l'ami des animaux 2/2010
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L'Ami des Animaux - Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA / Edition 2/2010TRANSCRIPT
CHF 5.– / EURO 4.– 2/2010
La protection animale a de nombreuses facettes
La protezione animali ha molte sfaccettature
Soutenez le fo
nds de cata
strophes P
SA.
Sostene il
fondo catastr
ofi della PSA.
L’AMI DES ANIMAUX 2/20102
4-5 Elevage Le rêve inavoué des lapins.
6 Catastrophe Destructions, désespoir et chaos en Haïti.
7 Comportement Chats et chiens peuvent aussi être gauchers.
8-9 Politique Maintenant Doris Leuthard doit réagir.
10 Aide d’urgence Tragédie animale en Mongolie. Merci de votre soutien.
11 Service La page des sections - La pagina delle sezioni.
12 CH News Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière helvétique.
13 Le monde en bref Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière mondiale.
14 Alimentation De la viande suisse pour nos tigres de salon.
15 Cirques De grandes disparités dans la maintenance des animaux.
16-18 Australie La faim menace la vie des koalas.
19 Rapporto sul circo Enormi differenze tra custodia e dimestichezza.
20-21 Allevamento Ai conigli piace la compagnia.
22-23 Politica Ora Doris Leuthard deve reagire.
24 Terremoto Haiti: Distruzione, disperazione e caos.
25 Comportamento Gatti e cani: destri e mancini.
26-28 Australia La morte per mancanza di cibo minaccia i koala.
29 Aiuto immediato Tragedia per gli animali in Mongolia.
30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.
L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)XOrgane officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA137e année, No 2, juin 2010, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. tél. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudOnt collaboré à ce numéro: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti,Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Eva WaiblingerLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1424-9537, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: Aargau · Appenzell · Basel-Stadt· Basel-Land · Bern Kanton ·Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-Léman · Heiden · Horgen · Interla-ken · Jura/AJPAPP · Jura/Soubey · Kreuzlingen · La Chaux-de-Fonds · Liechtenstein · Linth · Locarno · Lugano · Luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · Oberaargau · Obersimmental · Oberwallis · Obwalden · Olten · Rheintal · Romanshorn · Rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werden-berg · Schaffhausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · Thun · Toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation NeuchâteloiseTTd’Accueil pour Animaux · Refuge de Darwyn Bernex · Gerenau-Stiftung für Tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+Tier, Basel-Stadt · AKUT Aktion Kirche und Tier · APS Auf-fffangstation für Sittiche und Papageien · Club der Rattenfreunde · Schweizer Wildstation Landshut · PRT Protection et Récupération des Tortues · VTT AVV Z Verein Aquarium Zürich
L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 L’AMICO DEGLI ANIMALI
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E L’AMICO DEGLI ANIMALI (ex-organo dell’URTSPA)Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA137o anno, No 2, giugno 2010, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101,4008 Basilea. tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard,Catherine Reber, Stefan Tschopp, Eva WaiblingerProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1424-9537, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 3
EDITORIALE
... une bataille perdue
... una bataglia persa
EDITORIAL
Chère lectrice, cher lecteur,
Le 7 mars dernier a été une journée noire pour la protection des animaux. Bien sûr, chacun sait qu’il est très difficile de faire gagner une initiative dans les urnes. Mais je dois admettre que je ne m’atten-dais pas à un refus aussi net de notre idée d’avocatspour les animaux. Comme beaucoup d’autres protec-trices et protecteurs de la cause animale, je me suis demandé en ce triste dimanche après-midi s’il valait vraiment la peine de consacrer autant d’efforts à la solution des problèmes animaliers. Ma frustrationétait si énorme.
Mais le lendemain déjà, il m’est clairement apparu qu’abandonner serait une hérésie. Beaucoup de nosbuts ont été atteints au cours des dernières années, et bien d’autres objectifs sont en cours de réalisation.Si nous cédions à la tentation de jeter le bon grain avec l’ivraie, on pourrait nous qualifier de mauvais perdants. Et nous aurions ainsi donné raison à ceuxqui s’opposent systématiquement à nos demandes de protection animale et qui s’efforcent à chaque fois de les ridiculiser.
Mais les plus grands perdants auraient alors étéceux qui dépendent de nous: les animaux. Cette seule pensée a suffi pour nous stimuler dans nos luttes fu-tures. Il y a encore beaucoup à faire, et nous obtien-drons bien d’autres succès. Le 7 mars, nous avons perdu une bataille. Mais pas la guerre!
Cordialement, votre
Président de la Protection Suisse des Animaux PSA
Care lettrici e cari lettori,
il 7 marzo è stato un giorno nero per la protezione animali in Svizzera. È oramai un fatto noto che ci vuole molto per vincere un’iniziativa portata alle urne. Devo però ammettere che non mi aspettavo un tale verdetto contro l’avvocato degli animali. Come altri protettori degli animali mi sono chiesto per un mo-mento in quella domenica pomeriggio, a cosa servisse impegnarsi ancora per la soluzione dei problemi della protezione animali. La frustrazione era davvero enorme.
Il giorno dopo però mi era già chiaro che rinun-ciare sarebbe stata una stupidaggine. Abbiamo rag-giunto molto negli ultimi anni ed anche nuovi obiet-tivi si stanno realizzando. Se avessimo rinunciato a causa delle nostre frustrazioni, saremmo stati dei pes-simi perdenti, dando ragione a coloro che combattono sempre le nostre richieste a loro profitto e per di più, tentano di far cadere nel ridicolo la protezione ani-mali.
I maggiori perdenti sono però coloro che devono fare affidamento su di noi: gli animali.
Già solo questo pensiero dovrebbe essere uno sti-molo per proseguire imperturbabili il cammino intra-preso, senza dubitare un solo momento. C’è ancora molto da fare e conseguiremo ulteriori successi: il 7 marzo abbiamo perso una battaglia, ma non la guerra!
Cordialmente, il vostro
Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA
Heinz Lienhard
TIERREPORT 2/2008L’AMI DES ANIMAUX 2/20104
Les lapereaux seront alors placés dans
une autre enceinte, sorte de jardin d’en-
fants commun, où ils pourront apprendre
à vivre ensemble selon le comportement
social naturel de l’espèce. Car les lapins
ne sont fondamentalement heureux qu’en
groupe.
L’activité de pionnier peut payerL’agriculteur argovien Felix Naef passe
pour être l’un des pionniers de l’élevage
de lapins en groupes. Quand dans les an-
nées 1990 il a commencé à construire ses
enceintes communes, il n’a guère suscité
que des sourires narquois chez ses collè-
gues de la profession.
Mais aujourd’hui, avec quelque 7000
lapins dans son élevage, Felix Naef est de-
venu le plus grand producteur de viande
de lapin helvétique. Avec les cinquante
autres producteurs du groupe Kani-Swiss,
il fournit plus de 100’000 lapins par année
à la chaîne alimentaire, où Coop figure à
la fois comme client principal et comme
promoteur.
Outre les conseils éthologiques de
l’Office vétérinaire fédéral, ces éleveurs
bénéficient de paiements directs supplé-
mentaires de la Confédération dans le ca-
dre des SST (Systèmes de stabulation par-
ticulièrement respectueux des animaux).
Depuis que KAGfreiland (Groupe de
travail des consommateurs pour un éle-
vage respectant l’animal et l’environne-
ment) a fait connaître les conditions ab-
jectes découvertes dans les détentions en
batteries étrangères, où ces sympathi-
ques rongeurs sont entassés sans aucun
égard, la demande en viande de lapin in-
digène élevé naturellement a fait un vé-
ritable bond. Ce rapport de KAGfreiland
Les oreilles dressées, un jeune lapin s’ap-
proche du treillis de l’enclos. De sa truffe
toujours en mouvement, il flaire le visi-
teur étranger puis d’un bond puissant, il
rejoint ses camarades de jeu. Les lapins
de l’agriculteur Stefan Senn, à Gansingen,
ont de la chance. Ils vivent dans de vastes
enclos et peuvent se dépenser ensemble.
Vingt-cinq enclos distinctsDans une vaste grange, l’éleveur a
construit 25 enclos où se répartissent
190 lapines et 15 bouquins reproduc-
teurs. Pendant dix jours, les mâles peu-
vent faire honneur aux femelles et pour-
voir à leur fécondation naturelle. Après
leur fertilisation, les lapines sont transfé-
rées dans des enceintes séparées où elles
mettront bas et vivront avec leurs lape-
reaux jusqu’à ce qu’ils puissent être sevrés
de lait maternel.
Le rêve inavoué des lapinsCe n’est qu’au sein d’un groupe que les lapins sont heureux. Pourtant, la plupart d’entre eux continuent de tristement végéter dans des clapiers individuels et exigus. En effet, ce n’est que très lentement que progresse l’idée de cette libéralisation cunicole. Kani-Swiss, une associa-tion argovienne qui réunit quelque cinquante éleveurs et producteurs de lapins, a misé sur l’éle-vage en groupe. La PSA tire un bilan intermédiaire positif de cette orientation.
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L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 5
est également à la base d’une ordonnance
réglant la déclaration obligatoire de l’im-
portation de chair de lapin produite en
batteries à l’étranger, laquelle entrera en
vigueur cette année encore.
Un élevage exigeantCependant, ce type d’élevage n’est pas
un nouveau créneau pour producteurs
misant sur le profit rapide. La détention
en groupe est exigeante et nécessite des
connaissances techniques particulières.
«Nous donnons clairement la préférence
aux éleveurs vraiment bienveillants avec
leurs animaux» précise Felix Naef au nom
de l’association Kani-Swiss.
Ainsi, des essais menés conjointement
par la PSA et KAGfreiland dans les années
1990 ont-ils permis de se rendre compte
que la détention de lapins en plein air et
sans protection particulière était souvent
peu propice à un élevage lucratif. Beau-
coup de jeunes lapereaux ne survivaient
pas en raison du climat et des conditions
météorologiques, ce qui était probléma-
tique en matière de protection animale.
Une solution efficace a été trouvée du côté
des enclos structurés permettant une saine
répartition des groupes. Les lapins, mi-
gnonnes petites boules de fourrure, peu-
vent en effet se montrer vindicatifs entre
eux en certaines circonstances.
Ces élevages groupés nécessitent donc
des connaissances précises pour maintenir
le cheptel en bonne santé. A cela s’ajou-
tent les tâches quotidiennes telles que le
nettoyage des enclos, l’alimentation et le
contrôle des animaux.
L’élevage groupé demeure encore l’exceptionIl n’est donc pas étonnant que la majo-
rité des lapins soient encore élevés dans
des clapiers exigus et peu conformes aux
exigences de la protection animale. Selon
une statistique émanant de l’Office fédé-
ral de l’agriculture, seules 153 entreprises
et 136 fermes pratiquent l’élevage groupé.
Mais la PSA poursuit le but ambitieux que
ce type d’élevage soit rendu obligatoire
d’ici quelques années dans toutes les fer-
mes de Suisse.
Contrôles et conseils simultanésUn signal positif vient d’être donné par la
Coop. Le grand distributeur a en effet re-
noncé à l’importation de viande de lapins
élevés en batterie et se concentre désor-
mais sur la viande de lapin suisse issue
d’élevages groupés.
A la demande de Coop, les contrôleurs
de la PSA effectuent des contrôles inopi-
nés dans les entreprises rattachées à l’as-
sociation Kani-Swiss. Si des problèmes
sont constatés, ils peuvent les examiner
directement sur place avec les éleveurs.
De cette façon, de nombreuses améliora-
tions ont pu être réalisées.
«Ces contrôles effectués au cours des
derniers mois chez les éleveurs de Kani-
Swiss fournisseurs du groupe Coop ont
donné une image réjouissante des éle-
vages groupés…» a déclaré Cesare Sciarra,
responsable du service de contrôle de la
PSA. Matthias Brunner
Elevage cunicole: Les lapines mères demeurent avec les lapereaux jusqu’au sevrage.
Elevage structuré: Des enclos séparés où sont répartis les groupes de lapins.
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L’AMI DES ANIMAUX 2/20106
Haïti: Destructions, désespoir et chaos
Au lendemain du terrible séisme qui s’est abattu sur Haïti, lasituation était dramatique sur l’île. Afin de venir en aide aux animaux eux aussi victimes du tremblement de terre, l’allianceen cas de catastrophe ARCH est intervenue aussi vite que pos-sible, avec l’assistance active de la PSA.
Un séisme d’une magnitude de 7.0 en
zone urbaine ne peut qu’engendrer de
nombreuses victimes dans la popula-
tion. Mais les animaux eux aussi paient
un lourd tribut. Beaucoup sont morts ou
sérieusement blessés, et les survivants
ont eu à affronter les épidémies. Parmi
eux beaucoup ont perdu la trace de leur
ancien propriétaire et se sont retrou-
vés esseulés. Notre organisation faîtière
la WSPA a immédiatement coordonné,
conjointement avec l’International Fund
for Animal Welfare (IFAW), une action
d’aide internationale placée sous l’égide
d’une coalition baptisée ARCH.
Quand l’équipe de sauveteurs de
l’ARCH est arrivée dans la capitale Port-
au-Prince, elle s’est trouvée confrontée à
un incroyable chaos. Mais elle a été sur-
prise de constater que même au cœur de
ces terribles destructions, la population
haïtienne s’est occupée des animaux tou-
chés au mieux de ses moyens.
Action d’aide communeARCH est une coalition de dix-neuf orga-
nisations de protection animale mise sur
pied spécialement pour intervenir à Haïti
afin de secourir et d’alimenter les ani-
maux blessés, malades ou abandonnés.
Dans une clinique mobile, plusieurs
équipes vétérinaires assurent une rota-
tion pour soigner les animaux blessés et
leur fournir de l’eau potable ainsi que de
la nourriture adaptée. Elles ont aussi pris
en charge des séries de vaccinations. Où
cela était possible, ARCH s’est en outre
efforcée de réunir animaux domestiques
perdus et leurs propriétaires.
Reconstruction à long termeA long terme, il va falloir reconstituer une
infrastructure pour l’approvisionnement
des animaux. ARCH va s’y employer de
plusieurs manières:
-
vaux, les ânes et les animaux domes-
tiques.
vétérinaires locaux et les collaborateurs
des services médicaux publics.
solaires et de cliniques mobiles, four-
niture des thermos, de congélateurs,
de réfrigérateurs pour le transport et
le stockage des médicaments, de même
que soutien aux programmes de vacci-
nation et de traitements.
-
cifiques et de vaccins, surveillance de
leur répartition dans la population.
Mark Rissi
L’AMI DES ANIMAUX 2/2010
les humains mâles existe aussi une ten-
dance plus marquée au gauchisme.
Etudes de comportementLa comportementaliste britannique Debo-
rah Wells a également examiné des chats
afin de déterminer s’ils présentaient aussi
de telles différences. Pour ce faire, elle a
placé des croquettes dans un pot de confi-
ture vide et une souris factice au bout
d’une ficelle. L’étude du comportement des
félidés s’est avérée plus difficile: la moitié
des chats ont utilisé leur patte droite dans
le pot de confiture, contre 47,5% la gauche
et seulement 2,5% se sont servis indiffé-
remment de leurs deux pattes. Pas de
doute, chez les chats aussi il y a des droi-
tiers et des gauchers.
Un autre comportementaliste, l’Italien
Antonio Quaranta, a quant à lui examiné
si les chiens avaient une préférence de côté
lorsqu’ils battent de la queue. A l’aide de
séquences vidéos, il a mesuré les batte-
ments en des circonstances diverses
comme la présence d’un autre chien, d’un
chat, d’un homme inconnu ou de son maî-
tre. Dans ce dernier cas, la queue du chien
oscille des deux côtés, symétriquement.
Face à un autre chien, les battements sont
beaucoup plus marqués vers la gauche.
Selon Antonio Quaranta, on devrait pou-
voir déterminer au travers de ces batte-
ments de queue la charge émotionnelle de
l’animal en présence d’un tiers. En d’autres
termes: homme connu, battement vers la
droite = bienvenue, ou alors chien in-
connu, battement vers la gauche = pru-
dence! Eva Waiblinger
7
Le corps des hommes, des chats et des
chiens étant constitué de deux parties sy-
métriques, l’on peut se demander pour-
quoi les humains affichent une préférence
marquée pour l’un des côtés. Environ 90%
d’entre eux sont ainsi des droitiers, une
caractéristique que l’on peut déjà consta-
ter chez les fœtus et qui reste constante
par-delà les cultures et les siècles. Beau-
coup d’espèces animales présentent égale-
ment un tel comportement: 57,1% des
chiens utilisent leur patte droite pour ar-
racher un autocollant placé sur leur truffe,
17,9 utilisent la gauche et 25% ont recours
simultanément à leurs deux pattes. Les fe-
melles se servent plus volontiers de leur
patte droite, et les mâles de la gauche, le
sexe établissant une répartition claire en-
tre droitiers et gauchers. D’ailleurs, chez
Chiens et chats peuvent aussi être gauchers
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OTO
TIERREPORT 2/2008L‘AMI DES ANIMAUX 2/2010TIERREPORT 2/2008TIERREPORT 2/20088
sanne du Sittlialp ayant coupé les parties
génitales du chien appartenant à un voi-
sin: «L’animal était pleinement conscient
lorsque la paysanne accusée lui a tranché
scrotum et testicules. Puis elle a chassé le
chien sans plus s’occuper de sa blessure.
Elle n’a avisé ni son propriétaire ni le vé-
térinaire et a laissé l’animal se vider de
son sang.
Le comportement de l’accusée démon-
tre une grande brutalité et une totale in-
diff
fligé des blessures mortelles en section-
nant brutalement des organes très sensi-
bles et ne s’en est ensuite plus occupée.
Elle a ainsi, par son action, causé la mort
brutale de l’animal.»
Une peine de prison serait appropriéeLa responsable de cette atrocité a été
condamnée à une amende de 300 francs.
A cela s’ajoute une peine de 15 jours/
amendes de 40 francs avec sursis durant
deux ans. Selon Lukas Berger, juriste de
la PSA, une telle action aurait mérité au
moins une peine d’emprisonnement de
huit mois assortie de 250 jours/amendes.
Comme les exemples suivants le prouvent,
la maltraitance animale demeure une pec-
cadille pour la justice, même après le large
débat suscité par la votation sur les avo-
cats de protection des animaux.
Extrait du procès-verbal* d’un tribunal
uranais, appelé à juger le cas d’une pay-
Maintenant Doris Leuthard doit réagirTrois nouveaux cas de cruauté envers les animaux viennent de prouver que la loi sur la protection des animaux n’est pas appli-quée avec la rigueur nécessaire. La PSA exige de la conseillère fédérale Doris Leuthard qu’elle prenne des mesures contre de tels agissements.
* La PSA est en possession d’une copie du PV.
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L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 9
En 2007, un agriculteur de l’arrière-pays
thurgovien a voulu ferrer les sabots d’un
jeune poulain. L’animal s’est débattu, sur
quoi l’accusé s’est montré extrêmement
brutal, aidé en cela par le maréchal-fer-
rant et son fils. Le poulain a été victime
d’un collapsus qui lui a été fatal. Le tor-
tionnaire n’a fait montre d’aucun regret et
d’aucun repentir devant le tribunal.
Il s’agit d’un récidiviste qui au cours
de ces dernières années s’est retrouvé plu-
sieurs fois devant la justice pour des actes
contraires à la loi sur la protection des ani-
maux. «Au vu de ses nombreux actes délic-
tueux et de son comportement à la barre, le
Tribunal ne peut s’attendre à aucune amé-
lioration positive…» a précisé le président
du tribunal d’Arbon lors du prononcé du
jugement.
L’individu a été condamné pour me-
nace, cruauté et infractions multiples à la
loi sur la protection des animaux. Le Tri-
bunal cantonal thurgovien puis le Tribu-
nal fédéral ont largement confirmé ce juge-
ment. Les juges lausannois ont retenu que
le condamné était complètement incohé-
rent et qu’il manquait totalement de respect
face à l’homme et à l’animal. «Une punition
distinctement plus sévère serait justi-
fiée…» stipule le Tribunal fédéral dans
son jugement.
Toujours pas d’interdiction de détention!Vétérinaire cantonal thurgovien, Paul
Witzig avait prétendu au cours de la
procédure qu’il ne pouvait prononcer
une interdiction de détention d’ani-
maux tant qu’aucun jugement ayant
force de loi n’était disponible. Ce juge-
ment a été prononcé et confirmé, mais le
maquignon peut toujours sévir. «J’ai re-
oncé à une interdiction de détention…»
déclaré Witzig. Dès lors, on peut se de-
ander quelle monstruosité un tortion-
aire doit commettre pour qu’enfin nos
torités cantonales réagissent par des
ines adéquates aux infractions graves à
loi sur la protection des animaux.
Dans les alpages valaisans de Derborence,
non loin de Sion, deux propriétaires d’ani-
maux ont laissé un troupeau de quinze
moutons dépérir sans soins. Tous les ani-
maux sont morts de faim après une lente
agonie. Il a fallu cinq ans avant qu’un tri-
bunal soit appelé à juger le cas. En janvier
2010, le juge d’instruction valaisan a re-
noncé à poursuivre les tortionnaires pour
cause de prescription.
Dans quelle mesure ces éleveurs de
moutons indélicats ont-ils bénéficié de
paiements directs et autres subventions
de la Confédération pour leur élevage? On
n’en sait rien.
Doris Leuthard se doitd’intervenirLes protecteurs des animaux, les politiques
et les vétérinaires cantonaux mettent dé-
sormais la pression sur la présidente de la
Confédération Doris Leuthard. En tant que
cheffe du Département fédéral de l’écono-
mie, elle a lutté avec véhémence contre les
avocats pour animaux, n’hésitant pas à uti-
liser des formulations très ambiguës.
Ainsi a-t-elle expliqué qu’elle était op-
posée aux avocats animaliers parce que
rien ne peut venir en aide aux animaux
morts ou torturés. Dans une interview ac-
cordée à «20 Minuten», elle a déclaré en
substance qu’elle se verrait très bien en ani-
mal libre, comme par exemple un dauphin.
Son explication? «Parce que je serais plus
rapide qu’un bateau de pêche, que je pour-
rais moi-même m’occuper de ma sécurité et
que par conséquent je pourrais me passer
d’un avocat pour animaux.»
Plus aucun paiement directpour les tortionnairesAujourd’hui, Doris Leuthard est invitée de
mettre les gaz en matière de protection ani-
male. La PSA exige que le système des paie-
ments directs agricoles soit utilisé avec da-
vantage de rigueur et de logique, tant pour
la prévention que pour la punition des tor-
tionnaires.
La plupart des contrôles animaliers
dans l’agriculture sont annoncés à l’avance,
permettant ainsi aux éleveurs indélicats de
tout mettre en ordre avant la visite. Pour la
PSA, cette situation est inadmissible puis-
que les paiements directs sont selon la lé-
gislation agricole liés à une détention res-
pectueuse du bien-être animal. Il s’agit ici
de beaucoup d’argent puisque pour une
ferme de grandeur moyenne, ces paiements
directs peuvent atteindre 30 000 ou 40 000
francs par an.
Au niveau fédéral, la pression monte
également. Le conseiller national socialiste
zurichois Mario Fehr vient en effet d’in-
tervenir par le biais d’une question à Doris
Leuthard, lui demandant de quelle manière
elle prévoit aborder les problèmes d’appli-
cation de la loi sur la protection des ani-
maux. Mark Rissi
10
Merci!Soutenez vous aussi
notre programme d’aide d’urgence
Si vous aussi souhaitez soutenir la PSA dans ses programmes d’aide
Merci!d’urgence, faites-le à l’aide du bulletin de versement encarté dans
Merci!ce numéro. Les bénéficiaires du Fonds PSA en cas de catastrophes Merci!vous en seront reconnaissants. La PSA garantit une utilisation ciblée Merci!et apMer
Il a fait extrêmement froid cet hiver en
Mongolie, où la température a longue-
ment flirté avec les moins 46 degrés. Ces
conditions climatiques extrêmes, que les
Mongols appellent «dzud», de même que
la neige abondante, sont à la source d’une
détresse catastrophique dans ce pays d’éle-
vage et de nomades. A mi-février, on dé-
nombrait près de 2,3 millions d’animaux
morts de froid et de faim, principalement
des moutons et des chèvres, mais aussi des
bovins, des chevaux et des chameaux.
Dépendants de l’élevageEnviron 40% de la population mongole vit
de l’élevage et dépend en cela de ses trou-
peaux. Par conséquent, cette hécatombe
animalière a généré une catastrophe hu-
manitaire dans ce pays du bout du monde.
Durant les années passées, la PSA a déjà
à plusieurs reprises soutenu des actions
d’aide aux nomades mongols confrontés
à des situations critiques, notamment en
fournissant du foin et des bottes de paille
aux familles de bergers démunis, en col-
Une nouvelle fois la Mongolie vient de vivre un hiver extrême-ment rigoureux. Des milliers d’animaux y ont laissé la vie, no-tamment parmi les troupeaux d’animaux de rente qui accom-pagnent les nomades mongols. La PSA lance, en collaboration avec la WSPA, un programme d’aide d’urgence.
«Je reviens directement de la province de
Dundgobi, où la steppe mongole est littérale-
ment constellée de cadavres d’animaux: va-
ches, moutons, chèvres, yaks, chevaux et cha-
meaux. La vision est insoutenable. Les yourtes
– tentes circulaires semi-permanentes – des
bergers côtoient des amoncellements d’ani-
maux en décomposition. Et ceux qui ont sur-
vécu sont dans un tel état de faiblesse qu’ils
bougent à peine lorsqu’on les approche. Tous
sont d’une extrême maigreur.
J’ai rencontré une famille complètement
traumatisée à la vue de son cheptel décimé et
affaibli. L’avenir est très incertain pour ces
bergers ayant perdu 50 à 60% de leurs bêtes,
parfois même davantage, et donc l’essentiel de
leur subsistance. C’est une catastrophe huma-
nitaire qui est actuellement en cours.
Natsugdorj, l’un des bergers que j’ai vi-
sité, m’a montré fièrement un trophée reçu en
2007 en tant que meilleur éleveur de bétail du
secteur. Seuls 12 de ses 150 animaux ont sur-
vécu, alors que la fin du dzud n’est pas encore
en vue. Il se bat tous les jours pour garder en
vie ses douze rescapés.
Cependant, même s’il y parvient, il sera
bien en peine de subvenir aux besoins de sa
famille avec si peu de bétail. Peut-être que lui
aussi ira gonfler les bidonvilles de la capitale
Oulan Bator, là où les possibilités d’emploi
avoisinent le zéro absolu.»
laboration avec les organisations d’aide
locales.
La WSPA Disaster Alliance, union in-
ternationale de protection des animaux
dont la PSA fait partie, vient de mettre une
aide d’urgence de 40 000 dollars US à la
disposition de trois districts de la province
de Dundgobi, somme destinée à four-
nir 130 tonnes de fourrage et d’aliments
concentrés à quelque 200 000 animaux
survivants. La PSA et d’autres partenaires
ont augmenté ce montant afin d’élargir ce
soutien jusqu’à 600 000 animaux, notam-
ment en fournissant 13 quintaux de lait
en poudre pour nourrir des cabris et des
agneaux orphelins. Mark Rissi
REUT
ERS
Rapport d‘un témoin oculaire
Mongolie Tragédie animale
Damien Woodberry, l’un des vétérinairesdélégués par la WSPA Disaster Alliance, vient
WSP
A
L’AMI DES ANIMAUX 2/2010
Coupon à envoyer à la Protection Suisse des Animaux PSA,Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch
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Billet du présidentNotre assemblée générale s’est tenue le
9 avril dernier. Si le nombre de chats re-
cueillis au refuge reste assez stable d’an-
née en année, nous nous réjouissons du
succès croissant de nos aides à la castra-
tion/stérilisation dans les domaines agri-
coles de la région. A noter également que
les pensions se font plus nombreuses.
L’année 2010 verra la fin des travaux
de réfection du toit, notre charpente ayant
bien souffert des hivers précédents.
D’autre part, nous envisagerons
d’agrandir quelque peu nos locaux afin
d’y accueillir plus de pensionnaires. Tout
cela est rendu possible grâce à nos mem-
bres et nos généreux donateurs que je re-
mercie chaleureusement. J.-J. Evard
Breve analisiNessuno si aspettava una simile bato-
sta nella votazione federale sull’avvo-
cato degli animali: solo il 29,5% di con-
sensi! Sbalorditivo inceve il secondo po-
sto del Ticino con il 38,3%, dopo Basi-
lea città 44,30% e prima di Zurigo 36,5%.
Altrettanto fantastico il risultato di Gior-
nico con il 77% al secondo posto a livello
cantonale tra Mosogno 81,0% e Caviano
67,8%. Bravo Giornico!
Nel Cantone è il Luganese che ha
registrato la miglior votazione con un
ottimo 42,1% di media, mentre che la
Riviera 32,1%, la Leventina 28,8% e Ble-
nio 26,1% sono finiti ultimi. Da notare
che Iragna con 43,6%, Calpiogna 40,7%
e Pollegio 39,0 % hanno superato la me-
dia cantonale.
Votazione del 7 marzoCari sostenitori, come sicuramente avrete
constatato, la votazione del 7 marzo 2010
non ha portato i frutti che tanto spera-
vamo: solamente il 29,5% della popola-
zione ci ha sostenuti nella nostra batta-
glia.
Siamo però molto soddisfatti del risul-
tato ottenuto nel nostro Cantone, ovvero
il 38,3% di consensi, raggiungendo il se-
condo posto a livello svizzero.
Teniamo però a farvi notare che alcuni
comuni hanno raggiunto una percentuale
di voti a favore davvero sbalorditivi: Al
primo posto Mosogno con l’81%, al se-
condo Giornico con il 77% ed al terzo Ca-
viano con il 67,8%.
Ringraziamo comunque tutti co-
loro che si sono impegnati e ci hanno
aiutati e sostenuti in questa campagna.
Confidiamo in voi affinché la protezione
animali continui ad essere presente nei
vostri cuori.
Nicole Dehelean
SPA LA CHAUX-DE-FONDS
Rue de l‘Est 8
2300 La Chaux-de-Fonds
Tél. 032 968 64 24
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La protection animale a de nombreuses facettes La protezione animali ha molte sfaccettature
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fi della PSA.
SolidaritéAbandonné au refuge au mois de juin
2009, Rocky, croisé labrador âgé de 7
mois, souffrait d’une déformation de la
patte antérieure gauche, invalidante.
C’est grâce à un magnifique élan de
solidarité et de générosité de la part de
nombreuses personnes que nous avons pu
faire opérer Rocky au Tierspital de Berne.
L’opération a été un succès et la réédu-
cation s’est magnifiquement bien pas-
sée, Rocky espère retrouver rapidement
un foyer!
Rocky et toute l’équipe du refuge re-
mercie chaleureusement tout le team du
Tierspital pour leur gentillesse et compé-
tence ainsi que tous les amis de Rocky qui
lui permettent de vivre pleinement sa vie
de chien. Martine Viquerat
L’AMI DES ANIMAUX 2/201012
+ + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S +
T R I B U N A L F É D É R A L
Interdiction de races admissible
T O R T I O N N A I R E S S A N C T I O N N É S
Interdiction de détention pour les «frères égorgeurs»
ISTO
CKPH
OTO
L’interdiction de quatre races de chiens
par le canton de Zurich est compatible
avec la législation suisse, vient de décider
le Tribunal fédéral. Trois clubs canins et
trois personnes privées qui s’étaient oppo-
sés à cette décision cantonale ont en ef-
fet été déboutés par les juges lausannois,
en dépit de leur argumentation stipulant
que cette interdiction était disproportion-
née et contraire aux principes de la liberté
d’établissement.
Ledit Tribunal fédéral est arrivé à la
conclusion qu’une interdiction de certai-
nes races est certes discutable, mais pas
arbitraire. Car par leur anatomie, les races
de chiens concernées sont potentiellement
plus dangereuses que d’autres. Quant à la
liberté d’établissement, elle ne serait re-
mise en question que si cette interdiction
touchait seulement les nouveaux-venus
mais pas les résidants en place.
Un holà a enfin été mis aux tristes acti-
vités des frères Markus et Guido Schmi-
dig. Les deux «frères égorgeurs» de Sat-
tel ne pourront plus détenir d’animaux à
l’avenir en raison d’infractions graves à
la loi sur la protection des animaux en
vigueur.
Pris en flagrant délit le 27 novem-
bre dernier alors qu’ils égorgeaient des
moutons, les deux tortionnaires savent
maintenant que de tels actes ne sauraient
rester sans conséquences. L’Office vétéri-
naire du canton d’Uri a en effet prononcé
une interdiction de détention d’animaux
valable dans toute la Suisse. Les frères
Schmidig ne pourront pas se soustraire
à cette sanction en changeant de canton.
De plus, un transfert de leur raison so-
ciale sur des parents ou des connaissan-
ces pour la contourner est impossible.
Markus et Guido Schmidig se sont
déjà souvent mis en évidence par le passé
en raison de leurs actes de cruauté en-
vers les animaux. Il leur a ainsi été repro-
ché d’avoir égorgé quatre chiens, d’avoir
détenu des chiens durant plusieurs se-
maines dans une jeep et d’avoir main-
tenu des chèvres et des veaux sur un sol
dépourvu de litière.
Ce n’est que lorsqu’ils ont été pris sur
le fait pour mise à mort illégale de mou-
tons que l’Office vétérinaire unanais s’est
enfin résolu à promulguer une interdic-
tion de détention à leur égard.
SIM
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TEM
PLAR
M A N G E R A V E C L E C O E U R
Cuisine et respect animalierDans le cadre d’un jeu-concours mis sur
pied à la télévision alémanique auprès
d’apprentis cuisiniers, c’est la Thurgo-
vienne Monika Steiner qui s’est montrée
la plus brillante. Pour cette jeune fille
d’agriculteur, la protection animale com-
mence déjà en cuisine avec des achats
corrects et elle tient à préférer les pro-
duits régionaux. Avec ce jeu télévisé, la
PSA entend sensibiliser les futurs imita-
teurs de Girardet au respect des animaux
d’élevage (www.essenmitherz.ch).
+
SF1
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AKTU
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BOTE
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L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 13
La France a enfin aboli les cruels tests sur
des souris pour vérifier la comestibilité
des huîtres. Désormais, ce sont des tests
chimiques qui détermineront si ces mol-
lusques sont aptes ou non à la vente.
La réglementation européenne exi-
geait depuis 2005 qu’un extrait d’huîtres
soit injecté à trois souris de laboratoire
lors de chaque test. Si deux d’entre elles
succombaient dans les 24 heures, la com-
mercialisation des huîtres testées était of-
ficiellement interdite.
Ce test de la souris était jusqu’ici le
seul reconnu officiellement dans l’UE.
Au grand dam des ostréiculteurs et des
protecteurs des animaux qui le jugeaient
comme étant non scientifique.
Selon le ministère français de la
pêche, le principe de l’abandon de ce type
de test a déjà été admis en septembre der-
nier par l’Union européenne, qui désor-
mais préconise des contrôles chimiques.
La France voudrait maintenant faire ac-
célérer les choses.
ISTO
CKPH
OTO
Quand les abeilles regagnent leur nid ou
leur ruche au terme de leur recherche de
pollen, elles sont capables de calculer
l’énergie dépensée au cours de leur pé-
riple. Cette analyse découle de l’observa-
tion du langage corporel qu’adoptent les
abeilles entre elles.
Cette aptitude étonnante a été dé-
cryptée lors d’une expérience réalisée par
l’université Macquarie de Sydney. Les
chercheurs australiens ont construit deux
tunnels, l’un de dix mètres de longueur
et l’autre de vingt et ont placé au bout de
chacun d’entre eux un appât appelé à at-
tirer les abeilles. Grâce à un artifice opti-
que, l’appât le plus proche donnait l’im-
pression d’être le plus éloigné. Au travers
de cette expérience, il a été possible de
constater que les insectes utilisaient à leur
retour une sorte de danse informant leurs
congénères de la situation et de la qualité
de la source de nectar en question.
Mais contrairement à ce que l’on sup-
posait, les abeilles ne sont pas tombées
dans le piège optique et ont recommandé
le tunnel le plus court, la consommation
d’énergie due au transport du pollen étant
pour elles plus importante que l’impres-
sion visuelle que les chercheurs avaient
tenté de leur imposer. «Au cours de leur
recherche de nectar, les abeilles consom-
ment d’autant plus d’énergie que les fleurs
sont éloignées. Pour que leur butinage soit
efficient, il leur faut savoir si la dépense
d’énergie justifie la recherche…» com-
mente Andrew Barron, le chef des cher-
cheurs.
Pour effectuer ce calcul, les abeilles
ne se fient donc pas aux informations
visuelles captées durant le voyage. «Les
abeilles calculent distance de vol et effi-
cience de manière séparée et sont à même
de transmettre ces données au travers de
leur danse de retour. On dirait que leur
cerveau dispose d’un chronomètre ou
d’un compteur de calories!» renchérit An-
drew Barron.
Comment le cerveau de l’abeille, mal-
gré sa conception simple, parvient à réali-
ser ces contrôles complexes, nous échappe
encore complètement.
ISTO
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A U S T R A L I E
Les abeilles possèdent un compteur de calories
F R A N C E
Tests sur les souris abolis dans l’ostréiculture
+ + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D
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TIERREPORT 2/2008L’AMI DES ANIMAUX 2/201014
De la viande suisse pour tigres de salonA défaut de souris, la Migros propose depuis peu de la nourri-ture pour chats à base de viande suisse. La PSA voit dans ce choix une alternative aux importations provenant des usines à viande étrangères.
S’ils avaient le choix, les chats montre-
raient leur préférence pour les souris. Pour
eux, l’alimentation sortant d’une boîte ou
d’un sachet n’est sans doute pas l’idéal.
Pourtant, si pour la plupart d’entre eux le
tendre souriceau n’est qu’un rêve inacces-
sible, ils savent se satisfaire de la nourri-
ture préparée industriellement à leur in-
tention.
Les amis des chats, et tout spéciale-
ment ceux qui tiennent à n’utiliser que
des aliments issus d’une production res-
pectueuse des animaux, hésitent en effet
à nourrir leurs tigres de salon avec des
déchets de viande bon marché provenant
d’usines à viande étrangères. Désormais
une alternative existe.
L’AMI DES ANIMAUX: Qu’est-ce qui vous a incité à vous lancer dans cette voie?
Adrian Basler: Beaucoup de clientes et de clients suisses sont sensibles à l’ori-gine des produits alimentaires destinés à leurs animaux. Et ils montrent de plus en plus souvent une préférence pour les viandes issues d’élevages respectueux. Migros a décidé de répondre à cette ten-dance en proposant ces produits entiè-rement suisses. Nous sommes ainsi les premiers à le faire.
TR: Xirah, ça ne fait pas très suisse. D’où vient ce nom?
AB: Migros utilise cette appellation de-puis plusieurs années, mais je ne sau-rais vous dire d’où elle provient. En l’oc-currence, nous avons préféré utiliser un nom connu plutôt que d’en inventer un nouveau pour cette gamme de produits entièrement basée sur de la viande bien de chez nous.
TR: La traçabilité et l’origine de cette viande sont-elles garanties?
AB: Une grosse partie de la matière pre-mière provient directement des chaînes de boucheries de Migros, le reste nous est livré par des producteurs suisses. Leur origine est surveillée par des contrô-les officiels.
TR: Vous utilisez de la viande produite de manière traditionnelle. Envisagez-vous comme prochain pas la création d’un label de production?
AB: C’est déjà un grand défi que de pou-voir trouver assez de viande suisse de qualité correcte pour assurer la produc-tion de notre gamme Xirah. Un tel label entraînerait sans nul doute une raréfac-tion de la matière première et par consé-quent une telle création n’entre momen-tanément pas en ligne de compte.
Interview: Mark Rissi
Avec Adrian Basler, responsable
du secteur animalier de Migros
Depuis peu, Migros offre une issue à
ce dilemme en proposant, sous la mar-
que «Xirah Swiss Premium», des aliments
pour chats réalisés exclusivement avec
de la viande d’origine helvétique. Une
suissitude pour minets à base de poulet,
d’agneau, de bœuf ou de veau.
Tout cela ne vaut peut-être pas une
bonne souris bien croquante, mais ces gâ-
teries paraissent tout à fait à leur goût.
A la question «est-ce que les chats achè-
teraient Xirah», nous n’avons cependant
pas obtenu de réponse. Mais nous avons
par contre la possibilité de nourrir nos
chats sans mauvaise conscience en ce qui
concerne l’origine de ce qui est censé rem-
placer les souris.
L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 15
SIM
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TEM
PLAR
STS
STS
STS
Le point sur les cirques
De grandes disparités dans la maintenance des animauxPour la troisième fois, la PSA a examiné les conditions de vie des animaux dans nos cirques. A la triste excep-tion du Circus Royal, toutes les autres entreprises ont réalisé d’incontestables progrès.
Les efforts de la PSA portent leurs fruits.
Par rapport à l’année dernière, le Cirque
Nock a heureusement tenu compte de nos
critiques et a amélioré la situation. Les
animaux sauvages et les caprins disposent
ainsi de davantage de matériel à ronger.
En outre, les oies peuvent s’ébattre dans
un bassin suffisamment grand et les che-
vaux ont accès en permanence à des pad-
docks extérieurs.
Au Cirque Knie, les boxes des che-
vaux ont une nouvelle fois été agrandis et
les singes capucins disposent d’un enclos
plus vaste. Comme auparavant, ce cirque
est exemplaire en matière de maintenance
des chevaux, lesquels disposent chaque
jour d’une pâture dans laquelle ils peuvent
s’ébattre. Car si le lieu de résidence n’of-
fre pas de terrain adéquat, les quadrupèdes
sont chaque jour transportés à grands frais
vers la pâture la plus proche, louée pour
l’occasion.
Le Circus Royal s’entêteAucune possibilité d’amélioration de la
situation des animaux ne semble conve-
nir aux responsables du Circus Royal.
Aucun progrès n’y est donc visible et plu-
sieurs enclos ne répondent toujours pas
aux prescriptions légales minimales.
Bien que la PSA ait pour la troisième
fois signalé ces maltraitances au canton
concerné et à l’OVF, les autorités compé-
tentes n’ont apparemment pas jugé utile
d’intervenir. De plus, la direction du cir-
que refuse tout dialogue et a même in-
terdit son accès aux examinateurs de la
PSA.
Cirque Nock: Caprins et volatiles disposent désormais d’un enclos commun doté de possibilités d’occupation.
Cirque Knie: Des pâtures de proximité pour les chevaux.
Circus Royal: Il manque une véritable pâture aux chèvres et aux moutons.
Circus Royal: Une maintenance animale en dilettante et aucune amélioration en vue.
Les numéros sous la loupe pour la première foisPour la première fois, les délégués de la
PSA ont assisté à l’exécution des numéros
dans lesquels apparaissent des animaux.
Ils ont ainsi pu constater le savoir-faire et
l’attitude positive et attentionnée des res-
ponsables envers leurs animaux tant du
côté du Knie que du Cirque Nock et du
Cirque GO. Leur attitude est amicale, leurs
connaissances animalières sont bonnes et
des récompenses appropriées sont attri-
buées aux animaux prenant part aux nu-
méros de dressage, lesquels ne sont pas
malmenés, ni physiquement ni psychi-
quement.
Ici aussi le Circus Royal joue au mau-
vais élève. Les dressages d’animaux ayant
pu être visionnés sont décevants. Exi-
gences inutiles, punitions incompréhen-
sibles, manque de convergence avec les
habitudes naturelles des animaux ont été
observés dans l’ensemble des numéros.
Le Cirque GO a cette année intro-
duit des animaux domestiques dans son
programme. Deux numéros de dressage
avec des chats, des chiens, un âne et un
poney prouvent que ces animaux peu-
vent aussi réaliser des prestations pleines
de saveurs. Matthias Brunner
Une petite boule de fourrure argentée se
love paresseusement au creux d’une four-
che, tout en haut de l’arbre. Seules deux
grandes oreilles hirsutes laissent entrevoir
qu’il s’agit d’un koala. A première vue, la vie
de ces sympathiques marsupiaux ne paraît
pas être vraiment captivante: ils dorment de
dix-huit à vingt heures par jour, et ne sont
actifs que la nuit durant un court laps de
temps. Et encore, ce besoin de mouvement
se limite-t-il strictement à la recherche de
la nourriture dont ils ont besoin.
Nourriture très indigesteC’est qu’en matière d’alimentation, les
koalas sont extrêmement exigeants. Et
leur carte des menus n’est pas affriolante
puisqu’elle ne comporte qu’une seule et
même ligne: feuilles d’eucalyptus. Et en-
PHO
TOS:
ISTO
CKPH
OTO
L’AMI DES ANIMAUX 2/201016
La faim menace la vie des koalasCes sympathiques nounours sont devenus un véritable symbole de la faune australienne. Mais ces mignons koalas pourraient bien devenir celui, ô combien tragique, du change-ment climatique. Car leur habitat naturel est à ce point menacé qu’on en vient à craindre pour la survie de l’espèce.
L’AMI DES ANIMAUX 2/2010 17
core, pas n’importe lesquelles. Sur les
quelque 600 sortes d’eucalyptus recen-
sées, un dixième d’entre elles seulement
répondent à leurs exigences. Pire, selon
les régions, les koalas ne mangent que
deux à trois sortes différentes.
Il est vrai que ces nounours n’ont
guère à craindre une concurrence sur leur
garde-manger, les eucalyptus étant ex-
trêmement toxiques pour la plupart des
autres animaux en raison de l’huile mé-
dicinale et d’autres composants qu’ils
contiennent. La nature a doté les koalas
d’un estomac qui leur permet de digérer
ces feuilles d’eucalyptus aussi indiges-
tes que pauvres en substances nutritives.
De plus, elle les a équipé d’un intestin
aveugle interminable de près de deux mè-
tres. A titre de comparaison, cet intestin
aveugle (caecum intestinum) ne mesure
chez l’homme que six à huit centimètres.
Cependant, la légende qui veut que les
koalas s’enivrent avec les feuilles d’euca-
lyptus relève du conte pour enfants. Mais
il est vrai que leur digestion accapare une
grande partie de leur énergie, d’où la len-
teur de leur métabolisme. Même les be-
soins en élément liquide sont couverts par
ces feuilles d’eucalyptus; d’ailleurs, dans la
langue des aborigènes australiens, le terme
de koala signifie «ne boit pas d’eau».
Naguère gibier facileCes mêmes aborigènes ont depuis tou-
jours chassé les koalas pour se nourrir.
Mais c’est depuis la fin du XVIIIe siècle,
avec l’arrivée des Européens, qu’ils sont
devenus la cible de trafiquants pour qui la
facilité de leur capture et la qualité de leur
fourrure soyeuse étaient autant d’atouts.
Jusqu’au cœur des années 1930, plusieurs
millions de koalas ont ainsi été extermi-
nés, disparaissant presque intégralement
de certaines parties de l’Australie.
Première victime du changement climatique?Depuis lors fort heureusement, ces mar-
supiaux à l’aspect câlin sont devenus un
support publicitaire de premier plan pour
le tourisme australien. Une légende af-ff
firme même que le koala a servi de modèle
au fabricant des premiers ours en peluche.
Aujourd’hui hélas, il risque de devenir un
symbole de disparition animalière due au
changement climatique.
Ainsi l’UICN, l’organisation mondiale
de protection de la nature, vient-elle de
constater qu’en raison du réchauffement
climatique, de plus en plus d’eucalyptus
disparaissent et privent les koalas de leur
nourriture. De plus, des défrichements
disproportionnés et les incendies contri-
buent encore à raréfier les habitats na-
turels dont ont besoin ces sympathiques
marsupiaux.
Ainsi, le monde entier a-t-il pu suivre
il y a peu le sauvetage d’une femelle koala
par un pompier, survenu lors d’un gigan-
tesque incendie dans le bush australien.
Baptisée Sam par les télévisions, elle ne
survivra cependant pas, succombant lors
d’une opération ultérieure.
L’AKF (Australian Koala Foundation)
estime que la population des koalas, qui
comptait quelque 100’000 individus en
2003, a littéralement fondu au cours de ces
dernières années, atteignant aujourd’hui à
peine 43’000 individus. Cette spirale est
due essentiellement à la raréfaction de
leur habitat naturel et, dans trente ans,
Repos: Les koalas dorment ou se reposent de 18 à 20 heures par jour.
Alimentation: Les feuilles d‘eucalyptus sont très indigestes. Même pour les koalas.
l’espèce pourrait avoir complètement dis-
paru. C’est pourquoi l’AKF exige du gou-
vernement australien une protection d’ur-
gence du koala sur tout le continent.
Une vie dans les arbresLes koalas font partie d’un écosystème très
sensible. Toute leur existence se déroule au
sommet des grands eucalyptus qui consti-
tuent l’essentiel des forêts australiennes.
Chaque individu y dispose de son propre
territoire, qui inclut plusieurs arbres qui lui
servent de garde-manger et de lieu de vie.
Cependant, pour passer d’un arbre
à l’autre, les koalas doivent descendre
JOHN
SHA
W/N
HPA/
SUTT
ER
L’AMI DES ANIMAUX 2/2010
jusqu’au sol. Ils sont alors très vulnérables
en raison de leur lenteur et, selon l’AFK,
près de 4000 d’entre eux sont chaque an-
née victimes des chiens errants et des voi-
tures.
Bien qu’ils vivent principalement en
solitaires, les koalas mâles acceptent que
leur territoire se chevauche avec celui de
femelles. Il faut bien consentir à quelque
effort pour prolonger l’espèce. D’ailleurs,
les mâles qui durant le temps de l’accou-
plement désirent la même femelle n’hési-
tent pas à se battre entre eux et, avec leurs
griffes acérées, peuvent parfois s’infliger
des blessures sérieuses.
La plupart du temps, ces disputes sont
plutôt verbales. Les mâles poussent des
cris puissants destinés à dissuader leurs
rivaux et à attirer les femelles. Les koalas
communiquent entre eux à l’aide d’une
gamme de sons qui va du hurlement à
l’aboiement. Matthias Brunner
Mère et enfant: C‘est au travers d‘une bouillie prédigérée par la mère que le petit commencera à s‘alimenter après la période de laitance.
Danger: La disparition des forêts d‘eucalyptus menace les koalas.
18
Le koala (phascolarctos cinereus) a parfois été appelé ours livide. Mais les koalas ne sont pas des ursidés, mais des marsupiaux origi-naires du continent austral.
Une femelle de koala met au monde au plus un petit par an. A la naissance, ce petit ne mesure que deux centimètres de long et ne pèse qu’à peine un gramme et sa seule chance de survie est de se mettre immédia-tement à la recherche de la poche ventrale de
sa mère, dans laquelle il va passer entre six et sept mois. Il se nourrira tout d’abord exclusi-vement de lait maternel puis entre la 22e et la 30e semaines, il commence à manger une bouillie prédigérée préparée dans le fameux intestin aveugle de la mère. Ce n’est que plus tard que le jeune koala pourra s’attaquer aux indigestes feuillages des eucalyptus.
En liberté, un koala dispose d’une espé-rance de vie variant entre dix et quinze ans.
Fiche zoologique
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 19
sim
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sts
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Rapporto sul circo
Enormi differenze tra custodia e dimestichezza
Per la terza volta la PSA ha fatto una perizia sui circhi con ani-mali e per la prima volta sono stati presi in considerazione anche gli spettacoli. Eccetto il circo Royal, tutti gli altri hanno fatto progressi.
Gli sforzi della PSA mostrano risultati: a
confronto della scorsa stagione, il circo
Nock ha fortunatamente tenuto conto di
tutti i punti contestati dalla PSA sulla cu-
stodia degli animali. Gli animali selvatici
e le capre dispongono ora di abbonadante
materiale da rodere, le oche hanno otte-
nuto un bel bacino d’acqua ed i cavalli ap-
profittano del paddock permanentemente
accessibile.
Il circo Knie ha ingrandito ancora di
più i box per i cavalli ed i recinti per le
scimmie cappuccine. La custodia dei ca-
valli del circo Knie è davvero esemplare:
giornalmente gli animali bisognosi di mo-
vimento, possono approfittare di un pa-
scolo. Nel caso in cui il paese di sosta non
possa offrire ai cavalli un prato, malgrado
la spesa enorme che comporta, i cavalli
vengono portati in un pascolo delle vici-
nanze.
Il circo Royal continua ad ostinarsiIl circo Royal continua ad essere renitente
di fronte ad ogni possibilità di migliora-
mento per gli animali. La custodia è insuf-
ficiente come prima ed alcuni recinti non
corrispondono nemmeno alle minime di-
sposizioni legali.
Malgrado la PSA faccia notare que-
ste condizioni per la terza volta, le auto-
rità competenti non hanno dato finora al-
cun peso alle richieste basate sulle leggi.
La direzione del circo rifiuta ogni tipo di
dialogo ed ha perfino disposto un divieto
di accesso all’esperto in animali selvatici
della PSA.
Circo Nock: capre e volatili dispongono di un recinto comune con possibilità di svago.
Circo Knie: due pascoli per i cavalli nelle vicinanze.
Circo Royal: alle capre ed alle pecore manca un vero pascolo.
Circo Royal: una custodia degli animali non professionale e nessun miglioramento in vista.
Valutate per la prima volta anche le rappresentazioniNella sua ricerca, la PSA ha assistito per
la prima volta anche alle rappresentazioni
in cui compaiono gli animali. Nei circhi
Knie, Nock e GO abbiamo potuto consta-
tare una grande conoscenza delle specie
ed un rapporto amichevole e rispettoso
degli animali. Con maniere gentili, ricom-
pense positive e conoscenza delle specie,
gli animali partecipano attivamente in
molte esibizioni di destrezza ed ammae-
stramento, senza venir stressati a livello
fisico ed emotivo.
Il circo Royal, anche in quest’occa-
sione, brilla negativamente: gli addestra-
menti mostrati erano deludenti. Le molte
ed inutili punizioni inflitte che gli animali
non comprendevano, la poca capacità di
immedesimazione nella creatura e le sue
facoltà, si sono potute notare pratica-
mente in tutti i numeri con gli animali.
Il circo GO quest’anno propone due
numeri con animali addomesticati: gatti,
cani, un asino ed un pony mostreranno
che anche con questi animali sono possi-
bili degli show divertenti rispettosi della
loro specie. - Matthias Brunner
TIERREPORT 2/2008L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201020
Solamente allora i piccoli vengono al-
lontanati dalla mamma e finiscono in un
recinto separato che funge da «asilo» co-
mune, dove apprendono e vivono il loro
naturale comportamento sociale. Infatti, i
conigli sono felici solamente se si trovano
in gruppo. Durante un periodo di 10 giorni
il maschio può andare dalle femmine a te-
ner alto il suo nome e provvedere alla fe-
condazione naturale.
L’attività pionieristica vale la penaIl contadino argoviese Felix Näf viene
considerato pioniere nell’allevamento di
conigli in gruppo. I suoi colleghi lo de-
risero quando nel 1990 iniziò a radunare
i suoi conigli in diversi gruppi, suddivi-
dendo la stalla.
Con i suoi 7000 animali da ingrasso,
oggi è il maggior produttore di carne di
coniglio a livello svizzero; assieme ad
altri 50 produttori, rifornisce con più
di 100 000 conigli l’anno la Kani-Swiss
Sagl, della quale Coop è il più grande ac-
quirente e richiedente.
Gli allevatori di conigli, oltre alla
consulenza dell’Ufficio federale di ve-
terinaria (UFV) approfittano di paga-
menti diretti supplementari nell’ambito
del programma SSRA (sistemi di stabu-
lazione rispettosi degli animali).
Da quando KAGfreiland ha scoperto
le terrificanti condizioni di allevamento
all’estero, dove i simpatici roditori sono
ammassati in gabbie a batteria, in Sviz-
zera è salita repentina la richiesta di carne
proveniente da allevamenti rispettosi de-
Con le orecchie appuntite, un giovane co-
niglio saltella curioso verso la grata: ma-
sticando, fiuta l’estraneo visitatore e poco
dopo sferra un potente colpo di calcagno
per poi correre a giocare con i suoi conge-
neri. I conigli del contadino Stefan Senn a
Gansinen sono fortunati: si possono sfo-
gare tutti assieme in un recinto di grandi
dimensioni.
Recinti con 25 conigliNel grande granaio, il signor Senn ha in-
stallato 25 box per conigli che si dividono
190 femmine, a volte anche gestanti, e
15 maschi. Trenta giorni dopo l’accoppia-
mento, mettono al mondo i loro piccoli in
un nido posto in rialzo e si occupano di
loro finché non avranno più bisogno del
latte materno.
Ai conigli piace la compagniaI conigli sono felici solamente in compagnia di loro simili. Purtroppo, la maggior parte di loro vive ancora in stretti e monotoni box singoli e solo adesso si pensa ad un cambiamento. I circa 50 allevatori ed ingrassatori di Kani-Swiss si orientano verso l’allevamento in gruppo. Il servizio di controllo della PSA stende un bilancio intermedio positivo a proposito di questo progetto.
KAG
FREI
LAN
D
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 21
gli animali. Inoltre, entro breve, la carne
di coniglio proveniente da allevamenti in
gabbie dovrà venir dichiarata tale.
Allevamento esigenteL’ingrasso dei conigli non è un nuovo pro-
dotto di nicchia per i contadini che fa sa-
lire velocemente il profitto. L’allevamento
in gruppo è molto esigente e richiede an-
che buona conoscenza in materia. «Cer-
chiamo un custode che ci sappia fare con
gli animali» rileva Felix Näf, portavoce
dell’organizzazione Kani-Swiss.
Dopo i primi tentativi, anche la PSA
e KAGfreiland hanno dovuto constatare
che l’allevamento permanente in libertà
dei conigli non è praticamente possibile
per gli allevatori ed ingrassatori profes-
sionisti. Troppi piccoli sono morti a causa
degli influssi climatici, cosa che, anche
dal punto di vista della protezione ani-
mali, risulta essere un problema.
La suddivisione delle stalle per gruppi
si è rivelata una soluzione praticabile,
mettendo a disposizione dei conigli di-
versi livelli e luoghi dove potersi ritirare.
Malgrado questi animali appaiano tanto
dolci ai nostri occhi, quando si tratta
della ripartizione territoriale, le femmine
possono diventare molto sgarbate tra di
loro.
Sono necessarie quindi certe cono-
scenze scientifiche per allevare gli ani-
mali in questa forma. Bisogna tener
conto anche del considerevole lavoro
quotidiano per la pulizia delle stalle, per
il controllo degli animali e la loro ali-
mentazione.
L’allevamento in gruppo è ancora un‘eccezioneNon c’è dunque da stupirsi se la maggior
parte dei conigli viene ancora allevata
in box singoli troppo stretti e monotoni,
malgrado non siano in alcun modo con-
formi alla specie. Secondo una statistica
dell’Ufficio federale dell’agricoltura, sola-
mente 153 aziende allevano i loro conigli
in libertà e 136 invece in gruppi.
La PSA segue però il suo ambizioso
scopo: entro pochi anni, nel nostro paese,
verrà praticato l’allevamento di gruppo in
tutte le fattorie.
Controlli e consulenzein contemporaneaCoop pone comunque un segnale posi-
tivo: rinuncia infatti alla carne di coni-
glio proveniente da allevamenti esteri in
gabbie a batteria e sostiene completa-
mente quello di gruppo degli allevatori
ed ingrassatori svizzeri.
Su richiesta di Coop, i collaboratori
del servizio di controllo della PSA visi-
tano, e spesso senza preavviso, le aziende
annesse a Kani-Swiss. Quando vengono
constatati dei problemi, vengono su-
bito discussi sul posto con l’allevatore:
in questo modo si sono potuti apportare
molti miglioramenti. «Dai controlli ef-
fettuati negli ultimi mesi presso gli alle-
vamenti del gruppo Kani-Swiss, riforni-
tori di Coop per la linea SSRA-conigli, è
emersa una bella immagine di contadini
impegnati nelle loro stalle», sostiene Ce-
sare Sciarra, responsabile del servizio di
controllo della PSA.
Matthias Brunner
Allevamento di conigli: Calcune femmine restano con i loro piccoli.
Allevamento strutturato: recinti separati contengono ciascuno 25 esemplari.
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HAEL
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MIC
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TIERREPORT 2/2008L‘AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010TIERREPORT 2/2008TIERREPORT 2/200822
dina sull’alpe Sittli, ha brutalmente tagli-
ato i testicoli ad un cane di un vicino. «Il
cane era totalmente cosciente quando la
contadina gli ha tagliato lo scroto togli-
endogli i testicoli e lo ha lasciato andare
via senza medicarlo. Non ha informato il
proprietario, né il veterinario, lasciando
il cane al proprio destino: che inseguito
morì dissanguato.
Il modo di procedere ed il comporta-
mento testimoniano la grande crudeltà e
la totale indifferenza verso l’animale. La
contadina ha apportato in modo brutale
ferite mortali ad un organo molto sensi-
bile, senza nemmeno preoccuparsi in se-
guito del cane. Con il suo agire ha causato
una morte straziante all’animale.»
A questo punto il carceresarebbe giustificatoLa colpevole ha ricevuto una multa di 300
franchi. La pena pecuniaria di 15 rate gior-
naliere da 40 franchi venne pronunciata
con la condizionale, in prova per due anni.
«In questo caso», come sostiene il giurista
della PSA Lukas Berger, «una pena deten-
tiva di 8 mesi o una pena pecuniaria di al-
meno 250 rate giornaliere sarebbero stati
più che giustificati».
Come mostrano i seguenti esempi, il mal-
trattamento sugli animali viene conside-
rato quale bagattella – anche dopo l’am-
pia discussione avvenuta a proposito
dell’avvocato degli animali.
Estratto dal verbale* di un caso giudizi-
ario successo nel Canton Uri: una conta-
Ora Doris Leuthard deve reagireTre nuovi casi estremi di maltrattamento dimostrano che la leggesulla protezione animali non viene ancora applicata in giusto modo. La PSA pretende ora dalla consigliera federale Doris Leuthard che siano presi provvedimenti contro questi misfatti.
* La PSA è in possesso di una copia del verbale.
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L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 23
Un contadino commerciante di cavalli
dell’alta Turgovia, nell’estate del 2007,
volle per la prima volta ferrare un giovane
cavallo. Quest’ultimo si ribellò e l’imputato,
assieme ad un maniscalco e suo padre, agi
in modo molto brutale. Il puledro morì in
seguito a causa di un collasso del sistema
circolatorio; in tribunale non mostrò né
dispiacere né pentimento.
Si tratta di un recidivo: negli ultimi
anni ha dovuto presentarsi più volte in tri-
bunale dopo essere entrato in conflitto con
la legge sulla protezione animali. Il tribu-
nale non potrebbe formulare una prognosi
positiva in futuro, data la sua pluriennale
nquenza e il suo comportamento
anti ai giudici, disse il presidente
tribunale distrettuale di Arbon alla
bblicazione della sentenza.
È stato condannato per minaccia,
altrattamento di animali e molteplici
nfrazioni della legge sulla protezione
nimali. Il tribunale cantonale turgo-
viese ed il tribunale federale hanno
ampiamente confermato questa
condanna ed i giudici di Losanna
poterono constatare che il pregiu-
dicato fosse totalmente irragione-
vole. A lui manca il rispetto verso
l’uomo e gli animali. Il tribunale
federale, nel suo giudizio, scrisse
che una ben maggiore pena sarebbe stata
senza alcun dubbio giustificata.
Nessun divieto di custodia dianimali malgrado tutto!Il veterinario cantonale Paul Witzig ha
spiegato a più riprese durante il procedi-
mento, di non poter pronunciare un divieto
di custodia all’imputato, fino a quando non
ci fosse una sentenza con forza di giudi-
cato. Adesso sarebbe infine giunta l’ora! Il
commerciante di cavalli viene risparmiato:
rinuncerà alla custodia di animali, ha rife-
rito il signor Witzig.
Quale crimine deve ancora commettere
un tale mostro, affinché le nostre autorità
infliggano infine una multa adeguata in si-
mili casi di drastica violazione della legge
otezione animali?
Sull‘alpe Derborence, non molto lontano
dalla capitale vallesana di Sion, due pro-
prietari lasciarono le proprie 15 pecore sole,
senza preoccuparsi del loro approvvigiona-
mento. Tutti gli animali morirono atroce-
mente di fame. Ci vollero 5 anni prima che
il caso venisse giudicato da un tribunale.
Nel gennaio del 2010, il giudice istruttore
vallesano assolse i proprietari delle pecore
poiché il caso era oramai caduto in pres-
crizione.
Non siamo a conoscenza se i proprie-
tari delle pecore ricevano pagamenti diretti
o altre sovvenzioni statali per la custodia
dei loro animali.
La presidente Doris Leuthard deve intervenireProtezione animali, politici e veterinari
cantonali aumentano ora la pressione sulla
consigliera federale Doris Leuthard. In qua-
lità di capo del dipartimento, ha più volte
lottato con veemenza contro gli avvocati
per gli animali e provveduto a fare tenden-
ziose formulazioni a discapito degli ani-
malisti.
Si oppose contro gli avvocati per gli
animali: a suo dire, non aiutano le bes-
tie morte o maltrattate. In un’intervista
con «20 Minuten» ad una determinata do-
manda, persino messa a protocollo, rispose
che vorrebbe volentieri essere un animale
in libertà, come ad esempio un delfino. La
Leuthard si spiegò dicendo «sarei più veloce
di una barca da pesca, potrei mettermi da
sola in salvo e non avrei bisogno dell’avvo-
cato per gli animali.»
Nessun pagamento diretto peri maltrattamenti sugli animaliLa signora Leuthard viene ora invitata ad
accelerare la pratica nell’ambito dell’ese-
cuzione. La PSA esige che il sistema di
controllo e di sanzione nei pagamenti di-
retti in agricoltura sia conseguentemente
utilizzato per la prevenzione e la puni-
zione dei maltrattatori. La maggior parte
dei controlli degli allevamenti agricoli
avviene con un preavviso, così che i colpe-
voli hanno tempo a sufficienza per riordi-
nare il loro allevamento prima dell’arrivo
dell’ispettore. Questo è pertanto preoccu-
pante dal punto di vista della PSA: in-
fatti, i pagamenti diretti, secondo la legge
dell’’agricoltura, sono legati ad un alleva-
mento rispettoso degli animali. Si tratta di
molto denaro, poiché ogni azienda di me-
dia grandezza e numero di animali riceve
tra trenta e quaranta mila franchi di paga-
menti diretti l’anno.
Anche il consigliere nazionale PS zu-
righese Mario Fehr esercita pressione a li-
vello federale; ha fatto un’interpellanza e
pretende dalla signora Leuthard delucida-
zioni sul procedere nei problemi d’applica-
zione della legge nell’ambito della prote-
zione animali.
Mark Rissi
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201024
Nel territorio colpito dal terremoto regnano condizioni drammati-che. Dopo le devastanti scosse telluriche, l’organizzazione in caso di catastrofi ARCH, con l’aiuto attivo della PSA, hanno cercato di aiutare il più velocemente possibile anche gli animali colpiti.
Accanto alla popolazione, anche molt
animali sono stati vittime del terremoto
con forza 7 sulla scala Richter: erano
sconvolti, gravemente feriti o minacciati
da malattie acute. Molti hanno perso il
proprio padrone ed erano quindi abban-
donati a loro stessi. La nostra organizza-
zione mantello, assieme all’associazione
mondiale per la protezione animali WSPA
e Fund for Animal Welfare (IFAW), ha
fondato l’«International Relief Coalition»
(ARCH) ed ha coordinato l’aiuto interna-
zionale per gli animali di Haiti.
Quando il team di ARCH arrivò nella
capitale Port-au-Prince trovò un caos ed
una distruzione incredibili. Fu però inco-
raggiante vedere come, malgrado questa
spaventosa catastrofe, la popolazione hai-
tiana si occupava dei propri animali.
Azioni d’aiuto comuniLa coalizione ARCH è un’unione di ol-
tre 19 organizzazioni di protezione ani-
mali, riunite ad Haiti per curare gli ani-
mali feriti, i malati e gli orfani. Con una
clinica mobile possono entrare in azione
più team: si occupano degli animali, cu-
rano le ferite e danno loro acqua pulita
e cibo nutriente. Quando possibile, riuni-
scono gli amati animali domestici perduti
con i loro proprietari.
Con la clinica, i membri del team pre-
stano aiuti veterinari, effettuano vaccina-
zioni e mettono a disposizione cibo per
animali domestici e da reddito. I veterinari
dell’ARCH lavorano con un sistema setti-
manale a rotazione al fine di garantire un
sostegno continuo.
Ricostruzione a ungo termine
nostro più importante compito a
lungo termine consiste nella ricostru-
zione di un’infrastruttura per la cura de-
gli animali. ARCH prende alcuni provve-
dimenti, come ad esempio:
ed animali domestici.
dei collaboratori di organizzazioni sa-
nitarie ufficiali.
-
bili ad energia solare, acquisto di ther-
mos, frigoriferi, congelatori ecc. (per
il trasporto e lo stoccaggio dei medi-
camenti), in sostegno ai programmi di
cura e di trattamenti.
-
cini, ecc. per la distribuzione alla popo-
lazione per gli animali. Mark Rissi
Haiti: Distruzione, disperazione e caos
25L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010
L’etologa inglese Deborah Wells, ha
esaminato se anche presso i gatti ci sia una
predilizione per una zampa o l’altra. I gatti
dovevano pescare con la zampa una pic-
cola ricompensa da un bicchiere di mar-
mellata vuoto, oppure prendere un topo di
stoffa a una cordicina. Più complicato era
il compito, più di frequente i gatti usavano
la loro zampa „buona“: per l’esercizio con
il bicchiere di marmellata, il 50% ha usato
la destra, il 47,5% la sinistra e solamente
il 2.4% prima una zampa e poi l’altra. An-
che i gatti hanno quindi la preferenza per
la destra o la sinistra.
L’etologo italiano Antonio Quaranta
ha esaminato se i cani nello scodinzolare
hanno anche una preferenza di lato. Ha
ripreso dall’alto questo movimento: lo stu-
dio si basava sulla misurazione dell’am-
piezza dello scodinzolio quando il cane in-
contrava un suo simile, conosciuto o sco-
nosciuto, un gatto, una persona ignota o
il padrone stesso. Quando i cani vedevano
il proprietario, scodinzolavano molto più
forte verso la parte destra piuttosto che
verso la sinistra. Quando incontravano un
cane sconosciuto, scodinzolavano invece
più fortemente a sinistra.
A parere di Antonio Quaranta la
direzione dello scodinzolio dei cani sa-
rebbe in relazione alle loro emozioni
nell’incontro con persone o con altri cani
secondo la breve formula: persona cono-
sciuta: «scodinzolare a destra – che bello!»
oppure di fronte ad un cane sconosciuto
«scodinzolare a sinistra – meglio essere
prudenti».
Eva Waiblinger
Il corpo dell’uomo, dei gatti e dei cani è
costruito in modo bilatero-simmetrico e
sorge spontanea la domanda, come mai
proprio nell’uomo ci sia una chiara predi-
sposizione per una parte. Circa il 90% de-
gli umani è destro, un’unilateralità che si
può constatare già nei feti e che rimane
costante attraverso le culture e la storia.
Molte specie animali dispongono di una
predilezione per una parte: 57,1% dei cani
usa la zampa destra per togliere un cerotto
incollato sul naso, 17,9% la sinistra ed il
25% usa in ugual misura entrambe le
zampe; le femmine usano maggiormente
la zampa destra, i maschi invece la sini-
stra: siamo quindi di fronte ad una chiara
distinzione sessuale tra i due comporta-
menti. Anche presso gli uomini c’è una
tendenza ad usare la mano sinistra.
Destri e mancini
ISTO
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OTO
Una palla di pelo color grigio-argento
se ne sta appollaiata su un ramo della
chioma di un albero. Le grandi orecchie
morbide ci lasciano intendere che si tratta
di un koala.
Ammettiamolo: di primo acchito la
vita dei koala sembra tutt’altro che emo-
zionante; sonnecchiano o dormono infatti
18-20 ore al giorno e sono attivi sola-
mente di notte per un breve periodo. An-
che la loro necessità di movimento è li-
mitata poiché l’occupazione principale è
l’assunzione di cibo.
Cibo particolarmente indigestoQuando si tratta di cibo, i koala sono molto
selettivi; la loro lista della spesa è noio-
sissima e neppure appetitosa giacché tutti
i giorni mangiano sempre la stessa cosa:
foglie di eucalipto. Ma assolutamente non
di uno qualunque! Delle oltre 600 specie,
solamente il 10% soddisfa le loro grandi
pretese. A dipendenza della regione, i ko-
ala mangiano solo le foglie di 2-3 diverse
specie di eucalipto.
A dire il vero non devono temere una
PHO
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L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201026
La morte per mancanza di cibo minaccia i koalaI koala sono il simbolo australiano della simpatia e purtroppo anche quasi il simbolo del dram-matico cambiamento climatico: infatti, il loro habitat è fortemente minacciato e di conseguenza anche la loro sopravvivenza.
2626
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 27
grande concorrenza poiché, per la mag-
gior parte degli altri animali, l’eucalipto
è una pianta particolarmente velenosa
a causa dei suoi oli eterici e di altre so-
stanze in esso contenute. I koala hanno
la naturale facoltà invece di poter dige-
rire cibi indigesti e poveri di sostanze nu-
tritive. Per questo processo digestivo di-
spongono di un intestino cieco particolar-
mente lungo che può arrivare a misurare 2
metri. Quello di un umano misura appena
da 6 a 8 centimetri.
Non è però assolutamente vero che
i koala siano sotto l’effetto di ebbrezza
delle foglie di eucalipto. Il consumo di
questo vegetale impegna talmente tanto
il sistema digestivo che la maggior parte
della loro energia deve essere impiegata
per il lento metabolismo.
I koala, nutrendosi delle foglie di eu-
calipto, coprono perfino anche il loro fab-
bisogno giornaliero di liquidi. In una delle
lingue australiane usate dagli aborigeni,
la parola koala significa «non beve ac-
qua».
Prede faciliGli aborigeni cacciavano i koala da sem-
pre; la fine del XVIII secolo fu una ca-
tastrofe per questi animali, quando gli
europei conquistarono il quinto conti-
nente. Essi scoprirono infatti molto pre-
sto che i koala si lasciavano cogliere facil-
mente come le mele dagli alberi. A causa
della loro morbida e fitta pelliccia erano
prede molto ambite e fino agli anni ‚30
ne sono stati cacciati parecchi milioni da
farli quasi scomparire da alcune regioni
dell’Australia.
Prima vittima del cambiamento climatico?I morbidi animali sono di gran lunga
veicolo pubblicitario preferito del turi-
smo australiano. Una conseguente leg-
genda narra che i koala servirono per-
sino quale esempio per la produzione del
primo orsetto Teddy. Oggi invece il ko-
ala sta diventando il simbolo di un in-
quietante evoluzione: il cambiamento
climatico.
Riposo: i koala dormono o si riposano da 18 a 20 ore al giorno.
Alimentazione: le foglie di eucalipto sonomolto indigeste, anche per i koala.
L’organizzazione scientifica inter-
nazionale per la protezione della natura
IUCN ha comunicato che, attraverso il ri-
scaldamento climatico, muoiono sempre
più boschi di eucalipto e di conseguenza
la sopravvivenza dei koala è in pericolo.
Grandi disboscamenti creati dall’uomo e
incendi di foreste sono altri motivi per cui
l’ambiente naturale dei koala è oramai ir-
recuperabile.
La femmina „Sam“ è diventata famosa
a livello internazionale dopo essere stata
salvata da un pompiere durante l’ incendio
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010
di una boscaglia. Purtroppo l’animale morì
in seguito a un’operazione indispensabile.
L’associazione australiana per i ko-
ala «Australian Koala Foundation» (AKF)
suppone che l’effettivo stimato di circa
100 000 esemplari nel 2003 sia diminu-
ito nel frattempo a solamente 43 000 e
la causa principale è la perdita dell’habi-
tat naturale. L’AKF teme che tra 30 anni
i koala potrebbero essere completamente
estinti. L’organizzazione di protezione
animali esige quindi dal governo austra-
liano un’unitaria protezione in tutto il
continente.
Una vita sugli alberiI koala sono parte del sensibile ecosi-
stema. Tutta la loro esistenza gira in con-
creto solo attorno alle chioma degli alberi
dei boschi di eucalipto, dove però si pos-
sono trovare anche altre specie di alberi.
Ogni koala dispone del proprio territorio
che comprende più piante, che servono per
cibarsi o per dormire.
I Koala sono in grande pericolo quando
si trovano a terra per passare da un albero
all‘altro. Siccome si muovono molto len-
tamente, secondo le indicazioni dell’AKF
muoiono annualmente 4000 esemplari solo
perché investiti dalle auto o aggrediti dai
cani.
Malgrado siano animali propriamente
solitari, i loro territori possono sovrap-
porsi; infatti, non amano poi così tanto
vivere da soli. Durante il periodo dell’ac-
28
In passato, il koala (Phascolarctos cinereus) era chiamato anche orso marsupiale grigio.Non appartengono però alla famiglia degli orsi poiché si tratta di mammiferi marsupiali evivono esclusivamente in Australia.
Una femmina partorisce di regola al massimo un cucciolo l’anno. Il minuscolo esem-plare che alla nascita pesa a malapena 1 grammo e misura 2 centimetri, cerca istintiva-mente il marsupio della mamma, dove passerà i suoi primi 6-7 mesi. Dapprima si nutriràsolo di latte materno e dopo circa 22-30 settimane, riceverà dalla madre una particolareforma di escrementi, secreta dall’intestino cieco. Il piccolo si può quindi abituare lenta-mente al cibo che mangerà in futuro, ovvero le foglie di eucalipto. La speranza di vita deikoala in libertà raggiunge i 10-15 anni.
Scheda zoologica
Pelliccia richiesta: i koala erano prede molto facili – e sono stati quasi sterminati.
coppiamento, i maschi possono diventare
molto aggressivi se desiderano contempo-
raneamente la stessa femmina: con i loro
artigli affilati infliggono gravi ferite al ri-
vale.
La maggior parte delle volte la con-tesa
si ferma però ad una lite verbale: i maschi
emettono urla per scacciare i rivali da un
lato ed attirare le femmine dall’altro.
Matthias Brunner
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 29
Scena degli orrori: molti pastori hanno perso fino al 60% del loro bestiame.
Aiuto in arrivo: le consegne del foraggio non assicurano solo la sopravvivenza del bestiame.
Grazie!Sostenete anche voi il nostro
programma di aiuto immediato
Se
G azie!!diaGGGrazie!allGrazie!deGrazzzie!!saGra
All’inizio dell’anno, la Mongolia è stata
investita da un’ondata di gelo e neve, con
temperature che hanno raggiunto i -46°C;
condizioni metrologiche che i mongoli
chiamano «Dzud». Questo inverno estremo
ha causato una condizione d’emergenza
catastrofica nel paese, soprattutto per gli
allevatori ed i loro greggi. A metà feb-
braio si contavano già 2,3 milioni di ani-
mali morti, tra i quali pecore e capre sono
stati soprattutto i più colpiti, ma anche
manzi, cavalli e cammelli.
Dipendenti dall’allevamentoCirca il 40% della popolazione mongola
vive di allevamento e di conseguenza di-
pendo dai loro animali; per questo motivo
in Mongolia è necessar
aiuto umanitario.
Negli anni scorsi la
PSA si è ingaggiata
più volte in azioni
di sostegno a favore
dei nomadi mon-
goli in situazioni di
emergenza, usando
La Mongolia è stata nuovamente vittima di un inverno estremoe migliaia di animali sono morti di freddo. Gli animali da reddito rappresentano il principale nutrimento per i nomadi mongoli.La PSA, in collaborazione con la WSPA, ha lanciato un pro-gramma di sostegno immediato.
Tragedia per gli animali in Mongolia Quando ritornò dalla Mongolia, uno dei veteri-
nari del nostro team «Disaster Response Teams»,
Damien Woodberry, raccontò:
«Sono appena tornato dalla provincia di Dundgobi
in Mongolia, dove il numero degli animali morti è
impressionante: mucche, pecore, capre, yak, ca-
valli e cammelli. È terrificante. Accanto alle Gers
o Jurten, - le tende rotonde semi permanenti dei
pastori,- ci sono grandi cumuli di animali morti.
Quelli sopravvissuti sono malati o talmente deboli
che riescono a malapena a muoversi quando ci si
avvicina a loro e tutti sono estremamente magri.
Ho visto una famiglia dopo l’altra in lacrime
davanti agli animali morti o indeboliti, nell’insi-
curezza del futuro. Molti allevatori hanno perso il
50-60% del loro gregge ed alcuni anche tutti gli
animali e di conseguenza il loro sostentamento.
Si tratta di una catastrofe umanitaria.
Natsugdorj, uno dei pastori che ho visitato, mi ha
mostrato con fierezza un trofeo vinto nel 2007 in
qualità di miglior allevatore della ragione. Ora,
solamente 12 dei suoi 150 animali sono soprav-
vissuti. La fine dello Dzud non si vede arrivare e
Natsugdorj lotta disperato per assicurarsi la so-
pravvivenza dei suoi rimanenti 12 animali. Ma
anche se ci riuscisse, con così po-
hi capi, sarebbe difficilmente in
rado di ricavare il necessario
per vivere come pastore.
C’è da temere che andrà a finire
negli slum della capitale Ulan
Bator poiché le possibilità di
impiego nella regione sono pra-
ticamente nulle.»
i contatti già esistenti con le organizza-
zioni del posto, al fine di distribuire fieno
e mangime in pellets per gli animali in
difficoltà.
La WSPA Disaster Alliance, un’or-
ganizzazione formata da associazioni di
protezione animali, di cui anche la PSA
fa parte, mise a disposizione quale aiuto
immediato 40’000 dollari per l’acquisto di
130 tonnellate di mangime per 200’000
animali in tre regioni della provincia di
Dungboi. La PSA ed altri partner aumenta-
rono questo importo e si poterono salvare
quasi 600’000 animali; vennero comprate
inoltre 1,3 tonnellate di latte in polvere
per poter nutrire capretti e agnelli rimasti
orfani. Mark Rissi
WSP
A/ZV
G
Racconto di un testimone oculare
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201030
C A R N E D I C O N I G L I O A L L E V A T O I N G A B B I A
Obbligo di dichiarazione per l’importazione a partire dal 2012
L’11 luglio 2009 è arrivato il sì definitivo
da Palazzo federale: dopo che il Consig-
lio federale e il Nazionale, anche quello
agli Stati ha acconsentito ad un nuovo
obbligo di dichiarazione per la carne di
coniglio allevato in gabbia. Il 12 maggio
2010, il Consiglio federale ha trasformato
questa modifica dell’ordinanza agricola
sulla dichiarazione. A partire dal 1°gen-
naio 2012, la carne di coniglio, proveni-
ente da brutali allevamenti in gabbia, do-
vrà essere contrassegnata sugli imballaggi
e sui menu con «proveniente da modelli
di allevamento non permessi in Svizzera».
Quest’obbligo di dichiarazione varrà per
ristoranti, negozi e macellerie, ma deve fi-
gurare anche sulla carta dei menu nelle
mense, ospedali e ospizi.
Il lungo periodo di entrata in vigore
resta totalmente incomprensibile. In aggi-
unta, il Consiglio federale ha sostituito il
concetto di allevamento in gabbia con alle-
vamento di animali - cosa assai deludente.
I protettori degli animali si erano ingag-
giati affinché il periodo dell’introduzione
dell’obbligo di dichiarazione sia più breve.
Ciononostante KAGfreiland ha raggiunto
uno dei suoi scopi della campagna carne
di allevamenti in gabbia.
La richiesta è stata portata a Palazzo
federale dalla giovane consigliera nazio-
nale Tiana Angelina Moser (GLP/ZH): la
sua mozione «obbligo di dichiarazione per
carne di coniglio proveniente da alleva-
menti in gabbia» è stata un grande suc-
cesso attraverso ogni istanza.
O R D I N A N Z A S U L L A
S P E R I M E N T A Z I O N E
A N I M A L E
Organizzazioni di protezione
animali deluseSebbene un anno fa 13 diverse organizza-
zioni di protezione e di diritti per gli ani-
mali abbiano partecipato in modo com-
petente e dettagliato al procedimento di
consultazione per una nuova ordinanza
sulla protezione animali, l’Ufficio federale
di veterinaria (UFV) non ha di nuovo vo-
luto scendere ad alcun compromesso per
migliorare la condizione degli animali da
laboratorio.
La speranza di un’ esistenza discreta-
mente degna dell’animale è ormai svanita
come una bolla di sapone. La nuova ordi-
nanza – passata inosservata dalla popo-
lazione – è entrata in vigore a metà aprile
2010: davanti ad un essere vivente «ca-
via» non si può rinunciare alla sensibilità
ed al rispetto.
A questo gruppo sofferente non ap-
partengono solo piccoli roditori come
topi, ratti, criceti o porcellini d’india, ma
anche conigli, cani, gatti, scimmie, ca-
valli, asini, maiali, pecore, bovini, pesci,
uccelli e rettili. In Svizzera, il numero
degli animali da laboratorio sale di con-
tinuo, con una somma totale di più di
731 000 esseri viventi usati per la speri-
mentazione.
La delusione è grande ed è palese:
l’impegno dei protettori degli animali non
è stato preso in considerazione dall’UFV.
Le università e le industrie farmaceutiche
possono trionfare nuovamente e, senza ri-
cevere sanzioni, continueranno ad ampu-
tare dita e coda agli animali senza aver
dato loro anestetici, a tatuarli, a bucare e
incidere loro le orecchie, esporli in ogni
momento sotto lo sguardo dei loro conge-
neri a misure coercitive e interventi, gett-
arli in qualità di esseri sociali in celle in-
dividuali o in isolazione per tempi inde-
terminati e ucciderli senza autorizzazione
per scopi anatomici o patologici.
COMPLIMENTI
+ + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + +
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2010 31
In Nuova Zelanda, i proprietari di bovine
da latte, si sono imposti volontariamente
un codice di protezione animali: reagi-
scono così a irregolarità, che minacciano
di danneggiare la reputazione all’estero del
settore orientato all’esportazione. Il codice
di comportamento presentato dal ministro
neo-zelandese dell’agricoltura David Car-
ter, stabilisce gli standard minimi per l’al-
levamento, il foraggiamento e il tratta-
mento delle mucche da latte.
L’allevamento delle bovine da latte
neo-zelandese era caduto in cattiva luce
alla fine del 2009, quando sono state rese
note gravi infrazioni alla legge sulla pro-
tezione animali da parte della più grande
azienda a conduzione famigliare, con
20 000 mucche in 22 posti. Un video ha
documentato tra l’altro dozzine di vitelli
trascurati e morti di fame.
Lo scandalo è stato un incentivo per
Carter a presentare al parlamento della
Nuova Zelanda un progetto di legge per
l’inasprimento della pena nel caso di tra-
sgressioni alla protezione animali. Con
l’ordinanza, non solo viene inasprita la
misura della pena per trasgressioni in-
tenzionali al diritto della protezione ani-
mali, ma soprattutto nelle infrazione alla
protezione animali per trascuratezza. de-
vono essere introdotte drastiche pene
pecuniarie e detentive fino a tre anni.
A U S T R I A
Galline stressate depongono uova più leggere
Uno studio condotto dall’università di
Vienna mostra che le galline stressate de-
pongono uova più leggere e i pulcini sono
più piccoli. I ricercatori per il loro studio
hanno impiantato
line una minusco
rone, ormone pro
stato di stress. Un
ha invece ricevut
ficace a livello or
creare le medes
fra le galline.
Risultato: il p
e il peso del tuorl
di più grammi
animali stressat
a confronto del
gruppo di con-
ISTO
CKPH
OTO
trollo e precisamente solo il tuorlo di pa-
recchi grammi. Anche i pulcini appena
schiusi erano un po’ più leggeri della prole
delle galline non stressate. La
era misurabile
n mese.
scienziati riten-
he la riduzione de-
nata dallo stress,
bbe essere un
vedimento della
re, per adattare i
piccoli a even-
i condizioni am-
ali negative. I pul-
ù piccoli hanno in-
gno di meno nutri-
+ + + I L M O N D O I N B R E V E + I L M O N D O I N
31
I L M O N D O I N B R E V E
+ + I L
M O N D O I N
B R E V E + +
I L M O N D O
I N B R E V E + + + I L
M O N D O I N B R E V E
+ + I L M O N D O I N
B R E V E
SI, mi abbono o offro L’AMICO DEGLI ANIMALI
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N U O V A Z E L A N D A
Codice della protezione animali
L’AMI DES ANIMAUX 2 /2010
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
ASTOR - Jeune chat mâle de 2 ans, sympa et sociable. Avec les autres chats, c’est un vrai chef qui sait se faire respecter.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
OLYMPE - Berger allemand mâle, né le 31.3.2001. Recherche un nou-veau maître, le précédent étant décédé.Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (de 14h à 18h)
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
Trouvé
GAWA - Superbe chienne kuwatz âgée de 5 ans. En pleine forme, gentille et câline, elle a besoin de beaucoup d’espace et de longues balades.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Abandonnée
GAWA - Jeune berger allemand en pleine forme. Très expansif et sportif, il a besoin d’éducation. Joueur, il fréquente facilement d’autres chiens.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Abandonné
MORGAN - Gentille chatte de 8 ans, calme, sympa, sociable. Elle aime bien sortir au jardin et bien qu’un peu timide, elle adore les câlins.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Délaissée
Orphelin
Délaissé
MIKADO - Mignon chaton né en 2009. Un peu craintif mais très affectueux, il recherche un foyer calme. Castré, s’entend bien avec les autres chats.Section PSA La Chaux-de-FondsTél. 032 968 64 24
AbandonnéBILLY - Chat mâle castré né en 2006. A besoin d’un jar-din. Petits enfants à éviter.Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
Rinunciata
DEXA - Femmina, incrocio beauceron, nata nel 2002. Abituata con bambini e con altri cani, carattere buono, cerca una nuova casa dove essere accudita con tanto amore.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69, Fax 091 859 38 45
Lolita Morena vous présente :
La nouvelle émission
pour le placement des
animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CHEYENNE - Femmina, malinois nata il 11.7.2009, cerca una nuova casa con persone esperte.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Rinunciata