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Résultatset recommandationsdu projet

Rapport établià l'intention du Gouvernementd'Algériepar l'Organisation des Nations Uniespour l'éducation, la scienceet la culture (Unesco)agissant en qualité d'agentchargé de l'exécutiondu projet pour le comptedu Programme des Nations Uniespour le développement (PNUD)

Programme des Nations Uniespour le développement

Organisation des Nations Uniespour l'éducation, la science et la culture

Paris, août 1974

SOMMAIRE=========-============

Paragraphes

III. RECOMMANDATIONS

I.

II.

INTRODUCTION

- Origine du pro jet

- Grandes lignes du plan d'opérations etamendements au plan d'opérations

RESULTATS

- Organisation administrative des études

- Le personnel d'enseignement

- Moyens matériels

- Les étudiants

- Les boursiers

- Travaux scientifiques

- Réalisation financière du projet

- Evaluation

( l - 20)

l - 1

8 - 20

(21 - 61)

21 - 2324 - 3435 - 4142 - 4849 - 50

5152 - 5354 - 61

(62-65)

APPENDICES

APPENDICE A - Experts et consultants de l'Unesco

lP}'E'JlCE B - Personnel de contrepartie

APPENDICE C - Plan des études en vue du dip18me d'études supérieuresen soiences de l'ingénieur

APPENDICE D - Equipement

APPENDICE E - Bourses d'études

APPENDICE F - Etudiants et dip18més

APPENDICE G - Travaux scientifiques

ALG/70/531 - Formation d'enseignants au niveau universitaireà l'Eoole nationale polyteohnique d'Alger

RAPPORT FIHAL

I. INTRODUCTION

Origine du projet

1. A la suite des projets PNUDjUnesoo ALG.1 et !LG.2, qui ont permis

entre 1963 et 1970 l'organisation et le développement des différents départements

spéoialisés de l'Ecole nationale polytechnique d'Alger, il est apparu nécessaire

d'effectuer un effort oomplémentaire destiné à promouvoir la formation systématique

d'enseignants algériens aux niveaux de Mattre-assistant et de Chargé de cours.

2. En effet, les projets ALG.1 et !LG.2, bien que dotés d'un important

programme de bourses, n'ont pu, étant donné le développement rapide de l'Ecole,

permettre la mise en place d'un nombre suffisant d'enseignants algériens exer9ant

à temps plein dans le cadre des struotures universitaires existantes. Par ailleurs,

la vocation normale de l'Ecole nationale polyteohnique dans le domaine de la

reoherche appliquée au développement nécessitait un renforcement de l'effectif des

ohercheurs, oe qui imposait une formation au niveau du dootorat en soienoes de

l'ingénieur.

3. Consoient de cette situation, le Gouvernement algérien a présenté

au. PNUD en date du 23 décembre 1969 une requête tendant à organi ser un nouveau

projet dont les objeotifs étaient les suivants :

susciter parmi les ingénieurs dip18més, anciens élèves de l'Ecole,

des vocations d'enseignants ;

- installer les struotures pédagogiques permettant la formation des

différentes oatégories de personnel enseignant néoessaires à la

bonne marohe de l'Eoole ;

- assurer sur plaoe pour les ingénieurs dip18més ENP ou les ingénieurs

titulaires d'un dip18me équivalent, la formation par des études

post-universi taires app~ées sur des travaux de recherche appliquée

et conduisant à la d'livrance d'un dip18me de docteur en sciences

de l'ingénieur;

- oombiner la formation sur place avec un système de bourses à

l'étranger ohaque fois qu'une telle pratique se révélerait parti

aulièrement adaptée aux besoins de la formation.

- 2 -

4. Les ces de fomation qu'il était proposé à l'assistance internationale

de prendre en charge devaient concerner les départements suivants :

a) Génie électrique (électrotechnique et électronique)

b) Génie chimique (pétrochimie)

c) Mécanique (énergétique)

d) Economie (industrielle)

Ce choix était basé sur les desiderata formulés par les responsables

de l'économie nationale et sur les possibilités offertes par l'équipement déjà

réuni dans les différents laboratoires existant déjà à l'Eoole et dans ceux que

le Gouvernement se proposait de oréer ou de développer.

5. De son côté, le Gouvernement déoidait de prendre entièrement à sa

oharge un programme semblable pour les ces de fomation intéressant les

départ ements de :

a) Génie oivil (b1timent, travaux publios et hydraulique)

b) Mines et métallurgie.

6.

fourniture

La requête prévoyait à la oharge de l'assistance internationale la

a) d'un oertain nombre d'experts chargés de la direotion des études

dans les axes de reoherohe préoitée

b) de oonsultants de haut niveau ;

0) de bourses ;

d) d'une oertaine quantité d'équipements spéoialisés pour les

travaux de reoherohe.

Les activités du projet étaient prévues pour une période de 3 ans ;

la pr1....'tioipation du PNUD étant estimée à 615 200 dollars des Etats-Unis et oelle

du Gouvernement algérien à 3 075 200 dollars.

7. Après disoussion, le projet, intitulé "Fomation d'enseignants au

niveau universitaire à l'Eoole nationale polyteohnique d'Alger" fut approuvé par

le Conseil d'administration du PNUD le 1er ootobre 1970, le début des activités

étant fixé au 3 déoembre 1970 et la fin des opérations au 1er octobre 1973.

Grandes lignes du plan d'opérations et amendements au pland'opérations

8. Afin d'assurer une continuité oonvenable avec les projets ALG.1

et ALG.2 et pour tenir oompte du oalendrier universitaire, le démarrage

- 3 -

effeotif du projet a eu lieu le 1er ootobre 1970. Ce démarrage a été faoili té par

l'intégration au projet de trois experts de l'Unesoo déjà en fonotion dans les

projets préoédents (dont l'anoien Conseiller teohnique principal) sans qu'il soit

nécessaire d'attendre la signature du plan d'opérations.

9. Des problèmes se trouvèrent posés, d'une part par la transformation du

Ministère de l'Education nationale en deux Ministères distincts, dont l'un ohargé

de l'enseignement supérieur et de la reoherche scientifique sous la tutelle duquel

le projet fut placé, et d'autre part par le lanoement d'une vaste et originale

réforme universitaire. Aussi un important travail se révéla-t-il néoessaire, à

la fois pour la rédaction du texte de l'Arrêté ministériel définissant le régime

des études conduisant au doctorat en scienoes de l'ingénieur et, corrélativement,

pour la mise au point des diverses modalités du plan d'opérations. Le texte

définitif de celui-ci n'a pu, pour ces raisons, être présenté par le PNUD que le

10 février 1972 au Gouvernement qui l'a approuvé le 14 mars 1972.

10. Le déroulement du projet au cours des mois qui ont précédé cette

approbation n'a, oependant, pas été considérablement affecté par ce retard en

raison des dispositions provisoires adoptées tant par le PNUD que par l' agenoe

d'exécution et de l'attitude compréhensive des autorités universitaires.

11. Le plan d'opérations adopté le 14 mars 1972 a repris les grandes lignes

de la requête gouvernementale en les ajustant aux impératifs de la programmation

nationale et aux dispositions de l'Arrêté ministériel définissant et codifiant le

statut des études post-universitaires à l'Ecole nationale polytechnique (cf.

Appe'lld.ice C).

Les objectifs qu'il définissait étaient les suivants

former des enseignants universitaires

- assurer une formation post-universitaire à des spécialistes

hautement qualifiés de l'industrie.

12. A oet effet, il prévoyait, à la charge du Gouvernement :

la promulgation des textes législatifs et réglementaires créant

un dip18me universitaire correspondant au niveau atteint par les

étudiants à l'issue de leurs études post-graduées au sein de

l'Ecole;

la création d'un département des études avancées ayant pour

mission la coordination des études post-universitaires et des

- 4 -

travaux de recherche associés.

13. A la charge du PNUD, il mettait :

- l'organisation du département des études avancées;

la préparation des programmes des cours post-univeraitai res en

tenant compte des exigences du PSiYs dans le domaine de l'industrie

la formation du personnel devant servir de façon permanente dans

le département des études avancées ;

- le choix des domaines de la reoherche appliquée contribuant au

développement maximum de l'économie nationale et le démarrage

des travaux de recherche dans ce domaine ;

- la mise en route de la formation d'enseignants universitaires

pour l'Ecole, cette formation s'échelonnant sur une durée de

deux ans, de telle sorte qu'à la fin du projet, trente ingénieurs

qualifiés soient en mesure de terminer leur doctorat et qu'un

nombre identique soit en formation ou près de la commencer.

Le PNUD devait, à cet effet, fournir un total de 144 mois d'experts

(y compris le Conseiller technique principal), 72 mois de consultants couvrant

quatre branches différentes pour un montant de 464 400 dollars. Il devait

fournir également un total de 468 mois de bourses (44 boursiers) pour un montant

de 211 200 dollars et du matériel et des fournitures d'un montant de 150 000

dollars, sa contribution totale s'élevant à 950 400 dollars, ohiffre nettement

supérieur à celui des premières estimations.

14. La contribution de contrepartie du Gouvernement devait, de son oôté,

s' f. ,- ...ver à 2 438 527 dollars (dont l 670 618 dollars pour le chapitre "terrains,

bltiments et matériels").

15. Un premier ajustement de ce plan d'opérations a été néoessité par

les contraintes de la programmation nationale. En effet, le plan, lors de sa

signature, ne reflétait pas exaotement les chiffres arrêtés d'un commun accord

entre le Gouvernement et le PNUD en juillet 1971, puisqu'il prévoyait dans le

Budget 1972/1973 des chapitres (oomme l'équipement) qui devaient être épuisés

avant le 31 décembre 1971. Le Gouvernement, pour aller de l'avant, s'était décidé

à approuver le plan d' opérat ions sachant qu'il serait prooédé, par la suite, à une

révision du projet.

- 5 -

16. Le premier avenant traduisant oet ajustement a été soumis par le

Gouvernement le 2 avril 1973 et a été signé par le PNUD le 6 juin 1973. En bref,

trois ordres de modifioations ont été apportés par oet avenant :

- réduotion de 71 mois d'experts et oonsultants représentant une

diminution de 177 000 dollars ;

- suppression de 30 bourses oorrespondant à 363 mois de formation

entra!nant une diminution de 184 000 dollars ;

- augmentation de 97 500 dollars de la provision pour les achats

d'équipement en vue de renforcer l' effioaoité des laboratoires de

recherche des départements par un complément d' êquipements très

spécialisés qui n'avaient pu être commandés avant le 31 décembre 1971.

De ce fait la contribution du PNtJD, oorrespondant au Programme national

1972/1973 s'est établi à 501 650 dollars, au lieu et place des 592 200 dollars

prévus au titre de ce programme.

17. Par ailleurs, du fait des retards enregistrés dans l'exécution des

opérations, un montant de 56 487 dollars oorrespondant à des engagements fermes

devait être r~porté sur l'année 1974. La durée du projet était, en conséquenoe,

prolongée du 1er octobre jusqu'au 31 déoembre 1973.

18. En second lieu, à la suite de l'établissement du Programme national

1974/1976, il est apparu que les ressources susceptibles d'être mises à la dis

position du Gcuvernement par le PNUD ne permettaient plus d'assurer (ocmme cela

a.uraitété souhaitable et avait été d'ailleurs sérieusement envisagé à la suite

des premiers résultats cbtenus) une prolongation du projet destiné à en valoriser

les effets. Aussi, en juin 1973, le Gouvernement était amené à décider l'arrêt

du projet au 31 décembre 1973 en prévoyant qu'une dotation complémentaire serait

aocordée en 1974 pour la poursuite des aotivi tés pédagogiques de l'année univer

sitaire en oours.

19. En raison de l'incomplète oonsommation des crédits alloués en 1973,

et après examen des modalités pratiques de liquidation des opérations du projet,

un seoond avenant fut présenté par le Gouvernement le 26 ootobre 1973 et approuvé

par le PNUD le 28 janvier 1974. Ce dernier avenant a eu pour effet d'apporter

les modifioations suivantes au plan d'opérations :

- ajustement des missions d'experts et de consultants oorrespondant

aux néoessités pédagogiques de l'année universitaire 1973/1974 ;

- 6 -

- r6duotion des activités de formation oonduisant à limiter à trois

le nombre des bourses d'études à l'étranger;

- étalement des orédits d'équipement sur l'année 1974 afin d'assurer

le r~glement des oommandes paasée. en 1973 et non enoore livrées.

n n'a été apporté aucune modifioation sensible au montant de la

oontribution du PNUD déjà r6duite par l'avenant préoédemment établi.

20. Au total les révisions suooessives appliquées au plan d'opérations ont

ramené la oontribution du PNUD de 950 400 dollars à 684 700 dollars, la oontrepartie

gouvernementale, fizée initialement à 2 714 960 dollars restant inohangée.

II. RmSULTATS

Organisation administrative de. études

21. Les étude. post-universitaire organisées à l'Eoole nationale polyteoh

nique dans le oadre du projet visaient à un approfondissement des oonnaissanoes

d&n8 le domaine des soienoes et des teohniques de l'ingénieur. L'Arr3té minis

tériel du 17 juillet 1973 qui en a d'fini le Statut (Appendioe 0) a prévu le.

modalités .uivante. :

- Le. oandidat. admis à s'insorire am: études de dootorat doiventItre pourvus soit du dip18me d'ingénieur de l'Eoole nationale

polytechnique, soit d'un dip18me reoonnu équivalent, soit de la

lioenoe ~s-soienoes à la oondition qu'il soit apporté un oomplément

de oonnaissanoes teohnologiques ;

- les oandidats peuvent opter pour l'un ou l'autre des deux régimes

d'études suivants oonduisant au dip18me d'études supérieures en

soienoes de l'ingénieur (DESSI) :

(i) un régime nomal assujettissant l'étudiant à un pl811

d'études s'étalant sur deux semestres universitaires à

raison de 11 à 17 heures par semaine suivant les spéoialités.

Oe régime est adapté aux oandidats assurant déjà des fonotions

d'assistants à l'Eoole ;

(11) un régime libre destiné auz étudiants "Yant des activités

profe.sionnelles ne leur permettant pas de se oonsacrer

enti~rement à leur. études limitant les obligations pédago

giques à la moitié de oelles du r6gime normal, la dur6e des

études étant auamentée en oonséquenoe.

- 7 -

- Les plans d'études oomportent pour toutes les spéoialités des

enseignements soientifiques généraux (méthodes et teohniques mathé

matiques des soienoes de l'ingénieur, informatique dans le domaine

du maniement des langages de programmation usuels et de la pratique

des méthodes de oalcul automatisé ; méthodologie générale et appli

quée à la reoherohe) et des enseignements soientifiques et teohniques

propres à ohaque spéoialité. Ils comportent également la oonnais

sanoe éorité d'une langue vivante dans sa littérature soientifique

et teohnique

- Le choix des sujets de thèse et du direoteur de thèse est effectué

dès l'obtention du dip18me d'études supérieures en soiences de

l'ingénieur. Il est agréé par le direoteur de l'Ecole sur avis

d'un conseil d'enseignants

- Les travaux de recherche correspondant au sujet de thèse peuvent

3tre effectués soit dans les laboratoires de l'Eoole, soit dans

ceux d'un autre établissement d'enseignement supérieur ou d'un centre

de recherche, soit dans ceux d'un organisme industriel, après agré

ment du direoteur de thèse et du directeur de l'Eoole ;

- Il n' elt pas fixé de durée limite pour la préparation de la thèse

- La soutenance de la thèse a lieu devant un jur,y désigné par le

Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

L'acoeptation de la thèse par le jur,y donne lieu à la délivrance

du dip18me de dooteur en sciences de l'ingénieur avec mention de la

spécialité suivie Par le titulaire.

22. D'après l'expérience acquise au cours du projet, il est apparu que

certaines de ces dispositions gagneraient à 3tre révisées afin d'en assouplir le

fonctionnement. Il semble, en effet, que l'obtention du dip18me d'études supé

ri.ures en sciences de l'ingénieur (nmSSI) pourrait 3tre accélérée, en partioulier,

par l'inscription des étudiants dès le dixième semestre de leurs études d'ingénieur.

Par ailleurs, il a été reconnu que le plan des études aurait besoin de subir cer

taines simplifications dans le sens de l'allègement des programmes afin de pennettre

aux étudiants d'entreprendre leurs travaux 4e recherche après seulement un semestre

universitaire.

23. En tout état de oause, on doit considérer que la structure pédagogique

définie par l'arr3té du 17 juillet avant toute expérimentation préalable ne peut

présenter qu'un caractère provisoire. Dans le cadre de la réfonne univerai taire

- 8 -

générale, des études sont actuellement en cours pour la redéfinir; il n'est

toutefois pas possible d'indiquer actuellement avec précision les nouvelles

dispositions qui seront rètenues en définitive.

Le personnel d'enseignement

24. Le plan d'opérations prévoyait quatre postes d'experts dans les

spécialités suivantes:

- Génie électrique (électronique)

- Génie Chimique (pétrochimie)

- Mécanique (énergétique)

- Economie industrielle (formation au management)

L'un de ces quatre experts devait remplir les fonctions de Conseiller

teohnique principal, Chef de projet. Le nombre des mois d'experts était fixé à

144. Il était en outre prévu la fourniture de 72 mois de oonsultants.

a) Experts

25. Le poste d'expert en génie ohimique (pétrochimie) n'a pu être pourvu

qu'en 1971 et l'expert désigné n'a pris ses fonctions que le 30 novembre 1971.

Nêcunoins, le travail pédagogique accompli a été conforme aux prévisions et

l'expert a pu assurer dans les meilleures oonditions le développement des acti

vités post-universitaires dans sa spécialité. Son contrat a été prolongé jusqu'à

la fin du premier semestre universitaire 1973/1974 afin d'achever les enseignements

commenoés au début de ce semestre. Au total, 27,5 mois ont été assurés (28 mois

prévus au plan d'opérations).

26. Le poste d'expert en mécanique (énergétique) a été pourvu dès octobre

1970, mais en raison du départ de son titulaire en juin 1971, un remplaçant a da

atre recruté. Ce dernier n'a pu prendre ses fonctions que le 2 avril 1973 et n'a

été wrltablement opérationnel qu'à partir du mois de septembre 1973, début de

l'année universitaire 1973/1974. Le oontrat de oet expert s'est terminé le

30 mars 1974. Le nombre de mois d'expert affeotés à oette spéoialité a été aussi

réduit de 38 à 25. Néanmoins, les oonséquenoes de oette perturbation n'ont pas

eu de répercussions séri euses sur le travail pédagogique, l'expert préoédent ~ant

opérer en qualité de oonsultant pendant la période intérimaire.

27. Le poste d'expert en génie éleotrique était provisoirement pourvu dès

ootobre 1970 par un spéoialiste dans le domaine de la haute tension. Après le

départ de oe dernier survenu en juin 1971, il n'a pas été possible de reoruter un

- 9 -

spéoialiste en éleotronique d'un niveau convenable au oours des années 1971/1972.

C'est alors qu'à la suite des révisions sucoessives du projet, il a été déoidé de

supprimer le poste budgétai re oorrespondant. Le nombre de mois d'expert affeoté

à oette spéoialité a été réduit en oonséquenoe de 39 à 9.

28.

1970.

Le poste d'expert en économie industrielle a été pourvu dès ootobre

Il a été assuré ensuite de façon oontinue jusqu'au 30 juin 1974.

29. Les fonotions de Conseiller technique principal, chef de projet, ont

été assurées à tnre intérimaire d'ootobre 1970 à juin 1971 par l'ancien chef de

projet des projets ALG.l et ALG.2, expert en génie électrique, puis de juillet 1971

à octobre 1972 par l'expert en économie industrielle. C'est ce dernier expert

qui a été agréé par le Gouvernement comme chef de projet en date du 30 octobre 1972.

Au total, le nombre de mois d'experts affecté au pro jet a subi une réduction de

40% passant de 144 à 86,5.

b) Consultants

30. En raison de la signature tardive du plan d'opérations, le programme

des oonsultants n'a pu être établi systématiquement dès le début du projet. Il

n'a été possible de le faire d'une façon rationnelle que pour les années univer

sitaires 1971/1972, 1972/1973 et 1973/1974. Par ailleurs, la réduction apportée

par le premier ajustement aux prévisions du plan d'opérations s'est également

répercuté sur le programme des oonsultants, dont le volume des interventions a

été réduit de 41,5%. Les dispositions arr3tées par le second document de révision

ont d'autre part conduit à un réaménagement du d'roulement des interventions de

J. ""9 • à assurer d'une façon oorreote les besoins pédagogiques de la fonnation.

31. Le recrutement de consultants de haut niveau n'a pas été toujours

aisé, soit en raison de la difficulté linguistique, soit pour des questions de

réaunération, soit enoore en raison de la diffioulté de disposer des consultants

à des moments oompatibles avec les impératifs du plan des études. Dans l'ensem

ble néanmoins, on peut oonsidérer que l'action des 20 oonsultants qui ont prêté

leur concours dans le cadre du projet a été extr3mement positive, grâ.ce, en par

ticulier, à l' enoadrement assuré par les experts en poste.

0) Experts associés

32. En vue de remédier à la pénurie de teohnioiens de laboratoire, l'Unesoo

avait envisagé de faire un assez large appel au Programme des experts assooiés.

- 10 -

En fait, il s'est avéré diffioile d'obtenir par oette voie les spéoialistes

néoessaires, et un seul expert assooié a pu être mis à la disposition du projet

dans la spéoialité de la méoanique, alors que l'emploi d'une dizaine d'experts

assooiés avait été prévu.

d) Coopérants bilatéraux

33. Le projet a bénéfioié dans une assez large mesure du oonoours de

ooopérants de l'assistanoe bilatérale enseignant à titre permanent ou assurant

des missions de oonsultants. Ce oonoours a été partioulièrement appréoiable en

informatique, pour les besoins de la spéoialité éoonomie industrielle et en

génie éleotrique. On doit oependant souligner qu'un tel oonoours, qui s'exeroe

sans ooordination préalable avec les responsables de l' assistanoe internationale

tend à se répartir de façon très inégale suivant les départements. Les ensei

gnants bilatéraux restent à l'Eoole nationale polyteohnique pendant une période

limitée et il s'est avéré diffioile là où ils étaient nombreux de oréer une

tradition de reoherohe permettant d'assurer la oontinuité soientifique néoessaire.

e) Enseignants nationaux

34. Le projet a fait appel à tous les enseignants algériens (souvent

anoiens boursiers de l'Unesco) possédant les titres universitaires du niveau

oonvenable. Ce oonoours a été extrêmement positif dans tous les domaines où il

a pu s'exeroer mais dans oe oas enoore, sa répartition a été très inégale entre

les différentes spéoialités.

Moyens matériels

35. Les laboratoires de l'Eoole, tels qu'ils avaient été oonçus et orga-

nisés dans le oadre des projets ALG. l et !LG. 2 étaient essentiellement didac

tiques : ils oorrespondaient aux besoins d'un enseignement du niveau du 2ème

cyole universitaire. Bien que oertains d'entre eux (énergétique, haute tension)

aient été développés par l'implantation d'installations propres à la reoherohe

appliquée, on ne pouvait oonsidérer qu'ils étaient parfaitement adaptés aux

besoins du nouveau projet.

36. Consoients de oette inadaptation, le Gouvernement et le PNUn avaient

prévu, dans le oadre du projet, d'effeotuer un effort important pour lui porter

remède. Cet effort a pu être mené à bien dans les départements où existaient un

noyau de personnel soientifique entratné aux travaux de reoherohe, oar il a été

- 11 -

alors possible de définir méthodiquement les besoins et d'assurer le montage et la

mise en route des équipements spécialisés. L'absence de certains spécialistes et

les difficultés éprouvées dans le reorutement des experts ont été souvent des

facteurs défavorables; o'est pourquoi le développement des moyens matériels n'a

pu être réalisé que d'une façon inégale.

37. Les efforts les plus importants du PNUD ont porté sur les départements

de méoanique et de génie ohimique. Par oontre le département d'éoonomie a été

gêné par l'insuffisance des moyens de oaloul, l'ordinateur IBM 1130 mis en service

à la fin des projets précédents ayant été rapidement saturé. Il en a été de même

dans le département de génie électrique en raison du non-recrutement de l'expert

en électronique.

38. Les équipements les plus ooateux ont été ceux de pétrochimie, comportant

un laboratoire de contrôle complet des produits pétroliers conforme aux dernières

normes en ce domaine et un complexe de colonnes de distillation et d'extraction

liquide-liquide permettant les études sur les solvants pétroliers dont il n'existe

pas d'équivalent en Algérie. On doit également signaler les nombreux équipements

d'essai et les appareillages de mesure et d'analyse des gaz qui ont renforcé le

potentiel du laboratoire d'énergétique dans l'axe de recherche conoernant les

applioations industrielles du gaz naturel liquéfié.

39. Dans les départements que le Gouvernement avait pris à sa charge, le

plus grand effort a été acoompli dans le département des mines et de la métallurgie.

Il s'est traduit par un développement extrêmement important des laboratoires de

métallurgie physique et d'élaboration des métaux et alliages.

40. Beaucoup d'équipements n'ont pu être fournis que tardivement. Cette

situation a été due en partie au caractère très spécialisé de ces équipements dont

la définition a nécessité des études approfondies et des consultations étendues

à l'échelon international. Elle a été causée également par les longs délais de

livraison souvent requis par les fournisseurs.

41. Malgré l'importance de l'effort accompli tant par le PNUn (dépenses

de 196 376 dollars, contre des estimations initiales de 150 000 dollars) que par

le Gouvernement, on ne peut considérer les résultats obtenus dans l'équipement

des laboratoires que comme une première étape dans l'organisation des moyens de

recherche appliquée oonvenant aux besoins du pays.

- 12 -

Les étudiants

42. A l'origine du projet, les étudiants admis à effectuer des études

post-universitaires devaient être en possession effective de leur diplôme d'ingé

nieur. Ce principe a été également retenu dans le texte de l'Arrêté ministériel

du 17 juillet 1972 portant statut des études. Le recrutement ne pouvait donc

s'organiser qu'à la fin du cycle d'études de formation des ingénieurs. Cette

prescription s'est révélée défavorable pour la promotion des effectifs. Les

raisons en ont été les suivantes :

- d'une part, beaucoup d'ingénieurs diplômés étaient attirés par

les nombreux postes-clés offerts dans l'industrie nationale où

existait, et où existe toujours, une forte demande se traduisant

par une vive surenchère entre employeurs ;

d'autre part, les modalités d'application du servioe national de

deux ans n'ont pas toujours autorisé la délivrance à tous les

étudiants, par suite de l'lge de oertains d'entre eux, des sursis

d'incorporation qui auraient permis d'assurer la continuité de

leurs études. M'me lorsque de tels sursis ont été accordés, leur

durée a été généralement insuffisante pour conduire les études à

leur terme sans interruption et les étudiants inoorporés ont, en

général, préféré ne pas en bénéfioier.

43. Pour oes raisons, le recrutement a commencé à 'tre perturbé dès la

mise en route du projet et les prévisions du plan d'opérations n'ont pu être

maintenues. De plus, les étudiants inscrits au début du projet n'ont pu obtenir

à la fin de la première année d'études le diplôme d'études supérieures en sciences

de l'ingénieur auquel ils pouvaient prétendre, car la délivranoe de ce diplôme

n'était pas enoore possible en raison de la non-promulgation à oette époque de

l'Arr'té ministériel définissant le régime des études.

44. En présence de oes difficultés, les autorités universitaires furent

amenés à organiser une acoélération du processus de fonnation des ingénieurs en

tenant oompte du fait que la 5ème année du oyole de fonnation des ingénieurs était

relativement peu chargée et en réalisant une intégration partielle du cycle des

études de doctorat dès le lOème semestre des études d'ingénieur.

45. Dans la pratique, à partir de l'année universitaire 1972/1973, le lOème

semestre des études d'ingénieur fut organisé de manière à co!noider avec le lOème

- 13 -

semestre des études du dip18me d'études supérieures en sciences de l'ingénieur et

les procédures d'examen furent adaptées à cette situation nouvelle. L'expérience

faite en 1972/1973 puis en 1973/1974 a montré qu'à la condition de coordonner

convenablement l'activité pédagogique, une telle solution était parfaitement valable.

Elle a obtenu l'accord unanime de tous les enseignants.

46. Cette pratique a permis d'acoro!tre sensiblement le volume des effectifs

étudiants attirés par l'obtention du doctorat en soiences de l'ingénieur. Les

étudiants qui se sont inscrits aux études post-universitaires au oours de la pé

riode d'exécution du projet ont ainsi été au total 92 (88 hommes et 4 femmes).

47. Sur ce nombre, 78 étudiants ont da interrompre leurs études à divers

degrés d'avancement, soit en raison des obligations du servioe national, soit

pour des raisons d'ordre professionnel lorsqu'il s'agissait d'étudiants déjà

engagés dans des activités industrielles.

48. La majorité des étudiants insorits au cycle d'études post-universitaires

étaient d'anciens élèves de l'Eoole polyteohnique et la plupart d'entre eux ont été

inscrits au régime normal. Les étudiants inscrits au régime libre sont restés

en nombre limité. De plus, leur faible assiduité, due à l' importanoe de leurs

obligations professionnelles, a constitué un lourd handicap pour la bonne marche

de leurs études.

Les boursiers

49. Le plan d'opérations prévoyait deux oatégories de bourses : des bourses

10clÙes et des bourses à l'étranger. La première catégorie avait été prévue en

vue de faciliter le reorutement des étudiants qui ne pouvaient plus bénéfioier

d'une bourse gouvernementale après l'obtention du dip18me d'ingénieur et qui

éprouvaient des diffioultés à obtenir rapidement un poste d'assistant rémunéré sur

le budget de l'Université. Très peu de bourses de ce type ont été aocordées oar,

très vite, l'allègement des procédures administratives a permis d'offrir aux

étudiants des postes d'assistants à partir de l'année 1972 (3 sur 13 bourses prévues).

50. Le programme des bourses à l'étranger avait été assez largement dimen

sionné, oar on avait évalué avec un certain optimisme le nombre de candidats à des

diplômes de dootorat dans des spéoialités autres que celles faisant l'objet d'une

formation looale. Lorsque de tels oandidats se sont révélés, de nombreuses con

traintes les ont gênés pour bénéficier de oes bourses. En définitive, celles-ci

- 14 -

ont surtout été utilisées pour permettre l'exécution de stages de courte durée

dans des laboratoires étrangers.

Sous la forme réduite, que le programme de bourses a reçue à la suite

des divers ajustements effectués sur le plan d'opérations, il a été possible

d'assurer la formation de 9 étudiants (1 hommes et 2 femmes) qui ont obtenu, grâce

à ce concours, des dip16mes universitaires de haut niveau.

Travaux scientifiques

51. Pendant le cours du projet, des travaux scientifiques d'un int~r3t

notable ont été effectués, soit par les étudiants, soit par le personnel enseignant

avec le concours des étudiants. Ce sont surtout dans les spécialités où les

moyens matériels étaient suffisants que ces travaux ont pris une ampleur appréciable.

Il faut souligner d'autre part l'importance des ouvrages pédagogiques et scienti

fiques qui ont été produits au cours du projet. Ceux-ci, qui pourront servir comme

base pour les enseignements futurs font preuve de la qualité des travaux scienti

fiques poursuivis dans les spécialités où des moyens matériels suffisants ont été

réunis. Un certain nombre d'études effectuées à l'ENP l'ont été pour l'industrie,

notamment pour la Société nationale de recherche et d'exploitation minières (SONAREM).

L'appendice G fournit le détail des divers travaux menés.

Réalisation finanoière du projet

52. La réalisation financière du projet a été très éloignée de celle prévue

dans le plan d'opérations initial. Cet écart provient d'une part de la mise au

point tardive de ce plan d'opérations, dont les budgets annuels se sont révélés

inadaptés aux allocations de la programmation nationale et, d'autre part, des

diverses révisions qui lui ont été apportées pour les raisons exposées précédemment.

53. Cette réalisation a été également affectée par les perturbations d'ordre

monétaire intervenues à partir de 1912 et consécutives aux importantes fluctuations

des cours des diverses devises internationales dans leur rapport avec le dollar

des Etats-Unis, qui sert d'unité de compte aux oontributions du PNUD. Les déca

lages enregistrés dans la programmation des dépenses ont été particulièrement

sensibles dans les chapitres des budgets annuels concernant le personnel et

l'équipement.

L'appendice D expose quelle a été la répartition des dotations consa

crées à l'équipement entre les différents départements d'enseignement et met en

- 15 -

évidenoe l' importanoe de l'effort aooompli dans oertains domaines.

Evaluation

54. Pour effeotuer une évaluation correote du projet, il importe d'avoir

présent à l'esprit les conditions dans lesquelles s'est effectué son démarrage

et de tenir oompte également de l'importanoe des perturbations qu'il a subies, en

partioulier, du fait de son adaptation aux contraintes financières imposées par

la programmation nationale.

55. On peut constater, tout d'abord, que le projet a entièrement atteint

ses objectifs sur le plan institutionnel par la mise en place d'un système d'études

post-universitaires dans le domaine des scienoes de l'ingénieur qui précédemment

n'existait pas au sein de l'Université.

56. Sur le plan de l'organisa.tion des laboratoires de recherche, des

résultats des plus prometteurs ont été obtenus dans des domaines intéressant au

plus haut point le développement industriel.

57. Dans les domaines où l'apport du PNUD a renforcé très sensiblement les

efforts déjà notables du Gouvernement, on doit citer tout partioulièrement le

remarquable développement du laboratoire d'énergétique consacré aux recherches sur

les applications industrielles du gaz naturel liquéfié, où d'importants travaux

sur le fonctionnement des chambres de combustion des réacteurs de différents types,

l'alimentation des turbines à gaz et des moteurs à explosion et la cryogénie ont

été entrepris. Un effort d'égale importance a été orienté dans le domaine du

génie chimique où il a été créé un important laboratoire d'essai des produits pétro

liers et où ont été installées un certain nombre d'unités semi-industrielles de

distillation et d'extraction liquide-liquide permettant toutes les études pétro

chimiques, particulièrement oelles concernant les huiles lubrifiantes et les

solvants pétroliers.

58. Dans les domaines où l'équipement était assuré en totalité par le

Gouvernement, il faut signaler la très large expansion des laboratoires de métal

lurgie où ont été poursuivies de façon intensive des recherches approfondies sur

les structures cristallines des métaux et alliages et les mécanismes structuraux

des traitements thermiques.

- 16 -

59. Le développement de oes reoherohes s'est accompli dans des conditions

souvent difficiles en raison des problèmes posés par l'entretien d'appareillages

soientifiques extrêmement délioats et fragiles néoessitant l'approvisionnement

en pièces de rechange dont l'importation nécessite, presque toujours, de longs

délais.

60. Sur le Plan pédagogique, le projet doit être oonsidéré comme ~ant eu

un caractère expérimental. Il a permis de comparer différentes méthodes de prépa

ration aux travaux de recherche et à la formation de cadres universitaires de niveau

supérieur. Les constatations faites par les experts et les consultants du projet

ont donné lieu, sur ce sujet, à de nombreux rapports contenant d'intéressantes

recommandations dont il a été tenu le plus grand compte. Dans l'ensemble, le

projet paraît avoir été bien conçu. Le département des études avancées a été orga

nisé et les programmes des cours post-universitaires ont été préparés en tenant

compte des plans du Gouvernement dans le domaine de l'industrie. Le système péda

gogique utilisé a consisté à donner dans toute la mesure du possible une formation

sur place, sans pour cela négliger les ressources de la formation à l'étranger, en

permettant aux étudiants présents à l'Ecole de suivre des stages à l'étranger en

complément à la formation reçue en Algérie.

61. Sur le plan des résultats de formation, le projet n'a pu atteindre tous

ses objectifs en raison des difficultés rencontrées dans le recrutement et dans

le maintien en activité régulière du nombre d'étudiants prévu par le plan d'opéra

tions initial. L'objectif quantitatif qui était, qu'à la fin du projet 30 ingé

nieu:, - qualifiés soient en mesure de terminer leur dootorat et qu'un nombre iden

tiqlL soit en fonnation ou. près de commencer, n'a pu être atteint. Au cours de

la période 1970/1974, le nombre des diplômés s'élève à 7 et le nombre des thèses

en préparation à 12. La différence considérable entre les salaires donnés dans les

universités et dans l'industrie est la cause principale du faible recrutement des

enseignants. Les impératifs du service national ont par ailleurs affecté le dérou

lement des carrières des étudiants et anciens étudiants. Cependant, le Gouvernement

envisage des mesures pour ~evaloriser la profession d'enseignant, qui devraient

permettre de surmonter les difficultés rencontrées. On peut considérer comme certain

que l'action pédagogique engagée dans le cadre du projet pourra être poursuivie dans

de bonnes oonditions, étant donné que le nombre des homologues formés dans le cadre

du projet dépassera très largement le nombre des experts mis en place et que le

degré de formation de ces homologues correspondra parfaitement aux besoins de la

formation post-universitaire. Dans l'immédiat cependant, la répartition des

- 11 -

enseignants nationaux entre les différentes spécialités reste inégale, puisque

dans le département de mécanique, il n'y avait aucun homologue d'un degré de fonnar

tion satisfaisant au départ de l'expert.

III. RECOMMANDATIONS

62. Dans la nouvelle structure universitaire en cours de développement

pour l'enseignement au niveau supérieur des sciences et des techniques, l'Ecole

nationale polytechnique - qui a été un élément moteur essentiel pour l'économie

nationale algérienne depuis sa création - doit subir d'importantes transformations.

63. Le projet ALG/10/531, qui a complété les projets ALG. l et ALG. 2,

s'est situé en aval de ces transformations. L'expérience qui résulte de son exé

cution pourra être intégralement utilisée pour définir et organiser rationnelle

ment l'enseignement post-universitaire destiné à assurer à la fois la formation

des enseignants de l'enseignement technique supérieur et, également, le perfection

nement des ingénieurs diplômés en activité dans l'industrie nationale suivant les

priücipes de la fonnation pennanente en oours d'application dans la majorité des

p~s industrialisés.

64. Le succès d'un tel programme pardt dépendre de la satisfaction d'un

certain nombre de conditions qui sont indiquées ci-après

a) Contrairement à ce qui peut être admis pour la formation de spéciar

listes de haut niveau en sciences fondamentales, les axes de recher

che et les travaux de thèse doivent être ici orientés par les pro

blèmes technologiques et scientifiques concrets qui se posent

effectivement dans les unités industrielles, sous peine de perdre

tout intérêt pratique.

C'est la raison pour laquelle il faut absolument et résolument

renforcer la coopération et les contacts entre l'industrie et les

départements universitaires chargés d'assurer la formation post

universitaire des ingénieurs. Les moyens qui peuvent être mis en

oeuvre à cet effet sont très variés mais leur application doit,

évidemment, tenir compte des structures existantes tant dans l'Uni

versité que dans l'industrie. Une initiative hautement recomman

dable pourrait être la généralisation systématique au sein des

universités algériennes de Centres universitaires de recherches,

d'études et de réalisations du type de celui qui a été récemment

- 18 -

institué à l'Université de Constantine par l'Arrêté ministériel

du 2 février 1974.

En outre, la création, par l'Ordonnance 73-44 du 25 juillet 1973d'une nouvelle organisation nationale de la recherche comprenant

un Organisme national de la reoherche scientifique (ONRS) et un

Conseil national de la reoherohe soientifique (CNRS), organismes

~ant un caraotère interministériel, devrait permettre aux autorités

universitaires de promouvoir, dans le oadre élargi à l'échelon

national, les moyens et les méthodes susceptibles d'atteindre un

tel objectif.

b) La formation post-universitaire, reposant essentiellement sur le

développement de la recherohe, néoessite un notable accroissement

du potentiel des laboratoires universitaires qui est actuellement,

le plus souvent, limité aux besoins didactiques.

Dans cette voie un grand effort devra être accompli, tant en ce qui

concerne la construction de batiments fonctionnellement adaptés aux

besoins propres des différentes techniques qu'en ce qui concerne

l'organisation rationnelle de bancs d'essais, cha!nes de mesure et

appareillages de contrale, sans omettre les moyens d'entretien in

dispensables.

En effet, il ne doit pas être perdu de vue que la rentabilité d'un

laboratoire de recherche suppose le maintien en parfait état de son

potentiel matériel. Cela implique que l'on puisse assurer l'entre

tien et la réparation de oe matériel dans des délais rapides et dans

des conditions techniques non critiquables. Un tel résultat ne

pourra être obtenu qu'en donnant aux laboratoires de recherche des

moyens suffisants en techniciens et ouvriers spécialisés et de larges

facilités pour leurs approvisionnements en pièces de rechange et

matières consommables spécialisées sur le marché international.

c) La motivation des étudiants sera grandement accrue et l'attraction

vers les oarrières de l'enseignement supérieur largement amplifiée

si, d'une part, peut être supprimée ou atténuée la différence consi

dérable entre les salaires donnés dans les universités et dans l'in

dustrie et d'autre part, existent au sein des établissements univer

sitaires des groupes de recherche dynamique ~ant un r~onnement

- 19 -

suffisant tant sur le plan national que, si faire se peut, sur

le plan international.

Pour atteindre ce dernier objectif, il para!t recommandable -

comme l'a mis en évidence le projet - d'attirer dans les universités

algériennes des spécialistes étrangers d'un haut niveau constituant

des équipes opérationnelles cohérentes qui serviront de catalyseurs

au développement des équipes nationales.

Un tel résultat ne sera obtenu qu'en mettant en oeuvre une politique

de recrutement judicieuse basée sur des contrats d'assez longue

durée qui permettront d'asseoir solidement les activités de recherche

et d'éviter la dispersion des efforts, Je morcellement des activités

et le gaspillage des moyens matériels qui sont inévitables lorsque

la stabilité des chercheurs n'est pas assurée.

d) L'accroissement de l'effectif des chercheurs algériens nécessitera

qu'un effort tout particulier soit accompli pour donner aux activités

de recherche un caractère nettement plus attractif qu'il ne l'est

actuellement.

Il semble que les dispositions prévues dans le récent statut national

de la recherche telles que :

facili ter et assurer la publication des études et travaux

de recherche,

attribuer des indemnités et des prix aux chercheurs,

- valoriser leur situation matérielle,

puisse permettre l'obtention d'un tel résultat dans un avenir assez

proche.

En outre, étant donné que l 'ONRS est chargé du dépôt et de l' exploi

tation des brevets pouvant découler des travaux de recherches, il

pourrait 3tre intéressant de prévoir que les chercheurs soient

directement intéressés aux résultats économiques de leurs découvertes,

intéressement qui peut être obtenu selon des formules diverses dans

le respect des dispositions législatives et réglementaires concernant

la propriété intellectuelle et la propriété industrielle.

65. En définitive, la mise au point d'une politique rationnelle et cohérente

inspirée des prinoipes exposés ci-dessus, et qui assurerait une coopération

- 20 -

régulière et harmonieuse des différents organismes réoemment mis en plaoe sous

l'égide du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique,

serait certainement de nature à assurer, dans un proche avenir, la satisfaction

des besoins en cadres enseignants de haut niveau de l'enseignement technique

supérieur que nécessitera le développement industriel de l'Algérie d'ici la fin

de la présente décennie.

ALG/70/531

APPENDICE A

Experts et Consultants de l'Unesco

Nom de l'Expertou du Consultant

Pays d'origine Domaine despécialité

Durée des missionsdu au

(i) Experts

J AKUBOWSKI , L.

BOISRAYON, A.

MATTON, G.

BOBHAM, M.A.

EL MAGHARY, Y.

SAAD, M.

( ii ) Consult ant s

Pologne

France

France

Egypte

Finlande

Etats-Unis

Electricité 1. 9.70 30. 6.71(Haute tension)

Econ. industrielle 21. 9.70 30. 6.74(Cons.teohn.prin.)

Mécanique 21. 9.70 20. 9.71(Energétique)

Pétrochimie 20.11.71 28. 2.74

Expert-associé 18. 3.73 30. 6.74(Mécanique)

Mécanique 1. 4.73 15. 4.74

BERGER

BOLLIET

Suisse

France

Eleotrotechnique

Infonnatique

2 sem. (15-29.5.71)

6 j. ~7.6-2.7.71)1 sem. (23-29.5.73)1 sem. (26.5-2.6.74)

JAKUBOWSKI

MATTON

Pologne

Franoe

Electroteohnique

Energétique

6 mois

3 mois

3 mois

1 mois20 j.

et 3 sem.( 13.9-30. 10.71)(7.12.71-10.5.72)(11-12.9.72)et 24 jours(4.4-5.7.73)(1-24.9.73)(27.3-26.6.74)

(17.10-16.11.71)(29.5-17.6.72)

RAJSKI

CHARPENT IER

HAMBURGER

Pologne

Franoe

Franoe

Electronique

Génie chimique

Gestion finanoière

6 mois et 10 jours(23.11.71-1.6.12)

3 mois (1.10-31.12.73)3 mois (1.4-30.6.74)

2 semaines et 4 jours(11.1-28.1.72)

2 semaines et 5 jours(29.3.73 + 4-21.4.73)

9 j. (16-24.12.73)22 j. (28.3-18.4.74)

2 sem. (7-20.5.72)1 sem. (15-21.4.73)16 j. (20.3-4.4.74)

ALG/T0/531 ( ii)

APPENDICE A (suite)

Nom Pays d'origine Domaine de Durée des missionsdu Consul tant spécialité du ~

FISHWICK Royaume-Uni Electronique 2 sem. (12-25.6.72)

EIGLIER France Marketing 1 sem. (18-23.3.73)13 j. (17-29.2.74)

LEONARDI France Marketing 1 sem. (25-31.3.73)2 sem. (6-19.4.74)

BELLI SANT France Informatique 2 sem. (2-16.4.73)1 sem. (15-21.12.73)22 j. (13.4-4.5.74)

PILLET France Electrotechnique 12 j. ( 2-13. 4. 73)1 mois et 11 jours

(5-19. 12. 73)(7-19.1.74)(25.2-9.3.74)

KESSLER France Econ. industrielle 1 sem. (6-13.5.73)10 j. (15-24.4.74)

ROUSSET DE PINA France Informatique 2 sem. 00.4-12.5.73)GUIBOUD RIBAUD France Informatique 12 j. (14-25.5.73)LHUILLIER France Environnement 1 sem. (20-27.5.73)

économique 8 j. (9-16.3.74)

FAURE France Recherche 2 semainesopérat i onnelle (20-27.5.73 + 3-8.6.73)

LEPAPE France Informatique 16 j. ~28.11-13.12.73)2 sem. 28.4-11.5.74)

COULON France Electrotechnique 15 j. ( 10-24. 3.74)TAVERNI France Econ. industrielle 9 j. (15-23.3.74)LECLERC France Génie chimique 11 j. (28.3-7.4.74)

ALG170/531APPENDICE B

Personnel de contrepartie

Genre des personnels Annéesde

contrepartie1970 1971 1972 1973 1974

Personnel enseignantde haut niveau

(professeurs, maîtresde conférence, maîtres-assistants) 7 8 15 16 14

Personnel administratifsupérieur 0 0 0 0 0

Personnel enseignantsubalterne (assistants) 6 7 7 9 8et personnel technique

Personnel administratifsubal terne 1 1 1 1 1

Main d'oeuvre deservice et d'entretien 3 4 4 4 4

Total 17 20 27 30 27

ALG/70/531

APPENDICE C

Plan des études en vue du diplôme d'étudessupérieures en sciences de l'ingénieur

1. Spécialité Eoonomie industrielle

Enseignement s 1° Semestre 2° Semestre

1) Mathémati ques 2 heures 0 heures

2) Informatique 2 heures 0 heures

3) Méthodo logi e 0 heures 2 heures

4) Théorie générale del'entreprise 4 heures 4 heures

5) Traitement de l'informationdans l'entreprise 0 heures 4 heures

6) Prooessus stoohastiques 3 heures 0 heures

7) Teohnique des modèles etsimulation 0 heures 3 heures

8) Enquêtes et étude de cas (+) 4 heures 5 heures

(+) Ces travaux sont des travaux personnel en principe mais le tempsoonsacré aux séminaires consécutifs à des visites de oonférencierssera prélevé sur ce poste de l'emploi du temps.

II. Spécialité Electronique

Enseignements

1) Mathématiques

2) Informatique

3) Méthodologie

4) Théorie avancée del'électromagnétisme

5) Electronique physique

6) Circuits logiques etstructure des machinescaloulatrices

7) Séminaires (+)Langue

1° Semestre

3 heures

2 heures

o heures

3 heures

2 heures

3 heures

2 heures

2° Semestre

3 heures

o heures

2 heures

3 heures

o heures

4 heures

2 heures

(+) Le séminaire portera sur :- les problèmes de génie électromagnétique- le controle automatique et les systèmes- la théorie statistique des communications- les conférences sur la physique du solide

ALG170/531 ( ii )

APPENDI CE C (suite)

III. Spécialité Electrotechnique

Enseignements 1° Semestre 2° Semestre

1) Mathématiques 3 heures 3 heures


3) Méthodologie 0 heures 2 heures

4) Technique des hautes tensions 3 heures 3 heures

5) Séminaire de haute tension 2 heures 2 heures

6) Les machines électriques 2 heures 2 heures

7) Séminaire général (+) 2 heures 2 heures

8) Laboratoire de mesuresélectroniquesLangue 2 heures 2 heures

(+) Le séminaire général d'électronique portera sur la conversiond'énergie, les matériaux électriques et les automatismes.

IV. Spécialité Génie chimique


1) Mathématiques 3 heures 3 heures



4) Compléments de mécaniquedes fluides 2 heures 2 heures

5) Théorie des réacteursdynamique des systèmes 2 heures 2 heures

6) Cinétique hétérogène 2 heures 0 heures

7) Pétrochimie 0 heures 3 heures

8) Séminaire (+) l heure 1 heure

(+) Les séminaires porteront sur des sujets récents en génie chimiqueet en pétrochimie.

ALG/70/531

APPENDI CE C (suite)

( iii)

V. Spécialité Hydraulique

Enseignements

1) Mathématiques

2) Informatique

3) Méthodologie

4) Aménagements hydrauliques

5) Compléments de mécaniquedes fluides

6) SéminaireLangue

VI. Spécialité Mécanique

1° Sem~~ 2° Semestre

l heure 3 heures

2 heures 0 heures

0 heures 2 heures

5 heures 5 heures

4 heures 4 heures

Ensei gnement s

1) Mathématiques

2) Informatique

3) Méthodologie

Option : énergétique

4) Thermodynamique

5) Combustion, transmission dela chaleur et liquéfaction

6) Turbines à gaz

7) Séminaire (+)

8) Laboratoire langue

1° Semestre

2 heures

2 heures

o heures

4 heures

3 heures

o heures

3 heures

2° Semestre

3 heures

o heures

2 heures

4 heures

2 heures

3 heures

3 heures

(+) Le séminaire portera sur la propulsion à réaction, la technologiecryogénique, les données sur le gaz naturel liquéfié, les moyensd'essais et les mesures thermiques, la détonique.

VII. Spécialité Métallurgie


1) Mathémat iques 3 heures 0 heures



ALG/70/531

VII. (sui te)

APPENDICE C (suite)

( iv)

Ensei gnement s

Option : Métallurgie

4) Métallurgie théorique etappliquée

5) Thermodynamique métallurgique

6) Etude physico-chimique del'état solide

7 Laboratoire langue

10 Semestre

5 heures

2 heures

4 heures

20 Semestre

5 heures

2 heures

4 heures

VIII. Spécialité Mines

Ensei gnement s 10 Semestre 20 Semestre

1) Mathémat iques 3 heures 0 heures

2) Infonnatique 2 heures 0 heures


4) Théorie de la filtration 4 heures 0 heures

5) lfydrogéologie appliquée 0 heures 3 heures

6) I:tYdro géologi e pratiquée 3 heures o heures

7) Problèmes spéciauxd'hydrogéologie 0 heures 3 heures

8) Laboratoire langue

Source Arrêté ministériel du 17 juillet 1972

ALG/70/531

APPENDICE D

Equipement

(i) Acheté par le PNUDlbnesco

Genre d'équipements parcatégories principales

Economie industrielle

Génie chimique

Electronique

Génie électrique

Mécanique

Equipement non classé

Véhicules

Achats locaux du Conseillertechnique principal

Assurances et ajustements

Divers

Livres et publications

(en dollars des Etats-Unis)

Chiffres prévus dans lecadre du budget fixé parle dernier document derévision du projet

13 160

95 220

42 170

53 150

5 850

8 365

217 915

Dépenses effectivesau 30.6.74

13 901

111 420

3 374

27 783

32 476

329

3 290

2 000

1 803

19 338

215 714

(ii) Acheté par le Gouvernement (en dollars des Etats-Unis)

Nouveau bâtiment oomprenant les 400 000nouveaux laboratoires de recherohe

Modernisation de l'atelier 100 000de mécanique

Installation du laboratoirede calcul

Nouveaux équipements delaboratoire

Total en dollars des Etats-Unis

100 000

1 260 000

1 860 000

non détaillé

2 638 158

Contre valeur en dinars algériens 9 188 400 DA(Sur la base de l dollar = 4,94 DA)

13 032 500 DA

ALGhO/531

APPENDICE E

Bourses dtétudes

Nom du boursier Domaine des études Lieu des études Période dtétudes Diplômes obtenus

DJEGHRI Chimie catalytique Institut de cat alyse - 1. 2.71 31. 2.73 D.E. S. - DoctoratLyon (Franoe)

TAMELGHAGHET Eoonomie ENP - Alger 1.10.71 6. 4.72 Etudes interrompues(bourse locale) par servioe national

KAMLY Méoanique ENP - Alger 1. 1.72 31. 4.72 Etudes interrompues(bourse looale) par servioe national

RAHAI Eleotroteohnique Université Toulouse 1. 9.72 31. 8.74 D.E. S. - Doctorat(France)

BEN TURKI Economie Université Paris 1. 1.73 30. 9.74 Doctorat en soutenanceMathématique (France)

OUABDESSELAM Informatique appli- Université Grenoble 1. 1.73 30. 9.74 D.E. S.quée à l'économie (France) Doctorat en soutenance

REZIG Informatique appli- Université Grenoble 1. 1.73 30. 9.74 D.E. S.quée à l'économie (France) Doctorat en préparation

NEZZAL Chimie de la Université Lyon 1. 7.73 31. 7.73 Doctoratcorrosion (France) 24. 9.73 31. 9.73

février 74 - 3 sem.

BEL AB BES Chimie des surfaces Université St. Etienne 19.11.73 19.12.73 Doctorat en préparation(France)

ALG/70/531

APPENDICE F

Etudiants et diplômés

Années universitaires

Départ ament s

spécialisés 1970/71 1971/72 1972/73 1973/74

p.o. Réalis. P.O. Réalis. P.O. Réalis. P.O. Réalis.

1) Economieindustrielle

a) étudiants 4 6 8 10 8 14 8 18b) diplômés 0 0 4 0 4 0 4 2c) thèses en

préparation 6

2) Génie chimique


préparat ion 3

3) Génie électro-nique


préparation 3

4) Mécanique


préparat ion 0

ALG/70/531

APPENDICE G

Travaux scientifiques...1-

1. Département d'économie industrielle

A. Boisr~on - Expert Unesco :

- Théorie générale de l'entreprise (5 vol. 492 pages, Alger 1972)

- Notions générales de Marketing (2 vol. 168 pages, Alger 1972)

- Théorie et techniques décisionnelles (3 vol. 284 pages, Alger 1972)

- Méthodologie générale et appliquée (3 vol. 277 pages, Alger 1971)

- Méthodologie de l'observation (1 vol. 150 pages, Alger 1973)

- Etude sur l'emploi industriel en Algérie (Revue de l'INPED, Alger 1974)

v. Doliatovski et M. Adiba :

"Une approche de la construction d'un système sémantique de gestionpour un institut d'enseignement supérieur" (Intern. Systems andCircuits Sympos. I.E.E.E. Univ. of Calif. 1973)

V. Doliatovski et M. Boumahrat :

"Sur une approche formelle de la synthèse des structures socialeset administratives" (Conf. interne "Science and Society" Belgrade 1973)

"Approche de la construction d'un modèle pour une gestion automatiséeoptimale" (Conf. interne IFAC-lliURS sur les méthodes de systemengineering, Alger 1973 )

F. Ouabdesselam :

"Système de validation de programme (S.V.P.) : un système interactifpour la conception de programmes corrects" (Contrat ATP nO 71-08CNRS juillet 1973)

II. Département de génie chimique

M.A. Bobham - Expert Unesco :

"Technique du raffinage du pétrole" (1 vol. 200 pages)

"Technique pétrochimique" (1 vol. 190 pages)

S.E. Chitour - Docteur-ingénieur, Maitre-assistant :

'~tilisation de la chromatographie en phase gazeuse pour l'étudedes interactions des isomères des xylènes avec une phase stationnaireet la bentone 34" (1973)

"Les bentonites organophiles. Nature, préparation et propriétés"(Chimie moderne vol. 15 nO 90 (5-23) 1970)

''Utilisation de la bentone 34 en chromatographie" (Communication au92ème congrès de l'Association française pour l'avancement dessciences. St. Etienne, juillet 1973)

ALG/70/531 (ii)

APPENDICE G (suite)

'~tude des propriétés sorptives de la bentone 34 située dans unepha.§e stationnaire avec du squalane et de leur variation avec untraitement thermique préalable" (Journal of Chromatography, 1974)

"Comparaison de deux phases stationnaires de 7-8 benzoquinolineet la bentone 34 vis-à-vis de la séparation des isomères de xylènes"(Analysis, 1974)

G. Nezzal - Docteur-ingénieur, Ma!tre-assistant :

"Contribution à l'étude de la corrosion du fer en milieu carbonaté"(Thèse, Alger 1972)

''Etude de la corrosion du fer en milieu carbonaté par mesure del'impédance électrochimique" (Revue "Corrosion", 1973)

"Quelques aspects de la corrosion du fer en milieu carbonaté"(en cours de publication)

Djeghri - Docteur de spécialité en chimie

"Oxydation catalytique de l'éthane au contact de l'oxyde de nikelnon stoechiométrique" (Alger 1970)

"Oxydation photocatalytique des paraffines en présence de dioxydede titane" (99ème congrès des Sociétés savantes, Nantes 1972)

"Mécanisme de l'oxydation photocatalytique des alcanes. Cas del'isobutanes" (Congrès annuel de la Société chimique de France,Lille 1972)

"Photointeraction on the surface of titanium dioxyde between oxigenand paraffin" (Transactions of the Farada.Y Society, England)(en cours de parution)

III. Département de mécanique

G. Matton - Expert Unesco, Docteur ès-sciences et SPIES Docteur de spécialité,Maître-assistant :

"Caractéristiques aérodynamique fondamentales de stabilü-ateursde flamme" (Revue "l'Aéronautique et l'Astronautique nO 40, 1973)

G. Matton, M. Faid et B. Zitani :

"Diagrammes et données thermodynamiques de la combustion du méthaneet du gaz naturel liquéfié avec l'air et l'oxygène établis à partirdes calculs à l'ordinateur" (Alger, 1970)

G. Matton

"Considérations sur l'utilisation du méthane liquide par les avionsde transport supersoniques" (Revue de l'Institut français du pétroleet Annales des combustibles liquides, vol. XXV nO 3 et 4, 1970)

ALG /70 /531 (iii)

APPENDI CE G (suite)

G. Matton

"Caractéristiques nominales de turbo-réacteurs à méthane liquide etpremiers résultats expérimentaux d'une chambre de combustion àprévarisation" (2ème congrès international sur le gaz naturel liquéfié,Paris, octobre 1970)

"L'alimentation en gaz des moteurs" ("Techniques de l'ingénieur",fascicule B.381, juin 1973)

M. Saad et S. Goldwasser :

"Time temperature simulation in low-pressure ignition of hypergolieliquids" (AlAA Journal, 1974)

IV. Département de génie électrique

A. H. Adane - Docteur-ingénieur, Maître-assistant

"Réalisation d'un dispositif expérimental permettant d'étudier l'effettunnel à de basses températures, l'effet tunnel entre un métal normalet un supra-conducteur et la spectroscopie tunnel inélastique" (Thèsede doctorat, Alger, 1973)

Gallo - Docteur-ingénieur, Maître assistant

"Mise en évidence d'instabilités thermiques dans un diélectrique polairesoumis à une tension alternative" (Thèse de doctorat, Alger, 1973)

"Influence des distributions de temps de relaxation sur les sauts detempérature observés dans des diélectriques polaires soumis à unetension alternative" (Compte-rendus de l'Académie des Sciences, Paris,1971)

"Effet Tandel dans les diélectriques polaires" (Compte-rendus del'Académie des Sciences, Paris, 1971)

formation d'enseignants au niveau universitaire à...

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