galerie eponyme - pascalgrandmaison

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EPONYME GALERIE GALERIE 3 RUE CORNAC F-33000 BORDEAUX TEL. +33 (0) 981 74 24 00 MAIL. INFO@EPONYMEGALERIE.COM SITE. WWW.EPONYMEGALERIE.COM HORAIRES 14h00 - 19h00 DU MARDI AU SAMEDI ET SUR RDV. Eponyme propose une exposition monographique de l’artiste québécois Pascal Grandmaison. Le titre Light my fiction révèle le propos d’une œuvre complexe et stratifiée. L’artiste travaille l’installation, la vidéo et la photographie avec une minu- tie presque chirurgicale. Il élabore un univers artistique où s’entremêlent un langage visuel épuré issu de la veine conceptuelle et un regard distancé et précis sur un environnement contemporain. A travers l’œil mécanisé de son objectif, Pascal Grandmaison procède à l’analyse d’un monde dont il s’attache à rendre visible la part d’invisibilité. L’illusion narrative contenue dans ses pièces s’estompe au profit d’une genèse du médium photographique et d’une mise à l’épreuve du regard que la sublima- tion de la lumière et la distorsion temporelle rendent palpables pour l’œil et l’esprit. Les séries No black light (2007 ) et Fading light (2008) démontrent comment Pascal Grandmaison questionne l’histoire du procédé photographique. Dans No black light il utilise l’incrustation pour évoquer les démarches pionnières de la modernité photographique comme la décomposition du mouvement initiée par Jules Etienne Marey. Il saisit puis efface partiellement le mouvement rotatif d’une plaque de verre pour laisser apparaître une béance révélatrice de la construction de l’image devenue sujet central de l’oeuvre et par laquelle Pascal Grandmaison réfère au texte incontournable de Walter Benjamin L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. La série Fading light rend d’autant plus évident cet hommage à W. Benjamin en même temps qu’elle affirme la capacité de l’artiste à ériger l’objet technologique en paysage du sublime contemporain, imbriquant ainsi l’histoire du médium photogra- phique et celle d’un monde progressiste. Ces deux séries formalisent également l’idée que chacune des pièces de Pascal Grandmaison est conçue pour entrer en résonnance avec l’ensemble d’une démarche artistique fondée sur sa propension réflexive. La plaque de verre sujet de No black light est taillée aux dimensions des fenêtres du Toronto-Dominion Center servant de décor au film I see you in reverse (2008) . Le bloc de piles photographié dans Fading light est celui-là même qui alimente le flash utilisé durant la prise de vue de la série photographique. I lost you in the desert (2010) réitère ce principe de référencement. Pascal Grandmaison réalise une installation à partir de l’extraction de douze roches ayant servi aux fonda- tions des îles artificielles Saint-Hélène et Notre-Dame à Montréal pour l’Exposition Universelle de 1967. L’artiste élabore un état des lieux poétique et nostalgique de ces îles dans son film Soleil différé (2010) . A la manière dont il magnifie l’objet dans ses images en sculptant la lumière, Pascal Grandmaison intensifie notre perception par l’apposition d’un jeu d’ombre sur la roche alors recontextualisée dans la lumière artificielle de l’espace d’exposition. Une exposition rétrospective de Pascal Grandmaison a eu lieu au Casino du Luxembourg de janvier à mai 2011. En 2006, une exposition personnelle lui est consacrée au musée dart contemporain de Montréal, celle-ci a été montrée par la suite à la National Gallery of Canada. Il est représenté par la galerie René Blouin et la galerie Jessica Bradley au Canada, Jack Shainman Gallery à New York pour les Etats-Unis et Eponyme pour l’Europe. LIGHT MY FICTION PASCAL GRANDMAISON C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Stéphanie Dauget VERNISSAGE le 29.09.2011 à partir de18h00 29.09 / 05.11.2011 EXPOSITION LIGHT MY FICTION Pour toute information complémentaire ou demande de visuel en 300 dpi vous pouvez contacter la galerie par mail, [email protected]

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Eponyme propose une exposition monographique de l’artiste québécois Pascal Grandmaison. Le titre Light my fiction révèle le propos d’une oeuvre complexe et stratifiée.

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E P O N Y M EG A L E R I E

GALERIE

3 RUE CORNAC

F-33000 BORDEAUX

TEL. +33 (0) 981 74 24 00MAIL. [email protected]

SITE. WWW.EPONYMEGALERIE.COM

HORAIRES

14h00 - 19h00

DU MARDI AU SAMEDI ET SUR RDV.

Eponyme propose une exposition monographique de l’artiste québécois Pascal Grandmaison. Le titre Light my fiction révèle le propos d’une œuvre complexe et stratif iée. L’artiste travail le l’ instal lation, la vidéo et la photographie avec une minu-tie presque chirurgicale. I l élabore un univers artistique où s’entremêlent un langage visuel épuré issu de la veine conceptuelle et un regard distancé et précis sur un environnement contemporain. A travers l’œil mécanisé de son objectif, Pascal Grandmaison procède à l’analyse d’un monde dont i l s’attache à rendre visible la part d’invisibi l ité. L’illusion narrative contenue dans ses pièces s’estompe au profit d’une genèse du médium photographique et d’une mise à l’épreuve du regard que la sublima-tion de la lumière et la distorsion temporelle rendent palpables pour l’œil et l’esprit.

Les séries No black l ight (2007) et Fading l ight (2008) démontrent comment Pascal Grandmaison questionne l’histoire du procédé photographique. Dans No black l ight i l uti l ise l’ incrustation pour évoquer les démarches pionnières de la modernité photographique comme la décomposition du mouvement init iée par Jules Etienne Marey. Il saisit puis efface partiellement le mouvement rotatif d’une plaque de verre pour laisser apparaître une béance révélatrice de la construction de l’image devenue sujet central de l’oeuvre et par laquelle Pascal Grandmaison réfère au texte incontournable de Walter Benjamin L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique.

La série Fading l ight rend d’autant plus évident cet hommage à W. Benjamin en même temps qu’elle aff irme la capacité de l’artiste à ériger l’objet technologique en paysage du sublime contemporain, imbriquant ainsi l’histoire du médium photogra-phique et celle d’un monde progressiste.

Ces deux séries formalisent également l’ idée que chacune des pièces de Pascal Grandmaison est conçue pour entrer en résonnance avec l’ensemble d’une démarche artistique fondée sur sa propension réflexive. La plaque de verre sujet de No black l ight est tai l lée aux dimensions des fenêtres du Toronto-Dominion Center servant de décor au fi lm I see you in reverse (2008). Le bloc de piles photographié dans Fading l ight est celui-là même qui al imente le f lash uti l isé durant la prise de vue de la série photographique.

I lost you in the desert (2010) réitère ce principe de référencement. Pascal Grandmaison réalise une installation à partir de l’extraction de douze roches ayant servi aux fonda-tions des îles artificielles Saint-Hélène et Notre-Dame à Montréal pour l’Exposition Universelle de 1967. L’artiste élabore un état des l ieux poétique et nostalgique de ces î les dans son fi lm Soleil différé (2010). A la manière dont i l magnif ie l’objet dans ses images en sculptant la lumière, Pascal Grandmaison intensif ie notre perception par l’apposition d’un jeu d’ombre sur la roche alors recontextualisée dans la lumière artif iciel le de l’espace d’exposition.

Une exposition rétrospective de Pascal Grandmaison a eu lieu au Casino du Luxembourg de janvier à mai 2011. En 2006, une exposition personnelle lui est consacrée au musée d’art contemporain de Montréal, celle-ci a été montrée par la suite à la National Gallery of Canada. Il est représenté par la galerie René Blouin et la galerie Jessica Bradley au Canada, Jack Shainman Gallery à New York pour les Etats-Unis et Eponyme pour l’Europe.

L I G H T M Y F I C T I O N

P A S C A LG R A N D M A I S O N

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

Stéphanie Dauget

VERNISSAGE le 29.09.2011 à part ir de18h00

29.09 / 05.11.2011EXPOSITION

LIGHT MY FICTION

Pour toute information complémentaire ou demande de visuel en 300 dpi vous pouvez contacter la galerie par mail, [email protected]