présentation financière du groupe de la bad - mai 2009 · 2ème partie: profil financier de ......
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Banque africaine de développementPrésentation financière 2009
Banque africaine de développement13 Avenue du Ghana B.P. 323 1002 Tunis Belvédère Tunisie
Tel: (+216) 71 333 511 / 71 103 450Fax: (+216) 71 330 632
www.afdb.org
Taux de changeAu 31 décembre de chaque année:
2004: 1 UC = 1 DTS = 1,55301 Dollar EU
2005: 1 UC = 1 DTS = 1,42927 Dollar EU
2006: 1 UC = 1 DTS = 1,50440 Dollar EU
2007: 1 UC = 1 DTS = 1,58025 Dollar EU
2008: 1 UC = 1 DTS = 1,54027 Dollar EU
Ce rapport à été préparé par la Banque africaine de développement (la Banque). Toute reproduction du présent rapport est interdite sans l’autorisation de la Banque.
Table des matièresLes actionnaires du Groupe de la Banque ........................................... 3Progression dans la réalisation de la mission de la Banque ................. 4
1ère Partie: Aperçu du Groupe de la BanqueApprobations du Groupe ....................................................................... 6Opérations de la BAD ............................................................................ 7Opérations du secteur privé .................................................................. 8Opérations du secteur privé (2) ............................................................ 9Opérations du FAD ................................................................................ 10Initiatives clés ........................................................................................ 11Partenariat pour le financement en Afrique ........................................... 12Réponse de la Banque à la crise alimentaire ....................................... 13La crise financière mondiale et l’Afrique ................................................ 14Réponse de la Banque à la crise financière .......................................... 15
2ème Partie: Profil financier de la BanqueGestion des risques .............................................................................. 17Gestion des placements ....................................................................... 18Capital et endettement ......................................................................... 19Qualité du portefeuille de prêts ............................................................. 20Fonds propres et utilisation des fonds propres ..................................... 21Allocation du revenu aux initiatives de développement ........................ 22Projections des opérations .................................................................... 23Projections des ratios ............................................................................ 24
3ème Partie: Activités sur les marchés des capitauxPrésence sur les marchés des capitaux ............................................... 26Encours du portefeuille d’emprunts ...................................................... 27Exemple d’émissions obligataires ......................................................... 28Devises africaines ................................................................................. 29Développement des marchés financiers en Afrique .............................. 30Conclusion ............................................................................................. 31Site Web ............................................................................................... 32
Annexe A: Perspectives économiques africainesCroissance économique ....................................................................... 34Dette ..................................................................................................... 35Termes de l’échange et compte des opérations courantes ................... 36Solde budgétaire et inflation ................................................................. 37Aide publique au développement .......................................................... 38
Annexe B: Etats financiers de la BanqueCompte de résultat ............................................................................... 40Quelques caractéristiques du bilan ...................................................... 41
Banque africaine de développement
La Banque africaine de développement a le plaisir de présenter l’analyse financière et opérationnelle de l’exercice 2008. Ce document décrit les développements récents survenus au sein du Groupe de la Banque et en Afrique, ainsi que les activités et la performance financière de notre institution.
L’année 2008 a été un tournant majeur pour l’économie mondiale, avec l’impact de la crise financière dans les pays développés qui s’est propagée progressivement dans les pays en développement, notamment en Afrique. Cette crise a mis en exergue les carences du système financier mondial, illustrant ainsi la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et d’intervention, notamment le rôle contracyclique des banques multilatérales de développement telles que la BAD.
Alors que l’Afrique enregistrait un taux de croissance de plus de 5 % pour la cinquième année consécutive, il devenait de plus en plus manifeste que, dans son cheminement vers les objectifs du millénaire pour le développement, le continent était devenu vulnérable aux ondes de choc de la crise financière.
Dès novembre 2008, le Groupe de la Banque, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, a organisé à Tunis une conférence des ministres des finances et des gouverneurs de banques centrales du continent. La conférence a créé un comité de haut niveau chargé de suivre régulièrement l’évolution de la situation, conseiller et faire des propositions quant à la meilleure manière de contribuer aux débats internationaux sur les effets de la crise financière et les mesures à prendre pour les atténuer. Par ailleurs, un groupe interne d’experts a proposé des mesures concrètes, que la Banque met en œuvre pour juguler les effets de la crise financière en Afrique.
Malgré des conditions financières très volatiles, l’année 2008 a été une fois de plus marquée par d’excellents résultats opérationnels et financiers, reflet des politiques prudentes et proactives de la Banque en matière de gestion financière et de gestion des risques. La Banque a vu sa notation triple A réaffirmée et a continué de lever des fonds sur les marchés de capitaux sans restriction.
La première partie de cette brochure donne un aperçu des récents développements opérationnels du Groupe de la Banque et de sa réponse à la crise financière. La deuxième partie présente le profil financier solide de la Banque et évoque l’appui des actionnaires dont elle a besoin pour pouvoir jouer son rôle contracyclique et contribuer aux efforts entrepris par les pays membres en vue de parvenir à une croissance soutenue et à une prospérité partagée. La troisième et dernière partie donne un aperçu des activités de refinancement de la Banque sur les marchés des capitaux. Les annexes présentent les indicateurs économiques du continent et un résumé des états financiers de la Banque.
Les avancées enregistrées récemment par l’Afrique sont en péril et, au moment où les perspectives économiques mondiales demeurent incertaines, il va sans dire qu’une réponse résolue, concertée et coordonnée reste plus que jamais nécessaire. Le Groupe de la Banque, en partenariat avec toutes les parties intéressées, continuera de faire preuve de diligence et de persévérance afin d’accompagner l’Afrique dans son effort de développement.
1
Thierry de Longuemar Vice-Président, Finance
Pierre Van Peteghem Trésorier
2
Faits marquants de l’année 2008Année de crise économique mondiale
Réponse proactive de la Banque pour juguler
les effets de la crise en Afrique
Economies africaines happées par la spirale baissière de la crise financière du monde
développé
Excellents résultats opérationnels et
financiers validant les politiques financières
prudentes de la Banque
Entrave à l’accès de l’Afrique aux sources
de financement extérieures
Les opérations du secteur privé
ont poursuivi leur trajectoire ascendante
La Banque a lancé avec succès ses émissions obligataires à des taux
compétitifs
3
Ferme soutien des actionnaires pour la mission de développement de la Banque
Europe
14 pays membresParts: 21%
Amérique Nord & Sud
4 pays membres Parts: 11%
Afrique
53 pays membresParts: 60%
Moyen-Orient
2 pays membresParts: 1%
Asie
4 pays membresParts: 7%
4
La Banque s’acquitte de sa mission: meilleure qualité des opérations et impact sur le développement
Décentralisation
Ressources humaines
Amélioration du taux de décaissement: 32% en 2009, contre 28% en 2006Délais réduits entre l’approbation et le premier décaissement: 14,4 mois en 2008, contre 25,1 mois en 2006
Processus opérationnels
Budget
23 bureaux opérationnels, se traduisant par un dialogue renforcé avec les pays,
l’amélioration de la préparation et de la supervision des projets, un volume
accru des opérations
Recrutement accéléré et redéploiement du personnel dans les départements des
opérations et les bureaux extérieurs, se traduisant par des prestations améliorées et plus efficaces et un dialogue renforcé avec les pays
Amélioration de la qualité, de l’alignement stratégique, de la
coordination et de la responsabilisation grâce aux réformes
Réformes pour s’assurer que l’affectation des ressources est mieux alignée sur la stratégie du Groupe de la Banque, renforçant l’obligation de
produire des résultats
6
Sélectivité accrue dans les opérations pour accroître l’efficacité sur le développement
Les approbations du Groupe de la Banque restent substantielles et conformes à la stratégie à moyen terme
Approbations en 2008 par secteurApprobations (en millions d’UC)
Total décaissements2008: 1,9 milliard d’UC 2007: 1,6 milliard d’UC
7
BAD
Approbations par produit (en millions d’UC)
Volume des opérations en hausse de 8% • Positionnement en vue de devenir le partenaire privilégié:
– Gamme et tarification compétitive des produits financiers de la Banque
– Prestations améliorées grâce à des processus opérationnels plus efficaces
– Conseil
• Continue d’accorder la priorité aux infrastructures afin d’améliorer le climat des affaires et accroître la compétitivité ainsi que la productivité
• Les besoins de l’Afrique en infrastructures sont évalués à plus de 75 milliards USD par an pour la prochaine décennie
• Les infrastructures ont représenté 45% des opérations en 2008
• Les projets vont de l’électricité en Egypte à l’alimentation en eau et l’assainissement au Maroc, en passant par les routes en Tunisie
• Le secteur privé a obtenu la moitié des approbations BAD en 2008
8
Les opérations du secteur privé restent l’un des moteurs de l’accroissement des interventions de la Banque
Opérations du secteur privé (en millions d’UC)
Une approche exhaustive destinée
à favoriser le développement du secteur privé sur le
continent
Créer un effet de catalyseur en
accompagnant les entrepreneurs par des transactions
spécifiques du secteur privé et du partenariat
public-privé
Aider les pays africains à mettre en
place un cadre porteur pour le secteur privé
L’intermédiation financière – développer les marchés financiers et faciliter l’accès des PME aux financements – et les infrastructures
ont représenté les trois quarts des
approbations en 2008
9
Opérations du secteur privé: sélectivité et domaines de priorité contribuent à l’accélération la réduction de la pauvreté
Opérations par secteur en 2008Répartition des opérations en 2008
Access Bank du Liberia
Projet d’alumine en Guinée
Route à péage de Lekki au Nigeria
Standard Bank of South Africa
Cimenterie de Derba en Éthiopie
Champ pétrolier et gazier Hasdrubal
en Tunisie
Terminal à conteneurs de Doraleh à Djibouti
10
FAD
Approbations par produit (en millions d’UC)
Opérations en hausse de 21% par rapport à 2007 • Accentsurlesdomainesd’interventionàgrandimpact
– Infrastructures(44%)etmultisectoriel(principalementlabonnegouvernance39%),préalablesàunebonnegestiondesfinancespubliquesetàlastimulationdesinvestissementsintérieursetétrangers
• Initiativepourl’alimentationeneauetl’assainissementenmilieurural(IAEAR)
– Populationruraleayantaccèsàuneeaupotableetàunmeilleurassainissementenaugmentationde2,1millionset1,1millionde2003à2008
– 20opérationsreprésentant1,4milliardd’UC,dontunecontributionde549millionsduFADetde48,7millionsduFondsfiduciaireIAEAR
• AppuiauxÉtatsfragiles
– Ressourcesde511millionsd’UCen2008
– FacilitédesEtatsfragiles:Cadredefinancementintégrépourconsoliderlapaix,stabiliserleséconomiesetrétablirentièrementlesrelationsaveclacommunautéinternationale
– Burundi,TogoetLiberiaontreçuautotal36millionsd’UCen2008
11
Le Groupe de la Banque sert de catalyseur aux grandes initiatives en Afrique
NEPADFacilité pour
la préparation de projets
d’infrastructure
Consortium pour les infrastructures
en Afrique
InitiativeConnecter l’Afrique
pour combler le fossé en infrastructure
TIC
Partenariat pour mettre la finance
au service de l’Afrique
Partenariat pour le financement
en Afrique
Allégement de dette
PPTEIADM
Facilité des États fragiles
Initiative pour l’alimentation en
eau et l’assainissement en milieu rural
Facilité africaine de l’eau
Programme de partenariat
multidonateurs pour l’eau
12
Partenariat pour le financement en Afrique
Créé en septembre 2008 pour surmonter les
obstacles au commerce, créer des économies
d’échelle et stimuler les exportations et le PIB
Renforcement du rôle important des IFD
dans le financement contracyclique aux côtés
des flux de capitaux privés
Pilotage du projet par l’IFD dotée d’un
avantage comparatif
Financement de 10 à 20 projets en Afrique
pour environ 6,5 milliards d’UC par an
Exploitation du potentiel de mobilisation des
capitaux par les IFD pour le développement de l’Afrique
Optimisation des connaissances du marché
et compétences de financement de projets, et
atténuation des risques financiers pour les
cofinanciers
13
But:réduireàcourttermelapauvretéalimentaireetlamalnutritionetassurerunesécuritéalimentaire•durableàmoyenetlongterme
Objectifs:améliorerlesinfrastructuresrurales;augmenterlaproductionderizNERICA;accroître•lesopérationsdusecteurprivéaxéessurlasécuritéalimentaire;promouvoirlarechercheagricole
28paysafricainsidentifiéscommeayantbesoind’aidealimentaired’urgencepouréviterl’instabilité•économique,socialeetpolitique
Apporteruneaidefinancièrede472millionsd’UCàcourttermepourréduirelapauvretéalimentaireetla•malnutrition,etunconcoursde1,4milliardd’UCàmoyentermeaxésurlesinfrastructuresagricoles,notammentlamiseenvaleurdel’eaupourl’irrigation,lesroutesd’accèsruralesetlaréductiondespertesaprèsrécoltes
Miseenœuvredumécanismeafricaindefinancementdesengraisetfournir164millionsd’UCausecteur•agricoleetunmontantsupplémentairede10,5millionsd’UCpouraider5paysàfairefaceauxpénuriesalimentairesàrépétition
Juguler les crises en Afrique: réponse à la crise alimentaire
14
La crise économique mondiale risque de mettre en péril les récents acquis de l’Afrique
Possibilité de cercle vicieux en Afrique – crise économique engendrant crise financière et sociale – avec l’amputation de moitié de la croissance du PIB réel et l’apparition
des déficits budgétaires et de balance des paiements
Besoins Immédiats
Accès réduit aux financements
extérieurs, dont le financement du
commerce
Réduction de l’Investissement direct étranger et
des flux privés
Incidence négative sur les transferts des émigrés, le
tourisme, les taxes et les flux d’aide
Incidence négative sur les dépenses
sociales et d’infrastructures
Risque de forte contraction des
réserves de change
Appui• accéléré aux pays en détresseMaintenir les flux commerciaux• Assurer la liquidité• Aider l’Afrique à maintenir le cap d’un • cadre de politiques adaptées Combler le déficit de financement des • principaux projets d’infrastructure
15
La réponse de la Banque à la crise financière préserve les acquis et assure la progression vers les OMD
Réponse efficace fondée sur le rôle contracyclique en coopération avec les partenaires,tout en maintenant la prudence financière et les objectifs stratégique
Initiative de 1,5 milliard • USDFacilité exceptionnelle • polyvalente permettant aux pays bénéficiaires de faire face aux besoins urgents de liquiditéFinancement relais avec • un processus accéléré d’approbation
Facilité de liquidité d’urgence
Initiative de 1 milliard USD• Lignes de crédit pour le • financement du commerceLignes de crédit polyvalentes • pour le financement du commerce, les opérations à long terme de financement de projets et des entreprisesBanques commerciales et • de développement sont les bénéficiairesDéploiement de produits et • instruments supplémentaires
Initiative de financement du commerce
Restructuration du • portefeuille pour fournir plus de ressources aux secteurs prioritaires dans les pays touchés par la crise financièreElaboration de nouveaux • produits pour mieux aider les pays FAD
FAD:Transfert accéléré de
ressourcesAdapter les politiques à la • situation spécifique des paysRenforcer la collaboration • et le partenariat avec les autres banques multilatérales de développement
Conseils en matière de politiques
17
Le cadre de gestion prudente des risques a permis à la Banque de bien résister à la tourmente financière
Notations de crédit, limites d’exposition et autres mesures d’atténuation des
risques
Coussin de liquidité d’au moins une année en
prévision d’éventuelles perturbations sur les marchés financiers
Aligner la composition en devises de l’actif sur celle du passif et couvrir la position de l’actif net
pour limiter le risque de change
Protection de la marge d’intérêt net de la Banque contre les
fluctuations des taux d’intérêt Impact limité de la crise financière
sur la performance du portefeuille d’investissement de la Banque
Risque de contrepartie
Risque de liquidité
Risque de change
Risque de taux d’intérêt
Au 31 décembre 2008
Portefeuille de placements de 4,6 milliards d’UC
18
Exposition de la BAD par notations des contreparties (%)
Le portefeuille d’investissements est géré de façon prudente à travers une politique judicieuse combinant notations, limites et références
Au 31 décembre 2008
Note - SSA: Souverains, Supranationaux et AgencesABS: Titres adossés à des crédits
Gestion prudente des risques
19
Les détenteurs d’obligations de la Banque sont protégés par sa solidité financière
23 pays africains sont à présent notés par les agences de notation internationales
Note – La Banque définit le ‘capital utilisable’ comme étant la somme du capital libéré, des réserves et du capital appelable des pays membres notés double A et plus.
Endettement Capital appelable
Au 31 décembre 2008
20
La gestion des risques est un outil de gestion stratégique
Notation du risqueEncours des prêts (en milliards d’UC)
Le risque de crédit est géré dans un cadre intégré de politiques, directives et procédures et repose sur une évaluation systématique basée sur une échelle de notation interne
En 2009, la Banque a révisé son cadre de gestion des risques en prenant pour référence l’approche de notation interne préconisée par le dispositif de Bâle II.
Catégorie de risque BAD
Notation interne BAD 1-10 Qualité de crédit Capital requis
(Souverain)
Risque très faible 1 Excellente 3%
Risque faible 2 Forte 7%
Risque modéré 3 Bonne 15%
4 Satisfaisante 35%
Risque élevé 5 Acceptable 57%
6 Faible 89%
Risque très élevé 7 Attention spéciale 98%
8 Insuffisante 100%
9 Douteuse 100%
10 Perte certaine 100%
Note: MPNR: Moyenne pondérée de la notation de risque
21
Les fonds propres disponibles permettent à la Banque d’avoir un plus grand impact sur le développement
du continent dans le cadre de sa stratégie à moyen terme
Assise solide permettant à la Banque de répondre rapidement aux effets de la crise financière en Afrique
Utilisation des fonds propresFonds propres (en millions d’UC)
Au 31 décembre 2008
22
De bons résultats et une assise financière solide permettent de contribuer aux importantes initiatives de développement sur le continent
Principes d’affectation du revenu net
Affectation du revenu 2008 (266 millions d’UC)
Préserver la santé financière et la viabilité à long
terme de l’institution
Respect des engagements pris
Utilisation optimale de ressources de
développement limitées
Accumulation de fonds propres suffisants pour soutenir la croissance
du financement du développement et des
activités connexes
Part du revenu disponible alloué aux initiatives de développement
Note: Sous réserves de l’approbation du Conseil des gouverneurs
23
La forte hausse prévue des opérations conformément au rôle contracyclique de la Banque requiert une augmentation du capital
Scénario de crise prolongée (en millions d’UC)
* SMT: Stratégie à moyen terme
24
Le taux d’utilisation des fonds propres de la Banque, son ratio de financement atteindront rapidement la limite de 100% si sa capacité
financière n’est pas renforcée
Fonds propres Plafonds de prêtsDette/Capital utilisable
Note. SMT: Stratégie à moyen terme
26
Une base d’investisseurs diversifiée permet un financement à un coût avantageux même en cette période de tourmente financière
Marchés domestiques
Stratégiquement importants car la Banque peut y lancer des émissions de référence• Emissions sur les marchés domestiques AUD, CAD, CHF, GBP et ZAR• L’émission obligataire Kauri de février 2008 en Nouvelle-Zélande a renforcé cette stratégie• Attention accrue aux devises africaines•
Marché global
7 émissions obligataires globales en USD depuis 2002, facilitant la convergence des coûts • d’émission par rapport aux autres institutions multilatérales de même signatureLa dernière émission globale de janvier 2009 en USD a été bien accueillie dans les marchés et • a suscité un grand intérêt auprès d’investisseurs de grande qualité, 88% des participants étant des banques centrales
Placements privés
Marché obéissant aux arbitrages• Excellente base d’investisseurs établie grâce à la souplesse et à la réactivité de la Banque•
UridashiTransactions ciblant les investisseurs particuliers japonais• La Banque travaille étroitement avec les maisons de courtage japonaises pour accroître le flux • de ce type de transactions
27
Encours du portefeuille d’emprunts
Par segment du marchéPar devise
Mobilisation des ressources dans différentes devises et recours actif au marché de swaps
pour répondre aux besoins des clients
Encours d’emprunts de 6,7 milliards d’UC au 31 décembre 2008
28
Marchés domestiques Par région Par investisseur
Exemple d’émissions obligataires
En millions d’USD
En millions d’UC
Par région Par investisseurGlobales
2008
Obligation globale 2009 de 1 milliard USD, échéance janvier 2012
Obligation 2008 de 300 millions CAD, échéance 2013
29
Prêt synthétique en monnaie localeÉmission ciblant les investisseurs internationaux Émission obligataire domestique
Activités de la Banque en devises africaines
Premier prêt synthétique en • monnaie locale approuvé en 2008
Projet d’infrastructure sur 15 ans • nécessitant un financement en Naira nigérians
Prêt libellé et décaissé en USD, • remboursement indexé sur le Naira nigérian et taux d’intérêt local
Le projet a obtenu une structure • optimale de financement
Met en exergue les économies aux • perspectives macroéconomiques favorables
Échéance pouvant atteindre 3 ans • et fortement tributaire de l’appétit des investisseurs internationaux pour le risque
Émission obligataire liée au shilling • ougandais en 2008
Offrir des prêts en devises • africaines et réduire le risque de change pour les emprunteurs
Travaux préparatoires en cours sur • plusieurs marchés
Introduction des meilleures • pratiques grâce à ce type d’émission
2 milliards de ZAR mobilisés en • 2008 sur le marché obligataire domestique sud-africain
Emission en/ou liée à des devises africaines depuis 2005
Tanzanie Botswana Ghana Nigeria Kenya Ouganda Afrique du Sud
30
La Banque continue d’œuvrer avec ses partenaires et les banques centrales africaines pour le développement des marchés
financiers du continent
Fonds africain des obligations domestiquesBase de données sur les marchés financiers africains
Améliorer la disponibilité, la transparence, la qualité et l’utilité des données relatives aux marchés obligataires africains
Activités• Renforcement des capacités de collecte et de gestion
des données : – Dialogue établi avec les banques centrales africaines – Informations sur la collecte des données et
l’infrastructure des marchés – Coopération et synergies avec l’OCDE sur la base de
données des marchés obligataires
La Banque finance le développement des systèmes de paiement régionaux: facilitation de la mise en place de systèmes de règlement adéquats et solides, modernisation des applications bancaires, notamment l’infrastructure technique,
le cadre réglementaire et les pratiques de gestion des risques afin d’accélérer la croissance économique
Réduire la dépendance à l’égard de la dette libellée en devises étrangères, encourager l’approfondissement des marchés obligataires africains et élargir la base d’investisseurs
Activités• Amélioration de l’infrastructure du marché obligataire
domestique: – Cartographie des initiatives en cours sur le
développement du marché obligataire en Afrique – Identification des centres d’intérêt potentiels pour
des groupes de travail multidisciplinaires: émission obligataire, réforme des régimes de retraite, nouveaux instruments financiers et systèmes de paiement
• Création du Fonds africain des obligations domestiques: – Présentation aux banques centrales et ministres des
finances
31
Statut de créancier privilégié
Notation AAA
Le Groupe de la Banque est l’institution de référence sur le continent en matière de financement du développement
Innovante, à l’écoute et flexible• Axée sur l’efficacité du • développementEn partenariat avec ses clients• Capacité de s’acquitter de sa • mission de développement sans compromettre sa solidité financière
Fitch• Moody’s• Standard and Poor’s• Japan Credit Rating •
Politiques prudentes de gestion financière
Bonne adéquation des fonds propres
Ferme soutien des pays
membres
32
De plus amples informations sur le Groupe de la Banque sont disponibles sur le site www.afdb.org
Analyse financière et • opérationnelleDocumentation pour les • programmes de detteRapports des agences de • notationProduits financiers pour les • emprunteursRapport annuel• Contact pour les investisseurs: • [email protected]
33
Annexes
4
A
Annexe
Perspectives économiques en Afrique
Source: Perspectives économiques en Afrique 2008/09, Rapport annuel BAD 2008
34
La crise économique mondiale aura des effets négatifs sur la croissance et la progression de l’Afrique vers les ODM
Croissance du PIB réel (%)
Éléments moteurs pour 2008Prix élevés du pétrole – Allégement de dette – Gestion économique prudente
27 pays ont enregistré une • croissance supérieure à 5%
15 pays ont réalisé entre 3% et • 5% de croissance
La croissance devrait tomber • autour de 3% en 2009 sous l’effet de la crise économique mondiale
35
Les initiatives d’allégement de la dette ont réduit la dette, mais le continent doit attirer plus d’investissements pour accélérer
la croissance
Dette extérieure/PIB (%)Service de la dette (% des exportations)
36
L’amélioration des termes de l’échange a eu des effets favorables sur le compte des opérations courantes en 2008, mais les perspectives
pour 2009 sont négatives en raison de la crise financière
Termes de l’échange et croissance des exportations (%)
Compte des opérations courantes en % du PIB
38
Les apports d’aide publique au développement pourraient enregistrer une baisse, les donateurs privilégiant leurs propres économies
1991 - 2007 (milliards d’USD)
40
BAD: Compte de résultat (en millions d’UC)
1 UC = 1 DTS = 1.48597 USD (2003) = 1.55301 USD (2004) = 1.42927 USD (2005) = 1.50440 USD (2006) = 1.58025 USD (2007) = 1.54027 USD (2008)Notes1. Les chiffres de 2005 ont été retraités.2. Les chiffres présentés ci-dessus pour 2004 et les exercices antérieurs n’ont pas été retraités et ne sont donc pas comparables avec ceux de 2005 et 2006.
Exercice clos le 31 décembre 2008 2007 2006 2005 (1) 2004 (2) 2003 (2)
Revenu et dépenses des opérationsRevenu des prêts 352.28 341.94 329.03 324.23 323.11 325.46Revenu des placements et autres dérivés connexes 214.06 238.40 213.82 155.37 123.57 99.77Revenu d’autres titres de créance 9.29 4.97 - - - -Total revenu des prêts et placements 575.63 585.31 542.85 479.60 446.68 425.23
Intérêts et amortissement des frais d’émission (251.83) (268.02) (245.41) (218.52) (230.75) (219.59)Intérêts nets sur dérivés liés aux emprunts (65.79) (62.71) (35.14) 1.40 33.67 -Gains/(Pertes) non réalisés sur emprunts et dérivés connexes évalués à la juste valeur
12.43 21.24 10.67 (30.77) (7.70) (81.65)
Gains/(Pertes) non réalisés sur emprunts et autres non évalués à la juste valeur
(16.68) 34.77 21.07 7.22 (10.35) -
Provisions pour pertes sur le principal et les intérêts des prêts 163.28 69.95 (51.69) 13.85 (53.86) 21.51Provisions pour prises de participation (67.77) (7.22) (34.74) 0.75 3.31 (1.68)Gains (Pertes) de conversion (9.17) (8.89) 4.10 1.58 - -Autre revenu 18.65 7.32 23.74 15.73 7.40 2.61Revenu net des opérations 358.76 371.75 235.45 270.84 188.39 146.43Dépenses administratives (46.78) (42.22) (36.86) (41.67) (37.61) (45.14)Amortissement – propriété, matériel et actifs incorporels (5.20) (5.37) (6.23) (7.10) (6.42) (5.57)Gains (Dépenses) divers (2.11) (493) 1.68 (0.74) (0.84) 0.98Total autres dépenses (54.09) (48.09) (41.41) (49.52) (44.87) (49.73)Revenu avant transferts de revenu approuvés par le Conseil des gouverneurs
304.66 323.67 194.03 221.32 143.52 -
Transfert de revenu approuvé par le Conseil des gouverneurs (257.30) (119.90) (139.20) (144.00) (114.64) -
Revenu net 47.36 203.77 54.83 77.32 28.88 96.70
41
BAD: Principaux éléments du bilan (en millions d’UC)
1 UC = 1 DTS = 1.48597 USD (2003) = 1.55301 USD (2004) = 1.42927 USD (2005) = 1.50440 USD (2006) = 1.58025 USD (2007) = 1.54027 USD (2008)Notes 1. Les chiffres présentés ci-dessus pour 2004 et les exercices antérieurs n’ont pas été retraités et ne sont donc pas comparables avec ceux de 2005 et 2006.
Exercice clos le 31 décembre 2008 2007 2006 2005 2004 (1) 2003 (1)
ActifsAvoirs en banque 592.64 95.53 129.33 70.34 43.80 66.54Obligations à vue 3.80 3.80 3.80 3.80 3.91 3.80Placements 4,575.76 5,328.53 6,093.36 5,155.05 4,435.42 4,135.88Actifs dérivés 736.09 425.34 273.31 285.93 274.79 253.90Billets à ordre non négociables 11.86 15.38 20.38 25.90 31.18 41.81Montants à recevoir 649.02 570.88 600.97 556.38 397.48 203.91Encours des prêts 5,834.62 5,540.09 5,290.95 5,512.44 5,640.43 5,612.24Provision cumulée pour pertes sur prêts (102.64) (196.02) (214.18) (194.60) (213.59) (469.09)Montant net des prises de participation 188.78 189.25 119.12 168.70 160.60 164.22Autres titres de créance 68.80 94.62 - - - -Autres actifs 12.23 15.03 14.95 16.98 18.14 21.34
12,570.95 12,082.44 12,332.00 11,600.90 10,792.16 10,034.55Passif capital et réservesMontants à payer 843.12 584.34 648.96 498.22 377.17 194.77Titres cédés dans le cadre d’accords de rachat et espèces reçues en garantie à rembourser
- 0.00 877.83 466.96 9.30 113.91
Passifs dérivés 360.30 591.05 481.94 317.25 513.89 396.09Emprunts 6,707.28 6,198.87 5,870.47 5,940.40 5,638.89 5,799.11Capital 2,345.80 2,336.46 2,303.06 2,263.45 2,213.51 2,168.50Différence de conversion cumulée des souscriptions (161.03) (160.07) (155.74) (151.76) (147.20) (145.33)Réserves 2,475.47 2,531.80 2,305.48 2,266.39 2,654.58 1,959.21Différence de conversion cumulée des devises - - - - (467.97) (451.71)
12,570.95 12,082.44 12,332.00 11,600.90 10,792.16 10,034.55
Taux de changeAu 31 décembre de chaque année:
2004: 1 UC = 1 DTS = 1,55301 Dollar EU
2005: 1 UC = 1 DTS = 1,42927 Dollar EU
2006: 1 UC = 1 DTS = 1,50440 Dollar EU
2007: 1 UC = 1 DTS = 1,58025 Dollar EU
2008: 1 UC = 1 DTS = 1,54027 Dollar EU
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