paroles de moins que liens

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Textes de l'album Moins que liens David Goudreault Droits d'auteur – David Goudreault, 2008 – Tous droits réservés Gauche d'auteur – Certains droits réservés – Vous êtes libre de reproduire, distribuer, communiquer et diffuser cette oeuvre de façon non-commerciale en suivant la licence Creative Commons tel que stipulé sur www.davidgoudreault.org . Vive l'art libre !

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Colligé des paroles des chansons/slam qui se retrouvent sur l'album Moins que liens de David Goudreault

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Textes de l'album Moins que liens

David Goudreault

Droits d'auteur – David Goudreault, 2008 – Tous droits réservésGauche d'auteur – Certains droits réservés –

Vous êtes libre de reproduire, distribuer, communiquer et diffuser cette oeuvre de façon non-commerciale en suivant la licence Creative Commons tel que stipulé sur www.davidgoudreault.org. Vive l'art libre !

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1. Duction par Infarctus

Je prend le tremplinPart en quête de sensM’éprend de la poésie à temps pleinC’est de la quintessenceLa substantifique moelle, l’essenceCarré de fable de ma grande gueuleÀ sec,La quadrature du cycleAlors écoute que coûteC’est ma dérape puis, c’est ma thérapieY’a pu de doutes!Le souffle, le flot, le vent brise L’empriseAMENO! C’est à mes motsQue je me suis toujours jaugéVoici le jour où c’est à ton tour d’en jugerJuché du haut de nulle partSans libérer de mésanges ou de message libellésJe veux juste prendre ma partLever l’encre, Éviter de chavirer et me virer du portDivaguer voirJusqu’où je peux aller à…Contre-courant des aléasCar malgré le bagage aléatoireOn m’a dit cette vie elle est à toi…

Alors je la prends Sans et à ma manièreC’est pressant,Tu sais, je pressens qu’au-delà de la matièreFaut vibrer par et pour ce qu’on ressent.

Tout ce qui ne s’exprime s’imprime Et te reste pogné entre le d’dansMême si le texte prime,Le délivrer garde la vérité en mouvement…C’est du cru, vu?EtC’est tout!

Je viens juste m’ouvrir un peuClaquer des portesMuseler quelques peurs Avant que me claque l’aorte…

Et si tu crois que j’en fais bien trop

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Ha! Dis-toi! J’ai même pris le temps de te faire une intro…

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2. MEURTRE DE SOI

À l’époque, damnésPuis abandonnés,Tu veux des données, je vais t’en donner…Tentatives aux 40 secondes, suicide complété au 3 secondesEntre 800 000 et 1 million par année dans le mondeEst-ce que ça heurte??Dis-toi qu’il ya plus de suicidés que de victimes de meurtres,De la guerre et d’attentats terroristes réunisOuais, je sais, c,est triste et c’est conmais ça risque de rester de même, l’amiC’est un problème qui se traite à la préventionPi Ça, ça rapporte pas aux électionsalors on restera dans la file au prochain défilé des millions…et au Québec encore cette année, on aura au moins notre millier de drameAvec des moyens infimesJe sais que c’est infâmeDe même penser en faire une rimeMais dis-toi q’avec la flamme, y en a plein qui s’arrimeQui s’affairent à nourrir ton âme qui s’affameAvec de l’espoir, c’est la vie qui s’affirmePas question qu’on se la ferme, Ou qu’on valide ton suicidedans un bain de suie et de cidreAvec plein de si et de trop tard;L’existence perçue comme un grand avatarCelui qui a écris quelle est belle la vieHé bien, y’ avait tortToi, t’as tellement malQue t,es prêt à te faire du malPi tu te sens tellement malQue tu pense juste à te faire la malleL’enfer ou le nord, tu t’en foûtY a plus rien de normalT’as la détresse all dressed;Tristesse, angoisse et stressEt le tout bien assortieD,une pilule, un verre ou une pulsion de tropToi, tu cherches juste une sortieSi c’est rouge qu’il voit le taureau,Toi, tu vois noir en…Hostile, isolé, désolé et aigriL’espérance amaigriTu ne crois plus aux comprimés prescritsNi aux grigris,Y’a pu de rien de grisant

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Plus rien d’acquistu veux donner raison aux médisantsC’est ta dernière saison, t’es fini…Et puis, épuiséAprès tempête et orage,C’est clair!Entre la peine et la rageTu pourrais partir vite comme l’éclairPour toi, c’est un moyen évidentTe sortir du trou en entrant dedans…Celui sans fond…Déjà tes proches s’en font,Alors après, quoi? Ils s’effondrentEt après toi, la terre reste rondeMais tu passes ton tourPlus de larmes mais plus d’amourPlus de laves, plus de braisesMais plus de sourire, plus de vent et plus de baiseEn crise souvent, nos sens nous mententEt chaque seconde pèse lourd sur l’horairerappelle-toi que le suicide est une issue permanenteà des problèmes pouvant être temporairesT’en penses ce que tu veux, tu peux même en rireMais si t’en es làJe sais que tu ne veux pas mourirJuste cesser de souffrirAppelle, on est làEt pour une opération à cœur ouvert,Faut commencer par s’ouvrir…C’est souvent le plus dur à faire…

1-866-appelle, Appelles!

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3. MEA CULPA (Avec Mélissa Normandeau)

Comme un verset à verser vers soi,Comme un dernier essai,Ce soir…

par où commencerParler de soi,Tu sais comment c’est…Je voudrais passer à tableÊtre un livre ouvertMais bien poser sur la tableEt à l’envers…Je voudrais que mon jardin secret soit dans une verrièreQue tu n’ai qu’à venir plus prèsPour comprendre ma prière…Mais les je voudrais, ça fane viteC’est de volutes de concret pour ceux qui s’évitentEt je l’ai assez fait; les vœux creux, les effetsPour être honnête…je ne l’étais pasPeut-être pas vraiment méchantMais contourneur de coins ronds; mets-en!Je compilais mes complaintesDe façon si complèteQue je compulsais même à fretteEt mis à part quelques cas raresJe gardais la bonne conscience en carenceLa mauvaise foi 24 caratsCarapace sur une carcasseAux fragrances de fracas ranceMême si c’est longJ’écris entropie et résilienceJe creuse un sillon pour ceux qui s’y reconnaisseCar au-delà du mal ou de la chanceLà où on voit de la maladresseNe se cache souvent qu’un mal à l’âme…

Comme un verset à verser vers soi,Comme un dernier essai,Ce soir…L’espoir se signeLà où l’âme saigneEt les larmes soignent…La larme…Elle est là, Mais elle coule pasMea culpa…

L’oeil sèche mais sache

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Que les cycles se répètent sagementLa roue tourneEt même au fond d’un trouElle te retrouve à ton tourPartout, on traîne ce qui nous perceCe qui nous berce et gerce nos pourtoursAprès tout, je ne peux le nierC’est clair comme les néonsQue je nargue comme le néantBéatifiant la vie à toute allureMoi j’essaie juste de vivre à l’heurejusteLa fuite, c’est un guet-apens Alors je fais face et guette la penteJe surveille la descenteDe janvier à décembreLucidité et décencesAfin que de sens,Mon héritage ne soit pas que des cendresJ’avance, traînant un passé houleuxConscient, c’est un peu plus douloureuxJe freine l’étau, t’inquiète pas tropJe garde le sourireAussi large que l’élan qu’on a pris Pour me taper dans l’égo

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4. Thérèse

« On a, on a, on du fun pi on se touche pas,On a du fun pi pi on se touche pas »Tu l’as dis souvent, presque un mantraJe mens pas, t’aime nous voir rireDrôle de souvenir qui me shake les shakrasEt chaque fois que je te voisMême si c’est rare, je sens le voileQue le sort à jeté, née sous ton étoile étioléeTu raisonnes bizarre et t,as de drôles de ticsAlors ils t’ont trouvé digne de diagnosticsTac! Taguée par la scienceTrouble d’anxiété et déficienceMais le défi c’est entre…L’intelligence de q…i et l’essence de l’inintelligibleOuais, la beauté de la bonté, ça se calcule malEt ça rejoint pas leurs groupes ciblesEn attendant, tu traînes dans le mailParmis les regards aux cent détoursTu sens que les codes de la vie c’est du brailleAlors tu marches.Combien de fois t’as pu faire le tour du carrefour?On sait pas trop ce que tu y chercheOn ose pas te demander si c’est l’amourAlors tu marches…et on t’éviteLers idées se bouscule comme tu parles, viteÀ en avoir le souffle court« mercredi, j’ai mes activités, mes activités avec les handicapés,on joue à pétanque, aux jeux, j,aime toutes les jeux avec les handicapés »vas-y, joue, t’es capableprends toute ta place dans un monde qui t,en laisse pasSans se sentir coupableGaroches-en des boules, des balles, des ballonsPendant que la boule s’emballeEt que les hautes sphères prennent du gallonC’est pas toi qui tourne pas rond.Enfermé dans notre hôtel de glaceÀ Faire spinné ta vieDerrière les portes fermés de l’hôpital DouglasDisons qu’à l’époqueLes avancées psychiatriquesSe mesuraient en poquesWhat the…hell as-tu pu endurerArpentant une aile où les médocs font planerOn m’a dit que t’en est sortie rapiécéepi que Grand-m’man a pas appréciéeMais t,es là, encore forte

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Fak parle, faut que ça sorteEtMalgré ta gêne, sois heureuseCrains pas de nous regarder dans les yeuxSois généreuse, c’est nous autre les peureuxGénéreuse…« C’est pour noël, pour noël, c’pas grand chose, c’est pour toé.. »Merci Matante,Y’est cool ton cadeau, accotéÀ l’époque ça m’échappaitMais c’t’ait rien le nintendo, à côtéLe temps et le vrai que tu y mettaisJ’en ai encore de tes supports tricottésDes swell deux couleurs fait en fentex de cœurTu m’excuseras, j’ai pas conservé les horaires d’autobusÇa venait avec les cintres, comme un bonus;C’est comme nous autres;un kit ki vient avec kekchose de moins en plus…Parlant de présents, sans remonter si loinJe pense que c’était à l’époque des dalmanesJe t’ai offert la cassette des 101 dalmatiensPuis d’autres ti bonhommes wal dessinnésHeureuse, tu me souriais à pleine dentsÇa m’a rentré en plein dedans Tu devais avoir quoi? 63 ans?C’était le gros lot, t’étais chip leaderMoi, je chiâle souventQuand j’y repense; Cheap laideurO.K, j’ai mes stress, c’est platteMais je suis pas à plaindreToi, quand tu stressTu te grattes à en avoir des plaiesÇa laisse des drôles de tatousPour une femme âgéeQui a une collection de toutousMais malgré les zones et les autres ombragésEt tout ce qui va dans le rayon des tabousMalgré les préjudices et les préjugésDans la section valeur humaine, t’as toutC’est de valeur, ça donne pas une cenneNi la force de rester zenMais je tenais à te dire,Avant que je me taiseMoi, je te trouve belle matante Thérèse!

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5. Haute Trahison

La poésie, c’est graveC’est grave et prétentieux comme chercher le bonheur,C’est bon pour les fifs, les carencés affectifsPi la vieille fille dans file au dépanneurCelle avec le gros chips pi le deux litres de solitudeC’est parfait pour les « get a life, loser »Pis la trôlée de pas bons de la taverne débranchéeQui ont le front de se faire fronterUne grosse bleue dry en attendant d’être publiésHeille, le débrailléTes cents copies que tu veux fourguer à tes cents copainsDepuis le temps que t’es gémisVa donc les faires à la main!!…Je pourrais te faire rimer ça avec lendemainMais ce serait trop facileFacile comme une vie de bum bohèmeQui vivote sur le gros chèqueEntre deux poèmesCheck comme ça a de la prestranceInspiré au pied d’un arbre mortAspiré par la plume qui danseRêvant de s’élever aux pieds de rimbaudsMais incapables de t’en citer un versC’est beau, el bolo!Finis ta bière, Ajuste ton foulardFais le beau, fais de l’airC’est au frais qu’on conserve le lard.

La poésie, c’est graveC’est grave et essentiel comme de la crème hydratante dans un saunaComme un drapeau corsaire au pied de l’himalayaÇa atteint ses grands sommetsVers le secondaire 3 dans marge de l’agendaAprès, c’est profond, profond, profondUn vrai puits sans…seauPratique!Dans les faitsC’est juste bon à se cruiser le reflet « Le pâle châle aux volutes du désarroiEntrebâille doux espoirs indigos… »HA!!Vous y avez presque cru, hein?Ouais , j’suis cruelFaut pas fesser sur les têtes blessées qui traînent din ruellesSont si sensibles nos artissseÇa se déchire la chemise et se laisse sniffer les trippes

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Pour presque gratissseC’est beau à voirComme un albatros déchirant le ciel…Ou des mouettes qui fourrent dans un dépotoirAh, la quadrature du cercle des existentielsSont plaisant comme une tige frette dans l’urètrePeuvent bien se faire des tites-foirées de poésieSont vingt dans salle12 poètes et tous leurs amisUn peu de vin servi en demiEt l’air contrit, hé qu’on trippeTout en recueillement, ça savoureY s’en câlisse bin, Font rien que attendre leur tourGang de veau…Affables, payés en dessous de la tableJamais mis le pied dans une établePansus, y pensent travailler dur…DES MOUCHES ENTRE LE SCRING ET LA FENÊTRE!Peu d’avoir et tellement rien à faireQu’ils t’expliquent ce que c’est que c’est que d’êtrePfff…

La poésie, c’est graveC’est grave et engagéJe gagerais qui pensent changer le mondeÀ grand coup d’haïkus et d’alexandrins Sceptiques de fosses, Ça se gargarise le drainContre l’impérialisme AmaracainÇa se prêche entre convertisPi ça encaisse les subventions placées en reer reconvertiblesAvides évidés, si ça s’insuffit pasSHAZAM! Y se révolutionnent et font du slamY se bagossent 3-4 règlesBambidibam tempoPi y te racket comme la pègre;Viens voir, c’est nouveau!Keklown, c’pas passe tu castre à 3 minutesQue t’as haussé le niveauMême blanchi, ton purin reste brunPetite poésie qui pu la vertu à gogoTu t’émeus din lieux communsPi t’as des beaux 9.4 pour te crosser l’égo;Non la Condialisation, conservons pure la nature,Respectons les femmes donc TA YeULE!!!Qu’est-ce qu’on s’en sacre de tes consensusRegarde ta mine asteure

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T’as l’air d’une pub du ministèreDe la santé et des services sosoSo si c’est ça, ce si sensationnel show NondidJeu, moi, Je dis ciao!

La poésie, c’est grave et hypocriteComme moi qui évite de mentionnerQue je partage l’ensemble de ces blâmesQue mes potes poètes me font trembler l’âmeQue mon plus pur plaisir est d’écrireQue des 9.4, je trouve ça dur à battreEt que je suis, ici, sensible.

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6. À nos Nymats-Avec Patrick Jalbert-

Nom de nom! DE nom de nom!L’homme est camusolé dans l’anonymatOn fait en Sartre que personne ne se démarqueCesbron , j’ai compris, Ça fait partie ducharme De notre époque de n’être centré que vernes soi On a beauvoir son prochain en loque Dumas tin au soir, Gide de la difficulté à percevoir la main tendue tel un pivot , Sous le grand ré werber , Pourtant, tous égaux, du Maréchal au poivrotPas de pied de stendhal Mais ionesco s’en va si à chaque bal, zac occasion, L’ Hugo isme nous fait oublier qu’on est frères de cœur Et sœurs de raison…

Dans les faits, on estun animal en voie d’Enstein tion.Y a pas de Devinci basPourtant on gueule jusqu’à l’instinction de voixOn est tout petiot mais on bundy à la gorge de son prochainPour impressionner sa prochaine ou qu’on nous manson dans les médiocresGill n’a jamais pensé à tirer son lépine du jeu dans un grand un Blass!!!Ça fait Benazhir, mais Buttho que de Mandela paix, l’égalité et la justice,Hitler font la guerre...Cher , tout est Churchillllll , de demain à Hier Violence et jeux d’influence;Du démunicipal au défaitedéraleToujours la même Reagan qui se ré PET Ho chi Min e de rien, Pour le pouv oir peur de le perdre On manipule même ces arts peur et pour le peuple Ces conn ards peur de toute retenue Propagande à tout vent, essayant de nous bernier avec des dossiers en petite tenue, Nous prennent pour des mongol et rient On le sent quand ça empire!Qui croient-ils baiser auguste ? Vous aurélien de nous! Le lobbying comme mode , ils néron rien changer Constant , contrat tacite : Du pain et des jeux TITUS ce que tu veux; Qu’On ne se plaigne le ventre pleinJules sais bien…

Très inThérèsa.Qu’est-ce Gandhi?

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Belle humanité!Le monde a de plus en plus de besoin de ManetHe, de MonetÇa Rambrant tout de suite.Pis c’est pas pour acheter des Dali ment … Nonnn! C’est pour avoir le nouveau modèle de Basquiat au piedMais Pollock asion d’un téléthon ou d’une bonne cause,On est trop Rodin pour donner un Tolkien. Piaf force, On en vian tout le temps afferréMême notre conscience nous fait de l’ombre elleNous ralenti,On est trop Presley,on court on baise sans s’embrassensNos seins sont thétiquesEt lorsqu’on veut remplir la coupeElle est Joplin…On oublie notre souche onPunch à la chopin personnelles, de malheur en MalherLaissant filer notre beat au ventNos mots ar rachés du bout des dents,Seuls,On villon meurt dans un silence si BruanEt pourtant,Même si les Molière sont souvent des MautpassantQui touche droit au corps, émoustille et monte à la bête pour redescendre au Rimbault coup plus bas VerlaineNotre Volter à terre doit demeurerL’humain est si peu de choses,Un grain de sable sur la terreUn junky au bout de sa proseUn être délétère.Nous sommes tous des no name anonymeGoudreault Et JalbertMais nous, on le plogue juste pour la rime.

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7. Flafla

Avant Plume, Fernand GignacChantait donnez-moi des rosesPour ma part,Je ne veux ni le cognac ni la dose

Donnez-Moé du FLAFLA!!Abandonnez moi quelquechose qui me servira peu,Une patente à cause qui m’asservira pasUn ici différent des làGratinez-moé du gratisUn pouce à Dieu Inch AllahSans oublier l’extraC’est comme extraire l’or du dinaireL’élément de l’alimentaireC’est comme avoir plein de rien Pi en faire un tas juste pour voirC’est easyComme chavirer 100 truites de trop dans la pourvoirieC’est un croche dans le dretteC’est drette un rush de sérotonine dans le cortexC’est une caresse su’l sexe durant la messeC’est un po-ète po-parvenuQui t’offre son prétexteC’est un grand amour Qui oublie d’être ton exC’est un alcoolique endetté, cigarette au bec Qui vient crier LIBERTÉC’est toute ta vieille cliqueQui revient vider les éclusesEt ça clique sans ruines sans runes et sans rusesC’est toutes tes semaines d’abstinencesQui sont si belles qu’elles en abusentParlant d’obus, ce serait tous les tueurs d’israelQui s’étoufferaient avec un pretzelEt Gretel hilare qui enterre les corps en jaretelleC’est la découverte de l’explosion à moteurC’est du défonce la vie! Pètes-y le cœur!Oublie tes larmes de kidEt tes drames et tes rides! Ris!C’est ta Première grande flamme du secondaire Qui t’invite à prendre un verrePuis à la prendre par derrièreC’est du sucre d’instableDe l’inespérable en dentelleC’est une gorgée de ça goûte donc belle…

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Puisqu’il y a trop de mal qui se tisseY faut coudre des fenêtres sur nos traumatismes

Ça fakkekflakekfakFLAFLA!

C’est tout mes trahis qui me rassurent que je suis not so saleC’est gagner din 6 chiffres en faisant du service socialC’est ma vie à jouer et jouirSur un coup de back in the daysLes dés de la désillusion en saison de déformeC’est grand maman Ruth qui est pu mortePi qu’y a l’air bin en forme!C’est toutes mes succubes qui me pardonnentEt fredonnentToutes avec moi sous la doucheEt on chante et s’enchantePi après, on se recouche.Yeah hiiii,C’est les high sans les creuxC’est mon petit frère fier et heureuxEt mes sœurs qui en peuvent pu d’être heureusesC’est la pluie qui efface mes erreursDans des rigoles de chartreuseUn rêve;mes funérailles un gros rave sans pleureusesC’est la femme de mes envies qui tombe amoureuseEt je la rattrape et on y retombeC’est une oreille profonde sans être creuseC’est tout mes drames tout découpésC’est un slam tout écoutéCe serait à un moment donné,Un moment donné!

Abandonnez-moi du gratuit bien grasDu sincère qui reluitDonnez-moi donc vos brasAu beau milieu de l’ennui…C’est essentiel, le flafla.

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8. Chemin de croire (Avec Loublan)

L’homme, l’âme et le miroirSecte ou rites séculaires- Besoin de croireC’est intrinsèque, c’est clairMême les insectes cherchent la lumière

Les tisons crament crépitentBesoin de sens en toute saisonAu creuset de la créationDans le feu : face à fascinationOu au creux d’une crypte, sous un crucifixTradition et sacrificesOrdination de chamans ou de sacrés filsC’est ça man, l’écrain de tous les secrets, tout les écritsDes sophistes jusqu’à socrateDe sysiphe jusqu’à CélineEt jusqu’à ces lignes!Êtres spirituelsOn cherche l’essence originelleOu le spirit sous tutelleOn s’accroche ou on se crashOn creuse ou on craqueOn cravache le soukOu à sec, l’âme à saqueOn crève!Cachets, cash, clique, crack Crache sur les ersatzTout est en toiFaut que tu t’hâtes à fournir ton âtreCherche pas chez les autresY a des apôtres sans scrupulesAlors de l’aube au crépusculeAu pied de l’église Ou au fond de ton campÉcoute ce que l’esprit allège;Fais tes propres sacrementsOu assume tes sales sacrilèges!

L’homme, l’âme et le miroirSecte ou rites séculaires- Besoin de croireC’est intrinsèque, c’est clairMême les insectes cherchent la lumière

À l’ère où tout se consommeCe qu’on sonne

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C’est le sens du sacréComme un coup dans le sacrumS’accroît le besoin de s’ancrerLa vie c’est un coup de craieSans croyances c’est l’erranceRance l’existence sans l’espritPris! Laisse pris tes a prioriLes religions n’y sont qu’une secousseLes âmes sententQue la lumière patiente quand le soleil se couche!

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9. L’humain-ni-mal…

Y’a tellement d’animaux derrière les grillesJe suis venu libérer la bêteMoi, je me frappe la poitrine et m’égosilleJe ne suis pas si loin du gorille,Tu crois que la girafe ne nous arrive pas à la cheville?

Tellement d’espèces se dispersent dans l’espaceQu’elles se dépècent Croyant que les races s’entassent…Tellement de leste sur ces sciences qui nous dépassentQue la viande, les fesses et la faïencePrennent le pas, se gavent, repas sans reposLa mort muette au trépas de la conscience.La mouche ou la mouette sur le tas de fritesEt le silence…

Il y en a partoutEt surtout dans l’art.Dès lors, ça rogne et ça grogneSans gêne, les hyènes et les charognardsSe mordent se déchiquettent et se chiquentAutant dans le trafic d’or, c’est pas chic!Les requins, les chiens et les hommes d’affairesPour combien d’hommes d’être?Ta gueule, tu peux rien y faire!Ils ont raison, peut-êtreJe suis rien, juste une pie piaffant sous le gourdin, Assommée!

Mais ma grande gueule d’animal social, je vais l’assumer!Des bas instincts, jusqu’aux grands instantsTout est empreint du sceau du tempsEt même les sotsSavent qu’ils ont de la guenonDans les rangs de leurs grand-parentsPorteurs de l’âme, Oh, que NON!Sinon L’âme c’est tout le règne des vivants!!!

Bon o.k on se démarque, Ont se fait des outils en silexOn organise les sociétésEt on se développe le néo-cortex À satiété!!!! On se développe, Non-stop

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Peu d’ennemis, pas de drops, Big bang et baby-boom, faire du bébé et du blé jusqu’au last doom…C’est ça?

Prédateur du bout de l’échelle, je devrais en rugirDans les faits, ça me fait plutôt rougirOn tue, torture et à tort ça perdureDe quel droit?Touchés du bout du doigt par le créateur?Ce n’est qu’une image, Les sages savent que l’on est qu’une créatureUn semi parmi les autres miracles de la natureOn ne fait que plus d’ordure,Et notre cerveau étire le lien Entre ce qui est pur et ce qu’y l’est vachement moins!

C’est palpable, Comme le poulpe, on a le destin malléableT’es amorphe ou combattantÇa dépend,T’es né sous une feuille d’érableOu sous le gun qu’arbore l’étendard du Liban!Ça dépend,T’as des modèles fidèles qui t’aiment à l’inconditionnel,Où le pusher et la pute de la rue Hertel sont tes parents!Ça dépend…

puis si avec le temps, tu te dépenses en dépendancesEntrer dans le sol sera ta seule étude,La solitudeEt tu te pends!Est-ce que tu comprendsCe que mon texte dépeint?je sais que c’est raide et vite dictéMais je te parle à peine d’hérédité!L’humainimal,Attaque comme se défendSe comporte en chien ou en chacalÇa se calcule au fractalC’est de la génétique et de l’élevageRésultats de l’étable ou de nos étalsLe libre-arbitre n’est pas ridiculeMais joue peu dans la formule ou la fortuneAu Final!!!Faut descendre du haut de nos tours,Les hommes, les anges et les vautours…Autour de nous, nature et bêtes sauvages,Mais c’est aussi en nous!

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ACIDE DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE!!!!

C’EST UN DÉBUT de RÉFLEXION SUR L’A.D.NET POUR MON SLAM,C’EST DÉJÀ THE END!!!!!!!

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10. Positif!!

Et glisse ma plume,Je l’Échappe; c’est une enclumeJ’ai l’esprit légerComme un dix-roues chargé d’acierJ’ai le bonheur qui a le rhumeMais bon, je vais me forcer…

La vie,C’est beau comme un calinours en rutC’est bien parti!C’est beau comme une noyée sauvé des chutes montmorencyNous y voici!!!C’est beau comme la freedom towerConstruite sur une arnaque et sur la peurC’est bon comme un néo-nazi zéléQui le sait pas pi qui te fouille en sueurC’est bien comme le vœu de pauvretéQui brille dans l’or niquelé du Vatican touristéEt la chasteté des pensionnats amérindiens…Il tombera pas enceinte, on verra rien…Oohhh oui, je le sens que ça vient!Sac à papier que tout est beau et que tout va bien!Mettons des millions, des milliards dans la lutte à la droguePas question qu’on s’y buteMême si ça me prend juste 5 minutes Pour aller chercher de la coke à magogEt encore, hardcore, faut être positif!On subventionne le nord, On a l’ogm festif!En AfriqueY’ont même pas de foire agricoleOù aller se taquiner le digestifPi y ont la nature en idoleC’est vous direSi y ont l’empire chétif!Et ne cherchez pas dans l’histoire,Nos colonies n’ont rien à y voir!

Allez hop! hop!On s’idéaliseAllez hop! Schnel, schnell!On se visualiseUn beau gros tabarnak-en-cielAvec plein de belles douleurs dedansLaisse faire les soins universelsOn t’as mis du beau design su ton argent!

Page 23: Paroles de Moins que liens

C’est tellement sympathiqueQu’on va t’en frapper du nouveau pour les olympiques…Si tu te sens mal, Y A PAS DE MAL!Va te noyer au pub,Saoûle toi dans la pubPi oublie de te raser le pubisPi de te placer dans fonction publique!!!Y a rien de saleC’est le nouvel ordre mondialÇa goûte donc bon le contrôle social!Cent fois par jour on me le dit;Caltor que c’est beau un charMaudit que c’est beau le créditMille fois par jour on me le ditUne chance que j’ai de la cenne à dépenserOu j’en aurais des cernes à force d’y penserEt entre deux d-toxEntre deux haine des voilésEntre deux petites shots de botox,Je pourrais m’envoler et voyagerComme engagé sur une belle mine bien personnellePosé sur mes intentions dans un pays occupé!

Nous occuper, c’est ça l’important;L’agenda caché de l’OMC et de L’OTANQU’on ne pense qu’à notre nombril et notre cultEn regardant passer la mascarade de l’ONU…O.K’ relax POPOPOSITIF!!!!!

Il n’y a de beau que nousMais nous, nous sommes beauxRegarde le pixel de ma belle photoLive dans les glissades du mcdoMec, donne toi une chanceEmbarque dans la danseUn pouchepouche d’axeEt c’est la transe, toute les toutounes bougent et se frottentEt le code rouge aura la coteSi ta parano se relâche…L’âge des ténèbres sur le peuple et sur la plèbeÀ pleine dent nous mâcheMais allez y a pas de remordT’as un beau steak de l’ouest, faut pas qui se gâcheRéagis pas, fais le mort!Tout est beau…tout est bien…Je suis dans le système et je suis positif…SÉROPOSITIF!!!!

Page 24: Paroles de Moins que liens

11. La même affaire

Jusqu’où peut-on s’abaisser pour avoir le dessus??Culture parasitaire qui s’insinue jusque chez les insulaires et toutes les terres connues…Depuis 90, système unipolaire, sauvage et capitaliste…Belle grosse condialisationPartout leurs pétrole, leurs burgers, leurs idoles, leur dope et leurs armes…Partout…

C’est la même affaireDe washington à trois-rivièresLes mêmes défisDe Sherbrooke à New DelhiLes memes délits, les mêmes arnaques, les mêmes pouvoirs, les mêmes Big macs!C’est la même affaire

Que tu sois sur LCN ou CNNSi t’es lucide ça donne la chienneEntre deux pub d’autoOn te donne le taux de ta cenneMais,Ils me laissent de glace tes fondsMoi,C’est ma glace qui fondCe qui font c,est trop peu trop tardYa le feu sous leur table de concertationPendant que la pièce prend le bordQuelle consternation!Triste constat;Se prosternent toutes les nationsFace aux huiles, aux prélatsJamais las de lécher le prélartDe pétrir notre avenir dans leur pétrolePas trop conscients que dans l’ombreSe fait de l’art-ternativeAfin qu’émerge la force du nombreQu’on les submerge, qu’on s’activeEt si leurs conne-pagnies Sont des personnes moralesAu boulot! Pétons leurs les boulons,Sans vices à découvert ou masquésQuand on va se masserCe sera pas pour les masserSuch a pain in the asssssez!Au-delà de la lutte de classes,

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C’est le peuple qu’on castre,Au-delà des grosses caissesUne affaire de grosses castes…

C’est la même affaireDe washington à trois-rivièresLes mêmes défisDe Sherbrooke à New DelhiLes memes délits, les mêmes arnaques, les mêmes pouvoirs, les mêmes Big macs!C’est la même affaire 2x

Mêmes baffes, même affres et mêmes balafresLa douleur ne porte pas de couleurset pourtant je suis blême, j'ai les blues, je vois rougele coeur noir libertaire dans cette pâle planétairePlane, déléterres-toi dans l'ÉtatL'éternelle ritournelle nihilisteMétro, boulot, dodo domination à ciel ouvert

Pas b'soin du mur de ChineQuand on sait plier l'échine et qu'on lêche la vitrineClass war, cash war et car washL'écart social se cacheDowntown, dans ton espritC'est la même affaireLes mêmes erreurs, les mêmes errancesOn finit par si faire, par persifler notre souffranceArrêtons d'ériger nos différencesEt mains tendues tenons irrationnellement maintenantÀ nos aspirationsVers où j'irai ?Vers où j'érigerai ?Plus haut, plus autogéréAu lieu de fermenter nous irons fomenterMême poste, même heure, même chaîneZap ! à l'apathieC'est petit à petit que l'jour défait la nuit

Refrain

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12. Moins que liens

Entre le geste et l’hésitationAu fond de nous, en gestationNous portons tous l’Élan briséRien d’original, l’Originelle trahisonMalgré le lâcher prise etLes bonnes volontés, y a pas de volontairesQui s’abandonnent au châtiment d’abandonTu le survie et c’est tout!C’est tous, toutes et toi…L’enfant seul, La maison videL’enfant saleQuand les autres rident…Bientôt ils auront des yeuxLà où se noyaient les tiensDans l’armure de leurs craquesDans chaque murmure de vaste hierIls verront à pleine faceL’enfant qui pisse au litMais en pleine classe, l’après-midiL’enfant de la margeQui en mange pour qu’on ritCelui qui vit dans le coinLe coincé sans défenseSur qui on se défonce

Tous ceux qui poussent par en dedans

Parés de parents Qui se maltraitent d’enfants de chiennesEt de porc et d’autres noms encoreEt puis les non, pas encoreOui c’est notre secretJe t’aime, parles-en jamaisEt à jamais

Se repousser par en dedans

Un vrai conte de faitsToujours en baver, aux peurs emblavéesBrisés par nos profs, nos petits copains petit copathes,Nos Hagardiennes, nos pères mèresPêle-mêle dans le désordreDes pertes que l’on porteL’estime à blanc, l’amour à bout portant

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C’est toujours ceux qui nous importentQue l’on trahit pourtant…

On se plaît à penserQu’on n’a pas tant de plaie à panserMais nous portons tous cette frayeur de frayerDe l’isolement plein la paumeEt de l’absence plein les brasLe baume; Âme, amour, amitié;Amen!C’est l’essence humaine;Animal socialPlus ou moins sociableDont l’esprit s’assembleAu contact de ses semblablesSans blague,Même les moines sont moines en gang!Besoin de liens, rien de moins.À chaque clique ses codes et son slangMais pareil, tous pareilsOn craint l’ordinaire ordinaire du dépareilléMême le naturel solitaireAu fond de son camp, campé dans son rôleAu dernier râle doit craindre D’aller seul en terre.Tous, on perdure face à la penduleDans nos temps durs, tendusMême quand on croit que le chrono est suspenduEt que nos printemps durentPour tous le rideau tombePersonne n’a l’éternelle tentureEt personne n’est de glaceLorsque le glas sonneCe qu’on amène ET ce qu’on laisseEn somme, c’est la sommeDe ce que nous sommes, ensemble…Il me semble

T’es pas seulOn est centMême si tu te sens seulAu moins milleDes êtres de sens à l’essence sensiblePeut-être un millionQui crient, qui créent et s’accrochent à leurs crayonsEt qui sait, sept milliards qui s’ignorent

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Mais…déjà moinset déjà, toi…

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13. 13e round

trop de jabtrop de job trop d'épreuves comme jobeUn genoux à terremais dans ce panier d'crabedans ce coin du globeou on s'altère-haltèretête en l'air pour le cobMonter sa garde c'est déja noble...On doit se battre pour rester vraise débattre pour rester sobreséparer le grain de l'ivraiedans l'ivresse des croches etd'indirectes upperslutsTu le sais Hessé senséBoxeur ou SenseiC'est celui qui se relève qu'on va encenser...

13ième Round!Tout commence quand tout achève!Rend toi compte qu'après le décompte, ça compte!!13ième round! Faut que tu te relève!Et sur l'effort y a pas de Discount!!

On ne calcule pas ta pointureaux délitsni aux points de suturemais aux défisSur lequels tu te pète les jointuressans dénitête haute quand y a point de futurdebout après un coup durun coup de boule un coup de foudreou une coupureC'est à cette minute qu'on voit la différencede celui qui mérite notre déférenceQui même K.Oson cas au...plus bass'accroche aux câblesretourne au pu-gi-latreconnaît celui qui met l'effortde celui qui le met pu et qui gît là...

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13ième Round!Tout commence quand tout achève!Rend toi compte qu'après le décompte, ça compte!!13ième round! Faut que tu te relève!Et sur l'effort y a pas de Discount!!

En somme, mon chumTu capte que le champC'est pas celui qui assommemais le sonné qui s'en remetse redresse et trace vers le sommet.Peu importe ce qui te crisse à terretant que t'es pas en terre,sous les chrysanthèmesrelève la tête, fight, reste fierremonte dans le ring ou sur scènereste digne et toi-mêmepète leurs digueset porte ton emblèmePeu importe ce qu'ils vont médirebats-toi!jusqu'à ce que tombersoit synonyme de rebondir!!!

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14. SÉPARRROU??

Tout le monde y pense tout le temps…On se demande qui, on se quémande quand.Mais le plus fouC’est qu’on se demande jamais c’est où?

C’est où, l’amour?C’est là où l’amer s’émeutC’est là où las, l’âme se meurtC’est là où mon slam s’amarreS’arrime et démarre…

L’amour, c’est par là!C’est le but, c’est un fait, c’est le grand buffetC’est le plus savoureux des doutes, le meilleur des maisSans cesse, on en mange les miettes et ramasse les restesC’est là ou tu test tes rôlesOù la testostérone t’enjôleC’est là où tu vas, là où tu viensSouvent t’en reviens pas, chêne encrouéAux chaînes! Écroué!Et la sève de la peine qui ne cesse de rouler sur tes joies.

Va jouer mon petit!Ça s’appelle la vieOn t’expliquera les règles lorsque le jeu sera fini

C’est ça! L’amour c’est par là!Sépare-toi de tes illusionsC’est un marathon dans le bayou, C’est la piste ovale où ovule la scissionSur les bords, t’as des kiosques à bonbonsOn y vend du cul, du corps et du cœurÇa marche tellement fort qu’on y courtÀ en avoir le souffle sourdSous le regard des spectres acteursC’est comme le bonheur, ça fait bander les voyeursÇa fait un barouf, des cris au royaume des voyellesC’est des AAAHHH, OOOhhh, Ooùùù ce que t’étais???C’est se rendre compte à rendre.A la mythique mi-tempsT’as le show trash inéditC’est de la tragédie, classique, même baisiqueL’amour, c’est physiqueC’est ce que le mâle a dit

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Pour certain, ça devient phtisiqueÇa relève de la maladie!

C’est souvent dans un litÉvidemment dans un lieuDes fois, c’est vraiment rienEt d’autres, c’est tout ce qui se veutMais c’est forcément dans un lien!

On se couche dedans ou on se le plante dans le corpsLe pieu! Si ça grince, on en ressortOn est pas mortC’est déjà pas pireLe noble sentiment, l’éternel empireSans niaiser, c’est la palingénésieLe grand cru que l’on croit combleur de videCréateur de chef-d’œuvres, d’exploits et de suicides.C’est la grande cage à baldaquinOu les primates déprimésJouent avec leurs maux et se permettent d’en rimer.

Mais non, je nous ment,L’amour, c’est par là.C’est évident, C’est le sens unique…C’est là ou les plaies se lèchentLà où la Louisiane sèche Là où l’impossible s’appelle résilienceOù je te baise à tue-têteOù je te fais l’amour en silence, comme une bête.Là ou tu ne te questionne pas sur la moitié du verre;Il est plein et il t’est offert.C’est le redressement de l’échineC’est des coups de machette dans la machineC’est un syndicat dans les champs de canne à texteC’est le tearjerker des tyransC’est le quadraplégique se découvrant un réflexeEt enfin, c’est là ou devrait se faire les enfants.Voilà, c’est juste là, à portée de lendemainDans le lieu de tous les liens

L’amour.C’est l’endroit qui te vire à l’envers.C’est là où l’amer se meurtC’est là où l’âme s’émeutC’est ici, là où ce slam t’espère

C’est tout ce qui n’a pas de mots mais se susurre,

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C’est ce qui ira plus loin que la censureOù se rejoignent autant les gangs de purs que les bandes d’enfoirésEt pour ma part, je vous souhaite bonne soirée!!!!!

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15. D’JO

L’heure du conte à rendre…

Y s’appelait Jo, Jo l’EspouèreY l’écrivait avec un R

Dans l’air du tempsY’avait juste le tentant de faire des affaires…Y brassait gros, y brassait fort pi ses efforts lui rapportait gros.Ça tremblait de tout bord à la chambre de commercePi lui, son Wess, c’était un winnébago all dressedToujours s’a go, jamais en resteY vivait high pi…y’était v.i.p au studio.

Y sortait la paletteLes danseuses se cambrait,Y chambrait les tapettesY’avait rien de trop grosEt les jaloux sacraient…Hé, Sacré Jo! Jo l’espouèreY l’Écrivait avec un drôle d’air

Pas le temps d’êtreY’a toujours des affaires à faireY faut se garder en action entre deux brunchs d’actionnaires…Mais le temps passaitEt son trophé marié un peu trop refait s’ennuyait,Elle se pétait des crisettes existentiellesMalgré les thérapettes et les tablettes de seroquelYa vait kekechose qui pas, ne marchaitPour sa part, bédaine à chargeIl y a un bail qu’il ne l’avait fait…marcher, on s’entend!Pour la bizness ça galopaitMais en couple, des fois, ça marcheEt d’autre fois, pas!Fak le v’la ty-pas qui en fait pas un casOccupé qu’il est à se battre contre un syndicatDeux maîtresses et son avocat-Pendant ce temps là, accro au magot,la belle Margot pleure mais reste là-Lui, y se divertit, C’est l’importantBien portant,L’introspection, les questions, on éviteL’important dans le profit, c’est qu’on en profite…Il faut garder le cap, Se concentrer le capitalLe conserver, c’est capital

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Faut que ça roule, même dans houle, mon capitaine!Si tu le garde en dessous du matelas,Tu vas finir matelôt!HAHAHA, HOHOHO!Au club house, c’est la blague séculaireLa bague de la confrérie à l’annulaire!

Y voguait, légal sur ses arnaquesL’esprit fini au paradis fiscalJamais dans la panade,,Du beau bidou non-imposable au fond de la caleY’en riait avec son chum Conrad…La flotte de flouze à flotSes flos pi sa femme en filigrane fadeC’était trop gros pour être laidD’ailleurs, jamais la larme ne coulait…

Y s’appelait Jo, Jo l’espouèreJ’en parle à l’imparfaitVous saississez qu’on approche de la fin de l’histouère…

C’était peut-être à cause du stress inhérent à l’argentLes liens trop loin des gensOu les havanes et les cognacs de 40 ansToujours est-il qu’il a eu mal dans le vivant;Un jour de détour d’impôtBien qu’il ne le voulusseUne ventricule lui abandonna le bateauEt les docteurs; « On ne peut en faire plusse! »Il paya et ragea et enragé, il repaya du privéY’était pas à une crosse près de la blue crossBiens rémunérés mais toujouis désolés,Les docteurs s’entendurent; « On peut pas en faire plus,Tu commence ton temps dur, y te reste 3 lune et un cumulus, au plus… »

HHOOOOO!Y s’eppelait Jo, jo l’espouèreIl en avait presque plus,Dailleurs, il l’écrivait avec retenu…

Comme un super mario affaiblit ben début de tableauComme un liu kang sans sa gangComme un illuminati sans ses nantis…Qui l’eut plus cru qu’un sushiIl se retrouva face à lui…

HHHHHiiiiiCrestionnement…Méprise de conscience

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Et trop de spection.Il réalisa que sa belle piastre ne valait ni le trône ni l’étron.ET ENFIN LA SOUFFRANCEET ENFIN LA VIE!!!!Sans argent et sans courseLa vraie douleur crottée sans cotes à la bourseDu vrai, du cru!

Et ses enfants qu’il aurait pu aimerEt sa femme qu’il n’a jamais connuAlors qu’il achève,À son chevet, des inconnus…Ses héritiers attendant le montantEt dans un dernier souffleAu dernier momentIl fait venir son notaire et il signe…Donner tout à un organisme communautaire!!!!