le soir d algerie du 19.11.2013

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MARDI 19 NOVEMBRE - 15 MOUHARAM 1435 - N° 7028 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Le revenant Ahmed Ouyahia va superviser les élections en Mauritanie, au titre de chef de la mission d'observation de l'Union africaine. Autrement dit, il va diriger l'équipe d'observateurs qui veillera au grain et empêchera toute fraude. Ah, la fraude ! Quand vous dites fraude, il y a toujours le nom du chef du RND, chef du gouvernement à l'époque, qui pointe du nez et tout le monde se rappelle encore l'immense supercherie des élections législatives de 2007 où même le FLN s'était plaint de la gourmandise du RND, grand bénéficiaire du bourrage des urnes ! En matière de tripatouillage des urnes, l'ère d'Ouyahia reste la plus glorieuse ! Alors, si j'étais à la place des Mauritaniens, je m'inquiéterais un peu... [email protected] LE LOUP DANS LA BERGERIE Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Photo : Samir Sid l LES VERTS JOUERONT CE SOIR LEUR QUALIFICATION AU MONDIAL 2014 LE JOUR LE PLUS LONG Photos : DR l LA GRÈVE ENTAME SON NEUVIÈME JOUR Vers le pourrissement à l’Etusa PAGE 5 l CRISE POLITIQUE EN TUNISIE LES DESSOUS DE LA MÉDIATION ALGÉRIENNE PAGE 3 PAGE 13

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Page 1: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

MARDI 19 NOVEMBRE - 15 MOUHARAM 1435 - N° 7028 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Le revenant Ahmed Ouyahia va superviserles élections en Mauritanie, au titre de chef dela mission d'observation de l'Union africaine.Autrement dit, il va diriger l'équiped'observateurs qui veillera au grain etempêchera toute fraude. Ah, la fraude !Quand vous dites fraude, il y a toujours lenom du chef du RND, chef du gouvernementà l'époque, qui pointe du nez et tout le mondese rappelle encore l'immense supercheriedes élections législatives de 2007 où même leFLN s'était plaint de la gourmandise du RND,grand bénéficiaire du bourrage des urnes !En matière de tripatouillage des urnes, l'èred'Ouyahia reste la plus glorieuse !

Alors, si j'étais à la place desMauritaniens, je m'inquiéterais un peu...

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LE LOUP DANSLA BERGERIE

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l LA GRÈVE ENTAMESON NEUVIÈME JOUR

Vers lepourrissementà l’Etusa PAGE 5

l CRISE POLITIQUE EN TUNISIE

LES DESSOUS DE LAMÉDIATION ALGÉRIENNE PAGE 3

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Page 2: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

PPUn jour, un sondage

Etes-vous optimistes quant au résultat du matchdes Verts aujourd’hui contre le Burkina Faso ?

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que Saïdani contrôle véritablement la base du FLN ?

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Oui : 7,09%Non : 88,78%Sans opinion : 4,12%

Le chef du groupe parlementaire du FLN, Tahar Khaoua, a,encore une fois, fait parler de lui. Après un scandale àl’APN, avec une violente explication avec son

ancien complice, Mohamed Djemaï, il s’est dépla-cé, dans l’après-midi, au siège du FLN pour s’enprendre d’une manière aussi vulgaire à Amar Saï-dani. Tout cela, pour avoir été privé d’un siège aubureau politique.

ERISCOOPERISCOOPMardi 19 novembre 2013 - Page 2

[email protected]

DéficitLes vingt laboratoires de contrôle dépendant du

ministère du Commerce, répartis à traversles différentes wilayas, n’arrivent pas àrépondre à la forte demande, notammenten matière de contrôle de marchandises.

Pour pallier ce manque, le ministèredu Commerce lance des projetsafin que chaque wilaya soit dotée

de son propre laboratoire d’icila fin de l’année prochaine.

Khaoua remet ça

Interrogations L’Etablissement national de la navigation aérienne, rele-

vant du ministère des Transports, vient de lancer un avisd’appel d’offres national et international portant sur l’instal-lation de 37 pylônes d’éclairage pour par-kings-avions au profit des différents aéro-dromes du pays. Ce qui a poussébeaucoup d’observateurs à s’interrogersur le caractère international de cette pro-cédure. A-t-on réellement besoin derecourir aux sociétés étrangères pour ins-taller 37 pylônes d’éclairage ?

Page 3: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

Le Soird’Algérie Mardi 19 novembre 2013 - PAGE 3Actualité

Tarek Hafid - Alger(Le Soir) - Abdelaziz Bouteflikamène, personnellement, ce quisemble bien être sa dernièreaction diplomatique de fin de troi-sième mandat. Le président de laRépublique a choisi de s’impli-quer directement dans la crisepolitique tunisienne. En fait, lesdeux entrevues qu’il a accordéesaux leaders d’Ennahda et dumouvement Nidaa Tounes sontl’aboutissement d’un long travaileffectué par des cadres de l’am-bassade d’Algérie à Tunis. Selon une source basée à

Tunis, les autorités algériennesont choisi de mener des actionsde médiation afin d’éviter une«situation catastrophique» quiporterait préjudice à la Tunisie età l’ensemble de la région. Outre les actions des diplo-

mates, on évoque également l’in-tervention d’un homme d’affairestunisien «très actif» en Algérie etqui serait proche des respon-sables du mouvement Ennahda

et du mouvement Nidaa Tounes.Les premières rencontres sesont déroulées au mois de sep-tembre, après un été particulière-ment tendu, tant sur le plan sécu-ritaire que politique côté tunisien,et une longue absence duPrésident algérien pour cause demaladie. Rached Ghannouchi est reçu

en premier, le 10 septembre,puis, le lendemain, c’est au tourde Béji Caïd Essebsi de rencon-trer le Président algérien. Lesimages des deux entrevues pro-voquent de vives réactions enTunisie. Certains n’hésitent pas àévoquer une «intrusion algérien-ne» dans les affaires internes duvoisin tunisien. La partie algérienne dément

et met en avant le sacro-saintprincipe de non-ingérence. Maissur le terrain politique, la situa-tion en Tunisie connaît rapide-ment une certaine décrispation. Ilsemblerait que le Président algé-rien ait conseillé au patron du

mouvement Ennahda de soutenirle projet de dialogue national ini-tié par l’Union générale des tra-vailleurs tunisiens. Les choses avancent assez

rapidement puisque le parti isla-miste accepte de ne plus dirigerle gouvernement et la constitu-tion d’un exécutif de transitionnon-partisan. Mais voilà, leschoses finiront par traîner en lon-gueur et des blocages finissentpar apparaître. Ennahda est denouveau pointée du doigt du fait

de l’intransigeance du Premierministre Ali Larayedh à ne pasquitter son poste. Il sembleraitque les engagements pris parGhannouchi aient provoqué unecrise à l’intérieur mêmed’Ennahda. Le leader seraitconfronté à une guerre conduitepar les «faucons», groupe demembres du Majliss Echoura(conseil consultatif) d’Ennahda etde ministres radicaux. Menés parAli Larayedh, ils refusent toutesconcessions, notamment de

remettre les clés du gouverne-ment. Une situation particulière-ment dangereuse qui révèle uneperte de pouvoir de Ghannouchiau sein de son parti. Vendredi, larencontre avec AbdelazizBouteflika, qui recevait le lende-main Caïd Essebsi, a valeur dereconnaissance internationale.Reste maintenant à savoir si,comme la première fois, l’inter-vention algérienne donnera desrésultats probants.

T. H.

CRISE POLITIQUE EN TUNISIE

Les dessous de la médiation algérienneLe Président algérien a reçu, vendredi et samedi, le pré-

sident du bureau exécutif du parti islamiste tunisienEnnahda ainsi que le président du mouvement NidaaTounes. La médiation pour un règlement de la crise tuni-sienne a été préparée, à la base, par les fonctionnaires del’ambassade d’Algérie à Tunis.

Bouteflika s’implique dans la crise tunisienne.

LE MINISTRE CHARGÉDE LA RÉFORME DU SERVICE

PUBLIC L’A AFFIRMÉÀ BOUMERDÈS

Les dossiers administratifsne seront fournis qu’après laréussite dans un concours

de recrutementLa question a été posée par le Soir d’Algérie

au ministre auprès du Premier ministre chargéde la Réforme du service public Mohamed ElGhazi, en visite dans la wilaya de Boumerdès,au sujet des administrations publiques qui exi-gent des dossiers avant le dépôt de toute candi-dature à des concours de recrutement. Ce dossier comprend souvent plus d’une

dizaine de pièces administratives qui nécessi-tent beaucoup d’efforts, dans la majorité descas inutilement, de la part des chercheurs d’em-ploi. Le ministre nous a assuré que, désormaisce dossier ne sera plus un préalable pourconcourir pour un poste de travail. «Une instruc-tion dans ce sens est en cours d’élaboration. Lafourniture d’un dossier ne sera plus exigée àl’inscription dans la liste des concurrents. Lecandidat ne déposera qu’une copie de la CNI,celle de son CV et les copies de ses diplômespour être inscrit à tout concours. C’est une foisadmis qu’il sera tenu de fournir un dossier com-plet», dira-t-il.

«Le code des marchéspublics est un frein

pour le développement» Poursuivant nos questions au sujet de la

bureaucratie étouffante qui paralyse l’activitééconomique, nous lui avons cité le cas d’un dos-sier de soumission pour l’obtention d’un marchéqui comprend – l’exemple est réel — 105 pièces.Le ministre ne disconvient pas à ce propos et

dira : «C’est vrai que l’actuel code des marchéspublics est un frein pour le développement. Ungroupe de travail interministériel travaille sur ledossier en vue de proposer des réformes quivont certainement faciliter la tâche aux entrepre-neurs.»

IL DEVAIT RENFORCER LA NEUTRALITÉ DE L’ADMINISTRATION

Le statut du wali jeté aux oubliettes

Le ministre a longuementdéveloppé les mesuresprises par le gouvernementet leur effet positif sur lequotidien des citoyens maisa complètement éludé levolet principal de notrequestion à savoir l’institu-tion d’un statut pour le wali,lequel statut ne manquerapas de renforcer la neutrali-té de cette institution parrapport aux enjeux politi-ciens et la course des forcespolitiques du pays à l’accèsdu pouvoir. Rappel des faits. Après

les élections présidentiellesde 2004, Yazid Zerhouni,alors ministre de l’Intérieuret des Collectivités localesavait promis aux walis, levote par le Parlement d’uneloi instituant un statut qui lesprotégera de toutes pres-sions et qui assurera unestabilité au sein de l’admi-nistration. Un groupe de travail,

composé en partie de walis,a été mis en place et avaitrédigé un texte complet. Les

chefs des exécutifs deswilayas n’avaient pas cachéleur enthousiasme quant àla pertinence de cettedémarche.Malheureusement, ce texten’a jamais été officialisé.«Le régime en place pou-vait-il se permettre de sedélester d’un gros moyenadministratif par lequel il ins-taure sa mainmise sur lepays ?», s’interrogeait unresponsable de l’opposition.En effet, à chaque électionou référendum, les walissont montrés du doigt. «Ilssont les architectes de lafraude électorale», ne ces-sent de crier les lièvres etautres perdants d’élections. Il est vrai que le compor-

tement ostentatoire de cer-tains d’entre-eux en faveurdu candidat ou des partispolitiques proches du pou-voir conforte cette accusa-tion. Pour l’exemple, en2009, lors d’un meeting pré-sidé, à la salle INH deBoumerdès, par l’ancienministre de la Solidarité

Djamel Ould Abbès, l’ancienwali de Boumerdès n’avaitpas hésité à appeler du hautde la tribune, ses adminis-trés à voter pour Bouteflika. De tels exemples sont

légion à travers le pays. Onimagine aisément ce qu’ontfait par la suite les subal-ternes de l’ex-wali deBoumerdès. Dès lors, l’on ne peut que

se poser bêtement unequestion : le candidat choisipar le wali pouvait-il ne pasgagner les élections àBoumerdès ? Entre carrière et éthique

républicaine, certains hautsfonctionnaires dans lesdiverses administrations(wilayas, daïras, corpsconstitués et justice) fontvite leur choix. Eux qui sont nommés par

décret et qui n’ont aucuneprotection peuvent-ils n’exé-cuter que ce que leur dictela loi ? D’ailleurs, la notionde commis de l’Etat soulèvesouvent des débats pas-sionnés. C’est le cas lors de la

tournée de Mohamed ElGhazi dans la wilaya deBoumerdès. Un confrère n’est pas allé

avec le dos de la cuillèrepour nous confier son pro-fond ressentiment à l’égardd’une catégorie supérieurede fonctionnaires de l’Etat.«Une partie d’entre-eux exé-cute sans états d’âme des

directives illégales de cer-tains politiciens véreux»,assénera-t-il. Le réquisitoire est proba-

blement excessif, mais ilcontient malheureusementune part de vérité. C’est leconstat que tout observateurimpartial peut faire.

Que peut faire l’oppositionparlementaire ?

L’opposition, toutes ten-dances confondues, passeson temps à dénoncer lesabus et les fraudes électo-rales commis par l’adminis-tration. Elle se complaitdans le rôle de victimesubissant les événementsimposés par le pouvoir. Celle présente actuelle-

ment au sein du Parlement ales moyens politiques – desdéputés en nombre — pourpouvoir prendre à témoinl’opinion publique nationaleet internationale et essayerde lutter précisément enamont des préparatifs desprochaines élections. Elle peut imposer un

débat sur le rôle de l’admi-nistration et tenter d’imposersa neutralité en exigeant lamise en place d’un dispositiflégislatif qui protégera lesgrands commis de l’Etat. C’est une fois mis à l’abri

des pressions politiques quel’on pourrait demander auxfonctionnaires de s’en tenirau strict respect de la loi.

Abachi L

Le gouvernement a certes pris des mesurespour soulager le citoyen des fortes contraintesbureaucratiques mais jusqu’à présent il n’a procé-dé à aucune réforme en profondeur au sein decette administration notamment l’adoption d’unstatut des walis les mettant à l’abri des pressionspolitiques. C’est la remarque sous forme de ques-tion que nous avions soumise au ministre auprèsdu Premier ministre chargé de la Réforme du ser-vice public, Mohamed El Ghazi, en visite cedimanche à Boumerdès.

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Le Soird’Algérie Actualité Mardi 19 novembre 2013 - PAGE4

IL EST L’UN DES SYMBOLES DU PAYS

L’historique de l’emblème national racontépar son concepteur

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - AbdelmadjidChikhi assure que l’Algérie a créé son uniténationale pratiquement trois siècles avantl’Europe. Pour ceux qui ont toujours qualifiél’Algérie de pays «divisé», il répond : «On nousa toujours accusé d’avoir été un pays divisémais cette division n’est pas un mal en soi.»

Il évoque ainsi l’Europe au moyen-âge. «Lapériode de féodalité a morcelé l’Europe d’unefaçon terrible puisqu’un village pouvait être unEtat sous la souveraineté d’un Seigneur. Desregroupements se sont formés par la suite, quiont permis des ensembles, qui sont devenusdes Etats», explique-t-il.

Selon lui, le même processus s’est produiten Algérie à cause des problèmes politiquesqu’il y avait entre les différentes tribus et qui«finalement se sont groupées pour créer desensembles puis atteindre entre le 15 et le 16esiècle l ’unité nationale telle que nous laconnaissons aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Intervenant hier au forum d’El Moudjahid àAlger, le directeur général des Archives natio-nales a souligné l’importance de l’emblèmedans un Etat. «L’emblème national est l’unedes composantes d’un Etat et le symbole de lasouveraineté nationale», dit-il.

Abdelmadjid Chikhi fait constater toutefois,que certains symboles tels que le croissant etl’étoile et certaines couleurs reviennent sou-vent dans les emblèmes qu’a connus l’Algérieà travers les différentes périodes.Il a d’ailleursincité les historiens à œuvrer, pour approfondir

leurs recherches dans ce domaine même si,dit-il, «les références demeurent rares et sou-vent indisponibles».

Pour sa part, le moudjahid ChawkiMostefaï, un des concepteurs du drapeau algé-rien, a rappelé les différentes étapes de laconception du drapeau algérien contemporain.

«En référence au drapeau avec lequel adéfilé Messali Hadj en 1937 et confectionnépar sa sœur, nous avions décidé, fin 1945, deperpétuer cet emblème dont les témoins sesont souvenus uniquement des couleursblanc, vert et rouge», raconte-t-il.

Ainsi, il était question de conserver cesmêmes couleurs. «La mission m’a été confiéepar Hocine Asselah et c’était une mission diffi-cile mais passionnante», dira Chawki Mostefaï.

Un drapeau auquel il affirme avoir consacrétoute une nuit. «J’ai placé le vert symbole de

l’espoir et du progrès du côté de la rampe et leblanc symbole de la paix de l’autre côté, puisj’ai mis un croissant et une étoile rouges aumilieu du drapeau, deux symboles de l’Islam»,explique-t-il.

Outre cet emblème, son concepteur aconfectionné un second modèle. Seulement,c’est le premier modèle qui a été retenu car «ilattirait davantage».

R. N.

Phot

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R.

Pour Abdelmadjid Chikhi, le drapeau est le symbole de la souveraineté nationale.

Le directeur général des Archives nationales dément que l’Algérie soitle seul pays dont l’emblème national a connu plusieurs modifications àtravers l’histoire. Des «mutations» qui selon lui, ont été enregistréespour nombre de pays dans le monde.

LE CIMENTIER FRANÇAIS Y A DÉJÀ INVESTI 240 MILLIONS D’EUROS

L’Algérie, un marché «important» pour le groupe Lafarge

«L’Algérie est un paysimportant» pour le groupeLafarge, leader mondialdes matériaux deconstruction qui entretientavec de «bonnes rela-tions», des relations «nor-males».

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - C’est ce que le président-directeur général du groupe inter-national, Bruno Lafont, a assuréhier à Rouiba, lors de l’inaugura-tion d’un laboratoire de dévelop-pement de la construction, le qua-trième au monde, après celui deLyon (France), Chongqinq (Chine)et Mumbai (Inde) et le premier enAlgérie et en Afrique. «Lafarge enAlgérie, c’est une entreprise quiavance, qui investit et qui croît»,dira Bruno Lafont, en précisantque le groupe a déjà investi 240millions d’euros durant les six der-nières, en termes de capacités deproduction, et a «l’intention decontinuer» sur le long terme.

Un engagement motivé par lepoids du marché algérien de la

construction, en évolution de 8%depuis 2006 et qui «se portebien» et où la demande «estbonne», très «croissante», assu-re-t-on. Voire, Lafarge qui a élargisa gamme de ciments, bétons etgranulats à de nouveaux produits,compte maintenir la cadence. Soitœuvrer encore à satisfaire lesbesoins en matériaux deconstruction, induits par la dyna-mique de développpement infra-structurel, le programme de réali-sation de logements et de villes«accueillantes», moins énergi-vores et davantage accessibles,ainsi que la quête de produitsabordables, de qualité, innovantset certifiés. En ce sens, Lafarge alancé ce laboratoire de dévelop-pement de la construction,implanté sur près de 3 000 m² etpour lequel un engagement del’ordre de 220 millions de dinars aété consacré, voulu comme une«plateforme d’échanges, de par-tage de savoir-faire et derecherche», visant à développerl’écoute et la proximité avec lesclients et autres parties prenantes

(architectes, prescripteurs, univer-sités, pouvoirs publics...) commele relève le directeur général deLafarge Algérie, Luc Callebat.

Ce laboratoire est constituéd’une équipe pluridisciplinaired’ingénieurs, architectes et techni-ciens, une trentaine, et aura pourvocation de mettre au point lesfuturs produits, systèmes et solu-tions pour l’ensemble des besoinsde la construction, et participera àformer différents intervenants dela construction à la mise enœuvre de ces nouvelles technolo-gies. Dans ce cadre, Lafargeentend tant renforcer sa collabo-ration avec l’establishment univer-sitaire algérien que développer laformation technique et applicativedans les différents métiers de la

construction, en attendant l’accré-ditation de ce laboratoire.

Rappelons que LafargeAlgérie opère deux unités deciment (M’sila et Oggaz) dont lacapacité totale dépasse les 8 mil-lions de tonnes de ciment, plus de20 centres de production debéton, d’une capacité d’un millionde mètres cubes. La société gèreégalement, en partenariat avec leGroupe public industriel descimenteries d’Algérie (Gica), lacimenterie de Meftah.

Notons également queLafarge a lancé récemment lapremière enseigne de supermar-ché des matériaux de construc-tion Batistore, implantée àRouiba.

C. B.

PROTECTION CIVILEDes pompiers

français forment lesAlgériens à la gestion

des incidentsdans le métro

Des sapeurs-pompiers d’Alger bénéficient,depuis avant-hier, d’une formation sur la ges-tion d’incidents en matière de transports gui-dés, notamment le métro, menée par deuxofficiers de la sécurité civile française.

D’une durée de cinq jours – il s’achèvejeudi, 21 novembre –, ce cours fait partied’une série d’échanges qui ont lieu durant cemois de novembre dans le cadre de la coopé-ration entre l’Algérie et la France en matièrede sécurité intérieure.

Les risques auxquels la Protection civilealgérienne doit faire face évoluent au fur et àmesure du développement du pays et néces-sitent, en effet, une formation continue. Lestage ayant pour objet la gestion des inci-dents dans le métro, moyen de transport queles Algériens ne connaissent que depuis peu,est l’action phare de ces échanges. Ce n’est,néanmoins, pas la seule action entreprisedurant ce mois de novembre en cours.

Deux autres formations, la premièreconcernant le sauvetage déblaiement(recherche des personnes ensevelies suite àun séisme, une coulée de boue ou une explo-sion de grande ampleur, ndlr), dispensée parun expert militaire français, et la deuxième surla pédagogie de formation pour les cadres dela Protection civile, menée par deux sous-offi-ciers sapeurs-pompiers, se déroulent aumême moment.

Et, à Constantine, un séminaire de troisjours débute aujourd’hui pour clôturer uneautre série d’échanges ayant eu lieu précé-demment à Alger et Oran sur «les stratégiespénales et sanitaires dans le traitement de latoxicomanie».

Placé sous le patronage de l’Office natio-nal de lutte contre les drogues et toxicomanie(l’ONLDT), il rassemble pour la troisième foisdes spécialistes, magistrats, policiers etmédecins, en présence de six experts fran-çais.

L. H.

LES BRÛLURES ARRIVENT EN TÊTE

231 personnes victimes d’accidentsdomestiques en 2013

Des drames et des vies gâchées secachent derrière les statistiques surles accidents domestiques. Pour lesneuf mois de l’année en cours, laProtection civile a fait pas moins de335 000 interventions pour sauver despersonnes victimes d’accidentsdomestiques. 231 d’entre elles ontmalheureusement péri.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Quelquessecondes d’inattention, un manque de vigilan-ce ou un appareil défectueux et c’est l’acci-dent, souvent mortel. Les statistiques de laProtection civile sont effarantes.

Le nombre d’interventions de la Protectioncivile est en hausse et pas moins de 231 per-sonnes sont mortes même, 2 235 d’entre ellesont pu être sauvées.

Brûlures, explosion de bonbonne de gaz,émanation de gaz carbonique ou ingestion deproduits caustiques font partie des accidentsles plus fréquents. Pour en limiter l’incidence,

le ministère du Commerce et l’Association deprotection et orientation du consommateur etson environnement de la Wilaya d’Alger(Apoce) organisaient, hier, un regroupementrégional ayant pour but une plus grande sensi-bilisation.

Le ministre du Commerce y a axé l’essen-tiel de son intervention sur la nécessaire miseen conformité des appareils pouvant être àl’origine de drames à l’image des chauffages etautres chauffe-bains. Il révélera avoir donnéinstruction afin que l’ensemble des appareilsde chauffage fassent l’objet de contrôle auniveau du laboratoire de Constantine.

Une vérification qui a d’ailleurs abouti à lasaisie de 18 conteneurs contenant pas moinsde 38 000 chauffages destinés au marchénational car présentant de graves vices pou-vant mettre en danger la vie des utilisateurs.

Une instruction qui n’a pas été du goût desopérateurs économiques mais qui aura évité lamise sur le marché d’appareils défectueux quisont, chaque année, à l’origine de décès aprèsinhalation de gaz carbonique.

Voulant frapper les esprits, le Pr Bouattoude la Clinique centrale d’Alger a évoqué lescas traités au niveau de cette structure. Desenfants ayant échappé à la vigilance de leursparents y atterrissent, souvent brûlés à desdegrés très importants et nécessitant une hos-pitalisation.

Durant l’année en cours, la clinique a reçu5 768 cas d’enfants évacués en urgence. 662ont été admis et malheureusement 6% desenfants hospitalisés sont décédés. 71% desbrûlures sont dus à des liquides chauds quiétaient soit sur une cuisinière ou, pire encore,une tabbouna.

Les explosions des bonbonnes de gaz oudes cocottes sont à hauteur de 5% respon-sables des brûlures alors que les fers à repas-ser le sont dans 8% des cas et les barbecues àhauteur de 7%.

Le Dr Bouattou a rappelé les règles desécurité élémentaires afin d’éviter que la mai-son, espace censé être celui de la sécurité, nese transforme en une fraction de seconde enlieu de tous les dangers.

DÉCÈSLa famille Benhassine de Khanga Sidi Nadji a la douleur de

faire part du décès de son cher et regretté Abderrahmane, anciencadre du ministère de l’Education, rappelé à Dieu à l’âge de 82ans. La levée du corps aura lieu aujourd’hui en son domicile àEl-Biar. Que Dieu le Tout-Puissant l’accueille en Son VasteParadis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Page 5: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

Le Soird’Algérie Mardi 19 novembre 2013 - PAGE5Actualité

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - Comme annoncé dansnotre édition de samedi dernier, laréunion des secrétaires générauxdes fédérations a notamment traitéde la question organique et ce, suiteaux informations faisant état d’unmouvement de «contestation» qui avu le jour, dit-on, «au sein des struc-tures de la Centrale syndicale».

Un mouvement qui a pour princi-pal objectif, selon une source média-tique, «le renversement de l’actuelledirection nationale de l’UGTA».

Hier, les secrétaires généraux desfédérations citées dans l’article depresse en question ont démenti«dans le fond et dans le détail», les

propos «qu’on nous a attribués.Aujourd’hui, nous saisissons cetteoccasion pour réaffirmer notre sou-tien à notre direction nationale, à satête le secrétaire général,Abdelmadjid Sidi Saïd».

Les secrétaires généraux desfédérations de l’éducation, des tra-vaux publics, des collectivitéslocales, des banques et assurances,des finances, des télécommunica-tions, du tourisme, pour ne citer queceux-là, se sont démarqués de cemouvement et ont réitéré leur soutien«indéfectible» au secrétariat national.

Des propos et autres déclarationsque le secrétaire national chargé del’organique, M. Hamarnia, a qualifiés

«d’honnêtes et qui permettent ainside lever toutes les équivoques».

D’autres interventions qualifiéesde «lucides» ont touché du doigt laréalité de l’enjeu que traverse aujour-d’hui la Centrale syndicale et ce, à laveille de la tenue de son 12e congrèsnational. C’est le cas des secrétaires

généraux des fédérations du textile etcuirs et de l’agroalimentaire. Cesdeux cadres syndicaux ont indiquéque «le débat aujourd’hui au sein del’UGTA doit être axé autour de laquestion de la revendication tout enprocédant à une évaluation de tousles responsables de la Centrale et ce,

dans un cadre organisé en présencede la presse nationale».

Abdelmadjid Sidi Saïd, aprèsavoir passé en revue la question ins-crite à l’ordre du jour, dira que la pro-chaine tripartite qui traitera des ques-tions sociales débattra notamment del’article 87 bis.

«Le groupe de travail a achevé samission et jusque-là nous n’avonsenregistré aucune opposition de lapart de nos partenaires. Un consen-sus sera trouvé lors de cette tripartiteet la décision finale sera prise par leprésident de la République», dira SidiSaïd.

L’abrogation de ce dispositifréglementaire engendrera des inci-dences financières sous forme d’uneaugmentation salariale indirecte. A cetitre, il cite le cas d’une femme deménage qui perçoit aujourd’hui9 000 DA et qui verra son salaireaugmenter de 100% après l’abroga-tion du 87 bis.

A. B.

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir)- Cedébrayage semble s’inscrire dans la durée avecdeux camps qui campent, chacun, dans sespositions. Car si du côté des travailleurs, lacause est entendue, eux qui affirment aller aubout de leurs revendications et qu’il n’est pas

question de faire marche arrière cette fois-ci, enface, au niveau de la Direction générale, ontient exactement le même discours tout aussiferme mais totalement opposé.

«Cette grève est illégale et anarchique carn’ayant été précédée d’aucun préavis à mêmede nous permettre de prendre nos dispositionspour assurer le service minimum», affirmait hierla chargée de la communication à l’Etusa. Et depoursuivre que «les grévistes ont été mis endemeure de reprendre le travail à la réceptiondes mises en demeure qui leur ont étéenvoyées, faute de quoi, ils seront considérés«en abandon de poste» et donc passibles de«radiation des effectifs de l’établissement».

Ce que les intéressés confirmaient, en sou-tenant que cette «mesure» est loin d’altérer leurdétermination à aller au bout de leur mouve-ment. «Il n’est pas question pour nous dereprendre le travail tant que nos doléances nesont pas satisfaites en totalité», affirmaient-ils,hier, à la station du 1er-Mai qui leur fait office deQG. Des revendications dont notamment unsalaire de base à aligner avec le SNMG commeconvenu avec la Direction générale, le pointindiciaire et le profil de carrière en sus de cer-taines primes comme celles de la sacoche et durendement. Une «prime de sacoche attribuéeselon la tête du client et une prime de rende-ment loin des 25% convenus», soutiennent-ils.

«J’ai 31 ans de service et je touche à peine31 000 dinars», déclare un chauffeur de bus,avant qu’un collègue ne parle d’à peine 18 000dinars perçus. «Ce matin, notre directeur géné-ral a parlé à la radio de salaires que nous nepercevons pas en réalité», poursuivra leconducteur qui regrettera, au passage, le silen-

ce du ministre des Transports, apparemmentbeaucoup plus préoccupé par le 4e mandat duPrésident que par notre situation», ironisera-t-il.

Nos interlocuteurs, qui se disent nullementébranlés par une éventuelle décision d’illégalitéde leur mouvement, la Direction générale ayantsaisi la justice à ce sujet, eux qui expriment leurdétermination à aller au bout, «quitte à ramenernos familles, ici», avertissent-ils, n’excluent pasde se structurer dans une entité syndicale auto-nome, «l’expérience de la chapelle de l’UGTAayant montré toutes ses limites», affirme l’und’eux. Et de sérier un autre chapelet de reven-dications liées à leurs conditions de travail dontla sécurité et le chauffage dans les bus.Certains des grévistes vont jusqu’à parler de lagestion proprement dite de l’établissement qui,selon eux, laisserait à désirer. Avec, donnent-ilsen exemple, une cinquantaine de bus mis surcale, une centaine de pneus subtilisés et s’inter-rogent même sur «l’affaire classée» du vol duvéhicule de service du responsable de la régiedu transport universitaire de l’établissementdevant son domicile.

Revendications entièrement satisfaites pour la DG

Pour Samira Djaffri qui a tenu, hier, àenvoyer à tous les organes de presse un docu-ment relatif à l’entreprise. «Toutes les revendi-cations des travailleurs ont été satisfaites», s’in-terrogeant, au passage, sur le bien-fondé juri-dique et réglementaire de certaines de cesdoléances. Comme l'abrogation de l'article 87bis de la loi 90-11, relative aux relations de tra-vail» selon lequel, a-t-elle rappelé, le salairenational minimum garanti (SNMG) doit engloberle salaire de base, les primes et les indemnitésquelle que soit leur nature, à l'exception desindemnités versées pour payer les dépensesassumées par le travailleur. Une abrogation «ne

relevant pas des prérogatives de l’entreprise»,précise-t-elle. Mais qu’à cela ne tienne, laDirection générale a concédé aux travailleursune augmentation de 2 250 DA. A ce sujet,notre interlocutrice soutient que les travailleursentretiennent une confusion entre salaire debase et SNMG. «L'article 101 de la conventioncollective stipule que le salaire de base des tra-vailleurs ne doit pas être inférieur au SNMG quiest de 18 000 DA». Une convention collectivedont les primes convenues, selon la chargée dela communication au sein de l’Etusa, «ont étéaccordées aux travailleurs, celle du panier, dela sacoche, de non-accident, de découverte defraude et de caisse». Elle rappellera que tousles travailleurs licenciés ou démissionnairesayant déposé des recours ont été réintégrés,mis à part ceux remerciés pour cause de frau-de. Concernant la dissolution du syndicat d’en-treprise que les grévistes imputent à laDirection générale de l’établissement, SamiraDjaffri tenait à préciser que cela «relevait desinstances syndicales et pas des prérogatives del'entreprise», estimant le coût global de cesgrèves à près de 50 millions de dinars. Ceci enplus, ajoute-t-elle, «de l’atteinte à l’image demarque vis-à-vis des usagers et des annon-ceurs», soutenant que certaines des revendica-tions que les travailleurs «inventent» à chaquefois, sont «contraires à la loi et à la conventioncollective», dont l’augmentation de la prime depanier, le maintien de cette dernière durant lescongés, l’augmentation de la collecte retraite etdécès à 200 dinars.

Au sujet du point indiciaire et du profil decarrière sur lesquels les grévistes insistent, lachargée de la communication de l’Etusa indiquequ’un bureau d’étude CETIC a été engagé en2012. «Ce sont ces perturbations et ces grèvesrépétées au sein de l’entreprise qui freinent leprojet», lâche-t-elle.

M. K.

LA GRÈVE ENTAME SON NEUVIÈME JOUR

Vers le pourrissement à l’EtusaAu huitième jour de la grève de l’Etusa, les arrêts de bus de la capitale sont

désertés. Les usagers se retrouvent livrés à eux-mêmes, contraints de recouriraux services des taxis, car la poignée de bus privés, appelés à la rescousse, n'ar-rive pas à répondre à la demande, au vu de la grande affluence des voyageurs.

Le face-à-face secrétaires généraux des fédérations et secré-tariat national de l’UGTA a eu lieu hier où la question organiquea occupé une grande partie. Tour à tour, les différents secré-taires généraux de fédérations ont réitéré leur soutien à la direc-tion actuelle, tout en dénonçant les manœuvres visant la désta-bilisation de la Centrale syndicale. La question du 87 bis a étéégalement au centre des débats.

L’UNPEF RENOUE AVEC LA PROTESTATION

Sit-in hier du personnel de l’éducation

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -L’Unpef reprend la protestation etannonce une série d’actions deprotestation qui ont débuté hier.Ainsi une série de sit-in ont étéorganisés devant les sièges dewilayas et leurs représentants ontété reçus par les responsablesconcernés, selon M. Amraouiporte-parole de l’Unpef. Le syndi-

caliste précisera aussi qu’auniveau de la capitale, ce sont lestrois directions de l’éducation quiont été choisies comme lieux derassemblement des protestataires.Par ailleurs, la date choisie parl’Unpef pour le mouvement degrève, à savoir le 25 novembre,coïncide avec les examens de find’année. L’argument avancé par le

syndicat pour justifier le débrayageest que le premier responsable dusecteur de l’éducation n’a pasrépondu à l’ensemble desdoléances du syndicat. Ce derniermet ainsi en évidence les lacunesdu statut particulier concernanttous les corps du secteur.

L’Unpef appelle ainsi à la priseen charge du dossier relatif auxcorps communs et aux travailleursprofessionnels. Il demande aussi lasuppression de l’article 87 bis et ditrefuser la revalorisation de 10%.Les intendants, les laborantins etles corps communs se disent ainsirester mobilisés après les sit-inorganisés hier. Les revendicationsdu syndicat s’articulent aussi

autour de la révision du régimeindemnitaire et l’attribution d’uneprime pédagogique. L’Unpef, dansson communiqué, s’adresse à latutelle et revendique notammentune prime de rendement à hauteurde 40% au lieu des 25% avec effetrétroactif à partir du 1er janvier2008, la réduction du volume horai-re, l’ouverture de postes budgé-taires ainsi que la régularisationdes contractuels. Il s’agit aussi del’intégration des fonctions appeléesà disparaître. L’Unpef se dit restermobilisée et décidée à aller versune grève illimitée à partir du 25novembre prochain si la tutelle nedonne pas suite à ses revendica-tions. F.-Z. B.

Le secteur de l’éducation renoue de nouveau avec la pro-testation par l’organisation hier par l’Union nationale despersonnels de l’enseignement et de la formation (UNPEF)d’une série de sit-in devant les sièges de wilayas du territoi-re national qui ont rassemblé tous les personnels. LeSyndicat annonce aussi une grève illimitée à partir du 25novembre si le ministère ne donne pas suite à ses revendica-tions.

COMMUNIQUÉNedjma Ooredoo,Sponsor Gold de laSemaine Mondiale del’Entrepreneuriat- GEW

Algeria 2013Nedjma Ooredoo participe en tant que

Sponsor Gold à la Semaine Mondiale del’Entrepreneuriat (Global EntrepreneurshipWeek) GEW Algeria 2013 qui se tient du 18au 24 novembre 2013 à l’hôtel El-Aurassi àAlger. Organisée par la Nouvelle Approche dePartenariat, de l’Entreprenariat et desOpportunités «N.A.P.E.O» et avec le parrai-nage du ministère de l’Industrie, de la PME etde la Promotion de l’Investissement, cettemanifestation vise à encourager les initiativesdestinées à développer l'attractivité des terri-toires. GEW Algeria 2013 réunit entrepre-neurs locaux, jeunes leaders, investisseurs,scientifiques, hommes d’affaires et hommespolitiques. Nedjma Ooredoo soutient cettemanifestation afin de participer à initier lesjeunes algériens à l’entrepreneuriat et leurpermettre d’intégrer les réseaux internatio-naux pour échanger, développer leur poten-tiel et concrétiser leurs projets innovants.

Pour ce faire, des ateliers de mentorat,des conférences, des jeux d’entreprise et destables rondes sont programmés dans le butd’aider les porteurs de projets à identifierleurs besoins et leur apporter un soutien et unaccompagnement solide et durable.

Forte de son expérience en faveur desjeunes entrepreneurs algériens, NedjmaOoredoo a lancé cette année, en partenariatavec l’Agence Nationale de Développementde la PME (ANDPME), le programme «tStart»de soutien à la création par les jeunes entre-preneurs, de Start-up technologiques ainsique le programme «iStart» visant à encoura-ger l’innovation auprès de la communauté dedéveloppeurs algériens d’applications et desolutions novatrices mobiles sous le label«Made in Algeria».

A travers cette participation au GEWAlgeria 2013, Nedjma Ooredoo entend contri-buer à hisser, à un niveau supérieur, l’entre-preneuriat, l’innovation, et la création d’entre-prises en Algérie notamment par les jeunes.

RENCONTRE ENTRE SIDI SAÏD ET LES SG DES FÉDÉRATIONS SYNDICALES

Consensus pour l’abrogation de l’article 87 bis

Les interventions ont été axées sur l’enjeu que traverse l’UGTA.

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Page 6: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

Le Soird’Algérie Contribution Mardi 19 novembre 2013 - PAGE 6

Biodiversité et développement durableL’homme ne cesse de

découvrir les bienfaits de labiodiversité. A la fin desannées 1980, la premièremolécule utilisée dans lalutte contre le Sida étaitissue du sperme de hareng.La communauté scienti-fique s’accorde à dire quela préservation du patrimoi-ne biologique dont nousdisposons est primordialepour le développementdurable de la société.

Depuis l’indépendance, l’Al-gérie a entrepris d’importantsefforts pour protéger la biodiver-sité. Cependant, les actionsdéployées jusqu’ici doiventnécessairement faire l'objetd'une évaluation attentive.

Coopération internationale

La Méditerranée ne repré-sente que 0,7% de la surfacedes océans, mais constitue undes réservoirs majeurs de la bio-diversité marine et côtière, avec28% d’espèces endémiques,7,5% de la faune et 18% de laflore marine mondiale (Ref.1).Très tôt, l’Algérie a exprimé savolonté de protéger la faune etla flore méditerranéennes. Mar-qué par la présence de l’Etatalgérien, le premier sommet dela Terre, tenu à Stockholm en1972, a donné naissance auProgramme des Nations uniespour l'environnement (PNUE).Dès 1982, l’Algérie a ratifié laconvention de Ramsar pour laconservation et l’utilisationrationnelle des zones humideset de leurs ressources.L’Algérie a, par ailleurs, ratifié

la Convention sur la diversitébiologique (CDB), adoptée lorsdu troisième sommet de la Terreà Rio de Janeiro en 1992. Lespays signataires de cetteconvention se sont mis d'accordsur la nécessité d'élaborer desstratégies nationales pour laconservation et l'utilisationdurable de la diversité biolo-gique. L’un des engagementsles plus importants de l’Etat

algérien sur la scène internatio-nale reste la contribution au Pland'action pour la Méditerranée.Les efforts du PAM sont centréssur la conservation de l'environ-nement méditerranéen. Issu dela Convention de Barcelone(1975), il regroupe aujourd’huiles 21 pays riverains de la Médi-terranée. Le PAM a 7 protocolessectoriels, notamment celui rela-tif aux aires spécialement proté-gées et à la diversité biologiqueen Méditerranée (Ref.2).Etant donné que l’Algérie est

un pourvoyeur de fonds pour lesinstances chargées de mettre enpratique les stratégies de pro-tection des espèces méditerra-néennes et de leurs habitats, lesreprésentants algériens doiventviser des objectifs ambitieux. Ilfaut que les programmes desti-nés aux secteurs de l'écologieen Algérie soient proportionnelsaux contributions budgétaires. Ilfaut aussi participer à l’élabora-tion des protocoles techniqueset la mise en œuvre des plansde gestions à court et moyenterme.

Action localeAprès la signature de la

Convention internationale sur ladiversité biologique, l’Algéries’est engagée à élaborer unestratégie nationale d’utilisationdurable de la biodiversité. Cettestratégie a vu le jour l’année2000. En 2002, le ministère del’Aménagement du territoire, del’Environnement et du Tourismea décidé de créer le Centrenational de développement desressources biologiques(CNDRB) afin de centraliserl’ensemble des inventaires de lafaune, de la flore, des habitats etdes écosystèmes. L'Algérie compte 11 parcs

nationaux, 5 réserves naturelleset 4 réserves de chasse. Quantaux zones humides, elles sontnombreuses et couvrent unesuperficie totale de près de 3millions d'hectares. Une cin-quantaine d'entre elles sontclassées Ramsar d’importanceinternationale. A présent, seules2 aires marines sont inscritessur la liste des Aires spéciale-ment protégées d'importance

méditerranéenne (ASPIM) : laréserve marine des îles Habibas(Oran) et celle du Banc desKabyles (Jijel). C’est la loi n° 11-02 du 17 février 2011 qui cadrela gestion des aires protégées.La liste des espèces menacéesest fixée par deux décrets. Ledécret exécutif n°12-03 du 4 jan-vier 2012 fixant la liste desespèces végétales non cultivéesprotégées et le décret exécutifn°12-235 du 24 mai 2012 fixantla liste des espèces animalesnon domestiques protégées.Afin de préserver une espè-

ce, il est indispensable d’étudierson écologie et de comprendrel’impact des activités humainessur elle. Souvent lorsque nousparlons de biodiversité d’uneaire protégée en Algérie, il s’agitde listing établi par des observa-teurs non spécialisés. Hélas,nous enregistrons un manqueflagrant d’inventaires. Il devienturgent d’encourager les cher-cheurs et les étudiants en mas-ter à réaliser des études écolo-giques et garantir la mise à jourdes données. Les chercheurs

algériens sont capables de réali-ser des travaux de qualité.Citons à titre d’exemple : larécente étude du docteur Bel-guermi Ahmed concernant lazone humide Daya Morsli (ex-Petit Lac, Oran). Un oiseau vul-nérable (la sarcelle marbrée) etun autre quasi menacé (le fuligu-le nyroca) ont été signalés. Pourles écologistes et les profession-nels de l’environnement, le troi-sième congrès international surla biodiversité et les écosys-tèmes littoraux (BEL3), qui setiendra du 26 au 28 novembre àl’université d’Oran, est uneoccasion propice qui permettraitde conjuguer les efforts. Le pré-sident du colloque, le professeurBoutiba Zitouni, et l’équipe dechercheurs du Laboratoireréseau de surveillance environ-nementale (LRSE) veulentmettre l’accent sur les moyensde préservation et les domainesde la valorisation de la biodiver-sité (Ref.3).En effet, l’Algérie doit investir

davantage dans l’exploitationdes ressources biologiques. Labiodiversité algérienne globale(naturelle et agricole) compteenviron 16 000 espèces, maisl'économie algérienne n'utiliseque moins de 1% de ce total(Ref. 4). Vu la conjoncture éco-nomique actuelle, c'est lemoment de se lancer dans desprojets ambitieux.

B. B.

Références :Ref.1 : www.rac-spa.orgRef.2 : www.unepmap.orgRef.3 : www.algerian-coast.orgRef.4 : ministère de l'Aménage-ment du territoire de l'Environ-nement et du Tourisme. Qua-trième rapport national sur lamise en œuvre de la conven-tion sur la diversité biologiqueau niveau national. 2009.

* Enseignant en sciences del'environnement à l'universitéde Chlef, consultant en mana-

gement environnemental etdéveloppement durable

Par Belhouari Benkhedda*

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Les canyons méditerranéens sont riches en langoustes, des espèces menacées.

CONDOLÉANCESLe président et l’ensemble desconseillers de l’Ordre régio-nal des chirurgiens-dentistesde Blida très attristés par ledécès de leur consœur

Dr Houari Fadhéla(membre de l’Ordre)

présentent à sa famille et sesproches leurs sincères condo-léances et les assurent de leurprofonde sympathie.«À Dieu nous appartenons,

à Lui nous retournons.»135319/B1

Page 7: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

Le Soird’Algérie Mardi 19 novembre 2013 - PAGE7Le Soir du CentreRELANCE DU DÉBAT SUR TAMAZIGHT, LANGUE ET CULTURE

À L’APW DE TIZI-OUZOU

Des avatars politiques et un environnementinstitutionnel hostile persistants

Outre les élus, des universitaires etdes acteurs associatifs et politiquesconcernés par la problématique ont étéinvités à cette rencontre qui a permis dedébattre et de faire le bilan d’une reven-dication qui, de l’aveu de beaucoupd’intervenants, reste encore à la croi-sée des chemins. Malgré quelquesacquis arrachés de haute lutte par plu-sieurs générations de militants, tama-zight reste encore victime d’un environ-nement hostile, tant au niveau institu-tionnel que de pesanteurs idéologiqueset politiques.

Intervenant en premier, le P/APWde Tizi Ouzou, Hocine Haroun, a tenu àsouligner le caractère «mémorable ethistorique», du fait que c’est la premiè-re fois qu’une assemblée locale, enl’occurrence l’APW, déroge à l’habitu-de, en engageant le débat sur un sujetqui n’a pas trait au développementlocal, selon le premier responsable del’APW qui s’est félicité d’avoir réuni, àcette occasion, des personnalités deplusieurs horizons dont des artistescomme le chanteur L. Aït Menguellet etdes universitaires. Après l’exposé des

motifs de cette session, l’orateur revien-dra sur les jalons historiques de larevendication identitaire, rendant hom-mage aux générations successives demilitants de la cause identitaire. Militantdu MCB et spécialiste des questionslinguistiques, Mouloud Lounaouci, qui acommencé par rendre hommage auxpionniers de la revendication amazighe,expliquera que les droits linguistiquessont partie intégrante des droitshumains. Lounaouci estimera que lareconnaissance du statut national de lalangue amazighe n’est pas suffisante.Un acquis mitigé du fait qu’aucunedécision institutionnelle, ni de texted’application ne sont venus pour don-ner du sens à cette reconnaissance,excepté la création de quelques institu-tions au caractère formel, comme leHCA ainsi que l’introduction de tama-zight dans le système éducatif quireste encore problématique. «Les choixn’ont pas été planifiés (…) on va versl’échec», estimera le Dr MouloudLounaouci, dont l’avis reste mitigés’agissant de l’officialisation de lalangue amazighe. «L’officialisation de

tamazight n’est pas une fin en soi, celane suffit pas, il faut un corpus de textesjuridiques d’application pour permettreà tamazight de jouir de tous les attributsd’une langue officielle», dira Lounaouciqui estime nécessaire, pour éviter lesconflits, de dépasser le blocage de lapluralité linguistique, défendant leschoix de la cohabitation des troislangues en usage dans notre société.

Intervenant à son tour, YoucefMerahi du HCA, s’est départi du devoirde réserve que lui impose son statut desecrétaire général de cette institutionpour dire les multiples blocages etcontraintes que rencontre le HCA quijouit d’un prestige juste formel en tantque structure dépendant de la prési-dence de la République.

Une tutelle qui n’empêche pas cetteinstitution d’évoluer dans un environne-ment hostile et de faire face à des blo-cages bureaucratiques qui en disentlong sur la volonté réelle des pouvoirspublics quant à la prise en charge de larevendication amazighe dans tous sessegments. Youcef Merahi, qui s’interro-gera sur les raisons de la non-désigna-tion d’un président du HCA depuis lamort de M. Ouidir Aït Amrane, alors quele poste de président du Haut-Conseilde la langue arabe a été pourvu trois

mois seulement après le départ deLarbi Ould Khelifa, installé à la prési-dence de l’APN, usera des termes«mépris, indifférence» qu’affichent cer-taines institutions partenaires à l’égarddu HCA.

Le secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité fera unconstat encore plus mitigé s’agissantde l’enseignement de la langue amazi-ghe qui «connaît un échec sur le planpédagogique (…) on continue à ensei-gner tamazight comme une langueétrangère», dira-t-il, suggérant quetamazight doit faire l’objet d’un ensei-gnement interdisciplinaire.

Le secrétaire général du HCA adressé un bilan sans concession de lasituation de l’enseignement de tama-zight dans le pays, fustigeant les préju-gés et les blocages bureaucratiquesque rencontre le dossier de l’enseigne-ment de la langue amazighe. «Il y amanque de volonté politique pour faireavancer ce dossier», dira, dépité, Y.Merahi qui, tout en affichant son scepti-cisme quant à l’officialisation de tama-zight, dit refuser de croire aux effetsd’annonce et aux déclarations conjonc-turelles qui collent aux échéances poli-tiques.

S. A. M.

La conférence animée à l’auditoriumde l’université de Bouira et organisée parla Direction de l’industrie, de la PME etde la promotion de l’investissement,entre dans le cadre de la célébration dela semaine mondiale de l’entrepreneu-riat.

Le conférencier a fait un constatsans complaisance de ce manque d’en-gouement des entreprises pour tout cequi a trait à la recherche et l’innovation.Aussi, lors de cette conférence, la poli-tique suivie par les pouvoirs publics aété très critiquée et ce, malgré la pano-plie de centres de recherche et d’officesexistants et initiés dans les années1980 dans le cadre du système nationalde recherche scientifique comme leCentre national de recherche (CNR),l’Office national de la recherche scienti-fique (ONRS) et le Centre de recherchescientifique et technologique (CRST) ;puis dans les années 1990 pour accom-pagner la libéralisation de l’économiealgérienne en dotant les entreprises

nationales d’une capacité à faire face aunouveau paysage concurrentiel, encréant d’autres organismes au niveaunational et sectoriel, tels que l’Agencenationale de valorisation des résultatsde la recherche (Anvredet), l’Agencenationale de développement de larecherche scientifique (Landru), l’Institutnational algérien de la propriété indus-trielle (Inapi), l’Agence nationale de l’in-novation (Ani), l’Agence nationale dedéveloppement de la recherche scienti-fique (ANDRS), le Comité nationald’évaluation et de programme derecherche universitaire (Cnepru) etenfin, le Centre d’innovation et de trans-fert de technologie (Citt).

Ainsi, sur le terrain, la recherche atoujours été le parent pauvre de l’indus-trie algérienne surtout chez le privé ; larecherche étant de nature trop coûteuseet à risque.

Selon le conférencier, «l’état actueldu marché industriel et l’abondance dela rente pétrolière ne favorisent pas l’in-

novation. Les entreprises sont dans unelogique rentière se contentant d’acheteret de consommer la technologie». Et deciter en s’appuyant sur des statistiques,certaines données qui laissent pantoispuisque, en termes de dépôt de brevetsd’innovation, l’Institut national algériende la propriété industrielle (Inapi) aenregistré jusqu’en 2013 plus de 6 000inventions protégées par des brevets,dont 80% sont d’origine étrangère et les20% restantes concernent les grandesentreprises nationales et très rarementles PME. Et même si ce chiffre est trèsen deçà, ces brevets restent souventlettre morte puisque l’industrie nationalene fait pas d’effort pour transformer cesinventions en nouveaux produits. Etpour bien comprendre ces piètres per-formances en terme d’innovation, untableau récapitulatif fait ressortir les dixpremiers pays leaders de l’innovationdans le monde avec en premier lesEtats-Unis qui ont eu en 2011, 48 596brevets d’invention, suivis par le Japonavec 38 888 brevets, puis l’Allemagneavec 18 568 brevets, la Chine avec 16406. Aussi, parmi les obstacles à l’inno-vation dans les entreprises algériennes,figure, entre autres, la taille de ces

entreprises qui sont le plus souvent despetites entreprises qui ne peuvent sup-porter le poids de la recherche trop coû-teux, l’absence de coopération inter-entreprises, le manque de centres deveille technologique qui puissent identi-fier les besoins et les nouvelles modespour pousser ces entreprises à chercherl’innovation, la faiblesse des activités derecherches et développement. Là, leconférencier apportera certaines réali-tés concernant ce volet en citantl’exemple d’Israël qui consacre 4,4% deson PIB pour la recherche, la Corée duSud 3,75%, la Suède 3,40%, la France2,25%, alors qu’en Algérie, lesdépenses en matière de recherche etdéveloppement représentent moins de1% du PIB.

Un constat sans complaisance quidevrait interpeller les pouvoirs publics àaller de l’avant, abandonner la culturerentière et surtout, comme l’a si bienrappelé Moussa Boukrif, aider à créerce pont indispensable entre l’entrepriseet l’université afin que cette institutiondu savoir et lieu de recherche par excel-lence soit au service de l’économienationale.

Y. Y.

BOUIRA

Séminaire sur l’innovation et les start-up

HATTATBA(TIPASA)

Des aggloméra-tions rurales

dans la tourmente Selon des sources locales,

les agglomérations rurales duChenoua et Barzouk, dis-tantes de 15 kilomètres duchef-lieu de la wilaya deTipasa et à 3 kilomètres ausud-est de la ville de Hattatba,vivent le calvaire en raison deleur isolement.

Pourtant, des doléancesont été adressées aux autori-tés compétentes, concernant«les difficultés de leursenfants à rejoindre, en périodehivernale, l’école qui se situeau chef-lieu de la communede Hattatba.

Le problème, dit-on, résidedans le mauvais état de la pistereliant Haï Chenoua à la routeprincipale. «Pour cela, lesparents d’élèves doiventaccompagner leurs enfants etemprunter un contournementde la ville de Mouzaïa, à 11kilomètres de distance, pourparvenir à Hattatba», précisentnos sources qui poursuiventque «s’agissant des élèvesrésidant à Haï Barzouk, situédans la zone opposée, leursparents doivent eux aussi pas-ser par un autre contourne-ment du lieudit Daouaoui-Ben-Allel, distant de 11 kilomètres».Mais pourquoi ces contourne-ments et préférer se détournerde la seule piste menant à laville de Hattatba ? «Cette pisteest cahoteuse, parsemée denids-de-poule et d’ornières.Elle est impraticable durant lapériode de pluie. Les véhi-cules, les tracteurs et lescitoyens préfèrent, lors desjournées pluvieuses, fuir cetteroute de trois kilomètres, quimène à Hattatba.»

«Les citoyens veulentprendre au mot les élus qui sesont engagés, lors de leurcampagne, à aménager cettepiste. Nous sommes dansl’attente de voir un budgetdébloqué pour cette route.Notre attente ne peut pasdurer. Les habitants de cesdeux villages sont en colère»,menace un citoyen.

Larbi Houari

Quelle place pour l’innovation dans l’économie algérien-ne ? Cette question cruciale a fait l’objet d’une communica-tion faite, hier, par Moussa Boukrif, docteur en managementet maître de conférences à l’Université de Béjaïa.

L’APW de Tizi-Ouzou a organisé, dans la journée d’hier,une session extraordinaire sur le thème de tamazightlangue et culture.

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Le Soird’Algérie Mardi 19 novembre 2013 - PAGE7Le Soir de l’Est

SKIKDA

Belaïz installe le nouveau Wali

L’enthousiasme manifestépar les responsables duconsortium japonais Cojaaldu temps de l’ex-ministreAmar Ghoul aura vécu.

En visite de travail hier àConstantine, son successeur audépartement des travaux publicsFarouk Chiali a non seulementmanifesté son mécontentementlaissant entendre que désormais,les clauses contractuelles serontstrictement appliquées aux tortsexclusifs du constructeur du paysdu Soleil-Levant. La cadence quasinulle des travaux notamment lecreusement du tunnel T2 de DjebelEl Ouahch a, d’emblée, fait réagir leministre qui a rappelé au respon-sable de l’ANA que les contraintessoulevées pour expliquer lesretards et/ou le rythme insignifiantdes travaux n’ont pas lieu s’agis-sant d’un contrat aussi important,englobant de surcroît l’étude et laréalisation décroché par ceconstructeur. Farouk Chiali qui étaitpresque stupéfait par le fait que lecreusement du T2 n’avance que de50 cm par jour alors qu’il reste prèsde 396 mètres de tunnel à extraire

n’a guère admis les explicationspeu convaincantes et parfoiscontradictoires des responsablesjaponais présents sur le chantier. Ilestimera, d’ailleurs, qu’à ce rythme,trois années de rallonge ne suffi-ront pas pour achever ce boyau,exception faite de la pose de seséquipements et autre chaussée.Contenant son ire, le ministre

des Travaux publics insisteraauprès de ses interlocuteurs sur lesrecours qu’ils proposent pouremballer la cadence des travaux,ces derniers resteront peuloquaces contrairement à ce qu’ilsfurent avec son prédécesseur qui atant de fois défendu le savoir-fairedes Japonais voire même leursengagements et tant d’échéancesavancées pour la livraison de toutle tronçon est de l’autoroute. Maisforce est de constater que le bâtis-seur asiatique qui avait soulevé àun certain moment les lenteursaccusées dans le payementd’avoirs contractuels, a fini par«lever le pied» en dégarnissant leschantiers en termes de moyensmatériels et humains avançantencore une fois, des contraintesgéologiques. Une attitude qui laissepenser que Cojaal qui connaîtrait

d’importants soucis financiers etde gestion voudrait vraisemblable-ment se désengager de ce projet àmoindre coût en poussant à la rési-liation du contrat qui le lie à l’Etatalgérien. Une probabilité qui n’au-rait pas échappé à l’actuel ministredes Travaux publics puisqu’il avan-cera que l’Algérie n’est perdantequ’en terme de retard et de souf-frances pour les usagers de laroute particulièrement entreAnnaba et Constantine car dira-t-il,«nous serons intraitables à traversl’application stricte des clausescontractuelles et terme de pénalitésde retard». Des alternatives exis-tent dans le cas échéant, selon leministre qui souligne que sondépartement a pris toutes les dis-positions pour finaliser ce qui resteà faire. Farouk Chiali qui a deman-dé après les premiers respon-sables de Cojaal a appris que cesderniers seront présents en Algériedans les prochaines 48 heures et atenu à ce qu’une réunion au som-met avec les responsables del’ANA se tienne avant la fin de cettesemaine pour tenter de mettre leconstructeur devant ses responsa-bilités, à commencer par le renfor-cement des chantiers et l’estima-

tion des délais de livraison qui seraprobablement décisive quant à lasuite à donner à ce partenariat.Mais il n’en demeure pas moinsque Cojaal ne sera au bout de «sespeines» qu’à l’horizon du deuxièmesemestre de l’an 2015 en admet-tant que des efforts supplémen-taires soient consentis pour cefaire.A contrario, Farouk Chiali n’a

pas tari d’éloges à l’égard duconstructeur brésilien AndradeGutierrez, en charge du viaductransrhumel qui sera réceptionnéau début de l’année prochainealors que l’ensemble des axes rou-tiers qui le relieront notamment àl’autoroute Est-Ouest sera livré enmars. Le ministre prévoit, d’ailleurs,l’inauguration de tout le lot le 16avril 2014. Un satisfecit qui fera direà certains, particulièrement aprèsl’opération de charme de AG qui aorganisé un séminaire dédié à ce«pont tourné vers le futur» en pré-sence du ministre, lequel a salué letravail accompli par les Brésilienset que l’on s’apprêterait peut-être àrenvoyer Cojaal pour confier à AGla mission d’achèvement de l’auto-route.

K. G.

Travaux publics

Le tronçon oriental de l’autoroute Est-Ouest livré en 2016

Le ministre de l’Intérieur mettra-t-il enrelief la bravoure algérienne lors de laGuerre de Libération ? Ou en exergue lapatience subie et non voulue, des Algériensdurant les décennies, rouge et noire, tra-duites par le sang, le chômage et la dégrada-tion sur maints plans de la vie quotidienne.On n’en saura rien. Dans la salle archicomble du Palais des

arts et de la culture, l’hôte, arrivé avec plusde deux heures de retard, a réitéré l’engage-

ment de son département, de faire de la luttecontre la bureaucratie, son cheval debataille. Cet objectif devra se traduire, selon

Belaïz, par l’assouplissement administratif etla dotation des collectivités locales enmoyens, matériels et humains, nécessairesà sa concrétisation. «Pour cela, nous devonsœuvrer inlassablement pour éradiquer pro-gressivement les problèmes bureaucratiquesqui sont à l’origine de toutes les peines quesubit le citoyen. Cet excès de documents nefigure dans aucun texte législatif, instructionou arrêté. L’exigence des documents administratifs

n’est que l’œuvre de quelques individus»,dira-t-il en substance. Des directives ont étéégalement données au wali et à ses subor-donnés pour faciliter la tâche aux investis-seurs, désireux de se lancer dans l’aventuresocio-économique. Avant de laisser la parole au nouveau

wali, le ministre de l’Intérieur et desCollectivités locales l’a assuré d’une confian-ce inouïe, en plaçant ces quelques mots :

«C’est l’homme rodé dans la gestion desaffaires des collectivités locales».Benhassine Faouzi, ému, régira prompte-ment en promettant d’appliquer les lois de laRépublique, à travers la lutte contre labureaucratie, la protection de l’environne-ment et la concrétisation des préoccupationscitoyennes. Quant à l’ancien wali de Skikda,

Mohamed Bouderbali, il a présenté ses vifs

remerciements aux élus, aux représentantsde la société civile et organes de presse pourleurs coopérations durant les trois annéespassées à la tête de l’exécutif de la wilaya deSkikda. Le ministre de l'Intérieur et desCollectivités locales a clôturé sa visite àSkikda par une halte au niveau de l’hôtel deville. Pour l’occasion de sa visite, Skikda s’est

parée de ses plus beaux atours. Le constatfait l’unanimité. Une saturation dans la miseen place des commodités a été remarquéepar le plus aveugle des passants ! Despoteaux électriques installés sur les terre-pleins des voies nationales, de wilaya etcommunales, des chaussées repeintes bienqu’elles ne soient pas aussi salubres qu’on lecroit, des accès à l’administration, notam-ment à l’APC de Skikda, aussi accessiblesque le citoyen, tout le temps agressé par letout sécuritaire, manifeste des appréhen-sions à s’en rapprocher. Telles sont les opérations de lifting entre-

prises par les pouvoirs publics, en vue debien accueillir l’hôte. Gageons que cela dure.

«Si jamais Job (Prophète Ayoubreconnu pour sa patience légendaire,ndlr) revenait sur terre, les Algérienslui asséneraient une mémorableleçon dans le domaine de la patien-ce». C’est en ses termes que M. Belaiz Tayeb, ministre del’Intérieur et des Collectivitéslocales, a tenu à rendre hommage,vaguement, à la persévérance dupeuple algérien. Il n’en citera, enrevanche, les indices de celle-ci.

OUM-EL-BOUAGHITrois morts

et un blessé dans un accident

de la circulation à Aïn M’lila

Trois personnes ont trouvé lamort et une autre a été blesséedans un accident de la circula-tion survenu dans la soirée dedimanche près d’Aïn M’lila(Oum-El-Bouaghi), a-t-on apprishier auprès de la Protection civi-le. L’accident, une violente collisionentre un véhicule de tourisme etun camion semi-remorque, s’estproduit sur la route nationale(RN) n° 100, non loin de la loca-lité d’Ouled Hamla, a précisé lamême source. Les corps des trois victimes ontété déposés à la morgue de l’hô-pital d’Aïn M’lila, tandis que lapersonne blessée a été évacuéeen état de choc vers la polycli-nique de la commune d’OuledHamla où elle a été prise encharge, a-t-on ajouté. Une enquête a été ouverte parles services de la Gendarmerienationale pour déterminer lescirconstances exactes de cetaccident, a-t-on souligné.

APS

Phot

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Sid

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Le Soird’Algérie Mardi 19 novembre 2013 - PAGE7

Il s’agit de membres d’une famil-le présentant des douleurs atrocesau niveau du ventre suivies de diar-rhées qui ont été victimes d’uneintoxication alimentaire après avoirconsommé des gâteaux achetés

d’une pâtisserie, ajoute notre sour-ce. Selon le chef de famille, sesenfants et sa femme avaientconsommé de la pâtisserie achetée dans un établissement spé-cialisé et qui serait la cause de leur

intoxication. Certains d’entre eux ontquitté les urgences médicalesjuste après avoir reçu les premierssoins et ont pu regagner leur domici-le.

Alors que six autres ont été éva-cués vers le service infectieux etcinq enfants placés au service de lapédiatrie.

A. Rahmane

Le Soir de l’Ouest

Cet examen concerne15 grades différents, à savoir lesdirecteurs du secondaire, dumoyen et du primaire, les inspec-teurs du moyen et du primaire, etautres grades liés à l’enseigne-ment et à l’administration.

Pour cela, 179 postes ont étémis à la disposition des candi-dats, dont 65 ont été attribuésaux directeurs du primaire,sachant qu’une trentained’écoles primaires du territoirede la wilaya sont dépourvues dedirecteur et ne sont gérées que

par d’anciens instituteurs parvoie de dérogation.

Par ailleurs, un nouveauposte vient d’être créé, celuid’adjoint au directeur du primaireoù 51 postes sont demandés,selon le besoin, et ce, pourassister le directeur dans sesmissions pédagogiques, éduca-tives et surtout administratives.

Quant au reste des grades, lademande dépasse l’offre, puis-qu’il ne s’agit que de postes dontle nombre est infime commecelui de directeur pédagogique

du secondaire, connu par lepassé par le censeur.

En plus de ces examens, il aété ouvert également des postesde promotion entrant dans leslistes d’aptitude professionnelle.Il est question de 58 grades.

Il reste à noter que le nombrede postes offerts est très limitépar rapport au nombre considé-rable de demandes qui serontdéposées au niveau du CEMAïcha-Boussaïd d’Aïn-Témouchent avant la date du 24novembre. Quant aux examens,ils se dérouleront les 8 et 9décembre prochain.

S. B.

RELIZANE

Vingt personnes victimes d’une intoxication alimentaire

SIDI-BEL-ABBÈS

Protestations et route coupée à Tilmouni

A peine la liste des 60 logements sociaux affichéedimanche dernier à la mi-journée dans la localité deTilmouni (SBA), que les réactions n’ont pas tardé. Desdizaines de prétendants aux logements sociaux qui n’ontpas été satisfaits lors de cet affichage, se sont regroupésdevant le siège de l’APC de la localité, avant d’aller couper,vers la fin de l’après-midi de la même journée, la RN7reliant le chef-lieu de Sidi-Bel-Abbès à la daïra de Sfisef,paralysant ainsi la circulation. Ils contestent la liste et crientà l’injustice et aux faux nécessiteux parmi les familles dontles noms étaient portés sur ce placard. Tard dans l’après-midi, les protestataires continuaient leur mouvement de pro-testation, exigeant la présence du wali, malgré toutes lespromesses des autorités locales.

A. M.

2 faussaires de nationalitémalienne arrêtés à Sfisef

Dans la journée de samedi dernier, la Sûreté urbaine dela daïra de Sfisef a arrêté deux ressortissants de nationali-té malienne qui faisaient de la contrefaçon des billets endinar. Suite à des informations faisant état de l’existenced’individus africains se livrant à la confection de la faussemonnaie algérienne dans un appartement de location dansla ville de Sfisef, la police a envoyé ses éléments qui se sontprésentés chez ces Africains pour soi-disant acquérir defaux billets. C’est ainsi que les mis en cause ont été confon-dus. La perquisition de l’appartement a permis la découver-te d’un sac plein de coupures de billets prêtes à être écou-lées et des produits chimiques servant à la fabrication defaux billets. Les deux mis en cause seront incessammentprésentés devant le procureur de la République de Sfisef.

A. M.

La Direction de l’éducation nationale de Aïn-Témouchenta ouvert un examen de type professionnel au profit desfonctionnaires qui répondent aux conditions exigées par leministère de tutelle, chacun dans sa spécialité.

EXAMENS PROFESSIONNELS DE L’ÉDUCATION NATIONALE

179 postes à combler

Les gardes frontières ont mené une opéra-tion de grande envergure au niveau du tracéfrontalier, dans la localité de Béni Boussaïddans le cadre de la lutte contre le trafic dedrogue.

Les éléments des GGF sont intervenusavant le lever du jour au lieudit Fetha pourencercler les narcotrafiquants qui, à la faveurde l’obscurité, ont réussi à prendre la fuite enabandonnant leurs véhicules. Il s’agit de deuxfourgons de marque Mercedes.

Cette fois-ci, les éléments des gardes-fron-tières ont dû faire usage de leurs armes pourstopper le convoi des trafiquants qui utilisentdes véhicules puissants aux plaques d’immatri-culation souvent fausses.

M. Zenasni

Plus d’une vingtaine de personnes ont été admises au servi-ce des urgences médicales de l’Etablissement hospitalierpublic Mohamed-Boudiaf, du chef-lieu de Relizane, avant-hier,selon des sources hospitalières.

TLEMCEN

80 quintaux de kif saisis à Béni Boussaïd

Phot

os :

DR

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 19 novembre 2013 - PAGE 9

Après une carrière au sein de l’ad-ministration préfectorale d’Oran, j’aibénéficié de mes droits à la retraite.Suite aux événements tragiques subispar notre pays et aux menaces quipesaient sur sa stabilité durant lesannées 1990, j’avais été sollicité, àl’instar d’autres frères patriotes, àreprendre du service afin de protégerle territoire national, les biens et lespersonnes. Je n’ai alors pas hésité àm’engager dans cette voie en accep-tant d’occuper le poste de chef dedaïra durant ces moments difficiles, à

partir de 1994. De l’avis de tous, je mesuis acquitté fort convenablement dema mission. En 2004, il m’a été signifié la fin de

mes fonctions après avoir occupéquatre postes dans les daïras de OuedTlelat, wilaya d’Oran, Bouhanifia,wilaya de Mascara, Sidi Ali, wilaya deMostaganem et Hamadna, wilaya deRelizane. Après avoir sollicité le Fondsnational de retraite des cadres supé-rieurs de l’Etat, ce dernier me demandade produire un document de cessationde paiement de la Caisse de retraite

d’Oran. Cette dernière me réclamaalors le remboursement du reliquatreçu de 1994 à 2005, de la somme de2 millions de centimes, pensionn°21362579, pension que je percevaispendant l’exercice de ma fonction dechef de daïra. Après plusieurs tentatives pour solli-

citer des détails de paiement, j’ai enfinobtenu un échéancier, mais j’ai perduentre-temps le bénéfice de mes droitsdurant trois ans (2005-2008). Malgrémes doléances et mes relances innom-brables, le Fonds national de retraite

des cadres supérieurs de l’Etat acommencé à me verser ma pensionde retraite seulement à partir de 2008sous le n°10775 du 1er juillet 2008. Vu mon âge avancé et pour toutes

les raisons invoquées, et pour pou-voir vivre dignement, je vous prie debien user de votre bienveillanteinfluence afin de me rétablir dansmes droits en me permettant debénéficier du rappel de ces troisannées de pension.

Abdallaoui Okacha, Bir El Djir, Oran

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

TÉMOIGNAGE

«Me rétablir dans mes droits...»

COURRIER DES LECTEURSUne récompense non équitableJe suis retraité de l’éducation

nationale depuis septembre 2011.J’ai passé 40 ans dans la corpora-tion, dont 13 en qualité de profes-seur et 27 ans dans les fonctionsde directeur de CEM. J’occupeencore le logement d’astreinte,faute de mieux. Mes deux fils, âgésrespectivement de 33 et 31 ans,mariés et pères d’enfants, sontlogés dans mon logement indivi-duel comprenant 3 pièces-cuisine.Ayant déposé des demandes delogement concernant mes deuxenfants, je suis contraint de préser-ver l’actuel logement d’astreintecontre un loyer mensuel estimé à 2080 DA, dont je m’acquitte réguliè-rement. Au début du mois d’oc-tobre, un huissier de justice se pré-sente chez moi pour me remettreune copie de l’arrêté pris par le tri-bunal administratif à mon encontre,qui me somme d’évacuer les lieux,et ce, dans quinze jours. Pourquoi suis-je particulière-

ment ciblé alors que des centainesd’indus occupants sont épargnés ?Rien qu’à Meskiana, il y a unedizaine de cas similaires qui conti-nuent d’occuper des logementsd’astreinte dans différents établis-sements. Mon souhait est que sion applique la loi, cela doit êtreéquitable. Est-ce la «récompense»pour services rendus ?

Laouadi Salah, Meskiana, Oum El Bouaghi

DRH vs Muteg ?Suite à mon article de mardi der-

nier «A quoi joue la Muteg ?», desanciens collègues viennent dem’informer que le problème du geldes retraites complémentairesrésiderait dans un regrettable bras

de fer entre la Direction des res-sources humaines de Sonelgaz etnotre Mutuelle. Seulement, aucuneinformation fiable ne nous a étédonnée, et je sais que lors de mondépart en retraite, mon dossier deretraite complémentaire avait ététransmis à la Muteg, puis silenceradio. L’appel est aujourd’hui lancéaux vrais responsables de cettepénible situation, que ce soit laDirection des ressourceshumaines ou la Muteg, pour déblo-quer une bonne fois pour toutes cecomplément pécuniaire qui ferabeaucoup de bien aux retraités etqu’il faudrait désormais songer àréévaluer.

Kamel Adjou, Bab Ezzouar,Alger

Révision de pensioncomplémentaire de retraite chezles «pétroliers»Retraité de l’entreprise Naftal,

titulaire d'une pension complémen-taire de retraite de la MIP (Mutuel-le de l’industrie du pétrole, PCR)que je perçois depuis 2000, je vousprie de bien vouloir me dire sij'ouvre droit à la revalorisation etrévision de ma PCR (article parudans le «Soir Retraite» du 1eroctobre 2013).

M. L.

RÉPONSE : S’il y a eu revalo-risation, il n’y a aucune raisonque vous ne puissiez pas enbénéficier si vous y ouvrez droit.

Droit retraite CasnosC'est à propos du courrier publié

le 12 novembre 2013 dans le «SoirRetraite» sous le titre : «Pension

ou allocation de retraite ?»concernant une pension de retrai-te de 4 162.29 DA par mois que jeperçois pour 16 années (64 tri-mestres) de cotisations. Je vousenvoie en pièce jointe l'attestationde situation cotisant (relevé decarrière) attestant de mes 16années de cotisations. J'ai mêmedéposé une réclamation au niveaude la Casnos le 3 septembre 2013et je n'ai rien reçu. Merci de votreréponse.

Mme Hambl, Alger

RÉPONSE : Avez-vous uneréponse écrite de la Casnos quiexplique cette décision ? Sinon, vous êtes en droit de leurdemander de justifier le mon-tant de la pension versée. Adéfaut de réponse, saisissez ladirection générale (audience etcourrier).

Prime ou indemnitécompensatoire ?Merci de me renseigner sur

les documents ci-joints concer-nant cette indemnité compensa-toire et non une prime queSonatrach m'a refusée pourcause de départ en retraite avant60 ans, c’est-à-dire 59 ans et 10mois. Ma lettre adressée audirecteur des ressourceshumaines, restée sans réponse,est explicite sur ce sujet.

M. M. B.

RÉPONSE : Il faut toutd’abord relancer les servicesconcernés de l’entreprise afinque vous obteniez une répon-se argumentée. Par ailleurs,prime ou indemnité compensa-toire, tout dépend de ce qui estprévu par la convention dupersonnel. Il y a probablementcette histoire de départ à l’âge

légal de 60 ans qui peut expli-quer la décision de votreemployeur.

Au sujet de la rétroactivité

de la pension des anciens combattants

Tout d’abord, tous nos remer-ciements aux efforts consentispar l’équipe de «Soir Retraite». Jesuis âgé de 94 ans, ancien com-battant ayant servi l’armée fran-çaise pendant la Seconde Guerremondiale. J’ai déposé un dossierrelatif à la retraite des ancienscombattants au niveau des ser-vices des anciens combattants,Telemly, Alger. Au cours de l’en-tretien qui m’a été accordé, la pré-posée à la réception m’a affirméque le dossier est accepté et lapension de retraité me sera ver-sée à partir du dépôt du dossier,soit en 2013, sans aucun effetrétroactif. A ce titre, je vous demande de

bien vouloir m’expliquer si j’ouvredroit à un rappel de ma pension,sachant que le départ à la retraitedes anciens combattants est fixéà 65 ans. Je vous saurai gré debien vouloir répondre à ma ques-tion lors de vos prochaines édi-tions.

Un ancien combattant B.R.

RÉPONSE : C’est la mêmeréponse, malheureusement, quiest donnée par ces services àtoutes les personnes qui sontdans votre cas : il y a refus derétroactivité de versement devotre pension.

Par la présente, je me permets de solliciter vo tre haute bienveillance d’intervenir en usant de votre aimable etnécessaire influence afin de me permettre de recouvrir tous mes dro its légitimes en matière de retraite. Mon engagement sincère et durable pour l’A lgérie et l’amour profond et perpétuel que je ressens à son égard m’ont amené à subir une condamnation à mort par l’occupant français à l’âge d’à peine 18 ans.

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Le Soird’Algérie Culture Mardi 19 novembre 2013 - PAGE 10

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Deux vieux Américains. L’un deux, leBlanc, est richissime et en bonne santé.L’autre, le Noir, est plutôt pauvre et mala-de. Avant le grand aller sans retour, ils ontpréparé une liste de choses à faire, tellesque sauter en parachute, piloter une voitu-re de course ou rendre service à un incon-nu. Les deux amis, c’est le riche blanc quipaie, ont aussi établi une liste de pays àvisiter comme la France, l’Egypte, l’Inde oul’Afrique du Sud. Dans le jet privé du richis-sime directeur d’hôpitaux, ils sont en traind’admirer un magnifique paysage polaire.Carter Chambers, le Noir, qui est croyant,parle de Dieu à son ami Edward Cole, leBlanc athée. «Mais si vous vous trompezet que Dieu existe ?» demande le croyantà l’athée. «J’aimerais bien me tromper», luirépond son ami.Maintenant, ils sont en Egypte, près despyramides. Le croyant explique à son amique les anciens Egyptiens disaient que lesdieux posent deux questions qui déterminentsi le mort entre au paradis ou non : «Avez-vous connu le bonheur dans la vie?» et«Votre vie a-t-elle procuré du bonheur auxautres ?» Plus tard, il lui donne ce conseil :«Trouve le bonheur dans ta vie !» Chambers décide brusquement de rentrerchez lui aux Etats-Unis. Il voudrait aussique Cole aille voir sa fille avec laquelle ilest brouillé depuis plusieurs années. Lerichissime homme d’affaires refuse. «Je nesuis pas n’importe qui», fait-il remarquer.C’est la nuit. La famille du Noir, au complet,fête le retour du «vieux» autour d’une tablebien garnie. Avant de commencer le dîner,une petite prière pour remercier le Sei-gneur pour ses bienfaits et pour le retourdu «patriarche». Le riche Blanc est seuldans son immense résidence. Le lendemain, à la réunion de travail, ildemande à ses collaborateurs, médusés,s’ils ont lu La Divine comédie de Dante Ali-ghieri. Il apprend tout à coup que son amiest évacué en urgence à l’hôpital et quittela réunion. A l’hôpital, il discute une derniè-re fois avec son ami. Carter Chambers estmort. Son ami Edward Cole prononceraune émouvante oraison funèbre. Grâce auconseil de son défunt ami, il s’est réconci-lié avec sa fille. Il sent aussi que, enfin, il apu donner du bonheur aux autres et ça l’arendu heureux dans sa vie qui, maintenant,a un sens. Cole a émis le vœu de rencon-trer Chambers, près de la porte de l’Au-delà, pour l’aider à répondre aux deuxquestions qui détermineront son entrée enenfer ou au paradis. Dire qu’il y a à peinetrois mois, il ne connaissait même pas cethomme simple, qui l’a aidé à changer samanière de voir la vie et le monde !Il est beau le film Sans plus attendre de RobReiner, avec Jack Nicholson et MorganFreeman dans les rôles principaux et la voixde Med Hondo dans la version française.

[email protected]

Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

C’est maintenant ou jamais !

Une bourgade de l’Ouest algériendans les années 1950. Salim,petit galopin de 7 ans, s’éveilleaux choses de l’amour, lorgneR’nia, la bonne recueillie par samère Lella pour l’aider dans lakheïma ou vit toute la famille.Grâce à l’éducation sexuelle pro-diguée par Hamel, le berger duvillage, Salim se sent devenirhomme avant l’âge.

I l lorgne R’nia, l’adolescente quisert de bonne à tout faire. Pasfarouche pour un sou, cette

dévergondée lui révèle ses charmeset lui souffle même de drôlesd’idées. Quand il sera circoncis, ellepourra lui montrer d’autres trésors.Dès lors, le petit garçon attend fébri-lement sa thara. «Ma mère fait mined’ignorer les raisons de mon exildomestique. Elle me confie destâches en rapport avec mon âge à

exécuter sous la houlette de R’nia.Cette proximité physique ravive macicatrice et me renvoie à monstatut : je ne serai pas considérécomme un homme tant que je n’au-rais pas fait connaissance avec lecouteau de si Kaddour, le circonci-seur attitré de la région.

L’ancien boucher a élevé des géné-rations de moutards à la dimensionde mâles accomplis» (P. 57). Ildevra pourtant patienter encore uneannée. Le mariage de Zahra, sasœur préférée, avec un gars de lacapitale, mobilise toute la famille etpasse en priorité.

Le jour où il découvre que sonfrère ennemi Elgoum, son aîné dedeux ans, poursuit R’nia la bédoui-ne de ses assiduités, Salim voitrouge. Décidemment, ce frère honnilui pourrit l’existence ! Arrive la céré-monie de mariage de Zahra. Tout lemonde se met sur son 31. Salim al’allure d’un pouilleux. Craignant dele voir foudroyé par le mauvais œildes invités, sa mère Lella refuse delui enfiler une gandoura propre.«Sous ce prétexte fallacieux, ellerefuse de me mettre mes habits defête, de crainte que l’élégance dema mise ne déculpe les foudresmaléfiques de ces sorcières au laitde vipère, spécialisées dans le mau-

vais sort. En quoi le mauvais œil pourrait

s’acharner sur ma personne ?...Mes yeux ont une drôle de cou-leur… D’ailleurs, quand je provoquesa mauvaise humeur, ma mère metraite de ‘sefr-el-djelda’, de peaujaune, ce qui est loin d’être un com-pliment.» (p. 71).

Un roman drôlissime où l’hu-mour et l’autodérision ne font qu’un.Djilali Bencheikh est né près deChlef (El Asnam) en 1944. Aprèsdes études d’économie, il entameune carrière de journaliste.

Il a longtemps travaillé commechef d’édition à la section françaisede Radio Orient (Paris). Djilali Ben-cheikh a signé plusieurs romansdont Tes yeux bleus occupentmon esprit (2007) et Beyrouth cani-cule (2010).

SabrinalMon frère ennemi de Djilali Benchei-kh, Editions Barzakh, Novembre2013, 226 p.

L ’Agence algérienne pour le rayonnement cul-turel organise un concert de Yacine & TheOriental Groove. Yacine Belahcene Benet

était le chanteur et «frontman» de cheb Balowski,groupe mythique du son «arabo-balkanique-mes-tizo» de Barcelone à la fin des années 1990.

Le prolongement naturel de ce projet a étéNour, un groupe qui mélangeait aussi des sons dela Méditerranée. Les deux groupes ont tournéintensivement en Catalogne, Espagne et Europe,avec des incursions dans les pays arabes etl’Amérique latine. Yacine se réinvente une fois deplus avec Yacine & The Oriental Groove, uncombo méditerranéen réalisé par Yannis Papaioa-nou, laüdiste grec installé à Barcelone. Ensemble,ils ont fait en 2011 Parabolic, un disque qu’on

pourrait définir du «rock oriental». La nouvellecréation de Yacine & The Oriental Groove,L’amour surmonte le côté sauvage se développedans cette même ligne. 

Avec le noyau des Oriental Groove, déjàconsolidé, cet album a été produit par un crowfun-ding avec Verkami. Ils incorporent une productionplus élaborée, avec la collaboration de musiciensgrecs, algériens et un quatuor à cordes.

Musique d’ici et d’ailleurs, électronique, folkalgérien, mélodies pop et de l’ouest de la Grèce,créant un paysage où les seuls bruits qui serventc’est de ne pas tomber dans le discours facile déjàusé sur le sujet du multiculturalisme.

Les temps changent : Yacine et ses musiciensont grandi et mûri, et ce n’est plus le temps des

discours vides, il est arrivé le temps de raconter laréalité personnelle à travers des chansons commeTénéré qui parle d’amour et de guerre, ou AtiniBoussa qui fournit un message positif dans lesmoments difficiles.

Le son de L’amour surmonte le côté sauvageest un rock urbain, dur mais sophistiqué. Le luth,plein de wahwahs et les effets électriques de Yan-nis dessinent avec des mélodies de la Méditerra-née orientale sur des rythmes nord-africains, dereggae ou pop. Parfois comme si nous étionsconfrontés à un retour des bandes psychédéliquesdes années 1960 ; parfois traditionnelle, mais tou-jours très intense. Le concert de Yacine & TheOriental Groove est prévu le 21 novembre 2013 à19h à la salle Ibn Zeydoun

MON FRÈRE ENNEMI DE DJILALI BENCHEIKHHumour et autodérision

SALLE IBN ZEYDOU DE RIADH EL FETH (ELMADANIA, ALGER) Jeudi 21 novembre à 19h : Concert de Yacine &The Oriental Groove. Prix : 500 DA.

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA JEUNESSE(RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) :Mercredi 20 novembre à 14h : Lecture poétiqueanimée par Djahida Mezgham, autour de sesséries de poésie Lahdith Qias et Un langageferme.

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIEDDI-NE-BACHTARZI (ALGER) Du 16 au 22novembre : 5e Festival culturel international dedanse contemporaine.Mardi 19 novembre à partir de 17h30 : LaCompagnie Vert Te Dance (Tchéquie), LamiaSafieddine «Lilith» (Liban), Dantzaz Kanpainia(Espagne) et Compagnie Profil «Chemin defemme» (Algérie).Mercredi 20 novembre à partir de 18h : Centrechorégraphique national de Grenoble Jean-Clau-

de Galotta «Daphnis et Chloé» (France), Prosxi-ma Dance Compagny (Grèce), Ballet national(Cameroun) et Compagnie des Trois centres«Symbiose», Compagnie Trois loges «Bald’amour» (Algérie).Jeudi 21 novembre à partir de 18h ArtemisDanza (Italie). Louisa Gherdaoui (WallonieBruxelles). Company E (USA). Compagnie DreamTeam (T.O) «La prise de la liberté» (Algérie).Vendredi 22 vendredi à partir de 18h20 : Céré-monie de clôture. Troupe Aniko Ballet (Ukraine).

GALERIE BAYA, PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA, ALGERDu 31 octobre 2013 au 31 janvier 2014, de 10hà 18h : 6e Salon d’automne.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN, ALGERDu 21 septembre au 21 novembre : Exposition de Djamel Tatah.

SALLE IBN ZEYDOUNConcert de Yacine & The Oriental Groove

L ’Algérie a présenté sa candidatu-re pour inscrire deux éléments deson patrimoine culturel immaté-

riel sur la liste représentative duComité intergouvernemental de sau-vegarde du patrimoine immatériel del’Unesco qui se réunira du 2 au 7décembre prochain à Bakou (Répu-blique d’Azerbaïdjan) dans le cadrede sa huitième session.

«Le pèlerinage annuel au mauso-lée de Sidi Abd El Qader Ben Moham-med dit Rakb ouled Sidi Cheikh et lespratiques et savoirs liés à l’imzad, ins-trument musical commun aux com-munautés touareg d’Algérie, du Maliet du Niger, sont les deux élémentsproposés dans cette perspective», adéclaré samedi à l’APS le directeurdu Centre national de recherches pré-historiques anthropologiques et histo-riques (CNRPAH), Slimane Hachi, enmarge de la 37e Conférence généralede l’Unesco, dans la capitale françai-se. «Le pèlerinage annuel au mauso-lée du saint Sidi Cheikh que l’Algérieprésentera en son nom propre est unpatrimoine du Sud-Ouest algérien(wilaya d’El Bayadh). C’est un évène-ment majeur dans la région et absolu-ment majestueux puisqu’il se déroulesur plusieurs jours où des milliers de

personnes se donnent rendez-vousauprès du mausolée», a précisé Sli-mane Hachi. Il est organisé par lescommunautés nomades et séden-taires appelées Ouled Sidi Cheikh,qui descendent d'un grand soufi, SidiAbdelkader Ben Mohamed, dit SidiCheikh, né en 1532 dans l’ouest del'Atlas saharien en Algérie, mort auxenvirons de Stiten (El Bayadh) en1616, et enterré à El Abiodh SidiCheikh, où son mausolée a étéconstruit, a-t-il expliqué. Le pèlerina-ge rassemble les communautés affi-liées à la confrérie soufie dite «Bou-cheikhiya» fondée par Sidi Cheikh. Ila lieu au mausolée de celui-ci pen-dant trois jours, à partir du dernierjeudi de juin de chaque année.

Il consiste en des rituels religieuxet des manifestations profanes fes-tives tels que la visite des pèlerins aumausolée où ils y récitent des versetsdu Saint Coran, prient et méditent. Laselka, également inscrite dans cerakb, consiste à réciter le Texte sacréen chœur pendant toute la nuit dujeudi au vendredi. Au petit matin a lieuune cérémonie appelée «El khatima»,qui consiste à renouveler l'affiliationdes communautés à la confraternitésoufie «Boucheikhiya». Les hymnes à

Sidi Cheikh et danses de femmesdites saf à la zaouiya Lalla Rabi'a,ainsi que la danse guerrière ditealaoui sont également organisées,selon les précisions du directeur duCNRPAH qui présidera la délégationalgérienne à Bakou. Des jeuxéquestres mobilisant plus de troiscents cavaliers venant de toutes lescommunautés affiliées à la confrater-nité, des jeux d'escrime et une com-mensalité, consistant en l'offre denourriture aux pèlerins et à tous lesvisiteurs étrangers, figurent égale-ment dans ce rakb. Le deuxième élé-ment présenté par l’Algérie pour can-didature au Comité intergouverne-mental de l’Unesco est un dossierinternational, introduit en son nompropre, ainsi qu’au nom de deux paysvoisins, à savoir le Mali et le Niger, quiest l’instrument musical l’imzad, aindiqué Slimane Hachi. Cet élémentreprésente toute la culture liée à lapoésie, le chant, la musique, les pra-tiques, les rites liés à l’imzad, instru-ment musical touareg, un vieuxmonocorde traditionnel, joué assis,exclusivement par les femmes quiaccompagnent ainsi en musique lespoèmes et les chants des hommes àtravers l'évocation de l'honneur guer-

rier, l'amour courtois et le nomadisme.«L’Algérie a proposé une candidaturecommune aux côtés du Mali et duNiger, pour sauvegarder cet instru-ment ancestral, âme de la culturetouareg et dont la pratique est mena-cée de disparition», a souligné M.Hachi qui a précisé qu’il reste peu defemmes à savoir encore le manier,particulièrement au Mali en proie à unconflit armé.

«Nous sommes dans l’attente dela décision du Comité intergouverne-mental de sauvegarde du patrimoineculturel immatériel de l’humanité quitranchera, lors de sa prochaineréunion à Bakou, sur les suites à don-ner à la candidature que nous avonsintroduite», a-t-il encore indiqué.

La patrimoine culturel immatérielde l’humanité comprend les pra-tiques, représentations, expressions,connaissances et savoir-faire, ainsique les instruments, objets, etespaces culturels qui leur sont asso-ciés et que les communautés recon-naissent comme faisant partie de leurpatrimoine culturel. Il est transmis degénération en génération, contribuantainsi à promouvoir le respect de ladiversité culturelle et la créativitéhumaine.

L’ALGÉRIE CANDIDATE AU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE L’UNESCOL’imzad et le pèlerinage annuel au mausolée

de Sidi Abd El Qader Ben Mohammed proposés

EN LIBRAIRIE

VENTE-DÉDICACELe samedi 23 novembre 2013,Slim signera ses bandes des

sinées Tout va bian 1962-2012,Avant c’était mieux et PosterDéclaration universelle des

droits de l’homme en Algérie, àla Librairie Générale d’El-Biar

(4, place Kennedy, El-Biar, Alger).

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 19 novembre 2013 - PAGE13

FOOTBALL

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eLiMinatoires de La couPe du Monde-2014 (Zone afrique, barrages retour) :ce soir (19h15) au stade MustaPha-tchaker de bLida, aLgérie-burkina faso

LE JOUR LE PLUS LONG

Dix mois après une CAN-2013durant laquelle ces deux sélectionsont connu diverses fortunes, élimi-nation dès le premier tour pour lesVerts et une mémorable place enfinale pour les Etalons, beaucoup dechoses ont évolué. Le rêve d’allerau Brésil est, lui, intact. Avec prati-quement les mêmes armes, lesdeux équipes se présenteront sur lapelouse du stade Mustapha-Tchaker avec la certitude que rienn’est encore fait malgré le 3-2 dumatch aller, à Ouagadougou. Lesjoueurs de Halilhodzic, comme ceuxde Put, savent très bien que le ren-dez-vous de ce soir ne se renouvel-lera pas. C’est le couperet qui estréservé à celui qui n’aura pas prisses précautions. Ce mardi 19novembre est, en somme, l’aboutis-sement d’un long processus engagéau mois de juin de l’année dernière.Dix-huit mois d’âpres combats quiont laissé des traces dans lesjambes et les esprits des deux for-mations. Un travail lassant mais qui,s’il est conclu par une mémorablequalification, récompensera aussi lamotivation, le savoir et la patiencedes uns ou des autres. Algérie-Burkina Faso de ce soir n’a rien àvoir avec les 19 précédentes joutesentre les deux pays. C’est une ving-tième, la dixième en match officiel,qui sera sanctionnée par un des 31sésames qui donnent accès au tour-

noi final qu’organisera le Brésil l’étéprochain (12 juin-13 juillet 2014).

La longue veillée d’armesUne seconde «finale» savam-

ment préparée par les deux teams.Les Algériens ont rejoint leur nou-veau QG, le CNT de Sidi Moussa,au soir du dimanche 10 novembre,alors que les Burkinabés ont optépour le luxueux complexe deMazagan Beach, à El-Jadida(Maroc) pour affûter leurs armes envue de cette seconde manche. Unedizaine de jours qui aura été suffi-sante pour les deux sélectionneursafin de préparer leurs troupes,même si le Bosnien VahidHalilhodzic espérait avoir un regrou-pement d’« un petit mois » pour pou-voir se prononcer clairement sur leschances de qualification de sonensemble. Cette veillée relativementlongue comparativement à cequ’offre désormais le calendrier Fifacomme dates pour les confronta-tions internationales a mis en avantles craintes des antagonistes enprésence. Coach Vahid qui a multi-plié les variantes et les essaisdurant la première semaine dustage semble avoir trouvé la bonneformule pour disposer de son adver-saire à ces barrages africains. Luiqui, vendredi passé lors de la confé-rence de presse, annonçait qu’il a«un plan A, B et même un plan C»

pour palier à toute mauvaise surpri-se. Pour autant, ces certitudes nel’ont pas empêché de formulerquelques appréhensions concer-nant certains choix portant notam-ment sur la titularisation, ou non, deM’Bolhi ou bien celle de Mesbahainsi que le sensible compartimentdéfensif axial. Des soucis qui ont faitdire au Bosnien que «la clé dumatch sera la discipline défensive».La suspension de Belkalem oblige-ra, une fois n’est pas coutume, lecoach algérien, à remodeler sadéfense axiale et peut-être l’en-semble du dispositif arrière. Pour leBelge Paul Put, les questions défen-sives sont d’actualité. A l’aller déjà,le Burkina Faso avait du mal àcontrer les attaquants des Verts. Lafaute incomberait à un axe défensifpas au mieux, surtout après la bles-sure de Bakary Koné, et un gardiende but, Daouda Diakité, pas du toutrassurant. Pis, ce soir, même s’il varécupérer son «Général Baky», Putdevrait se passer de son solide laté-ral droit Mohamed Koffi (suspendu).

Soucis défensifs et velléitésoffensives

Ces changements attendus surle plan de la sécurisation des basesdéfensives ne devront pas, cepen-

dant, fausser les véritables des-seins des deux sélectionneurs.Ceux-ci savent bien que la force deleur équipe respective réside dansla qualité des joueurs formant leslignes avant.

Des attaques qui ont fait parlerla poudre durant ces éliminatoires.Durant les sept (7) matches jouésdepuis juin 2012, les camarades deFeghouli ont, en effet, inscrit quinze(15) buts (contre 7 encaissés) alorsque ceux de Pitroipa en ont marqué10 (3 buts concédés).

Sur les quinze réalisations algé-riennes, huit (8) ont été signées surla pelouse de Blida.

Le Burkina Faso, auteur dumême nombre de buts à domicile(8) a frappé par deux fois loin deses bases. Une fois contre leCongo à Pointe-Noire (Bancé) etune seconde devant le Niger àNiamey (Pitroipa).

La défense algérienne, quin’avait encaissé qu’une seule ban-derille sur le terrain de Blida(œuvre du Béninois RudyGestede), doit faire preuve d’uneplus grande vigilance sachantqu’outre les deux buteurs mention-nés (Bancé et Pitroipa), les Etalonsdisposent d’autres solutions offen-sives aussi dangereuses à l’instar

de Nakoulma et du revenant AlainTraoré. Sur un registre tactique, lematch se jouera sur des «détails»comme aiment à le répéter lesdeux coaches. Cela se traduira, surle papier, par deux schémas dis-tincts. Un premier, côté algérien,résolument tourné vers l’offensivemême s’il faut s’attendre à voir leshommes de Halilhodzic pousser endébut de match pour surprendrerapidement leurs hôtes du jour etgérer, par la suite, le temps et lesespaces.

Un second, développé par lesBurkinabés, qui s’articulera sur unrenforcement des arrières, notam-ment sur les couloirs, et des offen-sives sporadiques sur les contres.

Deux stratagèmes attendus quidevront s’appuyer sur une fraî-cheur physique éprouvée desAlgériens et la vivacité doubléed’une force physique indéniabledes protégés de Paul Put. Quoiqu’ilen soit, l’épreuve du terrain nous atoujours appris que le plus impor-tant dans un match de football estde s’appliquer. Et espérer que lachance soit au rendez-vous. C’estpeut-être sur ce dernier facteur quese jouera le destin de ce 20e

Algérie- Burkina Faso.M. B.

Pour les Verts, ce mardi 19 novembre sera le jour le plus long.À Blida, contre le Burkina Faso, les hommes de Halilhodzic ontl’occasion d’écrire une nouvelle page dans l’histoire du pays.Quatre ans après l’épopée d’Om Dourman, l’Algérie retiendra ànouveau son souffle pour un match de football et au bout duquelune qualification pour la phase finale du Mondial-2014, au Brésil.Un rêve que caressent Algériens et Burkinabés. Les premiersambitionnent une quatrième participation à la fête planétaire dufootball, les seconds aspirent à une première historique.

Procédure en cas d'égaLité surLes deux Matches

Ce qui prévoit l'article 18, alinéa9, du règlement de la CM-2014Si les résultats des deux matches ne départagent pas les équipes

(égalité parfaite sur la base des résultats, buts marqués, buts marqués àl'extérieur), alors le système de coupe sera activé.

- Format KO : après conclusion du match retour (à la fin des 90minutes règlementaires), une prolongation de 30 minutes (2x15 minutes)devra être disputée.

- Les buts marqués pendant la prolongation seront décisifs : a) L'équipe ayant marqué le plus grand nombre de buts se qualifie. b) Si les deux équipes marquent le même nombre de buts, l'équipe

visiteuse se qualifie avec les buts marqués à l'extérieur. - Si aucun but n'est marqué lors de la prolongation, les dispositions

règlementaires pour les tirs au but du point de penalty entrent en vigueur.

Les mots-clés du duel VahidHalilhodzic-Paul Put

Vahid Halilhodzic :«Je n’ai jamais ressenti une

telle rage de vaincre comme c'estle cas cette fois-ci. L'enjeu est trèsmotivant bien sûr. Il faut gagnerpour se qualifier au Mondial-2014.Ce sera difficile mais le groupe estdécidé à s'imposer. Nous allonstout faire pour remporter la victoire.Je me sens en forme et j'espèreréussir un bon match et faire plaisirà nos supporters.»

Paul Put :«On va à Blida pour écrire l'his-

toire du football burkinabé. Ce n'estpas demain qu'on va rédiger cette

histoire, c'est le 19 novembre qu'ilfaudra le faire. Mes joueurs sont aucourant de cela, ils le compren-nent. C'est pour cela que je suisfier d'eux, car ils sont au courant etils sont très disciplinés. Nousallons tout faire pour le pays, car cen'est pas uniquement pour lesjoueurs qu'on doit gagner. C'estpour tout le Burkina Faso. On metun accent particulier sur la défen-se, car nous avons remarqué quel'adversaire a des joueurs dange-reux dans les couloirs. Ils ont unefaçon particulière de jouer, et onessaie de trouver des formulespour les contre-attaquer.»

Mehdi Lacen (MiLieu de terrain de L’en) :

«Nous avons une très grande envied’aller au Brésil»

Lors de la dernière zone mixte,le milieu de terrain défensif, MehdiLacen a estimé que la rencontreface aux Etalons du Burkina Fasoest «le match à ne pas perdre sousaucun prétexte». Selon le médiande Getafe, la clé de la réussite rési-de dans  la concentration : «Je peuxvous assurer que tout le mondeveut participer à la plus prestigieusedes coupes. Nous avons une trèsgrande envie d’aller au Brésil. Maisavant, il faut gagner face au BurkinaFaso», nous disait-il mardi passé.Et d’ajouter  : «le Burkina Faso estune très bonne équipe qu’il fautprendre très au sérieux. On a vudurant le match aller qu’il possédaitde bonnes individualités, de bonsjoueurs et ils ont prouvé que cen’est pas par hasard qu’ils se trou-vent à ce stade de la compétition».Lacen qui annoncera, en des

termes à peine voilés, sa retraiteinternationale en 2014 qualifieracette rencontre de «décisive». «Ilfaut prendre cette équipe duBurkina Faso très au sérieux. Nousdevons être très concentrés durantles 90 minutes de la rencontre»,assure Lacen, lequel avouera que,

sur le plan personnel, il est dansune forme optimale. «Il est vrai queje manque un peu de temps de jeu,mais dans un rendez-vous pareil, jeme surpasserai. Je serai toujoursdisponible à me sacrifier pour l’EN»,dira l’international algérien.

A. A.

MohaMed LaMine ZeMMaMouche :

«Ne pas se précipiter offensivement»Quelle est l'ambiance au sein du groupe ?Parfaite en tout point de vue. Tout le monde se donne à cœur joie et

se prépare dans une atmosphère propice.Et au niveau de votre compartiment où la concurrence est ardue ?Une grande concurrence, loyale et saine. Le meilleur de nous fera en

sorte de donner le maximum pour offrir la joie à notre peuple.Quelles sont les clés du match selon vous ?Il ne faut pas tomber dans le piège de la précipitation. Nous devons

marquer pour gagner, mais surtout ne pas encaisser. Le Burkina Faso aune longueur d'avance sur nous. C'est à nous de rattraper notre retard.

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LES DERNIÈRES MINUTES ÉTAIENT FATALES AUX VERTS

GARE AUX TEMPS MORTS...Sfax, stade «Tayeb

M’hiri», en 2004 contre leMaroc à la 90e minute, l'atta-quant Merouane Chamakhégalise pour son équipe alorsque les hommes de Saâdanecommençaient à se projetervers les quarts de finale de laCAN de Tunisie.

En 2009, lors de l’ultimeround des éliminatoires duMondial sud-africain,l'Egyptien Imed Motaeb inscri-vait  de la tête  un but à la 96’alors que les Verts pensaientavoir leur ticket pour le tournoifinal de 2010. En Afrique duSud, lors du 1er tour, laSlovénie marqua le but de lavictoire face aux Algériens à la83',et contre les USA, à l’occa-sion du dernier match du grou-

pe, les Verts encaissèrent ànouveau un but assassin aumoment où l’arbitre belge DeBlecker allait siffler la fin dumatch.

Contre le Mali, lors des éli-minatoires de cette Coupe dumonde 2014, en juin 2012 àOuagadougou, le Mali doublaitla mise à la 81e minute devantune défense algérienne quimanquait ce jour de gabaritpour repousser les assauts deCheikh Diabaté et ses coéqui-piers.

Lors de la dernière Couped'Afrique 2013, contre laTunisie, l'attaquant des Aiglesde Carthage Youcef Msaknidonnait la victoire aux sienssuite à une superbe frappeenroulée intervenue quelquesminutes avant le terme dumatch joué à Rustenberg.Enfin, le 12 octobre dernier àOuagadougou, contre leBurkina Faso, on jouait la 86’quand Bancé transformait le

pénalty certes litigieux et don-nait la victoire aux Etalons.Que d’exemples qui apportentla preuve du relâchement cou-pable de nos joueurs à chaquefois qu’il leur est conseillé dene pas baisser la vigilance etde ne pas laisser l'initiative àleurs adversaires. Ce mardi, lesyndrome d’un hold-up similai-re aux cas recensés depuis letournoi final de la CAN-2004est omniprésent. Et c’est lesélectionneur national, VahidHalilhodzic, qui le rappelait àjuste titre durant sa dernièreconférence de presse.Vigilance et concentrationétaient ses mots d’ordre durantle stage de Sidi Moussa. Lescoéquipiers de Bougherra ont-ils saisi le message ?

S. B.

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Les 19 précédentesconfrontations

algéro-burkinabésMatches officiels (9)*Février 1967 (qualif ications CAN 1968, àOuagadougou) : Burkina Faso-Algérie 1-2 (Seridi etLalmas)*Avril 1967 (qualifications CAN 1968 à Alger) :Algérie-Burkina Faso 3-1 (Bouyahi, Abdi et Bourouba)*Août 1981(qualifications CAN 1982, à Oran) :Algérie-Burkina Faso 7-0 (Madjer-2, Belloumi (-2-, AïtEl-Hocine-2- et Assad)*Septembre 1981 (qualif ications CAN-1982, àOuagadougou) : Burkina Faso-Algérie 1-1 (SidibéH.V, csc)*Janvier 1996 (CAN-1996, à Port- Elizabeth-Afriquedu Sud) : Algérie-Burkina Faso 2-1 (Lounici et Dziri)*Février 1998 (CAN-1998, à Ouagadougou- BurkinaFaso) : Burkina Faso-Algérie 2-1 (Saïb)*Septembre 2000 (qualifications CAN-2002): Algérie-Burkina Faso 1-1 (Tasfaout)*Juin 2001(qualification CAN-2002) : Burkina Faso-Algérie 1-0*Octobre 2014(barrages «aller» du Mondial-2014)  :Burkina Faso- Algérie 3-2 (Feghouli et Medjani)

Matches amicaux (10)*Janvier 2000 (Ouagadougou) : Burkina Faso- Algérie1-0*Mai 2000 (Alger) : Algérie-Burkina Faso 2-0(Boukessassa et Madoui)*Octobre 2001 (Annaba) : Algérie-Burkina Faso 2-0(F. Ghazi et Kraouche)*Mai 2003 (Avion, France) : Algérie-Burkina Faso 0-1*Septembre 2003 (tournoi d’Alger) : Algérie-BurkinaFaso 0-0 (4-3 aux tab)*Août 2004 (Alger) : Algérie-Burkina Faso 2-2(Tahraoui et Arrache)*Février 2005 (Alger) : Algérie-Burkina Faso 3-0(Saïfi-2- et Daoud Bouabdallah1).*Février 2006 (Rouen, France) : Algérie- BurkinaFaso 0-0*Novembre 2006 (Aix-en-Provence, France) : Algérie-Burkina Faso 1-2 (Saïfi)*Juin 2013 (Blida) : Algérie-Burkina Faso 2-0(Soudani et Slimani).

LE SÉLECTIONNEUR DU BURKINA FASO EXPLIQUELEUR BOUDERIE DEVANT LES MÉDIAS ALGÉRIENS :

«Nos joueurs fuient la pression»Les joueurs de la sélection burkinabè de football n'ont pas

voulu faire de déclarations à la presse algérienne à leur arrivéeà Alger pour «s'éloigner de la pression» avant le match face àl'Algérie, selon le coach belge des Etalons Paul Put.

Les coéquipiers de Jonathan Pitroipa n'ont pas voulu s'ex-primer à la presse algérienne à leur arrivée à l'aéroport, et ontrejoint directement leur lieu d'hébergement à l'hôtel «ville desRoses» de Blida. «Nous avons entamé une phase crucialedans la préparation notamment sur le plan psychologique quisera déterminant mardi. Mes joueurs ont voulu éviter la pressepour garder leur concentration et éviter ainsi la pression», adéclaré Put à la presse.

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FOOTBALLBAKARY KONÉ À LA PRESSE BURKINABÉ :

«MOTIVÉS POUR ARRACHER NOTREQUALIFICATION À BLIDA»

Le défenseur internationalburkinabé de l'Olympique Lyon(Ligue 1 française), BakaryKoné, a affirmé que les Etalonssont motivés pour arracherleur qualification à la Coupe dumonde 2014.

«L’entraînement d’aujour-d’hui (ndlr, dimanche) prouveque tout le monde est engagé eton est prêts pour le combat.C’est vrai qu’il y a encore desderniers réglages à faire. Mais jepuis vous rassurer que tout lemonde est motivé pour faire deson mieux pour ne pas rater cematch», a affirmé Koné à lapresse locale.

L'équipe du Burkina Faso estarrivée à Alger aux premièresheures de ce lundi, avant derejoindre l'hôtel «la ville desRoses» à Blida, lieu de leur rési-dence. Lors du match aller, dis-puté le 12 octobre àOuagadougou, le Burkina Fasol'avait emporté sur le score de 3

à 2. «Pour ce qui est des clés dece match, ce seront certaine-ment la discipline et le mental.Mentalement, il va falloir êtretrès fort car il y aura d’autreschoses qui seront là pour nousdéstabiliser. On fera abstraction

de tout cela pour faire un trèsbon match», a ajouté le joueur,surnommé «Général Bako».

Evoquant l'équipe algérienne,Koné estime que les Verts nesont plus à craindre. «A ce stadede la compétition, on ne doit plus

craindre grand-chose. Au matchaller, on avait mis l’accent surcertains joueurs algériens, maisavec la motivation, on a pu lescontenir. La crainte serait surnous-mêmes. Ne pas commettreles mêmes erreurs qu’on a faitesà Ouagadougou lors du matchaller c’est-à-dire les petiteserreurs de placement, d’inatten-tion et de changement. Il nousfaudra rester concentrés à200%», a-t-il souligné.

Et d'ajouter : «L’équipe algé-rienne nous craint et nous égale-ment on a du respect pour elle».

Contraint de quitter ses parte-naires au bout de cinq minutesau match aller, suite à une bles-sure, Koné se dit «prêt» pourtenir sa place ce mardi.

«Je suis motivé à plus de500%. Maintenant, du côté desblessures, ce n’est pas moi,c’est le destin. Aujourd’hui, toutva bien, je suis dans de trèsbonnes dispositions pour abor-der ce match», a-t-il conclu.

BARRAGES RETOUR(ZONE EUROPE)

Le Portugal doitconclure, la Franceattend un miracleLe Portugal doit confirmer, au retour

aujourd’hui en Suède, l'option sur une qua-lification au Mondial-2014 prise lors desbarrages aller européens (1-0), la France(battue 2-0) priant pour un miracle contrel'Ukraine. Dans les deux autres rencontres,la Grèce a l'avantage sur la Roumanieaprès le 3-1 de l'aller à Athènes, alors quetout reste ouvert entre l'Islande et laCroatie, qui ont quitté Reykjavík sur un nul0-0 vendredi dernier.

L'affiche entre le Portugal et la Suèdeétait la plus alléchante de ces barrages dela zone Europe et elle l'est toujours aprèsune première manche âpre, qui a tournéde justesse en faveur des coéquipiers deRonaldo. A Lisbonne, le Madrilène a étél'auteur du seul but du match d'une têteplongeante à dix minutes de la fin. «Rienn'est fait. On est toujours à 50/50. LaSuède est une bonne équipe, mais nousallons jouer sur leur terrain avec un petitavantage. Le résultat est bon, mais il auraitpu être meilleur. Je ne promets pas la qua-lification, mais je m'engage à faire toutnotre possible», a lancé Ronaldo. Pour lematch retour à Stockholm, la Suède atten-dra quant à elle beaucoup, comme tou-jours, de Zlatan Ibrahimovic, qui a été sansgrande influence à l'aller. «J'espère quel'on fera mieux mais ce ne sera pas facilecar, comme je l'avais déjà dit avant lematch, le Portugal est favori. Ils jouent unbeau football et ils ont de grands joueurs.Perdre 1-0 c'est toujours mieux que perdre2-0...», a commenté l'attaquant du ParisSG. Si pour la Suède ce ne sera «pas faci-le», pour la France cela sera clairementtrès, très difficile. Battus 2-0 à Kiev, lesBleus ont été renversés par une équiped'Ukraine beaucoup plus agressive et quise retrouve désormais tout près d'unedeuxième qualification pour un Mondialaprès celui de 2006, où Chevtchenko et lessiens avaient atteint les quarts de finale.

Grèce et Croatie bien partiesPour les Bleus, ce retour au Stade de

France a des airs de mission quasi impos-sible. Avec une charnière recomposée enl'absence de Laurent Koscielny, suspendu,et sans doute des aménagements dans ledomaine offensif, les Français devrontmettre beaucoup plus d'intensité qu'à l'alleret un peu de folie, aussi, pour faire douterles Ukrainiens et s'assurer le soutien des80.000 spectateurs. «On a pris une gifle,on a une possibilité de renverser la tendan-ce», a déclaré Didier Deschamps après lematch aller. «Elle est là, elle est réelle. Peuimporte qu'elle soit petite, moyenne, gran-de. Ce n'est pas simple mais il faut débuterle match avec cet état d'esprit. La qualitétechnique fait la différence mais s'il n'y apas l'intensité dans l'engagement, c'estplus difficile que la qualité technique pren-ne le dessus. Il faut faire un match totaldans l'engagement, l'effort», a martelé lecoach français. Les Bleus espèreront aussiplus de Ribéry, leur joueur majeur, inoffen-sif à l'aller face aux prises à deux ou troisdes Ukrainiens. La Grèce, elle, est bienpartie après sa logique victoire 3-1 à l'allersur la Roumanie, marquée par un doubléde Mitroglou, le prolifique avant-centre del'Olympiakos. Mais le but inscrit par Stanculaisse un espoir aux joueurs de VictorPiturca au moment de jouer le match retourà Bucarest. Dans le dernier match, uneCroatie sans grandes certitudes actuelle-ment a ramené d'Islande un match nul 0-0qui la place plutôt en position de force. Lesjoueurs de Niko Kovac ont, en outre, domi-né cette première manche, que l'Islande ajoué à 10 après la 50e minute et l'exclusionde Skulason.

Mais un but marqué à l'extérieur per-mettrait à l'Islande de croire à nouveau àson rêve, celui de devenir le pays le moinspeuplé à participer à un Mondial.

C’EST L’ATTRACTION DU MATCH ÉGYPTE-GHANA

Gyan, un Ghanéen en missionQuand  Asamoah Gyan  a

marqué à la cinquième minutecontre l'Égypte, le public deKumasi a éclaté d'une joie peucommune, dans laquelle pointaitune adulation sans réserve pourle capitaine du Ghana. Les40  000 spectateurs ont eu lamême réaction que les coéqui-piers de Gyan, remplaçantsinclus, qui ont littéralementassailli le buteur pour le féliciter.

«C'est un grand moment. Jem'en souviendra», affirme Gyanau micro de FIFA.com à proposde son ouverture du score dansun angle très fermé. La réalisa-tion de l'attaquant ouvrira la voieà un succès des Black Stars surle score de 6 à 1, synonymed'immense pas en direction de laCoupe du monde de la Fifa,Brésil 2014. Le mardi 19novembre, le Ghana aura l'occa-sion de réaliser le pas décisiflors du match retour. «Contreune équipe comme l'Égypte,personne ne s'attend à marquerautant de buts. Nous espérionsnous mettre à l'abri à domicile,mais ce soir-là, tout ce que nousavons entrepris a réussi. C'estmérité», ajoute l'attaquant de 27ans, qui espère participer l'anprochain au Brésil à sa troisièmeCoupe du monde consécutive.«Tout le monde s'est battu àfond et le public a été mer-veilleux.» Le compliment adres-sé par Gyan aux supporters gha-néens n'est pas anodin. Il a beauêtre le meilleur buteur de l'histoi-re du football ghanéen, faire par-tie des nominés pour le trophéerécompensant le joueur africainde l'année 2013, ou encore êtrepassé par les meilleurs cham-pionnats de la planète, ses rela-tions avec les fans des  BlackStars  n'ont pas toujours étésimples. Pendant la Couped'Afrique des nations de la CAF2008 au Ghana, il avait été cha-

huté et même sifflé par ses com-patriotes. L'année dernière dansla même épreuve, son penaltymanqué contre la Zambie, futurechampionne d'Afrique, avait luiaussi suscité l'ire des supportersghanéens, au point que Gyanavait décidé d'arrêter provisoire-ment en équipe nationale.

À Kumasi contreles Pharaons, Baby Jet a inscritun doublé, synonyme de véri-table rédemption dans le cœurdu public ghanéen. «Nous vou-lons absolument aller en Coupedu monde, mais pour cela, il fau-dra faire très attention au matchretour», affirme Gyan au sujet dela deuxième manche au Caire.La prudence de Gyan n'est passans fondements. L'attaquantsait mieux que quiconque qu'enfootball, la certitude n'existe pas,y compris quand on obtient  unpenalty à la dernière minute d'unquart de finale de Coupe dumonde. C'est le drame person-nel qui lui était arrivé face àl'Uruguay en 2010 à Soweto. Satentative avait trouvé la barretransversale, suite à quoile  Ghana s'était incliné aux tirsau but.

Agréable goût de revancheLes  Black Stars  sont ainsi

passés à quelques centimètreset une poignée de secondesd'obtenir la première qualifica-tion de l'histoire de l'Afrique pourune demi-finale de Coupe dumonde. Les scènes qui ont suivile coup de sifflet final de ce quartde finale contre l'Uruguayavaient été poignantes. Gyanétait consterné. Ses coéquipiersont dû le soulever et l'aider àmarcher jusqu'au tunnel, où l'ona pu voir l'homme en peine don-ner des coups de poing de rageet de frustration dans le mur.«Nous sommes dans une posi-tion confortable, c'est indéniable,

mais nous devons absolumentrester focalisés et faire tout ceque nous avons à faire au Cairepour atteindre le Brésil», estime-t-il.  Après sa mésaventure àAfrique du Sud 2010, Gyan nepeut plus considérer quequelque chose est acquisd'avance, même pas une qualifi-cation à l'orée d'un match débu-té avec cinq buts avance. Gyanest en mission. Son parcoursdepuis cette horrible soirée deSoweto a toutes les caractéris-tiques d'une rédemption. Aprèsla dernière Coupe du monde, ilavait signé à Sunderland.

Expérience éphémère, suivied'un transfert à destination duMoyen-Orient, dans le cham-pionnat des émirats arabes unis.Avec Al Aïn, 13 fois championnational, Gyan bouclera sesdeux premières saisons en têtedu classement des buteurs.Dans cette oasis située à 90minutes en voiture d'Abou Dabiet de Dubaï, il dépasse laconcurrence de la tête et desépaules, un peu trop peut-être.C'est pourquoi les rumeurs d'unpossible transfert àTrabzonspor, champion en titrede Turquie, vont bon train.

Quand on le regarde joueravec le  Ghana  ou dans lemodeste stade d'Al Aïn en pleinmilieu du désert, Gyan dégagetoujours une impression de puis-sance et de dynamisme. «Macarrière se passe bien en cemoment», admet-il avec un sou-rire plein de sous-entendus. «Auniveau international, tout va pourle mieux avec le Ghana et sur leplan personnel, je suis heureux.Je prends plaisir à jouer au foot-ball», conclut-il sur le ton decelui qui a encore quelque choseà prouver... et qui n'est pas loind'y parvenir.

BARRAGES INTERCONTINENTAUX

Uruguay et Mexique sereins

Phot

o : D

R

L'Uruguay, vainqueur enJordanie 5 à 0, et le Mexique,bourreau de la Nouvelle-Zélande 5-1, peuvent envisa-ger sereinement leurs bar-rages intercontinentaux retourpour le Mondial-2014 au Brésil,dans la nuit de mardi à mercre-di. L'unique intérêt desmatches retour pourrait résiderdans les beaux gestes atten-dus. Le buteur de la Celeste etdu PSG Edinson Cavani seraparticulièrement suivi. Au

match aller contre la Jordanie,son coup franc dans la lucar-ne, somptueux, alors que lescore était déjà de 4-0, tournetoujours sur les sites de vidéoen partage.

StartMardi 19 novembre (00h)A Montevideo Uruguay-Jordanie. Mercredi 20 novembre (07h)A Well ington  : NouvelleZélande-Mexique.

Page 15: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 19 novembre 2013 - PAGE 17

[email protected]

PHOT

OS: D

R

Hachis aux courgettes

Viande hachée, 6 courgettes, 2 oignons, 75g defromage râpé, 1 œuf, huile d’olive, sel, poivre

Lavez et séchez les courgettes. Coupez-les en fineslamelles dans le sens de la longueur. Faire cuire à lavapeur pendant 15 min. Pendant ce temps, pelez et hachez finement lesoignons. Mettez-les dans un saladier, ajoutez laviande hachée et l’œuf, salez, poivrez et malaxez.Préchauffez le four th.6 (180°). Chemisez un moule à cake à parois amovibles depapier alu. Recouvrez le fond de la moitié des lamellesde courgettes. Salez et poivrez. Arrosez d’un filet d’huile d’olive. Recouvrez de viandehachée puis terminez par le reste de lamelles decourgettes. Parsemez de fromage râpé et enfournez.Faites cuire 20 min.Sortez le moule du four et ôtez les parois. Glissez unegrande spatule plate sous le hachis aux courgettes etposez-le dans un plat. Servez aussitôt avec unesalade verte.

Tarte alsacienne aux pommes

250 g de pâte brisée, 1 kg de pommes, 2 œufs, 120 g de sucre, 20 cl de crème,

1 sachet de sucre vanillé

Préchauffez le four Th. 6 (180°C).Abaissez la pâte, foncez un moule beurréet fariné. Epluchez puis coupez lespommes en quartiers. Disposez-les encercles sur le fond. Battez les œufs avecles deux sucres et la crème puis versez ceflan sur la tarte. Enfournez pendant 40 min.Servez-la tiède ou froide, saupoudrée decannelle.

Neutraliserun boutond'acné

Passez un glaçonquelques secondes surle bouton naissant. Celasuffit parfois à stopperson évolution.

Astuce beauté contrel'acné Pour atténuer l'acné,faites-vous un masquecomposé d'un avocat etd'un citron. Pressez lecitron, broyez l'avocat,mélangez les deux etappliquez sur le visagependant 10 à 15 min.Rincez à l'eau.

La peau des hommes estplus épaisse et donc plusrésistante. Mais mieuxvascularisée, elle produitplus de sébum, d'où unepeau plus grasse quecelle des femmes et doncsujette aux boutons etpoints noirs. Levieillissement cutané estégalement différent selonles sexes. Chez l'homme, les ridesapparaissent plustardivement, mais serontplus profondes. Le rasage

constitue une agressionquotidienne vis-à-vis de lapeau délicate du visage,qui favorise notammentboutons et poils incarnés.De plus, en détruisant lefilm hydrolipidique,composé de sébum et desueur, il prive la peaud'une barrière protectrice.La peau tire, s'irrite plusfacilement au froid, lors dunettoyage au savon, encas de stress, de fatigue.Elle se déshydrate, perden résistance et en

tonicité. Alors, aucunehonte à utiliser la crèmede votre femme, maismieux vaut choisir cellequi vous convient lemieux. Les laboratoirescosmétiques proposent delarges gammes decosmétiques pourhommes, profitez-en.N'oubliez pas, c'est larégularité qui compte, pasle nombre de produitsachetés.

S’il représente un véritable moment dedétente apprécié par le nourrisson, ilagresse sa peau, particulièrement sil’eau est calcaire. Nos conseils santé : Donnez-lui un bain tiède entre 35 et37°C maximum, d’une durée nedépassant pas 5 à 7 minutes. Au-delà,les cellules situées en surface de lapeau se gonflent d’eau, se distendent etentraînent une déshydratation de lapeau. Si sa peau est particulièrementsèche, vous pouvez baigner votre enfantun jour sur deux seulement.Avec quoi laver bébé ? Les mamans inconditionnelles de l’eauet du savon utiliseront de préférence un

savon surgras ou un paindermatologique. Celles qui apprécientles produits de toilette liquides utiliserontun «deux-en-un» pour le corps et lescheveux. Fins et clairsemés lespremiers mois, les cheveux n’ont pasbesoin d’un shampooing spécifique.

Bébé : commentlui faire prendre

un bain

Comment faire peauneuve au masculin ?

LE CHOCOLATBLANC NE

CONTIENT PASDE CACAO.

VRAI OU FAUX ?

Vrai : Le chocolatblanc n’est pasdu vrai chocolatcar il ne contientpas de cacao,mais uniquementdu beurre decacao. Il nepossède doncpas les vertussanté du chocolatliées auxpolyphénols ducacao.

SPORT ET AMINCISSEMENT : QUELQUES POINTS À NOTER

Faire du sport, c'est surtoutindispensable pour sesentir bien dans sa tête.Quand on est de meilleurehumeur, on a moinstendance à compenser parla nourriture, et on maîtrisemieux son apportalimentaire. Pour puiser dans vos

réserves adipeuses(autrement dit, là où vousvoulez perdre), on estimequ'il faut un effort prolongémais pas trop intense…Sinon, le corps utilise enpriorité les réservesstockées dans le foie et lesmuscles. Bonne nouvelle :le sport permet aussi

d'augmenter laconsommation de caloriespas seulement pendantl’effort mais aussi dans lesjours qui suivent. C'est laraison pour laquelle il estimportant d'en fairerégulièrement, au moins 2fois par semaine, et sipossible 3 fois.

Page 16: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de neuf films de Federico Fellini.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Son pays»

1- LA DOLCEVITA2- HUIT ET DEMI3- ROMA

4- LES CLOWNS5- ET VOGUE LENAVIRE6- LA CITÉ DESFEMMES

7- CASANOVA

8- AMARCORD

9- CHEIK BLANC

MOT RESTANT = ITALIE

S C A S A N O V A L D EE D R O C R A M A A T MM C C I T A L I E D E IM H N O T RE E A L I OF I L C U MS K B E H AE D E T I C A L E V A LU E L E N A V I R I T EG O V T E S N W O L C S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

P R E S O M P T I O N S - R A SE U R O - D U O - N O U V E A UR A S - S - T I E D E - I T - PF I - M I G - S E A - H A - A PE - M U R E N E S - R A - S M OC O N T E N I R - S E L S - U RT R A I N E E - P A P E - E S TI O - L E S - C A L O T S - E EO - D E S - R A T U R E - M E RN I E S - P A - R E T - F I - AN E S - N A - T I R - H A - A IE - - F E R M E E - G A R N I T- P L A F O N D - P E R C E R -C - I - L I A - C A R P E S - VO R A G E S - R A C E E S - C EN A - U S - P E S T E S - M O NF I N S - V A S T E S - B R U TR E A - F A S T E S - M E S S I

O S - B A L - E S - F E R - I LN - P L U I E S - F O R C E N ET E N E S S E - M O I - E R - EE P I - S E - N A R R E E - D SR A - R E - M A R G E S - S E -I U L E - R O T I E S - S A N SO L E - P I L O N S - R E N T EN E - R A - L U S - R A N G - RS - E N T R E R - M E N T - E R- M E D I A T I O N - D E C U E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- O U L D S A L E K - R A S D -M I N E - E M I S E - A - A I DO S E - S N - S T - F I E R A IH E - H A I N E - H I L M I - PA - M A L L E - T A - L U - A LM I A U L E - - - - N E - M C OE D I T E - - - - - U - G I - MD O R E - V - - - - - R E S T A

- L E - M E D I T - D A M E - T

G E - M O R U E - R E M I S - E

A - B O N T E - F E T E R - T -

R I A - T S - B A V E R - F I A

E N C R E - V A R A N - M A R I

S A H A R A O C C I D E N T A L

LETTRES DELETTRES DE

FEROE (LES ILES)FEROE (LES ILES)

- - - - - - F J O R D - - -

- - - - K I E L - - - - - -

D A N E M A R K - - - - - -

- - - - T H O R S H A V N -

- - F O L K E T I N G - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 19 novembre 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Restrictif----------------

Etui

Conspuée----------------Sépulture

Prévint----------------

JoyeuseSon

ex-club

Pronom----------------

Durées

Ex-OUA----------------

Adresse----------------

Elimina

Ligue arabe----------------

Tableau

Singe----------------

Douleur----------------Scandium

Fin deséries----------------Pronom----------------Parfumé

Orient----------------Possessif

Issus----------------

Niaise

Arbre----------------

Wilaya

Change-ment

----------------Ferment

Visée----------------

Radin

Whisky----------------Sans le sou

Baroud----------------

A payer----------------

Accroche

Sonposte

Coule àParis

----------------Enfant

Ile----------------

Cil

Pari----------------

Bousee

Elu----------------

Hélium----------------

Incita

Note----------------

Drame

Colère----------------

Trésor

Parties----------------

Détruire

Mois----------------

Sélénium

Article----------------

Enlevas

Stocks----------------

Détester

Grasse----------------

ExprimerOsmium

----------------Triangle

----------------Humanitaire

Elevée----------------

Algérie

Sombres----------------

Appris

Scandium----------------

Néon----------------Note (inv)

Lettres deLomé

----------------Bout dephoto

Brisa----------------

Refuge----------------

ThoriumUtilisait

----------------Invités

Obséda----------------

Fit feu

Sonclub

Nickel----------------Epaulé (ph)

1- MOUVEMENTFRANÇAIS2- A ÉCRIT «LED E U X I È M ESEXE»3- DOCTRINAIRE4- COMBAT5- FÉMINISTEANGLAISE6- FÉMINISTEFRANÇAISE7- MOUVEMENTAMÉRICAIN8- COMBATPOUR CE DROIT9- UN DES PRE-MIERS DROITS

FEMINISME

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Féminisme

Page 17: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Mardi 19 novembre 2013 - PAGE 19

Impétueux----------------

ReportaAssainit

----------------Inactif

----------------Salis

Gros titres----------------

SoufflaPossessif

----------------Titre

----------------Adhésives

Nazis----------------

Cachés----------------

LogeasLentille

----------------Choix (inv)----------------

A point

Lettres deFrenda----------------Arrêtée----------------DéfalqueraChiffre

----------------Diplôme

----------------Garantit

Pronom----------------Induration

----------------Cérium (inv)

Colère----------------

Infinitif----------------

Dépitées

A point----------------Filet d’eau

Roi deShakespeare

Diffus----------------

Arbres

Erbium----------------

Noués----------------

DinarGrecque

Montagnes----------------

TitanePlante

----------------Trouvas

----------------Ingurgité

Séries----------------

Diplôme----------------

Trêves

Ile----------------

SéléniumLettresd’Oran

Mûris----------------

YankeeTroublées

----------------Filet d’eau

----------------Règne

Pays----------------

Confie

Glaceanglaise

----------------Défalqua

Réel----------------

Orient

Coupé court(dés)

----------------Article

Divinité----------------

Ferment

Cervidé----------------

ChoisiEcole

----------------Dosais

----------------Note

Cérium (inv)----------------

Cendre

Négation----------------

Banque

Saint----------------

Refusés

Pari----------------

Feuille

Installer----------------

OrienteraOxyde de

fer----------------

Déçu

Lent----------------Substance

Arme----------------

Docteur

Note----------------

Fable

Durées----------------

Bout destatute

Monnaie----------------Région de

France (inv)

Baryum----------------

Ex-OUA

Tranchesde pain

----------------Espiègles

(inv)Foyer

----------------Trempe

Restituée----------------Possessif

Mal d’oreille----------------N’a qu’un

œil

Béryllium----------------

Salivera----------------Document

Pouffes----------------

Echoués

Erreur----------------

Touffus

Branché----------------Mi-naissant

Durées----------------

Truqua

Piété----------------

Radium

Relatif----------------Calculées

Justifiable

Article----------------

Pronom

Façonnée----------------

Confus

Membrane----------------

Coule

Aéré----------------

Obligée

Vire----------------Prévenue

Fin desoirée

----------------Part

Postérieurs----------------

Planète

Sages----------------Diplômatie

Pronom----------------

Dope

Arme----------------

Pronom

Nazis----------------

Enorme

Escalades----------------Décédées

----------------Ceinture

Taxe----------------Possessif

Acariâtres----------------

Enduisit

Côté----------------Instruments

Chiffre----------------

Rocher

Sommets----------------

Brisa

Note----------------

Béryllium

Valléeengloutie

----------------Voyelledouble

Habits----------------Fin de série----------------Germanium

Sur le quai----------------

Argent

Néon----------------

IleDirigea

Aluminium----------------

Brosse

Craintif----------------

Déclin

Pronom----------------

Primate

Page 18: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

Le Soird’Algérie Publicité Mardi 19 novembre 2013 - PAGE 20

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AVIS DE CONDOLÉANCESMonsieur le Président-Directeur Général de la compagnieAir Algérie, les cadres supérieurs et l’ensemble du personnel,très affectés par le décès de

M. BENOMAR AbdelkaderChef de service Aéro

à la Division Maintenance et Réparation Aéronefsurvenu le 16 novembre, présentent à toute sa famille leurscondoléances les plus sincères et l’assurent en cette doulou-reuse circonstance du soutien solidaire de la Compagnie.

Puisse Dieu Tout-Puissant accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis.

L’enterrement a eu lieu au cimetière de Ben Omar à Kouba.Anep n°550 850 - Le Soir d’Algérie du 19/11/2013

Une vie au service de la Nation.Une date qui ne s'oublie pas le 21 novembre 2005où nous a quittés vers d'autres cieux pour rejoindreses frères et amis de combat pour la gloire del'Algérie.En cette journée si pénible, la veuve et les enfantsdu défunt organisent une journée commémorativeen l'honneur à sa mémoire, le jeudi 21 novembre2013 à partir de 9h en son domicile sis rue du portTigzirt-sur-Mer.

R 117704 b/13

Son épouse, ses enfants et ses frères,les amis et les prochesdemandent à tousceux qui l'ont connu etaimé d'avoir une pieu-se pensée en samémoire et que Dieule Tout-Puissant luiaccorde Sa SainteMiséricorde et l'accueille en SonVaste Paradis.

Repose en paix.Nous ne t'oublierons jamais.

R117706 B/1

AVIS DE COMMÉMORATIONLieutenant de L'ALN

Coordinateur de l'ONM de Tizi OuzouCommandant de L'ANP

ADIM AHMED DIT SI AHMED ARAB1932 - 21 novembre 2005

PENSÉELes êtres chers ne meurentque lorsqu'on les oublie.Très chère mère, grand-mèreet arrière-grand-mère.

TABDJI Nouaranée KERMICHE

Cela fait 04 années, le 18/11/2009, que tu espartie, «On t’a arrachée à nous», vers un mondemeilleur et éternel. Dieu en a décidé ainsi, on nepeut aller contre Sa Volonté. Yemma, tu nous manques. Ta bonté intérieuren’a pas d’égale, tes paroles toujours justescomme tes conseils. Que ton repos soit aussidoux que le fut ton cœur. Pour toi Yemma etpour ton devoir accompli envers ta famille, noustous, grands et petits, demandons à tous ceux quit’ont connue et aimée d’avoir une pieuse penséeen ta mémoire et nous prions Dieu plus quejamais de t’accorder Sa Sainte Miséricorde. Ont’aime et on t’aimera jusqu’à ce qu’on terejoigne inch’Allah au Paradis. Tu es et tu reste-ras toujours dans nos cœurs et nos pensées.

«Allah yerahmek ya Yemma laâziza.»Allpub/B1

PENSÉEA la mémoire de notre cher et regretté époux et pèreSERBOUH ACHOURDécédé le 18/11/1994

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Anep n° 310 648 - Le Soir d’Algérie du 19/11/2013

La Société des ciments de l’Algérois «SCAL», cimenterie de Raïs Hamidouinforme l’ensemble des soumissionnaires intéressés par les avis d’appelsd’offres nationaux et internationaux n° 08 et 09/DG/2013, paru dans les quoti-diens nationaux les 30/09/2013, 02/10/13 et 07/10/13 et BOMOP du 07/10/13,que les délais de remise des offres prévus pour le dimanche 10/11/2013, sontprorogés de 15 jours pour l’avis d’appel d’offres n° 8 relatifs à la fourniture etmise en marche d’engins de carrière et de 30 jours pour l’avis d’appel d’offresn° 09 relatifs aux matériels électriques et ce à compter de la date de clôture.

N° Identification Fiscal : 09 98 16 0003622 07 N° Article d’Imposition : 16 2521 13013 N° Registre de Commerce : 98B 0003622- 00/16

Page 19: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classesprivilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

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Page 20: Le Soir d Algerie Du 19.11.2013

C’est un hommage appuyé quivient d’être rendu au professeurClaude Bontems, qui a marqué

plusieurs promotions des années1970, dont la mienne, pour leur avoirdispensé un enseignement de premierordre en histoire des institutions ausein de la Faculté de droit d’Alger.

Les univers du droit,(*) Mélangespubliés en son honneur, réunit descontributions de qualité, signées dejuristes français et algériens, dontdeux nous paraissent particulièrementd’actualité récurrente en Algérie : unepremière contribution d’Ali Bencheneb(Premiers éléments d’une histoire dudroit algérien contemporain : le droitde l’«Etat Algérie») et une autre deCherif Bennadji, professeur de droit àl’Université d’Alger I, lui aussi ancienétudiant de Claude Bontems : «Auxorigines du système juridique algé-rien».

M. Bennadji revient sur les sourcesdu droit dans notre pays en mettantl’accent sur le rôle de la circulaire«pré-formelle» comme mode de pro-duction privilégié de ce droit, des ori-gines à nos jours (le ver est dans lefruit !).

Concernant les origines, il contestela thèse qui fait encore école, alorsqu’elle ne lui paraît pas pertinente, etqui fixe comme point de départ del’ordre juridique national la loi n°62-157 du 31 décembre 1962 tendant à lareconduction jusqu’à nouvel ordre (defait, jusqu’en 1975) de la législation envigueur au 31 décembre 1962, «saufdans ses dispositions contraires à lasouveraineté nationale», énonce sonarticle 1er auquel l’AssembléeConstituante ajouta une seconde limi-te : l’exclusion des textes et disposi-tions d’inspiration colonialiste, discri-minatoires ou attentatoires à l’exercicenormal des libertés démocratiques.

Pour tous les historiens du droit,cette loi a servi de socle à l’ordre juri-dique de l’Algérie indépendante de1963 au 5 juillet 1975, date de sonabrogation par l’ordonnance n° 73-29du 5 juillet 1973 – celle-ci faisant decette abrogation «une nécessité abso-lue» et «un devoir impérieux et sacré».

En réalité, le fondement premier dela reconduction de l’ordre juridiquefrançais en Algérie n’est pas la loi 62-

157 du 31 décembre 1962, mais uneinstruction du président de l’Exécutifprovisoire, datée du 13 juillet 1962 et«superbement ignorée» jusqu’à nosjours. Voilà qui doit avoir «pour effetimmédiat de faire descendre la célèbreloi du 31 décembre 1962 de son pié-destal» et de la rabaisser à un simple«prolongement» de ladite circulaire.

Personne ne s’en offusque tant estprégnant le mépris général du droitdans une construction qui est loin des’embarrasser de notre formalisme dejuristes. En effet, aucun autre auteurque Mohamed Boussoumah ne fixecette instruction comme matrice de«l’esprit des lois» dans notre pays. Il lefait dans un ouvrage récent auquelnous avions consacré une chronique,«L’établissement public», avec le com-mentaire suivant : «Dépourvu de légiti-mité populaire du fait de sa désigna-tion par les deux signataires desaccords (d’Evian, ndlr), l’Exécutif pro-visoire ne veut pas s’immiscer dansune question éminemment politique,touchant de surcroît à la souveraineté,en renvoyant son règlement à la pro-chaine ANC (Assemblée nationaleconstituante) et au gouvernement pro-visoire qu’elle désignera»(**).

«Cette instruction du 13 juillet 1962semble avoir été perçue par ses desti-nataires comme une injonction pourutiliser sans limites aucune le droitfrançais en vigueur en Algérie à la datedu 1er juillet 1962», conclut M. Bennadjiau terme d’un inventaire exhaustif quipermet de mesurer l’étendue et la pro-fondeur de sa portée.

Les historiens du droit font remon-ter à un arrêt du Conseil d’Etat fran-çais du 29 janvier 1954 la distinctionqu’introduit la jurisprudence adminis-trative entre les circulaires interpréta-tives («postérieures» à la loi) et les cir-culaires réglementaires(«antécédentes» à la loi).

La circulaire «pré-formelle» figureparmi les circulaires réglementaires,«antécédentes» à la loi, qui ont pourobjet de combler un vide juridique,d’édicter du droit. Ses effets sur l’or-donnancement juridique sont alorsénormes.

Chez nous, elle marque l’amorced’un processus ininterrompu de viola-tion du formalisme juridique, lui-même

révélateur d’une lame de fond surlaquelle nous reviendrons plus loin.Certes, l’article 4 du décret n°88-131du 4 juillet 1988 organisant les rap-ports entre l’administration et lesadministrés, interdit les circulairespré-formelles, mais rien n’y fait, ceprocédé de production ou de fabrica-tion du droit n’a jamais cessé derenaître de ses cendres à la faveur,notamment, de la mise en place de lafonction de médiateur administratifauprès de chaque wali en 1998, desmodes de gestion des services publicset de leur privatisation en 1994, de l’or-ganisation de l’enseignement de tama-zight en 1995/1996.

Ahmed Ouyahia en fera égalementun usage inconsidéré, se substituant àtous les organes créateurs du droit :une première fois le 6 février 1996 lors-qu’il annonça dans un message à lanation sa décision de procéder à uneretenue sur les salaires de tous lesagents du secteur public pendant onzemois, avant de formaliser la retenueplus tard par deux circulaires – n°7 du6 février 1996 et n°14 du 21 mars 1996– précédant de quatre mois la loi definances complémentaire du 24 juin1996 ; puis une seconde fois en 2008lorsqu’il bouleversa de fond en comble«l’équilibre global du code et du régi-me juridique des investissementsétrangers» par trois instructions dontle contenu ne sera repris que bien plustard dans des dispositions de valeurlégislative, notamment sous forme de«cavaliers budgétaires» insérés dansla loi de finances.

La circulaire pré-formelle a ainsiouvert la voie à «un mode de régula-tion juridique quelque peu perverti euégard à la place excessive qu’occu-pent les circulaires et autres instruc-tions parmi les sources du droit».

Pour notre confrère ChérifBennadji, la systématisation durecours à la circulaire pré-formellecomme mode privilégié de création dudroit est, à juste titre, un «révélateurefficient de la nature de l’Etat enAlgérie».

Cela est, par certains égards, l’ex-pression d’un appareil administratif,au-dessus des autres pouvoirs, «quise rapproche davantage de l’Etat depolice que de l’Etat de droit.

Le réflexe du mépris de la règle dedroit, et son corollaire la sous-estima-tion de la caution juridique, ont ten-dance à pousser les pouvoirs en placeà prendre des raccourcis autoritairesqui peuvent créer des situations derupture dommageables au créditmême de forces qui, à défaut d’êtredominantes, s’imposent comme étantdirigeantes et despotiques.

Au-delà, «l’Etat administratif» quis’exprime à travers ce mode privilégiéde création du droit résulte d’unedouble déficience : l’absence de pou-voir législatif et de justice indépendan-te. Le parlement est une chambre d’en-registrement ou de régularisationd’actes de l’exécutif, alors qu’il estsans cesse attenté à l’autonomie dupouvoir judiciaire. Le tout émanantd’une même source d’autorité et depouvoir, d’essence policière, répressi-ve et autoritaire.

Même dites autrement, les chosesse ramènent souvent à cette amèreréalité.

A. B.(*) Cherif Bennadji, Aux origines dusystème juridique algérien, in Les uni-vers du droit, Mélanges en hommage àClaude Bontems, textes réunis parBrigitte Basdevant et Nathalie Goedert,Collection Presses Universitaires deSceaux, 2013, pp. 77-92.( **) Mohmed Boussoumah,L’établissement public, OPU, Alger2012, pp. 19-20.

Par Ammar [email protected]

PANORAMAPANORAMA La dictature de la circulaire

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX ! Détenu au Nigeria par les terroristes d’Ançarou-Dine,l’otage français Francis Collomp a réussi à s’évader. Onne connaît toujours pas le…

… montant de la rançon versée par la France pourcette évasion !

C’est notre spécialité ! On vire un mec ou une nanade la tête d’une institution importante, d’un poste groscomme «El Hamlaoui», mais on ne te dit rien sur lemotif de ce dégommage. Kaddour Berradja présidaitjusqu’à ces dernières heures la Cour suprême. Et cesdernières heures, plus quelques minutes lui ont étéfatales, puisqu’il vient d’être remplacé par SlimaneBoudi. Mais juste ça ! T’as droit qu’à ça. Deux noms,deux prénoms, un poste, et va te faire voir ailleurs situ veux savoir pourquoi l’un part, et l’autre arrive. Jene connais ni l’un ni l’autre, même si le premier m’acondamné déjà à de la prison. Ce n’est pas le sujet !Le sujet, c’est le droit à l’information citoyenne. Tun’es pas Baba Rabbi dans ton Palais à décréter, àdécider, à nommer, à dégommer, à instruire, à instal-ler, à désinstaller, à promouvoir, à enfoncer, à porteraux nues, à envoyer au purgatoire, comme ça. Justesur un battement de cils à peine suivi d’un décret.D’autant plus que quelques jours seulement aupara-vant, par le biais de ton Procuré et de son ministre de

ton intérieur, tu avais appelé – murmuré, balbutié,pour être plus précis — à respecter le citoyen, à être àson écoute et surtout à communiquer avec lui. Alors ?Qu’est-ce que ça te coûte, mon Dieu, de nous expli-quer que tu n’aimais plus trop la couleur pois cassésde la cravate de Berradja et que tu lui as préféré lenœud papillon uni, gris souris de Boudi ? Rien ! C’estjuste une marque de respect pour celui qui t’a élu roi,grâce à qui tu vis au Palais et tu es rétribué. C’est unSMIG de retour sur investissement électoral !L’explication pour des décisions comme celle de laCour suprême, ce n’est pas un cadeau que tu daigne-rais faire à la plèbe ! Non ! C’est une obligation consti-tutionnelle. C’est un devoir. C’est un… Et après, tuvas faire l’étonné, le courroucé parce que déjà, sur laToile, sur les réseaux sociaux et à travers les lignesqui comptent, l’opinion spécule sur ce remplacement,avançant la thèse que Berradja doit sa mise envacances au fait qu’il n’ait pas accepté docilement devider les tiroirs de son bureau des dossiers «corrup-tion» qui y séjournent. Je ne dis pas, bien sûr, quec’est là le vrai motif. Bien sûr ! Je dis juste que tu nepeux pas reprocher la spéculation explicative lorsquetu es toi-même à l’origine de la pénurie informative.Point barre ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

Et ton gros nez, pourquoi tu veux le fourrer là-dedans ?