prophylaxie infection invasive à méningocoque

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Prophylaxie infection invasive à méningocoque Véronique LERAY DESC Réanimation médicale

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Prophylaxie infection invasive à méningocoque. Véronique LERAY DESC Réanimation médicale. Epidémiologie. Agent- Neisseria meningitidis Polyosides capsulaires: 13 sérogroupes  A: Afrique épidémie  B : Europe cas sporadique  C : Amérique,Afrique,Asie, Europe - PowerPoint PPT Presentation

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Prophylaxie infection invasive à méningocoque

Véronique LERAY DESC Réanimation

médicale

Epidémiologie Agent- Neisseria meningitidis

Polyosides capsulaires: 13 sérogroupes

A: Afrique épidémie B: Europe cas sporadique C: Amérique,Afrique,Asie, Europe W-135:Afrique, A Saoudite, (France)

Réservoir- HUMAIN STRICT Portage nasopharyngé asymptomatique

durée temporaire et variable 5-10% enfants, jusqu’à 30% jeunes

adultes

Mode de contaminationContact direct gouttelettes sécrétions oro-pharyngées

Mortalité: 8-10% Séquelles graves: 5%

Rosenstein NEJM 2001; 344

COLONISATION NASOPHARYNGE

PASSAGE INTRAVASCULAIRE

BHE

PORTEURS SAINS5-10%

TRANSMISSION Exposition proche et répétée aux sécrétions orotrachéales

INFECTION INVASIVE1/100 000 habitants

disséminationsanguine =accident rare

IMMUNISATION 90%

méningite méningococcémie

Souche virulente Virose respiratoire (grippe)

Évolution des infections invasives à méningocoques 1985-2004

B

C

W 135

55-70%

25-40%

4-6%

A < 1%

X,Y,Z 2-5%Source: donnée de déclaration obligatoire

Population à risque Splénectomisés, déficit immunitaire (complément, VIH) Vie en communauté (internat, recrues militaires) Voyageurs zones épidémiques ou hyperendémique microbiologistes Enfants et adolescents: 2 tranches d’age

MMWR Recomm Rep 2005;54:1-21

62%

Facteurs de risque d’infection chez les étudiants 18-24 ans

Bruce JC. JAMA 2001; 286;688-93

0

1

2

3

4

5

6

7

8

Population meme

age

étudiants 1ère

année

étudiants 1ère

année en dortoir

étudiants> 1ère

année

Incidence pour 100 000 personnes

0,7

Prophylaxie: les moyens

CHIMIOPROPHYLAXIE VACCINATION

Objectifs: prévenir l’apparition de cas secondaires élimine un portage nouvellement acquis

prévient la diffusion par porteur sain

Antibioprophylaxie

doit être mis en route le plus tôt possibledans les 48 heures suivant le diagnostic Pas d’intérêt après 10 jours

Risques: apparition de souches résistantes Pas de d’antibioprophylaxie de masse, bien définir

les sujets contacts

Prévenir l’apparition de cas secondairesen éliminant le portage nasopharyngéet la dissémination d’une souche pathogène

URGENCES PROPHYLACTIQUES

Définitions sujets-contacts

J-8 < début signesJ+1 > antibiott

Contact étroit (<1m) et prolongé (>8h)Exposition directe aux sécrétions oropharyngés

Estimation du risque de transmission Cas groupés

Cas survenant dans les 24 h suivant le 1er épisode 3% des méningococcémies

Cas secondaires

Survenant plus de 24h après le 1er épisode 3% des méningococcémies

Taux d’attaque Risque dans une famille ayant 1 cas

500-800 X > risque habituel Risque scolaire

x76 (crèches), x23 (maternelles), x1 (primaire/secondaire)

Zangwill JAMA 1997; 277:389-95

SUJETS MALADES

SUJETS CONTACTSEN VILLE EN COLLECTIVITE

familial extra familial

Vit au domicileMême chambre

Amis intimes

Collectivité enfants

Centre aéré

Mêmes activitésTous section+ Personnel

Amis intimesMême chambre

Toute la classe + Mêmes activités +

Personnel

Collectivité adultes

CrèchesInternat Maternelles Primaire, collège, Lycée

Voisins classe

UniversitéTravail

Hôpital

Pas de prophylaxie

Pas de prophylaxieSauf

IOT (sans masque)Bouche à bouche

CHIMIOPROHYLAXIE

Principes de chimioprophylaxieCritères de choix de l’antibiotique:

Actif sur N. meningitidis: diminution du portage Entraînant pas ou peu d’émergence de souches résistantes Ayant des concentrations salivaires > à la CMI de N.

meningitidis Ayant une action rapide et prolongée Ne pouvant pas décapiter une autre méningite Bonne tolérance Emploi pratique

RIFAMPICINE

Recommandations

Enfants Adultes

< 1 mois > 1 mois

Rifampicine 5 mg/kg/12h 10 mg/kg/12h

48h 48h

600mg/12h48h

Ciprofloxacine

- - 500 mg1 fois

Ceftriaxone 125 mg IM 125 mg IM1 fois 1 fois

250 mg IM1 fois* Center for Disease Control and Prevention MMWR Recomm Rep 2005;54:1-21

Azithromycin compared with rifampin for eradication of nasopharyngeal colonization by

Neisseria meningitidis

A noter: Ceftriaxone et quinolone jamais étudié pour le sérogroupe B

Girgis. Ped Inf Dis 1998 17 (9):816-819

Vaccination anti-méningococcique

2 situations Vaccination sujets contacts

Évite la réintroduction de la souche pathogène Doit être instauré le plus rapidement possible

Vaccination préventive population à risque

2 types de vaccin Polyosidiques: bivalent (A+C) ou quadrivalent (A,C,Y,W-

135) MPSV4, Sanofi Pasteur

Conjugués: liés à une protéine (anatoxine diphtérique ou tétanique) MCV4 ou Menactra Sanofi Pasteur (A,C,Y,W-135)

Pas de vaccin contre le sérogroupe B !

Comparaison vaccins polyosidiques et conjugués

Polyosides Conjugués

Immunogénicité< 5 ans> 5 ans

FaibleElevé

ElévéeElevée

Réponse à 1 ou pls rappels

Faible Elevée

Qualité Ac Faible Elevée

Induction mémoire NON OUI

Réduction du portage

NON OUIImmunité de groupe

Clin Infect Dis. 2002; 35:1376-1380

- 94%

Lancet 2004:364:365-67The British expérience

Début vaccination

Taux efficacité de 83%

Recommandation vaccination

Population à risque élevé Étudiants 1ère année en dortoirs Microbiologistes exposés à N. Meningitidis Populations des régions épidémiques Recrues militaires Asplénie et déficit immunitaire spécifiques Voyageurs dans des zones hyperendémiques

Autre groupe Adolescents de 11 ans

non vacciné (visite médicale) débutant des études supérieures (15 ans)

Étudiants vivant en internat (quelque soit l’ancienneté) Personnes infectés par le VIH

MMWR Recomm Rep 2005;54:1-21

1 dose vaccin conjugué

[11-55 ans]

1 dose vaccin conjugué ou polyosidique

adolescents

Vaccination non recommandée chez enfants <2ans, sauf lors voyage en zone endémique (méningocoque groupe A)

Vaccination en routine ?

Pas de protection contre méningocoque de type B (> 50% des cas)

Risque théorique sélection? remplacement par d’autres sérogroupes non couvert par la vaccination

Efficacité du vaccin conjugué? basé uniquement sur des données immunologiques – nécessitant confirmation

Effets secondaires ? syndrome de Guillain Barré quelques semaines après vaccination (conjugué)

Coût? MMWR Morb Mortal Wkly Rep 2006;55

Cost effectiveness

Pediatrics 2005;115:1220-32

sur 22 ans

Programme vaccination sur 22 ans

Conclusion

Caractère médiatique et phobique du méningocoque dans la population

Éviter l’antibioprophylaxie de masse: sujet contact Urgence antibioprophylaxique: dans les 24 h- max

10j Recommandation récente vaccination (CDC)

Tous les adolescents et population à risque de 11 à 55 ans

Non appliqué en France Nécessité d’un vaccin contre méningocoque de

type B Vaccin à partir de protéine membrane

externe (Norvège, Chili)

La ceinture africaine

A

B, C, W 135B, C Y C

Taux attaque: 100 à 800 cas / 100 000 !

Vaccination Afrique subsaharienne (vaccin conjugué A) à moindre coût

Mortalité des IIM par age et sérogroupe

Bibliographie ACIP. MMWR Recomm Rep 2005;54(RR-7):1-21 Girgis. Pediatr Infect Dis J 1998;17:816-9 Maiden. Lancet 2002; 359:1829-31 Ramsay. BMJ 2003; 326:365-6 Shepard. Pediatrics 2005;115:1220-32 Trotter. Lancet 2004:364:365-67 Bruce JC. JAMA 2001; 286;688-93 Brundage. Clin Infect Dis. 2002; 35:1376-138 Zangwill JAMA 1997; 277:389-95 Rosenstein NEJM 2001;344 Circulaire DGS/5C/2006/458 octobre 2006 Avis du conseil supérieur de santé publique de France 27 juin 2003 Harrison. Clin Infect Dis. 2006; 19: 142-164 Offit. NEJM 2003; 349:24 Direction générale de la santé: guide des vaccinations 2006