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Programmation , semainescinelunel, 26èmes semaines du cinéma Méditerranéen.

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Page 1: Programmation semaine 2010

Vins Vignes et VigneronsVingt siècles de viticulture en Lunellois

Page 2: Programmation semaine 2010

26èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Soirée d’Ouverture

Ciné-concert Vendredi 5 mars – 21h – Cinéma Athénée

Frédéric Inigo et lʼensemble Décadanse

L'ensemble Décadanse a été fondé au début des années 90 par trois compositeurs : Tristan-Patrice Challulau, Gilbert Delor et Frédéric Inigo. Il réunit des instrumentistes professionnels et amateurs et consacre l'essentiel de son répertoire à la musique contemporaine. Initiateur de projets collectifs comme 2000 miniatures pour l'an 2000 ou Je hais Mozart, il s'est produit sur plusieurs scènes françaises et à l'étranger.

Frédéric Inigo a récemment composé pour France Musique (Sous le sabot d'un cheval en 2007 et Le Hérisson a perdu des aiguilles devant la mercerie en 2008), pour l'orgue de Lunel (Dame d'haut en 2009) et pour le London Contemporary Chamber Orchestra (Slow Rains, enregistré fin 2009). Il s’égare dans d’autres champs musicaux avec le web-projet Tortue et la chanson, paroles ou musique : la voix électro-pop de Marion Dubrana s’est emparé de Luce passe, Ensoleillées de Juillet et J’ai menti, j’ai volé. Contacts : 06 76 78 75 49 - [email protected] - www.decadanse.org - www.inigo.cc

Vendémiaire Réalisation : Louis Feuillade France. 1919. 2h30 . Photographie : Léon Clausse et Maurice Champreux Montage : Maurice Champreux Avec Edouard Mathé, René Cresté, Mary Harald, Gaston Michel

Vendémiaire est un drame historique : peu avant la fin de la première guerre mondiale, deux prisonniers allemands évadés, assassins et voleurs, menacent la tranquillité d'une famille languedocienne. Mais c'est aussi un véritable hymne au midi, une chronique de la période des vendanges.

Vendémiaire, grand film français de Monsieur Louis Feuillade, est divisé en un prologue et trois parties (La Vigne, La Cuve et Le Vin nouveau), et fut présenté en 2 parties de 1680 et 1350 mètres, les 17 et 24 janvier 1919. Projectiopn accompagné d’une création musicale originale Frédéric Inigo. Interprétée par l'ensemble Décadanse avec Tessa Thiéry (hautbois), Clotilde Gave (clarinette), Cécile Gautheron (saxophone), Adrien Meslet (violon), Christine Radais (violoncelle), Frédéric Inigo (clavier, flûte, direction).

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© Les Documents Cinématographiques

Séance unique vendredi 12 mars à 18h30,

en présence des réalisateurs René Vautier et Claude Gayraud 1907, la révolte des vignerons

France. 2007. 50 mn. Réalisation et scénario : Michel Gayraud Photographie : Michel Gayraud Son ; Lionel Jaudon Montage : Antoine Traverson

En 1907, la viticulture méridionale est en crise et la misère s'installe dans le Languedoc. Rassemblés autour d'un cafetier, Marcelin Albert, et du maire de Narbonne, Ernest Ferroul, tous les dimanches les vignerons manifestent dans les villes du Midi. . Le mouvement s'amplifie et peu à peu tout un peuple descend dans la rue : 20 000 personnes à Lézignan en mai, 600 000 à Montpellier en juin... où il est décidé la

démission des municipalités et la grève de l'impôt. Clémenceau réagit en envoyant les cuirassiers.

Avec la participation de la chaine Histoire, du C.N.C. et le soutien de la Région Languedoc Roussillon.

Dans le film 1907, plusieurs personnages forment un choeur sur les lieux des évènements, accompagnés par les photos de l'époque : l'historien Jean Sagnes, l'écrivain Yves Rouquette, le viticulteur Jean Huillet, des chanteurs qui interprètent des chants composés à ce moment-là, un comédien qui dit les "Mémoires d'Albert" et... un mutin du 17ème forment un choeur pour raconter cette histoire.

La Révolte des gueux

France. 1949. 21mn. Réalisation : Raymond Lamy Assistant : René Vautier Photographie : André Dumaître

Évocation de la révolte viticole de 1907 à l'aide de nombreuses scènes de reconstitutions historiques et de documents (photos, journaux, cartes postales...). Cette évocation est encadrée par des images des grèves de 1947, des vues stigmatisant la répression et, enfin, des plans documentaires d'ouvriers et de paysans au travail tandis que le commentaire appelle à l'unité contre les banquiers, les industriels, le gouvernement et la politique de guerre des « Milliardaires américains».

Cette évocation historique soignée est fortement marquée par les affrontements contemporains à sa réalisation. La Révolte des gueux fut interdit par la censure. Le Tonnelier France. 1943. 23 mn.

Réalisation, scénario et commentaires : Georges Rouquier Photographie : André Dantan Musique : Henri Sauguet, Roger Désormières M. Valentin, tonnelier à Lunel, fabrique un tonneau d’un demi-muid sous le regard attentif et lyrique de Georges Rouquier qui s’attache à comprendre et à décrire un métier, aujourd’hui oublié, jusque dans ses moindres détails. Ce film est un hommage à l’intelligence humaine et aux mains de l’artisan,

Grand prix du film documentaire, Paris 1943

« Ce n'est point par hasard qu’il (Georges Rouquier) avait choisi de faire un film sur un artisan, sur l'un de ces hommes qui ignorent la

machine et le pointage à la porte de l'usine. Les gestes du tonnelier dans son travail n'ont guère changé depuis les temps les plus reculés; avec une étonnante simplicité de moyens, une grande économie d'images, l'auteur nous montrait un travailleur à son ouvrage. Pas de faux lyrisme, ni dans le commentaire, ni dans la prise de vue, mais une robuste technique, une description serrée de ce que l'on pourrait appeler, en un mot, le bon sens cinématographique. » Roger Régent: Cinéma de France

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CINEVOCATIONS

Hommage à René Vautier

CinéjazzRegards sur le cinéma Algérien

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Le jeune cinéma algérien

Soirée CINÉ-JAZZ

Samedi 13 Mars – Cinéma Athénée – 21h Les associations Jazz à Junas et Pêcheurs d’Images renouvellent leur partenariat dans le cadre de Vagabond’jazz et des 26èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen. La soirée consacrée au jeune cinéma algérien sera ponctuée d’une intervention musicale de Jean-Charles Agou et Bernard Santacruz. Un ensemble d'une quinzaine d'élèves de L'Académie de Musique de Lunel, propose en préambule quelques pièces sur le thème du cinéma. C'est avec Camille Saint-Saëns, qu'ils poursuivront ce début de soirée. Premier musicien à avoir écrit pour le cinéma en 1908, Camille Saint-Saëns est aussi l'auteur du célèbre Carnaval des animaux dont quelques extraits seront joués ce soir.

El Bab La Porte Yasmine Chouikh. 7mn.

« L’univers clos de Samia, une jeune adolescente qui vit cloîtrée à la maison, perdue entre la vaisselle et le ménage. La lumière qui surgit des trous de la lourde porte en bois caresse ses rêves car elle ne sait pas ce qu’il y a au-delà, ce qu’est le monde extérieur. » Irane Belkhedim Le jour d’Algérie

Les Baies d’Alger Hassen Ferhani. 14mn.

Audio scopie d’Alger dans un long panorama de la ville, l’œil de la caméra scrutant différents bâtiments et quartiers du centre ville dans une approche intimiste.

Babel Khaled Benaïssa. 10mn.

Un chauffeur de taxi Algérois supporter de la MCA (Mouloudia Club d’Alger) ne veut pas répondre à un client bègue qui veut avoir le score de la JSK (Jeunesse sportive de Kabylie). Une autre cliente dans le taxi assiste à la scène, scandalisée par l’attitude du chauffeur...

Sektou Ils se sont tus

Khaled Benaïssa. 18mn.

Après une longue nuit de travail, Smaïn ne pense qu’à une seule chose : son lit. Pour un sommeil profond et reposant. Enfin. Mais le fameux lit se trouve dans une chambre au troisième étage d’un immeuble au centre d’Alger. Les choses vont alors se compliquer pour Smaïn, car le sommeil est un rêve et le réveil, un cauchemar...

Jean-Charles Agou et Bernard Santacruz duo

Les sonorités évocatrices des flûtes et saxophones de Jean-Charles Agou se fondent dans le chant profond de la contrebasse de Bernard Santa Cruz. Ces deux musiciens inspirés, tous deux nés en Algérie ont à plusieurs reprises partagé des scènes et enregistré des albums. Adeptes de la découverte de nouveaux horizons et d’échanges, c’est avec bonheur qu’ils se retrouveront autour du thème universel du dialogue interculturel et de la Méditerranée.

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Depuis vingt-six ans, les Pêcheurs d’Images font découvrir par le cinéma, la richesse et les particularités de toutes les cultures méditerranéennes et suscite compréhension et dialogue entre les différentes communautés du Pays de Lunel. Ils développent des actions de solidarité, sur l’autre rive de la Méditerranée, dans les domaines de la création, de la production, de la diffusion et de la formation cinématographiques. Le renouveau du cinéma algérien qui se manifeste depuis peu se confirme année après année. Une nouvelle génération de cinéastes se lève. Des salles de projection sont en cours de rénovation. Les journées professionnelles de cinéma, en novembre 2008, à Alger, ont amorcé une reprise de la coopération avec le cinéma français, concrétisée par des tournages et des coproductions. Présenter des films algériens en France reste un acte fort de solidarité avec les créateurs algériens car tout un public reste à conquérir. Après le succès du Panorama du Cinéma Algérien, début 2008, un collectif, auquel s'est joint Pêcheurs d'Images, s’est constitué pour poursuivre avec les professionnels algériens, cette manifestation et présenter sur l’ensemble de la région Les Regards sur le Cinéma Algérien. Les associations Identités et Partage, France Algérie Méditerranée, le MRAP, le Collectif Francophonissimo, les Marinnes de la diversité, la Fédération des Ciné-Clubs de la Méditerranée et des professionnels tels Les Films des Deux Rives et l’Association des Réalisateurs et Professionnels Algériens ont travaillé avec les ciné-clubs de Béziers et Narbonne,

la Cinémathèque Euro-régionale Jean Vigo à Perpignan, les salles Diagonal et Utopia de Montpellier, l’Athénée de Lunel, le Comoedia de Sète, le cinéma Alain Resnais de Clermont l'Hérault, le Colisée de Carcassonne, Ciném'Aude et le Rive gauche de Perpignan pour proposer un aperçu sur le cinéma algérien contemporain. Des projections des débats et ateliers sont programmés également dans des lycées, des MJC, des médiathèques. Ce panorama se déroule entre le 19 janvier et le 30 mars 2010. L’ouverture de la manifestation Regards sur le Cinéma Algérien a eu lieu le 19 janvier à 18 h 15 à Montpellier, salle des Relations Internationales de la ville de Montpellier, en présence de nombreuses personnalités. A Lunel, ces Regards s'articuleront avec les CinéVocations Antoine Bonfanti (12-14 mars). Parmi les films algériens que nous proposerons, en deuxième semaine de notre 26ème édition des Semaines du Cinéma Méditerranéen, nous avons programmé Harragas de Merzak Allouache, Inland de Tariq Teguia, un panorama de courts métrages de jeunes réalisateurs algériens dont Khaled Benaïssa, Poulain d'Or 2009 du Fespaco en présence des réalisateurs et des comédiens. Nous aurons également l'immense honneur d'accueillir René Vautier pour évoquer son œuvre et ses engagements d'hier et d'aujourd'hui.

Inland

Algérie. 2009. 2h18. Réalisation : Tariq Teguia Scénario : Tariq et Yacine Teguia Photographie : Nacer Medjkane, Hacène Aït Kaci Son : Matthieu Perrot, Kamel Fergani Musique : Ines Rose Djakou Montage : Rodolphe Molla, Andrée Davanture Avec : Kader Affak, Inès Rose Djakou, Ahmed Benaïssa, ...

Malek, la quarantaine, a accepté un emploi de topographe. Dans le hameau où il débarque, quelque part dans l’ouest algérien, les villageois qui ont fui le terrorisme islamiste reviennent chez eux mais restent à cran. Un jour, dans la cabine saharienne qui lui fait office

de logement, Malek découvre une "harraga" africaine qui se cache. Après une visite de la police, il prend la fuite avec elle vers la frontière marocaine avec le projet d’atteindre l’enclave espagnole de Melilla.

Tous deux mettent alors le cap plein sud, dans une équipée sans fin dans l’immensité du Sahara. « Par son sens de la cruauté, de l'absurde et de la révolte (...) par son profond humanisme qui hurle silencieusement à perte de vue, ce film semble multiplier Kafka par Camus et y additionner Antonioni. L'équation est complexe, son résultat bouleversant. » Le Monde

Projection du lundi 15 mars en présence du comédien Kader Affak

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Harragas Algérie. 2009. 1h35. Réalisation et scénario : Merzak Allouache Photographie : Philippe Guilbert Son : Philippe Bouchez Musique : David Hadjadj Montage : Sylvie Gadmer Avec Lamia Boussekine, Nabil Asli, Samir El Hakim.

Au moment où le baril de pétrole a largement dépassé les 100 dollars, l’Algérie croulant sous l’argent laisse ses enfants livrés à eux-mêmes. La mal vie, le désespoir, l’horizon bouché poussent des centaines de jeunes à partir. Partir à tout prix. Partir, cela s’appelle « brûler »… Brûler ses papiers, brûler les frontières, brûler sa vie

s’il le faut mais partir. Quitter ce pays du malheur. Ce sont les « brûleurs » qu’on appelle les harragas…

« J’ai écrit cette histoire après avoir longuement travaillé à me documenter (...) sur le problème dramatique et totalement nouveau que vit l’Algérie : le phénomène des clandestins surnommés « harragas » ou « brûleurs » qui fuient leur pays clandestinement pour échapper à la misère. (...) Harragas est une fiction dont la seule ambition est de montrer la situation d’un groupe de ces jeunes désespérés qui décident de se lancer dans cette traversée périlleuse. » Merzak Allouache

Projection du dimanche 14 mars en présence du réalisateur Merzak Allouache

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Avoir vingt ans dans les Aurès

Réalisation : René Vautier France. 1971. 1h40. Avec Philippe Léotard, Arcady, Jean-Michel Ribes

1961, dans le Sud algérien. Des rappelés, hostiles à la guerre d'Algérie, ont été repris en mains par le lieutenant Perrin. Pris dans l'engrenage de la guerre, ils pillent, ils tuent, ils violent. Sauf Noël, un humaniste, qui a toujours refusé de se servir d'une arme. Il libère un prisonnier algérien qui doit être fusillé et fuit avec lui vers la frontière. Il est malencontreusement abattu par un nomade.

"Ce film est une chose bouleversante. Ce film, c'est plus qu'un témoignage, c'est un évènement". Yvan Audouard

Prix de la Critique Internationale à Cannes en 1972.

Avoir vingt ans dans les Aurès est programmé avec le concours de la Cinémathèque de Bretagne

La projection aura lieu en présence du réalisateur René Vautier

Page 9: Programmation semaine 2010

Actualité MéditerranéenneJeune publicClôtureProgrammation

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Premières neiges Snijeg

Bosnie. 2008. 1h39. Réalisation : Aida Begic Image : Erol Zubcevic Son : Frank Bubenzer Musique : Igor Camo Montage : Miralem S. Zubcevic Avec : Zana Marjovic, Jasna Ornela Bery, Sadzaida Setic

Six femmes, un grand-père, quatre petites filles et un garçon vivent à Slavno, village isolé et dévasté par la guerre. Leurs familles et amis ont été tués et leurs corps n'ont jamais été retrouvés. Les premières neiges vont les couper du monde. Tandis que la menace se rapproche, les villageois, menés par Alma, tentent

d'échapper à la misère.

« De ce film choral, on retiendra notamment les silences d’Alma, mais aussi sa gestuelle mesurée, qui joue de son voile pour montrer et cacher les profondeurs de son âme. » Positif

C’est ici que je vis Petit indi Espagne. 2010. 1h32. Réalisation : Marc Recha Scénario : Nadine Lamari et Marc Recha Photographie : Hélène Louvart Son : Daniel Fontrodona, Marisol Nievas, Katia Boutin et Ricard Casals Musique : Pau Recha Montage : Nelly Quettier Avec Marc Soto, Eulalia Ramon, Sergi Lopez, Eduardo Noriega

Arnau 17 ans vit avec sa sœur aux abords de Barcelone. Immergé dans la nature, il se voue à sa seule passion : les concours de chants d’oiseaux. Lorsque son oiseau préféré remporte celui de Catalogne, il commence à mettre de l’argent de côté afin d’engager un bon avocat et espère ainsi sortir sa mère de prison. Mais pendant l’été,

son oncle Ramon l’initie aux plaisirs du jeu. Arnau y voit alors un moyen de gagner encore plus d’argent….

« A travers l’observation détaillée de la vie et des aventures d’Arnau et de la révélation de ses actes, on découvre les détails enfouis de la vie de chacun des personnages qui l’entourent. » Marc Recha

Etreintes brisées Los Abrazos rotos

Espagne. 2009. 2h09. Réalisation et scénario : Pedro Almodóvar Photographie : Rodrigo Prieto Son : Miguel Rejas Musique : Alberto Iglesias Montage : José Salcedo Avec Penélope Cruz, Blanca Portillo, Lluis Homar, José Luis Gómez

Dans l'obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture. Dans l'accident, il a non seulement perdu la vue mais aussi Lena, la femme de sa vie. Cet homme utilise deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios, et

Mateo Blanco, qui est son nom de baptême.

« Deux ans après Volver, davantage ancré dans la vraie vie, le dix-septième film de Pedro Almodóvar marque le triomphe du récit gigogne, ou plus exactement de la fiction proliférante au sein de laquelle intrigues et époques s'imbriquent ou se juxtaposent. Almodóvar a toujours été un immense conteur, comme l'ont prouvé les structures complexes de Tout sur ma mère ou de La Mauvaise Education. Mais ici son savoir-faire narratif est poussé à l'extrême (...) » Télérama

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Yo, también ! Espagne. 2010. 1h43.

Réalisation et scénario : Alvaro Pastor et Antonio Naharro Photographie : Alfonso Postigo Son : Eva Valino Musique : Guille Milkyway Montage : Nino Martinez Sosa Avec Lola Dueñas, Pablo Pineda, Antonio Naharro, Isabel Garcia Lorca

Daniel, 34 ans, est le premier européen atteint de trisomie à avoir obtenu un titre universitaire. Il se lance alors dans la vie active et débute dans l’administration publique où il rencontre Laura, une collègue de travail. Entre eux s’installe une relation amicale qui attire rapidement l’attention de leur entourage et qui pose problème à Laura lorsque Daniel tombe finalement amoureux

d’elle. Pourtant, cette solitaire qui rejette les normes trouvera en lui l’amitié et l’amour qu’elle n’avait jamais connus auparavant.

Bellamy France. 2009. 1h50. Réalisation : Claude Chabrol Scénario : Claude Chabrol et Odile Barski Photographie : Eduardo Serra Son : Eric Devulder, Thierry Lebon Musique : Matthieu Chabrol Montage : Monique Fardoulis Avec Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Jacques Gamblin

Comme chaque année à la belle saison, le commissaire Paul Bellamy vient séjourner à Nîmes dans la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au bout du monde... Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée inopinée de Jacques son demi-

frère; et l'apparition d'un homme aux abois. Paul leur consacrera tout son temps et ses efforts.

« Le plus beau du film n'est pas la vérité à laquelle il touche in extremis. C'est la matière infiniment riche qu'il tient et qui le tient, de bout en bout. (...) » Les Cahiers du cinéma

Film réalisé avec le soutien du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, en partenariat avec le CNC

Cendres et sang France. 2009. 1h45. Réalisation ; Fanny Ardant Scénario : Paolo Sorrentino, Fanny Ardant Photographie : Gérard de Battista Son : Pierre Tucat Musique : David Moreau Montage : Nicolas Bouvet Avec Ronit Elkabetz, Abraham Belaga, Marc Ruchmann D'après le roman Eschyle ou le grand perdant de Ismail Kadare

Exilée de son pays, depuis l'assassinat de son mari, Judith vit à Marseille avec ses trois enfants. Après avoir refusé pendant des années de revoir sa famille, elle accepte l'invitation au mariage de

leur cousine. Mais le retour de Judith ravive les vieilles haines entre clans rivaux.

« L'histoire de la violence est inscrite dans les cicatrices, visibles ou invisibles. Tout ce que l'on perd ou ce que l'on gagne arrive souvent par une sorte de violence, ce que l'on subit aussi. Nous portons en nous des sortes de cicatrices, faites de tout ce que l'on a accepté. En racontant l'histoire de cette famille, je voulais parler de l'empreinte que peut laisser la violence, la terreur sur les êtres humains, l'autorité de la loi, l'humiliation... » Fanny Ardant

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Dans la vie

France. 2008. 1h13. Réalisation : Philippe Faucon Scénario : Philippe Faucon, Amel Amani, William Karel, Sarah Saada Photographie : Laurent Fénart Son : Suzanne Durand, Jean Luc Audy et Laurent Lafran Montage : Sophie Mandonnet Avec Sabrina Ben Abdallah, Ariane Jacquot, Zohra Mouffok

Esther, une femme âgée de confession juive, a besoin d'une assistance permanente, mais sa mauvaise humeur use ses gardes-malades et la dernière en date vient de démissionner. Sélima, l'infirmière de jour, propose les services de sa mère, Halima,

musulmane pratiquante. Contre toute attente, une vraie complicité se crée entre les deux femmes.

« Faucon filme les corps, leur rapport à la lumière, leur évolution dans l'espace, les territoires que délimite leur champ d'action. Ce programme devient à présent l'enjeu narratif, émotionnel et politique de la confrontation de deux vrais personnages. » Les Cahiers du cinéma

Jour de parloir Documentaire. France. 2009. 45mn.

Réalisation : Chantal Marchon Image : Julie Conte Son : Jean Mazel  Montage : Nathalie Matheu

«...Femme de parloir... Je suis une femme de parloir, m’a-t-elle dit... je suis la part libre de mon homme enfermé. Pour chacune des visites tu te prépares, tu y penses et à chaque fois, tu te demandes comment ça va se passer... Et puis, il y a les imprévus, les humiliations, et les attentes. Tout est long, c’est très dur toutes ces attentes. Et surtout, la peur, la peur à chaque visite d’apprendre un nouveau transfert...»

Elles ont un compagnon, un enfant, parfois un frère incarcéré, et chaque semaine elles leur rendent visite. Ce sont des femmes de parloir. Comment font-elles quand la prison est loin? Qu'en est-il lorsque l'enfant ne veut pas les voir, lorsqu'elles veulent rompre avec le compagnon? Sont-elles coupables d'être hors des murs ? « J’ai souvent longé la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, près de Montpellier. Son architecture, son isolement, le trajet qu’il faut faire à pied pour s’y rendre, les arrêts de bus de chaque côté de la voie rapide, l’hôtel Formule 1, m’ont donné envie de rencontrer des femmes qui viennent parfois de loin, en train et en bus, dorment à l’hôtel pour rendre visite à l’un des leurs. (...) Ce lieu est un théâtre, le parvis et l’hôtel ont été traités comme une scène. Les détenus sont là tout près, mais ne voient rien, n’entendent pas ce qui est joué.(...) » Chantal Marchon Projection suivie d’une discussion avec la réalisatrice Chantal Marchon, Yuna Louis qui a participé au film, Pascal Forbin, visiteur de prison, et l’association Montpelliéraine de visite et de soutien aux détenus et à leurs familles (AVISO)

Film réalisé avec le soutien du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, en partenariat avec le CNC.

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Liberté

France. 2010. 1h51.

Réalisation et scénario : Tony Gatlif

Photographie : Julien Hirsch

Son : Philippe Welsh, Adam Wolny, Dominique Gaborieau Musique : Tony Gatlif, Delphine Mantoulet Montage : Monique Dartonne Avec Marc Lavoine, Marie-Josée Croze, James Thierrée

Théodore, vétérinaire et maire d'un village situé en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, a recueilli P'tit Claude, neuf ans. Mademoiselle Lundi, l'institutrice fait la connaissance des Tsiganes qui se sont installés à quelques pas de là. Humaniste et républicaine convaincue, elle s'arrange, avec l'aide de Théodore, pour que les enfants Tsiganes soient scolarisés.

« J’avais envie de faire un film sur l’holocauste des roms depuis que j’ai commencé à faire du cinéma. Mais le sujet me faisait peur. (...) J’ai fini par trouver une anecdote de quelques lignes : “Le destin d’un dénommé Tolloche fut particulièrement tragique. Interné à Montreuil-Bellay, il réussit à se faire libérer après avoir acheté, par l’intermédiaire d’un notaire, une petite maison à quelques kilomètres de la ville. Incapable de vivre entre quatre murs, il reprit la route pour retourner dans son pays d’origine, la Belgique. Il fut arrêté dans le Nord et disparut en Pologne avec ses compagnons d’infortune”. C’est le destin de ce Tolloche qui a pris tous les risques pour sauvegarder sa liberté qui m’a décidé à faire ce film. Et puis il y a ce Juste, un notaire, qui lui aussi a pris tous les risques pour tenter de le sauver. (...) Mon idée était d’arriver à faire une reconstitution qui soit la plus précise possible de ce qui s’était passé. Le problème est qu’il n’existe pas grand-chose sur l’holocauste des roms. » Tony Gatlif

Les Ventileuses France. 2009. 30mn. Réalisation et scénario : Sylvère Petit Photographie : Virginie Surdej Son : Olivier Foucher et Olivier Touche Musique : Laurent Fellot Montage : Marie-Hélène Mora Avec Marie-Madeleine Martinet, Apis Mellifera, Mario Leccia

Un camion, des abeilles et une femme qui courent après le soleil... Lors d’une transhumance, aveuglée par la fatigue mais aussi par son désir de réussite, une apicultrice va pousser à bout ses abeilles. Une histoire de point de vue.

« Je suis fils d’apiculteurs. En retrouvant mes racines, je voulais

renouer avec des sensations, des odeurs, des couleurs qui m’ont permis, par les émotions, de plonger au cœur du sujet qui me passionne : le rapport homme/animal. Les ventileuses est mon premier film réalisé pour le grand écran. Un film totalement indépendant, dont l’originalité est de marier la fiction et l’animalier. Hommes et abeilles, à part égale, sont les personnages principaux d’une même aventure. » Sylvère Petit Séance unique mardi 16 mars à 21h, en présence du réalisateur Sylvère Petit

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Eden à l’ouest France. 2009. 1h50. Réalisation : Costa Gavras Photographie: Patrick Blossier Son : Thomas Desjonquières Musique : Armand Amar Montage : Yannick Kergoat Avec Riccardo Scamarcio, Eric Caravaca, Ulrich Tukur

Comme dans l'Odyssée, c'est en mer Egée que l'aventure d'Elias, notre héros sans légende, commence. Sur la même mer, sous le même soleil et le même ciel qu'à l'aube de la civilisation. Après bien des péripéties, dont une escale au paradis et un bref séjour en enfer, son épopée finit magiquement à Paris.

« La logique développée par Eden à l'Ouest intéresse et séduit, chacun à un moment ou à l'autre s'y retrouve, agressif ou généreux, attentif ou indifférent. (...) Mi-comédie, mi-tragédie, le film dénonce avec virulence la condition des sans-papiers et la négation de leur dignité. » Le Nouvel Observateur

Jaffa Kalat Hayam Israël. 2009. 1h45. Réalisation et scénario : Keren Yedaya Photographie : Pierre Aïm Son : Jörg Theil Musique : Shushan Montage : Asaf Korman Avec Dana Ivgy, Mahmud Shalaby, Ronit Elkabetz

Situé au coeur de Jaffa, une ville que les Israéliens surnomment " la fiancée de la mer ", le garage de Reuven est une affaire familiale. Il y emploie sa fille Mali et son fils Meir, ainsi que Toufik et Hassan, un jeune Palestinien et son père. Personne ne se doute que Mali et Toufik s'aiment depuis des années. Alors que les deux amants préparent en secret

leur mariage, la tension monte entre Meir et Toufik...

« Keren Yedaya signe un film extrêmement dérangeant, où elle s'en prend aux hypocrisies politiques, aux mensonges sociaux, aux contradictions de la société israélienne. L'hypocrisie politique y transpire sous un drame humain complexe. » Le Monde

Tu n’aimeras point Einaym Pkuhot Israël. 2009. 1h30. Réalisation : Haim Tabakman Scénario : Haim Tabakman, Merav Doster Photographie : Axel Schneppat Son : Gil Torrent Musique : Nathaniel Mechaly Montage : Dov Shtoyer Avec Zohar Strauss, Ran Danker, Ravit Rozen, Tzahi Grad

Aaron est un membre de la communauté juive ultra-orthodoxe de Jérusalem. Marié à Rivka, il est le père dévoué de quatre enfants. Cette vie va être bouleversée le jour où Aaron rencontre Ezri. Emporté et ému par ce bel étudiant de 22 ans, il se détache tout doucement de sa famille et de la vie de la

communauté. « Sur ce sujet périlleux, le film fait preuve de grandes qualités, à l'écriture comme à la réalisation. (...) C’est un problème de fond qui est traité à travers le cas particulier. À la réalisation, par une mise en scène impeccable, qui joue admirablement du chromatisme comme elle refuse le contrechamp dans une distance toujours juste par rapport à l’action. » Jean Roy

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La Sicilienne La Siciliana ribelle Italie. 2009. 1h53. Réalisation : Marco Amenta Scénario : Marco Amenta, Sergio Donati Photographie : Luca Bigazzi Son : Mario Iaquone Musique : Pasquale Catalano Montage : Mirco Garrone Avec Gérard Jugnot, Veronica D’Agostino, Francesco Casisa

Le 5 novembre 1991, Rita, une jeune sicilienne de 17 ans se présente devant le juge anti mafia pour venger le meurtre de son père et de son frère, membres de la Cosa Nostra. Pour la première fois, une jeune femme issue d'une famille mafieuse rompt la loi du silence. A partir de cette date, ses jours sont comptés...

« Un grand et beau film. » Brazil « Marco Armenta se laisse tenter tantôt par le mélodrame, tantôt par le film politique à l'italienne. » Le Monde

Vincere

Italie. 2009. 1h58. Réalisation : Marco Bellochio Scénario : Marco Bellochio, Daniela Ceselli Photographie : Daniele Cipri Son : Gaetano Carito Musique : Carlo Crivelli Montage : Francesca Calveli Avec Giovanna Mezzogiorno, Fillipo Timi, Fausto Russo Alesi.

Dans la vie de Mussolini, il y a un lourd secret que l'histoire officielle ne raconte pas : une femme, Ida Dalser, et un enfant, Benito Albino - conçu, reconnu puis désavoué. Ida rencontre Mussolini à Trente et en est éblouie. Elle le retrouve à Milan où il est un militant socialiste qui harangue les foules et dirige le quotidien l'Avanti. Pour l'aider à financer le Popolo

d'Italia, Ida vend tous ses biens... Lorsque la guerre éclate, Mussolini s'engage et disparaît de la vie de la jeune maman. « Quand l'excès mélodramatique et l'audace formelle s'accompagnent ainsi, on est proche d'un grand rêve de cinéma. » Les Cahiers du Cinéma

Chaque jour est une fête Every Day is a Holiday

Liban. 2010. 1h22. Réalisation : Dima El-Horr Scénario : Dima El-Horr, Rabih Mroué Photographie : Dominique Gentil Son : Jean-Guy Véran, Thomas Robert, Emmanuel Zouki Musique : Pierre Aviat Montage : Jacques Comets Avec : Hiam Abbass, Manal Khader, Raïa Haïdar, Karim Saleh

Beyrouth, de nos jours. C'est le jour de la fête de l'indépendance du Liban : trois femmes qui ne se connaissent pas prennent un même bus qui va les emmener à la prison des hommes située dans l'arrière-pays. Au milieu de cette terre aride, parsemée de mines et de rêves décapités, le voyage devient la quête de leur propre indépendance.

« Trois femmes figées dans un contexte social et politique très tendu, où rien ne bouge, de peur d'une catastrophe imminente. Les différents événements ne révèlent que la rigidité de la situation, les empêchant de réagir, d'évoluer, de se développer. A l'instar des héroïnes de ce film, les libanais n'ont pas les moyens de changer (...). Nous vivons aujourd'hui dans une région dévastée par des guerres perpétuellement renouvelées, incapables de jouer un rôle efficace dans une vie politique défaillante. Nous ne pouvons que faire appel à notre imaginaire comme alternative à un paysage en noir & blanc. » Dima El-Horr

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Casanegra Maroc. 2009. 2h05. Réalisation et scénario : Nour-Eddine Lakhmari Photographie : Luca Coassin Son : Emmanuel le Gal Musique : Richard Horowitz Montage : Sarah Mouta Avec Anas El Baz, Omar Lotfi, Ghita Tazi

Dans le Casablanca d'aujourd'hui, deux amis, Adil et Karim, vivent d'expédients et de petites combines. L'un emploie des enfants vendeurs de cigarettes, et décide de mettre sa vie sur le droit chemin et d'aider sa famille. L'autre a trouvé la solution miracle à tous ses problèmes : acheter un visa et un contrat de travail pour émigrer vers Malmö, en Suède, ville mythifiée dont il

rêve à travers une carte postale.

« Avec son rythme nerveux, le film épouse les soubresauts de la ville pour en pointer la dureté, faisant de Casablanca un espace expressionniste. En cherchant une place dans cette société comprimée, les héros évoluent dans des strates de milieux, famille, quartier, réseau, qui soulignent leur solitude. Vrais révoltés et faux rebelles, vrais romantiques et faux voyous, les personnages saisis par Nour-Eddine Lakhmari se brûlent aux lumières. Leur vérité s'inscrit en négatif dans l'ombre palpitante de Casablanca. » Michel Amarger, RFI

L’Anniversaire de Leila Eid milad Laila Palestine. 2009. 1h11. Réalisation et scénario: Rashid Masharawi. Photographie : Tarek Ben Abdallah, Nestor Sanz Son : Issa Qumsyeh Musique : Kais Sellami Montage : Pascale Chavance Avec Mohammed Bakri, Areen Omari, Nour Zoubi.

Pour le septième anniversaire de sa fille, Abu Leïla ne désire qu'une chose : rentrer pour une fois de bonne heure à la maison afin de partager cette soirée en famille. Mais rien n'est moins simple pour cet ancien juge qui, alors qu'il rentrait en Palestine avec la ferme volonté d'aider son pays à sa

reconstruction, a du se reconvertir en chauffeur de taxi.

« En suivant le taxi, on découvre une autre version de Ramallah que celle qu'on proposé des films plus dramatiques. La ville bouillonne de vie, le taxi longe des villas en construction, les passagers vaquent à leur affaires, de commerçants ou de réfugiés, le ton dominant est celui du sarcasme cynique. Mais à intervalles irréguliers, Masharawi fait resurgir la guerre. Une explosion, un bruit d'aéronef rappellent que tout ce grouillement dérisoire et humain vit sous un régime d'exception. Ce film de la vie quotidienne prend une dimension politique qui mérite qu'on la considère avec attention. » Le Monde

Le Temps qu’il reste The Time That remains Palestine. 2009. 1h45. Réalisation : Elia Suleiman Photographie : Marc-André Batigne Son : Pierre Mertens et christian Monheim Montage : Véronique Lange Avec Saleh Bakri, Yasmine Haj, Leila Muammar, Elia Suleiman, Ziyad Bakri

« Le film est en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquants de la vie d'une famille, ma famille, de 1948 au temps récent. Le film est inspiré des carnets personnels de mon père et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, et aussi des lettres de ma mère aux membres de sa famille qui furent forcés de quitter le pays. Mêlant mes

souvenirs intimes d’eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leur terre natale et ont été étiquetés « Arabes-Israëliens », vivant comme une minorité dans leur propre pays.» Elia Suleiman

« Le Temps qu'il reste revient en flash-back sur trois époques où se rejoignent l'histoire personnelle et l'histoire de la Palestine (...) L'intelligence de Suleiman aura été de ne pas les distinguer (...) De ne pas jouer l'une contre l'autre mais ensemble. » Les Cahiers du cinéma

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Contes de l'âge d'or Amintiri din Epoca de Aur

Roumanie. 2009. 1h20. Réalisation collective : Cristian Mungiu, Loana Uricaru, Hanno Hofer, Razvan Marculescu, Constantin Popescu. Photographie : Oleg Mutu, Alex Sterian et Liviu Marghidan Son :Dana Bunescu Musique : Hanno höffer et Laco Jimi Montage : Dana Bunescu, Theodora Penciu, Ioana Uricaru Avec Diana Cavaliotti, Radu Iacoban, Tania Popa. Les quinze dernières années du régime de Ceausescu ont été les pires de l'histoire de la Roumanie. Et pourtant, la propagande officielle de cette époque l'avait nommée "l'âge d'or"... Les Contes de l'âge d'or est l'adaptation à l'écran des "légendes urbaines" les plus connues. Elles sont à la fois comiques,

étranges, émouvantes et puisent leur inspiration dans un quotidien souvent surréaliste, quand l'humour était le seul moyen de survie de tout un peuple. Les Contes de l'âge d'or restitue l'atmosphère de l'époque et dresse à petites touches le portrait d'un pays soumis à la logique perverse d'une dictature.

« Les Contes raillent, tancent, ridiculisent, bousculent la sinistre pantomime totalitaire avec une verve d’autant plus salutaire qu’en la matière, la notion de prescription paraît à tout le moins illusoire. » Libération

Là-bas Orada Turquie. 1h33min. 2010. Réalisation et scénario : Hakki Kurtulus et Melik Saraçoglu Photographie : Eyüp Boz Son : Ismail Karadas Musique : Alper Maral Montage : Ciçek Kahraman Avec Dolunay Soysert, Sinan Tuzcu, Erol Gunaydin, Fusun Erbulak

24 heures au sein d’une famille stambouliote déchirée. Après le décès “volontaire” de la mère, le fils exilé, expatrié en France, rentre à sa ville natale précipitamment. La rencontre avec sa soeur aînée et les funérailles seront douloureux. Après-midi, le frère et la sœur partent pour l’île, là-bas, ils retrouveront leur père fugitif.

« Là-bas est le mirroir des visages inconnus d’Istanbul, avec son contexte cosmopolite et multiculturel : ses communautés turque, grecque, arménienne et juive. Cette histoire d’une famille stambouliote éclatée réflète l’histoire de la ville elle-même et de la Turquie en général, qui est une sorte de pont entre l’Est et l’Ouest » Hakki Kurtulus et Melik Saraçoglu

Séance du dimanche 7 mars à 21h en présence du réalisateur Melik Saraçoglu.

My only sunshine Hayat Var AVANT PREMIÈRE Turquie. 2010. 2h01. Réalisation et scénario : Reha Erdem Photographie : Florent Herry Son : Reha Erdem, Hervé Guyader, Boris Trayanov Musique : Orhan Gencebay Montage : Reha Erdem Avec Elit Iscan, Erdal Besikcioglu, Levend Yilmaz, Banu Fotocan

Hayat, 14 ans, vit avec son père et son grand-père à Istanbul. Le premier, officiellement pêcheur, convoie de l'alcool et des femmes vers les bateaux de passage. Son aîné, cloué au lit par des crises d'asthme, est un être égoïste et irrascible. Délaissée de tous, la jeune Hayat aborde le difficile pasage a l'âge adulte.

« Reha Erdem s’affirme comme véritable talent, définissant sa sensibilité cinématographique ; chaque mouvement de caméra révèle une intention précise et une stratégie narrative. En outre, le cinéaste impose une harmonie parfaite à chaque image dont les couleurs sont vives et le cadrage, saisissant de beauté. » Giorgio Gosetti, Fipresci 2009

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Jeune public Petites éclosions

Ruzz et Ben Réalisation : Philippe Jullien France. 2005. 26mn.

Ruzz et Ben tentent de faire voler un cerf volant en pleine ville. La ficelle casse, le cerf volant s’envole et attérit sur le toit d’une usine abandonnée. En cherchant à le récupérer, Ruzz passe à travers la verrière du toit... Eclosion Réalisation : Jérôme Boulbés France. 2005. 9mn.

Ce sont de gros cubes de pierre usés et fatiqués : le temps du rassemblement est venu pour eux... Le gardien du nid Réalisation : Olivier Pesch. Luxembourg. 2006. 13mn.

Robert est le gardien d’une station d’éclosion fantastique. Il a comme tâche de s’occuper de six œufs dont l’un est particulièrement petit. Ce petit œuf, Ben ne se développe pas normalement.

4,5,6, Mélie pain d’épice La Leçon de natation Réalisation : Danny de Vent France. 2008. 9mn.

Jonas, cinq ans, s’apprête à suivre son premier cours de natation. Alors qu’il tente de fuir cet endroit qui l’effraie, il tombe dans le grand bain. Retenu à flots par ses brassards, Jonas découvre la piscine, lieu chaotique peuplé d’étranges créatures.

Tôt ou tard Réalisation : Jadwiga Kowalska Suisse. 2007. 5mn.

Un écureuil rencontre une chauve-souris solitaire. Ensemble, ils essaient de remettre de l'ordre dans les rouages souterrains qui orchestrent la danse du jour, de la nuit, et de bien plus encore.

Le Joyeux petit canard The Happy duckling

Réalisation : Gili Dolev Israël. 2008. 9mn.

Un petit garçon et un étrange canard découvrent qu’il faut parfois être cruel pour être gentil. Le Printemps de Mélie Réalisation : Pierre-Luc Granjon France. 2009. 28mn.

Au royaume, les célébrations de la fête du printemps ont à peine commencé que la cité est menacée par une terrible épidémie. La princesse Mélie, désignée reine du carnaval, mène alors l’enquête.

Kérity, la maison des contes Réalisation : Dominique Monféry France – 2008 – 1h20.

Natanaël a bientôt 7 ans, mais il ne sait toujours pas lire... Lorsque sa tante Eléonore lui lègue sa bibliothèque contenant des centaines de livres, Natanaël est très déçu ! Pourtant, chacun de ces

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Jeune public contes va livrer un merveilleux secret : à la nuit tombée les petits héros, la délicieuse Alice, la méchante fée Carabosse, le terrible capitaine Crochet, sortent des livres...

Ali Zaoua, prince de la rue Réalisation : Nabil Ayouch Maroc. 2001. 1h40.

Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues de Casablanca. Au-delà de tous les problèmes quotidiens de survie, une amitié indéfectible les lie. Depuis qu'ils ont quitté la bande de Dib, ils habitent sur le port. Car Ali Zaoua veut devenir marin et faire le tour du monde.

Cartouches gauloises

Réalisation : Mehdi Charef France. 2007. 1h32.

Le dernier printemps de la Guerre d'Algérie. Le printemps d'avant l'été de l'Indépendance. Ali/Mehdi Charef, 11 ans, et son meilleur copain Nico regardent leurs mondes changer... et font semblant de croire que Nico ne partira jamais. Jamais ?

El Bola Réalisation : Achero Manas Espagne. 2003. 1h28.

El Bola est un garçon de douze ans, élevé dans une famille violente et sordide. Honteux de ce contexte familial, il évite ses camarades de classe. Grâce à l'arrivée d'un nouvel élève dans son école, il découvre l'amitié et une famille où la communication et l'amour prédominent. Il a alors le courage d'accepter sa situation et de l'affronter.

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Ajami

Avant première Réalisation : Scandar Copti, Yaron Shani Israël. 2009. 2h. Avec : Shakir Kabaha, Fouad Habash, Ibrahim Frege

Le quartier d'Ajami, à Jaffa, est un lieu cosmopolite où cohabitent Juifs, Musulmans et Chrétiens. Le jeune Nasri et son grand frère Omar vivent dans la peur depuis que leur oncle a tiré sur un membre d'un autre clan. Malek, un jeune réfugié palestinien, travaille illégalement en Israël pour financer l'opération que sa mère doit subir. Binj, palestinien, rêve d'un futur agréable avec sa petite amie chrétienne... L'histoire de destins croisés au cœur d'une ville déchirée.

La projection sera précédée de la re-diffusion du court métrage primé par le jury de la 10ème Compétition.

Jean-François Bourgeot, directeur du Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier,

Présentera Ajami, prix Antigone d’Or au 31ème Cinemed.

Jeudi 18 mars à partir de 19h30, la fanfare Kadors animera notre « Pot de l’amitié »

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DATE HEUREATHÉNÉE

Salle 1 ou 3 Salle 2A LA MÉDIATHÈQUE

Vendredi 5 18h30 C'est ici que je vis Là-bas21h Vendémiaire Samedi 6 mars

Samedi 6

14h30 Jaffa16h30 Eden à l'ouest Premières neiges18h30 Yo, también21h Cendres et sang Dimanche 7 mars

Dimanche 7

14h30 C'est ici que je vis Yo, también16h30 Mardi 9 mars18h30 Jaffa21h Eden à l'ouest Mercredi 10 mars

Lundi 818h30 Eden à l'ouest21h C'est ici que je vis Vendredi 12 mars

Mardi 918h30 Jaffa21h Yo, también Samedi 13 mars

Mercredi 10

14h30 Chaque jour est une fête La Sicilienne16h30 Vincere18h30 My only sunshine21h Les Contes de l'âge d'or

SEANCES DECENTRALISÉESJeudi 11

18h30 Tu n'aimeras point Le Temps qu'il reste21h Dans la vie Jeudi 4 mars

Vendredi 1218h30 La Révolte des gueux - 1907 - Le Tonnelier Chaque jour est une fête21h

Samedi 13

14h30 Dans la vie Vendredi 5 mars16h30 Tu n'aimeras point18h30 Le Temps qu'il reste La Sicilienne21h Les Contes de l'âge d'or Samedi 6 mars

Dimanche 14

14h30 La Sicilienne Dans la vie16h30 Chaque jour est une fête Petites éclosions Mardi 9 mars18h30 My only sunshine Inland21h Vincere Jeudi 11 mars

Lundi 1518h30 Inland Cartouches gauloises21h Tu n'aimeras point Samedi 13 mars

Mardi 1618h30 Le Temps qu'il reste21h Les Ventileuses - El Bola

Mercredi 17

14h30 Liberté My only sunshine Lundi 15 mars16h30 Petites éclosions18h30 Harragas Là-bas Samedi 20 mars21h El Bola

Jeudi 1818h30 Liberté Mardi 23 mars21h

Bellamy 11h30 : Vernissage exposition14h30 : Débat « Images de vendanges »

Etreintes brisées 16h : Débat "La révolte de 1907"Des Enfants dans les arbres - Jour de parloir

11h : Documentaires Programme 1Bellamy 4,5,6 Mélie

Etreintes brisées 16h30 : Documentaires Programme 2Rébus - Héliotrope - Là-bas

Bellamy 16h30 : Documentaires Programme 3Moussa - Premières neiges

Etreintes brisées 16h30 : Documentaires Programme 4

Bon vent - Cendres et sang10h30 : Documentaires Programme 5

Kérity, la maison des contes 14h30 : Conférence Jeune cinéma Algérien

L'Anniversaire de LeïlaLes Graines - Cartouches gauloises

Camille et Jamila - VincereLunel-Viel - 20h30 : Bellamy

L'Année de l'Algérie - Avoir 20 ans dans les Aurès L'Anniversaire de Leïla Saturargues - 21h : Etreintes brisées

Ali Zaoua4,5,6 Mélie Boisseron - 20h30 : Bellamy

Saint Sériès - 20h30 : Yo, también

Le Jeune cinéma algérien - CinéJazzMarsillargues - 20h30 : Bellamy

Saint Just - 20h30 : Bellamy

Un Autre jour sur Terre - HarragasSaussines - 20h30 : Cartouches gauloises

N.E.D. - Les Contes de l'âge d'orL'Anniversaire de Leïla Marsillargues - 14h : Kérity

Ali Zaoua St Sériès - 20h30 : Cartouches gauloises

Kérity Lunel-Viel - 20h30 : Dans la vie

L'Arbre - Casanegra Saturargues - 14h : Kérity

CasanegraAjami Saint Christol - 20h30 : Liberté