lois & récits de 'hanouka

8/8/2019 Lois & Rcits de 'HANOUKA

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LOIS & RECITS DE

HanOuka

En rEmErciEmEnt HacHEm

pour la gurison dE notrE fillE la YEHouditH


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Lois & rcits

DE HANoUKA

Diffusion du Judasme aux francophones dans le monde

En remerciement Hachem pour la gurison

de notre flle, La Yhoudith


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Publi et distribu par les

EDITIONS TORAH-BOX

France

Tl.: 01.80.91.62.91

Fax : 01.72.70.33.84

Isral

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Copyright 2010 / Torah-Box

Imprim en Isral

Ce livre comporte des textes saints, veuillez ne pas le jeter nimporte o,

ni le transporter dun domaine public un domaine priv pendant Chabbath.

TRADUCTION

Yal OUAKNINE

RELECTUREViviane GUEDJ

DIRECTION

Binyamin BENHAMOU


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Note de lditeur

Torah-Box.com est heureux de vous prsenter le 5me recueil de la s-

rie Lois & Rcits ayant comme objecti laccs acile la connais-

sance et la pratique du judasme.

En eet, il contient tout ce dont vous avez besoin pour la lumineusete de Hanouka :

- Rcits : pour connaitre lhistoire complte du miracle

- Rexions : pour apprendre choisir entre le beau et le vrai

- Lois : pour appliquer les mitsvot lies ces jours

Une partie de ce livre est galement disponible sur notre site Inter-net en version ebook , consultable et tlchargeable librement

ladresse : www.torah-box.com/ebook

Nous tmoignons ici notre gratitude Mesdames Yal OUAKNINE

& Viviane GUEDJ pour la fdlit de la traduction et de ladaptation

du projet pour les rancophones ainsi que notre proonde reconnais-

sance M. Michael ABITBOL de Nogent-sur-Marne pour son inves-tissement sans limites la diusion de notre sainte Torah.

Puisse Hachem combler leurs souhaits pour le bien.

Lquipe Torah-Box


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Prcisions aux lecteurs :

Les lois (halakhot) contenues dans ce livre sont adaptes aux Sfarades comme aux

Achknazes, mis part celles dont nous avons expliques les diffrences. Elles sont selon

le Hazon Ovadia (Hanouka) du Gaon haRav Ovadia YOSSEF.

Les paroles de nos Matres cites dans la partie Rcits proviennent des Midrachim (in-terprtations allgoriques) ainsi que des Commentateurs et sont tirs des en grande partie

des ouvrages Mam Loez et Hatodaah.


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INDEX

Avant-propos p. 7

PREMIRE PARTIE :RCITS

Le rcit du miracle de Hanouka p. 1Lhistoire de Yhoudit p. 0Les bienfaits de lallumage des bougies de Hanouka p. 7Un rcit de Hanouka : Que vais-je dire papa ? p. 66Hanouka : la fte de lducation p. 70Les dangers des moyens de communicationet des multimdias p. 81Quelques anecdotes p. 91

DEUXIME PARTIE :

LOIS

Lallumage des bougies de Hanouka p. 107Qui a lobligation dallumer les bougies de Hanouka ? p. 110Les huiles et les mches p. 117O poser la Mnorah ? p. 121Quand doit-on allumer ? p. 124

Qua-t-on le droit de faire avant lallumage ? p. 128Quel ordre observe-t-on pour allumer les bougies ? p. 10La veille de Chabbath de Hanouka p. 1La sortie de Chabbath de Hanouka p. 17Comment allume-t-on la synagogue ? p. 18Les usages de Hanouka p. 144Les prires de Hanouka p. 148

DDICACES p. 1


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Que ce livre contribue la russite de la

Ychiva Vayizra Itshak / Torah Box Centre dtude de Torah pour Francophones Jerusalem

sous lenseignement du rav Eliezer FALK

la mmoire de

Jacques-Itshak BENHAMOU

au Roch-Collel :

Rav Eliezer FALK

aux Rabbanim :

Rav Tsmah ELBAZRav David BARUKH

et leurs chers tudiants assidus et dvous pour la Torah :

Rabbi Nethanel OUALIDRabbi Binyamin BENHAMOU

Rabbi Lionel SELLEMRabbi Itshak ZAFRANRabbi Shimon KATZ

Rabbi Shlomo VALENSIRabbi Shmouel AMOYELLERabbi Daniel COHEN

Rabbi Yossef BENSAIDRabbi Michal ELYASHIVRabbi Ephram MELLOULRabbi Yhochoua GUEDJRabbi Michal LACHKAR

Rabbi Yaakov MELKI

Rabbi Mordekha ELKOUBIRabbi Moch TOUATIRabbi Akiva MALKA

Rabbi David BRAHAMIRabbi Shmouel BENZAQUEN

Rabbi Avraham BLATNERRabbi Avraham ZAGOURY

Quils puissent grandir ensemble

dans la Torah et la Crainte du Ciel.


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AVANT-PROPOS

Le miracle de Hanouka sest droul, il y a 2170 ans. D.ieu livra entrenos mains les grecs qui voulaient, tout prix, nous loigner de la vie juive. Les juifs eurent raison de leurs ennemis et camprent ( Ha-nou ) le 2 Kislev ( ka : kaf h ). Ils purirent le Temple et proc-drent son inauguration ( Hanouka ). Ils prsentrent lautel dessacrices de remerciement, des offrandes volontaires en lhonneur deD.ieu et rinstaurrent le service au Temple.

Le jour du 2 Kislev est devenu pour toutes les gnrations un jourde louanges et de reconnaissance, en souvenir de ce miracle. La com-mmoration de cet vnement perptuit est surprenante. Si nousdevions fter chaque miracle dont D.ieu nous gratie, notre calendrierserait truff de ftes ! Nul ne ressemble au peuple juif si habitu auxmiracles et dont la survie dpasse lentendement.

Nos Sages, de mmoire bnie, nous enseignent que les jours de Ha-nouka nont pas seulement t xs en souvenir du miracle mais quilsvhiculent encore, de par leur essence, un message particulier.La guerre contre les grecs ntait pas une lutte ordinaire. Les grecs nedsiraient pas porter atteinte la vie des juifs, ils voulaient, en n decompte, les assimiler leur culture. Ils ne visaient pas tuer les juifshellniss, ils les respectaient et leur octroyaient de hauts postes. Laculture grecque de lpoque tait le symbole dune culture claire,qui stendait jusquau bout de lunivers. Il tait inconcevable, pour lesgrecs de constater quun peuple ne subissait pas leur inuence, restantattach ses valeurs antiques et originelles.

Cette attitude les blessait au plus profond de leur me et touchait leurdignit. Ils essayaient, par tous les moyens, de dtourner les juifs deleur religion et de leur foi. Lexistence mme de la Torah sen est trou-ve menace, D.ieu ne plaise !

Quelle fut alors la suite des vnements ?


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Un petit groupe de juifs croyants, observant la Torah et ses prceptesavec dlit sest mobilis. Ils ont mis en pril leur vie pour combat-tre ce gigantesque empire grec. Ils taient conscients que selon touteattente logique, leur chance de russite savrait pratiquement nulle.

Leur intention ntait pas la victoire mais le combat. Ils ne voulaientpas se soumettre toute manuvre, qui aurait port une quelconqueatteinte leur identit juive. Ils aspiraient porter le ambeau de leurhritage ancestral, avec orgueil et ert.

Leur dessein tait empreint de saintet, cest pourquoi D.ieu le t abou-tir. Des poignes dhommes faibles ont vaincu des myriades dhom-mes robustes et arms. Ctait un prodige incroyable ! Le Talmud citeun miracle supplmentaire, qui suit cet vnement surnaturel (TraitChabbath page 21b) : Quest-ce que Hanouka ? Lorsque les grecs ont pntr le palais du Temple,ils ont rendu impures toutes les huiles. Lorsque les Asmonens les ont vain-cus, ils dsiraient allumer la Mnorah. Ils ont cherch et ont ni par trouverune seule ole dhuile marque du sceau du Grand-Prtre. Elle ne contenaitque la quantit ncessaire pour une journe. Un miracle se produisit, ellebrla pendant huit jours. Lanne suivante, la mme date, ces jours furentconsacrs comme jours de fte, de louange et de remerciement.

Deux miracles ont donc eu lieu : le miracle de la victoire militaire dunepoigne dhommes contre des milliers de guerriers et celui de la oledhuile.

Quel est le miracle le plus spectaculaire ? Limpressionnante victoiremilitaire veille la surprise gnrale et interpelle tout un chacun quise demande : Comment quelques simples et vulnrables perscutssont venus bout dun empire si puissant ?

Pourtant, le Talmud nabonde pas dans ce sens et dclare que la fte deHanouka a t xe en souvenir du miracle de la ole dhuile et nonpas pour commmorer la victoire. La Mnorah, que lon allume cha-que soir, rappelle sans quivoque le miracle de la ole dhuile. Quelleen est la raison profonde ?

Le miracle de la ole dhuile porte en lui un message pour les gnra -tions futures. Les grecs, pour draciner le judasme, ont rendu toutes


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les huiles impures. Ils ne les ont pas simplement jetes terre, mais lesont rendues inutilisables. Que lhuile reste, mais en tat dimpuret ! Enhbreu, le mot huile ( chmen ) est compose des mmes lettres quele mot me ( nchama ). Les grecs dsiraient souiller lme juive. Ils

navaient pas pour but de lteindre comme Titus, Haman ou dautresoppresseurs. Ils voulaient la rendre impure, en distillant des faons depense errones et hrtiques, issues de cultures trangres.

Nombreux sont ceux qui se sont tromps en sloignant du droit che-min, se laissant sduire par une culture sans valeur prne par lesgrecs. Impures taient les huiles, trompeuses, les ides !

Ce nest quaprs avoir livr une lutte sans rpit par les Asmonensque la ole dhuile pure fut trouve. On doit toujours garder lespritcette petite ole dhuile, marque par le sceau du Grand-Prtre. Allu-sion qui rvle que D.ieu protge ce point innitsimal, intrinsque aupeuple juif, quaucun lment tranger ne peut atteindre ! Cest ltin-celle juive ternelle, qui perdure au cours de ce long exil laborieux. Desmilliers dannes se sont coules et le peuple juif reste saint. Que cesoit lexil de Babylonie, dEspagne, dAllemagne, de Pologne, du Ma-roc, du Ymen, le peuple juif ne sest pas assimil, malgr les difcilespreuves traverses.

Cette analyse semble en symbiose avec le contexte actuel !

Malheur nous si les Sages des gnrations dantan : le Rambam,Rachi, le Hafets Ham ou le Ben Ich Ha taient tmoins de cette tristeralit ! La majorit de nos frres, pris au pige des cultures trang-res, nont pas la moindre ide de ce quest le Chma Israel ou leChabbath. On peut imaginer combien leur dtresse aurait t doulou-reuse !

Cependant, D.ieu ne sloigne pas de son peuple, ni ne labandonne.Mme si les huiles deviennent impures, les ides troubles, mme si lesmes pures des enfants dIsral sont souilles, on peut toujours trouverune petite ole dhuile limpide. Il sagit du point propre tout juif, ni-ch au plus profond de son intriorit, qui perdure sans ne jamais treentach. Si nous avions la prsence desprit de le raviver, il sembrase-rait et rayonnerait, dune lumire ternelle par sa saintet.


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premirepartie

RCITS

a b


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Le rcit du miracle de Hanouka

Les 70 armes terrestres

D.ieu cra les 70 nations du monde. Il attribua une fonction, des do-

maines daction et des tendances spciques chacune dentre elles.Seul le peuple juif, li intimement D.ieu et Lui restant dle, a mritle titre de peuple de prdilection . Quant aux autres peuples, ils ontreu de D.ieu des particularismes : lun la beaut, lautre la puis-sance, ou la sagesse

Que D.ieu agrandisse Yaphet!

La paracha de Noah dbute par (Gense 6,9) : Voici la descendance deNoah, Noah tait un homme juste, intgre dans sa gnration. Noah mar-chait avec D.ieu Noah engendra trois ls : Chem, Ham et Yaphet . Plusloin, (Chapitre 10,2) : Les enfants de Yaphet : Gomer, Magog, Mada et Ya-van, Touval, Mcheh et Tiras.

Le pre de la nation grecque se prnommait Yavan, le quatrime lsde Yaphet, ls de Noah. D.ieu octroya les vertus de la beaut et de lasagesse Yaphet et ses descendants. Comme Noah les avait bnis :(Chapitre 9,27) : Que D.ieu agrandisse Yaphet

Durant 1700 ans, la famille de Yavan parcourut le monde, jusqurayonner et rgner au temps dAlexandre Mokdon. La bndictionstait enn ralise !

Quel fut le cours de ces vnements ?



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Rcits

La Grce ses dbuts

Il y a fort longtemps, lEurope tait une contre dsertique. Au l desans, les individus afurent pour y habiter, ils venaient des pays delEst. La Grce tait un des premiers endroits en Europe o une vie

quotidienne se dessinait. De nombreuses tribus sy installrent et insti-turent une vritable vie civile.

La Grce tait entoure de trois cts par la mer, avec des baies pertede vue. Ses habitants pour la plupart taient des marins. Les grecs serendaient facilement sur les terres aux alentours et essayaient de lesconqurir. Ils taient des guerriers courageux et luttrent de nombreu-ses fois contre leurs voisins. [Le combat le plus clbre fut la guerrede Troie ]

Au gr de leurs voyages, les grecs ctoyrent diverses peuplades. Deleurs contacts culturels, ils en retirrent la quintessence. Ils apprirent lire et crire des habitants de Tsour et de Tsidon, calculer la tra-jectoire des astres des assyriens, mettre en application les principesde gomtrie des gyptiens. Cest ainsi que les grecs composrent leurculture. Au l du temps, ils passrent du statut dlves matres. Ils

btirent ainsi les bases de la science moderne daujourdhui.

Athnes et Sparte

Elles sont les villes les plus clbres de Grce, elles ont chacune leurstraits spciques :

Sparte tait la ville o naquit la culture du sport et de la force physi-

que. Ctait un tat militaire par excellence, o les soldats formaientla majorit de sa population. Les hommes passaient leur temps auxcampements. Les enfants, ds leur plus jeune ge, recevaient une du-cation militaire. Ils apprenaient se servir dune arme et se plier une vie astreignante. Ds sa naissance, le bb tait auscult. Sil cor-respondait aux normes dun enfant robuste, apte devenir un soldatmrite, on le laissait vivre. Sinon, on labandonnait dans les champs,o il mourrait.

Athnes tait au regard de Sparte, une ville plus nuance, o il faisaitbon vivre. Elle tait compose de soldats, dartisans, de commerants


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et de marins. Les plus dous dentre eux soccupaient des arts et dessciences ou sadonnaient la recherche philosophique. Les enfants ap-prenaient divers mtiers, dont les plus courants taient le chant, la mu-sique ou la gymnastique.

Les artisans dAthnes ornrent la ville de leurs uvres dart. Les ar-chitectes construisirent de somptueux btiments dignes dloges. Lespotes montrent des pices de thtre, les scientiques rent des d-couvertes extraordinaires. Ils rvlrent que la terre est un globe etpar des calculs savants, ils valurent le moment de lclipse du soleil.Athnes a nourri, en son sein, des philosophes clbres comme Socrate,Platon et Aristote, qui mirent au point des thories profondes.

La notion de dmocratie fut initie Athnes. Le peuple civilis ne pou-vait pas se satisfaire dune monarchie, qui prvalait partout ailleurs. Ilobtint la dmocratie : le pouvoir aux mains du peuple [en grec : demossignie peuple et cratia : pouvoir]. Cest le peuple qui lisait les gou-verneurs et qui se rassemblait, au cur de la ville, pour dcider desaffaires de ltat (sortir en guerre).

Une culture dapparence

La ville dAthnes tait donc devenue le centre de la culture aux poin-tes du progrs. La bndiction de Noah son ls Yaphet stait doncpleinement ralise. Ltat de la Grce incarnait la civilisation et labeaut par excellence.

Nanmoins, cette beaut ntait quextrieure. Elle tait resplendissan-te, majestueuse, elle attirait et envotait. La sagesse des grecs pou-

vait rendre lindividu plus instruit, plus performant, plus moderne.Mais elle navait pas la capacit de pntrer la personnalit de lhom-me et de transformer dun iota son intriorit. Rabbi Yhouda Halvilexprime dans ses pomes :

Daigne regarder, mon bien-aim, perois, comprends etvite les piges, les piquants et les leurres.

Que la sagesse des grecs ne te sduise pas, elle ne porte pasde fruits mais uniquement des eurs.



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Rcits

La sagesse des grecs avait un beau dcorum, elle tait dune appa-rence fabuleuse. Mais elle ne portait pas de fruits, elle ne permettaitpas lhomme de samliorer. Un homme peut tre cultiv, volu,sans pour autant changer, mme une inme partie de son tre. Cest

comme un animal dress. Il peut effectuer des tches poustouantes,faire preuve de sagesse hors du commun. Il reste, cependant, dans sonessence, un animal.

En effet, dans les domaines touchant la religion, lthique et la jus-tice, les grecs se comportaient comme des tres primaires. Ils se pros-ternaient devant des idoles et agissaient au quotidien et socialementenvers et contre toute morale, justice et sens commun.

Les problmes politiques

Tout en prenant son essor, la Grce tait menace par de difcilesproblmes politiques. Limmense royaume de Perse, qui avait mainmise sur de nombreux autres pays, dominait la Grce. Les grecs nevoulaient pas se soumettre une domination trangre. Ils ont essaymaintes fois de livrer bataille la Perse. Les villes de Grce subirent delourdes pertes, suite ces combats sanglants.

De surcrot, de trs hautes chanes de montagnes sparaient les villes.Les habitants ne pouvaient crer des liens entre eux, vu la haute alti-tude des montagnes. Ils ont ni par se sentir comme des ressortissantstrangers. Des combats internes clatrent entre des villes importantespour la prise de pouvoir. Sparte entra en guerre contre Athnes, la miten droute et nit par la brler. Puis cest la ville de Tavi qui combattitSparte. La Grce saffaiblissait de jour en jour, chaque nouvelle lutte

intestine.

On raconte quAristote, qui tait un des grands philosophesdAthnes, soccupait de mettre en lumire des thories surlthique, la vrit et la justice. Un jour, un de ses lves le surpritentrain de manger bestialement. Il sen offusqua. Aristote luirpondit : Quand je mange, je ne suis pas Aristote


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A cette mme poque, o les villes de la Grce saffaiblissaient et sedchiraient, Mokdon, au nord de la Grce devenait trs puissante. Lesmacdoniens taient un peuple uni et assembl. Leur roi Philippe avaitrig une arme dvote, munie darmes perfectionnes et suivait des

stratagmes de guerre spciaux. Grce cette arme, le roi Philippedomina la Grce et lannexa sa terre.

Alexandre et le cheval

Lorsque la Grce fut conquise par le roi Philippe; elle imposait destaxes la Perse. Chaque anne, Darius, roi de Perse, envoyait des mis-saires au roi Philippe, roi de Grce pour quil lui remette des impts.

Un jour, Philippe reut un cadeau trs spcial de son ami, le roi dePrusse : un cheval de belle allure, jamais vu en Grce. Ce cheval taitrobuste et si fougueux quil tuait quiconque tentait de sapprocher delui. Aucun cavalier ne put le monter. Philippe dcida de lui construireune cage en fer, dans laquelle il jetterait tout tre, condamn mort.

Une nuit, Philippe rva que lhomme, qui parviendrait monter surson cheval emprisonn, rgnerait aprs lui. Philippe tint son rve se-

cret, en attendant den voir la ralisation.

Philippe avait un ls de 15 ans du nom dAlexandre. Il naquit aprsde nombreuses annes dattente. Ctait un enfant hors du commun.Il avait une touffe de cheveux semblable la crinire dun lion et degrands yeux, lun noir et lautre bleu-azur, ses dents taient promi-nentes et sa voix ressemblait celle dun aigle. Trs jeune, il acquit denombreuses connaissances, il brillait par son intelligence et sa bravou-

re. Un jour, Alexandre passa prs de la cage du cheval, il le contempla.Il passa sa main entre les barreaux et caressa le cou du cheval. Le che-val, doux comme un agneau, lcha les mains dAlexandre. Il ouvrit lacage, lui saisit le cou et le monta sans rne et sans bride.

Lorsque Philippe eut vent de cette aventure, il sen rjouit. Il compritque son ls lui succderait. Il lui dvoila son rve et Alexandre luirpondit : Si tu maccordes une arme, des chars et des cavaliers, je

mnerai la guerre contre tes ennemis. Lors de mon retour victorieux,tu ne douteras plus de la vracit de ton rve. Philippe consentit et



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Rcits

mit la disposition de son ls soldats et cavaliers. Alexandre guerroyaet remporta victoire sur victoire.

Le royaume de la Grce devint puissant

Darius, le roi de Perse, envoya des missaires Philippe pour toucherles taxes habituelles. Cette fois-ci, Alexandre refusa daccder cettedemande et renvoya les missaires, les mains vides en leur disant que : Tant que Philippe navait pas denfants, il avait une poule aux ufsdor. Maintenant quil a un ls, la poule a cess de pondre

Les envoys de Darius furent consterns de la rponse honte et auda-cieuse dAlexandre. Ils se dpchrent de faire part leur roi de la r-

volte qui se fomentait. Entre-temps, une guerre clata entre la Grce etles pays avoisinants et Philippe mourut. Alexandre monta sur le trne,il fut dsormais appel : Alexandre Mokdon (du nom de son pays na-tal). Alexandre insufa larme grecque un esprit combatif diant.Le nouveau roi unia ltat grec, t avorter les rvoltes de nombreusesvilles qui tentaient de se soustraire au rgne des macdoniens. Il d-truisit la ville de Tavi qui stait leve contre lui. Aprs avoir tabli saroyaut lintrieur du pays, il galvanisa son arme pour partir la

conqute dautres peuples, en particulier la Perse. Il leur promit de sevenger des lourdes pertes iniges.

A la tte dune arme unie et forte de 40.000 soldats, Alexandre en-treprit un priple dont lobjectif principal tait la Perse. Il dsirait ar-demment assujettir cet empire, qui lui procurerait une renomme uni-verselle. La premire bataille contre la grande arme perse fut livre Issous, ville dAsie mineure o il la prit dassaut. Larme perse avait

toutes les chances de gagner mais son dsavantage, elle tait com-pose de ressortissants trangers, qui ntaient pas sufsamment soli-daires. Par contre, larme grecque tait une arme nationale, soudeet munie darmes sophistiques et dirige par un stratge talentueux.Cette bataille Issous fut en faveur des grecs.

Alexandre se dirigea vers le Temple pour le dtruire

A la tte dune puissante arme, Alexandre atteignit les rives de la ter-re dIsral pour combattre les villes allies de Perse et les annexer sonroyaume. Toutes les villes se sont rendues : Ako, Achkelon, Aza sauf


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la ville fortie de Tsour. Il entoura cette ville et lassigea sept moisdurant lesquels il t appel aux juifs. Ces derniers refusrent dtre sescts, tenus par un serment fait aux rois de Perse. Quand les Samari-tains, ennemis jurs des juifs, furent sollicits par Alexandre, ils obtem-

prrent mais demandrent en change le droit de dtruire le Temple Jrusalem, prtendant quil tait une menace pour leur royaume.

La ville de Tsour, une fois soumise, Alexandre se mit en route versJrusalem pour accomplir sa promesse faite aux Samaritains, assoiffsde sang.

La rencontre avec Chimon haTsadik

En route pour Jrusalem, Alexandre dormit dans une auberge o ilrva. Un homme couvert dtoffes, se tenait ses cts et brandissaitune pe tranchante et luisante au-dessus de sa tte. Le roi seffraya etlui dit : Pourquoi voulez-vous me frapper ? Lhomme lui rpondit : D.ieu ma envoy ta rencontre pour taider au combat et livrer danstes mains de puissants souverains. Mais sache que tu dois mourir, situ dsires monter vers Jrusalem et nuire au peuple de D.ieu et sesprtres.

Le roi le supplia : Daigne pardonner ma faute. Si me diriger vers J-rusalem ne te sied pas, je rebrousserai chemin ! Lhomme lui rtor-qua : Naie aucune crainte, ta prire est exauce. Continue ta route eten arrivant Jrusalem, tu apercevras un homme de mme apparence,vtu de tissus comme moi. Tombe face terre, prosterne-toi devant luiet plie-toi toutes ses injonctions ! Souviens-toi, si tu faillis ta paroleet ne te soumets pas, tu mourras !

Entre-temps, Jrusalem tait en plein dsarroi. La rumeur leur taitparvenue quAlexandre Mokdon, la tte de sa puissante arme, sap-prochait de la ville dans lintention de dtruire le Temple. Les juifs sehtrent de consulter Chimon haTsadik. Il revtit ses habits sacerdo-taux, rassembla les dignitaires et les notables dIsral, les munit de tor-ches. Toute la nuit, Chimon haTsadik et sa congrgation cheminrentvers la sortie de la ville et larme dAlexandre progressait dans le sens

oppos.



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Rcits

A laube, ils se rencontrrent. LorsquAlexandre vit Chimon haTsadik,il descendit immdiatement de son char et se prosterna ses pieds. Sesserviteurs manifestrent leur tonnement : Comment un aussi grandconqurant peut-il sagenouiller devant ce juif ? Il leur rpondit :

Cest son image qui mapparat au combat et qui me permet devaincre !

Alexandre demanda aux juifs pourquoi ils taient venus ? Ils lui rtor-qurent : Comment le roi peut-il prter foi des trangers qui veu-lent dtruire le Temple o lon prie pour toi et pour le maintien de tonrgne ? Qui sont ceux qui mont induit en erreur ? Ils sexclam-rent : Ce sont les Samaritains qui se tiennent tes cts . Saisissez-les ! dclara Alexandre aux juifs. Ils semparrent des Samaritains,qui conspiraient sans relche contre eux. Ils perforrent leurs chevillespuis les attachrent aux queues de leurs chevaux. Ils les tranrent surdes ronces et des chardons, jusquau mont Gurizim, l o se trouvaitleur temple. Ils retournrent la terre et rasrent le temple exactementcomme les Samaritains avaient eu lintention de procder lgard duTemple de Jrusalem. Et le 25 Tevet devint un jour de fte.

Un souvenir dAlexandre

Chimon haTsadik et Alexandre rent le tour de Jrusalem. ChimonhaTsadik lui t dcouvrir le Temple, ses cours, ses trsors et ses sal-les, lui indiqua o se trouvaient le saint des Saints et lautel. Le roisexclama : Bni soit le D.ieu dIsral, le D.ieu de ce palais ! Heureuxtes-vous, serviteurs de D.ieu ! Je dsire, prsent, quon se souviennede moi dans cet endroit saint. Joffrirai de lor profusion celui quirigera une statue mon efgie. On la disposera alors, ct du saint

des Saints. Jaurai ainsi le privilge dtre dans ce lieu si sacr.

Les juifs protestrent : Notre matre, nous navons pas lautorisa-tion de dresser une statue dans la maison de D.ieu Cest pourquoi,offre cet or aux prtres indigents et aux juifs, qui se rendent au Templepour se prosterner. Cette anne, on donnera ton nom tous les nou-veau-ns des prtres, en souvenir de notre majest. Cette propositiontrouva grce aux yeux du roi, il octroya au Temple une somme dor

fabuleuse.


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La prophtie de Daniel

Alexandre consulta le Grand-prtre, pour quil lui rvle avec les ourimvtoumim (le pectoral) sil devait continuer livrer bataille au roi dePerse. Mais, malheureusement, le Grand-Prtre ne les dtenait pas de-puis la destruction du premier Temple. Il rpondit au roi : Je vaisprier D.ieu pour quIl menvoie une rponse. Sa prire fut exauce. Ilsut par D.ieu que le roi vaincrait. Cest un passage de la prophtie deDaniel (Daniel 8) :

Dans la troisime anne du rgne de Balthasar, une vision mapparut, moiDaniel Je vis que je me trouvais prs du euve Oula. Je levai les yeux et jevis un blier qui se tenait en face du euve et il avait deux cornes Je vis le b-

lier donnant des coups de corne du ct de lOuest, du Nord et du Midi. Aucu-ne des btes ne lui rsistait et personne ne pouvait lui chapper. Il agissait saguise et grandissait. Je le contemplais quand un bouc vint de lOccident Ilarriva jusquau blier deux cornes que javais vu se tenir en face du euve. Ilse rua sur lui de toutes ses forces. Je le vis atteindre le blier et lattaquer avecfureur. Il frappa le blier, il brisa ses deux cornes sans que le blier et la forcede lui tenir tte. Il le jeta terre, le foula aux pieds et personne ne put sauverle blier de ses coups Lorsque moi Daniel, jeus cette vision et cherchais

en saisir le sens, voil quune forme humaine vint se placer en face de moiIl me dit : Je vais tannoncer ce qui arrivera la suite de la tourmente, car ilsagit de la priode nale.Le blier aux deux cornes que tu as vu ce sontles rois de Perse et de Mdie. Le bouc velu cest le roi de la Grce, lagrande corne quil porte entre les yeux, cest le premier roi.

Le Grand-Prtre expliqua Alexandre : Tu es le bouc et Darius est leblier. Tu vas le pitiner et lui ravir sa royaut ! Ces dires encourag-

rent le roi qui partit de Jrusalem, paisible et le cur lger.

Ds lors, Alexandre entretint des bons rapports avec les juifs. Il nom-ma le Grand-Prtre au poste de gouverneur la place du pacha perse.Il tendit les frontires de la Jude.

La culture hellnistique

Alexandre se dirigea vers lEgypte, o il fut reu bras ouverts.LEgypte voyait en lui le librateur de loppression exerce par leursennemis jurs, les perses.



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Rcits

Alexandre pensait rpandre la culture grecque quil avait tant valorisau cours de ses conqutes. Mais, au l du temps, Alexandre fut sduitpar la culture occidentale. Il en dduisit, quil serait intressant den te-nir compte, sil parvenait mettre main basse sur les tats occidentaux.

Il constituerait alors un royaume gigantesque de plusieurs peupladeset plusieurs cultures. Il dcida alors dlaborer une nouvelle culturegrecque teinte de culture occidentale.

Pour mener bien ce projet, Alexandre conut de nouvelles villes danslesquelles il plaa des ressortissants de peuples diffrents. La premireville fut Alexandrie en Egypte ddicace son nom. Il y installa desgyptiens, des grecs et mme des juifs pour que chacun soit inuencpar son voisin. Il mit sur pied des institutions de culture grecque savoir : des stades, des bibliothques, des artisanats qui jouxtaient lestemples idoltres des peuples occidentaux. Cest ainsi quune nouvelleculture vit le jour : la culture hellnistique .

Il sacria lui-mme des offrandes aux temples des dieux gyptiens quile dclarrent comme tant le ls de lidole amon . Alexandre vou-lait tre plus quun stratge, plus quun souverain. Il se promut commetant une divinit la manire des rois dOccident, esprant gagner du

crdit auprs de ces peuples.

La culture hellnistique inuena tous les peuples environnants. Grce elle, ils approfondirent les sciences, dcouvrirent des techniques, d-velopprent les arts A lombre de ces prcieux atouts, se propag-rent de nombreuses inuences ngatives. Avec cette culture, le cultedes dieux fut attis. On sadonna aux plaisirs terrestres, on vnra lecorps, on laissa libre cours aux instincts. La morale humaine se d-

grada excessivement.

Seul le peuple dIsral ne subit pas linuence de cette culture dpra-ve. Spar des autres nations, saint, il continua suivre la voie prodi-gieuse de ses anctres. Alexandre Mokdon ne tenta pas de lui imposersa culture, car il admirait les Sages dIsral et leur Torah.

Lextension du royaume de la Grce et le dcs dAlexandre

Alexandre poursuivit ses conqutes jusquen Babylonie o la villese soumit. Ses habitants laccueillirent en grande pompe. Il atteignit


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ensuite ltat de Perse : le noyau le plus dur attaquer. Alexandre seheurta de nombreuses difcults. Les perses qui dominaient jusquprsent dautres peuples, virent en lui un dirigeant tranger et sy op-posrent farouchement. Livrer bataille, dans la rgion montagneuse

au nord du pays, fut une tche ardue pour ses soldats. Avec la mise mort du roi de Perse par ses ministres qui se rebellrent, Alexandreparvint se proclamer roi de Perse. Il pousa la lle du roi et invitases ministres pouser les autochtones du pays, pour ne former quunseul peuple.

Alexandre retourna en Babylonie avec le projet dtendre son royau-me. Avant de pouvoir mener bien ses desseins, il contracta la malariaet mourut avant davoir ans. Il fut enterr dans la ville dAlexandrieen Egypte.

Le morcellement du royaume dAlexandre

Alexandre mourut sans hritier. Son unique ls naquit aprs son d-cs. Les ministres dAlexandre se disputrent le trne. Ils sengagrentdans des luttes acharnes pendant 2 annes. Aucun deux ne parvint simposer et monter au pouvoir pour grer lempire. Ils dcidrent

alors de le partager.

Le royaume dAlexandre fut divis en quatre districts. La proph-tie de Daniel se ralisa (Daniel 8) : Et le bouc [le royaume de la Grce]grandit fabuleusement, mais au fort de sa puissance, la grande corne se brisa[Alexandre Mokdon]. A sa place, quatre autres cornes considrables slev-rent dans la direction des quatre vents du ciel Si elle sest brise, cest quequatre royaumes surgissant sa place sortiront de cette nation sans avoir la

mme puissance. [les quatre rois ne seront pas aussi puissantsquAlexandre.]

Pour conqurir la Terre dIsral, Sleucus, le gouverneur de Syrie et deBabylonie et Talmi, le dirigeant de lEgypte se livrrent des combatssans merci. La bataille dcisive se droula en 49 (01 annes avant

J.C daprs leur compte). Talmi remporta la victoire et prit en captivitde nombreux juifs en direction de lEgypte. Durant un sicle, la Terre

dIsral fut sous domination de Talmi.



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Les juifs Alexandrie

En Egypte, une communaut juive orissante vit le jour et prospra. LeTalmud en fait une description dtaille (Trait Souka 51a) :

Rabbi Yhouda a dit : Celui qui na pas vu le faste de la synagogue dAlexan-drie, en Egypte, na pas pris conscience de la condition honorable des juifsElle comptait 71 estrades en or, allusion aux 71 anciens. Au centre trnaitune chaire en bois pour le ministre ofciant qui tenait des foulards. Lorsquele public devait rpondre amen, il levait et agitait les foulards [la synagoguetait si spacieuse que tous nentendaient pas sa voix]. Tous rpondaient alorsamen. Ils sasseyaient suivant leur profession, chacun avait sa place : les orf-vres qui sculptaient lor ou largent, les forgerons, les brodeurs, les tisserands.

Lorsquun indigent entrait, il connaissait les diffrents corps de mtiers, il sedirigeait vers lun deux pour louer ses services. Il trouvait ainsi des moyensde subsistance pour sa famille.

Le roi Talmi dsire sinstruire

A Talmi I, succda : Talmi deuxime du nom. A son poque, les guer -res de succession dAlexandre cessrent, il gouverna sur lEgypte et la

terre dIsral parfaitement. Lintrt des livres tait son apoge dansle monde oriental, de nombreuses bibliothques virent le jour.

Talmi, lui-mme, tant un souverain sage et instruit, fru de livres,se t construire une imposante bibliothque. Il recueillit des livres detoutes les religions pour enrichir ses connaissances et pour rechercherla justice et le droit universels. Dans cette optique, il composa un livrede lois rpondant aux besoins humains, daprs la morale et la justice.

Il envoya deux rudits pour faire le tour du monde et pour lui ramenerdes ouvrages de sagesse. Ils revinrent chargs de 99 uvres. Le roi serjouit et sexclama dun air jovial : Rajoutons-en cinq autres pour ob-tenir un total de mille. Certains des philosophes prsents, qui avaiententendu parler de la Torah du peuple dIsral, dclarrent : Notremajest, pourquoi tant peiner amasser des ouvrages pour dceler lavrit et la justice ? Envoie des missaires aux juifs de Jrusalem, ilstapporteront leurs livres de Torah, crits sous la dicte de D.ieu par

leurs prophtes. Grce leurs livres, tu parviendras rsoudre chaquesituation avec exactitude.


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Le roi accepta la proposition. Il envoya des missaires pour obtenir lePentateuque traduit en grec. Mais les Sages de Jrusalem ne consen-tirent pas le remettre aux mains dun tranger. Ils traduisirent laplace le Sefer Hayachar (Le livre de la droiture) contenant des parabo-

les de nos Sages sur la Torah.

Le roi se mit ltudier et se dlecta de cette sagesse et de cette jus-tice. Il dlaissa le reste des livres et se flicita davoir suivi ce prcieuxconseil.

Plus tard, la ruse fut dcouverte. Les philosophes du roi saperurentque les juifs avaient transmis un autre livre Talmi. Ils se dpchrentden informer le roi : Notre majest, les juifs se sont moqus de toi, ilsne tont pas remis leurs livres de Torah mais un autre ouvrage. Nouste conseillons de renvoyer des hommes an dobtenir le Pentateuque.Cet ouvrage te permettra de trouver exactement ce que tu cherches. La colre du roi senamma. Il prit immdiatement la dcision de ren-voyer des missaires Jrusalem. Souponneux, il agit avec subtilitpour tre sr dacqurir le Pentateuque. (Introduction du Sefer Hayachar)

La traduction de la Torah en grec

Talmi expdia des livres et des prsents au Grand-Prtre et convia les72 Sages de la terre dIsral, sans en dvoiler la raison. Les 72 sages,qui taient des prtres vtrans, arrivrent avec, leur tte, Elazar leprtre. A leur arrive en Egypte, il les reut avec beaucoup dhonneur.Il les installa, chacun dans une maison prive et leur demanda de tra-duire en grec la Torah. Il put ainsi vrier quils traduisaient le mmelivre et non un autre.

La prsence divine reposa sur lensemble des sages, D.ieu les inspiradoprer quelques petits changements. Tous rent ces mmes recti-cations. Par exemple, D.ieu cra au commencement [au lieu de aucommencement, D.ieu cra pour que les non-juifs ne se trompentpas, pensant que brchit est en fait le nom dune divinit qui craD.ieu, D.ieu ne plaise !]. De mme, Je ferai lhomme mon image et ma ressemblance [ la place de faisons lhomme pour ne pas que

les non-juifs en viennent croire quil y avait plusieurs associs lacration du monde].



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A la n du travail, les livres furent prsents au roi. Les traductionstaient identiques, le roi en prouva une profonde satisfaction. Il tu-dia les livres saints, les approfondit et apprcia cette grande sagesse. Ilenjoignit de raccompagner les anciens Jrusalem en grande pompe,

nantis de richesses, combls dor et dargent.Les juifs dEgypte se rjouirent de la traduction de la Torah en grec. Ilssavaient quelle rehausserait leur statut aux yeux des autres peuples,qui connatraient leur histoire et les miracles de D.ieu Chaque anne,ils ftrent le jour de la n de la traduction de la Torah en grec. Nan-moins, les Sages dIsral sentirent un danger qui planait sur la ttedes juifs dEgypte. Ils savaient quau l du temps, les juifs dEgypteshabitueraient lire la Torah en grec, oubliant ainsi la langue sacre et

sloigneraient aussi du judasme [ce doute sest avr exact aprs denombreuses annes]. Cest pourquoi, nos Sages de mmoire bnie, ontdit : Le jour o la Torah a t traduite en grec est plus nfaste que lejour o le veau dor a t fabriqu.

Les hellnisants

Au cours du rgne de Talmi, la culture hellnistique sest normment

propage. En Egypte, en Syrie, de lautre ct du Jourdain et mme enterre dIsral, des villes grecques furent bties dans lesquelles furentriges des institutions diffusant la culture hellnistique. Des biblio-thques imposantes contenant les uvres dcrivains et de philoso-phes grecs, des temples didoles, des casinos, des terrains de sport fu-rent construits.

Ces villes grecques en terre dIsral et en Egypte furent un vritable

pige pour notre peuple. Nombreux furent les juifs, qui transitrentpar ces villes pour leurs affaires. Les moins rchis furent inuencspar lapparence merveilleuse de la culture grecque et furent entransdans ses voies dpraves. Ils frquentrent les terrains de sport, lestemples didoltrie, les casinos pour participer aux orgies. Ils se dmi-rent ainsi du joug de la Torah et de ses prceptes. Ces juifs se surnom-mrent hellnisants .

Les hommes craignant D.ieu ne sapprochrent mme pas de ces lieuximpurs. Ils ddaignrent toutes les dcouvertes de cette culture hell-


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nistique corrompue. Nanmoins, ils neurent pas la possibilit dendi-guer la propension de cette plaie.

Les hellnisants nadoptrent que les coutumes extrieures des non-juifs : ils parlrent leur langue, participrent leurs orgies, tout en ob-servant la Torah et ses prceptes. Mais, au fur et mesure, ils sloign-rent du droit chemin, se prosternrent devant les divinits grecques etse rendirent impurs parleurs abominations.

Les exploits de Yossef le douanier

Au dbut du rgne des talmens, la vie selon la Torah scoulait, Jrusalem comme dans toute autre ville juive : dans les synagogues,

les centres dtudes, les coles juives. Les grands en Torah dirigrentle peuple. De ce fait, les premiers hellnisants craignirent de montrerpubliquement leur dviation de la voie ancestrale. Ils agirent secr-tement. Mais, lpoque de Talmi troisime du nom, les hellnisantsrelevrent la tte :

Yossef ls de Touvia, juif corrompu et fourbe, parvint perdement drober au Grand-Prtre la responsabilit de percevoir les impts.

Pour donner plus de poids son nouveau rle et laider dans sa tche,le roi mit sa disposition des soldats. Yossef, surnomm, prsentYossef le douanier, dsira senrichir. Il exigea des juifs des sommesastronomiques.

La premire ville o parvinrent Yossef et ses acolytes fut Achkelon.Lorsque les habitants de la ville refusrent de payer ces lourdes taxes,il assassina vingt hommes haut placs et ravit tous leurs biens. Ds ce

jour, une peur de Yossef le douanier et de ses compagnons de mau-vaise vie, sempara des habitants de tout le pays. Personne neut lecourage de le der.

De nombreux hellnisants sassocirent Yossef le douanier. Ils rentfortune grce aux tributs, imposs au peuple. Se sentant puissants, ilsosrent se comporter avec arrogance, comme les grecs, au vu et au sude tous. Les premiers furent les ls de Yossef le douanier auxquels se

joignirent de nombreux jeunes de leur ge. Mme quelques prtres fu-rent tents de suivre leurs traces.



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La n du rgne des talmens

A lpoque de Talmi IV, une nouvelle guerre clata entre les talmenset les sleucides [descendants de Sleucus qui dominrent la Syrie et laBabylonie aprs la disparition dAlexandre]. Lors dune bataille, TalmiIV fut victorieux. Avec ert, il monta sur Jrusalem an de rentrer auTemple. Lorsque les prtres voulurent lempcher de le profaner, ilsy introduisit de force. Heureusement, que du ciel, on lui en dfenditlaccs, il svanouit et tomba terre !

De retour en Egypte, il dcida de se venger de sa chute. Il runit les no-tables juifs dAlexandrie dans un grand cirque. Il ordonna dexciter leslphants contre eux. Un miracle se produisit. Les lphants se retour-

nrent contre ceux qui les avaient excits et crasrent de nombreuxspectateurs grecs, venus se dlecter du malheur des juifs.

Lorsque Talmi IV mourut, son ls, bien jeune, lui succda. Il neut pasla capacit de simposer et de gouverner. Les sleucides protrent desa faiblesse et se htrent de conqurir la terre dIsral. Lpoque destalmens prit n pour laisser place la domination des sleucides.

La monte dAntiochus au pouvoir

Vingt cinq ans aprs la conqute de la terre dIsral par les sleucides,Antiochus monta au pouvoir. Pour trouver grce ses yeux, sa courle surnomma Antiochus Epiphane , ce qui signie : Antiochus lil-lustre . Dans son dos, ils lappelrent Antiochus Epimane , sa-voir : Antiochus le fou . Ce dernier surnom lui seyait merveille. Ilse prenait pour un dieu et exigea tous les peuples de son royaume

driger une statue son efgie, dans leurs temples pour sy proster-ner. Il gaspilla des sommes dargent colossales pour organiser des f-tes somptueuses. Pour honorer les gens du peuple, il se comportaitcomme le commun des mortels.

Il tenta de renforcer sa royaut, en propageant la culture hellnistiqueavec lespoir secret que les juifs y adhreraient. Nanmoins, il nessayapas de les forcer de but en blanc et utilisa des subterfuges. Il rehaussa

le statut des hellnisants, en les assignant des postes levs commegouverneurs, ministres, juges, policiers. Il les encouragea organiser


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des soires de chant, des rjouissances, des danses populaires en y in-tgrant le culte grec. A cet effet, il dia des stades, des centres cultu-rels, en esprant que doucement, mais srement le peuple serait attirpar ce mode de vie.

La grande prtrise passe aux mains impures de Jason

Avant larrive dAntiochus, le service au Temple fut assur dle-ment par Yohanan le Grand-Prtre qui prservait scrupuleusementla puret de lendroit. Au prix de grands efforts, il parvint loignerYossef le douanier et les autres hellnisants pour ne pas quils simmis-cent dans les affaires internes des juifs. Cette situation se dgrada avecAntiochus au pouvoir. Les hellnisants eurent droit beaucoup daide

de la part dAntiochus, pour raliser leurs vils projets.

Le frre de Yohanan le Grand-Prtre fut lu parmi les hellnisants.Il changea son nom de Yochoua en Jason. Avec effronterie et per-die, Jason proposa Antiochus une belle somme dargent pour quille nomme Grand-Prtre la place de son frre. Le roi lui octroya debonne grce cette noble et sainte fonction, sachant pertinemment queJason loignerait ses frres du droit chemin. Antiochus accepta gale-

ment sa deuxime proposition : celle de construire des maisons de jeuxpour que les juifs suivent la voie corrompue des grecs.

Jrusalem profane

Trois annes durant, Jason servit au Temple en tant que Grand-Prtre.La vie Jrusalem se mtamorphosa. La ville sainte fut profane pardes jeunes dpravs et devint une vritable ville grecque. A tel point

que les hellnisants se mirent jouer des jeux de corps corps dans leterrain de sport bti par Jason, tout prs du mont du Temple. Quelquesprtres quittrent mme leur service pour jouer sur le terrain commedes non-juifs.

La profanation de la ville sainte fut son paroxysme lpoque deManilus, qui succda Jason. Il promit Antiochus, assoiff dor, unesomme encore plus importante que celle offerte par Jason pour obte-

nir le poste. Pour payer Antiochus et satisfaire ses besoins personnels,Manilus sempara des trsors du Temple. Lorsquils spuisrent, ilnhsita pas vendre les ustensiles sacrs en or.



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Une tuerie sanglante Jrusalem

De nombreux juifs Jrusalem attendirent loccasion de dmettre deses fonctions Manilus le Grand-Prtre mcrant et de le chasser de laville. Aprs trois ans, loccasion sembla se prsenter.

Antiochus tait alors en guerre contre lEgypte et ne parvenait pas remporter la victoire. Une fausse rumeur se rpandit en terre dIsralquAntiochus avait pri au combat. Les habitants de Jrusalem sem-pressrent de se dbarrasser de Manilus. Malheureusement, de retouren Syrie, Antiochus passa par Jrusalem, o on linforma du renvoide Manilus. Mcontent et furieux de lchec contre lEgypte, il senprit aux juifs de Jrusalem et dversa sur eux sa colre. Il se comporta

comme une bte sauvage, massacrant des milliers dhommes, exilantde nombreux autres, parpillant tous les Sages comme Yossifon le d-crit (Asmonens 2, 4-) :

Il intima ses hommes lordre de frapper tout ce qui bouge et de navoiraucune piti pour ceux qui senfuient sur les toits des maisons. Il assas-sina avec indiffrence jeunes et vieux, hommes et femmes, jeunes genset jeunes lles, sans mme pargner les nourrissons. En trois jours, le

nombre de victimes sleva 80.000 : 40.000 furent tus et 40.000 ven-dus ou mis en captivit. De surcrot, Antiochus sappropria tous lesustensiles saints et droba tous les dons offerts par les rois au Templepour lembellir.

Des perscutions anti-juives

Ds lors, Antiochus dcida dloigner de force le peuple du droit

chemin en dcrtant des sentences de mort. Ce souverain impie taitconscient quil ne pourrait compltement rgenter les juifs, sils conti-nuaient observer la Torah et ses prceptes.

Il envoya des missives toutes les villes de la Jude en spciant queson peuple devait se conformer une seule et mme doctrine. Les sa-crices au Temple furent dsormais prohibs. Il permit uniquementdriger des autels et des temples idoltres pour y offrir de la viande

de porc ou de tout animal impur.


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A lcoute de ses conseillers, Antiochus svertua draciner les com-mandements principaux.

En empchant les juifs de les accomplir, la Torah serait pratique com-me un crmonial ou un culte dapparence et serait, D.ieu ne plaise,oublie tout jamais ! Ils dduisirent que les trois commandements es-sentiels taient : le Chabbath, la circoncision, la sanctication du nou-veau mois. [le Beth Din dcidait de xer le premier jour du mois grceau tmoignage de deux personnes qui auraient aperu la lune sous unecertaine forme la n du mois prcdent. On pouvait alors dterminerla date des ftes.]

Le Chabbath

Les enfants dIsral observeront le Chabbath en en faisant pour toutes lesgnrations une alliance ternelle. Entre moi et les enfants dIsral, cest unsigne jamais. Car en six jours, D.t le ciel et la terre et le septime jour,Il sarrta et se reposa.

Le Chabbath, lui-mme dclare : Il y a le Matre du monde, qui a crle monde en six jours et qui sest repos le septime, devant qui, on se

soumet et on se prosterne ! Mais les grecs dsirrent extirper cettepense de chaque cur juif. Ils dclarrent haut et fort : Nous som-mes les souverains du monde ! Vous nous devez obissance !

La circoncision

Ce commandement est galement un signe entre D.ieu et nous. En ef-fet, notre aspiration profonde est de nous mettre au service de D.ieu

qui nous enseigne comment rfrner nos instincts et les canaliser bonescient. Les grecs, linverse, navaient aucune limite et laisser librecours leurs pulsions naturelles pour se vautrer dans la dbauche, enpensant : Qui doit nous dicter notre faon de nous conduire ?

La sanctication du mois

Ce commandement nous rappelle quil y a une force divine qui domi-ne le temps et le rgit. Le temps na pas demprise sur nous. Le premier

jour du mois, x par le Beth Din, tait sancti. Les Sages dIsraldterminaient les ftes partir de ce jour. Ils taient les seuls dte-



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nir la capacit de changer lessence du temps. Les grecs contestrentcette dcision. Ils pensaient que le temps leur appartenait et quils pou-vaient agir au gr de leur fantaisie. Les juifs ne devaient pas dcider dumoment de leurs ftes, tout devait dpendre deux.

La laideur se substitue la beaut

La beaut de Yaphet, mise au service de D.ieu, est rellement mer-veilleuse. Elle savre tre des plus monstrueuses quand cest pourcomploter envers le peuple juif. Lhrosme devient tyrannie et cruau-t, la sagesse machination et la vrit falsication.

Y-a-t-il une ralit aussi dsolante quun monde sans crateur, quun

corps sans retenue, ou quun temps priv de saintet ?

Un gnocide

Avant de quitter la Jude, Antiochus nomma Polypus chef de larme.Il lui ordonna : Vivra celui qui se soumettra mes ordonnances, seprosternera devant ma statue, mangera du porc et rejettera la loi deMose. Par contre, celui qui sy opposera, sera pass au l de lpe

sans la moindre piti. Ce furent des jours pnibles et redoutables pour le peuple juif, en par-ticulier pour les juifs de Jrusalem. Par treize brches, les grecs pn-trrent dans la cour du Temple. Ils annulrent les deux sacrices jour-naliers : celui du matin et celui du soir. Ils rendirent les huiles impurespour lallumage de la Mnorah. Ils introduisirent dans le Temple desidoles et commirent des abominations. Ils livrrent les jeunes lles jui-

ves aux mains de brutes ennemies. Les Chabbathot et les ftes furenttotalement oublis.

Le 1 Kislev de lanne 9 (167 ans avant J.C selon leur compte),les grecs rigrent une idole dans le Temple sur lautel de D.ieu ! Ilsfabriqurent des estrades pour leurs divinits dans toutes les villes de

Jude. Ils lacrrent les livres de Torah et les brlrent.

Les juifs craignant D.ieu, sortaient de la ville pour se cacher dans un

des villages montagneux de Jude. Au dbut, ils russirent chapperaux policiers dAntiochus limpie et observer la Torah et ses prcep-


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tes. Mais ce fut une solution brve chance. Aprs avoir instaurleur culture pcheresse Jrusalem, les grecs ratissrent les villageset les montagnes, la recherche des juifs pieux. Ce fut, pour eux, unepreuve amre et difcile. Ils se tapirent dans les forts, les grottes,

prts rendre leur me pour sanctier le nom de D.ieu Des milliersdhommes, de femmes et de petits enfants moururent ainsi. Ils furent mas-sacrs pour avoir observ la Torah et ses prceptes. Que D.ieu les venge !

Le dcs dElazar, le prince des prtres

Les grecs se saisirent dElazar le prince des prtres, qui tait fort avan-c en ge (Il avait t envoy la tte de la congrgation chez le roiTalmi pour traduire la Torah) et le conduisirent devant Polypus qui lui

parla en ces termes : Elazar le prtre, nes-tu pas un homme sage etsens ? Ne transgresse pas la parole de notre roi ! Sers son idole, man-ge de la viande de son offrande et ainsi tu vivras ! Elazar le prtrelui rtorqua : Malheur moi si joutrepasse les commandements deD.ieu, du D.ieu vivant et Roi du monde pour me soumettre aux ordresdAntiochus, dont les jours ne sont quune ombre phmre !

Polypus, comprenant quil ne parviendrait pas ses ns, procda dif-

fremment. Il lui susurra loreille : Tu sais combien je tapprcie etthonore depuis longtemps. Je tai connu lpoque o je servais le roiTalmi. Lorsque tu es venu avec tes confrres pour traduire la Torah,javais dj remarqu ta grandeur et ton niveau. Je te prends donc enpiti, vu ton ge et je ne dsire pas te faire souffrir. Jai donc une propo-sition : Prends un morceau de ta viande, mange-le devant le peuple.Il pensera que tu manges de la viande du sacrice offert la statuedAntiochus. Et ainsi, tu auras la vie sauve !

Elazar le prtre refusa. Il sexclama : Ecoute-moi, Polypus ofcierdu roi Antiochus ! Jai aujourdhui 90 ans et je me suis attach crain-dre le D.ieu dIsral durant toute ma vie. Pourrais-je maintenant mecomporter avec ruse et rompre cette alliance ? Si jagis comme tu lasprvu, jinduis en erreur tout le peuple. Les juifs se diront : Elazar leprtre, lge de 90 ans, a abandonn la Torah divine et sest dmis deses obligations. Pourquoi aurions-nous une part ou un hritage dans

la Torah de D.ieu ? Ils abandonneront leur tour la Torah et leur mesera voue la destruction. Malheur moi dentacher ma vieillesse en



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entranant un laisser-aller chez les juifs, dans leur foi en D.ieu Je mour-rai en laissant derrire moi une empreinte dhrosme et de couragepour mon peuple et pour mes descendants. Je perdrai la vie ici-bas et leD.ieu dIsral me ressuscitera dans le monde venir. Les juifs, devant

ma mort, aspireront, eux-aussi, se sacrier pour la Torah de notreD.ieu Nous serons alors tous anims de la vraie vie !

En entendant ce discours, Polypus, rsolu causer le plus de mal pos-sible aux juifs, redoubla de haine. Il ordonna diniger des souffranceset dassner des coups tout juif pieux. Elazar le prtre subit le mmetraitement. Lorsquon le frappait cruellement, sans piti, Elazar leprtre soupirait : Mon D.ieu, tu sais que jaurai pu sauver ma vie. Jairefus par amour pour Toi. Voici quils me agellent plus que de rai-son. Mais tant donn lamour, qui brle dans mon cur ton gard,

jaffectionne ces douleurs et je les endurerai avec vaillance. Dans Tagrande bont, aie piti de lassemble dIsral et prserve-la de son en-nemi jur. En nissant sa prire D.ieu, son me pure monta au ciel,transmettant son peuple un message de courage.

La mort dune mre et de son enfant

Une brave femme de la famille Lvy mit au monde un garon, elle d-cida de le circoncire malgr le dcret grec. Le huitime jour, son ls futcirconcis au son des tambourins. Sachant que les grecs sapprochaientpour les tuer, elle les devana et sauta de la muraille, son bb dansles bras. Elle psalmodia : Matre du monde, nous sommes venus, nousne tavons pas oubli, nous navons pas trahi ton alliance, nous ne reculeronspas ! Le nom de D.ieu fut sancti en public.

Mille hommes dans une grotte

Un groupe de mille hommes, femmes et enfants se constitua. Ils dci-drent, cote que cote, de continuer garder le Chabbath. Le Cra-teur du monde na-t-il pas ordonn : Six jours, tu travailleras et le sep-time jour tu te reposeras ? Ils refusrent de briser cette alliance avec leRoi du monde, pour un dcret manant dun roi impie et de peu devaleur. Que rent-ils ? Ils se cachrent dans une grotte en respectant le

Chabbath la lettre. Mais un dlateur les dnona au roi qui dpchases soldats. Ils se postrent louverture de la grotte et sexclamrent :


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Pourquoi avez-vous brav la parole du roi ? Si vous voulez sauvervotre vie, sortez de la grotte et obissez-lui !

Ils rpondirent, lunisson : Nous prfrons prir et der lordredun roi de chair et de sang plutt que denfreindre, D.ieu ne plaise,la parole du Roi du monde !

Lorsque les soldats grecs entendirent cette rponse sans quivoque,ils amenrent des bois louverture de la grotte et y mirent le feu. Lagrotte semplit alors de fume et tous les hommes, femmes et enfantsprsents furent asphyxis, en sanctiant le nom de D.

Hanna et ses sept ls

Hanna tait une femme juste, qui avait sept garons. Un jour, Polypusse saisit deux et les conduisit devant le roi Antiochus.

Lan fut prsent en premier devant le roi. Le roi tenta de le sduireet de le convaincre de renier sa religion et sa foi pour adhrer la sa-gesse grecque. Il le menaa de le tuer, dans des souffrances indescrip-tibles. Il rpondit avec assurance :

Pourquoi tvertuer nous enseigner des lois trompeuses ? Notre To-rah est vraie, elle nous a t transmise par nos pres et nos aeux, nousnen dvierons pas dun pouce ! Matre, ne continue pas tergiverser.Tu dsires me tuer alors excute ton projet sur le champ, pour que jepuisse monter vers D.ieu

Le roi sortit de ses gonds et il ordonna quon lui fasse subir une mortinhabituelle et cruelle devant sa mre et ses frres, pour que tous voientet prennent peur. Cest ainsi que le premier ls fut mis mort en sanc-tiant le nom de D.

Le deuxime ls fut conduit devant le roi. Les ministres du roi lui di-rent : Obis lordre du roi au lieu de mourir dans dhorribles souf-frances comme ton frre ! Il leur rtorqua :

Htez vous de prendre le feu et lpe, faites comme bon vous semble

et noubliez rien de ce que vous avez fait endurer mon frre. Je suisaussi juste, pur et craignant D.ieu que lui.



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Le roi ordonna quon lui inige le mme chtiment que son frre. Lefrre lui lana cette rplique : Malheur toi, qui es si cruel enversnos mes ! Penses-tu pouvoir en disposer, comme bon te semble ? Nosmes sen retourneront vers D.ieu, qui nous les a donnes, vers un en-

droit de lumire. Nous vivrons une vie sans n. Quant ton me, elleira dans un opprobre ternel ! Ils assassinrent le deuxime ls, sousles yeux de sa mre et de ses frres.

Le troisime ls fut prsent devant le roi. Il dit au roi : Ennemi etoppresseur, pourquoi cherches-tu meffrayer ? Malgr les morts etles souffrances que tu nous as faits subir, nous navons ni peur ni an-goisse. Nous savons que telle est la volont de D.ieu pour purier notreme et expier le peuple juif. Nous acceptons tout avec amour et D.ieunous rcompensera. Par contre, toi tu es vou la destruction !

Le roi et ses ministres furent merveills devant la grandeur dme dece jeune homme. Ctait prodigieux. Ils turent le troisime ls sous lesyeux de sa mre et de ses frres.

Le quatrime ls fut conduit devant le roi. Il sexclama : Ne pro-nonce pas un mot, homme barbare ! Ne tergiverse pas ! Fais ce que

tu veux de mon corps et mon me senvolera vers D.ieu, mon sauveur.Notre D.ieu nous ressuscitera, nous maintiendra debout devant Lui ettoi, tu ne te rtabliras pas. Ils excutrent le quatrime ls, qui sanc-tia le nom de D.

Le cinquime ls fut prsent devant le roi. Il interpella le roi : Sotet niais, qui se comporte sans rchir ! Crois-tu que D.ieu nous livreentre tes mains car Il nous hat, D.ieu ne plaise ? Ce nest que par

amour pour nous quIl nous rend cet immense honneur, de mourirpour Lui ! Ils turent le cinquime ls, qui sanctia le nom de D.

Le sixime ls fut conduit devant le roi. Il sexclama : D.ieu se sa-tisfait de notre mort qui sert dexpiation pour le peuple juif. Nousmourrons et toi, tu seras exclu de la vie ternelle. Ils assassinrent lesixime ls, qui sanctia le nom de D.

Lorsque Hanna la juste, vit ses ls immols lun aprs lautre, ellenprouva ni peur, ni colre, elle chanta : La mre des ls est heureuse,


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halllouya ! . Elle se tint droite avec dignit devant ses garons, tous desprtres, massacrs, ct de leurs membres dchiquets, jets terre.Elle dit : Mes ls, mes ls ! Je ne sais pas comment vous avez grandidans mon ventre. Je nai pas cr votre corps, je ne vous ai mme pas

insuf dme. Nanmoins, le D.ieu dIsral vous a crs. Cest Lui, quia form vos os, tiss vos nerfs et vous a recouverts de chair et de peau,Il vous a fait pousser vos cheveux et vous a insuf votre me et vousa fait venir au monde. A prsent, vous avez donn votre me pour Sasainte Torah, pour prir dune mort prcoce et quitter une vie brve.Il ravivera votre me, vous animera dun nouveau soufe et vous res-suscitera, Il vous vitera une mort longue et vous lguera une vieternelle. Que D.ieu vous rcompense, mes ls ! Heureux tes-vous,heureux sont ceux qui vous ont engendrs !

Le roi fut impressionn par la tmrit de cette femme, mme Polypusen rougit de honte. Le roi demanda ce quon lui apporte le septimels, il dit : Cest un jeune enfant, peut-tre russirai-je lamadouer.Cette femme ne pourra pas alors senorgueillir en disant : Jai vaincule roi Antiochus en encourageant mes ls mourir pour la Torah denotre D.ieu

Cest ainsi quils rent venir le septime et dernier ls. Il tait g desept ans. Le roi le supplia : Obis-moi ! Je te jure que je te nommeraimon second pour rgner sur tout mon empire, tu seras riche, accumu-lant or et argent. Il ddaigna les paroles du roi en disant :

Roi snile et stupide ! Comment peux-tu te glorier et te vanter dedons fallacieux ? Dpche-toi de me faire subir le mme sort que mesfrres, ne tarde pas, car D.ieu a prpar mon chemin pour que je Le

rejoigne !

Le roi fut dsempar, il essaya une dernire tentative. Il sadressa la mre : Femme vertueuse ! Prends ton enfant en piti, le fruit detes entrailles, persuade-le de rpondre ma demande. Il te restera aumoins un enfant sain et sauf. Hanna, dans sa sagesse, lui rtorqua : Je veux bien le convaincre, mais je ny parviendrai que si je misoleun instant, pour lui parler en tte tte.



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Hanna attira son ls vers elle, lembrassa et lui dit : Mon ls, coute-moi et comprends. Ne tiens pas compte de ces promesses ! Je tai portneuf mois dans mon ventre, je tai allait deux ans, je tai nourri jusquce jour. Je tai aussi abreuv de la Crainte de D.ieu et de Sa Torah. Je

tai duqu, selon ton ge et en fonction de tes capacits. Aujourdhui,ouvre les yeux, contemple le ciel et la terre, la mer et la terre, leau, lefeu, le vent et les autres cratures : ce nest que par la parole de D.ieuquils existent. D.ieu cra lhomme pour quil soit entirement Sonservice et que son cur soit empli de Sa crainte. Il rcompense ses u-vres. Mais la promesse dun homme fugace nest pas viable et ce mon-de est phmre. Mon ls, ne te laisse pas sduire par ce roi si cruelaux paroles mensongres, ne compte pas sur lui, que peut-il toffrir ?Si tu chappes cette sentence de mort, comment viteras-tu le juge-ment de D.ieu ? Ecoute-moi et meurs en sanctiant le nom de D.ieuet rejoins tes frres. Rien nest comparable cette vision de mes ls setrouvant une place prestigieuse au Gan Eden. Nous proterons tousde la lumire divine et nous nous en rjouirons. Je vous retrouverai etjexulterai avec vous, comme si jassistai votre mariage !

Elle continuait parlementer quand son ls linterrompit : Chremaman, pourquoi me retardes-tu ? Laisse-moi rejoindre mes frressaints ! Je nai nullement lintention de me soumettre au roi, ses propossont vains, mes yeux, par rapport la Torah de D.ieu

Dun pas dcid, lenfant se dirigea vers le roi : roi vieux et stupide,cruel et ennemi de D.ieu ! Comment peux-tu prouver de lorgueil ensduisant un enfant ? Je nai que sept ans et toi, tu en as 70. Je mprisela luxure. Je crois en la Torah dHachem notre D.ieu, que tu as blasph-me par tes propos et par tes actes. Je ne me laisserai pas bercer par des

illusions et berner par de vaines promesses. Si lon doit subir la duretde ton jugement ici-bas, nous nous dirigerons vers le monde ternel.Abominable, tu resteras et loin dHachem notre D, tu te trouveras. Ilse vengera de toi. Au plus profond des abmes, Il te fera descendre, lo ne parviennent ni lumire ni vie, un endroit tnbreux et obscur.Ton me ne connatra ni la quitude ni le repos. Les malheurs sabat-tront sur toi, le feu et le souffre te consumeront. Ce sera la punition deD.ieu


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Le roi senamma devant les propos audacieux de ce jeune enfant, ilordonna quon le torture plus que ses frres. Son me fut ravie, ensanctiant le nom de D.

Hanna lhrone, la femme vertueuse et pure leva les mains vers le cielen proclamant : Mon cur dborde de joie envers D.ieu et ma forcesest intensie envers Toi. De grce D.ieu ! Prends mon me sans queles ennemis ne me touchent. Montre-moi lendroit que Tu as prparpour tes serviteurs : mes ls qui ont donn leurs vies en sanctiant Tonnom et attribue-moi une petite part auprs deux. Sa prire, peinenie, que son me senvola ! Elle tomba sur les corps de ses enfants.Heureuse, tait alors la mre des enfants !

La rvolte Modiin

Cette douloureuse situation persista et les perscutions redoublrent.Les juifs qui craignaient D.ieu prirent conscience de la menace quiplanait sur eux et sur la Torah. A ce rythme, il ne resterait plus riende Juda, D.ieu ne plaise ! A coup sr, le peuple juif steindrait. Laseule issue possible tait donc de sortir en guerre, main arme contreloppresseur.

Le cri de ralliement contre les grecs sleva depuis la ville de Modiin.Mattatiyahou, ls de Yohanan, Grand-Prtre de la famille des Asmo-nens, runit ses deux frres et ses cinq ls : Chimon, Yohanan, Yo-nathan, Yhouda et Elazar qui se prparrent la guerre contre lesgrecs.

La nouvelle parvint aux oreilles de Polypus, ofcier du roi Antiochus,

qui sortit sur le champ, avec son arme en direction de Modiin. Il ri-gea une statue et ordonna aux habitants dy offrir un sacrice. Polypussadressa Mattatiyahou : Ecoute, Mattatiyahou le prtre ! Tu es unhomme respect au sein de ton peuple, obis aux ordres de mon roiAntiochus et tu auras la vie sauve. Il lui rtorqua, avec ert : Je neme plie quaux prceptes de Mon Roi. Vous navez qu obtempreraux commandements du vtre !

Alors quils discutaient, un des ministres de Polypus, un juif hellni-sant, les interrompit : Je suis fort tonn, en tant que ministre du roi



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et de son arme, que vous laissiez parler Mattatiyahou au lieu de sevenger de lui ! Il dnigre pourtant sans vergogne les ordres du roi ! Sans attendre, il dgaina son pe, fendit la tte dun cochon et lof-frit en sacrice sur lautel, rig en lhonneur dAntiochus. Il procda

comme un vrai holocauste, quon aurait offert au Temple, si lon peutoser ce type de comparaison.

A ce spectacle, Mattatiyahou senamma de colre et dfendit lhon-neur de D.ieu avec zle. Il brandit son pe, courut vers cet impie etle frappa au cou violemment. Le corps de cet impie tomba sur lautelet fut brl avec la chair du porc. Sa tte fut projete et retomba auxpieds du ministre grec. Dans la mle, Mattatiyahou tua aussi le com-mandant en chef et de nombreux soldats. Le reste de larme prit sesjambes son cou.

Les Macchabes

Mattatiyahou ne se contenta pas de cet acte dhrosme. Il sonna duchofar et dclara : Que celui qui est dans le camp de D.ieu, se joigne moi ! Que celui qui pratique la Torah et qui respecte lalliance de D.ieu,me suive ! Il demanda son ls Yhouda de faire le tour du pays, de

chercher dans les grottes, pour runir tout juif vaillant dont le curdborde damour pour D.ieu Il fureta dans les moindres recoins, avectoujours, pour cri de ralliement : Que celui qui est dans le camp de D.ieu,se joigne moi ! Cest ainsi quun groupe dhommes pieux et craignantle Ciel se forma et rejoignit Yhouda Modiin. Mattatiyahou leur dit : Soyez bnis ! Je nai nullement besoin de vous assner de longs dis-cours. Nous devons prier D.ieu pour quIl protge les survivants denotre peuple. A prsent, il ne nous reste qu tre forts pour partir au

combat, D.ieu sera nos cts ! Les hommes coutrent ses propos,sarmrent de courage et furent prts lutter. Ils inscrivirent sur leursdrapeaux le mot : Makabbi daprs le verset : MiKamoha BalimHa-chem ! - Qui est comme toi parmi les dieux, Hachem ! Mattatiyahou etson arme ratissrent toutes les villes. Ils sattaqurent aux grecs etaux hellnisants, qui avaient fait fauter le peuple juif. Ils brisrent lesautels, que les grecs avaient rigs pour leurs divinits et circoncirenttous les enfants dIsral.


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Le testament de Mattatiyahou

Mattatiyahou sentit que sa n tait proche. Il rassembla ses ls et lesencouragea poursuivre la guerre sainte contre les grecs. Il sadressa eux en ces termes : Mes ls, je sais qu prsent, vous allez vous

engager dans de grandes guerres. Mais notre rbellion vise le bien denotre peuple. Luttez avec zle pour lhonneur de D.ieu, ne craignezpas de mourir. Si vous succombez au cours de vos batailles, D.ieu vousen rcompensera. Il vous octroiera grce et gloire dans le monde de laVrit. Rappelez-vous que Pinhas, notre anctre a lui aussi dfendujalousement D.ieu Il a mis sa vie en pril en tuant la midyanite, son m-rite fut ternel. Cest pourquoi, mes ls armez vous de courage, nayezaucune crainte, ne reculez pas devant ces non-juifs impurs. Ils croienten leur puissance, pourtant si limite, et, en leur vigueur si phmre.Vous avez foi en la force de D.ieu, qui ne saltre pas avec le temps, Ilpeut vous dlivrer mme si vous ntes quune poigne dhommes !Rassemblez-vous, mes ls et pour dfendre lhonneur de D.ieu, com-battez comme un seul tre avec un seul cur, de la mme manireque vos aeux. D.ieu instillera dans le cur de vos ennemis une peurpanique votre gard !

Mattatiyahou convoqua son ls an Chimon : Mon ls, je sais queD.ieu ta pourvu de sagesse et de savoir. Tu as les capacits de dirigerle peuple de D.ieu en le conseillant justement et avec droiture. Efforce-toi, dans la mesure du possible dorienter et grer ce peuple. D.ieu teviendra en aide !

Puis il sadressa son ls Yhouda : Mon ls, Yhouda, suis monconseil et tout te russira. Tu es un homme de guerre. D.ieu ta dot

de force et de bravoure. Ton cur est semblable celui du lion qui nedfaille pas, ni ne prend peur. A prsent, honore D.ieu par ta vigueur,car cest Lui qui te la octroye et pars en guerre, la tte haute. Noublieaucun lieu de la terre dIsral, explore chaque direction : est, ouest,nord et sud et venge-toi de ces non-juifs impurs. Tu seras le ministre dela guerre, charg damener tous tes frres juifs au combat.

Puis, Mattatiyahou demanda quon lui apporte une ole dhuile quil

versa sur la tte de Yhouda. Il fut consacr : oint de guerre . Le peu-ple sexclama, au son dun chofar vibrant : Vive notre prince ! Vivenotre lu de guerre !



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Aprs ces dernires recommandations, Mattatiyahou, le Grand-Prtrerendit son me D.ieu On linhuma avec beaucoup dhonneurs. Y-houda son ls se vtit dune cotte de maille et se ceignit dune armure.Il fondit sur ses ennemis, venus lattaquer dans les montagnes de Ju-

de. D.ieu fut ses cts, il parvint tuer 8200 soldats. Ses propresguerriers conquirent les villes desservant les montagnes de Jude [lexception de Jrusalem, qui tait encore soumise aux grecs et aux hel-lnisants] laissant derrire eux des ennemis apeurs.

La premire bataille contre Apollonios

La rumeur propos des victoires de Yhouda parvint jusquaux oreillesdApollonios le gouverneur de la Jude dsign par Antiochus. Il sex-clama : Qui a os der notre matre et seigneur Antiochus ? Il ru-nit, sans plus tarder, une imposante arme en direction des montagnesde Jude. Ctait la premire bataille ofcielle entre larme grecque etles units de Yhouda.

Yhouda, le ministre de larme dIsral sortit sa rencontre. En aper-cevant Apollonios, D.ieu le nantit de forces herculennes. Il le pritdassaut dans son camp, frappant aveuglment : un coup droite, un

coup gauche, devant lui. Il t tomber les soldats ennemis comme unmoissonneur, qui fauche ses gerbes. Il ne cessa pas de guerroyer jus-qu atteindre Apollonios lui-mme et le tua dun coup dpe. Le restedes soldats prirent la poudre descampette, Yhouda et son arme leurs trousses. Les juifs inigrent une dfaite cuisante leurs enne-mis. Nombreuses furent leurs victimes et consquent fut leur butin !

La bataille contre Sron

Cette bataille fut le prambule dune srie dautres combats entre lar-me de Yhouda et celle dAntiochus. Sron succda Apolloniusaprs la victoire de Yhouda et nourrissait un dsir secret : devenirclbre, en sortant en guerre contre lui. Il assembla toute son armeet peu avant la nuit, parvint Bet Horon. Yhouda ntait pas alorsprt au combat, de nombreux soldats lui faisaient dfaut. Pourtant,il sarma de courage, pour livrer bataille, sans laisser transparatre sa

faiblesse. A laube, Yhouda et ses hommes aperurent une foule im-mense, arme jusquaux dents. Ils lui demandrent : Comment arri-


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verons-nous bout de cette foule, nous sommes si peu nombreux ? Il leur rpondit : Invoquez D.ieu et Il vous sauvera, car cest D.ieuquappartiennent la royaut et le salut ! De faon miraculeuse, unvent de panique soufa dans le camp de Sron et tous senfuirent.

Yhouda les poursuivit et t de nombreuses victimes.

Si D.ieu navait pas t avec nous, quand notre ennemi se levait contrenous. Ils nous auraient avals vivants dans le feu de la colre contre nousBni sois Tu D.ieu qui ne nous a pas livrs en pture leurs crocs. Notre salutest dans le nom de D.ieu qui a cr le ciel et la terre !

Lizius remplaant dAntiochus

Antiochus, le puissant souverain fut au courant des dernires popesen terre sainte. Il fut dsempar et voulut engager une arme redou-table contre Yhouda. Cependant, il avait un souci. Pour stimuler sessoldats syriens partir en guerre, il devait leur promettre des som-mes dargent considrables, quil ne possdait pas dans les caisses deltat.

Pour rsoudre ce problme, Antiochus se dirigea avec son arme vers

la Perse, o soufait un vent de rvolte. An dafrmer sa position, ilobligea les habitants lui payer une taxe. Grce cet argent, il pourraitrmunrer les soldats dans leur combat contre Yhouda.

Pendant son absence, Antiochus nomma son ministre Lizius, gouver-neur de la Syrie et dIsral. Il le dsigna galement comme tuteur deson ls Eoptre, qui tait alors fort jeune.

Que les uns se ent aux chars, les autres aux chevaux.

Ds quil fut nomm ce poste, Lizius engagea une guerre contre Y-houda. Il enrla en Syrie 40.000 soldats et 7.000 cavaliers avec, leurtte, des ofciers grads de premier ordre. Quant lui, il demeura enSyrie, pour continuer grer les affaires dtat.

Lorsque larme syrienne longea le bord de mer, pour livrer batailleaux Asmonens, beaucoup de non-juifs sy associrent, persuads

de sortir victorieux. Ils emportrent de largent et des bourses, pouracqurir du butin. Ils se munirent mme de chanes en fer, pour at-



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tacher les ventuels captifs juifs, an de les revendre aux marchandsdesclaves !

Et nous, nous nous rclamons du nom de lEternel, notre D.ieu !

Les hommes de Yhouda furent au courant de ce qui se tramait. Ilstaient conscients de leur vidente dfaite. Ils ne pouvaient compterque sur leur Pre qui est au ciel. Ils se runirent, multipliant jeneset prires. Ils implorrent D.ieu en dversant leur cur devant Lui.Comme Jrusalem tait inaccessible, que le Temple tait profan, do-min par des trangers, Yhouda et ses hommes sassemblrent danslendroit saint, le plus proche de Jrusalem, Mitzp. Cest l o, selonla tradition, Samuel le prophte jugeait le peuple et cest l aussi oil fut inhum. Ils apercevaient la ville sainte et le Temple profan. Ilsprirent alors, de tout leur cur, que D.ieu les dlivre encore cette foisde leurs ennemis. Ils crirent en disant : D.ieu, Toi qui es minentet redoutable ! Tu dcides des guerres et tu les mnes leur terme.Tu as, en Ton pouvoir, dlever et de rabaisser. Cest pourquoi, dansTa grande misricorde, coute nos suppliques. Brise leur orgueil, enfaveur de ton peuple si humble, qui croit en Ton immense bont ! Ilsredoublrent de prires jusquau moment de sentir que D.ieu les avait

couts et exaucs.

Yhouda prpara ensuite son arme la guerre. Il ordonna de dcla-mer le passage de la Torah (Deutronome 20,1-9) habituellement lu avantde partir au combat : Quand tu sortiras en guerre contre tes ennemis etque tu verras cavalerie et charriots de guerre, une arme suprieure la tien-ne, nen sois pas effray. Car lEternel ton D.ieu qui ta fait sortir dEgypte,est avec toi. Quand vous serez sur le point de combattre, le prtre sapprochera

et parlera au peuple. Il leur dira : Ecoute Isral ! Vous allez livrer bataille vos ennemis, que votre cur ne sattendrisse pas, soyez sans crainte, nevous laissez ni dconcerter ni terrier par eux. Car cest lEternel votre D.ieuqui marche avec vous an de combattre pour vous contre vos ennemis et devous procurer la victoire. Les prposs parleront au peuple en ces termes : Quel est lhomme qui a peur et dont le cur est lche ? Quil se re-tire et retourne chez lui pour que le cur de ses frres ne dfaille pointcomme le sien !


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Yhouda en t de mme. De nombreux soldats se retirrent redoutantlarme syrienne. Seuls 7.000 hommes suivirent Yhouda, tous aussivaleureux et conants en D.ieu et en Son salut.

Un combat deux facettes

Quant larme syrienne, elle se scinda en deux. Un camp se dirigeavers les montagnes de Jude pour attaquer les juifs. Un autre se tintdans la plaine sans se prparer encore au combat. D.ieu inspira Y-houda dun stratagme : au lieu de lutter contre le premier camp dansles montagnes de Jude, il descendit subrepticement dans la plaine. Ilprit le deuxime camp des syriens par surprise, qui ntait pas prt livrer bataille. Yhouda et ses hommes mirent le camp feu et sang.

Quant au premier camp, il se perdit dans les montagnes de Jude chercher en vain larme de Yhouda. Soudain, ils aperurent de loinle deuxime camp en proie aux ammes. Ce qui les dcouragea. Y-houda et son arme se dirigrent alors vers les montagnes de Jude oils vainquirent aisment ce camp, dj affaibli et frustr.

Larme de Yhouda rcolta un butin de taille. Il sagissait de largentdont les non-juifs staient munis pour acheter les esclaves. Echafau-

dez des plans, ils choueront, prenez des rsolutions, elles ne tiendront pas.Car lEternel est avec nous. (Isae 8,10)

De nouveaux prparatifs au combat

LorsquAntiochus apprit ce qui stait pass en terre de Jude, sa colrene connut pas de bornes. Il scria : Je vais me ruer sur Jrusalem eten faire un cimetire, elle sera jonche de cadavres ! .

Son ministre Bagris lui conseilla de sorganiser diffremment, pour nepas subir un nouvel chec cuisant et devenir la rise des peuples. Cettefois-ci, il serait prfrable denvoyer des missives tous les pays de sonroyaume, pour que tous senrlent et prennent part la guerre. Antio-chus y consentit. Il mit en place une arme gigantesque avec des chars,de la cavalerie et des lphants arms. Il monta vers Jrusalem sr eter de sa prochaine victoire. Il dclara : Je me dirige vers Jrusalem,

jagirai ma guise. Qui pourra men empcher ? La mer et la terremappartiennent et je dtiens une force et une arme incroyables !



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Tu as livr les forts aux mains des faibles.

Face cette arme, les juifs furent pouvants. Ils levrent les yeuxvers le ciel : Ce nest pas pour nous, Eternel, ce nest pas pour nous, maispour faire honneur Ton nom. Pourquoi les peuples diraient-ils : Odonc est leur D.ieu ? Or, notre D.ieu est dans les cieux, Il accomplit toutesses Volonts !

Les enfants dIsral dirigeaient leurs regards vers lorient, esprantque les perses leur viendraient en aide. Les prtres leur dirent : Ainsiparle lEternel : Maudit soit celui qui croit en lhomme et en la force de sonbras et dont le cur dvie de D.ieu Bni soit lhomme qui a foi en D.ieu !D.ieu sera sa forteresse ! Alors, pourquoi placez-vous votre conance

en lhomme ?

Ils leur rpondirent : Cest exact, nous ne devons pas croire aux hom-mes mais uniquement en D.ieu Les uns se ent aux chars, les autres auxchevaux et nous, nous nous rclamons du nom de lEternel notre D.ieu Ilsdcidrent ainsi de jener, ils se ceignirent dun cilice et se couvrirentde cendre pour implorer la misricorde de D.ieu, soutien et le sauveurdu peuple dIsral !

Cest alors que D.ieu runit, dans le ciel, les 70 princes des nations,responsables des 70 nations. Il leur perfora les oreilles avec du feu etdit : Que chacun de vous tue vos proches et votre peuple sans quepersonne nen rchappe !

Lorsque les princes des nations entendirent les paroles de D.ieu, ilsdescendirent immdiatement sur terre. Lorsque les grecs lanaient des

ches en direction dIsral, les princes les retournaient contre eux etelles transperaient alors le cur des grecs. Comme il est crit (Psaume7, 1) : Leur pe senfoncera dans leur cur et leurs arcs seront briss. Face ce miracle, les Asmonens sexclamrent : D.ieu combattra pournous ! Les enfants dIsral prirent leur revanche : ils mirent le feu etpassrent leurs ennemis au l de lpe, ils les pendirent. Ils se saisi-rent mme de Bagris et lassassinrent. Devant la tournure de ces v-nements, Antiochus senfuit honteux et dshonor.

Cest ce quon lit dans les prires de Hanouka : Tu as livr les fortsaux mains des faibles, les nombreux aux mains dune poigne dhommes, les


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impies aux mains des justes, les impurs aux mains des purs, les rengats auxmains de ceux qui soccupent de Ta Torah. Tu te s un grand et saint nomdans Ton univers et pour ton peuple dIsral, Tu as occasionn une grandedlivrance et un salut incomparable jusqu ce jour

La n dAntiochus Ainsi, priront tous tes ennemis, D.ieu !

D.ieu agit avec Antiochus, une mesure pour une mesure. Face saert et son arrogance, D.ieu lui prouva quil ne valait rien en le faisantprir dune mort insolite honteuse et dgradante. Avanant sur sonchar, ses chevaux se heurtrent un norme lphant. Les chevauxrurent et renversrent le char. Antiochus, qui tait gros et envelopp,tomba terre et se brisa les os. En plus de sa blessure, D.ieu t en sorte

que toute sa chair devint ftide, comme lodeur dun cadavre, jet dansun champ, au beau milieu dun jour dt. Ses serviteurs le portrentsur leurs paules car il ne pouvait pas le monter sur un char. Maislodeur tait si insupportable quils le laissrent choir. LorsquAntio-chus comprit que ses malheurs venaient de D.ieu, il reconnut : D.ieuest juste, Il rabaisse les orgueilleux. Il ma humili et ma oblig mesoumettre aujourdhui. Il t un vu : Si D.ieu me gurit de cettemaladie, jirai Jrusalem et je la pourvoirai en or et en argent, je lui

remettrai tous les trsors de mes anctres. Je me circoncirai, je parcour-rai tous les royaumes de la terre en dclarant : Il ny a pas commele D.ieu dIsral dans tout lunivers ! Nanmoins, D.ieu ne tint pascompte de son discours, car son cur dimpie ntait pas entirementsincre. Dans chaque pays quAntiochus atteignit, pour chercher unremde, sa chair se dpeait et tombait jusqu ce quil nen ait plus.Finalement, ses entrailles tombrent et il mourut dans une terre tran-gre, dans une honte et une dgradation totales. Ainsi priront tous tes

ennemis, D.ieu !

Linauguration du Temple

Aprs la victoire miraculeuse des juifs, dcrte par D.ieu, larmede Yhouda monta vers Jrusalem, pour la librer des impies hellni-sants.

Lorsque Yhouda et ses hommes parvinrent Jrusalem ; un atrocespectacle soffrit leurs yeux : Le Temple tait dsert, lautel profan,



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les portes brles. Dans le parvis, des herbes avaient pouss commesur nimporte quelle autre montagne et les salles taient dtruites. Ils dchirrent leurs vtements, mirent de la poussire sur leur tte etpoussrent un cri de dtresse.

Ils se mirent sur le champ purier le Temple. Ils bouchrent les br-ches, btirent de nouvelles portes et retirrent du parvis les corps ettoutes impurets. A la place de la Mnorah en or, vol par nos oppres-seurs, ils rigrent une Mnorah en fer, recouverte de bois. Ils taientpauvres et ne purent trouver une Mnorah en en or. Les pierres delautel saint, qui furent souilles, par les offrandes abominables de cesimpies, furent ensevelies par les prtres. Ils construisirent un autelavec de nouvelles pierres.

Le 25 Kislev de lan 3596, trois ans prcisment, aprs ce jour si funeste,o ces mcrants insrrent une idole dans le Temple, les Asmonensinaugurrent le Temple. Ils rinstaurrent les pains de proposition surla Table de D.ieu et le service des sacrices. En ritrant les sacricessur lautel, ils ne trouvrent pas de feu sacr. Ils crirent vers D.ieu etun feu surgit des pierres de lautel. Ils y dposrent alors des brindilleset offrirent des sacrices volontaires, en guise de remerciement envers

D.ieu qui les avait secourus. Ce feu perdura jusqu la destruction duTemple.

Le miracle de la ole dhuile

Cependant, leur joie ne pouvait pas tre complte. Lorsquils voulu-rent allumer la Mnorah, ils ne trouvrent pas de lhuile convenablecar les grecs les avaient toutes rendues impures. Il ny avait quune

seule ole dhuile pure marque par le sceau du Grand-Prtre, prou-vant quelle tait intacte. Mais le contenu de cette ole ne sufsait quepour lallumage dun seul jour. Ils ne pouvaient prparer de lhuilepure quau bout de huit jours. En effet, les bois dolivier, avec lesquelson produit de lhuile se trouvaient dans la partie dAcher et le tempsde revenir de l-bas, huit jours se seraient couls. Que pouvaient-ilsfaire entre-temps ? Comment allumeraient-ils la Mnorah ?

D.ieu t un miracle en faveur des Asmonens, devant leur dvoue-ment et la puret de leur cur. Celui qui rside dans les cieux bnit


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lhuile de cette petite ole, grce laquelle ils allumrent la Mnorahhuit jours, en at

lois & récits de 'hanouka

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