magazine maisons créoles n°102 martinique
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Table de FêteNwèl antan lontan Gourmandises de fêtes
HORS-SÉRIE/DÉCEMBRE 2015 | BIMESTRIEL GRATUIT MARTINIQUE # 102
4 • MARTINIQUE #102
Maisons créoles magazineISSN : 1635-298X
Edité par Sarl TOTEM Communication (Guadeloupe / Martinique /Guyane)Centre commercial Le PAVILLONZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-MahaultT. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 [email protected]
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Président / Directeur de la publicationPatrick de LARROCHE
ImpressionGuadeloupe, Martinique : Rotocobrhi Réunion : Caractère Ltée (Ile Maurice)
Direction artistique et PAOFred Naoum
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MARTINIQUEImmeuble La Yole Etang Z’Abricot Pointe des Grives97 200 Fort de FranceT. 05 96 77 49 89 / F. 05 96 63 61 [email protected] DESIR : 0696 40 05 27Béatrice PHALANSTÈRE : 0696 27 91 41 Corinne DAUNAR : 0696 90 29 24
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Voici venue la fin d’année et avec elle les fêtes de Noël.
Décorer, préparer, inviter, recevoir seront des actes qui rythmeront
cette période de l’année qui rime bien sûr avec festivités et convivialité.
Les cantiques de Noël, la gastronomie créole seront à l’honneur et
permettront aux familles et amis de partager.
Au delà de l’aspect commercial, ces fêtes sont l’occasion d’affirmer nos
traditions et nos croyances.
Alors, petits et grands se mettent à espérer, à rêver. La magie de Noël
va t-elle opérer ? Cela ne tient qu’à nous !
Adieu 2015 ! Bienvenue 2016 !
A vous tous, chères lectrices et chers lecteurs, annonceurs et
collaborateurs, MAISONS CRéOLES vous souhaite un Joyeux Noël, et
une Bonne et Heureuse année 2016.
La rédaction
EDITO
6 • MARTINIQUE #102
SOMMAIRE 102SOMMAIRE 102 Art de vivreMAISONS CRéOLES Magazine HORS-SéRIE / DéCEMBRE 2015 / éDITION : MARTINIQUE
Inspiration
HÔTEL DE RÊVE 36Le safari version luxe
TABLE EN FÊTE 17
GOURMANDISES 60 DE FÊTE
NwèL ANTAN LONTAN 8
TENUE DE FÊTE 42
JEUx ET jOUETS 13 TRADITIONNELS
Patrimoine
MAISON DE RÊVE 26 Escapade en Afrique du Sud
IDÉES DE CADEAUx 48
8 • MARTINIQUE #102
Retour vers un Noël antan lontan
PATR IMOIN E
Il y a bien longtemps, au début du siècle dernier, les fêtes de Noël se préparaient dès novembre enterré. Les oranges à peine déshabillées laissaient tomber leur manteau d’écorces séchées au feu de bois dans un bain de rhum ambré. Le vermillon du sirop de groseille mis en flacon flirtait avec la liqueur de basilic ou d’anis… Dans les villes comme dans les campagnes, tous étaient fin prêts pour franchir un pont tracé sur le calendrier. Et dans toute cette effervescence, Mireille et Roland, enfants à l’époque, ont chacun grappillé un souvenir ici , une sensation là, pour aujourd’hui vibrer joyeusement à l’évocation heureuse de tous ces préparatifs.
On savait que la Noël approchait
aux premiers souffles d’un vent plus
frais qu’à l’ordinaire. Le ciel était d’un
bleu limpide, l’air doux et léger. Et
ce samedi-là, alors qu’elle marchait
dans les rues de Foyal aux côtés
de sa mère, Mireille qui n’avait pas
encore dix ans, remarquait bien ce
petit quelque chose de différent. Les
trottoirs s’encombraient de caisses,
des monceaux de pailles jonchaient
les arrières boutiques, les grands
magasins de la ville se peuplaient de
jouets multiples, de vêtements ou de
jolis souliers, de couleurs vives et de
paquets enrubannés, prémices de
joyeusetés….
Les avents A quelques kilomètres de là Roland,
garçonnet espiègle, l’ainé de huit
enfants, se réjouissait déjà de cette
période heureuse. À cette époque,
se rappelle-t- il, Noël se préparait
dès la deuxième semaine suivant la
Toussaint et les notes de cantiques
dévalaient les mornes spiritains dès
le premier jour de l’Avent.
L’on chantait Noël entre deux
gorgées de punch coco et trois
bouchées de jambon caramélisé en
taquinant le chacha, sillac, tambour,
ti bwa ou harmonica et en attendant
le Réveillon. Joseph, notre cher fidèle
louait jusqu’au bout de la nuit, la
naissance de ce Jésus très attendu,
tout en festoyant grassement
jusqu’au pipiri chantant.
« Mammaille-la prend can-tique-là, pou nou ça chanté Noël, mélons nos voix et nos cœurs, et chantons à l’unis-son » Loulou Boislaville
Aujourd’hui Roland, toujours
aussi fringant, du haut de ces huit
décennies, se souvient non sans un
brin de nostalgie du Noël d’antan.
« Nous n’étions pas riches, mais
nous nous amusions bien. La pleine
lune suivant la Toussaint, les familles
avaient pour coutumes de se réunir
les fins de semaine pour entonner
leurs premiers cantiques. Si l’esprit
de fête régnait, ces cantiques étaient
également une manière de se
préparer spirituellement à cet instant
important dans la vie des chrétiens.
Dans les campagnes où tous ne
savaient pas lire, un petit groupe
lançait la mécanique et les chœurs
reprenaient chaque mot à l’unisson.
L’ambiance y était heureuse et même
si un ti punch en poussait un autre
parfois, l’atmosphère y était bon
enfant et augurait de joyeuses fêtes
de fin d’année. »
Mireille quant à elle chante aussi
Noël, bien à l’abri du giron maternel.
Une jeune fille bien « comme il faut »
ne court pas dans la rue, pas même
pour louer la nativité. Il n’était pas rare
d’égrener quelques chapelets de “Je
vous salue Marie“ ou de “Notre Père”
avant d’entonner les premières notes
d’un Chanté Noël bien mérité.
Texte : Corinne dauNar
remerciements à : Barbara CidaLise pour ses poupées
et à denis FordaNT pour sa créativité et ses jolis jouets.
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 9
« Nous ne descendions pas en ville, mais c’était pour autant la grande fiesta. Précise Mireille caressant du regard une photo ancienne de sa mère installée sur le buffet de la salle à manger. Maman savait recevoir. Elle avait toujours peur du « qu’il manque, que ce ne soit pas assez… » Papa lui, épicurien né, à mille lieux des ces soucis domestiques, ouvrait largement sa porte. Il aimait inviter et c’était tout un défilé d’amis, de cousins ou de simples voisins qui passaient par chez nous préparer chaque fin d’année. L ‘ambiance y était chaleureuse, l’on y parlait du tout, du rien sans mauvaises paroles et s’en retournait sans craindre les bandits de grands chemins. »
Minuit ChrétienUne semaine en chassant une autre, le 24 décembre s’annonçait dans les foyers et les préparatifs se faisaient plus pressants. Dans la cour, ignorant du sort qui l’attendait, un cochon planche
augurait déjà ces chapelets de boudins, ragoûts épicés et salade de groins.Pour Roland c’est certain : « un Noël sans cochon n’était pas un Noël ! Dans l’en- ville comme à la campagne, le cochon était invité à la fête. Le 24 décembre, l’un des voisins boucher improvisé, arrivait aux premières lueurs donner le coup de grâce à la bête. L’affaire faite, chacun repartait gratifié d’un beau morceau de jarret ou de jambon. Le sang récupéré et versé dans une seille était agité à l’aide d’un Bois Lélé fraichement coupé avant d’être mêlé au pain, piments, épices et condiments. Les boyaux nettoyés et frottés à l’orange amère ainsi farcis, ficelés et cuits au bain-marie offriraient au palais de la petite assemblée leurs succulences pimentées. Et comme tout est bon dans le cochon, les ragoûts ou salades de groin s’ajoutaient au festin ». À ces mots le regard de Roland se perd dans un bonheur passé, si rassurant pourtant... Sur la table de la cuisine sa mère apparaît, un verre à la main servant à découper en de petits ronds réguliers la pâtes servant à la confection de ses délicieux petits salés. Mais le cochon n’était pas le seul à réjouir les palais. À quelques kilomètres de là c’est toute une
envolée de rire qui s’échappait de la
maisonnée. Le boudin et la viande
commandés au boucher du quartier,
les ignames Sasa et les pois d’angoles
mijotaient dans un grand faitout. Le
sirop de groseille, la liqueur de coco
étaient abrités dans un joli carafon,
les gâteaux , pudding , confitures
préparées à l’excès embaumaient
l’intérieur. Restait encore à décorer la
salle à manger.
Mon beau sapin. « À mon époque, les sapins de
métropole n’existaient pas, se
souvient encore Roland, c’était au
bon vieux filao de décorer la maison.
Je me souviens de l’entrée de cette
habitation ou nous allions choisir de
grandes et belles branches. Parées
des pétales d’un joli fleuri-noël, d’une
tige de poinsettia couronné « reine
des plantes de Noël » ou de ruban
pour les plus huppées il était du
meilleur effet. »
« Les crèches, ajoute t-il encore
étaient pour la plupart admirées
lors de la messe de Minuit, heure
à laquelle l’enfant Jésus rejoignait
l’heureuse communauté. ». Erigées
dès le premier dimanche de l’Avent,
ou parfois à la Saint Nicolas , on les
démontait le 2 février à la présentation
de Jésus au temple… »
10 • MARTINIQUE #102
Chez Mireille tout était prêt pour embrasser les premiers invités. Sur la grande table de la salle à manger, les saladiers regorgeaient de merveilles culinaires. Douceurs chocolatées et confiseries ruisselaient de partout, le rhum coulait à flots… Tout était près pour accueillir l’enfant divin. La joie envahissait les foyers et glissait de la ville jusque dans les mornes les plus reculés. « À cette époque, la messe de Minuit n’était pas sonnée à 20 heures comme aujourd’hui insiste Mireille, les hommes chantaient, se régalaient et buvaient tandis que les femmes se préparaient à rejoindre l’église pour y chanter l’un des derniers minuits chrétiens de l’année. Et la fête reprenait dès leur retour pour s’étirer jusqu’au petit matin. »Si la tradition voulait que la remise des cadeaux se fasse pour les Etrennes, il n’était pas rare dans sa famille de les recevoir ce jour-là. Les plus jeunes résistant à l’appel de Morphée attendaient d’ouvrir tous ces trésors enrubannés. Ici, une poupée de porcelaine, là une chaise en paille pour enfant, des crayons, un plumier, un ménage ou une auto en fer, une
robe de chambre ou de jolis souliers, Mireille avoue avoir été gâtée. Repue par tant de félicité Mireille, s’endormait ravie, car elle savait que la fête ne faisait que commencer. Roland tout joyeux n’enviait rien à la petite Mimi. Certes la botte du père Noël n’était pas aussi garnie, mais le partage, une orange et une bonne humeur débordante suffisaient à sa joie, d’autant que le lendemain était chargé de belles promesses :« Ce jour-là était comme une trêve durant laquelle les petites querelles entre voisins s’effaçaient au profit de la convivialité, c’était vraiment une très belle nuit.’
Les après Les jours d’après n’avaient rien à envier à cette nuit bénie. On faisait bombance sur la nappe en vichy en dégustant les merveilles gustatives qui suivent la Noël. « Le 25 décembre était sous le signe de la famille sourit Mireille. Dès le matin, au retour de la messe, le cochon revenait sur la table sous la forme d’un gros jambon caramélisé, ou d’un délicieux rôti. Le cabri en pot ou en fricassée, le poisson froid
mayonnaise ou en soupe étaient largement servis. Alors que le poulet rôti, les petits pains au lait et les sucreries toujours plus nombreuses étaient réservés pour l’après-midi. En soirée il y avait pour les grands champagne et liqueurs, tandis que le pudding et parfois même le chocolat de “première communion” signaient l’épilogue de ce Noël bien consumé. Certains de nos cadeaux étaient emballés de nouveau pour nous être officiellement remis lors des Étrennes, en hommage sans doute à cette nouvelle année »
Si Roland se souvient si bien de cette pièce en argent qui lui fut remise de manière solennelle ce premier jour de l’an, c’est qu’il était pour lui l’un des plus importants. « Il était cinq heures du matin et le ciel était encore tout poudré, lorsque jaillissait d’un peu partout la lumière des flambeaux. De ma fenêtre je pouvais regarder cette petite rivière luminescente dévaler joyeusement le chemin du Bon Dieu pour recevoir en ce jour premier, bénédiction et protection. »« C’est vrai, reprend la pétillante
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Mireille dont la mémoire n’a pas pris une ride, que ce jour-là était à marquer d’une pierre blanche sur les calendriers. On le distinguait par cet éclat particulier qui faisait briller les yeux des petits jusqu’aux ainés. Le matin nous étions une fois encore très affairés. Maman sortait du buffet sa plus jolie vaisselle, l’argenterie resplendissait, et c’était pour elle une belle occasion de faire l’inventaire et le ménage dans les affaires, et tout nettoyer du sol au plafond. »
Jour bLanCCar pour ce jour, chacun se parait pour la messe de l’aurore, plumetis rouge et vert pour les sous, chemises blanches immaculées et neuves de préférence pour abriter la bonne fortune. Après l’office, chaque famille sautait dans la pointe du jour pour fêter aux parents et alliés santé, bonheur et prospérité. « Des grains étaient éparpillés sur le plancher que l’on ne balayerait qu’après le jour passé, les réjouissances pouvaient commencer. Et déjà trônaient sur le buffet de la salle à manger, les branches du Fleuri-Noël offert en gage de chance », ajoute au loin Roland qui conserve depuis une branche dans sa voiture. La grande table de la salle à manger s’habillait donc de sa plus belle vaisselle, nappe brodée et argenterie dans les foyers huppés sur laquelle
s’y bousculaient les victuailles, les liqueurs et les attentions tout empaquetées d’amour et d’amitié . Sur le buffet, en grappes serrées, les mandarines se reposaient dans une jolie coupe ciselée. Les pépins de l’orange précieusement gardés devaient assurer quant à eux un porte-monnaie bien gonflé de ces superstitions, qui depuis longtemps évaluées par les anciens, faisaient toujours recette.La bouteille de Noilly Pratt (vermouth), l’anisette, le rhum, le whisky, le punch coco maison, l’incontournable mabi retrouvaient eux aussi une raison de vie.Le champagne faisait campagne avec son bataillon de sucreries. Pralines, bouchées chocolatées et dragées ravissaient le palais tandis que dans un élan d’impatience, les plus jeunes trépignaient en attendant de recevoir des mains des parents les étrennes attendues depuis le matin. Les œufs à couver (qui devenaient une poule offrant à son tour des oeufs qui .....) étaient souvent spoliés par un billet de banque plié et bien rangé dans leurs enveloppes cachetées. On se souhaitait que le meilleur d’hier soit le pire de demain, le vin doux coulait à flot et les accolades se donnaient à la régalade jusqu’à la nuit finalement tombée sur cette nouvelle année.Ainsi avaient été sonnées les cloches de la messe de minuit,
celles de l’aurore et bientôt celles de l’Épiphanie. De ces pages du passé, il ne subsistait que de jolis clichés. Ceux qui n’avaient ni rois, ni mages, ni or, se dotaient de la plus grande richesse que rien ne peut acheter : L’amour, la bienveillance et le partage. Mireille fit carrière dans la banque, Roland continua son chemin dans les télécommunications. Chacun grandit dans l’amour de leurs parents et fondant à leur tour une famille.Tous deux ont déjà pu, l’oeil humide, regarder leurs enfants aux heures des Avents, les traditions muer et parfois même s’effacer au profit d’une nouvelle société. Pourtant aujourd’hui, ces désormais grands-parents, aimants, aimés, sont la mémoire vivante de ce merveilleux Noël d’Antan.
Bonnes fêtes à tous
Roland Mimi (Mireille) Mimi (Mireille)
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Des joujoux par milliers
Un regard amusé, une flamme dans la voix, il n’en fallait pas plus à
Ti Gé pour retrouver sa malice d’enfant et entrainer cette toute jeune
génération dans un fourmillement de souvenirs et de saveurs.
n’oubLie pas Mon petit souLierParce que l’Avant, c’était toute une affaire ! Et la question des
jouets, un incontournable pour une myriade d’enfants malins, par-
fois chenapans, mais très joyeux. Mais attention, notre ainé se rap-
pelle bien que ce n’était pas à Noël, nuit sacrée s’il en est, que l’on
pouvait bien espérer recevoir un joli poupon, une toupie en bois ou
une roulette toute cabossée. Passés les chants, la grand messe et
la soupe maigre, il patientait sagement jusqu’à la nouvelle année,
où entouré de toute la fratrie, il se réjouissait autant du lot de per-
sonnages en fer-blanc et de yoyos portés par les Étrennes Et au
rendez-vous de la rue du souvenir, elles sont nombreuses ces pe-
tites doucelettes à la manière des madeleines de Proust, à s’être
pour toujours ancrées dans les pages de ces Noël d’Antan Lontan.
PATR I MOINE
TexTe & phoTos CoriNe dauNard/ reMerCieMeNTs à BarBara CidaLise pour ses poupées eT deNis FordaNT
pour ses joueTs.
Et vous, le sentez-vous, ce doux parfum de temps marqués par nos prophètes ? Tandis que les cochons frémissent déjà, que le logis bourdonne de l’effervescence de l’avant, que les décoctions, schrubb et liqueurs d’atoumo envahissent les placards, les vieux cantiques écornés sont dépoussiérés et les peaux de tambours tendues comme jamais. Et au creux de cette agitation, un échange d’importance suspend le moment, l’espace d’une histoire : « Et toi papy, tu avais quoi comme jouet à la Noël ? ».
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Toute vêtue de morceaux de tissus,
de toiles cirées et coiffée d’une pe-
lote de laine, la « dedette » de ces
tendres années ouvrait de grands
yeux ronds comme des boutons sur
le monde qui l’entourait. La roulette,
le taxi pays fait de matériaux ramas-
sés dans la campagne, le bilboquet
et le trolley enchantaient et entrai-
naient leurs jeunes propriétaires
dans des courses effrénées.
Pour les familles les plus fortunées,
les boutiques de l’en ville s’habil-
laient souvent dès la fin du mois de
novembre des plus beaux objets de
la Métropole : voiturettes en métal,
poupées biscuits au visage finement
dessiné et aux trousseaux inesti-
mables, pièces en argent ou cheval à
bascule en bois ciselé. Les poupons
Jumeau ou Bru arrivés par bateaux
s’arrachent au début du siècle der-
nier, et font la fierté de la bourgeoisie
foyalaise. Et lorsque les origines se
voulaient plus modestes, l’école res-
tait le fer de lance de la méritocratie
républicaine, offrant à ses petits éru-
dits les plus méritants un précieux
joujou.
Débrouya pa péChéMais quand ces temps forts étaient
trop loin dans l’année, tout pous-
sait ces bricoleurs en herbe à suivre
l’exemple de leurs ainés à se confec-
tionner eux-mêmes ces jouets tant
convoités. Un credo le Débrouya
pa péché, une multitude de bonnes
d’idées, comment autant de tron-
çons de bois, de bouts de ficelles,
bobines de fil et flotteurs chapardés
aux filets de pêcheurs, et voici déjà
une toupie colorée qui tournoie sans
ne plus jamais s’arrêter. En argile
ou en bois, à partir noyau de lychee
ou d’une branche de goyavier, peint
ou taillé, ce jeu d’adresse plus vieux
encore que Man Apolline, n’avait
plus aucun secret pour la foule des
ti manmay impatients. Et impossible
d’oublier ces fameux travaux pra-
tiques du samedi après-midi à l’école
primaire, où tout un chacun pouvait
enfin se fabriquer un joujou digne de
ce nom et s’occuper joyeusement :
camion de bois, polichinelle à partir
de morceaux de fines cordes ou pe-
tits personnages de bric et de broc.
Dans les campagnes, ces aventures
manuelles se poursuivaient jusque
dans les logis, et les bwabwas mai-
sons ne cessaient d’envahir les
salles à manger et les terrasses.
iMagination pani LiMitEt soudain, dans un vent de nostal-
gie, une roue loto dévale la rue avec
un gamin hurlant. Désormais, tout fait
jeu, et Ti Gé se revoit déjà au fond de
sa ravine, là où le canon de bambou
lançait ses flammes et l’arbalète (ou
lance-pierre) dégommait un merle.
Le téléphone en boite d’allumettes
est décroché pour inviter les copains
de quartier à ressurgir du passé. Les
échasses faites de deux grosses
conserves et d’une corde de chanvre,
le bilboquet, la bobine Thiriez arrivée
de Lille par bateau, la roulette, les
kristals (billes d’argiles, agates et rou-
lements) surgissent dans l’histoire du
grand-père, et s’émancipent du poids
du temps pour reprendre vie au creux
de l’imagination insatiable des petits
d’aujourd’hui.
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Pour ces repas d’exception qui vont marquer la fin de l’an-
née 2015, il est de tradition de « Mettre les petits plats dans
les grands ».
La table se doit d’être plus raffinée, élégante, extravagante
que d’ordinaire car célébrer Noël et le Jour de l’An est l’oc-
casion de rassembler les personnes qui nous sont chères
qu’il s’agisse de la famille ou d’amis, autour d’un repas fin,
chaleureux, traditionnel, gastronomique devant une table
de Rêve.
Déjà dans l’antiquité, celui qui recevait n’hésitait pas à
disposer sur sa table de nombreux objets, témoignant à
l’invité de son degré de richesse. Désormais il est facile de
trouver tout ce que l’on recherche dans les magasins de
décoration qui proposent tous les styles et peuvent aussi
vous conseiller pour l’harmonie des couleurs choisies pour
votre table.
Pour qu’elle soit la plus belle, coordonnez la vaisselle avec
la nappe, le chemin de table, les couverts et les verres. Sor-
tez vos photophores, chandeliers, placez y des bougies
à led évitant ainsi d’éventuelles coulures sur la nappe et
risques d’incendie. Accrochez aux branches de vos chan-
deliers guirlandes, oiseaux et papillons. Le cristal, le verre
et l’argenterie renvoient la lumière, la rendant plus magique
! Détournez vos plats à gâteaux sur pied, en y disposant
boules ou petits objets renvoyant à la fête de Noël. Faites
serpenter sur la table des guirlandes lumineuses de
diverses formes. Fruits et fleurs, cristaux de neige
ou perles achèveront votre mise en scène.
N’hésitez pas à mettre de la magie ou du
romantisme dans la mise en scène de votre
table qu’elle soit classique ou traditionnelle.
en un mot, faites-vous plaisir ainsi qu’à vos
convives !!
18 • MARTINIQUE #102
sur une nappe blanche en lin, rehaussée d’un chemin de table doré très travaillé, ont été dressés des assiettes aux couleurs chaudes d’or et de nacre, des ronds de serviettes brodés de perles et de pas-sementeries, des verres travaillés qui par leur transparence nous renvoient la lumière. Les couverts font écho aux boules argentées, cuivrées et d’un doux vert pastel. de soyeux papillons se sont po-sés sur la table s’harmonisant avec les bougies, les orchidées et la branche de magnolia rose placés non loin d’un chandelier au pied travaillé voisinant avec une grosse citrouille sur laquelle s’est posé
un paon gracieux.
Stylisme & Photos La Vénitienne, table de Fête or,
argent, rose poudré, cuivre
photos : Fred Naoum, Christine
Morel et Christine de Larroche
stylisme : Christine de Larroche
et Christine Morel
20 • MARTINIQUE #102
1/ Chemin de table, fleurs blanches photophores à led2/ Verres à eau et à vinFlûte à champagne 3/ Chemin de table, assiettes, guirlande perles nacrées. Couverts, photophores à led,, papillons, boules. Bonhommes de neige en bois. rond de serviette, verre à eau et verre à vin. porte-nom et porte-couteau. 4/ Branche gland doréorchidée, branche de magnolia, boules5/ Couverts. porte-couteau et porte-nom
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sur une desserte proche, se marient le rouge et le vert, couleurs très représentatives de la période de Noël dans une ambiance moderne.
1/ Bonhomme de neige2/ Bonbonnière et sa cloche3/ Carafe4/ Chandelier, bougie à led photophore rouge, plateau et dessous de verre perles rouges,bonhomme de neige, boule noël blanche et rouge, Tasses à café et soucoupes, miniatures gouttes en porcelaine, hérisson porte piques5/ Citrouille et oiseau blanc6/ Boule de Noël en forme de cœur s’ouvrant7/ Mini photophore8/ dessous de plat 9/ Mini sapin à led
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1/ pelle à tarte2/ Flocon de neige3/ Hérisson porte piques, dessous de verre, perles rouges4/ Papillon, guirlande perles blanches5/ Porte-gâteau, boules, oiseau 6/ Plateau, Tasses à café et soucoupes, miniatures gouttes en porcelaine blanche7/ Sapin rouge métal8/ Seau à champagne lumineux
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26 • MARTINIQUE #102
MAISON DE R E VE
Cette villa africaine moderne est spectaculaire. Encapsulée dans la crête de la montagne Lions Head, elle dispose
d’une vue imprenable à 360° sur l’océan, donnant sur Robben Island au Nord, Camps Bay - l’une des plages les plus
prisée du Cap - et les spectaculaires Twelve Apostles au Sud.
La conception de cette villa a été quelque peu sensible, étant donné le côté pentu du site et la proximité avec un parc national. Mais
le challenge a été relevé haut la main. Les espaces secondaires ont été placés aux niveaux inférieu rs en prenant soin de limiter
l’excavation. Depuis la route, la villa est dissimulée par un grand mur végétal qui ne donne aucune indication sur ce qui s’y trouve. Le
design angulaire personnalisé aboutit à un résultat totalement naturel. La position stratégique de la demeure permet la pénétration
d’une lumière naturelle et la ventilation des chambres. Le vitrage a volontairement été placé en retrait de manière à le dissimuler.
Texte : Jessica Lebrat Photos © SAOTA et Adam Letch
Quand l’architecture se veut sculpturale et contemporaine
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 27
Après une entrée plutôt austère, on tombe avec surprise sur un couloir à double volume, au splendide plafond couvert de lattes
en bois alignées avec précision. L’œil ne peut pas s’empêcher d’être attiré par ce détail architectural. L’accès en voiture s’effectue
par le niveau intermédiaire, nous plongeant alors dans garage lumineux aux murs ornés de discrets graffitis. Un peu plus loin, des
escaliers en bois se drapent autour d’un ascenseur en verre.
A l’étage se trouvent les chambres, dont quatre (y compris une suite parentale avec terrasse privée), bénéficient d’une vue directe
sur l’océan et s’ouvrent sur un balcon. Le rez-de-chaussée est un espace continu qui s’étend jusqu’au deck de la piscine. On y
trouve d’ailleurs toute une série d’espaces de vie : une terrasse lounge et une salle-à-manger décontractée, une cuisine, une salle-
à-manger et un salon plus formels.
aFrique du sud
30 • MARTINIQUE #102
De la volonté de créer des espaces de vie ouverts, résulte une belle continuité entre l’intérieur et
l’extérieur. Cette maison s’adapte à toutes les saisons et joue sur l’humeur du climat et le paysage
environnant. Vue de l’extérieur, une splendide poutre monolithique en béton blanc semble «flotter»
sur les façades vitrées de lumière. Les planchers de béton poli des espaces de vie intérieurs et exté-
rieurs sont d’une continuité sans faille. L’intemporalité de chêne naturel est combinée avec des in-
crustations de laiton pour les planchers des chambres et toutes les menuiseries intérieures réalisées
d’ailleurs sur mesure.
34 • MARTINIQUE #102
Côté matières premières, différentes textures ont été choisies afin de souligner le caractère épuré, sculptural
et contemporain de l’architecture : béton, zinc, chêne naturel, bois, laiton, granit bouchardé, bronze coulé,
béton poli et béton coulé sur place…
Architectes : SAOTA - Design Intérieur : Studio Parkington Design Consult - Photos : © SAOTA & Adam Letch
36 • MARTINIQUE #102
Lion Sands Private Game Reserve : le safari version luxe
Texte : Jessica LEBRAT Photos :
© Lion Sands Game Reserve
Le Lion Sands Private Game Reserve bénéficie d’une situation exceptionnelle, entre la
célèbre Sabi Sand Game Reserve, une région très réputée pour ses safaris spectaculaires,
et le Parc national Kruger, la plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud. L’absence de
clôture permet à la faune de se déplacer librement à travers la végétation naturelle.
HOTE L DE R E VE
MAGAZINE MAISONS CRÉOLES • 37
Créé à la fin des années 1930, la réserve appartient à la même famille depuis quatre
générations. Aujourd’hui, le Lion Sands Game Reserve dispose de cinq magnifiques lodges,
ainsi que d’incroyables villas dans les arbres.
aFrique du sud
Le Lion Sands Ivory LodgeNarina Lodge
Le Lion Sands River Lodge
Le Lion Sands Tinga Lodge
Tinyeleti Treehouse
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Le Lion Sands Ivory Lodge est de loin l’endroit le plus prestigieux de l’hôtel. Il dispose de 6 suites décorées avec raffinement, pouvant accueillir jusqu’à 12 invités. Chaque chambre est spacieuse avec une atmosphère zen et élégante. Le mobilier est dans les tons ivoire et noir. Les suites disposent d’une salle de bains glamour, d’un grand salon et de terrasses extérieures avec piscine privée à débordement.
mérite amplement ses cinq étoiles. Avec un total de vingt chambres au
toit de chaume, offrant des vues spectaculaires sur la rivière Sabie ou
sur la brousse africaine. Douze suites luxueuses comprennent chambre
à coucher, salle de bains, salon et terrasse extérieure en bois.
Le Lion Sands River Lodge
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Le Lion Sands Tinga Lodge est un hébergement très spécial avec 9 suites luxueuses. Les suites disposent de
douches intérieures mais également de douches en plein air. Piscines et terrasses
privées, air conditionné sont autant d’atouts charme. Tinga est certainement décrit
comme le summum en matière de luxe, avec des infrastructures de pointe et une
faune abondante.
Narina Lodge a été magnifiquement décoré dans l’esprit d’un véritable safari africain.
Une grande partie de la construction a été réalisée en bois et les suites
possèdent de beaux toits de chaume.
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1933 Lodge est plutôt destiné aux familles. Cette grande maison à usage exclusif s’accompagne d’un service
personnalisé. Les membres du personnel, dévoués et qualifiés, s’occupent de tout, de la cuisine au divertissement des
enfants.
Les clients peuvent également apprécier une nuit des plus romantiques à la belle étoile, dans une des maisons installées
dans les arbres, et profiter de vues incroyables dans l’intimité la plus totale.
Tinyeleti Treehouse
kingstonTreehouse
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MODE
Le métallisé, grande tendance cette année
Pour briller de mille feux, ce sont les détails dorés et argentés qui pri-
ment. Ils ont cette facilité à transformer un look tout en apportant une
touche fashion unique. De la tête aux pieds, l’or est à l’honneur dans une
version moins bling, en touche subtile.
Tendances mode pour les fêtesLes fêtes de fin d’année arrivent à grand
pas ! Le moment est venu de songer aux tenues pour Noël et le Nouvel an. S’habiller pour les fêtes peut être une véritable expédition, l’équilibre n’étant pas toujours simple à trouver… Voi-ci quelques conseils pour vous guider dans vos choix.
© Gémo
© Victoria
© Paul’s Boutique
© Gola
© Gabs
© Justfab
© Marks & Spencer
© Paul’s Boutique
Texte : jessica Lebrat
TENUE DE FÊTE
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La robe, un incontournable
des fêtesLa petite robe noire, c’est le chic absolu. Tantôt
sage, tantôt originale, elle sera sexy avec un peu
de dentelle en jouant sur la transparence ou gla-
mour avec des strass, des paillettes, des perles.
Quelque soit sa coupe, courte, longue, bustier,
dos nu… ce classique reste une valeur sûre pour
éviter tout fashion faux-pas!
Le Réveillon de la Saint-Sylvestre, c’est égale-
ment l’occasion d’opter pour le sexy, sans tom-
ber dans le vulgaire. Attention donc à opter pour
les bonnes combinaisons. Le rouge fera sensa-
tion a coup sûr, mais on évitera à tout prix le total
look rouge, tout comme le total look paillettes.
Pour celles qui ne souhaitent pas porter de robe,
un pantalon sobre voire un tailleur, associé à des
stilettos et un top chic sera une combinaison
parfaite.
DOSS IER TENDANCES
© Gémo
© Jus d’Orange
© Jus d’Orange
© Ju
s d’O
rang
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© Minimum
© Jus d’Orange
© Jus d’Orange
© Jus d’Orange
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Les bijoux ont aussi leur importance !
Ils peuvent dynamiser une tenue et la rendre
plus festive ! Avec un look plus classique, on
n’hésite pas à sortir les grosses pièces : bague
XXL, boucles d’oreille longues, collier plastron
ou grands sautoirs seront du plus bel effet.
Concernant les parures, on veillera à les alléger.
On les préfèrera discrètes ou on fera un choix
pour éviter la surcharge.
On pense aussi aux accessoires pour cheveux
type headbands ou serre-tête façon princesse,
pour habiller le visage en un clin d’œil.
© Paul’s Boutique
© Jus d’Orange
© Justfab
© Marks & Spencer
© Gémo
Justfab
© Marks & Spencer
© Marks & Spencer
© Louis-Vuiton
© Kaporal
Une belle paire de chaussures
pour finaliser un look
Les chaussures ne sont pas
à choisir à la légère car elles
peuvent faire, à elles seules, la
tenue. C’est donc le moment de
sortir notre plus jolie paire. On la
choisie tendance bien sûr, mais
surtout confortable pour danser
jusqu’au bout de la nuit. Celles
qui désirent sortir à tout prix leurs
plus hauts talons, penseront à
glisser une paire de ballerines ou
de tongs dans leur sac ou dans le
coffre de leur voiture… cela pourra
se révéler fort utile en fin de soi-
rée !
Côté forme, le choix est large :
escarpins, babies, bottines ou
encore ballerines. Même certains
modèles de baskets s’habillent
d’or et de strass pour garder la
classe tout en étant à l’aise « dans
ses baskets »… elles seront donc
autorisées pour un réveillon dé-
contracté, en famille par exemple.
Côté look, les chaussures gold
s’accorderont à merveille avec
une tenue plus simple et relève-
ront avec classe une petite robe
noire. Des paillettes, du satin,
du strass, des pois, des nœuds…
pour les fêtes, on choisit d’habil-
ler ses pieds avec du clinquant,
du brillant, du pétillant.
Exit le sac de tous les jours !
Petit sac à main, pochette enve-
loppe et minaudière seront les
meilleurs alliés pour accessoiriser
un look de fin d’année avec style.
Ce basique indispensable est chic
et pratique à la fois. A porter à la
main, en bandoulière ou à l’aide
d’une dragonne.
En cuir irisé, doré, rosé ou ar-
genté, les reflets métalliques ne
passeront pas inaperçus. Une
version bijoux cassera l’aspect
un peu trop formel d’une tenue.
Un style plus authentique et eth-
nique, s’associera à une tenue
sobre. On misera aussi sur les po-
chettes rigides rectangulaires, les
pochettes en perles et à sequins
ou encore les imprimées croco ou
python. Il est également possible
de coordonner la pochette aux
chaussures pour plus d’élégance !
© Nat & Nina
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© Marks & Spencer
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Justfab
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© Marks & Spencer
© Paul’s Boutique
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Gourmandises de fêtesLes vitrines, les rayons de jouets, les thématiques des magazines… il n’y a pas de doute, Noël arrive à grand pas ! A l’approche des fêtes, il y a un sujet avec lequel on ne plaisante pas, c’est le menu… et qui dit menu, dit dessert de fête. D’où cette petite sélection qui regroupe quelques créations plus épatantes et plus gourmandes les unes que les autres. L’occasion peut-être d’en ajouter une à votre shopping list, qu’en dites-vous ?
1/Bûche L’Ecrin des îles du Grand Véfour
A la hauteur de cette adresse d’exception, le chef Guy Martin et son
chef-pâtissier Mourad Rachdi ont voulu retranscrire avec cette bûche
toute la magie d’un moment unique. Ce cadeau d’exception cache une
dacquoise pistache, une mousse ananas, une gelée au thé vert et un tar-
tare passion- ananas, concassé de pistaches croquantes.
Bûche pour 8 personnes : 58€
2/Le Fantastik « Mr Kristmas » et le Fantastik « 2016 »
Le premier est un Fantastik au chocolat au lait avec un biscuit imbibé au thé à la mûre
et croustillant fèves de cacao, fleur de sel. Le tout surmonté d’une moelleuse barbe
de Père Noël en guimauve. Le second annonce une nouvelle année toute en douceur
entre un caramel suzette et un praliné cacahuète délicatement recouverts d’un disque
fin au chocolat mi-amer.
A découvrir au Michalak Take Away et à la Michalak Pâtisserie : Le Fantastik « Mr
Kristmas » du 22 décembre au 24 décembre 2015 Le Fantastik « 2016 » du 26 dé-
cembre au 31 décembre 2015.
Réservation à partir du 24 novembre via le site www.christophemichalak.com. Pour 8
PERSONNES : 60€
Avec l’aimable autorisation du blog parisdepices.com www.parisdepices.com
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Thierry Mulhaupt crée Kalapouasie
Pour cette édition limitée à 115 exemplaires, cap vers la Papouasie-Nou-
velle-Guinée avec la création KALAPOUASIE ! Une dacquoise au chocolat,
garnie d’un praliné croustillant aux noix de cajou, d’un crémeux exotique
au poivre de Timut et d’une mousse au chocolat Papouasie Kalapaia 70%.
Issu de la plantation Tokiala, dans la baie de Rabaul, sur l’île volcanique
d’East New Britain, le cacao Papouasie Kalapaia 70% offre à cette bûche
un nez de cacao très puissant aux nuances de fruits exotiques.
Taille unique 8 personnes : 63€
Centre de table CaretteUn centre de table en Chocolat avec un assortiment de Macarons et
Boules Chocolat Praliné Feuilleté. Plaisir des yeux et des papilles…
4, Place du Trocadero – 75016 Paris & Place des Vosges – 75003 Paris
La Marquise par Sébastien Gaudard
La Pâtisserie des Tuileries (1, rue des Pyramides) et celle des Martyrs
(22, rue des Martyrs) sont l’écrin idéalisé pour redécouvrir les bombes
glacées d’antan : la Marquise en est la première expression, gour-
mandise pleine de grâce, habillée d’une robe de crème Chantilly ren-
fermant en son cœur un succès fondant, et la vanille de Madagascar
en parfait et en glace.
Pour 6-8 convives. La Marquise Or, 25 exemplaires – édition numé-
rotée : 79€. La Marquise Bleue, édition limitée : 59€. La Marquise
Blanche, édition limitée : 59€.
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Paola Navone x Haagen-DazsQu’elle est délicieuse cette impatience à l’approche des fêtes de fin d’année ! Voilà pour-
quoi le calendrier est une formidable invention où l’attente est chaque jour récompen-
sée. Cette année, Häagen-Dazs est fier de collaborer avec l’une des plus grandes desi-
gners de son temps, Paola Navone. Le Calendrier joue le contraste des matières avec sa
coque de chocolat blanc et sa base veloutée, la générosité de forces aiguisées avec ses
31 piliers de crème glacée. Ces hautes colonnes ciselées, parées de carrés de chocolat
numérotés, recèlent 2 délicieuses recettes exclusives :
- La première est un mariage parfait entre la douceur d’une crème glacée Vanilla et la
force du Dark Chocolate & Almonds. De délicieux morceaux d’amandes enrobés d’une
sauce au caramel au beurre salé et à la fève tonka rendent cette alliance encore plus
gourmande.
- La seconde allie deux des bestsellers, Macadamia Nut Brittle et Dulce de Leche, sépa-
rés par une onctueuse sauce au caramel au beurre salé, le tout sur un biscuit croustillant
de riz soufflé praliné au chocolat blanc.
Pour 12 personnes, 59€
Magie de Noël par Vincent Guerlais
Grandiose ! La douceur d’une mousse chocolat au lait pure origine Madagascar accom-
pagnée d’un crémeux et d’une compotée à la bergamote. Fraîcheur et légèreté pour ce
savant mélange, délicatement posé sur un shortbread pressé au Gianduja et surmonté
d’un élégant champignon en chocolat de 30 cm de haut !
Taille unique 8 personnes : 56 €
66 • MARTINIQUE #102
Bûche glacée Caprice, par Vincent Guerlais
Sorbet pomme verte et cidre sur un croustillant aux amandes. Petits
champignons garnis de deux crèmes glacées cassis et vanille
accompagnées de pommes façon «Tatin».
Pour 6 personnes : 39 €
La Barlette de Noël. Christophe Adam,
pour L’Eclair de GénieDécouvrez le croustillant d’un délicieux fond de tarte en pâte sucrée
vanillée avec l’onctuosité d’une ganache fondante chocolat. Praliné
noisette maison, feuilletine, ganache fondante chocolat Bahibé, ganache
montée chocolat coeur de Guanaja 80%, noisettes et peta zeta.
Disponible à partir du 22 décembre. L’unité : 6 €
Des cerises à Noël ! La bûche de Cédric Grolet
pour le Meurice
Afin de pallier la pénurie hivernale de fruits, Cédric Grolet a décidé de mettre ses
plus belles cerises en bocaux afin de nous les offrir à Noël. Marmelade de cerises,
amandes fraîches et estragon, voici une idée qui apportera un peu de gaieté à nos
froides journées…
Disponible au Restaurant Le Dalí du 6 au 26 décembre 2015
Photo : © Thomas Dhellemmes