pills nation - dossier presse

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Dossier Presse de la web-série PILLS NATION produite par l'Orange Verte et réalisée par Mickael Mongin.

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La ville pleine de fureur et d’énergie est tenaillée par un marché de la drogue de plus en plus prenant. Etudiants, politiciens, sportifs et parfois même flics sont rongés par ce fléau aussi corrupteur que destructeur. Parmi la multitude de dealers oeuvrant dans la capitale, une figure, un inquiétant leader émerge et semble posséder toutes les ficelles du trafic et des plus hautes instances.

L’introduction sur le marché d’un nouveau produit ravageur, dont la composition elle-même dépasse toutes les lois de la rationalité force la police à reprendre les choses en mains.

Mais c’est un meurtre commis en pleine rue qui fera basculer dans un chaos le plus total le destin d’hommes et de femmes appelés à ne jamais se rencontrer, mais dont les vies seront désormais intimement mêlées.

Sylvain, étudiant parisien, qui en voulant aider un ancien ami sera accusé de meurtre; Malik, à la recherche de son frère disparu ; Damien, flic intègre mais écrasé de culpa-bilité ; Un commissaire vieillissant et ne sachant plus sur quels bords jouer, des figu-res luttant pour le contrôle de la ville…

Tous seront confrontés à cette pilule mystérieuse semblant régir leurs vies, un état dans l’état.

Pills Nation.

Notre objectif est de redonner la fiction originale à la rue. Insérer du naturalisme dans des événements cinématographiques, mettant en scène des figures ou des structures narratives très symbolique. Sans oublier que nous œuvrons à destination du web, il est important de ne pas se perdre dans une ambition démesurée, il faudra alors se concentrer d’une manière absolue sur les personnages, qui seront le véritable moteur de cette histoire.

Durant la première saison, les épisodes auront une durée de 5 à 7 minutes pour un ensemble de 13 épisodes pour l’intégralité de ce premier chapitre (en comprenant que l’épisode pilote est en vérité un double épisode de 26 minutes). C’est pourquoi chaque épisode se suivra, pouvant être collé bout à bout pour ne constituer qu’un grand film. Notre expérience nous dicte qu’il ne s’agit pas ici de tenter de construire en si peu de temps par épisode une boucle scénaristique ou de s’attacher à quelque chose en particulier.

Le net apporte de nouvelles façon de consommer le produit audiovisuel, il nous faut être réactif, avoir une écriture et une mise en scène direct nous permettant de saisir le spectateur dès les premières secondes, et de ne surtout jamais le lâcher. C’est pourquoi la temporalité sera extrêmement réduite. La saison ne faisant que poursuivre, accentuer et résoudre les dilemmes mis en place par l’épisode pilote.

Pour les personnages, Il s’agit ici du plus gros changement en comparaison à d’autres Web série actuellement en production. Nous allons tenter de mettre en place des personnages réalistes, crédibles dans un environnement basculant peu à peu dans le banditisme, et s’éloignant de la loi. Nous pouvons ainsi diviser en deux différents cercles le spectre total des personnages de la série, qui seront développés sur l’ensemble de la saison. Cercle 1 : Ces personnages, ce sont vous et moi, plongé dans un nouvel environnement qui les dépasse, dans lequel ils devront rapidement s’adapter si il souhaite survivre. Cercle 2 : Il s’agit ici de la grande histoire, exploitant des figures symboliques et mythologiques : Les policiers, les dea-lers, etc.

L’accroche ne se fait pas sur un lieu familier, mais sur les personnages uniquement, placé dans des situations de plus en plus ambiguës. Il faut arrêter de mettre en place les choses d’une manière trop superficielle. Il faut parvenir à retrouver l’effervescence en redescendant dans la rue, en retrouvant cette course permanente des grandes villes, ces passions, décep-tions, ces espoirs que l’on trouve au quotidien, dans le métro, dans la rue, sur les marchés. Redécouvrir ces mini-mondes à l’intérieur de ce grand ensemble urbain, pour le meilleur, et pour le pire. Il faut parvenir à replacer l’environnement formidable de la ville comme person-nage à part entière. Nous n’aurons pas de générique, simplement une photo en noir et blanc de Paris, annonçant le titre de l’épisode, et retrouvant peu à peu couleur et mouvement pour constituer le premier plan de l’épisode.

Nous proposons simplement de redécouvrir cette ville sous le prisme d’une fiction libre et décomplexée.

Pour Pills Nation, notre stratégie de production était claire depuis le départ.

Depuis son origine, nous l’avons conçu et destiné à une diffusion internet. Le système de production actuel des Web Séries a déjà acquis une expérience et une rigueur qui ne nous permettait plus de financer et de retranscrire l’ambition de notre projet à partir d’un simple dos-sier, un synopsis ou une présentation vague. Il nous fallait donc présenter une matérialisation concrète, démontrer une faisabilité réelle. Nous avons donc décidé d'autoproduire le double épisode d'ouverture servant de prologue à la série entière. Nous avons ainsi rassemblé l'ensem-ble des fonds financier propre de l'association pour cette production qui constitue encore aujourd'hui, un véritable défi artistique et professionnel pour notre structure.

Nous avons donc décidé de faire appel à Mickael Mongin pour réaliser ce pilote, le seul dans notre esprit à même d'optimiser notre budget limité pour mettre en boîte près de 30 à 40 minutes d'images. "Né en 82, je suis passionné de cinéma depuis toujours. Autodidacte, j'ai appris la réalisation en tournant mes propres films. Je me suis formé à tous les niveaux : réalisation, cadrage, montage . . . mes références sont multiples, de l'âge d'or des films d'action des années 80/90 aux films plus intimistes en passant par la science-fiction et les séries U.S." Mickael est en effet connu et reconnu dans le milieu autodidacte pour avoir réaliser un long métrage amateur d'action. Il convenait au style que nous recherchions et nous avions une parfaite confiance en sa capacité à optimiser les moyens que nous allions lui confier. Le visuel devait retrouver ce senti-ment de palpitation, avec une mise en scène à l’épaule directement sur les événements, sem-blant capter les éléments d’une façon quasi-documentaire. Mais cette volonté ne doit pas effa-cer une véritable ambition cinématographique, et une véritable force visuelle, à la fois sur le vif et visuellement agréable.

Nous avons ensuite rassemblé une équipe autour de ce noyau de base, nous permettant de constituer un ensemble polyvalent et couvrant chacun des postes nécessaire pour un travail rapide et efficace.

L'objectif est désormais avec notre pilote, de parvenir à faire financer la suite de la série et plus particulièrement, de la première saison afin de faire revenir l'ensemble de l'équipe pour raconter la suite d'une histoire mais surtout d’une aventure dans laquelle nous croyons.

Notre web-série veut réinjecter du spectaculaire et de la tension dans l’environnement actuelle de la production amateur. Trop souvent, la construction d’une série, dont la première destination est le net, ne se fait que sur des critères simples, basiques et répétés à l’excès : des épisodes très courts, un univers Geek convoquant un imaginaire commun et générationnel, des références visibles et surtout aucune construction globale.

Notre objectif est différent. Réimplanter une véritable ambition cinématographique, retrouvant dans certains aspects le plaisir que l’on pouvait trouver dans les productions américaines de petit budget, ne sacrifiant jamais la réflexion tout en construisant de véritables histoires ludiques et décomplexées. Pour cette série, nous emprunterons en particulier les chemins du film noir. Nous souhaitons ainsi retrouver l’ambiance si précise du polar classique, mais sous une forme naturaliste qui ne ferme jamais la porte à un style plus élégiaque, lyrique, voir fantastique. Retrouver donc un vrai plaisir feuilletonnant, avec une histoire construite et prévue sur plusieurs saisons.

Notre histoire est ainsi très simple. Nous souhaitons raconter les destins croisés de deux jeunes adultes, plongés malgré eux, et à des degrés divers dans cette guerre contre la drogue qui se livre dans la capitale. Au cours de leurs véritables chemins de croix, ils croiseront des policiers, des dea-lers, des gens de tous les jours, s’impliqueront, se mouilleront, se trahiront tout en se liant d’amitié au cours de cette course poursuite dans laquelle ils se sont trouvés propulsés. Nous ne sommes pas dans un cop show, ni dans une étude réaliste et documentaire sur le trafic de drogue. Il s’agit ici de trouver le moyen le plus direct, pour toucher l’ensemble des strates de la population. Faire une autopsie de la plus grande ville de France. Pas seulement ses plus beaux quartiers, mais concevoir la ville comme métropole, élément organique tentaculaire rempli d’habitants si différents. La référence absolue en la matière étant évidemment The Wire de David Simon.

Nos influences sont ainsi très large, piochant différents aspects de notre melting pot dans des réfé-rences claires et connues, car nous sommes avant tout de véritable téléphage souhaitant enfin implanter la philosophie créative, d’écriture, de réalisation et de promotion de la nouvelle vague qu’a connu la télévision américaine ces dix dernières années, mais sensible également aux produc-tions françaises récentes, qui se lancent dans des narrations ambitieuses et originales.

Néanmoins, notre première influence évidente se tourne vers The Shield, un jeu sur la durée de chacun des épisodes et une gestion du temps à l’intérieur des épisodes comme peut le faire «24». Mais la philosophie de notre projet est de créer un véritable univers, un ensemble qui ne sacrifierait jamais les personnages tout en traitant frontalement de question de société, tout en glissant progres-sivement vers une véritable réflexion spirituelle ne s’enfermant pas dans son genre, comme l’a brillamment montré un série comme Battlestar Galactica.

La clef de la réussite artistique de la série est simple : Ne jamais, jamais, laisser la tension retomber dans aucun des épisodes de cette première saison. C’est pour cela que l’absence de Stand alone (épisode se suffisant à lui-même) est importante. Il sera nécessaire de voir les épisodes précèdent pour comprendre celui de la semaine. Le choix du format est ici capital : Il s’agira de 13 épisodes de 5 à 7 minutes, afin de ne jamais faire retomber cette tension, ce sentiment de pression qui doit être permanent. Nous devons aussi bien prendre en compte que la diffusion principale de la série sera sur la toile. Ce qui implique donc probablement un format en 1.85, évitant un scope illisible mais ne reniant jamais un vrai travail sur l’image, de véritables envies de mise en scène et un visuel très fort.

Les portes, ce sont bien entendu celle de la perception, celle que l’on ouvre par la drogue, ou que l’on ferme par le déni.

Dans ce contexte, la clef de tout reste la force des personnages. Ici pas d’optimisme mièvre, mais pas de pessimisme étouffant. Chacun lutte contre un système plus grand que lui, une structure admi-nistrative, une addiction, un problème. Chacun ayant, soit déjà perdu beaucoup de leurs illusions, soit sont en train de les perdre. Pas de grandeur donc, chez aucun des personnages. Tous ne sont que la conclusion de leur processus sociaux, aucun n’est porté par un idéal particulier, chacun essaye simplement ici de s’en sortir pour le mieux. Mais cette situation n’est pas revendiquée. Et c’est là que nous trouverons la clef de l’évolution de chacun de nos personnages : La redécouverte d’une utopie. L’espoir en une autre possibilité, une lumière qui perce enfin dans leurs univers. Il faut être au fond du trou pour pouvoir donner un coup de pied et remonter vers la surface.

Mais avant cela, il nous faut montrer les ténèbres. Il est temps de plonger donc.

Orphelin, il a malgré tout eu un cursus scolaire brillant. Après une prépa littéraire, il a enchaîné ensuite dans des études de Droit des affaires qu’il poursuit encore aujourd’hui. Il est désormais en Master à Paris. Le droit ne l’intéresse plus depuis sa deuxième année d’étude, mais il poursuit sa démarche, n’ayant rien de mieux à faire.Il ne connaît pas ses parents, a grandit dans un foyer, et été éduqué par l’assistance publique. Il a traîné avec des gens venant de tous les horizons. Il n’a ni complexe, ni fierté particulière liée à son origine sociale. Il est ce qu’il est, et tente tant bien que mal de se débrouiller au jour le jour entre des études qui ne lui plaisent pas et un système pressant qui attend beaucoup de lui. Il est quelqu’un d’intelligent, vif, mais un peu prétentieux et pas forcement courageux.Il a eu une éducation catholique, qui ne signifie plus rien pour lui aujourd’hui. Il aime écouter de la musique classique, contemporaine ou symphonique, et le fait à longueur de temps, tout la journée et dans n’importe quelle situation.Il a une attitude revêche par rapport aux événements qui lui tombe dessus, n’ayant pas, contrairement à Malik, un lien familial dans le trafic, ou quelque chose qui le pousse à poursuivre son implication dans les événements. Il souhaite s’échapper et quitter ce milieu le plus rapidement et dans la meilleure des situations possibles.

Malik est issu d’une famille d’origine Sénégalaise, encore très ancrée dans la culture de son pays. Il se vit en rupture par rapport à ses origines, qui sans les réfuter, prenne une place trop importante à son goût dans le quotidien de la famille, qu’il juge responsable de son échec. Malik est le cas typique de la personne qui à tout pour réussir, il est débrouillard, vif, intelligent. Son cursus scolaire s’est stoppé net après le bac, à partir duquel il a dû commencer à travailler pour combler l’absence de son père, et cacher les combi-nes dans lesquelles traînait son frère. Malik n’est pas quelqu’un de croyant, mais vit son quotidien de façon plus spirituelle que la moyenne. Il ne vivra pas ses aventures de la même façon que les autres personnages, prenant tout cela comme un signe, non pas du destin, mais une épreuve qu’il doit subir et qui le fera grandir. Il s’agit d’une personne qui a dû traiter avec la résignation très tôt, après le départ de son père.Physiquement, ce n’est pas une force de la nature, mais c’est loin d’être un gringalet, et il peut en imposer physiquement dans un combat. Depuis la disparition de son frère deux semaines plus tôt, il a pris contact avec ses anciennes connaissances pour tenter de remonter le fil de sa disparition, et parvenir à le retrouver. Désormais, il effectue quelques piges en dealant pour le réseau principal de distribution de drogue. Il trafic, mais ne touche pas.

Véritable parrain de tout le réseau.On ne connaît pas son nom. Il se déplace le plus souvent en voiture, accueillant les gens dans divers restaurant de la ville qu’il possède. Personne ne connaît son véritable nom, il est une sommité, respecté par tous, et entretenant des relations de respect et de haine avec le commissaire.

Personnage trouble que l’on rencontre dès le premier épisode de la série, responsable du meurtre d’Amine et des autres meurtres violents commandités par la mafia parisienne. Il est le spécialiste à qui l’on fait appel, mais qui n’a aucune force d’allégeance à aucun des deux groupes de trafic qui se font la guerre désormais.D’une intelligence redoutable, il respecte un code de l’honneur, et ses honoraires sont loin d’être à la portée du premier venu. Nous en connaîtrons peu sur son passé, ancien soldat d’élite, barbouze, mercenaire pour des cartels de la drogue,… Son réseau est immense et international. Si il peut paraître uniquement attiré par le gain de ses services, une part de sa personnalité attend patiem-ment dans l’ombre, guettant le moment adéquat pour sortir à la lumière.

Damien ne sort pas juste de l’école de police. Après sa formation il a pu être affecté dans quelques coins chauds de la capitale où il a dû déjà gérer les problèmes de trafic de drogue ou de grand banditisme. C’est là qu’il a fait la connaissance de Malik et de son frère. Malgré cela, il est évident qu’il doit sa nomination aux stups de Paris à son père, lui-même à un poste élevé dans la hiérarchie et l’administration. Il cache cette situation, mais n’hésite pas à parler de son père qui reste un exemple pour lui, malgré leurs divisions. Il a une fiancée, ils se connaissent depuis une dizaine d’années. Il s’agit ici typiquement du type de relation très commune, dévelop-pée au lycée, avec des fiançailles hâtive et un mariage tardif.

Il s’agit d’un personnage qui s’est peu à peu embourbé dans des méthodes peu orthodoxes, explosant dans la séquence d’introduction du premier épisode qui lui est consacrée. L’acte est impardonnable, mais quelles justifications pouvons-nous mettre derrière ce geste ? Comment construire le personnage pour remonter à la source de ce comportement, expliquer les choses et montrer comment il en est arrivé à cette perte de soi ?Arrivé comme simple agent à Paris, il gravit les échelons progressivement au quai des orfèvres. Appât du gain ? Résignation ? Chantage ? Il se retrouve pris dans l’engrenage destructeur de la corruption et collaboration avec la pègre parisienne. S’il semblait accepter cette situation et en tirer profit, un matin le doute l’assaille. Mais n’est-il pas trop tard ?

Les Portes sera divisé en chapitre, la saison 1 sera le chapitre 1 et il se nomme Pills Nation. Il ne s’agit pas d’une série sur la drogue, ni d’un polar à proprement parler.

Les personnages principaux : En traitant du milieu mafieux Parisien, la saison sera construite autour des deux destins croisés des deux personnages principaux : Malik, un jeune à la recherche de son frère disparu qui refuse de croire que ce dernier peut être impli-qué dans un trafic de drogue, et Sylvain, jeune étudiant qui est emprisonné et accusé du meurtre d’une connaissance. Il va devoir coopérer avec la police et tenter de les aider à trouver l’origine des nouvelles pilules. C’est à travers leurs yeux, nous allons donc découvrir cet univers, et leurs tentatives pour survivre au milieu de tous ces bouleversements.

Les pilules rouges : Au sein du pilote, nous révélons que la composante première des pilules est un fragment de l’ADN d’une petite fille disparue il y a une quinzaine d’année. Le cœur de la trame de la saison est l’histoire de cette jeune femme.

L’enquête policière sera ici double. D’une part l’investigation des meurtres qui se déroule dans l’épisode pilote, et aussi bien sûr de lever le voile petit à petit sur les multiples implica-tions du commissaire et ses accointances avec le dealer en chef.

Le fil rouge de la saison sera l’arrivée d’une cargaison mystérieuse, dont on parle déjà dans le pilote. Cette cargaison, c’est tout simplement la jeune fille à la base de la composition des pilules. Le chapitre 1 s’achèvera sur l’arrivé d’un nouveau personnage : La mère de la jeune femme à la base des pilules, tout juste libérée de prison.

Sa libération sera l'ouverture de la saison 2, et le premier élément bouleversant tous les rapports de force.

(Un détail des 13 épisodes que constitueront la saison est disponible sur demande)

Pills Nation n’existe pas grâce au web, le web n’est pas un choix par défaut. La toile est une opportunité si puissante et si riche que cela devient aujourd’hui un passage, non pas obligé, mais totalement justifié. Nous avons bien conscience que pour être regardé, l’enjeu majeur d’une web-série est de se démarquer du contenu abondant du web.

Pills Nation a été pensé pour le web, il nous a semblé donc primordial d’avoir une stratégie web que l’on peut diviser en 3 objectifs : 1. Innover

Cela semble évident mais il est toujours bon de le repréciser : la réussite passe par la qualité et l’exhaustivité de notre programme, à savoir un divertissement de 7 minutes par épisodes mais aussi par sa capacité à innover ! Nous misons, bien évidement, beaucoup sur l’originalité du scéna-rio de Pills Nation mais pas seulement. Par un regard critique permanent, notre défi sera de se renouveler et de surprendre. De ce fait, nous aurons à cœur de nourrir notre site internet www.pillsnation.fr de contenus riches et participatifs.

2. Recruter

Cela passe par une communication soutenue et intelligente. L’enjeu est d’exister ! Communiquer auprès des blogueurs et animer les réseaux sociaux via des modules interactifs seront nos princi-pales missions. Il s’agira d’une étape primordiale afin d’activer les communautés et de les fédérer à notre projet.

3. FidéliserPour nous l’idée de communauté n’est pas simplement un nombre total de vues par mois mais bien une manière de revendiquer la richesse de l’univers de Pills Nation. Le web recèle d’un nombre incalculable d’outils interactifs qui nous permettrons d’atteindre cet objectif. Le blog, Facebook, Twitter, Dailymotion, Flickr sont autant de leviers qui, si ils sont bien utilisés, participeront à la fidélisation de notre communauté.

Nous n’avons ni la prétention, ni le souhait de faire du « buzz ». Cela ne correspond en rien à nos valeurs : un buzz est éphémère et difficilement contrôlable. Pills Nation est un projet de long terme composé de plusieurs épisodes qui demande un investissement quotidien. Notre combat sera donc de durer.

Une web-série est un chantier permanant. Voilà pourquoi, il est tout à fait naturel que soit présent dans notre équipe un responsable web.

Créée à l’initiative de deux étudiants en Production Audiovisuel, Adrien Pauchet et Victor Pirlot, l’association « l’Orange Verte » a pour vocation de permettre la réalisation et la diffu-sion de court-métrages amateurs. En apportant les moyens à des projets originaux portés par de jeunes réalisateurs amateurs, nous souhaitons créer une production ambitieuse et de qualité, proposant régulièrement une vision originale du monde au travers d’un court métrage amusant ou tragique, ample ou minimaliste. Aucun élitisme de notre part dans le choix des projets, nous ne demandons que la certitude d’avoir au final un film de qualité portant la vision unique de son auteur. Une nouvelle voie peut se faire entendre, il ne manque que la volonté d’apporter à tous le moyen de s’exprimer.

En proposant ainsi une aide technique et financière à des scénarios, mais en assurant égale-ment la présence d’équipes techniques composées d’étudiants en audiovisuel, l’Orange Verte se veut de proposer des films issus d’une préparation et d’un travail sérieux et rigou-reux.

Il est à noter également que le milieu amateur a toujours porté en lui des notions d’entre aide et certainement pas de profit. C’est pourquoi, nous avons délibérément choisi le statut d’association, dans laquelle tout éventuel profit sera réinjecté automatiquement dans les projets suivants.