itnation mag 2014

ISSN : 2354-4635

LE MAGAZINE ET LE GUIDE DU CIO ET DU DÉCIDEUR ICT AU LUXEMBOURG

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Dossier spécial sécurité P.24

Dossier Digital Lëtzebuerg P.46

Focus start-ups P.58

Guide des entreprises P.67

DISRUPTIVE

Le Nouveau Souf�eJEAN-LUC MARTINO,

BANQUE RAIFFEISEN

CIO OF THE YEAR 2014

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En�n une stratégie du digital et de l’ICT

2014, quelle année importante pour le Luxembourg avec un nouveau Gouvernement qui insuf�e de nouvelles perspectives. Premier Ministre, mais surtout Ministre des Communications et des Médias, Xavier Bettel s’est impliqué dans les débats, encourageant le secteur de l’ICT, de l’ingénieur au décideur. Il a créé une rupture avec l’ancien Premier Ministre en donnant une place stratégique à l’ICT dans la politique du pays.

Aussi, avec Digital Lëtzebuerg, il met en place une plateforme de pilotage pour développer une vraie stratégie du Digital et de l’ICT. Tel le CIO du Grand-Duché, il est l’homme de la transformation et de l’innovation. Ce sera à nous, les acteurs IT du pays, de saisir les opportunités. Le message est passé, le futur est entre nos mains.

Une des clés du futur succès de la stratégie digitale du pays est de capitaliser sur le savoir-faire au niveau “Trust” acquis grâce à la place �nancière et de le transposer à la sécurisation des données et informations dans un monde connecté et ouvert.

Dossier Luxembourg 2020, la sécurité, les Fintech, les eSkills, les start-ups, l’archivage électro-nique, le privacy, des sujets qui nous tenaient à cœur dans cette édition ITnation Mag pour une année du ‘Rede�ne Luxembourg’. C’est le nouveau souf�e.

Eric Busch

est un magazine est un magazine

29, rue Notre-DameL-2240 Luxembourg Grand-Duché de LuxembourgT. +352 26 10 86 26E. [email protected]

Eric BuschDirecteur de la PublicationT. +352 691 43 45 45

Émilie MounierManaging DirectorM. +352 691 99 11 56

Cyrielle PinalieSales & Event ManagerT. +352 26 10 86 26-22

Jessica CencettiJournalisteT. +352 26 10 86 26-24

Project coordinators Lison JacquinotChristophe Molero

Couverture et pages intérieures :Photography Laurent AntonelliBlitz Agency Sàrlwww.blitz.lu

Couverture revue par l’artiste Rik Heywww.rik-hey.com

Layout Nathalie LudmannM. +33 6 73 26 74 09

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Maison d’éditionsAutorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnation 2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights - [email protected]

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Telindus Telecom is a new kind of telecom operator, providing you with the best global telecom and ICT solution for businesses in Luxembourg. Relying on the expertise of Telindus Luxembourg, Telindus Telecom can provide your business with tailor-made connectivity solutions adapted to your speci�c needs, including �xed and mobile telephony, Internet, networking and Cloud Computing. To link up with our experts, visit telindustelecom.lu

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GRAND ENTRETIEN

Jean-Luc Martino, CIO of the Year 2014

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Dossier 2020 4650 - Fintech52 - eSkills54 - Start-ups

Guide des entreprises 67

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ITNATION MAG REVIENT AVEC 3 ÉDITIONS EN 2015

Avril :Réservation d’espace : 02.03.2015Remise du matériel : 23.03.2015

Septembre :Réservation d’espace : 31.08.2015Remise du matériel : 21.09.2015

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Emilie [email protected]+352 26 10 86 26 20+352 691 991 156

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GRAND ENTRETIEN JEAN-LUC MARTINO

BANQUE RAIFFEISEN

Une reconstruction porteuse d’opportunitésElu CIO of The Year 2014 par ses pairs lors du dernier Gala Golden-i organisé par ITnation, Jean-Luc Martino revient sur les nombreux chantiers et enjeux qui l’occupent depuis son arrivée à la banque Raiffeisen en tant que CIO en février 2012 : nouveau logiciel core banking, nouveau head office, nouvelle organisation IT, nouvelle présence sur le web et le mobile. Le CIO explique comment la banque coopérative se construit autour de sa nouvelle implantation et surtout de son nouveau système core banking, ainsi que la manière avec laquelle il appréhende les enjeux technologiques futurs.

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Monsieur Martino, pouvez-vous nous dire ce que représente pour vous le titre de CIO of the Year 2014 qui vous a été décerné au printemps dernier ?

C’est avant tout une superbe reconnaissance, pour notre banque, son Comité de Direction, pour notre grand projet « R-GO » de bascule sur T24, toutes nos équipes IT, et puis bien sûr pour mon engagement personnel. Cette récompense a permis de donner une réelle visibilité à l’énorme travail entrepris par tout le monde au sein de la banque, aux efforts qui sont réalisés encore chaque jour afin d’améliorer le service que nous apportons à nos clients. Ce titre a par ailleurs été chaleureusement accueilli au niveau de notre Comité de Direction et de notre Conseil d’Admi-nistration, ce qui est révélateur de l’importance accordée à la fonction informatique.

Pouvez-vous évoquer les projets que vous avez entrepris depuis votre arrivée à la fonction de CIO de la banque Raiffeisen et qui, en deux ans, vous ont permis d’obtenir ce titre ? En commençant, peut-être, par la mise en œuvre du core banking T24 ?

La première mission qui m’a été confiée, quand je suis arrivé, a été d’organiser les équipes IT dans la perspective du proche démarrage de la nou-velle plateforme T24 de Temenos. A ce moment, le projet était relativement avancé. Nous étions dans la phase de tests d’acceptation par les uti-lisateurs. Toutefois, il est apparu que ces tests n’ont pas été tout à fait concluants par rapport à nos attentes. Le projet s’est donc poursuivi une quinzaine de mois après mon arrivée et ma mission initiale s’est rapidement transformée. J’ai souhaité monter à bord du projet et prendre la direction des différents chantiers informatiques. C’était un projet d’entreprise, dans lequel les équipes métiers étaient très impliquées. Par contre, le Département Informatique ne l’était pas suffisamment et le projet était essentielle-ment piloté au niveau IT par des consultants. Ma première démarche a été de prendre en charge l’encadrement des différents consultants IT et de repositionner les équipes informatiques afin qu’elles quittent le rôle de simples exécutants et se rapprochent des métiers. J’ai donc progres-sivement ramené les personnes qui faisaient du développement vers des fonctions plus centrées

sur l’analyse fonctionnelle, en partenariat avec les utilisateurs. Ainsi elles ont été relocalisées pour travailler aux côtés des utilisateurs et non pas de manière distante. Cela s’est traduit finalement par le fait que j’ai pris la responsabilité de tous les livrables informatiques du projet et des consul-tants IT qui y travaillaient, ce qui est après tout la normale pour un CIO.

Quels ont été les différents aspects de ce projet d’implémentation ?

Il y en a eu plusieurs. D’abord, le vaste chantier de développement et de customisation de T24 aux besoins de notre banque. Ensuite, celui de la migration des données c’est-à-dire la bascule de l’ancien « système central » vers l’univers T24. Puis aussi la mise en place de nombreuses inter-faces entre T24 et des applications périphériques. Le logiciel de Temenos est un système intégré, mais il doit communiquer avec SWIFT, la produc-tion des documents clients, avec des systèmes de reporting au niveau du Risk Management, du contrôle de gestion… Au total, il y a près d’une trentaine d’interfaces applicatives qui, quand je suis arrivé, devaient encore être finalisées et testées, sans oublier les traitements de « Close of Business », plusieurs milliers de programmes qui clôturent la journée bancaire et qui ont dû être mis au point et testés exhaustivement. Un chantier technologique a aussi été mis en place pour tester et adresser la performance et la sta-bilité technique de la plateforme ainsi que la mise en place des mécanismes et procédures ITIL de production IT et de DRP.

Combien de temps et de personnes a nécessité ce projet ?

Si on exclut la phase de préparation et de démar-rage, il a fallu pas moins de 3 ans et demi. Une structure très forte et professionnelle de PMO regroupant les directions métiers et IT a été mise en place sous la houlette du Comité de Direction de la banque et a permis de réussir ce projet. Il faut aussi mettre en évidence l’immense travail accompli par nos utilisatrices & utilisateurs dans le domaine des tests applicatifs ! Bravo pour leur ténacité ! En fin de projet, près de 140 personnes (Métiers + IT), au total, étaient mobilisées. Tout cela avec près de 20 nationalités différentes et le support de Temenos.

Comment est organisé votre département IT ?

Le département occupe actuellement 45 personnes en interne. Et nous travaillons avec à peu près une vingtaine de prestataires externes. Quelques spécialistes IT nous accompagnent aussi plus ponc-tuellement, notamment pour des missions sur les infrastructures. Notre organisation s’appuie sur trois piliers. Le premier concerne la « Business analyse », autrement dit l’analyse fonctionnelle des solutions informatiques. Le deuxième est le pilier tradition-nel du développement proprement dit, avec deux axes : T24 et R-Net, notre plateforme internet pour nos clients. Nous avons récemment développé un troisième axe autour de la Business Intelligence. A cela s’ajoute une équipe très importante baptisée « IT Operations », qui gère la production informatique et nos infrastructures techniques.

Est-ce la mise en œuvre du nouveau logiciel core banking qui a permis la modernisation de R-Net, votre interface d’e-banking ?

Indirectement oui ! La stratégie initiale était de donner la top priorité au nouveau logiciel de core banking, en remplacement d’un système développé « in-house » sur mainframe qui était en place depuis plus de 25 ans et qui était à bout de souf�e ! Dans la mesure où le changement à opérer constituait déjà un dé� immense, la banque a préféré ne pas y ajouter un changement de la plateforme R-Net, ce qui était tout à fait prudent et logique. Quand je suis arrivé, j’ai pris connaissance de cette orientation et nous avons entamé un dialogue avec le Marketing : nous nous sommes dit que ce serait quand même intéressant de pouvoir moderniser R-Net « sans trop attendre » et nous avons lancé en parallèle le projet de relooking de R-Net a�n de rendre les écrans et l’expérience utilisateurs plus agréable, avec une meilleure ergono-mie, une meilleure navigation. Ce projet de relooking a donc été mené, en parallèle du projet T24, avec l’aide d’une société de services. Nous avons en quelque sorte créé du neuf avec de l’ancien et cela a fait mouche ! Le Go Live de T24 a eu lieu en avril 2013 avec la mise en place de la toute nouvelle organisation IT. Le nouvel R-Net a été lancé en juillet 2013 avec en bonus le nouveau logo et, dans la foulée, nous avons opéré notre déménagement dans notre nouveau siège à Leudelange. 2013 a été en quelque sorte l’année du grand chelem pour notre Banque !

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GRAND ENTRETIENJEAN-LUC MARTINO


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Comment a été envisagée la bascule vers T24, compte tenu de l’enjeu de déménager le siège de la banque de Merl vers Leudelange plus ou moins à la même période ?

Le projet de bascule vers T24 s’est opéré avant le déménagement vers notre nouveau siège. Nous avons réalisé cette bascule le 2 avril 2013 pen-dant le week-end de Pâques : 4 jours de travail IT-métiers non stop 24h sur 24 sans le moindre problème significatif ! Avant de prendre la déci-sion irréversible (à partir d’un certain moment) de faire Go Live, il faut prendre conscience de la criticité de l’enjeu. Par mois, nous traitons des volumes considérables dans le domaine des paie-ments, des domiciliations et des opérations sur des cartes sans compter les événements mul-tiples sur notre importante activité de crédits. Nous avions donc l’obligation de réussir et nous nous sommes organisés en conséquence. Toute notre énergie s’est donc concentrée sur ce Go Live. Et puis après, nous nous sommes organi-sés très rapidement pour emménager dans notre nouveau bâtiment dont la construction était en finalisation.

La migration ayant été opérée au préalable, en quoi le déménagement a-t-il pu être source d’opportunités pour le service informatique et le support qu’il peut apporter au métier ?

Le déménagement a permis de proposer des nouveaux services sympathiques au person-nel, comme des printing corners, des salles de réunions équipées avec vidéo et lignes internet ou un nouveau système de paiement en interne pour notre restaurant d’entreprise et un nouveau système de pointage du temps de travail. L’en-vironnement de travail, si l’on parle des postes individuels, est resté le même. Voilà au moins un élément qui n’a pas changé en 2013 ! Mais, cette année par contre, nous avons réalisé la migra-tion sur Windows 7. A contrario, le design et la conception de la salle informatique ont été entiè-rement repensés et structurés pour répondre à toutes les exigences en matière de sécurité, clima-tisation et alimentation électrique. A ce niveau, ce déménagement a permis de totalement urbaniser notre salle IT avec ses composants et leurs mul-tiples connexions et c’était bien nécessaire !

Comment s’est organisé le transfert des outils informatiques au moment du déménagement ?

Pour cette autre bascule, au niveau du démé-nagement, nous avons été très opportunistes en utilisant notre centre de secours. Nous avi-ons lancé T24 en production à partir du centre informatique de Merl, dans nos anciens locaux. Nous avons transféré la production informatique de cette salle vers notre centre de secours. Tout

le monde a pu continuer à travailler, les services fonctionnant depuis le centre de secours, sans le moindre incident à constater et une disponibilité de 100%. Nous avons donc pu déménager les équi-pements de la salle de Merl un week-end pour les remonter à Leudelange, le week-end suivant. Puis, nous avons rebasculé la production du centre de secours sur les machines de Leudelange. Nous avons donc, au �nal, testé notre DRP en grandeur nature et avec un succès total.

C’est tout de même un moment extrêmement critique…

Effectivement, j’ai pu assister au démontage inté-gral de la salle informatique. A ce niveau, il faut souligner l’expertise, le sang froid et la qualité du travail de nos experts systèmes. C’est un métier très complexe. Aujourd’hui, avec l’émergence du cloud, les fonctions liées à l’infrastructure ont tendance à être banalisées. Or, pour avoir vu ce qu’était un tel chantier de démontage et de réins-tallation, je peux vous dire que la réalité qui se cache derrière est d’une très grande complexité. J’ai aussi pu constater que, avec peu de gens, il était possible de faire un travail admirable de très grande qualité. Tout ce déménagement s’est opéré avec une dizaine de personnes incluant quelques spécialistes de chez IRIS, IBM et POST Telecom PSF (ex-Netcore, ndlr) qui nous ont aidés.

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Aujourd’hui, après tous ces changements, comment les systèmes d’information de Raiffeisen permettent-ils de mieux répondre aux enjeux du métier bancaire et plus particulièrement ceux de votre banque ?

Tout d’abord, le passage sur T24 a résolu toute une série de problématiques techniques de l’an-cien système et de son infrastructure qui ont très bien servi la banque longtemps mais qui étaient arrivés simplement en �n de vie. Tous ces pro-blèmes ont trouvé une solution avec T24 et nous disposons désormais d’une infrastructure « state of the art » avec un DRP à jour.

En termes d’architecture IT, le recours à T24 a aussi permis de simpli�er considérablement le pay-sage par l’abandon des systèmes périphériques de gestion des crédits et des opérations interban-caires. Tous ces produits et plus spéci�quement toutes les variétés de crédits sont aujourd’hui tota-lement intégrés front to back dans T24. Au niveau des métiers, le projet a délivré une interface unique au niveau des agences, où nos employés disposent désormais d’une vue glo-bale en temps réel du client avec ses opérations, ses actifs, ses encours, ses activités. A partir de cette vue globale, ils peuvent réaliser directement la saisie des différents types d’opérations. Nous disposons donc désormais d’un système qui est totalement intégré au niveau du traitement des opérations et de la production des documents clients. Le système est aussi globalement beau-coup plus convivial avec une interface utilisateur de type intranet.

Nous avons aussi mis en place des documents « clients » modernes générés à partir de T24. Dans ce domaine, la plateforme nous a permis de faire notre rebranding à un coût très marginal et en un temps record (moins de 2 mois). En matière de gestion patrimoniale et de traitement des titres, T24 propose un set intéressant de fonctionnalités qui sera encore amélioré dans les mois à venir. La plateforme offre clairement un potentiel de fonc-tionnalités et une grande �exibilité.

En quoi cette plateforme vous rend-elle plus agile aujourd’hui ?

Cette plateforme nous offre une base de départ pour de nouvelles aventures, pour de nouveaux projets. Après le Go Live de T24, début avril 2013, nous avons vécu 9 mois en post Go Live, dans un mode de fonctionnement où nous avons traité au �l de l’eau les différents problèmes qui se posaient en production. Il est important de noter que depuis le Go Live, la plateforme est disponible à 100% et est très stable. Nous avons commencé à tra-vailler sur le plan de projets pour 2014 à partir du dernier trimestre de 2013, ce qui est un exploit ! Vous subissez en quelque sorte une opération à cœur ouvert et, six mois plus tard, vous commen-cez à penser à développer d’autres projets plus modestes sans doute mais tout aussi vitaux pour la banque, pour répondre aux nouvelles demandes, ou développer ce qui n’a pas pu être réalisé plus tôt à cause d’arbitrages de projets favorisant le Go Live. Sur l’année 2014, nous avons pu entamer et mener une petite trentaine de projets, c’est un résultat inespéré puisque pas mal d’entre eux ont été délivrés et le reste suivra début 2015. Notre nouvelle plateforme T24 est en quelque sorte une « arme technologique » qui nous permet de bou-ger, d’évoluer. Quelle relation le département IT entretient-il avec le métier ?

Quand on travaille avec un progiciel comme celui que nous avons mis en place, l’avantage est qu’il vous offre des solutions de base « in a box » qui doivent être customisées. Mais cela a aussi des inconvénients, notamment lorsqu’on commence à confondre les besoins et les solutions, ce qui conduit le plus souvent à développer des solutions les unes à côté des autres. Pour éviter une com-plexi�cation de l’architecture, nous avons souhaité, depuis début 2014, créer un réel partenariat entre les métiers et l’informatique, avec le métier qui se concentre sur l’expression des besoins, et l’informa-tique qui, de son côté, doit proposer des solutions. L’enjeu est de partir des besoins et de permettre un réel dialogue entre les deux fonctions. Il faut faire parler les gens pour bien comprendre leurs

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besoins… Je pense qu’à ce niveau, nous avons bien progressé et que cela continuera encore. C’est enthousiasmant : notre banque construit son futur autour d’une nouvelle implantation moderne favo-risant le travail en équipe et en s’appuyant sur son nouveau système informatique.

Comment la position de l’IT a-t-elle évolué dans le rôle de la banque, vis-à-vis du métier ?

L’intégration de la nouvelle plateforme a profondé-ment changé la relation entre l’informatique et les utilisateurs. Elle a rapproché les deux parties. Par le passé, le Département Informatique, avec les développements qu’il décidait ou non de réaliser au niveau du système central, avait un pouvoir très fort en termes de gouvernance, dans l’orientation des solutions mises en œuvre, sur la faisabilité des projets… Les utilisateurs étaient probable-

ment moins impliqués qu’aujourd’hui. Ici, nous sommes dans une relation beaucoup plus ouverte, parce que les utilisateurs ont participé au projet, connaissent la plateforme. Un dialogue s’installe entre les utilisateurs et l’informatique pour faire évoluer les systèmes, les améliorer et les mettre au service du métier. Il y a donc une interactivité très forte et continue avec l’utilisateur. Cela permet aussi de faire prendre conscience à la banque de l’importance de son système informatique.

Comment l’informatique, justement, permet-elle de faire évoluer la banque, de répondre aux enjeux de la transformation digitale ?

En théorie, c’est simple : l’IT doit permettre de mieux servir les clients, de développer de nou-veaux produits, de rencontrer les nouvelles exigences réglementaires et donc d’accompa-

gner en permanence l’évolution de la banque.En pratique, un cas concret réside dans la mise en œuvre des Avantages OPERA de notre banque. Il s’agit d’un programme de �délisation de nos clients, qui récompense nos clients sociétaires (Raiffeisen est une banque coopérative, ndlr) en fonction de leur activité bancaire, leur octroyant des points qui, accumulés, permettent d’obtenir des réductions sur nos produits. C’est un système novateur, qui a nécessité une réelle mobilisation des équipes commerciales, marketing, comptables, juridiques et IT. Aujourd’hui, l’IT contribue donc aux côtés des métiers à la création de la valeur, permettant le développement de nouveaux services, d’améliorer les processus … Autre exemple, le développe-ment de notre « app » R-Net mobile permettant à nos clients de travailler avec notre banque sur la majorité des smartphones et tablettes. Cela répond à une transformation des habitudes de nos clients et à notre stratégie de modernité.



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Comment est appréhendé le développement de tels projets, qui impliquent de mobiliser plusieurs départements en lien avec l’IT ?

Cela implique en effet de pouvoir collaborer avec les différents métiers, pour que puissent s’établir des réels partenariats entre chacun des dépar-tements et l’IT. Pour y parvenir, il faut qu’il y ait un respect mutuel entre les acteurs qui travaillent les uns pour les autres, mais aussi un scope de responsabilités bien déterminé pour chacun via une nouvelle méthodologie de projets. Ce qui est fondamental, encore une fois, c’est l’expression des besoins. Et de voir comment y répondre sans complexi�er à outrance l’environnement applicatif. Cette complexi�cation doit pouvoir être maîtrisée et c’est là l’un des principaux enjeux de l’informatique. Aujourd’hui, une banque qui ne maîtrise pas son informatique est une banque qui est en position de faiblesse. A côté de la �nance, qui offre une vision transversale sur les chiffres de l’organisation, l’IT offre une vision transversale sur les processus, les produits, les activités, la tari�cation, la comptabilité, les reportings… Les gens qui participent aux activi-tés informatiques béné�cient d’une vision très large sur le développement de leur entreprise et peuvent réellement y apporter leur contribution.

Le département IT doit répondre aux besoins, mais est-il aussi moteur des innovations à mettre en œuvre dans la banque ?

Oui. L’idée est d’être le moteur par rapport aux possibilités d’amélioration des processus et des services. Il y a une implication forte de l’informa-tique qui est toujours orientée « solution ». Pour le programme OPERA, l’informatique a dû se mobi-liser, prendre des risques. Il en a été de même dans le mobile. Nous devons aussi challenger nos utilisateurs, comme eux-mêmes, ils doivent nous pousser à aller plus loin, dans le respect mutuel et la bienveillance de chacun.

Quels sont vos nouveaux projets et chantiers pour les mois à venir ?

Nous avons déjà délivré pas mal de choses cette année : au-delà des projets évoqués, nous avons délivré le STP des ordres de bourse, FATCA, la �s-calité de l’épargne. Nous avons aussi lancé le projet de datawarehouse, qui verra le jour dans le courant du premier trimestre 2015, avec les premiers repor-tings. R-Net desktop a connu plusieurs évolutions dont la saisie multiple des paiements. Voilà, cette année 2014 est passée à la vitesse de l’éclair…

Et pour 2015 ?

C’est prématuré d’en parler car nous sommes dans le processus d’évaluation des idées de pro-jets. Il y en a pas mal et il faudra donc faire des choix. Nous aurons sans doute de beaux objectifs, et probablement un projet de refonte de notre plateforme R-Net. Le revamping de la version desktop et la mise à disposition de la version mobile étaient, jusqu’à présent, des initia-tives tactiques bien perçues par notre clientèle. Aujourd’hui, nous voulons vraiment voir cette plateforme web évoluer, avec une meilleure ergo-nomie, et puis aussi avec, si possible, le temps réel dans la tenue des positions. La future version de R-Net va aussi nous permettre d’améliorer encore l’image de la banque, sa modernité avec des interfaces clients attractives et, sympathiques pour inviter le client à y recourir, à y revenir et à s’y sentir bien et tout cela sans oublier de soi-gner les fonctionnalités. Nous allons aussi faire le point sur nos solutions actuelles de gestion électronique des dossiers et documents clients et examiner comment les compléter, les améliorer. Le projet de datawarehouse va sans aucun doute se poursuivre tout au long de l’année 2015. Il y aura un premier lot qui va adresser l’analyse des activités commerciales. Puis il y aura d’autres lots qui se

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mettront en place de manière successive. En�n, nous recevons d’autres demandes pour développer des fonctionnalités de CRM pour nos commerciaux. Fonctionnalités, qui heureusement, pourront être intégrées directement au niveau de T24.

Voilà un programme bien chargé. Est-ce simple de coordonner autant de projets de manière simultanée ?

C’est avant tout un travail d’équipe et un dé� pas-sionnant partagé par de nombreuses personnes des métiers et de l’IT. Un comité opérationnel des projets est organisé trimestriellement au niveau de tous les responsables de département pour suivre et orienter le plan consolidé des projets.Nous récoltons aussi les fruits liés à l’adoption d’une architecture IT simple par rapport à d’autres banques. Chez nous, désormais, tout est dans T24. C’est un avantage important.

Parlons des enjeux du secteur bancaire face aux développements technologiques. On voit de nouveaux acteurs émerger dans le paiement, au niveau de la

banque… On peut citer PayPal, Yapital, de nombreuses plateformes de paiements en ligne, mais aussi des développeurs de solution comme Digicash ou Flashiz, pour citer des acteurs luxembourgeois. Avec derrière, pour la banque, un risque inhérent à la désintermédiation. Comment appréhendez-vous ces enjeux ?

C’est un réel enjeu. Il y a une certaine attente des clients de pouvoir pro�ter, auprès de leur banque, de nouveaux moyens de paiement, de facilités nouvelles portées par la technologie. Nous res-tons donc vigilants à pouvoir les délivrer, le cas échéant. Mais je pense aussi qu’il faut rester les pieds ancrés dans la réalité. Ces évolutions tech-nologiques ne constituent pas la raison principale pour laquelle nos clients nous font con�ance. Je pense que si un client vient voir notre banque, c’est pour nos valeurs de proximité, d’engage-ment, de dynamisme, de professionnalisme, de respect. Ce sont ces valeurs que nous conti-nuons à développer, en y intégrant une dimension de modernité, avec ce nouveau bâtiment, nos agences et nos nouvelles apps. C’est autour de

ces valeurs que nous entendons positionner nos services bancaires de qualité avec une relation de proximité envers le client. Nous sommes loin du monde totalement digitalisé où tout est �nalement « déshumanisé». Mais vous avez raison, cela ne doit pas nous empêcher d’être habiles et oppor-tunistes avec ce genre de technologies, a�n de pouvoir proposer, quand cela s’impose, de nou-velles solutions innovantes.

Le monde de la banque est-il en capacité d’intégrer suf�samment rapidement les innovations digitales qui feront la différence? Comment cela se gère-t-il ?

Nous sommes très attentifs à l’émergence de ces nouvelles technologies de paiements, mais aussi aux outils digitaux qui pourraient constituer de nouveaux relais de croissance pour la banque. Devant la multitude d’opportunités qui se pré-sentent à nous, notre stratégie est de les adopter au moment opportun. Nous avons une taille qui ne nous permet pas d’expérimenter de manière systématique toutes les nouveautés. Mais nous restons vigilants par rapport aux opportunités por-

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tées par les technologies qui voient le jour. Nous avons des projets novateurs, mais sélectifs. Nous ne sommes que rarement early adopter. Il nous faut donc être opportunistes, et travailler sur des projets qui créent de la valeur, qui font du sens au cœur de notre stratégie. Il faut aussi bien mesu-rer le risque technologique. Mais il est clair qu’à l’avenir, la croissance future passe aussi par une bonne intégration des technologies qui comptent.

Comment les opportunités qui se cachent derrière le concept de « Big Data » pourraient-elles servir une banque comme la vôtre ?

Grâce à T24, nous disposons de pas mal de volumes d’informations sur notre activité com-merciale et opérationnelle. Ce sont des volumes d’informations considérables dont il faut pouvoir tenir compte pour créer de la valeur et nous amé-liorer. C’est ce que nous allons faire avec la mise en place de technologies de datawarehouse. Pour nous, cela revêt une réelle importance. Le concept de « Big Data », lui, peut être vu comme du datawarehouse à une plus large échelle, intégrant des sources d’information multiples, internes et externes, pour les recouper, les ana-lyser. A ce niveau, cela ne fait pas partie de nos premières priorités de demain. Mais, dans d’autres contextes, pour des banques plus grandes, sur des marchés plus conséquents, cela commence à émerger. Il est clair, toutefois, que les outils de Business Intelligence permettent aujourd’hui d’explorer les données pour en ressortir de l’infor-mation valorisable.

On évoque souvent le manque de compétences, sur la Place de Luxembourg, pour répondre aux enjeux de développement du secteur IT. Partagez-vous cette impression ?

Pour ce qui nous concerne, nous avons une équipe bien en place et nous n’avons pas de mal à trouver les bonnes compétences qui sont ravies de rejoindre une banque locale dynamique à taille humaine. Glo-balement, il y a énormément de personnes très quali�ées sur la Place qui ont développé un savoir-faire mixte métiers-IT. Il faut aussi avoir conscience que des activités IT partent vers l’étranger. Dès lors, des gens qui ont acquis de très grandes compé-tences IT peuvent devenir disponibles pour rebondir dans d’autres banques, ou dans d’autres secteurs. Que l’on envisage l’IT dans sa conception classique ou moderne (start-ups, nouveaux services IT), on a tout ce qu’il faut sur place, en termes de com-pétences et d’infrastructures, pour faire de grandes choses à Luxembourg.

Dans vos développements, avez-vous envisagé des possibilités d’externalisation ?

Non. Nous avons quelques contrats de sous-trai-tance ciblés, notamment pour l’impression des documents clients. Nous jugeons que ce n’est pas le métier de la banque d’imprimer des documents clients. Pour ce qui est relatif à la sécurité des �ux Internet, nous nous appuyons aussi sur des com-pétences extérieures spécialisées. Cela nécessite des expertises précises que nous ne pouvons pas

développer ou maintenir dans la durée en interne. Au niveau infrastructure, nous travaillons avec des sociétés spécialisées qui nous aident à faire évoluer nos architectures techniques mais il ne s’agit pas d’externalisation. Pour le reste, l’informatique et ses processus sont intimement liés au fonctionnement opérationnel de la banque et à son évolution com-merciale. Il est indispensable de pouvoir maîtriser cela avec un département IT proche des métiers.

Que pensez-vous de l’initiative Digital Lëtzebuerg lancée par le gouvernement ?

C’est très intéressant. Il y a beaucoup de choses qui se font, ici à Luxembourg, et ce n’est parfois pas facile de s’y retrouver, tellement cela foisonne d’initia-tives. J’espère que celle-ci va parvenir, effectivement, à mieux fédérer les acteurs a�n de mieux positionner le secteur IT luxembourgeois, et peut-être parvenir à combattre cet exode de fonctions informatiques vers d’autres pays, assurer un meilleur développe-ment des compétences locales, ainsi que de l’offre de services en permettant le partage de solutions sur des problématiques communes.

Que pouvons-nous vous souhaiter pour 2015 ?

De continuer dans ce contexte dynamique à faire évoluer le paysage IT de notre banque en répon-dant à ses besoins d’évolution commerciale et opérationnelle. Un enjeu important sera d’ame-ner le Département Informatique et nos équipes vers le palier suivant dans l’échelle de la maturité IT sans perdre notre âme. Depuis le 2 avril 2013,

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nous nous sommes reconstruits dans un tout nouveau contexte. Cela ne fait donc même pas 2 ans… Nous sommes encore très, très… jeunes ! Dès lors, il faut continuer à se structurer et à renforcer notre ef�cacité. C’est notamment pour cette raison que nous avons décidé d’optimiser toutes les activités informatiques grâce à un contrôle interne « intelligent » de nos processus pour les rendre plus ef�cients et réduire les risques. La démarche a été lan-cée progressivement depuis juillet avec tous les managers IT et cette démarche se poursuivra en 2015 avec des améliorations en continu de nos processus et méthodes.

Sébastien Lambotte

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NETCIO

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NETCIO

Pascal Lanser, avis aiguisé et vision éclairée pour CIONET LuxembourgDurant une dizaine d’années, Pascal Lanser a été le visage d’IBM au Luxembourg.Il y a tout juste 1 an, Pascal Lanser quittait son poste, après avoir successivement occupé les fonctions de Général Manager d’IBM Services Financial Sector – une des premières PSF créées à Luxembourg – puis de Country General Manager. Ce grand passionné est aujourd’hui Country Leader de CIONET Luxembourg. Partage d’une vision...

Après 35 années passées dans l’IT, la fonction de Country Leader de CIONET Luxembourg vous sied à merveille...

Quoi de plus naturel que de s’engager auprès de CIO-NET que j’avais soutenu en tant que partenaire dès son lancement, en octobre 2012, au Luxembourg !

Je pense profondément que la communauté des CIOs a besoin d’une plateforme pour partager et échanger sur des sujets de préoccupations majeurs. La possibilité de créer un courant d’idées et de par-tager certains grands moments de ma carrière avec le marché sont mes plus grandes motivations. De plus, les excellentes relations que j’ai conservées avec les acteurs de l’IT, tant du point de vue des fournisseurs que des utilisateurs, facilitent l’animation de ce réseau.

Quels composants de votre expérience allez-vous réinjecter dans ce nouvel exercice ?

Personnellement je suis un homme de challenges et celui-ci n’est pas banal. CIONET est un grand partage d’expérience, une nouvelle forme de col-laboration. Malgré mon bagage, j’apprends encore chaque jour et reste bien sûr apte à comprendre si un sujet est d’intérêt collectif ou non. Très logique-ment, l’animation de ce réseau me passionne.

Ce côté fédérateur m’a toujours plu, je n’ai d’ail-leurs pas abandonné mes différentes fonctions au sein des associations sportives que je préside, c’est un ensemble équilibré qui m’a servi de support tout au long de ma carrière, une sorte de moteur…

Ce nouveau rôle me permet de prendre du recul et de repenser à tout cet environnement de manière très objective. De l’adrénaline pure, parfaitement en phase avec mes aspirations.

Je souhaite avant tout créer un espace de débats au sein de CIONET Luxembourg où chaque CIO pourra s’exprimer en toute liberté et sans pressions exterieures (pour rappel, le contenu CIONET est fait par des CIOs pour des CIOs). Nous participons trop souvent à des évènements lors desquels le discours commercial prend le dessus sur la vision rationnelle. CIONET permet d’aborder et de répondre aux pro-blématiques des utilisateurs de services.

Le calendrier 2015 de CIONET Luxembourg repo-sera sur des thèmes proches des problématiques gouvernementales, telles que celles qui ont été citées dans le programme Digital Lëtzebuerg.

Nous aurons aussi d’autres expériences à partager, telles que : comment appréhender le changement, “driver” une équipe vers son objectif, obtenir l’équi-libre nécessaire à la performance de l’équipe, etc… quelques sujets qui sont en tout cas dans l’ère du temps si l’on considère le changement des com-portements générationnels auxquels sont déjà confrontées les entreprises.

Comment le réseau international CIONET va-t-il devenir un outil indispensable pour les CIOs du Luxembourg ?

CIONET est un fantastique outil ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes : CIONET International est représenté dans 14 pays en Europe et plus de 4.200 CIOs sont

membres. Une pépinière immense où tous les talents se retrouvent. Cet accès est incomparable.

Jusqu’à présent, CIONET s’est investi dans les médias spécialisés en IT. Souvent localement, mais nous échangeons de plus en plus entre pays membres de CIONET et c’est en cela que cette com-munauté devient vraiment unique. Imaginez cette grande plateforme internationale qui communique et échange sur les thématiques du moment ! Il y a fort à parier que les CIOs y trouveront le niveau de maturité qui correspond à leurs attentes. La stratégie de CIONET est aussi de toucher un public plus large et de faire connaître, au delà de l’IT, le rôle si impor-tant du CIO. Le Luxembourg y trouvera un vecteur de communication international, c’est certain.

Pour promouvoir la place de Luxembourg, il n’est pas seulement utile de se faire connaître au-delà des frontières; il faut également s’imprégner des “Best Practices” en usage partout en Europe et dans le monde. Le brassage des informations et pratiques à l’international constitue la clef de voûte d’une stratégie qui se veut fédératrice de ce trans-com-munautarisme.

Conservons le meilleur de chaque pays; je n’ai pas la prétention de vouloir révolutionner ce domaine d’activité mais l’espoir d’y apporter ma contribution.J’entretiens des contacts réguliers avec mes homo-logues européens. Nous communiquons sur les préoccupations de nos pays respectifs et beaucoup d’entre elles sont communes.

Un mot pour conclure : échangeons…

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Réunir les conditions de la con�anceLe Luxembourg entend s’af�cher comme « trusted hub » ICT au cœur de l’Europe.

Pour y parvenir, les acteurs ICT doivent progressivement générer la con�ance en s’appuyant des standards élevés en matière de sécurité, mais aussi en développant des approches communes et exigeantes de gestion des risques. Les enjeux de sécurité son cruciaux pour le développement du secteur ICT au Luxembourg. ITnation Mag vous propose la vision développée par quelques acteurs de la Place sur ces questions.

En af�rmant sa volonté de se positionner comme un centre d’excellence ICT, notamment dans le domaine de la gestion et du traitement des données sensibles, le Luxembourg ne peut pas négliger les questions de sécurité. « La con�ance, en lien avec la sécurité, sera l’un des éléments clés de l’évolution économique du secteur ICT au Luxembourg », explique Sébastien Pineau, Programme Manager, au sein du CRP Henri Tudor (Luxembourg Institute of Science and Techno-logy (LIST) au 1er janvier 2015), qui fédére, dans ses initiatives, les acteurs ICT de la Place.

Jusqu’à présent, l’ICT au Luxembourg a avant tout été pensée pour répondre aux besoins du sec-teur �nancier. « Vu les exigences de la plupart des acteurs ainsi que celui des autorités de contrôle, considérant les infrastructures existantes, le niveau du Luxembourg en matière de sécurité est déjà par-ticulièrement élevé, précise Jean-Michel Remiche, Product Development & Innovation chez POST Tele-com. La communauté des acteurs ICT, consciente des enjeux de la sécurité, doit désormais mieux valoriser ces atouts a�n d’assurer un meilleur déve-loppement du secteur. »

Si les éléments nécessaires à la création de la con�ance sont présents – exigences, infrastruc-tures, réglementations -, ils ne suf�sent pas toujours pour autant. Par exemple, beaucoup d’acteurs sont encore réticents à pro�ter des avantages du cloud.

« Ils ont des inquiétudes, le plus souvent inhérentes au caractère encore trop nébuleux du cloud », explique Jean-Michel Remiche. Que deviennent leurs données une fois dans le nuage ? Combien de fois sont-elles dupliquées ? Comment s’assurer qu’il n’en existe pas une copie quelque part une fois qu’elles ont été récupérées ? « Il nous faut désormais pouvoir apporter des réponses à cette crainte de voir ses données éparpillées a�n de mettre ces acteurs en con�ance », poursuit-il.

Pour illustrer son propos, Jean-Michel Remiche n’hé-site pas à faire une analogie entre le développement de l’ICT et celui de l’industrie automobile. « Les voies rapides peuvent être comparées à nos autoroutes de l’information. Les acteurs du secteur ICT sont l’équivalent des constructeurs automobiles. A eux de générer la con�ance a�n de convaincre, comme l’industrie automobile, en se professionnalisant, en s’industrialisant, y est parvenue auprès des automo-bilistes. Aujourd’hui, plus personne ne se demande comment fonctionne une voiture pour avancer au moment de l’acheter. Pour y parvenir, il faut nous inscrire dans une démarche continue d’amélioration, en adaptant nos offres en fonction des attentes et exigences des clients. » Il est important, aussi, que les utilisateurs, aussi, soient conscients des enjeux inhérents à la sécurité. « Car ils sont les premiers responsables de leur sécurité. Ils doivent, en toute circonstance, garder la maîtrise sur la gouvernance

et sur les aspects de sécurité », complète Jean-Michel Remiche.

L’émergence et le renforcement du « Trusted Hub » européen que veut devenir le Luxembourg, néces-siteront de rassembler les acteurs et de les faire évoluer ensemble vers des mêmes standards de gouvernance de la sécurité et de la gestion des risques. « Idéalement, tous devraient converger vers une approche et méthodologie de gestion des risques commune. C’est l’un des objectifs poursui-vis par le projet SARIM, pour Systemic Approach of RIsk Management, qui a vu le jour cette année et qui associe des régulateurs et les associations sectorielles a�n d’établir un référentiel commun », explique Sébastien Pineau.

Sébastien Lambotte

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Jean-Michel Remiche, Product Development & Innovation chez POST Telecom

DOSSIERSÉCURITÉ


SÉCURITÉDOSSIER

La sécurité, une cause communeLa sécurité informatique ne peut désormais plus se limiter à la protection de ses systèmes.

Face à des attaques ciblées, mais aussi à une panoplie de risques divers, les questions de sécurité doivent être appréhendées de manière globale. Pour lutter contre les intrusions, entre autres, les acteurs doivent désormais mieux communiquer et partager l’information. C’est la clé de la maturité.

Face à des acteurs malveillants, des pirates informa-tiques extrêmement bien organisés, les entreprises peinent le plus souvent à bien se protéger. Si les enjeux de sécurité sont mieux appréhendés par les fournisseurs de services IT, il est toujours très dif�cile de lutter contre un pirate très déterminé. Mieux y faire face exige de réviser la manière dont la plupart des entreprises envisagent la notion de sécurité des systèmes. « On a trop longtemps opposé sécurité ICT et sécurité physique. Cela n’a pas de sens. Les acteurs malveillants, eux, ne font pas la distinction entre les deux et pro�tent des failles qui existent tant dans le monde réel qu’au niveau des systèmes pour arriver à leurs �ns, précise Régis Jeandin, Head of Security Services chez EBRC. A quoi bon protéger ses systèmes d’attaques extérieures si une personne étrangère à la société peut facilement accéder à un terminal, comme un poste de travail, pour s’introduire dans le système et accéder à des documents ? La sécurité doit être appréhendée plus globalement. »

ENTRE FORTERESSE ET BASTION

Pendant longtemps, on a protégé les systèmes ICT en établissant des forteresses complexes autour d’eux, en accumulant les remparts – �rewall, anti-virus… « On prend conscience que ce n’est peut-être pas la meilleure école. On a vu des attaques uti-liser ces systèmes périphériques pour justement mieux pénétrer le système central. La complexité des systèmes rend dif�cile la maîtrise de la sécurité informatique. A cette approche de type forteresse s’oppose désormais celle du bastion, l’école de la simplicité et de l’agilité dans la lutte contre les intru-sions », commente Alexandre Dulaunoy, Spécialiste

de la Sécurité Informatique et des réseaux au sein du Computer Incident Response Center Luxembourg (CIRCL). Bien appréhender la sécurité ne passe donc pas uniquement par la protection. « La détection est aussi un facteur clé. Face à une attaque ciblée, une protection avancée est certes nécessaire… mais récolter des évidences ainsi que des traces liées à ces attaques, est crucial. Cela permet de pouvoir identi-�er les vecteurs d’attaque et les cibles, et de pouvoir agir en conséquence », précise Régis Jeandin.

LA CLÉ DE LA MATURITÉ, C’EST LE PARTAGE

Pour que la Place gagne en maturité en matière de gestion des risques informatiques, il est nécessaire que l’on puisse disposer d’une meilleure connais-sance du type et du niveau d’attaques auxquelles les acteurs font face. « Pour cela, les entreprises doivent mieux partager et communiquer les indicateurs de compromissions, mais aussi de nombreuses autres informations relatives aux attaques dont ils sont victimes », commente Régis Jeandin. EBRC, par exemple, mène une analyse des menaces sur l’en-semble de ses clients et trouve un réel intérêt et des béné�ces à partager des informations techniques sur les attaques avec d’autres acteurs, par le biais de CIRCL notamment, a�n de renforcer en permanence sa connaissance de la menace et de pouvoir amélio-rer la sécurité de l’ensemble de ses services. « Gérer sa sécurité seul, en mode insulaire, ne permet pas d’apporter des réponses satisfaisantes pour que chacun, et donc la Place dans son ensemble, puisse relever l’enjeu de la sécurité », explique Alexandre Dulaunoy. Dans un pays qui a longtemps cultivé le secret et la con�dentialité, les acteurs ne partagent

pas volontiers l’information, et encore moins celle qui à trait aux attaques dont ils sont victimes. « Cela demande du courage et de la maturité, mais les béné�ces sont réels », poursuit Alexandre Dulaunoy.

Face à des entreprises et, au �nal, une Place éco-nomique toujours mieux armée pour les détecter, les hackers seront sans doute moins prompts à attaquer. « La gestion de la sécurité inhérente à l’en-treprise doit se gérer de bout en bout. Elle dépend aussi bien de ceux chargés d’opérer les systèmes que du end-user, sans oublier les prestataires ou les sous-traitants dans le domaine informatique ou autres… », conclut Régis Jeandin. La sécurité, c’est l’affaire de tous.

Sébastien Lambotte

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Régis Jeandin, Head of Security Services chez EBRC

Alexandre Dulaunoy, Spécialiste de la Sécurité Informatique et des réseaux au sein du Computer

Incident Response Center Luxembourg (CIRCL)


DOSSIERSÉCURITÉ

Excellium Services : une nécessaire évolution de notre approche de la problématiqueVols de données, intrusions, arnaques Internet, pas une journée sans que les actualités nous rappellent combien notre société est vulnérable aux menaces informatiques.

D’aussi loin que le sujet existe, la culture sécuritaire informatique a consisté en deux actions simultanées. Construire des murs, les plus hauts possibles autour de nos périmètres informatiques pour en protéger l’accès, et d’autre part gérer les risques liés à la malveillance en fonction de leur probabilité et de leur impact.

Avec le développement de la connectivité, le périmètre du système d’information des organisations est de plus en plus dif�cile à dé�nir. Pour certains spécialistes on parle même de dé-périmétrisation avec les usages sans cesse croissants du Cloud, de la mobilité ou encore du BYOD (Bring Your Own Device).

La gestion des risques de son coté est une science en constante évolution. Mais l’élément problématique dans notre contexte est qu’aujourd’hui une intrusion ne peut plus être considérée comme probable mais aura assurément lieu. Cet état de fait entraine une nécessaire remise en cause de nos stratégies de sécurité. L’intrusion aura lieu. Il faut donc y être pré-paré !

Cette situation nous amène à un changement de culture et de posture :• Le périmètre n’est plus.• L’intrusion aura lieu.• La sécurité sur le modèle de la défense

ne suf�t plus.• Améliorer ses capacités de détection

est primordial. • Planifier la réaction est nécessaire.

Considérer qu’une intrusion aura lieu amène à déplacer une partie de ses ressources et de ses capacités sur la détection et la réaction. Détection

pas forcément de l’intrusion mais assurément de ses conséquences. Elle se traduisent irrémédia-blement soit par de l’ex�ltration de données où par la recherche de privilèges. Car somme toute, aujourd’hui il existe un marché de la Cyber-crimi-nalité où s’échangent et se vendent les ressources des organisations qu’elles soient des données, des accès ou des ressources informatiques.

Si cette considération est intellectuellement compré-hensible, elle a des conséquences importantes dans la mesure où cela signi�e que la stratégie de sécurité doit changer.

L’adoption d’une posture de « contrôle continu » a�n de mesurer les écarts entre le fonctionnement normal

de son système d’information et ceux induits par des comportements malicieux est indispensable.

Il faut en�n se résoudre aux basiques, à savoir :• Connaitre la cartographie de son environnement

informatique.• Analyser des évènements de ces systèmes pour

détecter des déviations de comportements.• Gérer les alertes. • Etre en mesure de réagir en cas de suspicion

pour remédier à l’intrusion et limiter les impacts.

Bref un chantier important pour les organisations dans une période où les ressources �nancières sont limitées et les compétences disponibles fort rares.

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SÉCURITÉDOSSIER

Merging Tablets into a Secure Mobility StrategyConsiderations for bringing tablet com puting into your business safely and ef�ciently.

Although tablet computers are similar to laptops in many respects, notable differences between the two have security managers scratching their heads as to how tablets may affect the business’ risk pro�le. Read on for insights on how to bring tablet computing into the enterprise mobility mix.

TABLETS JOIN THE MOBILE MOVEMENT

As employees at all levels drive the requirement for secure access to business information from mobile devices, IT departments find themselves in the inevitable predicament of having neither the right capabilities nor infrastructure to support these new devices. Managing mobility is a challenge, as it repre-sents largely uncharted waters and, right now, there is no one-size-�ts-all solution or approach. Tablets, speci�cally, are becoming ever-more popular both for personal and professional use, and the adoption rate of Apple iPads has overtaken that enjoyed by the Apple iPhone in 2007 and the DVD player in 1997.On the one hand, employee-owned tablets are power-ful from a computing perspective, and organisations recognise the value of making sure these devices can access corporate networks, applications and data, to make it easy for employees to maximise work time, wherever they are.

LAPTOP AND TABLET: UNDERSTANDING THE DIFFERENCES

“It’s essential to understand the differences between laptops and tablets”, notes Nicholas Arvanitis, a Principal Security Consultant at Dimension Data. “The key consideration when it comes to tablets is that oftentimes the devices are employee-owned and therefore are unmanaged endpoints.

“By default, corporate IT cannot lock these devices down to the level that laptops can be, and existing centralised management tools do not address these devices, he says. For this reason, they may intro-duce separate administration concerns and require discrete management solutions, which will in turn

impact existing IT resources.” Arvanitis adds that established authentication routines may not be sup-ported by the mobile devices, so in many cases a compromise needs to be struck, which can poten-tially weaken the organisation’s security efforts.

Additionally, major differences exist in the realm of software and patch management. With tradi-tional laptop devices, software vendors release updates and patches incrementally and, in many cases, within regular recurring timeframes. Orga-nisations tend to have mature processes and tools in place for patching traditional compu-ting platforms. Devices such as tablets often have much larger windows of time between releases, resulting in more risk and vulnerability.

NEW MANAGEMENT TOOLS IN THE BOX

Although the issues associated with tablets may make businesses wary of condoning their use, there are ways to make sure they can be safely and effecti-vely brought across the corporate threshold. Once a decision has been taken to permit the use of tablets (see the sidebar: ‘Decision time: choosing tablets’), organisations must consider a combination of exis-ting solutions and management tools, similar to those developed for smartphone support. “The business can determine which platforms and devices provide them with the most appropriate solution in terms of their requirements, from a usability and security and

management perspective, and determine the sup-ported platforms and devices accordingly”, explains Arvanitis.

KEEP AN EYE ON APPLICATIONS

Arvanitis believes that applications pose the most significant security risk when considering tablet devices. He notes that a key change between tradi-tional endpoint devices and mobile devices such as tablets is that, in mobile computing, the IT department no longer controls deployment and con�guration of applications. Instead, this decision is made by the tablet user. When users buy applications from mobile application stores, they usually install them without consulting the IT department. “This represents unfa-miliar territory for corporate technology and security departments that are accustomed to mandating and controlling the software that may be installed on endpoints, often having performed risk and technical assessments on such software before approving them for corporate use”, he says.

Businesses that operate in a higher-risk environment should exercise tight control over the applications they permit. For those in less stringent environments, the IT department should provide a list of approved and vetted applications at the very least. Creating usage policies speci�c to tablets, making sure the devices are updated on a regular schedule, and remaining vigilant as to how tablets affect the network are other tactics to keep security risks at bay.

Managing mobility is a challenge, as it represents largely uncharted waters and, right now, there is no one-size-�ts-all solution or approach.


Is tablet computing right for your business?

Bear in mind the following rules of thumb when

deciding whether to bring tablets into your

technology mix:

• Consult with legal counsel and privacy officers

to determine the implications of any controls

that the business wishes to exert on employee-

owned devices or on personal data stored on

these devices

• Consider the various business use cases for

tablets; some users may require more access to

applications and resources than others based

on their role within the organisation

• Map out data flows based on the systems

and data access requirements; this will help to

design appropriate policies and procedures to

protect tablet-based data

• Examine existing policies, procedures, and

guidelines to see if they need to be updated or

created to speci�cally address tablets

• Determine whether the business has the right

amount of technology support expertise to

enforce policies and conduct repairs

• Look at whether existing monitoring tools can

extend to tablets; in many cases, this tends to

be an issue

• Assess the robustness of wireless networks

and quality of service to determine the

impact of extending uni�ed and converged

communications solutions to these endpoints.

//// DECISION TIME: CHOOSING TABLETS ////

DOSSIERSÉCURITÉ

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The Dark Side of IT SecurityPeter Golda is the Managing Director of STIDIA providing consultancy services in IT security and risk management. He enlightens us on the dark side of IT security.

As an experienced IT security specialist, people often ask me what is, according to me, the biggest issue regarding IT security. You would probably expect me to say that it is linked to wires and bytes. However, in most instances, the challenges are more due to an unproductive management spirit or an IT team fear related to security audits.

AWARENESS

Nowadays, information security incidents have become as commonplace in the news as stock exchange indicators. Every day, we hear about hackers stealing critical business information and customer data through company websites and their network infrastructures.

On the one hand, every single IT security report states that up to 70% of managers of small & medium companies are aware of potential threats and over half of them are ready to invest in out-sourced security services. Great news! However, on the other hand, most organisations do not take the next step of gaining awareness of their own actual IT vulnerabilities. Why is that?

THE DARK SIDE

Even if everybody knows that investing in secu-rity is more than a must these days, I observe an obstacle for some companies to take action. Many owners and board members think that a good IT team makes no mistakes. By “no”, I mean zero! There is thus absolutely no room for human errors, which, we all know, happen. With this perception in mind, what would you call a CTO ordering a security audit? A suicide? Consequently, IT teams are reluc-tant towards any kind of security tests from external experts fearing negative results and personal consequences. This vicious circle will lead towards damaging �nancial and reputational impacts to the company’s business following being hacked.

BLAME IT ON THE… IT TEAM

During my last years of vulnerability testing, every single audit we performed showed some �aws and we noticed that results were not used as an opportunity

to learn but a reason for management to blame their IT team! In a more constructive approach, these tests should, on the contrary, be considered as a way to help IT people to develop their skills and knowledge, and leverage them in their daily work. This will result in a continuous improvement of the security level of the company’s IT infrastructure. The vicious circle becomes a virtuous circle!

BRINGING THE LIGHT

Our daily challenge is therefore not to convince our customers about their need for a security audit but convince IT people that this should not be considered as the quickest way for them to lose their jobs. In parallel, C-levels need to understand that it is great news if we �nd vulnerabilities to solve, it is better us than malicious people… The fact that a security breach costs double the price of its �x is a myth… It is usually much more than double!

We have recently teamed up with the IT solutions provider Systemat Luxembourg PSF to provide our customers with a personalized, accurate and cost-effective vulnerability assessment service. This will help them become aware of all the weaknesses of their current IT immune system and support them in protecting their business against successful attacks.

So remember, as far as IT security audits, make sure you do not fall in the dark side of IT security, go for the virtuous circle and thrive in ef�ciently securing your business.

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SÉCURITÉDOSSIER

Peter Golda, Managing Director


Sogeti et Cyber Sécurité : conserver l’avantage dans la partie !La Cyber Sécurité est aujourd’hui un enjeu de premier plan qui s’explique par les révélations presque incessantes sur des attaques informatiques et des violations de données.Dans ce contexte d’imprévisibilité et d’insécurité, les organisations redé�nissent leur approche de la sécurité et recherchent un équilibre entre risque, innovation et coût. En parallèle, le domaine de la Cyber Sécurité enregistre des évolutions spectaculaires, qui imposent aux organisations d’appliquer de nouvelles pratiques et d’acquérir de nouvelles compétences.

Le risque en matière de Cyber Sécurité est désormais clairement commercial. Sous-estimer l’importance de la sécurité peut ainsi constituer une menace pour l’avenir d’une organisation. Pourtant, de nombreuses organisations continuent à gérer et à envisager la Cyber Sécurité dans le champ du service informa-tique. Cela doit changer !

En effet, la technologie est en mutation constante et aucune évolution récente n’a été aussi considé-rable que l’explosion de l’utilisation des appareils mobiles. Peu importe les politiques mises en place, les organisations font face à une vague de collabora-teurs apportant leurs propres appareils au travail. La demande BYOD (Bring-Your-Own-Device) augmente, mais elle pose des dé�s sérieux pour la gestion de

la sécurité, à la fois en termes de technologie et en matière de procédures et de politiques. Ces appareils mobiles semblent être l’antithèse de ce que font les professionnels de la sécurité pour garantir cette der-nière : ils sont mobiles, riches en données, faciles à perdre, et connectés à tous types de systèmes dont les dispositifs de sécurité sont insuf�sants.

La recherche d’une sécurité de pointe tient pour l’essentiel aux personnes et à leur comportement. Il est communément admis qu’avec suf�samment de détermination et de compétence, un attaquant per-sistant parviendra à passer n’importe quelle défense. Toutefois, en complexi�ant ce processus à chaque étape, on diminue les risques et on augmente non seulement le délai dont disposent les organisations

pour réagir aux incidents, mais également la capacité de les intercepter avant que leur incidence ne soit trop grande.

Serait-ce prendre un raccourcir de dire que pour béné�cier d’une bonne sécurité, il faut instiller cette notion jusque dans les �bres les plus élémentaires de l’organisation, à la fois en termes de technologie (en intégrant la sécurité dès la conception) et en termes de comportement (en offrant des options sécurisées préférables aux options moins sécurisées), sachant que l’utilisation du facteur peur risque de devenir très rapidement un outil inef�cace de motivation des uti-lisateurs.

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DOSSIERSÉCURITÉ


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DOSSIERSÉCURITÉ

« Le mal étant là, le mieux est de se préparer au pire »Pascal Steichen CIRCL - CERT, CASES

Monsieur Steichen, dans quelle mesure la sécurité informatique est-elle un élément crucial pour le développement du secteur ICT au Luxembourg ?

Au Luxembourg, on nourrit l’ambition de faire de l’ICT un pilier de la diversi�cation économique. La cyber sécurité est un sujet critique. C’est un facteur à ne pas négliger si l’on veut devenir compétitif en matière d’ICT, accroître la compétitivité et l’attractivité de la Place aux yeux des entreprises qui pourraient pro�ter des infrastructures et services ICT au Luxem-bourg.

Comment fournir toutes les garanties nécessaires en matière de protection des systèmes informatiques ?

On ne peut pas. Il faut partir du principe que les gros pépins qui pourraient nous arriver vont se produire.

C’est plutôt alarmiste comme message…

Non, c’est plutôt réaliste. Des structures de tout type se font attaquer en permanence. Cela ne concerne pas uniquement les entreprises qui gèrent des don-nées sensibles ou des grandes sociétés, mais tout le monde. En étant conscient de cette réalité, on peut envisager les choses différemment, pas seulement sous l’angle de la protection, mais en se préparant à réagir à un incident, en mettant en place des pro-cédures de gestion de crise.

Comment se préparer à la crise, justement ?

Avoir à l’esprit que l’on est la cible d’une attaque, que quelque chose est en train de se passer, constitue déjà un grand pas, dans la mesure où cela nous invite, plus que de nous protéger, à placer une partie des

efforts sur la détection de la menace et sur l’apport des réponses une fois qu’elle a été révélée. Il y a six ou sept ans, la quasi-totalité de l’effort en matière de sécurité visait la protection uniquement. En considé-rant la manière avec laquelle la menace évolue et en partant du principe qu’elle a sûrement déjà attaqué vos systèmes, la protection ne suf�t plus.

Qu’entendez-vous par « se préparer à la crise » ? Quelle est l’ampleur du risque ?

Cela dépend des attaques. Je ne dis pas que cha-cune d’elles peut se transformer en crise, mais le risque, aujourd’hui, peut être lourd de conséquences. Le digital s’immisce dans toutes les couches de la société, tout est interconnecté. Si bien que l’on doit faire face à une multitude de risques systémiques. Imaginez que l’on attaque un fournisseur en élec-tricité, avec pour conséquence un black-out plus ou moins important. Ce scénario n’est pas le plus improbable. Et le caractère systémique du risque ne va aller qu’en augmentant.

Comment chaque acteur peut-il se préparer ou contribuer à amoindrir le risque ?

Il faut travailler sur plusieurs niveaux. D’abord en mettant en place une procédure de gestion des inci-dents au jour le jour, qui permet de mieux prendre conscience des menaces et attaques en cours, de les comprendre et de réagir en fonction. Une grande crise peut découler d’une petite défaillance que l’on a négligée. Derrière, il faut pouvoir mettre en place un « Business Continuity Planning », en se demandant ce qu’il se passe si une infrastructure tombe. L’enjeu, ici, est d’établir des scénarios relatifs à des incidents potentiels et de bien s’y préparer, en commençant par les gros risques, puis en descendant progres-sivement vers des niveaux de menaces moindres. En�n, naturellement, il convient d’établir des « Disas-

ter Recovery Plans », permettant de relancer une activité le plus rapidement possible suite à une crise.

Comment le Luxembourg est-il préparé face à ce risque de crise ? Quels éléments peuvent-ils être améliorés ?

De manière générale, les acteurs conscients du risque travaillent principalement sur le « Business Continuity Planning », sur les divers scénarios pou-vant conduire à une crise, et mettent en place des réponses adaptées à travers des DRP. Par contre, au niveau de la gestion des incidents au jour le jour, pour mieux comprendre la menace, pour l’analyser, il y a encore des efforts à faire. C’est important, car bien comprendre les menaces, petites ou grandes, est indispensable pour améliorer la sécurité en général, pour anticiper et déceler des risques auxquels on ne pense pas, ou pas encore. Mais de manière géné-rale, le Luxembourg appréhende bien les enjeux de sécurité, par ses investissements dans les infrastruc-tures et dans la sécurité, avec de la sensibilisation, mais aussi des services de réponse sur incident.

Comment la menace a-t-elle évoluée ces dernières années ?

Derrière un malware ou une intrusion, il y a de l’hu-main. L’activité malveillante s’est professionnalisée, voire industrialisée. Il y a une économie qui s’est créée, avec des spécialisations dans la récupéra-tion de données par exemple, dans la recherche d’adresses e-mail, la création de malwares, leur distribution… Chaque spécialiste rend des services à d’autres. La menace pro�te aussi justement de la complexi�cation des systèmes, qui rendent parfois l’intrusion plus facile, dans la mesure où l’on oublie de protéger une extension par exemple.

Sébastien Lambotte

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Le BPO, de plus en plus souvent envisagéSi les opportunités d’opter pour des solutions d’Information Technology Outsourcing (ITO) et de Business Process Outsourcing (BPO) sont évoquées depuis un certain nombre d’années déjà, les projets effectifs commencent seulement à voir le jour au sein du secteur �nancier.

Un changement d’approche est en train de s’opérer. L’émergence de nouveaux acteurs et d’offres de plus en plus attractives y contribuent. Toutefois, la décision d’externaliser ses processus ICT doit être prise en tenant compte de nombreux critères.

En pleine évolution, le secteur financier est confronté à de nombreux enjeux. Dans ce contexte, l’opportunité d’externaliser la gestion des systèmes d’information ainsi que les processus qu’ils sous-tendent s’envisagent avec un réel intérêt. « Les acteurs du secteur financier sont notamment confrontés à une augmentation considérable des coûts de la compliance, qui peuvent représenter dans certains cas jusqu’à deux tiers de leurs inves-tissements annuels, commente Olivier Maréchal, Partner et Financial Services Advisory Leader au sein d’EY Luxembourg. D’autre part, les institutions �nancières, dans un secteur en pleine recompo-sition, doivent composer avec une réduction signi�cative des marges. Ils font face à ce qu’on appelle un effet ciseaux. Dans ce contexte, compte tenu des montants des investissements, il y a lieu de se demander si leur cœur de métier est de gérer l’IT, ou s’il ne serait pas plus pro�table d’externa-liser, de con�er ces fonctions, y compris la mise à niveau des systèmes pour répondre aux exigences en matière de compliance, à des acteurs extérieurs, capables d’industrialiser des processus opération-nels et évolutions informatiques. »

UN INTÉRÊT GRANDISSANT

Ces thèmes ne sont évidemment pas nouveaux. La question de l’IT outsourcing ou encore du Business Process Outsourcing se pose depuis près de vingt années au Luxembourg. Depuis 2 ans, compte tenu de l’évolution du secteur et des dé�s à relever, les premiers projets voient en�n le jour. « Il n’est pas évident, pour une banque ou tout autre acteur du

secteur �nancier, de prendre une telle décision. Désormais, on remarque cependant un changement d’attitude. Dès que se pose une question relative aux systèmes d’information, dès qu’une évolution à leur égard doit être envisagée, l’éventualité d’externali-ser est évoquée, envisagée et même étudiée. Cela n’était pas encore forcément le cas il y a un an ou deux », commente François Barret, Senior Manager en charge des services d’Information Security au sein d’EY Luxembourg.

ETABLIR LE BUSINESS CASE

Les raisons qui poussent les acteurs de la Place �nancière à envisager plus volontiers le BPO ou l’ITO ne se limitent pas à des questions de coûts. Bien sûr, en optant pour cette voie, ils espèrent pouvoir béné-�cier d’économies d’échelle. Mais ils entendent aussi pouvoir gagner en �exibilité, se recentrer sur leur cœur de métier. « Le business case n’est, toutefois, pas toujours évident à déterminer. Beaucoup de fac-teurs doivent être pris en considération dans l’étude du projet. Il y a des frottements, au niveau de la TVA payée aux prestataires de services notamment, qui ne pourrait être récupérée que très partiellement, précise Olivier Maréchal. L’opportunité �nancière, si elle existe, ne peut être envisagée que sur du long terme. Il existe toutefois d’autres intérêts à envisa-ger un BPO, comme la variabilisation des coûts ou l’opportunité, pour un acteur �nancier, de réduire la voilure de manière élégante. »

Un projet d’externalisation, en outre, peut s’avérer complexe et doit être étudié dans ses

nombreuses dimensions. Le choix du partenaire, la définition de la relation contractuelle, le péri-mètre de ce qui est externalisé, la localisation des informations sont quelques-uns des éléments à prendre en considération. « Il ne faut pas non plus sous-estimer la charge de travail inhérente au suivi de la relation avec le prestataire de ser-vices. La fonction informatique reste critique dans le fonctionnement d’une institution financière. Il faut que l’institution financière qui profite des leviers d’optimisation offerts par l’ITO ou le BPO garde une réelle maîtrise sur la gouvernance », précise Olivier Maréchal.

Y ALLER PAR ÉTAPES

En matière d’externalisation, les acteurs font aujourd’hui volontiers le choix de con�er la gestion de leur infrastructure à des prestataires externes à l’entreprise. C’est le plus souvent le point de départ à tout projet d’externalisation. « L’externali-sation des solutions applicatives ou de l’ensemble des processus opérationnels est plus rare, car plus critique, explique François Barret. Les acteurs y vont par étape, considérant les solutions dispo-nibles sur le marché, la capacité des acteurs à leur offrir toutes les garanties en matière de sécurité et de protection des informations, mais aussi de réponses aux exigences des régulateurs tels que la CSSF. Il ne faudra pas non plus négliger la confor-mité de tels projets avec la future réglementation européenne en matière de traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données »

DOSSIER BPO

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DOSSIERBPO

Par rapport à l’opportunité d’externaliser, la CSSF n’accepte que les données puissent quitter le territoire luxembourgeois que sous certaines conditions bien établies, comme l’encryptage, l’anonymisation des données, la nécessité d’ob-tenir de son client un consentement par écrit et explicite relatif à une utilisation particulière de ses informations. Autrement dit, extraire les données du territoire luxembourgeois pour les con�er à un acteur qui offre toutes les garanties nécessaires n’est évidemment pas simple. Dès lors, des ini-tiatives émergent au Luxembourg, pour pouvoir proposer des solutions en matière de BPO adap-tées aux attentes et aux besoins du marché. « On peut citer, notamment, l’annonce récente d’un projet d’association d’une grande banque avec un éditeur de logiciels a�n d’offrir des services de type BPO au secteur �nancier luxembourgeois, ou encore le rapprochement envisagé entre une autre institution et une banque suisse en vue de mutua-liser des ressources. La concrétisation effective de ces projets reste à con�rmer », commente Olivier Maréchal.

DES CRITÈRES À BIEN PRENDRE EN COMPTE

Si les possibilités et les solutions pour externaliser émergent, si les acteurs du secteur ICT gagnent en maturité, il appartient aux institutions du secteur �nancier de mieux évaluer les opportunités d’exter-naliser en s’appuyant sur des critères essentiels. « Ils sont de plusieurs ordres. Le premier critère est d’ordre économique. A travers lui, il faut évaluer le gain �nancier immédiat et à plus long terme, explique Olivier Maréchal. Le business case existe certaine-ment, mais les acteurs ne doivent pas s’attendre à voir leur base de coût se réduire de 30% du jour au lendemain. »

Le deuxième critère est d’ordre stratégique. Externa-liser, c’est opérer un transfert de compétences et de responsabilités. Tous les acteurs de la �nance ne sont pas à l’aise avec cette idée. « Au-delà du fait même de déterminer ce qui peut ou non être externalisé, con�er tout ou une partie de ses processus à un externe ne se fait pas à la légère. Il faut s’assurer que le presta-

taire choisi est en ligne avec la stratégie actuelle et future de l’entreprise. Dans un secteur qui change, le prestataire de services doit vous permettre d’évoluer dans la direction que vous avez choisie et de répondre à vos besoins futurs », commente encore Olivier Maré-chal. Il faut aussi prendre en considération d’autres dimensions, comme les ressources humaines, qui peuvent être critiques dans un tel projet. Il faut encore évoquer l’évaluation du risque de réputation, inhé-rent à la gouvernance ICT de l’entreprise, et en�n la con�ance que l’on peut avoir envers les prestataires de services, et donc à leur maturité et aux garanties qu’ils peuvent apporter.

L’évolution est en marche. Ce sont sans aucun doute les petits acteurs, ceux qui sont les plus acculés par l’augmentation des coûts et la pression réalisée sur les marges qui, les premiers, trouveront un intérêt à outsourcer. Mais les grands acteurs ne sont pas en reste. Même s’il est vrai que le changement de gou-vernance informatique ainsi que la transformation de leur architecture complexe peut s’avérer plus ardue.

Sébastien Lambotte

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Olivier Maréchal, Partner et Financial Services Advisory Leader au sein d’EY Luxembourg

François Barret, Senior Manager en charge des services d’Information Security au sein d’EY Luxembourg

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Lancé début 2014, JOIN a l’ambition d’étendre rapidement ses rami�cations à travers l’Europe. Pour y parvenir, l’opérateur joue sur la convergence télécommunications/IT et mise sur les dernières tech-nologies Internet. « Aujourd’hui, pour répondre à nos objectifs de conquête du marché, il nous faut dis-poser d’une plateforme web innovante, responsive, accessible de partout, à tout moment, con�e Claude Lüscher, l’un des trois managing partners de JOIN. Nous n’avons ni le temps ni les moyens d’ouvrir des boutiques aux quatre coins de l’Europe. Par contre, notre site Internet doit être la vitrine qui nous permet d’acquérir de nouveaux clients, privés et profession-nels. »

La vision stratégique est claire. Lancée au départ du Luxembourg, l’entreprise envisage dès à présent un déploiement rapide dans les autres pays de l’Union européenne. « Pour opérer ce développement, nous avons mis en place une plateforme web responsive et hautement disponible, précise David Renoux, Software Development Manager. Aujourd’hui, on constate qu’une personne sur deux consulte notre plateforme, réel petit bijou technologique, depuis un mobile ou une tablette. Un énorme travail a été mené sur l’ergonomie du site, sur le confort de navigation et le design. Il s’agit de contraintes sup-plémentaires pour un acteur de notre taille, mais il était essentiel de faire cet effort et cela porte ses fruits. »

Vu l’importance de l’environnement web pour soutenir sa croissance, JOIN s’est entouré des compétences de Frog Design, agence de renommée mondiale qui a mis en place les bases nécessaires, dont l’architecture et l’encadrement framework. Désormais, l’opérateur est appelé à voler de ses propres ailes et à faire évoluer la plateforme en fonc-tion de ses besoins, tout en faisant preuve d’agilité pour répondre aux évolutions d’un métier en perpé-tuel mouvement.

Pour l’accompagner dans cette mission, JOIN a noué un partenariat avec iKe, entreprise luxem-bourgeoise de conseil reconnue pour son expertise

Développement d’une plateforme web en mode Agile et NearshoreEn partenariat avec iKe, Join développe une plateforme web parmi les plus modernes au monde.Jeune opérateur européen, JOIN appuie son ambitieux développement, à la fois commercial et technique, sur une plateforme Internet ultra moderne. A�n de veiller à l’évolution de cette technologie web de pointe, JOIN a fait con�ance à iKe, entreprise luxembourgeoise de conseil reconnue pour son expertise dans l’accompagnement de projets innovants.

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CASE STUDY IKE - JOIN

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dans l’accompagnement de projets innovants s’appuyant sur l’utilisation de nouvelles plateformes informatiques. L’organisation de ce partenariat est transparente. Elle s’appuie sur une équipe dédiée de 3 personnes basée au siège de JOIN à Luxem-bourg et sur un staff d’une vingtaine de personnes en Europe de l’Est, qui assure la partie développe-ment et design. « Vu la technologie sur laquelle on travaille, à savoir un framework javascript dernière génération, il était impossible de trouver toutes les compétences nécessaires ici au Luxembourg, explique David Renoux. Cette formule en nearshore permet de s’appuyer sur une expertise locale, tout en béné�ciant de compétences de très haut niveau en développement web. »

Cette organisation des équipes sur deux sites dis-tants demande une parfaite organisation. « La clé du succès est de parvenir à bien relayer les infor-mations. Cela demande une grande discipline au niveau de l’encadrement. Nous devons beaucoup documenter ce que nous faisons, poursuit David Renoux. Les méthodes agiles de développement nous permettent de nous adapter rapidement aux besoins du business. Nous évoluons au sein d’une industrie exigeante, en perpétuelle évolution. Notre but est d’être très réactif, pour répondre à la fois aux attentes du marché et aux impulsions de la direction. »

Les nouveaux outils de travail collaboratif permettent un échange et un contrôle permanent des équipes

depuis le Luxembourg, qui garde la mainmise sur le projet, de la ré�exion stratégique à la priorisation des tâches, en passant par les choix de design ou encore l’amélioration de l’expérience utilisateur. « Avec iKe, nous avons trouvé un partenaire local, capable de discuter avec nos équipes business en interne, de comprendre nos besoins et de les traduire ensuite en solutions concrètes, par le biais de la technique », conclut Claude Lüscher.

CLAUDE LÜSCHER, JOIN

« Grâce à notre partenariat avec iKe, nous disposons des meilleurs experts en développement web du marché. Nous distribuons nos produits et services en mode direct dans la Grande Région. Par contre, nous n’avons ni le temps ni les moyens d’ouvrir des boutiques à Hambourg, Madrid ou Rome. Dès lors, notre site Internet constitue un élément stratégique pour assurer le développement de notre entreprise et la commercialisation de nos offres. Ensuite, quand on combine des éléments Telecom et de l’IT, on parle forcément de solutions Cloud que nous souhaitons proposer sur le marché pour répondre aux divers besoins de nos clients, tant privés que profession-nels. Notre objectif est de leur offrir une solution globale capable de leur simpli�er la vie, avec une véritable valeur ajoutée pour le client via un portail safe care, sur lequel il peut consulter sa consom-mation et adapter ses solutions à ses besoins. Tout cela ne peut s’imaginer qu’au départ d’une techno-logie web de très haut niveau. Sur ce point, nous

avons trouvé en iKe le partenaire à même d’assu-rer un développement optimal de nos activités sur Internet, en assurant un dialogue permanent avec nos équipes. »

ERIC BUSCH, IKE

« L’offre mise en place pour JOIN, avec une équipe basée au Luxembourg et une autre en Europe de l’Est, répond à un besoin du marché. Outre la question du coût, il est impossible de trouver les compétences nécessaires pour ce type de projet en quantité suf�sante sur le marché Grand-ducal. On parle ici d’une plateforme Internet parmi les plus modernes au monde. Les pro�ls capables d’assu-rer son développement se trouvent ailleurs. Cette formule “Nearshore”, avec une équipe qui travaille depuis l’Europe de l’Est, nous permet d’offrir à notre partenaire JOIN les services de développeurs de très haut niveau, qui ont l’habitude de travailler avec les plus grandes sociétés comme MTV, Google ou encore Microsoft. L’équipe de consultants iKe basée à Luxembourg, veille à la bonne gestion du projet et s’assure de la bonne marche des opérations. L’objectif était de mettre en place une organisation qui permet de ne pas perdre la maîtrise du projet et de garder le savoir-faire au Luxembourg. »

Sébastien Lambotte

CASE STUDYIKE - JOIN

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Laurence Vagner, Chris ophe Dri t et David Renoux


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ADVERTORIAL


Jean-Luc Brach, CIO de KNEIP

CASE STUDY KNEIP ET EBRC

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CASE STUDYKNEIP ET EBRC

Acteur reconnu à l’échelle internationale pour ses services de gestion et de transmission d’informa-tions �nancières, KNEIP démontre comment créer de la valeur grâce à une utilisation judicieuse de la technologie. « Depuis plusieurs années, notre déve-loppement s’appuie notamment sur la production de documents répondant à des exigences réglemen-taires, comme par exemple les KiiD, qui rassemble les informations clés relatives à un fonds et destinées à des investisseurs, ou d’autres formes de reporting légal, explique Jean-Luc Brach, membre of the Exe-cutive Board, Chief Information Of�cer chez KNEIP. A la différence d’autres acteurs travaillant sur ce créneau, nous avons pu développer une gestion de l’information totalement automatisée, 100% Straight Through Processing (STP), du �ling à la livraison des documents certi�és, en passant par leur création et la véri�cation des informations. »

FLUIDIFIER LE TRANSFERT D’INFORMATIONS

KNEIP répond aujourd’hui aux besoins de nombreux acteurs de l’industrie des fonds tenus d’assurer un reporting legal et d’opérer une transmission d’infor-

mations en bonne et due forme, dans le respect d’échéances déterminées sous peine de pénalités conséquentes ou de pertes au niveau des ventes. KNEIP distribue des Kiid à travers une quarantaine de pays, en conformité avec la réglementation de chacun d’entre eux. La société luxembourgeoise est également parvenue à développer une solution AIFM en réponse aux obligations de reporting des fonds alternatifs en vigueur depuis le 30 octobre dernier. « La régulation devient de plus en plus complexe, notamment si l’activité se développe à l’échelle internationale. Dans ce contexte, il faut trou-ver de nouvelles solutions permettant aux acteurs de l’industrie des fonds d’améliorer la gestion et la transmission de l’information en s’assurant d’être compliant tout en minimisant les coûts associés à cette réglementation », poursuit Jean-Luc Brach.

L’ESSENCE DE LA FINTECH

En faisant un juste usage de la technologie disponible, KNEIP a développé des services inno-vants. C’est l’essence même de la FinTech, cette branche d’activités sur laquelle l’économie luxem-bourgeoise espère appuyer son développement.

En faveur d’une gestion innovante de l’information �nancièreProvider d’informations �nancières de qualité, KNEIP développe des services de reporting légal automatisé.En la matière, la société a récemment mis au point un nouveau produit répondant aux exigences dé�nies par la réglementation des fonds alternatifs (AIFMD). Elle démontre par là sa capacité à innover dans le secteur de la FinTech. Pour mieux s’adapter au marché et faire face à la croissance du volume d’information �nancière à gérer et au nombre de documents à produire, la société luxembourgeoise a, en quelques mois, transformé ses systèmes d’information en s’appuyant sur les services et l’expertise d’EBRC.

Yves Reding, CEO d’EBRC

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« A travers nos solutions, nous sommes effecti-vement dans une approche d’amélioration des échanges de l’industrie. Nous entendons �uidi�er la manière dont les fonds d’investissement gèrent l’information, poursuit le CIO. C’est la raison pour laquelle nous contribuons fortement à l’élaboration de standards internationaux, comme le FundXML, qui vise à faciliter la transmission de l’information au sein de la sphère �nancière. »

Face à la complexi�cation de la régulation et à une tendance à l’agrégation des acteurs présents sur le marché, KNEIP doit aussi faire face à une croissance du volume d’informations à traiter et au nombre de documents à produire. Dans ce contexte, l’enjeu est de maintenir un service de qualité, garantissant la disponibilité du service et l’intégrité de l’information transmise. « Les données, au cœur de l’écosystème �nancier, sont extrêmement critiques. Les consé-quences, en cas de faille, pourraient être lourdes. Nous n’avons donc tout simplement pas le droit à l’erreur. Pour assurer un service optimal, répondant aux exigences de nos clients, nous avons décidé d’adapter notre infrastructure informatique a�n de béné�cier d’une plus grande souplesse et d’une rési-lience maximale », explique Jean-Luc Brach.

LE DÉFI DE LA TRANSFORMATION

Pour opérer la transformation de l’infrastructure de ses systèmes d’information, KNEIP a été accom-pagné par EBRC. Le spécialiste de l’information �nancière lui a con�é la gestion de son infrastructure ainsi que le soin d’opérer des services complémen-taires, notamment relatifs à la sécurité. « KNEIP doit faire face à plusieurs dé�s, dont celui de la gestion de la croissance des volumes d’information à traiter, mais aussi celui de la nécessité d’une plus grande réactivité vis-à-vis du marché, pour mieux y déve-lopper ses produits et innovations, commente Yves Reding, CEO d’EBRC. Avec une bonne compréhen-sion de ces enjeux, nous avons accompagné KNEIP pour lui proposer une solution lui permettant de se

libérer des problématiques d’ordre technique, pour pouvoir mieux se concentrer sur le développement de l’innovation et des services créateurs de valeur ajoutée. »

La transformation des systèmes informatiques de KNEIP a demandé plusieurs mois de travail, au cours desquels les deux acteurs ont travaillé main dans la main. « Auprès d’EBRC, nous avons trouvé, mieux qu’un prestataire de services, un réel partenaire. Au-delà de l’offre « Infrastructure as a Service », EBRC met des compétences spéci�ques à notre disposition, notamment pour la gestion des aspects de sécurité, commente Lee Marshall, Head of IT Infrastructure de KNEIP. La complémentarité qui existe entre nous est créatrice de valeur. Aux yeux de nos clients, pouvoir af�rmer que nos systèmes fonctionnent à partir d’un Datacentre certi�é Tier IV, comme il y en a encore peu à travers le monde, rassure. Compte tenu des compétences spéci�ques nécessaires pour gérer une telle infrastructure, nous sommes heureux de pouvoir nous appuyer sur les talents d’EBRC. Il en va de même pour les aspects de sécurité. »

COMMUNAUTÉ D’INTÉRÊTS

Si KNEIP et EBRC se sont si bien entendus, c’est notamment parce que les deux sociétés partagent des valeurs communes : la poursuite de l’excellence, une �bre entrepreneuriale forte, une clientèle avec des exigences élevées et une volonté de suivre les standards internationaux les plus pointus. « Notre partenariat s’inscrit dans une communauté d’inté-rêts. Nous sommes deux acteurs complémentaires qui, comme nous venons de le prouver, peuvent travailler main dans la main a�n de permettre à des solutions à haute valeur ajoutée de voir le jour au Luxembourg », explique Yves Reding.

L’un des enjeux de cette transformation de l’infras-tructure IT a été de l’opérer tout en maintenant la disponibilité du service. « C’est comme si vous deviez changer le moteur de votre avion lors d’un

vol transatlantique, commente Jean-Luc Brach. Pour y arriver, nous avons été heureux de pro�ter de l’expérience et de l’expertise d’EBRC dans la conduite de projets. » Désormais, KNEIP n’est plus limité en matière de capacité de traitement et peut donc se concentrer sur son cœur de métier, a�n de développer de nouveaux produits, de continuer à innover. « La transformation de notre infrastructure nous permet une meilleure réactivité, de gagner en agilité et de rester plus facilement à niveau en termes de version de système. Aujourd’hui, nous sommes capables de placer un patch de sécurité sur 800 serveurs en moins de 120 secondes », commente Lee Marshall.

DES COMPÉTENCES SPÉCIALISÉES POUR UN COÛT MUTUALISÉ

« KNEIP est précurseur dans la mesure où il a com-pris que l’ICT permet d’accélérer le business. Plutôt que de se doter d’une infrastructure propre, lourde et de plus en plus complexe à gérer au regard des enjeux, notre client a compris qu’il pouvait se libé-rer de ses contraintes et accéder à un service de qualité auprès d’un partenaire de con�ance. Qu’il pouvait également réduire ses coûts de maintenance en interne, en béné�ciant de surcroît de ressources de très haut niveau, de personnes dont la gestion des infrastructures ou de la sécurité sont les métiers exclusifs », commente Yves Reding.

KNEIP af�che très volontiers la �erté d’un tel parte-nariat, en invitant ses clients internationaux, parmi lesquels les plus grandes banques du monde, à visiter les infrastructures d’EBRC. Dans l’espoir que l’excellence combinée de ces deux acteurs servent d’exemple et puissent servir le secteur de la FinTech au Luxembourg.

Sébastien Lambotte

KDTS EST PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ DE MAKANA .EVENTS42 2014

CASE STUDY KNEIP ET EBRC


KDTS EST PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ DE MAKANA .EVENTS


Le prix « CIO de l’année » sponsorisé par PwC Luxembourg a été remis par Philippe Pierre et Serge Bertoldo à Jean-Luc Martino, CIO Raiffeisen après plus de 700 votes. L’award a été sculpté par l’artiste Luxembourgeoise Anna Recker. « C’est une soirée spéciale et nous allons remettre un prix spécial pour une personne spé-ciale. C’est pour cela que nous avons fait sculpter une récompense unique » déclara Philippe Pierre, Partner PwC. « Être élu CIO de l’année est une superbe reconnaissance pour notre banque, son Comité de direction, toutes nos équipes IT, et puis bien sûr pour mon engagement personnel », remercia Jean-Luc Martino.

LE FLAGSHIP AWARD BY APSI

C’est Flibco, la société de navettes aéroports appartenant à Sales-Lentz qui a remporté le Flagship Award “ICT contribution to Luxem-bourg’s economic developpment”. « A travers

Retour sur les awards Golden-iGolden-i 2014 a réuni 770 décideurs IT au Casino 2000 de Mondorf-les-Bains.Cet événement annuel est devenu, en sept éditions, incontournable pour la communauté IT de Luxembourg. Retour sur les awards remis lors de cette grande soirée.

Jean-Luc Martino, CIO of the Year 2014

Sales-Lentz, APSI Flagship 2014Xavier Bettel, Premier Ministre

AWARDS GOLDEN-I

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FLIBCO, l’APSI a récompensé une entreprise luxembourgeoise qui existe seulement à travers la vente par Internet (E-Commerce) de billets de bus dans la Grande-Région, ce qui démontre que l’innovation digitale est un générateur de business et pas un coût ! », annonça Jean Diederich, Pré-sident de l’APSI.

L’EUROCLOUD AWARDS BY EUROCLOUD LUXEMBOURG

Créé il y a 4 ans, l’EuroCloud Award a récompensé EBRC et Telindus. Elue “Best cloud service for the public sector”, EBRC a été sélectionnée pour son programme e-health mené avec l’agence nationale eSanté. « Déjà en 2011 EBRC avait ouvert la voie du secteur Health&BioTech avec le dossier IBBL (Integra-ted Bio-Bank of Luxembourg) récompensé par deux Awards démontrant que nous disposions des compétences, savoir-faire, normes et Cer-

tification pour réaliser un Cloud de confiance en Europe. Nous sommes très heureux de recevoir ce nouveau prix et remercions l’agence eSanté pour sa confiance, le jury d’EuroCloud et Gol-den-i, mais aussi toutes les équipes EBRC pour le travail qu’elles accomplissent au quotidien. » Yves Reding, CEO EBRC.

« L’agence eSanté s’était �xé des objectifs élevés qui ont tous été atteints : 6 mois pour l’implémen-tation de la solution, des niveaux de sécurité les plus élevés et près de 2 millions de Dossiers de Santé Partagés. Un tel challenge ne peut se réussir qu’avec des partenaires impliqués et intimement associés à notre stratégie. Je tiens à remercier particulièrement EBRC qui nous invite à partager cette récompense dans cet état d’esprit d’équipe. Ce projet ambitieux voulu par le gouvernement a été rendu possible dans une vraie fédération d’ac-teurs alors merci à tous. » Hervé Barge, Directeur Général de l’Agence Nationale eSanté.

« BEST IAAS / PAAS ON THE MARKET »

Pour le « Best IaaS / PaaS on the market », c’est Telindus qui a remporté l’award. « Nous sommes très �ers d’avoir reçu l’award EuroCloud Luxembourg du meilleur service IaaS du marché, qui récompense l’attractivité de notre offre, sa conformité en matière de sécurité des données et de vie privée, la performance de notre plateforme (datacenter et connectivité) et la qualité de services offerts. Ainsi, nos efforts permanents de dévelop-pement de nouvelles solutions, en phase avec les besoins de nos clients et encadrées par les meilleurs experts, se voient récompensés », déclare Gérard Hoffmann, Président et Administrateur délégué de Telindus Luxembourg. « A la reconnaissance natio-nale s’est ajoutée la consécration internationale de notre stratégie Cloud lorsque nous avons intégré en octobre 2014 le top 3 des meilleurs services euro-péens », conclut-il.

Hervé Barge, Agence eSanté

Christian Haux, TelindusJean-François Hugon, EBRC

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« Avec le digital, faisons du Luxembourg une Smart Nation »L’automne dernier, le gouvernement a fait part de sa stratégie Digital Lëtzebuerg. Elle vise la transformation du pays, à la faveur d’une société et d’une économie s’appuyant mieux sur les opportunités offertes par l’intelligence numérique et les nouvelles technologies. Le Premier ministre, Xavier Bettel, et Anne-Catherine Ries, coordinatrice de Digital Lëtzebuerg, évoquent les enjeux de cette initiative.

DOSSIERLUXEMBOURG 2020


Pouvez-vous nous résumer les grandes lignes et les enjeux de la stratégie Digital Lëtzebuerg ?

Xavier Bettel : Depuis une quinzaine d’années, le Luxembourg bénéficie d’un coup d’accélérateur important dans le domaine ICT. Cela se traduit par des développements importants dans le secteur du commerce électronique, des contenus numériques, du Cloud Computing, du Big Data ou encore des paiements électroniques. Beaucoup d’efforts et d’investissements ont été consentis au niveau des grandes infrastructures de communication, permettant d’établir les fondements nécessaires d’un pays qui se veut à la pointe de l’ICT. Pour renforcer et consolider à terme la position du Luxembourg dans le domaine des nouvelles technologies, il faut maintenant travailler davantage sur les services et applications concrètes que le digital permet de développer, pour le béné�ce des entreprises et des citoyens.

Quels objectifs poursuit la stratégie Digital Lëtzebuerg ?

Xavier Bettel : L’initiative Digital Lëtzebuerg a tout d’abord pour objectif d’af�cher une volonté poli-tique. Celle de développer un secteur croissant de notre économie, mais également de mettre à pro�t les opportunités qui peuvent découler des nouvelles technologies au niveau de toutes les dimensions socio-économiques constituantes du pays. Elle vise à l’établissement d’une dynamique générale de modernisation du pays au moyen des nouvelles technologies. Il s’agit plus concrètement d’identi�er les dé�s spéci�ques posés par la société numé-rique ainsi que les questions qu’elle soulève, a�n de se donner les moyens de les adresser de manière transversale, en sortant de nos cloisons et de nos spécialisations traditionnelles. Notre mission, en �n de compte, est de faire du Luxembourg une Smart Nation, de donner un visage résolument nouveau à ce pays, où il fait bon vivre et travailler.

Que représente aujourd’hui le secteur ICT dans l’économie du pays ?

Anne-Catherine Ries : Selon ICTLuxembourg, le secteur représenterait 6,6% du PIB et compte-

rait 15.500 employés au Luxembourg. A travers Digital Lëtzebuerg, toutefois, nous envisageons le digital bien au-delà du secteur ICT. Les TICs ne doivent plus uniquement constituer un « secteur » en tant que tel, mais bien un vecteur transversal d’ef�cience et d’innovation pour tous les aspects socio-économiques. Tous doivent pro�ter des opportunités offertes par le digital, que ce soit le secteur �nancier, la logistique, les biotechs, les écotechs, l’industrie traditionnelle et les industries créatives. Le digital doit permettre une amélioration de la dissémination du savoir, des systèmes de santé, ou encore une optimisation des services aux citoyens,…

Pouvez-vous partager votre vision de la Smart Nation que vous espérez voir naître? A quoi doit ressembler ce Luxembourg digital dans 10 ou 15 ans ?

Xavier Bettel : Le Luxembourg a toujours été une Smart Nation, au sens premier du terme. Il a su se transformer après la crise sidérurgique et développer une activité bancaire et �nancière qui rayonne à l’échelle mondiale. Il a su révolutionner le paysage de la radio, de l’audiovisuel et des télé-communications, notamment à travers deux de ses acteurs : RTL, d’abord, puis, dans une toute autre mesure, SES et les satellites ASTRA.

Le numérique rime aujourd’hui avec « virtuel », « dématérialisé ». L’enjeu, pour le Luxembourg de demain, est de pouvoir placer l’intelligence por-tée par les nouvelles technologies au service d’un monde physique, réel, très concret.

Pouvez-vous nous illustrer cette vision par des exemples ?

Xavier Bettel : Au niveau environnemental, par exemple, de nombreux progrès sont à notre por-tée. On peut évoquer une gestion plus intelligente de nos ressources en énergie, tant à l’échelle de la maison personnelle qu’au niveau des villes. On pense à des luminaires dont l’intensité varie en fonction des conditions extérieures, à un chauf-fage qui s’allume à la maison lorsque le GPS de la voiture lui indique que vous allez bientôt arriver

chez vous, à un réseau d’énergie plus efficient... Le numérique a aussi un impact sur la manière dont les gens veulent vivre en société. Au cœur du phénomène de mondialisation, les citoyens semblent exprimer un besoin de se reconnecter, de relations de proximité, humaines et ancrées dans leur environnement. Ainsi, des phénomènes comme le crowdfunding, les assurances peer to peer, mais aussi l’économie du partage - de la voiture, à la perceuse en passant par l’apparte-ment.... - illustrent la manière dont les citoyens que nous sommes entendent être en plus en phase avec des aspirations et besoins profonds. Il ne faut pas oublier la dimension liée au bien-être et la santé. La société aspire aussi à une démocratie plus participative, à pouvoir s’expri-mer, à être écouté. Le digital, donc, peut nous aider à mieux répondre à ces aspirations. Un Smart Luxembourg aura pour mission d’utiliser les nouvelles technologies, non pas pour qu’elles dominent l’homme, mais pour remettre l’homme, le citoyen, ainsi que ses besoins, au cœur de ses préoccupations.

La transformation digitale, l’émergence de Smart Cities ou de la Smart Nation, exige de ré�échir de manière transversale à tous les étages. Comment bien appréhender cette notion de transversalité ?

Xavier Bettel : Penser de manière plus trans-versale est aujourd’hui devenu une nécessité. L’initiative Digital Lëtzebuerg n’a pas vocation à s’occuper de tout, à régler tout. Beaucoup de démarches voient le jour en la matière et n’ont d’ailleurs pas attendu le lancement de cette initiative pour être lancées. Pour nous, il s’agit d’afficher une ambition, un projet commun, en rassemblant et mobilisant les forces vives autour de ce projet. Nous voulons utiliser cet objec-tif pour avancer sur des sujets qui risquent de stagner si nous ne travaillons pas de manière transversale. Au niveau des administrations, il faut répondre à des enjeux qui souvent vont au-delà des responsabilités verticales comme elles sont aujourd’hui définies. Il existe des sujets transver-saux qui sont régulièrement soulevés, mais qui ne tombent pas nécessairement sous la compé-

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tence d’un ministre spécifique. Dès lors, ils ne sont pas adressés comme ils le devraient. Il en va de même pour le secteur privé et pour nos niches futures de compétences. Il s’agit de tenter de trouver, à l’intersection de nos points forts, de nouvelles opportunités économiques. Il faut penser FinTech, BioTech ou autre. L’idée, c’est de décloisonner les spécialisations, pour saisir de nouvelles opportunités.

Comment, concrètement, va se mettre en œuvre la stratégie que vous avez présentée ?

Anne-Catherine Ries : Il s’agit actuellement de cartographier les différentes initiatives existantes, tant privées que publiques, de rassembler toutes les pièces d’un même puzzle de modernisation du pays, de les faire émerger à la surface, a�n de pouvoir développer des synergies éventuelles. Il nous appartient d’identi�er les chantiers orphelins qui doivent encore être attribués à un maître d’ou-vrage. Ces dossiers seront ensuite traités dans les différents groupes de travail.

Quels en seront les axes prioritaires ?

Anne-Catherine Ries : Parmi les axes priori-taires déjà identi�és �gurent le développement des infrastructures de télécommunications. C’est la condition sine qua non au développement d’un Luxembourg digital. Il y a aussi le soutien à l’innovation et l’accès au �nancement pour les start-ups, l’innovation dans les services au secteur �nancier (FinTech), le développement des com-pétences numériques (e-skills), la mise en œuvre d’une administration électronique et l’open data. A cela s’ajoute la promotion des atouts du Luxem-bourg à l’étranger. Mais cela n’empêche pas que des thématiques plus ponctuelles soient adressées en parallèle.

Quelles sont les attentes en termes de résultat et de timing ?

Xavier Bettel : Il faut voir Digital Lëtzebuerg comme un processus en cours depuis des années et que nous voulons désormais accélérer. Il s’agit

d’un projet à long terme. Toutefois, des points d’action et des résultats concrets seront attendus tout au long du processus et seront communiqués régulièrement.

Quels sont les moyens affectés à la mise en œuvre de cette stratégie Digital Lëtzebuerg ?

Anne-Catherine Ries : Un budget de 1 million d’euro a été proposé pour la phase de démar-rage de Digital Lëtzebuerg. Cette somme s’ajoute aux budgets substantiels déjà prévus au sein des différentes administrations. Mais Digital Lëtzebuerg ne se limite pas à mettre en œuvre des projets qui requièrent nécessairement des budgets. Digital Lëtzebuerg doit aussi, par exemple, identi�er les modi�cations législatives qui sont nécessaires pour s’adapter à la société dématérialisée ou encore trouver des niches de compétences nouvelles.

L’état, dans ce contexte, doit montrer l’exemple. Au niveau de la fonction publique, quels seront les premiers chantiers mis en œuvre ?

Xavier Bettel : La simpli�cation administrative et l’administration électronique représentent un volet très important de Digital Lëtzebuerg. Le « eBud-get », donc la présentation électronique du budget, en est déjà un exemple concret, tout comme le site web www.vosidees.lu ou le ePortfolio. La carte d’identité électronique ouvrira beaucoup de nou-velles possibilités. Et de gros chantiers sont en cours au niveau des contributions, de la justice, de la santé,...

Comment espérez-vous impliquer les acteurs économiques ?

Xavier Bettel : Digital Lëtzebuerg n’est pas qu’une stratégie top down imposée par le Gouver-nement, mais elle vise la création d’un mouvement général de modernisation sur base d’un effort col-lectif. Je constate que beaucoup d’acteurs ont d’ores et déjà exprimé leur envie de s’associer à l’initiative. Je me réjouis de cet engagement !

Comment �nancer l’émergence de nouveaux acteurs, quand on sait aujourd’hui que dans l’écosystème start-up au Luxembourg c’est principalement au niveau de l’accès au �nancement que cela coince ?

Anne-Catherine Ries : Un groupe de travail se penche actuellement sur l’ef�cacité et l’adéquation des aides publiques aux start-ups innovantes, et sur les moyens d’augmenter les �nancements dis-ponibles pour les start-ups, notamment aux toutes premières étapes de la vie d’entreprise.

Quels seront les besoins en compétences ?

Xavier Bettel : Les compétences sont en effet LE facteur décisif du développement d’un secteur. Les entreprises vont là où elles peuvent trouver les talents ! Il sera nécessaire de travailler sur deux fronts en même temps. Tout d’abord, nous devons améliorer les compétences digitales de la main-d’œuvre luxembourgeoise à travers une série d’initiatives : la sensibilisation aux métiers ICT à la Foire de l’Etudiant, l’encouragement de l’utilisa-tion des nouvelles technologies dès le plus jeune âge, l’amélioration de l’offre de formation conti-nue et de reconversion professionnelle, ainsi que le cadre de stages. Ceci reste toutefois un travail de longue haleine. A court terme, a�n de pallier aux besoins pressants de recrutements de notre industrie, il est impératif d’œuvrer à améliorer l’at-tractivité du Grand-Duché pour la main-d’œuvre quali�ée externe. Pour cela, un effort transversal est requis. Cela implique de travailler sur des sujets aussi divers que la revue du cadre migratoire et �scal pour les expatriés, le nation branding ou la qualité des infrastructures de transport/logement/culture/scolaires qui font du Luxembourg un pays où il fait bon vivre.

Sébastien Lambotte

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Au cœur de la stratégie Digital Lëtzebuerg, un groupe de travail FinTech va se pencher sur la manière dont les ressources et compétences technologiques dont dispose le Luxembourg pourraient mieux servir la �nance. Réunis autour de Nicolas Mackel, CEO de Luxembourg for Finance, les représentants du secteur �nancier ainsi que ceux du secteur ICT seront invités à alimenter la ré�exion permettant de mieux envisager les chantiers de demain. « Dans un premier temps, il faudra établir un état des lieux des besoins actuels de la Place �nancière en matière de technologie ainsi que de ceux à venir, a�n de pouvoir déterminer ce qu’il faut mettre en œuvre pour que tous puissent être pourvus, explique Nicolas Mackel. Actuellement, si le secteur �nancier peut déjà s’appuyer sur des société actives dans la FinTech, à l’avenir il devra aussi compter sur des start-ups développant des solutions innovantes au service du développement de la �nance au Luxem-bourg et au-delà. »

Jusqu’à présent, le secteur ICT luxembourgeois est essentiellement venu en support, répondant aux besoins des acteurs �nanciers de la place. Toutefois, dans un environnement où le digital gagne toutes les couches de l’organisation, on comprend aisé-ment l’opportunité qu’il y a à mieux appréhender la manière dont la technologie peut davantage servir un des piliers de l’économie luxembourgeoise. « Une de nos missions sera effectivement de déterminer comment l’innovation technologique peut servir le développement de la place �nancière, poursuit le CEO de Luxembourg for Finance. Quand on considère la manière dont le Big data, les solutions

d’ePayment, les plateformes peer-to-peer, la mon-naie virtuelle… transforment les modèles d’affaires. Il est important d’identi�er les technologies qui peuvent être utiles à la �nance, de voir comment développer de nouvelles activités autour de ces innovations. »

Pour débuter ce travail, il faudra bien définir ce que l’on entend par activités FinTech à développer. Jusqu’à présent, les acteurs de la �nance allaient le plus souvent chercher des réponses à leurs besoins à l’étranger. L’activité FinTech luxembourgeoise se limitant généralement à adapter des solutions ou des plateformes aux spéci�cités locales. « On peut cependant nourrir d’autres ambitions, af�rme Jean Diederich. Le souhait du gouvernement de permettre à ce secteur de se développer est cohérent. Nous disposons au Luxembourg, d’une part, d’une activité �nancière reconnue à travers le monde et, d’autre part, de compétences technologiques avancées. A partir de là, on peut envisager de belles choses. Demain on peut très bien imaginer que les solutions utilisées par le secteur �nancier, plutôt que d’être importées, pourraient être développées au Luxem-bourg. »

Le dé� est de taille. Le relever nécessitera de rap-procher les acteurs technologiques de ceux actifs dans la sphère �nancière, a�n de développer des projets communs de R&D. Il faudra, par ailleurs, travailler sur les deux autres piliers de la stratégie Digital Lëtzebuerg, à savoir le développement des compétences technologiques en phase avec les nou-veaux besoins, ainsi que l’attraction des start-ups.

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La technologie, nouveau relais de croissance de la �nanceLe développement d’une activité FinTech au Luxembourg est l’un des piliers de la stratégie du gouvernement.Dans ce contexte, la technologie ne doit plus se contenter de supporter l’activité �nancière. Elle doit être envisagée comme un des principaux leviers de développement pour la Place �nancière.

Jean Diederich, Partner de Kurt Salmon


« On ne peut pas résumer la FinTech à quelques start-ups et à des softwares. On parle ici d’un éco-système qui doit se mettre en place et pour lequel doit s’opérer un changement de mentalité, une plus grande cohésion entre les développeurs de solutions et les acteurs des métiers de la �nance, a�n de per-mettre à des approches disruptives et créatrices de nouvelles opportunités d’émerger », explique Jean Diederich. Cela ne serait évidemment pas réalisable en un claquement de doigt. Toutefois, au vu des enjeux, considérant la vitesse à laquelle l’activité �nancière se transforme, s’atteler à un tel chantier apparaît aujourd’hui comme essentiel pour l’avenir de l’économie luxembourgeoise. « L’ambition est grande, dans la mesure où il faut développer des activités innovantes pouvant mieux garantir l’ave-nir de la Place �nancière, lui donner de nouvelles perspectives, précise Nicolas Mackel. Aujourd’hui, la technologie sous-tend toute activité �nancière, per-mettant du simple transfert d’argent, ouvrant la voie à de nouvelles activités comme on peut le voir avec l’émergence du bitcoin. Le digital, aujourd’hui, peut bouleverser l’activité �nancière. Au Luxembourg, compte tenu de l’importance de la �nance dans l’économie, nous ne pouvons pas nous permettre de louper le coche. Il faut que nous disposions de toutes les clés pour permettre aux acteurs de la �nance d’évoluer.»

Le chantier peut s’avérer vaste, tant les innovations technologiques se multiplient. Ces dernières années, le Luxembourg a vu naître plusieurs acteurs dévelop-pant des activités dans le paiement mobile, l’e-wallet ou des plateformes de paiement en ligne avec de plus ou moins grandes ambitions. Des plateformes de peer-to-peer lending ou de crowdfunding émergent partout à travers l’Europe. Les acteurs traditionnels de la �nance sont confrontés à des enjeux d’inter-médiation. D’autre part, les technologies de Business Intelligence, de type analytics ou Big Data, pourraient

permettre à de nombreux acteurs de trouver d’autres relais de croissance, d’appréhender le marché de manière plus dynamique. La transformation digitale au sein de la sphère �nancière est de nature à amé-liorer les processus et leurs performances à tous les étages et à apporter de nouvelles réponses aux enjeux de sécurité. « Chaque métier et acteur de la �nance peut trouver de nouvelles opportunités à travers les évolutions technologiques, précise Nicolas Mackel. Mais il faut que tous puissent en prendre conscience et s’investissent dans cette voie avec les acteurs ICT innovants qui peuvent les aider. »

Cela dit, vu le champ des possibles, il n’est pas évident de déterminer par où commencer. Comme le Luxembourg l’a souvent démontré par le passé, n’est-il pas préférable d’exceller dans un nombre limité de domaines que de diluer l’effort avec le désir de tout embrasser ? « On ne pourra pas mener toutes les batailles, précise Jean Diederich. Le Luxembourg peut devenir une plateforme émet-trice de technologies FinTech. Je pense toutefois que pour y arriver, il faut identi�er des niches à partir des-quelles nous serons en mesure de faire la différence et de concentrer nos efforts dessus. Cette stratégie a plutôt bien réussi au Luxembourg jusqu’ici. »

Le consultant de Kurt Salmon pense, personnel-lement, que le Luxembourg peut exceller dans le domaine des paiements, de la distribution de fonds, dans le développement de technologies au ser-vice d’une meilleure gestion des risques et de la fraude, autour des enjeux de la désintermédiation… L’autre enjeu sera de toujours mieux accompa-gner les acteurs de la �nance existants, pour qu’ils s’adaptent, se transforment et innovent grâce au digital, que la technologie soit née au Luxembourg ou ailleurs.

Sébastien Lambotte

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Nicolas Mackel, CEO de Luxembourg for Finance


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Pour répondre à cet enjeu capital, le pays doit miser sur plusieurs axes, identi�és dans la stratégie « Digi-tal Lëtzebuerg » : le développement d’une offre de formation initiale et continue de qualité, la promotion de la recherche et du développement et l’améliora-tion de l’attractivité du Grand-Duché pour la main d’œuvre étrangère.

Ces derniers mois, les départs annoncés de Zynga, Kabam et Net�ix, invoquant les dif�cultés de recru-tement, laissent un goût amer dans les sphères politiques où l’on explique, à mots couverts, que d’autres raisons, stratégiques ou plus émotionnelles, expliquent ces départs. Ceux-ci ont toutefois mis l’accent sur l’insuf�sance de l’offre de formation, ainsi que sur le manque de salariés quali�és au regard des besoins des entreprises actives dans le sec-teur des nouvelles technologies. « La question des compétences numériques est quelque peu faussée, constate Mark Simpson, partner et consultant en recrutement IT chez Lancelot. Sinon, comment expli-quer qu’un géant comme Amazon arrive à recruter plus de 1.000 personnes et pas les autres ? Si les compétences n’existent pas au Luxembourg, il reste possible d’attirer des talents venant de l’étranger. »

Depuis 10 ans, la mobilité internationale s’est forte-ment développée. « Si l’on veut recruter davantage de pro�ls venant de l’étranger, il faut encore travailler l’image du Luxembourg, précise Eric Busch. direc-teur de Lancelot Group. On touche ici à la notion de Nation Branding. Notre pays dispose de nombreux atouts et offre un cadre de vie excellent. Par contre, il faut reconnaître que nous pouvons être moins attrac-tifs que Berlin, Londres, Amsterdam ou Dublin. »

L’autre volet du projet concerne l’offre de formations disponible au pays. Les différents niveaux d’ensei-gnement sont invités à participer à l’effort. C’est notamment le cas de l’Université du Luxembourg qui a rapidement mis en place un Bachelor en Infor-matique dont l’objectif numéro 1 était de répondre aux besoins du marché. L’Université propose aussi son Master en Information and Computer Science. « A ce niveau, l’objectif est de former des profession-nels de l’IT, capables de résoudre des problèmes complexes et de faire évoluer la recherche, en rejoi-gnant par exemple notre école doctorale, tout en veillant à répondre à des enjeux locaux, aux besoins de l’industrie », con�e Pascal Bouvry, professeur au sein de Computer Science and Communications Research Unit.

L’Université du Luxembourg s’est aussi intéressée à la formation continue. C’est comme cela qu’est né le Master en Management de la Sécurité des Sys-tèmes d’Information, en collaboration avec le CRP Henri Tudor. Prochainement, une deuxième formation continue sera proposée sous forme d’un certi�cat intitulé « Smart ICT for Business Innovation » avec l’ILNAS, l’Institut luxembourgeois de la normalisation, de l’accréditation, de la sécurité et qualité des pro-duits et services. « En pratique, respecter certaines normes est un élément différenciateur qui permet de se démarquer et de rassurer les clients, explique le Professeur. A l’heure où l’on parle de smart ICT, de smart city ou de smart grid, on souhaite former de futurs normalisation of�cers qui vont guider l’entre-prise dans cet environnement changeant. »

Toutefois, l’Université ne pourra pas fournir en quelques années toutes les compétences néces-saires au marché. Elle apporte sa brique, mais ne pourra pas construire tout l’édi�ce.

Michaël Peiffer

e-skills : les compétences IT, faux problème luxembourgeois ?Dans sa volonté de hisser le Luxembourg en réel centre d’excellence « high tech », capable de soutenir l’économie du pays, le gouvernement est conscient de devoir former et attirer davantage de compétences numériques de pointe au cours des prochaines années.

Le Luxembourg ne pourra se positionner en centre d’excellence ICT que s’il dispose d’hommes et de femmes aux compétences numériques élevées et adaptées aux besoins du marché.

Pascal Bouvry, Professeur au sein de CSC Research Unit

Mark Simpson, Partner Lancelot


De nombreuses initiatives existent d’ores et déjà pour permettre à des start-ups de voir le jour au Luxembourg et de s’y développer. « Depuis un peu plus de trois ans, on constate effectivement qu’un écosystème dynamique se met en place en faveur des start-up, explique Antoine Hron, start-up sup-port au sein de Luxinnovation. Les initiatives se multiplient, les événements dédiés aussi. Cela se traduit par ailleurs par l’augmentation du nombre de start-up accompagnées par nos services. »

En 2011, Luxinnovation, l’Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche, a encadré la création d’une vingtaine de start-ups innovantes. A la fin de l’année 2013, ce chiffre avait doublé. Il devrait encore grimper en 2014, année qui devrait comptabiliser la création d’une cinquantaine de jeunes pousses accom-pagnées par l’Agence. Du côté du Technoport, l’incubateur historique de start-ups technolo-giques (1998), le nombre de candidatures et de dossiers a également augmenté. « En 2013, nous avons reçu 133 dossiers de demandes de structures désireuses de bénéficier de nos ser-vices d’accompagnement, précise le directeur du Technoport, Diego De Biasio. Je suis actif dans le milieu des start-ups depuis 2001. Mais depuis 2012, clairement, on voit bouger beau-coup de choses. Il y a une réelle dynamique qui se met en place au Luxembourg. »

LA BONNE IDÉE NE SUFFIT PAS

Cette dynamique devrait se renforcer au fur et à mesure que Belval (Cité des Sciences, de la Recherche et de l’Innovation) prend corps autour de l’Université du Luxembourg, avec l’intégration des centres de recherche, du Fonds National de la Recherche (FNR), de Luxinnovation et de l’arri-vée de leurs services de soutien à la recherche et à l’innovation. A l’ombre des hauts fourneaux, le Technoport a déjà investi ses locaux et trouvé un terrain fertile au développement d’activités innovantes portées par des entrepreneurs plein d’idées. Dans une infrastructure toute neuve, l’incubateur héberge actuellement 27 start-ups. Le Technoport y a déjà développé un Fab Lab, ainsi que des espaces de co-working. Dans cet endroit, au cœur d’un quartier qui sera prochai-nement fréquenté par des milliers de jeunes étudiants et chercheurs, se crée un terrain pro-pice au développement de nouvelles idées.

Cependant, pour créer une start-up, l’idée, aussi bonne soit-elle, ne suffit pas. « Il faut encore qu’elle soit viable, autrement dit qu’elle puisse se traduire dans un business model, pour-suit Antoine Hron. Une start-up exige aussi de pouvoir s’appuyer sur des compétences, des équipes fiables et engagées dans une aventure qui connaitra certainement des hauts et des bas. Enfin, une start-up doit être portée par des per-

Start-up : mieux �nancer la phase de développement de l’idéeFaire du Luxembourg une place idéale pour le développement d’une start-up ? L’idée est dans l’air et l’objectif semble réaliste au vu de l’existant.Les plus grandes entreprises qui font la loi à l’échelle internationale ont, elles aussi, débuté quelque part. Donc, pourquoi pas ici, sur cette petite parcelle de territoire enclavée au cœur de l’Europe ?

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Antoine Hron, Start-up support de Luxinnovation


sonnes qui n’ont pas d’aversion pour le risque et qui croient avec conviction en leur projet. »

Créer un environnement attractif et favorable à l’émergence de start-ups nécessite d’apporter des réponses à la hauteur des enjeux. Derrière un environnement propice à l’émergence de nouvelles idées, il faut développer des outils per-mettant aux porteurs de projet de plus facilement relever les dé�s qui les attendent. Le Luxembourg dispose déjà de nombreux instruments de qua-lité. La meilleure preuve réside dans le fait qu’un nombre croissant de start-ups en provenance de l’étranger choisit le Luxembourg pour y dévelop-per leurs activités. « Sur les 133 demandes que nous avons traitées en 2013, 48% émanaient de résidents luxembourgeois, 18,8% de France, 9,7% d’Allemagne, de Belgique ou des Pays-Bas. Les 23,5% restant viennent d’au-delà des frontières de la Grande Région et notamment d’Angleterre, d’Italie, mais aussi d’Israël, de Corée du Sud, du Japon », précise Diego De Biasio.

DE BONNES RAISONS DE VENIR

Le travail de promotion du Luxembourg, dans ces pays, porte ses fruits. Mais que viennent chercher ces développeurs de start-ups ici ? Il n’est pas toujours évident de répondre à cette question, tant les réponses sont multiples. Entre la main-d’œuvre de qualité, les compétences, le cadre de vie, un environnement multilingue, multiculturel et réglementaire attractif, les rai-sons sont nombreuses. « Le caractère neutre du pays, son ouverture sur les marchés extérieurs sont aussi deux qualités souvent citées, précise Diego De Biasio. Alors que, en France et en Alle-magne, l’accompagnement va être orienté vers un développement sur le marché intérieur, au Luxembourg nous n’avons d’autres choix que d’envisager les développements au-delà des frontières. Le Luxembourg dispose des réseaux pour cela. Le caractère multilingue du pays, par

ailleurs, facilite un développement rapide à l’inter-national. »

Les aides apportées aux start-ups sont aussi de nature à renforcer l’attractivité. En promettant une aide pouvant s’élever jusqu’à un million d’euros pour des Jeunes Entreprises Innovantes, Luxem-bourg a marqué les esprits. Peut-être un peu trop d’ailleurs. « De nombreux acteurs, en effet, sont venus nous voir pour savoir comment bénéficier de cette aide significative… Ce qu’il faut savoir, c’est que celle-ci est assortie de conditions, notamment celle de réunir des fonds propres. Ce régime avait pour fonction de couvrir le besoin de financement de l’entreprise à hauteur de 60% par des apports de fonds privés et d’un matching de 40% de la part du Ministère de l’Economie », explique Antoine Hron.

ALLER CHERCHER LE FINANCEMENT

Et c’est justement sur le �nancement privé que le pays doit encore réaliser des efforts pour pouvoir relever le dé� start-up que s’est �xé le gouverne-ment. Au Luxembourg, pourtant deuxième centre de domiciliation des fonds d’investissement au monde, les porteurs de projets peinent à trouver des investisseurs, et ce principalement au moment des phases de lancement. « Sur les 98 start-ups que nous avons hébergées, il n’y en a que 30 qui sont parvenues à lever des fonds, auprès de struc-tures de type Venture Capitalist (VC), d’acteurs institutionnels, de Business Angels ou d’autres sociétés, commente Diego De Biasio. On constate que, généralement, les start-ups qui ont pu béné-�cier de �nancement privés réussissent mieux, quelque que soit la nature de ce �nancement. »

Il n’est pas impossible de trouver des finance-ments au Luxembourg. Et les investisseurs, constatant la dynamique qui se met en place, sont de plus en plus attentifs aux projets qui

peuvent émerger. Un bon projet, avec un poten-tiel économique derrière, trouvera certainement quelqu’un pour le soutenir. Des initiatives comme le Lux Future Fund sont de nature à soutenir le développement de projet, et visent aussi à favoriser l’établissement de start-ups en déve-loppement au Luxembourg « Des bonnes idées, il y en a beaucoup. Mais les investisseurs de type fonds ou VC n’interviennent qu’à un stade déjà avancé du développement de la start-up, à partir du moment où il y a un produit, un Proof of Concept, un potentiel de développement avéré. Par contre, ce qui manque, ce sont des partenaires financiers qui accompagnent les porteurs de projet dans le lancement de la start-up, au niveau du développement précoce (Early Stage) », précise le directeur du Technoport. Le Luxembourg ne pourra être considéré comme un système start-up à part entière que s’il arrive à permettre à un maximum d’idées d`être testées. « C’est au niveau des aides au lancement, mais aussi en travaillant à développer un réseau de Business Angels, que l’on peut répondre à ces enjeux, explique Antoine Hron. Il faut des acteurs qui permettent aux porteurs de projet de réunir les premières dizaines de milliers d’euros néces-saires au lancement. Des initiatives développées ailleurs peuvent nous inspirer. A travers son pro-gramme Start-Up, par exemple, le Chili octroie une aide de 40.000 dollars à toute personne qui souhaite développer son idée. L’initiative a attiré beaucoup de monde. »

S’il ne faut peut-être pas aller jusque là, il semble que ce soit au niveau du �nancement des premières phases de développement qu’il faille développer des outils au Luxembourg. Une start-up s’établit le plus souvent là où on parvient à mobiliser des �nancements. Permettre à un maximum d’idées de prendre corps au Luxembourg, c’est maximiser les chances d’y voir des acteurs innovants émerger.

Sébastien Lambotte


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Monsieur Hoffmann, pouvez-vous nous rappeler la raison d’être d’ICT Luxembourg ?

Depuis le 15 juillet dernier, ICT Luxembourg est structurée en ASBL. Mais la volonté des acteurs de mieux travailler ensemble est bien antérieure à ce changement de statut. Les associations représentant la large diversité d’acteurs du secteur se rassemblent autour de l’initiative ICT Luxembourg depuis 2011, a�n de pouvoir parler d’une seule voix. On sait que l’ICT au Luxembourg se développe comme un pilier de l’économie.

Le secteur pèse actuellement près de 7% du PIB et compte environ 15.000 emplois. Il y a de belles pers-pectives de développement pour les activités ICT au Grand-Duché, de belles ambitions aussi. Dans ce contexte, ICT Luxembourg, en tant que méta-fédération rassemblant presque toutes les grandes fédérations professionnelles, veut être le représentant des intérêts du secteur, l’interlocuteur privilégié qui veille aux intérêts de l’ensemble.

Quelles sont les missions concrètes d’ICT Luxembourg ?

La première est une activité de lobbying, de défense des intérêts du secteur privé auprès du gouverne-ment luxembourgeois, mais aussi de la Commission et des institutions européennes. Une autre mission

réside dans la promotion de la Place a�n d’attirer des acteurs internationaux qui désirent développer leurs activités depuis l’Europe. En�n, une autre mission réside dans la gestion des talents, dans la promotion des métiers de l’ICT auprès des jeunes. Parce qu’il apparaît clair, aujourd’hui, que sans talents, nous n’irons pas loin.

Que pensez-vous de l’initiative Digital Lëtzebuerg présentée par le gouvernement ?

C’est réjouissant. Dans un monde économique aux perspectives de croissance moroses pour l’ensemble des secteurs, l’ICT fait exception. En effet, la disci-pline est transversale. Elle pénètre tous les métiers, tous les niveaux de la société, l’ensemble des consommateurs. Le Luxembourg, dans ce contexte, doit saisir sa chance, af�rmer un réel positionnement en la matière. Il y a de réelles opportunités, mais aussi beaucoup de dé�s à relever pour pouvoir en pro�ter, pour voir émerger une Smart Nation. Le premier de ces dé�s est sans conteste celui de l’émergence des talents.

Le secteur privé est-il prêt à relever ce dé� de la révolution digitale ?

Au Luxembourg, le secteur est encore jeune. Mais, en quelques années, de grandes choses ont pu être réalisées. On est parvenu à positionner la Place

pour que les acteurs qui souhaitent développer des activités ICT en Europe aient un œil dessus. En com-mençant par attirer des acteurs de l’e-commerce, en investissant dans des infrastructures et de la connectivité, à travers LuxConnect notamment, mais également en développant un cadre réglementaire et �scal favorable au développement des activités. Aujourd’hui, nous �gurons dans le top 3 des places européennes choisies par des acteurs provenant hors de l’Europe pour héberger des activités tech-nologiques. Maintenant, il faut se transformer pour relever les dé�s futurs. Les acteurs ICT de la Place ont longtemps été des prestataires de services pour d’autres secteurs présents au Luxembourg, et notamment la Finance. Aujourd’hui, nous devons parvenir à développer des activités et des services en tant que réels vecteurs d’exportation, créer une plus grande valeur ajoutée à travers elle. Précisons tout de même que le secteur privé est aligné sur les priorités exprimées par le gouvernement.

A quoi ressemblera le secteur ICT au Luxembourg d’ici 5 à 10 ans ?

C’est dif�cile à dire, si ce n’est que nous avons toutes les raisons d’être optimistes. Il y a cinq ans, jamais je n’aurais pu imaginer la manière dont le secteur s’est développé. Tout évolue extrêmement rapidement. Nous allons poursuivre dans cette voie, en continuant, je pense, à nous appuyer sur des niches d’excellence à partir desquelles nous pour-

« Le développement ICT a besoin d’entrepreneurs »Peu de temps avant que le gouvernement ne partage sa stratégie pour un « Luxembourg digital », ICT Luxembourg se structurait en ASBL.Gérard Hoffmann, Président du Conseil d’administration d’ICT Luxembourg, évoque les enjeux du développement digital au Grand-Duché et le rôle qu’entend jouer son association dans cet environnement en mouvement.

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rons rapidement acquérir une position de leader. On pense évidemment aux services �nanciers, à la sécurité informatique, à la gestion des données Big Data. Mais il y en a sans doute d’autres.

Que manque-t-il au Luxembourg pour réussir cette transformation ?

Avant tout, il nous manque des entrepreneurs. La vision du gouvernement ne pourra porter ses fruits que si nous parvenons à attirer des acteurs capables de développer de nouveaux services, de nouvelles activités. Il nous faut attirer des start-ups innovantes, et donc pour cela trouver des modes de �nance-ment, des investisseurs qui sont encore trop peu présents aujourd’hui.

Cela exige aussi un changement profond de culture. Comment l’opérer ?

Oui, la Smart Nation devra atteindre chaque citoyen. Il faut promouvoir une culture digitale et d’excellence au sein de la population. L’Etat a un rôle fondamental à jouer, au niveau de la formation bien sûr, mais en se transformant lui-même. Au niveau des services publics, il y a un grand saut à opérer. C’est aussi à l’Etat à démontrer qu’il peut être avant-gardiste, en mettant en œuvre une administration plus digitale, avec des services en ligne. A ce niveau, le Luxem-bourg accuse un réel retard.

Sébastien Lambotte

Gérard Hoffmann, Président du Conseil d’administration d’ICT Luxembourg


Dès le mois de février le tempo était donné avec le projet «111 Company» – 1 homme, 1 jour, 1 euro – présenté au comité New Business and Entre-preneurship de l’AMCHAM. L’idée d’une S.à r.l. simpli�ée avec notamment un capital social mini-mum de 1 euro a été suivi d’une pétition signée par plusieurs centaines de personnes et remise au gou-vernement pour favoriser la création d’entreprises au Luxembourg. Affaire à suivre...

En mars, ce sont les femmes qui ont pris la relève avec l’annonce du lancement de l’association Girls in Tech Luxembourg menée par six jeunes femmes dynamiques. Girls in Tech est une organisation globale axée sur l’engagement, l’éducation et l’émancipation des femmes dans le domaine des (nouvelles) technologies. Depuis, d’autres initiatives pour favoriser l’entrepreneuriat féminin ont vu le jour telles que Geek Girls Carrots Luxembourg ou Women’s Entrepreneurship Day Luxembourg.

Puis, en avril, c’est au tour de Startup Grind d’ouvrir une antenne – un Chapter – au Luxembourg grâce à Steve Glangé. Chaque mois, un entrepreneur luxembourgeois est invité à venir partager son expé-rience et sa vision du métier devant un parterre de confrères, en herbe ou con�rmés. Le tout dans un format talk-show très bien orchestré.

En mai, l’innovation locale a été mise au grand jour. Luxembourg connaît en effet depuis quelques temps une vraie ferveur quant à la création de produits et services locaux. Pour faire connaître ses créateurs,

designers et entrepreneurs, deux jeunes femmes, Karolina et Linda ont mis sur pied l’association lët’z go local et organisent tous les six mois un marché local regroupant plus d’une soixantaine de créateurs. En mai, plus de 2.000 personnes se sont déplacées au Grand Théâtre de Luxembourg pour découvrir les innovations « Made In Luxembourg ». Un vrai succès populaire répété en octobre !

En juin, c’est Silicon Luxembourg qui a développé l’écosystème luxembourgeois avec la mise en ligne de la première carte interactive des start-ups. Une carte sur laquelle sont géolocalisés l’ensemble des acteurs qui représentent l’innovation dans le pays : organisations gouvernementales, incubateurs, accélérateurs, espaces de co-working, datacentres et bien sûr start-ups. Une carte relayée au-delà des frontières du Grand-Duché et qui place désormais le pays sur la carte européenne des écosystèmes les plus dynamiques.

Après un premier semestre chargé en nouveautés – et en émotions –, puis des vacances bien méritées, la rentrée a connu un nouvel événement fort au mois d’octobre avec la première édition de Founders in a Castle. Plus de 200 entrepreneurs, investisseurs et Business Angels venus de toute l’Europe se sont retrouvés au Mudam puis à la House 17 pour un événement mêlant pitchs et networking, le tout initié par Jérôme Zois et l’équipe de Europe4StartUps.

En novembre, c’est au tour de la Startup Weekend Luxembourg de fédérer la communauté des entre-

preneurs du Luxembourg, autour d’un événement couru deux fois par an au Technoport. Pas le temps de dormir pour les participants qui ont 54 heures pour créer une start-up, de la présentation des idées le vendredi soir à la démonstration du concept le dimanche soir, le tout chapeauté par les conseils des coachs tout au long du week-end.

Avec l’organisation du premier Startup Weekend Luxembourg en 2011, les yeux du Grand-Duché se sont tournés sur cet écosystème qui n’a pas cessé de s’enrichir depuis.

En�n, qui dit création d’entreprises, dit �nancement et recherche d’investisseurs. Ainsi, soulignons l’évé-nement Seed4Start qui s’est déroulé cette année aux mois de novembre et décembre dans les villes de Luxembourg, Nancy et Louvain-la-Neuve.

Mis en place par la Chambre de Commerce et Busi-ness Initiative asbl, cet événement a vu des dizaines d’entrepreneurs présenter leurs projets - préalable-ment sélectionnés par un comité d’experts - devant une assemblée d’investisseurs. Faciliter les mises en relation et les détections de nouveaux projets inno-vants est une affaire nationale aussi bien privée que publique.

Vivement 2015...

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Les moments forts des start-upsQuelle année 2014 pour les start-ups luxembourgeoises ! L’éco-système de celles-ci n’a jamais été aussi dynamique que ces douze derniers mois avec plus de 100 événements organisés.Retour sur les moments forts qui ont marqué l’agenda.

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Les start-ups à suivreC’est parce que les start-ups peinent à recruter et trouver des �nancements que les initiatives d’aide pullulent à Luxembourg. Incubateurs, propulseurs, accélérateurs, associations,…à chacun son coup de pouce pour favoriser l’innovation.Tous travaillent ensemble et s’attèlent à offrir le meilleur aux entrepreneurs. Plus que jamais, le Luxembourg veut être placé sur la carte aux côtés des innovants et des terres de tous les possibles.

TECHNOPORT, FABLAB ET CO-WORKING - TROIS PLATEFORMES POUR CONCRÉTISER LES IDÉES INNOVANTES

Créée en 2012, la société gère aujourd’hui 15.000 m2 de surfaces pour un taux d’occupation global à 68,8%. Elle a organisé 27 événements cette année dont les Startupweekend et un Barbecue Game Jam. Ces 27 événements ont réunis environ 1.200 personnes. 7 nouvelles entreprises ont été acceptées en 2014 pour un total de 27 start-ups hébergées. Ces dernières ont développé 13 �liales à l’étranger et emploient au total plus de 190 employés. 4 start-ups sont sorties avec succès cette année et 38 depuis 2001. L’incubateur a intégré différents programmes spéci�ques pour start-ups comme Amazon Web Services, PayPal Startup Blueprint et le Microsoft Bizpark Network Partner. Au total, plus de 57 millions d’euros ont été levés par les entreprises hébergées et l’incubateur a reçu la mention de «Most promising European University associated business incubator» par UBI Index sur plus de 600 incubateurs dans le monde.

« Le Technoport soutient tout individu ou petite équipe pour valider et concrétiser son idée technolo-

gique et innovante via trois plateformes : l’incubateur d’entreprises, le laboratoire de fabrication numérique et l’espace de co-working. Sa vision est d’être un acteur incontournable dans la création et le dévelop-pement d’entreprises technologiques et innovantes au Luxembourg, un endroit favorisant le prototy-page rapide, la fabrication numérique et la rencontre d’acteurs multidisciplinaires », commentent Diego De Biasio, CEO Technoport et Rodolfo Baïz, Fab Lab Manager.

LUXINNOVATION - CRÉER DES SYNERGIES ENTRE LES ACTEURS DE L’ÉCOSYSTÈME DES START-UPS

Environ 40 start-ups créées cette année avec le �nancement de 40 projets start-ups grâce aux aides RDI, pour un montant total de 18,6 millions d’euros. Un groupe LinkedIn «Start-up Luxembourg» de plus de 1.340 membres, reconnu comme la première communauté start-up au Luxembourg. Mais aussi un déménagement vers Belval prévu pour automne 2015. En�n, environ 120 événements regroupant entre 3 à 5.000 participants.

« Luxinnovation se situe au cœur de l’écosystème start-up luxembourgeois et agit comme un véritable “Key Account Manager” » pour les jeunes pousses innovantes. Nous veillons à faciliter toutes les démarches de nos clients en matière de création et de développement de projets innovants », décrit Antoine Hron, Start-up Support.

IMPACTORY - COACHER LES PERSONNES QUI ONT DES IDÉES POUR LES AIDER À LES CONCRÉTISER

Avec seulement 2 ans d’existence, l’Impactory compte 130 membres et organise 40 événe-ments par an. Cette année, on comptait plusieurs rencontres phare : les « Commmunity Lunch » mensuels, le Programme « Let’s start-up » : 10 semaines 10 workshops, les « Rails Girls » (1re édition), l’« EU CODE WEEK » (2e édition). Elle a aussi commencé un rapprochement avec Busi-ness Initiative et a réussi à faire venir ‘le Wagon’ de Bruxelles en visite au Luxembourg pour proposer des ateliers coding avec les entrepreneurs.

« Il y a les projets des start-ups mais il y a aussi les personnes qui les forment. Il faut les accom-pagner car souvent il y a une grande envie et de l’inspiration mais c’est très compliqué de prendre le risque », encourage Marina Thiriet, Project & Event Manager.


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LUX FUTURE LAB - UNE STRUCTURE AU CENTRE-VILLE QUI A PROUVÉ SON BIEN FONDÉ

Créé il y a deux ans par BGL BNP Paribas, le lux future lab a accompagné 21 start-ups à ce jour dont 7 nouvelles depuis juin, dont une grande partie dans le domaine de l’IT et regroupant 11 nationalités dif-férentes. Les start-ups du lux future lab progressent bien et on peut considérer que certaines représentent de véritables success stories. Citons par exemple des sociétés comme q-leap, Excellium Services ou Trendiction. Au cours de l’année, le lux future lab a organisé une série d’événements, notamment un grand « Pitching Day » avec des start-ups locales et 6 start-ups venant de l’accélérateur Le Camping de Paris. Par ailleurs, pour la troisième fois le lux future lab a accueilli 22 élèves pour sa Summer School.

« Le lux future lab accueille des entreprises déjà incorporées. Pour entrer au lux future lab les start-ups doivent remplir un certain nombre de conditions au niveau de l’innovation de l’idée, du business plan, de la création d’emplois, etc. 2014 a été une année importante pour nous et a con�rmé le bien fondé de notre démarche », explique Karin Schintgen, Direc-trice Responsabilité Sociale & Relations Extérieures de BGL BNP Paribas.

STARTUP GRIND - UNE INITIATIVE INTERNATIONALE QUI FAIT LA PREUVE PAR L’EXEMPLE

Dupliqué par Steve Glangé �n 2013 avec un premier événement en avril 2014, ces rencontres réunissent 40 participants en moyenne. Il a organisé 4 événe-ments en 2014 et a réuni plus de 500 membres en plus des 1.000 adeptes des « FirstTuesday ».

« Startup Grind met en lumière des personnes et leurs projets, menés à bien ou non. Etant membre d’un réseau global, cela permet de [re]mettre le Luxembourg sur la carte internationale ainsi que de s’inspirer d’expériences d’ailleurs », développe Steve Glangé, Head of Startup Grind Luxembourg.

SILICON LUXEMBOURG - LE MÉDIA DES START-UPS

Lancé en octobre 2013, Silicon Luxembourg est l’unique média dédié aux start-ups luxembour-geoises. En l’espace d’un an, ce sont plus de 300

articles, interviews, communiqués et événements qui ont été publiés sur le site, plus de 70.000 pages vues, plus de 20 événements organisés, plus de 1.000 participants rassemblés et plus de 3.000 abonnés, membres, followers ou fans. Silicon Luxembourg est aussi reconnu pour la qualité de ses événements dits de matchmaking entre entrepreneurs et investisseurs ou entrepreneurs et développeurs. En�n, Silicon Luxembourg est un outil de promotion apprécié de l’écosystème luxembourgeois des start-ups au Grand-Duché et à l’étranger.

« 2014 a été l’année de l’accélération pour l’éco-système luxembourgeois des start-ups. Mes projets en 2015 sont de continuer à développer des parte-nariats stratégiques, lancer une application mobile, poursuivre l’amélioration de la qualité du contenu et l’organisation d’événements phares », annonce Charles-Louis Machuron, Fondateur.

SOUNDYTICS - RECOMMANDATION ET DÉCOUVERTE INTELLIGENTES DE MUSIQUES

C’est une idée qui germe en 2012 avec Hugo Bon et Sébastien Doubey. La start-up est déjà �nancée à hauteur de 150.000 euros et compte 3 salariés et 2 ingénieurs. Grâce à leur technologie intelligente, plus de 9 millions de titres ont été enrichis à ce jour.

« L’idée de Soundytics est d’arriver à automatiser la recommandation de musique dans tous types de

contextes ou d’environnement d’écoute, fournir la bonne musique, au bon moment au bon utilisateur. Nous souhaitons être la relève dans le domaine des API de recommandation. L’avantage de Soundytics est de travailler sur plusieurs couches de données (acoustiques, éditoriales et sociales) permettant une découverte prenant en compte la musique ainsi que les goûts de l’utilisateur », détaille Hugo Bon, co-Founder.

DOCTENA - AVOIR UN RENDEZ-VOUS AVEC UN PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ DIRECTEMENT EN LIGNE

Lancée en septembre 2013 par Patrick Kers-ten, la société compte une dizaine de personnes aujourd’hui. Doctena a pour vocation de faciliter la prise de rendez-vous entre patients et médecins. L’utilisation des nouvelles technologies et notamment d’agendas en ligne par les cabinets médicaux per-met aux patients de prendre rendez-vous en 3 clics.

« Depuis son lancement, les applications Doctena connaissent un succès retentissant tant en ligne que

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Le Premier ministre, Xavier Bettel, lors du discours d’introduction des «Internet Days», a précisé que le secteur des Fintech et des monnaies virtuelles en particulier étaient une priorité pour le gouverne-ment. Coinplus veut apparaître comme un des tout premiers acteurs régulé et assuré de ces monnaies virtuelles. L’aventure est très riche et reste extraor-dinaire », exprime Yves-Laurent Kayan, co-Founder.

MYSCIENCEWORK - DES PLATEFORMES INNOVANTES DE MANAGEMENT DE LA RECHERCHE

La start-up luxembourgeoise a lancé en sep-tembre 2013 la plateforme internationale www.mysciencework.com regroupant une com-munauté d’un demi-million de chercheurs. MyScienceWork propose aux universités, fondations et centres de recherche des plateformes innovantes dédiées à la gestion, partage et valorisation de leurs publications scienti�ques. Combinant également communication et vulgarisation scienti�que ces plateformes ont pour but d’augmenter la diffusion des résultats scienti�ques et d’accroitre le nombre de collaborations. La bibliothèque MyScienceWork propose aujourd’hui plus de 30 millions d’articles scienti�ques sur des sujets divers (médecine, biolo-gie, mathématiques, etc.).

La start-up a eu l’opportunité de se rendre cet été 3 mois en Silicon Valley grâce au partenariat entre le gouvernement luxembourgeois et le Plug&Play Tech Center de Sunnyvale. Suite à cette expérience, MyS-cienceWork a ouvert une �liale à San Francisco tout en

conservant les équipes techniques, commerciales ainsi que la communication scienti�que au Luxembourg.

« A la fois le LinkedIn de la recherche et le Google Scholar des instituts de recherche, MyScienceWork offre une plateforme clef-en-main qui permet aux ins-titutions de partager leurs recherches et de suivre en temps réel leur progression. Chaque chercheur a son propre espace personnel pour valoriser ses travaux et consolider son réseau professionnel. Notre plateforme est en constante évolution pour faciliter le travail scienti�que a�n d’apporter aux institutions toute l’innovation présente en Silicon Valley », relate Virginie Simon, CEO & Founder.

AIRBOXLAB - PROTÉGER SA SANTÉ PAR LE MONITORING DE LA POLLUTION D’AIR INTÉRIEUR

Fondée par Jacques Touillon en juillet 2013, Air-boxlab créé Foobot, le premier outil grand public de surveillance connecté qui contrôle la qualité de l’air intérieur et donne tous les conseils pratiques via une application smartphone pour supprimer les sources de pollution. Foobot pourra même s’interfa-cer avec les appareils de ventilation et de puri�cation d’air pour faire de nos intérieurs des espaces de bien-être et du bien-vivre. Près de 15.000 appa-reils ont été pré-commandés via le site internet www.foobot.io, par le crowdfunding ainsi que des partenaires. L’équipe de 9 personnes travaillent au lancement du produit commercialisé à 199 euros à partir de janvier 2015. Airboxlab a déjà reçu 3 prix mondiaux en 2014 avec le TechCrunch Hardware Battle�eld à Las Vegas, le Mobile World Congress à Barcelone et le Red Herring Global à Los Angeles. La start-up vise une accélération dès 2015 avec plus de 30.000 unités et 300.000 d’ici 3 ans.

« La technologie de l’Internet des Objets permet la création de nouveaux outils grand public au service de notre santé avec les avantages des applications smartphones et la force de l’intelli-gence arti�cielle », expose Jacques Touillon, CEO & Founder.

Beaucoup d’autres initiatives ont vu le jour cette année dans des domaines très variés avec un dénominateur IT en commun – l’élaboration a minima d’un site internet. Boosteur de l’innova-tion luxembourgeoise, elles sont la rélève R&D du pays, un vrai support qui ose sans crainte, ici, en Europe et jusqu’à la Silicon Valley.

sur mobile. Les patients ont accès à un large choix de médecins et de praticiens paramédicaux parlant de nombreuses langues. Les services Doctena sont actuellement disponibles à Luxembourg, à Bruxelles et bientôt aux Pays Bas », rapporte Patrick Kersten, CEO & Founder.

COINPLUS - L’ARRIVÉE DU BITCOIN AU LUXEMBOURG

Créée en juillet 2014 par Christian Bodt, et Yves-Laurent Kayan, l’équipe compte désormais 2 ingénieurs PhD de l’Université du Luxembourg en plus et 2 personnes sont encore recherchées. Hébergée au Technoport, une première levée de fonds a été réalisée pour un montant de 172.500 euros et une 2e est prévue cet hiver. Le dossier est complet et en attente côté CSSF. Affaire à suivre.

« Pour l’année prochaine nous souhaitons agran-dir l’équipe (compétences IT, banque, compliance, sales), améliorer notre prototype, signer des parte-nariats et effectuer une 3e levée de fonds dans la perspective de l’obtention de l’agrément ministériel.

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1. Charles-Louis Machuron • 2. Steve Glangé • 3. Antoine Hron • 4. Hugo Bon • 5. Virginie Simon • 6. Karin Schintgen • 7. Jacques Touillon • 8. Christian Bodt • 9. Patrick Kersten


LE PLUS GRAND DATACENTRE D’EUROPE OPÈRE DU LUXEMBOURG

L’opérateur du plus vaste datacenter du monde situé à Las Vegas, ‘Switch «Supernap», va opérer son business européen au départ d’une filiale à Luxembourg. A la taille de l’offre de centre de données luxembourgeois,

le seul campus de Supernap équivaut à 4 fois la totalité des 20 centres de données du Grand-Duché cumulés, soit 40.000 m2. Mais aussi, 218 brevets sur le design pour ce projet signé Accelero Capital Holdings S.à r.l, Orascom TMT Investments S.à r.l. et Switch Supernap.

POSITIONNER LE LUXEMBOURG DANS LE TOP 10 DE L’IT

D’après The Global Infor-mation Technology Report 2014, le Luxembourg se plaçait 11e sur 148. Il y a 14 ans déjà, Jean Die-derich, Partner de Kurt Salmon et Président de l’APSI, donnait 10 points (critical success factors) à

améliorer pour que le Luxembourg pro�te de la “dot.COM world”. Aujourd’hui, avec un Premier ministre qui a pris l’IT sous son aile, ces 10 suggestions ont bien avancé mais il y a encore des progrès à faire.

Améliorer la création de business et la compétitivité, revoir l’éducation qui est encore à la traine et en�n, plus que Digital Lëtzebuerg, penser Digital Europe.

TELINDUS SIGNE UN GROS CONTRAT AVEC IBM ISFF

Dans le cadre de l’acquisi-tion du business de Dexia Technology Services (DTS ou ADTS) par IBM, rebap-tisé Innovative Solutions for Finance (ISFF ou IS4F), Telindus Luxembourg est devenu le partenaire pri-vilégié de la �liale d’IBM

pour y opérer les services de télécommunications et de stockage pendant 7 ans.

Lorsqu’IBM réalise la transaction avec la holding du groupe bancaire Dexia, c’est Telindus qui prit en charge les opérations de télécommunications et le stockage.

JOIN OPÉRATEUR TOTAL IT

Lancé le 23 janvier, l’opérateur n’est plus challen-ger. Au bout de 6 mois, il avait atteint les objectifs qu’il s’était �xés : une croissance nette, des pro-duits uniques, 8 boutiques et plus de 60 personnes dans l’équipe. Des offres qui sont de plus en plus complètes et convergentes : mobile, Cloud, �xe, carte SIM, le tout en 4G. Opérateur européen, JOIN s’étend en Grande Région et en Belgique. Bientôt en France et en Allemagne ?

LES RENCONTRES DE LA SÉCURITÉ EXCELLIUM SERVICES

En croissance depuis sa création, Excellium Ser-vices organisa son premier événement sécurité les 18 et 19 juin : « Les Ren-contres de la Sécurité ». Placés sous la thématique de « l’Intrusion Informa-tique – Mythe ou Réalité »,

ces deux jours ont été bien remplis : workshops, tables rondes, conférences et échanges avec une vingtaine de partenaires présents. Les probléma-tiques abordées ont été majeures toute cette année et restent le cœur de métier de la start-up qui a déjà l’envergure des grands.

L’opération qui rassembla plus de 300 personnes fut un franc succès et annonce une nouvelle édition déjà très attendue pour 2015.

Ce qui a fait l’actu sur ITnation.luUne année fortement placée sous le thème de la sécurité : évènements dédiés, actualité riche en intrusions et vols de données, démonstrations de solutions, pentesting, démonstrations de hacking, speakers hautement quali�és venus spécialement d’autres pays, le tout pour faire passer un message essentiel : les cyber-attaques ne concernent pas seulement les Géants du web.Le Luxembourg est aussi concerné et les responsables devraient revoir leurs stratégies. Plus qu’hier et bien moins que demain, la data est une valeur qui doit être protégée. Retour sur les articles les plus populaires de cette année, sécurité mais pas seulement…

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L’IMPRESSION 3D SE DÉVELOPPE AU LUXEMBOURG

La FabLab et 3DPrint.lu créée en 2012, déve-loppent l’impression 3D et l’ouvre à tous les pro-jets au Luxembourg et en Grande Région. Impri-mantes 3D, découpeuses laser et vinyle, fraiseuse

numérique trois axes, sont là pour tous domaines d’activités. En plein essor, la 3D est déjà bien lan-cée au Luxembourg : design, conseil, partage, recherche, maquette, accompagnement, une vraie communauté d’entraide qui séduit de plus en plus de marchés. Une 3e révolution industrielle en voie de démocratisation.

LA BGL DÉMÉNAGE SON CENTRE DE DONNÉES

Avec les travaux pour le grand projet Royal Hami-lius qui ont commencé et vont durer jusqu’en 2018, POST, KBL et BGL se sont préparées en amont. Les vibrations, ennemies de l’IT nécessitaient en effet quelques ajustements pour les infrastructures, la

�bre optique, le réseau d’eau et d’électricité.

La BGL avait donc déménagé son datacentre situé en ville et testé son dispositif « Disaster Recovery », rendu possible grâce à la con�guration « actif-actif » des datacenters. Elle s’est préparée depuis 2010 pour contrer toute interruption éventuelle de ses sys-tèmes informatiques.

Côté POST, les câbles et les �bres ont été déplacés, et les équipes IT restent en contact avec les autori-tés et les responsables de chantier. Un chantier de longue haleine analysé avec une extrême attention pour que le client ne ressente pas ces travaux.

Lorsqu’ITnews devient ITnation en 2008, c’est pour asseoir sa place d’animateur de la communauté IT au Luxembourg. Depuis, sa notoriété n’est plus à faire et ITnation s’est imposée sur le Grand-Duché, tant sur la partie événementielle, que sur le web et les réseaux sociaux, en conservant une version papier trois fois par an.Participant et organisant les plus grands événements de la Place et host exclusif une fois par an avec le Gala Golden-i, ITnation représente également le réseau CIONET au Luxembourg. Quelques chiffres-clés…

Un site avec toujours plus de visites• 26.000 visiteurs par mois en moyenne

(+ 21% en 2014//2013) • 40.000 pages vues

(+22% en 2014//2013) • 900 articles rédigés

(+100 en 2014//2013)

Une Communauté qui a encore grandi cette année• 1.280 fans Facebook dans 45 pays

(+ 162 fans en 2014//2013) • 3.451 membres LinkedIN

dont 2137 C-Level (+216 membres en 2014//2013)

• 1.328 followers Twitter (+931 followers en 2014//2013) 4.724 tweets

• 42 partenaires dans les domaines de l’infrastructure, la �nance, la sécurité, etc.

• 5.520 abonnés newsletter (+130 abonnés en 2014//2013)

• 102 CIOs sur CIONET Luxembourg créée en 2012

Un Gala reconnu• 770 participants au Gala Golden-i en 2014

dont 73% end-users et 28% prestataires de services.

ITnation Mag revient trois fois en 2015 : en avril, septembre et décembre.

Contactez-nous pour plus d’informations : [email protected] +352 26 10 86 26-20 +352 691 99 11 [email protected] +352 26 10 86 [email protected] +352 26 10 86 26-24

//// LES TEMPS FORTS D’ITNATION ////

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Cyrielle Pinalie, Jessica Cencetti et Emilie Mounier.


La force de l’ITUne année de changements pour le gouvernement mais aussi pour beaucoup d’entreprises IT du Luxembourg.

Retour sur les moving heads qui ont marqué l’année.

Philippe Cammaert, rejoignait Oracle Luxem-bourg comme Sales Senior Manager de la division « Technology » (Database et Middleware) il y a deux ans. Depuis le mois d’octobre, il est également le gérant pour la �liale luxembourgeoise d’Oracle, ce qui fait de lui la �gure juridique du groupe.

Pierre Henin est devenu le nouveau Directeur Général d’EMC en septembre. Ce poste marque sa quinzième année en tant que CEO (précédem-ment pour SUN Microsystems et Oracle). Choisi pour ses robustes compétences entrepreneuriales et son leadership naturel, il permet à EMC de poursuivre sa croissance sur le territoire luxem-bourgeois.

Didier Rouma a quitté Tango après 16 ans et a rejoint JOIN en avril pour bâtir la prochaine phase : la facilitation de MVNO. Jean-François Willame lui a succédé chez Tango.

Eric Mansuy, CIO de la KBL depuis août, il a été CIO de RBC pendant plus de sept ans.

Stéphane Lahaye est à la tête de HP depuis janvier en tant que Country Manager pour HP Luxembourg. Il avait déjà occupé cette fonction de 2002 à 2005 et avait été ensuite appelé à occuper un rôle EMEA en tant que Sales Manager. Cette position avait disparue au Luxembourg. En ouvrant ce poste, HP revient en force au Luxembourg.

Pierre Zimmer, nouveau CIO de POST. Son arrivée marque le début d’une forte volonté de s’appuyer sur l’IT pour développer le groupe.

Gilles Feith est devenu le successeur de Pierre Zimmer au poste de Directeur du CTIE.

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LE GUIDE DES ENTREPRISESAccenture 69AkaBI 70Avaloq 71Axway 72CGI 73Clearstream Services IT 74Comparex 75Datacenter Luxembourg 76Devoteam 77Dimension Data 78EBRC 79ESBD 80Excellium Services 81Exigo 82EY 83Fujitsu 84GES 85Global IT Solutions 86Hitachi 87IBM 88iKe 89JOIN 90Lancelot 91Moovijob 92Oracle 93Orange 94POST Telecom 95PwC 96q-Leap 97REAL Solutions 98Sopra Banking Software 99Telindus 100Up Consulting 101VEEAM 102

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Accenture is a global management consulting, technology services and outsourcing company, with more than 305,000 people serving clients in more than 120 countries.

Combining unparalleled experience, comprehensive capabilities across all industries and business functions, and extensive research on the world’s most successful companies, Accenture collabo-rates with clients to help them become high-performance businesses and governments.

OUR TECHNOLOGY SERVICES ARE COMPOSED OF:

Applications We provide an end-to-end set of application services to help organizations better manage and get the most out of their application portfolios including:• Java & Microsoft Technologies• Infrastructure Consulting• Business Platforms (e.g. Core Banking, HR, CRM, etc.)• Technology Architecture• Application Modernization and Testing• SAP, Oracle platforms

Cloud We have become a major player in providing Cloud Services, spanning strategy through imple-mentation as well as providing Cloud Platform solution.

Infrastructure Our Infrastructure Services can help you shape, design, build and run an agile IT infrastructure that scales easily and is optimized to deliver operational ef�ciencies, improve employee and workplace performance, and meet dynamic business demands.

MobilityNew devices are placing demands on enterprises and consumers around the globe. Accenture Mobility delivers the solutions that prepare our clients and their customers to meet the demands and seize the opportunities that mobility presents.

Accenture DigitalAccenture Interactive offers a full range of digital services to enable closer interaction between the marketing and technology functions, driving both organizations toward a common end goal: customer relevance.

Technology ConsultingAccenture combines end-to-end portfolio of technology services—from strategy and enterprise architecture to security and infrastructure—with a proven, outcome-oriented approach to improve the design, ef�ciency and effectiveness of our clients’ IT capabilities.

Our professionals working in Luxembourg area support our clients in Luxembourg across a wide range of Technology services. We also fully leverage our international Delivery Network with more than 205.000 professionals working in more than 50 Delivery Centres.

Patrice Witz Technology LeadAccenture Luxembourge-mail: [email protected]

EMPLOYEES IN LUXEMBOURG 120EMPLOYEES WORLDWIDE 305000

ACTIVITIES- Accenture Strategy- Accenture Technology- Accenture Digital- Accenture Operations

COMMERCIAL CONTACTLaurent Moscetti Country Managing Directore-mail : [email protected]

Accenture 46A, avenue J-F Kennedy • L-1855 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 26 42 31 • Fax : +352 26 42 32 33 • www.accenture.lu

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Avaloq Luxembourg Sàrl 19 rue Eugène Ruppert • L-2453 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 27 49 54 • Fax : +352 26 49 33 34 • www.avaloq.com • [email protected]

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AkaBI is an international IT consultancy company specialized in Datawarehouse and BI related topics.

Since 2011, we are established in Luxembourg and in Belgium. We focus on quality and long term relationship, moreover we favor a participative management style.

We offer services in all DataWareHouse & Business Intelligence topics (Data Quality, DB Tuning, ETL/ELT, Dashboarding, Datamining…)

REGARDING TECHNICAL COMPETENCIES, WE CAN HELP YOU ON THOSE TECHNOLOGIES:

• Data Base: Oracle, Microsoft, Teradata, Sybase• ETL: Oracle (OWB/ODI), SAP (BODI/BODS), Talend, Ab Initio• Reporting Tools: SAP (BO), Microstrategy, Microsoft Reporting, Services, Oracle BI, Cognos,

Qlikview, SAS

We deliver services in a consultancy approach (from one day to one year) or in a project approach (audit, proof of concept, technical or/and functional analysis, tools comparison, end-to-end solution deployment).

OUR STRATEGY CAN BE SUMMARIZED BY:• Become a BI reference company on the market• Ensure a healthy growth (no debt, no HR turnover) • Focus on quality instead of quantity• Ensure the personal and professional development of everyone

AkaBI 15, rue Roger Wercollier • L-5890 Hesperange • LuxembourgTél. : +352 661 102 432 • www.akabi.eu • [email protected]

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Jonathan De Smet Managing PartnerTél. : +352 661 102 432e-mail: [email protected]

Xavier Gros�lsManaging PartnerTél. : +352 661 102 452e-mail : xavier.gros�[email protected]


ACTIVITIES- Banking & Finance Solutions - Business Intelligence Solutions- Development Consultancy

and Services- IT Training Services


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Frédéric Kemp Managing Director Beneluxe-mail : [email protected]


NUMBER OF REFERENCES IN LUXEMBOURG 11

ACTIVITIES- Banking & Finance Solutions- Fund Management Solutions- ASP/BPO- Business Process Solutions- Finance Regulatory Solutions

OTHER CONTACTStephen Tuck�eld Head of Consulting and Solution Integratione-mail: stephen.tuck�[email protected]

Avaloq Luxembourg Sàrl 19, rue Eugène Ruppert • L-2453 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 27 49 54 • Fax : +352 26 49 33 34 • www.avaloq.com • [email protected]

Avaloq : integrated solutions for future-oriented banksBanking has undergone fundamental changes. As a result of the �nancial meltdown, �nancial services providers have been called upon to reposition their offering. Traditional value chains are being radically broken up, and proven business models are being revised as a whole. Clients have new requirements, are better informed and expect maximum transparency and independence when choosing their �nancial products. New regulatory requirements constantly add complexity to the banking business, making it more expensive than ever. The �nancial industry’s transformation is shaped by clearly focussed business models, growing industrialisation in the middle and back of�ce area, and differentiation in the front of�ce.

Avaloq is the right partner to help banks through this paradigm shift.

COMPANY PROFILE

The Avaloq group is an international leader in integrated and comprehensive solutions for wealth management, universal and retail banks. It has a reputation for the highest standards in engineering excellence, is passionate about innovation and invests more in R&D than any other provider for the �nancial industry.

The company’s meticulous and uncompromising attention to detail has enabled it to achieve a unique 100% success rate in its implementation of banking solutions around the world. The entire Avaloq Banking Suite is consistently designed throughout and delivers unique business bene�ts to its users, as well as strong technical performance. Avaloq is the only independent provider for the �nancial industry which both develops and operates its own software. Business process and IT out-sourcing solutions are offered from Avaloq’s BPO centres in Switzerland, Germany and Singapore.

The company employs more than 1600 highly quali�ed banking and IT specialists and has a global customer base of more than 140 �nancial institutions in over 20 countries worldwide, including tier-one banks in the most demanding �nancial centres. Headquartered in Switzerland, Avaloq has branches in Luxembourg, Berlin, Frankfurt, Geneva, Hong Kong, Leipzig, London, Paris, Singapore, Sydney and Zurich. It has development centres in Zurich and Edinburgh as well as a development support centre in Manila.

For more information, please visit www.avaloq.com

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AkaBI 15, rue Roger Wercollier • L-5890 Hesperange • LuxembourgTél. : +352 661 102 432 • www.akabi.eu • [email protected]


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CGI Luxembourg S.A 7, zone d’activités de Bourmicht • L-8070 Bertrange • LuxembourgTél. : +352 26 51 47 1 • Fax : +352 26 51 47 40 • www.cgi.com

Axway • 326, avenue Louise • Boîte 29 • B-1050 Brussels • BelgiumTél.: +32 26 41 96 62 • Fax : +32 26 41 96 48 • www.benelux.axway.com • [email protected]

Axway (Euronext: AXW.PA), leader du marché de la gouvernance des �ux de données, est un éditeur de logiciels comptant plus de 11 000 clients du secteur privé et public dans 100 pays.

PROFIL D’ENTREPRISE

Depuis plus de 10 ans, Axway fournit aux grandes entreprises des solutions technologiques per-mettant de mieux gérer les �ux de données stratégiques circulant dans l’entreprise, avec l’extérieur entre partenaires, au sein des communautés B2B, vers le Cloud et les périphériques mobiles. Axway, dont le siège social est en France et la direction générale basée aux Etats-Unis, compte des �liales déployées dans 19 pays dans le monde dont au Benelux où Axway est présent depuis plusieurs années auprès des principales entreprises du Luxembourg.

OFFRES COMMERCIALES

Nos solutions sont proposées pour une gestion sur site (« on premise ») ou hébergées dans le Cloud, avec une gamme complète de services. Elles couvrent notamment les domaines de l’intégration B2B, de la gestion des transferts de �chiers (MFT – Managed File Transfer), de l’Intelligence Opérationnelle, de la gestion des API et des identités ainsi que de la sécurisation des emails et s’appuient sur des services professionnels et Managed Services.

Dans le domaine bancaire notamment, Axway gouverne des �ux de données dans les services �nanciers (banque (détail, investissement, privée), assurance, infrastructures de marché, régulateurs et banques centrales). Axway gère des �ux de données entre applications bancaires (sur un très grand nombre de plateformes), entre banques, entre les banques et leurs clients, entre les banques et les infrastructures de marché, entre les banques et les régulateurs. Axway a développé plus particulièrement des solutions d’intégration de �ux de comptabilité et d’intégration de �ux de paiement. La conformité réglementaire, le service client omni-canal, avec l’éradication des silos des canaux et le développement de selfservices clients, ainsi que la consolidation d’infrastructure, sont les principaux facteurs qui poussent les banques à changer et améliorer la façon dont elles gouvernent leurs �ux de données.

Jo Van Audenhove Axway Benelux DirectorTél. : +32 26 41 96 62 e-mail : [email protected]

EMPLOYÉS AU LUXEMBOURG 40EMPLOYÉS WORLDWIDE 1774

NOMBRE DE RÉFÉRENCES (CLIENTS) LUXEMBOURGEOISES 45

ACTIVITÉS- Industry & Manufacturing- Banking & Finance Solutions- Finance Regulatory Solutions- Security Solutions- Network Solutions

CONTACTS

Didier Darreau Account ManagerTél. : +33 6 85 22 22 21 e-mail : [email protected]

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CGI en brefSatisfaire ses clients est la priorité de CGI. Grâce à une approche cohérente, disciplinée et respon-sable en matière de prestation de services, CGI réalise ses projets dans le respect des échéances et budgets prévus et af�che un indice moyen de satisfaction des clients qui est constamment supérieur à 9 sur 10.

NOTRE APPROCHE

•Deséquipeslocalesresponsabilisées–Noséquipesviventettravaillentàproximitédenosclientsa�n de pouvoir agir rapidement en réponse à leurs besoins. L’équipe de CGI dans votre localité parle votre langue, comprend votre environnement d’affaires, collabore pour réaliser vos objectifs et contribue au succès de votre entreprise.•Desexpertsengagés–LesprofessionnelsdeCGIontunevasteconnaissancedesaffairesetde la technologie ainsi que des secteurs d’activité de leurs clients a�n de les aider à progresser. La majorité de nos professionnels sont également propriétaires de l’entreprise, ce qui renforce leur engagement à contribuer à votre succès.•Uneportéemondiale–Notreprésencelocaleestcomplétéeparunvasteréseaumondialdeprestation de services, qui assure que vous avez accès aux capacités et aux ressources les mieux adaptées à vos besoins en tout temps (24 heures sur 24, 7 jours sur 7). •Desprocessusqualitécomplets–Grâceàdescadresdegestiondelaqualitéetàuneévaluationrigoureuse de la satisfaction de ses clients, CGI af�che un solide bilan en matière de projets qui respectent les échéances et les budgets.•Desinnovationstangibles–Notrestratégied’offredeservicescompletsestassortied’unvasteportefeuille de services et de solutions, visant à aider nos clients à optimiser leurs activités, à leur offrir des services de grande qualité et à stimuler la croissance de leur entreprise. En étroite collaboration avec nos clients et nos partenaires, nous mettons à pro�t les connaissances intersec-torielles acquises a�n de maximiser leurs investissements actuels, tout en tirant parti des nouvelles technologies et idées.

NOS SERVICES

•Services-conseilsstratégiqueseninformatiqueetenmanagement–Lesavoir-fairedontnosclients ont besoin pour assurer la croissance de leur entreprise et de leurs revenus, tout en amélio-rant l’ef�cacité et l’agilité•Servicesd’intégrationdesystèmes–Architectureetdéveloppementdesystèmesetmiseenœuvre de solutions d’affaires et technologiques •Développementetgestiondesapplications–Conception,développement,miseenœuvre,maintenance et amélioration des applications d’affaires•Servicesd’infrastructure–Capacitésdegestioncomplètedel’infrastructurequis’adaptentauxexigences d’affaires et aux priorités de services •Gestiondesprocessusd’affaires–Gestiondesprocessusd’arrière-guichetafinderationaliserles opérations •Solutionsdepropriétéintellectuelle–Portefeuilledeplusde100solutionsessentiellesquirédu-isent les coûts et améliorent l’ef�cacité opérationnelle

Sébastien Genesca Vice-Président Luxembourg - CGITel.: +352 26 51 47 1 e-mail: [email protected]


CHIFFRE D’AFFAIRES > 7 MDS€

ACTIVITÉS- Conseil - Intégration de systèmes - Outsourcing

CGI Luxembourg S.A 7, zone d’activités de Bourmicht • L-8070 Bertrange • LuxembourgTél. : +352 26 51 47 1 • Fax : +352 26 51 47 40 • www.cgi.com

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Axway • 326, avenue Louise • Boîte 29 • B-1050 Brussels • BelgiumTél.: +32 26 41 96 62 • Fax : +32 26 41 96 48 • www.benelux.axway.com • [email protected]


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Clearstream Services has receiveda number of awards in recent years,including:•ICTAward2011–OutstandingManaged

Services Company of the Year•ICTAward2009–Best

Business Application•ICTAward2009–BestStrategic

Outsourcing Company•ICTAward2007–BestBankingSolution

Herbert MuckHead of Sales and Account Managemente-mail : [email protected]

Stephane RondeuxVice President, Managed Services e-mail : [email protected]

EMPLOYEES IN LUXEMBOURG 500

ACTIVITIES- Outsourcing Solutions- Banking & Finance Solutions- Fund Management Solutions- Network Solutions- Datacenter & Infrastructure

Solutions

COMPAREX Software Luxembourg SARL Centre d’Affaires NCI • Bâtiment Laccolith • 20, rue Eugène RuppertL-2453 Luxembourg • Luxembourg • Tél. : +352 26 49 35 00 • Fax : +352 26 49 35 05 • www.comparex.lu • [email protected]

Clearstream Services IT - Smart OutsourcingClearstream Services offers a full range of Data Centre, Application Hosting, Co-Location and IT Managed Services technology solutions to the international �nancial sector.

Clearstream Services S.A., a subsidiary of Clearstream International S.A., was founded in Luxem-bourg in 1970. It is a fully integrated Deutsche Börse Group entity. The company employs almost 500 IT specialists in Luxembourg. Their tasks include building and running the Clearstream IT infrastructure. Clearstream has a yearly average of €11.6 trillion assets under custody. In addition, Clearstream Services has offered IT Hosting and Managed Services since 2004. The company has developed a full range of award-winning data centre, hosting, co-location and outsourcing technology solutions for the international �nancial sector.

With around 500 IT specialists in Luxembourg, Clearstream Services successfully deliversglobal IT solutions in the following domains:

•FullITOperations,with24/7/365availability•DataCentreHosting•SystemandStorageManagement•NetworkManagement•DataManagement

•Security•ApplicationManagement•ServiceLevelManagement•Dedicatedmulti-lingualServiceDesk•DisasterRecoveryPlanning

In particular, we have signi�cant experience in storage virtualisation technologies and virtualmachines, and have experience of implementing dedicated «Clouds» for our customers.

Clearstream Services also offers a number of Software as a Service (SaaS) and Applica-tion Service Provision (ASP) solutions, in partnership with ISV’s, including:

•Frontandback-officebankingapplications•Middleandback-officebusinessapplications•Wealthmanagementapplications•SEPAinSaaS

•BusinessProcessapplications•Riskandtrademanagementapplications•eInvoicingandeArchivingapplications•LegaleArchivingandeSafe

In addition, in our capacity as one of the world’s largest SWIFT network users, Clearstream Services offers a seamless two-way managed access to the SWIFT network for banks and corporates through its SWIFT Service Bureau, to which additional services can be included, such as AML, eArchiving, automated reconciliation, enhanced reporting and queries, and duplicate detection. In 2004 Clearstream Services was awarded the status of “Professionnel du Secteur Financier” (PSF) from the Luxembourg Ministry of Finance, which requires that its IT Hosting and Managed Services activities are regulated by the Luxembourg regulatory body “Commission de Surveillance du Secteur Financier” (CSSF), thereby ensuring a high quality of services offered. Clearstream’s IT operations, development, project and IT security management processes are certi�ed as meeting recognised International ISO Standards for Quality Management and IT Service Management.

Clearstream Services IT 42, avenue JF Kennedy • L-1855 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 25 34 24 34 • www.clearstream.com/technology • [email protected]

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COMPAREX Softcare. Le niveau supérieur en gestion de licences SoftwareGESTION DE LICENCES MOINS FACILE QU’IL N’Y PARAÎT

Dans le secteur informatique, les logiciels sont considérés comme des biens, des services avec des droits différents, des types et périodes d’utilisation qui peuvent varier. Des situations juridiques complexes peuvent apparaître lors du transfert des droits d’utilisation et autres règles �scales (valeur de retenue d’impôt, la TVA) une gestion professionnelle des licences est alors nécessaire.

PROFIL D’ENTREPRISE :

COMPAREX est un fournisseur d’informatique mondial spécialisé dans la gestion des licences, achats de logiciels et conseil en produits techniques. Avec un palmarès s’étendant sur trente années, COMPAREX sert des organismes du secteur public, mais aussi des PME, des entreprises industrielles et des grandes sociétés internationales. Son portefeuille comprend des logiciels des principaux fournisseurs ainsi que de la consultance et des services professionnels. Le groupe COMPAREX emploie plus de 2.000 personnes à environ sur 80 sites dans 31 pays à travers le monde : en Europe, Asie, Afrique et Amériques. Durant l’année �scale 2013/14, le groupe a généré des recettes de € 1,512 milliards / $ 2 milliards.

NOTRE OFFRE :

COMPAREX est particulièrement actif dans le support aux grandes entreprises et aux organisations internationales avec des ventes de licences Microsoft et des services SAM. COMPAREX a béné�cié de cette expérience pour accroître la satisfaction de sa clientèle et sa valeur au travers son offre “SoftCare“.

COMPAREX Software Luxembourg SARL Centre d’Affaires NCI • Bâtiment Laccolith • 20, rue Eugène RuppertL-2453 Luxembourg • Luxembourg • Tél. : +352 26 49 35 00 • Fax : +352 26 49 35 05 • www.comparex.lu • [email protected]

Marco Scaldalai Business Unit ManagerTél. : +352 26 49 35 00e-mail : [email protected]

EMPLOYÉS AU LUXEMBOURG 5EMPLOYÉS WORLDWIDE > 2000

ACTIVITÉS- Entreprise Services- Datacenter & Infrastructure

Solutions

Clearstream Services IT 42, avenue JF Kennedy • L-1855 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 25 34 24 34 • www.clearstream.com/technology • [email protected]

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Devoteam S.A., PSF 7, rue des Trois Cantons • L-8399 Windhof/Koerich • LuxembourgTél. : +352 31 37 36 • Fax : +352 31 46 47 • www.devoteam.lu • [email protected]

Frédéric Prime Chief Operating Of�cer Tel.: +352 26 19 16 32 3 e-mail: [email protected]


ACTIVITIES- Security Solutions- Datacenter & Infrastructure

Solutions- ECM & Storage Solutions- Telecom Solutions- Network Solutions

CONTACTS

Manuel CoelhoChief Technical Of�cer Tel.: +352 26 19 16 1 e-mail: [email protected]

Thierry CoibionTerritory Manager Tel.: +352 26 19 16 1 Tel.: +352 26 19 16 32 7 e-mail: [email protected]

Datacenter Luxembourg - Your Telecom & Cloud ProviderDatacenter Luxembourg is the one-stop shop for colocation, Cloud services and professional Internet access. Datacenter offers hybrid, public, dedicated and public Cloud solutions, Multi-Tier services including Tier IV certi�ed data centers and fully redundant network. Datacenter Luxem-bourg also offers a wide range of ICT Managed Services to �t all your needs.

Datacenter Luxembourg, founded in 2000, offers a data center infrastructure, international Internet and telecom connectivity, managed Cloud and housing services. Datacenter Luxembourg has been at the forefront of the industry for over �ften years, it is unique in offering all the Multi-Tier data centers, from Tier I to Tier IV. Customers looking for a �exible Cloud computing service can avail themselves of a solution tailor-made to their requirements. The solutions range from entry Cloud, delivering affordable virtual machines running on high performance, standalone, servers; to private Cloud, featuring dedicated VMware servers and clusters. Datacenter Luxembourg offers its customers a scalable server solution and manages your ad-hoc storage and server resource needs through a reliable SAN infrastructure and professional virtualization platform. Datacenter Luxembourg provides quality bandwidth and IP though a unique international looped dark �bre backbone; it can boast the largest Internet bandwidth in Luxembourg.

Datacenter Luxembourg is part of the DCL Group, a leading Internet and e-Commerce company; the group includes EuroDNS – an international domain name registrar, voipGATE – a voice over IP operator and provider, and LuxCloud – a market leading Cloud services distributor.

Datacenter Luxembourg guarantee an increased Internet ef�ciency and availability, with uninter- rupted access to all services.

Datacenter Luxembourg 2, rue Léon Laval • L-3372 Leudelange • LuxembourgTel.: +352 26 19 16 - 1 • Fax : +352 26 20 29 96 • www.datacenter.eu/ • [email protected]

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Geert Stragier Managing Director Tél. : +352 31 37 36E-mail : [email protected]


EMPLOYEES WORLDWIDE 4000

ACTIVITIES- Business Intelligence Solutions- Security Solutions- IT Training Services- Development Consultancy

and Services- Datacenter & Infrastructure

Solutions

The Luxembourg entity was created in 1997.

Devoteam, your IT transformation partner in LuxembourgDevoteam Luxembourg is a part of Devoteam Group, an EMEA leader in Information & Communication Technology consulting. Devoteam aims at helping its customers to improve their business performance through the use of IT technology and to become their preferred partner to guide the IT transformation.

By combining consulting know-how with technical expertise, Devoteam provides its customers with independent advice as well as innovative, industrialized, end-to-end solutions.

Specialized in Infrastructure Services, Application Services, Business Intelligence, IT Service Management and IT Training and Certi� cations.

Depending on the customer needs, Devoteam can deliver its competencies through consultancy, expertise (staf� ng) training, as well as solutions (projects).

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transformation partner

Devoteam Luxembourg is a part of Devoteam Group, an EMEA leader in Information & Communication Technology consulting. Devoteam aims at helping its customers to improve their business performance through the use of IT technology and to become their preferred partner to guide

By combining consulting know-how with technical expertise, Devoteam provides its customers with independent advice as well as innovative, industrialized, end-to-end solutions.

Infrastructure Services,

Intelligence, IT Service Management

Devoteam can deliver its competencies (staf� ng)

(projects).

Get in touch:

www.devoteam.lu

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Devoteam S.A., PSF 7, rue des Trois Cantons • L-8399 Windhof/Koerich • LuxembourgTél. : +352 31 37 36 • Fax : +352 31 46 47 • www.devoteam.lu • [email protected]

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Datacenter Luxembourg 2, rue Léon Laval • L-3372 Leudelange • LuxembourgTel.: +352 26 19 16 - 1 • Fax : +352 26 20 29 96 • www.datacenter.eu/ • [email protected]

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EBRC European Business Reliance Centre 5, rue Eugène Ruppert • L-2453 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 26 06 1 • Fax : +352 26 06 20 90 • www.ebrc.com • [email protected]

Pierre Dumont Managing Director


ACTIVITIES- Security Solutions- Datacenter & Infrastructure

Solutions- Outsourcing Solutions- Network Solutions- Collaboration

& Uni�ed Communication

COMMERCIAL CONTACTBenoit ReuterSales Director e-mail : [email protected]

ACTIVITIES

Dimension Data Luxembourg PSF was created in 1993 and has rapidly become one of the major IT players on the Luxembourg market.

Dimension Data’s passion is to �nd ways to use ICT to make our clients’ businesses work better. We turn their ambitions into achievements.

We position our clients to respond to today’s challenges, with targeted, pertinent services and IT solutions. We ensure our clients’ businesses are supported by a robust networking platform and help them optimise the performance and availability of the uni�ed communications and collaboration tools including desktop technologies that run on it. We also assist to put in place next generation data centres, support our clients’ move to Cloud computing, and ensure that all elements of their infrastructure are secure.

These capabilities are underpinned by a full lifecycle of IT services encompassing consulting, professional, support, managed, procurement and supply chain and IT outsourcing services. The result is a stable yet agile technology estate – one that sets our clients up to embrace business change with con�dence.

73% of the Global Fortune 100 and 59% of the Global Fortune 500 are Dimension Data clients. Dimension Data is a member of the NTT Group, the world #1 telco in revenue with more than 227,000 employees.

RECENT AWARDS

A recognised industry leader with more than 100 client, vendor and industry awards in 2013. Dimension Data is positioned in the Leaders Quadrant of Communications Outsourcing and Pro-fessional Services Magic Quadrant (COPS) Worldwide report for the fourth year running.

•2014CiscoGlobalCollaborationPartneroftheYear•2014CiscoEMEARTheatreCollaborationPartneroftheYear•2014CiscoEMEARMidmarketCollaborationPartneroftheYear•2014CiscoServicesPartneroftheYear•2014CiscoCapitalPartneroftheYear•LeaderintheGartnerMagicQuadrantforCommunicationsOutsourcing

and Professional Ser vices 2014•LeaderintheGartnerMagicQuadrantforCommunicationsOutsourcing

and Professional Ser vices 2013•2013Luxembourg-GreatPlacetoWork•2013EMCVelocityBestPartnerEMEANorthAward-Luxembourg•2013CiscoCloudBuilderAward-Luxembourg•LeaderintheGartnerMagicQuadrantforPublicCloudInfrastructure-as-a-Servicein2012•InnovatorintheInfo-TechIaaSReport,2012•MicrosoftPrivateCloudProvideroftheYear,2012

Dimension Data Financial Services West Side Village • 89D, rue Pafebruch • L-8308 Capellen • LuxembourgTel.: +352 25 48 25 1 • Fax : +352 25 48 30 • www.dimensiondata.com/lu • [email protected]

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Yves RedingCEO e-mail: [email protected]


ACTIVITIES- Entreprise Service- Outsourcing Solutions- Banking & Finance Solutions- Security Solutions- Datacenter & Infrastructure

Solutions

CONTACTAlexander DuwaertsDirector Client DevelopmentM’Hamed ZlitniHead of SalesTél. : +352 26 06 1 e-mail: [email protected]

EBRC (EUROPEAN BUSINESS RELIANCE CENTRE)EBRC’s vision is to be a European Centre of Excellence in the Management of Sensitive Information by guaranteeing a unique Trusted “One-Stop-Shop”, offering end-to-end integrated ICT “Trusted Services Europe”, based on a high quality of every service layer.

COMPANY PROFILE:From Data Centre Services to integrated Cloud Computing, Security, ICT Managed and Advisory Services, EBRC ensures the end-to-end warranty of its Clients’ business and promotes Luxem-bourg as a unique European digital capital.International standards and certi�cations like Tier IV Design & Tier IV Constructed Facility, ISO 20000 (IT Service Management), ISO 27001 (Information Security), ISO 9001 (Quality Management), ISO 14001 & ISO 50001 (Environmental Management) as well as PCI-DSS Level 1 (Payment Card Industry-Data Security Standard) are at the core of our business, and thus structure our whole offers and services.In the framework of the Professional of the Financial Sector status, EBRC meets the requirements of the CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier in Luxembourg), and is therefore allowed to operate ICT Services for banks, �nancial institutions and investment fund companies.Numerous prestigious awards – national as well as international – ensure the company recognition and demonstrate the success of EBRC strategy.These quality and security requirements are considered as best practices within EBRC and are to be met for any client managing sensitive information (e-Payment, e-Commerce, Finance & Insurance, Health & BioTech, International institutions, Public sector, critical industries, SMB, etc.)

OUR OFFERS:TRUSTED ADVISORY SERVICESGuidance and Advisory in the Management of ICT Risks and ICT Outsourcing. Our pragmatic advi-sory approach enables us to understand your critical business functions. EBRC Trusted Advisory Services include Risk & Vulnerability Analysis which could impact your operational systems as well as your organisational and development strategy.TRUSTED MANAGED SERVICESICT Agile services to operate and boost your business. End-to-end management of sensitive ICT infrastructures, from the architecture design and the implementation to the daily operations and future developmentsTRUSTED Cloud EUROPE SERVICESTechnology as a Service, enabling fast & secure business deployments. Flexible infrastructure management through IaaS, SaaS and PaaS service models as well as Trusted Back-up & Restore Services. Trusted Cloud Europe is operated by EBRC, end-to-end provider, in a fully certi�ed environment.TRUSTED SECURITY EUROPEManaged Security Services (MSS) to safeguard your business. Value added proposition which enable our clients to focus on their core business while we take care of their IT infrastructure and the related threats to data and communicationTRUSTED RESILIENCE SERVICESOvercome increasing risks and uncertainty. Design, implementation and Management of Business Continuity Solutions coupled with the management of ICT Security based on resilient infrastructuresTRUSTED DATA CENTRES SERVICESAn advanced ICT environment to support your business. Advanced Data Centre Services based on redundant and interconnected Tier IV certi�ed infrastructures for maximum security and availability

EBRC European Business Reliance Centre 5, rue Eugène Ruppert • L-2453 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 26 06 1 • Fax : +352 26 06 20 90 • www.ebrc.com • [email protected]

TRUSTED DATACENTRE, CLOUD & MANAGED SERVICES

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Dimension Data Financial Services West Side Village • 89D, rue Pafebruch • L-8308 Capellen • LuxembourgTel.: +352 25 48 25 1 • Fax : +352 25 48 30 • www.dimensiondata.com/lu • [email protected]

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Excellium Services S.A. 14, rue Aldringen • L-1118 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 26 20 39 64 • www.excellium-services.com • [email protected]

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Jacques Besnard CEOTél. : +33 9 52 00 33 16e-mail : [email protected]

Ludovic LemoineCTOTél. : +33 6 43 13 90 55e-mail : [email protected]

EMPLOYÉS AU LUXEMBOURG 15RÉFÉRENCES AU LUXEMBOURG >20

ACTIVITÉS- Entreprise Services- Network Solutions- Security Solutions

Spécialiste de la sécurisation des donnéesA�n de partager son expertise dans la sécurisation des données, ESBD a à coeur de sélectionner et de proposer à ses clients un ensemble cohérent de solutions stables et performantes, considérées comme les meilleures du marché.

PROFIL ENTREPRISE

Entreprise à taille humaine et très proche de ses clients, ESBD compte une centaine de clients en Europe, dont plus d’une vingtaine au Luxembourg.Avec une croissance de 30% en 2012 et supérieure à 45% en 2013, ESBD s’inscrit comme une entreprise solide, af�chant des résultats qui con�rment la qualité de ses choix stratégiques dans une période économique pour le moins troublée.Spécialisée dans la distribution de logiciels de sécurité, ESBD a su se constituer au �l du temps un panel cohérent de solutions stables et performantes.

Notre succès étant directement lié à la satisfaction de nos clients, nous nous sommes investis dans la maîtrise des produits que nous distribuons pour vous accompagner au mieux dans vos projets d’implémentation puis d’utilisation de ces solutions. Ainsi, au delà d’une simple vente de logiciels, notre relation avec nos clients s’inscrit dans le cadre d’un partenariat solide et durable, garant de l’apport d’une solution adaptée à leur besoin.

Par ailleurs, ESBD est à l’écoute permanente des contraintes réglementaires (Bâle 3, PCI-DSS, HIPAA, Sarbanes-Oxley, LSF...) et de l’évolution du marché en terme de produits de sécurité. Cette ‘curiosité’ incessante permet à ESBD de tester et de sélectionner les nouveautés proposées par les éditeurs a�n de proposer à ses clients un ensemble de solutions complémentaires constituant une offre logique et de qualité.

Parce que l’informatique d’aujourd’hui évolue rapidement, et parce que vos systèmes doivent à la fois être stables et répondre aux nouveaux besoins business, ESBD se fait un devoir de sélection-ner et de maîtriser le meilleur du marché pour vous accompagner au mieux dans votre évolution et partager vos succès à venir.

OFFRES COMMERCIALES

ESBD distribue et intègre des solutions performantes et innovantes permettant de :•Gérer,automatiseretsécuriserlestransfertsdedonnées•Sécuriserlesplateformesd’échangesdedonnées(DMZ)•Sécuriserlesenvoisd’emails•Crypterlesdonnées•Auditer/Alerterlesaccèssystèmesetbasededonnées•Auditer/AlerterlesaccèsauxdonnéesnonstructuréesWindows(FileServer,AD,Exchange, Sharepoint, SQL Server, VMWare etc.)•Automatiseretordonnancerlestâchesd’exploitation(multiplateforme)Les solutions proposées par ESBD sont multiplateformes et disponibles sur les environnements Windows, Linux, AIX, IBM i, etc.

ESBD 11, avenue de la Grande Fontaine • F-88300 Neufchateau • FranceTél. : +33 9 52 00 33 16 • www.esbd.eu • [email protected]

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Excellium Services an IT Security Partner with a strong Level of expertiseCOMPANY HISTORY

Excellium was founded in 2012 by the willingness of people active in the Information Security �eld for over 14 years.

Because companies face new threats with increasing budgetary constraints and limited resources, it is needed to have new approaches, pragmatic and effective with an innovative business model. It is where Excellium �ts.

Although recent on the market, Excellium, with 25 people on board is already trusted by more than 60 customers in Luxembourg and recognized as the leader in Application Security and Intrusion & Incident Management on the market.

Excellium is running a 24*7 Security Operation Center to help customers to respond to new form of threats. An internationally recognized Computer Emergency Response Team (the CSIRT Excellium) is completing the portfolio of capability of the company.

OUR OFFERING

Excellium Services delivers a core offer, EyeGuard services. This permanent and ongoing service provides customers the insurance of a continuous assessment, monitoring and coverage of their exposure against threats and vulnerabilities.

With our experience we assist our customers to make the right decisions in developing, implemen-ting and managing their security and also the compliance (ISO 27001).

Partner of the major Security vendors, Excellium assists customers to design, implement and support IT Security technologies on a day to day basis.

Excellium Services S.A. 14, rue Aldringen • L-1118 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 26 20 39 64 • www.excellium-services.com • [email protected]

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Xavier VincensPartnerTel.: +352 621 83 98 25e-mail : [email protected]

Christophe BiancoPartnerTel.: +352 661 15 45 38e-mail : [email protected]


ACTIVITIES- Enterprise Services- Network Solutions- Security Solutions- Datacenter & Infrastructure

Solutions- IT Training Services

ESBD 11, avenue de la Grande Fontaine • F-88300 Neufchateau • FranceTél. : +33 9 52 00 33 16 • www.esbd.eu • [email protected]

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EY Luxembourg 7, rue Gabriel Lippmann • Parc d’activités Syrdall 2 • L-5365 Munsbach • LuxembourgTel.: +352 42124 1 • Fax: +352 42 124 5555 • www.ey.com/lu • [email protected]

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Align IT with your Business is our DNAExigo is an independent Luxembourg-based company that delivers quali�ed Consulting Services to the Financial Industry and the Corporate IT World.

COMPANY PROFILE

All Exigo consultants originate from major management consulting �rms, IT consulting �rms, as well as leading local or international banks and have at least 10 years of experience in their �eld of expertise. They have extensive business knowledge in the areas of Financial Markets, Secu-rities, Assets Management, Loans, Treasury Transfers, Changes, Swift / Communication, Legal Reporting and Tax.

OUR SERVICES

At Exigo, we support our customers in the following areas:

Consulting for the Financial Services Industry• Core Banking implementation and consulting (Avaloq, Olympic, Temenos, Thaler...)• Business Process Management• Sourcing & Gap analysis• Merger support• Quality Assurance• Software Architecture and Development

Consulting for the Corporate IT• IT Business alignment• Information management and business intelligence• Business availability and business transaction management• Operations and system management• ITIL, TIPA & IT service management• Enterprise Architecture• BCP / DRP Analysis & Audits

exigo s.a. 11, rue de Bitbourg • L-1273 Luxembourg / Hamm • LuxembourgTel.: +352 20 40 33 60 • Fax : +352 26 43 26 07 • www.exigo.lu • [email protected]

Frank Back Managing DirectorTel. : +352 661 605 102 e-mail : [email protected]

EMPLOYEES IN LUXEMBOURG 20SECTOR Consulting

ACTIVITÉS- Banking & Finance Solutions- Business Process Solutions- Security Solutions- ERP & CRM Solutions- IT Recruitment & Staf�ng

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End-to-end service delivering improved business performanceCOMPANY PROFILE

EY Advisory services include extensive technical expertise in various areas: Business, Application, Data, Infrastructure, Risk, and Security. We have IT industry-aligned specialists in several sectors: Finance, Government, Life Sciences, Healthcare, Consumer Products, Oil and Gas, Utilities, Tele-communications, etc. We provide solutions to help our clients meet their business requirements:• Growth strategy and customer-centric vision • Transformation of business models• Disruptive technologies and Digital transformation• Performance, ef�ciency and cost• Risk, Security, and Regulatory Compliance

Beyond pure advisory work, we are your partner in business transformation. We can take res-ponsibility for the end to end implementation of software solutions that meet your expectations.

OUR RESPONSE TO YOUR CONCERNS

Enterprise Intelligence. We help your organization to accelerate growth and improve business performance using data analytics and we protect your business by keeping your data in control and monitoring potential threats.

Major Program Transformation (MPT). We support your organization in successfully delivering critical IT-enabled transformation programmes. MPT comprises a comprehensive business transfor-mation framework speci�cally tailored for multi-provider, multi-country, and multi-disciplinary teams.

Risk and Security management. We assess the IT architecture and the security program based on ISO 27001 norms and EY standards. We can assist you on the following matters: Cybersecurity, BCP/DRP, Identity and Access Management, Data Loss Prevention, Toxic combination, Segregation of duties, Data Privacy program.

IT Transformation. We help you measure, enable and improve effectiveness to increase the overall return on IT investments. These services include IT strategy, IT governance, IT operations, demand management, IT sourcing and outsourcing, application and infrastructure optimization, consolidation and solution architecture. We assist your organization in the selection of IT solutions and the implementation of IT packages.

Regulatory, Compliance, and Operational Tax. We help your organization to succeed in its tran-sition to new regulatory environments, by educating, analyzing, and transforming your operations and to new tax environments, by assessing and managing the impacts on the strategy, operations, processes, resources, IT systems, clients, third parties, and human resources.

EY values independence and objectivity above any single relationship with a technology provider, in the IT services market. We provide a global delivery model to support global clients, and draw on the best expertise, wherever it may be in the world. We seek to build long term relationships with our clients.

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EY Luxembourg 7, rue Gabriel Lippmann • Parc d’activités Syrdall 2 • L-5365 Munsbach • LuxembourgTel.: +352 42124 1 • Fax: +352 42 124 5555 • www.ey.com/lu • [email protected]

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exigo s.a. 11, rue de Bitbourg • L-1273 Luxembourg / Hamm • LuxembourgTel.: +352 20 40 33 60 • Fax : +352 26 43 26 07 • www.exigo.lu • [email protected]

Brice LecousteyCommercial & Public Sector advisoryTel.: +352 42 124 1e-mail : [email protected]

Olivier MaréchalFinancial Services advisoryTel.: +352 42 124 1e-mail : [email protected]


ACTIVITIES- Entreprise Services- Industry & Manufacturing- Banking & Finance Solutions- Fund Management Solutions- Business Intelligence Solutions- Business Process Solutions- Finance Regulatory Solutions- Security Solutions- ERP & CRM Solutions- Development Consultancy


Solutions- IT Training Services

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GES Luxembourg 70, Grand-Rue • L-1660 Luxembourg • LuxembourgTel. : + 352 27 766 266 Fax : + 352 27 766 267 • www.luxges.lu • [email protected]

Marc Payal Managing DirectorTel.: +352 26 09 98 51e-mail: [email protected]


ACTIVITIES- Development Consultancy and Services- Datacenter & Infrastructure

Solutions- Outsourcing Solutions- ECM & Storage Solutions- Web Consulting

Shaping tomorrow with youFujitsu was founded in Tokyo in 1935. Throughout its history, Fujitsu’s DNA always was around innovation and quality. Today, Fujitsu is present in +100 countries and holds 97.000 registered patents. Imagine a world where people and organizations are free to achieve their full potential and instinctively feel secure and in control. Fujitsu calls it ‘Human Centric Intelligent Society’.

In Luxembourg, Fujitsu encompasses a very complete portfolio of Products and Services. It includes:

Solutions:• docSphere, electronic archiving• e-Signature• Zero Paper Program• Mobile Applications Builder• e-Portal• Digital-Sphere• ECM Strategy Assessment• SQA Assessment (testing factory)• Application Value Assessment (AVA)

Services:• Business & Application Services• Infrastructure Services• Managed Services (Mobile, Desktops, Printing, Datacenter, Call Desk)• Maintenance Services

Products:• Pcs, Laptops, Tablets• Servers, Storage, Backup, Mainframe• Software

In Luxembourg, Fujitsu holds a multidisciplinary team that delivers many different solutions, creating value to its customers.

Fujitsu Technology Solutions (Luxembourg) SA Parc d’activités Capellen • 89C, rue Pafebruch • L-8308 Capellen Luxembourg • Tel.: +352 26 099-1 • Fax : +352 26 099- 895 • lu.fujitsu.com • [email protected]

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Geoffrey CousinGeneral ManagerTel.: +352 27 766 266e-mail : [email protected]


ACTIVITÉS- Entreprise Services- Outsourcing Solutions- Managed Services- Datacenter & Infrastructure

Solutions

G.E.S., your day-to-day IT infrastructure partnerFrom daily IT requests to challenging corporate projects, GES works alongside you on the best customised next-gen solutions for your IT infrastructure.


Dynamic growing IT company with an experienced and high skilled team in Luxembourg.

OFFRES COMMERCIALES :

The way we see it, an effective partnership is about far more than occasionally bidding as a sup-plier when you’ve got a really important project; actually it’s about providing ongoing support for all those projects on which you need help.

These one-off needs may involve:• supplying professional hardware and software• �rmware updates• system upgrades• helpdesk support• etc.

And then, surely your closest and most actively involved partner is best-placed to help you with strategic projects?

So we can also offer key skills in various areas:• virtualisation projects• consolidation projects• System security projects• storage projects• support• consulting• etc..

We can do this by bidding for a tender or else you can ask us to draw up the speci�cations.

What added value can we offer ?

Our ability to develop a close relationship and adapt, plus our determination to work alongside you.

Our clients include government bodies, banks, insurance companies and industrial businesses, and they’ll vouch for us, so please feel to get in touch if you’d like to �nd out more!

www.luxges.lu

GES Luxembourg 70, Grand-Rue • L-1660 Luxembourg • LuxembourgTel. : + 352 27 766 266 Fax : + 352 27 766 267 • www.luxges.lu • [email protected]

Fujitsu Technology Solutions (Luxembourg) SA Parc d’activités Capellen • 89C, rue Pafebruch • L-8308 Capellen Luxembourg • Tel.: +352 26 099-1 • Fax : +352 26 099- 895 • lu.fujitsu.com • [email protected]

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Hitachi Data Systems Belgium NV Corporate Village – Building Bayreuth • 3, Leonardo da Vincilaan • 1st �oorB -1935 Zaventem • Belgique • Tél. : +32 (0)2 643 45 50 • www.hds.com • [email protected]

GLOBAL I.T. SOLUTIONS S.à r.l. 37, rue des Scillas • L-2529 Howald • LuxembourgGSM : +352 691 69 24 01 • www.globalitsolution.lu/fr/ • [email protected]

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Véronique BlocailAssociéeTel.: +352 691 69 24 01e-mail : [email protected]

Bernard BlocailAssocié-gérante-mail : [email protected]

ACTIVITÉS- Business Process Solutions- ERP & CRM Solutions- Development Consultancy

and Services

Startup « créateur de logiciels »

G.I.T. SOLUTIONS met en œuvre des solutions informatiques personnalisées et son savoir-faire pour que l’informatique s’adapte aux métiers de ses clients autant que possible en respectant et en intégrant leurs habitudes.


Startup dans le domaine de l’informatique, la Société a pour objet : • l’analyse, l’étude et la réalisation de projets informatiques • le design, • la conception,• la mise en place et le développement d’architecture de systèmes complexes, • la mise en place d’applications informatiques, de logiciels, de progiciels, • l’installation et la maintenance• l’évolution des systèmes développés


• Coûts de développement gratuits• Coûts d’installation gratuits• 2 mois d’utilisation gratuits de logiciel• Un système qui correspond exactemet à vos souhaits

GIT Solutions a développé une solution E.R.P pour �duciaires et cabinet d’avocats.


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Hitachi Data Systems Belgium NV Corporate Village – Building Bayreuth • 3, Leonardo da Vincilaan • 1st �oorB -1935 Zaventem • Belgique • Tél. : +32 (0)2 643 45 50 • www.hds.com • [email protected]

Philippe JanssensCountry Manager Belgique et LuxembourgTel.: +32 (0)2 643 45 68 GSM : +32 49 65 70 93 3e-mail : [email protected]


ACTIVITIES- Datacenter & Infrastructure solutions- Outsourcing Solutions- ECM & Storage Solutions- Network Solutions- Converged Solutions- Business Intelligence & Analytics

CONTACTS COMMERCIAUXStéphanie UllSenior Account Manager Tél. : +352 621 344 698e-mail : [email protected]

Noé JarvilleSolution ConsultantTél. : +352 621 343 924e-mail : [email protected]

Daniel BiettlotBusiness Development Manager LuxembourgTél. : +352 691 43 45 53e-mail : [email protected]

Innovez par l’InformationTMNotre vision consiste à créer un monde meilleur avec l’aide des technologies d’innovation sociale. Pour y parvenir, notre stratégie vise à intégrer l’infrastructure, le contenu et les couches d’infor-mation avec les applications métier verticales, pour vous aider à transformer vos données en informations pertinentes pour l’entreprise.

Nous comprenons le phénomène du Big Data d’aujourd’hui, et celui du Big Data de demain, car c’est Hitachi qui a construit les machines qui le rendent possible. Nous appliquons des dizaines d’années d’expertise dans des industries verticales pour vous offrir des informations en temps réel, des analyses et des décisions pertinentes et des technologies automatisées et intégrées.

La couche d’infrastructure est traditionnellement le centre d’intérêt des professionnels de l’infor-matique. Hitachi offre une suite complète de technologies d’infrastructure innovantes, �ables et virtuelles qui libèrent les données de leur enveloppe ou de leur support matériel. Il en résulte une mobilité des données qui permet de les faire migrer sans interruption, y compris le Big Data, entre plusieurs systèmes ou sites.

Aujourd’hui, les données non structurées se développent considérablement et les responsablesinformatiques font de leur mieux pour les gérer. Dans la couche contenu, nous libérons lesdonnées des applications qui les ont créées pour vous aider à les indexer, à les rechercher, à les consulter et à les gouverner de façon dé�nitive.

Le futur de l’informatique réside dans la couche information, où les données sont transformées en informations. Elles peuvent être structurées ou non, historiques ou en temps réel et peuvent être stockées n’importe où. Elles peuvent concerner un nouveau diagnostic ou un mode de commer-cialisation accéléré. La compréhension et la valorisation du Big data permet de créer de nouvelles opportunités intéressantes.

Cette stratégie intégrée est la voie que nous avons choisie pour développer des données en information, et mettre l’innovation à votre portée.

OFFRES COMMERCIALESStorage• Virtual Storage Platform• Uni�ed Storage VM• Uni�ed Storage 100 Family• Flash Storage

File and content• Content Platform• Content Platform Anywhere• Data Discovery Suite• Data Ingestor• NAS Platform

Converged• Uni�ed Compute Platform

Compute• Compute Blade 500 & 2000

GLOBAL I.T. SOLUTIONS S.à r.l. 37, rue des Scillas • L-2529 Howald • LuxembourgGSM : +352 691 69 24 01 • www.globalitsolution.lu/fr/ • [email protected]

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IBM Belgium sprl • Luxembourg Branch 89C, rue Pafebruch • L-8308 Capellen • Luxembourg Tél. : +352 36 03 85 1 • Fax : +352 36 04 16 • http://ibm.com/be • ibm.com/contact/be/en

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iKe Consulting 29, rue Notre-Dame • L-2240 Luxembourg • LuxembourgTél.: +352 20 40 22 40 • Fax : +352 20 40 22 41 • www.ike.lu • [email protected]

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Frédéric RobinCountry General ManagerTel.: +352 36 03 85 1e-mail: [email protected]

ACTIVITIES- Consulting- Cloud computing- Datacenter & Infrastructure

Solutions- Applications & Developpment - Security - Outsourcing Solutions - Banking & Finance Solutions- Business Intelligence Solutions- Business Process Solutions- Collaboration & Uni�ed

Communications

OTHER CONTACTThierry SeignertDirecteur Général IBM Services Financial SectorTél. : +352 27 32 72 12e-mail : [email protected]

Let’s build a smarter planet

IBM is a global technology and innovation company headquartered in Armonk, NY. It is the largest technology and consulting employer in the world, with approximately 431,000 employees serving clients in 175 countries. IBM offers a wide range of technology and consulting services; a broad portfolio of middleware for collaboration, predictive analytics, software development and systems management; and the world’s most advanced servers and supercomputers. Utilizing its business consulting, technology and R&D expertise, IBM helps clients become «smarter» as the planet becomes more digitally interconnected. This includes working with organizations and governments to build systems that improve traf�c congestion, managing water, and the health and safety of populations.

IBM is helping clients succeed in delivering business value by becoming more innovative, ef�cient and competitive through the use of business insight and information technology (IT) solutions. The company’s global capabilities include services, software, hardware, fundamental research and �nancing.

IBM annually invests approximately $6 billion for R&D, focusing on high-growth, high-value oppor-tunities. In 2013, IBM was awarded more U.S. patents than any other company for the 21st consecutive year. IBM Research has received recognition beyond any commercial technology research organization. The company was behind the inventions of the PC; SABRE travel reservation system; UPC codes, Watson, the Jeopardy!-playing computing system, and much more.

Speci�cally in Luxembourg, IBM Services Financial Sector (ISFS) is the IBM’s subsidiary with ‘Financial Sector Professional’ (PSF) accreditation delivering services to the Luxembourg �nancial sector. IBM is an industry pioneer and has deep and broad experience.

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Eric BuschFounder & Managing DirectorTél. : +352 20 40 22 40e-mail : [email protected]


ACTIVITÉS- Development Consultancy

and Services- Banking & Finance Solutions- Fund Management Solutions- Web Consulting- IT Recruitment & Staf�ng- Outsourcing Solutions

IBM Belgium sprl • Luxembourg Branch 89C, rue Pafebruch • L-8308 Capellen • Luxembourg Tél. : +352 36 03 85 1 • Fax : +352 36 04 16 • http://ibm.com/be • ibm.com/contact/be/en

Spécialisée dans le développement d’applications IT / Digital ainsi que dans le consulting Finan-ceTechnologie, la mission d’iKe Consulting est d’accompagner l’évolution de vos systèmes d’information a�n qu’ils supportent ef�cacement et rapidement vos nouvelles stratégies business.

Notre engagement est double : la qualité du delivery et la création immédiate de valeur pour nos clients.

SOFTWARE & DIGITAL ENGINEERING

Notre entité de Software & Digital Engineering sélectionne avec soin ses consultants pour leurs compétences et leur personnalité.Les interventions se font en mode régie, projet ou centre de services.

PROFILS:

• Analystes-programmeurs• Développeurs logiciel et web• Chef de projets• Architectes software• UX et web designer• Testeurs logiciel

SOLUTIONS:

• Développement Microsoft .NET• Développement Open: Java, PHP5, NodeJS, Angular• Développement Front-end et UX (HTML5/CSS3/JS)

FINTECH CONSULTING

Notre centre de compétence de Consulting Finance - Technologie fait le lien entre le métier et l’IT. Notre équipe de Business Analysts et Développeurs Finance est composé des pro�ls suivants: • Consultants Systèmes Bancaires et Fonds (Avaloq, Temenos, Olympic, Multifond)• Analystes-programmeurs sur des systèmes Legacy Cobol / Mainframe• Consultants Risk Management & Reporting

Nos missions se déroulent principalement dans les secteurs Banque/Finance, Industrie, Télécoms, Administrations et Start-ups.

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iKe Consulting 29, rue Notre-Dame • L-2240 Luxembourg • LuxembourgTél.: +352 20 40 22 40 • Fax : +352 20 40 22 41 • www.ike.lu • [email protected]


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Claude Lüscher, Pascal Koster et Frank FischerManaging partners

Jean MarquesChief Commercial Of�cerTél.: +352 671 880 200e-mail: [email protected]


ACTIVITIES- Entreprise Services- Telecom Solutions- Communications

JOIN, le premier opérateur télécom-IT européen 3.0Lancé au Luxembourg en janvier 2014, JOIN est le premier opérateur télécom-IT 3.0 à proposer des solutions mobile, �xe, internet et Cloud dans et vers l’Europe au prix d’une communication nationale. Grâce à ses partenaires de poids, dont Microsoft, POST ou BASE, JOIN se positionne sur la nouvelle convergence télécommunications/IT et s’adresse aussi bien aux luxembourgeois, qu’aux frontaliers, indépendants, PME et grandes entreprises – et, bien sûr, aux familles et à tout un chacun souhaitant rester connecté et mobile partout.


JOIN Experience est une joint venture entre JOIN Wireless s.a. et POST Luxembourg Group. JOIN Wireless est né en avril 2013 via Pascal Koster (ex-directeur-fondateur de Tango, puis fondateur de VOXmobile, devenu Orange Luxembourg, ancien membre du comité de direction Mobistar), Claude Lüscher (ex-CEO de Tecsys et co-fondateur d’Exigo) et Frank Fischer (ex-partner chez Deloitte, co-fondateur d’Exigo et fondateur d’IT Works et de Cartrust) – qui ont associé leurs compétences et savoir-faire. La société dispose d’une licence 4G. Leur vision : devenir l’opérateur de télécommunications 3.0 de référence dont l’aspiration et le développement sont clairement internationaux et tournés vers le futur.

Lancé en janvier 2014 au Luxembourg et en décembre de la même année en Belgique, JOIN poursuit actuellement son déploiement géographique.


Voir site web joinexperience.com

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Lancelot 29, rue Notre Dame • L-2240 Luxembourg • LuxembourgTél. : +352 26 38 93 57 • www.lancelot.jobs

JOIN Experience 11, rue de Bitbourg • L-1273 Luxembourg-Hamm • LuxembourgTél. : +352 671 009 009 • www.joinexperience.com • [email protected]


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Lancelot 29, rue Notre Dame • L-2240 Luxembourg • LuxembourgTél. : +352 26 38 93 57 • www.lancelot.jobs

JOIN Experience 11, rue de Bitbourg • L-1273 Luxembourg-Hamm • LuxembourgTél. : +352 671 009 009 • www.joinexperience.com • [email protected]

Lancelot is the leading IT and digital recruitment agency in Luxembourg. We have been helping companies bring the best IT talent to Luxembourg for over a decade.

KEY FIGURES:

• Founded in 2004• Proprietary Database with 35000 candidates• Only 8% replacement rate• 95% success on retained search• Voted N°1 IT Recruitment business in Luxembourg

CANDIDATES:

Lancelot works with leading international groups and �nancial institutions, dynamic SMEs in the technology sector as well as a growing number of Luxembourg based start-ups.Lancelot offers a wide range of job opportunities within the IT and digital sector and can help you at the beginning of your career right through to senior technology roles and to CTO/Director level.

CLIENTS:

Our Europe-wide approach to recruitment brings you a solution that is ideally adapted to recruiting IT & Digital specialists. With our European network and proprietary database of 35 000 candidates in the IT sector, Lancelot is able to quickly identify and select your future specialists.

RECRUITMENT & SELECTION

You have a speci�c role to �ll and are looking for a specialised partner to manage the recruitment process? Our consultants can adapt our services to your recruitment process and bring you the following solutions:• Advertised selection• Database / Network search• Search & Selection

Mark SimpsonPartnerTel.: +352 26 38 93 57e-mail : [email protected]


ACTIVITÉS- Outsourcing Solutions- IT Recruitment & Staf�ng


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Oracle Luxembourg 89B, parc d’activités Capellen • L-8308 Capellen • Luxembourg Tel. : +352 49 11 33 1 • Fax : +352 49 11 33 33 • www.oracle.com/be • [email protected]

Moovijob 57, avenue de la Gare • L-1611 Luxembourg Ville • LuxembourgTél . : +352 24 87 37 80 • Fax : +352 24 87 37 81 • www.moovijob.com • [email protected]

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Gilles RisserCEO AssociateTel. : +33 6 10 59 70 60 e-mail : [email protected]

EMPLOYÉS WORLDWIDE 13

CHIFFRE D’AFFAIRES 1,5 M€

RÉFÉRENCES AU LUXEMBOURG 500

ACTIVITÉS- Enterprise Services- Network Solutions- Web Consulting- IT Recruitment & Staf�ng

AUTRES CONTACTSYannick FrankSales Director AssociateTél. : +352 621 34 30 15e-mail : [email protected]

Bertrand CuinetCFO AssociateGSM : +33 6 89 13 39 24e-mail : [email protected]

Moovijob, fondé en 2007 au Grand-Duché, accompagne, entre autres, les entreprises de l’ICT dans leurs recrutements avec un esprit dédié entièrement à la satisfaction de ses clients en proposant un matching optimisé et une innovation permanente !

PROFIL ENTREPRISE

Nos solutions pour le recrutement sur 4 grands axes : • Moovjob.com et Jobluxembourg.lu : pour recruter, consulter notre BDD et

améliorer sa visibilité en ligne (plus d’un millier d’offres d’emploi dans l’IT)• Moovijob Tour France et DeLux : salons « Emploi, Formation et

Carrière » pour recruter en direct et travailler sa visibilité• Plug&Work France et DeLux : des soirées de recrutement

grandioses avec des candidats présélectionnés : l’assurance de trouver les meilleurs pro�ls et de recruter autrement

• Unicareers.lu : le salon pour cibler et recruter des stagiaires et des jeunes diplômés luxembourgeois et européens

OFFRES COMMERCIALES

Nos tarifs adaptés sont à la fois équilibrés, justes et permettent un retour sur investissement optimisé. Recrutez en ligne dès 290€HT et pour participer à nos évènements, merci de contacter notre service commercial au (00352) 2487 3780.


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Oracle Luxembourg 89B, parc d’activités Capellen • L-8308 Capellen • Luxembourg Tel. : +352 49 11 33 1 • Fax : +352 49 11 33 33 • www.oracle.com/be • [email protected]

Philippe CammaertSales Senior ManagerTel.: +352 27 00 06 24e-mail : [email protected]


ACTIVITIES- Banking & Finance Solutions- Business Intelligence Solutions- Business Process Solutions- ERP & CRM Solutions- Datacenter & Infrastructure

Solutions

OracleWith more than 390,000 customers—including 100 of the Fortune 100 — and with deployments across a wide variety of industries in more than 145 countries around the globe, Oracle offers an optimized and fully integrated stack of business hardware and software systems.

ORACLE SIMPLIFIES IT AND POWERS INNOVATION

High performance for applications can best be achieved on Oracle’s balanced IT infras-tructure. All components from disk to database and from server to application seamlessly work together without the typical bottlenecks often caused by the weakest component of multi-vendor environments.

Oracle engineers hardware and software to work together in the Cloud and in your data center–from servers and storage, to database and middleware, through applications. Oracle systems:

•Providebetterperformance,reliability,securityandflexibility•LowerthecostandcomplexityofITimplementationandmanagement•Delivergreaterproductivity,agilityandbetterbusinessintelligence

For customers needing modular solutions, Oracle’s open architecture and multiple operating-system options also give customers unmatched bene�ts from best-of-breed products in every layer of the stack, allowing them to build the best infrastructure for their enterprise.

Oracle designs engineered systems that are pre-integrated to reduce the cost and complexity of IT infrastructures while increasing productivity and performance. Only Oracle can innovate and optimize at every layer of the stack to simplify data center operations, drive down costs, and accelerate business innovation.

BENEFITS

•Oracle’sengineeredsystemsareoptimizedtoachieveenterpriseperformancelevelsthatareunmatched in the industry•Fastertimetoproductionisachievedbyimplementingpre-engineeredandpre-assembledhard-ware and software bundles•Single-vendorstacksimplifiesandreducesthecostsassociated with purchasing, deploying, and supporting IT environments•SimplifyingyourITinfrastructuretoloweroveralloperationscost•Freeingupcapitalsoyoucanaccelerateyourinnovation investments and hone your competitive edge

Moovijob 57, avenue de la Gare • L-1611 Luxembourg Ville • LuxembourgTél . : +352 24 87 37 80 • Fax : +352 24 87 37 81 • www.moovijob.com • [email protected]

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POST Telecom SA 1, rue Emile Bian • L-1235 Luxembourg • LuxembourgTél. : 8002 8004 • Fax : +352 27 92 81 20 • www.post.lu • [email protected]

Orange Communications Luxembourg SA 8, rue des Mérovingiens – L-8070 Bertrange – LuxembourgTél. : +352 27 888 288 • Fax : +352 27 888 120 • www.orange.lu • [email protected]

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Werner De LaetCEOe-mail : [email protected]

EMPLOYÉSAU LUXEMBOURG 150EMPLOYEES WORLDWIDE 166000

ACTIVITIES- Entreprise Services- Communications- Telecom Solutions

CONTACTRichard PeifferDirector Corporate Salese-mail : [email protected]

Orange vous accompagne au quotidienOrange Communications Luxembourg SA est un acteur majeur sur le marché des télécommu-nications au Luxembourg depuis maintenant 10 ans. Complet et innovant, Orange propose des solutions de téléphonie mobile, �xe, internet et TV par câble pour les clients privés et des solutions adaptées pour les professionnels.


Notre groupe béné�cie de 40 ans d’expérience dans l’amélioration des techniques de communica-tion grâce à des infrastructures haut de gamme et des services innovants qui ont marqué l’histoire des télécommunications en Europe et dans le monde. Tout au long de cette période de progrès technologiques qui a touché le monde entier nous nous sommes attachés à aider nos clients résidentiels et professionnels à communiquer, interagir et collaborer davantage. Présent depuis 10 ans au Luxembourg et complètement intégré dans la vie économique du Grand-Duché, Orange Luxembourg SA propose ses propres réseaux de très haut débit mobiles en 4G et l’internet très haut débit �xe en �bre optique. Disposant d’accords privilégiés dans toute l’Europe, Orange est à même de proposer des solutions de roaming inédites et est toujours à la pointe de l’innovation technologique pour accompagner ses clients dans leur vie digitale.

Notre marque incarne nos valeurs et notre optimisme en offrant des services adaptés et en favori-sant la recherche de béné�ces autant que la technologie. Notre slogan « La vie change avec Orange » incarne cet engagement quotidien de faciliter pour tous le passage au numérique.


• Beyond (Mobile Device Management), • Smart Pro, • Team Border, • Fleet manager• Pass Europe


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POST Telecom SA 1, rue Emile Bian • L-1235 Luxembourg • LuxembourgTél. : 8002 8004 • Fax : +352 27 92 81 20 • www.post.lu • [email protected]

POST Telecom, Your ICT Expert Made in LuxembourgPOST Luxembourg provides High quality services from �xed and mobile telephony, internet and television to full integrated ICT solutions and business applications. POST Luxembourg has its own infrastructures and datacenters to deliver these services and provides secure connectivity solutions, as well as voice services, ICT & Cloud and data management to individuals and busi-nesses under PSF status.

PROFIL D’ENTREPRISE

Datacenters are connected through TERALINK, broadband network from POST Luxembourg linked to several major European cities.

POST Luxembourg is continually investing in its infrastructure, making one of the most modern service partners in Europe. The mobile network offers its private and corporate customers all the comfort of 4G services. More than 600 roaming agreements were signed with 193 countries.

Datacenters are connected through TERALINK, broadband network from POST Luxembourg linked to several major European cities.

Customer satisfaction is the number one priority of the company, which aims to consistently deliver innovative products with a high level of service. Business customers bene�t from a dedicated, �exible and skilled team to allow them to focus on their core business without having to worry about ICT issues.

To make the life of our customers easier, POST Telecom has focused its priorities on :• ICT & Cloud• Network & Connectivity• Security & EMM• Voice & Collaboration

Aware of the fast changing ecosystems, whether �xed, mobile or ICT, POST Luxembourg offers a one stop shop that meets all its clients requirements. Today, 80 people are dedicated to the professional market in the sales team.

Our solutions are evolving, making your business life easier.

AWARDS

• 2013, 2012 : Best Telecom & Internet Innovator of the year • 2007, 2008, 2009, 2010 and 2011 : Best Telecom & Internet Services provider• 2010 : ICT Alliance of the year

Orange Communications Luxembourg SA 8, rue des Mérovingiens – L-8070 Bertrange – LuxembourgTél. : +352 27 888 288 • Fax : +352 27 888 120 • www.orange.lu • [email protected]

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Jean-Marie SpausDirector POST Telecome-mail : [email protected]

Nico BinsfeldDirector POST Telecom PSFe-mail : [email protected]

David FoyHead of Department Coporate Salese-mail : [email protected]

EMPLOYÉS AU LUXEMBOURG 480

ACTIVITÉS- Telecom Solutions- Network Solutions- Collaboration & Uni�ed - Communications- Security Solutions- Datacenter & Infrastructure

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Serge BertoldoPartnerTel. : +352 49 48 48 2061e-mail : [email protected]

Thierry KremserPartnerTel. : +352 49 48 48 2269e-mail : [email protected]

Philippe PierrePartnerTel. : +352 49 48 48 4313e-mail : [email protected]

Jean-Philippe RicardPartnerTel. : +352 49 48 48 2173e-mail : [email protected]


ACTIVITIES- Entreprise Services- Development Consultancy


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q-leap S.A. 59, boulevard Royal • L-2449 Luxembourg • LuxembourgTél. : +352 202 11 701 • Fax : +352 202 11 709 • www.q-leap.eu • [email protected]

PwC Luxembourg 2, rue Gerhard Mercator • L-2182 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 49 48 48 1 • Fax: + 352 49 48 48 2900 • www.pwc.lu • [email protected]

PwC IT Consulting services: Advice into actionOur IT Consulting practice helps �nancial institutions, public organisations and operational com-panies drive value from technology. We can transform the way your IT works, whether you want to better align with the business, increase your ef�ciency, reduce your costs or better address your IT needs.

COMPANY PROFILE:

PwC Luxembourg is the largest professional services �rm in Luxembourg with 2,450 people employed from 55 different countries. It provides audit, tax and advisory services including mana-gement consulting, transaction, �nancing and regulatory advice to a wide variety of clients from local and middle market entrepreneurs to large multinational companies operating from Luxembourg and the Greater Region. It helps its clients create the value they are looking for by giving comfort to the capital markets and providing advice through an industry focused approach.

COMMERCIAL OFFERS:

We provide IT Strategy and Organisation, IT Implementation and IT Risk & Security services. Over the last months, we have focused on some speci�c industry-based solutions around digital, data analytics and BPO to go along with innovation trends and better align with client needs. Our consultants have a deep and hands-on experience with methodologies and frameworks like PMI, Prince2, Quapital-Hermes, CobiT, ITIL, ValIT, ISO 20000 or ISO 27000. Tell us what matters to you and �nd out more by visiting us at www.pwc.lu and www.pwc.lu/it-consulting.

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Hubert SchumacherFounderTel.: + 352 202 11 701e-mail : [email protected]


ACTIVITIES- Development Consultancy


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q-leap S.A. 59, boulevard Royal • L-2449 Luxembourg • LuxembourgTél. : +352 202 11 701 • Fax : +352 202 11 709 • www.q-leap.eu • [email protected]

PwC Luxembourg 2, rue Gerhard Mercator • L-2182 Luxembourg • LuxembourgTel.: +352 49 48 48 1 • Fax: + 352 49 48 48 2900 • www.pwc.lu • [email protected]

Testing and Quality Assurance Servicesq-leap offers testing, quality assurance and consulting expertise in a collaborative approach, combi-ning best industry practices, frameworks and standards such as ISTQB, ISO, ITIL, PMP. Based on 25 years of experience in IT services, q-leap ensures your investments match your strategic goals.

OUR SERVICES:

Quality Assurance q-leap experts offer end-to-end expertise across the application development lifecycle, and consult in project management and organisational changes. They present a �ne tuned and well-balanced approach to quality assurance management, from process improvement to metrics and reporting.

Testing q-leap consultants are able to assist their clients to weave the testing strategy into the whole software lifecycle. This starts with the review of the initial requirements and concludes with accep-tance testing.

Training Combining theoretical and hands-on knowledge, experienced professionals deliver trainings, workshops, webinars, pre-certi�cation courses and team coaching to experienced as well as to beginning professionals.

BUSINESS AREAS :

• Banking & Finance• Telecommunications• Healthcare

• Transports• Aviation• Public Sector

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Christian KelderAdministrateurTel. : +352 43 65 22 1 e-mail : [email protected]

EMPLOYÉS AU LUXEMBOURG 66RÉFÉRENCES AU LUXEMBOURG 300

ACTIVITIES- Banking & Finance Solutions- Collaboration

& Uni�ed Communications- ECM & Storage Solutions- Security Solutions- ERP & CRM Solutions- Development Consultancy


Solutions

CONTACT COMMERCIALEric FornacciariSales ManagerTel. : +352 43 65 22 1 e-mail : [email protected]

Votre partenaire informatique

Basée au Luxembourg depuis plus de 25 ans, REAL Solutions membre du groupe REAL DOLMEN, est avant tout un éditeur de logiciels et un intégrateur de solutions métier.

La clé de sa réussite repose sur une stratégie de diversi�cation en proposant une offre de solutions globales, comprenant des services variés comme le consulting, la conception/développement de logiciels de gestion, la formation et l’intégration d’infrastructure.

Real Solutions est également en mesure de vous proposer un hébergement dans son Cloud privé, local et sécurisé.

Active auprès de 300 clients basés principalement au Luxembourg. REAL Solutions offre égale-ment ses services en Belgique, France, Allemagne... Elle adresse des projets dans bon nombre de secteurs d’activité (commerce, industrie, banques, institutions,...).

Forte de la synergie des compétences avec le groupe, REAL Solutions con�rme sa volonté de proposer à ses clients la bonne solution en réponse à leurs besoins.

NOS PRODUITS :

• Vente et intégration infrastructure• Logiciels comptabilité, facturation, gestion administrative, ERP, CRM• Archivage, Gestion Electronique de Documents, OCR• Cloud privé• Applications mobiles, af�chage dynamique, site internet• Logiciels bancaires, Back-Of�ce, Front-Of�ce, Sécurité• Logiciels �duciaires/avocats, Audit, Compliance• Communications uni�ées, Cisco, Nec• Solutions sur mesure• Distribution de logiciels tiers, métier

NOS SERVICES :

• Conseils techniques pour les PME/PMI et dans le secteur �nancier• Consultance – Project management• Assistance au développement propre• Analyse, implémentation de l’infrastructure technique des clients• Audits sécurité• Offre Cloud Computing hébergé chez REAL Solutions

Sopra Banking Software 89E, rue Pafebruch • L-8308 Capellen • LuxembourgTél. : +352 46 65 48 1 • Fax : +352 46 65 49 • www.soprabanking.com • [email protected]

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REAL Solutions 33, rue d’Eich • L-1461 Luxembourg ville • LuxembourgTél. : +352 43 65 22 1 • Fax : +352 42 26 38 • www.real.lu • [email protected]


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Sopra Banking Software 89E, rue Pafebruch • L-8308 Capellen • LuxembourgTél. : +352 46 65 48 1 • Fax : +352 46 65 49 • www.soprabanking.com • [email protected]

Banking solutions enhanced by high value PFS servicesSopra Banking Software delivers a suite of banking solutions and a complete range of maintenance, support and IT and operational services to the �nancial sector, relying on its PFS agreements.


Sopra Banking Software, a subsidiary of the Sopra-Steria group, is a global leader in software development, integration, support and advice services for over 500 banks and �nancial institutions in over 70 countries. Its goal is to accompany clients in their business growth and international strategies through a long-term partnership approach.


Our Sopra Banking Suite covers the full spectrum of banking activities. Our specialized value pro-positions focus on direct banks, retail banks and wealth management, as well as speci�c business lines such as distribution, payments, cards, lending and compliance.

As a company with PFS status (‘Primary Operator of IT Systems’ and ‘Administrative Agent’), we also provide services that include:• Solution integration;• Standard and speci�c maintenance;• Support services based on SLA;• Follow-up of live environments and batch processes;• Update of solution parameters.

The goal of these services is to relieve the �nancial sector of IT burdens and risks, allowing it to focus on its core client services.

REAL Solutions 33, rue d’Eich • L-1461 Luxembourg ville • LuxembourgTél. : +352 43 65 22 1 • Fax : +352 42 26 38 • www.real.lu • [email protected]

Audrey CollignonSales ExecutiveTel. : +352 46 64 48 209 e-mail : [email protected]

EMPLOYEES IN LUXEMBOURG 68EMPLOYEES WORLDWIDE ±2000

ACTIVITIES- Banking & Finance Solutions- Finance Regulatory Solutions- Development Consultancy

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Un intégrateur et un opérateur Telecom & Datacentre de référenceTelindus Luxembourg constitue le pilier ICT du Groupe Belgacom à Luxembourg et, à travers Telindus Telecom, la marque opérateur du groupe pour les entreprises.

Elle fournit des solutions à l’ensemble des secteurs privés et publics. Ses domaines d’expertise comprennent les réseaux d’entreprise et la connectivité nationale et internationale, les centres de données, les systèmes, le stockage, la sécurité, la collaboration, les applications et la mobilité. Avec une approche centrée sur les besoins clients, Telindus Luxembourg se positionne comme l’interlo-cuteur privilégié des entreprises et des administrations sur le marché luxembourgeois. Dans un souci d’accompagner ses clients, à leurs rythmes, dans le respect de leurs évolutions, Telindus a adapté à chaque typologie de client son large éventail de solutions et de services répondant ainsi aux attentes spéci�ques de chacun d’entre eux. Avec plus de 400 experts chevronnés, Telindus Luxembourg centre son approche sur le client en gérant ses besoins à travers un seul interlocuteur maîtrisant une solution intégrée de bout-en-bout. Forte de sa position de leader sur le marché luxembourgeois des services ICT, Telindus dispose de l’expérience et des capacités nécessaires pour gérer les projets les plus importants et les plus complexes des entreprises. De plus, avec l’étendue de son offre de services et la richesse de son expertise, Telindus peut accompagner ses clients dans toutes les phases de leurs projets, du conseil stratégique, organisationnel et technologique, à l’intégration et la réalisation clé en main, jusqu’à l’exploitation et l’infogérance d’infrastructures.

Opérateur de télécommunications depuis 2009, le leader ICT a lancé en Mai 2011 sa marque opéra-teur, Telindus Telecom, et est ainsi devenu l’acteur de référence pour l’offre d’une solution complète de services en matière de téléphonie �xe et mobile, d’internet, de réseaux et de Cloud. Maîtrisant chacune des couches du métier, Telindus Telecom propose le meilleur des deux mondes à ses clients. Un avantage réellement concurrentiel sur le marché des télécoms.

Pour délivrer les services Cloud, Telindus s’est dotée d’un environnement de datacenter performant au sein de l’infrastructure de LuxConnect.

Avec l’avènement de Telindus Telecom, la promesse de produits novateurs s’est accomplie :• Telindus Telecom U-touch, les solutions de CaaS (Communication-as-a-Service),

téléphonie, communications uni�ées et collaboration vidéo, sur une plateforme �exible, sécurisée et performante.

• Telindus Telecom U-free, les solutions de DaaS (Desktop-as-a-Service). L’entreprise s’affranchit dorénavant de la gestion complexe de son parc de PC et de laptop en le virtualisant, et les utilisateurs deviennent libres de mouvements.

• Telindus Telecom U-�ex identi�e les solutions délivrant des services d’infrastructure à partir du Cloud (Infrastructure-as-a-Service), qui offrent, entre autres aux PME, un service ICT totalement �exible sans investissement, avec un contrôle total des coûts opérationnels et une garantie de qualité de service supérieure.

• Telindus Telecom U-Cloud est la première solution globale Cloud en libre-service, au Luxembourg, permettant aux entreprises de se créer un véritable environnement de serveurs virtuels et de stockage de données au moyen d’une simple interface web. Qu’il s’agisse d’y exploiter un environnement de production ou de tests et développements de façon pérenne ou temporaire, de surcroît localisé sur le territoire luxembourgeois, Telindus Telecom U-Cloud répondra parfaitement à la demande.

Aujourd’hui, les solutions de Cloud représentent un alignement inédit des attentes des clients et des possibilités de la technologie. Ces produits uniques au Luxembourg ouvrent les portes d’une nouvelle façon de travailler vers toujours plus de mobilité tout en conservant une sécurité optimale.

RECONNAISSANCES MARCHÉ

EuroCloud Europe Awards 2014: Telindus Telecom est nominé et intègre le top 3 des meilleurs acteurs du Cloud européen de sa catégorieEuroCloud Luxembourg 2014: Best Iaas/PaaS on the marketLuxembourg ICT Award 2013/2012/2011: Cloud Computing Provider of the YearEuroCloud Luxembourg 2012/2011 : Best Private Business Case AwardLuxembourg ICT Award 2010 : ICT Company of the Year

Gérard HoffmannPrésident et Administrateur-délégué de Telindus Luxembourg


RÉFÉRENCES AU LUXEMBOURG 1600 comptes actifs en 2013

ACTIVITÉS- Security Solutions- Datacenter & Infrastructure

Solutions- Outsourcing Solutions- ECM & Storage Solutions- Telecom Solutions- Network Solutions- Collaboration

& Uni�ed Communication- IT Training Services

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UP CONSULTING SA 29, rue Notre Dame • L-2240 Luxembourg • LuxembourgTél. : +352 20 40 22 40 • www.up-crm.com • [email protected]

Telindus S.A. 81-83, route d’Arlon • L-8009 Strassen • LuxembourgTél.: +352 45 09 15 1 • Fax : +352 45 09 11 • www.telindus.lu • [email protected]


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UP CONSULTING, HELPING OUR CLIENTS TO BUILD A CUSTOMER CENTRIC ORGANISATION

With an in-depth understanding of business best practice across organisations, Up Consulting is the partner of choice in Luxembourg for projects around CRM such as managing ef�ciently interactions with clients, improving data analysis or implementing marketing automation:

• Salesforce : We help organisations get the �tting of the best CRM solution and work with them to optimise the daily usage for achieving their strategy and objectives.

• Our Consulting Team has a pragmatic approach to CRM usage and Salesforce implementation. We know that a CRM project is successful only if it is adapted for your unique way of working.

• Talend : Since we believe that ef�cient Data and System Integration is a key success factor in CRM projects, we choose to integrate the Talend Plateform as an important element of our solution offering.

• The Talend Platform combines Data Integration, Data Quality, Master Data Management, Application Integration and Business Process Management tools.

Up Consulting expertise and methodology has been rewarded with one of the highest notation in the annual Salesforce Customer Satisfaction Program achieving a score of 9.6 / 10.

“ During the past 20 years, we have successfully managed large teams and run businesses mainly in Luxembourg, France and Switzerland. During our careers, we have been both confronted with too many IT solutions that didn’t deliver on expectations and brought even more confusion in the organisation.

In the early 2000s, we witnessed the emergence of a new revolutionary IT solution: CRM. The simplicity of use and the potential of Customer Relationship Management for businesses have fascinated us.

We decided to found Up Consulting to promote and deliver ef�cient CRM solutions to the Lux-embourg market to help organisations achieve their goals in sales, marketing and services development. With a dedicated and passionate team of exceptional talent working in collaboration with our clients we are making every project a success. ”

UP CONSULTING SA 29, rue Notre Dame • L-2240 Luxembourg • LuxembourgTél. : +352 20 40 22 40 • www.up-crm.com • [email protected]

Telindus S.A. 81-83, route d’Arlon • L-8009 Strassen • LuxembourgTél.: +352 45 09 15 1 • Fax : +352 45 09 11 • www.telindus.lu • [email protected]

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Patrick IttahTél. : +352 20 40 22 40 40 - 42e-mail : [email protected]

Yves LeblondTél. : +352 20 40 22 40 40e-mail : [email protected]


ACTIVITÉS- Business Intelligence Solutions- Business Process Solutions- ERP & CRM Solutions- Development Consultancy

and Services


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VEEAM SOFTWAREVeeam® provides Availability for the Modern Data Center™ by leveraging virtualization, storage, and Cloud technologies to deliver recovery time and point objectives (RTPO™) of less than 15 minutes for all data and applications. Veeam’s solutions enable the Always-On Business™ with high-speed recovery, data loss avoidance, veri�ed protection, leveraged data and complete visi-bility. Veeam Backup & Replication™ leverages technologies that enable the modern data center, including VMware vSphere, Microsoft Hyper-V, NetApp storage, and HP 3PAR StoreServ and StoreVirtual Storage, to help organizations meet RTPO, save time, mitigate risks, and dramatically reduce capital and operational costs. Veeam Availability Suite™ provides all of the bene�ts and features of Veeam Backup & Replication along with advanced monitoring, reporting and capacity planning for the backup infrastructure. Veeam Management Pack™ for System Center is the most comprehensive, intuitive and intelligent extension for app-to-metal management of Hyper-V and vSphere infrastructures, and includes monitoring and reporting for Veeam Backup & Replication. The Veeam Cloud Provider (VCP) program offers �exible monthly and perpetual licensing to meet the needs of hosting, managed service and Cloud service providers. The VCP program currently includes more than 5,000 service provider partners worldwide.

Founded in 2006, Veeam currently has 25,000 ProPartners and more than 111,500 customers worldwide. Veeam’s global headquarters are located in Baar, Switzerland, and the company has of�ces throughout the world. To learn more, visit http://www.veeam.com.

Veeam Software AG Linden Park • 16, Lindenstr. • CH-6340 Baar • Switzerland Phone: +41 41 766 71 31 • www.veeam.com

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Ronald OomsRegional Director Benelux


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IT Concept74 rte de LongwyL-8080 BertrangeTél. : +352 27 44 191 10www.it-concept.lu/

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IT Works S.A.11 rue de Bitbourg, HammL-1273 LuxembourgTél. : +352 26 00 16 [email protected]

ITS Group Luxembourg21 boulevard de la PétrusseL-2320 [email protected]/

ITs4u136 Route de BettembourgL-5811 FentangeTél. : +352 27 12 68 [email protected]/

JOIN Experience 11 Rue de Bitbourg L-1273 Luxembourg-HammTél. : +352 671 009 009 [email protected]

J-Way28, rue des Etats-UnisL-1477 LuxembourgTél. : +352 54 22 [email protected]/

Katalpa SARL14 rue de HobscheidL-8422 LuxembourgTél. : +352 26 30 56 45

Key Job65 avenue de la gareL-1611 LuxembourgTél. : +352 49 06 09 [email protected]/

Keyrus Luxembourg S.A.57 route de LongwyL-8080 BertrangeTél. : +352 26 92 37 [email protected]/

Keywest International97 Val St. CroixL-1371 LuxembourgTél. : +352 2645 9950info@ keywest-international.comhttp://keywest-international.com/

Kitry Consulting S.A.10 A Rue Henri M. SchnadtL-2530 LuxembourgTél. : +352 26 64 93 [email protected]://kitry.lu/

Kneip26/28 rue Edward SteichenL-2017 LuxembourgTél. : +352 227 [email protected]/

Kozalys6 Rue Henri M. SchnadtL-2530 LuxembourgTél. : +352 27 99 07 [email protected]

KPMG9 Allée SchefferL-2530 LuxembourgTél. : +352 22 51 51 1www.kpmg.lu/

Kurt Salmon41 Zone d’activité Am BannL-3372 LeudelangeTél. : +352 26 37 74 1www.kurtsalmon.com/

LabGroup2-4 rue Edmond ReuterL-5326 ConternTél. : +352 350 22 [email protected]/

Lancelot29 rue Notre-DameL-2240 LuxembourgTél. : +352 26 38 93 [email protected]/

Linedate Services10 Rue C.-M. SpooL-2546 LuxembourgTél. : +352 26 38 93 [email protected]/

LLP Luxembourg S.A.7, rue des MérovingiensL-1941 LuxembourgTél. : +352 264 587 [email protected]/

Logiconsult22 rue WillmarL-3285 BettembourgTél. : +352 27 62 03 [email protected]

LOGOS IT Services S.A.Route de Thionville, 427L-5887 AlzingenTél. : +352 26 36 55 [email protected]/

Logwin Service Luxembourg S.A.5 An de LaengtenL-6776 GrevenmacherTél. : +352 719 690-0www.logwin-logistics.com

Low Energy Consulting3-5 rue d’ArlonL-8399 Windhofwww.lowenergyconsulting.eu/

Lusis Luxembourg321, route d’ArlonL-8011 StrassenTél. : +352 31 35 [email protected]/

Lux GD Conseil8 Rue George C. MarshallL-2181 LuxembourgTél. : +352 27 62 30 [email protected]://gdl.lu/


2014 109


Lux Info Tec52, rue de KoerichL-8437 SteinfortTél. : +352 621 27 27 [email protected]

Lux TechnicomZone Industrielle Am Bruch - 8 Hall 2L-3327 CrauthemTél. : +352 26 36 06 [email protected]/

LuxCloud S.A.11 ,rue de BitbourgL-1273 LuxembourgTél. : +352 27 72 [email protected]/

Luxconnect4 rue Graham BellL-3235 BettembourgTél. : +352 276168 [email protected]/

Luxembourg Conseil11 avenue de la LibertéL-1931 LuxembourgTél. : +352 26 19 04 [email protected]

Luxembourg OnLine3 Avenue de la Porte-NeuveL-2227 LuxembourgTél. : +352 27 99 00 00 [email protected]

Luxis5, zone d’activités BourmichtL-8070 BertrangeTél. : +352 49 46 [email protected]/

LuxTrust13-15 Parc d’ActivitéL-8308 CapellenTél. : +352 26 68 15 - [email protected]

LXCDM9 Rue Goell - Zone d’Activité WeiergewanL-5326 ConternTél. : +352 26 43 [email protected]/

Mackay & Radovic15, rue AldringenL-1118 LuxembourgTél. : +352 22 60 [email protected]/

Magic Moving Pixel23, Av. Grande-Duchesse Charlotte L-3441 DudelangeTél. : +352 54 75 [email protected]/

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Metrum163 Rue du KiemL-8030 LuxembourgTél. : +352 26 00 87 [email protected]/

MGK Technologies1 Route de BoudersbergL-3428 DudelangeTél. : +352 26 18 [email protected]/

Microsoft Luxembourg23 -29 rives de ClausenL-2165 LuxembourgTél. : +352 204 100 10www.microsoft.com

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Netway16, rue Fort BourbonL-1249 LuxembourgTél. : +352 48 91 [email protected]/

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NGR ConsultingParc d’Activités de Capellen 38 rue PafebruchL-8308 LuxembourgTél. : +352 26 65 20 [email protected]/

Nvision7, rue Jean Fischbach Z.A. am BannL-3372 LeudelangeTél. : +352 26 34 09 09 [email protected]

OKTOPUS Consulting PSF S.A.50 route d’EschL-1470 LuxembourgTél. : +352 2762 1234www.oktopus.lu

Open PSF66 avenue de la LibertéL-1930 LuxembourgTél. : +352 26 30 [email protected]/luxembourg

Opexia PSF S.A.4A, rue Henri SchnadtL-2530 LuxembourgTél. : +352 26 18 [email protected]

Optima Consulting35 rue de KleinbettingenL-8436 SteinfortTél. : +352 26 305 [email protected]/

Oracle89B rue PafebruchL-8308 CapellenTél. : +352 4 911 [email protected]

Orange Communications Luxembourg8 rue des MérovingiensL-8070 BertrangeTél. : +352 27 888 288www.orange.lu

Orbium5 HeienhaffL-1736 SenningerbergTél. : +352 27 12 09 [email protected]

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110 2014


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Otrada30, rue de Schif�angeL-3384 NoertzangeTél. : +352 691 310 376www.otrada.lu/

Oxiane20 rue de l’industrieL-8399 WindhofTél. : +352 27 39 [email protected]

P&T Consulting13, rue Robert StümperL-2557 LuxembourgTél. : +352 40 26 26 [email protected]

Perceval TechnologiesLab Security Center - Z.I.L-5366 MunsbachTél. : +352 42 13 [email protected]

Pixelixir134, Boulevard de la PétrusseL-2330 LuxembourgTél. : +352 264 821 80www.pixelixir.com

Plan-Net S.A.8,rue des MartyrsL-3739 RumelangeTél. : +352 26 56 02 [email protected]

POST Telecom PSF1, rue Emile BianL-1235 LuxembourgTél. : +352 2462 [email protected]/

Pragma Consult SACentre Hermès, 7, Z.A.I. du BourmichtL-8070 BertrangeTél. : +352 27 621 [email protected]

Proconsult Informatique42 rue du commerceL-3450 DudelangeTél. : +352 26 31 32 [email protected]

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Professional Business Solutions35, rue de BettembourgL-3346 LeudelangeTél. : +352 37 93 [email protected]/

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Pro�les consulting Sarl4 rue Pierre GrégoireL-4702 PétangeTél. : +352 26 97 63 80info@pro�les.luwww.pro�lesinternational.lu/

Pro-Fit S.A.Kierchewee, 8L-8552 OberpallenTél. : +352 23 62 07 04info@pro-�t-lu.comwww.pro-�t-lu.com

Prologic17 rue de la LibérationL-3510 DudelangeTél. : +352 26 31 32 [email protected]

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PROnewtech S.A.11, Rue de l’industrieEcoparc WindhofL-8399 WindhofTél. : +352 26 107 [email protected]

PwC2, rue Gerhard MercatorL-2182 LuxembourgTél. : +352 49 48 48-1www.pwc.lu

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SDS (Software Devolopment Services)86, rue de HobscheidL-8422 SteifortTél. : +352 [email protected]

Segma55, rue des 3 CantonsL-8354 GarnichTél. : +352 26 37 55 [email protected]

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Simac2, rue Léon LavalL-3372 LeudelangeTél. : +352 [email protected]

Sita Software SA220, avenue de la LibertéL-4602 NiederkornTél. : +352 58 00 93www.sitasoftware.lu/fr

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SmartStream Technologies Luxembourg SA33 bld du Prince HenriL-1724 LuxembourgTél. : +352 26 63 48 [email protected]

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Soft-Kis68, rue de LuxembourgL-7540 RollingenTél. : +352 32 83 [email protected]

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Softwheels25 rue AndethanaL-6970 OberanvenTél. : +352 26 10 37 [email protected]

Sogeti Luxembourg36 route de LongwyL-8080 BertrangeTél. : +352 31 44 01www.sogeti.lu

Sopra Banking SoftwareWest Side Village Parc d’Activités Capellen89E rue PafebruchL-8308 CapellenTél. : +352 46 65 48 1www.soprabanking.com

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Sun i tech58 rue GlesenerL-1630 LuxembourgTél. : +352 27 12 53 [email protected]

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Sword Technologies S.A.2 rue d’ArlonL-8399 WindhofTél. : +352 26 11 26 11www.sword-group.com

Syncordis Luxembourg105 route d’ArlonL-8009 StrassenTél. : +352 26 20 01 [email protected]

Systemat77-79 Parc d’Activités de CapellenL-8308 CapellenTél. : +352 31 71 32 [email protected]

Systems Solutions36, Parc d’Activités de Capellen L-8308 CapellenTél. : +352 31 40 40 1www.systemsolutions.lu

Tango177, rue de LuxembourgL-8077 BertrangeTél. : +352 27 77 71 01www.tango.lu

Tata Consultancy ServicesWest Side Village Parc d’Activités Capellen89D rue PafebruchL-6188 CapellenTél. : +352 26 10 [email protected]

Tech-IT3, rue Nicolas SimmerL-2538 LuxembourgTél. : +352 26 67 [email protected]

Technoport9, avenue des Hauts- FourneauxL-4362 Esch sur AlzetteTél. : +352 54 55 80 [email protected]

Telecom Luxembourg12 rue Guillaume KrollL-1882 LuxembourgTél. : +352 44 64 [email protected]

Telephonie S.A.1 rue de BitbourgL-1273 Luxembourg-HammTél. : +352 42 83 83 [email protected]

Telicse24, rue du MoulinL-3857 Schif�angeTél. : +352 55 92 92 [email protected]

Telindus Telecom81-83 route d’ArlonL-8009 StrassenTél. : +352 45 09 15 [email protected]

Temenos Luxembourg39, rue du Puits RomainL-8070 BertrangeTél. : +352 42 60 80 1www.temenos.com

Tenotel223 Val Sainte CroixL-1371 LuxembourgTél. : +352 24 69 86 [email protected]

The Professionals Network106, rue PrincipaleL-5480 WormeldangeTél. : +352 691 105 467info@theprofessionalsnetwork.comwww.theprofessionalsnetwork.com

Thomson Reuters40 avenue MontereyL-2163 LuxembourgTél. : +352 47 51 51 [email protected]/

Trasys283 route d’ArlonL-8011 StrassenTél. : +352 26 11 [email protected]

Trend Micro20, SchalienhoevedreefB-2800 MechelenTél. : +32 15 28 14 [email protected]/

UP!29 rue Notre-DameL-2240 LuxembourgTél. : +352 20 40 22 [email protected]/

Vectis PSF4, rue d’ArlonL-8399 WindhofTél. : +352 26 09 12 1www.vectis.lu

Veeam Software AG Linden Park Lindenstr. 16 CH-6340 Baar SwitzerlandTél. : +41 41 766 71 31 www.veeam.com

Verizon4A-4B Rue de l’EtangL-5326 ConternTél. : +352 27 00 81 [email protected]/lu/

Vesperia148, Route d’ArlonL-8010 StrassenTél. : +352 621 27 46 [email protected]

Virtual Technologies24 Avenue François ClémentL-5612 Mondorf-les-BainsTél. : +352 26 51 11 18www.virtualtechnologies-group.com/

Vision IT GroupZone d’Activités Bourmicht 7 rue des MérovingiensCentre HermèsL-8070 BertrangeTél. : +352 26 44 36 [email protected]

Visual OnlineZ.I. Weiergewan6 rue GoellL-5326 ConternTél. : +352 42 44 11 [email protected]/

VisuConceptZAC Pétange 10 rue Robert Krieps Hall A3L-4702 PétangeTél. : +352 26 51 26 [email protected]

VM ware11 Rue De Bitbourg1st �oorL-1273 HammTél. : +32 27 23 01 00www.vmware.com/

VoipGATE S.A.2, rue Léon LavalL-3372 LeudelangeTél. : +352 20 20 02 [email protected]

Wildmotion6c Porte de FranceL-4360 Esch-sur-AlzetteTél. : +352 26 53 08 [email protected]

Xerox NG Partner15 rue de l’IndustrieL-8069 BertrangeTél. : +352 29 19 91 [email protected]


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ISSN : 2354-4635

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Dossier Digital Lëtzebuerg P.46

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