la transformation de fourier complexe et l’equation de convolution

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Lecture Notes in Mathematics A collection of informal reports and seminars Edited by A. Dold, Heidelberg and B. Eckmann, ZUrich 325 Chin-Cheng Chou Centre Universitaire de Perpignan, Perpignan/France La Transformation de Fourier Complexe et L'Equation de Convolution Springer-Verlag Berlin. Heidelberg. New York 1973

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Page 1: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

Lecture Notes in Mathematics A collection of informal reports and seminars Edited by A. Dold, Heidelberg and B. Eckmann, ZUrich

325

Chin-Cheng Chou Centre Universitaire de Perpignan, Perpignan/France

La Transformation de Fourier Complexe et L'Equation de Convolution

Springer-Verlag Berlin. Heidelberg. New York 1973

Page 2: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

A M S Subjec t Classif icat ions (1970) : 4 2 A 9 6 , 46F 15, 32A25 , 35R 15

I S B N 3-540-06301-3 Spr inger -Ver lag Ber l in • H e i d e l b e r g . N e w Y o r k I S B N 0-387-06301-3 Spr inger- Ver lag N e w Y o r k • H e i d e l b e r g . Ber l in

This work is subject to copyright. All rights are reserved, whether the whole or part of the material is concerned, specifically those of translation, reprinting, re-use of illustrations, broadcasting, reproduction by photocopying machine or similar means, and storage in data banks.

Under § 54 of the German Copyright Law where copies are made for other than private use, a fee is payable to the publisher, the amount of the fee to be determined by agreement with the publisher.

© by Springer-Verlag Berlin • Heidelberg 1973. Library of Congress Catalog Card Number 73-79975. Printed in Germany.

Offsetdruck: Julius Beltz, Hemsbach/Bergstr.

Page 3: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

TABLE DES ~ATIERES

Cha~itre i~

Les espaces des M(p)-ultradistributions . . . . . . . . . . . .

§ I. Les espaces~(N(p),~), ~(N(p),~) et ~o(N(p),~) et ieurs

duaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .....

1. D@finitions et notations . . . . . . . . . . . . . . . .

2. Les espaces des ultradistributions . . . . . . . . . . .

§ 2. Quelques propri@t@s alg@briques et topologiques ......

I. Relation'entre les espaces ~o(Q(p)) et ~(R(p)) .....

2. Sur l'intersection des espaces~(M(p)) .........

3. La structure topologique des~(MCp),~). ........

4. Les th@or@mes de Paley-Wiener . . . . . . . . . . . . .

5. La formule de Leibniz-H~rmander g@n@ralis@e ......

11

11

20

26

37

42

Chapitre II.

Sur le module minimal des fonctions analytiques complexes .

I. Le th@or@me de division de HOrmander . . . . . . . . . .

2. Th@or@me du module minimum de type de Cartan-

Caratheodory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3. Module minimum des fonctions enti@res d'ordre presque

inf@rieur ~ un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

46

46

48

53

Chapitre III.

L~inversibilit@ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

§ I. Op@rateur de convolutions~'(M(p))-inversible .......

I. La convolution et les suites M(p)-adapt@es .......

2. Caract@risation des op&rateurs~'(M(p)) inversible

(conditions suffisantes) . . . . . . . . . . . . . . . .

6O

60

60

66

Page 4: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV

§ 2.

§ 3.

§ 4.

3. Caract@risation des op@rateurs~'(M(p)) inversibles

(suite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

4. Conditions n@cessaires . . . . . . . . . . . . . . . . 75

Exemples d'op@rateursJJ'(M(p))-inversibles ....... 79

I. Les op@rateurs diff@rentiels d'ordre infini ..... 79

2. Inversibilit@ des op@rateurs hypoelliptiques ..... 82

3. Construction d'une fonction~6~ inversible dans

~'(M(p)) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

4. Construction d'une distribution non inversible .... 88

La convolution et le support singulier . . . . . . . . . 90

I. La convolution et le support singulier ........ 90

2. Ph@nom@ne de la propagation de la r@gularit@ . . . . 95

Existence des solutions d'une @quation de convolution

darts une classe de fonctions quasi-analytiques ..... 98

Chapitre IV.

La . . . . . . regularite znterzeure . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

§ I. Position du probl@me . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

§ 2.

§ 3.

Les M(p) hypoellipticit@ . . . . . . . . . . . . . . . . 101

I. Caract@risation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

2. Le support M(p)-Singulier de la solution @l@mentaire

d'un op@rateur faiblement M(p)-hypoelliptique .... 111

0p&rateur elliptique analytique et la r@gularit@ uni-

verselle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

I. 0p@rateur elliptique-analytique . . . . . . . . . . . 112

2. La r@gularit@ universelle . . . . . . . . . . . . . 114

3. Une caract@risation des fonctions analytiques r@elles 116

Chapitre V.

0p@rateur hyperbolique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

§ I. Les op@rateurs hyperboliques . . . . . . . . . . . . . . 120

Page 5: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

§ 2.

V

I. D&finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

2. " Caracterlsatlon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

Probl@me de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

I. Probl@me d'existence . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

2. Probl@me d'unicit@ . . . . . . . . . . . . . . . . . 132

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135

Page 6: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

INTRODUCTION

Le pr@sent travail s'inspire des travaux de ~. Eh~enpreis et H5rmauder

sur les @quations de convolution (cfo [10], [11], [17]). Nous allons 4tendre

leurs r4sultats au cas des ultradistributions oonstruites sur une classe des

fonctions ind4finiment diff4rentiables non quasi-analytiques (of. [32], [33]) •

D'une mani~re pr@cise, nous @tudions le probl&me d'existence e% la r~gula,-

tit@ d'une solution d'une gquation de convolution dgfinie par une ultra-

distribution ~ support compact S ~ soit l'4quation

S*U=T

c~h U est l'inconnue ~ prendre dans un certain espace fonctionnel e% o~ T

est une donn@e, poss4dant parfois certaines r4gularit@s.

Nous commengons , dans le chapitre I , & rappeler la d@finition et les

propri@t@s dont nous avons besoin dans la suite~ des espaces fonctionnels

~(M(p)) et leurs duaux topologiques ~'(M(p)) quton appelle espaces

d'ultradistributions (cf° [31], [32] et [33]), nous remarquons ([31]), en

particulier, que ~(M(p)) est du type Dual de Fr4chet-Schwartz et que

~'(M(p)) est du type de Fr@chet-Schwartz. On dispose alors d'une th4orie

achev@e de la dualit@ (cfo [15]). On en dgduit ainsi que pour que l'appli-

cation T~----> S * T de ~'(M(p), ~I) dans ~'(M(p), 02) sol% surjeotive

il faut et il suffit que le couple d'ouverts (~ ~ ~2) soit S-convexe (et

non pas S-fortemen% convexe [17] comme darts le cas des distributions) et que

la transformation de Fourier de S v@rifie cer%aines conditions de lenteur

dans sa d@croissanoe & l'infini. Nous montrerons encore que ~'(M(p), ~n)

est tm espaoe anaiy~iquement uniforme [12], oe qui permet de r@soudre de

nouveau l'@quation de convolution avecla proogdure directe [~0].

Page 7: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

VIII

Au chapitre II , nous avons regroup~ quelques r~sultats sur le module minimum

des fonctlons holomorphes que n~cessitent nos ~tudes.

C'est ~ partir du chapitre III que nous abordons le probl~me proprement dit :

l'inversibilit~ et la r~gularit~ des solutions d'une ~quation de convolution. Nous

caract~risons les ultradistributions S ~ support compact qui sont ~'(M(p))-in-

versibles, i.e S* (~'(MI ~P) ~)) =~'(M(p)) . Nous retrouvons, en particulier, un

r~sultat de M. Schapira [31] , r~sultat ~galement prouv~ par M. BjSrck [2] ,

lorsque S est un opgrateur diff~rentiel. Nous construisons en particulier une

fonction S 6~ (~n) , qui est inversible ~ notre sens et utilisant les op~rateurs

diffgrentiels d'ordre infini, nous avons pu g~ngraliser le r~sultat ~ * g = &

d~ ~ M. Ehrenpreis [12] , au cas o~ & est l'espace des fonctions d~finies sur A n

ind~finiment diff~rentiables ~ valeur dans un Frechet.

A l'aide d'un th~or~me de type Paley-Wiener sur les fonctionnelles d6finies sur une

classe de fonctions quasi-analytique de M.Neymark [30] , notre m~thode permet de

retrouver un th~or~me de M. Martineau [27] , i.e. l'application T ~ > S m T

ao(p!~) I > I sur~ectivement applique l'espace des fonctions enti~res d'ordre I-

sur lui-m~me pour tout S e |ao(pZ)~'

Nous montrons ~galement que le ph~nom~ne de propagation de la r~gularit~ d'une

solution d'une ~quation diff~rentielle mls en ~vidence par F.John et B.Malgrange [23]

existe aussi pour des op~rateurs ~ '(M(p))-inversibles.

Dans le chapitre IV , nous ~tudions le probl~me de r~gularit~ et nous caract~-

risons !es op~rateurs poss~dant l'une des propri~t~s suivantes :

Toute T e~'(M(p)) telle que S • T e(~ (resp. a(M(p)) et & , fonctions ind~-

flniment diff~rentiables sans condition de croissances) est dans ~(resp. &(M(p))

eta ) nous disons qu'il est alors elliptique analytique (resp. M(p)-hypoelliptlque

et faib!ement M(p)-hypoelliptique). Nous montrons que, pour qu'un op~rateur de

convolution soit faiblement M(p)-hypoelliptique pour routes ies classes M(p) , il

faut et il sufflt qu'il soit el!iptique analytique. Dans le cas o~ S est un opg-

rateur diff~rentiel aux d~riv~es partielles, des r~sultats similaires sont ~galement

Page 8: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IX

donn~s par M. BjSrck (cf.[2]). Notons qu'il existe des op@rateurs de convolution

elliptique analytique (~ notre sens) qui ne sont pas des translat@s des op@rateurs

diff@rentiels aux d@riv@es partielles. (cf. La remarque qui suit le n ° 2 du

chapitre IV. § 3).

Enfin, dans le chapitre V, nous caract@risons des op@rateurs hyperboliques,

i.e. des op~rateurs poss~dant une solution @l@mentaire dont le support est contenu

dans un cSne convexe ne contenant aucune droite. Et nous posons un "probl~me de

Cauchy" pour ~u tel op@rateur.

Un certain hombre de nos r@sultats, ont @t@ annonc@s darts des notes aux Comptes

Rendus de l'Acad~mie des Sciences [7] , [8] , [9].

Nous avons trSs douloureusement ressenti la disparition brutale de

Monsieur Andr@ MARTINEAU, de qui nous avons tant appris, aussi bien en math~matiques

que dans la vie pratique.

Nous remercions MM. Malliavin, Houzel, Boutet de Monvel de vouloir s'int~resser ~ notre travail.

Page 9: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

CHAP iTR~ ~ I

LES ESPACES DE M(p)-ULTRADISTR~BUTIONS

§ 1 - Les es~aoes ~ ( ~ ( p ) , O) , g (N(p ) , ~) e_~t go(M(p) , O) et l eu rs duatux.

1o D@finitions et notations

Les @l@ments de ~n seront notgs par x, y, ~ ou ~ , les @l@ments de

@n par z, ~ . Le symbole (p) d@signe un @l@ment de ~n • Pour z, C et

(p) donn@s, nous 6crirons

< z . C > = z I~I + ' ' ° + = ~ c ~

I1 ,II = l<=.z>l 1/2

Pl Pn z (p) = z 1 .o. z n

Re z = (partie rgelle z I ,o.o~ pattie r@elle Zn)

Im z = (partie imaginaire z1,... 9 pattie imaginaire Zn)

Soit (p). > M(p) une fonotion d@finie sur ~n & valeurs strietement

positives, finie ou non, que nous appelons une suite ~(p) _ , soit H tun

nombre striciement positif et soit U tun ouvert de ~n ~ suivant M. Roumieu

[32], [33], nous d@signerons par g(N(p)~ U, H) l'espace vectoriel des

fonctions ~ d@finies sur U & valeurs complexes ind@finiment diff@ren-

tiables dams U et v@rifiant

(z.1-1)

o~ Pl Pn

~x I o . o ~ x n

Page 10: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.2

La t o p o l o g i e d e g(M(p) , U 9 H) es% d@f in ie par l a norme II IIU, H qui en

f a i r u n B a n a c h o Dans r o u t e l a s u i t e , n o u s r 6 s e r v o n s l a l e t t r e U p o u r

d@signer un ouvert born@ de A n o Etant dorm6 un ouvert ~ de ~n , nous

d6signons par g(M(p), ~) l'espace vectoriel des fonctions ~ d6finies

sur O & valeurs oomplexes telles que pour tout U avec ~ c O , il existe

un H > 0 tel que la restriction de ~ & U appartient & g(M(p), U, H) .

On d@signe par go(M(p), Q) l'espaee vectoriel des fonctions 9 telles

que pour tout U avec ~ c Q , la restriction do ~ & U appartient

n ~(~(p), U, H) o On a doric H > 0

u s(M(p), u, H)) ~(M(p), O) : n ( H> o U~ ~ c ~

6o(M(p), ~) = n ( ~ > o ~(~(P) U, ~c-O

On muni% 8o(M(p), Q) de la topologie limite projective des espaees

6(M(p), U, H) e% pour g(}~(p), Q) , on prend la limite inductive suivant

des 8(M(p), ~., H) , puis la limite projective suivant U des

u ~(M(p), ~, ~) . ~>0

Par ~(M(p), U, H) , on dgsigne le sous-espace des fonctions de

g(M(p), E n, H) ayaut un support compact contenu darts ~ , muni de la

topologie d@finie par la norme (Ioi-I) ~ qui en fair un Banach.

Par ~(M(p), Q) , on d@signe le sous-espaoe des fonctions g support

c o m p a c t de g ( } ~ ( p ) , Q) . On a d o n c

, u ~(M(p), u, ~)) 2~(~(p) ~) : _u ( ~ > o U, U c Q

Page 11: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.3

On muni% ~ ( M ( p ) , G) de l a t o p o l o g i e l i m i t e i n d u c t i v e des ~7~(M(p)~ U, t{) .

Nous 6orirons ~(M(p)) , g(M(p)) et go(N(p)) pour ~(M(p), ~n) ,

g (M(p ) , ~n) e t go(M(p) , ~n) respec t i vemento

Notons qu 'on peu% d @ f i n i r ces espaoes t opo log iques en se servant~ d 'une

p a r t , d 'une s u i t e d ' o u v e r t s U c U 1 c . . . c U~ c o.o formant un reoouvrement o

de Q et v4rifiant ~ c 0 et~ d'autre part~ d'une suite de nombres H~ > 0

%endant vers z@ro ou l'infini selon qu'on veut obtenir go(M(p)~ Q) ou

g(M(p)~ ~) o On v@rifie~ par ailleurs~ que ces espaoes ainsi d4finis ne

d@penden% pas du choix particulier des suites U~ et H~ .

Pour que oes espaoes soient stables par multiplioation~ par d@rivation

e% qu'ils contiennen% des fonetions de support arbitrairement petit~ nous

supposons~ dans la suite de oet artiole~ saul mention expresse du oontraire~

que la suite M(p) ~ (p) 6 ~n , poss&de les propri4%@s suivantes

(a) La suite M(p) est Iogarithmiquement oonvexe, c'est ~ dire

pour Gout (p) et Gout (q) de ~n avec qj ~ pj , j = I~ 2 o.. n , on a

2 M(p) ~ M(p + q) . M(p - q) .

(b) Soit : inf e t s o i t ,laplus andemino- l p l =

(sa r~g~laris4e logarithmique selon range logarithmiquement convexe de M~

Mandelbrojt [243)o ~Tous su.pposons que

7: ~ + 1

C'est une condition n4cessaire et suffisante de non quasi-analyticit@

(Cfo [32 ] Th4or~me 1. pc t55)o On prouve ( [ 24 ] pc 109) que o e t t e c o n d i t i o n

entralne que

Page 12: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.4

(z.1-3) Ii~

1

lpl M(p) = + co

et on peut oalculer la rggularis4e

On pose

( I o l - 4 ) M(z) = Log Sup

(p)

• Z de la fagon suivante :

I~II pl ... I~n Ipn

M(p)

qui est bien dgfinie grace & (I.I-3) e% on a

r > 0

Tandis que la condition (I.I-2) est encore ~quivalente &

1 + t 2 0

La fonotion z, > M(z) d~finie sur C n par la formule (1.1-4) sera

appelge fonction associ@e h la suite M(p) .

Si ~ = (?Z)~ 6 ~ est une suite de hombres strictement positifs, nous

noterons par ~(z) la fonction assooi4e & la suite (V Ipl M(p~ (p) 6 ~@n

(c) Nous supposons enfin qu'il existe des oonstantes positives A et H

telles que

(i) Pour tout (p) de ~n et (ej)= (6~,°.o, 8~)

3 J

A ~(P) ~(p) ~(p + ej)

Condition qui assure que la d~riv6e d'une fonotion de classe M(p) reste

dans la mGme classeo Condition n~cessaire aussi si M(p) v~rifie (a) •

(it) Pour tOUt (r) et (q) de ~n on a

Page 13: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.5

Condition qui assure que le produit des fonctions de classe M(p) reste

darts la m@me classe.

Notons que de (it) r@sulte que la constante H est plus grande que un.

Nous d@signerons par J~ l'ensemble des suites poss@dant les propri@i@s

(a ) , (b) et (c) .

Soit une suite ~(p) @

~(p) :

satisfaisant & (Io I-3) , oonsidgrons alors la suite

~ (~+)n

qui est manifestement Iogarithmiquement oonvexe 9 on montre qu~on a

* (~) : ~(~) et en pos~nt

= Sup N(p) I q l ~ n + l

On salt (of. [32] p. 158 Th6or~me 3) que

De sorte quesi @

M(p) et M(p)

MCp + q)

~(p), ~) = ~(M(p), ~) ~ ~N(p), ~) .

M(p) v6rifie la condition (c)(i) , alors, les suites

dgfinissent le m@me espace fonctionnel. Nous %erminons ce

paragraphe en rappelan% [I] que la condition (a) @

4quivalente & l'4galit4 M(p) = M(p) pour tout w

M(p) ~ M(p) ~ oa~ ~'apr~s (1.I-3) et (Z.I-4) , pour

Pl Pn en notant x (p) = x I ... x n

lim Ix (p) Exp(- M(x)) I = 0

de convexit4 es% encore

(p) E ~n . On a, en effe%,

(p) 6 N n fix4, on a,

Ii existe donc x E R n tel que o +

G < (q)

o

~(p)

Page 14: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.6

L'@galit@, pour Gout (p) , ne peut avoir lieu que si M(p) est loga-

riGhmiquemen% convexe. Montrons cette n@cessit6 par l'absurde. Supposons

que M(p) ne soit pas logarithmiquement convexe, il existe alors un

couple (p) , (q) d'61@ments de ~n Gel que (q) { (p) et que

M(~) > M(q + ~)

M(p _ q) M(p)

~io~pourGou~ ~=(~I,o..~x) C<, o~, ~oit

M soit X (q) < ' " (p) .Dans le premier oas 9 on a

M(p _ q)

M(p)

+ M(p + q) ) < x(p + q) ~(P) ~(P q) < ~(q) M(p M(p +

M(p) M(p + q) ) q)

et dans le dernier cas~ on a

~(q) ~(p - q) ~(P) _ ~(P-q) ( ~(~'q)) <

M(p) M(p _ ~) M(p) M(p _ q) ~ M(x) .

D'o9 en particulier (p)

o

M(p) < mp M(~ o)

soit * (p)

M(p) = ~o E~ (- M(~o)) < ~o (p) M o

= M(p)

Pour la suffisance 9 nous allons montrer que si M(p)

convexe, alors pour chaque (p) 6 ~n , il existe x o

( Io l -5 ) ~, = Sup ~- - M(p) (q) M(q)

es% logarithmiquemenl

C ~n 9 tel que +

Page 15: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1o7

il s'ensuit que . ~(p) ~ (p)

o M(p) : Sup ~ c a n Sxp M(~) s ~ ( ~ ( ~ o ) ) M(p)

+

Pour avoir (1.1-5) nous allons consid6ror darts ~n × R , plong6 dans ~n+1

(p) ' > Log M(p) . L 'hypoth~se de ta oonvexi%@

(p) ~ il existe un hyperplan d'appui passant par

o Soit

le graphe de la fonction

implique que pour chaque

le point <(p), Log M(p))

%+1 = Lo~ ~(p ) + a l ( x 1 - P l ) + " " + % ( & - Pn )

i'@quation d'un tel hyperplan° On a alors pour tout (q) 6 ~n

Lo~ M(p) +

soit en posant

il vient

d'o~

j=1

aj(pj + qj - pj) g Log M(p + q)

x ° = (exp a 1 ,@.. , exp an)

x o(p +q) ~ ~(# + q)

o o

M(p + q) M(p)

@

oe qui prouve que M(p) = M(p)

logarithmiquement oonvexe°

Notons enfin que si M(p)

si et seulement si la suite M(p)

est telle que la fonotion M(z) de

s o i t d@f in ie , a l o r s M(p) v 6 r i f i e l a c o n d i t i o n (b) ( r esp . ( c ) ( i ) )

* [~(p) seulement s i sa s u i t e r6gu!aris6e M(p) = Sup Exp ( - M ( x ) ) ]

x e ~ v@rifieo

es t

(1.I-4)

si et

].a

Page 16: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.8

2. Toujours selon Ms Roumieu, nous appelons ultradistributions de la

olasse M(p) d @ f i n i e s s u r l'ouvert ~ ~ leg ~16ments du dual de ~%(M(p)~ ~)o

Soi$ ~'(M(p)~ ~) l'ensemble de ces ultradistributionso On munit

~'(M(p)~ ~) de la topologie forte du dual. Nous appelons o24rateur diff,@-

rentiel d'ordre infini (de la classe M(p)) touts somme >,] a(p) D (p) 8

de dgrivges de la mesure de Dira% convergeant dans ~'(M(p)) • P~ppelons

qu'il est montr@ par M. Roumieu [33] qu'il exists des ultradistributions de

support l'ori~ine qui ne sent pas des o~6rateurs d iff6rentiels d'ordreinfini

notre sens. (Le support d'une ultradistribution 6tan% d6fini comme pour une

distribution, vu l'existence des partitions de l'unit6, cf. [32])

Soi~n~ ~(p)~ ~(p) ~t Q(p) trois ~uit~ appartsnant ~ /~ ~ Soient

M(x) ~ N(x) et Q(x) leurs fonctions associ6es. Supposons que

Q(x) ~ M(~) + N(~) o ~ppelo~ q~'on d~finit ([32], [33]) la sonvolution de

T 6 ~'(M(p)) et S 6 ~'(N(p)) , dent l'une est & support compaot~ comae

une ultradistribution de la classe Q(p) par la formule

Notons par g'(N(p)) l'espace veotoriel des ultradistributions de elasse

N(p) ~ support compact~ qui est encore le dual de g(N(p))~ On munit

g'(N(p)) de la %opologie forte du dual de g(N(p)) o Alors l'applioation

bilin6aire (T, S) ~ ......... > T * S de ~'(M(p)) X g'(N(p)) dans ~'(q(p))

est hypocon%inue par rapport aux ensembles born6s.

Pour route S E 8'(N(p)) ~ on d@finit la transformation de Fourier de S

not6e ~ , qui est par dgfinition~ la fonetion z ~:=> Sx(X~-~ex p i < z,x >)

d6finie sur C n . C'est une fonction enti&re sur C n o Si S e% T sent

deuxultradistributions ~ support compact~ on

A A A (T * S) (z ) = T(z) . S(z)

Page 17: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I.?

Rappelons enoore qu'on ala

PROPOSITION I.I-Io- Soient M(p) e~ N(p)

I I

!pl

appartenant & J~, telles que

alors lee injections canoniques suivantes

sont continues et d'images denseso L L ,, , ,

(Voir [32] pour une d4monstrationo)

PROPOSITION 1.1-2.- L'espace vectoriel engendr4 par lee fgq£tions

(x~ > Exp < ZoX >) est dense dane 6(~(p)~ Q) .

D@monstration ~ Soit T E M(p)~ ~ , }[ontrons que T = 0 si A T(z) = 0 , V z . C'es% bien eonnu (cf. [34])~ si T est une distribution de

Schwartz. Si T { g'(O) on vala r4gularisero En effet, sol% 9 6~(M(p),S)

tells que ~ 9 = I o Posons ~c(x) _ I ~ n ~ ~ alors ~6 tend vers 6

la mesure de Dirac 6 dane ~' quand e tend vers z@roo Done si T % 0 9

il existe e > 0 ~ tel que #6 * T % 0 mais ~6 * T 6 ~ (puisque la suite A A A

pour tout z E C n o Donc~ contradiction° C°QoF°Do

Comme eons@quence~ on voit que la transformation de Fourier @tablit tun

isomorphisme entre l'espace £'(M(p),_ ~) e$ son image dane l'espace des

fonctions en%i~res sum C n.

Le th@or~me suivant est encore d4montr4 par M. Roumieu [32]

Page 18: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I.I0

T~O~m IoI-3.- Soit (~(P))(p) c ~ ~ ~e suite de me~=t{,, ' ~fi~ies

s,ur 0 , telle que pour tout 7 > 0 et %out compact Kc 0 , on air

(I. I-6) £

(p) c

alors !a formule

(I.I-7) ~ ....... >

qui aun sens pour route

la olasse M(p) .

R6ciproquemen.%~ route

aveo une suite b(p)

I ~ ( p ) l < + '~ ~lpl M(p) J : ,

> , ~ (- 1) }pi (SP) ~) d ~(p) (p)

6 ~(M(p), ~) , d6finit tune ultradistribu%ion de

T 6 ~'(M(p)~ Q) ~,eut se mettre sons l aformo(I.1-7 )

de mestures satisf~isant & (1.1-6) .

On a alors la

PROPOSITION 1oi-4.- Po~ que la sommo ~ ..... ~(p) D(P) 6

(p)

op6rateur diffgren%iel d'ordre infini de la olasse

suffit que I

lim (N(p) [a(p)l) Ipl

Ip! - +

d4finisse tun

N(p) ~ il faut et il

= 0 °

D6monstration ~ D'apr~s le th6or&me prgc6dent, la condition os% 6vi-

demmen% suffisante oar elle implique (Io I-6) . Pour voir que la condition

est ngcessaire 9 on raisonne par l'absurde.

Supposons dono ~ Ii existe tun ¢ > 0 et une suite de multi-indices

> tels

~(p(k)) l~(p(k)) t ~ ~ !p(k)l

10

Page 19: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.11

Considgrons la fonction ~ dgfinie par la formule (i.2-2) qui suit

(fonction oonstruite au sours de la d4monstration de la proposition I°2-I)

qui appartient & g(N(p)) e t v@rifie

pour ume infinit@ des entiers k .

Dons pour la fonction

Par suite~ la s4rie

~(p(k))

~(x) =m <.2_._! =~ , ona

la(p(k)) ~(P(k))(o)l -> I

~ " (P) , a(p) 6 ne converge pas dans ~'(N(p))

CoQoF.Do

§ 2 - Quelques propri4t@s al~4briques e tt.9~,91ogiques.

I. Relat%on entre les estates go(Q(p)) e~ g(R(p)) o

PROPOSITION 1.2-I.- Pour route suite M(p) E ~9 il existe N(p) e~%

L(p) appartenant & A , N(p) ~ M(p) ~ L(p) ~ te l les ,que l 'on a i r

g(N(p)9 Q) c go(},~(p), Q) c g(M(p)~ ~) C 8o(L(p)~ -Q)

Les injections canoniques son% ,9ontinues et d'images d enseso

Nous avons besoin 9 dans notre d4monstration~ du lemme 1.2-2 et de la

proposition 1.2-3 qui suiven%

L~ Io2-2o- So~t ~(p) ~e ~ite v~rifi~nt la e on~Ltio ~ (~) de

non q~asi--analytioit@~ il existe une suite N(p) C /[ avec N(p) { M(p)

D@monstration - Seit M~ la suite r@gularis@e de inf ~i(p) qui

Ipl =

v@rifie dons ~'~ M~ < + ~ . Posons / ~ M~ + I

ii

Page 20: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1o12

' M$_I

et N% = k I o.~ k~ , No = I

on voit que

(i~ ~o ~ " ~o ~T ° .o. ~ L ~ ~'~(p)

/N£+ I ~N~ ~ qui implique que la suite M ° N~

vgrifie les conditions (a) et (o) impos@es aux @igments de j~ o

N~ _< ~ - I ~ < +

Le lemme s u i t , en prenant N(p) : M ° % p o ~ to~t Ip! : ~ •

C.Q.F.D.

PROPOSITION Io2-3.- Soient N(p) e~t M(p) appartenant & J~. Pour ~ue I

Ipl

g(N(p), ~) C go(M(p), D) , i l faut et ilsuffit que lim ~(D)~ +

Ators l ' i n j e c t i o n car~onique est continue et d'ima~e dense.

Remarque ~ Ceci entra!ne que les fonctions exponentielles son% totales

darts go(M(p), ~) .

D6monstration ~ La condition est st~ffisanteo

I

IpJ

N(p)

Soient H et h deux nombres positifs. On a, pour tout (p) 6 ~

Ipi tpl

~(p) : x x M(p) - ( p )

12

Page 21: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.13

la borne sup@rieure 4tent at%einte~ puisque~ selon notre hypoth~se~ h(p)

tend vers l'infini avec IPl •

Soi t A h eer ie borne sup6r ieure . Dgsignons par B(N(p) , H) la boule unit@

dans g(N(p), U, H) o Alors, quel qua soit h > 0 , on a

(I.2-I)

Donc~ pour tout

Par suite

H>O,

B(N(p) , H) c n g(M(p) , u, h) h > O

H>O h>0

Ce qui entraSne que g(N(p) , O) c go(M(p), O) • De (1.2-1 7 , on v o i t que

!'injection es% oontinueo Montrons que llimage est dense.

Nous utilisons pour eela~ la formule de Taylor et la condition de d4riva-

bilit6 de la suite M(p) qui nous permet de faire une r4gularisation.

Soit f 6 go(M(p), Q) . Pour %ou% couple (U~ UI) d'ouverts relativement

compacts tels que ~c U I c ~I c Q ~ soit y 6 ~n tel que - y + U c U I .

On a 9 d'apr&s la formule de Taylor

1 (P + ~lpl ( f (~ - y) - f (~ ) ) ~ ~ 11~1 sup Sup I~ ej ) f (~ ) l

Sup Pl Pn x 6 U I j x 6 U 8x I .. 3x n

oh e_3 = (6J I*°°°~ 6j n) et 6jk 4rant le symbole de Kronecker ~ doric

(p) [~ ~ ~lhlplM(p) a~ '~' (p) [~ ~ u I

Mais de la d6rivabilit6 de la suite M(p) r4sulte qu'il existe des constantes

A et H %elles que o o ~(p + %) ~ A ° H Ipl

o M(p)

13

Page 22: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

!o14

Donc II ~ > (~(~ - ~) - ~(~))IIu,~

Pour tout ¢ > 0 ~ consid6rons alors

~ ~ = I , telle que le support de

<I, / U~, ~-

O

v6rifie - y + Uc U I

n II~I . (A o Ilfll ~ ) U I , ~-

O

E ~(N(p)~ R n) positive telle Rue

soit inclus dans la boule

et tells que tout point y du support de

. Soit, enfin, ~ E ~(N(p), R n) identique & un

sur U I . On a alors ~ * ~ f 6 g(N(p), O) e%

D (P) II~*~f-fIIu,h ~s~p Sup l~(y) ~ ....... (~(~= y)-~(~))dyl ~

h(P) (p) ~ ~ u M(p)

~(~(p), n) d~ ~o(M(p), ~) . Ce qui prouve la densi%@ de

La condition est ngcessaire0

Supposons donc

~ ~(~(p), ~)

Puisque

Nous allons la prouver par l'absurde. I

Ipl

' ~(p)

I

~(p)

(i) IP(k)i : IP(W)I (mod. 4) po~= (k, k') C ~ × ~ o

(ii) Ip(k)1 < IP(k + I)I

(iii) M(p(k)) ~ ~o Tp(k)I ~(p(~)) oh d ° est une constants positive°

Ecrivons (p(k)) = (P1(k),..o, Pn(k)) o Nous supposons que pour tout

j = I,..°~ n fix6 9 Is nombre pj(k) tend vers l'infini avec k ° C'ost

14

Page 23: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.15

possible. Autrement, on va pouvoir extraire de la suite (p(k)) tune sous

suite telle que les hombres pj(k) ne d~pendent pas de k (pour ce j

particulier)o Alors, remplagant lss suites M(p) et N(p) par

M ' ( q l , ' " , %-1 ) = M(qt , " ' , qj-1, Pj, q j + l ' " " %-1 ) et

N ' ( q l ' " " %- t ) = ~(qt ' ' ' ° , q j - l ' Pj' qj+l ' ° ° ' ' %-1 )

on sera amen6 ~ faire la construction da~s ~n-1 • Soit ~ oette fonction

de (n - I) variables° Alors la fonction

Pj (~I, ., Xn), > xj ~(x1'''" xj-1' j+1 "' Xn)

de n variables r6pondra & la question. Et la condition (ii) entraSne que

Ip(k)l tend vers l'infini ayes k

Nous admettons pour l'instant le

LEM~IE 1.2-4.- Soi t N(x) 18 fono t i on associ~e & la s u i t e N(p) d ~ °

Alors il existe une oonstante ~ > I telle que

EX~ ~ N ( P l ' ' ° " Pn ) - N ( Y P l , . . o , ' P n ) ) = A o < + = (p) ~ ~n

+

o~ N d@signe l'ensemble des entiers striotement positifso - - + , ,,,, . . . . . .

Ceci ~tant, consid@rons la fonction

( I . 2 - 2 ) ~ ( x l , o . , X n ) = cos(plx I +.°+ PnXn) + sin(PlX I +°°+ PnXn )

(p) E ~n +

Exp N(?p1~..o , Ypn)

On a 9 pour tout (q) E ~n et pour tout x E ~n

15

Page 24: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.16

2

ql % ~1 %

(~) s Sn (p) S ~ + +

2 Sup

xS~ n +

g, x(q) h

(p) c ~+

puisque ~(q)

Montrons que

v u ( i i ) e t

d ' e n t i e r e k

est une suite logarithmiquement oonvexe. Dono ~ E g(N(p)~ G).

~ go(N(p)~ Q) pourvu que 0 E Q o ii suffit pour oela

(iii) de voir qu'il existe une constante H et tune infinit@

tels que

t D (p ( k ) ) ~(O)! ~ H ! p ( k ) l N ( p ( k ) )

Or ~tp(k)t

~ Sup (z .2-3) ID( ; (k) ) ~(o)i : > , ~ ~(~;) ~+ (;) ~ .n (~) e

+

~!p(k)l

Nous allons oomparer cette derni~re quan%it@ avec

Soi% Xo(k ) = ( X l ( k ) , . . o , Xn(k ) ) E ~n le p o i n t o& es t at%ein%e oet%e

borne sup@rieureo Nous 6crirons x ° au lieu de Xo(J) ~ si auoune confusion

n'es% possible. Soi% [Xo] = ([Xl]~OOO ~ [Xn] ) o~ [xj] es% la pattie enti6re

de xj(k)~ j = I~ooo~ n o Comme les pj(k) %endent vers l'infini aveo k

les [xj(k)] le fon% aussi. En prenant une sous-suite de (p(k)) , noue

pouvone suppo~e~ que [xj(k)] % 0 . On obtient alo~

16

Page 25: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.17

Sup ~(~(k)) ~o (p(k))

E R n E X ~ N ( ~ ) E~N(7~ o)

x (~(~)) O

[~o](~(k))

[Xo](P(k))

o

N(~[Xo])

21P(k)l Sup

(~) E ~F ~ +

~tP(k)l

eerie derni~re in4galit4, jointe &

ID (p(k)) ~(0)1 ( ~ ) lp(k)t

D@monstra ti°n d~ lemme 1,2-4 ~ Soit

(1.2-3) montre que

~o = (~1 ' ' ° ' ' & ) ~ ~ o~ soit

, ~ E S

r = Sup r.. Consid4rons la suite simple j :~(p)

De la condition de d4rivabilit4 sur

on d@duit, en notant par

la d@finition de N~

~(p) . i .e

N(p + e j ) g A H Ipl N(p)

(p(~)) le (p) E ~n qui r@alise le minimum, dans

Don c

• (p(~)) r o

~(~(z) + e~) r (P(~)) 0

N~ + 1 A ~ ( I . 2 - 4 )

N~ r

Soit~ enfin 9 t %

n(t) = Lo~ Sup --

% N Z

t £

t 6 ~ +

on voi% qu'on a encore

NZ + 1 A I ~ .g

N% r

r N$+ 1

9 la suite r6gularis6e de N~

17

Page 26: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.18

D'ofl, en notant par m(t) le nombro des rapports . qui sont

N£ +I inf@rieurs & t > 0 , on a, tenant compte du fair que . est

N~ croissante en ~ °

m(t~ > (~og ~) / ~o~

~,,N.

~j_~ et N*(t) = Sup Log -~ = ,

N~ j = I

soit

~ t t *

0 u doric

~t ~(~) ~ - Log ~*_-o u

0

N o

et en int@grant de I ~ ? avec ? > I , on obtient

N*(7) - N*(1) ~ I Log I =

2 Log H 2 Log H

puisque H > I . ~L~is N*(?) = N(?ro) = Log Sup (P)

tenant compte que r = Sup rj , on a

~(ro ) _~(~ro) ~ _ 5o8~ ~oe °'~- n Log H

donc, en prenant Y > H n , on voit que

A 2 Log H

Pl

°.. ~--~)

(Z) E ~n +

C.QoFoDo

18

Page 27: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

i.19

Dgmonstratioq de la proposition 1.2~I ~ D'apr&s la proposition 1.2-3 ,

2 A4 posons L(p) = M(p) qui appartient @videmment & ~/ ~ on a alors

g(M(p), ~) c go(L(p), O) avec l'injection canonique continue et d'image

dense. D'autre part, llapplication do go(M(p), O) dans g(M(p)~ O) est

manifestement continue, la densit@ d'image par cette application rgsulte du

fair que les fonctions exponentielles sont totales dans g(M(p), .q) et

clans go(M(p), O) • Pour la premi6re inclusion, il suffit que l'on cons~ruise

I

Ipl une suite N(p) < M(p) tells que lim = + =

t p l - ' + <= " " ( P ) " 1

I I f " " k i P l

Posons m£ : inf ~N(p)~ , ~ E ~ . La suite m£ vgrifie

( c f . [ 2 4 ] p . 1 0 1 ) ,~ . 1__ < + =

,6

On peut trouver alors une suite

m~

Soit N~ la suite r@gularis@e de

a~ec IM : ~ , posons PlP) :~ analytique satisfaisant &

lim

IPI-* + ~

tendant vers l'infini avec

~ et pour tout (p) E ~n

. La suite Nip ~. . est non quasi-

I

telle que

Par le lemme (1.2-2) , il existe une suite N(p) ~ v~ avee

I I

done lim ~ lim IP) = + ~

C.Q.F.D.

19

Page 28: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.20

DEFINITION 1.2-I.- Nous notons N< M ou M> N

I

l i m = + ~

(p)

, s~i

2. Su~ l'i~tersection d~s e~pao~s ~(M(p~)

Notons par ~[ (D) 9 l'espaee des fonctions analytiques da~s D , on

salt par le thgor~me de B&ng-~[andelbroj% (of° [I] et [24]) que c'es% l'in-

%ersection de routes les classes de fonctions non quasi-analytiques. Donc~

de ia proposition Io2-I et du lemme Io2-2 ~ on volt que

s(M(p),n) = n So(M(p ),n) . ME.~

de la topologie limite projective de ces espaces.

e . ( n ) = n

On peut donc munir ~(0)

Avec cette topologie ~(O) est alors un espace de Schwartz complet~ comme

limite projective d'espaces de Schwartz complets. Notons par ~q(D) ce%

espace topologiqueo D'autre part, si N es% tun ouvert de ~n ~ l~espace

~(W) des fonctions holomorphes dans W admet une topologie d'espace de

Fr4chet nucl4aire~ & savoir la %opologie de la convergence uniforme sur tous

les compacts de W . On a donc une autre topologie sur ~X(O) & savoir

W parcourant un sysi~me fonda-

Notons par CII(Q ) cet esp~ce G

~I(G) dans (~.q(~) est continue.

celle de la limite inductive des ~(W) ,

mental de voisinages (complexe !) de

topologique. Nous avons la

PROPOSITION 1.2-5.- L'injection de

Les deux espaces ont mSmes parties born6es et m@mes suites convergenteso

(Comme nous ne faisons aucun usage de ce r6sultat dans la suite de oet

article, nous ne montrons pas cette proposition° Toutefois~ sa d6monstration

ressemble & celle de la proposition suivanteo)

20

Page 29: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.21

De m@me 9 nous avons la

PROPOSITION 1.2-6.- Soi___~% M(p) 6 J~ . On a alg4briquement

~(M(p), o) : n ~) : n ~o(N(p), ~) N ~2, ~(N(p)' ~ ~

M<~ M < N

projective des g(N(p)S ~) avec M~N . L'injeetion naturelle de

~" Q) cst continue Les dcux cspaces on% nSmcs

pg~rties b orn@es et m~mes suites convergen%eso

D@monstration : Pour la premiere pattie 9 il suffit @videmment de montrer

que N~n N g(N(p), ~) c g(M p , ( ~ Q) . Soit f tune fonction ind4finimen%

diffgrentiable, nous allons montrer que si f ~ g(M(p)~ n) , il existe alors

une suite N(p) E ~ , N> M telle que f % g(N(p), ~) o Ce qui prouvera

l'inclusion oherchge. L'hypoth~se entralne~ en effet~ qu'il existe tun ouvert

U relativement compact dans ~ tel que

I

lira ( Sup D(P)f(~)hlPl (p) ~ u H(p) /

= + ~

On trouve alors une sous-suite (p(k))

!p(~)1 < Ip(k + I)! et tene q~e

des (p) 6 S n telle que

I

D(P(k)) f(x)l!P(k)!

S~p "M(p(k)) I x6U

k 2

k!q! ~i Ip(k - I)I < lq! ~ Ip(k)1 • On a don°

I

lim = 0

21

Page 30: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1o22

et comme M(q) E ~ , d'apr~s la condition (c) i et (c) ii 9 on sait

qu?il exists des constantes A et H telles que

(c i) M(p+q) ~ A HIPlM(p) pour tout (p) E ~n et tout (q) E ~, lq~ = I o

(cii) M(~)~(~.)~AE Irl + isl~(r+~) pou~to~s (r), (~) C ~n °

D'o~ d'apr&s (c i) ~ si k est l'entier tel que

IP(k - I)I < IPl + I ~ IP(k) l

' IM(p)klP IPI(_ k h, lpl ' N(p+~)=M(p k Ip + q~AH Ip +ql ~AH ~<--Z'~-I/ kN(p) + cl)

, I

Soit N(p + q) ~ A(4 H) Ipl N(p) si lql = I

D'apr&s (c it) , on a, tenant compte de IP(k) l < iP(k + I)I o

' ' Elri + Isl ' ~(r) ~(s) ~ A ~(r + s) "

Posant

et

I~(P)I N(x) = Log Sup ,

(P) ~(~)

+

on volt qne N(p) E J~. D'apr~s les r@sultats du nOl du paragraphs I , on salt

que les suites N(p) et N(p) d@finissent le m~me espace fonctionnelo En

consequence, on a aussi N > I~i . D'o~ lo r@sultato La topologie de gp(M(p),O)

@taut "une limits projective, la continuit@ de 1,'injection- c~nonique de

g(~(p), ~) sur gp(M(p), ~) r~sulte de la continuit@ de l'injection cano-

nique de g(M(p), ~) dans g(N(p), ~) qui r@sulte de la proposition Io~-I o

ll s'ensuit que si B est une pattie born@e darts g(M(p), O) ,elle l'est

dans ~(M(p), O) ° Pour voir que les deux espaces out rogues parties born@es~

22

Page 31: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.23

montrons que si B n'est pas bornge dams g(M(p), ~) , elle ne le sera pas

darts 8p(M(p), ~) . Vu la structure topologique de g(M(p), n) , il existe

donc tun ouvert U relativement compact darts O tel que B n'est pas

born@e dans g(M(p), U) . Supposons que B est born@e dans l'espace de

Bauach c(q)(u) des fonctions (q)-fois diff@rentiables sur U (pour tout

(q) 6 N n) autrement le r@sultat est trivial. Comme pour tout H > 0 , on a

S~p ll~lM(p), u, H ~ f E B

+

%> u I 1 :~ c u I~tpl '~(p)l

on peut extraire tune suite

un ( p ( k ) ) 6 6l n

et tels que

fk 6 B telle que pour tout k 6 ~ , il existe

et un x(k) 6 ~ , tels que IP(J)I < IP(J + I)I

gp(k)),, fk(~(k)) 1 , ,

~(p(k)) klP(l{)l k

A l'aide de la suite (p(k)) , on d4finit comme pr6c4demment une suite Nip )

puis la suite N(p), r4gularis4e de Nip ) . On volt que B n'es% pas

born@e dans g(N(p), U) • Pour les suites convergentes, cela r@sulte du

flit que les parties bornges sent pr4compaotes dans ohacun de ees espaces.

CoQ°FoDo Par contraste avec la proposition pr4c@dente, 4nongons

P~PosIwIo~ z°2-7.- c c

u ~) f ~(~) et u ~) t ~) ~]1. ~(~(p)' - - N ~ e ( ~ ( p ) , e(M(p),

D4monstration ~ La premiere pattie r@sulte du fair que toute suite

M(p) v4rifiant la condition (c) satisfait ~ une majoration du type

23

Page 32: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.24

(z .2 -5) M(p) ~ K ~ A lpl 2 .

route s4rie formelle ~, a(p) x (p) Or, pour

le %h4or&me de Borel~ tune fonction

D(P) ~(0) = a(p)

p1! ... pn !

, on sait qu'il existe~ par

ind4finiment diffgrentiable telle que

et par le lemme de Dubois-Raymond, il existe une suite

fair ~ aucune des majorations du type (I.2-5) •

La deuxi~me pattie r4sulte directement de la proposition (I.2-5) . D'une

faQon pr4cise, pour route f 6 go(M(p), ~) , on peut construire une suite

N(p) , N<M , vgrifiant les conditions (a), (b) et (c)(i) %elle que

f 6 g(N(p), ~) . (Note : on salt [32] quesi ~[(p) est dgfinie par une

a(p) qui ne saris-

x(p) = .~ , ~i Ipl = ~ 6 ~ alors la condition (c)(ii)

(a) . On volt donc~ en particulier, que l'on a

8(N(p), n) darts l e cas d'une seule variable.)

suite simple~ i.e.

est cons4quence de

~o(~p~,~ J ~) = U ~EJI

Montrons oe fait•

tout compact K C Q

telle que~ quel que soit (p) 6 ~n

f appartenant & 8o(M(p), O) , on sait donc ~e,

e% tout h > 0 , il correspond une constante AK~ h

I IM

Consid4rons alors une suite croissante K~ de compacts contenus dans

%elle que~ tout compact K c O est contenu dans l'un des K~ .

Posons ~ = A I , on peu% supposer que la s~te ~ ...... > ~ est 5, Z

croissante. Pour chaque ~ 9 il existe alors (p£) tel que

24

Page 33: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.25

I

-~i Ipt ~ Ip~l , on ~ IA~I Ipt

On s'~rrange pour que I~ suite p~

et suffis~mment rapidement pour que

soit strictement croissante avec

P£+1

2, = 1 k = p~ Mk + 1

w

oh ~ d@note toujours la suite r@gularis@e de

On voit alors qu'en posant

~k = i~f M(p)

IPl = k

NIp) = - M(p) pour Ip~l ~ Ipl < Ip~ ÷ II

et pour tout £ donngs posant

Ipl ~ Pl

on a, pour tout (p) I

Ip~M Ipl 31PI(~ ~) ~ AlPl '

Ce q~i p~ouve que f ~ ~(NIp), ~) . Enfin, 13 oon~itio~ (1.2-6) mozt~e

que ia suite Nip ) est non quasi-analytique et, d'apr&s sa construction~

qu'elle v~rifie ~ussi

A(2 ~)Ipl ~ A ~Ipl ~Ip + ~j) Nip ) si ~(p) + (ej) ~(p)

Donc la suite . ~(p)

~(p) = Sup ~dP) E~(-~'(~))~ ~eo N'(~) = Lo~ Sup C ~ " (p) N(p)

+

v@rifie les oonditions (a), (b) et (c)(i) dono aussi (c)(ii) dans le

oasoh ~(p) =M(q) si Ip! = lql •

25

Page 34: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.26

PROPOSITION !.2-8o- So it U c U I et seit H < H I

est m@me nucl6aire, of. [35]~ voir aussi [31].)

. Alors l'injection

est compacte. (Elle

D~mgnstration : La boule unit4 de ~(M(p), U~ H) est 6quicontinuc.

En effet, cos fonctions sent uniform4ment born3~s. II en est de m~me de

chaque d~riv6eo Donc si ~n est une suite d'gl4ments de cette boule~ on

peut en extraire, par proc~d4 diagonal, par exemple, une sous-suite ~n(j)

qui converge~ ainsi que les suites d4riv~es~ uniform~men% sup U 9 vers ~o "

Done ~o es% ind4finimen% diff~rentiable. D'autre part, pour tout ¢ > 0

il existe (pc) E N n tel que quel que soit

H Ipl Ipl~ Ip~l ~ o~ ~ <

d'o~, pour tout n(j) , on a

Sup ( Sup < C

Mats ~n(j) convergeant vers ~o uniform@ment darts U , ainsi que ses

tel que, pour tout In(j)1 > ~ , on ~it d@riv4es, il existe un n o o

( ) ...... < ¢

oe q~ prou~o que %(j) oon~e~ge ~ors ~o d~s D(M(p), u I, H I) .

CoQ.F°Do

IIen r4sulte que ~(M(p)~ U) = U ~(M(p), U, H) est uu espaeo H>O

26

Page 35: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1o27

du type dual de Fr4ohet-Sohwartz oomplet, done ~(M(p), ~) @rant limite

inductive stricte d'une suite de duals de Fr@ohet-Schwartz complets est donc

encore un espaoe du mGme type.

De son c~@, ~o(~1(p), U) -- Cl H>O

Schwartz~ donc aussi e-o(M(p), f~)

g(M(p), U, H) est un espace de Fr@chet-

De m@me~ ~(M(p), ~) est tun Schwartz

completo Notons qu'on peut v6rifier que ces espaces sont m@me nucl@aireso

Nous utilisons la propri@t@ suivante de ces types d'espaces pour l'@tude

de l'inversibilit@ d'une ~quation de convolution°

PROPOSITION 1.2-~.- Les estates E e t F @tant du type ~-S o_~u ~ S

u ~e a~lication lin@aire continue de E dan s F o Pour ~ue la transpos@e

d_~e u s oit s ur~eotive, il faut He t il su/'fit que u soit in~eotive et ~ue

u(E) s£it ferm@e ~our des suites~

(Volt Grothendieok [15] pour une d@monstrationo)

Nous allons montrer maintenant que pour tout ouvert oonvexe ~ ~ l'espaoe

~'(M(p), ~) et l'espaoe go(~(p)~ ~) sont des espaces analytiquement

uniformes au sens de Mo Ehrenpreis [12] o Nous rappelons d'abord ce que n~is

entendons par espaoe analytiquement uniformeo

Soit W un sous-espace vectoriel de l'espaee des hyperfonctions d@finies

sur ~n o Suivant Ehrenpreis (qui ne consid~re que le cas des distributions)

nous disons que W est un espace analytiquement uniforme s'il satisfait aux

conditions suivantes

Io L'espace W est muni d'une topologie d'espaoe vectoriel topologique

localement convexeo

2o L'espace W contient toutes les fonctions exponentielles [ioeo pour

tout z E C n les fonctions (x, > Exp < ZoX >) E W ] et ces fonc-

tions y forment tun syst~me total~

27

Page 36: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

i.28

L'axiome 2 a la cons@quence qu'on peut dgfinir la transformge de Fourier

d'un @l@ment de W' . Soit f E W' nous d@signons par f la font%ion sur

C n d4finie par z. > f(x, .... > exp i < z, x >) • On a alors l'axiome suivant

3. L'espace W est r@flexif et une topologie sur W' , dual de W

compatible avecla dualit@ (W, W') peut @tre d@crite par la donn@e

d'une famille ~ de fonctions continues de la mani&re suivante

Pour route h E ~, on lui associe l'ensemble W h o~ par d@finition

^

zE C n

Alors les W h forment un syst~me fondamental de voisinages de zgro

darts W' . On impose de plus que

~hE~ , V fEW' , lim = 0

Lea espaces ~'(M(p), O) et go(M(p), ~) @taut des Schwartz complets

sont donc r@flexifso Des propositions (I~I-2) et (Io2-I) , on sai$ que les

fonctions exponentielles sont totales dana go(M(p), O) ,donc aussi dans

23,(M(p), . a oir le sultat, oonst ire la ?@ & l'aide de la cor~vexit6 de ~ .

Nous commengons par construire une famille auxiliaire E . Consid@rona un

recouvTement de 0 par une suite de compacts convexes K~ telle que O

K~ O K~_ I , K ° = ~0] ° (On peut supposer que 0 E O en faisant~ au besoin,

une translation.) . Soit H~ la fonction d'appui du compact K~ ~ i.eo

V z E C n , H~(z) = Sup (-< x, Im z >) ot H (z) = 0 O

xEK£

Notons que la fonction H£ est ~ valeur positive puisque 0 E K% o A tout couple ~ = [~} , V = IVy} de suites de hombres sup@rieurs ~

tendant vers l'infini~ on associe une fonction k de la famille E eomme suit

28

Page 37: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

!°29

Soit F~ = { z 6 C n III Im zll = n + ~ Log ~(llRe zll + J) } et 1" = ~n 8£ o

o~ 5~ = d(l<~ , [K~+j ) > 0 . Nous supposons que les compacts K~ sent

choisis de telle mani&re que les 6£ ~ n + I . Pour chaque

off, rappelons le, 9~(z) = Log Sup I z(P)I (~) lpl

~Ip! M(p)

z 6 FZ ~ on pose

P o u r e h a q u e z E C n

on dgsigne par L(z) l'ensemble des entiers Z tels que z 6 F~ .

k(z) = inf (kz(z)) ~ ~(z)

On pose

pour tout z 6 U F Z •

Soit~ r6capituiant~ g chaque couple

D(~) = O F~ sur lequel est d6finie la fonction

varier {~ ~} ~ l'ensemble de cos fonctions k

Nous montrerons que los ensembles convexes

[~ 7] ~ on a associ6 un ensemble

z~ .... > k(z) . En faisant

constituent la famillo E

z ~ D(~) 'k(z)'

d@finissent une topologie sur

~(N(p), O) et D'(~(p), a) .

Pour d@finir la famille ~ , nous allons prolonger les fonctions

la mani&re suivante°

n + I Soit H~ = H~(~) = [ z 6 C n, i!Im zll ~ T Log ~Z(IIRe zll + I) }

Pour chaque z = ~n

Consid@rons la fonction

~(N(p), O) compatible avecla dualit@ entre

k de

29

Page 38: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

!.30

dgfinie sur ~(~) = U ~ o On volt, grace au th@or&me de Phragmen-LindelSf

~ue si ~ ~ ~(p), Q) feb conditions Sup |~, zJ/| '~I ~ I et

Sup I ~ 1 % I sont @quivalentes. Dono les ensembles convexes z E n(:~)

V'(~, ~ ) = [ ~ E ~(M(p), Q ) I Sup t k , ~ l < 1 } E ~(~)

sont 4quilibr4s et absorbent les parties born@es de :~(~(p), Q) . Nous

4crirons k'~,7(z) pour k'(z) pour explioiter la d@pendance de k I par

rapport au couple (~, ~) . Consid@rons le couple 8 = {~o' 2 ~1 ,o . , 2 ~ n , . . }

e t 7 o On a a lo r s n~(8) D n~(~) e% k ' 8 , y ( z ) ~ k ' 7(z ) pour tou t

z E ~(~) . Soit enfin ~z,y une fonotion d@finie sur C n continue et positive

telle que

~,,~(~)

k's,y(~) si z E n(e) - n(~)

> - ~ : ~ l ~ l 2 si = , ~ n ( 8 )

L'ensemble de telles fonctions h oonstitue la famille ~ o On voit~ pour

tune telle h ~ que l'ensemble convexe 4quilibr4

absorbe les parties born~es de ~(M(p), ~) . Comme ~(M(p), ~) a u/qe

topologie bornologique 9 l'ensemble W h d4fini% donc tun voisinage de z4ro.

Comme W h c V k , la topologie d@finie sur ~(N(p), Q) par la

famille ~ est plus fine que cells d@finie par la famille K ~ done

compatible avee la dualit6 9 pourvu que la topologie d6finie par la famille K

le soit.

30

Page 39: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

i .31

Pour voir que

fonctions k~(z)

go(M(p), ~) es% analytiquement uniforme, on remplaee les

p ~ ~ ( z ) : % o~ (R~(~) + ~ ( ~ ) )

D@monstration :

d'~bord (1.2-7) .

contenu darts un

A

I~ (p) ~(z)l

si

Donc, il existe tune constante

PRO£OSITION 1.2-I0.-Pour tout ouvert convexe Q . Les espaces

~'(M(p), O) et go(M(p), Q) sent an. alytiquement unifo.r.mes.

Nous ~iso~s I~ pr~u~ pour 2)'(M(p), Q) • Monitors

Soit ~ 6 ~(M(p), Q) o Le support de ~ est donc

K~ , d'o~

~) A hlpl _- l~(D(P)~(~))~-p(i < ' . ~ ) , ~ 1 ~ (F~ ~e(~))(J'K e M(p)

ID(P) ,~(x)l ~ A hlpl M(p) o

C > 0 telle que

(7.2-8)

Ce qui prouve que si

lim Ikj~l = 0 limi%e uniforme en

limite est encore nulle pour

pattie enti&re de

j m ~ ~ on a, lorsque z E F. 3

soit pour z 6 F. J

; < % .Soit ao su~ "4t xeK~

(n + 1)a + I • Comme pour j < % et

6. J

, Izl~+ = ,

j , j ~ # . Montrons enfin que cette

e% soit a la J

z6 gu , ona

0 g H~(z) - Hj(z) g a IIIm zll

~(n + I) 6. J o ~ ~ ( ~ ( ~ ) - Hj(~)) ~ [~,j(~ + lIR~ll)]

a.

31

Page 40: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.32

P o u r z E F. et j < Z , on a encore 3

0

avec

Xj - ~o z E F . ' 3

c sup I1=II ~ . (~ + IlR~ =11) .m~ (=) - M " o z E F . 3

J

aerie derni~re quantit~ est born@e. En effet~ la suite M(p) 4rant d4rivable 9

les hombres ~. e% a. @tant donngs~ il existe tme constante 5 belle que 3 J

~" Z < V z E C n , [ IzI l (~j(1 + l lzfl)) 3 E x p ( - M ( ~ ) - 6 E x p ( - M ( ~ ) )

done

0 < k. ~ C66 Sup 3 o Cn

zE

-

Cette borne sup@rioure est atteinte puisque Y = (FZ)Z E ~ est une suite ^

I1~1t tena vers l ' i n f i n ± a v e c z E r . , m6mo s i j < Z . D'oa (I.2-7) . 3

¢e qui prouve aussi, vules born~s ae ~(N(p), O) , que los ensembles

V k absorbent routes los parties born4es de ~(M(p)~ Q) . La %opologie

agfinie par 1~s v k est moils fine q~e l~ topoZo~io i~iti~le de ~(X(p), O)

oar cette derni~re est bornologiqueo

Afin de mon%rer qu'elle est compatible aveola dualit4~ il nous res%e

voir qu'elle es% plus fine que la topologie faible° Pour cela~ soit

T E ~'(Mt ~ Q) ~ montrons qu'il existe un V k tel que ~ E V k entra~ne ~P)

IT(~)I ~ I . D'apr~s le th4or~me (1.1-3) ~ on salt qu'il existe une suite

~(p) de mesures tellGs que

32

Page 41: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.33

(x.2-~) v ~ ~ ~(~(p) , c) ,

et que

(I.2-10)

Poso~s

V v > 0 et V ~ 6 ~ , on a

Pour ~ donn@~ chacune des s4ries

(p)

cenvergente ~ donc I' entier

tel que pour ~ = I, 2, o..,

r D(P) T(~o)

(:o)

K~

B(p) (~) N Ipt es% absoltunent

N ~tant donn4~ on peut trouver tun entier PN

N ~ on ai%

B(p)

I p l

Posons alors ~f;j : N pour PN -< j < PN+S . La suite J-(~/~)J E ~ tend

vers + ~ avec j . On pose pour chaque Z

% = zX~"B(P)(~)(~'Ipl)Ipl -~-p ...... ~ Z p -- ) . " + +

(p) j > ;~

1 , , < + ~

2J+ 1

aono, si ,p ~ ~(~(p), o) es~ ~ene que pour to~¢ ~ ~t ~o~

(~, )IP! ( t . 2 -~ ) ~ ~ K~+IS~P _ ~ l ~ (p) ~(~)1 ~ ~+11 ~ lpl ~(P)

(p)

On a~ d'apr~s (1.2-9)

1 ~-~+ ) , ~ > ( ~ i P i ) ! P t ,1 ~I r

soit IT (~)1 ~ i .

33

Page 42: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.34

Ii reste A voir que la condition

du type suivant

(1.2-12) ¥ £ ~ V z 6 F~

(1.2-11 7 est consgquence des conditions

o~ k~ est associ@ aux suites ~ = (~Z)Z ~ ~ et 7 = (7~)Z 6 ~ •

= i, i e- < o~ ~(~) ~(~) (~)n d~

On effectue tun changement de contour d'int6gration ~ on int6grera sur la

vari@%@ ~ ~ > ~ + i [~ Log ~ ( 1 + II~II)] ~o ' { E ~n} aveo ~o E ~n

d4pendant de x mais non de ~ ' hell o i et o~ Vest une consta~lte

r@e l l e . Ce changement de con tou r d ' i n t @ g r a t i o n es t a d ~ s s i b l % en c f f e t ~ en

effectuant tun changement de coordonn4es orthogonales dans ~n y~---> ~ qui

famine (0,..., I) ~ ~o on a

Posons j(t) = j~(t) = v Log ~(I + [yl 2 + °.. + Yn_12 + %2] I/2 ) et

Lo~ % ( 1 + tMt ) A~ = Sup . Soi t ~(R) l ' i m ~ e d ~ s C~ de [ - R , + R]

par l'application t ..... ~ % + i j(t) parcourue dans le sens des t croissants

et L+(R) l'image dans C de [0~ j(R)] par l'application t, " > + R + i%

parcour~e toujours dans le sens des t croissants. Considgrons enfin la

fonction d'une variable Yn .... > f(yn) = (~(y))(P)[Exp(-i<~(y)oX>)] ~(~(y))

qui se prolonge en tune fonction enti~re on k C C . On a

+

34

Page 43: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.35

Et pour

o n

k ~ L+(R) ~ compte tenu de l'inggalit@

l~(z)l g A Exp ~ Him zll - N~)

+ 1)1~1(t1~1 + 1)1~1(I1"~ ~tt + ~ ) ~ + 111~1.]

Yn =R

done les deux derni&res int@grales de (1.2-12) sent major@es par

C(,~ + ~)1~1(11-~1 + ~)1~1C,~(1 + IINI)~ x + 11141 . . . . . . . . . . . . . . ~ ~o~ (~(~ + i1~i)))

qui tend vers zgro quand R tend vers l~infini. Co qui justifie le changement

de contour d'int4gration. Notons que ce changemen% de contour est lggitime d&s

que %o est ind6finimen% diff@rentiable.

S o i t x E ~n • S i x ~ K~+ 1 , l es K Z @tent convexes d 'apr&s H~h_u-Banach,

on l u i assoc ie u~ vec%eum u n i t a i r e ~o = ~o ( x ) ~ ~n t e l que

( z , 2 - ~ ) ~z ( i ~o ) + < ~ '~o > : - ~ <- - ~

Soit V !a vari4t4

done V c F~ ° On a

~ ~ " ' > z (~) : ~ + i L 6~ ~

(~)~ ~n ~(~(~)) ~(~)

par changemen¢ de contour d'int4gration. Vu la fo]:me de la fonotion k~

tenant compte de (1.2-13) ~ on a

<_ O

b s ( n + ~)

(~,)~

b~(n + 1)

+ I1~11 )) 6~ 1 ( -

35

Page 44: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I .36

Comme

1 ~(~11(~ + tlztt) n+~ 1~(~)1(~ + 1~1 +. .+ t~nl) ~+~ = W C (q ) l~ (p + O I

on obtient

1D(P)~(x)I

1~ + ql h (n + 1) n+l ~.~x (M(p + q) ",t

I ql ~ n + t 1:o+,~I t

~. t @ )n+l ~" IP+4-, [ 2 ~ (~)n ~'7"/ (n + ~)n+~ M~: k~(p+q)Vl~,+ U

tql ~ n+l . ~n (I + tI~tl) n+~

Puisque ~ a 1 et puisque l a suite M(p) est d@rivable, il existe une

oonstante Co d@pendant seulement de la suite M(p) telle que

( I q l ~ + 1 (2 )n !n 2 d--'--~-~ C 0 (1 + II~ll) n+l M(p)

dons la suite V~ @rant major@o croissan~e~ on a

ID (p) ~o(x)l < k~-~') IPl + n+1 C o M(p)

I pl + n+1

sette quan~it~ se~a ~ajo~e pa~ 2 ,e+~ B e Ipl M(p)

et 7 deux suites tendant vers l'infini telles que

I

, si on prend pour

V~+n g V~+n+1 g (V~ + n $-]-

C.Q.F.D.

36

Page 45: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.37

4o Les %h4or~mes de Paiey - Wiener

Pour tout compact K de ~n , on d4fini%~ rappelons-le~ sa fonc%ion

d'appui HK(Z ) = Max (- < Im Z o X >) .

x6K

Cette fonction es% positivement homog&ne et ne d4pend que de l'enveloppe

oonvexe I~(K) de K .

THIDP~ 1.2-11.- Pour qu'une fonction enti&re f soit la transform@e de

Fourier d'une fonction ~ £ ~(M(p)) (res~o d'une ultradistribution

~ ~(M(p)) , ~esp. ~ ~ ~'(M(p)) ) de support oonte~u d~s F(K) , i~ f~ut

et il suffit qu'il existe dez constantes A e_~% h striotement positives

telles que

ot dans le cas g'(M(p)) ~ il faut et il suffi% qu'il existe A e% unc

suite (?p)p 6 ~ tendant vers l'infini telles que

La premiere et l a troisi~me pattie se %rouven% dans Roumieu [32] sous

ulqe forme l@g~rement diff@renteo Nous n'insistons pas° Donnons la preunre

pour que f soit la transform4e de Fourier d'~ne T E g'o (M(p)) o C'est

ngcessaire oar T 4~ant continue sum go(M(p]).. , il existe une semi-norme

II llK,h sur ~o(M(p)) tone que

Consid4rons la famille des fonctions

X " > ~(:) : E~p (- HK(: ) - ~:~ + i < ~.:>)

37

Page 46: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I. 38

On a pour tout z 6 ~ ,

l~i~](P) <

(p) : ~ ~ ' ~ ( p ) o~>)13 -< 1

et ~(~) = [~m[-~(z) - ~(~)]}~(z)

d'oG

Pour la suffisanoe,consid@rons une suite N(p)E/~

On sait [32] alors,que f es% la transformation de Fourier d'tLn

don% le support est oontenu dans F(K)oI1 nous reste dons ~ nous

que T se prolonge par eontinuit@ & go(M(p)) . Mais pour tout

telle que N ~ M .

T~'(N(p))

assurer

de forme exponentielle i.e. ¢(~) : ~(~) = Ex~ ( i<~.~> ) s~tisfai~a~t

On a T(~z) = f(z) . Done de notre l'h3~oth&se sur f , on a

II~zI!K, h ~ I implique !T(~z) ! ~ A

Les fonotions exponentielles 4tan% totales dans 6o(M(p)) yon voit que T se

prolonge bien & go(M(p)) .

Nous allons ggn@raliser ce r4sult~ au cas de support singulier (compar~r

aveo le th4or~me 1.8o16 de MoBjSrk [2]). Soit S E~'(M(p), Q) nous d4-

finissons le support M(p)-singulier de S comme 6rant le plus petit ferm@ en

dehors duque! S est ind4finiment diffgrantiable de la classe 8(M(p)) •

~I(p ) -singulier

j > O~il existe

Y(J):(~(J)]

II vient le

THEO~ 1.2-12t- Pouzg que SEZ'(M(p)) a_~t son support

dans un oompaot oonvex~e K ~ il suffit que pour tout entier

des cons tantes positives A. h. et une suite de nombres .~os.i%ifs 3 , 3

tendant vers l'infini avec m , telles que

3S

Page 47: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.39

(I.2-14) V z=~+i~E C n satisfaisant ~ II~!I ~ J N( hj {) ,on a

La condition es% aussi n4cessaire si $a suite M(p) est tells ~ue

( 1.2-15 ) Pour tout ~ >O?il exists dj > 0 tel que j M(x) g M(djx) d&s

D@monstration ~ Nous allons montrer que l'hypoth~se entrains que~pour

tout ouvert U oonvexe relativement compact tel que d(K~U) > O,la restriction

de S & U d@finit tune forms lingaire sur D (~(p), U) continue pour la

%opologie induite par celle de 6'(M(p)~ U). La rgunion de %els U oons$ituant

le compi@mentaire de K ~ S a donc K pOILT support ~(p)-Singulier.

L~ouvert U @%ant donn~, il exists un entier j tel que

2

i i l e x i s t s don.c I]o E R n, ] l~ol l= 1 t e l que

2

Soit

2

Pour o a l c u l e r S(<n) , (~ ~ ~ ( M i P ) ' U) , on va se s e r v i r de l a f o r m u l e

de Parseval et on d6forme la vari6t4 d'int6gration. Consid4ronsgen effet,la

vari4t@ V dams ~n l'image de ~n par application ~ ---> ~+i(j2j(~))i]o

oh o~pose J(~) =~'~( ~ ) o om a

Ce changemen% de vari@t4 d'int@gration se jus%ifie ~oar z --- S(z)~(-z)

est tme fonction entier satisfaisan$ aux estimations qui suivent ~ la fon-

%ion ~9 @rant dams ~ (M(p)~ U) ~ i l exists des oonstantes A o e t B o t e l l e s

que

39

Page 48: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.40

• enan% oomp%e de (Io2-14) e% (1o2-16) ~nous avons ~ pour %ou% z = ~+i~

aveo I] = ¢~I]o et 0 < c! ~ j2 j~) , l'estimation

o

- - - . , %)- M( }o ) ] ~ Ao A.2 ErP [ 0

1~ ~ ~(~)I s~ 1~ ~(~)$(-~)! ~ Ao A~iJ ~(~)!~[~)-M(~ i~o~) ]--~o

oe qui justifie le changement ~e varigt6 d'in$4gration grace au %h6or&me

de Cauchy o

D6sig~lons par W(Ao) l'ensemble des ~ 6 ~ (~[(p), U) %elles ~o

on voi% alors que,pour route ~ E W(Ao) et tout z C V

Mais lim [M(X)//~ ~,~, ,] =

I1 existe donc une constante C o %elle que

~6W(Ao) , !S(~)! =__L_ vS (

3

dz i <: Co

oe qui prouve que S se prolonge par continuit4

la restriction de S £ U est un 614ment de

( Rappelons que ces espaces sont r4flexifs. )

s( M(p),u ) .

40

Page 49: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I. 41

Mon%rons la n@cessit4. Soit j tu~ entier donn4~ consid4rons un

ouvert U. contenan% K~ tel que la distance de K & U. soit infgrieure 3 J

I ( p ) '

eompl@mentaire de U. °

Posons S I = u_ 3 S et S 2 = S - u. S ~ oe dernier est une fonotion

de~(M(p), Uj) . I1 existe don°, d'~pr~s le th4or~me (I°2-11) , ~e

suite ~ = (~m(J))m6~ tendant vers l'infini aveo m et des constantes

positives h1~ h 2 et h telles que pour tout z 6 cn , on air

A

mais de (1.2-15) , i! existe un d. > 0 , tel que 0

h 2 j ~I(djx) g ~(hx) d~s e ue llxll est assez grand.

A ~ono, S2(~) ~e~te bo~e ~ [~ ~ C ~ I ll~ll ~ J ~(~j~)}° 0~ peut

alors %rouver une constante 8j > 0 telle que

¥ = ~ + i ~ ~ c ~ , ll~ll ~ J ~(~j~) , o~ ~it

A A I l~(z)l ~ Is1(Ol + Is2(z)I ~ ~j ~ [~(z) + 7 tl'nit + N(g)]

o.q.f.d.

Notons que les suites N(p) = [(p)!]~ , ~ > I , d'une classe de Gev~ey

v@rifient la condition (io2-15) o

41

Page 50: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.42

5- La formule de Leibnitz - HSrmander g@n4r~lisge

Nous allons g4n4raliser la formule de Leibnitz-HSrmander au cas des ultra-

distributions. Soi% S une ultradistribution ~ support compact, d@finissons

S (q) (o~ (q) 6 ~n) par la formule

(~)n ~I "'" ~

En d~ign~t p~ (3 ~)(P) i~ fo~otion x, > (i ~1 )pl o.. (i ~)Pn on

S (q) : (i x) (q) o S • II vient

PROPOSITION 1.2-13.- Pour route prolongeable entuue fonction ,enti&re

~ c n )) et V~ ~,(~(p)) , on a alors V S 6 g'(M(p --

(I°2-19) S * ~ T = ~-~ ~ (D (q) ~)(S (q) * T) @

(q)~g~

D~monstration Comme ~ est enti&re~ on a

et (1.2-19) en rgsul%e.

PROPOSITION 1.2-14.- So if S = P(D) tun op@rateur diff@rentiel d'gr.dme

infini de la cl~sse M(p) alorsl'@g~lit6 (Io2-19) est valable pour

D~monstration : Pour (q) 6 N n et k E ~ notons par ~n(q~ k) le sous-

ensemble des (p) = (pl,.O., Pn ) £ ~n %els que PJ + "'" + Pn m k e% que

Pl ~ ql ~'''~ Pn ~ qn '

Soit P(D) = Z a(p) D (p> P(D) Z ~ (P-Pk)+Pk nous 4orirons = + • =

Ipl~k Ipl~k

42

Page 51: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I .43

Alors ~Ve C

(p - q)1 (p) ~ .n(q,k)

Comme P - Pk = Z a(p) D (p) est un op@rateur diff@rentiel~ la

Ipl ~ k

formule (I.2-19) est v@rifi@e pour cet op@ratouro Pour avoir la proposition

il suffit done de montrer que pour route T E ~'(M(p)~ ~) et route

(i) ~ (i)lql (D(q) ~)(P~q)(D)T) converge vers Jk dans ~ ' ( M ( p ) , ~ ) (q)~

(q)

(ii) La suite des ul%radis%ributions Jk converge vers z4ro

(dans ~ ' ( M ( p ) , O)) quand k tend vers l ' i n f i n i .

C'est & dire que pour route ~ E ~ ( M ( p ) , ~) , on a

(1.2-20) Jk(~) = ~'~ (i)lql (P~q)(D)(D(q) ~o~))(0) • (q)1

et que cette expression tend vers zgro qu~nd k tend vers l'infinio On a

c! h) , ID(P-h) ~I I÷~I

(p-q) ~ (h)

(q) p11 ... pn I o~ C(p) =

ql I " ' " % ' (Pl - % ) : " ' " (Pn - % ) t

~i~ ~ ~ ~(Mrp~), ~ et ~ ~ 2D(M(p), n) . n e~iste don° ~e const~te H O

43

Page 52: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.44

%elle que

(h) Ipl+ 1 Z C H (p_q) o

(h) ( ~ (h) ~ (p-q)

M(p-h)M(h) VxEO 9

D'autre part~

Enfin de

M(p) 6 ~, il existe done une constante

~(p-h)~ %lpl +I M(p)

(h) 21pl ~oit ~ fo~io~i c (q) ~-~ C ~ / • (p) (p) (h)

(h) ~ (p)

~o > 0

21pl

telle que

, on tire

_~ H IpI*I M(p)

C (p)

o~ H I ~ 4 ~o Ho . Done

( I .2-21) ~ l~ (p)HIIPI÷I M(p)l

(p)

On @cri~ Jk sous la formc

(I.2-22) Jk(~) = Z

(q)

L~ seconde somme no comporte au plus que

lq1~k lql<k k

I- n ...... multi-indices (q) I -n

on a d'apr6s (1.2-21)

(~.2-23) I Z <P~q) <~'tq) ~'D(q)c~))(O)l

l~1<k

1_n k

(p) (p)~(q),k

Ipt÷1 ~(p)1

44

Page 53: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

1.45

Dams le %erme Z de (I.2-22) , le coefficient a(p) n'apparai±

I~I ~

qu' au plus 1 -n

Z'e~ression ~(~) ~ue s~ (~) ~ (p) .

1 - ~1~1+~ f o i s~ puisque ce c o e f f i c i e n t n~ in te rv i en~ darts

Done .~

Z C - ~ I p I + ~ lp l+ l 1 - n ) l a ( p ) ~ l I~(p}l (P}

(;)~(q),z

Les estimations (I.2-23) et (I.2-24) jointes au fair que P(D) est de

la classe M(p) montrent que la sgrie d4finissant Jk(~) est absolument

convergente et que Jk(~) tend vers z~ro quand k tend vers i'infini.

Contre-exemple : L'exemple suivant montre que In prapesition 1.2-14 ne

se g4n@ralise pas au cas o~

Soit s = 8(x- a)

Notant par < , >

nous avons alors

V ~ 6

S n'a pas pour support l'origine.

la mesure de Dirac placge au point x = a et pour n = I .

l'acooup!ement dans la dualit4 ~M(p)) , et - - ~ I ~ ' ( M t P ~ ) '

Si on veut que la formule de Leibnitz-H~rmander se g@n~ralise 9 on dolt avoir

~(x) ~(x} = ( { a~q c,(q}(x + a)) ~(x} q! q=O

C'est & dire que la fonction ~ doit ~tre prolongeable en une fonction

45

Page 54: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

CHAPITRE II

Sur le module minimum des fonctions analytiques complexes

I. En rue de leur application & l'4tude du probl&me de l'inversibilit4

d'une 4quation de convolution~ nous groupons ici quelques th6or~mes sur le

module minimum des fonctions analytiqucs de plusieurs variables complexes.

Le %h4or&me II.I.1 est d~montr6 sous une forme un peu plus faible par

HSrmander (cf. Lcmme 3.2 p. 154 [17]) et pour le c~s des polynSmes par

Malgrange (Chapitre I. Lemme I. p. 286 [22] ).

THEOREME II.I.1. - Soient f

f/g soit en$i&re. On a alors

(II.I.1) V z E C n ,

If(z)/g(z)l ~ sup If(z + c)I sup Ilcll ~ p Ilcll ~ p

Prenant ~ = 3r , ii vient

e_~% g deux fpnctions enti~res telles que

p > r > - O

2 , r , ~ + r

l ~ ( z + c)t ~ - ~ 1~(~. /11 c:llSUp~ + C )I p -~

COROLLAIRE II.I.2. - S ous les m6mes ~,ypoth~ses, on a ;

V z ~ et V r > o

D~monstration. Soit Co E C n , IlCoil = 1 t e l aue

On consid&re la fonction d'une variable complexe

X , > ~(~ + X Co) / g(z + X Co )

46

Page 55: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

Ii.2

C'est une fonction enti&re en

F(k) = f(z + k ~o ) et

!a fonotion k ' > Log 1F(X)/G(X)I

<- sup e6~

I • Posons

G(x) = ~(~. + x ~o )

est alors sousharmonique. On a donc

Log IF(0 eiellae Loe IG(P !a 0 0

Log iF(p. ei~)l _ ~I ~2~ Log !G(P e i8)Id8

O

Pour majorer l'int4grale, nous allons consid4ror la fonction sousharmonique

X , > Log IQ-qi!l! , ~ A T I V E p o u r !Xt g P o~ G = Max IG (p eie)j O o 86~ o

2 2 Compte tenu de P ..-.I g p - r = N(roiV peie)

p + r Jpe i8 - reiVj 2

On a

G(re i~ i ~7 n ( p i8,

G G o 0 o

p +r 2n O Go

Soit

2 . 0

, p + r L o ~ T G ( = ~ i ~ ) l + ( t P ~ r ) L o n g L o g I G ( p e i S ) J d e ~ P _ r ' • - p - r o

L'in~galit4 ~tant v~rifi~e pour tout V E ~ • Donc le terme Log IG(reiV)!

peut gtre remplac~ par Sup Log !G(rei~)l : Log !g(z + r ~o)I et pot%grit ~6R

ceoi dans (II.I02)~ on obtient

~og If(~)l~(z)1 ~ s~p Lo~ If(~ + ~ ~o)I + p2~ sup Lo~ 1~(z + ~ ~o)! I~I ~ P - = !~I ~ p

P+ = Log I~(~ + = ~o)Y p -r

47

Page 56: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II.3

soit, afortiori 2r

I f (Z ) /g (~ . ) I ~ Sup ! f ( z + ~) l Sup Ig (z + ~) l p - ~ P' '+ ~ • lcl ~ p Ict < p ' / ! ~ ( z + r~o) l ~ - ~

C .Q.F.D.

Une variante du th6or~me II.I.1. : Soit r = . (r1,o.o , rn]. 6 En o +

Pour tout z 6 C n , nous @crirons (z) ~ r ° , si on a zjl ~ rj , j = 1,..n

I1 vient le

TKEOREME II.I.3o - Soient f e__~t g deux fonctions enti~res sur C n ,

%elles que f / g soit en t i ~ re , alors V %6 < e_.~% V z E ~n , o.n..a

I f ( ~ ) / ~ ( ~ ) t < Sup l f ( ~ + ~)1 Sup t~ (z + ~)1/ : (~) ~ } r (~) % 3r ' Sup tg (z + ~)I 2

o o (~) ~r o

D6monstration. Soit, en effet, ~o avec (~o) % ro tel que

Sup (C) ~ r

o

I ( ~ ( ~ + c ) ! = l ~ ( z + % ) I

Appliquons le th4or~me pr6c6dent & la fonction d'une variable

, > f ( ~ + ~ Co ) /~ ( z + ~ ~o ) avec r = I et p = 3 .

CoQ.F.D.

2. Partons du th@or&me de Cartan-Caratheodory tel qu'i! est 4nonc6 dans

Levin (cf. [_20] p. 21) qui dit qu'une fonction de la variable complexe

holomorphe dans tun voisinage de !~1% 2 e R telle que f(O) = I satisfait &

~o~ If(~)I ~ - (2 + Lo~) ~o~ sup If(~)I

pour tout I~l ~ R ~ sauf sur la r@union d'une famille de disques done la

48

Page 57: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I1.4

somme des rayons est inf@rieure & 4 ~ R et ceci pour tout ~ v@rifiant

30 apr~s Levin, H H(~) 2 + Log~ Nous evens le 0 < ~ ~ ~- . Notons, = = .

THEORE~IE II.2.1. - 8oit g une fono t~on de ' la yariable qpmplexe ~ ,

holomorphe dens un vqisinege de Ikl ~ 3 e R et ~e s'ennulan¢ pas da~s le

d~s~ue I l l < ~ r t ~ u e I~ I = ~ , o ~ ..... - ~- ~ a lors pour t,out X ° o --

( z i . 2 . 1 ) Ido) l >- Id~,o)l 3(~+ ~)/ s,~p I~(x)l 3~{ IXI g3Re

Sup

2

tg(x) l 2

g uels que soient R , r e_~t ~ ayec 16 ~ R < r e..~ H = H(~) > 0 .

D6monstration. Supposons que g(Xo) % 0 , sinon le %h@or~me est trivi&l.

Consid4rons la fonction

x , ~> f ( x ) ° ~(Xo - x~/g(Xo)

r ~ 3e I o ) Si r < 2 R ~ on e alors ~ ~ T~< ~ ~- . Le rdsultat de Certan-

r = avec 0 ~ t ~ ~ tel que Caratheodo~y montre qu'il existe k I t k °

( I i o 2 . 2 ) Log l f ( X ° - X1) 1 ~ - H(~)

mais par le module meximum~

(II.2.3) I~I ~ 2 R s

D'autre p&r%~ g 6tent non nulle pour

~o~ sup lf(~,) l

1 sup 3 t~(~)! t~(Xo)t I~1 ~ ~

3r il s'ensuit que la

fonction I , > h(k) g(l + kl)/ = Sup !~(~ + ~i)I no s'~nnule

I~1 ~ 2 I~,1!

pSs dens I~1 ~ 2 I X t l ~ l a f o n o l i o n Log !h i y es% donc harmonique o t

NEGATIVE, d'o£~, en posant p = 2 IXll

49

Page 58: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I1-5

~o~ l ~ ( - x ~ ) l 1 ~ ie) 0

et en tenant compte de

+ Ix~l 0 ~ N ( - X 1 , p o ie)- 3

- I X l l on obtient

- > T.o< lh(p eie)l de : 3 ~.o~ I~(o)1 0

qui~ joints ~ (Iio2.2) et ~ (II.2o3) donncnt l'in4g~lit4 cherch4eo

2 c) Si r ~ 2 R , on a un r~sultat meilleur on consid~rsnt la fonction

harmonique NEGATIVE au voisinage du disque I~,1 ~ 2 I~,ol

b+? I e% l'in~galit6 (II.2~4) s'6crit pour la fonction h I

:o~ I~1(-~'o)1 ~ 3 .~oo-Ihl(o)i

Ig(o)t ~ / sup t~(~)12

I~,1 ~ 3_~ 2

C.Q.F.D.

soi%

Notre th4or6me conduit & une d4monstra%ion simple du r4sultat suivant

d~ & M. Ehrenpreis [11 ] o

T H E 0 ~ D ' E H R E N P R E I S o - Soit

%ello qu'il existe des oonsta~tes

S une fonction enti&re sur C n , n ~ 2

a , b e% C sa%isfaisant

1o) V ~ e ~n , tt~'llSU~ ~ =o~(t + II~lt) Is(~ + ~')1 ~ (1 + 11~11)- ~

50

Page 59: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II.6

po,ur tout

2o) v c ~ n , I S ( ~ ) I - < C ( ~ + I I c l t ) ° ~ c t l z m c l l

3 ° ) P o s ~ C = ( z , ~ r ) , z d ~ - ~ , ~ ~ ~ ~ on

A,l,o,r,s, pour ,t,o,,~¢ ~ > 4 t , il existe une cons%ante A te,lSe que,

(~ IIzll II~II) -A ~ (-,II~m ~II) l s (~ , ~)1 >- 7 + +

(z, I") 6 ~n satisfaisant &

o~ Im C = (Im ~I~... , Im Cn )

D4monstrationo Nous supposons

g@n4ralit4.

9 Im = pattie imaginaire.

a ~ I , ce qui ne diminue pas la

De I °) , on salt qu'g (z, T) 6 C n , correspond (x, %) 6 ~n-1 × ~I

(n.2.5) ,~z-41 +I~-~I ~aLo~(1+ll~zll +IR, I) oa

(n.2.6) Is(=, t)l ~ (I + fIR41 + IR TI) -~

Consid@rons alors la fonction enti~re d'une variable

X , ..... > g(X) = S(z + k(x - z) , T + X(t - ~))

I qui~ nous l'adme%tons provisoirement, ne s'annule pas pour Ikl ~ ~ •

Nous allons lui appliquer l'in~galit4 dc notre thgor&me avec k = I o

I I

II(I - x)(z,,) + x(=,~)ll ~ (I + Ixl)llcll + Ixl(iicll + ~ ~o~(I + Ii~41 + IR~I)

[~ + I x l ( 2 + ~)] IIcll

IlIm [ (1 - X ) ( z , , ) + x (= , t ) ] l t < (1 + Ixl)l lzm ell + Ix21 ~ ~,o~(1 + II~dl + I~ " I )

tel que

R = partie r@elle

51

Page 60: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II.7

Tenant oompte de 2 ° ) , on a , pour t o u t IX l ~ 3 e

t g ( x ) l ~ C(~ + [ ; e ( 2 + ~) + ~] i ic l l ) c ( ~ C(~ + 3 e ) i l I m ~11)(1 + I lc l l ) 3e~

Donc~ il existe bien une constante A , ne d~pendant que de a et C e%

non de k ni de ~ , telle que

Sup l g ( k ) l ~ (~ ) + 2 ~ A1(1 + I lCfl) A1 ~ A 1 ltZm eli tX l ~ 3e

P~r suite~ l'in~galit8 (11.2.1) donne

t s ( ~ , ~)1 -- I ~ ( o ) t ..... I d l ) t 3(~(~) + ~)

I~,I ~ 3e t~,1 < 4-;

- A 1

> 1-- (~ + ilcll) (~ + ilR=il + IR , t ) - a ~ ( - ,~l lz~ ell) - A1

1 p o u r t o u t ( z , ~ ) t e l que t& f o n c t i o n g ( ~ ) ne s'annu!e p~s darts lXl <-~-~ .

Montrons que c'est le c&s si (z, 7) v6rifie

I T ~ ' I = ~ ( 1 + I I T ~ 4 1 + ~ o ~ ( 1 + 1 1 4 1 + ! 7 t ) ) , o~ ~ > 4 b .

Soient k = X I + i 12 ~ k I et

T = T + k(t - T) ° Ii vient,

X 2 E ~ et Z : z + k(x - z) ,

I I

(11.2.7)

(11.2.8)

dono s i

on d~dui±

I lz= ~1 -< (1 - x 1) ttt~ 4 + Ix21 1~ - ~zl

Im, T = (1 - k l ) Im T + k 2 ( t - R ~')

z= • = - B(1 + I l I= 41 + ~o~(1 + I1-11 + I1~11))

z~ T ~ - ~ ( 1 - x l ) ( 1 + IIz~ 4l + So~(1 + ]ldl + 11~11) + I x 2 1 . 1 t - ~ ~1.

52

Page 61: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II.8

Remarquons que

on a

( I I . 2 . 9 )

Ma is

d'oG

1 - k 1 > 0 e t t e n a n t compte de ( I I . 2 . 5 ) e t de ( I i o 2 . 7 )

~o~(1 + I1~1 + I ~ ! ) ~ ~og(~ + 2 I x l ) ( ~ + I c l ) ~ 2 Ix l + ~o~(~ + I1~11 + I~1)

e% (II.2.9) devient alors

Im T ~ - B ( t l im ~t + (1 - k l - 21~t) + (1 - x t - a1~21)~o~(1 + l z l + t ~ t ) )

1 1 ~og(1 + I lal + I~1 )

B (1 + 111m al + ~ e d 1 + II ~1 + I ~1 ) )

Au cas o~ Im T = B(1 + }l ira zll + Log(1 + Itzll + 1T I )

on fair les mSmes calculs et on obtient

done si

~(x) % o

B I~ ~(1+ili~l +Log(1+11~! +I~I))

B > 4 b , de la condition 3 ° ) , on voit que S(Z, T) % 0 , done

I

C.Q.FoD.

~9dule minimum des fonctions enti~res d'ordre oresque inf@rieur & un

Soit f une fonction enti&re sur C n . On pose

~f(~) = sup Log If(z)l

Dans ce qui suit, on va consid6rer des fonotions d'ordre I de type z6ro,

telles qu'il existe une fonction croissante M1(r ) ~ ~f(r) et une fonction

Q(r) d@finie pour r m 0 , continue, croissante et diff@rentiable v4rifiant

53

Page 62: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II.9

(i)

(ii)

(iii)

Q(r) ~ r & p a r t i r d'un certain ret Q(O) > 0 .

r Q'(r) = 0(Q(r))

~ 1 ( 2 r ) La fonction r ..... > ~

M l ( 2 r )

t

est d6croissante et telle que

_ - o

(iv) QtMQI~ Exp MI~ > 1

Une telle fonction f est appel4e d'ordre presque inf@rieur & un.

~em]31e I.- Toute fonction f d'ordre p < I est d'ordre presque

inf4rieur & un, & notre sens. On pourra prendro~ en effet,

Mf(t) = M f ( l ) + ( Sup tp ' ' ~ ¢ ~ ~ r p+¢ M l ( r )

- t > 1

et Q ( r ) = r °+2¢

a v e c 0 < 2 ¢ < 1 - p

~emple 2"- Consid@rons la fonotion d'une variable

n ~ 2 n LoJn

qui n'est pas d'ordre inf4rieur & un strictement mais presque inf@rieur

un avec M1(r ) = Mr(1) + ( Sup t> I % Log4r

e% Q(r) = {

r 2 .... pour r ~ e Log2r

e 2/4 pour r < e 2

54

Page 63: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II.10

Remarquons que la condition (iii) entraZne que

quand t tend vers l'infini. I1 vient le

tend vers z4ro

THEOREME II.3.1.- Soit f une f gnction ?nti~re d'ordrg pres%ue iDf@rieur

~, il existe alors une oonstante K > O ~ telle que

z E C n Sup Log I f (z + ~)1 ~ - ~ Q(211~II) ' Icl ~ ~ Q(211dl)

o~ Q est la fonction intervenant dans la d6finition plus haute~ et off le

Sup peut 6tre pris dans ~n si z 6 ~n .

D6monstration. Par une translation, on peut supposer que f(0) ~ 0 .

z, > f(z)/f(o ) , o~peut supposerque f(O) = I . Consid6rant la fonction

On d6finit alors la fonction d'une variable complexe t ~ > fz(t) = f(tz) .

On note par (tj(z))j 6 N les z6ros de cette fonction rang4s par ordre

des modules croissants et par n(r, z) le nombre des t. qui v6rifie 3

LEMME II.3.2.- I1 existe une constante A > 0 telle que

(n .3 .1 ) n(=, ~) -< A M~(2 ll~ll)

~our tout r > 0 et tout z 6 C n .

D4monstration. La fonction r ~ > n(r, z) est positive e% croissante

pour r > 0 par l'in6galit4 de la moyenne~ on a donc

2r 2r

r r

L'6galit6 de Jensen donne

~ n(t,t ~) dt = ~1 ~ ~o~ Ifz(~ e ~e)l de ~ M1(~J~ll) 0 0

Log 2 C.Q.F.D.

55

Page 64: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II.11

Pour route fonction Q vdrifiant les conditions (i), (ii) et (iii)

posons p(%) Lo~ Q(lt l ) = ~ on a le

Log I~1

LE~ 11.3.3.- II existe une constante

I r I p(tj)

It j l > r

C > 0 telle que

D6monstration. En effot

ltjl > r

p(tj) r )p ( t )

r

a n(t , z)

lira rP(t) n(t , ~ - R-* + ~ r r

~(~, ~) d { # ( t \ ~l J

Comme p(t) g I , la condition (iii) et l'in@galit6 (Iio3.1) donnent

~p(~) % = R 1 lira [(Q-Cc{Tn(t, z)) = -n ( , , ~) ~ 0 R-* + ~ % r

e% l'int6grale peu% s'dcrire

r

Rappelons que Q'(t) ~ 0 . Done I - Log t ) est posi%if et

major6 par B/r o~ B = sup ~ qui existe d'apr~s (ii) o r

56

Page 65: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

11.12

Tenant compte de

~ R B+ I r A M ( 2 t ) ~ d t

r

qui~ joint & (iii)~ donne l'in6g~lit@ cherch6e.

Prenant r = I , le lemme 2 , donne la

PROPOSITION II.5.4.-Pour route font%ion

Lo~ Q(I tl ) ( i ) , ( i i ) ~ ( i i i ) ~ ~(~) = ~og l t l

1 p ( t j )

J

(II.3.1) , cette derni~re int~grale est major@e par

Q pqs,s@,dant les,,,,propri~t6s

, o ~ F

Revenons & la d@monslration du th@or~me 3 . Nos hypoth&ses font que

la fonotion t~ > fz(t~., se met sous la forme

t % ( t ) = n (1 - ~ . ) j J

d'un produit canonique. On va minorer chaque terme du facteur.

Sup~o~o=s 114 = I et l t l ~ t . O ~ p ~ t i ~ l e ~ t o 3

~e~ o~ , l t j l ~ ~ ~p~iq~e I~ -Lt t . ~ ~ ~'o~ O

t % ( t ) l ~ n 1~ - L t t . I t j l ~ 1-~1

2~meo~s~ I t j l > 2 1 t l , o n

d'oG du lemme 2

I t j l > 21tl

p ( t j ) Log I1 - t l ~ - 2 I~1 ~ - 2 I ~ I

t . . .

3 3 J r 6 s u l t e p ( t j )

7 1 lj I~j l > 21tl

en trois groupes.

- 2 c Q (2t) .

57

Page 66: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

11.13

3&me oas : Soit

inf@rieure & un . Si

tout j , on a

t .... > A(t) une fonction d4croissante positive et

~ It~l ~ ~ l t l ~veo l t~ - ~1 ~ I t~l ~ ( t j ) pour

t l ~ Z Logl l - t j - ~ 7 . Log A ( t j ) ~ (Log A(2 t ) )n (21 t l , z )

~ono, ~i I t l ~ t o est te l que I t - t j l ~ I t j l A ( t j )

~ t i s f ~ i s ~ n t ~ J~2 ~ I t j l ~ 2 t t l , on

~o~ I ~ z ( t ) l ~ (~o~ * ( 2 t ~ n (~ t t l , z)

pour tousles t.

R&ppolons que

(n.3.3)

Prenons

est n6gative. De l'inggalit4 (II.3oI)~ on obtient So~ A(2t )

~og I f z ( t ) l ~ <~o~ , ( 2 t } , 1 ( 4 1 t t )

, ( t ) : ~ (- a ( I t l ) ) , q~i eat major@ par M1(2t i t )

t o K

llhypoth6se9 donc inf@rieur & un & partir d'un certain

tr~tion s'ach~vo en montrant qu'il existe une oonstante

tout Itl ~ t o , il existe t' avec

selon

• Notre d4mons-

¢clle que pour

Io) l t ' l = I t l et 1~' - t l ~ ~ Q ( 2 t t l )

2° ) I t ' - t j l ~ I t j l A ( t j ) pour t o u t t . s ~ t i s e ~ i s , . ~ t ~ J

car de ( I I . 3 . 3 ) , en p r e n = t K1 = K + I%I/Q(0 ) , on t i r e

t , S~p Lo~lf ( t + u)l ~ S O d f z ( ~ ' ) i !=1 ~ KQ(21t l )

- Q( I t l - 2cQ(21t i ) ~ - (2c + ~ )Q(2 t t l )

Pour voir l'existence de t' , il suffit de remarquer que la somme des rayons

58

Page 67: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II.14

• ~vec ~ t . < 2 Itl des cercles centrgs en % 3 est

7 , It~l ,(t~) ~,~[~ ~t~< 21tl

,: 4Q(21tl) ~ ( 4 I t l ) = 4 ~(~ I t l ) ~I(4] tl)

done, en pren&nt K > 4 , on volt que parmi lest' v 4 r i f i ~ q t l t ' l : I t l

et I t ' - t I ~ K Q (2 l t l ) , i l on existe un qui es t hers des disqucs en

question. CoQ.F.D.

Daus le cas oG~ &u lieu de (iv) , on a la condition plus forte

(v) ~1(r) Log r : O(Q(r))

(Les fonctions d'ordre infSrieur hun poss~dent cette propri4tg.) jointe

M l ( 2 r ) ~ux faits~ d'une p~rt~ que ~ d6cro~t et tend vers z6ro et 9 d'autre

par%~ que Q(r) % r d~s que r est assez grand. On

V ~>o , ~1(:) Lo~MI(~:) :o(~(~))

d'o~ M1(r ) Log(r M1(a r)) = O(Q(r)) •

II vient alors le

T H'EORE~E IIo~.- Sot% f uric fonctiqn, enti&re d'ordre ~resque inf4,r~eur

gun , %elle que !es fonctions M I e_~t Q satisf~ssent g (v) • Aiors pour

route oonstante

telles que

Dgmonstration.

on trouve ~lors

d'oG le r6sultat.

a > 0 ~ il existe des const~utes K I > 0 e_~% K 2 > 0

z E C n Sup

On prend pour

j, ~jl~ 21tl

a

21tlA (~12)M1(41tl) ~ ~/~

C.Q.F.D.

59

Page 68: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

DEUXIE~E PARTIE ~ L'EQUATION DE CONVOLUTION

CHAPITRE III. L'INVERSIBILITE

§ I.-- O p ~ r a t o u r de c o n v o l u t i o n ~'(~(p))-inversib!e

I. L% convolution e t , l es , , suites M(p)-adapt@%s

Dgfinition III.1-1. Une suite k = (k£)£~ de n~mbres positifs tendan± vers

l'infini est dire M(p)-adaptge, s~. pour tout a 6 ~, tou} H > 0, il existe

un nombre H' > 0 et un., compact K c~ n tels qu'on air,

P~ppelons qu'on a pos~ ¢, : L I-

Pl Pnl et ix I o.. Xn ,

(P) ~I:I M(p)

Proposition III.1-1 ~ Soi% S 6 g'(M(p)), retie, qu'il exis%e une suite

= M ~-ada2t@e et une oonsta~.te C >0 tel!es qu'on air

A (III.1-2) V z E ~n , IS(z)l g C Exp (Mk(Z) + C llim zll )

(resp. S * ~ E go(M(p)) ) e t l'applica.tion ~ S * ~ est continue,

(Notons que dans le cas de go(M(p)), il suffit que la suite k soi%

go(M(p))-~daptge, of. dgfinition III.1-3~ en has)

60

Page 69: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

111.2

D@monstration ~ Sol% 9 E~(M(p)) o D'apr&s le %h6or&me 1.2-11, de Paley-

Wiener, il existe des cons%antes positives A e% B telles que o o

l~(z)l { A ° Exp (BJllm zll- N(BoZ))

donc A A

o + C)lllm ~It+ ~%(~) - M(~o~))

Ii existe alors une cons%ante H et un compact K m Rn~ %els que si z E C n

~v~c ( 1 z l t , . . . , t ~ 1 ) ~ , o ~

Exp ((Bo+ C)llIm zll- M(Hz)). /k

Soit

I(S"~* ~)(Z)~ g A I Exp (B1111m zll- M(BIz)) , V z E cn

avec

B I = Max (Bo+C,H) et

= s~p ~[ (~o+C) t tZm zt l+&(z) - M(BoZ)] ~

Ce qui prouve, d'apr&s le thgor&me de Paley-Wiener que S * ~ E~(M(p))

La continmit@ de l'application ~ ~ > S * ~ r6sulte du th@or&me du graphe

fermg. (Dgmonstra%ion analogue pour go(~(p)))

D6finition II.I-2. Notes disons que S E g'(N(p))

sur ~'(~(p)), s$ l'h~o%h~se d 9 la proposition

8oient N(p) e% M(p) deux suites do M avec

selon la d@fini%ion 1.2-I~ telles que I

o~ s~ ~)(M(p)) o~

III.1-1 est rem~!i.e.

N(p) ~ •(p) c'est-&-dire

6t

Page 70: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.3

Alors route ultradistribution S op6ran% sur~(M(p)) op&re sur~(N(p)).

En effet si une suite k = (kz)%6 ~ est M(p)-adapt4e, on v4rifie que la

suite

est N(p)-adapt@e.

Th4or~me III.1-2. Pour route suite M(p) E% doz4n~p, il existe une suite

N(p) g M(p) telle que %oute S 6 g'(M(p)) o2&re su/ ~(N(p)).

Nous posons la

D4fini.tion III.1-3. Une suite N(p) 6/~es% dire "tr~s r4~uli~re", si route

suite tendant vers l.'infini e s% N(p)-~.

Le %h4or~me Iii. I-2 r@sulte de la

Prpposition 111.1-3 : Pour route suite M(p) 6%, il existe une suite tr&s

D4monstration : Nous allons construire une suite N(p) 6/~telle que

(i) N(p) o ~(q) si Ip1: lql- Nous ~o~i~ons ~ pour ~(p), IM=

(ii) N(p) 4 M(p) N£

(iii) Posan% n% = ~-I n£ I

alors n2 ~ ~ ~ pour tout ~ E

Construction de la suite (Nz)~ . Bolt ~ la suit~

% M~ = inf et soit m - on

I < +~ m~

"~!aris4e de

puisque la suite M(p) est non-quasi-analytique. Ii existe donc une suite

croissante d'entiers d Z > 0 tendant vers l'infini~ %elle que

62

Page 71: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.4

.g = 1

~-1 £ oso.s n'.-, o Oooio tr ne

o~ [~] d~signe la pattie enti~re de ~-- 2 "

On a alors

~(~-~ 3 J

Ce qui montre que la suite N~= nl...n 2 , qui v6rifie visiblement (i) (it)

et (iii), est non quasi-analytique. De l'in4galit4 m~ g m£+ I qui r6sulte

de la convexit4 de la suite ~, on volt que nl es% croissante on ~, donc

n~ est aussi croissante on £, ce qui prouve que N(p) est logaritkmiquemen%

convexe. Enfin M(p) 6rant dgrivable, il exists une oonstante H ~ I telle

que pour tout £, m£ ~ ~ • IIen r4sulte dons nj • n¶3 = m~(j) ~ ~ g H j

puisque j ~ ~. Ce qui prouve que N(p) est multipliable e% d4rivable, donc

N(p) E ~ . D~s lors, la proposition r4sulte du

Le~e III.1-4. Soit (N~)~6 ~ une suite simple a~artenant & /~ %elle clue n£ N~

lim n% > O, oG on a pos4 nz= ~ alors la suite N(p) d6finie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . N~_ 1 '

par N(p) = N~p 1 e,,s,t, tr~s r 4~ l , i& , re .

D~monstralion : Sot% ~ > 0

de la croissance de la suite

k 2 2/<

... 4

I nz tel que -- <-- n~

n£ ~ l'in@gali%@

(~x) 2k

2 2 2 n2n 4 ... nRk

pour %ou% £. On a alors,

(~x) ~k

nln 2 ... n2k

63

Page 72: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.5

Passan% & la borne sup6rieure en

2 ~(~) ~ ~(~)

Et en it4rant, il vient

(nL~-3) ~3 N(x)

Soit alors k = -~-(k~]~

k et prenan% 10 logarithme~ on obtient

g N(~Jx)

une suite tendan% vers l'infini et soien% a

et H deux nombres posi%ifs donn6s. !l s'~gi% de trouver H' > 0 en sorte

qu'on air l'inggalit@ (III.1-1)° Consid4rsns, pour cela, un entier j assez

grand pour que a + I g 2 j . De l'inggalit4 (III.1-3), on tire

~(~) ~ N(~J~) - ~ N(~)

~--x) Or, puisque k~ tend vsrs l'infini avec Z, Mk(X ) g N ( ~j

II~l est asssz grand, d'o~

~c

d&s que

~(H,~) ~ ~(m) - ~ ~k(~)

H H w = mr. ~ ce qui ach~ve la d6mons%ration du lemme et de la proposi%ion.

~J

c.q.f.d.

Posons Lq(~) = ~ I si ~< Jo

Il l-I-[ (log j)(1og2j) ... (10gqj)~]

Jo

o~ Jo es% tun entier fix@~ ohsisi de sorte que

si ~ h Jo

Log q Jo : Log ~(Lo~ (.°.(Log Jo)) > o

En corollaire du lemme (III.I-4), on a

P~op0sition nI.1-~ : Los suites M(p) : (Ipl,) ~ st ~(p) : IP1'

~ou r ~ > I sont tr~s rgguli&res.

L~ (IPI)

64

Page 73: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.6

Done, route ultradis%ribution de Gevrey de type ~ > I S E g'[(pl) ~]

0% & support compact, op~re sur tout espace ~'[(Ipl!) p] des ultrs~listributions

de Gevrey de type 8 > I , pourvu que 8 < ~ •

Dgfinition III.l-3. Une suite h = (h£)~61~ est dire ~'(M(p))-~da~%ge

(resp go(M(p))-ada~tge) si zqur tout A > 0 et to ute suite 8 = (BZ)~

tenda~q% vers l'infini (reso. tout A > 0 et tout H > 0) !l exis%e une

suite y = (?~)Z~ tendant vers l'infini (resp. une co nstante H' > O)

telle que

Remarquons qu'une suite ~'(~(p))-~dapt6e tend vers l'infini, tandis

qu'une suite go(M(p))-adapt@e peut Gtre born6e. De faton pr@cise, on

Proposition III o !-6 :

(i) Pour q'une suite h = (h~)£~l~ soit M(p)-adapt~e, il faut .et il suffit

qu'ell% so it 6o(M(p))-adapt4e et que la oqnstamte H'(H,a) puisse

@tre ohqisie de maul&re qu'elle tendevers z@ro avec H .

(ii) Sous oes conditions hest alors ~'(N(p))-adapt6e.

Dgmonstration : Pattie (i) : La condition est n@oessaire. La condition

(IIi.1-1) s'6ori% { H I > 0 , ~ H~ > 0 telle que

~(~I~) - ~ ~(x) ~ ~(~)

I~ fonotion x P--> ~1(x) 6%a~qt croissante sur ohaque demi-droite issue de

l'origine~ si H K H~ e% H I = H' effectuant le ohangement de notation,

on a V H I > 0 , ~ H~ > 0 telle que H < }I~ entratne

65

Page 74: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I I I . 7

C ' e s t - h - d i r e ~ s i L = i n f K, les K t e l s que M(Kx) ~ M(Hx) + a P~(x)~

L tend vers z4ro~ lorsque H tend vers z4ro.

Pour la suffisance~ on ehoisit H. et Ht deux suites positives tendant

vers z4ro~ telles que~ pour tout j~ on at%

Dono~ si H > 0 est donn6~ il existe une constante Ht g H. On volt alors~ O

posa/at H' = Hj 9 que la suite h est M(p)-adapt~e.

Pattie (it) : Soit 8 = (~Z)Z6~ une suite tendan% vers l'infini ~ il

s'agit de construire ~ = (~Z)~6 ~ . Pour oela~ posons H = I • La sblit e J sj

H. tend vers z4ro lorsque j tend vers l'infini. Soit H' la suite tendant

I vers z4ro~ associ4e & H.~ . La suite Vj = ~. r4pondra alors ~ notre question

3 c.q.f.d.

Nous supposons dans oe n o que la suite M(p)

aux conditions suivantes de "sph4rici%6"

(S 1 )

2. C a r a o t 4 r i s a t i o n des o p 4 r a t e u r s ~ ' ( M ( p ) ) - i n v e r s i b l e s ( c o n d i t i o n s s ,u f f i san tes )

de /~ satisfait en ou%re

II existe des constantes C I et C 2 positives telles que

x £ ~ n , Sup . , Ex~ M(x+z ) ~ C 1 ~ ~(C2x ) o

(S2) Pour route suite de hombres positifs tendant vers l'infini,

= (%~)~61~ ' il existe des oonsta/utes C~ et C~ relies que

v x ~ ~n sup ~ ~(x+z) ~ C~ ~ ~(C~x)

Notons que oes conditions sont ~quivalentes aux conditions

(S~) I1 existe des constantes A I et A 2 telles que

v ~ ~ ~n inf z~ M(x+z) ~ A I ~p M(~)

66

Page 75: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.8

Pour route suite de nombres positifs tendant vers l'infini

~= (~ )£6~ , i l existe des constantes A~ et A~ te l les que

Notons encore que si

M(p) = ~(q) si lpl = Iqt , o~ ~ a l o r s

~ , ( ~ ) = ~o~

M(p) est d6finie & partir d'une suite simple i.e.

Pl I~ ... ~ l ( ~ I~J I)Ipl Sup = Log Sup ....

(p) ~)p) (p) Jpl IPt M(p) "lpl ~(P)

~'oG Cn ' " " ), VII{t,...,II I)

Soi%

Conkme

(~. lim ~[ = O, la suite M(p) poss~de done

II~P+o .afortiori le~propri~t4$

Soit s ~ ~,(M(p)), op6r~nt s~ ~'(~(p)) et soie~t 01 et ~2 ~eu~

ouverts de ~n tels que

02 + support de S g 01

Nous disons, selon HSrmander (qui a introduit cette d6finition dans Iccas

des distributions)9 que le couple (O1, 02) est S-ccnvexe, si pour tout

ouvert U I relativement compact dans O19 il existe un ouvert U 2 relative-

ment compact dans O 2 tel que route ~ 6~(M(p), 02) sa%isfaisant &

s. ~ ~ ~,(~(p), u1) est ~n fair ~. ~l~me~t ~e ~(~(p), u 2 ) . n viont ,

67

Page 76: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.~

Th~or~me II%.Ir 7. S~osons qu'il existe une suite h = (h£)~6 ~ , ~'(M(p))

adapt@e (rest. go(M(p))-~da~t6e) et une eonstante C > 0 telle qne

( I I I . i -4 ) A v x ~ , Sup ls(~+~)l ~ c E~ (-~h(~))

ilzll, M~(x)

alorsp%ur tout couo le d'ouverts (~I' ~2 ) S-eonvexe, on a

v~

s (S,(M(p), ~1)) :~,(M(p), %) (~esp. ~*(%(M(p), ~1)) = %(M(p), %))

Dgmonstration ~ Nous faisons seulemen~ la preuve pour ~ '(M(p)). Pour le cas

de go(M(p)) , dams une situation g@n@rale, voir le th@or&me III.4-1. On

pent aussi traiter ce cas d. fagon analogue au cas de ~ ' (M(p) ) .

Les espaces M(p)9 ~) @rant des Frechet-Schwartz 9 il nous suffit dons

de montrer que l'application £0 [ > S * ~ est injectlve eta une image

ferm@e pour les suites. L'injectivit@ sc volt par la transformation de Fourier

A A En effet, S * ~ = 0 @quivaut & ~. ~ = 0 . Mais les fonctions S et

sent enti&res. Done, ~ @rant diff@rent de z@ro ~ = 0 d'ofl ~ = 0 .

Montrons que l'im~ge est ferm@e pour les suites. Consid@rons une suite

~ ~ ( M ( p ) , 02) telle que S * ~Z converge dans~)(M(p), Ol) . Erie converge

doric darts tin ~(M(p), UI, H) of~ U I est relativement compact dans Oi °

Donc~ pour tout ¢ > 0 r il existe un entier ~o ~ tel que si s > ~o et

~>~ o ~ on

Sup ( Sup XE R n (p)

~(P)[(s * %)(~) - (s * ~0~)(~)3[ lp, . M(p)

Par transformation de ~ourier et en posant fs~Z = - ~ A = dx

U I

68

Page 77: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

111.10

St d = l~X llXt]~, il vient x E U 1

A IS(z) fs,~(z)l ~ ¢ A Erg(-Z (~) + ~ ttIm zll)

dono, pour tout x E ~R n,

A Sup Su~ Is(~+~)es,~(~+~)l ~ ~ A ~(~ ~(~))'llzlI~ 3~(~)

(~ (_~,~ c ~ , ~ )))

Soit, en tenant compte de la ~ondition de sph4ricit@ •

A X (m.,-5) sup Is(~÷~)fs (~+~)I ~ ~ A c I ~(3d ~(~) - M (-~-2-2-2-2-2-2-2-2W2E)) .

l~(z)l ~ E I ~ (~(z) + ~o 11~ zll)

d'o~, pour tout x E ~n

A Sup Is(x+z)t ~ ~I ~(3ko~%(~) , sup (~ ~(~+z))

Soit~ tensmt compte de la condition ($)

A

Tout ceci joint ~ l'hypoth&se (III.I-4)

~ ~ ~ s ~ I~(~+~)I ~ c s ~ (-~(~))

ippliquons le th@or~me (II.I-2) de division aveo r(x) : ~(x), on ~ :

A

69

Page 78: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

111.11

Les detux premiers t~rmes son¢ es%im4s par : (III.I-5) e¢ (III.I-6)

e¢ le dernier terme est minor4e par (III.1-4), ce qui donne

( z n . 1 - 7 ) I%,~(~)1 ~ ~ A~ E ~ [~2 ~%(x) + Mk(C 2'' x) - M (---~C2 H )]

A HIC~C I oG A S _ C2 e% A 2 = 2+3ko+3d .

~s s~te~ h o (h)~ et k : (k~)~E = ~o~t ~)'(M(p))~d~ptde~. ~nc

si (~)~6~ est une suite tendant vers l'infini, il existe une suite

(~)~6~ tendant vers llinfini telle que

A2~(~) + .~(C"2 ~) + ~(x) ~ ~(~)

D'o~, de (111.1-7)

t%,~(~)l ~, B I E~ (-~(~))

ave c

B 1 = A 1 s~p ,~ (z~ (M(~) - ~ (---~ x ~ c2H ))) <+~

oar ~(x) -M (-~H) tend verb zdro qu~nd ll~I tend vers l'infini. Ceoi

montre que i suite ~% forme une suite de Cauchy dans~(~IPlM pl (p) ' U2)"

La suite ~ oonverge dono vers un %0 6D <'IP!f~IPl M(p) , U2) , ceci, pour

toute ~ tendant vers l'infini. Done £0 6~ (M(p), U2) d'apr~s la

proposition (1.2-6)

c.q°f.d.

D4finition III,I-4 : Une u~tradistribution ~ suD9ort compact S 6 8'(M(p))

est dire ~'(M(p)) inversible si S op&re s~r~'(M(p)) et s~isfait

& l'estimation (III.1-4).

70

Page 79: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.12

Corollai.re III.1-8 : S~ S £ £'(M(p)) v4rifie (III.1-4), alors ~.qur. %cute

6~(M(p)), l'ultradistribution S + ~ ap~.liQue surjeotivemen.t (Dam convo-

~tion)~'(~(~), ~) s~ ~'(~(p), n~) , ~o~ ~ue (~, ~) so~t

S-oonvexe. IIen est de m@me pour ~S si @ cst identique ~ un sur le

support M(p)-Sin~alier ,de S

D@monstration : En effet ~ 6~(M(p)) implique qu'il existe des constantes

A et B telles que o o

~ ~W' I~(~)l ~ A o ~'p ( - M ( ~ j ) )

d'o~, tenant compte de I~ condition (S)

Bx Sup I~<x÷~)l ~ AoC I ~ (-~(-"~-2))

11~1"5~(=)

IIen r@sulte, tenant compte de III.1-4.

A Sup I(% + $)(~+y)l ~ sup Is(~+y)l- S~p l$(~+y)l

B x o

[~(-~(~1] [c - A ° c~ ~(~(~) - ~( -~2 )1]

mais la suite h~ est Mt ~-adapt4e~ en partioulier~ elle tend vers Itinfini, B x ~P)

done Exp(~(x) - M(-~2) ) tend vors z4ro quand II~I tend vers l'infini.

On a alors pour %ou% X hors d'un compact

C Sup l(s ÷ ~)^(x+y)1 ~ W ~ (-~(~))

Modifiant la constante C, on volt que (S + %0) A v~rifie uno in~galit4

de type (III.1-4) pour tout x 6 ~n • Pour la seeendo pattie, on 4orit

r4sult~t suit de la premiere pattie. c.q.f.d.

71

Page 80: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.13

Cor ollaire III.1-~ : Soit S 6 g'

S*(~)'(M(p), Gt) ) =~'(M(p), 02) .

D6monstration : On sai%~ en effet

oonst~ntes A 1 et A 2 telles que

A

On a done, afortiori (III.1-4)

tellc quc S*(~') =o~' • Alors

(of. [Io] et [17]) q~'±l existe ~es

~ (1 + ll~ll) -A2

(ce corollaire est @galement prouv6 par M. Schapira [31])

3. Caract@risation C es o.~4.ratQ~s~'(M(p))-inversibles (suite)

Nous revenons au cas g@ngral. Nous n'imposons plus la condition de "sph@ricit4

~)" & la suite M(p)9 mais seulement N(p) E #~.

Lemme III.1-10. Soit N(p) 6~o Alors pour tout a > 0 , il existe un nombre

( Izz . l -8) b Srp(N(b~l,. . . , b~l)) ~ ~ (~ (o ,x2 , . . . , ~ ) )

D4monstration :Comme M(p) E ~ , i l ex i s t c ( cond i t i on (C) i du chap i t re

I § 1. nO1) des oonst&utes A et H p o s i t i v e s t e l l e s que

v (p) (Pl,'"Pn) e ~ , IN(p) = M(pl,o,...,o) ~(o,~2,...,p~ ) ~ A HiP

D~o~

Vx¢~ n Pl Pn

~1 "''Xn

Hl pl M(p) ~ A

M(pl ,o, . . . ,o) N(o,p2,. . . ,~ n)

En prenant la borne sup4rieure (par rapport ~ (p)), il vient

N(~) ~ ~. ~ ~ ( ( o , ~ 2 , . . . , ~ ) ) . ~ N((~l,o , . ..~0))

72

Page 81: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III. 14

d'o~ le lemme avec

b = inf I I

(f m~ M(~,o,...,o) , ~ ) c.q.f.d.

Soit M(p) ~ et soit h = (h$)~l~ • Pour ~ou$ z = (zs,...zn) ~ gn

posons Pj

(ps...pn) ~(p~,. . . ,p~)

et Mh, j(z) = Log Sup

(P) ~ )

On a 6videmment Mj(z) ~ M(z) et ~,j(z) ~ Nh(z ). Posons enoore

Nous @orivons

~(~) =(~h,~(z),..., M~,~(~)) ~m~

(~) ~ =(~) pour Izjl ~ M~,j(~) , j = I,...,~ . zi ~ent

Th@or~me III.I-11 ~ SoSt S uno ultradistribution ~ support compact oD@rant

(rest. go(M(p))~ et une oonstante C > 0 teiles ~ue~ ~our tout

x ~m n

(III.I-9) sup l~(~+z)l ~ c E~ ( -~ (~ ) ) (z) ~ ~(~)

=~T)'(N(p), 02) (resp. S*(go(M(p), 01) ) = go(M(p),n2)).

l~monstration ~ Pour simplifier l'@criture, nous faisons la preuve pour

n = 2 et nous adaptons les m~mes notations quo le n ° pr@c@dent. II agit

dSobtenir les estimations (III.1-5) et (III°1-6) qui permettent d'aboutir

73

Page 82: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

111.~5

t " i (~ ) t - o t o = ~ o aux r@sultats ohcrch6s en faisant le m@mo calculo De x.

Ixjl ~ + = , on d4duit qu'il existe des constantes positives a e% c telle

,j(x) I Iet telle que, que, pour j = 1,2 , I x j l ~ a ontr~Ine 3N h % ~ l x j

pour j = 1,2 et pour tou t x E ~ 2 3Nh, j ( x ) ~ C l x j l . Done de

i~ =~s~te ~uo, po~ tout ~ ~ ~ , I ~ l ~ ~, I ~1 ~

( 1n .1 -1o ) sup I~(x+~) ~s,~(x+z)i ~ ~ A ~ ( 3 d ~ ( ~ ) - ~ i ( ~ )) (~) ~ 3~(~)

etpo~to~t ~ 2 , Ix11~, I~2! ~ ~

x 2 A (~+~)! ~ c A ~-~(3d ~ ( ~ ) - M(o, ~ )) Sup IS(x+Z)fs, ~

Compte tenu du lemme 111.1-9, oette derni&re in4galit4 donne

A s~p I s ( ~ + ~ ) f g ( ~ + z ) I ~ ~ A b ~ ( 3 d ~%(~) - M (----~ ~ ))

(z)~3r(x)

q~ joint ~ (II!.I-I0), montre qu'il existe des oonstantes

telles que

A c% H o o

o

De m6me, de (III.I-2)

on obtient, pour tout

( 1 I I . 1 - 6 ) '

x E ~ 2

sup I~(~+~)1 ~ ~1 s ~ (3~o~%(~) + ~ ( o ~)) (~),:3=(x)

74

Page 83: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.16

Les estimations ( I I I . 1 - 5 ) ' et ( I I I .1-6) '

( I I I . 1 -5 ) et ( I I i o l - 6 ) .

sent bien du mSme type quc

Coq.f.d.

4. Conditions n@cessaires ~ On ale th@or&me suivant qui g@n@ralise

l~ partie "e implique a" du thTor~me 2.2 de Ehrenpreis ([10] po532)

Th4or6me I I I .1 -12 : S.oi% S 6 g'(M(p)) o [email protected], sur ~ (M(p)). Su~pQsons

q u,~l o~iste ~e ul~r~-~ istr~t±on E ~ '(~(~)) , o~r~nt s ~ ~ (~(~))

ioe E * ~ ~ g(~(p)) pour tOUt ~ 6~(M(p)) %elle que

S'E=8

o'est-&-dire une solution @l@mentaire de S. Alors

I ° ) !i existe une constente B > O~ telle aue

A 1 (III.I-11) ~ x E~ n ~ Sup IS(x+y)i ~

y~n Exp (-~{(~))

v. v. 2°) s (~, (M(p) , nl) ) =~, (M(p) ,~2) o~ s (~o(M(p), nl) ) = %(M(p)m2))

~pur tout couple d'ouverts (Ql~ G2) S-eonvoxe.

DSmonstration ~'Consid@rons l'applioation injoctive T~ S * T de g'(M(p))

dans lui-m~mc. L'hypoth~se montre qu'un ensemble image est born@ si e%

seulement si~ il est image d'un born@. Nous montrons le thgor~me par l'absur-

de° Rappelons qu'un ensemble B ~g'(M(p)) est born@ si et seulemen% si

I o) II existe une @omst~ute k > 0 telle que pour route T E B. il existe A

~e sonstant~ ~(T) aveo IT(~.)l ~ A(T) E~ kllzll.

2 o) Pour tout H> 0 , il existe une constante A H> 0 telle que pour route

T 6 B et route x 6 ~n

75

Page 84: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

111.17

Donc si S

x(j) = (x~(j),...,~n(j)) ~m n tone ~o

et telle que

A I (III.I-12) Sup IS(x(J) + Y) I K

ne v@rifie pas (III.I-11)~ on pout %~o1~v~r une suite

j~+=

~x~(-~(~(~)) )

Sol% alors (M.Ehrenpreis ([10] p.533) consid&re des fonctions am~logues pour

l'4tude de l'inversibilit4 dans ~'(Rn). )

E(j) n

(nI.I-13) Fj(z) : j (~p M(~(j)) I-I< E(.i) z i

• i:I ~i-h (j) ~ E(J~ ~

o~ E(j) d~si~ne 13 p~rt±e entitle d~ Lo~(j ex~ M(~(j))). Le~ fenctions

z* ~ Fj(z) sont donc routes enti%res do type oxponentiel un. Comme~ pour

tout j E IN

Fj(x(j)) = j E~p(M(x(j)))

A A L'ensemble B = [FI, F2,..o ] c ~' West p~s bor~ d~s ~'(M(p)), °~r

la condition 2 ° n'est pas v6rifi~e. Nous allons p~llver que S*(B) est~

par contre, born6 dans 8'(J(p)), ce qui fournir~ une contradiction. II

suffit, pour cela, de voir qu'il existe un emtior positif Jo tel quo

pour tout j et pour tout x EG{ n, on air

J

(1ii.1-14) I% Fj(~)I ~ ett(~)l + ~ I% Fk(~)l ÷

En ~ff~t, ~oit x ~ ~ ~ti~i~t ~ II~ - ~(J)ll ~ J ~{(~(J)). O~ ~, ~on

(111.1-I~) et (~II.1-~3)

76

Page 85: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

111.18

si II= - ~(J)ll > J ~ ( x ( j ) ) , on a, d '~pr~ ( 1 1 1 . ~ - ~ )

n SC~) I E(j)

d'o~, si j est assez grand, tenant oompte de

n ~(~ ~(~(x(~) ÷ lo~ ~) I j ~(x(j)) ~ j ~(x(j)) ~ -e

On obtient

IFj(~)l ~ j [a~ (M(j))] [~(-E(j))] ~

Par suite (III.I-14). D'o~ la premiere pattie.

Pour la deuxi~me pomtie, on so sert de la solution 614mentai~e E et do

la S-convexit4 du couple (O1, 02). On montre qu'alors ~ ~ S * ~ est

mne application injective d'image ferm4o.

Notons que 9 d'apr&s la proposition (III.1-3), on voit qu'une ultradistribution

S satisfaisant ~ l'estimation (III.I-11) v~rifie (IIIoI-4) pour uric

autre suite N(p) 6 /~. Nous disons qu'~lors S est ~-inversiblc.

Le th4or~me suivant gSn~ralise la pattie" (a) implique (c) "du th4or~me

3.10 do ~5rmander ([17] pc 156) (volt aussi BjSrk [2] § 3.3).

.~..~or~me ~11.1-1~ , Su~oson~ ~ e S * ( ~ ' ( ~ ( p ) , 01)) = ~ ' ( ~ ( p ) , 02) , ~ l ~ s

le qpuple (O1~ ~2) es% S-convexe,

D~monstra%ion : L'hypoth&se entrafne que l'mpplication c?~ S * fi0 d4finit

isomo~hisme topologique de~(M(p), n2) sur S*~)b~(p), 02)). Soit

donn~ tm ouver$ U I rclativement compact d~ns O I . Soit ~I l'ensemble

U I + [IlxIl~¢] o£~ ¢ > o est ohoisi assez petit pour que ~I c ~I " La boule

77

Page 86: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

II!.19

p rtio complete <o ojB n %) ] ) l 'ost

aussi. Cette par@ie est alors l'im~ge l;ar S d'une partie compacte de

~(N(p), 02). C'est-&-dirc qu'il existe un curer% U 2 relativement compact

d~ns 0 2 ~% uric oonst~te positive H tcls que

(S*) - I (D n S*~(M(p), % ) ] = ~ ) (M(p ) , U2' H)

Montrons que l'ouvem% retativemen¢ compact U 2 r6pond & 1,% question de ta

d@finition de S-convexit6. Soi± donc ~ E~(}~(D), f~2) telle que lo

support do S * ~ soit inclus dans UI, il s'agi% de voir que le support

de ~ est dams U 2. En effet si S * ~ ~ D ~ c'est le cas ~ et si S * ~ ~ D

nous ailons la r@gularisero Considgrons pour cela N(p) ~tr~s ~@gtuli&mc

¢clle que N < M et soi t XZ 6~(N(p) . - [ ! l~ l<~] , 1) , une suite fondant vers

I~ masu~e de Rirmo ~ . Alors , ~u le ohoix dc N(p), on a S * (~ * %Z ) 6 D

done le support de ~ * X~ est dams U 2 et ceci pour tout Z • Comme XZ

tend vers 6 , on d6duit que le support de ~ est aussi dans U 2

(L'existence de la suite N(p) est ~ssurge par la proposition III.J-3).

c.q.f.d.

En r@unissan% les th6or&mes et propositions (iIIol-3), (III°1-7), (III.I-12)

e% (IIIo1-1]), et en notan% p~r ~ (0) I~ r6union des espaces~'(M(p), ~)

pour tout M(p) E~; on a

Th@or~me III.1-J4 ~.Soit S une ultrad.istribution & support compact sur

~n alors les trois conditions s uiv~n~es sent 6£uivalentes.

(i) I1 existe t1~e ultradistribution E C~R n) telle que S * E = 8

(ii) I1 existe une suite N(p) Ej~ tell e ~ue

V x E R n , Sup l~(x+y)l ~ Exp (-~(x))

(iii) S*(~" (~I)) = J (~2) ~o..ur ,tout oouTple ,d'ouverts ({~i,f]2) S-convexe

78

Page 87: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.~

§ ~ -memples ~'op~r~e=s 2f'(~(p))-inversib~es

Nous savons que route distribution h support compact inversible dans

~, est ~'(~(p))-i~versi~leo ~ous vo~on~ ~on~er ~oi des olasse~ ~'op~-

r~teurs ~ '(M(p))-inversible ~utres que ceu.x qui sont ~'-inversibleso

I. Les op~rateurs d iff@rentiels d'ordr 9 Infini ~ Rappelons qu'on a d4fini

les op4rateurs diff4rentiels d'ordre infini comme une somme convergente darts

un~'(M(p)) de d@riv4es de la mesure de Dirao. (of. Chapitre I § 1.1)

Proposition III.2-1 ~ Soit P(D) = ~ a(p)D(P)6 un opgrateur d'ordr e

infini de la classe (IPl!) ~ , ~ > ~ . Alors sa transformation.de Fourier

est une fonotion enti~re d'ordre ( g -- .

D4monstration

(nl.2-1) lim Ipl ~ + °

L'ordre ~ de la fonotion

fo~m~e (°f.[20] , [29])

D'apr&s la proposition (I°I-4), on a I

<IPl :~ a(p)~ ~[-=0

(s) : ~ ~(p)(iz) (p) se caloulant par la

qui, joint & (111.2-I) montre que ~ ~ ~ . Le th4or&me (11o3-5) montre alors

Th4or~me IIio2-2 :Tgut op@rateur diff@ren$iel d'ordreinfini d'une olasse

de Gevrey est inversible dans une classe de.Ge-r2eyo

Ce th4or&me n'est pas explicite. ~ utilisan% ~ nouveau nos r4sultats

sur le module minim~m~ montrons qu'il est possible d'exprimer une solution

41@mentaire par la transformation de Fourier ~omplexe en choisissant un

escalier d'int@gration du type de HSrn~%nder°

79

Page 88: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

Iii.21

Nous supposons que le nombre n des variables est impair° Ce qui ne diminue

pas la g4n4r~li%@~ oar si n es% pair, la consid4ration de l'op4rateur

P(D) ~ 8(Xn+1) ram&ne le probl&me au cas d'un nombre impair de vat&able. En ef z

f o r s i E(X, Xn+ l ) es% une s o l u t i o n @16mentaire de P(D) ~ 6 (Xn+ l ) ~ l o r s

~ +~ -~(z't) ~(t)dt sera tune solution 614mentaire de P(D), pourvu que

~2i (~! ~) et ~(o) =

Reprenons le raisonnement du th4or~me (II.3-5) avec ses notations~ Si

une fonction f, enti&re es% d'ordre p ~ ~ < I , alors, pour tout ¢ > 0

il existe des constantes K I et K 2 tels que

_A

I e) ~ z E C n et r > 0 ~ ~ Itj(z)1-9"~ ~ K1(r ~IzllP+e+ I)

Itjl>~

2 e) Pour t o u t Ilzll= 1 , e t t E @ , I t ! ~ 2 t e l que ~ j I t - % j l 2 1 t j l -p -~

(~ono A ( t j ) - - I t j l - ( ~ + ~ + 1 ) ) , o~ a

Lo~ l f (t~)l ~ -~2 ltlP+'

Dono, s i z 6 ~n, I lzl l= 1 , d'apr~s 10), i l e x i s t e ~ ( z ) ETR t e l que

l~(z)l ~ 2 K I et tel que tout % 6 ~ v4rifiant Im t = ~ v@rifie les

c o n d i t i o n s de 2 ° ) ~ s o i t a l o r s ~ = {x E R n t lx t l : 1} et pour t o u t x 6 80 ,

notons D(x)~ la droite u + i ~(x), u E £q orient4e par u croissante.

0naalo~s ~ et ~teD(~),Loglf(tx)l~-~21tl p+~

I Soit f(z) = ~(-z)~ qui est d'ordre p =- o Consid@rons un 6 > 0

I suffisamment petit tel qu'il existe ~ > I avec p + 6 < ~ < I . D@finissons

une forme lin@aire sur ( IPl ! 8) par la formule

~ . . . . > 1

® teD(x)

80

Page 89: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.22

qui est bien d4finie, oar ~ ~(Ipl! 8) implique qu'il existe tune oons%ante

A> 0 telle que, pour tout x 6 ~ et t E D(x)

P

On voit de m~me que Itapplication ainsi d4finie transforme ensembles born6s

en ensembles born4so Elle d4finit donc un ~14ment de ~'(Ipl~8), soit E °

Montrons qu'on a

P*E = 26

I c'est-~-dire ~ E est tune solution 416mentaire de

A P . Soit alors

(2~) n

(2n)n ! E ~" tn-1 t~

mais (n-l) 4rant pair, en effectuant le ohangement de variable % ~ - t

darts la derni&re intggrale~ il vient

o.q.fod.

D'une faQon g@n@rals, il r@sulte du th4or~me (Iio3-I), (III.I-14) et de la

proposition (IIIol-3) le %h4or&me suivant

T h@pr~me III.2-3 : Soit M(p) 6j~ tell% %u'il existe une suite Q(p)E~telle

que les fonc tions M(x) et Q(x) satisfassent aux conditions (i), (ii),

(iii) et (iv) du th4or&me (II.3-I). A10rs tout op4rateur diff4rentiel d'ordre

fini ou infini de la classe M(p) est inversible (pr4ois4ment inversible

8i

Page 90: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I I I . 2 3

I

t~1-'+= ~(p)

sph@rique~ tr&s r@guli~re et satisfaisan% g

Ainsi par exemple, les op6rateurs diffgren%iels de la olasse

j=2

j=2 savons pas si le r@sultat subsiste si I < ~ < 2 . Nous ignorons aussi si

tout op4rateur diffgrentiel d'ordre infini est inversible.

2.1pzersibilit~ des opera%ours ~vpoellip%iques ~ Soit M(x) la fonction

associge & une suite M(p) 6~° On a la proposition suivante g4n4ralisant

un %h4or~me de HBrmander (cf.tho3.4 po153 de [17]) .

Proposition I.II.2-4 ~Soit S 6 g'(N(p)). Suoposons que route fonot%pn continue

telle Que S * ~ 6 6o(M(p)) soit confinement dgrivable. Alors, il existe

des cpnstautes #qsit~ves

compact ? on a

(Pa r suite

A ot H telies %ue pour tout x 6~ n hors d'un

A ~ (-~(~)) S est inversible dans ~.i,e S@(~ =~)

Dgmonstration s Par le th@or&me du graphe ferm4, on sait qu'& %ou% ouvert

relativement compact U ° , il correspond un ouver% relativement compact U

et des cons~antes positives B et H tels que pour route fonction ~ con%inO-

ment dgrivable, on a

xEU o - 3 xEU x 6 U (p)@N n ~IPIM(p) ;]

82

Page 91: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

111.24

Prenons ~(x) = Exp (-i<y,~>), y ~ IR n fix@, il vient

llyll

Dana pour tout

n

r ' v ly j l ~ B (1 + t'~(y)l ~-~ ~I(zH)

y ~ rR n , iiyit ~ B + ~ , o~

I

c.q.f.d.

Comme corollaire~ nous avons

Th4or~me III.2,5 ~ Soit S une ultradiRtr~bution ~ support qpmp%pt~ supposons

que S v4rifie l'u~ue quelconque des conditions suivantes.

2. Touts T 69 ' %yea S * T 6 g est dans 6

3. Tg,~t~ T ~, ~wo s * ~ ~ ~(~(p) ) ~st d~s ~(M(p))

4. Touts ~ , ~ c s * T ~ ( ~ ( p ) ) ~std~ns @

D4manstration sEn effet, il suffit de remarquer que chacune des quatre

conditions entraine la oondition de la proposition (III°2-4)

coq.f.d.

3. Constrnotion d'une fonation ~ 6~ inversible dans ~'(M(p))

Nous allons faire aerie oonstruotion darts le oas d'une variable° A partir

de !g, si $ est une solution~ en n variable, la fonction

e(~:) = ,i,(%) ° . . ~ ( ~ )

sera une fonotion dans~ st ~'(M(p))-inversi]ole . (Nous nous inspirons

d'une oonstruction faite par M° Roumieu [33], dams un autre but)"

Salt

j=1 O

$3

Page 92: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III~25

1 qui est une fonction enti&re d'ordre

de Fourier d'un op4rateur diff@rentiel

de Gevrey° Comme

. Elle est donc la transform@e

P(D) d'ordre infini d'une classe

il vient

I f (~ ) t~ s~p( Ix lJ

t4), ( iT ) 2

dono~ la fonction

1 r += -ixu e

~(=) :~ J_~ ~-'-T['JT " ~

qui est la solution 414mentaire de P, appartient &

4valuant l'int~grale, on volt que

~J ,,,. ~(x) = f o si x< o dx J

-i i ........ A z

,~=1 ( -%)~01' '1 ( 1 - ~ ) z,/=

~((p,)2), st, o~

si x> 0

Or ~2

lim sin n x 2 I r-z ~x(1 -~)

I

2

Dono~ pour %ou%

ob%ient

x~ a _£ 2 x

> 0 ~ en majorant e par (~2a)j+2 9 on

Dono ~ est ana!ytique hors de l'origine .

84

Page 93: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.26

Soit alors X E~(P~) a, I < ~ < 2 , identique & un sur un voisinage

de z4ro. Nous voulons montrer que X~, not4epar 4, poss~de la propri4t4 3

du th4or~me IIio2-5 . La fonction # est donc~-inversible. En effet, on a

6 = P * ~ = P * ~ + P *(I -X)w

aveo f = P * (I-x)~ E~(P,) ~, car P op&re sur~ (p,~). Done si T 6 ~ '

vgrifiant $ * T E 8(pi~), on a alors, si 8 6~(p! ~) , identique & un sur

[-~,R], ~> 0 ,

~=~ ~* (p *¢ +f) = (S ~*~)*p + (~ ~)*f

off 8 T * f E ~(pl ~) puisque f E~(pI~), tandis que !a restriction de

8 T * ~ & [-(R-r), R-r] coincide avecla restriction de T * ~ , si

[-r,r] contient le support de $ .Donc, de $ * T E 8(p!~), on dgduit,

compte tenu du fair que P op~re sur ~(p~) , que la restriction de

B T & [-R+r, R-r] ~ qui coincide avec la restriction de T, est de la

classe (p!)~ o D'c~ le r4sultat en faisaut tendre R vers l'infini. c.q.f.d.

Par ce principe, nous allons montrer le th4or&me suivant essentiellement

prouv4 par M.Ehrenpreis en utilisant la %h4or~e des espaces aualytiquement

uniformes. (cfo [12]) o

Th4or~me 111.2-6 ~ Soit F un Frechet. Soit 6(~ ~ F)

ind4finiment d@rivables d4finies sur R n & valeur daus

De fagon plus pr4cise~ nous prouvons que pour toute pattie born4e ~ de

6 ( ~ ; F) , i l e x i s t e tme f o n c t i o n ~ E ~ ( ~ n ~ C) e± tnqe p a r t i e boz~q@e B

de 8(m n ~ F) telles que

l'eszace des fonctions

F, alors

85

Page 94: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

ZZZ.27

Nous allons prouver le rgsu/tat paritel suivan%

Lemme : Si ~ est une pattie born6s de 6(ill ~ ~), il exists ulqe fonction

~0 6 ~(~:¢)et ,un,e ,p%rtie B born4e darts 6(m ; C) tel , le que,, %9 * B = ~ .

E% le r~sultat annonc4 s'en suit. En sffe%~ on salt, selon Grothendieck

(of.J15 A]) que 6(R,F) = g(~,C) ~ F et que tout 41~ment ~ dtune

partie bernie ~ de g(FR ~ F) se met sous la forms ~(x) = ~. k jfj(x)ej 0

oh ~hjl ~ i , les fj fo~ant =e partie bo=4e de e(m ~ ~) 0% les -4

e. une pattie bernie de F. 3

Don% il exists une fonetion ~0 E~ (e ~ ~)~ une strife gj bernie dans

que %0 * ~ = ~ et les ~ ferment une pattie born4e de g(~, F).

Ceei s'applique, en partioulier~ de fagon r4ourrente g 6(~ n ~ F) oar

8(~ n ~ F) = 8(~ ~ 8 (~n- l~ F))o

Preuve du lemme : So i t ~ une p a t t i e born6s de 8(~ ~ ~) . Nous a l l o n s c o n s t r u i -

re ~m o p 4 r a t e u r d i f f 4 r e n t i e l d ' o r d r e i n f i n i P d ' u n e c ! a s s e de Gevrey~

soit (p!)6 tel qufune solution 416mentaire E E ~0R ~ ~) soit analytique

en dehers d'un compact K . D'autre part, on exigera • (III.2-2) ~ f E ~,

P f E 8(gl ~ ~) et l'ensemble P * (~) rests born~ dans 8(~ ~ ~) •

Alors soit ~ ~ (p!V) , ~ < 6 e% de support contenu dans [-r,r] identique

un sur K o Posant q = ~ E. On voit que : touts T 6 ~' tells que

• T E ~e(p! 8) est un 414ment de 6(~ ~ C). Car~ eonsid~rant ~ (p!6-e)

6 - I > ¢ > 0 , idsntique & un sur I-R, + R], de l'idcntit~

(III.2-3) 8 T : B T * (P * E) : (8 T * %o) * P + 8 T *((I-@)E * P)

0~/ P * (1-~) E E ~(p!6-~) ptlisque P 6 8'(p! 6) done op~re sur~(p! 6-~) ,

on d~duit que la restriction de T & ]-R+r~ R-r[ ~ qui coincide avec la

restriction de 8 T es% dans ~, pourv~ que la restriction de ~ T *

86

Page 95: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

111.28

]-R+r, R-r[ soit dans g(p!8) .Donc T ~ g en f~isant tendre R vers

l'infini. Ce qui montrer~, d'apr~s les propositions III°2-4 ~ III.1-5 et

le ~h@or~me III°1-7 d'inversibilit@, que l~ fonction ~ est ~,(p~8-~)_ in-

versible. Done f ~@tant donn@e, il existe T ~'(pl6-~) telle que

~*T=f

Utilisant de nouveau (111.2-3), tenant compte aerie lois de (IIio2-2), on

volt que T E g • Enfin, les espaces~'(pl 6-¢) @tan~ des Preohet-Sohwartz

de la surjectivit@ de l'homomorphisme T ~ * T ~ on d@duit qu'il existe

une partie B bo=~e dans ~'(p:6~), pr@-ima~e de ~. L'iden~it~ (111.2-S)

montre, en fait~ que B est born@ darts g .

Construction de P ~ Posons

I !

A I Soit a~ d@fini par r@currence par a I = Sup (4, ~T ) et

O

A' h,.~= sup g. ~+...._.~I 2,,~ ) k.A'~ ' ~+'*-~ " ° On posera A~ = a 1 , o . h e~, b~= a ~ ( , e l ) ,

On a A£ > A '~ e t be ~ 2 b ~ _ 1 , b 1 ~ 4 °

Consid@rons la fonction d@finie sur ¢

2

qui est enti~re d'ordre z@ro. C'est done la tra~sform@e de Fourier d'un

op@rateur diff@rentiel P(D) d'un6 classe de Gevrey° Comme

£

g et y forme un ensemble born@. P(D) (~) c

87

Page 96: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.29

Consid4rons d'autre part~ les int@grales

~ +~ tZ e -ixt

qui sont absolument et uniform6ment convergentes. Dono

I ~ -ixt ~,~, E(X) = e~-WTTT- dt 6 g

C'est une solution @14mentaire de P(D). Montrons que E(x)

pour x % 0 . Pour oela~ nous allons @valuer E(x)° On a

est anal3rtique

~ --- 1- """ ~ . °~ b. ~~'~ l~l~=.~ ~ ~ ! ~ ! ~ 1 ) o b. ~' ~ ~ ( , - ~ -- r-r(~-~m~

m%j m%j

b . (1.~,~m-j Comp%e tenu de 2b~a ~ b~+ IJ , soit < , si m> j ~ on tire :

0 b ~ ( - ~ b ) ~ - ~ - bm ~ b m ~>j e

e t

Dono~ pnur x % 09 on a

~" " E ~ ( . j ~ j I~1) 2 r .',

J

Ce qui prouve que E(x) est analytique en dehors de l'origineo

coq.f.d.

4. Construction d'une distribution non inversible. Contrairement au cas

des hyperfonctions dans lesquelles, on salt, d'apr~s une proposition de

Martineau (of.[24], ohapitre II, proposition 5°3) que tout op4rateur de

M.

88

Page 97: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III. 30

convolution d~fini par une ultradistribution ~ suppor¢ compact est toujours

inversible~ i.e applique l'espace des hyperfonctions sur lui-m¢me, darts

le cas qui nous pr@occupe, M. Ehrenpreis a oonstruit (cf.[10]) l'exemple

suiv~ut, qui n'es¢ inversible dans aucune ciasse non quasi-analytique que

nous reproduisons afin d'6tre complet~ I1 consid~re la fonction d'une

variable

2j! j log2j

qui est enti6re de type exponentiel I. Comme elle est born~e sur ~, c'est

donc la transform6e de Fourier d'une distribution S & suppor¢ dans

[ - I , + I ] , De

~ o~ x = j log2j sup IF(xj +y)l ~ - 2 ' j t o ~ j , "

jlogj

On d~duit~ d'apr~s le th@or~me 111.1-12 que S n'es~ inversible dams aucune

olasse des ultradistributions constrtuites ~ partir des fonctions non

quasi-analytiques oar, si x ~ > M(x) est une fonction croissante telle

que

o l + x 2 clx< + ~

On aura~ pour une infinit6 d'indices X° .7

j , M(xj) ~ j lo~ j

c.q.f°d.

89

Page 98: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.31

§ 3 • - La convolution et I e support singulier

I- Nous allons g@ngraliser au cas des ultradistributions et au support singulier

le thgor~me bien connu de M. Lions: L'enveloppe convexe du support d'un produit

de convolution de deux distributions ~ support compact est @gale ~ la somme des

enveloppes convexes de leurs supports. Nous appliquons ensuite ce r&sultat au ph~-

nom~ne de la propagation de ia r@gularit~ d'une solution d'une @quation diff~ren-

tielle d'ordre infini. (Pour le cas de la solution d'une @quation diff~rentielle

d'ordre fini, ce ph~nom~ne est montr& par MM. Boman et Malgrange of. [5~ , [23] ).

Afin d'abrgger les ~critures, naus notons par W (resp. ~ )

(le support M(p) - singulier) d'une ultradistribution W et par

le support

r(H) (resp. r(~))

l'enveloppe convexe de l'ensemble W (resp. ~ )

Proposition III.3-1 : Soient W et W' deux ultradistributions ~ support com Z

pact, alors F(W) + F(W') = F(W e W')

D@monstration: I1 suffit de r@gulariser W et W' pour se ramener au cas des

distributlons~ c.q.f.d.

Supposons que W et W' op~rent sur la classe M(p) . Si a et a' sont

deux fonctions de ~(M(p)) identiques ~ I sur un voisinage de ~ et ~' res-

pectivement. Ecrivons :

~" = ~w + (l-a) w

W' = a'W' + (I-~') W'

W , W' = aW St dW' + (termes r6guliers)

On obtie ~

Soit :

r (~ .~,,w_L) ~ r (w) . r ( w , )

Nous allons montrer que, si l'une des deux ultradistributions est un op@rateur

90

Page 99: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

I I I . 3 2

diff6rontiol d'ordro infini satisfais~nt A cortaines conditions (conditions

toujours remplies s'il est un op6rateur diff6rentiel ordinaire), alors il y a l~6ga -

izte. Nous obtenons alnsi une g6n&ralisation d'un t :eoreme de HSrmander (cf. th6o-

r~me 4.h p. 161 de [17] ).

• p ~ P ° • Remarque : Ii est interessano de donner une caracterlsatlon des W tels que

~(~[* W') = ~) + ~(~') quelque soit W' E g'(M(p))

Dans le reste de ce chapitre~ nous supposons que les suites M(p) sont

"sph@r ique s" .

Th6or~me III.3-2 : Supposons que l'ultradistribution ~ support compact S , 9]06,

rant sur ~ (M(p)) est telle qu'il existe une constante B > 0 et une suite

c n > (111.3-1) ¥ z 6 [- 6 u

II <-Mt (z)

Alors, pour toute W66'(M(p )) , on a F(W) c F(S~ W)

Tenant compte du th@or~me II.3-I, nous obtenons comme corollaire

Th~or~me III.3-3 S i S = P_(D) , ~u on@rateur dlff~rentiel d'ordre infini qui

@pour transform@ e de Fourier une fonction enti~re d'ordre presque inf@rieur

un, telle que ia fonction Q(x) (qui intervient 0ans !e th.oreme II.3-I) est

associ@e ~ une suite Q(p) 6 ~ . Alors on a :

F(Q(p)-support slngulier de T ) = F(Q(p)-support singulier de P(T))

pour toute T E ~' (Q(p)) de Q(~)-support singulier ccmpact.

D@monstration du Th@o~'@me III.3- ~ . Posons K = F(S * W) et L = F(S=) ,

= Max II xll et s = Max il x II - Rappelons (cf. th@or~me 1.2-12) qu'une x6K x6L

91

Page 100: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.33

ultradistribution S a pour M(p)-Suppor~ singulier =S avec ~(S)== L ,

@iet seulement si : pour tout j E N+ , il existe tune suite ~ = B(J) =

(~m (j))mEN tendant vers l'infini avec m et des constan~es positives

k. et A. telles que J

A

o~ ~(z) o ~(-<~, ~m ~) ~t ~a ~onot~on d'appui ~u compact ~

Nous pouvons prendre, ici, pour B(J) une suite M(p)-~doptge puisque

nous avons supposg que S op~re sur ~(M(p)) .

De m@me~ pour ~ * S , nous trouvons une suite ~ = ~(j) = (~m(J))m6N

tenda~t vers l'infini et des constantes h et B. telles que

( I I I .3 -3 ) II~]~j M(hjx)

En prenant pour h. et 3

k.=h..

k.j le inf(hj~ kj)~ nous pouvons supposer que

Nous allons nous servir de (III.3-1) et du th~or~me II.1-~ pour

dgduire une estimation analogue pour W , qui nous permettra d'estimer

le support M(p)-Singulier de W .

Soit m > I fixg. Choisissons un nombre positif d tel que~ pour

tout couple (z = x+iy, z' = x'+iy') E C n X C n hors d'un compact ~ les

conditions

( I I I .3-4)

implique

done, de (III.3-2) , on d~duit pour un tel z

A Sup IS(z+s')]~Aj[~(~(iy) + ~m Mr(z) +

11Z'tl ~m Mr(z)

]l~f+m Mt("))~ J

x Sup ~ F ~ ( ~t (x+x,) 3

92

Page 101: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.34

mais l'hypoth&se de sph6ricit~ entralne qu'il existe des constantes C O et

C 1 telles que

Sup (~-~D~(x+=,)]) ~ c o ~-p(M~(c~=))

z = x+iy E C n , Donc~ il existe une constante D > 0 telle que pour tout 3

a, veo llYll ~; J ~ ( h j x ) , on a

1 11.~1 ~( cl x ) ] Sup l~(z+z')i ~ D. EXP~L(iY ) + (s + 7 )m Nt(z) + . + it ~ ' l l~ ~t (~) ~ J

A A On obtient de m@me une estimation analogue pour S W ~ soi~

Sup ~t(~)l ~ ^ I IMI + M ( c~ ) ] llz,ll~m W(z+z')l~D ~ Exp[HK(iy ) + (w + 7 ) m ~t(z) + j

Dono~ du th~or~me de division 2r

I (z}l = upt p-" It z'tt~p

Sup Is(~+z') S,=plSW(~-w) ~ ' ~ r ~ IIZ'lt~ t --

avec

Pour tout

e t

m Mt ( z ) e t r = Mt (z ) , r 6 s ~ t e p=

z = x+iy E C n hjx , aveo llYtl ~ J M( ) , on a ,

A

2, m-1 m-1 m+1

F.j = D'(Dj)o (B)

a(~) = (,., + ~. )~ ~t(z) + ll.vli + N ( c ~ ) + ~ (~+ 7 )m Mt(~)+ (%=) J

m+1 + m--T~t(z)

93

Page 102: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.35

Soit

~u*ai~ que (~m)m~ e± (~m (J))m~, son~ ~es suites 9'(~(p))-mop-

~es, on voit ~u'iz existe une su±te ~(j) = (~m(J))m~ tenda~ verb

l'infini 9 %elle que le premier terme du second membre de la derni~re

in6galit6 soit major@ par M (x). D'ofi

I (III.3-5) G(z) ~ ~(j)(x) + 7 (I + ~-I ) 11~1

Donc, pour l'entier j donn@, choisissons j' tel que

I ~-I I kt = d., et At = Fj, . On a 7 ' (1 + ) K 7 ° Aveo 6 ( j ) = ~ ( j ' ) , 3 3 3

19(~+iy)l 2 tL~I 3

d&s que

llyll ~ J f M(k~ :~)]

Ce qui prouve que

En faisan% tendre m verb l'infini, on obtient

r(~) c r ( s * : ¢ )

C.QoF.D°

94

Page 103: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.36

Remarque ~ Si nous rempla9ons la condition (III,3-I) p~r" S es% ~'(M(p))-

inversible (ice ~ x 6 ~n , on a ~p l~(x+~) 1 ~ B Exp(-Mt(x)) ) on

II~ ~t (~) 2 2s

o~ ~(r) d@signe la boule de centre O et do rayon r, tendis que

o =~Ixll o5 ~uo s : ~ II~II , c~, po~ ~p~i~ io t~or~me do division, x£L

on doit prendre cette fois-ci

r(z) = I!Im zll + Mt(Z ) et p(z) = m r(z) (et non plus r(z) = Et(z))

2- Ph4.nom~n.e ' .d9 la propagation de !~..r@gularit4

,Prpposition III.~-4 - Soi t S une ultradis~ribut.iqn ~ support 9om~aot

<~d~ (~(p)) de suppqrt ~(p~-Sin~lier, co~.act telle que S * T E g(M(p)) es% en_ fair

z'~z~m~t ~ ~(M(p)).

D6monstration : Consid@rons d'~bord le cas of~ T a un support compact. La

condition (II!o3-3) est alors remplac@e par ~ Ii existe des constantes posi-

tives AI~ A 2 et A 3 telles que

z 6 C n , I(S * T)(z)I g A I Exp (-M(A2z) + A 3 lllm zll )

soit, ~ x E ~n ,

AICI" Exp ( 3A3~lt (x)-M( C 2"x) )

L'existence des CB' e% C~ provien% du fei% que l~(p) est sph@rique.

Remplagons (111.3-2) par le relation ~ !I existe des constantes DS et D 2

et une suite (8~)~C ~ M(p)-~daptge telle que

z 6 ,n , l~(z)l ~ D~ Exp(D2111m zll + ~(Z))

95

Page 104: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IIIo37

soit, ~ x 6~ n

A ) Sup Exp (~n.~-7) Sup Is(~ + c)l~ ~(~ ~t(~) llcll~t(x) :~(~ + ~)

D I c~, ~ ( ~ ~Mt(~) + ~ ( c ~ , ~ ) )

La formule de division

l~(~)l ~ Sup I~ ~(,.+c)! Sup I~(z+c) l /s~ 1/~(~+~)12 llctt~3,q(~) / I I cil~,q(~)

donne:

i~ AI 1 1 IC"D'C"' ~ ~ ~ n (~11 ~ B 1 (3(A3+D2)Mt(~)+2~t(~)+~(C~'x) - ~(O~ ~))

En se servant de la condition de ~'(M(p))-adaptation s11r les suites (t~)

(B~), on ~oit qu~ • est bi~n d~s ~(N(p)) po~ tout~ M(p) ~ ~(p) ,

done dams g(~(p))~ d'apr&s la proposition 1.2-6 ,

et

Dans le cas off T m'est pas & support oompact, on 4crit T = c~T + (1-(z)T

avec ~ E ~ (M(p)) identique & I sur le ~(p)-Support singulier de T o

On a alors (I - ~)T 6 g(M(p)) done, S * ~T = (S * T) + S *((I-~)T) appar-

%lent & ~(M(p)), d'oa ~T S~(N(p)) ,

coq.f.d.

Si 8 = P(D), un op4rateur diff@rentiel d'ordre fini ou infini satisfai-

sant aux conditions du thgor&me III.3-3, alors P(D) op&re sur ~ (Q(p)).

On ale %h4or~me suivant, qui, pour un op4rateur diffgrentiel (aux d4riv4os

partielles) ordinaire, & @oefficien~s existmmts test ~ouv6 par

M.M Malgrange [23] st Boman [5].

Soient F tun ensemble ferm4 convexe de rR n ot Q un ouvert de ~n tels

que~ d@signant par Ha le demi espace ferm@ de ~n d@fini par x I ~ a

l'ensemble (f] n F n Ha) soit compact e D4signons par Oa l'int@rieur de

96

Page 105: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IIio38

O 0 Ha ~ on a

T h@or~.me III.3-~ : Sous les h~ypoth4ses ~@om4tri~ues pr4q@den.~S, soii

~. SuDDosons que le Q(p)-Support singt~ier de T est dans F , Alors la

e(Q(p) ~t restriction de T ~ ~a es% darts ~ ~a) si .... seulem~nt si la

restriction de P * T & Oa est dans g(Q(p), Oa)

2. Supposons qu'en d~ehors de F~ T est analyti~ueo Alors la restriction de

T & ~a est analyti~ue si et s eulement si la restriotionude P* T &_

Oa est analyti~ueo

Dgmonstration ~ La seconde partie rgsu!te imm4diatement de la premi&re pattie

et du thgor~me Bang-N~ndelbrojt sur l'intersection des classes de fonctions

indgfiniment diff@rent~ables. Montrons la premier@ partie.

ZQ ~ la condition es% manifostemon% ~'op4r~to~ P(D) operant sur ~ (p))

ngcessaire. Pour la suffisance, nous allons tronquer T pour appliquer le

thgor~me III.3-3. Soit ~ tune fonction de la variable x~ scule, qui est

indgfiniment diffgrcntiable de la classe

pour x~ ~ a - ¢ ~ & z6ro pour x I ~ a -

un Q(p)-Support singulier oompacto Comme

QZ = IPl =%inf Q(p) , identique & un

° L'ultradistribution ~ T a done

T E~'(Q(p)) , on peut appliquer la formule de Leibniz-H~rmauder g@n4ralis4e

(of. proposition 1.2-14), soit

Comme %ous les termes de la s4rie s'annulent pour x I < a - ¢ ou x I > a -

o% q~e ~(PT) est dans ~(Q(p)) , le Q(p) -support sin~ulier de P(~T)

es% contenu dans ~ Ha_ e . Done 9 d'apr~s le th@or&me IIIo3-3~ il en es% de

re@me pour le Q(p)-Support singulier de ~ T . La restriction de ~ T

Qa-~ ~ qui coincide avec celle de T~ es% alors darts g(Q(p), ~a_~)o Le

97

Page 106: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

%h6or&me en r4sulte, @rant arbitraire. o.q.fod~

III.39

§4.- E~istence des s oluGions, d'une 4quation de

convolution darts tune olasse de fonctions

q uasi-analytiques

Nous @tendons le %h4ortme 111.1-7 d'existenoe des solutions dans go(M(p))

au cas o~ la suite M(p) no v4rifie pas forc6men% la condition de non

quasi-analytioi%6. De faton pr6cise~ la suite M(p) es% suppos@e log~rithmi-

quemen% convexe~ d6rivabls, multipliable eG sph4rique. La condition do non

quasi-analytioit6 es% rempiao6e par

a > 0 ~ lim a (p) M(p)> 0

Cctte oondiGion nous perme% d'associcr ~ la suite M(p) sa fonction associ6e°

La m@me condition nous assure que l'espace 6o(N(p)) oontien% %cures los

fonctions exponenGielles ice les fonotions (x~---> Exp i < ~x >) . (L'espace

6o(M(p)) @Gang d@fini de la re@me ms~ni6re que iorsque M(p) 6 4est muni d'une

topologie de Freohet-Schwartz d6finie de la m6me faton)o On d6finit encore la

transforn~ de Fourier d'une forms lin6aire continue T 6 g~(M(p)) par

@(z) :~(~ >E~i<~.~)

qui est tune fonction enti~re sur ~n On monGre [30] que les fonctions expo-

nentielles song totales dans 6o(~(p)) et qu'il y a correspondant biuniveque

A entre T E g~(M(p)) st sa transform@e do Fourier T .

Ainsi, prenan% M(p) = (Ipl!) ~ , pour ~= J l'espace go(Ipl! ) n'est

mutre chose que llespaoe des fonoGions enti&res ~ et pour 0 < ~ < I 9 on

I obtien% l'espaoe des fonotions enti~res d~ordre ~ e% de type minimal,

Rappelons qu'~ne suite h > 0 est digs So(~(p))-~d~pt~e, si pour tout

H > 0 eG touG a 6 ~ ~ il existe H' 6 ~ ~ tel que

98

Page 107: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.40

V z e C n , M(H z) + a Mh(Z) ~< M(H'z)

Ii vient

Th~or~me III.4-1 : Soit S 6 [ eo(M(p)) ] ,

et satisfaisant

operant sur ao (M (p))

(III.4-1) Sup IS(x+z) I ~> Exp(-Mh(X)) II zli<~M h (x)

o~ h est une suite

S~(%(M(p))) = go~(p))

&o (M (p) ) -adapt~e. AiQrs S

Darts le cas o~ la suite o~ la suite P! est ao(M )- M(p) (p)

adapt~e, nous pouvons prendre alors Mh(X ) = llxll , le premier

membre de (III.4-1) est donc sup~rieur ~ IS(o) I que nous

pouvons supposer non nul. Donc (III.4-1) est v~rifi~ automati-

quement pour toute S 6(&o(M(p)))' , on a donc le

Corollaire : Soit e ~ 1 alors S ~ , (ao(p!~)) pour toute

S ~ (eo(p!~)) (D~montr~ aussi par M.Martineau dans [28] p.137)

(Les S e (~o(p!~)) ' op~rent sur &o(p!~))

D~monstration du th~or~me III.4-1 : Comme &o(M(p)) est un

Frechet-Schwartz, il suffit qu'on prouve que l'application

transpos~e est injective et ~ image ferm~e pour les suites. Ii

r~sulte donc du

Lemme : Si une suite T i 6 [&0(M(p))] '

a :

i) II existe H > O , k > O et A > O

ITj(z) l < A Exp(S(Hz) + kllIm zll)

converge vers T , on o

, tels que V z e C n

, j = 0,i ....

2) Tj (z) converge vers To(Z) sur tout compact de C n

99

Page 108: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

III.41

Car du fait que T est la limite des T. , T est divisible o 3 o

par Set il ne reste qu'~ faire la division cormae dans le cas

du th~or~me III.l-7 pour voir que To/S satisfait ~ une

estimation du m~me type que les Ti , et d'appliquer le th~-

or~me suivant dQ ~ M. Neymark (cf.[30]) pour conclure

Th~or~me de Ne~rmark : S_~i ~ est une fonction enti~re telle ~ue

IU(z) I ~< C Exp(M(Hz) + kHIm zU) , V z e e n

%

Alors il existe U 6 [ e 0(M(p) ,~n)] , unique telle que U = U

Preuve du lemme : La suite T l

born~e, il existe alors h > 0

f e &o(M(p) ~R n) , la condition

convergeant vers T o , donc

, k > 0 tel que pour tout

Sup Sup TD(P)f(x) I ~< 1 LI xll ~<k (p) hlP~S(p)

implique ]Tj(f) I < A. Ii suffit d~s lors de consid~rer les

fonctions

x I > fz(X) = Exp(-M(h ) - klIIm zll + i <ZoX>)

pour obtenir (i).

Pour (2), il suffit de remarquer que, quand z parcourt un

compact de ~n, l'ensemble (x ~--> Exp i <z,x>) reste born~

dans ao (M (p) ,~n)

100

Page 109: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

CHAPITRE IV

LA REGULARITE INTERIEURE

Soit

On consid~re les propri4t4s suivantes :

un 414men% de ~ et

(R 1)b , S est A~-inversible .

(R 3) route T E~'(M(p)) satisf~isant

de S(~(~))

§ I - Po, sition duprq,bl~me

S une ultradistribution g support compact d'une olasse

satisfaisant &

S*TES

S * T 6 (~ est

est un 414ment de g.

est un @16men%

Dgfini%ion IV.I-I : L'op@rateur de convolution d4fini par S

analytique ((resp. M(p) hypoelliptique, faiblement M(p) hypoellip%ique)) si

S poss~de la propri6t4 (R I) ((resp. (R 2), (R 3)))

Nous mon%rerons que (R I) ~> (R 2) ~ (R 3) e% que les r~ciproques

son% fausses .

Nous montrerons encore que si S poss&de la proprigt4 (R 3), alors S

est~-inversible . Mais nous n'avons pas pu montrer que (R 1)b es% une

cons4quence de (R I)o .

§ 2 - Les Mt ~ hypoellipticitgs ........... ~Pl ............

es~ di% ellip%ique

I-Caz~ot@risa%ion z Sol% S E &'(Q(p)), nous avons le th4or&me suivsmt

4%endan% les r4sultats de M. Ehrenpreis (cf. [10]) au cas des ul%r~distribu-

%ions .

101

Page 110: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.2

Th@or~me IV.2-1 ~ Co nsid~rons les propri@t4s suivantes

(i) S est M(D) hypoelli~tique (Rest. faiblement M(D) hypoe,,!,,li~tique)

(ii) II existe des cons tantespositives A, B, C et D (( resp. A, C, D et

une suite (Y£)Lg~7 des hombres positifs tendant vers l'infini)) telles

que

(IV.2-1) pour %0u% ~= ~+ i~ E ~n satisfaiso.nt ~ II~II~C

on a A

(~v. 2-2) Is(c)! ~ tklt -~ ~ ( - A II~tl) A

((~es~. (ZV.2-2 ' ) IS(~)I ~ S ~ ( - ~ ( C ) - * l l~l l ) . ) )

s$,n~l,~er ,oompa,q¢tel le cue (S * E - 8) 6 ~ .

A lo rs on a ( i ) - -=> ( i i ) ~ ( i i i ) • ,~! on suppose quo S ( ( resp . S e t

o p~re (( o,z,~,ren~ )) s~ (Z(p)) alors (iii) ~->(i) .

a S ~ M(p) S u ~ o r t

s ) )

(Dans 1¢ cas oG S est un op6rateur diff6rentiel, des r4sultats simil~ires

on% 6t4s donn6s par BjSrok [ 2 ] )

On a imm6di~tement le

Co=on~i=e zv. 2-2 ~ .Soit s ~ ~ , ( ~ ( p ) ) e ~ = a z ~ s ~ ~ (M(p ) ) , ~Zors ~i s

est M(p) hypoelliptique~ S est faiblement M(p) ~ypoellipti~ue. Ces deux

notions de r6~ularit6 coTncident si et seulement s i S*(D' ) D ~' .

D4monstration du th4or&me

16re p ~ r t i e ( i ) ~-~>( i i )

On raisonne par ~bsurde . Supposons donc qu'il existe ure suite

(zv.2-3) Lln(J)li ~ M( • ) , 7 tl~(J+~)tl ~ tt~(J)tl ~ J(~(c(J)) + ~)

102

Page 111: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.3

A (~v.2-4) !s(c( j ) ) l ~ tIc(j)ll - j E~ ( - j ll~(J)ll)

(( Resp. (zv.2-4'). ~o~ to~te ~ (Y~)%eN ten~a~ wrs 1'inf~ni

l~(c(J)) l ~ E~ (-~(C(J)) - J II~(J)II).))

Consid~rons la somme infinie

J

Nous allons montrer qu'olle oonverge darts ~ '(M(p)) vers une u l t r a d i s t r i -

b~tio~, soi~ T, s ~ , C s ~ i ~ t ~ s * T E g (( Ros~ S *T E ~(M(~)) )) • No~s

o~enons iz~qe con'bro.dio~Gion en prol.ivant T ~ Co

~(j)(~(~)) ll~(~)ll ~ ~ ~o~

~!~(~)~(~(~))

~ s~e IIC(~)II ~na~ ~e~ ~'i~in~, o~ ~eu~ ~ose~ ~ue !~(j)! ~ ~ •

,ao~, ~o~ K ~ oom~o~ ~e e ~, ~o~o~ k : ~ !I~l, o~ x E K

I ~ - i <c(.i~.x> I E~ ~l~(J)II , IC(j)(P(J))I K dx

(o~ i =J~ )

Done, pour tout comp~ot K C ~R n et pour tout nombre H > 0 ,

et

i J ~k

,H, Ip(J)I

103

Page 112: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.4

Ce qui montre, d'apr~s le th6or&me I. ~-3, que

~(~(~))

J

converge dans ~'(M(p))

(b) S* T E g car

A V(g) E N n , ID(N)(s * T)(x)l ~Z I~(J)(g) S(~(j)) Ex~-i <C(j),x~l

A Se ssrvant de (IV.2-4) ((Resp.(IV.2-4'))) pour es~imer S(~(j)) c~ de (IVo2-2)

pour estimer IExp~ <C(j),x~l ~ Exp llxll, ll~(J)ll on obtien~

1 c-(~)(g) ~-~ [(tlxtt-J) tl~(J)tt~ 1D(g)(s . T)(~)I ~ ~ Iic(j)li j J

Cette derni~re s~rie converge uniform~ment st~r toU~ compact 9 d'oG S*TE8

(( Resp.

ID(g)(s * T)(x)Ig ~ I~(J)(g)!ExP(-~ (~(j) + (llxll-j)!ll](j)ll) J

lgl

J 1pl

0. ~ ~ou~o ~ o ~ o ~ ~ i ~ ! ~(~)) ~ o ~ ~ou~o ( ~ ) ~ ~ o ~ n ~ vo~o

l ' in f in i . Dono, d ' ~ 1~ p~,opo~itio~ 1.2-6, S * ~ e 6(M(p)) . ))

(c) Prouvons enfin que I~ forme !in~aire d6finie par

n'est pas continue ~our la topologie induite p~r celle de

que T ~ g

Soit N(p) E M , sph6rique, satisfaisant ~ N ~ M i.e

g, ~ ce qui prouve

1

lim ~T_+~

104

Page 113: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.5

D'~pr~s le th~or~me 1.2-i~ de P~ley-~iener g~n@ralis@~ on

l~(Z)l g A ° Exp (IIIm zll - N(B ° z))

don% Be servant de la d6rivabilit6 de la suite N(p)~ on trouve une

constante C telle que o

C

(iv.2-6) I$(~)I ~ ~ E~ (III~ ~II- ~(c o ~))

Pour chaque j E ~, posons k( j ) = M(C(j)) et soi t Vj(z) = j

qui est la transformge de Fourier de l'41@ment

~(M(p ) ) . Nous ~llons montrer que I~ suite (v/j)j E~ est born6e dans

8' et que IT(~j)I tend verb l'infini. En effet, de (IV.2-6), on

afortiori

c S 11 Im(z--((.f))ll l~j(~)l ~ o E~ +II ~ II k(j)

c o j k(j) E~ (II~ ~II+ ll~(.i)ll kCj) ) ,,~, ¥' 'If z~C (j)II

De (IV.2-3), on k• c j k(j)

I et i+°il,_C(j)ll ~ 2 0o(I + If,If)

s i llz-C(j)ll ~ , on a "I' '+' IIZ-c(J)II g IIC(J)II ~ 2

II z< (j)I1 ~ II ~ 11, on ~ II ~II ~ 11~ II a'o~

.~ k(.i) + llz-~('J)ll ~ j k(j) ~ ll~(J)tl ~ 2 Ll~.ll

et si

105

Page 114: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV. 6

En rgsum@

V j ~ , V z e ~ n , } ~ j ( z ) 1 % 2eCo(1 + I lz l l ) Exp ItIm zll

ce qui prouve que I~ suite (~j)j E ~ est bornde dans 8'. Toujours de

(IV.2-6), on obtient

C o j k(j) lllm~(~) - Im C(m)il _ N(Co l@S(C(m))l ~ s ÷ IIC(3)'C(m)ll EXP~ k(j) ((j)-((m)

k(j) )~

Nous allons estimer eerie derni&re expression .

De (IV.2-3), on

( rv .2 - ' ( ) liz=(t::(.'l~ -.~(,~)11 ~ ll'n(.~)ll+ ll'n(=)lt k(j) k(D

L'in4gali%4 (iv.2-7), jointe & la condition de sph4rici%4 de N(p) mon%re

qu'il existe tune const~ute D o %elle que pour tout couple de nombres (j,m),

j ~m ~ onn

N(Co ((.~)_-~(m)~(j) ) ~ N(D ° ~(m))

Donc

g 2e C o

m~ m m

off la constante A I ne d~pend pas de j. Ce qui prouve que

c.q.f°d.

2~me pattie

grale

(IV. 2-8)

(ii) =~-> (iii) . Pour ohaque £0 6~ (M(p)), considgrons l'int4-

I n

lt~ft=c

106

Page 115: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.7

qui, compte tenu de (IV.2-2) ((Resp. (IV.2-2').)), est convergen%e et

reste born4e si ~ parcourt un ensemble ~, tel qu'il e~Iste une constants

A ° ((Respo des constantes A ° e% H ° .)) telle que

~ Ao(1 + II' ll)

((Resp. V ~ 6 J'5, 1~(~)! g A o ~ (-M(Hol~)).)) Ce qui prouve que E so p~olonge par continuit4 en un ~l@ment de ~'

(( Resp. E d4finit un dl~ment de ~'(M(p)).)). On ~ imm@di~tement

= J"

Prouvons que le M(p)-Support singulier de E est oontenu dans la boule

centr4e en O, de rayon A + 2 D , done compact. (Nous avons supposd que D

est assez grand pour que II~ll ~ C ==> M~D ) ~ ~) ~ soi% en sffet x ° 6 ~n

11%11>A+2D, ile iste 1o s ene me I vec

<Xo,1]o> < - (A+2D). Soit U un voisinage ouvert convexe rel~tivement compact

de x ° eontenu dans le demi espace Ix I <x,1]o> < - (A + 2D)}. Alors, pour

I route ~0 E~(M(p), U) st tout ~ = ~+ i~, aveo I]~]I ~ ~

on a, d'apr~s le thdor~me de P~ley-Wiener et l'in4galit6 (IV.2-2') (Remarquer

que (IV.2-2) implique (IV.2-2'))

o~ A ° et H song des constantes ddpend~t de %~ e% o~ H U d~signe la o

fonction d'appui du compact ~ o Compte tenu de II~II ~ ~ ) et du choix

de U o On peut majorer l~ derni&re quantit~ p~r

Soit ~ fort iori

107

Page 116: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV. 8

Soit F la vari~tg dans ~n , image du compl~mentaire (dans ~n) de la

boule(dans ~n) oentrg en 0, de rayon C par l'applioation

A A Par suite de l'analytioit~ de ~0/S daus [~cnlll~+ i1~ll~C et II~II~ M (~)}

et de l'estimation (IV.2-9) sur l~ croissance de cette fonction, on peut

dgformer la vari~tg d'int~gration

Soit

1 n ~ 1 n

II~ll>c c~r ¢(c)

Consid~rons l'espace veotoriel E(M(p), U) = ~ ~(M(p), U, H) muni de la E>O

topologie limits inductive par les applications na%urelles de 8(M(p),U,H)

dans E(M(p)U) . C'est un espace de Schwartz oomplet, dono rgflexif. Nous

allons montrer que la forms lin6aire E dgfinie sur~(M(p))U) se prolongs

par oontinuitg & [E(M(p),U)]', co qui montrera que la restriction de E

est une fonction de la classe M(p). Pour voir que E se prolonge, on !

considers ~s [~(~(~))~)] , le ~oisi~age ~e ~o ~f ~gfini par

D'o~, en refaisant le calcul de (IV.2-9), on ~ encore

!

Donc E se prolonge& [E(M(p), U)] c.q.f.d

~&me ~artie (iii) ---->(i) A l'aidedes hyPO%h&ses supp!6mentaireso (I1

suffit d'ailleurs de supposer que S * E - 6 E g(M(p))). Soit ~ 6~(M(p))

108

Page 117: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.9

identique ~ un, sur le support M(p)-Singulier de Eo Puisque S op&re

sur ~(M(p)), on volt que S * (1-cz) E appartient ~ 8(M(p)). Par suite

w = 8 - S * ~ E = (6 - S * E) + S *(I - ~) E appartient zussi ~ g(M(p)).

Pour montrer que T ~ ~ (r~s, T ~ ~(M(p)) ), nous ~nons tronquer T

De mani~re pr@cise~ d@signons par ~(r)9 la boule dans ~n de centre O,

de rayon r . Supposons que le support de S est sontenu dans ~(s) et

celui de ~E dsms ~ (a). Soit 8 6 (~(M(p)) identique ~ un, sur ~(r)

o~ r > s + a . Alors la restriction de (ST * S) * ~E & ~7~(r-s-~) ne

d4pend que de la valeur de BT * S sur (r-s) et cette derni&re valeur

oo[noide (%oujours SUr ~(r-s)) avec oelle de T * S . Dons la restriction de

(ST * S) * ~E ~ ~(r-s-a) appartient & 6(~(r-s-a)) (resp. C(M(p),

~(r-~-~)) ) co=e

ST = BT* (w- S*~E) = ST* w- (ST* S) * ~E

La suite M(p) 4taut d~rivable~ 8T 6~'(M(p)) et w £ 6(M(p)) entraine

que 8T * w 6 g(M(p)) , D o n c la restriction de 8T & ~(r-s-a), qui co,n-

side ayes celle de T~ est indgfiniment diff4rentiable, Le r@sultat suit

en faisant tendre r vers l'infinio

(Dans le oas de la M(p)-hypoelliptioit@ faible. Par le raisonnement pr@o@dent

on voit que T 6 g. Mais alors, en itgrant le oalcul~ on a oette fois-ci

8 T * w 6 g(M(p)) puisque w E g(M(p)) et 8T E g , d'o~ la conclusion ).

Cette m4thode n'est qu'une extension des raisonnements du livre de

M, Schwartz (o~. [34])

Remarque I ~ Le m@me raisonnement permet de prouver ques~ilexinte E 6~)'[Q(p))~"

analytique en dehors d'~u compact et telle que S * E - 6 E~, alors S

poss~de la propri4t@ de r4gularit4 (R I) a

109

Page 118: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV. i0

Remarque 2 = Toujours par la m4thode de %ronquature, on volt que si S

operant sur ~(M(p)), est M(p) hypoelliptique, alors S poss~de la

propri~t4 de r~gularit4 suivante

En particulier~ la solution 41~mentaire d'un op4rateur M(p) ~oelliptique

est une distribution. Ceci implique que si S est M(p) hypoelliptique alors

s Dons la onotion in rsi le d ns , oonst t

chapitre III.§ 3, qui poss&de la propri4t4 de rggularit4 (R 3), ne peut

v4rifier (R 2) •

Remarque 3 ~ M. Schwartz a montr4 (cf. [34] remarque qui suite le thgor&me

XXIV) que si T 6 ~' et T ~ 6(M(p)), alors il existe u_ne font%ion ~ 6~

telle qus T * ~ 6 ~ et que T @ ~ % 6(M(p)) . On psut penser ~ la situation

analogue suivante : Si T 6~'(M(p)) aveo T ~ ~'~ alors il existe ~ 6

telle que ~ * T ~' mais ~ * T ~ 6 • M~lheureusement~ oette assertion~

notge (A)~ est fausse. C'est-g-dire, il exis%e T 6~'(~(p)) mais T ~'

te.!%e que l'on a ~ 6~, ~ @ T 6~' implique ~ * T 6 &. Pour voir que

i'assertion (A) est f~usseo Consid4rons la propri4t4 suivante~ S ~tant

toujours une ultradistribution ~ support oompaot donn~e o

(R 5) route T 6~' telle que S * T 6 g ~ppartien% ~ 6

Si (A) est vzaie, il est imm4diat que la r4gularit~ (R 5) impliquerait

la r4gularit4 (R 2) o Le contre exemple suivan% montre qu'il nten est rien°

Consid4rons pour set effet, un op4rateur diff4rentiel S (~ coeffiaients

constants) hypoelliptique (au sens de HSrmander-Schwartz) mais non elliptique

analytique° L'op4rateur S v4rifie alors (R 5), mais non (R 2) pour une

certaine classe ~(p) 6J~, d~apr~s la proposition IV. 2-3 qui suit o

110

Page 119: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.11

Remarque 4 g Consid4rons les propri~t~s suivantes

(i) Toute T E ~' (M(p)) satisfaisant & S * T E ~o(M(p)) app~rtisnt

(ii) Pour tout nombre H > 0 9 il existe des constan~es positives A~ B

et c t llesqu ou tout lt tl -gM( )

(iii) ll existe une solution glgmentaire E ~'(M(p)) qui, en dehors d'un

compact est ~ne fonction appartenant & 8o(M(p)) •

On peut montrer de la mgme fagon que dans le thgor&me IV.2-~ que

(i) ~>(ii) ~>(iii)o Et si on suppose que S et E op&rent sur ~(M(p))

alors (ii) ~> (i) •

~.--L e su~ort M(p)-Singulier de la solution ~l~mentaire d'un oo~rateur

faiblement M(p) h,ypoelli~tique

Soit S un tel op~rateur et soit E une solution ~l~mentaire de S °

Notons par E~respo=S)!e support M(p)-Sin~uner de E (resp. de S ).

Si ~ E~(M(p)) est identique & tun, SLUr E . On a S *(I-~) E E 8(M(p)) •

Appliquons la remarque qui suit le thgor&me III.3-3 • II vient la

Proposition IVo2-2 ' : Pour toute solution ~igmentaire E d'un opgrateur fai-

blement ~i(p). h~gelliptique S, on a

V m > I F(E) C ~ F(S) +~(m,s)

2m ofl~(m,s) d~si~e la boule darts ~, °entree en 0 de r~yon ~ Max II~I

. . . . . . . . . xES s t off I~(K) .d,~,signe l~enveloppe oonvexe de l 'ensemble K o

On voit done que si S est faiblement M(p) hypoelliptique pour routes les

classes M(p), sa solution @l@mentaire est analytique en dehors du compact

111

Page 120: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.~2

( ~ _ ~ ( ~ ) +#~(m,s)) ~o~

P roDositio D IV.2-3 ~ Si l'op6rateur S est faiblemen% M(p) h,ypoelliptique

pour routes les classes M(p) 6 0~ S e st ell iotiQue analytique .

§ ~ - O p@rateur elliptique analFtique

et la r4~ularit4unjverselle

I -Op@rateur ellipti~ue-anal,ytique - On ale th@or&me de caract4risation

suivant qui se d6montre de la m@me fagon que le th@or~me IV o2-1 o

Th@or~me IV.3-1 ~ Soit S une ultradistribution & support compact o

Consid@rons lee p ropri@t4s s uivantes

(i) L'op,@,ra,teur,,,,de convo,lut,i, on dgfini par ,, ,S ,,v4rifie (R I) a

(i i) II exist# ,un, e c,onstante A >.,,0,,, %elle que ¥ ~ = ~ + i~ 6 C n s a, tisfai-

, I

(~ii) Ii existe une oonstante Bet tune suite Q(p) E /~ telles que

I

(IVo]-I) IS(C)I ~" ~ (-Q(<) -~ h!l)

(iv) ll e~iste ~e ~olutio~ 41~e~t~i=~ ~ ~ ~9'(~(p)) ~e ,l'o~at~

S ~ qui est analT~ique e n dehors d'un co m2aoto

(v) L' opgra%eur S es% el lip tiguewanal,yti que

On a alors (i) ~=> (it) ,,e,t,,,(iii), (iv), (v) sont @quivalente,s,. Si on, suppose

9ue S est ~-inversible alors (ii) ~=> (iii) o

Montrons que (it) ~ (iii) quand S est ~-inversible, c'est-&-dire

quand il existe tune suite M(p) 6 /~ qu'on peut supposer sph@rique e% des

constantes positives A ° et B telles que o

( iv.3-2) v ~ ~ ~ sup I~ (~ : ' )1 ~ A ~ (-~(~)) o

112

Page 121: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV. 13

Nous allons montrer qu'il existe des constantes positives

tenss a=epou~o~t C :g +i~e ~ aveo IIClI~4A e~

Donc, avec une s u i t e Q(p) E /~ t r~s r ~ g u l i ~ r e t e l l e que l i ra I p t - + ~

on a a l o r s B I ~ ( c ~ t ) ~ ~(~) e t ( i i ) ' en r~su~ te o

soi~o~o ¢ = ~+i~n s a t i s ~ ! s ~ n ~ l l ~ t t ~ 4 A et

II~ll ~ ~ I1~11. ~ o ~ supposons que A es t assez gr~nd pour que M(~) ~; -~ II~ll possible, car lim--'-~)= 0). A un tel C, correspond d'apr~s (c,~t

llilt-'= H-~, ^ (~v.3-~) u~ ~o ~ ~ avee lt~olt ~ ~ ( t ) e~ tS(~+ ~o)l ~ Ao ~ (- ~(~)) "

Alors la fonotion diune variable oomplexe k~'--> g(k) = ~(~ + k(l o - i~])

es% visiblement diff4rente de z~ro dans le disque IX 1 ~ ~ . Nous pouvons

donc appliquer le th4or&me II.2-I g la fonction g avec k ° = I e%

I] < 4-~ , d'ofl

(n~.3-~) I~(o)l > 1~(~)t 3(~+~) / Sup ~ !~(x)l ~ Ixl ~ ' z ' IS~3e l~(x)13~ ~voc H = H(~) = 2 + Log 3_£

Mais du principe du module maximum, on a

At, BI, C I e% D I

ll~ll ~ ~ il:ll, on a

1

o (p) ; =

lx l s ]p I¢(x)l 3E . Sup I¢(x)l 2 ~ S~p Is(c+¢,) l 3~+2 e I ttc 'tl~3e(~( ~ )+11~11 ) lxl ~7

et de (IV.3-3), on a

A Sup l S(C+~ ' ) I ~ B

Itc ' ll~3e(.o.) o o,o)

De !a condition de sph4ricit4, on a

I1~ 'll<3e ( ... ) o

113

Page 122: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV. 14

9one (IV.3-5) donne (IV° 3-4) avec

3H+2 AI A3H+3 1

=o (T-t-) o o

B~ .. (3E + 3) + (3~{ + 2) (~ + 3e ~o)

CI = Co et D.~ = Be(1 + 3e) (3~ + 2)

c.q.f.d.

2. La r4~larit4 universelle

Proposition IV.3-2 - Soit E E ~'(N(p)) anal,ytique en dehors d'un compact

tel qu'il existe S e g'(M(p)) ave o S * E : 6, alors E e~' .

I~monstration ~ Nous allons montrer~ que sous ces conditions, l'ultradistri-

bution 8 d6finit un op4rateur de convolution M(p) hypoelliptiqueo Par

suite, on a E E ~' d'apr&s la remarque 3 qui suit le %h6or~me IV.2-1 .

* Inf M(p) e% m~- M~ * . D4signons par ~ , l'ensemble

des ultradistributions P de support compact admettant une transform4e de

Fourier de l a forme suivante -

A o___ P(,.): ~ ( 1 +

j =1

(L~ fonct ion ~: > ~ ( z )

2 2 Zl + .oo + Zn )

2 bj oG b . > m . •

J 3

est done enti~re de type exponentiel z4ro). Un

tel op4rateur est elliptique amalytique. En effet la pattie r4elle de

(z2 + "°° + Z2n ) est positive pour tout m = x + iy avec ll~l*=llxll done

A P(~ + iy) =~ o si tNI4Nt

Comme, d'autre part ~(x) ~ I pour tout x ~ e n, P es~ ~-in~ersible

Donc P es% ellipitque-analytique d'apr&s le th@or~me IV.3-1 o La solution

414mentaire d'un tel op@rateur es% m~me une fonction do g(M(p)) o (cfo Roumieu

[32"T p. 186).

114

Page 123: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV. 15

Nous a!ions montrer maintenant que, quel que soit P 6 ~M ' l'op4rateur

P * S est ~(p) hypoelliptique. Pour cela, consid@rons ~ 6 ~ ,

identique ~ un sum l'ensemble K, hors duquel E est suppos4 analytique

et telle que S * ~ ~ ~ (M(p)). ~ o n o S *(1-~) E = 6-S * ~E £ g(M(p)).

D'O~, si T est tlne solution @l@mentaire de P, on a

(P*S)*(~E*T) =~-S*(I~)~.

Aveo (~E * T E ~' et S *(I-G) E 6 6(M(p)), dono, P * S est ~(p)

hypoellip%ique.

Montrons enfin par absurde que S est M(p) hypoelliptique. Notons

d'abord que IX~U~ toute f E 8~ il existe un op4rateur P 6 @M tel que

P*f6g •

II suffit de poser A~= Sup Sup IA~f(x)l et de prendre

b L > Max (m~, A%_I ) (of. la construction de P dans la d@monstration du

th@or&me III.2-6). Donc, si S n'est pas M(p) hypoelliptique, il existe

alors une T 6~'()I(p)) n'appartenant pas ~ g avee S * T 6 6 . Dono

si P 6 ~M ayes P *(S * T) 6 g qui prouve que l'op4rateur P * S n'est

pas N(p) hypoelliptiqueo Donc contradiction°

Nous avons montr@ le

Th4or~me IV o~-5 : Les conditions suivan%es sont 4quivalentes

J,

2.

3.

.

L'op@rateur S

L'op4rateur S

L'op@rateur S

M(p) 6 ~o

L'op~rateur S

est elliptique-%nal~tique

es% M(p) h,ypoelli~tique pour toute suite ~(p) 6 o~

est faiblement N(p) hyOoqlliptique pour t~ut%suite

poss~de une solutiqn @14mentaire E 6~' qui e st

an.alFtique, en dehors d'un compapt .

115

Page 124: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV. 16

Remarque ~ On ne peut esp4rer que S soit un op4rateur diff4rentiel d'ordre

fini ou infini. M. Roumieu a construi% (of. [32]) en effet, une ultradistri-

bution de support l'origine qui n'est pas une somme convergente (dans auoun

~t(M(p))) de d~riv4es de la mesure de Dirac, et il est facile de voir que

cette distribution d@finit tun op4rateur de convolution elliptique-analytique.

3. Uneqaract~risation des fonctions a!lalytiques : En relation avec les

@quations de convolution, M. Schwartz a donn@ (ds~ns son livTe, cf [34] th4or~me

XXIV) la caract@risation suivante des fonotions analytiques ~ Soit T 6~D' ,

pour que T E ~ il faut e% il suffit que T * ~ E OLpour tout s E~ o

Nous voulons prouver que T est analytique, si et seulement si P * T E~'

pour tout op@rateur diff@rentiel d'ordre infini P de la forme

D(P) ' off E / ~ ' .

Nous noterons PM pour expliciter que l'op6~ateur est assooi@ ~ la suite

M(p) 6~ ° Si nous d4signons par D(P) l'espace vectoriel des distri-

butions T telles que P * T 6~', on ale

Th4or~me IVo3-4 ~ ~ D(PM) = . . . . . . . . . . . M E,,~

D4monstration : Si T E (L, on a 4videmmont PM * T E(i, V M(p) E %.

Done ~bc O D(PM) . Pour la r4oiproque, nous allons prouver d'abord que M

si T E D(PN) et si Q(p) 6w~estte].le que ~ V Ipl N(pjQ(p) < + ~ , pour %ou% E~5

> 0, alors pour tout op4rateur diff4rentiel de la forme

116

Page 125: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV. 17

I

Q(D) = ~ a(p) D (p) off llm" )T~,< Ipl~+~ (Q(P) la(p) 1 +

et route fonction ~ E 8(N(p)) , on a T E D(Q) , En partioulier

T E D(Q) . Pour oela, nous allons appliquer la formule de Leibniz-E6rmander

g~n~ralis~e,

Q(D) (a T) = ~ ~I~)IP'(D(P)~)(~ ) , i =~ !

e~ d@montrer que cette somme converge dans ~' ~ il suffit mGme qu'elle

converge pour la topologie faible. Soit donc ~ E ~ donn~, il s'agit

d'estimer

( iv.3-6) I ~ < ~ . , ~ (/iy) Ipl~D(p)~ > !

(p)1(g-p)! ~(g) , (g)~(p)

off <, > d~signe l'aocouplement dans la dualit~ ~ et ~)' .

Soit K le support de ~ , la fonction ~ appartenant ~ 8(N(p)), il existe

des constantes B ° et k ° telles que

x ~ K o ~ ~(p)

L'ensemble ~ = ( D(P)°e ) es t dono born~ dans c~) , Comm e

TED(PN) on a

Sup Sup <~(P)% ~ > = A < +

117

Page 126: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV,18

Donc le second membre de (IV.3-6) es% major4 par

nlglla(g) l A ° kolPl N(p)N(g_p)

(o~ n est la dimension de l'espace) • Puisque

oonstantes C et h telles que o o

o ~(~)

N(p) 6~, il existe des

de sorte qu'on peut majorer (IV.3-6) par

AoCo ~k!Pl(~,(g)>(p) (n h°)'gl'a(g)'N(g) )

done born@e. Ce qui prouve que ~ T 6 D(Q) . Achevons notre d4monstration

par l'absurde. Soit donc T E n D(PM) , mats T % 6~. D'apr~s le thgor~me

de Bang-Mandelbrojt, il existe done une suite M(p) 6 /~ qu'on peut suppo-

se= M(~) = M(p) pou~ tout

que la restriction de T &

alors l'ultradistribution P

A P(z) = ~

IPI= Igl, et un ouvert relativemen% compact U tels

U n'appartient pas & 6(M(p)~ U) ° Consid@rons

telle quo IPl (~+... + 2 ) 2 ~(p)

qui est un op4rateur diff4rentiel d'ordre infini de la forme Q(D) o

Si ~ E g(N(p)), on a ~ T E D(P) . Prenons pour ~ une fonotion ~ support

compact identique & un sur ~ • Comme pour tout x 6 ~n 21pl

~(x) ~ Sup 11xll ,, = ~ 2 M (IL~I, ooo, ILxll) ~ ~ 2 ~(~) 2

(P) M(p)

l l g

Page 127: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

IV.19

De P(~ T) E 6' , on d@duit qu'il existe H ° > 0 tel que :

H

Par division, il r~sulte que •

H

le thgor~me de Paley-Wiener, montre que ~ T E ~ (M(p)).

D'ofx oontradio~ion~ oe qui prouve le th~or~me . o.q.f.d.

Ces r~sultats on± ~t~ annono~s darts une no~e a u x C.R. Acad. Sci. Paris

[t.260 (1965), pp. 4397 & 4399 ].

Pour le oas des op~ra%eurs diffgrentiels aux d~riv~es par~ielles ordinaires,

no%re th~or~me IV.3-3 a ~t~ retrouv~ ul~rieurement par ~:i. Bjork [~] ot

Harvey [~3] -

119

Page 128: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

CHAP I TKE V

0PERATEUR HYPERBOLIQUE

§ I -Les op@rateurs l~yperboliques

I - Nous consid4rons darts ce chapitre des ultradistributions et des fonctions

d6finies sur ~n × ~ , dont les variables son% not@es par (x,t), x = (Xl,.°.Xn).

Nous disons

D@finition V.I-I : L'ultradistribution ' ~ support comoact S d@finit un

oD4rateur (de oQnvolution) hyperbolique par rapport & %+ (resp. t ) s'il

9xiste une solution @l@mentaire E(x,t) 6 U __ ~'(g(p~) ayant son M/ ~Ec4g /

su~0portdans tun o6nestr±o%ement convexe IP) q ontenu dans un~emi..espaoe

% m t O (resp. t ~ to)

Remarque :Dans le cas d'un op~ra%eur diff@rentie! d'ordre fini 9 on salt

(of. [16]~ th@or&me 5o5oi) que s'il ss% hyperboiique par rapport a %hue

direotion~ il l'est par rapport ~ la direction oppos@e. II n'en est rien

dans le oas d'un op@rateur diff@rentiel d'ordre infinio Ainsi l'op4rateur

P(D) aveo

j=1 3

poss~de une solution 614mentaire de support darts t ~ O~ mais ne poss&de ~as

de solution 61gmentaire de support dans t g t o , pour tout t o ~ 0

2 [email protected] des opgrateurs hyperboliques : Soit S une ultradistri-

bu%ion & support compact 9 on ale th4or&me suivant qui @tend un thgor&me de

M. Ehrenpreis (of. [11]) au cas des ultradistributions°

120

Page 129: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.2

Th4or~me V.I,1 : Les trois conditions suivantes sont ~quivalentes

(i) S est hyperbolique par rapport ~ t (resp. t.)

(ii) S est inversible darts ~= U ~'(M(p)) et il existe en outre une

muite M(p)6~ e% des oonstantes pqsitives a~ H %elles que pour tout A

(z~T) 6 gu × C la condition S(z,~) = 0 implique

I (Resp. Im T

1 (~llTm nil+ M((z, ' , ' ))) lint > -~

[HIIIm zll + M((z,T))]. )

(iii), Ii exi,ste tune suite Q(p) 6 ~,pt des oonstantes positive,s A, B telles

Que Dour tout (zgT) 6 ,n X @ satisfaisant & Im T ~ - A [lllm zll+ Q((z~T))],

l~(z,~)l ~ ~ Exp (-B[llIm zll+ lira 'r I + Q((z,T)) ])

D6monstration = (Nous allons raisonner comme Ehrenpreis [11~)

(ii) ----->(iii~ : L'op@rateur S 4taut ~inversible, il existe donc une

oonstante positive A ° et uno suite N(p)6~ quton peut supposer N(p)= N(g)

si JPl = Igl et N(p) ~ M(p) (o~ M(p) est ia suite intervenant dans (ii))

et telle que

v ( x , t ) ~ × ~ , Sup

Dono pour tout (z,T) 6 gum ~, on peut trouver (x,t) 6 An×

^ (v.1-2) Is(:~, 5)1 ~ B o

o~ (Re z) = (pattie r4elle Zl,... , pattie r4elle Zn) ,

de T .

Gel que

Re • = partie r@elle

121

Page 130: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.3

]1~I ) ~ N(u) ~ N(II~I,...,II~I),~ uec ~+~ on voit qu'il Comme N( ~ "" ° ~ n

e x i s t e u n e o o n s t a n t e C t e l l e q u e . p o u r t o u t ( z . T ) 6 cnx C ~ on o

Sup N((~+~,, ~')) ~ N((cj, COT)) , Co~I

Considgrons alors la fonotion en%i&re d'une seule variable

A ~ > g(X) = S(z + X(x-z), T+ X(t-T))

Supposons que (z,T) v4rifie

(V°I-4) Im T ~ -3Ho(lllm zIl+ N((CoZ , COT)) )

o~ R e~t =e oo~st~nte ~p~=ieur~ ~ M~ (g3, ~/~), o

tons-le provisoirement) dans oe cas g(k) -7/- O~ pour tout

2 On peut appliquer le th@or&me II°2-I avec k ° = I , r =

2 r ...... e6 < 16--~ (avec ses motations)o On obtient

3

(v.I-5) I~(o)l ~ [M(3~)] [~(~ )] [~(~)]

Be o~ ~(~) = 2 + lo~

H m I . On a (admet-

I !xl ~5 "

e t

Posons L(z,T) = 3e(llIm zll + IIm ~! + N(z,~) ) . P a r l e prinoipe maximum,

on

(v.I-6) ~(3~) = ~ l~(x)1 ~ Sup l~(z+~', Ix 1 ~ 3 ~ tt(z',,')tl~L(z,~)

T+T')I

Pour estimer oe dernier terme ~ nous allons exprimer le fair que

(On peut choisir N(p) ~ croissance suffisamment lente pour que

I1 existe donc des constantes A ° e% A I telles que

s ~ ~,(~(p)) ).

A

o Exp ~1(llIm zll + llm TT)+ N((z,T))~

122

Page 131: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.4

Donc

~A O

D'o~, vu la d4finition de

devient

A

l t (~' ,~' ) t1~(~,$3

L(z)T), et tenant oompte de (V.I-3) ; (V.I-6)

Mg(Be) ~ A ° Exp(A1(3e + 1)(ll!m ztt+llm ~ ! + Be AIN((z,T)) + N((CoZ) Co~)) )

Don% de (V.1-5)) on a a f q r t i o r i , oompte tenu de (Vol-2) et de

~ ( ( z , ~ ) ) ~ ~ ( C o ( Z , ~ ) ) , (c o > I I )

l~(z ,~) l=l~(o) l ~ [ % E ~ ( ~ ( ( ~ , ~ ) ) ) ] 3(~(~)+1) x

(-3H(~)-2) [AoSX#(A1(3e+1)(llZm zll+ IZm $I) + (3eA1+1)N((CoZ, Co~)))]

Soit, en r@sumant, pour tout (z,~) E cnx ¢ v@rifiant

On a

l ~ ( z , ' r ) ! ~ c 1 m.:~ [_c2( l i z~ ~'II + I I = 'r! + ~T((CoZ , Co'r ) ) ]

~.,,-~o Cl = :BS(:~(~q)+~) / ~):~('q)+2 O O

0 2 = ~ (A~(Se+~)(3~(~)+2), S(~(n)+l) + (3~*~+1)(3~(~)+2))

Don% la condition (iii) est remplie .

I Montrons enfin que g(X) =~= 0 , pour tout IX1 ~ ~ ° Posons

z = z+X(x-z)

= • + x ( t - T )

avec (z,T) satisfaisant & (v.1-4) et ( x , t ) e ~ U x ~ satisf~Isant & (V.1-1)~

123

Page 132: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

v.5

Nous allons montrer que (Z, T) £ cnx C ne satisfsit pas & l'in@galit4 de

I A l a oondition ( i i ) s i IX != IX I + i X21 ~ 7 ' dono a f o r t i o r i S (Z ,T ) =/~ O •

En effet, renan% compte de (V.I-4)~ on a

(V.I-7) Im T = (Im T) (I-ki) + k2(t-Re ~)

.~ - 3 ~o(1~1) [llTm dl+ ~ ( ( C j , C j ) ) ] + IX21.1"~-R~ ~'1

et

Soit

t t Im ztt < (1 - x l ) t l I m zll + tX21ttx - Re zlt

- ( 1 - x l ) l iZm ~11 < - li I m ~ t + t k211 tx - Re zll

Portant ceci dans (V.1-7), on obtient

Im T ~ - 3Ho[liIm ~I + ( l - k 1) N ( C o Z , C o T ) ) ] + Ik21(3Ho l l x -Re zll + 1 t -Re '1"1)

Pllisque 3H O ~ I e% N((Re z, Re T)) % N(Co(Z,T)) , on a, oompte %enu de

(v1-t)

-r,,, ~ ,= - 3%[ltIm ~t + (~--X~ - !X2t) ~(Co(~,'~))]

Soit

I (~ii m ZI I + N((Z,T))) (V.I-8) Im T ~ - 3HollIm ~I- HoN(Co(Z,T)) ~ -

1 ~ K ~ 1 tandis que (V.I-3) mon%re que o a r 1 - x I - I x21~7 ' Eo 7 ~ '

- N((CoZ, cj)) ~ s~p N((~+~,,~+~,)) ~-~(z,T)

TU la d4finition de (Z,T). Enfin, puisque

M((~,$)) ~ ~((~,~))

(V.I-8) donne alors I Im T < -~ (~IIm ~I + M((Z,T)))

A do~o ~(~) = s(z,T) ~ ~,~p~,~ (ii) . c.q.f.d.

124

Page 133: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V°6

~ D'apr6s la proposition III,1-3, on psut rempl&cer ~Qz \ par

~e suite N(p) ~ q(p) tr6s r6~li~re tells que lim = = .

.Q~ , . - ¢ - - , -

N(p)-Sd~pt6e. Co~o Q((~,t)) ~ Nk((~,~)) o~, ~pp~Zons-Ze, ~ ( ( ~ , ~ ) )

= ~o~ s;p I (~ ' t ) (P) l , , , IPl ~ la condition (iii) entra~ne slots

(P) klp I ~(p)

(v. ~-9) I l~ (z ,~ ) l =, ~. ~,~ ( - ~[NIm zll + lira ~! + :Nk( (Z ,~) ) ] )

pour tout (z,T) ~ cnx C satisfaisant

I~ 7 ~ - A [lIIm zli + ~k((~,7))]

Pour tout ~.E cn~ d@signons par P(z) la courbe dans le plan C d@finie

p~r • = T1 + i T 2 ~ e ° ~1 ' 72 ~ ~ e t T2 = - "< l l Im zll + N ~ : ( ( z , ~ ) ) ]

orient6e dans le sens des 7 1 croissantes. Ceoi 6tant~ consid@rons la forme

li~ire s~ ~(N(p)) ~fi~ie ~r

~,=~ r ( z ) s (~ ,7 )

Vu l'estimation (V.I-9) sur la croissance de (z~T)] cette int@grale est

convergente ~ ells est re@me born6e sum les psrties bornges de ~ (H(p)) ,donc

E E~'(N(p)) o Enfin si ~0 = S * ~ , on aen dgformant P(z) & ~R ,

le support de E es% contenu dans le c6ne strictement convexe suivant

Soit en effet ~ 6~(N(p)) tell~ que l'enveloppe oonvexe de son support ne

rencontre pas F . Montrons qu'on a E(~0) = 0 . Et nol;re r@sulta% en r@~ulte

1 2 5

Page 134: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

v.?

car route $ E~(N(p)) dont le support ne rencontre pas £, s'@crit sous la

forme d'une somme finie de telles ~ . Notons p~r ~ i'enveloppe oonvexe

du support de ~ e% H~(z,T) sa fonotion d'&ppui, Comme ~ E~ (N(p))

il existe des constantes D et h telles que o

~ais ~ ~ F = ¢ • D'apr~s Hahn-Bo~uach, il existe x o

I constante B I > B (I + ~ ) tels que tout (x,t) E

<x, x>

A + BI

E ~n , liXoit = 1 et une

v 6 r i f i e

Dono, pour - . = x + i X X o , x > o et ~ =~1 + i ( - A ( x + N k ( ( z ' T ) ) ) , on,~

~ ( z , T ~ = Sup (<X. Im z>+ ( to Im T)) (x,t)~

sup [k<x.x >- A ( - - (x,t)~* o

<XoX > O

A + B I) (x+ ~k((~,~)))]

Soit

H ~ z , T ) ) ~ Sup [ ( t < x . % > l - B1A)Nk((Z,~)) - X ~ I ] ~ DtNk( (Z ,~) ) - X ~ 1 (x,t)~|

o~ D 1 = Sup I < X , X o > l - B I A • L ' e s t i m a t i o n (V . I - 10 ) donne , l o t s (x,t)e~

-XAB I

l~6z~)l ~ Do e ~p (~k((~,~)) -N((~, h~)))

Par suite, tenant compte de (V.I-9) et de la d@finition de F(z), l'int6grale

I ) n+1 ~(<¢~) d~)

es% major4e en module par

n+ I -X (AB I-AB-B ) DoB e

Z =X+l X O

~r(z) ~ [ (D1+B+~)Nk((z'~))-~((h~'h~))]d~ d~l

126

Page 135: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.8

La s u i t e (k~)~E N @rant N(p)-adapt@e, i l e x i s t e tme o o n s t a n t e D 2 t e l l e

que le quantit@ sous signe d'int@gration est major@e en modulo par D 2

(1+ll(z,T)l~n+ 2 . I1 existe donc une constante D 3 , ind@pendante de k,

telle que -~ (A~ I-A~-B )

~ ~+~D D

Or, la fonotion ~(Z,T) / /S(z , , ) @t~nt enelytique pour (Z,~) ~ ~nx ¢ ~vec

v~r i~ i~nt ~m ~ ~ - ~[lt~m zll+ Q(" ,~ ) ] , tenant oom~te de leur d~oroiss~neo

l ' i n ~ i n i , on v o i t aue ~k(~) ne d~pend p~s X(pour X>O)° ~ n o

!~ (~ ) I=1%(~)1=1%(~)1 ~ ( , ~ ) n + ~ D o e,-,)~. (.AB ~ -A~-B )

oG (AB1-AB-B) > O, et en feisant tendre k vers +=, on a E(~) : O o Par

suite E(#) = 0 pour route ~ E~(N(p)) dont le support no rencontre pas F .

(.i) =-->..(ii).. D~signons per E e l'espace go(M(p), Qe) eveo aa=ARnx]-a,+a[ ,

• ~ Q+ per E~(resp E~) l 'espeoe %(N(p) ~ ) (resp. % ( ~ ( p ) o~ )) o~

na+ : @n X I-a, + ~[ (resp. Q~ = ~n X 3-=, e[ o Soit

Qs oontient le support de S .

Supposons que S poss&de tune solution 61@menteire

eSne d~fini p~r l'~q=tio~ klil~I ~ t + k (~esp. < , de support d~s

klilxll ~ k - t ) . S u p p o s o n s en outre que E+(resp, E_) op~re sur la olasse

M(p) . Soit a > 2s + k . On dtsigne par Ea(S ) le sous-espace vectoriel

ferm@ des f E E satisfeisant g (S * f) (x,t) = 0, si !t! < e-s •

L'espaoe Ea(S ) est muni de la topologie induite par E a . I1 vient en

s > 0 tel que l'ensemble

E+ de support dens !e

lemme la

Proposition. V.I-2 ~ Si.. S est b~erbolique (dans ~'(}{(p))) per rapport

~ 6 E: ) telle que (S * ~) (x,t) = 0 pour tout (x,t) v@rifismt t ~ 0

t27

Page 136: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

v°9

l'ap21ioation f [ > ~ @rant continue •

D@monstration ~ Soit ~ > 0 tel que a > 2 s + k + e o $oit NZ tune suite

simple de J~ v6rifiant N~ ~ M(p) si IPl = Z • Soit ~ ( 8o(N£ ,]- ~, a[)

fonction de la variable t, identique & I sur ]-~ a-~] . La fonction

S * ~ f = S * f + S *(~-1)f s'annule pour t 6 [-~+s, a-s-el . Ecrivons

S * a f = g+ + g_

ell g+ a son support dams le demi-espaco t ~ a - s - e et g a son

support dans le demi-espace t ~ - a + s . La fonotion E+ * g+ a donc

son support darts le demi-espace t > a - s - k - ¢ o Donc, ~f - E+ * g+

coincide avec f sur le demi-espaoe t g a - s - k - e eta fortiori

pour tout t ~ s . Soit alors

f = Restriction de (~f - E+

II vlent

S ~ 7 = S * (restriction de g_ & O+s )

Elle est done nulle darts 0 + • Soit, par oontinuit4 o

(s.Y) (x, t) =o pour tout (~,t) aveo t~O o

D'o~ l'existenceo

L'unicit6 ~ le probl~me 6rant lin4aire, il revient ~ montrer que 7 E E + s

si on a ~ ~ s'Banule sur

nulle dans E + . Comme 7 s

~ n x ~

d6finie sur

0 et S * 7 s'annule sur O + alors 7 es% s o

s'azmule sum- Os ' on peut la prolonger par z@ro

. Soit

!

t o ~i (~,t)¢ n s,

I~ n × ~ . On v@rifie qu'on a encore

128

Page 137: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.IO

d'oG

= * ( S ) = 0 fl E+ *fl

Quant ~ la continuit4 de l'application f~ > f~ elle r@sulte du fair

• g+ sont des op4rations oontinues . que f : ~ ~f et que f ! > E+

Fin de la d@monstration du th@or~me V.I-I ~ La condition (i) implique

donc que l'application f~---> ~ de Ea(S ) dans E s est continue.

I1 en r@sulte que f ~ ~(0,-2a) d4finit une forme lin@aire continue sur

Ea(S), il existe donc un compact K c 0 a et des hombres positifs hl et h 2

tels que

o~

tT (o , -2a ) l ~ ~11tfttK,~ 2

1t~t1~, h = Sup s ~ ) D ( P ) f ( x ' t )

Consid@rons les fonctions

7(:~, Q = ~ ,~ ( - i t "~ ~ i < ~ . ~ ) A

o~ (~ ; r ) est t~z que S(~;r ) = 0

On a 17(0~2a)} = ~ ( - 2 ~ o Zm T)

e± ltf-]!K,h ~ Exp E~,i((~', ~ )) + a ~Im T1 + k llIm zll ~

o~

D'o~

(x,t)~:

h, ( ) T

coq.f°d.

En corollaire, nous avons la

Propositio~ Voi-3 ~ Si ~(z,v) est tun ~ol,yn6me homog~ne, alors P(D) est

~'(M(p))-~e~bo~i~ue par rapport ~ t. ~i ~ ~ule~nt ~i P(D) e~t

'-h,yperbol.ique par rapport ~ t .(Done P(D) est aussi hyperbolique par

rapport ~ t@)

129

Page 138: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.11

D4monstra%ion : La condition est 4videntment suffisanteo Pour la n4cessit@

la condition (ii) du th6or&me V~I-i montre en effet

A I v (~,~)E~n× ~, P (~,~) =0----> Im~ ---

a A

Mais P 6tant homog~ne, (kx, XT) est aussi un z@ro de A P ~ d=o~ pour ~>0

on a

Im T ~ --- a X

En faisant tendre k vers + = , on voit que Im T m 0o Mais (-x, -¢) es%

A zgro de P, d'oO Im (-~) ~ O, soit 11m TI= 0 o Ce qui prouve que

A %~'--~ P(x~t) n'a que des z6ros r@els pour %ont x E ~ n donn6o En partioulier

A P(O,t) ~ 0 .Donc) d'apr~s le th@or&me 5°5-3 (ef.[16]) de HSrmander, P(D)

est ~' -hyperbolique, i.e~ il existe une distribution E~ solution @l@mentaire

de P(D) , de support contenu dans ~m cSne strietemen% convexe dans tun demi

espace t m % ou t g t o o c.q.f.do

Remarque ~ No Schapira montre (of°[31]) que si un op@rateur diff6rentiel

P(D) d~ordre m es% hyperbolique dans notre sens, alors P(D) + Q(D) l'est

encore~ pourvu que l'op@rateur diff~rentiel Q(D) soit d'ordre striotemen%

inf6rieur & m o Nous n'avons pas pu montrer tun r6sultat analogue pour un

op@rateum d'ordre infinio

Probl~me ~ Soit P un op@rateur diff6rentiel d'ordre infini (qui es% d'ordre

non fini par rapport & t) et qui est hyperbolique par rapport & t+ •

L'op@rateur P + Q est-il hyperbolique en t+ pour tout op6rateur diff~rentiel

Q d'ordre m < + ~ ?

§ 2 - Probl~me de Cauoh$

I. Probl~me d'existence ~ Soit

(d'ordre non fini par rapport &

Ab'(Z(p))-inversible •

P(D) u n . op4rateur diff@rentiel d'ordre znfini

1 3 0

Page 139: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.12

Soit O un ouvert P-convexe, dent l'intersection avec l'hyperplan t = 0

no soit pas vide. Notons par O(x) cette intersection. I1 vient le

Th@or6me V.2-I ~ Sous les h.ypoth~ses pr6o6dentes, po~ tou~e f ~ go(M(p),O)

et tout (%'"'~m) e [eo(~.~(p), a(:O)] m÷~ i~ e~:i~t~ ~ ~ eeOC(p), n) t~)4. ~

que

P u = f dans

e....L~ (D~- lu ) (x ,O) = a j ( x ) dans ~Q(z) ~our j = O:, l~.. . . ,m

D@monstration ~ D ' a p r ~ s nos hypotheses, il existe w E go(~(p),O) telle

que Pw = f . Le chaugement de vari~le u = v + w ram~ne le probl&me au

oas off f = 0 o Bolt Eo(P ) = [u E go(M(p),O) telle que P~ = O} muni

de la topologie induite par go(M(p)~O)o C'est tun Freohe+~-Sohwartz. II

@mU) s ' a g i t de m o n t r e r que l ' a p p l i o a t i o n T ~ u ~ - - > ( u ( x , 0 ) ~ . . . ~ ( x , O ) )

e s t s u r j e c t i w de Eo(P ) s u r F = [ g o ( M ( p ) , ~ ( x ) ) ] m + l . Doric de mon~re r que

l'application transpos@e iT, est injective et d'image ferm~ car il s'a-

glt dos Frechet-Schwartzo I~is F ' s'identifie g @m+1 g ~ ( M ( p ) , ~(x))

g~(M(p),O), L'op@rateur P @rant surjeotif de go(M(p)~) sur lui-m@me, v.

sa transpos@e~ P est d'image ferm@o e% oette image P*(g~(M, ,,~)) est tP)

donc 6gale ~ E°o Consid4rons l'application

m 8j L , (Uo,...,~)~ > 7, (-1)Juj(~) ~ (TtJ) 6(t) de

j=O

¢~+I~(M(r),~(~))_ ~ ~(M(p),O) ~ui e~t ~'~e ~r~e, D~i~n~ p~r

la projection naturelle de 3~(~i(p)~O) sur &~(M(p)~)/E °, on volt que P

p o L , qui s'identifie & t T ~ est d'image ferm@eo Montrons enfin que t T ~J

est injective ~ c'est-&-dire que si ~ (-1)Uj(x) ~ 8t jH 8(t) appartient

E°9 on doit avoir U. = 0 pour j = O~..o,m o En d'autre terme, soit 0

e t

dar t s

131

Page 140: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

Vo13

W ~ g~(M(p),~) %elle que

m (v.2-~) }(~) w ~ (-~)J ~J

= ~J(=) ~ ~tJ~ ~(t) j~

aiors pour tout j = 0~.o.,m~ U. = 0 . Mais la transformation de Fourier J

donne A m

v (~,~) ~ c n × , , ~(-~, ~) w(~,~) : ~ (-~)~j(~).(~)J o~ ~ -JZT

j =0

Comme P est d'ordre infini par rapport & t 9 il exis%e un ensemble non

A polaire des z tels que • I > P(-z~ -~) ne se r4dtuise pas & un

A polynSme. Pour ces valeurs de z~ on a W(z~) = 0 (pour tout ~), ear

A T ~ ~ P(-% -~) grant tune fonotion de type expenentiel zgro, a une infinit6

de z~ros, done ~ (-I) j ̂ )J Uj(z) (i • est identiquemen% nulle. Ceci 4tan%

vrai sum tin ensemble non polaire, on obtien% >] /, (-I) j ~'j(z) (i T) j - 0 .

coq.f.d.

2 - P r o b l ~ m e d ' u m . i o i t 6 ~ P o s o n s P ( D ) : P j ( D x ) D ~ q u i es% t o u j o u r s

suppos6 d'ordre infini p~r rapport & t j=O i.e, pour tout %~ il existe

j > ~ tel que Pj(Dx) ~= O, les Pj(Dx) 6%ant des op6rateurs diff6rentiels

d'ordre fini ou infini en x . On

Th6or~me Vo2-2 ~,S,oit P(D) ,.uno,p@,ra±eur diff4re,n%ie,l d'ordre infini

-n+1- op@;ant sur~'(M(p)), hy~erbolique,,,,,p, ar,rapp,0,rt & t o Soient ~ E ~(Z(p),~ )6%

mn+1

(v.2-2) P, =Pv =0

et,,,t,elles q.u'i! existe un,tntier m ave.c

( V o 2 - 3 ) ( D J ( ~ - ~ ) ) ( x , O ) = 0 p o u r t o u t j > m

132

Page 141: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.14

Alors on a

o~ les

i l l

= ~ + ~ [ ~j(:~) t j

j=O

r

P 0 ..... 0 o

m PI Po ..... 0

m(m-1)P 2 (m-1)P I ..... 0 • •

t ,

° i m !Pm (m-1 P~-I ..... Po

v@rifient le syst~me d'@qt~ioms

r

am_ I : =0

o

i ao k

D6monstration z L'op6rateur diff~rentiel op~r&ut sur~(M(p)), rappelons

qu'on a P f E g pour tout f E &(M(p)) . Done posant

[i ~m+l % = ~ (~ - ~ ) ) ( x , t ) ~i t > o

O si t ~ 0

et w = I O si t>O

~m+1 (~ - ~)(~,t) si tmO

qui sont, d'apr&s (V°2-3), des ~l~ments de

de (V.2-2), on a

Et a tenant oompte

P w = P w =0 +

Soit E+ (resp. E_) la solution 61~mentaire de P, dont le support est

contenu daus le demi-espace (t ~ O) (resp. (t g 0)). On a

w+ = (E+*P) * w+ = E+*(P *%) = 0

respo w = 0)9 car la condition sur le support est bien remplie. Donc

m+1 ¥ (x,t)E ~n × ££, ~ ( , - £0)) (x,t) = 0

133

Page 142: La Transformation de Fourier Complexe et L’Equation de Convolution

V.15

Soi~

aVeO ~j(x) =

m

~(~,~) = ~o(=,~) + ~_~ ~ j ( ~ ) ~J

j=O

( ~ (, -~) ) ( ~ , o ) D~ ( v . 2 - 3 ) o~ o ~ i ~ t ~noo=~ ~ j "

P~ aj(x)tJ)=o j--o

Soit

(Poem) t m + (Poam _1 + m P1am)tm-] + o.o + [m!Pmam+(m-1)IPm_lam_1+ ...+Poao]= 0

ce qua prouve que leS fonctions

6nonc@eo

ao~.~o~ a m v4rifient l'6quation matrioielle

c.q°f.d.

134

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