heconomist octobre 2012

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LE MAGAZINE DU COMITE HEC LAUSANNE Nº12

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HEConomist Octobre 2012

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Page 1: HEConomist Octobre 2012

LE MAGAZINE DUCOMITE HEC LAUSANNE

Nº12

Page 2: HEConomist Octobre 2012

© 2012 EYGM Limited. All Rights Reserved.

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Page 3: HEConomist Octobre 2012

SOMMAIRE

Internef Halloween Party p.2Editorial p.4

Interview Patrice Dumont p.5Dossier Prix Nobel p.9

Pour vous - partir en échange p.11

Ecrivain en herbe? Talent de journaliste?

Envie d’écrire? Contactez-nous et rejoignez l’équipe

du HEConomist!

Impressum

Editeur : Comité HEC Lausanne - Internef - CH-1015 Dorigny – Rédacteur en Chef : Raphaëlle Vulliet

Imprimeur : S’Impression, Saint-Prex – ©2012 – [email protected] – www.comite.ch

Page 4: HEConomist Octobre 2012

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PartyPartyParty1er Novembre 2012

C O M I T E H E C E T A E D L P R E S E N T E N T

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Page 5: HEConomist Octobre 2012

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EDITORIAL

HEC Switzerland... What else ?

Alors que le master de mana-gement de St-Gall confirme pour la seconde année consé-cutive sa place de leader mon-dial, celui de Lausanne bon-dit, selon le Financial Times, de quinze rangs en deux ans, une croissance remarquable qui lui assure une respectable vingtième position, loin devant Warwick et HEC Montréal (res-pectivement 35ième et 36ième). En ce qui concerne les masters de finance, la Suisse ne blêmit toujours pas. Ses programmes de St-Gall et Lausanne dé-crochent les 5ième et 14ième rangs. Mais les hautes écoles de com-merce suisses ne brillent pas seulement par leurs positions dans les classements mon-diaux. L’intérêt croissant des étudiants étrangers pour les universités d’économie helvé-tiques ne laisse pas de doute. Selon les statistiques de l’Unil, le nombre d’étrangers à HEC Lausanne à augmenté de plus de 79% en moins de dix ans. Le nombre d’étudiants totaux grimpe aussi en flèche, 36%

de plus en moyenne au niveau national pour la même période. Mais pourquoi un tel essor ? Pourquoi les universités d’éco-nomie suisses attirent-elles au-tant ? L’un des attraits principaux des HEC Suisse par rapport à leur fameux voisin parisien reste sans aucun doute l’absence de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). La vocation d’ouverture interna-tionale de la faculté lausan-noise intéresse aussi beaucoup d’étrangers et de suisses. Les cours portent non seulement sur l’économie helvétique, mais aussi sur l’européenne, entre autre. Le chauvinisme aca-démique est donc beaucoup moins présent en Suisse qu’en France, ou qu’aux Etats-Unis, où l’on étudie presque exclusive-ment les techniques commer-ciales nationales. Mais tout cela n’explique pas l’essor remarquable des HEC helvétiques durant ces deux dernières années. L’attrait de l’économie « à la Suisse », exemple de prospérité dans

une Europe qui chavire, le pour-rait. Il semblerait en effet que les institutions, journaux, entre-prises et classements étrangers s’intéressent de plus en plus aux universités suisses depuis que l’économie helvétique, la plus compétitive au monde depuis déjà plusieurs années selon le forum économique mondial (WEF), leur a fait la démonstra-tion de sa résistance face aux crises. A quoi bon se fixer uni-quement sur les universités et techniques économiques fran-çaises, allemandes, anglaises ou américaines quand on voit le marasme de la zone euro et de la dette des Etats-Unis ? Les études académiques suisses portant sur les tech-niques économiques « à la Suisse » et sur l’économie suisse semblent donc tout indiquées pour intéresser plus tard des entreprises ou des administra-tions publiques, non seulement suisses, mais aussi étrangères.Bref, l’international cherche à apprendre à penser « Economie » comme la Suisse.

Auteur : David Delmi– Redacreur HEConomist

Les classements internationaux témoignent de l’attrait recrudescent des étrangers pour l’économie

« à la Suisse ».

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David Delmi : - Merci M.Dumont d’avoir accepté de me recevoir pour cette in-terview pour l’HEConomist. Notre magazine désire actuel-lement augmenter la qualité et l’intérêt de son contenu. Nous essayons désormais d’inter-viewer fréquemment des éco-nomistes qualifiés et renom-més, ou bien des patrons, leaders, présidents de mul-tinationales. Nous espérons ainsi faire profiter les étudiants

d’HEC de l’expérience de per-sonnes ayant non seulement réussies leurs études, mais aussi leur carrière profession-nelle. Patrice Dumont : - C’est en effet une bonne idée. Cela permet aux étudiants et futurs écono-mistes de se familiariser avec les aléas de la vie profession-nelle d’anciens étudiants, en HEC ou autre.

- Donc M. Dumont vous avez été ex-président Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine et ex-président Europe chez JTI. Et pourtant je crois que vous avez commencé votre vie professionnelle dans un domaine bien éloigné de l’économie. N’est ce pas ?- J’ai commencé comme délé-gué du CICR au Chili, pour en-suite finir prof de géographie et journaliste spécialisé en mu-sique.

INTERVIEW

Auteur : David Delmi, reporter pour l’HEConomist

Nous vous proposerons désormais un interview par numéro, pour que l’expérience de

ces personnalités puissent vous inspirer et vous guider tout au long de vos études.

Patrice Dumont, ex-président Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine et ex-président Europe chez JTI.

Un parcours qui sort de l’ordinaire

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- Vous avez en effet un par-cours atypique. Comment passe-t-on de prof de géogra-phie à cadre supérieur d’une multinationale ayant une capi-talisation boursière de plus de 32 milliards de dollar US ? Ra-contez nous brièvement votre parcours. - J’ai fait des études de Sciences Po à Lausanne avant de re-joindre le CICR et l’enseigne-ment. En parallèle j’ai obtenu un diplôme d’études supérieures en économie (DES) à HEID à Genève avant de décrocher un MBA à IMD. Au départ je voulais travailler à la Banque Mondiale à Washington, spécialisée dans le développement économique des pays pauvres. Mais tout cela me semblait très bureau-cratique et l’idée de travailler dans les affaires m’a rapide-ment plus intéressé. C’est ainsi que j’ai rejoint Procter&Gamble à l’âge de trente ans. Pour moi, P&G représentait une étape supplémentaire dans mon éducation dans le monde des affaires. J’y ai passé trois ans dans le département marketing avant de rejoindre RJR Nabisco (plus connu sous le nom de Rey-nolds) dans la division tabac. Cette dernière fusionnera, en 1999, avec JT pour former JTI.

- Qu’avez-vous de plus, selon vous, que l’économiste lamb-da qui ne grade pas ? Pour-quoi vous et pas un autre ?- Ce qui a fait la différence, je pense, c’est que je n’aimais pas avoir de patron. (rires) Je vou-lais donc devenir patron moi-même. Je n’y suis pas entière-ment arrivé, mais presque. Ce

qui a vraiment fait la différence, c’était la volonté, la quantité de travail et la chance, bien sûr.

- Vous avez travaillé chez Procter&Gamble pendant trois ans. Dernièrement, M. Samir (Vice President Fabric Care –Western Europe chez P&G) est venu faire une conférence sur le leadership au travers des cultures. Il nous a entre autre dit qu’il y avait, chez P&G, une véritable culture d’entreprise. En est-il de même chez JTI ? - Oui, il y a une culture très entrepreneuriale où l’on vous donne rapidement des respon-sabilités importantes. Il y a aussi une culture très internationale. Par exemple, le comité de direc-tion actuel de seize personnes, dont le président est français, est composé de onze nationa-lités.

- Et pour les autres grandes entreprises ?- Chaque entreprise a sa culture propre mais certaines sont plus marquantes que d’autres. C’est le cas de JTI et de P&G.

- Vous avez beaucoup voya-gé dans votre carrière et fré-quemment travaillé avec des économistes de tous les conti-nents. Pensez-vous qu’il y a

des points de vue variables d’un pays à l’autre ou d’un continent à l’autre ?- Oui certainement ! Certaines cultures ont horreur des conflits, d’autres y fleurissent. Certaines encouragent la prise de parole, d’autres favorisent le consensus alors que d’autres encore se sentent plus à l’aise dans des situations hiérarchiques très marquées. Par contre, tout le monde se retrouve aligné une fois la décision finale prise.

- Certains de nos lecteurs vont peut-être se demander si ça ne vous posait pas un pro-blème, éthiquement parlant, de travailler pour un des plus grands acteurs de l’industrie du tabac ? - Non, dans la mesure où per-sonne n’est forcé de fumer, d’entrer sur le marché. Il est tout à fait possible d’arrêter de fu-mer avec un peu de volonté. La preuve est qu’il y a plus de gens qui arrêtent de fumer que de gens qui commencent. Je suis moi-même un ancien fumeur. J’ai arrêté il y a quatorze ans ! Par ailleurs, lorsque j’ai com-mencé, la cigarette n’était pas diabolisée comme aujourd’hui.

- Quel est votre définition du Leadership ?

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- C’est la capacité de diriger un groupe. Ceci sous-entend l’éla-boration d’une vision claire, une aisance de communication de cette vision ainsi que la faculté de déléguer des responsabilités aux bonnes personnes. Le tout enrobé d’un peu de chance.

-La chance, vraiment ?-Oui, la chance dans le sens du proverbe romain « la chance sourit aux audacieux ». Il faut aller la chercher, la saisir.

- Comment choisissiez-vous les tâches que vous deviez déléguer et celles que vous deviez réaliser vous-même ?- Il y a une première classifi-cation qui se fait en fonction de l’importance stratégique et financière des tâches et des décisions qui y sont liées. Dans une multinationale, chaque niveau hiérarchique a son pla-fond de décisions financières. Une deuxième manière de voir les choses dépend de l’expé-rience de vos collaborateurs. Par exemple, quand j’étais pré-sident régional chez JTI, je ne m’occupais pas des dépenses commerciales de moins de 100 000 $.

- Recrutiez-vous vous-même vos subordonnés ?- Je m’impliquais seulement sur des positions me rapportant, ainsi que sur celles des colla-borateurs directs de mes subor-donnés tels que directeur mar-keting, directeur financier, etc…Néanmoins, tant chez Procter que chez JTI, vu l’importance du marketing, je m’impliquais même sur certaines positions

de recrutement de chef de pro-duit.

- La Suisse a été élue pour la quatrième année consécu-tive pays le plus compétitif du monde. Pensez-vous qu’elle le restera encore longtemps avec les nouvelles économies émer-geantes ?- Je l’espère, mais il faudra continuer à développer les conditions-cadres tel que le niveau de l’éducation et de la recherche, les lois, la fiscalité, le tout dans un environnement économique favorable. Singa-pour est derrière nous, la Chine, les pays scandinaves, Dubaï, etc… le sont aussi. La Suisse ne peut pas se permettre de se reposer sur ses lauriers.

- Que pensez-vous de l’actua-lité économique en général ces derniers temps ?- Elle ne m’inspire guère d’opti-misme, la crise n’est pas der-rière nous contrairement à ce que certains politiciens affir-ment. Néanmoins j’ai foi en l’Homme et en sa capacité de survie. Il nous faudrait plus de grands politiciens visionnaires comme Churchill ou De Gaulle, et moins de politiciens ambi-tieux. En Suisse, Pascal Couche-pin avait, à mon avis, une vision pour la Suisse de demain.

- Avez-vous, dans votre car-rière, rencontré des anciens étudiants d’HEC ? Avaient-ils quelque chose de plus que les autres ? En quoi sont-ils meil-leurs en général?- J’ai rencontré de nombreux anciens étudiants d’HEC au

cours de ma carrière. Ils avaient tous une solide formation éco-nomique et une forte capacité de travail. Suivant leur filière d’étude, ce sont soit de bons commerciaux, soit de bons fi-nanciers.

- Que pensez-vous des échanges internationaux uni-versitaires en troisième année de bachelor ? Est-ce une plus value aux yeux des patrons ?- C’est avant tout une excellente opportunité et certainement un plus aux yeux des patrons en ce qui concerne les multinatio-nales.

-Que regardent-ils le plus se-lon vous lors des entretiens d’embauche ?- Une fois l’expertise technique confirmée, la personnalité et la capacité de travailler en équipe.

- Pour finir, quels sont vos conseils pour les étudiants d’HEC ? Comment leur conseil-leriez-vous de commencer leur carrière ? - Pour les étudiants, de bien pro-fiter de leurs années d’appren-tissage à HEC. Une fois gradués, de continuer d’apprendre. Il y a toujours quelque chose que l’on ignore. Il ne faut pas aller forcé-ment vers le job le mieux payé, mais vers celui où on pourra apprendre le plus de choses. A long terme, on en sort gagnant. C’est comme l’immobilier, il ne faut pas acheter bon marché dans un mauvais quartier, mais plus cher dans un bon quartier.

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DOSSIER

Prix Nobel de l’économie

Auteur : Propos de Bettina Klaus, professeur à HEC Lausanne,

par Nicholas Pepper et Raphaëlle Vulliet

Le prix Nobel de l’économie a été décerné mi octobre à deux américains :

Alvin Roth et Lloyd Shapley.

Leur travail s’est principa-lement orienté sur des re-cherches micro-économiques, et a été récompensé car les deux hommes sont parvenus à mettre en application des no-tions extrêmement théoriques et à les rendre efficaces.

Lloyd Shapley, le plus âgé des deux hommes, peut être consi-déré comme l’initiateur des notions qui leur ont valu le Prix Nobel. C’est lui qui a mené la première partie, très théorique de leur projet. Leur recherches sont axées sur la théorie des jeux. Un autre professeur : Da-vid Gale, aurait probablement également reçu le prix Nobel pour sa contribution au coté de Lloyd Schapley si il avait été en-core de ce monde.Al Roth a ensuite mis en pratique concrètement ces découvertes.

Voilà quelques applications réelles. Le marché du « ma-

riage » rassemble deux acteurs : un homme et une femme, qui cherchent chacun le conjoint parfait. Cette union ne peut

pas être stable si l’un ou l’autre veut être seul ou avec une autre personne. Il faut donc trouver exactement la per-sonne qui a les mêmes désirs.

Un autre exemple peut être trouvé dans le processus d’ad-mission dans les universités américaines : chaque élève désire aller dans une université, qui elle-même recherche des étudiants sous certains critères. On souhaite ainsi dans ces deux cas un équilibre pour que les deux parties soient satisfaites.

Initialement, il s’agissait d’un

modèle difficilement utilisable dans la réalité, destiné à trouver un équilibre stable d’un point de vue purement mathéma-

tique, à l’aide de l’algorithme de « deffered acceptance », pro-posé par Gale en 1962. Mais en 1984, Alvin Roth a constaté que l’assignation des internes en médecine pour leurs stages dans les hôpitaux américains était construite autour de ce même algorithme. Ce sys-tème visait à trouver un moyen efficace d’allouer des places d’internes aux étudiants tout en prenant en considération les critères d’acceptations et le nombre de places disponibles des hôpitaux, et donc de trou-ver un équilibre stable et satis-faisant entre les deux acteurs.

l’algorithme de « deffered acceptance »,

proposé par Gale en 1962.

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Au fur et à mesure des années, certains paramètres ont chan-gés, et le modèle n’était plus ef-ficace. En 1995, il a fallu prendre en compte que les étudiants faisaient souvent leur choix en considérant également celui de leur conjoint. Alin Roth a alors retravaillé sur l’algorithme pour le mettre à jour. L’application a été également utilisé au niveau du système scolaire : à Boston

et à New-York, pour les assi-gnations des élèves aux écoles, et pour les transplantations de reins. C’est donc typiquement la mise en pratique d’un modèle micro-économique dans tous les domaines de la société.

Comme nous l’a dit notre in-terlocutrice, « I respect smart people, but admire the one that is nice ». Al Roth fait partie

de cette deuxième catégorie, et pour l’avoir côtoyé durant une année à Harvard, Bettina Klaus nous a assuré que cet homme était extrêmement disponible, ouvert et sympathique.

Ces applications ont été des succès et ont valus aux deux hommes cette ultime récom-pense.

3(5)THE PRIZE IN ECONOMIC SCIENCES 2012 THE ROYAL SWEDISH ACADEMY OF SCIENCES HTTP://KVA.SE

and Shapley had shown theoretically, the proposing side of the market (in this case, the hospitals) is systematically favored. In 1995, Roth was asked to help design an improved algorithm that would eliminate these problems. Along with Elliott Peranson, he formulated an algorithm, built on appli-cant proposals and designed to accommodate couples. The new algorithm, adopted by the NRMP in 1997, has worked well and over 20,000 positions per year have since been matched with applicants.

The research underlying the revised design prompted the development of new theory. It seemed that applicants could manipulate the original algorithm – by turning down o�ers which they actually pre-ferred and keeping those which were worse – in order to achieve a better outcome. In several theoretical papers, Roth showed how misrepresentation of one’s true preferences might be in the interest of the receiving side (students in the original NRMP) in some algorithms. Drawing on this insight, the revised NRMP algorithm was designed to be immune to student misrepresentation. Furthermore, computer simulations veri�ed that, in practice, it was not sensitive to strategic manipulation by the hospitals.

a1

2

3 c

b

Doctor’s first choiceDoctor’s second choice

Hospital’s first choiceHospital’s second choice

Matching doctors and hospitals. When the doctors make offers, they all first choose hospital a, which accepts doctor 1 (the hospital’s first choice). In a second stage, doctor 2 makes an offer to hospital b, and doctor 3 to hospital c, which gives a stable matching. When the hospi-tals have the right to make offers, the result is instead that doctor 2 is matched with hospital c and 3 with b.

Outcome if the doctors make offers Outcome if the hospitals make offers

1+a 2+b 3+c a+1 b+3 c+2

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POUR VOUS

Partir en échange ? Partage d’expérience

Christophe Cornebise, en échange à Hong-Kong, ac-cords généraux de l’UNIL.

Quelle était ta principale mo-tivation à participer au pro-gramme d’échange et pour-quoi cette destination ?Après deux ans passés à Lau-sanne, on s’aperçoit que Lau-sanne est une ville universitaire de folie mais que absolument rien ne change année après

année. Ce qui m’a le plus fait réalisé ceci, c’est lorsqu’un gra-dué d’il y a 25 ans m’a deman-dé si le Darling existait toujours car à leur époque les étudiants s’y rendaient souvent. Ceci peint légèrement le paysage. Ma décision était donc prise, je voulais partir et surtout partir loin ! Qu’as tu trouvé compli-qué quand tu as postulé et quelle est la particula-

rité de ton type d’échange ? L’UNIL et HEC propose des échanges adaptés pour tout le monde mais j’ai personnel-lement choisi Hong Kong. A l’époque je ne connaissais rien de l’Asie et encore moins de Hong Kong. Mais je recherchais une université anglophone et un environnement ultra dyna-mique ! Mon choix s’est donc porté sur la Hong Kong Univer-sity et les échanges généraux.

Christophe Cornebise, Laurent Mulliez, Ivana Bisarah, Lucas Giannini, Cyril de Bavier

Vous vous questionnez sur le choix de partir ou non l’année prochaine, ou sur une destination, voila un

petit tour du monde...

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Quelle a été ta plus grande dif-ficulté en arrivant d’HEC Lau-sanne ?HEC Lausanne est une bonne faculté mais elle n’est malheu-reusement pas assez reconnue. Après nos deux premières an-nées, on bénéficie d’un bagage quantitatif de haut niveau par rapport aux autres étudiants du monde. Cependant on est très démuni lorsque on doit parler de culture et d’actualité business, économique ou fi-nancière. De même, écrire des essais de plusieurs pages n’est pas dans nos habitudes.

Quelle a été ta plus grande dif-ficulté en arrivant dans ta nou-velle ville ?La langue. En partant je me suis dis : « Tranquille, je vais en Asie mais tout le monde parle anglais à Hong Kong. » Erreur ! Le seul endroit où l’anglais est vraiment parlé c’est à l’universi-té et dans les entreprises sinon les gens parlent que le canto-nais. Ca complique un peu les conversations.

Des remarques ?Je pense que chacun de vous a déjà senti ces périodes d’in-confort (Relations sociales, première année d’université, sport, etc …) dans votre vie. Un échange va vous procurer la même chose, c’est littéralement une vague d’inconnu. Cepen-dant l’expérience, en général, c’est sortir de sa zone de confort ! Et un échange en troisième année vous offre une possibilité de franchir cette frontière. Donc soumettez votre dossier et boo-kez votre billet d’avion !

Laurent Mulliez, en échange à l’université de McGill à Mon-tréal, accords facultaires

Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ? Je dirai que c’est principale-ment mon envie de voyager ajoutée aux bénéfices que peuvent généralement appor-ter les échanges, que se soit au niveau professionnel ou même personnel, qui a fini par me convaincre de sauter le pas. Qu’as tu trouvé compli-qué quand tu as postulé et quelle est la particula-rité de ton type d’échange ? Le plus dur est d’être au courant des échanges possibles, savoir ce que l’on veut et cela le plus tôt possible. La date de soumis-sion des dossiers étant assez tardive, le temps n’est donc pas un facteur crucial. Cependant, le dossier est long et si l’on doit encore passer le TOEFL, cela peut devenir contraignant.

Quelle a été ta plus grande dif-ficulté en arrivant d’HEC Lau-sanne ? La première qui me vient à l’es-prit est l’adaptation à leur façon de travailler. McGill évalue les étudiant d’une façon plus conti-nue contrairement à Lausanne où tout repose sur les examens finaux.

Quelle a été ta plus grande difficulté en arri-vant dans ta nouvelle ville ? J’anticipe un peu au moment ou j’écris mais je pense que

cela sera le froid. Bien qu’en Suisse nous ayons de la neige, les -20/-30 C° promis par les locaux y sont rarement atteint.

Des remarques ? Je vous conseille fortement de partir en échange, les expé-riences et les rencontres que vous ferez seront inoubliables et vous serviront toute votre vie, si vous souhaitez avoir de plus amples informations sur McGill, n’hésitez pas à me contacter.

Ivana Bisarah, en échange à l’université Pontificia Comilla à Madrid, accords Erasmus Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ? Au bout de 3 ans je me sentais à Lausanne comme chez moi et la routine s’installait gentiment, surtout après une deuxième année très éprouvante ! C’est de là que l’envie de connaître quelque chose de nouveau est arrivée me poussant ainsi à postuler pour Erasmus. Pourquoi Madrid ? Parce que personne ne dort jamais ici et que je voulais perfectionner une autre langue que l’anglais !

Qu’as tu trouvé compli-qué quand tu as postulé et quelle est la particula-rité de ton type d’échange ? La particularité de mon type d’échange est que l’Espagne est très proche de nous géogra phiquement, mais la façon de vivre et la culture sont étrange-ment très différentes des nôtres.

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Ce qui a été compliqué en arrivant ici était de concilier la vie Erasmus et la vie uni-versitaire qui demande mal-gré tout un minimum d’in-vestissement personnel. Quelle a été ta plus grande difficulté en arri-vant d’HEC Lausanne ? Habituée aux amphis plus que pleins et à vivre sa vie comme bon lui semble jusqu’à deux mois avant les examens. Il a été très difficile pour moi de m’adapter à être dans une classe de 20 personnes, notée sur la participation et……… de concevoir qu’une personne véri-fie ma présence en cours !

Quelle a été ta plus grande difficulté en arri-vant dans ta nouvelle ville? Je n’ai pas eu beaucoup de difficultés concernant la ville de Madrid en elle même. J’ai la chance d’avoir mon univer-sité en plein centre ville, entou-ré de magasins et de lieux très célèbres partant du musée du Prado à la Plaza Mayor en pas sant par Puerta del sol et bien

d’autres.

Des remarques ? Souvent les personnes n’osent pas postuler parce finalement ca peut faire peur de partir loin de tout ce que nous avons construit. Mais je conseil à toute personne qui a l’occasion de partir en Erasmus de le faire. Parce que c’est une chance que nous avons de se différencier plus tard tant au niveau de l’ou-verture d’esprit qu’au niveau lin-guistique, deux atouts majeurs dans notre vie futur.

Lucas Giannini, en échange à Saint-Gall, accords mobilité suisse Quelle était ta principale mo-tivation à participer au pro-gramme d’échange et pour-quoi cette destination ?Le taux d’étudiantes attrayantes chute drastiquement après la 1ère et 2ème année, c’est connu ! J’ai donc analysé la liste globale des universités propo-sées dans les échanges afin de pouvoir établir un classement

des unis les plus attrayantes. Ce dernier listait les universités en fonction de différents ratios. Par exemple : IQ/tour de poi-trine ; Poids/taille ; nombre de likes sur profilepic FB/nombres d’amis ; etc. Etonnamment, HSG St Gall est sortie première du classement, le choix fut facile.

Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé et quelle est la particularité de ton type d’échange ?Les échanges en SwissMobility sont illimités et donc il n’y a pas de contraintes liées à la qualité des dossiers des étudiants. Le processus fut donc plutôt facile.

Quelle a été ta plus grande dif-ficulté en arrivant d’HEC Lau-sanne ?Selon moi, à Lausanne, on nous met des bâtons dans les roues en voulant trop nous trier. Du coup, la moyenne des moyennes d’HEC Lausanne est beaucoup plus basse que celle de HSG St-Gall. Ceci a un impact sur notre compétitivité avec les étudiants d’HSG auprès des entreprises. En effet, HSG pro-pose énormément de Works-hops et d’interviews avec des entreprises plus prestigieuses les unes que les autres. Ces dernières attachent beaucoup d’importance aux performances académiques.

Quelle a été ta plus grande dif-ficulté en arrivant dans ta nou-velle ville ?Trouver le soleil… Des remarques ?Oui

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Cyril de Bavier, en échange à LSE à Londres, Free mover Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ?HEC Lausanne donne la pos-sibilité de partir très facilement en échange et je pense qu’il faut absolument saisir cette opportunité. Mes motivations ont été d’entrer dans une école de grande renommée, de vivre une expérience différente et de profiter d’une nouvelle ville.

Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé et quelle est la particularité de ton type d’échange ? Je suis parti en “Free mover”. Ce système d’échange est totalement différent des autres notamment sur deux points principaux: 1) L’étudiant doit s’occuper lui même des démarches administratives et payer les frais universi-

taires relatifs a l’université de destination. 2) L’acceptation de l’étudiant en échange ne dépend plus d’HEC Lausanne et de ses propres conditions mais de l’école qui reçoit, et qui peut parfois être beaucoup plus sélective et avoir des conditions très strictes.

Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ? HEC Lausanne vous prépare très bien quelle que soit votre université de destination : le niveau que vous avez acquis ici sera suffisant. La difficulté pour moi a été de m’adapter à un nouveau style d’enseignement. C’est à dire très peu d’heures de cours (8h par semaine) mais énormément de travail a côté. Il faut donc être très discipliné.

Quelle a été ta plus grande difficulté en arri-vant dans ta nouvelle ville ? Londres est une ville fantas-

tique. Je ne pense pas avoir eu de problème particulier si ce n’est qu’en Angleterre les démarches administratives comme l’ouverture de compte en banque ou les abonnements de téléphone sont très longues et règlementées. C’est donc parfois très ennuyeux. Partez en échange, c’est une excellente expérience ! Et puis sachez que de toutes façons le papier que vous obtenez à la fin d’HEC Lausanne est le même pour tout le monde. À la simple dif-férence que si vous êtes partis, il y aura une mention sur votre diplôme. Donc profitez en! Soit vous faites un très bon échange et vous le mettrez en avant, soit vous partez vous reposer et siroter des cocktails pendant un an et personne ne le saura. Un grand merci aux 5 étu-diants qui ont pris le temps de répondre à ces quelques questions !

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Le Salon HEC Lausanne des entreprises responsables