prophylaxie des maladies infectieuses

PROPHYLAXIEPROPHYLAXIE DES MALADIES DES MALADIES INFECTIEUSESINFECTIEUSES

DéfinitionDéfinition

Ensemble des moyens capables Ensemble des moyens capables d’empêcher l’apparition des maladies d’empêcher l’apparition des maladies et d’éviter leur dissémination.et d’éviter leur dissémination.

La prophylaxie peut être La prophylaxie peut être Collective,Collective, IndividuelleIndividuelle..

La prophylaxie collectiveLa prophylaxie collective

Il s’agit de Il s’agit de moyens mis en œuvre au moyens mis en œuvre au niveau collectifniveau collectif pour lutter contre une pour lutter contre une maladie ou sa dissémination.maladie ou sa dissémination.

l’éviction des sujets contagieux dans une l’éviction des sujets contagieux dans une collectivité : école, entreprise……collectivité : école, entreprise……

Les mesures d’hygiène publique : Les mesures d’hygiène publique : distribution d’eau potable, d’aliments…..distribution d’eau potable, d’aliments…..


la vaccination : ayant pour but d’enrayer la la vaccination : ayant pour but d’enrayer la progression d’une maladie endémique ou progression d’une maladie endémique ou épidémique.épidémique.

la déclaration obligatoire de certaines la déclaration obligatoire de certaines maladies : DDASS, DRASS, OMS.maladies : DDASS, DRASS, OMS.


Les mesures prophylactiques seront différentes Les mesures prophylactiques seront différentes en fonction de l’incidence de la maladie dans le en fonction de l’incidence de la maladie dans le pays.pays.

Ex. La tuberculose dans un pays à forte incidence Ex. La tuberculose dans un pays à forte incidence engendrera une politique de vaccination engendrera une politique de vaccination généralisée alors qu’elle génèrera dans un pays généralisée alors qu’elle génèrera dans un pays à faible incidence une politique de dépistage à faible incidence une politique de dépistage systématique par IDR.systématique par IDR.

La prophylaxie individuelleLa prophylaxie individuelle

Moyens mis en œuvre au niveau de Moyens mis en œuvre au niveau de l’individul’individu pour le protéger du risque pour le protéger du risque infectieux:infectieux:

Hygiène,Hygiène,

Vaccination,Vaccination,

Sérothérapie.Sérothérapie.

LA VACCINATIONLA VACCINATION

Travail de groupeTravail de groupe

Fait partie de l’évaluation du Partiel 1Fait partie de l’évaluation du Partiel 1 Noté sur 20 points: Noté sur 20 points:

8 points attribués à la restitution d’un travail 8 points attribués à la restitution d’un travail écrit dactylographié si possible,écrit dactylographié si possible,

4 points attribués à l’exposé du travail à 4 points attribués à l’exposé du travail à l’ensemble du groupe,l’ensemble du groupe,

8 points réservés à une question qui sera 8 points réservés à une question qui sera posée lors du partiel.posée lors du partiel.

Travail de groupeTravail de groupe

OrganisationOrganisation Travail de recherche et d’élaboration du Travail de recherche et d’élaboration du

document écrit : 2 heures le 9 octobre,document écrit : 2 heures le 9 octobre, Exposé: Exposé:

1 heure 1 heure 15 mn par sous groupe 15 mn par sous groupe le 23 OCTOBRE pour le groupe Ale 23 OCTOBRE pour le groupe ALe 24 OCTOBRE pour le groupe BLe 24 OCTOBRE pour le groupe B

Travail de groupeTravail de groupe A1A1 A2A2 A3A3 A4A4

HistoriqueHistorique

Définition de Définition de la vaccinationla vaccination

But de la But de la vaccinationvaccination

Mécanisme Mécanisme d’action des d’action des vaccinsvaccins

Définition du Définition du vaccinvaccin

Les divers Les divers vaccinsvaccins

Les Les vaccinations vaccinations recommandéesrecommandées

Modes Modes d’administration d’administration des vaccinsdes vaccins

Effets Effets secondaires secondaires des vaccinsdes vaccins

Contre Contre indicationsindications

Différence Différence vaccination/svaccination/sérothérapieérothérapie

Diverses Diverses maladies maladies maîtrisées maîtrisées grâce aux grâce aux vaccinsvaccins

Définition de Définition de la sérothérapiela sérothérapie

Les différents Les différents sérumssérums

Les Les indications de la indications de la sérothérapiesérothérapie

Mode Mode d’administration d’administration et effets et effets indésirables de indésirables de la sérothérapiela sérothérapie

B1B1 B2B2 B3B3 B4B4 HistoriqueHistorique

Définition Définition de la de la vaccinationvaccination

But de la But de la vaccinationvaccination

Mécanisme Mécanisme d’action des d’action des vaccinsvaccins

Définition du Définition du vaccinvaccin

Les divers Les divers vaccinsvaccins

Les Les vaccinations vaccinations recommandéesrecommandées

Modes Modes d’administration d’administration des vaccinsdes vaccins

Effets Effets secondaires secondaires des vaccinsdes vaccins

Contre Contre indicationsindications

Différence Différence vaccination/ vaccination/ sérothérapiesérothérapie

Diverses Diverses maladies maladies maîtrisées maîtrisées grâce aux grâce aux vaccinsvaccins

Définition de Définition de la sérothérapiela sérothérapie

Les différents Les différents sérumssérums

Les Les indications de la indications de la sérothérapiesérothérapie

Mode Mode d’administration d’administration et effets et effets indésirables de indésirables de la sérothérapiela sérothérapie

HistoriqueHistorique Le terme de vaccination a pour origine la première immunisation Le terme de vaccination a pour origine la première immunisation

réalisée par Edward JENNER en 1796 à partir du virus de la réalisée par Edward JENNER en 1796 à partir du virus de la vaccine responsable de la « variole bovine ». vaccine responsable de la « variole bovine ». Il Il constata que les fermiers étaient préservés de la variole qui, à constata que les fermiers étaient préservés de la variole qui, à l’époque, décimait la populationl’époque, décimait la population..

Il eut l’idée d’utiliser le pus de vache pour créer le vaccin: ainsi Il eut l’idée d’utiliser le pus de vache pour créer le vaccin: ainsi naissait la vaccination naissait la vaccination on introduit un virus bovin, on introduit un virus bovin, la la vaccinevaccine, pour empêcher l’infection par la variole. , pour empêcher l’infection par la variole. On parle On parle alors de variolisation.alors de variolisation.

Au XIXème siècle, Louis PASTEUR utilisa les noms de vaccin et Au XIXème siècle, Louis PASTEUR utilisa les noms de vaccin et vaccination en hommage aux travaux de JENNER. Il axa ses vaccination en hommage aux travaux de JENNER. Il axa ses recherches sur l’atténuation de la virulence des vaccins et fit recherches sur l’atténuation de la virulence des vaccins et fit évoluer évoluer la variolisationla variolisation vers vers la vaccinationla vaccination. Le vaccin de . Le vaccin de JENNER fut standardisé et devint obligatoire.JENNER fut standardisé et devint obligatoire.


Traitement préventif mettant à profit les Traitement préventif mettant à profit les défenses naturelles de l’organisme.défenses naturelles de l’organisme.

Elle vise à protéger l’organisme, d’un agent Elle vise à protéger l’organisme, d’un agent infectieux donné par inoculation d’une forme infectieux donné par inoculation d’une forme non pathogène à même de provoquer une non pathogène à même de provoquer une réponse immunitaire avec production réponse immunitaire avec production d’anticorps et fabrication de cellules dites d’anticorps et fabrication de cellules dites « mémoires » (lymphocytes T et B). « mémoires » (lymphocytes T et B).

Principe de la vaccination (1)Principe de la vaccination (1)Lors de la première infection par un agent pathogène, Lors de la première infection par un agent pathogène, le système immunitaire élabore une défense dite : le système immunitaire élabore une défense dite :

« « réponse immunitaire primaireréponse immunitaire primaire ». ».

Cette réponse est : Cette réponse est : d’une part, d’une part, cellulairecellulaire par l’activation des cellules par l’activation des cellules macrophages et des cellules lymphocytaires, macrophages et des cellules lymphocytaires, d’autre part, d’autre part, humoralehumorale avec la fabrication d’anticorps et de avec la fabrication d’anticorps et de cytokines.cytokines.

Il y a également constitution d’un stock de cellules dites Il y a également constitution d’un stock de cellules dites mémoires mémoires qui peuvent circuler dans l’organisme pendant des années, qui peuvent circuler dans l’organisme pendant des années, voire toute la vie.voire toute la vie.

Principe de la vaccination (2)Principe de la vaccination (2)

Lorsque les cellules mémoires rencontrent à nouveau l’agent Lorsque les cellules mémoires rencontrent à nouveau l’agent pathogène dont elles sont spécifiques, elles déclenchent pathogène dont elles sont spécifiques, elles déclenchent une réponse immunitaire secondaireune réponse immunitaire secondaire ( (beaucoup plus rapide et beaucoup plus rapide et plus forte que la premièreplus forte que la première). ). Ainsi, l’infection est endiguée avant même que la maladie ne se Ainsi, l’infection est endiguée avant même que la maladie ne se déclare.déclare.

C’est ce qui explique que les personnes ayant déclarée enfant une C’est ce qui explique que les personnes ayant déclarée enfant une maladie sont immunisée à vie. maladie sont immunisée à vie.

La vaccination fait donc produire à l’organisme des cellules La vaccination fait donc produire à l’organisme des cellules mémoires spécifiques mémoires spécifiques d’un ou de plusieurs antigènes de l’agent d’un ou de plusieurs antigènes de l’agent pathogène. pathogène.

Qu’est-ce qu’un vaccin ?Qu’est-ce qu’un vaccin ? Un vaccin est Un vaccin est une substance antigénique ayant perdu une substance antigénique ayant perdu

son pouvoir pathogèneson pouvoir pathogène ( (germe auquel on fait perdre sa germe auquel on fait perdre sa dangerositédangerosité). ).

Introduit dans l’organisme, il provoque Introduit dans l’organisme, il provoque une immunité une immunité active de longue duréeactive de longue durée contre la maladie. contre la maladie.

C’est un dérivé non pathogène d’un agent infectieux C’est un dérivé non pathogène d’un agent infectieux introduit dans l’organisme pour le rendre résistant à une introduit dans l’organisme pour le rendre résistant à une maladie. maladie.

Un vaccin contient donc un antigène responsable d’une Un vaccin contient donc un antigène responsable d’une réaction immunitaire spécifique à un agent infectieux. réaction immunitaire spécifique à un agent infectieux.

Il s’agit donc Il s’agit donc d’un traitement préventifd’un traitement préventif sollicitant les sollicitant les défenses naturelles de l’organisme, sans caractère de défenses naturelles de l’organisme, sans caractère de nocivité.nocivité.

Pourquoi vaccine-t-on ?Pourquoi vaccine-t-on ?

Objectif individuelObjectif individuel La vaccination permet de réduire les décès et les La vaccination permet de réduire les décès et les

séquelles liés aux maladies infectieuses. séquelles liés aux maladies infectieuses.

Objectif collectifObjectif collectif La vaccination évite l’extension de la maladie et donc La vaccination évite l’extension de la maladie et donc

les épidémies.les épidémies. Les maladies infectieuses tuent ou laissent infirmes les Les maladies infectieuses tuent ou laissent infirmes les

individus ce qui génère un consommation en soins non individus ce qui génère un consommation en soins non négligeable ayant un impact sur les dépenses de négligeable ayant un impact sur les dépenses de santé.santé.

Les mécanismes d’actionLes mécanismes d’action

Après la première injection du vaccin, on assiste à 3 Après la première injection du vaccin, on assiste à 3 temps :temps :

un temps de un temps de latencelatence : il faudra 24 h à 2 semaines pour : il faudra 24 h à 2 semaines pour voir apparaître les anticorps sériquesvoir apparaître les anticorps sériques

un temps de un temps de croissancecroissance : on assiste à un : on assiste à un développement des IgG qui persisteront à un taux développement des IgG qui persisteront à un taux constant pendant plusieurs semaines,constant pendant plusieurs semaines,

un temps de un temps de décroissancedécroissance : le taux d’IgG décroît : le taux d’IgG décroît rapidement ce qui explique la nécessité de réaliser rapidement ce qui explique la nécessité de réaliser plusieurs injections de vaccin pour re-solliciter la plusieurs injections de vaccin pour re-solliciter la fabrication d’anticorps ainsi que la nécessité de rappel fabrication d’anticorps ainsi que la nécessité de rappel de vaccination. de vaccination.

La durée de protection est variable selon les maladies, La durée de protection est variable selon les maladies, elle dépend de la durée de vie des cellules mémoires elle dépend de la durée de vie des cellules mémoires impliquées.impliquées.

Les différents vaccins (1)Les différents vaccins (1)

Les vaccins vivants atténuésLes vaccins vivants atténués Ces vaccins sont élaborés à partir de virus ou de Ces vaccins sont élaborés à partir de virus ou de

bactéries vivants atténués par un système de bactéries vivants atténués par un système de cultures successives destinées à ne conserver cultures successives destinées à ne conserver que les formes mutantes non pathogènes.que les formes mutantes non pathogènes.

Ils déclenchent une maladie bénigne et laissent Ils déclenchent une maladie bénigne et laissent une immunité solide.une immunité solide.

Ils sont administrés en une seule injection ou Ils sont administrés en une seule injection ou prise.prise.Ex: vaccin antipoliomyélitique Sabin (oral), la Ex: vaccin antipoliomyélitique Sabin (oral), la varicelle, le ROR, le BCG, la fièvre jaune, la varicelle, le ROR, le BCG, la fièvre jaune, la variole. variole.


Les vaccins tués ou inactivésLes vaccins tués ou inactivés Ils utilisent les germes pathogènes eux-mêmes Ils utilisent les germes pathogènes eux-mêmes

mais après les avoir inactivés (tués) par la mais après les avoir inactivés (tués) par la chaleur ou avec des antiseptiques. Ils gardent chaleur ou avec des antiseptiques. Ils gardent leur pouvoir antigénique et donne une leur pouvoir antigénique et donne une immunité de bonne qualité.immunité de bonne qualité.

Ils sont administrés en plusieurs injections Ils sont administrés en plusieurs injections associées à un rappel.associées à un rappel.Ex: premier vaccin antipoliomyélitique Ex: premier vaccin antipoliomyélitique (injectable), la coqueluche, la typhoïde, la (injectable), la coqueluche, la typhoïde, la grippe, la rage. grippe, la rage.


Les vaccins obtenus par recombinaison Les vaccins obtenus par recombinaison génétique (antigènes vivants)génétique (antigènes vivants)

Les recherches ont permis de mettre au point Les recherches ont permis de mettre au point un vaccin par manipulation génétique.un vaccin par manipulation génétique.

Il se rapproche des vaccins inactivés mais au Il se rapproche des vaccins inactivés mais au lieu d’injecter tout le micro-organisme on utilise lieu d’injecter tout le micro-organisme on utilise des fractions d’antigène.des fractions d’antigène.

Ex: hépatite B obtenu par génie génétique Ex: hépatite B obtenu par génie génétique (juste l’enveloppe du virus).(juste l’enveloppe du virus).

Les différents vaccins (4)Les différents vaccins (4) Les anatoxinesLes anatoxines

Elles sont obtenues à partir d’une Elles sont obtenues à partir d’une forme inactivée d’une forme inactivée d’une toxinetoxine produite habituellement par le micro-organisme produite habituellement par le micro-organisme pathogène.pathogène.

Les anatoxines sont efficaces lorsque le germe sécrète Les anatoxines sont efficaces lorsque le germe sécrète une toxine.une toxine.Ex: vaccin antitétanique ou antidiphtérique. Ex: vaccin antitétanique ou antidiphtérique.

Les vaccins inactivés polysaccharidiquesLes vaccins inactivés polysaccharidiques On utilise des éléments de l’enveloppe de l’agent On utilise des éléments de l’enveloppe de l’agent

infectieux. Ces vaccins sont mieux supportés que ceux à infectieux. Ces vaccins sont mieux supportés que ceux à base de germes entiers.base de germes entiers.Ex: vaccin anti-pneumocoque ou anti-méningocoque.Ex: vaccin anti-pneumocoque ou anti-méningocoque.

Effets secondaires (1)Effets secondaires (1)Une vaccination peut entraîner des Une vaccination peut entraîner des réactions locales ou générales.réactions locales ou générales.

Réactions localesRéactions locales Au niveau du point d’injection : Au niveau du point d’injection :

Induration, rougeur, douleur soit dans les 3 Induration, rougeur, douleur soit dans les 3 premiers jours, soit entre la 3ème et la 12ème premiers jours, soit entre la 3ème et la 12ème semaine suivant la vaccinationsemaine suivant la vaccination coqueluche, coqueluche, grippe, hépatite A et B.grippe, hépatite A et B.

Infection encore appelée lésion suppurée avec Infection encore appelée lésion suppurée avec atteinte ganglionnaire proximaleatteinte ganglionnaire proximale

Effets secondaires (2)Effets secondaires (2)Réactions généralesRéactions générales

Fièvre qui peut durer 1 à 3 jours Fièvre qui peut durer 1 à 3 jours ROR, grippe, ROR, grippe, Céphalées Céphalées grippe, grippe, Convulsions chez le petit enfant Convulsions chez le petit enfant coqueluche, coqueluche, Éruption cutanée Éruption cutanée rougeole rougeole Douleur ou infection articulaire chez l’adulteDouleur ou infection articulaire chez l’adulte rubéole et rubéole et

hépatite B,hépatite B, Parotidite Parotidite oreillons, oreillons, Toux Toux coqueluche, coqueluche, Etat de choc et de prostration d’apparition brutale avec Etat de choc et de prostration d’apparition brutale avec

pâleur, agitation mais de régression rapide (pâleur, agitation mais de régression rapide (quelques quelques minutesminutes). Pas de séquelles par la suite.). Pas de séquelles par la suite.

Contre- indicationsContre- indicationsLes vaccins sont généralement très bien tolérés cependant, certaines situations sont Les vaccins sont généralement très bien tolérés cependant, certaines situations sont considérées comme à risque pour l’individu.considérées comme à risque pour l’individu.Ces risques sont liés aux effets secondaires du vaccin, à une prise médicamenteuse Ces risques sont liés aux effets secondaires du vaccin, à une prise médicamenteuse ou à une maladie du patient.ou à une maladie du patient.

BCGBCG contre-indiqué dans les cas de : prématurité, maladie de peau étendue et en contre-indiqué dans les cas de : prématurité, maladie de peau étendue et en cours d’évolution, infections aiguës, certains déficit immunitaires, le SIDA.cours d’évolution, infections aiguës, certains déficit immunitaires, le SIDA.

CoquelucheCoqueluche contre-indiqué chez l’enfant ayant eu des convulsions ou une contre-indiqué chez l’enfant ayant eu des convulsions ou une encéphalopathie sauf s’il court un risque de contamination auquel cas la vaccination se encéphalopathie sauf s’il court un risque de contamination auquel cas la vaccination se fera en milieu hospitalier.fera en milieu hospitalier.

RougeoleRougeole contre-indiqué dans la grossesse, les leucémies, les cancers contre-indiqué dans la grossesse, les leucémies, les cancers généralisés, les déficits immunitaires et chez les personnes traitées par corticoïdes. généralisés, les déficits immunitaires et chez les personnes traitées par corticoïdes.

D’une manière générale, on évitera de réaliser un « vaccin vivant » en cas de D’une manière générale, on évitera de réaliser un « vaccin vivant » en cas de grossesse, de maladies infectieuses en cours d’évolution, de fièvre importante, de grossesse, de maladies infectieuses en cours d’évolution, de fièvre importante, de prise de médicaments immunosuppresseurs ou d’injection récentes prise de médicaments immunosuppresseurs ou d’injection récentes d’immunoglobulines.d’immunoglobulines.

En ce qui concerne les « vaccins inactivés » ou les anatoxines, on évitera également En ce qui concerne les « vaccins inactivés » ou les anatoxines, on évitera également la vaccination en cas de maladie infectieuse, de forte fièvre, de maladies chroniques la vaccination en cas de maladie infectieuse, de forte fièvre, de maladies chroniques en cours d’évolution ainsi que chez les sujets souffrant d’eczéma ou d’infections en cours d’évolution ainsi que chez les sujets souffrant d’eczéma ou d’infections cutanées graves cutanées graves

Limites de la vaccination Limites de la vaccination Alors pourquoi pas un vaccin pour chaque pathologie Alors pourquoi pas un vaccin pour chaque pathologie infectieuse ?infectieuse ?

Les limites de la vaccination sont posées :Les limites de la vaccination sont posées : d’une part par l’hyper variabilité d’une part par l’hyper variabilité antigénique que l’on constate chez certains virus comme celui de antigénique que l’on constate chez certains virus comme celui de la grippe qui subit des variations, débouchant d’une année sur la grippe qui subit des variations, débouchant d’une année sur l’autre sur l’élaboration d’un vaccin différent.l’autre sur l’élaboration d’un vaccin différent. d’autre part par la complexité d’action de d’autre part par la complexité d’action de certains virus contournant toutes les stratégies immunitaires de certains virus contournant toutes les stratégies immunitaires de l’organisme rendant la mise au point d’un vaccin très difficile, l’organisme rendant la mise au point d’un vaccin très difficile, c’est le cas pour le SIDA.c’est le cas pour le SIDA. et enfin parce que pas tous les agents et enfin parce que pas tous les agents infectieux ont la possibilité d’aboutir sur la réalisation d’un vaccin. infectieux ont la possibilité d’aboutir sur la réalisation d’un vaccin. L’état actuel de la recherche dans ce domaine n’a pas permis L’état actuel de la recherche dans ce domaine n’a pas permis d’avoir des vaccins pour les parasites et les champignons.d’avoir des vaccins pour les parasites et les champignons.

Modes d’administrationModes d’administration Les vaccins se conservent au réfrigérateur entre 4° et 8°.Les vaccins se conservent au réfrigérateur entre 4° et 8°. Les lyophilisats doivent être reconstitués au plus près de l’injection et Les lyophilisats doivent être reconstitués au plus près de l’injection et

ne doivent surtout pas être préparés trop longtemps à l’avance.ne doivent surtout pas être préparés trop longtemps à l’avance. Remboursés à 65% par la sécurité sociale.Remboursés à 65% par la sécurité sociale. Les vaccins se font essentiellement en sous-cutané dans la région Les vaccins se font essentiellement en sous-cutané dans la région

scapulaire ou deltoïde.scapulaire ou deltoïde. Cas particulierCas particulier : le BCG qui existe en buccal (Sabin) : le BCG qui existe en buccal (Sabin)

ou en intradermique pour l’injectable.ou en intradermique pour l’injectable. On évitera les intra-musculaires :On évitera les intra-musculaires :

Chez les enfants Chez les enfants risque d’atteinte du nerf risque d’atteinte du nerf sciatique. sciatique.

Chez les adultes Chez les adultes mauvaise dissémination du mauvaise dissémination du produit car zone souvent adipeuse donc risque d’inefficacité du vaccin.produit car zone souvent adipeuse donc risque d’inefficacité du vaccin.

Acte surtout réalisé par les médecins de ville, les vaccins sont Acte surtout réalisé par les médecins de ville, les vaccins sont également pratiqués par les infirmiers(ères).également pratiqués par les infirmiers(ères).

Cadre législatifCadre législatif

Cadre législatif/ Décret de compétence Cadre législatif/ Décret de compétence infirmier du 29 Juillet 2004infirmier du 29 Juillet 2004

Article R4311-7 : « l’infirmier est habilité à Article R4311-7 : « l’infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants :pratiquer les actes suivants : scarifications et injections destinées aux scarifications et injections destinées aux

vaccinations ou aux tests tuberculiniques ».vaccinations ou aux tests tuberculiniques ».

LA SEROTHERAPIELA SEROTHERAPIE


Méthode immunoprophylactique passive Méthode immunoprophylactique passive consistant à injecter des anticorps « tout consistant à injecter des anticorps « tout prêts » empruntés au sérum sanguin prêts » empruntés au sérum sanguin d’organismes immunisés.d’organismes immunisés.

Ces anticorps sont produits à partir de Ces anticorps sont produits à partir de placenta ou de sérum animal.placenta ou de sérum animal.

IndicationsIndications Elle confère Elle confère une immunité passiveune immunité passive, , immédiate et transitoireimmédiate et transitoire lorsqu’un lorsqu’un

risque infectieux immédiat ne permet pas d’attendre le délai nécessaire risque infectieux immédiat ne permet pas d’attendre le délai nécessaire pour obtenir une immunité active par une vaccination.pour obtenir une immunité active par une vaccination.

Si la maladie est déclarée on parlera de sérothérapie.Si la maladie est déclarée on parlera de sérothérapie.

S’il existe un risque imminent on parlera de séro-prévention ou de séro-S’il existe un risque imminent on parlera de séro-prévention ou de séro-prophylaxie.prophylaxie.

Ces anticorps ont une très courte durée d’action, en moyenne 3 Ces anticorps ont une très courte durée d’action, en moyenne 3 semaines, c’est pourquoi dans la séro-prévention on fait : 1 injection de semaines, c’est pourquoi dans la séro-prévention on fait : 1 injection de sérum associée à la première injection de vaccin.sérum associée à la première injection de vaccin.

InconvénientsInconvénients L’administration de sérum provoque des accidents de L’administration de sérum provoque des accidents de

nature allergique plus ou moins graves pouvant aller nature allergique plus ou moins graves pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique en moins de 30 mn après jusqu’au choc anaphylactique en moins de 30 mn après l’injection (traité par corticoïdes et O2) et parfois au décès l’injection (traité par corticoïdes et O2) et parfois au décès par collapsus cardiovasculaire (chute TA, malaise par collapsus cardiovasculaire (chute TA, malaise général).général).

Vers le 8ème jour, on assiste parfois à une « maladie Vers le 8ème jour, on assiste parfois à une « maladie sérique » sérique » urticaire, fièvre, arthralgies. urticaire, fièvre, arthralgies.

Pour pallier ces effets indésirables : il est préconisé Pour pallier ces effets indésirables : il est préconisé d’injecter de 15’ en 15’ des doses faibles de sérum. d’injecter de 15’ en 15’ des doses faibles de sérum.

prophylaxie des maladies infectieuses

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