le marché des sports outdoor

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Statistiques Sectorielles – Soins de beauté – 03/2010 Statistiques Sectorielles – Soins de beauté – 04/20 10

Statistiques Sectorielles – Soins de beauté – 03/2010 Analyse de marché – Le marché des sports outdoor – 12/2011

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Le marchéLe marchéLe marchéLe marché des sports des sports des sports des sports outdooroutdooroutdooroutdoor

www.cma-74.fr 12/2011




Sommaire

1. SPORTS ET LOISIRS : PRECISIONS DE VOCABULAIRE ET DE PERIMETRE ................. 3

2. LA DEMANDE ........................................ ................................................................................. 5

2.1. Les Français sont de plus en plus sportifs......................................................................................................... 5

2.2. 52 % des Français pratiquent le sport principalement hors des infrastructures spécifiques............................. 7

2.3. Quatre types de pratiquants des sports de nature ............................................................................................ 8

2.4. Des pratiquants en attente d’une rupture du quotidien, de détente, de découverte de la nature ..................... 9

3. LES TENDANCES DU MARCHE DES ARTICLES DE SPORT OUTDO OR ........................ 10

3.1. Un marché mondial qui a assez bien résisté à la crise ................................................................................... 10

3.2. Des opportunités de marché à l’étranger......................................................................................................... 10

3.3. Femmes et seniors : en attente de produits, de lignes et de concepts de magasins spécifiques .................. 12

3.4. Sport et handicap : un besoin en produits spécifiques, dans chaque discipline sportive, qui correspondent aux besoins des différents handicaps .............................................................................................................. 14

3.5. Tourisme de montagne, un secteur en mutation ............................................................................................. 16

3.5.1. La montagne en hiver ................................................................................................................................ 16

3.5.2. La montagne en été .................................................................................................................................. 18

3.5.2.1. Les attentes des touristes ................................................................................................................. 18

3.5.2.2. La randonnée pédestre, 1ère activité physique des Français en vacances .................................... 19

3.6. Développement durable et sports : entre attentes des consommateurs et réglementation ............................ 20

4. LES COLLECTIVITES LOCALES : DES ACTEURS INDISSOCIAB LES DU DEVELOPPEMENT DES PRATIQUES ET DES ESPACES DE PLEIN E NATURE ................... 23

4.1. La Haute-Savoie, le 1er département français et rhônalpin en potentiel de sites de pratiques et de diversité d’activités ......................................................................................................................................................... 25

4.2. La randonnée, un axe important de la politique d’ouverture au public des espaces naturels du département26

4.3. L’Albanais : un territoire de vélo et de randonnée pédestre, avec un patrimoine valorisé via le label Géopark attribué au PNR des Bauges ............................................................................................................ 26

4.4. Le Bassin annécien : vol libre, sports de glisse et de pleine nature ................................................................ 27

4.5. Le Chablais : sports d’hiver, randonnée, VTT et un projet de Geopark autour du thème de l’eau et du patrimoine glaciaire .......................................................................................................................................... 30

4.6. Le Faucigny : développement d’une offre de randonnée homogène sur le territoire et d’une offre d’activités de pleine nature et de sport d'eaux vives à vocation touristique ..................................................................... 31

4.7. Le Genevois français : priorité donnée au tourisme ........................................................................................ 32

4.8. Le Pays du Mont-Blanc : diversifier l’activité hivernale .................................................................................... 33

4.9. Les Usses et Bornes : améliorer l’accessibilité des sites aux personnes en situation de handicap ............... 34

5. LA FILIERE SPORT, UNE PLACE STRATEGIQUE DANS L’ECON OMIE LOCALE .......... 35

5.1. Les fabricants d’articles de sport ..................................................................................................................... 35

5.2. 341 entreprises artisanales dans la filière sports et loisirs .............................................................................. 36

5.2.1. Qui sont-elles ? ......................................................................................................................................... 36

5.2.2. Leur situation économique ........................................................................................................................ 37

5.2.3. Leur marché .............................................................................................................................................. 37

5.2.4. Leurs moyens humains et financiers ......................................................................................................... 38

5.2.5. Leurs relations à leur environnement ........................................................................................................ 38

5.2.6. Leurs points forts et leurs points faibles .................................................................................................... 38

5.3. La distribution d’articles de sport ..................................................................................................................... 39

6. ANALYSE SYNTHETIQUE ............................... .................................................................... 41

7. ORGANISMES CLES ET EVENEMENTS CLES POUR S’INFORMER ............................... 42

7.1. Organismes publics ......................................................................................................................................... 42

7.2. Regroupements d’entreprises .......................................................................................................................... 43

7.3. Sources d’information supplémentaires........................................................................................................... 44

7.4. Principaux événements liés aux sports de nature, notamment de montagne ................................................. 45




L’industrie des sports et loisirs est particulièrement développée en Rhône-Alpes, et surtout en

Haute-Savoie. Du fait des atouts géographiques du territoire, des entreprises s’y sont

implantées, de même que des centres de formation ou de recherche.

Les entreprises conçoivent, fabriquent et commercialisent des produits qui disposent pour

certains d’une notoriété internationale, et se caractérisent par une démarche continue

d’innovation et une forte technicité.

La Haute-Savoie se distingue particulièrement dans la fabrication de matériel lié aux sports

d’hivers et de glisse, et plus globalement à l’univers de la montagne.

Cette synthèse s’intéressera à l’industrie des sports de nature, regroupement les activités de

fabricatio d’équipements de sports, principalement appareils, articles, textiles.

La notion de sports outdoor étant proche de celle de sports de nature, ces deux notions seront ici

utilisées.

1. SPORTS ET LOISIRS : PRECISIONS DE VOCABULAIRE ET DE PERIMETRE

Le sport est défini comme étant une « activité physique, nécessitant généralement un entraînement, qui s'exerce

sous forme de jeu ou de compétition, suivant des règles déterminées »1. Il existe plusieurs disciplines, que l’on

peut répartir en 4 grandes catégories :

� sports d’entretien – détente,

� sports collectifs,

� sports urbains,

� sports de nature.

La notion de sports de nature est une particularité française, figurant à l’article L. 311-1 du Code du sport. Elle

traduit la volonté de concilier les usages tout en respectant le droit constitutionnel attaché à la propriété et la

protection de l’environnement. Pratiqués massivement durant les périodes de temps libre, les sports de nature

sont également des activités organisées dans un but de performance ou d’aventure. Le paroxysme de cet

investissement sportif revêt, pour les plus déterminés, la forme d’une participation aux JO d’été ou d’hiver. »2

Dans la famille des sports de nature, sont notamment inclues les activités suivantes :

� sports d’eau , dont :

o sports de rame (paddlesports) : rafting, hot dog, hydrospeedcanyoning, canoe kayak… ,

o sports de nage dans un cadre naturel : nage en eau vive (également appelé hydrospeed),

plongée sous marine, plongée sous glace…,

o boardsports : ski nautique, wakeboard, wakesurf,

� sports terrestres :

o en montagne , dont les sports de neige (snowsports) tels que ski de randonnée, ski de fond,

ski alpin, motoneige, randonnée en raquettes, ski de vitesse (également appelé kilomètre

1 Lexique du CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales). [En ligne] http://www.cnrtl.fr 2 Source : Pôle Ressources National Sports de Nature. « La lettre du réseau national des sports de nature », n°56, 04/2010




lancé), chien de traineau, descente en luges, mais aussi ceux qui ne nécessitent pas de neige

tels que via ferrata, escalade, randonnée à pied, trekking, trail …,

o vélo : VTT (mountain bike en anglais, i.e. les pratiques de VTT à profil descendant organisées

sur les territoires des stations de sports d’hiver en dehors des périodes d’enneigement), VTC,

vélo de route, vélo de course… avec 2 types de pratique : cycliste ou cyclotouriste,

o autres activités telles que le raid multisports de nature, le parcours aventure, la course

d’orientation,

� sports aériens : parapente, U.L.M., parachutisme, vol libre…

Ne sont pas donc pas considérés comme sports de nature et sont donc exclus du périmètre de cette étude :

� les sports de balle tels que foot, rugby, golf, badminton, tennis, volley ball, baseball, basket, water polo,

� les sports de combat tels que boxe, escrime, kendo, judo, karaté, k-one, free fight… mais aussi escrime,

épée,

� les sports de précision tels que pétanque, tir à l’arc, tir sportif,

� la danse,

� les sports d’entretien et de développement corporel tels que musculation, yoga, qi gong,

� la course à pied tels que marathon, semi-marathon,

� les sports de nage dans une infrastructure dédiée tels que natation, plongeon,

� une partie des sports mécaniques tels que rallye, motocross, karting, quad, aviation.

Outre ces catégories, les activités se distinguent également par :

� le niveau de pratique : professionnelle, loisirs,

� le lieu de pratique : montagne, eau, air,

� la période de pratique : principalement été ou hiver,

� le niveau de dangerosité :

o « les sports d’aventure : les sports dits « d’aventure » sont des sports difficilement

déterminables. En effet, l’aventure reste un terme subjectif, qui varie donc d’une personne à

l’autre. Une définition pourrait être : « activités à base de sports qui s’exercent dans un milieu

naturel (plus ou moins) préservé, où le plaisir est un subtil mélange d’effort, de sensations,

d’expériences partagées, de découverte, de contact avec les éléments, voire de

différenciation sociale (« réservé aux initiés »). »

Les sports outdoor qui répondent à cette définition sont nombreux, et ne sont pas seulement

les activités spécifiques à la montagne (ski-alpiniste, raquettes à neige, canyoning, vol libre,

sports d’eau vive, …) mais aussi les activités qui y sont nées (escalade, VTT…).

o les sports extrêmes : canyoning, ski de vitesse, parachutisme, rafting, moto vitesse, saut à

l’élastique… »3

3 Source : MERMOD Myriam. « Les sports aventures dans les Alpes vaudoises : réelle chance pour améliorer l’offre d’été ». 02/2001 [En ligne]

http://clubest.hevs.ch/td/TD-volee-2001/mermmyri.pdf




2. LA DEMANDE 2.1. Les Français sont de plus en plus sportifs

CHIFRES CLES DE LA PRATIQUE SPORTIVE DES FRANCAIS

France : � 89 % des Français pratiquent un sport plus d’une fois par semaine � 65 % des Français pratiquent un sport au moins une fois par semaine � 20 millions de Français, dont seuls 20 % sont licenciés, pratiquent les sports de nature � 322 € / an : montant du budget annuel sport des ménages de France métropolitaine. Il s’agit du plus

élevé d’Europe

Rhône-Alpes : � la 2ème région sportive de France � 3 millions de pratiquants réguliers, soit près de 49 % de la population � 1 656 213 licenciés (hors ATP)4 � 17 000 clubs et associations sportives5 � 13,7 % des licenciés rhône-alpins sont en Haute-Savoie

Le nombre de pratiquants de sports ne cesse d’augmenter, en atteste l’évolution du nombre de licences sportives

(hors ATP) en 5 ans :

Source : ministère des Sports

Le nombre de licences sportives est en augmentation constante depuis 1990, quoique moindre ces dernières

années.

Si l’on se réfère au nombre de licences sportives délivrées, la Haute-Savoie figure parmi les départements où la

population est la plus sportive. Toutefois, l’Ouest de la France se démarque particulièrement.

4 ATP : Autre Titre de Participation. Les formes d'adhésion autre que la licence, prises le plus souvent dans le cadre d'une pratique ponctuelle ou de courte durée,

sont généralement appelées ATP 5 Source : région Rhône-Alpes. [En ligne] http://www.rhonealpes.fr




Nombre de licences sportives délivrées en 2009 pour 100 habitants selon le département6

Selon les sources, la part de la population de 15 ans et plus en France qui déclare pratiquer une activité au moins

une fois par semaine est soit de 48 % ou de 65 %.7

Chaque année, en France, les ménages consacrent près de 16,4 milliards d’euros à la consommation de biens et

services de sport.8 Le regain d’intérêt des Français pour le sport en général a soutenu le dynamisme des

dépenses des ménages en articles de sport. Les ménages de France métropolitaine disposent du b udget

sport annuel le plus élevé d’Europe avec 322 € / an . En Haute-Savoie, ce budget est plus élevé : 338 € / an. Il

est de 320 € / an en Rhône-Alpes. 9

6 Source : ministère des Sports. « Les chiffres clés du sport ». 12/2010. [En ligne] http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/chiffres-cles_du_sport_2010.pdf 7 Source : ministère des Sports. « Les premiers résultats de l’enquête 2010sur les pratiques physiques et sportives en France ». In Stat-info, n° 10-01, 12 /2010. [En

ligne] http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/Stat-Info_01-11_decembre2010.pdf 8 Source : INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) - ministère des Sports 9 Source : BNP Personal Finance. « Observatoire Cetelem de la consommation ». 2010 [En ligne] http://observatoirecetelem.com




Les loisirs sont un élément central de la vie privée et de la vie sociale dans les pays développés. Les évolutions

qu’elles ont connues durant les dernières décennies ont un impact sur le marché du sport. Parmi ces évolutions,

les plus impactantes sont :

� la réduction du temps de travail légal : le consommateur dispose de davantage de temps libre. Les

dépenses de loisirs des ménages augmentent et les ménages souhaitent prendre davantage soin

d’eux.

Le facteur temps disponible impacte plus particulièrement la pratique des non licenciés

(développement de la pratique hors licence). Ce phénomène est à mettre en lien avec le

développement de l’offre, qu’elle soit publique ou privée.

Les Français dégagent plus de temps pour le sport et sa consommation sachant qu’en plus un

nombre important de sports leurs sont désormais accessibles.

� l’allongement de l’espérance de vie et le vieillis sement de la population : cela induit que

l’entretien du corps peut être vu comme une nécessi té mais aussi que les sports et les

équipements doivent évoluer pour s’adapter aux prat iques d’une partie de la population.

� la notion de bien-être : ce bien-être peut s’exprimer par la pratique d’un sport.

« Le phénomène de santé publique est en plein essor et l’objectif bien-être le complète. On ne dit

plus « faites du sport » mais « bouger ». Cette ambivalence profite à la consommation actuelle de

loisirs, d’articles et de services sportifs en France. Chaque produit doit être à même de transmettre un

message de santé publique susceptible d’améliorer son image auprès des consommateurs. »10

� l’augmentation de l’activité des femmes : depuis les années 1970, l’activité des femmes a

fortement augmenté en France. Toutefois, elles disposent "toujours de 5 à 6 heures / semaine de

temps de loisirs en moins que les hommes". 11 Ceci est probablement une conséquence de l’inégale

répartition des tâches ménagères.

2.2. 52 % des Français pratiquent le sport principa lement hors des infrastructures spécifiques

Parmi les 18 principales activités physiques ou sportives que les Français déclarent pratiquer, 14 d’entre elles sont

des activités pratiquées en extérieur. Les Français sont 52 % à pratiquer le sport principalement hors des

infrastructures spécifiques – dans un parc, une forêt ou dans la rue – contre une moyenne européenne de

48 %, le Danemark et l’Allemagne se situant nettement au-dessus.

Ils sont seulement 23 % à le faire dans un club ou un centre sportif (moyenne européenne : 19 %, les Pays-

Bas se distinguant avec 35 %). En outre, 2 % des Français fréquentent un club de fitness , ce qui constituait en

2009 le pourcentage le plus bas d’Europe, la moyenne étant de 11 %, avec des pointes de 19 % à 31 % pour les

pays du Nord. Le taux de pénétration en France, à hauteur de 5,4 %, reste encore loin de la moyenne européenne

de 7,9 %.

10 Source : TNS SPORT, Audencia Nantes Ecole de Management, Ineum Consulting. « Le temps libre des Français dédié aux sports ». 2009 [En ligne]

http://www.acteursdusport.fr/uploads/Documents/WEB_CHEMIN_4958_1257664783.pdf 11 Source : LECLERC Morgan. « Le marché du sport a chuté de 3 % sur un an ». 21/01/2010. [En ligne] http://www.lsa-conso.fr




12

2.3. Quatre types de pratiquants des sports de natu re

Quatre types de participants aux sports de nature se distinguent :

� les familles : elles sont en nombre toujours croissant et cherchent avant toute chose la sécurité, tout

en se procurant des sensations fortes. Il y a souvent un problème technique lié à ce segment, car le

matériel est rarement adapté aux enfants ;

� les individuels « découvertes » : ils recherchent des sensations fortes et sont curieux d’essayer de

nouvelles activités, mais ne s’investissent pas entièrement dans un sport particulier ;

� les individuels « passionnés » : ils s’investissent dans un sport dans le but d’une performance

personnelle ;

� les groupes : il s’agit généralement d’individuels « découvertes » poussés par une ou plusieurs

personnes (chef d’entreprise, collègue de travail, ami…) à pratiquer des sports de plein air.

12 Source : ministère des Sports. « Les premiers résultats de l’enquête 2010 sur les pratiques physiques et sportives en France ». In Stat-info, n° 10-01, 1 2/2010.

[En ligne] http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/Stat-Info_01-11_decembre2010.pdf




2.4. Des pratiquants en attente d’une rupture du qu otidien, de détente, de découverte de la nature

Si 20 millions de Français, soit 30 % de la population française, pratiquent les sports de nature, seuls 20 %

sont licenciés .13

« L'outdoor privilégie les valeurs de détente, d'évasion, de plaisir et de performance plutôt que l'esprit de

compétition. Même si leur ordre d’importance varie selon les individus, les motivations des pratiquants sont

généralement pour chacun :

� la coupure du quotidien,

� l’expérience avec la nature,

� la libération du stress urbain,

� la découverte de la nature.

La hausse des pratiques libres et des sports de nat ure répond à une sensibilité accrue vis-à-vis de

l’environnement . Cette notion est reprise par les marques dans leur politique de communication actuelle : le

« développement durable », le « naturel » sont à la mode et font vendre.

La technologie favorise également le développement du sport de nature , autant que la tendance écologique :

les sports nature deviennent plus accessibles.

Ce phénomène répond aussi à un désir renforcé de li berté, d’évasion de la vie de tous les jours. Les

pratiques libres et les sports de nature sont une manière de contrôler ce que l’on veut faire sans recevoir les

conseils de quelqu’un.

Enfin, le développement des pratiques et des sports de pleine nature s’explique également par l’absence

d’engagement financier de longue durée.14

La marque est un élément déterminant dans l'acte d' achat. Elle identifie le consommateur à un mode de vie et

à un groupe d'appartenance. »15 Cela est surtout vrai chez les jeunes, notamment pour les sports de neige.16

Autres motivations, plus particulièrement pour les sports aventure : le goût du risque et la recherche de

sensations fortes . « Ces motivations sont différentes d’une personne à l’autre mais, pour chacun, la recherche

de sa propre limite entre le plaisir et la peur est importante. Les participants placent souvent cette frontière à un

niveau plus haut qu’elle ne l’est en réalité, poussés par la peur d’être ridicule vis-à-vis des autres. Il y a donc peu

de participants qui avouent avoir dépassé cette limite après avoir pratiqué un sport aventure.

En résumé, les participants cherchent des sensations fortes, sans devoir subir une initiation, sans contrainte

d’apprentissage, et dans un sens plus général, sans obligation. Ils veulent également pouvoir passer

aisément d’un sport à un autre pour en essayer le p lus possible, mais toujours sans prendre de

responsabilité . Le sociologue suisse et historien du sport, Max Stierlin a très bien résumé la philosophie de la

demande de sports aventure : « Je dispose d'une demi-journée pour me faire monter l'adrénaline, alors voici 100

13 Source : Pôle Ressources National Sports de Nature [En ligne] http://www.sportsdenature.gouv.fr


http://www.kantarmedia.fr/tempslibredesfrancaisdedieausport10.pdf 15 Source : ASP. [En ligne] http://www.assistancescolaire.com

16 Source : FROCHOT Isabelle, KREZIAN Dominique. « Quelles attentes pour quels touristes en station de montagne ? »




francs, faites en sorte de me garantir un vécu exceptionnel et surtout très visible, que je puisse le raconter à mes

copains. »17

3. LES TENDANCES DU MARCHE DES ARTICLES DE SPORT OUTDOOR 3.1. Un marché mondial qui a assez bien résisté à l a crise

En 2005, le marché de l'outdoor représente 26 % du marché du sport, soit près de 30 milliards de dollars à

l’échelle internaionale. Sa croissance annuelle moyenne est de 7,1 % contre 1,7 % pour le marché du sport pour

la période 2004-2005.

Le cabinet NPD réalise depuis 5 ans une étude annuelle du marché mondial du sport. Selon lui, entre 2009 et

2010, ce marché a baissé de 4 % aux Etats-Unis et de 5 % au Japon, deux marchés-clés. Toutefois, alors que le

marché mondial du sport régresse, des relais de croissance subsistent : le Moyen-Orient (+3 %), l’Afrique du Nord

(+5 %), l’Europe (+1 % pour les équipements) et l’Asie (+1 % pour les chaussures) ont ainsi vu leurs ventes

progresser.

Plus précisément, concernant les ventes de chaussures, textile et équipements pour la pratique sportive, leur

niveau s’est mieux maintenu en Europe (-1 %) et en Asie (+1 %) qu’aux Etats-Unis (- 4 %). Cela s’expliquerait

selon le cabinet NPD par la tendance à la hausse sur la pratique sportive qui a ainsi minimisé le déclin des ventes

en Europe et Asie.

En France, les ventes d'articles de sport ont baissé de 2 % entre 2008 et 2009, et auraient augmenté de 1 % entre

2009 et 2010. En comparaison avec les autres marchés de loisirs, le marché des articles de sport a donc

relativement bien résisté à la conjoncture économique.

La croissance 2008 des sports de pleine nature étai t de 4 % tandis que le marché du sport en général

affichait une baisse de 1 %. En Europe, le marché d e l’outdoor a représenté 20 % de la consommation

totale d’articles de sport . »18

3.2. Des opportunités de marché à l’étranger

Selon la COCA (Alliance du commerce extérieur de la Chine), le marché de la distribution de

produits outdoor a connu une croissance de 47 % en 2010. 19

« D’après le rapport 2009 de la Fédération chinoise des industries des sports sur le marché

chinois de l’outdoor, les marques chinoises connaissent un développement rapide, qui est étroitement lié à

l'environnement macroéconomique. Cela démontre l’attractivité et le potentiel du marché de l’outdoor en Chine.

Les marques internationales s’intéressent de plus en plus au marché chinois.

Si les marques chinoises connaissent un développement rapide, elles peuvent toutefois disparaître tout aussi

rapidement. »20 « En 2010, 229 marques outdoor chinoises, soit 22,4 % de plus qu’en 2009, sont en compétition

17 Source : LIBAL Renata. « L'industrie du frisson a sa propre logique ». L’hebdo, 05/08/1999 [En ligne] http://www.hebdo.ch

18 Source : NPD GROUP. « NPD publie son estimation du marché mondial du sport », 03/08/2010. [En ligne] http://www.npd.com 19 Source : The China outdoor sports industry web portal. [En ligne] http://www.8264.net. Traduction : V. FLEURY

20 Source : China sporting goods federation. « Communiqué de presse ». 22/12/2010. [En ligne] http://en.csgf.org.cn. Traduction : V. FLEURY




avec 325 marques outdoor étrangères, ce nombre étant en croissance de 13,6 %. 35,7 % des marques étrangères

outdoor présentes sont américaines.

Les circuits de distributions se développement d’une manière stable et les magasins spécialisés devraient

connaître un développement rapide dans le futur. « Fin 2010, 456 centres commerciaux, mais seulement 132

magasins spécialisés, étaient dénombrés à Pékin, tandis que ces chiffres étaient de 396 et 36 pour Shanghai.

Pékin accueillerait 25 % du marché de la vente de produits outdoor. »21

« La capitalisation étrangère des entreprises chinoises est de plus en plus manifeste. »22

A noter qu’en juin 2011 s’est tenue la 1ère édition du salon Outdoor Chine, version chinoise du salon Outdoor qui

se tient en Allemagne. Elle a réuni 103 exposants, venus de 11 pays, et attiré plus de 6 000 visiteurs.

Plus proche de nous géographiquement, des opportunités peuvent se présenter en Europe cen trale, dans

des pays comme la République Tchèque, la Slovaquie et la Hongrie. Comme l’illustrent le tableau et les

graphiques ci-après, si la valeur du marché et le budget moyen sont enc ore faibles, en comparaison de la

France par exemple, la croissance y est importante. Les intentions d’achats sont à un niveau identique

voire supérieure à ceux de la France et de l’Allema gne , historiquement les 2 plus gros marchés.

Le marché du sport23 Source : Cetelem

Budget moyen pour le sport par ménage en 2010 (en Euros)24 Source : Cetelem

21 Source : The China outdoor sports industry web portal. [En ligne] http://www.8264.net. Traduction : V. FLEURY

22 Source : id. 20 23 Source : Cetelem. « Observatoire de la consommation ». 2010 [En ligne] http://observatoirecetelem.com/medias/pdf/france/2011/observatoire-cetelem-

consommation-2011.pdf 24 Source : id. 23




Intention d’achat pour le sport (en %)25 Source : Cetelem

Le Portugal représente une opportunité plus particu lièrement pour les sports d’eau. Selon Ubifrance, le

consommateur ne part plus aussi souvent en vacances à l’étranger et se tourne vers la pratique de plus en plus

régulière de sports, toutes catégories confondues. Il occupe ainsi son temps libre et se maintient en bonne santé,

dans un pays où l’aspect visuel est très important. Le pays entend se positionner sur bien des créneaux sportifs

comme le golf (90 terrains actuellement, candidature à la Ryder Cup…), la voile, le surf, le windsurf, le kitesurf.

Une étape de la Volvo Ocean Race est prévue à Lisbonne tandis que la ville d’Ericeira a été nommée 1ère réserve

européenne du surf.

Le nombre de touristes est en augmentation : 13,5 millions en 2010 pour une population de 10,6 millions

d’habitants. Ils recherchent de plus en plus des offres axées notamment sur le sport, dont le nautisme, le golf et le

canoe.26

3.3. Femmes et seniors : en attente de produits, de lignes et de concepts de magasins spécifiques

Selon l’étude Le temps libre des Français dédié aux sports éditée par TNS Sport en 2009, la valeur refuge du

sport se trouve dans les activités détente et loisirs. « Le sport doit se recentrer sur les notions de bien- être, de

santé, cela avec le soutien des pouvoirs publics et de la sphère privée. Les marques interviennent de plus en

plus sur ce segment, et cette image est également relayée par les médias.

Deux types de publics se retrouvent particulièrement dans ces notions : les femmes et les seniors. Tous deux

demandent une segmentation plus fine des produits, la création de lignes spécifiques et de concepts de

magasins les ciblant spécifiquement tels que Attractive, la boutique des sportives, située à Paris.

Les femmes sont très proches du niveau global de pr atique des hommes . Les différences entre hommes

et femmes se manifestent surtout parmi les plus âgé s : entre 15 et 24 ans, filles et garçons sont globalement

aussi nombreux à faire du sport. Les filles semblent « décrocher » à partir de 25 an s.

En parallèle, les femmes sont moins licenciées à un club que les hommes et, parmi les non pratiquants, la

majorité sont des femmes. 27

25 Source : id. 23

26 Source : Ubifrance. « Pourquoi venir au Portugal et prospecter le marché des sports & loisirs ? ». 17/08/2011. [En ligne] http://www.ubifrance.fr/tourisme-hotellerie-nautisme/ACTU000493+fournir-decathlon-et-sport-zone-au-portugal.html?SourceSiteMap=1127




En termes de produits spécifiquement conçus pour les femmes, un changement s’est opéré depuis plusieurs

années déjà et ces produits sont aujourd’hui courants, bien que peu nombreux encore, comme par exemple des

sacs à dos, des chaussures ou des skis adaptés à la morphologie féminine.

Les seniors et leur pouvoir d’achat plus important, couplé au développement des notions de « sport

santé », semblent constituer une autre opportunité. » 28

En France, à l’horizon 2015, le poids des seniors (plus de 50 ans) dans les dépenses de consommation

dépassera les 50 %, soit plus que leur poids démographique (39 %). A l’horizon 2050, la France comptera 11

millions de seniors de plus de 75 ans, dont 5 millions dépasseront les 85 ans.

En Europe, d’après Eurostat, la population des plus de 65 ans devrait encore prog resser de plus de 40 %

entre 2010 et 2030. Actuellement, « la pratique déc roît régulièrement avec l’âge : en 2003, si 90 % des

Français âgés de 15 à 24 ans déclaraient faire du sport plus ou moins régulièrement, cette proportion descendait à

82 % pour les 25-44 ans, avant de chuter à 37 % pour les plus de 65 ans. En 2009, 43 % des Français ne

pratiquant aucun sport ou activité physique avaient plus de 65 ans. »29

Les opportunités de marché reposent également sur :

� le développement de services associés au produit,

� la transposition de technologies de pointe issues de secteurs de plus en plus variés,

� la prise en compte de la fin de vie des produits et de l’éco-conception , 30

� le sport en entreprise . De plus en plus d’entreprises proposent à leurs employés des prestations

sportives davantage incitatives et personnalisées. Le sport est vu et présenté comme un outil conjoint de

prévention sanitaire (lutte contre le stress, la fatigue et l’absentéisme), de lien social et d’amélioration de la

performance professionnelle. L’investissement des entreprises dans la pratique sportive est toutefois

complexe, ambigu et inégal, et est surtout mal connu ;

� le sport adapté.

Qui dit marché, dit protection des savoir-faire : l es entreprises doivent constamment garder cela à l’ esprit :

6 marques sur 10 copiées dans le monde sont des marques de sport. Celles-ci sont, avec le luxe, les grandes

victimes de la contrefaçon mondiale. 31

Autre élément à prendre en compte : le marché des sports et loisirs est un marché de grande consommation sur

lequel les outils du marketing, du design et de la communi cation ont une place stratégique dans la

valorisation des produits.

27 Source : INSEE, MULLER Laura. « La pratique sportive en France, reflet du milieu social ». 2006. [En ligne] http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06zu.pdf

28 Source : TNS SPORT, Audencia Nantes Ecole de Management, Ineum Consulting. « Le temps libre des Français dédié aux sports », 2009 [En ligne]

http://www.acteursdusport.fr/uploads/Documents/WEB_CHEMIN_4958_1257664783.pdf 29 Source : Centre d’Analyse Stratégique. « Comment inciter le plus grand nombre à pratiquer un sport ou ou une activité physique ? ». 04/2011. [En ligne] http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/2011-04-06_-Sport_-_NA217.pdf 30 Source : Sporaltec, FIFAS. « Le secteur du sport : périmètre(s) et tendances ». 2007

31 Source : DRIRE Rhône-Alpes. « L’industrie des sports et loisirs en Rhône-Alpes ». 2007




3.4. Sport et handicap : un besoin en produits spéc ifiques, dans chaque discipline sportive, qui correspondent aux besoins des différents handicaps

« La loi n°2005-102 du 11/02/2005 pour l’égalité de s droits et des chances, la participation et la citoyenneté des

personnes handicapées, prévoit, article 41, que les dispositions architecturales des Etablissements Recevant du

Public (ERP) doivent être telles que ces locaux soient accessibles à tous, quel que soit le type de handicap

physique, sensoriel, cognitif, mental ou psychique. L’accessibilité est donc une règle générale de construction au

même titre que la sécurité contre les risques d’incendie et l’hygiène. Les équipements sportifs, établissements

recevant du public, sont concernés par ces dispositions. A ce titre, tout équipement sportif doit être accessible

aux personnes handicapées dès sa construction. En cas de modification ou d’extension, seules les parties

correspondant à une création de surface sont soumises à la réglementation (Art. R111-19-2 du code de la

construction et de l’habitation).

Le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative contribue, grâce au Fonds National de

Néveloppement du Sport (FNDS), à la mise en œuvre de cette politique nationale en faisant de la mise en

accessibilité un des critères d’éligibilité aux subventions d’équipement. »32

Du côté de la pratique sportive, le sport adapté permet aux personnes handicapées de s’investir dans des

pratiques sportives, correspondant à leurs désirs et à leurs besoins. « Il s’adresse à toute personne adolescente

ou adulte porteuse d’une déficience intellectuelle et/ou psychique, sensorielle ou moteur, souffrant p arfois

de troubles associés, et présentant des difficultés d’apprentissage et de communication . Les pratiquants du

sport adapté peuvent ainsi se divertir, entretenir leur condition physique, mieux connaître leur corps et s’intégrer

socialement. Ces objectifs peuvent être atteints grâce à un encadrement qualifié et des activités physiques

adaptées tant en loisirs qu’en compétition. »33

D’après une étude réalisée par le Pôle Ressources Nationale Sport Handicap (PRNSH), dont les résultats ont été

publiés fin 2010, et qui évoque principalement les pratiques de nature dont le cyclisme, « il ressort que :

� toutes les disciplines sportives ne bénéficient pas (encore) de matériels spécifiques ;

� pour certaines d’entre elles, le matériel provient de celui destiné au « tout public ». Celui-ci est

modifié pour correspondre aux besoins et aux possibilités du sportif handicapé. Dans d’autres activités, le

matériel provient d’une modification des aides techniques de la vie quotidienne. Ces détournements de

l’usage originel conduisent au règne des adaptation s. Il semble donc nécessaire de concevoir des

produits spécifiques qui correspondent aux besoins des différents handicaps et ce, dans chaque discipline

sportive. Pour y parvenir, il apparaît indispensable de (re)positionner le ou la sportif(ve) – et son ou ses

handicap(s) – en adoptant un fonctionnement similaire au secteur des aides techniques de la vie

quotidienne. Ainsi pourrait-il être envisagé la mise en place de plate-formes de conseils et d’informations

sur les aides techniques sportives ;

� le matériel appartient majoritairement à l’utilisateur (52,63 %). Ce dernier l’utilise de 1 à 3 fois par semaine

(50,41 %). La fréquence d’utilisation la plus importante est de 2 fois par semaine (20,43 %) ;

32 Source : DDJS 74. [En ligne] http://www.ddjs-haute-savoie.jeunesse-sports.gouv.fr (site consulté le 18/05/2011)

33 Source : DDJS 74. [En ligne] http://www.ddjs-haute-savoie.jeunesse-sports.gouv.fr (site consulté le 18/05/2011)




� l’évaluation de la qualité des produits par l’utilisateur a révélé que, globalement, l’offre de matériel est

bonne et adaptée à la pratique. Toutefois, une part non négligeable d’utilisateurs (50,40 %) p rocède à

des adaptations sur leur matériel. Dans ce dernier cas, ils effectuent eux-mêmes la conception

(37,25 %) et la réalisation (58,43 %).

Ces adaptations se regroupent en trois catégories : l’amélioration des conditions d’installation ;

l’augmentation des possibilités d’utilisation ; la modification d’un matériel pour répondre aux exigences

d’une discipline ou d’un règlement fédéral. L’adaptation, les réglages et l’accessibilité sont indiqués

comme étant les points faibles des matériels ;

� les services fournis à la personne sont peu développés ;

� le matériel influence fortement les apports de la pratique sportive.

BESOINS ET ATTENTES DES PRATIQUANTS EN SITUATION DE HANDICAP 34

� nouvelles pratiques � approche compétitive � accès à l’information � accès aux sites � accès au matériel � assurer la sécurité � progresser dans sa pratique � se faire plaisir en milieu naturel

Un exemple d’innovation : Marc Borgetto, devenu paraplégique suite à un accident, a inventé la plate-forme

roulante Snowhell, pour des télécabines adaptées aux skieurs handicapés. Il précise : « l’idée m’est venue de

concevoir un système qui permet à une personne utilisant un appareil de ski pour paraplégique d’atteindre les

télécabines sans avoir à en sortir ». Il a créé une société Handi-technology pour commercialiser son invention. En

France, on estime à 5 000 le nombre de skieurs handicapés . Cette technologie originale a été présentée, en

mai 2011, au Salon InterAlpin d’Innsbruck.35

Depuis sa création par la Fédération Française Handisport en 1998, le label Espace Loisir Handisport (ELH)

identifie les structures de loisirs symbolisant une qualité d’accès des loisirs sportifs de pleine nature aux

personnes handicapées physiques et visuelles. La population handicapée étant attirée par le tourisme sportif, le

label ELH leur permet :

� d’obtenir une information directe et fiable sur les possibilités de pratique sportive et de loisir ;

� d’identifier, rapidement et de façon fiable, les offres de loisirs sportifs adaptés de qualité au niveau de

l’accueil, de l’encadrement, du matériel ;

� de choisir une structure de loisirs sportifs adaptés répondant précisément aux envies, aux besoins de

chacun.

34 Source : ATOUT France. « Chiffres clés du tourisme de montagne ». 2009 [En ligne] http://www.sportsdenature.gouv.fr/docs/lettres/69_lettre-sn-200912.pdf

35 Source : Pôle Ressources Nationale Sport Handicap. 2010. [En ligne] http://www.creps-centre.jeunesse-

sports.gouv.fr/images/stories/fichiers/prnsh/productions_prnsh/2010-etude_materiel_sportif.pdf




Pour approfondir le sujet, consulter l’enquête « Sport, loisir et handicap – Développement d’une filière d’avenir ? »,

réalisée par la CMA Isère.

3.5. Tourisme de montagne, un secteur en mutation

L’industrie du tourisme de montagne reste un pilier économique incontournable de la Savoie et de la Haute-

Savoie, surtout en hiver. Le touriste recherche les 3 R : Rupture, Ressourcement, Retrouvaille.

3.5.1. La montagne en hiver 36

Au fil des années, le produit ski a profondément évolué : mutation des stations, diversification des pratiques de ski,

baisse de la durée journalière consacrée à la pratique du ski, diversification des attentes (augmentation des

pratiques hors-ski, ouvertures exponentielles de spas et de centres nautiques, etc.), modification de l’offre de

logement, concurrence accrue, etc.

Les touristes de la montagne en hiver :

� recherchent une coupure totale et tout ce qui rappelle le quotidien est fui,

� ont un imaginaire préconçu puissant : trio bois (construction) – sapin – neige = « décor alpin »,

� restent intimidés par la montagne, qu’ils considèrent comme dangereuse,

� attendent un repérage facile et rapide sur les pistes afin d’éviter de perdre du temps.

Pour les skieurs, le ski :

� n’est pas un sport, mais une activité ludique

� génère une bonne fatigue . En d’autres termes, la pratique du ski leur permet de

tout oublier. Les notions de liberté et de détente sont récurrentes.

� nécessite une concentration agréable dans ce qu’ils font, concentration à différencier

de celle nécessaire pour l’activité professionnelle. Cet état d’esprit requiert toutefois

d’avoir la possibilité de skier à son niveau, en matière de piste mais aussi de

compagnons de ski.

La journée moyenne de ski dure 4 heures.

Les non-skieurs reprochent souvent une offre d’activité s limitée et un manque d’information sur les autres

activités proposées en-dehors du ski.

Concernant plus particulièrement les jeunes, leur état d’esprit est différent de celui des autres touristes. Ils mettent

en avant une envie de liberté : faire ce qu’ils veulent, faire leurs traces. Ils souhaitent pratiquer du ski en hors-

piste mais de manière sécurisée . Ils ne veulent pas trop de monde sur les pistes, ni trop d’attente aux

remontées ou aux caisses. Ils estiment qu’il est nécessaire d’être à la hauteur vis-à-vis du regard des autres, en

matière de look, de niveau… Cela revêt plus d’importance chez eux que chez les autres catégories de personnes

se rendant en station l’hiver.

36 Source : FROCHOT Isabelle, KREZIAN Dominique. « Quelles attentes pour quels touristes de montagne ? » Etude Cémagref – IMUS (IREGE) pour Savoie

Mont-Blanc, réalisée durant l’été et l’hiver 2009, en milieu de semaine et donc de séjour des touristes, dans 4 stations : La Clusaz, Avoriaz, Méribel, La Toussuire. Présentation de certains des résultats dans le cadre de l’opération « Amphi pour tous ». Conférence organisée à La Turbine, à Cran-Gevrier le 20/01/2011.




FRANCE CLES DU MARCHE DES EQUIPEMENTS DE SPORTS D’HIVER EN FRANCE (skis, casques, bâtons, chaussures et services)

� « 382 millions d’euros en 2008, dont 295 pour le ski et 87 pour le snowboard � 3,5 millions de paires de skis vendues dans le monde, dont 450 000 en France (12,9 %) � 60 % des ventes de ski se font pour la location en France � 840 000 paires de ski vendues en 2009 par Rossignol (grand public et compétition) et Dynastar

(freeride et skis féminins) »37 � 56 millions de journées skieurs enregistrées pour 2009-2010 en France, contre 59 millions en 2008-

2009, soit une baisse de 5 %. La France demeure la 1ère destination ski européenne, et la 2ème mondiale38

� 5 000 skieurs handicapés39

Parmi les équipements de sports d’hiver, les skis d e luxe connaissent un succès grandissant. « Bohême,

fabriquant de skis sur mesure installé à Lumbin (38), écoule environ 600 paires par an pour un prix moyen de

2 000 €. 50 % de sa production est écoulée à l’étranger, notamment en France et aux USA. Ces skis sont luxueux

car ils sont faits avec des bois précieux, en carbone, en titane, agrémentés de diamants, en séries limitées ou en

modèle unique. »40

D’autres marques de skis de luxe sont Lacroix, ZAG Skis, Volant (groupe Atomic), Zai. A noter que les marques

de voiture de luxe s’intéressent également à ce créneau depuis une dizaine d’années : Ferrari s’est associé en

2008 à Dynastar, Bentley avec Zai en 2010, Aston Martin avec Differences. Porsche et Jaguar ont également

proposé des skis.

FRANCE CLES DE LA FILIERE NORDIQUE EN FRANCE41

� « environ 10 000 Km linéaires de pistes de ski de fond sur l’ensemble du territoire, qui génèrent près de 10 millions d’euros de recettes directes (redevance)

� 1 500 personnes travaillent directement sur les sites nordiques � plus de 3 millions de fondeurs au début des années 1990 contre environ 2 millions à la fin des

années 2000 � 120 000 paires de raquettes vendues en 2005 contre 15 000 en 1992 � âge moyen des pratiquants : 45 ans environ � 1ère motivation des pratiquants : le cadre naturel de la pratique. Viennent ensuite la santé et le

plaisir � 130 sites nordiques regroupés au sein de Nordique France � 10 centres ANCEF spécialisés dans les séjours touristiques nordiques � plus de 1 300 moniteurs de ski nordique déclarés

37 Source : CAHUZAC Adrien. L’usine nouvelle, n°3177, 28/01/2010, p. 30

38 Source : DGCIS (Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services)

39 Source : Pôle Ressources Nationale Sport Handicap

40 Source : Le dauphiné libéré. « Les skis de luxe font un malheur ». 13/12/2010 [En ligne] http://www.ledauphine.com/france-monde/2010/12/13/les-skis-de-luxe-

font-un-malheur 41 Source : ATOUT France. « Chiffres clés du tourisme de montagne ». 2009 [En ligne] http://www.sportsdenature.gouv.fr/docs/lettres/69_lettre-sn-200912.pdf




3.5.2. La montagne en été 42 3.5.2.1. Les attentes des touristes

En été, même si la saison 2009 a été particulièrement positive, la montagne estivale peine encore à s’imposer

dans le panorama touristique . L’univers montagnard estival est perçu différemment de celui hivernal et les

attentes vis-à-vis des stations ne sont pas les mêmes.

Comme en hiver, la montagne en été est toujours synonyme de coupure mais d’une manière différente : les

maîtres-mots sont calme, tranquillité (à ne pas confondre avec ennui) , détente mais avec des activités . La

notion de retrouvaille est encore plus importante q u’en hiver .

Les touristes disposent de peu de connaissances sur la culture montagnarde, notamment concernant la faune et

la flore. Ceci n’est toutefois pas dû à un manque d’intérêt, mais à un manque de sensibilisation et de

connaissance de ce sur quoi leur regard devrait être porté .

Les touristes de la montagne en été ne sont pas tous des randonneurs : il s’agit aussi de promeneurs

demandeurs de balades de quelques heures , faciles et ludiques.

Ils plébiscitent des packs multi-activités mais peu chers, voire gratuits. Les touristes veulent du « tout-

compris », un choix facilité. L’été, une station est considérée comme un « resort », c’est-à-dire un lieu isolé du

reste du monde, avec de nombreuses activités possibles sans sortir de la station.

L’ouverture des infrastructures d’hiver en été, tel les que les télécabines, télésièges, est fortement

appréciée, tout comme les navettes pour faciliter l es déplacements , surtout pour les familles avec des

enfants.

Cette demande du « all inclusive » est traduite dans certains produits, tels qu’un sac-à-dos vendu avec une

gourde et un porte-gourde.

Concernant les motifs d’insatisfaction, les touristes pointent du doigt :

� un manque d’indication pour les balades : la signalisation, le temps nécessaire pour une balade, son

niveau de difficulté,

� les magasins fermés qui le font se sentir dans une ville fantôme,

� les conflits d’usage avec les VTTistes,

� l’absence de poubelle au départ des sentiers. Ils éprouvent des difficultés d’appropriation du code « en

montagne, on redescend tout ce qu’on monte ».

A noter que les activités proposées ne sont pas propres à la mo ntagne, ce qui peut représenter un risque :

pourquoi venir en montagne si l’on peut retrouver ces activités ailleurs ?

42 Source : FROCHOT Isabelle, KREZIAN Dominique. « Quelles attentes pour quels touristes de montagne ? » Etude Cémagref – IMUS (IREGE) pour Savoie

Mont-Blanc, réalisée durant l’été et l’hiver 2009, en milieu de semaine et donc de séjour des touristes, dans 4 stations : La Clusaz, Avoriaz, Méribel, La Toussuire. Présentation d’une partie des résultats dans le cadre de l’opération « Amphi pour tous ». Conférence organisée à La Turbine, à Cran-Gevrier le 20/01/2011




3.5.2.2. La randonnée pédestre, 1ère activité physi que des Français en vacances

« La demande s’oriente vers :

� les sorties en famille (afin de partager de bons moments),

� la simplicité (des produits faciles pour des touristes lambda),

� le « tout prêt » exemple avec un sac-à-dos qui proposerait une protection contre la pluie, une trousse de

secours et une gourde). »43

« La randonnée pédestre, prise dans son ensemble, constitue la pratique de base des touristes, quel que soit leur

profil, puisqu’elle représente la 1re activité physique des Français en vacances. D’après la seule étude nationale

existante [Afit, 2003] basée sur des chiffres de 1998 et 2000, 6 millions de Français de plus de 15 ans

déclarent pratiquer la randonnée . Ce sont principalement des urbains, entre 35 et 64 ans, et de catégories

aisées, qui choisissent cette activité pour son aspect convivial et les possibilités de découverte qu’elle ouvre. »44

« A l’occasion de la 27ème édition du Salon des nouvelles randonnées, plusieurs grands profils de randonneurs

étaient identifiés : les copines randonneuses, les trekkers, les retraités actifs, les familles de pèlerins, les urbaines

écolos, les Miss bien-être, les passionnés de randonnées pédestres, les amateurs de sports nature et d’extrême,

les aventuriers… A chaque profil correspond une philosophie de vie précise. 45

En visite à cette édition du salon, Chantal Jouanno a salué l’engouement pour la randonnée et rappelé que son

rôle était de « répondre à cette aspiration sociétale qui n’offre que des avantages sportifs, écologiques mais aussi

économiques. » Rappelant que 1/3 des Français pratiquent des sports de nature mais que seuls 20 % des

pratiquants sont licenciés, la ministre des Sports souhaite inciter les sportifs à s’inscrire dans un club, et

développer l’offre de pratique de sports de nature en zones urbaines et périurbaines. »46

En 2009, 208 449 personnes disposaient d’une licence ou d’une autre forme d’adhésion, le plus souvent dans le

cadre d’une pratique ponctuelle ou de courte durée et généralement appelée « Autre Titre de Participation »

(ATP), auprès de la Fédération française de randonnée, soit une hausse de 2,7 % sur un an .

Du côté de l’offre industrielle, la randonnée constitue une grosse industrie qui, pour perdurer, doit innover et

répondre aux exigences du consommateur. Polyvalence, légèreté, durabilité sont les maîtres mots. Dans son

sillage, la randonnée dynamise les fabricants de sacs à dos et surtout de chaussures.47

« La France a été l’un des berceaux du développement de la randonnée. Elle compte aujourd’hui des millions de

pratiquants et 100 000 Km de sentiers balisés. Elle s’est attachée en outre à faire de la randonnée un moteur du

développement de la montagne estivale et des territoires de moyenne montagne. A l’heure où le développement

durable devient un objectif largement partagé, les activités pédestres apparaissent comme des outils privilégiés.

L’expertise de la France est aujourd’hui très sollicitée à l’international pour son savoir-faire dans la création et la

43 Source : RENEVIER Eric. Eco des pays de Savoie, n°3 7, 17/09/2010, p. 6-7

44 Source : FFR, CAF, GTA, FFCAM, SNAM.« De l’itinérance aux pratiques itinérantes : vers un nouveau tourisme ? » 03/2010. [En ligne]

http://www.ffrandonnee.fr/data/medias/files/GTA10-EtudItin09-Synth-3003-FIN.pdf 45 Source : salon des nouvelles randonnées. « Communiqué de presse bilan ». 30/03/2011 [En ligne] http://www.randonnee-nature.com

46 Source : ministère des Sports. « Communiqué de presse ». 28/03/2011 [En ligne] http://www.sports.gouv.fr

47 Source : LAMOUREUX Nathalie. 25/07/2010 [En ligne] http://www.lepoint.fr




gestion des itinéraires, mais aussi pour inscrire la randonnée dans une démarche de développement local

durable. »48 Cette connotation peut également bénéficier aux produits « made in France ».

3.6. Développement durable et sports : entre attent es des consommateurs et réglementation

En matière de développement durable et de sport, les Français expriment des attentes axées sur les emballages

mais aussi sur la fabrication des produits. Le prix reste toutefois un obstacle à une consommation plus

responsable.49

Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un étiquetage environnemental va être mis en place. Son principe :

informer le consommateur de l’empreinte carbone (émissions de gaz à effets de serre) des produits et des

prestations de services et d’autres caractéristiques telles que la consommation d’eau et de ressources naturelles

ou l’impact sur les milieux, en complément de l’affichage de leur prix.

L’étiquetage se base donc sur le processus de fabrication et de distribution des produits. Ainsi, un ballon de

handball et un bâton de ski n’auront pas la même étiquette. Alors que son entrée en vigueur était initialement

prévue pour le 01/01/2011, c’est finalement une phase d’expérimentation d’un an minimum qui a début é en

juillet 2011, uniquement pour les entreprises volon taires .

Parmi ces entreprises volontaires, qui vont communiquer avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la

Maîtrise de l’Energie) et l’AFNOR (Agence Française de NORmalisation) pour lancer l’affichage environnemental

avec l’étiquette environnementale sur les produits de consommation courante, 4 entreprises de la filière sports et

loisirs : Green wave (article de sport), Le Coq Sportif (chaussure), Oxylane (textile et article de sport), Rip Curl

Europe (textile).

Pour mettre en place cet étiquetage, déterminer notamment son contenu pour chaque famille de produits, des

groupes de travail ont été créés. Concernant le sport, il existe un groupe « Cuir, chaussure, maroquinerie, textile,

habillement...» ainsi qu’un groupe « Equipements de sports (hors habillement), matériel de camping, matériel

mobilité (vélos) ». Plusieurs sous-groupes de travail ont ensuite été créés : pour le groupe « équipements de

sports… », les deux sous-groupes sont sport (sac à dos, raquettes de tennis et balles, vélos, ski et chaussures de

ski) et jeux – jouets – puériculture.

Les principaux membres participant au groupe de travail sont Petzl, Pyrenex, Carrefour, Skis Rossignol, PPR

(Pinault Printemps Redoute), Décathlon, Major, CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), Trigano,

FIFAS (Fédération françaises des industries du sport et des loisirs), Leclerc, Babolat, Lafuma.

Au 1er semestre 2011, le seul article ayant avancé concrètement était le sac-à-dos. Le groupe Tennis et le groupe

Ski était en cours de travaux. Ce dernier travaille en inter-séances en Rhône-Alpes et en Aquitaine.

48 Source : Guisthauconsult. « Etude de développement : le Chambon des neiges ». 2010

49 Source : IFOP. 2009




Exemples avec le sac-à-dos :

Au regard des analyses de cycles de vie disponibles dans la catégorie de produits, les principaux impacts

environnementaux identifiés sont :

� l’effet de serre (en Kg équivalent CO2),

� l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables (non-défini),

� les déchets ultimes (non-défini).

Les modalités de prise en compte de la fin de vie des produits sont l’enfouissement et l’incinération.50

Pour permettre la comparaison des différents systèmes étudiés, l’unité fonctionnelle a été introduite comme

étant la référence commune servant à exprimer le bi lan matière et énergie du cycle de vie de chaque

système . Elle permet de quantifier les résultats d’une étude d’analyse du cycle de vie par rapport au service

rendu.

L’unité fonctionnelle de la catégorie « Sac-à-dos » intègre les notions suivantes :

� le produit en tant que tel (sac-à-dos),

� pour un type d’usage ou une destination d’usage (randonnée, trail…),

� rapporté à une durée d’utilisation minimum (2 ans).

Ex. : un « sac-à-dos de randonnée pour deux ans d’utilisation »

En parallèle se sont tenues en 2010 les Assises territoriales « sport et développement durable ». A la suite de cet

événement, un comité stratégique a conduit une phase d’agrégation et d’organisation des contributions

actuellement restituées dans un projet de synthèse. Près de 240 préconisations ont été identifiées. L’ambition est

double :

� prolonger la consultation nationale et les échanges, en donnant la possibilité, au fil de sa lecture, de

proposer des commentaires permettant son amélioration continue ;

� donner l’occasion, pour tout acteur et organisation, de faire connaître son adhésion à cette stratégie et sa

volonté d’engager aux côtés du ministère des Sports une transformation des comportements.

La présentation officielle de la stratégie national e du développement durable du sport, composée de la

synthèse des contributions et de 12 priorités 51 qui engagent le sport dans une démarche de

développement durable, a eu lieu le 03/05/2011. Ces 12 priorités sont :

� l’exemplarité : poursuivre la stratégie ministérielle du développement durable du ministère des Sports,

� poursuivre les efforts d’optimisation de la demande en transport en modifiant l’organisation de la pratique

sportive,

� favoriser l’utilisation de modes de transports à moindre impact,

� accompagner les acteurs à consommer et produire durablement,

� contribuer à l’amélioration de la qualité environnementale des infrastructures, y compris durant leur

utilisation,

� engager le monde sportif dans la préservation et la gestion durable de la biodiversité,

� promouvoir l’activité physique et sportive comme facteur de santé et de bien-être,

50 Source : CCI 40, CCI 33. « Colloque régional aquitain sur l'étiquetage environnemental ». 06/2010 [En ligne] http://www.landes.cci.fr/index.php/fre/Se-developper/Environnement/Demarche-Eco-conception/Colloque-regional-Aquitain-sur-l-etiquetage-environnemental 51 Source : ministère des Sports. « Lancement public de la stratégie nationale de développement durable du sport. 03/05/2011. [En ligne] http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/Dossier_participants_SNDDS_3_mai-2.pdf




� promouvoir un sport pour le plus grand nombre, basé sur l’équité et le respect de la personne,

� favoriser l’utilisation du sport comme source de cohésion sociale, d’éducation et de développement

personnel,

� sensibiliser, éduquer et former l’ensemble des acteurs du sport au développement durable et faciliter le

partage des bonnes pratiques,

� favoriser la mise en œuvre de démarches de développement durable par les organisations sportives, dans

une dynamique de gouvernance partagée,

� concevoir les événements sportifs de manière responsable et utiliser les grands événements

internationaux comme moteur d’innovation et comme vitrine du savoir-faire français.

Pour aller plus loin :

� le portail dédié à l’affichage environnemental des produits de grande consommation,

� les pages dédiées à l’expérimentation sur le site du ministère de l’Ecologie.




4. LES COLLECTIVITES LOCALES : DES ACTEURS INDISSOCIABLES DU DEVELOPPEMENT DES PRATIQUES ET DES ESPACES DE PLEINE NATURE

« Comme le soulignent les travaux de recensement des équipements sportifs, espaces et sites de pratiques,

menés par le ministère des Sports, la France apparaît bien dotée en matière d’équipements sportifs. Ces travaux

révèlent toutefois une hétérogénéité de l’offre, voire certaines lacunes. Les partenariats existants entre l’État (via

le CNDS, Centre National pour le Développement Du Sport) et les collectivités locales (en particulier les

communes qui sont les principaux financeurs des équipements), voire certains partenaires privés (par le biais de

fondations), sont appelés à se développer. Sur le plan local, cela pourra conduire à des “rattrapages” en faveur de

certains territoires moins bien dotés en infrastructures.

Toutefois de plus en plus d’activités sportives de masse se déroulant aujourd’hui en dehors de toute structure,

l’enjeu, pour le ministère des Sports et les collectivités locales, en collaboration avec les fédérations sportives, est

désormais d’accompagner davantage le mouvement sportif non or ganisé . Pour rappel, 52 % des Français

déclarent pratiquer le sport principalement hors des infrastructures spécifiques.

« Les territoires ruraux ont récemment été choisis par le ministère des Sports pour faire l’objet d’une étude

approfondie sur la base des données du recensement des équipements sportifs. Cette étude, qui portera sur la

moitié des communes françaises, va permettre d’en savoir plus sur la répartition des équipements sportifs et de

comprendre pourquoi certains territoires s’en sortent mieux que d’autres. Les collectivités elles-mêmes pourront

réutiliser et affiner ces indicateurs à leur échelle. »52

Au-delà de l’accès à des équipements et à des services, c’est l’aménagement de l’espace public dans son

ensemble qui permet aujourd’hui de développer les pratiques sportives et l’activité physique. Plusieurs études

soulignent le rôle crucial que jouent ici les choix urbanistiques, la présence d’espaces verts ou d’aires de jeux,

l’existence de pistes cyclables et de trottoirs larges, mais aussi l’accessibilité des bâtiments et des magasins, ainsi

que la sécurité des piétons et des cyclistes. Cela concerne aussi bien les villes que les espaces ruraux. Illustration

avec le conseil général de la Corrèze, qui vise par exemple à favoriser l’activité physique en pleine nature des

seniors et des handicapés en leur proposant des parcours de randonnée et de gymnastique adaptés, identifiés par

le label “Station sports-nature ”. »53

Le rôle des collectivités territoriales est primord ial dans la pratique des sports de nature : elles élaborent des

plans départementaux ou régionaux des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature incluant des

itinéraires de promenade, de randonnée, de pratique de VTT….

Selon TNS Sport, les taxes départementales des espaces naturels sensibles peuvent être mobilisées pour

l’aménagement, la gestion, l’acquisition d’espaces, sites et itinéraires.54

52 Source : Localtis. « Les équipements sportifs ruraux scrutés à la loupe ». 09/05/2011 [En ligne] http://www.localtis.info

53 Source : Centre d’Analyse Stratégique. « Comment inciter le plus grand nombre à pratiquer un sport ou ou une activité physique ? ». 04/2011. [En ligne]

http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/2011-04-06_-Sport_-_NA217.pdf 54 Source : TNS SPORT, Audencia Nantes Ecole de Management, Ineum Consulting. « Le temps libre des Français dédié aux sports ». 2009 [En ligne]

http://www.acteursdusport.fr/uploads/Documents/WEB_CHEMIN_4958_1257664783.pdf




« Par ailleurs, en matière de règles d’urbanisme, le Centre d’Analyse Stratégique suggère qu’il pourr ait être

envisagé d’insérer dans les Plans Locaux d’Urbanism e (PLU), par la voie légale, des clauses imposant u n

nombre minimum d’infrastructures sportives, proport ionnellement à la population. Actuellement, les grands

projets comme les villes nouvelles ou les Zones d’Aménagement Concerté (ZAC) ne comportent pas d’obligation

de construire des équipements de sport. »55

En parallèle du recensement national des équipements sportifs, des espaces et sites de pratiques, la région

Rhône-Alpes et le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) travaillent actuellement sur un schéma de

cohérence des équipements sportifs. En 2009, 17 ligues sportives se sont engagées dans cette démarche.56

Parmi les objectifs :

� apporter une plus grande lisiblité aux politiques sportives,

� optimiser les systèmes d’aide,

cela à différents niveaux, comme l’illustre le schéma ci-dessous.

Source : nc

55 Source : Centre d’Analyse Stratégique

56 Source : région Rhône-Alpes, CROS Rhône-Alpes. « Renouvellement CDDRA et thématique sport : réunion d’échange ». 06/2010. [En ligne]

http://rhonealpes.franceolympique.com/rhonealpes/fichiers/File/reseau_referents_sport_2010_presentation.pdf




4.1. La Haute-Savoie, le 1er département français e t rhônalpin en potentiel de sites de pratiques et de diversité d’a ctivités

Avec plus de 4 592 équipements, sites et itinéraires sportifs de nature, dont 2 526 cavités de spéléologie, la

Haute-Savoie est le 1er département français et rhônalpin en potentiel de sites de pratiques et de diversité

d’activités.

Les sites et activités majeurs sont :

� offre hiver : plus de 56 sites pour 43 stations de ski alpin - environ 750 installations, 35 sites de ski

nordique pour 1 300 Km de pistes,

� escalade : plus de 150 sites et plus de 3 000 voies d'escalade,

� canyoning : 43 canyons,

� vol libre : une centaine d'aires de décollage et d'atterrissage parapente et delta dont "les hauts du lac",

site majeur d’activité du territoire national, dépassant le seuil d’intérêt national, compte tenu de

l’importance de sa fréquentation par des pratiquants venant du monde entier.57

Répartition des équipements de sports de nature en Haute-Savoie. Source : DDJS 74.

57 Source : Direction départementale de cohésion sociale de la Haute-Savoie. Sports et formations, jeunesse et vie asociative. Partie sport nature. [En ligne]

http://www.ddjs-haute-savoie.jeunesse-sports.gouv.fr/iso_album/projet_site_internet_ddjs74bis.pdf




Les aménagements des espaces pour la pratique de sports de nature sont fortement liés aux politiques de

développement touristique. Cela transparaît dans les projets à l’échelle du département ou des territoires.

4.2. La randonnée, un axe important de la politique d’ouverture au public des espaces naturels du département

Le Conseil Général a fait du développement de la randonnée, un axe important de sa politique d’ouverture au

public des espaces naturels. Il veut à la fois promouvoir cette activité, la rendre accessible au plus grand nombre

et mettre en valeur l’ensemble des richesses patrimoni ales du département .

Fin 2009, 2 800 Km de sentiers pédestres sont balisés, sur les 3 657 Km inscrits au PDIPR (Plan Département

d’Itinéraires de Promenade et de Randonnée). La Haute-Savoie compte 5 GR couvrant 520 Km de sentiers, 6 GR

de Pays couvrant 495 Km.

Chaque année, 275 000 € en moyenne sont consacrés à la politique de la randonnée. 1 Km d’itinéraire pédestre

balisé coûte à ce jour 750 € au Département, et presque autant aux collectivités. Ce budget est financé par la

Taxe Départementale sur les Espaces Naturels Sensibles (TDENS) perçue sur chaque permis de construire

délivré en Haute-Savoie.58

Une carte des itinéraires de randonnées, à pied, à cheval ou à vélo, ainsi qu’un guide du randonneur sont

disponibles sur le site du conseil général de la Haute-Savoie.

Selon une étude de fréquentation (SED 74, 2002), 40 % des visiteurs citent la promenade et 31 % la randonnée

pédestre comme 1ère activité pratiquée lors de leur séjour dans le département.

4.3. L’Albanais : un territoire de vélo et de rando nnée pédestre, avec un patrimoine valorisé via le label Géopark attribué a u PNR des Bauges

L’Albanais dispose d’espaces et de sites naturels qui fondent son identité même et

sont propices à la pratique de sports de nature tels que les massifs du Semnoz et de

Bange, la vallée du Chéran, les tours St Jacques dans le Parc Naturel Régional

(PNR) des Bauges.

« Les équipements de plein air sont présents dans de nombreuses communes et en

plein développement à travers en particulier la création de nouveaux équipements

multi-sports à l'air libre (escalade, eaux vives, parachute en plein air sur le

Chéran…).

L’Albanais

Le territoire est globalement bien équipé. Par rapport aux besoins exprimés par la population, relayés par les

structures associatives, quelques équipements spécialisés, comme une piscine couverte, une piste d'athlétisme

58 Source : conseil général de la Haute-Savoie. Randonnées. [En ligne] http://www.hautesavoie-rando.fr (site consulté le 17/06/2011)




plein air de qualité et un ou deux gymnases supplémentaires font défaut. Un phénomène de saturation des

équipements existants se fait sentir. »59

Concernant les sports de nature, « des sentiers de randonnée et pistes de VTT couvrent l'ensemble du territoire :

l’Albanais propose ainsi un espace de 145 Km de circuits balisés, accessibles au vététiste débutant ou confirmé.

Le territoire dispose d’hébergements référencés Accueil Vélo ».60 Malgré cela, les pistes cyclables ou des espaces

dédiés au cyclotourisme font encore défaut.

Par ailleurs, le Parc Naturel Régional du Massif des Bauges a été la bellisé Geopark en septembre 2011. Un

Géopark est un territoire qui comprend un patrimoine géologique remarquable au regard de sa qualité scientifique,

de sa rareté, de son attrait esthétique ou de sa valeur éducative. La majorité des sites valorisés sur le territoire

d'un Géopark doit faire partie du patrimoine géologique. Toutefois, les sites d’intérêts archéologiques, écologiques,

historiques ou culturels sont également pleinement intégrés dans les actions d’identification, de préservation et de

valorisation. La prise en compte de l’ensemble de ces richesses, sans oublier le patrimoine vernaculaire, définit

le géopatrimoine d’un territoire.61 Ce label est attribué par l’Unesco.

4.4. Le Bassin annécien : vol libre, sports de glis se et de pleine nature

« Le Bassin annécien se veut être le territoire en pointe en matière de vol libre, des sports de glisse et de pleine

nature. Un comité de pilotage restreint, rassemblant les acteurs représentatifs du

territoire et de l’activité vol libre, travaille sur différentes actions et solutions pour

valoriser et organiser l’activité vol libre sur notre territoire.

Ainsi, du 17 au 20/04/2011 a été organisé Annecy Aravis 2011, the Paragliding

and Flying Sport Media Event . Les Offices de Tourisme du Lac d’Annecy et du

Massif des Aravis, dans le cadre du Contrat de Développement Durable Rhône-

Alpes (CDDRA), ont organisé un voyage de presse pour promouvoir le territoire et

l’activité vol libre.

Le Bassin annécien

"Annecy Aravis 2007, the Outdoor and Slide Sport Media Event", un symposium international, a rassemblé plus de

130 journalistes sur le thème des sports de glisse et d’outdoor en 2007.

En 2011, des journalistes du monde entier ont à nouveau été conviés. La volonté est de cibler les marchés

existants et de proximité (20 médias nationaux - 32 médias européens) et de développer des marchés en

devenir (4 médias Russie/Ukraine - 4 médias Japon/Chine ).

59 Source : Diagnostic du SCOT de l’Albanais. [En ligne] http://www.albanais-haute-savoie.fr/scot_annexe1.pdf

60 Source : Office de tourisme de l’Albanais. [En ligne] http://www.albanais-tourisme.com

61 Source : Parc Naturel Régional du Massif des Bauges. [En ligne] http://www.parcdesbauges.com (site consulté le 19/05/2011)




En parallèle à cet accueil de presse, une réflexion globale est menée pour confirmer le Bassin annécien comme le

territoire en pointe en matière de vol libre, des sports de glisse et de pleine nature. En voici quelques exemples :

� améliorer l’accueil et les conditions de sécurité des sites de décollage et d’aterrissage afin de mieux

concilier la pratique sportive et l’accueil touristique,

� préserver les qualités environnementales des sites,

� structurer les acteurs du vol libre en faveur du d éveloppement de cette activité touristique (alliant

tourisme de proximité, régional, national, international) ;

� développer et favoriser les liens avec tous les act eurs touristiques ,

� étudier de nouvelles implantations durables de sites de décollage et d’atterrissage (exemples : Semnoz,

Saint-Eustache, Saint-Jorioz, Lathuile…).

L’objectif est double :

� enrichir l’image touristique du territoire en se positionnant comme un spot incontournable de tous les

sports de glisse.

� sur le long terme, renouveler la clientèle autour d’un thème fort et complètement légitime

L’activité vol libre a un réel impact sur l’activité socio-économique du Bassin annécien, comme le démontre les

chiffres suivant :

� 133 175 décollages (principalement entre avril et octobre),

� fréquentation des pratiquants : 61 % de touristes – 39 % d’excursionnistes,

� durée moyenne de séjour des pratiquants touristes : 8 jours,

� les pratiquants touristes logent principalement en camping (37 %), gîte rural/location meublé (17 %), hôtel

(9 %),

� évaluation des dépenses des pratiquants : retombées économiques directes et indirectes :

3 249 872 €.

On retrouve plusieurs pratiques de vol libre en fonction de la saison :

� loisir : grande majorité des pratiquants grâce à l’attrait du cadre

et des activités annexes (randonnées en montagne, voile, VTT,

ski…),

� associative : clubs extérieurs et étrangers viennent pour le

cadre,

� sportive : départs de cross dans les Bauges, les Bornes, les

Aravis, le Beaufortain avec possibilité de retour sur les sites

d’atterrissage du lac,

� formation : site phare pour la formation sous forme de Stages d’Incidents de Vol (SIV) et de pilotage,

� haut niveau : sites de réputation internationale. »62

62 Source : Office de Tourisme de la Rive Gauche du Lac d'Annecy. Annecy Aravis 2011. « The Paragliding and Flying Sport Media Event ». [En ligne] http://visit-

lacannecy.fr/documents/communiques/The%20paragliding%20and%20sport%20media%20event%202011.pdf




Source : enquête Figesma auprès des pratiquants de sports de nature dans le cadre d’une étude commandée par direction régionale et

départementale de la jeunesse et des sports de Rhône-Alpes63

63 Source : Direction Départementale de la cohésion sociale de la Haute-Savoie, sports et formations, jeunesse et vie associative. 02/2009 [En ligne]

http://www.ddjs-haute-savoie.jeunesse-sports.gouv.fr/iso_album/fiche_synthetique_bassin_annecien_2009.pps Pour des résultats détaillés : Partie 1 : http://www.ddjs-haute-savoie.jeunesse-sports.gouv.fr/iso_album/rapport_bassin_annecien_2009_part1.pps Partie 2 : http://www.ddjs-haute-savoie.jeunesse-sports.gouv.fr/iso_album/rapport_bassin_annecien_2009_part2.pps




4.5. Le Chablais : sports d’hiver, randonnée, VTT e t un projet de Geopark autour du thème de l’eau et du patrimoine g laciaire

Le domaine des Portes du Soleil est renommé parmi les pratiquants de VTT : c’est à Morzine qu’a été lancée la

1ère piste de descente, cela dès la fin des années 80. Selon Sébastien Gilardi, responsable de l’activité VTT à

Châtel, l’activité VTT est aujourd’hui primodiale pour le tissu économique local.

Le domaine des Portes du Soleil propore 10 espaces aménagés pour la pratique du VTT tout au long des 80 Km

qui composent le tour du domaine. Cela complète les quelques 600 Km de sentiers et les 25 remontées

mécaniques, réparties sur 12 stations entre la Suisse et la France, qu’il est possible de parcourir l’hiver avec un

seul forfait. Le domaine accueillera par ailleurs, les 29/06, 30/06 et 01/07/2012, la 9ème édition du Pass'Portes du

Soleil MTB, une randonnée moutain bike.64

Le territoire du Chablais a par ailleurs comme objectif de développer des produits identitaires de découverte du

territoire. Pour y parvenir, plusieurs opérations sont planifiées.

Le renforcement de l’offre de balades et de randonnées estivales et hivernales en fait partie. Cela va se traduire,

d’ici 2016, par un renforcement du maillage pédestre existant, par un équipement et un entretien de qualité, ceci

afin de répondre à la demande touristique.

Dans le domaine de l’eau, depuis fin 2010, Thonon est l’unique station nautique en France à posséder le label

« quatre étoiles ». Il représente un gage d’excellence en matière d’infrastrurures, d’accueil et de pratique.65

Enfin, « depuis 2003, le Chablais s’et inscrit dans une démarche Geopark (European and Global UNESCO

Network of Geoparks) et est aujourd’hui candidat pour obtenir ce label .

La démarche Géopark du Chablais se développe autour du thème de "L'eau et du

patrimoine glaciaire ". Cela ce traduit notamment par la création de sentiers et

d’outils de médiation , des itinéraires alpestres qui prennent une tournure géologique,

des cartes postales thématiques sont créées, la création d’un guide de découverte des

patrimoines des Chablais français et suisse (nature, culture, gastronomie), la mise en

place de formation aux géopatrimoines. Les actions d’inventaire, de préservation et de

valorisation se développent, des initiatives individuelles de géotourisme voient le jour. Le Chablais

Les élus du Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Chablais (SIAC) accueilleront les spécialistes des géo-

patrimoines et des géoparcs du 06 au 08/08/2011. »66

64 Source : Savoie Mont-Blanc. In Savoie Mont-Blanc Magazine, n° 9, 2011. [En ligne] http://smbt.g-r-c.fr/userfile/file/1305036457_SMB09-BD.pdf

65 Source : SIAC, région Rhône-Alpes. « CDDRA contrat 2010-2016 : annexes ». [En ligne] http://www.siac-chablais.fr/documentation/doc_download/91-04-contrat-

cdrra-annexe.html 66 Source : SIAC. [En ligne] http://www.siac-chablais.fr (site consulté le 18/05/2011)




4.6. Le Faucigny : développement d’une offre de ran donnée homogène sur le territoire et d’une offre d’activités de ple ine nature et de sport d'eaux vives à vocation touristique

Dans l’objectif de renforcer l’attractivité de l’offre touristique du Faucigny, le Contrat de

Développement du territoire prévoit, pour le cycle 2011-2016, de développer une

offre de randonnée homogène sur le territoire .

La randonnée est l’activité la plus pratiquée sur l e territoire du fait de la diversité

des paysages et de l’accessibilité des sites. En progression, cette activité gratuite et

accessible touche aussi un large public. Le Faucigny

La randonnée s’est développée et professionnalisée grâce à de nombreux prestataires qui proposent

d’accompagner les randonneurs à la découverte du territoire. Les initiatives et projets communaux sont multiples

mais ils sont trop souvent indépendants les uns des autres. Une approche coordonnée et intercommunale de

ces projets est nécessaire.

En effet, il existe une offre diversifiée de sentiers de randonnée et de promenade. Cependant l'hétérogénéité des

balisages, des supports de communication et de l’entretien soulignent un manque de vision commune sur cette

offre.

Le territoire souhaite encourager l’aménagement d’itinéraires de différent s niveaux pour satisfaire tous les

types d’utilisateurs (sportifs, familles, enfants, personnes âgées et handicapées…) et développer un tourisme

quatre saisons.

Le territoire entend développer l'offre de loisirs/sports à vocation tou ristique. Le tourisme du Faucigny est

encore très sectoriel avec la prédominance du tourisme blanc. Le territoire bénéficie pourtant de nombreux atouts

qui sont susceptibles de diversifier son offre touristique pour se repositionner en été ou hors saison.

Alors que l’hiver est consacré à la neige, l’été est synonyme de découverte et de diversité : sports, loisirs, culture,

patrimoine, détente... Les touristes veulent pratiquer des activités sport ives, visiter la région, rencontrer les

habitants, se reposer, profiter de la nature, parti ciper aux fêtes de villages… Ils recherchent avant tout le

dépaysement, l’authenticité et le contact avec la v ie locale.

Face à une saison d’été en émergence, le travail sur l’offre est indispensable, d’une part pour améliorer la qualité

de l’accueil et répondre aux attentes de la clientèle et d’autre part, pour renforcer l’attractivité du territoire.

Dans un 1er temps, le territoire va ainsi réaliser une étude pour recenser les projets existants et les projets des

élus sur l’offre de loisirs. Cette étude permettra à la commission tourisme d’identifier en fonction des spécificités du

territoire quatre projets intercommunaux d'envergure sur l'offre de loisirs.

Dans un 2nd temps, le territoire élaborera un règlement d'attribution des aides en concertation avec la Région

Rhône Alpes pour cadrer le financement régional. Les types d'actions éligibles au financement région al sont

notamment les activités de pleine nature et les act ivités de sport d'eaux vives .

Les activités soutenues s’adressent à un public très large : familles, sportifs, enfants… L’offre qui est développée

est susceptible d’intéresser les touristes mais aussi la population locale. 67

67 Source : Contrat de Développement Rhône-Alpes Faucigny. « Programme d’actions 2011-2016 ». 12/2010.




4.7. Le Genevois français : priorité donnée au tour isme

Les contours de ce territoire ont été fortement modifiés début 2011 : il intègre

désormais des communes qui faisaient auparavant parties du Faucigny. Par ailleurs,

le Genevois français va au-délà du territoire haut-savoyard, puisqu’il intégre la

communauté de communes du Bassin Bellegardien et la communauté de

communes du pays de Gex.

Le Genevois haut-savoyard propose de nombreux lieux de pratiques des sports de

nature :

� des sentiers de randonnées et de balades tels que le parcours santé à

Habère Lullin, le sentier du Rocher Blanc à Onnion, le sentier des Longues

Reisses accessible aux personnes à mobilité réduite,

� des itinéraires cyclo et VTT tels que le parcours VTT de la Menoge,

Le Genevois haut-savoyard

� des sites de via ferrata et de varappe ,

� des sites de rafting, canyoning et rando aquatique ,

� des sites de parapentes, de parachutisme, d’accrobranch e.

Le Genevois constitue par ailleurs le décor d’événements tels que l’Ecotrail.68

En 2007 et 2008, en matière de sports, le territoire du Genevois s’était fixé les objectifs suivants :

� diversification de l’offre estivale du pôle touristique Giffre – Risse – Môle - Praz de Lys – Sommand, avec,

entre autres, l’aménagement de zones de loisirs, la découverte des gorges du Risse et la pratique

d’activités sportives de plein air ;

� diversification de l’offre touristique estivale de la Vallée Verte, qui dispose déjà d’une station d’hiver ;

� développement de l’offre terroir du secteur des Voirons, avec la valorisation du « chemin gras des

Voirons » ;

� consolidation du pôle touristique Salève – Vuache – Arve et Salève : les massifs du Vuache et du Salève

n’ont pas d’activité de station de sport d’hiver. Les projets portaient, entre autres, sur la valorisation

touristique de la Maison du Salève et du téléphérique, création d’un plan d’eau, la structuration de

l’information touristique ;

� aménagement du lac du Môle.

Actuellement, aucun axe fort de dévelopement des sports de nature ne semble se dessiner. Rappelons toutefois

que les cadrages des futurs politiques de développement de ce territoire sont en cours et qu’ils sont liés

au projet d’agglomération transfrontalière .

68 Source : « Projet d’avenant n°1 au contrat de dével oppement Rhône-Alpes du Genevois haut-savoyard ». 22/03/2007 [En ligne]

http://territoires.rhonealpes.fr/IMG/pdf_CD4D_avenant_1_22_03_07.pdf




4.8. Le Pays du Mont-Blanc : diversifier l’activité hivernale

« L’ascension du toit de l’Europe le 8 août 1786 inaugura la pratique de l’alpinisme

sportif et marqua le début du tourisme alpin. Par la suite, la pratique des sports

d’hiver se développa au début du 20ème siècle. »

L’économie locale repose principalement sur une activité touristique estivale et

hivernale clairement scindée : d'un côté, la saison "hors sports d'hiver" s’allonge, de

l'autre l’activité hivernale, qui mobilise d’importants investissements financiers et

participe à la notoriété du territoire en été. C'est pourquoi le territoire du Pays du

Mont-Blanc considère la complémentarité de cette offre comme essentielle et qu’il

souhaite rester une destination hivernale reconnue et à forte notoriété.

Le Pays du Mont-Blanc

Mais depuis plusieurs hivers la neige n’est plus aussi fidèlement au rendez-vous, faisant apparaître les faiblesses

d’une économie hivernale basée exclusivement sur l’activité "neige". Dans une perspective durable

d'accentuation de cette tendance climatique, pour g arantir aux acteurs économiques une activité minima le

en hiver "hors ski", le territoire a réfléchi entre 2007 et 2009 à la mise en place d’une organisation pour

pallier l’absence de neige et rester une destinatio n attractive en envisageant dès à présent les mutat ions

économiques.

Il a donc engagé une réflexion, conduite avec l’appui d’un bureau d’études, pour repérer les nouvelles

organisations, les activités à envisager dans les années à venir et permettre progressivement aux acteurs du

territoire de s'adapter afin d’anticiper des mutations incontournables. Dans ce cadre, le territoire surveille, via son

observatoire touristique, une éventuelle érosion des activités "neige", et évalue l'efficacité des politiques

alternatives au "tout ski" qui sont mises en oeuvre.

Depuis 2007, le territoire s’est par ailleurs donné comme objectif de permettre la pratique d'activités sportives

sur l'ensemble du territoire et au plus grand nombr e. Ainsi, sur la base d'un forfait annuel acquis auprès de la

station de sa commune, chaque jeune de moins de 18 ans habitant le Pays du Mont-Blanc peut aller skier sur

toutes les autres stations du territoire pour un prix très attractif (10 euros la journée). Il a ainsi mis en place un

forfait de ski unique "Pays du Mont-Blanc" à l’attention des jeunes.

Les objectifs sont de :

� favoriser la pratique du ski, élément de la "culture locale" du territoire, au plus grand nombre de jeunes

habitants par un abaissement significatif du coût de la pratique,

� faire découvrir la variété des domaines skiables du territoire,

� ancrer la pratique du ski dans la "culture sportive" locale. »69

69 Source : « Contrat de Développement Rhône-Alpes Pays du Mont-Blanc Val d’Arly ». 12/2007




4.9. Les Usses et Bornes : améliorer l’accessibilit é des sites aux personnes en situation de handicap

« Le territoire des Usses et Bornes, qui s’est donné le nom « les Jardins de

Haute-Savoie », dispose de multiple sentiers de randonnée, dont certains sont

balisés à l’initiative des communes ou Communautés de Communes, tel que le

GR96 traversant le plateau des Glières. L’offre en tourisme de sports de pleine

nature, notamment en cyclotourisme, est limitée. La création d’une piste

cyclable interrégionale, « du Léman à la mer » est en cours de réalisation. »70

Les Usses et Bornes

Parmi les actions du territoire, deux ont un impact sur les sports de nature :

� le renforcement et la création d’équipements culturels et sportifs, en soutenant notamment la création et

l'amélioration d'espaces sportifs, hors gymnase, stade et piscine ;

� les Usses et Bornes s’est s'engagé, à la fin 2009, dans la procédure régionale "Contrat de Territoire

de Tourisme et de Loisirs Adaptés" (CTTLA). Cet engagement doit permettre aux Usses et Bornes

d'ouvrir son tourisme à un maximum de public et de se positionner alors comme une vraie destination au

sein du paysage touristique départemental et régional, avec des offres accessibles dans un cadre naturel

préservé. Cela signifie aussi que tout porteur de projets sit ué sur le territoire et intégré à la

démarche pourra alors bénéficier d’un financement r égional. L’intervention de la Région concernera

en priorité l’adaptabilité des prestations touristiques, l’achat de matériels adaptés, les actions de

formations, l’animation et les actions de communication/promotion. L’aménagement du bâti et des

espaces publics pourra également faire l’objet d’une intervention régionale sous certaines conditions.

Cette action est menée en parallèle du développement du Label national Tourisme et Handicaps . Ce

label apporte la garantie d’un accueil efficace et conforme aux besoins des personnes handicapées,

permettant de proposer une offre touristique adaptée et de communiquer une information fiable sur

l’accessibilité des sites et des équipements touristiques. L’ensemble des sites de loisirs peuvent être

labellisés pour une à quatre déficiences (motrice, visuelle, auditive et mentale).71

70 Source : Réseau Conseil en Développement Territorial, Contrat global de développement Usses et Bornes. « Projet de territoire des Usses et Bornes ». 12/2004.

[En ligne] http://www.usses-et-bornes74.com/docs/PROJET%20DE%20TERRITOIRE%20au%2016.12.04.ppt 71 Source : Contrat global de développement Usses et Bornes. « Avenant n° 2 au Contrat de Développement R hône-Alpes : Usses et Bornes ».




5. LA FILIERE SPORT, UNE PLACE STRATEGIQUE DANS L’ECONOMIE LOCALE 5.1. Les fabricants d’articles de sport

« La fabrication d’articles de sport est un secteur surtout constitué de PME. Sur le plan national, 57 % des unités

ont entre 20 et 49 salariés.

Rhône-Alpes est la 1ère région française pour la fabrication d'articles de sport. En région Rhône-Alpes, il y aurait

quelque 200 entreprises dédiées à l’industrie du sport, soi t plus de 50 % de l’industrie des sports et loisirs

en France. Elles représentent environ 500 marques d e sports et de loisirs .72

Le nombre d’emplois directs est évalué entre 4 000 et 5 000 salariés, pour un chiffre d’affaires d’environ 3 milliards

d’euros. Si l’on inclut les prestataires de loisirs sportifs et toute la distribution, le nombre d’emplois indirects est

estimé quant à lui entre 15 000 et 20 000 emplois. »73

L’industrie du sport s’appuie sur un fort réseau de sous-traitance, avec les trois zones d’expertise

régionales couvrant la plasturgie, les textiles tec hniques et la mécanique de précision, ainsi que des

bureaux d’études et de design industriel.

Aux côtés des entreprises dédiées à la fabrication de vêtements et de matériels de sports et de loisirs (piolets,

skis, accessoires…) proprement dites, qui constituent le cœur de la branche, se trouvent également des sociétés

spécialisées dans des activités complémentaires. C’est le cas par exemple du segment dédié à la fabrication, la

vente ou l’aménagement de terrains de loisirs et de jeux de plein air.

Il y a aussi une forte concentration en centres de recherche et de f ormation dédiés aux sports et loisirs : 4

universités, 21 laboratoires de recherche, des écoles d’ingénieurs, des grappes d’entreprises, telles que OSV,

mais aussi le cluster Sports Loisirs Montagne. Ces regroupements d’entreprises témoignent de la structuration de

la filière sports et loisirs afin de gagner en visibilité et en compétitivité.

Dans ce tableau, la Haute-Savoie joue un rôle majeur, notamment dans la fabrication de matériel de sports

d’hiver. On compte plus de 80 entreprises, soit +/- 40 % des entreprises de Rhône-Alpes, dédiées à la fabrication

d’articles, de matériels et de vêtements. Le bassin d’Annecy en compte une cinquantaine, les autres se situent au

pied du Mont-Blanc. Ces entreprises représentent environ 2 000 emplois directs. 74

Le département accueille également :

� des événements pour les professionnels : Grand Ski, ASAP, Rencontres européennes du tourisme et

des loisirs sportifs de nature 2011 (Nature & Sports Euro'meet) ;

� des événements sportifs , tels que la coupe du monde de nage en eau libre, des étapes des coupes du

monde de biathlon et de ski alpin, les Jeux mondiaux militaires d’hiver à Annecy en 2013 ;

� l’association Outdoor Sport Valley (OSV), qui a été labellisée grappe d’entreprises par la DATAR

(Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l'Attractivité Régionale) début 2011. 72 Source : Agence Economique Départementale 74. « Sports & loisirs », 2011

Note : ces chiffres prendraient en compte uniquement les entreprises de 20 salariés et plus. 73 Source : Agence Economique Départementale 74. « L’industrie des sports et loisirs dans le 74 ». 2004 74 Source : DAVIER Isabelle. In Le dauphiné libéré : Annecy et Rumilly, n° 20283, 28/01/2010, p. 7




Tout cela concourt à mettre encore plus en avant le territoire et ses entreprises.

5.2. 341 entreprises artisanales dans la filière sp orts et loisirs

Fin janvier 2011, la CMA 74 a adressé un questionnaire d’enquête aux 341 entreprises identifiées comme

travaillant dans cette filière. 53 d’entre elles y ont répondu. L’échantillon est donc de 15,5 % de la population mère

et est statistiquement représentatif.

5.2.1. Qui sont-elles ?

Au 1er janvier 2011, 341 entreprises sont immatriculées au Répertoire des Métiers de la Haute-Savoie dans une

activité liées aux sports et loisirs, de fabrication, de réparations ou de prestations de services.

ACTIVITE LIEES A LA FILIERE SPORTS ET LOISIRSnombre

d'entreprises

Fabrication d’article de sports 39

Aménagements de terrains et construction d’installations sportives 14

Fabrication de jeux et jouets 11

Fabrication de vêtements et chaussures 9

Construction de véhicules automobiles 6

Voilerie - sellerie 4

Installation et maintenance de remontées mécaniques 3

Construction de bateaux de plaisance 3

Sérigraphie et marquage 2

ACTVITES DE FABRICATION 91

réparation d’article de sports (comprenant notamment location de ski) 146

Réparation de motocycles 49

Réparation de cycles 46

Réparation et préparation de véhicules de compétition / sports mécaniques 8

Photographie d’événementiels sportifs 1

ACTIVITES DE SERVICES 250

TOTAL 341

Elles se caractérisent au niveau juridique par un très fort taux de sociétés : 75 % sont exploitées sous ce statut

contre 51 % dans l’artisanat haut-savoyard. Cela s’explique probablement par les investissements nécessaires

importants, pour les activités de fabrication comme celles de prestations de services (achat de stock notamment).

Autre particularité de ce tissu : son ancienneté, avec 54 % des entreprises de plus de 10 ans contre 36 % pour

l’artisanat dans son ensemble.




Les entreprises artisanales de la filière sports et loisirs

sont majoritairement installées dans le Bassin

Annecien (lac d’Annecy, Massif des Aravis, Massif

des Bauges), le Chablais (Massif des Portes du

Soleil, Lac Léman, Vallée d’abondance), puis dans le

Genevois et le Pays du Mont-Blanc.

5.2.2. Leur situation économique

Comment jugez-vous globalement la situation de votr eentreprise ?

alarmante (1,9%)

préoccupante (26,9%)

satisfaisante (67,3%)

excellente (3,8%)

La situation économique du secteur est favorable , avec 71 % des entreprises jugeant leur situation

satisfaisante voire excellente. 37,5 % des entreprises ont vu leur chiffre d’affaires augmenter au cours des 12

derniers mois, et 27 % diminuer. Les perspectives pour les 12 prochains mois sont pl utôt stables , avec près

de la moitié des entreprises s’attendant à une stabilité de l’activité et un tiers une amélioration.

5.2.3. Leur marché

La clientèle de ce secteur est composée principalem ent de particuliers, 92 % des entreprises travaillant avec

ce segment. Néanmoins, les professionnels et les

collectivités locales ne sont pas négligeables et concernent

respectivement 58 % et 32 % des entreprises.

Le tourisme est très impactant sur cette filière puisque,

pour 34 % des entreprises, la clientèle saisonnière

représente plus de 50 % du CA. Ce chiffre monte même à

60 % pour les activités liées au ski et à la neige, et à 71 %

pour les autres activités de montagne.

Pour communiquer vers leur clientèle, les entreprises du secteur misent sur les nouvelles technologies avec

81 % qui ont un site Web et 23 % qui communiquent s ur les réseaux sociaux, type Facebook ou Twitter. La

participation à des évènements et le sponsoring sont également plébiscités par 30 % des entreprises.




Le secteur des sports et loisirs est jugé très conc urrentiel par 88 % des entreprises. Cette concurrence

reste principalement locale pour 77 % des entreprises, alors que les fournisseurs sont davantage nationaux

(70 % des entreprises), voire internationaux (55 %).

5.2.4. Leurs moyens humains et financiers

Concernant les effectifs, 90 % des entreprises artisanales de la filière ont au moins 1 salarié , avec en

moyenne 4,5 salariés dont une part importante de saisonniers (2,8 saisonniers en moyenne sur l’année). Malgré la

conjoncture, les effectifs sont restés stables sur 2010 dans 80 % des entreprises.

18 % des entreprises ont un projet d’embauche pour l’année à venir.

Concernant l’aspect financier, la trésorerie s’est maintenue pour 64 % des entreprises et dégradée pour 26 %

d’entre elles, principalement en lien avec la diminution de l’activité et le durcissement des délais de paiement

fournisseurs. Les entreprises envisagent une situation financière similaire pour l’année à venir , avec un

maintien du niveau de trésorerie dans 60 % des entreprises.

5.2.5. Leurs relations à leur environnement

Cette filière est assez peu organisée en réseau, avec seulement 15 % d’entreprises appartenant à une

organisation professionnelle, 17 % à une Union Commerciale et Artisanale et 19 % à un groupement d’achat.

Par contre, 93 % des dirigeants pratiquent un sport de manière régulière et cela leur ouvre les portes d’un réseau

professionnel dans 60 % des cas. Ils entretiennent des relations privilégiées avec les associations

sportives : 43 % sous forme de partenariat, 38 % de sponsoring et 38 % de relation client/fournisseur.

De la même manière, les relations avec le territoire influencent leur activité pour 64 % des entreprises, et 36 %

entretiennent des relations de client/fournisseurs avec leurs collectivités d’implantation.

5.2.6. Leurs points forts et leurs points faibles

Comment considerez vous pour votre entreprise :

un point fortun point faibleneutre

54,2% 6,3% 39,6%

71,2% 7,7% 21,2%

49,0% 20,4% 30,6%

26,5% 46,9% 26,5%

30% 28% 42%

88% 12%

40,8% 10,2% 49,0%

43,8% 14,6% 41,7%

61,5% 9,6% 28,8%

80,9% 8,5% 10,6%

51,0% 10,2% 38,8%

92,3% 7,7%vos produits et services

les prix pratiqués

vos délais / votre réactivité

votre organisation

vos ressources humaines

vos équipements / machines

votre savoir faire technique / production

vos moyens commerciaux

vos moyens financiers / trésorerie

votre localisation géographique

votre notoriété / image

vos réseaux / partenaires




Selon les entreprises, leurs principaux atouts sont les produits et les se rvices qu’elles proposent ainsi que

leur savoir-faire. Elles mettent également en avant leur réactivité et leur notoriété. A l’inverse, le urs

principaux points faibles sont les moyens financier s et commerciaux de l’entreprise.

5.3. La distribution d’articles de sport

CHIFRES CLES DE LA DISTRIBUTION D ’ARTICLES DE SPORT75

� 14 000 commerces de détails d’articles de sports et loisirs, et près de 4 000 salariés � parmi eux, plus de 370 commerces de détails spécialisés emploient plus de 2 000 salariés � 85 % des points de vente de la région se situent dans les départements de l’Isère, de la

Savoie et de la Haute-Savoie, dont 70 % en station de sports d’hiver, et genèrent un CA de 700 millions d’euros. »76

� sport et e-commerce :77 o Evolution du nombre de sites dédiés aux sports et loisirs entre 2010 et 2011 : + 36 % o Montant moyen d’achat pour les sports : 169 €

« La relation avec les réseaux de distribution est un enjeu primordial pour les fabricants sur un secteur où la

pression concurrentielle sur les prix est exacerbée. Certains distributeurs ont compris l’intérêt de développer leurs

marques propres et adoptent une stratégie d’acteur intégré. C’est le cas de Décathlon, le leader de la distribution

sur le marché français, avec plus du tiers du marché, qui a développé des collections sous ses marques propres

sur la quasi-totalité des segments. Cela permet notamment aux distributeurs de ne pas subir la hausse des

matières premières. Les fabricants sont dès lors confrontés à de forts enjeux de positionnement et de

référencement face à des marques de distributeur . »78

« Au cours des dernières années, le dynamisme des dépenses des ménages en articles de sport a été soutenu

par un regain d’intérêt des Français pour le sport en général. Les distributeurs ont donc pu profiter de ce

phénomène. Aujourd’hui, les choses changent : avec la récession économique, les marques de distributeurs

doivent trouver de nouveaux moyens pour relancer la consommation des Français.

La distribution des articles de sport n’apparaît pas encore assez spécialisée. D’une manière générale, on

remarque une mauvaise mise en avant du produit (matériel technique, haut de gamme) servant à la pratique.

L’exemple du développement de pro-shops, spécialisés pour des pratiquants exigeants, laisse apparaître un

manque au niveau de l’offre de magasins plus diversifiés et plus près des lieux de pratique.

Face à la baisse du pouvoir d’achat, et donc au cha ngement des habitudes de consommation des

Français, les distributeurs doivent s’adapter et re centrer leur offre . Le secteur de la consommation d’articles

sportifs est comme tout autre secteur : l’économique prime sur le reste pour déclencher l’acte d’achat.

75 Source : ATOUT France. « Chiffres clés du tourisme de montagne ». 2009 [En ligne] http://www.sportsdenature.gouv.fr/docs/lettres/69_lettre-sn-200912.pdf

76 Source : Savoie Hexapole. « Outdoor park : chiffres clés ». [En ligne] http://www.savoie-hexapole.fr

77 Résultats de l’enquête nationale 2011 sur l’activité e-commerce des petites entreprises françaises, réalisée par Powerboutique, une entreprise de création de sites Web pour les professionnels. Source : Powerboutique. « Le secteur des sports et loisirs fait décoller l'e-commerce ». 05/12/2011. [En ligne] http://www.ecommercemag.fr/Les-Entreprises-Communiquent/Le-secteur-des-sports-et-loisirs-fait-decoller-l-e-commerce-3629.htm

78 Source : DRIRE Rhône-Alpes. « L’industrie des sports et loisirs en Rhône-Alpes ». 2007




Pour une véritable relance de leur chiffre d’affaires, les distributeurs doivent :

� développer de nouveaux concepts ou formats de magas ins ,

� développer l’offre féminine et l’offre sénior avec des magasins qui s’adressent spécifiquement à eux,

� se positionner sur le créneau du « Sport Fashion » ,

� ouvrir des points de vente spécialisés ,

� travailler sur la mise en avant de marques en magas in . »

Par ailleurs, les distributeurs doivent adapter leurs offres en m agasins afin d’être plus attractifs et de créer

une plus grande plus-value pour le consommateur . Ceci doit se traduire par une plus grande attention portée

aux besoins du consommateur notamment par la vente de services pour enrichir la transaction, par l’amélioration

du conseil auprès des clients mais aussi par la création de valeur immatérielle. » 79

« La consommation de loisirs, d’articles et de services sportifs ces dernières années a également été grandement

influencée par l’innovation technologique. La place prise par Internet au sein de notre société marchande pousse

chaque secteur économique à s’adapter. Les entreprises du monde du sport n’ont pas dérogé à la règle et

ont adapté leurs réseaux de distribution (e-commerc e) tout comme leurs canaux de communication et de

partage (réseaux sociaux) pour mieux répondre aux a ttentes des consommateurs. » 80 A titre d’illustration,

nous pouvons citer l’entreprise savoyarde Ekosport et l’entreprise haut-savoyarde Sport7.

Le commerce électronique ne remplace pas systématiq uement le commerce traditionnel, mais se présente

davantage comme un vecteur de vente supplémentaire .

En plus du e-commerce, le m-commerce (via téléphone mobile) s’affiche comm e une tendance lourde : une

étude de Médiamétrie met ainsi en évidence le phénomène de convergence entre Internet et magasins via le

téléphone mobile qui sert de véritable passerelle entre les deux.81

En 2011, la fifas, la FPS, l’EuroSIMA et le CNPC/Tous à Vélo ! ont initié un travail collectif sur le thème « E-

commerce & Sport ». Animées par une volonté commune de fournir à leurs entreprises adhérentes des clés de

compréhension, la 1ère étape de ce travail collectif a abouti à la mise en commun de données économiques. La

2nde étape consiste en la réalisation d’une étude sur les enjeux et modes d'emploi du e-commerce dans la filière

sport qui fera l’objet de restitutions internes aux organisations professionnelles. À l’issue de ces restitutions

internes, les organisations professionnelles pourront engager une 3ème étape de partage des analyses et

recommandations de l’étude, le cas échéant afin d’établir ensemble des axes de développements communs à la

filière.82


http://www.acteursdusport.fr/uploads/Documents/WEB_CHEMIN_4958_1257664783.pdf 80 Source : FEVAD-Médiamétrie//NetRatings. « 7ème baromètre sur les comportements d’achats des Internautes ». 08/09/2011 [En ligne]

http://www.fevad.com/espace-presse/les-comportements-d-achats-multicanaux-des-internautes-dans-l-univers-de-l-habillement#topContent 81 Source : id. 81

82 Source : FIFAS. « E-commerce & Sport : la filière en réflexion ». 28/09/2011. [En ligne]

http://www.filieresport.com/fr/actualites/communiques/zwo_modules/news/cp-ecommerce.pdf




6. ANALYSE SYNTHETIQUE

LES

E

NT

RE

PR

ISE

S

LE

MA

RC

HE

FORCES

� Capacité d’innovation, excellence � Marché à proximité � Savoir-faire technique, produits et services � Délai, réactivité � Image et notoriété des entreprises � Présence d’un tissu industriel en pointe dans

les secteurs du plastique, du décolletage, du textile / tradition locale

� Réseaux professionnels ou sportifs, partenaires

FAIBLESSES

� Niveau d’activité fortement dépendant du tourisme

� Moyens financiers, trésorerie � Moyens commerciaux � Equipements, machines � Ressources humaines � Dépendance aux variations conjoncturelles

OPPORTUNITES

� Nombre de pratiquants de sport en hausse, notamment des sports outdoor

� Tenue d’événements sportifs dans diverses disciplines outdoor dans le département de la Haute-Savoie � visibilité, notoriété, opportunités de marchés

� Présence de structures spécialisées, dédiées notamment à l’innovation et à la promotion des entreprises locales : OSV, Cluster Sports Loisirs Montagne

� Potentiel important de sites de pratiques et de diversité d’activités en Haute-Savoie

� Rhône-Alpes est la 1ère région française signataire d'un Contrat d'Objectifs Emploi Formation pour les métiers du sport

� Les femmes � Les seniors � Le sport adapté � A l’étranger :

o Chine, Europe centrale o Sports d’eau : Portugal o Vol libre : Russie, Ukraine, Japon, Chine

� Transposition de technologies de pointe, issues de secteurs de plus en plus variés, vers une application sport, telles que les nanotechnologies (nanotubes de carbone notamment)

� E-commerce, m-commerce et médias sociaux

MENACES

� Les activités estivales proposées en montagne ne sont pas propres à la montagne � manque d’une offre originale

� Méconnaissance des touristes, voire aussi de la population locale, des activités existantes et du patrimoine local

� En termes de productions, concurrence des pays à bas coût, tels les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et les CIVET (Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie)

� Contrefaçon � Prise en compte de la fin de vie des produits

qui devrait s’imposer progressivement + étiquetage environnemental � évolution indispensable vers l’éco-conception

MARCHE DES SPORTS

OUTDOOR




7. ORGANISMES CLES ET EVENEMENTS CLES POUR S’INFORMER 7.1. Organismes publics

Acteurs du sport

http://www.acteursdusport.fr

Association pour l'Information et la Recherche sur les Equipements de Sport (AIRE)

http://www.aires.asso.fr

Centre de Droit et d’Economie du Sport (CDES)

http://www.cdes.fr

Expertise en droit. Editeur de la revue JuriSport, anciennement Revue Juridique et Economique du Sport

Centre régional d’innovation et de transfert de tec hnologies en sport et loisirs (CRITT SL)

http://www.critt-sl.com

Le CRITT SL a pour objet de favoriser le développement de l’industrie des sports et des loisirs. « Il dispose de

laboratoires habilités à tester et homologuer des produits entrant dans ce domaine, ainsi que ceux du monde du

travail. Il a pour principal champ d’action, en vue de leur certification aux normes :

� le matériel sportif (vélos, skate-boards, rollers, canoës, ballons…),

� les équipements de protection individuelle (casques, genouillères, gants, gilets de sauvetage…),

� les structures (poteaux de basket, buts de foot, de hand-ball, aires de jeux…),

� les sols sportifs (tapis de judo, parquets…),

� les équipements optiques et acoustiques de protection individuelle dans le monde du travail (lunettes de

soudure, casques anti-bruit…). »

Direction Départementale de la cohésion sociale de la Haute-Savoie – Sports et formations – Jeunesse e t

vie associative (DDJS 74)

http://www.ddjs-haute-savoie.jeunesse-sports.gouv.fr

Actualités sports, formations examens, vie associative… en Haute-Savoie.

Legisport

http://www.legisport.com

Conseils juridiques, édition de publications (bulletins d’information juridiques sportives…).

Ministère des Sports

http://www.sports.gouv.fr

Des chiffres clés, la politique nationale en matière de sport.

Pôle Ressources National Sports de Nature (PRNSN)

http://www.sportsdenature.gouv.fr

Organisme rattaché au ministère des Sports, il organise notamment les rencontres nationales du tourisme et des

loisirs sportifs de nature http://5eme.rencontres-sports-nature.fr




Ce pôle dispose par ailleurs d’un centre de documentation, qui effectue de la veille, et édite notamment :

� Côté Doc, un bulletin d’information mensuel du centre de documentation, qui présente les nouveautés du

fonds documentaire ainsi qu’un panorama de presse et du web. Thématiques : activité sportive,

développement territorial aménagement du territoire actions locales, développement durable, éducation

par et pour le sport, emploi formations métiers, législation réglementation, mouvement sportif, pratiques et

pratiquants, politique publique.

� La Lettre de l’aventure et des sports de nature, lettre d’information du réseau sports de nature.

Pôle Ressources Nationale Sport Handicap (PRNSH)

http://www.prn-sporthandicaps.fr

Le PRNSH est une mission nationale, créée en 2003, par le Mministère des Sports. Sur son site Web : législation et

réglementation relative au sport et au handicap, ressources documentaires relatives à l’accessiblité sportive, aux

pratiques territoriales, une lettre d’information.

7.2. Regroupements d’entreprises

Clusters Sports Loisirs Montagne

http://www.cluster-cim.fr

Regroupe depuis août 2010, le Cluster des Industries de la Montagne (CIM) et Sporaltec, ex-pôle de compétitivité

national de l’industrie des équipements sportifs, qui avait quatre axes thématiques : santé et sécurité / sport ;

populations spécifiques / sport ; éco-sport ; sport dans la ville et services sportifs. Ce cluster compte aujourd’hui

plus de 150 entreprises adhérentes.

Ce cluster dispose du label grappe d’entreprises. Sur son site Web : des actualités, un glossaire multilingue, des

offres d’emplois et de stages, un agenda d’événements

Fédération française des industries du sport et des loisirs (FIFAS)

http://www.fifas.com

Réalise notamment des études de marché (accés payant).

Filière sport - Fédération professionnelle des entr eprises des sports et des loirsirs (FPS)

http://www.filieresport.com

Représente plus de 1 700 entreprises constituées en réseaux d’enseignes, de marques ou indépendantes de

distribution d’articles de sport et loisirs. Elles emploient 50 000 salariés et réalisent 7 milliards d’euro de chiffre

d’affaires dans le domaine de l'équipement de sport, du cycle, de la personne et des services. La FPS représente

ainsi officiellement ces entreprises et leurs dirigeants auprès des Pouvoirs Publics, des médias, des institutions et

des partenaires sociaux.

Elle réalise notamment des études de marché (accés payant).

Outdoor Sport Valley (OSV)

http://www.outdoorsportsvalley.org

Créée sous l’égide de l’agglomération d’Annecy, l’association OSV fédère les entreprises de l’industrie du sport en

Haute-Savoie et les fait travailler ensemble. Les 1ers objectifs d’Outdoor Sports Valley :




� créer un réseau d’entreprises et les faire gagner en visibilité,

� favoriser l’implantation en Haute-Savoie d’entreprises spécialisées pour que le département devienne un

pôle majeur européen de l’outdoor, couvrant l’arc alpin de la France à l’Autriche. »83

OSV dispose du label grappe d’entreprises.

Swiss Outdoor Association (SOA)

http://www.swissoutdoorassociation.ch

Regroupe les opérateurs qualifiés et commerciaux dans le domaine du plein air et de l’aventure en Suisse. Sa

fonction principale est de définir les standards de sécurité et de réglementer les formations et les

perfectionnements. Elle est également un intermédiaire entre les professionnels de l’encadrement et les autorités,

les administrations, les institutions publiques, les organisations et les associations professionnelles. En plus des

professionnels des sports de plein air, la SOA accueille également l’Association Suisse des Guides de Montagne.

7.3. Sources d’information supplémentaires

http://www.sport.fr/pro/

Pour suivre les actualités des pratiques sportives, des équipements, de l’économie du sport, du droit du sport.

http://www.sportmonde.com

Annuaire de sites de sport destiné à informer et mettre en relation les particuliers ou les professionnels avec les

différents acteurs du sport présents sur Internet.

http://www.sports-et-loisirs.fr

Portail du sport au service des clubs et des pratiquants : agenda d’événements, annuaire de lieux, de clubs

Pour des informations sur le développement durable, l’éco-conception dans le sport :

� http://affichage-environnemental.afnor.org, le portail dédié à l’affichage environnemental des produits de

grande consommation

� http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Consommation-durable,4303-.html, les pages dédiées à

l'expérimentation sur le site du ministère de l’Ecologie

http://www.res.sports.gouv.fr

Site Web dédié au recensement des équipements sportifs, espaces et sites de pratiques

2 fédérations sportives agréées en France correspondant aux différents types de handicaps :

� http://www.ffsa.asso.fr

Fédération Française du Sport Adapté (FFSA). Handicap mental et troubles psychiques, troubles de

l'adaptation. Actualité du sport adapté, études et recherches.

� http://www.handisport-nature.com

Fédération française handisport, sports de nature. Handicap moteur et visuel et auditif. Actualités,

organisation, agenda d'événements, des informations sur le label Espace Loisirs Handisport (ELH).

83 Source : DAVIER Isabelle. Le dauphiné libéré : Annecy et Rumilly, n° 20283, 28/01/2010, p. 7




7.4. Principaux événements liés aux sports de natur e, notamment de montagne

Performance Days Lieu : Annecy-le-Vieux et Münich Prochaines éditions : 21 et 22/11/2011 à Münich, 24 et 25/11/2011 à Annecy http://www.performancedays.eu Annecy Sport Avant-Première (ASAP) Lieu : Annecy Prochaine édition : 16 et 17/01/2012 http://www.sportair.fr/asap_index.php Salon international des articles de sport et de la mode sportive (ISPO) Lieu : Munich Prochaine édition : 29/01 au 01/02/2012 http://www.ispo.com et profil Facebook Sport achat – hiver Lieu : Lyon Prochaine édition : 12 au 14/03/2012 http://www.sportair.fr/asap_index.php Destinations nature : salon des nouvelles randonnée s Lieu : Paris Prochaine édition : 30, 31/03 et 01/04/2012 http://www.randonnee-nature.com Ski debrief FPS, le rendez-vous de fin de saison de s pros de la montagne Lieu : Val d’Isère Prochaine édition : avril 2012 ? Evénement organisé par la FPS, Fédération professionnels des entreprises des sports et des loirsirs http://www.filieresport.com Outdoor China Lieu : Shanghai Prochaine édition : 5 au 07/07/2012 http://www.outdoor-china.com Oudoor Messe Lieu : Friedrichshafen Prochaine édition : 12 au 15/07/2012 http://www.outdoor-show.de Sport achat – été Lieu : Lyon Prochaine édition : 10 et 11/09/2012 http://www.sportair.fr/asap_index.php Salon Interprofessionnel International de la Montag ne (SIM) Lieu : Grenoble Prochaine édition : édition 2011 reportée en 2013 http://www.alpexpo.com

D’autres événements ayant trait aux sports de nature notamment dans :

� la rubrique Agenda du site du Cluster des Industries de la Montagne (CIM)

� la rubrique Evénements du site d’Outdoor Sports Valley (OSV)




Analyse de marché, une prestation de la gamme Avisé - Agir par la Veille et l’Information Stratégique et Economique Virginie FLEURY - Tél. 04 50 23 92 55 – [email protected] Source cartographique : Articque Sources des données sur les entreprises artisanales : CMA 74. Répertoire des Métiers de la Haute-Savoie Enquête auprès des entreprises artisanales haut-savoyardes des sports et loisirs, 02/2011 Caroline MONDANGE – Tél. 04 50 23 12 13 – [email protected] Crédits photos : Fotolia © Copyright Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Savoie 2011 – Tous droits réservés – Toute reproduction et diffusion, même partielle, interdite sans autorisation de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Savoie.

L’industrie des sports et loisirs est particulièrement développée en Rhône-Alpes, notamment en Haute-Savoie. Notre département se distingue dans la fabrication de matériel lié aux sports d’hiver et de glisse, et plus globalement à l’univers de la montagne. Particularités des produits « made in Haute-Savoie » : une forte technicité favorisée par une démarche continue d’innovation. La filière sport, une place prépondérante dans l’éc onomie locale Afin de soutenir un meilleur positionnement des entreprises artisanales de ce secteur, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Savoie a lancé un ensemble d’actions en 2011 : étude du marché, accompagnement des entreprises, synergies avec les clusters ou grappes d’entreprises existants comme Outdoor Sports Valley (OSV). Les objectifs sont de :

valoriser les savoir-faire locaux, favoriser l’implantation de nouvelles entreprises du secteur et le maintien

des activités, renforcer la compétitivité et l’attractivité du secteur des Sports et Loisirs sur

le territoire. Mieux connaître la filière et ses enjeux, pour déve lopper une stratégie adaptée d’appui au développement des entreprises La CMA 74 a réalisé une analyse de marché complète et actualisée sur les sports outdoor. En analysant la demande et les tendances de marché, ainsi que les politiques et les projets locaux en faveur de la filière des sports outdoor, elle offre une vision stratégique et fiable de la filière. Elle a été complétée par une phase d’écoute des besoins auprès d’une cinquantaine d’entreprises artisanales. Cette analyse de marché comporte des éléments sur :

la demande : les Français et les sports, dont les sports outdoor, leurs pratiques, leurs attentes ;

le marché : la conjoncture du marché des articles de sport, les opportunités de marché que sont notamment les marchés des femmes, des seniors et du sport adapté ;

pour chaque territoire du département, sa politique en matière de sports outdoor, sa stratégie et ses actions actuelles ou à venir ;

les entreprises artisanales haut-savoyardes des sports outdoor : leurs caractéristiques, leur situation économique ;

les organismes clés du secteur ainsi qu’un agenda des principaux événements professionnels du secteur.




Xommaire

Le marché des sports outdoor

Erratum (10/02/2012) Nous apportons une modification à la partie 7.2. Regroupements d’entreprises , page 43 de l’analyse de marché : Cluster Rhône-Alpes des industries de la montagne ( CIM)


Ce cluster a pour vocation de fédérer en réseau professionnel l'ensemble des acteurs impliqués dans l’économie

de la montagne, tout au long de la chaîne de valeur. Il compte aujourd’hui plus de 150 entreprises adhérentes et

dispose du label grappe d’entreprises. Sur son site Web : des actualités, un glossaire multilingue, des offres

d’emplois et de stages, un agenda d’événements.

Cluster Rhône-Alpes Sporaltec

http://www.sporaltec.fr

Ce cluster fédère les acteurs oeuvrant pour le marché du sport, loisirs, outdoor et est référent en matière

d’innovation pour la filière « Sport, Loisirs et Santé – Bien être ». Tout comme le cluster CIM, Il dispose également

du label grappe d’entreprises.

Au lieu de : Clusters Sports Loisirs Montagne


Regroupe depuis août 2010, le Cluster des Industries de la Montagne (CIM) et Sporaltec, ex-pôle de compétitivité

national de l’industrie des équipements sportifs, qui avait quatre axes thématiques : santé et sécurité / sport ;

populations spécifiques / sport ; éco-sport ; sport dans la ville et services sportifs. Ce cluster compte aujourd’hui

plus de 150 entreprises adhérentes.

Ce cluster dispose du label grappe d’entreprises. Sur son site Web : des actualités, un glossaire multilingue, des

offres d’emplois et de stages, un agenda d’événements

Analyse de marchéAnalyse de marchéAnalyse de marchéAnalyse de marché

© Copyright Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Savoie 2012 – Tous droits réservés – Toute reproduction et diffusion, même partielle, interdite sans autorisation de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute-Savoie.