polarisations molaires de bases puriques et pyrimidiques et de nucléosides
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Short- Notes K89
phys. stat. sol. 10. K89 (1965) Laboratoire d'Electronique et de Physique du Solide
de la Facultd des Sciences de Lyon Polarisations molaires de bases Puriaues et Pyrimidiaues
et de nucldosides Par
G. KESNARD et CHR. FIANCETTE On a dtudid les propridtds dielectriques de bases puriques
et pyrimidiques et de nucleosides des acides nucldiques. Les mesures ont btd faites sur les poudres comprimees sous forme de pastilles. On a opdrd en fonction de la temperature et dans une large gamme de frequences B l'aide de dispositifs appro- prids de mesure d'imp6dances. Nous prdsentons ici les resultats essentiels concernant les polarisations molaires; elles ont Btd ddterminees B quelques B prks,
densitd donnee d des pastilles, la valeur de la constante di- dlectrique & ' B la tempdrature ordinaire (25 OC) et en basse frdquence (I ICHZ), puis la polarisation molzire correspondan- te P, en cm , ddduite de la mesure de E'. Enfin, d'aprks les donnees connues sur la polarisation dlectronique ( l y 2 ) , on a calculd la refraction molaire R pour la raie D. Les valeurs de R portdes dans le tableau correspondent la forme lactame, la plus plausible d'aprks la structure de l'uracile (3). d~ est la difference entre les quantitds prdc6dentes.
L e tableau 1 est relatif aux bases. On y a portd, pour une
3
Substance
purine adenine guanine
cytosine uracile thymine
d E ' P R dP
1337 3915 2 0915 3695 31,6 4Y9 1,35 3 y 1 0 ,+ 0 , IO 41,2 35 692
1,31 3,65 2 0 , I O 39,7 27,6 1 2 , l 1,44 3,45 +, OY20 35 2512 998 1,33 2,95 2 0,IO 37,3 29,8 795
1,45 3,55 2 0,15 47,8 36,1 1187
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Fig. 1
On peut ddduire de ce tableau que la polarisation est sur- tout dlectronique; il n'y a pas d'ailleurs d'influence appre- ciable de la tempgrature et de la frdquence (sauf pour la pu- rine) . L' increment AP serait dG essentiellement 8, une polari- sation atomique, les dipoles associds aux moldcules dtant bloqu6s; mais une contribution aue aux liaisons hydrogbne inter- mol6culaires doit &re irrtroduite. Le tableau 2 donne les rd- sultats analogues obtenus pour les nucldosides.
Tableau 2
Sub stance
ddsoxyadenosine adenosine d6 soxyguano s ine guanos ine desoxycytidine cyt id ine ddsoxyuridine uridine thymidine
K91 Short Not es
Par rapport au cas des bases, nous obtenons des valeurs de 4~ nettement plus dlevdes. I1 faut alors admettre l'existen- ce de phdnomhes dipolaires. Pour les corps conduisant aux valeurs les plus dlevdes de e ' (ddsoxycytidine, ddsoxyguanosine, guanosine) nous avons observe des variations de €let b" avec la tempdrature et la frdquence (croissance de &let ~ " a v e c la tempdrature, d4croissance de E' quand la frdquence augmente), ce qui est bien en accord avec le comportement de dip6les. Les phdnomhes sont partioulibrement nets dans le cas de la guanosine. Le tableau 3 donne les valeurs de & I & 25 OC pour trois frdquences et la Fig. 1 reprdsente les variations de E ' et & I ' B 750 MH5 en fonction de la tempdrature, La ddsoxy- manosine donne des effets moins marques que la guanosine et il semble qu'une petite partie de la moldcule soit seule con- cernde par le phdnomene dipolaire.
Tableau 3
Bibliopraphie (1) C.P. SMYTH, Dieleotric Behavior and Structure,ch. XIV,
(2) E.L. WABRICK, J. h e r . Chem. SOC. 6f3, 2455 (1946). (3) G.S. PARRY, Acta cryst. 2, 313 (1954).
(Received June 14, 1965)
MoGraw Hill, New York 1955.