le magazine nadoz mag

LES MÉTIERS EN 2015LES MÉTIERS EN 2015LES GRANDES TENDANCES DE L’EMPLOILES GRANDES TENDANCES DE L’EMPLOI

POLYMORPH SOFTWAREPOLYMORPH SOFTWAREJEUX VIDÉO, 3D...JEUX VIDÉO, 3D...

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IRTS BRETAGNE :IRTS BRETAGNE :3 QUESTIONS À MARC ROUSSEAU3 QUESTIONS À MARC ROUSSEAUDIRECTEUR DES ÉTUDESDIRECTEUR DES ÉTUDES

MAG

Numéro 00 - Novembre 2008Numéro 00 - Novembre 2008

BACPRO Cultures marinesElevage de saumons, huîtres, turbots… au lycée professionnel maritime d’Etel

✔ Mercredi 3 décembre 2008 de 9 h à 12 h 30 à Saint-Brieuc, les jeunes en situation de handicap ont rendez-vous pour une réunion d’échanges et d’information sur les études après le baccalauréat. Ils pour-ront obtenir des réponses sur les diff érentes fi lières et les dispositifs d’accompagnement. Des étudiants en situation de handicap ap-porteront leur témoignage. Cette manifestation s’adresse principalement aux élèves des Côtes d’Armor. Elle a lieu au Lycée Freyssinet, 32, rue Mansart et elle est organisée par l’inspection académique des Côtes d’Armor et l’association « Osons l’éga-lité ». Des rencontres du même type auront lieu également plus tard dans les autres dé-partements bretons.Inscriptions (avant le 28 novembre) et infor-mations auprès de Michèle Berthelot, Bureau des actions culturelles et éducatives et de la communication, Tél. : 02.96.75.91.09, Mèl. : [email protected]

BEP Pêche L’apprentissage du métier de patron pê-cheur… au lycée maritime du Guilvinec

BACPRO Electromécanicien marine Faire de la mécanique et voir du pays... au lycée professionnel maritime de Paimpol

CAP Matelot Les futurs matelots apprennent le matelo-tage… au lycée professionnel maritime de Saint Malo

Toutes les formations maritimes(navigation, pêche, mécanique et aquaculture)

préparées en Bretagnesont présentées par des clips vidéo sur

nadoz.orget également réunies

sur un DVD de la collection« Les clips formations de l’ONISEP »

MAG

NOUVELLES VIDÉOSNOUVELLES VIDÉOS

✔Mercredi 3 décembbbbre 2008 de 9 h à 12 h

A LA UNE DE NADOZA LA UNE DE NADOZ

EN CE MOMENT !EN CE MOMENT !

ONISEP BRETAGNE - NADOZ MAG N° 00 - NOVEMBRE 2008

Directeur de la Publication : Hervé de Monts de Savasse Editrice déléguée : Raymonde Rouzic Relecture : Véronique Albesa Rédaction : Françoise Boujard - Nathalie Courbé - Céline Durand - Marie-Noëlle Girard - Lars Kiil-Nielsen - Philippe Maza Mise en page et illustrations : Fabrice Peigné Maquette : ONISEP Bretagne Photos : ONISEP Bretagne sauf mention contraire Impression : Imprimerie CLOÎTRE - 29 N° ISBN : 978-2-35528-008-5 N° ISSN : en cours Dépôt légal : 4ème trimestre 2008

DÉLÉGATION RÉGIONALE DE L'ONISEP BRETAGNE - 1A quai Dujardin - CS 11116 - 35011 Rennes Cedex Tél : 02 99 25 18 00 [email protected] - www.onisep.fr/bretagne

Reproduction partielle autorisée avec indication d’origine : Source ONISEP Bretagne - Imprimé sur papier recyclé - Ce premier numéro de Nadoz.MAG est tiré à 2 000 exemplaires distribués gratuitement.

IRTS DE BRETAGNE3 QUESTIONS À MARC ROUSSEAU, DIRECTEUR DES ÉTUDES.L’Institut régional du travail social forme des éducateurs, des assistants de service social, des animateurs...

BRÈVES FORMATIONLa Griff e s’accrocheBac +5 pour les profsUn BTS pour les clercs...

DE NOUVELLES PRODUCTIONS ONISEPDossiers, Parcours, Infosup...

UNE ENTREPRISE :POLYMORPH SOFTWARE

Du jeu vidéo au quiz interactif, la petite entreprise bretonne démontre sa maîtrise du virtuel sur des projets bien réels...

LES MÉTIERS EN 2015Davantage d’emplois tertiaires, des cadres et des employés peu qualifi és dans les services...Une étude de la DARES fait le point sur les métiers à l’horizon 2015.

GÉNÉRATION 20043 ans après avoir quitté l’école, que deviennent les jeunes sortis de CAP, de BTS ou d’une école d’ingénieurs ?

En vrai, c’est pas tout à fait comme çà...Le tourisme crée des emplois, divers et variés, et contribue à la vitalité d’un territoire.Rendez-vous page

ÉDITOÉDITOUn nouveau magazine ?

MAG se veut le chaînon manquant entre papier et Internet. À la fois un support d’information sur les métiers et les formations dans la région et un guide vers d’autres infos, plus détaillées, sur Internet via le site nadoz.org.

MAG et nadoz.org sont deux productions de l’ONISEP Bretagne.

EnfaiLeemet d’uRe

« Le tourisme est une activité consistant à

transporter des gens qui seraient mieux chez eux

dans des endroits qui seraient mieux sans eux... ».

MAG N° 00

TOURISME ET LOISIRS EN BRETAGNE - MÉTIERS ET FORMATIONS

© Polymorph Software

BRÈVE

Le journal gratuit de l’actualité culturelle bretonne a cessé de paraître début 2008

faute de subventions mais heureusement « La griff e » s’accroche sur la toile.

Vous trouverez sur le site lagriff e.org un agenda avec tous les concerts, spectacles, expositions, festivals, conférences, etc., en Bretagne. Tout ce qui bouge dans le monde de la culture que ce soit les musiques

modernes ou classiques, la danse, le théâtre…

Pour ceux qui proposent leurs services ou cherchent des acteurs culturels le site met à disposition un annuaire avec 7684 références !

En plus, vous trouverez des informations sur les métiers du spectacle, des off res d’emplois, les formations professionnelles.

Le site ne propose pas seulement des informations pratiques mais aussi un dossier avec les portraits d’une quarantaine de compositeurs bretons, des informations sur la fi lière du disque, les pratiques vocales etc.

Si la culture vous intéresse, ce site vous intéressera ! ■

L’ACTUALITÉ CULTURELLE BRETONNE EN LIGNE

www.lagriffe.org

UN BTS POUR LES CLERCS

La formation des clercs de notaire est rénovée. Ils sont désormais offi ciellement appelés collaborateurs des offi ces de notaires. A

la rentrée 2008, les écoles de notariat deviennent des Instituts des métiers du notariat (IMN).Ceux-ci prépareront au nouveau BTS Notariat. Ce BTS sera aussi proposé dans certains lycées. Puis, dès la rentrée 2009, les IMN pourront proposer une licence professionnelle métiers du notariat (en partenariat avec des universités). Les instituts dispenseront ensuite une 4ème année de formation en alternance, qui débouchera sur le diplôme de l’Institut des métiers du notariat.En Bretagne, le tout nouveau BTS Notariat a ouvert dans deux établissements à la rentrée : à l’Institut des métiers du notariat à Rennes, et au lycée Chaptal à Quimper. A Quimper, les 26 étudiants sont titulaires en majorité d’un bac STG ; les autres ont un bac ES ou S. La licence pro Métiers du notariat est déjà programmée à l’UBO à Brest (rentrée 2009) et à Rennes1 (rentrée 2010).Des infos sur www.nadoz.org : le témoignage de Aude,

clerc de notaire, la fi che-diplôme BTS Notariat et les liens vers les établissements de formation. ■22

pen alternance, qui débouchera sur le dipmétiers du notariat.En Bretagne, le tout nouveau BTS Notariat a

stitut des mQuimper.

n majorité d’un bLa licence pro Métiers d

à l’UBO à Brest (rentréee 2010).

Des infos sur www.nadoz.oclerc de notaire, laliens vers le

Pour s’inscrire dans l’enseignement supérieur en 2009, les lycéens bretons vont passer par le

portail internet :www.admission-postbac.fr

Infos et mode d’emploi dans le guide ONISEP « Après le bac » distribué en décembre à chaque

élève de terminale et surwww.nadoz.org

rubrique « après le bac ». ■


Bon, et après...avec ce portail, je fais quoi ?

ES


BAC+5 POUR LES PROFS

Le niveau monte pour les enseignants. A partir de 2010, les candidats aux diff érents concours de

recrutement d’enseignants devront être titulaires d’un master (à bac+5). Trois types d’épreuves seront au menu des concours nouveaux, qui évalueront, un, la culture disciplinaire, deux, la capacité à planifi er et à organiser un enseignement, et, trois, la connaissance du système éducatif.Les universités proposeront des parcours spécifi ques au sein des masters, voire dès la licence. Ces préparations devraient comprendre des stages

d’observation et de pratique accompagnée dans des écoles, des collèges et des lycées.En 2009, le recrutement actuel au niveau bac+3, licence, est maintenu. ■ 3

ON PEUT DEVENIR INGÉNIEUR ET ARCHITECTE

De plus en plus d’écoles d’ingénieurs et d’architectureproposent, en partenariat, des doubles cursus (l’Ecole

nationale supérieure d’architecture de Nantes en partenariatavec l’Ecole Centrale, par exemple). Le principe ? Permettreaux étudiants ingénieurs de suivre des cours en écoled’architecture et, inversement, aux étudiants d’architecturede suivre une formation scientifi que et technique en écoled’ingénieurs. A l’issue du double cursus, les étudiants sontdes professionnels capables de traiter de façon globale lesprojets à la fois dans la conception architecturale et sur leplan technique.Eff orts et motivation sont de rigueur pour suivre le rythme de

33ces formations. Au bout

33d’architecture obtienne

33après une éventuelle séle

33et préparent, en deux an33versa pour les élèves en é33Attention : les modalités d33selon les écoles. Certains 33pour les étudiants en arch33d’ingénieurs sans toutef33Renseignez-vous auprès d3333

BTSA : RÉNOVATION EN COURS

Commencée en 2007, la rénovation de tous les BTS du secteur agricole devrait s’achever en 2012. Les BTSA

Aquaculture et Services en espace rural ont déjà été revisités. A la rentrée 2009, ce seront les BTSA Viticulture, Gestion

forestière, Industrie agroalimentaire, Analyses agricoles biologiques et biotechnologiques, Aménagements

paysagers, Gestion et protection de la nature.Tous les BTSA seront organisés en semestres. Ce qui

facilite les échanges européens et les réorientations : un étudiant de BTSA peut partir un semestre à l’étranger sans bouleverser son parcours de formation, et un BTSA peut accueillir en cours de route un étudiant qui

souhaite quitter l’université. Comme le BTS, le BTSA permet d’obtenir 120 crédits européens. Il autorise offi ciellement une poursuite d’études universitaire en licence.

Infos sur www.educagri.fr ■

En 2008-2009, les élèves de 3ème n’auront pas

de guide avant début 2009. En eff et, la voie géné-

rale et technologique est l’objet d’une profonde

réforme. La classe de seconde sera transformée

dès la prochaine rentrée, en 2009. Puis ce seront

les classes de 1ère en 2010, de terminale en 2011,

pour arriver à un bac tout neuf en 2012.

La concertation est en cours et les premières in-

formations offi cielles ne seront sans doute pas

disponibles avant la fi n de l’année 2008. Le guide

«Après la classe de 3ème» devrait donc être pu-

blié et distribué aux élèves et à leurs informateurs

début 2009. A suivre...

Infos en ligne au fur et à mesure de leur «offi cia-

lisation» sur www.nadoz.org, rubrique «Après la

3ème». ■

PAS DE GUIDE ONISEP

AVANT JANVIER 2009

33ÈMEÈME

LE SAVIEZ-VOUS ?LE SAVIEZ-VOUS ?

Pour connaître les écoles proposant un double cursus : www.culture.gouv.frwww.culture.gouv.fr rubrique « Dossiers thématiques » puis « Les études

supérieures d’architecture en France ».

ÉTABLISSEMENT


INSTITUT RÉGIONAL DU TRAVAIL SOCIAL (IRTS) DE BRETAGNE

3 QUESTIONS À MARC ROUSSEAUEducateur/trice spécialisé/e, Assistant/e de service social, Animateur/trice, des métiers que tout le monde connaît… plus ou moins.Marc Rousseau, directeur des études de l’IRTS, donne quelques éclair-cissements sur les formations et le fonctionnement de l’institut.

En formation initiale, l’IRTS regroupe 1.200 élèves sur ses deux sites de Rennes et de

Lorient. La vie de l’établissement est intense avec beaucoup de projets et d’activités culturels et professionnels. « Les étudiants sont des jeunes motivés et engagés ce qui crée une ambiance dynamique », explique Marc Rousseau, le directeur des études.

QUELLE SÉLECTION ?Le profil des élèves est en grande partie le résultat d’une sélection drastique. Moins de 10% des candidats à l’entrée en formation sont admis. « Il est très important que les candidats aient déjà fait une démarche pour découvrir les métiers du secteur, rencontre avec un professionnel, stage, etc. ; et qu’ils aient un minimum d’expérience du monde du travail, un engagement associatif. Ce sont souvent des métiers durs et nous évitons de prendre des candidats trop jeunes ». En ce qui concerne les préparations aux concours, le directeur reste prudent : « elles peuvent être un miroir aux alouettes mais ça dépend du jeune. De toute façon les critères de recrutement de l’IRTS ne distinguent pas ceux qui n’ont pas fait de prépa ».Le profil retenu pour le recrutement des formations post-bac est le plus souvent un jeune ayant fait une ou deux années d’études supérieures, en général en sciences humaines ou en lettres, ou un jeune ayant une première expérience professionnelle.

QUELLE OUVERTURE À L’ÉTRANGER ?Le dimension internationale prend de l’ampleur aussi chez les travailleurs sociaux. « Nos formations s’inscrivent dans le système européen LMD (harmonisation européenne des cursus de formation permettant une reconnaissance européenne des diplômes NDLR) et se situent dans le cadre d’un marché de l’emploi européen ». Environ 10% des élèves

éducateurs et assistants sociaux partent faire une partie de leurs études à l’étranger essentiellement en Afrique, en Amérique latine et en Europe.L’IRTS mène aussi des projets de recherche. Des étudiants de plusieurs pays travaillent ensemble sur un projet autour d’un thème. Cette année un projet a été mené avec la ville de Freiburg en Allemagne sur le thème de l’immigration. Dans ce cadre les étudiants sont par exemple chargés d’organiser des colloques internationaux sur les thèmes de leur recherche.

QUELLE ÉVOLUTION DES EMPLOIS ?Tous les diplômés trouvent un travail à la sortie de l’institut, « ceux qui n’ont pas déjà un emploi avant le diplôme s’inquiètent, souligne M. Rousseau, car les numéros clausus sont bien adaptés au marché de l’emploi actuel ». Les éducateurs travaillent pour 60% dans des structures de droit privé et les assistants sociaux pour 70% dans le secteur public. L’instabilité économique générale mais aussi le vieillissement de la population laisse penser que les besoins de travailleurs sociaux vont s’accroître mais encore faut-il que les politiques publiques suivent ! Pour des raisons d’économie on verra probablement un rapprochement entre le travail sanitaire et le travail social. Une même personne occupera à la fois la fonction d’aide à domicile et d’assistant social par exemple. Pour les mêmes raisons on constate aussi un début de hiérarchisation des métiers. Un aide médico-psychologique ou un moniteur remplacera un éducateur qui passera encadrant alors qu’actuellement ces professionnels travaillent ensemble de manière complémentaire, chacun avec son savoir faire. ■

www.irts-bretagne.fr

NISEP B N M ° N

Pour connaître les

formations de l’IRTS et

les autres centres de

formation du travail

social, rendez-vous sur

www.nadoz.org

www.nadoz.org

NADOZ MAG NUMÉRO GRATUIT 00 - LE CAHIER - NOVEMBRE 2008

CAHIERAAAHIECC RREEIHHHAAAAAA RCC RREEIHHHAAAAAA RRC RRREEEEEEEEEEEEEEEIITOURISME ET LOISIRS EN BRETAGNETOURISME ET LOISIRS EN BRETAGNE

MÉTIERS ET FORMATIONSMÉTIERS ET FORMATIONSLe tourisme est une activité économique prépondérante en Bretagne. Il génère bon an mal an une moyenne de 44 000 emplois salariés, avec un pic à 68 000 emplois en août. Les entreprises sont plutôt de petite taille ; elles peuvent être privées ou associatives (auberges de jeunesse, maisons familiales, villages vacances...). Pourvoyeur d’emplois, le tourisme joue aussi un rôle prépondérant dans l’aménagement du territoire : un port de plaisance, un parc zoologique, une base nautique infl uent sur la vie locale. Les comités du tourisme, les collectivités territoriales s’eff orcent de rassembler les acteurs régionaux autour d’actions communes ou coordonnées. Avec l’objectif de mieux valoriser le territoire, de créer davantage d’emplois permanents, en qualifi ant aussi les personnes.

On peut répartir les métiers du tourisme en 3 grands ensembles d’activités : « Organiser-gérer », « Vendre-conseiller », « Accueillir-animer-accompagner ».

LE DICO DES METIERS DU TOURISME...

DU PAPIER À INTERNET...Ce cahier ne vous dira pas tout sur les métiers et les formations du tourisme. Il vous en montre juste ce qu’il faut pour avoir une bonne idée du secteur en Bretagne.Celles et ceux que ça intéresse pourront continuer leur visite sur Internet via nadoz.org : davantage de métiers, d’autres témoignages, des vidéos, les formations du secteur...Suivez le guide.

ORGANISER-GÉRERAgent de développement touristiqueChef de produit ou Concepteur/trice de voyages ou Forfaitiste3 appellations pour un métier. Le ou la chef de produit concocte les circuits touristiques. Il choisit les moyens de transport, les hébergements, les dates de séjours... Les déplacements sur place sont nécessaires mais courts. L’essentiel du travail s’eff ectue au siège du tour-opérateur, avec un téléphone et un ordinateur.Directeur/trice d’agence de voyageDirecteur/trice de village > reportage p.6/7Directeur/trice de camping > reportage p.6/7Directeur/trice d’offi ce de tourismeGestionnaire de parc de loisirs

VENDRE-CONSEILLERAgent/e d’accueil > reportage p.8Agent/e de comptoir > reportage p.8Agent/e de réservationIl ou elle vend les prestations d’un tour-opérateur, d’un parc de loisirs, d’une compagnie aérienne... Téléphone et internet sont ses outils. Il faut cerner rapidement les besoins et proposer une solution qui rentre dans le budget. Le travail s’exerce souvent dans des centres d’appel. Facilité d’expression, disponibilité et résistance au stress obligatoires.BillettisteCommercial/e Conseiller/ère en séjourConseiller/ère voyage

ACCUEILLIR-ANIMERAccompagnateur/trice de tourisme équestreAgent/e d’escaleAnimateur/trice du patrimoineAnimateur/trice loisirs > reportage p.9Animateur/trice nature > reportage p.9 «Soigneuse»Animateur/trice sportif/ve > reportage p.9Guide accompagnateur/trice«L’ange-gardien» des touristes dont il a la charge. De l’information avant le départ à l’accompagnement pendant le séjour en passant par l’accueil à l’aéroport, il ou elle est aussi le lien entre le groupe et l’agence de voyage. Sang-froid, réactivité, organisation et débrouillardise sont de mise pour faire face à tous les imprévus.Guide conférencier/èreGuide interprèteHôtesse d’accueil

ONISEP BRETAGNE - NADOZ MAG N° 00 - LE CAHIER - NOVEMBRE 2008

Des familles, des entreprises, des

apprentis, pour fonctionner toute

l’année

Les Ormes. « Notre clientèle est familiale, composée à 80% d’Anglais ». Tugdual Kéromest est le manager du camping du Domaine des Ormes ; il gère aussi le recrutement. « Nous avons pas mal d’habitués. Ce qui séduit ici, c’est la diversité des hébergements proposés. Ce qui attire aussi, ce sont les activités proposées : golf, équitation, tennis, parc aquatique, paintball, pédalo ... Les nombreux ados trouvent toujours à s’occuper, même sans quitter le domaine ». Diversifi cation toujours, vers les entreprises de la région. « Nous accueillons toute l’année des séminaires d’entreprises. Nous proposons des journées d’études avec la possibilité de se détendre l’après-midi dans un parcours aventure par exemple. Cette activité est en plein développement et génère une part de plus en plus importante de notre chiff re d’aff aires ».

Val de Landrouët. « Notre clientèle est fa-miliale, originaire du Nord de la France et du Grand Ouest surtout ». Delphine Hervé est la jeune directrice du village vacances Le Val de Landrouët. « Au camping, nous accueillons des gens de passage. Merdrignac est bien placée sur la route du littoral breton. Les vacanciers qui restent, au camping, dans les mobil-homes ou les gîtes, recherchent le calme et souhaitent découvrir la Bretagne intérieure ». Excursions, randonnées, à pied ou en VTT, sont au pro-gramme. Mais pas seulement. « Nous avons un partenariat avec Cap Armor, une structure d’animation du Conseil général.

Le tarif des gîtes ou du camping comprend les activités ; c’est un plus certain pour attirer et retenir la clientèle ». Le village vacances propose une salle en location aux entreprises de la région. Ori-ginalité de la structure depuis sa création il y a une vingtaine d’années : l’accueil d’étu-diants et d’apprentis. « Nous avons un accord avec le lycée agricole de Merdrignac. Pendant l’année scolaire, une centaine d’étudiants et d’apprentis majeurs logent la semaine dans nos gîtes ».

Permanents et saisonniers

Les Ormes. Le domaine des Ormes est une entreprise familiale, créée il y a 30 ans par M. et Mme de la Chesnais, reprise et dévelop-pée par leurs enfants. 60 emplacements de camping à l’origine, 800 aujourd’hui. « Une vingtaine de personnes s’occupent à l’année de l’administration et de la commercialisa-tion ; une trentaine, des espaces verts et de la technique, entretien, dépannage... » Le reste de la centaine de permanents s’active en cuisine, service et ménage.

« L’été, l’eff ectif passe à 270 personnes. La moitié des saisonniers revient l’année suivante. Nous recrutons beau-coup d’étudiants ». Le site internet du do-maine propose aux candidats de remplir un questionnaire en ligne et de postuler pour un ou plusieurs types d’emplois parmi les 43 proposés : de A comme animateur ou aide-comptable à T comme technicien piscine, en passant par barman, ou stagiaire vidéo. « Nous demandons de la polyvalence, du dyna-misme et une autonomie certaine ».

CAMPINGS, GÎTES, ET CABANES DANS LES ARBRES...A l’Est, le Domaine des Ormes, près de Dol-de-Bretagne, à 30mn de St-Malo :200 hectares, une capacité d’accueil de 3500 personnes, 270 employés l’été...Au centre, le Val de Landrouët, à Merdrignac, au sud des Côtes d’Armor : 15 hectares, un peu plus de 200 personnes accueillies, 8 employés en pleine saison...Deux structures touristiques, deux modes de fonctionnement, pas si diff érents.

Que ce soit au Domaine des Ormes ou au Val du Landrouët, l’avis est unanime : «l’accueil est très important, c’est le premier contact entre le client et nous» (Delphine Hervé), « la réception est un poste sensible aujourd’hui, si l’on veut faire la diff érence face à la concurrence et voir revenir le client » (Tugdual Kéro-mest). Peu importe la taille et le statut, privé ou associatif, de la structure, l’accueil est le pivot de l’organisation. Le village vacance propose un catalogue d’activités impression-

nant par rapport à sa taille : planche à voile, kayak, catamaran, pêche, escrime, tir à l’arc, tennis, course d’orientation... 66Le village vacance propose un cataLe village vacance propose un catnant par rapport à sa taille : planchnant par rapport à sa taille : planpêche, escrime, tir à l’arc, tennis, coupêche, escrime, tir à l’arc, tennis,

llllolloguee propopopoopopoposeseseesesesesesese uuuuuuuuuuuu uuuu uunnnnnnnnnnnnnnn nn nn ccacacacacacaacacacacaacccattttatatatatatattapropopopoopoposeseseseesesesesese uuuuuuuuuu uuu unnnnnnnnnnnnnnn n n ccacacacacacacacacaccattatatatatata


Val de Landrouët. Le village vacances ap-partient à la commune de Merdrignac ; il est géré par une association type Loi de 1901 qui rémunère les 3 ½ postes permanents. Outre Delphine, sa directrice, Laurette s’oc-cupe de l’accueil et des réservations. « Elle participe aussi aux excursions organisées l’été. Elle a débuté ici en préparant un BTS tourisme. Elle a ensuite été embauchée à temps plein en CDI ». Le 3ème poste est occupé par Linda, pour le ménage et l’entretien. L’eff ectif per-manent est complété par un agent de main-tenance à temps partiel. Le gros entretien, celui des bâtiments et des espaces verts, est assuré par la commune. « Par convention, nos horaires de travail sont annualisés ; nous travaillons davantage l’été que l’hiver pour suivre les fl uctuations de notre activité. Si mes semaines dépassent allègrement les 45h en juillet et août, elles tournent autour de 28h l’hiver ».L’été, des saisonnniers viennent renforcer la

petite équipe : 2 personnes à l’accueil, « bi-lingues et pratiquant l’informatique », un bar-man, un animateur (à temps partiel) pour le club enfants et une personne (à temps par-tiel aussi) pour l’entretien du camping.

Unanimité aussi sur la qualifi cation : « le BTS animation et ges-tion touristiques locales est indispensable » (Delphine Hervé), « le BTS tourisme est nécessaire » (Tugdual Kéromest). Nos interlocuteurs s’accordant encore sur la pratique de l’anglais et d’une autre langue vivante, et sur la maîtrise des logiciels informatiques utilisés pour les réservations. Le tout avec le sourire, tourisme oblige...

Delphine Hervé est titulaire d’un BTS tourisme. « Quand j’ai été recrutée pour prendre la direction du Val du Landrouët, en 2003, j’avais 27 ans, aucune expérience en gestion, et le village vacances ne se portait pas au mieux. Il a fallu repenser l’organisation, procéder à des licenciements et redéfi nir des projets avec la commune. La 1ère année n’a pas été facile. J’ai beaucoup poussé à l’ouverture : participation à des salons, création d’un site internet... Dès le mois de novembre, je pars dans le Nord rencontrer des comités d’entreprise. La commune est partie prenante dans les projets proposés : location de mobil-homes, extension de l’aire de jeux, dévelop-pement de l’accueil de camping-caristes... Et ça marche : le chiff re d’aff ai-res est en hausse, les clients reviennent. Je me suis formée sur le terrain en fonction des besoins et de l’évolution des situations. Je fais les plannings du personnel, la comptabilité, je dois parfois faire face aux démissions de certains saisonniers en plein été... C’est moi qui gère le quotidien. »

Tugdual Kéromest est titulaire d’une maî-trise de philosophie. «Je voulais passer les concours de l’enseignement, Capes, agré-gation. Et puis j’ai fait une saison en été au Domaine des Ormes ; j’étais un peu partout, polyvalent surtout. On m’a proposé de res-ter, j’ai dit oui. En philo, les postes d’ensei-gnant n’étaient pas nombreux... C’était il y a 7 ans. J’ai débuté comme responsable de la réception au camping l’été, et assistant au recrutement l’hiver. »

Une nuit dans les airs, comme Tony Parker...Une nuit dans les airs, comme Tony Parker...Au domaine des Ormes, les hébergements sont variés : cam-Au domaine des Ormes, les hébergements sont variés : cam-ping, hôtel, gîtes, mobil-homes, chalets, appartements et des ping, hôtel, gîtes, mobil-homes, chalets, appartements et des cabanes dans les arbres pour les plus sportifs. La première cabanes dans les arbres pour les plus sportifs. La première cabane a été construite dans un arbre pour abriter la nuit de cabane a été construite dans un arbre pour abriter la nuit de noces de la soeur du directeur. Aujourd’hui, il y en a 25, à diff é-noces de la soeur du directeur. Aujourd’hui, il y en a 25, à diff é-rentes hauteurs : de la familiale à 5 m du sol à la plus sportive rentes hauteurs : de la familiale à 5 m du sol à la plus sportive perchée à 14m. On dit même que Tony Parker y a passé une perchée à 14m. On dit même que Tony Parker y a passé une nuit...nuit...

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Restaurer

Divertir,cultiver

Brest 2008, Festival de Cornouailles, Route du Rhum, Transmusicales... Accueillir, informer, guider.

Proposer, gérer, animer des

activités sportives et/ou de plein air.

FCD

S

888 OONIONISSEPSEP BBRETAGNE NNADOZ MMAG °°N° 000000 LLE CAHIER NNOVEMBRE 200200200888

En France, le tourisme (avec l’hôtellerie-restauration) représente 900 000 emplois sa-lariés, soit 4.3% de l’emploi total. Les temps partiels y sont nombreux : ces 900 000 emplois ne représentent que 661 000 equiva-lents temps plein (ETP). Et le nombre d’emplois varie de 686 000 en janvier à 1 184 000 en août. Ainsi, sur la côte Atlantique, le nombre d’emplois en janvier est multiplié par 3 en pleine saison.Presque 50% des emplois se trouvent dans le tourisme urbain (tourisme de passage, visites, salons, congrès, etc.) ; 22.5% dans le tourisme littoral, 19.2% dans le tourisme rural et 9% à la montagne.

ET DES CHIFFRES...ET DES CHIFFRES...

S comme SourireGoût pour les relations, aisance dans la communication, sourire et résistan-ce au stress : des qualités nécessaires pour espérer durer dans le tourisme.

D comme disponibilitéLes musées, les campings ou les parcs de loisirs sont ouverts le week-end, pendant les vacances ou tard le soir. Evident. Et les gens qui y travaillent sont présents à ces moments-là. Moins évident...

D comme diversité...... Des métiers : le tourisme touche de nombreux secteurs : accueil, hé-bergement, restauration, animation, alimentation, et aussi entretien des espaces ou des bateaux de plaisance.... Des parcours et des recrutements : une formation spécifi que «tourisme» n’est pas obligatoire. Le secteur fait travailler des commerciaux, des ges-tionnaires, des techniciens, des infor-maticiens ou des webdesigners.

F comme formation continueObligatoire pour s’adapter aux spéci-fi cités d’un métier, ou aux évolutions de celui-ci. Intéressante aussi pour changer d’emploi ou évoluer dans l’entreprise.

P comme professionnalisationPour l’accueil, la gestion, le marke-ting ou l’animation, les employeurs recherchent des gens de plus en plus qualifi és. La clientèle est exigeante, les produits touristiques complexes, la concurrence forte. Des formations, initiales et continues, évoluent ou se mettent en place, en concertation avec les professionnels : BTS, licences pro., mentions complémentaires...

S comme stageUn bon moyen d’accéder au secteur. Un vrai stage dure au moins 3 mois. En bac pro ou en BTS, il permet de passer de la théorie à la réalité. On peut aussi y vérifi er que le métier plaît. On peut enfi n s’y faire remarquer et nouer des contacts pour un futur emploi.

DES LETTRES...DES LETTRES...


C E

S IS comme saisonnalitéLes emplois du tourime sont sou-vent saisonniers : l’été à la plage, l’hi-ver sur les pistes. Et le reste de l’an-née... Certains cumulent des métiers diff érents au fi l des saisons ; d’autres changent de lieux d’exercice, partent à l’étranger. Certaines entreprises, des professionnels, des collectivi-tés, réfl échissent aussi aux moyens d’allonger les saisons, ou de remplir l’intersaison, en proposant d’autres activités. Pour augmenter le nombre d’emplois permanents.

E comme étrangerLa Bretagne accueille nombre d’étrangers, des Anglais, des Alle-mands et même des Français, aux-quels il faut parler, qu’il faut infor-mer, cultiver ou divertir. La pratique de plusieurs langues vivantes est indispensable.Certains voudront aller travailler à l’étranger. Certaines formations sont plus adaptées que d’autres. Un mas-ter est un diplôme reconnu hors de nos frontières. Des cursus permet-tent de faire un stage dans un autre pays...

I comme informatiqueIncontournable. L’organisation et la gestion de voyages ou de séjours fait appel à des logiciels spécifi ques qu’il faut connaître. Internet est un outil de base pour informer, se documen-ter, réserver, dialoguer ou organiser.

C comme cultureUne culture «touristique» générale est indispensable. Pour accueillir, in-former, guider, conseiller, vendre, il faut des connaissances sur la région, le pays, les habitants, les habitudes et les cultures...

D comme développementsoutenableLe tourisme s’y met aussi, et c’est tant mieux. En marge du tourisme de consommation, certaines structu-res, souvent associatives, mettent en avant le respect de leur environne-ment : dans l’implantation matérielle des locaux (choix des emplacements, matériaux, énergie...), et aussi dans les activités proposées (découverte du patrimoine, intégration dans la vie locale...). Ce souci de durabilité semble vouloir se diff user.

OrganiserVendre des voyagesdes séjours...

Héberger en hôtel,camping, gîte... ou cabane dans les arbres.

Faire découvrir le patrimoine, la région et ses habitants...

C E

FD

S I

999D comme développementsoutenableLe tourisme s’y met aussi, et c’esttant mieux. En marge du tourisme de consommation, certaines structu-res, souvent associatives, mettent en avant le respect de leur environne-ment : dans l’implantation matérielle des locaux (choix des emplacements,

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semble vouloir se diff user.

ONIONIO SSEPSEP BB NN MM °°° 000000 LL NN 202020080808

En Bretagne, le tourisme génère 44 000 emplois salariés (32 000 ETP) : 29 000 en janvier, 68 000 en août. Ces emplois représentent 4.8% de l’emploi total de la région (25% de l’emploi en Ile-de-France, 11.5% en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 10.2% en Rhône-Alpes). Plus de 40% des emplois sont dans l’hôtellerie et la restauration.45% des emplois se trouvent dans les villes, Rennes, Brest, Quimper, Lorient, Vannes, St-Malo et St-Brieuc.60% des emplois sont occupés par des femmes ; 1/3 des emplois par des jeunes de moins de 26 ans.

ONISEP BRETAGNE - NADOZ MAG N° 00 - LE DOSSIER - NOVEMBRE 2008ONISEP BRETAGNE - NADOZ MAG N° 00 - LE DOSSIER - NOVEMBRE 200810

TÉMOI

Chargés par les offi ces de tourisme d’informer mais aussi d’animer et de promouvoir leur ville, leur région, les conseillers en séjour aiment le contact et parlent au moins deux langues vivantes. Patients et ef-fi caces, ils savent concilier conseil et vente.

On ne parle plus d’agents d’accueil dans les offi -ces de tourisme mais de conseillers en séjours.

Les attentes du public ont changé. « Il faut être réactif, donner le bon conseil ou la bonne information mais aussi

proposer un produit complet. Nous allons jusqu’aux réservations d’hôtel », explique Françoise Paragot, responsable du service accueil de l’offi ce du tourisme de Rennes Métropole. A l’accueil, chaque année, les conseillers répondent à plus de 200 000 demandes d’information sur la ville, la région, les spectacles, les visites guidées, les manifestations diverses... D’avril à septembre, plus de 70 % du public est étranger. Un service vente et réservation complète l’accueil. On peut y acheter des livres mais aussi y réserver un spectacle, un hôtel, acheter des billets…Le conseiller gère aussi l’information. Il classe la documentation, met à jour les bases de données ou crée des documents autour d’un thème, comme les marchés de Noël ou les activités pour les enfants pendant les vacances…Aimer le contact, être curieux et s’intéresser à la documentation, autant de qualités nécessaires pour devenir conseiller en séjour. Il faut être à la fois patient et effi cace et trouver le ton juste entre le conseil et la vente. ■

200 000 DEMANDESD’INFORMATION...

AIMER LE PRODUITQU’ON VEND...

Katell Pinson est agente de comptoir dans une agence de voyages « Nou-velles Frontières ». Un mé-tier avant tout commercial qui demande une bonne connaissance du produit vendu et beaucoup de ri-gueur.

« Déjà, quand je préparais mon BTS en tourisme, je voulais travailler pour Nouvelles Frontières. Je trouvais que c’était

une entreprise novatrice qui proposait des circuits intéressants, des randonnées… »Katell aime le produit qu’elle vend. Au-delà des compétences com-munes à tous les commerciaux, elle doit aussi avoir une connais-sance approfondie du contenu des voyages et des séjours qu’elle commercialise et un bon niveau de culture générale. Une fois par an environ, les agent /es de comptoir découvrent eux-mêmes leurs

produits. « Je suis ainsi allée douze jours en Inde du nord pour connaî-tre les sites, les villes, les hôtels, rencontrer les diff érents intervenants là- bas… » Une fois la vente conclue, tout se fait sur ordinateur. Katell doit maîtriser plusieurs logiciels complexes. « En tout, pour un même dossier, nous pouvons utiliser 5 à 6 logiciels diff érents, par exem-ple, pour une réservation d’avion en vol régulier, une location de voi-ture, une nuit à la carte, une prestation séjour brochure… » Katell doit ensuite construire le carnet de voyage du client. Tous les jours, elle surveille les modifi cations éventuelles « Nous avons des systèmes d’alerte qui nous envoient des messages avec les numéros des dossiers à modifi er en fonction des problèmes survenus. En cas de changement d’horaires, je dois quelquefois revoir tout le dossier d’un client ! »

«C’est un métier très enrichissant. Les clients ont plein d’idées de voya-ge. Il faut toujours se tenir au courant. En plus, nous bénéfi cions de voyages gratuits ! Mais il faut aussi être très organisé, savoir gérer le stress quand il y a, par exemple, des problèmes de saisie ou des litiges avec des clients. » ■

Vous aimez l’histoire, les monuments historiques et l’architecture ?

Découvrez, également à l’offi ce du tourisme, le métier d’animateur de l’architecture et du

patrimoine sur

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L’espace vente billetterie.

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ONISEP BRETAGNE - NADOZ MAG N° 00 - LE DOSSIER - NOVEMBRE 2008

DES ANIMAUX, ET DESVISITEURS, BIEN DANS LEUR ZOO...Priscille ne guérit pas des animaux malades, mais veille au bien-être quotidien du tigre, du calao papou, des loutres ou de l’ours malais. Attentive, polyvalente, pédagogue, aimant travailler en équipe...Visite à la soigneuse.

Priscille est soigneu-se animalière au zooparc de Trégomeur, dans les Côtes d’Armor. Sa journée démarre vers 8h30. « Un peu plus tard en hiver ; comme dans l’hôtellerie, nos horaires s’adaptent aux saisons touristiques. Le matin, on commence par sortir les animaux, puis on nettoie leurs maisons. » Priscille encadre l’activité de deux autres soigneurs, Sylvain et Ludovic. « Je gère l’équipe, on échange beaucoup entre nous, je répartis les tâches : fabriquer un hamac pour les ours, ou une caisse pour la nuit, revoir l’aménagement d’un enclos, ajouter des cordes pour les singes... » La première animation arrive à 11h30. « C’est celui qui a terminé le premier ses

travaux du matin qui s’y colle. Nous sommes une petite équipe dans laquelle chacun est polyvalent ».

L’après-midi débute avec la prépa-ration des gamelles. Il y en a pour tous les goûts... Puis les animations s’enchaînent, 15h, 16h, 17h, davan-tage en pleine saison. « Tous les parcs s’y mettent depuis quelques années, avec plus ou moins de bonheur. Les nôtres ont une visée pédagogique. On explique les modes de vie, l’environnement, la protection des espèces... Une petite fille me demandait hier à la fi n de l’animation concernant les loutres : c’est quand le spectacle ?... »Pas d’animaux dressés, pas de spectacle au

zooparc. « Nous y viendrons peut-être. Un zoo doit satisfaire ses visiteurs, les retenir et les pous-

ser à revenir... L’animation, c’était pas vraiment mon truc au début. Les soigneurs préfèrent souvent la compa-gnie des animaux à celle des humains. Je n’aurais jamais imaginé parler dans un mi-cro. Mais c’est plutôt satisfai-

sant quand on voit les réactions du public... » Entre deux animations, les soigneurs circulent dans les allées du parc. « On observe le comporte-ment des uns et des autres, animaux et visiteurs ; on veille à leur bien-être. On répond aussi aux questions. Vers 18h, on commence à rentrer les animaux. » ■

Parcours...Priscille a toujours voulu s'occuper d'animaux, sans savoir dans quel métier pré-cis. Après un bac littéraire, elle a testé diff érents emplois avant de postuler pour la formation de soigneur animalier à Carquefou, près de Nantes. Elle travaillera ensuite deux saisons au zoo de La Bourbansais, près de Rennes, avant de faire l'ouverture à Trégomeur début 2007. " J'apprécie les félins ; je ne suis pas fan des singes. J'ai fait un peu de fauconnerie, j'aimais bien. Les rapaces évoluent dans leur milieu naturel. Le métier de dresseur doit être passionnant. Nourrissage, entretien, entraînement, animations... On passe toute la journée avec quelques animaux en particulier. La relation est encore plus riche. "

S LEUR ZOO

ONINISEPSSEPSEP BBBRETAGGNE - NNNADOOZ MM GMAG °°°N° 00000000 - LLLE DDOSDOSSSIER - NNNOOVEMBRE

Animation...L’animation, tout le monde s’y met. Le

touriste apprécie qu’on se soucie aussi de remplir ses journées, en plus de l’héberger.Au Domaine des Ormes (voir p.6), on monte des spectacles, les animations sont du type « Club Med », quiz, show, concert, karaoké, etc. Clientèle oblige, il faut faire rire en anglais... Les diplômes de l’animation ne sont pas forcément recherchés. Les 7 animateurs, l’été, ont entre 20 et 25 ans ; c’est la personnalité qui importe. Mais ce sont des animateurs sportifs diplômés qui gèrent les parcours aventure, les rando raids, etc.Au Val du Landrouët, on sous-traite la partie ani-mation à Cap’Armor, une structure du Conseil général. Ce qui permet au petit village vacances de proposer à moindres frais une impression-nante liste d’animations. A Merdrignac, sept animateurs sportifs se relaient tout l’été pour occuper les vacanciers. La structure associative assure aussi tout au long de l’année la gestion et l’animation d’une base nautique, et répond aux besoins des habitants, scolaires et autres, des communes des alentours.

P llOn explique les modes de vie,

l’environnement, la protection des

espèces...

2 licences pro. aux objectifs proches...✔ A Brest (Université de Bretagne occidentale), Hébergement et environnement touristique.La formation apporte une double compétence :● dans la gestion, l’animation et la promotion d’un hébergement touristique quel qu’il soit, privé, pu-blic, associatif, village vacances, gîtes, camping, hôtel, etc. ;● et dans l’information et le conseil de la clientèle de ces hébergements, afi n de lui off rir les meilleures conditions de découverte de la région d’accueil.Au programme : économie, droit, gestion, marke-ting, culture touristique, et outils de communica-tion, informatique, multimédia, techniques d’ex-pression, langues vivantes...

Infos : www.univ-brest.fr

✔ A Arradon (Université catholique de l’Ouest), Gestion et valorisation des ressources touristi-ques.La formation prépare aux emplois suivants :● assistant-manager de structure d’accueil touris-tique, hôtel, villages vacances, campings, office de tourisme ;● concepteur de produits touristiques, attaché commercial ;● chargé de mission, chargé de promotion dans un bureau d’étude, une collectivité territoriale...Au programme : techniques commerciales, gestion, connaissance des régions d’accueil, économie et droit, langues, communication et informatique...

Infos : www.uco-bs.com

ONISEP BRETAGNE - NADOZ MAG N° 00 - LE DOSSIER - NOVEMBRE 2008

SE FORMERDans le tourisme, la majorité des embauches se situe à bac+2, mais les 2 BTS spécialisés ne sont pas les seules voies d’accès aux emplois du secteur...

Pour travailler dans le secteur du tourisme-loisirs, on peut choisir un diplôme spécifi -

que. Rien avant bac+2.A ce niveau, deux BTS : - l’un pour accueillir, informer, guider, c’est le BTS AGTL, Animation et gestion touristiques locales ;- l’autre pour vendre des voyages et des sé-jours, c’est le BTS VPT, Ventes et productions touristiques.Au rayon au-dessus, bac+3, des licences professionnelles permettent un complément de formation, après un BTS par exemple, en offrant cours théoriques et pratiques, et surtout une période de 3 à 4 mois en entreprise. Conçues en partenariat avec des professionnels, les licences pro. mêlent

des candidats d’origine diverses, BTS et aussi, DUT, licence (L2), de différentes spécialités.Toujours plus haut, on arrive aux masters ou aux diplômes d’écoles spécialisées à bac+5, voire plus. Les emplois sont moins nombreux. Ils se situent dans les comités institutionnels du tourisme, dans des bureaux d’étude, chez les tour-opérateurs... Pour du management, du montage de projets, etc. Solide formation demandée, dans les problématiques du tourisme, et aussi en gestion, management, marketing et nouvelles technologies.

On peut aussi, et c’est fréquent, travailler dans le tourisme sans avoir un diplôme «tourisme».

Une formation dans le commerce, la gestion, l’animation ou l’éducation sportive, voire les services, l’entretien des locaux, les jardins et espaces verts, autorise aussi une embauche dans une entreprise du secteur. Certains titulaires d’un BTS Management des unités commerciales (MUC), Négociation et relation client (NRC) ou Commerce international occupent ainsi des emplois de conseiller voyage, forfaitiste, agent de réservation... Ils ont acquis le complément de formation indispensable en interne, dans l’entreprise. Ces BTS permettent aussi de se spécialiser dans une licence pro. ■

2 BTS incontournables...✔ Le BTS AGTL, Animation et gestion touristiques localesLe diplômé sera chargé d'élaborer des projets touristiques, d'organiser l'accueil des visiteurs (colloques, salons, séminaires, spectacles) et des touristes. Il pourra aussi s'occuper de l'animation touristique et de la mise place d'opérations de promotion touristique. En tant que guide interprète régional, il accompagnera les touristes sur des sites locaux ou régionaux.✔ Le BTS VPT, Ventes et productions touristiquesLe diplômé sera chargé de vendre à un public varié, dans des agences de voyage, des billets ou des produits touristiques, voyages organisés, circuits touristiques, croisières, séjours aventure, sportifs, culturels... Avec une expérience profession-nelle, il pourra aussi travailler pour un tour-opérateur qui conçoit les voyages vendus par la suite dans les agences.

12Gestion et valorisation des ressources touristi-ques.La formation prépare aux emplois suivants :● assistant-manager de structure d’accueil touris-ique, hôtel

tourisme onceptp eur de roduits touristi es attaché

mmercial hargé de mission, chargé de promotion dans un reau d’étude une collectivité territoriale... programme : techniques commercialestion, connaissance des régions d’onomie et droit, langues, comormatique

fos : www.uco-bs.com

SurSurwww.nadoz.orgwww.nadoz.org

les deux BTS AGTL et VPTles deux BTS AGTL et VPTen fi che et en vidéo :en fi che et en vidéo :

contenu, accès, débouchéscontenu, accès, débouchéset témoignages...et témoignages...

OONISEP

S’INFORMER SUR LE TOURISME

S’INFORMER SUR LE TOURISME

voir page 17voir page 17

Suivez le guide...✔ L’université de Haute-Bretagne-Rennes 2 prépare en un an au diplôme de guide-in-terprète national.Le diplôme est national. Au programme : connaissance du patrimoine historique, artis-tique, littéraire, géographique de la France et de l’Europe ; développement des capacités de communication en français et langues étrangè-res ; prise en charge d’un groupe de touristes. La formation comprend un stage de 8 à 12 se-maines en entreprise.Elle s’adresse à des candidats titulaires d’un di-plôme de niveau bac+2 (BTS, DUT, L2) en histoi-re de l’art, archéologie, patrimoine, médiation culturelle, communication, tourisme.

Infos : www.univ-rennes2.fr


ENTREPRISESESSEA Pacé, près de Rennes, Polymorph Software crée des images en 3 dimensions. Du jeu vidéo au quiz interactif, en passant par le fi lm en images de synthèse, le studio graphique démontre sa maîtrise du virtuel sur des projets bien réels.

POLYMORPH SOFTWARE

« Notre métier, c’est la réalisation d’images 3D ». Jérôme Foucher est directeur

technique à Polymorph Software, un studio graphique installé à Pacé, spécialisé dans la création de films en images de synthèse et d’applications interactives en 3D. La petite entreprise est née en 2002 avec, aux manettes, trois associés. « On travaillait ensem-ble dans une start-up qui créait des jeux multi-joueurs sur Internet, explique Jérôme Foucher. Quand l’entreprise a déposé le bilan, on a rebondi sur ce qu’on savait faire et on a créé Polymorph ». Aujourd’hui, le studio compte 15 salariés, et des clients sur toute la France ; « on démarche des clients potentiels, on se rend sur les salons spé-cialisés… Depuis quelque temps, certains clients commencent à nous contacter d’eux-mêmes ».

Palette de compétences

Les atouts de l’entreprise : un savoir-faire en gra-phisme allié à de solides compétences en déve-loppement. Polymorph compte 2 ingénieurs en informatique. Les infographistes, qui constituent le reste de l’équipe, utilisent eux aussi des logi-ciels complexes. Le travail dans une petite structure requiert de la polyvalence. Créativité, compétences techni-ques et scientifi ques sont recommandées. Sans oublier un certain sens pédagogique. Car le stu-dio ne se contente pas de fabriquer des images, il peut également les mettre en scène. « Le client

nous explique les expériences qu’il souhaite mettre en images. A nous ensuite de scénariser les choses, d’écrire éventuellement les dialogues, avant de commencer la phase de recherche graphique ». Sur le papier, l’équipe crée les ambiances et les personnages. Elle les met d’abord en situation dans des décors basse défi nition. Vient ensuite la modélisation des personnages, puis des dé-cors. Sur ordinateur, on les sculpte, on leur donne une texture, une brillance, un relief… On met également en place un squelette qui permettra aux personnages d’imiter les mouvements hu-mains… C’est l’ordinateur qui calculera ensuite l’animation.

Pour projets variés

La petite équipe travaille sur des projets divers : un quiz interactif pour l’aquarium de Nouméa, un fi lm en stéréoscopie pour le parc du Volcan de Lemptégy, en Auvergne, un simulateur de sous-marin pour la Cité de la mer à Cherbourg ou encore des spots publicitaires pour un opé-rateur téléphonique en Algérie… Et puis l’un des derniers projets en date : une série animée, réalisée avec un partenaire, pour apprendre aux enfants à lire les lettres de l’alphabet. Un exercice de plus pour ces touche-à-tout de la 3D. ■

www.polymorph.fr

13LE DIRECTEUR ARTISTIQUE« J’aime rac

1313mon travai

131333lon est dire

1313sur un proj111313donne des p111313réalise les p1313Avantage p1313de produc111313Supinfocom1313rennais. Ap1313de longs mé1313Le projet d1313pour un pa1313de six pers1313sur la pré p1313personnag1113133313


LES MÉTIERS EN 2015Le débat politique tourne souvent autour de la question de la croissance économique qui sera déterminante pour la santé économique du pays et par conséquent pour l’emploi. Mais la hausse du prix de l’énergie, les crises boursières, la concurrence internationale, les délocalisations perturbent le jeu et la prospection reste une équation avec beaucoup d’inconnues.Par contre, ce que nous connaissons d’une manière un peu plus précise c’est l’évolution démographique, certaines transformations technologiques, l’évolution des modes de vie, les

contraintes croissantes liées à la protection de l’environnement...Des facteurs qui joueront avec certitude sur l’évolution des métiers et des emplois dans les années à venir. D’un point de vue démographique, les personnes partant à la retraite vont être les prochai-nes années plus nombreuses que les jeunes qui sortent du système scolaire et arrivent sur le mar-ché du travail. C’est la conséquence du baby-boom d’après guerre. Une étude de la DARES* « Les métiers en 2015 » examine une vingtaine de domaines profes-sionnels afi n de voir quels emplois vont se développer et quels métiers vont recruter.

1010 7

k kk5 4Agriculteurs, artisans, commerçants

1414 k k k17 19 21Cadres

1414 k k k15 16 17Professions intermédiaires (a)

2020 k21

k k

20 19Employés qualifi és (b)

1010 k k k11 13 14Employés non qualifi és (b)

2121 21

k

kk20 20Ouvriers qualifi és

1111 8

k k k

7 5Ouvriers non qualifi és

Effectifs en % 1982 1990 2000 2015

(a) Les professions intermédiaires sont entre les cadres et le personnel d’exécution. La frontière ouvrier qualifi é / technicien n’est pas toujours claire notamment parce que l’appellation technicien (classé dans les professions intermédiaires) est plus noble qu’ouvrier qualifi é (classé dans les ouvriers).(b) Un employé est un personnel d’exécution «non manuel», travaillant dans un bureau ou un commerce (quelque soit l’activité de l’entreprise, agricole, industrielle ou de service).

2007n, du transport eet de

enquête annuellee de

es secteurs ont cconnnnnnnnnnnnnnnuuuuu u uuu

rs proposant de nooomm-m-m-m-m-m-m-mmm

les industries agro-ali-gro-ali-

oms, conseils…)

didats, dans le secteur

r, charpentier, ouvriers

mentaires ou encore dans

secteurs et métiers qui

Ah bon ?

Tu vois bien qu‛ils ne parlent pas de la culture des carottes sur mars !

1414L’EMPLOI EN BRETAGNE EN 2007L’EMPLOI EN BRETAGNE EN 2007

Les off res d’emplois dans les secteurs de la construction

Les off res d’emplois dans les secteurs de la construction

la santé et de l’action sociale sont en hausse, selon l’e

la santé et de l’action sociale sont en hausse, selon l’e

l’ASSEDIC Bretagne sur les métiers qui recrutent. D’autre

l’ASSEDIC Bretagne sur les métiers qui recrutent. D’autre

une baisse de recrutement tout en restant des secteur

une baisse de recrutement tout en restant des secteur

breuses embauches comme l’hôtellerie/restauration, l

breuses embauches comme l’hôtellerie/restauration, l

mentaires et les services aux entreprises (poste, téléco

mentaires et les services aux entreprises (poste, téléco

Certains métiers ont du mal à trouver assez de cand

Certains métiers ont du mal à trouver assez de cand

du bâtiment par exemple (maçon qualifi é, plâtrie

du bâtiment par exemple (maçon qualifi é, plâtrie

qualifi és du gros œuvre), dans les industries agroalim

qualifi és du gros œuvre), dans les industries agroalim

le transport routier (les conducteurs routiers), des

le transport routier (les conducteurs routiers), des

souff rent souvent d’une mauvaise image.

souff rent souvent d’une mauvaise image.14


TERTIARISATION DE L’EMPLOI

Le repli des travailleurs indépendants dans l’agriculture, le petit commerce (y compris cafés, hôtels et restaurants) va se poursuivre. Les eff ectifs vont baisser à cause de la concurrence des chaînes hôtelières, des grandes surfaces alimentaires et des réseaux d’enseigne. Une baisse du nombre d’emplois indépendants qui sera en partie compensée par une augmentation de l’emploi salarial dans ces mêmes activités. L’emploi industriel devrait à nouveau décliner après une embellie les dernières années. La concurrence internationale impose aux entreprises de se positionner sur des productions à forte valeur ajoutée avec un appareil de production fortement automatisé. La baisse des emplois touche essentiellement les ouvriers non qualifi és.L’emploi tertiaire va se développer avec toujours plus de cadres et également plus d’employés peu qualifi és dans les services.

QUELS MÉTIERS TERTIAIRES VONT SE DÉVELOPPER ?Face à un marché très concurrentiel, très réac-tif, les entreprises auront besoin d’expertise : conseils juridiques, études de marché, audits. Il y aura donc besoin de davantage d’informa-ticiens, de cadres commerciaux, administratifs, comptables et fi nanciers. Dans certaines fi lières, on verra aussi un fort développement d’emplois qualifiés comme dans le transport et la logistique et le secteur commercial où il faudra toujours plus de commerciaux. Le vieillissement de la population entraînera un besoin grandissant d’infirmiers, d’aides soignants.. dans des structures d’accueil toujours plus nombreuses ainsi que dans les services de soins à domicile. Au contraire d’autres secteurs, celui des services va voir se développer les emplois peu qualifi és dans le domaine de l’aide à domicile, employés de maison, agents d’entretien, assistants ma-ternels…Le développement de la fonction publique et le recrutement massif de fonctionnaires pendant les « trente glorieuses » feront que les départs à la retraite seront nombreux. Même s’ils ne sont pas tous remplacés, les recrutements à venir seront nombreux et en particulier dans l’enseignement.

* Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques (DARES) 1515

L’insertion s’améliore après le bac

Le Céreq* suit les jeunes quand ils quittent l’école. La dernière enquêteconcerne les jeunes sortis du système éducatif en 2004, la « Génération 2004 ».Les chercheurs ont observé leurs parcours sur 3 ans, entre 2004 et 2007.

Les jeunes de la Génération 2004 occupent des em-plois moins stables mais un peu mieux rémunérés que la Génération 2001. 3 ans après leur sortie de l’école, 14 % d’entre eux sont au chômage (16 % pour les jeu-nes de la Génération 2001, observés en 2004). 80 % des jeunes de la Génération 2004 ont trouvé un emploi en moins de 6 mois après leur sortie de formation. Les relations personnelles jouent beaucoup ; le fait d’avoir fait un stage dans l’entreprise ou d’y avoir déjà travaillé en cours d’études, aussi. L’apprentissage facilite l’accès à l’emploi.

Les titulaires d’un CAP ou d’un BEP ont de plus en plus de diffi cultés à trouverun emploi. Parmi les sortants d’un CAP ou d’un BEP du secteur tertiaire, plus de1 diplômé sur 5 cherche un emploi, 3 ans après avoir quitté l’école. A partir de bac+2, les salaires montent et les conditions d’emploi sont plus

favorables. BTS ou DUT, le taux de chômage desdiplômés est de 7 %. Il est comparable à celui destitulaires d’une licence (7 % aussi) ou d’un master (6%). Les titulaires d’un doctorat (à bac+8) ont un peuplus de mal, avec un taux de 8 %. Seuls les sortantsd’une école de commerce ou d’une école d’ingé-nieurs font mieux, avec un taux de 4 %. Le salairemoyen des bac+2 s’élève à 1410 € nets (1430 € pourles titulaires d’une licence ; 2200 € pour les sortantsd’écoles d’ingénieurs ou de commerce).

A l’autre extrémité, les non-diplômés cumulent toujours un taux de chômage

1515très élevé (32 %), de

1515précaires.Les jeunes femmes

1515rapport aux homm1515diplôme équivalen1515d’un doctorat).

* Céreq : Centre d’étud151515

GÉNÉRATION 2004.

Des infos surwww.nadoz.orgwww.nadoz.org

l’article, des compléments, des liens vers l’étude complète...

Pour connaître lesPour connaître les15 familles de métiers qui 15 familles de métiers qui

vont le plus recruter:vont le plus recruter:www.onisep.fr/metiers 2015www.onisep.fr/metiers 2015

80 % des jeunes de la Génération 2004 ont trouvé un emploi en moins de 6 mois

A p a r t i r d e bac+2, les salaires m o n t e n t e t les condit ions

d’emploi sont plus

favorables.


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« Les métiers de l’informatique »Le téléphone portable, les achats en ligne, l’aventure spatiale, les jeux vidéo... Derrière tout ça se cache de l’informatique. Autrement dit, les informaticiens sont partout, de la gestion des entreprises à l’industrie, en passant par les nouvelles technologies, la recherche, le multimédia ou les télécoms.2008, 111 pages, Réf : 900634, 12€Le kiosque : informatique

« Les métiers du marketing de la vente et de la pub »Avis de beau temps pour les commerciaux. Des dizaines de milliers d’off res d’emploi attendent les jeunes diplômés formés aux techniques de vente.Vendeur ? Au coeur du métier, il y a la même passion de convaincre. Mais quand l’un adapte le savoir-faire de son entreprise pour mieux répondre aux besoins du client, l’autre vend à monsieur Tout-le-Monde des produits de consommation courante.2008, 111 pages, Réf : 900633, 12€Le kiosque : Commerce

La collection indispensable pour découvrir les métiers, leur environnement professionnel et les formations qui y conduisent. Chaque numéro est structuré en quatre grandes parties : emploi, métiers, études et un guide pratique. Vous y trouverez des conseils de professionnels, des infos pratiques, des témoignages, des fi ches métiers, des portraits, des reportages et des conseils pour réussir.

COLLECTION INFOSUP COLLECTION INFOSUP Une nouvelle collection pour découvrir les fi lières d’études supérieures.Chaque titre rassemble de façon claire et articulée toutes les informations nécessaires pour élaborer au mieux son projet d’études en fonction de ses atouts, du métier visé et des débouchés.

« Après les bacs STI et STL »2008, 216 pages, Réf : 900730, 11€, Le kiosque : Enseignement supérieur

« Les études de sciences humaines »2008, 180 pages, Réf : 900731, 11€, Le kiosque : Sciences humaines

onisep.fr/lalibrairieonisep.fr/lalibrairie

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DÉCOUVREZ LES MÉTIERS DE LA MERAVEC LES CLIPS RÉALISÉS PAR L’ONISEP BRETAGNE

La Bretagne région maritime méritait bien un DVD sur les métiers de la mer. Ce sera chose faite début 2009.13 clips vidéo présenteront un échantillon de la grande diversité des métiers qui s’exercent sur la mer ou autour de l’eau. Vous y découvrirez le contrôleur des aff aires maritimes qui lutte contre la contre-bande et veille au respect du code maritime, l’océanographe qui étudie les profondeurs marines, le patron pêcheur qui gère sa petite entreprise, la technicienne d’activités nautiques qui fait découvrir aux enfants les plaisirs de la mer, le mécanicien d’un ferry transmanche et bien d’autres métiers pas-sionnants comme skipper, navigateur timonier dans la marine nationale, ostréiculteur…. Vous y verrez aussi que la mer n’est plus un univers réservé aux hommes. Le métier de charpentier naval est repré-senté par une charpentière, le douanier maritime par une douanière, le chercheur par une chercheuse océanographe….

Les clips seront aussi mis en ligne sur nadoz.org au rythme de leur réalisation à partir de décembre 2008. Le DVD sortira au premier semestre 2009.

BIENTÔT !

S’INFORMER SUR LE TOURISME...PAPIER >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>✔ « Les métiers du tourisme et des loisirs »Parcours - Onisep 2008L’emploi, les métiers, les études✔ « Le dico des métiers » Les dossiers – Onisep 2007Le descriptif détaillé de 600 métiers✔ « L’emploi touristique en Bretagne »Octant n°110 septembre 2007 – Insee✔ « Les métiers et les formations du tourisme – Logiques de branches professionnelles et perspectives régionales »Bref n°233 septembre 2006 - Céreq

<<<<<< <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<ÉCRANHôtellerie, restauration, tourisme

DVD Clips formations – Onisep 2008

www.onisep.frMétiers et formations du secteur tourisme

www.tourisme.gouv.frL’emploi, les entreprises, au niveau national

www.uat-bretagne.orgL’Union des acteurs du tourisme en Bretagne.

Avec en particulier une rubrique économie et des contacts utiles.

www.tourismebretagne.comLe site offi ciel du tourisme en Bretagne. Les centres d’information.

www.unat-bretagne.asso.frLe site de l’Union nationale des acteurs du tourisme.

Tourisme associatif, auberges de jeunesse, villages vacances...

http://pagesperso-orange.fr/o.r.t.bretagne/L’Observatoire régional du tourisme de Bretagne

Après une carrière de responsable commerciale, Marie-Claire a décidé de devenir couvreuse. Olivier, lui, est aide médico-psychologique... Le choix d’un métier a toujours une histoire. Dans l’application multimédia réalisée par l’Onisep Bretagne, « Vivre son métier », des professionnels partagent la leur. Ils parlent de leur métier, de leur parcours, de leur vie quotidienne…L’Onisep Bretagne s’est intéressé à neuf professionnels et à la manière dont ils vivent leur métier, au quotidien. L’objectif : lutter contre les stéréotypes sur les métiers. « Vivre son métier » questionne ainsi certaines idées reçues sur le contenu réel des professions, leurs conditions d’exercice et les itinéraires pour y accéder. Il permet aussi de situer un métier dans la globalité d’un projet de vie. L’application s’adresse principalement aux élèves de 3ème et de lycée. Elle peut être utilisée individuellement mais elle a, avant tout, été conçue pour une utilisation pédagogique en classe avec un/e conseiller/ère d’orientation psychologue ou un/e enseignant/e.A travers des vidéos, les élèves découvrent des témoins qu’ils n’auraient peut-être pas cherché à rencontrer spontanément. Lors de séquences successives, ils analysent ce qui motive un choix : les freins, les déclencheurs, les stéréotypes, l’articulation avec la vie personnelle… Ils peuvent ensuite réinvestir ces compétences dans leur propre construction de projet. D

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L’application« Vivre son métier »peut être consultée en ligne surhttp://vivresonmetier.nadoz.org

et prochainement en version DVD(sortie prévue 1er trimestre 2009).

Elle propose une navigation interactive,plus d’1h30 de vidéos avec neuf témoins

fi lmés, des quiz, des ressourcespour les équipes éducatives.

Du comédien à l’ingénieur du son, ils vivent tous de leur passion. Découvrez dans le prochain numéro de un monde qui fait rêver !

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