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NO. 2-2013 Magazine du groupe Trelleborg. Solutions pour isoler, amortir et protéger des applications critiques. Transports en mer Économies de carburant avec SeaTechnik Nirmalya Kumar « Pourquoi toutes les grandes marques proviennent- elles des pays développés ? » Raccourci pour la chaîne d’approvision- nement 'HV ÁH[LEOHV pour le GNL ÁRWWDQW À LA DÉCOUVERTE DE TIJUANA FAÇADE 100 % ÉTANCHE UN SYSTÈME UNIQUE POUR LES SCIENCES DU VIVANT

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NO. 2-2013Magazine du groupe Trelleborg. Solutions pour isoler, amortir et protéger des applications critiques.

Transports en merÉconomies de carburant avec SeaTechnik

Nirmalya Kumar

« Pourquoi toutes les grandes marques proviennent-elles des pays développés ? »

Raccourci pour la chaîne d’approvision-nement

pour le GNL

À LA DÉCOUVERTE DE TIJUANA FAÇADE 100 % ÉTANCHE

UN SYSTÈME UNIQUE POUR LES SCIENCES DU VIVANT

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LES POLYMÈRES sont de longues chaînes de molécules qui forment les « briques » des caoutchoucs et matières plastiques. Le caoutchouc est composé d’hydrocarbures polymères. Si le caoutchouc naturel n’existe que sous une seule forme chimique, on en compte une vingtaine de synthétiques. En combinant le caoutchouc avec des métaux, des textiles ou des matières plastiques, on obtient un champ d’application pratiquement infini. La science des matériaux est un domaine où Trelleborg a toujours innové. Afin de satisfaire aux exigences sans cesse chan-geantes dans des secteurs d’activité variés tels que les sciences du vivant, les flexibles pétroliers et marins, le BTP, nous développons continuellement de nouveaux composés polymères. Retrouvez dans ce numéro de T-Time quelques-uns de nos produits et solutions et leurs incidences sur les utilisateurs et l’environnement.

Bonne lecture !

Peter NilssonPrésident-directeur général

PETITS OUTILS, GRANDES EXIGENCESLa conception de produits et de procédés requièrent une haute précision pour les sciences du vivant.

GLOBAL/LOCAL : TIJUANADécouvrez Tijuana, sa scène culturelle animée et certains des meilleurs restaurants du Mexique.

DES ÉCONOMIES SUR MESURETrelleborg nous démontre comment consommer moins dans le secteur maritime.

FUSION POUR UN MEILLEUR PROFIT Trelleborg et G-Trax unissent leurs forces pour surmonter les obstacles.

06101214

Étude de cas page 18 Personnalités & Tendances page 19 Nouveautés/update page 22

DANS CHAQUE NUMÉRO

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SOMMAIRE 2-2013

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2 T·TIME 2·2013

Directeur de la publication :Patrik Romberg

[email protected]édactrice en chef : Karin Larsson

[email protected]édacteur : Rosman [email protected]

Donna Guinivan [email protected]

Production : Appelberg PublishingImpression : Trydells Tryckeri

Couverture : TrelleborgAbonnement : www.trelleborg.com/

subscribeAdresse : Trelleborg AB (publ)

Box 153, SE-231 22 Trelleborg – SuèdeTél. : + ()- Fax : + ()-

www.facebook.com/trelleborggroupwww.twitter.com/trelleborggroup

www.youtube.com/trelleborg www.trelleborg.com

T-Time est un trimestriel. Les opinions exprimées dans cette publication sont

celles de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles de Trelleborg.

Si vous souhaitez envoyer une question sur Trelleborg ou un commentaire sur

T-Time, contactez : [email protected]

3T·TIME 2·2013

OCEAN EXPLORER

Dans son submersible Great White, Scott Cassell s’attaque en profondeur à la destruction des fonds marins.

PAR CARI SIMMONS PHOTOS : ALEXANDER SEMENOV/GETTY IMAGES, UNDERSEA VOYAGER PROJECT

À L’AVANT-GARDE [GREAT WHITE]

T·TIME 2·2013

’explorateur sous-marin, directeur et fon-dateur de l’Undersea Voyager Project Scott Cassell passe le plus clair de son temps à travailler dans l’eau. Il a cessé de compter lorsqu’il a atteint 13 000 heures en 2007 : « À vrai dire, j’ai l’impression que je viens à peine de commencer et j’aimerais passer encore plus de temps sous l’eau. »

Il a voué sa vie au sauvetage des océans et mène un combat souvent solitaire avec le concours de scientifiques et de chercheurs. « Si les mers meurent, c’est toute l’humanité

qui disparaît avec elles. Des milliers de scientifiques à travers le monde tirent la sonnette d’alarme, mais rares sont ceux qui les écoutent. »

Sa mission a un caractère d’urgence et se matérialise sous la forme de l’Undersea Voyager Project. Ce projet à but non lucratif a, depuis toujours eu comme fil conducteur sa fascination pour la mer. « J’y ai décou-vert combien la vie est spectaculaire. Elle mérite d’être sauvée, ne serait-ce que pour les splendeurs qu’elle contient, sans parler de son importance considérable pour l’espèce humaine. »

Scott Cassell passe une grande partie de son temps dans le Great White, un submersible qu’il a récemment transformé et équipé de mousse syntactique Trelleborg. D’un rapport résistance-poids exceptionnel, cette mousse supporte la pression colossale qui règne à 3 350 m de profondeur. Plus légère que d’autres, elle autorise des charges utiles plus élevées, un atout non négligeable compte tenu de l’exiguïté à bord.

« LA MOUSSE SYNTACTIQUE Trelleborg est incontour-nable pour les applications sous-marines car elle est à la fois résistante et légère, explique Bob Kelly, vice-président de Trelleborg Offshore & Construction à Boston, aux États-Unis. Elle permet la flottabilité à grande profondeur et n’absorbe que peu d’eau, ce qui lui assure une certaine longévité. » La mousse Trelleborg

dure généralement plus de 20 ans en milieu marin. Scott Cassell a apprécié l’assistance tech-nique fournie par Trelleborg pour le Great

White, qui est capable de plonger à 500 pieds en eau salée. « Trelleborg

m’a apporté de l’aide technique et des conseils. Ils m’ont renseigné sur le type de mousse à utiliser et la quan-tité nécessaire. »

Pour lui, les grands avantages de la mousse syntactique Trelleborg sont l’usinabilité, la résistance aux chocs

et le rapport résistance-poids. « Nous sommes une toute petite structure, avec

un petit submersible qui fait un énorme travail, souvent télévisé. La fiabilité et la

longévité sont des qualités primordiales. »

Trelleborg propose des solutions de flottaison et d’isolation destinées principalement aux seg-ments pétroliers et gaziers offshore, au secteur marin et au montage offshore. C’est le fournis-seur par excellence de systèmes de flottaison en mousse pour les activités sous-marines à toutes les profondeurs.

En plus d’équiper l’Undersea Voyager Project, la mousse syntactique Trelleborg a été utilisée dans d’autres projets scientifiques océaniques, notamment pour le submersible Alvin qui a exploré l’épave du Titanic. « On construit très peu de ces engins. Mais, à chaque fois, c’est à nous que les constructeurs s’adressent en raison de l’excellent com-portement de la mousse syn-tactique dans les utilisations sous-marines », explique Bob Kelly en insistant sur les avan-tages de cette mousse sur le plan de la sécurité : « Des vies humaines sont en jeu. Cela n’a pas de prix. »

4

La mousse syntactique de Trelleborg

L

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À L’AVANT-GARDE [GREAT WHITE]

Le submersible Great White est un sous-marin personnel Kittredge K-250 « très amélioré ». « La seule chose qui reste de la conception d’origine est la coque de haute pression », explique Scott Cassell. Sa mission : permettre à des adolescents et au public d’explorer et étudier les océans sous la direction de scientifiques. Toutes les décou-vertes faites par cette organisation à but non lucratif sont rendues publiques. « Chaque année, nous sélectionnons dans le cadre de notre Youth Ambassador Program seize jeunes à qui nous apprenons à piloter un submersible. »

Au terme d’une formation intensive, ils peuvent revêtir la combinaison orange. Après cela, ils devront raconter leur expérience à d’autres jeunes trois fois par an. « À mon humble avis, cette mission fait de ce sous-marin une machine magique. »

Profondeur maximale d’immersion : 152 m.Masse : 1 360 kg.Longueur : 4,3 m.

L’explorateur plein d’énergie et son Great White sont rarement immobiles. Rien que cette année, son projet se rendra en Asie, aux États-Unis (côte cali-fornienne et Lac Tahoe), aux îles anglo-normandes et au Yucatan (Mexique) pour y effectuer des études scientifiques.

Scott Cassell a cumulé une longue liste de moments mémorables : il a chevauché un grand requin blanc au large de la Guadeloupe, a vu des centaines d’encornets géants de la taille d’un homme, a été poussé hors de l’eau par le rostre d’une baleine grise, a été entouré de dauphins, de sardines, de requins cuivre et de 20 fous de Bassan pendant qu’un rorqual de Bryde le frôlait les mâchoires grandes ouvertes. « Un bébé pieuvre pas plus grand qu’un petit pois en train de chercher de la nourriture entre mes doigts, cela m’a beaucoup marqué aussi. Parfois, les plus petits cadeaux sont les plus beaux. »

Mais il y a également eu beaucoup de frayeurs, notamment des braconniers en colère et un incident mécanique en mer qui a failli lui coûter la vie. Mais il relativise en rappelant que beaucoup de gens prennent encore plus de risques en montant dans leur voiture.

L’Undersea Voyager Project continue et Trelleborg est fier d’y participer, ajoute Bob Kelly : « Nous croyons dans ce qu’ils font et nous soutenons les projets qui cherchent à préserver l’environnement. Personnellement, j’aime la façon dont Scott tra-vaille avec la communauté scientifique et le fait qu’ils rendent l’information accessible pour construire un monde meilleur. »

Le submersible Great White

« Nous croyons dans ce qu’ils font et nous soutenons les projets qui cherchent à préserver l’envi-ronnement. »Bob Kelly de Trelleborg

T·TIME 2·2013

6 T·TIME 2·2013

Un capuchon pour sein, destiné aux mères allaitantes aux mamelons sensibles, cela n’a l’air de rien, mais c’est un produit de haute précision en LSR. Ce sont les surfaces

sphériques qui posent problème aux fabricants d’outils. Les quatre orifices dans la pointe en

dôme sont issus directement du moulage. La forme asymétrique rend la division du moule particulièrement difficile, mais avec un dosage extrêmement précis de l’injection, le résultat

est entièrement sans bavures. Aucune finition n’est nécessaire et le produit est fabriqué en une

seule étape.

EXPERTISE

7T·TIME 2·2013

PurPRODUIT

Dans le secteur des sciences du vivant, les outils de précision peuvent produire des résultats extraordinaires.

Lorsque la membrane du bouchon d’un fl acon de médicament ne pèse pas plus de 3 mg, la production

d’un million d’exemplaires exige une extrême minutie. PAR MICHAEL LAWTON PHOTOS : BASILE BORNAND

es sciences du vivant nous concernent tous. Après tout, c’est notre vie qui peut être en jeu. Ce secteur qui inclut la médecine, l’industrie pharmaceutique, les bio-technologies et les soins nous touche de très près, à des moments où nous avons besoin de toute la protection possible.

Il n’est donc pas sur-prenant que les normes

imposées aux produits fabriqués dans cette industrie soient draconiennes. Il peut parfois se passer des années entre la découverte, le développement, la validation, l’homologation et la mise sur le marché d’un produit. Et une entreprise comme Trelleborg, dont les solutions sont très utilisées dans le secteur des sciences du vivant, doit répondre à ces exigences sévères.

Ursula Nollenberger, chef de ligne de produit pour les composants en caoutchouc de silicone liquide (LSR) chez Trelleborg Sealing Solutions, explique que le Groupe est en mesure d’offrir son expertise dans trois domaines à l’échelle mondiale : « Nous avons des compétences en

matière de conception, de fabrication et de matériaux. »

Trelleborg aide les entreprises à concevoir les produits dont elles ont besoin ainsi que les processus de fabri-cation nécessaires. « Parfois, un client nous soumet un projet purement théo-rique : il sait ce qu’il veut mais il n’a qu’une vague idée de comment y par-venir. Ensemble, nous trouvons une solution. »

Au Centre de compétence LSR de Trelleborg à Stein am Rhein, en Suisse, les ingénieurs choisissent le matériau, conçoivent les plans de la solution et développent les outils et les processus qui permettront de réaliser celle-ci. Le but : un produit de haute qualité, économique, et un processus fiable, en recourant si nécessaire à des salles blanches de classe 7 ou 8. Propreté, pureté du produit et biocompatibilité sont des critères essentiels.

UN DES PROBLÈMES rencontrés par le centre a été celui d’une valve dans un appareil de stérilisation pour instru-ments chirurgicaux. Son corps était réalisé en thermoplastique et étanchéi-fié par un joint torique. L’assemblage des deux créait un vide dans lequel des bactéries pouvaient s’accumuler.

L

« Parfois, le client sait ce qu’il veut mais il n’a qu’une vague idée de comment y par-venir. Ensemble, nous trouvons une solution. »Ursula Nollenberger de Trelleborg

8 T·TIME 2·2013

EXPERTISE

« L’entreprise nous a contactés pour trouver une solution. Pour optimiser la nouvelle conception, nous avons utilisé notre outil d’analyse non linéaire par éléments finis, le plus avancé qui existe dans notre secteur d’activité. »

Décision a été prise d’utiliser un procédé de moulage par injection de liquide en deux temps, avec un outil unique, d’abord le thermoplastique, ensuite les LSR, dans un système auto-matisé en circuit fermé, pour produire le composite. Un joint simple a été créé pour combler le vide dans l’as-semblage. « Le procédé à deux compo-sants exige une précision d’outil maxi-male tout en évitant une seconde étape d’assemblage ainsi que les risques et les coûts associés pour le client », poursuit Ursula Nollenberger.

LE PRODUIT est actuellement en cours de validation. La production, à hau-teur de plusieurs millions d’exem-plaires par an, démarrera en 2014.

Parmi les pièces fabriquées par Trelleborg pour le secteur des sciences du vivant, beaucoup sont de très petite taille. Les micromoulages présentent des difficultés spécifiques. La plus petite pièce est un septum, c’est-à-dire la membrane du bouchon d’un flacon de médicament à travers laquelle on fait passer l’aiguille de la seringue. Cette membrane ne pèse que 0,003 g. Une pièce de cette taille est quasiment impossible à saisir et les bavures du moulage sont plus grandes que l’ob-jet lui-même.

La fabrication d’un tel microcom-posant exige une minutie extrême dans la construction de l’outil, le contrôle du poids injectable et le moulage. La manipulation automa-tisée du produit moulé est assurée par un bras préhenseur spécial. Le proces-sus garantit le maintien d’un niveau de précision élevé sur des millions d’in-jections.

« Nous repoussons sans cesse les limites pour ce qui est de la concep-tion des outils et des processus. L’équipe internationale cherche conti-nuellement à développer des outils de précision infimes, à trouver de nouvelles solutions pour le dosage de poids toujours plus petits et à imagi-ner de nouveaux outils d’automatisa-tion pour manipuler et surveiller des pièces aussi petites. Stein am Rhein est en Suisse, terre d’une longue tra-dition horlogère, ce qui explique peut-être notre affinité pour les composants complexes de très petite taille. »

POUR UNE ÉTANCHÉITÉ PARFAITETrelleborg fournit un joint torique spé-cial pour un nouveau type d’inhalateur fabriqué par Boehringer Ingelheim qui assure une meilleure prise du médica-ment. La réalisation du joint exige une technologie de haute précision avec des tolérances de fabrication réduites. Le joint en question, qui étanchéifie la chambre de dosage, doit être fabri-quée avec une tolérance de ±1 mm3 et la bavure à la jonction entre les deux demi-moules ne doit pas dépasser 0,05 mm.

POUR PLUS DE DÉTAILS

ursula.nollenberger @trelleborg.com

9T·TIME 2·2013

Un centre de fabrication d’outils de haute précisionL’usine de LSR de Trelleborg à Stein am Rhein, en Suisse, dispose d’un centre qui conçoit et réalise tous les outils. La précision, la conception sans bavures et sans déchets, la qualité et la robustesse sont des facteurs critiques. En outre, Trelleborg a pour spécialité de concevoir des outils et des processus pour démouler les produits automatiquement, sans finition. Au besoin, les pièces peuvent être testées d’après le cahier des charges du client dans le cadre du pro-cessus et conditionnées dans une salle blanche.

Formation : maîtrise en gestion administrative.

Antécédents : est arrivée en 1990 au sein d’une unité fabriquant des diaphragmes en élastomère aux USA ; a occupé plusieurs postes touchant à la vente, aux grands comptes et à la gestion produit aux USA et en Europe pour plusieurs produits et marques de produits en élas-tomères.

Centres d’intérêt : le tir à l’arc, le vélo, la randonnée et autres sports de plein air, la cuisine et le jardinage.

Lectures : « J’aime les romans policiers. La Française Fred Vargas fait partie de mes auteurs préférés : ses intri-gues teintées d’histoire, ses personnages et Paris font de ses livres une lecture passionnante. Je viens de lire Beyond Religion: Ethics for a Whole World du Dalaï-Lama.

Ursula Nollenberger

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Cosmopolite, Tijuana off re un mélange énergique de vie urbaine trépidante et d’ambiance reposante avec ses plages et les montagnes voisines de Baja California.

SITUÉE À LA FRONTIÈRE des États-Unis, en face de San Diego, la ville mexicaine de Tijuana a vu le jour au début du 20e siècle. À l’époque, c’était une petite communauté de 200 habi-tants. Depuis, elle est devenue l’une des principales villes du Mexique et compte aujourd’hui une population de 1,3 million. Un nombre croissant de touristes des États-Unis voisins mais aussi de contrées plus loin-taines visitent Tijuana, attirés par sa cuisine, sa vie culturelle animée, ses plages propres, ses boutiques et son économie dynamique. Le climat y est doux, avec une température moyenne de 21 °C.

Au centre ville se trouve l’Avenida Revolución, un alignement sans fin de magasins et de bars. Incontournable, Caesar’s Restaurant est le lieu de

naissance de la célèbre salade César, toujours préparée à la table du client.

Non loin de là, dans la Zona Rio, un quartier à la mode qui fait la part belle aux magasins et aux restaurants, on y trouve un des meilleurs marchés de la ville : le Mercado Hidalgo, qui est un vrai bonheur pour les papilles. C’est ici que les grands chefs de la ville viennent faire leurs courses du matin. Ustensiles de cuisine et explo-sion de couleurs : friandises, piments, haricots, fruits et herbes aromatiques côtoient des étalages de fromages, de viande de Sonoran (bœuf) et – âmes sensibles s’abstenir – de « chapulines », criquets servis avec du jus de citron vert, d’ail, de fromage frais ou de guacamole. Si la visite d’un marché vous met en appétit, sachez que le res-taurant Cien Años sert des spécialités

TIJUANALA DYNAMIQUE

TRELLEBORG AU MEXIQUETrelleborg fabrique ses joints haute précision dans ses usines à Tijuana. Le Groupe propose en outre au Mexique de l’ingénierie et des services de ventes pour les joints ainsi que pour les pneus tant agricoles

qu’industriels.

PAR RICHARD SURMAN PHOTOS : LUIS GARCÍA

LOCAL/MONDIAL [TIJUANA]

Surnommée la porte du Mexique, Tijuana est un haut lieu touristique depuis les années 1880.

Lucía Fletes, coordinatrice RH chez Trelleborg Sealing Solutions à Tijuana, habite la ville depuis bientôt six ans et se considère comme une Tijuanaise d’adoption.

Qu’est-ce qui vous séduit à Tijuana ?« Je suis née à Colima, dans le sud du Mexique. Aujourd’hui, je dis que je suis une Tijuanaise née à Colima ! C’est une ville jeune, dynamique et pleine d’ambitions. Il y a une énergie qui émane de ses habitants. C’est une ville qui a beaucoup à offrir, sur le plan de la culture, de la gastronomie et des loisirs.

Le coucher du soleil sur l’océan est fabuleux. J’adore flâner sur la promenade et suivre le changement des couleurs lorsque le soleil disparaît sous l’horizon. Une de mes manifes-tations culturelles préférées est l’Opéra dans la rue : il n’y a pas de code vestimentaire par-ticulier, les gens arrivent masqués et il y a un programme spécial pour les enfants. Tijuana est une vraie petite Italie ! »

Et la cuisine locale ?« Tijuana est la capitale de la Bajamad, version méditerranéenne de la cuisine Baja California. Nous avons quelques-uns des meilleurs chefs, écoles de cuisine et restaurants du pays. Les produits locaux sont excellents, et les vins aussi. Manger au restaurant est un vrai plaisir, tout est d’une fraîcheur absolue. »

Tijuana a connu un boom économique récem-ment. Quel en est le moteur ?« Tijuana est à l’avant-garde de la maquiladora. Les entreprises de ce secteur sont spécialisées dans l’importation de composants qui sont ensuite assemblés et réexportés sous forme de produits finis. Tijuana compte un très grand nombre de ces entreprises qui sous-traitent pour le secteur électronique, les télécommuni-cations, l’aérospatiale et l’automobile. »

UNE TIJUANAISE DE COLIMA

Tijuana

11T·TIME 2·2013

locales qui remon-tent au moins à 100 ans, revues et modernisées dans le style alta cocina mexicana.

Près du marché, mais loin des boutiques touristiques de l’Avenida Revolucion, le Mercado de Artesanias offre un spectacle beaucoup plus authentique, avec ses magnifiques étalages de meubles gravés, de céra-miques peintes à la main, de verreries soufflées à la bouche et de vêtements, le tout à des prix modiques.

La vie culturelle est très riche. Selon Newsweek International, Tijuana fait partie des huit villes les plus créa-tives au monde. Le Centro Cultural Tijuana, surnommée La Bola, abrite des bibliothèques de consultation, le Museo de las Californias, des espaces d’exposition, un jardin botanique et une salle de cinéma IMAX. Il accueille aussi des conférences internationales,

des concours et des initiatives à but éducatif : art vidéo, livres illustrés, poé-sie internationale,

créations scéniques et musique.

POUR FUIR LE TOURBILLON de la grande ville, direction la plage.

Toujours dans les limites de la ville, il y a la promenade en planches avec ses bars à huîtres et ses cafés. C’est le lieu de rendez-vous des surfeurs et adeptes du bodyboard. Au sud, voici la plage de Rosarito, jadis très prisée par les stars d’Hollywood, aujourd’hui une destina-tion de choix pour les amateurs de surf et de pêche sportive. Le film Titanic a été filmé ici en partie, et l’ancien site de tournage est devenu le parc à thème Xploration. Encore plus au sud, le port d’Ensenada voit converger les plon-geurs sous-marins et les kayakistes venus explorer le littoral rocheux et les îles de Todos Santos.

« Des explosions de friandises, piments, haricots, fruits et herbes se bousculent avec des étalages de fromages, de morceaux de Sonoran et de chapulines – des criquets ! »

Trelleborg est depuis longtemps attaché à apporter durablement

de la valeur ajoutée à ses clients. Depuis l’acquisition du britannique

SeaTechnik et de sa technologie de communication navire-terre,

le Groupe offre à ses clients du secteur maritime le moyen de réduire

encore plus leur consommation de carburant et leurs émissions.

Pour la plupart des compagnies maritimes, le carburant constitue le

premier poste de dépense d’exploitation. En 2011, un grand

transporteur de conteneurs a consommé 9,4 millions de

tonnes de carburant, ce qui lui a coûté 5,8 milliards de

dollars US.

ÉCONOMIES

DE CARBURANT

EN AVANT

TOUTE !

BLUE DIMENSION*

PAR HANNAH LEYLAND PHOTO : MAYUMI TERAO/GETTY IMAGES

* Blue Dimension fait référence aux produits et solutions Trelleborg

optimisés en termes de durabilité et d’écono-

mie d’énergie.

12 T·TIME 2·2013

écemment, Trelleborg a acquis SeaTechnik, leader mondial des liaisons navire-terre dans le secteur en pleine croissance du gaz naturel liquéfié (GNL). Spécialisée dans le développement et la fabrication des systèmes maritimes, SeaTechnik pro-gresse à grands pas dans le domaine des économies d’énergie en mer.

Pour Trelleborg, cette acquisition complète sa propre expertise dans le secteur du GNL, élargit sa gamme de produits et renforce sa position de leader dans les systèmes marins. « Nous sommes déterminés à croître dans le secteur du GNL, insiste Richard Hepworth, président Trelleborg Offshore & Construction. Nous voulons offrir un panel complet de services, un “guichet unique” pour les projets GNL, en nous appuyant sur nos compétences et nos moyens existants. La gamme de produits et de services de SeaTechnik présentait des exigences similaires en matière de conception. De fait, l’acquisition a créé des synergies, justifiant pleinement l’opération. »

Avant l’acquisition, SeaTechnik avait déjà travaillé avec Trelleborg sur une série de projets. « Nous nous sommes bâti une réputation de spécialiste mondial des systèmes de liaison navire-terre et d’arrêt d’urgence pour le transfert du GNL, et nous développons sans cesse notre avance dans les systèmes de contrôle et d’optimisation énergétique des navires. La gamme de produits de SeaTechnik complète parfaitement les activités de Trelleborg », estime Richard Ceen, directeur général de SeaTechnik.

Outre les systèmes de communication navire-terre utilisés pour la sécurité, la gamme innovante de SeaTechnik pour les navires comprend aussi des systèmes de contrôle et d’optimisation énergétique qui permettent de réduire de manière significative la consommation, les coûts et les émissions. La version la plus évoluée des systèmes de SeaTechnik promet aux propriétaires des navires un retour sur investissement en quelques semaines seulement.

La première version du système a été lancée en 1985, à une époque où le carburant était moins cher. Déjà à cette époque, cette technologie permettait aux ferries de réduire de 6,4 % leur consommation de carburant. Aujourd’hui, compte tenu de l’envolée

UNE ACTIVITÉ EN FORTE CROISSANCETrelleborg fournit une série de solutions pour le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) en pleine croissance. Ce sont des solutions basées sur des polymères pour la prospection et la production pétrolière et gazière en eaux profondes, des applications d’infrastructure maritime telles que la techno-logie de transfert de gaz SeaTechnik ainsi que des solutions d’accostage et d’amarrage pour les terminaux GNL et les méthaniers. Les flexibles pour le GNL sont de conception spéciale et permettent de décharger plus rapidement et dans de meilleures conditions de sécurité.

R

LE SYSTÈME « NIVEAU 1 », qui permet d’économiser jusqu’à 3 % des coûts de carburant, se

greffe sur tous les systèmes pertinents à bord et mesure le rendement en continu. Les données collectées sont envoyées au service central à terre et peuvent aider à la planification à long terme de l’exploitation.

LE SYSTÈME « NIVEAU 2 » s’appuie sur les mêmes fonc-tionnalités mais se destine à

des navires plus complexes tels que les transporteurs de GNL en signalant des déficiences dans des composants clés des systèmes de propulsion et de gestion du chargement, de façon à pou-voir réduire encore plus efficacement la consommation totale de carburant.

LE SYSTÈME « NIVEAU 3 », le plus évolué, analyse les données de prévision météoro-

logique et d’itinéraire, en plus d’autres fonctions de contrôle, pour une meil-leure maîtrise de la consommation du navire. Grâce à ces données, il calcule en continu le meilleur itinéraire et com-mande la propulsion, générant ainsi des gains de rendement, allégeant la charge de travail de l’équipage et renvoyant des données au comman-dement à terre. Le niveau 3 permet normalement de 7 à 8 % d’économies en conditions océaniques et jusqu’à 10,4 % en eaux peu profondes.

SeaTechnik, un système trilatéral

1

2

3

du prix du carburant et de la sévérité des normes d’émissions auxquelles les propriétaires sont confrontés, cette technologie montre tout son intérêt.

Pour les plupart des compagnies maritimes, le carburant constitue le premier poste de dépense d’exploitation. Par exemple, en 2011, un grand transporteur de conteneurs a consommé 9,4 millions de tonnes de carburant, ce qui lui a coûté 5,8 milliards de dollars US. De toute évidence, la réduction de la consommation de carburant est un argument financier et environnemental de première importance.

Disponible en trois versions, le système de SeaTechnik peut être installé à bord de n’importe quel type de navire : navire-citerne, méthanier, ferry… Dans un cas particulier, Trelleborg a fourni le système pour la flotte de vraquiers de charbon détenue par un armateur chinois. Et pour que l’équipage puisse tirer le meilleur parti de cette technologie, un simulateur a été mis à la disposition du centre de formation.

Toutes les versions du système de SeaTechnik utilisent des moyens informatiques complexes. Au niveau 3, entre 30 et 50 paramètres de bord sont surveillés et gérés afin de les maintenir dans des limites étroites et présenter des indicateurs de rendement clés, assurant ainsi le fonctionnement optimal du navire et une consommation de carburant la plus basse possible pendant toute la durée du voyage.

La version la plus évoluée des systèmes de SeaTechnik promet aux proprié-taires des navires un retour sur investissement en quelques semaines seulement. »

POUR PLUS DE DÉTAILS

[email protected]

13T·TIME 2·2013

14 T·TIME 2·2013

AVANT QU’ELLE NE TOMBE par hasard sur la nouvelle gamme de chenilles en caoutchouc Trelleborg en 2011, Tina Spatola n’avait jamais entendu parler de cette entreprise suédoise. Char-gée de clientèle et copropriétaire de l’entreprise canadienne G-Trax Wear Parts, elle était à la recherche d’un fournisseur fiable et réactif pour l’une de ses activités à forte croissance : les chenilles pour les machines de chan-tier. Deux ans plus tard, elle se féli-cite de sa découverte car Trelleborg compte désormais parmi les meilleurs fournisseurs de G-Trax : « J’apprécie tout particulièrement l’approche com-

G-Trax Wear Parts a bâti une activité

prospère autour des chenilles en

caoutchouc grâce à sa relation

étroite avec Trelleborg.

RELATIONS [G-TRAX]

PAR STEFFAN HEUER PHOTO : TRELLEBORG

15T·TIME 2·2013

merciale de Trelleborg. Ils sont très réactifs et font leur maximum pour trouver des solutions. Ils vont même jusqu’à retrouver un conteneur perdu au cours d’un transport. Ils répondent toujours présents pour aider, encou-ragent le retour d’expérience et pro-posent des formations. Trelleborg est à l’écoute de ses clients, cela se voit ! »

Entreprise familiale située à Mississauga, à l’ouest de Toronto, dans la province de l’Ontario, G-Trax est spécialisée dans la vente en gros, la distribution et la vente au détail de pneus et de chenilles en caoutchouc pour l’après-vente dans le secteur

de la construction. Les chenilles servent à propulser des engins dans des domaines très divers : bâtiment, aménagement paysager, revêtement routier, travaux publics et même déneigement dans les régions vastes et souvent reculées du Canada. G-Trax est rapidement devenu le premier client canadien de Trelleborg et son principal distributeur de chenilles en caoutchouc CRT-800, lancées il y a deux ans pour répondre aux conditions difficiles rencontrées sur les chantiers.

« Notre présence sur le marché des chenilles est relativement récente. G-Trax a été notre ticket d’entrée pour le marché canadien, souligne Megan Kelly, directrices des ventes internationales chez Trelleborg Wheel Systems. Les deux entreprises se sont immédiatement découvert une affinité car nous partageons les mêmes valeurs et une même philosophie de transparence et d’intégrité. Cela nous a permis de construire une compréhension mutuelle qui profite aussi bien à Trelleborg qu’à G-Trax. C’est un vrai partenariat, et c’est très rare dans notre secteur. »

Les chenilles CRT Trelleborg sont disponibles pour plus de 30 marques de machines. Elles se déclinent en deux modèles : CTL (pour chargeuses compactes) et Mini Ex (mini-pelles hydrauliques, tombereaux, démolisseuses, plateformes élévatrices à ciseaux et véhicules utilitaires). Des essais comparatifs réalisés par Trelleborg mettent en évidence que les chenilles CRT-800 sont celles qui durent le plus longtemps. Cela s’explique par la sophistication des sculptures et la haute qualité des matériaux utilisés. Résultats : moins d’arrêts imprévus et des coûts d’exploitation horaires moins élevés.

« Il existe d’autres marques, mais nous avons ajouté Trelleborg à notre gamme en raison de leur service clients exceptionnel, poursuit Tina Spatola. Le fait que ce soit une multinationale qui réussit et qu’elle défend ses produits à 100 %, est à nos yeux une garantie suffisante pour les faire connaître sur le marché canadien, un véritable challenge. »

AUTRE RAISON IMPORTANTE de choi-sir Trelleborg, ajoute Tina Spatola, la communication franche avec Trelle-borg, dans l’Ohio, aux États-Unis : « Nous savons que nos remarques et suggestions remontent rapidement et sont prises en considération. » Et de citer en exemple les suggestions faites par G-Trax pour optimiser le choix des tailles de chenilles sur le marché cana-dien. En outre, l’équipe commerciale de Tina Spatola sonde les clients sur leurs besoins en matière de sculptures et de caoutchouc pour les chenilles.

Ce partenariat mutuellement profitable tombe à point nommé car il coïncide avec la reprise du marché canadien du BTP. « Nous pouvons présenter les chenilles Trelleborg à un secteur qui se remet progressivement de la dernière récession. La demande est en hausse dans tout le pays. » G-Trax suit le mouvement et emploie aujourd’hui dix salariés. Une accélération de la croissance est attendue à la faveur du redressement de l’économie. « Trelleborg m’aide à développer mon affaire comme je le souhaite. Ils sont soucieux de construire des relations durables, et nous, de notre côté, nous pouvons les aider à accroître leur notoriété au Canada. »

G-TRAX WEAR PARTSG-Trax Wear Parts est une entreprise familiale située à Mississauga, dans la province canadienne de l’Ontario. Créée en 2009, elle emploie aujourd’hui dix salariés. G-Trax est spécialisée dans la vente en gros, la distribution et la vente au détail de pneus et de chenilles en caoutchouc pour l’après-vente dans le secteur de la construction. Elle propose un vaste choix de chenilles en caoutchouc, de trains roulants, d’outils d’attaque du sol, de pneus et de roues, mais aussi des chenilles pour asphalteuses.

« Ils sont toujours présents pour aider, encourager le retour d’expérience et proposer des formations. »Tina Spatola de G-Trax Wear Parts

POUR PLUS DE DÉ[email protected]

1. FLEXIBLE CRYOGÉNIQUE INTÉRIEUR Issu de la technologie des flexibles en composite.

2. MATÉRIAU ISOLANT INNOVANT ET EFFICACERéduit les pertes thermiques et assure la flottaison du tuyau.

3. FLEXIBLE EXTÉRIEUR DE PROTECTIONIssu de la technologie des flexibles collés, conçue pour les milieux difficiles et caractérisée par une haute résistance à la fatigue.

4. SYSTÈME DE SURVEILLANCE DES FUITES Basé sur des fibres optiques.

5. SYSTÈME DE RACCORDEMENT COMPACT ET SPÉCIFIQUE Assure le transfert de charge et l’étanchéité. Réduit les pertes thermiques.

Plateforme de chargement en proue

Tête de raccordement

Tête de raccordement plateforme-stockage

Système de stockage

Flexibles cryogéniques flottants

Avec l’augmentation de la consommation énergétique mondiale, le gaz naturel est appelé à jouer un rôle

croissant. D’où le besoin de solutions fi ables pour la manutention et le transport du gaz naturel off shore.

GNLleDÉCHARGER

EN TOUTE SÉCURITÉ

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TECHNOLOGIE [FLEXIBLES CRYOGÉNIQUES]

PAR ULF WIMAN ILLUSTRATION : KJELL THORSSON

RÉCENTE ACQUISITIONTrelleborg vient d’acquérir la technologie du système de flexibles cryogéniques de SBM Offshore. La technologie sera intégrée et contribuera à renforcer le développement des flexibles flottants Trelleborg Cryoline pour GNL. Pour plus de détails www.trelleborg.com

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a planète se tourne de plus en plus vers le gaz naturel pour satisfaire ses besoins éner-gétiques croissants. Une grande partie pro-viendra probablement d’énormes gisements sous-marins au large des côtes de l’Australie et de l’Asie du Sud-Est.

Afin de rendre moins onéreux le stockage et le transport du gaz naturel sur de longues distances, celui-ci est liquéfié : c’est le GNL, 600 fois moins volumineux que le gaz. Les usines de gaz naturel liquéfié flottantes (FLNG) sont idéales dans les zones reculées et ont suscité l’intérêt de nombreux pays et des grandes compagnies gazières et pétrolières.

Jusqu’ici, une poignée de projets seulement se sont concrétisés, et cela pour plusieurs raisons. La première d’entre elles est le respect des normes de santé, de sécurité et d’impact sur l’environnement. Le GNL est hautement inflammable et les très grandes plateformes offshore doivent être amarrées et entretenues pendant une période pouvant aller jusqu’à 20 ans. « Nous pensons que les FLNG vont complètement changer la donne, prévoit Xavier Delineau, directeur général du secteur d’activité flexibles pétroliers et marins chez Trelleborg Industrial Solutions. Ils permettent de raccourcir la chaîne d’approvisionnement. Le gaz est traité, liquéfié, stocké et exporté sur un seul et même navire, à la source. Plus besoin de gazoducs. C’est une solution beaucoup plus économique. Et dans certaines régions du monde, comme l’activité se déroule loin des côtes, on y gagne aussi en sécurité. »

C’est en recherchant une solution permettant de rendre l’exploitation des FLNG plus sûres et plus fiables que Trelleborg a démarré le développement des flexibles Cryoline pour GNL en 2009, en collaboration avec les compagnies gazières et pétrolières Saipem et Total. Le système de déchargement en tandem du GNL qui en a résulté reste sûr même dans des conditions climatiques et environnementales extrêmes.

Vincent Lagarrigue, directeur marketing et projet du secteur d’ac-tivité flexibles pétroliers et marins chez Trelleborg Industrial Solutions, explique : « Avec les systèmes de déchargement côte-à-côte, la dis-tance entre le navire et le terminal ne dépasse généralement pas 5 m. Avec les nouveaux flexibles flottants cryo-géniques, la distance peut aller jusqu’à 150 voire 250 m, ce qui réduit consi-dérablement le risque de collision. »

L’opérateur peut ainsi raccorder le circuit même en cas de vagues hautes de 3,5 m et décharger par vagues de 4 m. Il en résulte une plus grande possibilité de déchargement et moins d’interruptions par rapport aux bras de déchargement ou aux tuyaux aériens.

Pour rendre le gaz naturel liquide, il faut le refroidir à -165 °C. Produire un flexible capable de supporter une température aussi basse n’a pas été facile. Le système, breveté, est constitué d’une bobine verticale ainsi que de trois flexibles cryogéniques et d’une tête de raccordement. Deux des flexibles assurent le transfert du GNL, le troisième ramenant la vapeur à l’unité FLNG.

Les flexibles sont doubles : un flexible intérieur qui transporte le fluide cryogénique et qui est protégé par un flexible extérieur, lui-même protégé par une couche isolante entre les flexibles. Les flexibles sont pourvus d’un système de détection de fuites ultrasensible qui permet à l’opérateur de réagir à temps. Il existe également un système de raccordement spécifique.

« Ce sont des technologies du groupe Trelleborg qui ont fait leurs preuves, explique David Mayau, responsable technique et mécanique flexibles pétroliers et marins chez Trelleborg. La technique du déchargement flottant en tandem est utilisée depuis de nombreuses années pour le transfert de pétrole et c’est une configuration que les opérateurs savent gérer. C’est une solution sûre, mais aussi flexible et fiable. »

Compte tenu des risques liés au GNL, de nombreux essais sont réalisés afin de répondre au cahier des charges des clients : tests de matériau, de fatigue et de caractérisation, mais aussi essais à températures extrêmes. « Depuis 2012, nous avons mis en place un plan d’homologation par des tiers pour contrôler la conformité à la norme EN1474-2, souligne Xavier Delineau. Ce processus devrait se terminer courant 2013, avec lancement programmé pour le début 2014. »

Les flexibles flot-tants Trelleborg Cryoline pour GNL : Flexibles à double paroi (hose-in-hose). Ébullition de gaz minimale. Grande flexibi-lité. Raidisseur inté-gré sur toutes les brides. Brides entière-ment revêtues contre la corro-sion. Longue durée de vie.

Solutionneur de problèmes critiques Depuis longtemps, Trelleborg est l’un des grands fournisseurs de flexibles hydrocarbures pour décharge-ment offshore. Son offre vient de s’étendre au marché GNL. En complément de la gamme de flexibles Cryoline pour GNL, Trelleborg a également mis au point des flexibles d’arrivée d’eau (FWIH) pour les unités FLNG.

Les FWIH servent à aspirer de l’eau à grande profon-deur pour le refroidissement à bord des unités FLNG et FPSO (unité flottante de production, de stockage et de déchargement). « La liquéfaction du gaz nécessite des quantités énormes d’eau de mer froide qui sont réparties dans l’unité FLNG pour refroidir l’équipement, explique David Mayau, responsable technique et méca-nique flexibles pétroliers et marins chez Trelleborg. Plus l’eau est puisée profondément, meilleur est le refroidis-sement. »

C’est dans ce but que Trelleborg a mis au point et testé un flexible d’aspiration de 1 m de diamètre avec conduites d’hypochlorine intégrées.

« Pour les FLNG, nous avons, en collaboration avec Seal Engineering, homologué nos FWIH avec API 17K, ce qui nous permet de garantir une durée de vie de 20 ans avec les FWIH prévues pour descendre jusqu’à 800 m. »

L

POUR PLUS DE DÉTAILS

[email protected]

17T·TIME 2·2013

18 T·TIME 2·2013

F Christer Hoffenback, directeur de la production, du développement des systèmes et de la logistique chez Skandinaviska Glassystem, souligne que la question de l’étanchéité était un élément crucial du projet et que les joints Trelleborg répondaient largement à toutes les exi-gences du cahier des charges. « L’imperméabilité au vent et à la pluie est trois fois supérieure à la norme la plus sévère. L’immeuble Swedbank est l’un des bâtiments les plus her-métiques que nous ayons jamais construits. »

« Pratiquement tous les profils utilisés dans ce projet ont été fabriqués par notre usine aux États-Unis, fait remarquer Fredrik Ekstrand, directeur commercial profils d’étanchéi-té chez Trelleborg Industrial Solutions. L’excellente col-laboration avec nos collègues américains a été décisive. »

Comme chacun des 580 modules était préfabriqué, la construction a été exceptionnellement rapide. L’absence d’échafaudage a permis de réduire la durée du chantier d’un tiers.

LES JOINTS DE TRELLEBORGTrelleborg crée des joints personnalisés pour un large éventail d’applications, depuis les petites tresses (spliced seals) aux joints en silicone pour le vitrage des gratte-ciels. L’entreprise propose des joints en élastomère et en ther-moplastique, voire des solutions composites – une gamme complète de matériaux, de traitements de surface et de techniques de fabrication pour une très grande diversité de conditions et d’applications.

INVESTISSEMENT JUDICIEUX DANS

DES JOINTS ÉTANCHESGrâce à une façade high-tech en verre, les

employés du nouveau siège de l’une des plus grandes banques suédoises jouiront d’un

climat intérieur agréable.

in 2013, Swedbank transfèrera son siège du centre de Stock holm à Sundbyberg, dans la banlieue de la capitale suédoise.

Le nouvel immeuble se dis-tingue par une façade remar-quable en verre fournie par Skandinaviska Glassystem. Elle fait appel à une technologie de dernier cri pour faire bouclier contre les températures extrêmes et les intempéries.

« C’est une solution unique en son genre, conçue spécia-lement pour cette réalisation, explique Magnus Pettersson, chef de projet chez Skandinaviska Glassystem. La multi-tude et la complexité des angles entre les différentes sec-tions du bâtiment mettent les joints à rude épreuve. »

La façade est entièrement faite de modules préfabriqués sortis de l’usine de Skandinaviska Glassystem. Chaque module est composé d’un triple vitrage avec store exté-rieur intégré. L’étanchéité est assurée par des joints sta-tiques Trelleborg en silicone, le système DrySeal ayant été longuement testé par Trelleborg et par un laboratoire d’essais indépendant.

VERRERIE DE POINTEInnovateur leader dans le domaine de la verrerie et des façades, la société Skandinaviska Glassystem a son siège à Göteborg, en Suède. L’usine est située à Lysekil. L’entreprise a une liste impressionnante de réalisations pres-tigieuses à son actif, principalement dans les pays scandinaves. La façade du siège de Swedbank a été fabriquée à l’aide du système SG-DrySeal.

POUR PLUS DE DÉTAILS

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ÉTUDE DE CAS [SWEDBANK]PAR PETRA LODÉN PHOTO : SKANDINAVISKA GLASSYSTEM/CHRISTIAN BADENFELT

LE MOTEUR D’INNOVATION

INDIEN

En cherchant à devenir le prochain grand pôle de l’innovation, l’Inde est confrontée à des défis importants : législation complexe, lacunes en matière d’éducation et infrastructures

insuffisantes... Mais avec son indomptable esprit d’entreprise, elle saura sûrement surmonter ces obstacles.

Par Nancy Pick Photos : Ror y Carnegie, Richard I ’Anson/Get ty Images

Nirmalya Kumar est un expert mondialement reconnu dans l’art de faire des affaires en Inde. Il est professeur de marketing à la London Business School.

PERSONNALITÉS & TENDANCES [NIRMALYA KUMAR]

19T·TIME 2·2013

PERSONNALITÉS & TENDANCES [NIRMALYA KUMAR]

L’Inde doit relever un curieux défi alors qu’elle cherche à devenir une locomotive de

l’innovation, explique Nirmalya Kumar :

« L’IDÉE QU’IL N’Y A PAS ASSEZ de personnel en Inde doit sembler étrange pour un pays qui compte plus d’un mil-liard d’habitants. Mais pour faire de la R&D et développer des produits, il faut des scientifiques, il faut des ingénieurs, il faut des docteurs. En Inde, ils constituent un groupe très restreint. Le pays n’a pas réussi à développer suffisamment son infrastructure scolaire et universitaire pour pourvoir à ses propres besoins. »

Originaire de Calcutta, Nirmalya Kumar enseigne le marketing à la London Business School. Il est l’auteur de six ouvrages et c’est un expert mondialement reconnu dans l’art de faire des affaires en Inde. Pour lui, les efforts du pays pour devenir un pôle mondial de l’innovation présentent à la fois des points forts et des points faibles.

Au cours des 20 dernières années, l’Inde a réussi à fractionner des opérations qui auparavant devaient être effectuées au même endroit, affirme-t-il. Les Indiens ont réalisé que certaines tâches pouvaient être effectuées dans leur pays en profitant des coûts bas et du savoir pointu, puis réintégrées dans la chaîne. Par exemple : « Le ham-burger doit être cuisiné à New York, mais la table peut être

QUELQU’UN DANS CETTE FOULE

EST L’AVENIR DE L’INDE.

MAIS QUI ?

L’INDE MANQUE DE PERSONNEL

20 T·TIME 2·2013

NIRMALYA KUMARFormation : licence de com-merce à l’université de Cal-cutta ; MBA à l’université de l’Illinois à Chicago ; doctorat à la North western University (Kellogg School of Manage-ment).Âge : 52 ans.Famille : une fille, Maya.Habite : Londres. Possède un

appartement à Calcutta.Livre préféré : La maison et le monde par le prix Nobel Rabindranath Tagore.Centres d’intérêt : collection-neur passionné de peinture moderne indienne. Membre du South Asian Acquisition Committee du Tate Modern (Londres).

réservée via l’Inde et l’addition traitée à Bangalore. »

Dans le domaine de l’innovation, l’Inde profite d’un partage similaire du travail. « Dans le temps, l’innova-tion mondiale se faisait toujours dans le monde développé, là où se trou-vaient les sièges sociaux, au Royaume-Uni, aux États-Unis ou en Europe. Aujourd’hui, les grandes multinatio-nales fractionnent généralement le développement d’un grand projet : une partie est confiée à la Chine, une autre à l’Inde. Pour le Boeing 787 Dreamli-ner, la technologie d’atterrissage par visibilité nulle a été conçue en Inde. »

Cette approche a été une aubaine pour l’Inde dont les centres d’inno-vation étaient généralement tournés vers le marché intérieur. Aujourd’hui, le pays compte 750 centres de R&D

et d’innovation où les concepteurs et les ingénieurs travaillent sur des pro-jets internationaux. « C’est un chan-gement majeur », estime Nirmalya Kumar.

L’Inde a toujours été très tour-née vers le commerce, et cela malgré de nombreux obstacles. « C’est une nation d’entrepreneurs. Les Indiens sont naturellement enclins à monter des affaires. »

À l’époque de la domination bri-tannique, les Indiens étaient sous le coup de restrictions oppressives qui les empêchaient de posséder des entre-prises. Si l’indépendance en 1947 a permis d’en lever quelques-unes, le pays s’est retrouvé avec une écono-mie si rigidement contrôlée qu’un grand nombre de ses entrepreneurs ont choisi d’émigrer. « Prati-quement tous les motels aux États-Unis et tous les petits commerces au Royaume-Uni ont fini par être tenus par des Indiens. »

Si l’Inde connaît actuel-lement une croissance éco-nomique remarquable, beaucoup d’obstacles sub-sistent avant qu’elle devienne un centre mondial de l’inno-vation. Un problème, d’après Nirmalya Kumar, est que « la législation est trop complexe. Dans certains États, l’enregis-trement d’une entreprise peut prendre jusqu’à 180 jours. C’est inacceptable. » S’y ajoutent la pauvreté, les lacunes de l’éducation et l’in-suffisance des infrastructures.

Nirmalya Kumar a passé son enfance à Calcutta, sans télévision ni téléphone. « J’étais un lecteur bouli-mique. Je lisais tout ce qui rentrait dans la maison, même les feuilles de journaux qui enveloppaient les légumes ! »

À 15 ans, il tombe sur l’exemplaire de son père de Marketing Management par Philip Kotler. « Je l’ai dévoré. Dès ce moment, j’ai su que je voulais travailler dans le mar-keting. » Il finit par partir aux

États-Unis pendant dix ans et prépare sa thèse de doctorat avec Kotler en personne à la Northwestern University de Chicago. « C’était un rêve qui se réalisait. »

Il a lui-même écrit trois ouvrages sur le marketing et deux sur l’art de faire des affaires en Inde. Il vient d’en publier un sixième (Brand Breakout: How Emer-ging Market Brands Will Go Global) qui réunit ses deux thèmes de prédilection. « Pourquoi toutes les grandes marques proviennent-elles des pays développés ? Mon livre donne huit pistes aux marchés émergents pour rendre leurs marques mondialement connues. »

Qu’est-ce qui fait courir Nirmalya Kumar ? « J’ai des objectifs très clairs et je suis déterminé à les atteindre ». En cela, il est peut-être un exemple pour l’Inde tout entière.

22 T·TIME 2·2013

L’usine de Trelleborg Sealing Solutions à Hal Far, à Malte, vient de poser sur son toit 1 200 panneaux photovoltaïques, le double du nombre initialement prévu. Le projet a été cofinancé par l’État maltais. L’installa-tion est capable de générer 472 000 kWh par an, ce qui représente une économie de 65 000 euros.

Martin Hignett, directeur général de

Trelleborg Sealing Solutions Malta, explique que les économies d’énergie sont au cœur des initiatives d’excellence des sites de fabri-cation locaux.

« Nos usines ont été construites en ayant le souci d’économie à l’esprit : petites fenêtres, murs épais pour la protection contre le soleil, et réservoir de collecte de l’eau de pluie. Nous avons aussi un système centralisé à air frais

qui tire parti du vent marin et remplace la climatisation dans l’espace de production. Grâce à ce projet, mené conjointement avec d’autres projets d’économie d’énergie, nous réduisons de manière radicale notre principal poste de dépense énergétique, et participons de manière pro-active à la production de l’électricité du futur. »

NEWS [UPDATE]

TrelleborgVibracoustic a mis au point un accouplement d’arbre de transmission flexible qui offre aux constructeurs automobiles une alternative au disque flexible en caoutchouc. L’accouplement s’adapte sur l’arbre de transmis-sion et fait en sorte que l’arbre longitudinal, le réducteur arrière et l’essieu arrière des véhicules toutes roues motrices et roues arrière motrices soient découplés des irrégularités de vitesse de rotation du moteur à combustion.

Une de ses particularités est l’espacement entre la piste exté-rieure en caoutchouc et le support en aluminium. Cela signifie que l’accouplement peut lisser effica-cement les vibrations à différents niveaux de couple et être réglé avec précision en fonction des conditions de conduite.

La solution antivibrations Trelle-borgVibracoustic offre trois avan-tages pour le client : durée de vie plus longue, flexibilité plus élevée et coûts moins importants.

L’IR SUR VOTRE TABLETTEL’application Trelleborg Investor Relations (IR) vous permet de découvrir les derniers rapports financiers et lancements du Groupe, l’actualité et les événements à venir. Parmi ses fonctionnalités : le cours de l’action, un calendrier des événement et une bibliothèque de rapports et d’informa-tions sur les produits. L’appli IR est dispo-nible pour iPad, iPhone et Android.

YUEDONG LNG, un projet axé sur le gaz naturel liquéfié de la National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a choisi Trelleborg Offshore & Construction pour la fourniture d’un système d’accostage et de trans-fert pour son nouveau terminal GNL. D’une valeur de 10,3 milliards de yuans (1,3 milliard d’euros), le projet dans la province méridionale du Guangdong a pour objet la construction d’un nouveau terminal avec station GNL, quais et pipelines et une capacité de traitement de deux millions de tonnes. CNOOC est le plus grand producteur de pétrole et de gaz off-shore en Chine.

« Nous voulions une solution fiable qui dure longtemps mais aussi avec un service après-vente de haute qualité », explique Jie Kang, directeur des achats d’équipements et de matériels chez CNOOC Yuedong LNG.

Le terminal de Yuedong sera le treizième équipé par Trelleborg en Chine. Le contrat prévoit la livrai-son par Trelleborg de liaisons navire-rive à tous les terminaux GNL sur le territoire chinois.

Avec l’aide du soleil

Accouplement innovantNouveau contrat en Chine

23T·TIME 2·2013

LE MOT DE LA FIN

ON ATTRIBUE à Fernand Magellan d’avoir démontré que le monde n’était pas plat après son voyage autour du globe au début du 16e siècle. Or, ceci est une méprise. À l’époque, on ne croyait pas que le monde était plat mais qu’il était bombé. Et qui plus est, Magellan n’a jamais fait le tour du globe. Sa flotte si. Lui-même fut tué en cours de voyage, à la bataille de Mactan, aux Philippines. Ce qu’il a bien démontré en revanche, c’est que l’avenir est mondial.

Nous avons beaucoup évolué depuis ces premiers explo-rateurs, mais avoir une dimension mondiale est tout aussi importante aujourd’hui qu’il y a cinq siècles. Cependant, les multinationales qui réussissent le mieux ne sont pas seulement mondiales mais aussi locales. Concentrant des connaissances et des innovations des quatre coins du monde, elles réussissent à les mettre en pratique avec une assistance locale, en parlant la langue du lieu et en respectant les us et coutumes. Le client a l’impression d’avoir affaire avec un partenaire local, mais derrière celui-ci se trouve une organisation et une direction internationales fortes. Bien que les livraisons et les services soient perçus comme locaux, les pôles d’innovation sont sur-tout régionaux afin de partager une expertise vitale, tandis que les sites de production sont placés à des points stratégiques.

Au 16e siècle, le commerce mondial de denrées telles que les épices et la soie était une activité hasardeuse et difficile. Dans le monde moderne, les multinationales de tous les secteurs dépendent de transports rapides, de techniques de communication avancées et d’Internet pour servir le client sur-le-champ, et les fournisseurs sont toujours prêts à imagi-ner des solutions sur mesure.

Plus que jamais, il est évident que le professionnalisme soit à la base d’une entreprise prospère. Aussi mondiale qu’elle soit, il est important qu’elle ait un ancrage local. Cela signifie rester proche des clients et anticiper leurs besoins et exigences. C’est la raison principale pour laquelle Trelleborg allie portée mondiale et présence locale dans l’une de ses compétences fondamentales.

RESTER MONDIAL AU NIVEAU LOCAL

Patrik RombergResponsable de la communication de

Trelleborg

L’ULTRAVIOLET VIRE AU VERT L’industrie mondiale de l’impression à ultraviolet (UV) connaît actuellement une mutation et une croissance rapides. Un des changements s’appelle HUV, ou impression à ultraviolet « à haut rendement ». Il s’agit d’une nouvelle technique d’impression dans laquelle l’encre sèche immé-diatement à la surface du papier sous l’effet d’une puis-sante lumière UV. Le HUV ne produit pas de fumées d’ozone dangereuses, ce qui permet de travailler dans un environ-nement sain et neutre en terme d’impact sur l’environnent. Trelleborg Coated Systems a mis au point un nouveau blan-chet qui augmente la qualité d’impression grâce au procédé d’impression HUV.

DÉPISTAGE PRÉCOCEUne simple prise de sang permet une

détection précoce du cancer de la prostate

et d’ainsi sauver des vies. La campagne

suédoise “Diagnostic précoce” encourage les

hommes de plus de 50 ans de se faire faire un

dosage. Parrainée par Trelleborg, la campagne

a été organisée par ProVitae, une associa-

tion pour les hommes atteints de cancer

de la prostate. Les équipements médi-caux pour les sciences du vivant

sont un segment très por-teur de Trelleborg.

Illustration : Lin

a Ekstran

d/Agen

t Molly

Istockphoto

Trelleborg est un leader mondial des

solutions polymères techniques utilisées

pour l’étanchéité, l’amortissement et la

protection d’applications stratégiques

dans le cadre d ’env i ronnements

exigeants. Ses solutions techniques

innovantes sont des accélérateurs de

croissance durables pour ses clients. Le

Groupe Trelleborg réalise un chiffre

d’affaires annuel de 21 milliards de

couronnes suédoises (2,3 milliards

d’euros, 3,2 milliards de dollars) dans

plus de 40 pays. Le Groupe se compose

de cinq divisions : Trelleborg Coated

Systems, Trelleborg Industrial Solutions,

Trelleborg Offshore & Construction,

Tre l l ebo r g S ea l in g S o lu t i on s e t

Trelleborg Wheel Systems. En outre,

Trelleborg est propriétaire à 50 % de

Trel leborgVibracoustic, un leader

mondial des solutions antivibratoires pour

véhicules légers et lourds, avec un chiffre

d’affaires annuel d’environ 14 milliards

de couronnes suédoises (1,55 milliard

d’euros, 2,2 milliards de dollars) dans

20 pays. L’action de Trelleborg est cotée

à la Bourse de Stockholm depuis 1964

et est sur la liste nordique du NASDAQ

OMX de Stockholm, Large Cap.

www.trelleborg.com