n°68 - mars 2015 - gratuit - la ficelle | l'histoire de

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N°68 - MARS 2015 - GRATUIT JÉRÔME DULAAR MONTREUR DE CINÉMA Bernard Chardère, Les Lumière, Payot Lausanne, 1985; Crédits : Archives Château Lumière.

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N°68 - MARS 2015 - GRATUIT

JÉRÔME DULAAR

MONTREUR DE CINÉMA

Bernard Chardère, Les Lumière, Payot Lausanne, 1985;Crédits : Archives Château Lumière.

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Revivez les débuts ducinématographe à la Croix-Rousse avec l’histoire de

Jérôme Dulaar, forain belge installé àLyon entre le dix-neuvième et le

vingtième siècles.Régulièrement à la Croix-Rousse pour la Voguedes Marrons, il séduit les amateurs denouveautés avec des projections de films dans cequ’il appelle « le cinéma mondain ».Un peu plus loin, dans le sixièmearrondissement, se trouve le parc de la Tête d’Or,son lac et ses légendes. La ficelle s’est intéressée àce que les Lyonnais racontent depuis des siècles àpropos du trésor enfoui sous les eaux du lac.Bonne lecture !

Julie Bordet-Richard

La Ficelle Mars 2015 / Page 3

Directrice de la publication Julie Bordet-Richard (06 14 03 75 34)

Rédaction : Julie Bordet-Richard (09 53 16 34 19)Josette Bordet (04 78 28 16 58)

Publicité [email protected] Ficelle. 94 bd de la Croix-Rousse69001 Lyon Tél. 04 78 28 16 [email protected]

Impression : IPS (Reyrieux -01)Edité à 15 000 exemplaires

Distribution : Société Goliath, Lyon 1er

La ficelle SARLCapital : 8000 euros. Siège social :94 boulevard de la Croix-Rousse69001 Lyon. Objet social : éditionde publications de presse et desites InternetGérant : A. Bordet. RCS : 503 200 487 RCS LYONISSN 2111-8914

Toute reproduction ou représentationintégrale ou partielle par quelquesprocédés que ce soit, des pages et despublicités publiées dans la présentepublication, faite sans autorisation del'éditeur est illicite et constitue unecontrefaçon.

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ÉditoN°68 - Mars 2015 Sommaire

Le gone du moisJérôme Dulaar,montreur decinéma

La ficelle démêleTrésor caché :la légendede la Tête d’Or

En imagesLyon d’autrefois

Les rendez-vous de La ficelleL’agenda de mars

Les lieux où trouver La ficelle

Le journal ne vit que par ses annonceurs, en lesprivilégiant lors de vos achats, vous aiderez La ficelle.

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Le gone du mois

Jérôme Dulaar-1867/1946. Un nom pour une petite rue de la Croix-Rousse. Qui était-il ?

Dans les documents consultés, onpeut lire : Dulaar, forain. Séduit parla nouvelle invention, le Cinéma-

tographe, il en fait son fonds de commerce,en proposant des projections dans lesfoires qu’il appelle « Cinéma Mondain ». Nous sommes en 1897. La place de laCroix-Rousse est envahie par le mondepour la vogue des marrons. Commechaque année, cette fête « baladoire » réu-nit les forains qui proposent leurs nouvellesattractions : manèges, baraques aux illu-sions, palais des merveilles, tirs à la cara-bine, femme à barbe, jongleurs, lutteurs,animaux. Le spectacle doit être inédit,unique, pour attirer le chaland « ici c’estmieux qu’ailleurs ». Gaufres, « mattefins »,andouillettes, marrons grillés et vin blancfont partie de la fête.La grande baraque du « Théâtre Mon-dain » de Jérôme Dulaar sollicite l’œil etl’oreille. Le mécanisme puissant de l’orguede barbarie rose bonbon et vert pistachediffuse le son mécanique en permanence.Le forain ne recule devant aucun artificepour inviter à entendre et à voir. Les cou-leurs vives peintes sur la toile de la façade,les dorures, les colonnes, ainsi que l’appel-lation, donnent le ton. « Entrez, entrez !Le spectacle est exceptionnel ! Du jamaisvu ! Découvrez la dernière invention, le Ci-nétographe, le nouveau divertissement op-tique».A l’intérieur, des tentures cramoisies, unecentaine de bancs en gradins, quelquesbanquettes recouvertes de velours rouge,une scène et une grande toile blanche ten-due au fond de la salle où est projetée uneimage photographique, invitent les spec-tateurs à s’asseoir. Le bonisseur, annoncel’extraordinaire spectacle qui va avoir lieudans quelques instants. Les lampes s’étei-gnent et le pianiste se met à jouer. Subite-ment un déclic, un faisceau de lumière et

l’image qu’on est en train de regarder,s’anime. Le décor s’agrandit, les feuilles desarbres s’agitent et des gens comme vouset moi se mettent à marcher et courir. Unflot d’ouvriers avec des bicyclettes, deschiens, des voitures, se mettent en mou-vement. . On reconnait une vue de Lyon.Puis c’est la locomotive qui fonce vers nouset nous frôle. Les nerfs se tendent. Les spec-tateurs sont fascinés. On assiste à unetranche de vie réelle prise sur le vif qui nousdonne un sentiment de réalité, pourtantil n’y a ni couleurs, ni son. Les images sac-cadées en noir et blanc sont accompagnéesd’une musique que le pianiste, situé à côtéde l’écran, s’évertue à rendre illustrative.Les doigts sur le clavier se déchaînent pouraccompagner l’agitation de la scène, puisentament une mélodie sentimentale quandbébé mange sa bouillie en compagnie dupère et de la mère aux regards attendris.Une pause permet de changer de bobine,et de proposer des rafraîchissements auxspectateurs suffoqués « vous avez vu cetrain qui a failli nous écraser ? ..jamais vuça de ma vie !.. qui a inventé ça ?... c’est sû-rement truqué ! » Entre les bandes, ta-bleaux vivants, danseurs et illusionnistes

se succèdent : « la femme dans l’œuf » quia perdu ses bras et ses jambes grâce à unjeu de miroirs, le « géant » un berger lan-dais perché sur ses échasses revêtu d’uncostume de soldat anglais avec son casquecolonial. Pendant ce temps-là, on arrosel’écran de lait de chaux, pour avoir uneimage plus lumineuse, et la projection re-prend. Des images de mer, de vagues quiavancent en écumant, des gens qui plon-gent. L’image peut accélérer ou ralentir, ilsuffit de tourner la manivelle plus oumoins vite. Le projectionniste est auxaguets, le pianiste aussi. Il s’agit de faire col-ler le mieux possible, le son aux images. Dulaar qui a compris l’avenir de ce nou-veau mode d’expression, possède unecinquantaine de films de quelques minuteschacun. Le spectacle toujours innovantremporte un grand succès. D’une fête fo-raine à l’autre, Jérôme Dulaar et sa famillesillonnent le territoire pour montrer lanouveauté. Le montage et le démontagede la baraque, les annonces, la marche desappareils, les bruitages, les écritures comp-tables, toute la famille y participe. Les Du-laar sont des forains de père en fils. Les pa-rents sont photographes ambulants dansles fêtes foraines parisiennes et leurs troisfils créent chacun leur salle de spectacle.Abraham, l’ Athénium-Théâtre avec à l’af-fiche Aérogyne la femme volante, à Mar-seille. Maurice, l’Excelsior Music-Hall-Théâtre à Rouen et Jérôme le CinémaMondain à Lyon, chacun montrant le der-nier truc, le Cinématographe. Les Dulaarne sont pas les premiers à s’intéresser à cenouveau mode d’expression, des baraquesforaines circulent déjà proposant le nou-veau divertissement.La nouvelle invention des frères Lumièren’a suscité, à ses débuts, qu’un engouementpassager auprès de la population bour-geoise lyonnaise qui considère le phéno-

JÉRÔME DULAAR

LE MONTREUR DE CINÉMA

“Entrez, entrez !Le spectacle estexceptionnel ! Dujamais vu ! Découvrezla dernière invention,le Cinétographe, lenouveaudivertissementoptique”

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mène seulement comme une attraction defoire pour le « petit peuple ». Les Lumièresont des chercheurs, des inventeurs et desindustriels du cinéma. Ils vendent etlouent leurs productions et leur matérielaux forains, puis aux cinémas devenus sé-dentaires, de France et d’ailleurs, tout encontinuant d’innover. Des innovations il y en a dans cette fin de

XIXe siècle. L’aéroplane, le vélocipède,mais aussi le télégraphe, le téléphone, laTSF, le phonographe, l’ampoule élec-trique…Au début du XXe siècle, l’électri-cité en est à ses débuts et supplante petità petit le gaz pour l’éclairage axial dans lesgrandes villes. Les communes rurales at-tendront encore longtemps.La projection de films nécessite une grande

intensité de lumière. Les baraques fo-raines utilisent la lumière incandescente desampoules produite souvent par des mé-langes d’oxygène et acétylène, deux gaz trèsvolatils et inflammables et qui ne man-quent pas de provoquer quelques incen-dies. Par mesure de sécurité chaque foraindoit avoir une réserve de 100l d’eau à sa dis-position pour les premiers secours. La ca-

D’une fête foraine à l’autre,Jérôme Dulaar et sa famillesillonnent le territoire pourmontrer la nouveauté.

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Le gone du mois

bine de projection incombustible doitêtre isolée des spectateurs. Le film qui sedéroule doit obligatoirement être récupérédans une caisse métallique. Il doit y avoirentre le film celluloïd inflammable et lasource de lumière, une cuve d’eau addition-née d’alun. Comme souvent, trop de rè-gles découragent l’utilisateur, et toutes neseront pas respectées. Un siphon d’eau deSeltz pour les premiers secours et un sacde toile pour la récupération des films suf-firont souvent sans vraiment attenter à lasécurité. On note un début d’incendie, vitemaîtrisé, chez Jérôme Dulaar en 1898, unerampe de gaz ayant mis le feu à un rideau.Cet incident le convainc de se procurer ungroupe électrogène qu’il transporte par-tout. La combustion au charbon pour legros moteur transforme le générateur enlocomotive à la très haute cheminée cra-chant une énorme fumée blanche. Lenouvel engin aux cuivres étincelants par-ticipe aussi à l’attraction. L’électricité pro-duite facilite le travail. Jérôme Dulaar acquiert du matériel etaméliore sa baraque démontable qu’ilbrevète. Il agrandit son entreprise, etconseille les nouveaux entrepreneurs dansleurs choix de matériel qu’il leur loue ouvend. Il devient entrepreneur de cinéma.Lui-même a deux salles démontables.L’une, importante, qui se déplace sur la côted’Azur, c’est le Théâtre Mondain : Music-hall et Cinétographe. Et l’autre, plus pe-tite, qui se fixe à Lyon et sa banlieue, c’estle Cinéma Mondain. En hiver la petite ba-raque est remisée et la famille arpente le sudde la France pour les riches hivernants. Degrandes vedettes parisiennes de café-concert viennent se produire sur lesplanches du Théâtre Mondain. On dit quela famille royale belge apprécia le specta-cle. Jérôme Dulaar suit avec intérêt toutes lesinnovations techniques. Il vient de seprocurer un appareil qui peut en même

temps filmer et projeter les images sans êtreobligé de passer par la phase développe-ment. Il sillonne les rues de la Croix-Rousse, à grand renfort de musique et an-nonces, et filme les gens du quartier quipeuvent se reconnaître. Le cinéma qui n’estpas encore parlant, tente à le devenir pardes artifices. « Entrez, Entrez ! Maintenantvoilà le cinéma sonore ! C’est là que toutela famille est employée comme bruiteurs.Cliquetis d’épées pour accompagner unduel, une tôle s’agite pour le tonnerre, desgravillons sur une peau de tambour pourla pluie, ou des moitiés de noix de coco quis’entrechoquent pour le galop du cheval.

C’est le théâtre des illusions. Dulaar iramême jusqu’à enregistrer les concertsqu’il a filmés. Le phonographe reproduitla voix du chanteur pendant que l’imagede celui-ci progresse sur l’écran. Il s’agitd’accélérer ou ralentir la manivelle du pro-jecteur pour que les deux bandes soientpresque synchronisées. En 1903 Louis Lumière invente la plaqueautochrome, une photo couleur à partir dela fécule de pomme de terre. Dulaar, tou-jours à la recherche d’innovations, passeaussi à la couleur et peint la pellicule imagepar image. Sa petite entreprise marchebien. Les bénéfices sont minimes mais per-

Cinématographe des frères Lumière en1895. Remarquez la boîte inférieure quireçoit en vrac le bobineau de pellicule après projection, et la petite enrouleuse àgauche pour rembobiner.Collection institut lumière.

"Une statue de Jacquardornait la place Sathonayavant que le SergentBlandan n’apparaisse en1900.Contrairement à ce quebeaucoup pensent,cette statue du tisseurn’est pas celle de la placede la Croix-Rousse. La première, en bronze,a été fondue par lesAllemands en 1942.

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mettent de pouvoir continuer l’activité quifait vivre la famille.En 1908, le premier « long » métrage de18minutes et 310mètres (les films sontvendus au mètre) sort à Lyon en avant-pre-mière. La mise en scène de l’assassinat duduc de Guise, interprétée par les sociétairesde la Comédie Française, avec une musiqueoriginale de Saint-Saens séduit le publicpar sa qualité artistique. Le cinéma n’estplus seulement une distraction popu-laire, elle devient aussi celle de la bourgeoi-sie. Les productions se succèdent, la tech-nique s’améliore. Les films tels que les Misérables, Quo Vadis sont projetés dansdes grandes salles pouvant accueillir unorchestre, et nécessitent l’utilisation de 2projecteurs qui évitent les coupures. Touteséance est composée de ses actualités,d’un long-métrage et d’une scénette co-mique. C’est un véritable spectacle quipeut concurrencer le théâtre. Les lieux deprojection sont multiples. Café, jeux deboules, brasseries, salles paroissiales, patro-nage, projettent documentaires et fictions.Jérôme Dulaar, Président des IndustriesForaines en 1912, s’insurge violemmentcontre la concurrence déloyale qui sévitdans un café de l’agglomération. « Nousne pouvons pas lutter contre un spectacle

LE CINÉMAÉDUCATEUREN 1918Le cinéma, maintenant considéré commeun magnifique outil d’éducation, est « ré-cupéré » par les catholiques et la muni-cipalité. Les enfants sont au centre despréoccupations. Il s’agit de remplacer lespères morts à la guerre, en insufflant desvaleurs morales à leur progéniture touten les éduquant. Les occuper et les sor-tir de la rue, tels sont les objectifs des unset des autres. Le cinéma éducatif et ré-créatif entre en concurrence avec le ci-néma commercial. Le cinéma paroissialSaint-Denis ouvre ses portes en 1921 etpropose un spectacle attractif chaque di-manche en soirée réservé à ses paroissiens,en vantant les mérites de son matérielmoderne et de son orchestre sympho-nique. Edouard Herriot, maire de Lyonet anticlérical notoire, instaure le cinémascolaire éducatif réservé aux écoles pu-bliques. Une concurrence s’installe entrele cinéma de paroisse accusé de propa-

gande religieuse et le cinéma scolaire laïc.C’est une surenchère qui s’instaure au ni-veau du matériel et des fréquences desséances. Pathé-frères offre ses services etses programmes à l’école publique où l’oninstalle du matériel de projection. Pen-dant ce temps, la société catholiqueEtoile prête des films et du matériel auxparoisses à des prix très réduits. Cette so-ciété soutenue par le clergé, contribueà la diffusion du cinéma à travers des filmsd’une moralité irréprochable « des beauxfilms bibliques » et devient importantegrâce aux subventions de la bourgeoisieet de l’aristocratie. Parallèlement le ci-néma scolaire de la Ville de Lyon se dé-veloppe et obtient le soutien du ministèrede l’Instruction Publique. De plus en plusde groupes scolaires s’équipent en ma-tériel de projection. En 1924 l’OfficeRégional du Cinéma Educateur de Lyon(ORCEL) prend le relai du cinéma édu-cateur de la Ville. Subventionné par lamunicipalité et bénéficiant de dons, l’or-ganisme se développe rapidement etpermet une diffusion importante defilms éducatifs.

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offert gratuitement ». C’est à cette même époque que les Dulaarcommencent à se sédentariser au 8 de laplace de la Croix-Rousse et ouvrent le ci-néma « Dulaar », tout en continuant lesspectacles itinérants.Pendant la première guerre mondialecertaines salles ferment par manque depersonnel et de spectateurs partis aufront. Jérôme Dulaar ne reprend ses ac-tivités qu’en 1915 et c’est en 1919 que lesbaraques seront vendues ainsi que tout lematériel forain, à la suite d’un arrêté mu-nicipal interdisant les baraques de ci-néma portatives.Dulaar définitivement Croix-roussien, re-donne le nom de La Perle à son cinéma,probablement en souvenir de cette mêmesalle où eurent lieu les réunions desgroupes révolutionnaires au XIXe siècle.Dulaar, homme de cinéma et laïc, offre sasalle pour des projections scolaires orga-nisées par la Ville de Lyon le jeudi après-midi et en fait aussi un lieu de réunions,de conférences ou de cours pour adulteset enfants. Il adhère à l’ORCEL, organismede prêt de films. Bien implanté dans le quartier, il n’aurade cesse d’oeuvrer pour les écoles du 4e ar-rondissement. Tout en favorisant le ci-néma, il se bat pour l’instauration et labonne marche des cantines scolaires dansla municipalité. On le trouve à la tête dela Fédération des Cantines et colonies sco-laires de Lyon et du Rhône. Après avoir connu toutes les étapes du ci-néma, et même la fermeture de son établis-sement par la France de Vichy antisémite(parce qu’issu d’une famille juive et belge)Dulaar meurt en 1946. En mémoire de sesimplications sociales et de ses bienfaits, lamunicipalité lui dédie une rue « JérômeDulaar » celle-là même qu’il habite les der-nières années de sa vie. En regard de l’ensemble de ses activité so-ciales et éducatives, il eût peut-être mé-rité une rue plus importante, surtoutlorsqu’on la compare à celle de Gasparin,qui en 1834, alors qu’il est Préfet duRhône, ordonne la répression brutale en-vers les canuts, ou à celle d’Imbert Colo-mès qui organise à Lyon la TerreurBlanche en 1797.

Sources :-Histoire comparée du Cinéma de Jacques Des-landes et Jacques Richard (1968-Les cinémas dans la ville. La diffusion duspectacle cinématographique dans l’aggloméra-tion lyonnaise (1896-1945). Renaud Chaplain.Thèses univ-lyon2 2007: - Chroniques croix-roussiennes Georges Rapin

Le gone du mois

On note la cabine de projection isolée desspectateurs ainsi que les 2 projecteurs

Collection institut lumière.

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Lyon d’AutrefoisJoseph Marie Jacquard

"Une statue deJacquard ornait la placeSathonay avant que leSergent Blandann’apparaisse en 1900.Contrairement à ce quebeaucoup pensent,cette statue du tisseurn’est pas celle de laplace de la Croix-Rousse. Lapremière, en bronze, aété fondue par lesAllemands en 1942. "

Nous remercions madameMamelin pour les photosqu’elle nous a fait parvenir

Pour les besoins de notrerubrique “Lyon autrefois”, La ficelle recherche toutdocument photographiquerelatif à La Croix-Rousse :objets, photographies,affiches… Merci de nouscontacter :[email protected]

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La ficelle démêle

Cette histoire n’a pas de certitude historique mais les légendessont faites pour être contées.

Trésor caché

LA LÉGENDEDE LA TÊTE D’OR

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On raconte que les Croisés, auMoyen-Age (entre le XIe et leXIIIe siècle), auraient enterré un

trésor à Lyon, au retour de leurCroisade : une tête de Christ en or.La légende est tenace au fil des sièclespuisqu’au XIXe siècle, on auraitdemandé à une voyante de retrouver cetrésor. En vain, évidemment.En 1856, d’anciens canuts étaientchargés de creuser le lac pour le futurparc de la Tête d’Or. Parmi ces tisseursreconvertis en ouvriers, l’un d’eux butasur un obstacle en creusant. Sous sapelle, il aurait trouvé la tête de Christ.

Face à cette riche découverte, lesouvriers ne tardent pas à se querellerpour s’approprier le trésor. La disputese fait rapidement plus violente et lescanuts s’empoignent. Désolé d’assister àce triste spectacle, la tête de Christ semet à pleurer. Une larme coule le longde son visage, tombe dans le trou creuséet se transforme en gigantesque lac. Latête de Christ tombe à l’eau et disparaîtà jamais. Les histoires de trésors cachés sontnombreuses à Lyon. La ficelle avaitévoqué dans le numéro de mars 2012(La ficelle n°38) l’hypothèse de Walid

En 1856, d’ancienscanuts étaient chargésde creuser le lac pourle futur parc de la Têted’Or. Parmi ces tisseursreconvertis en ouvriers,l’un d’eux buta sur unobstacle en creusant.Sous sa pelle, il auraittrouvé la tête de Christ.

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La ficelle démêle

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La Ficelle Mars 2015 / Page 13

Nazim, auteur de l’Enigme des Arêtesde poisson. Selon lui, les souterrainsdits « Sarrazinières », deux galeriesparallèles qui se situaient le long duRhône entre Saint-Clair et Miribel,sont identiques à deux souterrains deSaint-Jean D’Acre, en Israël. Saint-Jeand’Acre n’était autre que le principal portde Terre Sainte durant les Croisades !« Or, le dernier maitre de l’ordre duTemple a sieger en Terre Sainte jusqu’ala prise de la ville par les Mamelouks en1291 n’est autre que Guillaume deBeaujeu, neveu du Seigneur deBeaujeu... »* La seigneurie de Beaujeuse situait au nord de Lyon.D’après Louis Maynard, dans sonDictionnaire de Lyonnaiseries,« L’ancien territoire de la Tête d’Orcomprenait plusieurs îles séparées parles bras du fleuve : il s’étendaitjusqu’aux collines de Vassieux. C’est surl’île Lambert (du nom d’un propriétaire

du XVIe siècle) qu’à été construite lagare de Lyon-Saint-Clair ». Il existedonc un lien entre les terres de la Têted’Or et les Sarrazinières… De là à faireun rapprochement entre la tête deChrist en or et le trésor des Templiers, iln’y a qu’un pas !

Mais toujours d’après Louis Maynard,l’origine du nom Tête d’Or viendraitd’une ancienne auberge de laGuillotière « dite Logis de la Tête d’Or,dont le propriétaire aurait été expulsé etse serait réinstallé dans un des broteauxprès du Rhône. On trouve en effet dansles délibérations consulaires, à la datedu 26 avril 1590, la décision suivante :« Pour ôter toute occasion de défianceque l’on a de la probité de l’hoste dulogis de la tête d’or, à la Guillotière,lequel, contre les défenses qui lui ont étéfaictes, reçoit indifféremment toutespersonnes suspectes en son logis… onordonne qu’il sera mis hors dufauxbourg, avec toute sa famille. »Mais pourquoi a t-il nommé sonauberge « de la Tête d’Or » ?

* La ficelle n°38

L’origine du nomTête-d’Or viendrait d’uneancienne auberge de laGuillotière dite “Logis dela Tête d’Or”, dont lepropriétaire aurait étéexpulsé et se seraitréinstallé dans un desbroteaux près du Rhône.

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AgendaMAR S 2 0 1 5

Agend’arts 4 rue belfort 69004 Lyon• Jeudi 12 mars à 20h chanson 10/5€ERIC SIMONET• Vendredi 13, samedi 14 à 20h et dimanche15 à 18hFLAVIA PEREZ (Chanson) 10/5€Traverser la forêt des loups, marcher aurythme de ses aïeux migrants, clamer undiscours poético-syndicaliste dans une usine,errer dans la ville la nuit en talons,tenter de téléphoner à l’insondable cosmos ,participer au bruit qui court, faire une pause… se balancer au rythme du temps T,mettre ses pieds dans les chaussons d’unepetite vieille, danser sur de la techno-bobo,traverser la Méditerranée comme on peut…et puis bien sûr : chanter !

Dans le cadre du festival de champs deMars• Mardi 17 mars 19h30 13/10€LE GANG DES LYONNAIS:Balmino + Erwan Pinard + GRyF (nouvelleformation de François Gaillard)• Mercredi 18 mars à 20h àagend’Arts 13/8€ CRRISTIAN PACOUD + LES SOEURSSISTERS invitent Claudine Lebègue• Samedi 21 mars à 20h 10/5€LILY LUCA« Quelques bribes d’enfance dans le sac àdos, le regard pointu et la voix faussementnaïve, Lily Luca nous arrive avec tout sonpetit monde. Et ça bruisse d’instants de vie,de personnages, de paysages, croqués avechumour et gourmandise. Et là, au beaumilieu de ces sons joyeux et effrontés, onsent la vie qui pointe ses dents cruelles, et lespremières fêlures du cœur... »

• Jeudi 26 mars à 20h 5/10€CHEMS : guitare / voixSERGE SANA : Clavier

• Vendredi 27 et samedi 28 à 20h, dimanche29 à 18h 13/8€VINCENT ROCA + WALLY (chansonhumour)Deux drôles d’oiseaux se livrent sans retenueà une festive joute verbale, un combat àmots nus, phrases délicates et refrains sanscholestérol. Leur cahier des charges ? Lalégèreté ! Sur la balance, pas un gramme degras, deux écritures aériennes, car, voyez-vous, ces deux-là ont de la plume ! Unémincé de traits d’esprit en apesanteur, avecpour seules armes une guitare aérienne etun pupitre élancé... Deux poids... démesure !

• Jeudi 2 avril à 20h gratuit / adhésionsaison 5€Confiture acoustique scène ouverte animéepar Lily Luca, inscription et buffet offert dès19h30

• Mardi 7 à 20h gratuit / adhésion saison 5€QUIZZ CINÉMAavec l’association “Entre Les Mailles”inscription et buffet offert dès 19h30

• Vendredi 3 avril à 20h. 5/10€“LE CITADIN”Paroles poétiquesCoqs (Nouvelle en alexandrins)Texte allégorique sur la valeur travail et laspéculation. Dans unemégalopole imaginaire un éleveur de coqsévoque le jour funeste durantlequel il découvrit l’effroyable secret quiscella son apprentissage.

• Samedi 4 à 20h, 5/10€HELENE PIRIS (chanson) accompagnée parFRÉDÉRIC ALLÉRAT au piano

• Dimanche 5 à 18h : HELENE PIRIS accompagnée parPHILIPPE ROCHE à la guitareAvec ce récital, Hélène Piris vous offre unbonheur en forme de rêve. Imaginez desparoles écrites à l’encre de la vie, la nôtre, lavôtre. On peut parler de petits bijoux parceque c’est magnifiquement taillé, parce quec’est brillant, parce que c’est beau.

• Mercredi 8 avril à 20h 8/13€RÉMO GARY et MICHEL BOUTET(chanson)

• Jeudi 9 à 20h 8/13€RÉMO GARY accompagné par CLÉLIABRESSAT-BLUM (piano) etTHIERRYKUTTEL

• Vendredi 10 à 20h 8/13€RÉMO GARY + MICHEL BOUTETRémo Gary rend leur intelligence aux mots,retrouve leur instinct. Dans ses éprouvettesde papier, il les fait mariner, les touille, lestriture parfois, jusqu’à totale fluidité, malgréleur étonnante consistance.

• Samedi 11 à 20h, dimanche 12 avril à18h 5/10€OSTENDE(chanson)Un duo guitare voix né d’une envie de mêlerénergies théâtrale et musicale. Un comédienimprovisateur Julien Reneaut au chant et àl’écriture, un guitariste Pierre Aguilera,arrangeur et à l’écriture de la musique...Etun troisième Olivier Devaux tapi dansl’ombre pour affiner l’écriture des textes...

Les influences d’OSTENDE : Trois belges:Brel, Arno pour l’impossible à atteindre etFranquin pour la légèreté grinçante, deuxtoulousains, Juliette et Nougaro ...Et toutesles influences qu’on ne mesure pas...

Hot club26 Rue Lanterne, 69001 Lyon• Samedi 14 mars 21h30 18/12€ MARC THOMASSaxophoniste et chanteur Marc Thomas estla version française des crooners américainstels que Franck Sinatra ou Nat King Cole.L’énergie scénique, les « scats » en cascadeset la justesse de l’expression sont quelquesunes des qualités dont la critique se faitl’écho depuis de nombreuses années.

• Mercredi 18 mars 21h30 10/7€HAPPY STOMPERS JAZZ BIG BANDCe groupe interprète dans la joie et dans labonne humeur le jazz des années 30 et 40,l’époque du Cotton Club de New-York. Il estcomposé de 14 musiciens choisi parmi lesmeilleurs jazzmen de la région Rhône-Alpes.Le Happy Stompers Jazz Big Band seproduit régulièrement au Hot Club de Lyondepuis 1993 au grand bonheur du publicqui ne se lasse pas de remplir les caveaux etles salles de concerts

• Jeudi 19 mars 21h30 10/7€VINCENT PÉRIER 4TETLe groupe a été formé en 2009 par desmusiciens de la région de Saint-Etienne etde Lyon. Animé par une vision communed’un jazz intense, poétique et généreux, cegroupe développe une musique libre etinteractive où la quête de swing et d’énergierythmique coexiste avec une authentiquerecherche sur l’écriture. Il propose un jazzmoderne, ouvert, et centré sur l’interactionmais néanmoins très ancré dans la tradition.

• Vendredi 20 mars 21h30 10/7€JAZZ DEVIL’S BIG BANDCréé en 1991 et issu de l’école de musiqueVincent d’Indy, dans l’Est Lyonnais, le JAZZ-DEVILS BIG-BAND a vu se succéder à ladirection Noël ROZENAC (1991) puisStéphane EUDES (1994). Depuis 2006,Florian GOUGNE conduit cet ensembleendiablé et convivial. Le programme estcomposé de grands classiques du swing maiségalement de créations. La plume de JohnALLISON (voc., sax. ten.) vient confirmerles nouvelles orientations artistiques, enproposant ses compositions innovantes,sensibles et pleines d’humour, arrangées surmesure.

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• Samedi 21 mars 21h30 10/7€BRONXTETBronxtet est un quartet de jazz modernecomposé de musiciens venus d’ailleurs…réunis récemment à Lyon. Quatreinstrumentistes nourris par de richesexpériences dans les mondes du jazz et de lamusique classique, qui se rejoignentaujourd’hui autour des compositionsoriginales du pianiste.

• Mercredi 25 mars 21h30 10/7€SEB JOULIE 6TETVivement marqué dès l’adolescence par lebe-bop et le hard-bop, Sébastien Jouliedéveloppe à la guitare un vocabulairefortement inspiré par Jimmy Raney, GrantGreen mais aussi d’autres musiciens commeJohn Coltrane, Freddie Hubbard ou JackieMc Lean.

• Jeudi 26 mars 21h30 10/7€MICHAEL CHERET 4TETMichael Chéret est né en 1974 ; ilcommence la musique à 17 ans et à 26 ilentre sur concours au Conservatoiresupérieur de Paris en classe de Jazz, dirigéepar François Jeanneau.

• Vendredi 27 mars 21h30 10/7€CAPTAIN FLAPSCATC’est en 1983 que les musiciens, issus dedifférentes formations musicales du HotClub de Lyon décident de former unorchestre jouant dans la plus pure traditionNew Orleans. Si au début le groupe s’orientevers un style pur et dur, il évolue avec succèsau fil des années vers une musique plusswing. Inspirés par leurs maîtres que sontLouis Armstrong, Sydney Bechet et DukeEllington et tant d’autres merveilleuxmusiciens. Captain Flapscat revisite le Jazzdes origines jusqu’à la belle époque duswing.

• Samedi 28 mars 21h30 10/7€GABRIEL BELGACEM 4TETLe groupe jouera le temps d’une soirée unrépertoire résolument jazz composé destandards et autres compositions qui ontrendu ces quatre copains du conservatoireamoureux de la musique jouée à New york.

• Mardi 31 mars 21 h 30 18/15€JOCHEN RUECKERT 4TETQuartet chaleureux et sophistiqué, avec leuralbum « We make the Rules », le groupenous invite à s’affranchir des a priorimusicaux pour nous faire découvrir un jazzcontemporain, caractérisé par d’élégantesimprovisations.

Les clochards célestes51 Rue des Tables Claudiennes, 69001 Lyon

• Jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 à20h, dimanche 8 à 17h LES FOURBERIES DE SCAPINThéâtre 1h15 Spectacle familial à partir de10 ans 15 € / 11 € / 8€ pour les – de 16 ansDurant l’absence de leurs pères partis envoyage, Octave et Léandre, fils de famillenoble, se sont tous deux épris de jeunesfemmes n’appartenant pas à leur milieusocial. Leurs amours sont contrariées par leretour de leurs pères, revenant avecl’intention de les marier avec des jeunes fillesde leur rang. Dépourvus de stratagèmes, lesjeunes amants s’en remettent à Scapin, valetrusé et prodige de la manipulation, pour lestirer de cet embarras.Les embrouilles du valet vont alors sesuccéder à un rythme effréné et faire de ceScapin aux traits urbains le maître del’intrigue.

• Mardi 10 et 17, mercredi 11 et 18, vendredi6 et 13 à 20hjeudi 12 et 19 à 19h samedi 7 et14 à 17h Prix : 15 € / 11 € / 8 € Jeudi tarifunique à 8 € SODOME, MA DOUCEFable sonore (50 minutes, dès 15 ans)Le ciel craque, la pluie tombe.Une femme est là qui n’a pas bougé depuisdes siècles.L’averse, lentement, la fait renaître.Lorsqu’elle se met à parler, c’est pourévoquer sa ville natale : Sodome.

• Mardi 24 et 31, mercredi 25 et 1, vendredi27 et 3 à 20h jeudi 26 et 2 à 19h samedi 28 à17 h MADEMOISELLE ELSE Théâtre (1h10, dès 16 ans) Prix : 15 € / 11 €/ 8 € Jeudi tarif unique à 8 € Else, une ado, jeune femme insolente,impétueuse, cruelle, drôle, aime à se jouerd’elle-même. Devant le miroir, elle en faittrop. Elle se retrouve confrontée à undilemme qui met en jeu son père, unhomme, sa dignité, ses désirs, et qui va laconduire sur un chemin inattendu etdangereux, parce qu’il lui offre l’opportunitéde se frotter à la vie. De la dépasser dans ungeste ultime.

• Du 8 au 19 avril NON ! NON ! NON ! (Contes et peinture35 min Spectacle jeune public de 2 à 5 ans)Prix : Tarif unique à 8€Boucle d’or a un prénom! Elle s’appelleJulie, et c’est une sacrée chipie ! Chez lesours, Petit Ours lui ressemble beaucoup…Tous les deux disent un peu trop souventNon! Non! Non !Une conteuse et sa complice peintreracontent, dansent, chantent et peignentensemble. Une grande fresque naît sous leregard du public, peintures et couleursrépondent aux histoires.

FESTIVAL CALUIREET CUIVRES 13 -17 AVRIL 2015STAGE « CUIVRES » EXCEPTIONNEL enrégion Rhône-AlpesL’Association Musicale de Caluire et Cuireorganise le stage « Caluire et Cuivres » du 13au 17 avril prochain, pour les musiciensayant au moins 3 ans de pratiqueinstrumentale, et aux élèves de 2ème et3ème cycle.Pour lancer les festivités, un concertexceptionnel d’ouverture avec les solistesMichel Becquet, Bastien Baumet,accompagnés par l’Harmonie de Caluire,sera donné le 12 avril à 16h00 en l’EgliseSainte Bernadette à CaluireLe stage sera animé par des musiciens etpédagogues reconnus du 13 au 17 avril2015 (Michel Becquet, Bastien Baumet,Gilles Peseyre, Fabien Wallerand, JeanPincemin, Christian Léger…)Au programme, cours collectifs, pratiqueindividuelle et d’ensemble, préparation auxconcours des conservatoires, et travailautour du concert de fin de stage. Ce grandfinal aura lieu le 17 avril à Eglise St Romainde Cuire. Inscriptions jusqu’au 1er avril. Lespremiers inscrits bénéficieront d’un tarifpréférentiel, 250€ (pour toute inscriptionavant le 8 mars) au lieu de 280€.Renseignements et réservation au 04 78 08 14 04.

VOS [email protected]

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Les artistes de la Ficelle

Ombres de la Croix-RousseJosette Aschenbroich-Bordet

Montée Saint-Sébastien