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AMENAGEMENT DE L’ECO-QUARTIER DE LA GIRAUDIERE MAITRISE DOEUVRE URBAINE ET OPERATIONNELLE DIAGNOSTIC DE L’ETAT INITIAL Version 1 – 20/05/2009

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AMENAGEMENT DE L ’ECO-QUARTIER DE LA GIRAUDIERE

MAITRISE D’ŒUVRE URBAINE ET OPERATIONNELLE

DIAGNOSTIC DE L’ETAT INITIAL

Version 1 – 20/05/2009

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GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 2/37 Rév. 1 le 20/05/2009

SOMMAIRE

1 Préambule...................................................................................................................... 3 2 Etude hydraulique .......................................................................................................... 4

2.1 Définition de la zone d’étude.................................................................................. 4 2.2 Recueil de données ............................................................................................... 4

2.2.1 Etude hydraulique de la Suze et de la Marjoëra, Silène, 1993............................ 4 2.2.2 Dossier de Police de l’eau de l’A51 .................................................................... 5 2.2.3 Témoignages des riverains ................................................................................ 6

2.3 Reconnaissance de terrain..................................................................................... 7 2.4 Définition des travaux topographiques ..................................................................12 2.5 Etude hydrologique ...............................................................................................12

2.5.1 Caractérisation du bassin versant .....................................................................12 2.5.2 Calcul des débits de crue ..................................................................................13

2.6 Modélisation hydraulique ......................................................................................14 2.6.1 Le code de calcul ..............................................................................................14 2.6.2 Paramètres et conditions aux limites .................................................................14 2.6.3 Exploitation du modèle et analyse des résultats................................................15 2.6.4 Préconisations pour l’aménagement de l'Eco-quartier.......................................16

2.7 Conclusion ............................................................................................................17 3 Diagnostic Réseaux ......................................................................................................18

3.1 Généralités ...........................................................................................................18 3.2 Eau potable...........................................................................................................18 3.3 Défense incendie ..................................................................................................19 3.4 Assainissement.....................................................................................................19

3.4.1 Eaux usées .......................................................................................................19 3.4.2 Eaux pluviales...................................................................................................21

3.5 Réseau HTA .........................................................................................................21 3.6 Réseau éclairage ..................................................................................................21 3.7 Réseau Gaz..........................................................................................................21 3.8 Réseau télécom....................................................................................................21 3.9 Fibre optique, câble, autre réseau.........................................................................22

4 Géotechnique................................................................................................................23 4.1 Synthèse de l’étude ..............................................................................................23 4.2 Recommandations géotechniques ........................................................................23

5 Etude des déplacements. ..............................................................................................24 5.1 Présentation générale. ..........................................................................................24

5.1.1 Données socio-économiques. ...........................................................................24 5.1.2 Evaluation des trafics moyens journaliers..........................................................26 5.1.3 Equipements générateurs de la commune ........................................................27 5.1.4 Plan de Hiérarchisation du réseau ....................................................................28

5.2 Diagnostic qualitatif multimodal.............................................................................29 5.2.1 Relevé de l’offre de stationnement ....................................................................29 5.2.2 Accessibilité et offre dédiées aux modes doux. .................................................30 5.2.3 L’influence des transports collectifs...................................................................33

5.3 Circulation et trafic ................................................................................................35 5.3.1 Synthèse des comptages effectués sur Varces. ................................................35 5.3.2 Test de fonctionnement circulatoire des carrefours ...........................................36

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GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 3/37 Rév. 1 le 20/05/2009

1 Préambule La commune de Varces Allières et Risset envisage la réalisation d’un projet urbain dénommé « Eco-quartier de la Giraudière ». Cette opération s’étend sur une superficie de 15 ha, actuellement cultivés ou en friches, et prévoit la réalisation de 450 à 480 logements et d’équipements publics. La zone du projet est partagée par le cours d’eau la Marjoëra qui fera partie intégrante de l’éco-quartier et qui sera valorisé. Le terme d’Eco-quartier traduit la volonté d’une démarche de développement durable de la part de la commune dans la réalisation du projet. Le projet d’éco-quartier sera réalisé en deux tranches. La première prévoit la création de 120 logements, au nord du secteur de la Giraudière, dont la majorité sera destinée à l’accueil des familles des militaires de la caserne de Varces. L’objet du présent rapport est de dresser un état initial de la zone, avec en particulier :

- une étude hydraulique - un diagnostic des réseaux existants, - une étude des déplacements dans la commune et aux abords du quartier de la

Giraudière

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GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 4/37 Rév. 1 le 20/05/2009

2 Etude hydraulique L’étude hydraulique a pour objectifs de préciser les conditions d’écoulements et les zones inondables sur la zone d’étude, ainsi que les prescriptions d’aménagement qui en découlent.

2.1 Définition de la zone d’étude La zone d’étude est délimitée au Sud par la rue du Martinais d’en Bas, et au Nord par la rue de la Marjoëra. Ces deux rues franchissent le ruisseau de la Marjoëra, et la zone modélisée débute directement à l’aval de la première et s’étend jusqu’à une vingtaine de mètres à l’aval de l’ouvrage de franchissement de la deuxième. Le linéaire modélisé représente environ 400 m. La parcelle est occupée essentiellement par des terrains agricoles et des friches.

2.2 Recueil de données

2.2.1 Etude hydraulique de la Suze et de la Marjoër a, Silène, 1993

• Résumé

Suite aux événements pluvieux de juin et septembre 1992, certains secteurs vulnérables liés aux crues de la Suze et de la Marjoëra ont été mis en évidence. La commune de Varces a donc souhaité réaliser une étude hydraulique pour définir les travaux à entreprendre pour assurer la protection des biens et des personnes. L’étude menée par Silène comprend une analyse du réseau hydrographique de la vallée et du comportement des deux cours d’eaux en particulier, ainsi qu’une étude hydrologique/hydraulique avec construction d’un modèle mathématique. L’exploitation du modèle permet la détermination des lignes d’eau décennales et centennales et l’analyse du comportement des ouvrages hydrauliques. Dans une dernière phase, il est proposé de réaliser un certain nombre d’aménagements sur la Suze et la Marjoëra en vue d’améliorer la situation. Les données hydrologiques sont fournies dans cette étude, les bassins versants sont cartographiés, les données pluviométriques utilisées citées dans le rapport, et les méthodes de calculs des débits caractéristiques énumérées. L’étude comprend également un recueil photographique, une cartographie des ouvrages hydrauliques et profils mis en place, et une annexe de calcul.

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• Analyse critique

L’étude hydraulique réalisée par Silène date de plus de 15 ans, ainsi les résultats et les méthodes utilisées ont été analysées de manière rigoureuse et avec recul. D’un point de vue hydrologique, certains points sont à mettre en évidence :

- le bassin versant découpé dans cette étude présente globalement les mêmes limites que ce qui a été observé sur le terrain ;

- les données pluviométriques utilisées sont relativement anciennes, et il n’est pas précisé à partir de quelle station ont été calculés les coefficients de Montana.

L’utilisation de ces données hydrologiques permet de trouver des débits spécifiques de l’ordre de 1 m³/s/km² pour une pluie décennale. Les débits habituellement utilisés dans cette région, et pour ce type de bassin versant sont généralement plus proches de 2 m³/s/km². En conséquent, les débits calculés par l’étude Silène de 1993 paraissent faibles et ne permettent pas de définir la zone inondable pour la crue de référence.

2.2.2 Dossier de Police de l’eau de l’A51 La construction de l’autoroute A 51 au niveau de la commune de Varces-Allières et Risset a nécessité le franchissement d’un certain nombre de cours d’eau, et notamment de la Marjoëra. Cet aménagement a été soumis à autorisation au titre de la Loi sur l’Eau. Le dossier « Loi sur l’eau » d’octobre 1995 (entreprise Scetauroute) indique que la conception des ouvrages de franchissement doit permettre de résoudre les problèmes d’inondation dus aux cours d’eau traversant la commune de Varces, à savoir la Suze, la Marjoëra et le Lavanchon. Ainsi, un contre-canal a été aménagé le long de l’autoroute, entre le franchissement de la Suze (PK 3.8) et le Nivolon (PK 1.8), pour récupérer les eaux de débordement du Lavanchon et des autres rivières, par l’intermédiaire d’un bassin d’écrêtement et de traitement (PK 3.4) qui reçoit également les eaux de voirie de l’A51 (cf. Annexe 1.2).

Pour ce qui concerne le cours d’eau La Marjoëra, qui traverse la zone du projet de la Giraudière, un déversoir (avec un limitateur de débit en dessous consistant en 4 tuyaux Ø 300 mm) a été aménagé en amont du franchissement de l’A51 dans le but d’écrêter les eaux de crue de la Marjoëra. Les 4 conduites permettent de faire passer un débit de 1.2 m3/s, qui franchit ensuite l’autoroute au moyen d’un dalot de 3.5 x 2 m, permettant également le passage de la petite faune. La capacité hydraulique de ce dalot est supérieure à 10 m3/s.

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Ouvrage de franchissement de l’A51, avec déversoir et contre-canal

Remarque : Les hypothèses du dossier de la police de l’eau supposent notamment qu’il n’y a pas de transfert de débit, en crue centennale, entre le Lavanchon et la Marjoëra. Si ces hypothèses n’étaient pas vérifiées, le débit passant sous l’A51 au niveau de la Marjoëra pourrait être supérieur à 1.2 m3/s. Il en est de même si un dysfonctionnement des bassins ou des ouvrages se produisait en crue centennale (embâcles bloquant le débit de fuite, etc.). La Marjoëra pourrait, à ce moment-là, engendrer les zones de débordement représentées en annexe 1.4.

Une vérification de ces hypothèses nécessiterait un modèle hydraulique complet avec des mesures topographiques sur l’ensemble des cours d’eaux, ouvrages, bassins… et des champs majeurs à l’amont de l’autoroute. Cette approche complexe ne semble toutefois pas nécessaire : - si l’on garde à l’esprit que le passage de plus de 1,2 m³/s à l’aval de l’autoro ute (correspondant au dépassement des hypothèses) ne co ncerne que les événements pluvieux à minima centennaux. - si l’on assure lors de l’aménagement, une revanche entre la ligne d’eau calculée dans l’étude et les seuils planchers à mettre en œuvre au projet. Ainsi, une revanche de 50 cm permet de garantir la sécurité des biens et des per sonnes.

2.2.3 Témoignages des riverains D’après les témoignages recueillis, aucun problème majeur n’a été recensé sur la Marjoëra au cours des dernières décennies. Les riverains ont été interrogés en trois points du cours de la Marjoëra :

- à l’aval du château de Varces, où aucun débordement n’a jamais été observé par les témoins, ni par leur parents (soit une période de 80 à 100 ans), le cours d’eau traversant leur jardin ;

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- au niveau de l’Impasse des Tisserandes, il semblerait qu’aucun problème n’ait été recensé ces 30 dernières années ;

- dans la propriété privée directement à l’aval de la zone d’étude, les riverains n’ont fait état d’aucun désordre ces 30 dernières années.

Malheureusement, il n’a pu être recueilli de témoignages significatifs dans le lotissement en amont de la zone d’étude. La seule personne interrogée lors de la visite de terrain n’était installée que depuis 3 ans. D’autre part, le futur éco-quartier se trouve sur des terrains actuellement agricoles, et les débordements de la Marjoëra sur ce tronçon ne causeraient pas de désordre majeurs. Il est donc compréhensible qu’un débordement sur cette zone ne « marque pas les esprits », d’autant plus que les crues de la Marjoëra sont brèves. Au vu des témoignages, les risques liés à la Marjoëra semblent être faibles. Néanmoins, l’étude hydraulique de 1992 fait état de certaines zones sensibles, notamment dans les lotissements directement à l’amont du secteur.

2.3 Reconnaissance de terrain Une première reconnaissance de terrain a permis d’identifier en première approche les conditions d’écoulement en crue. Cette analyse permet d’ajuster le modèle hydraulique pour l’amener au mieux à être représentatif de la réalité. Les données topographiques sont venues ajuster cette première analyse dans un deuxième temps. Le bassin versant de la Marjoëra débute au niveau de la Montagne d’Uriol, il s’étend ensuite sur une partie de la commune de St Paul de Varces, et de Varces. L’autoroute A51 coupe ce bassin versant, et des contre fossés ramènent les eaux au niveau de la Marjoëra pour traverser l’autoroute. Le bassin versant de la Marjoëra est essentiellement rural, et ce cours d’eau ne récupère que les eaux pluviales de quelques lotissements en amont de la zone d’étude. La reconnaissance de terrain a permis d’affiner le positionnement des profils en travers et de préciser la délimitation des bassins versants. Ceux-ci sont décrits au paragraphe « 2.5. Etude hydrologique ». Deux ouvrages de franchissements sont présents à l’amont et l’aval de la zone d’étude. Ceux-ci présentent les caractéristiques suivantes :

• un cadre de dimensions 220 x 100 cm (L x h) suivi d’un second de dimensions 250 x 150 cm pour franchir la rue du Martinais d’en Bas. Le second semble avoir été installé plus récemment, lors de la mise en place de la piste cyclable. Ces deux ouvrages sont en bon état, et ils ne semblent pas présenter de problèmes particuliers d’encombrement.

• un cadre de dimensions 250 x 100 cm, puis une arche de dimensions 250 x 90 cm (L x h). Cette dernière est légèrement décalée par rapport à l’axe d’écoulement du cadre. Ces ouvrages sont en bon état.

Les photos ci-après présentent une vue aérienne de la Marjoëra à l’amont et à l’aval direct de la zone d’étude ainsi que les sections d’écoulement caractéristiques du cours d’eau depuis l’aval vers l’amont.

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Vue aérienne de la Marjoëra (source : Géoportail)

Vue de l’ouvrage de franchissement de la rue de la Marjoëra

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Vue à l’amont du profil 4

Vue à l’amont du profil 4.5

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Vue à l’aval du profil 10

Vue à l’aval du profil 12

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Vue à l’amont du profil 13

Vue de l’ouvrage de franchissement de la piste cyclable

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2.4 Définition des travaux topographiques La reconnaissance de terrain a permis d’identifier en première approche les conditions d’écoulement en crue, les axes d’écoulement, les limites du lit majeur susceptible d’être mobilisé. Les profils en travers nécessaires ont alors pu être implantés et la commune a fait faire un relevé complémentaire. Ceux-ci sont représentatifs de la section d’écoulement et de son évolution. Ainsi, 17 profils ont été implantés, sur un linéaire total d’environ 400 m. Ils sont cartographiés sur la planche de l’annexe 1.3.

2.5 Etude hydrologique

2.5.1 Caractérisation du bassin versant

• Caractéristiques géométriques

A partir des données topographiques disponibles et des observations de terrain, le bassin versant dont l’exutoire se trouve sur la zone d’étude a été découpé. Il a ensuite été caractérisé en termes de superficie, longueur, pente, et occupation du sol (cf. Annexe 1.1). Les caractéristiques du bassin versant sont présentées dans le tableau ci-dessous :

BV Superficie (km²)

Longueur (m) Pente (%) Cr 100ans 1

Marjoëra 3.9 5770 4.67 0.50

• Temps de concentration

Le temps de concentration caractérise la rapidité de la « réponse » du bassin versant à un évènement pluvieux. Il dépend de cet évènement, de l’occupation du sol, de la topographie, du réseau d’assainissement pluvial, etc. La méthode employée ici pour l’évaluation du temps de concentration est celle de Ventura-Passini. Elle fournit une vitesse moyenne d’écoulement de 1m/s, ce qui est cohérent au regard des conditions topographiques et d’occupation du sol. Le temps de concentration retenu est de 95 minutes.

• Coefficient de ruissellement

Le coefficient de ruissellement utilisé est issu de l’analyse de l’occupation du sol et de la topographie, à partir de la reconnaissance de terrain et de photos aériennes. Ces valeurs sont ajustées pour prendre en compte l’intensité d’un événement centennal, pour lequel les sols sont rapidement saturés et présentent donc une faible capacité de rétention. Les coefficients de ruissellement utilisés sont les suivants :

1 Coefficient de ruissellement pour l’occurrence centennale

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T Coefficients de

ruissellement (%) du BV (390 ha)

10 40

100 50

2.5.2 Calcul des débits de crue

• Pluviométrie

La pluviométrie utilisée pour le calcul des débits est celle de la station de St Martin d’Hères, exploitée depuis 1968. Pour une durée de pluie comprise entre 6 minutes et 2 heures, les coefficients de Montana sont les suivants :

Période de retour Coefficients de Montana

10 ans 100 ans

a 22.74 32.12

b 0.609 0.632

Les intensités de pluie utilisées sont calculées comme suit :

i = a. t-b où : a et b sont les coefficients de Montana issus de la station de Saint Martin d’Hères i est l'intensité de pluie (mm/h) t est la durée de l'averse (heures)

• Calcul des débits

Pour les occurrences étudiées, les débits de pointe sont calculés en utilisant la méthode rationnelle à partir des du coefficient de ruissellement et de la pluviométrie définis ci avant.

6,3

A.I.CQ =

avec : C : coefficient de ruissellement

I : intensité [mm/h]

A : surface [km²] Les débits de crue ont été calculés au droit de la rue du Martinais d’en Bas. Pour le bassin versant considéré, et pour une pluie de durée égale au temps de concentration, les débits donnés par la méthode rationnelle sont les suivants :

- Q10 = 7.2 m³/s - Q100 = 12.7 m³/s

Les valeurs calculées sont cohérentes :

- en termes de débit spécifique avec les observations régionales pour ce type de bassin-versant,

- avec les débits calculés dans le dossier loi sur l’eau de l’autoroute.

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Cependant, comme il l’est précisé dans le DLE, la totalité du débit produit par le bassin versant n’arrive pas au droit de la rue du Martinais d’en Bas. L’ouvrage de franchissement ayant été créé au niveau de l’autoroute n’autorise le passage que d’un débit de 1,2 m³/s. Le débit retenu correspond donc à ces 1,2 m³/s auxquels s’ajoute le débit produit par la partie du bassin versant à l’aval de l’autoroute. Les caractéristiques de ce sous-bassin versant sont présentées dans le tableau ci-après :

BV Superficie (km²)

Longueur (m) Pente (%) Cr 100ans 2 Tc (min)

Marjoëra 0,26 1 000 1 0.50 21

Ainsi les débits retenus pour la modélisation sont :

� Q10 = 1.2 + 1.3 = 2.5 m³/s

� Q100 = 1.2 + 2.3 = 3.5 m³/s Ces débits sont calés d’après les données du dossier des ouvrages de l’A51, et présument du bon fonctionnement des ouvrages, et de la prise en compte de l’ensemble des données topographiques.

2.6 Modélisation hydraulique

2.6.1 Le code de calcul Les écoulements pour les différents débits de crue sont modélisés en régime permanent avec le logiciel de modélisation 1D HEC-RAS. Un complément topographique sur le terrain a permis de compléter les données, de sorte que l’intégration de l’ensemble des profils en travers et des éléments identifiés sur le terrain assure la représentativité du modèle.

2.6.2 Paramètres et conditions aux limites

• Coefficient de rugosité

La construction du modèle hydraulique nécessite la définition des conditions de rugosité. Elles sont caractérisées par le coefficient de Strickler. Les valeurs types suivantes ont été retenues :

Nature Rive gauche Lit mineur Rive droite

Strickler 15 20 10

Ces valeurs caractérisent l’occupation du sol. Elles sont d’autant plus faibles que la rugosité, caractérisée dans le cas présent par la densité de la végétation, est élevée. La rive droite étant globalement plus encombrée, avec la présence d’un plus grand nombre d’arbres et de broussailles, les coefficients choisis traduiront une rugosité plus importante. Les coefficients ont été calés à dire d’expert, suite à la reconnaissance de terrain.

• Condition aval

2 Coefficient de ruissellement pour l’occurrence centennale

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En limite aval du modèle, la cote normale est fixée. Cette condition est suffisamment éloignée de la zone de projet pour qu’elle n’influe pas sur les conditions d’écoulements.

2.6.3 Exploitation du modèle et analyse des résulta ts La modélisation hydraulique permet de déterminer les hauteurs et vitesses d’écoulement au droit de chacun des profils (cf. Annexe 1.3). La reconnaissance de terrain a alors complété ces résultats. Elle a notamment permis d’affiner l’interpolation entre les profils en travers. De manière générale en période de crue et sur le linéaire traversant la zone d’étude, la Marjoëra se comporte comme décrit ci-après :

� en amont du profil 15 (P15), l’ouvrage de franchissement présente une capacité d’environ 4 m³/s, il est donc suffisant pour une crue centennale. Il en est de même pour le lit à l’aval direct de l’ouvrage ;

� au niveau du profil 12, on observe une importante réduction de section provoquant un débordement en rive gauche. Il en résulte une augmentation de la ligne d’eau et un élargissement de la zone inondable à l’Ouest de la zone d’étude ;

� à l’aval du profil 7, l’abaissement du lit majeur en rive droite mène à un débordement en rive droite. Sur ces derniers tronçons (P12 à P4.5), la capacité du lit mineur est d’environ 3 m³/s ;

� le dernier tronçon avant l’ouvrage de traversée (P4.5 à P3.5) présente une capacité supérieure (5 m³/s), cependant l’insuffisance de l’ouvrage de franchissement (de capacité inférieure à 3 m³/s) occasionne un ralentissement des vitesses d’écoulement. Il en résulte une emprise de la zone inondable globalement identique à la zone plus à l’amont ;

� l’ouvrage de franchissement se met légèrement en charge, mais permet à la totalité du débit de passer dans le cadre, sans débordement sur chaussée ;

� à l’aval de l’ouvrage, le lit mineur s’élargit, et la capacité autorise des débits de l’ordre de 8 à 10 m³/s.

De manière générale, les vitesses atteintes sur la zone d’étude ne dépassent pas 2 m/s dans le lit mineur, et 0,8 m/s dans le champ majeur, ce qui ne devrait pas occasionner d’érosion particulière.

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GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 16/37 Rév. 1 le 20/05/2009

D’autre part on peut noter que pour l’occurrence centennale, une importante partie du débit circule en rive gauche de la Marjoëra.

10 ans 100 ans 10 ans 100 ans 10 ans 100 ans15 270.47 270.58 270.54 270.67 1.19 1.314 270.33 270.44 270.4 270.52 1.19 1.2813 269.77 269.86 269.84 269.95 1.23 1.3612 269.24 269.29 269.3 269.35 1.32 1.411 268.79 268.86 268.86 268.93 1.31 1.3710 268.56 268.64 268.65 268.73 1.31 1.429 267.78 267.83 267.82 267.9 1 1.28 267.65 267.68 267.69 267.73 1.05 1.167 267.28 267.38 267.37 267.45 1.33 1.266 267.01 267.12 267.15 267.19 1.69 1.425 266.92 266.98 266.97 267.02 1.06 1.13

4.5 266.63 266.68 266.68 266.71 1.4 1.334 265.91 266.3 265.96 266.33 1.02 0.75

3.5 265.89 266.3 265.93 266.31 0.92 0.572.5 265.67 265.83 265.72 265.88 0.98 1.04

2 265.56 265.7 265.67 265.82 1.44 1.541 265.27 265.42 265.36 265.52 1.32 1.4

Profilligne d'eau

(mNGF)ligne d'énergie

(mNGF)vitesse lit

mineur (m/s)

La différence entre les lignes d’énergie, donne une indication sur la perte de charge inter profil. D’autre part, elle traduit les vitesses d’écoulement au niveau d’un profil.

2.6.4 Préconisations pour l’aménagement de l'Eco-qu artier La modélisation hydraulique a fait ressortir une cartographie des zones inondables à l’état actuel pour les crues décennales et centennales de la Marjoëra. L’analyse de cette cartographie permet d’établir certaines préconisations quant à l’aménagement de l'éco-quartier :

� à proximité du cours d’eau devra être favorisée la mise en place d’espaces verts, de voies d’accès pour les déplacements doux (piéton, vélo), et tout autre type d’aménagement autre que l’habitat ;

� la cote minimale des planchers devra être calée à minima 50 cm au-dessus des lignes d’eau calculées pour la crue centennale ;

� aucun aménagement faisant obstacle à l’écoulement des eaux dans le lit majeur ne devra être mis en place ;

� les merlons existants pourront être éliminés. Ils obstruent une partie de la section d’écoulement sans constituer une protection pour le lit majeur.

Page 17: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 17/37 Rév. 1 le 20/05/2009

2.7 Conclusion L’étude hydraulique et la modélisation ne retranscrivent pas forcément ce qui a été observé et rapporté des divers témoignages. Les hypothèses de l’étude hydrauliques sont basées sur la topographie et la morphologie du site, ainsi que les données météorologiques. L’étude tient également compte de l’imperméabilisation du site, qui a évolué depuis 1993, avec la création notamment de nouveaux lotissements en amont du secteur de la Giraudière (création en du lotissement du Miounaire en 1996). L’étude hydraulique, avec la prise en compte des différents facteurs, a permis de définir les zones inondables sur la zone du projet de la Giraudière.

Il apparaît que l’écoulement de la crue centennale inonde la parcelle sur une bande allant jusqu’à 50 m essentiellement en rive gauche. Les vitesses d’écoulements restent faibles, et ne représentent pas de fort risque d’érosion.

Une phase ultérieure de l’étude permettra d’estimer l’impact du projet sur le fonctionnement de la Marjoëra en crue.

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3 Diagnostic Réseaux Pour établir le diagnostic des réseaux existants, des demandes de renseignements ont été faites auprès des services gestionnaires ou distributeurs des divers réseaux. Une recherche a été faite en mairie de Varces et autres sources, pour collecter toutes les études existantes relatives aux différents réseaux autour de la zone du projet.

• Plan topographique de la zone de la Giraudière • Plan des réseaux électriques (ERDF) • Plan des réseaux de distribution du gaz (GRDF) • Plan d'assainissement de la METRO • Plans de récolement des travaux de la rue Pierre Termier et Martinais d'en Bas • Plans de récolement des travaux sur le groupe scolaire des Poussous • Liste des hydrants de la commune de Varces

• Etude du schéma directeur en eau potable – rapport provisoire de l'état initial par le

cabinet Rés'O Conseil – 2005 • Etude hydraulique de 1993 du cabinet Silene

3.1 Généralités La commune a fait réaliser de nombreux travaux dans le secteur du projet depuis une dizaine d’années. La création du groupe scolaire des Poussous a par exemple généré une extension de l’ensemble des réseaux, ainsi que la réfection des voiries. Les réseaux électriques et Télécom ont récemment été enterrés (2007) sous les voiries des rues du Martinais d’en bas et Champ Nigat. Seule la rue Pierre Termier comporte encore des réseaux aériens (éclairage et PTT), dans sa portion nord en liaison avec la rue de la Marjoëra. L’état des voiries est de ce fait excellent sur les rues Champ Nigat, Martinais d’en bas, sud Termier et ouest Marjoëra, mais moyen à médiocre sur la majeure partie de la rue Termier (nombreuses reprises).

3.2 Eau potable L’eau distribuée sur la commune Varces Allières et Risset provient de trois origines distinctes :

• les captages de Rochefort, gérés par la Régie des Eaux de Grenoble

• Ressource propre avec le forage de Notre Dame de Lachal,

• Alimentation par la commune de Claix. Depuis le réservoir de mise en charge de Rochefort (3 500 m3), l’eau est refoulée vers le réservoir de Beauregard (1000 m3) par une conduite de diamètre 200 mm à l’aide d’une station de pompage à 2 groupes horizontaux de 120 m3/h unitaire sous 84 mètres de charge. Le secteur de la Giraudière est alimenté par le réservoir de Beauregard, par des canalisations longeant le site au Nord (rue de la Marjoëra), au Sud (rue Beylier) à l’Ouest (rue du Champ Nigat). Les diamètres des canalisations sont de 150 mm à l'ouest et au nord du secteur de la Giraudière, et 100 mm au sud et à l'est.

Page 19: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 19/37 Rév. 1 le 20/05/2009

Le volume domestique moyen correspondant à la consommation d’eau potable par les habitants, hors gros consommateurs (industries, caserne et centre de rétention) est de l’ordre de 130 l/j/hab. Pour la population globale de la commune, ce volume monte à près de 150 l/j/hab, ce qui rejoint la moyenne nationale (données INSEE). L’analyse de 2005 par le cabinet Rés’O conseil fait état d’un rendement entre la production et la consommation assez mauvais (de l’ordre de 60 %), dû certainement à des fuites sur le réseau de distribution. La capacité de production d’eau potable pour la commune sur le moyen terme est jugée suffisante, pour le débit moyen comme en débit de pointe.

3.3 Défense incendie L'alimentation en eau potable assure la défense incendie. La réglementation impose un débit nominal de 60 m3/h pendant deux heures sous une pression minimale de 1 bar. Tout terrain situé en zone urbaine doit être situé à moins de 200 m d'une borne à incendie, conformément à la circulaire du 10 décembre 1951. Plus de 130 poteaux incendie sont répartis sur la commune de Varces Allières et Risset. Des poteaux incendie sont régulièrement implantés autour du groupe scolaire des Poussous, et autour du secteur de la Giraudière. Ils assurent un débit supérieur à 60 m3/h, pour une pression comprise entre 4 et 6.20 bars suivant les emplacements.

3.4 Assainissement L'assainissement est géré en réseau séparatif, composé de collecteurs distincts, collectant séparément :

- les eaux usées domestiques (eaux vanne et ménagères) - les eaux pluviales de ruissellement

Le tout est régi par le règlement d'assainissement intercommunal de Grenoble Alpes Métropole.

3.4.1 Eaux usées Les eaux usées, exclusivement constituées des eaux de vanne (urines et matières fécales) et des eaux ménagères (lessives, cuisine, toilettes…), sont collectées sur le secteur autour de la Giraudière par des conduites PVC (∅160 et 200) et béton (∅ 250 et 300).

Page 20: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 20/37 Rév. 1 le 20/05/2009

En amont du secteur de la Giraudière (limite sud, le long de la rue du Martinais d'en bas) 3 conduites béton ∅250 se raccordent sur une conduite unique ∅300 qui traverse la zone le long de la Marjoëra.

La limite est de la zone (rue Pierre Termier) est collectée par une conduite ∅200 élargie à un ∅250. La limite ouest de la zone (rue du Champ Nigat) est collectée en partie aval par une conduite ∅200.

Au nord de la zone, deux conduites PVC ∅200 rejoignent la conduite béton ∅300 traversant la zone, et se raccordent sur une conduite béton ∅400 à l'aval du site, le long de la caserne. A l’intérieur des lotissements, les conduites et branchement sont gérés en privé. Les eaux usées sont collectées jusqu'à la station d'épuration intercommunale AQUAPOLE. Cette station a été étendue en 2001 pour respecter le traitement de l’azote. Ses capacités sont de 500 000 équivalents habitants (EH), avec un volume traité actuellement d’environ 450 000 EH. Elle est donc en mesure d’accepter les nouvelles eaux usées qui seront produites par les aménagements prévus. La METRO, gestionnaire des eaux usées sur la commune a confirmé les réserves de capacité du réseau d’eaux usées pour le projet de la Giraudière, tant au niveau des diamètres des collecteurs à l’aval du secteur qu’au niveau de la station de traitement.

Page 21: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 21/37 Rév. 1 le 20/05/2009

Il est prévu par la régie d’assainissement de la METRO un chemisage du collecteur Ø300 longeant le cours d’eau de la Marjoëra, pour pallier les infiltrations d’eaux dans la conduite non parfaitement étanche.

3.4.2 Eaux pluviales Les eaux pluviales autour du secteur de la Giraudière sont gérées en fossés, noues et conduites PVC et bétons. Les eaux de voiries de la rue de la Marjoëra sont collectées par des grilles et avaloirs en bordure de trottoir entre les Poussous et la Marjoëra, et rejoignent le fossé bordant la partie nord du secteur. Les fossés se rejettent directement dans le cours d'eau de la Marjoëra. La situation actuelle correspond à une gestion des eaux pluviales à la parcelle.

3.5 Réseau HTA La commune de Varces a entrepris des travaux d'enfouissement des lignes HTA, notamment dans le quartier de la Giraudière. Quatre postes transfo sont situés autour de la zone de la Giraudière :

- A l'entrée du lotissement de la Marjoëra, - Aux abords de la cité scolaire des Poussous, - Sur la rue de la Marjoëra, du côté de la zone d'activité de Saint Ange, - A proximité de l'intersection entre la rue Marjoëra et Termier.

Rue du Martinais d'en bas : 2 x 3x150 mm2 Rue du Champ Nigat : 3x150 mm2 + 1x25 mm2 alu Est de la rue de la Marjoëra et rue des Artisans : 2 x 3x150 mm2 + 1x25 mm2 alu Les contacts avec l’accueil du raccordement d’électricité (AREMA) n’ont pas permis de déterminer les réserves des postes transfo existants. AREMA ne se prononcera qu’au dépôt de permis sur un raccordement ou une extension éventuels du réseau ERDF.

3.6 Réseau éclairage L'éclairage public est géré en régie par la commune, pour la réalisation et l'entretien du réseau, par l'entreprise GEMELEC. Le réseau d'éclairage a fait l'objet d'une réfection et d'un développement le long de la voie communale. Il est maintenant enterré. Dans la rue Pierre Termier, une partie de l’éclairage public est toujours aérien.

3.7 Réseau Gaz Le réseau de gaz est desservi en moyenne pression par des conduites PE ∅63 et 110. Il est présent tout autour du secteur de la Giraudière, sauf dans la rue de la Marjoëra, partie à l’ouest du cours d’eau.

3.8 Réseau télécom Le réseau de distribution France Telecom est enterré : rue du Champ Nigat et rue du Martinais d’en bas, une partie de la rue Pierre Termier.

Page 22: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 22/37 Rév. 1 le 20/05/2009

Dans la majeure partie de la rue Pierre Termier, les réseaux n’ont pas fait l’objet de réfection récente : les réseaux sont encore aériens.

3.9 Fibre optique, câble, autre réseau La commune, interrogée sur la présence de fibre optique ou autre câble de ce genre, a confirmé l'absence de ce type de réseau dans le secteur de la Giraudière. La commune de Varces Allières et Risset est traversée par une conduite d'éthylène. Le projet d’éco-quartier la Giraudière étant situé à plus de 670 mètres de cette conduite, cette zone n'est pas comprise dans le périmètre des conséquences d'un accident survenant sur la conduite (effets significatifs à une distance de 670 m de part et d'autre de la conduite).

Page 23: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 23/37 Rév. 1 le 20/05/2009

4 Géotechnique Une étude géotechnique préliminaire a été missionnée auprès de Ginger CEBTP, indépendamment de la mission de maîtrise d’œuvre et fait l’objet d’un rapport indépendant.

4.1 Synthèse de l’étude Géologie Les principaux résultats de l’étude permettent de définir la structure géologique la plus probable du site, d’après des sondages à la pelle et des essais au pénétromètre en dynamique et en statique :

- couverture végétale et de limon argileux brun (terres arables) de 0.3 à 0.8 m d’épaisseur,

- limons argileux gris peu humides reconnus jusqu’à 0.8 à 2.8 m par rapport au terrain naturel

- argiles sableuses grises devenant bariolées de résistance mécanique faible à très faible reconnues jusqu’aux cotes d’arrêt des puits de reconnaissance (2.9 à 4 m/TN) et des essais au pénétromètre (15 à 20 m/TN).

Hydrogéologie De nombreuses venues d’eau ont été relevées à faible profondeur (entre 0.8 et 2.6 m/TN) avec des niveaux stabilisés relevés entre 2 et 2.6 m/TN. Perméabilité De manière générale, les sols sont peu perméables et conviennent difficilement à l’infiltration des eaux pluviales.

4.2 Recommandations géotechniques Les investigations mettent en évidence un contexte géotechnique globalement homogène en nature et en répartition. Le rapport géotechnique donne des préconisations en termes de :

- principes de fondation selon les hauteurs des bâtiments envisagés, - méthodes de terrassement, - protection des ouvrages vis-à-vis de la présence d’eau - gestion des eaux pluviales (système de rétention préféré à l’infiltration)

Page 24: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 24/37 Rév. 1 le 20/05/2009

Secteur d’étude

5 Etude des déplacements. La Commune de Varces-Allières-et-Risset est structurée par deux grandes voiries, qui à la fois freinent et construisent le développement de la commune : l’autoroute A51 et la RD 1075. Situé entre ces deux éléments structurant le centre-ville s’accroît. Le projet d’éco-quartier de la Giraudière a été conçu à proximité immédiate du centre ville.

L’objectif recherché à travers cette étude est :

• D’actualiser le diagnostic des déplacements actuels réalisé en 2003 par le CETE, mode par mode, en dressant une analyse thématique (circulation, stationnement, sécurité routière),

• D’estimer les impacts de l’évolution des pratiques de mobilités sur le stationnement et la circulation,

• D’évaluer les impacts d’une nouvelle organisation des déplacements sur les quatre thématiques du diagnostic, à partir du programme d’aménagement, tout en s’inscrivant dans une démarche d’urbanisme durable,

• De tester le fonctionnement du projet suivant l’organisation des déplacements retenue,

• De proposer des solutions en prenant en compte l’ensemble des transformations prévues de façon à aboutir à un schéma cohérent de circulation, mode par mode, et de stationnement respectant les principes d’un urbanisme durable.

5.1 Présentation générale.

5.1.1 Données socio-économiques. Le dernier recensement général de la population réalisé en 2007 porte à 6 627

habitants la commune de Varces-Allières-et-Risset. Avec une superficie de 20,9 km², Varces a une densité de 317 hab/km². Parmi ses habitants, la commune compte 498 personnes occupant la caserne (chiffres 2006, contre 1 047 en 1999) et 341 personnes concernant la prison (chiffres 2006, contre 383 en 1999).

Page 25: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 25/37 Rév. 1 le 20/05/2009

Actifs ayant un emploi selon l’âge au lieu de

résidence

Evolution de la population.

Ensemble des logements par type en

Le graphique à courbe ci-contre montre la forte progression de la population communale sur 30 ans.

En 1999, la commune de Varces compte 2 417 actifs, dont 91,4% ayant un emploi et 7,9% de chômeurs, ce qui ramène à un taux d’activité communal de 57%. L’histogramme ci-contre expose les actifs ayant un emploi selon l’âge au lieu de résidence en 1999. Il démontre une hausse des emplois de la tranche d’âge 25-49 ans et des plus de 50 ans.

Le tableau ci-contre informe sur les caractéristiques de l’habitat. D’après le recensement général de la population de 1999, Varces compte 1 844 logements dont 1 720 logements principaux, soit 93,3 % des logements de la commune. Le taux de propriétaire s’élève à 70,8% de l’ensemble des logements (+28,6% entre 1990 et 1999).

Page 26: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 26/37 Rév. 1 le 20/05/2009

5.1.2 Evaluation des trafics moyens journaliers

Le Trafic Moyen Journalier (TMJ) a été recueilli en 2007 auprès de la Direction des Routes du Conseil Général de l’Isère (38). La station permanente la plus proche de notre zone d’étude, existante sur la RD1075, se situe au niveau de la commune de Vif, au Sud de Varces. Les résultats sont recensés dans le tableau ci après :

TMJ Mensuel

2007

RD1075 – VIF Vers Grenoble

(%PL)

RD1075 – VIF Depuis Grenoble

(%PL) Janvier 7382 (ND) 7637 (ND)

Février 7679 (ND) 7799 (ND)

Mars 8060 (3,4%) 8290 (3,2%)

Avril 8099 (4,3%) 8211 (3,1%)

Mai 8110 (4,2%) 8026 (3,9%)

Juin 8747 (3,4%) 8480 (4,2%)

Juillet 8309 (3,4%) 7910 (4,1%)

Août 7589 (2,8%) 7313 (3,7%)

Septembre 8289 (ND) 8328 (ND)

Octobre 8215 (ND) 8214 (ND)

Novembre 7649 (ND) 7751 (ND)

Décembre 7362 (ND) 7337 (ND)

TMJ Annuel

7 957 7 940

En 2007, le trafic sur la RD1075 recensé au Sud de notre zone d’enquête, est de

16 000 véhicules par jour deux sens confondus, avec des flux équilibrés par sens de circulation. La période de fin Février est représentative du TMJ annuel (écart de moins de 1%).

La carte ci-contre synthétise les trafics moyens journaliers 2002 sur la voirie communale de Varces.

Le ratio TMJ / (Trafic aux heures de pointe) est de 5.7 sur le réseau communal, ce qui est conforme aux ratios habituellement rencontrés.

Page 27: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 27/37 Rév. 1 le 20/05/2009

5.1.3 Equipements générateurs de la commune Le secteur d’étude rassemble la plupart des éléments structurant le territoire de la commune de Varces. Le projet de l’éco-quartier de la Giraudière est entouré des générateurs de trafic les plus importants de la commune.

Varces présente en proximité du secteur :

• 2 pôles d’activités majeures de la ville : la Zone d’activité « Saint Ange » et du « Champ de la guerre » ; générateurs de trafic aux heures de pointe des bureaux.

• 2 pôles scolaires : Les groupes scolaires « Les Poussous » et « Charles Mallerin » ; générateurs de trafics aux heures de pointe des écoles.

• Le pôle de génération de trafic la caserne de l’armée à proximité immédiate de l’éco-quartier de la Giraudière.

Plus au Nord du secteur, on peut noter la présence d’une troisième zone d’activité, dite du « Pré de l’Orme », la plus grande des zones d’emplois de la commune. Enfin on notera que l’un des principaux employeurs de la commune est la maison d’arrêt de Varces.

590

1310

590

1310

531

604

531

604

252

280

252

280

1165

587

1165

587

323

394

323

394

425

399

425

399

415

398

415

398

880

308

880

308

466

375

466

375

609

478

609

478

8774

8774

433

393

433

393

Synthèse des comptages effectués entre 2001 et 2002 par le CG 38 en Tout Véhicule Moyen Journalier

Page 28: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 28/37 Rév. 1 le 20/05/2009

Les équipements générateurs de la commune.

Projet de ZAC la Giraudière

Axe

structurant : A

51

Axe structurant R

D 1

075

Zone d’activité, Saint Ange

Caserne de l’armée

Groupe scolaire

Parc

Centre bourg

Groupe scolaire

Zone d’activité, Champ de la Guerre

activité

5.1.4 Plan de Hiérarchisation du réseau

Varces est structurée par deux voiries principales, la RD1075 et l’autoroute A51. Ces deux voies façonnent la commune, elles sont à la fois motrices et freins du bon développement de l’urbanisation communale. Ces deux voiries traversent la commune du Nord au Sud. Elles ont chacune un rôle différent.

L’autoroute joue le rôle de voie de transit desservant Grenoble jusqu’à Monestier de Clermont. Elle est gratuite jusqu’à la commune de Vif. Cette gratuité fait d’elle une autoroute urbaine, pour des trafics de transit avec Grenoble. L’autoroute déleste le trafic du centre-ville du transit. Traversant la ville, c’est elle qui dessert les entrées Nord et Sud de la ville, contribuant à charger la RD1075 aux extrémités.

La RD1075 est le corridor de la ville. C’est elle qui supporte la majorité du trafic local.

Elle accueille les trafics d’échanges avec la commune venant de l’autoroute, ainsi que ceux arrivant des nationales des communes environnantes comme Saint-Paul-de-Varces, Vif ou encore Claix. C’est l’axe majeur de la commune qui distribue tout le trafic sur les voies collectrices qui maillent le territoire.

Les voies collectrices ont la charge de desservir les différents pôles de Varces. Elles maillent le territoire pour pénétrer dans la ville et accéder aux voies de desserte qui permettent d’accéder à l’échelle la plus fine du territoire communal.

Page 29: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 29/37 Rév. 1 le 20/05/2009

5.2 Diagnostic qualitatif multimodal

5.2.1 Relevé de l’offre de stationnement

Varces possède une offre de stationnement importante avec un total de 380 places publiques, en centre-ville ou à proximité immédiate dans des parkings de persuasion. Toutes les places sont gratuites. Répartie sur 7 parkings distincts, l’offre de stationnement est mal utilisée. Comme le montre le tableau ci-contre, le taux d’occupation diffère fortement d’un parking à l’autre, à une même heure de la journée. Cela s’explique par le caractère mono-usage des parkings (stationnement localement ciblé, par exemple celui de la Poste).

L’étude de stationnement est effectuée conformément à la méthodologie CERTU, c'est-à-dire au moment où les usagers montrent une utilisation régulière et récurrente du stationnement de la ville, qui ne correspond pas forcément aux heures de pointe (15 minutes par jour lors de la dépose des enfants à l’école par exemple).

Les Parcs des Ecoles, De Gaulle et Léo Lagrange (stationnement en épi) sont

largement sous-utilisés avec un taux d’occupation inférieur à 50%, alors que le parking République, juste à côté, a une utilisation raisonnée (maximum d’occupation à 68%) et que, tout proche également, les stationnements de la Poste et sur la RD1075 sont à saturation. Le parking Sportif, plus excentré, est réservé à une utilisation plus événementielle, directement liée au complexe sportif à proximité.

Voies à grand débit

LEGENDE

Voies principales

Voies collectrices

Voies de desserte

Giratoire

Carrefour à feux

Cours d’eau

Voies à grand débit

LEGENDE

Voies principales

Voies collectrices

Voies de desserte

Giratoire

Carrefour à feux

Cours d’eau

Page 30: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 30/37 Rév. 1 le 20/05/2009

Vu la sous-utilisation globale (seulement 44% du stationnement est utilisé), il n’y a pas lieu d’envisager l’augmentation de l’offre de stationnement avec l’augmentation de population liée à la réalisation de l’éco-quartier. Par ailleurs, augmenter l’offre de stationnement se traduirait immédiatement par une augmentation du trafic automobile, tendance contraire aux aménagements récemment réalisés sur la RD1075 notamment.

5.2.2 Accessibilité et offre dédiées aux modes doux . � Les déplacements piétons.

Varces présente globalement un bon traitement des modes doux. De nombreux accès piétonniers sont aménagés sur les portions sensibles de la RD1075. Le cheminement piéton est bien traité avec un tracé séparé de la voirie par coupure végétale entre le rond point d’entrée de ville au Nord et la place de la République au centre de Varces. Cet aménagement est très positif pour l’écoulement du trafic piétonnier car, outre

Parc de stationnement

Offre théorique (places sans restriction pour automobiles)

Offre réelle (places sans restriction pour automobiles)

Occupation à 10h

Occupation à 15h

Taux d'occupation maximal

Ecoles 60 60 10 11 18% De Gaulle 85 80 26 26 33% Poste 44 39 35 38 97% Sportif 60 60 12 8 20% RD1075 19 19 21 10 111% Rue Léo Lagrange 23 23 10 8 43% République 91 91 48 62 68%

TOTAL 382 372 162 163 44%

Stationnement : une offre largement supérieure à la demande mais encore mal utilisée par les usagers

Page 31: Le rapport « diagnostic de l'état initial

GINGER 090108 DIAG V1 20-05-09.doc Etabli le 02/04/2009 Rapport de Diagnostic 31/37 Rév. 1 le 20/05/2009

la desserte du centre, il connecte l’entrée Nord à la Poste, ou encore au groupe scolaire Charles Mallerin. Tout le pourtour du secteur de la Giraudière est également traité en site propre accueillant à la fois vélos et piétons, ce qui favorise la desserte du groupe scolaire des Poussous par ces modes. Ces aménagements sont de plus accompagnés par un traitement général de la voirie en zone 30 qui incite encore davantage à leur usage. En plus d’un aménagement de voirie exemplaire en faveur du piéton, un très bon traitement des infrastructures vient se rajouter avec la généralisation sur la commune d’un traitement pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR).

Conséquence directe : une part de piétons élevée av ec 14% des déplacements

effectués à pied dans le secteur de la Giraudière.

918

1312

017

022

Cheminement Piéton

LEGENDE

Piste Cyclable

HPMHPS

Charge globale du carrefour en trafic piéton

Cheminement Piéton

LEGENDE

Piste Cyclable

HPMHPS

Charge globale du carrefour en trafic piéton

Flux piéton par heure

Mixité des flux piétons - vélos sur les

traitements en site propre.

Forte affluence piétonne à la sortie du

groupe scolaire des Poussous.

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� Les déplacements vélo Les vélos sont bien présents dans le quartier de la Giraudière. La signalisation au sol

définit bien le partage de voirie et guide sans difficulté l’usager dans son choix d’itinéraire. Cet aménagement offre une sécurité maximale pour l’utilisateur de la piste cyclable.

La majorité des aménagements est traitée en piste et non en bande cyclable, ce qui offre la meilleure sécurisation de l’usager possible. Elle permet également une fluidité des trafics vélo contre les voitures aux carrefours. Cette fluidité est offerte par la visibilité accrue aux droits des croisements, par une définition des priorités claire entre les différents modes.

Ils sont de plus accompagnés par un traitement général de la voirie en zone 30 qui

incite encore davantage à l’usage du vélo. Une offre abondante de stationnement vélo est proposée ; elle incite le

développement de ce mode. Les horaires de pointe des écoles (horaires = 8H20 – 11H30 et 13H20 – 16H30) sont bien entendu les plus chargés en vélo.

Conséquence directe : une part élevée de trafic vél o avec 21% des déplacements effectués à vélo dans le quartier de l a Giraudière.

En conclusion, un déplacement sur 3 est effectué en mode doux dans le quartier de la Giraudière.

Signalisation horizontale et verticale claire, qui définit bien le parcours de

l’usager pour circuler en toute sécurité.

Offre de stationnement abondante,

favorisant l’utilisation du vélo.

Bonne utilisation des pistes cyclables en

sortie d’école.

Visibilité et différenciation du traitement de chaussée, pour séparer les flux de

circulation automobile et vélo.

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5.2.3 L’influence des transports collectifs

Les transports collectifs varçois offrent des aménagements de points d’arrêt de haute qualité et une desserte à haute fréquence.

La RD1075, axe structurant majeur de la commune, est l’axe par lequel transitent toutes les lignes desservant la commune. Cet axe est aménagé en site banal pour les transports collectifs en traversée de Varces. Le traitement, de haute qualité (point d’arrêt en conformité pour les PMR, abribus, arrêt sur chaussée), contribue à donner un caractère urbain à la route et réduit la vitesse pratiquée par les conducteurs. Il renforce l’image positive des transports publics.

Cet aménagement est soutenu par la qualité du traitement de la gare routière, située

100 m au Sud du carrefour RD1075 / Rue Jean Jaurès, et qui bénéficie de nombreux services et interfaces multimodaux :

• sanitaires, • emplacement réservé taxi, • emplacement réservé PMR, • stationnement 2 roues, • parc-relais avec une offre de 91 places en partie mutualisées avec un usage de

parc de stationnement de persuasion.

La desserte en transport collectif est assurée par :

- 3 lignes urbaines régulières : • la ligne 1 offrant le plus fort débit et desservant Grenoble avec des

fréquences importantes (50 Aller-retour journaliers),

Arrêt de bus tout équipé (relèvement de trottoirs PMR, stationnement 2 roues, marquage au sol mal voyant, abri bus)

Bonne utilisation des feux tricolores qui

donnent la priorité aux bus sur la RD1075

La gare routière est un aménagement remarquable (sanitaires ; emplacements

réservés taxi, PMR ; stationnement 2 roues…)

Forte fréquentation de la navette vers

Saint-Paul-de-Varces par les élèves du groupe scolaire

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• la ligne 17 desservant les communes au Sud de Varces (Vif et Le Gua) jusqu’à Grenoble,

• la navette, dédiée exclusivement au transport des scolaires (les groupes scolaires Charles Mallerin et des Poussous sont desservis) en direction de Saint-Paul-de-Varces, non équipée en groupes scolaires, ceux-ci étant concentrés sur la commune de Varces.

- Une ligne interurbaine, la ligne 4500, qui permet aux Varçois de se rendre dans les communes au Sud, en direction de Mens et Monestier-de-Clermont.

Les lignes urbaines du réseau TAG (Transport de l’Agglomération Grenobloise)

représentent à elles seules 50 + 32 + 12 = 94 mouvements par jour par sens sur la commune. La ligne 4500 interurbaine du réseau TRANS’ISERE rajoute 9 mouvements par jour par sens.

Au total c’est plus de 100 mouvements dans chaque s ens, en nette

augmentation par rapport à 2002 où 72 mouvements da ns chaque sens étaient recensés.

En matière de transport en commun c’est l’offre qui crée la demande, autrement dit

plus l’offre en transport collectif est abondante, comme ici, plus l’incitation à les utiliser est forte. Varces joue donc en faveur de l’utilisation des transports collectifs.

Cette forte utilisation des transports collectifs par les riverains peut expliquer, par report modal, une partie de la baisse du trafic automobile observé par rapport à l’étude réalisée par le CETE en 2002 (voir chapitre suivant).

L’intégration de Varces dans la communauté d’agglomération (METRO) en 2004 est clairement un élément fondateur de la politique incitatrice pour les transports collectifs.

Type de Ligne

N° Trajet Nb d’Aller-retour

1 Grenoble – Varces 50 17 Grenoble – Le Gua 32

Ligne urbaine

Navette Varces – Saint-Paul-de-Varces 12 Ligne interurbaine

4500 Mens – Monestier-de-Clermont – Grenoble

9

Récapitulatif du nombre de mouvements, transport co llectif

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5.3 Circulation et trafic

5.3.1 Synthèse des comptages effectués sur Varces. Une série de comptages a été effectuée aux heures de pointe du matin et du soir le

Jeudi 26 Février 2009. Ils s’intéressaient aux carrefours bordant immédiatement la zone du projet et s’inscrivaient simultanément dans une zone plus élargie, comprenant les principaux carrefours de l’artère principale de la commune, la RD1075.

De manière générale, les trafics sont supérieurs (de 15% environ) le matin par rapport au soir, principalement parce que l’heure de pointe du matin est plus piquée (contraintes de dépose scolaire, d’horaires d’embauche fixes) que l’heure de pointe du soir (étalement sur 2h des sorties scolaires et des sorties de bureau).

Le carrefour le plus chargé est le carrefour RD1075 / Rue Pierre Termier / Rue de

Beauregard, l’entrée de ville Nord. Il écoule 1 060 UVP3/heure à l’Heure de Pointe du Matin et 960 UVP/heure à l’Heure de Pointe du Soir. Ces trafics sont faibles au regard de l’infrastructure existante et l’écoulement du trafic est satisfaisant .

Les carrefours bordant le périmètre du secteur de la Giraudière écoulent chacun

moins de 400 véhicules par heure, aux heures de pointe. Ils sont donc très faiblement chargés, y compris aux heures d’entrée et de sortie des écoles.

Le trafic a subi une évolution forte par rapport à 2002 :

• D’une manière générale, on observe une baisse du nombre de déplacements motorisés sur la journée (-2% par an).

• Plus précisément, le trafic a très légèrement augmenté à l’Heure de Pointe du Matin (moins de +1% par an) et a fortement baissé le soir (-27% sur 7ans, soit en moyenne -4% par an).

Cette évolution contrastée pourrait s’expliquer par des déplacements d’échanges avec Varces imposés le matin (par exemple pour déposer des enfants dans les groupes scolaires) mais pas le soir (les enfants rentrent par leurs propres moyens), la baisse de trafic étant la combinaison du report modal sur les transports collectifs et du report du trafic de

Navette urbaine

Ligne urbaine N°1

Ligne urbaine N°17

Ligne interurbaine

N°4500

Schéma recensant les différents transports collecti fs

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transit sur l’A51. Cette hypothèse est confortée par les flux piétons, sensiblement plus élevés le soir que le matin, au droit du groupe scolaire des Poussous.

La Rue de la Marjoëra comporte un tronçon en circulation alternée, avec une

capacité maximale d’écoulement de 400 véhicules, deux sens confondus. Le trafic actuel est de 160 UVP/heure le matin et 110 UVP/heure le soir. La réserve de capacité est donc relativement confortable : 240 UVP/heure au maximum de la charge.

La Route du Lavanchon est empruntée par 110 UVP/heure le matin et 65 UVP/heure le soir, deux sens confondus, soit un trafic de pointe de moins de 1 véhicule/minute/sens, compatible avec un usage de voie inter-quartiers, sans trafic de contournement .

La carte ci-dessous donne la charge globale des carrefours, aux heures de pointe, en UVP / heure. Le détail des comptages par mouvement tournant et par branche est fourni en annexe 2.1, en UVP / heure.

UVP = Unité de Véhicules Particuliers (1 Véhicule Léger = 1 ; 1 Poids-Lourd = 2 ; 1 Bus/Car = 2 ; 1 deux roues motorisé = 0,3)

5.3.2 Test de fonctionnement circulatoire des carr efours

Les carrefours enquêtés aux heures de pointe du matin et du soir peuvent faire l’objet d’un test de fonctionnement. Les tests sont différents selon le type de carrefour : giratoires, à feux ou à perte de priorité.

La carte ci-dessous synthétise les carrefours enquêtés.

Légende :

HPMHPS

Charge globale du Carrefour

Légende :

HPMHPS

Charge globale du Carrefour

NN

1060960

320300

350220

190220

370360

780710

720555

Charge globale des carrefours

Résultats des comptages

directionnels détaillés en annexe 2.1

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Carrefour 1

Carrefour 2

Carrefour 3

Carrefour 4

Carrefour 5

Carrefour 6

Carrefour 7

Carrefours enquêtés

Tous ces carrefours présentent un fonctionnement circulatoire satisfaisant, y compris aux heures de pointe. Les réserves de capacité sont supérieures à 20% et assurent un écoulement fluide du trafic.

Carte des carrefo urs enquêtés