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Formation de Base en PNL
Avant propos
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Avant propos
Le Centre Coaching Québec 3
Pour vous accompagner 4
Valeurs et Éthique 7
Notre Mission 7
Notre Vision 7
Objectifs de la formation de base 8
Les exercices 10
Le feedback 11
Se sentir bien chez Coaching Québec 12
Pour l’heure du lunch 13
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Le Centre Coaching Québec
Coaching Québec a vu le jour en octobre 2010, après une période de gestation de plusieurs
mois… Plusieurs mois à échafauder ce bel objectif, plusieurs mois à choisir les meilleures façons
de mettre en place un projet qui rencontrerait et diffuserait nos valeurs d’authenticité, de
respect de l’autre, de partage et d’intégrité.
En ouvrant à Québec une école permanente de coaching et de PNL, nous souhaitons permettre
au plus grand nombre de personnes de profiter des fabuleux outils de la programmation
neurolinguistique (PNL) et du coaching, que ce soit dans le cadre d’un développement personnel
ou d’une démarche professionnelle.
Nous souhaitons rester une école à dimension humaine, en privilégiant l’enseignement en petits
groupes et un encadrement personnalisé. Notre vision est d’élever les standards de la
profession de coach en nous assurant, une personne à la fois, de former les meilleurs praticiens,
maîtres-praticiens, coachs et enseignants possibles. Notre vision est également de permettre à
chaque personne que nous rencontrons d’avoir accès aux outils de la PNL pour améliorer sa vie
et celles des personnes de son entourage. Pour réaliser cela, nous prenons l’engagement de
partager nos connaissances et notre expérience sans restriction, et de mettre notre énergie au
service de cet enseignement.
Nous souhaitons en outre que Coaching Québec soit pour vous comme une deuxième maison.
Une maison où vous trouverez un support et vivrez des expériences enrichissantes, pendant et
après votre parcours, grâce à nos groupes de co-développement qui assurent un suivi après
votre formation.
Nous sommes heureux de vous accueillir dans cette formation de base en PNL !
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Pour vous accompagner…
Nicolas Beffort, M.A., M.Litt., n.d.
Coach professionnel certifié en PNL et Enseignant certifié en PNL
par l’INLPTA (Association Internationale des Formateurs en PNL),
Nicolas anime la plupart des formations en PNL dispensées par
Coaching Québec. Il est également certifié en Hypnose.
Titulaire d’une Maîtrise en Communication, Philosophie et Lettres
obtenue à l’Université de Bruxelles (Belgique), il a aussi suivi les
cours du Baccalauréat en Sciences chimiques, après avoir obtenu
un Baccalauréat scientifique européen. Il a ensuite travaillé plusieurs années dans la fonction
publique internationale, notamment comme agent des Communautés européennes à Bruxelles,
ainsi qu’à la radio et à la télévision publique en Europe, avant de diriger pendant ces vingt
dernières années plusieurs entreprises de communication en Europe et au Canada.
Ces expériences professionnelles lui ont permis de voyager dans toute l’Europe, ainsi qu’en Asie
et en Afrique du Nord, pour animer des conférences, des séminaires et des reportages
radiophoniques. Consultant en communication, il a développé et géré de grandes campagnes de
communication pour de nombreux clients nationaux et internationaux au Canada, en Belgique,
en France, en Italie, en Suisse, en Espagne, au Luxembourg et en Angleterre... parmi lesquels
Canon, Mitsubishi, Pfizer, Nissan, Cisco, Dentzu, et beaucoup d’autres.
Installé au Québec depuis une dizaine d’année, Nicolas a choisi de s’orienter vers le coaching et
la PNL comme outils de communication, de changement et d’évolution personnelle et
professionnelle. Passionné par le fonctionnement du cerveau humain, Nicolas a également
occupé le poste de vice-Président de Mensa-Québec. Aujourd’hui enseignant en PNL chez
Coaching Québec, Nicolas anime également des formations en entreprise, notamment auprès
de gestionnaires et de dirigeants de plusieurs compagnies privées et organismes publics.
Pour contacter Nicolas : [email protected]
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Michel Gagné
Maître en Hypnose, Hypnologue, Psychothérapeute, Coach en
Optimisation de Performance, Michel travaille comme
psychothérapeute depuis près de 15 ans et utilise l’hypnose depuis plus
de 10 ans. Suite à des études universitaires en psychologie et des
études profondes en philosophie, il a suivi des formations intensives
d’approches psychologiques dans différentes écoles spécialisées pour
apprendre le Cognitivo-comportemental, l’Analyse transactionnelle,
l’Approche solution, l’EMDR, la programmation neurolinguistique
(PNL), l’Hypnose classique, l’Hypnose éricksonnienne et l’Hypnose conversationnelle.
De plus, il travaille comme Coach en Optimisation de performance. Cette facette l’amène à
travailler tous les aspects psychologiques de la performance, autant avec des athlètes de
différents niveaux que des hommes et des femmes d’affaires, l’objectif étant de maximiser le
plein potentiel en chacun.
En plus d'animer des ateliers thématiques et d'offrir de la formation en hypnose, Michel propose
également des démonstrations d'hypnose sous la forme de spectacle. Plus récemment, il a
commencé à pratiquer cette nouvelle forme d'hypnose que l'on nomme « Hypnose de rue ».
Titulaire d’une certification de Post-maître en PNL ainsi que d’Enseignant certifié en Hypnose et
Maître-praticien en Hypnose ériksonnienne et Hypnose classique, il a développé de puissants
processus de transformation facilement applicables en alliant la sagesse ancienne, les dernières
recherches en neuropsychologie, ainsi que les derniers développements en hypnose.
Pour contacter Michel : [email protected]
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Collaboratrices et collaborateurs en enseignement
Sylvie Boisvert
Coach professionnelle (ICF) et Coach professionnelle certifiée en PNL.
Anne-Hélène Chevrette
Coach professionnelle certifiée en PNL et Hypnothérapeute.
Karine Duperré
Coach professionnelle certifiée en PNL.
Louis Robillard
Coach professionnel certifiée en PNL.
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Valeurs et éthique
Coaching Québec est une entreprise de formation en PNL, en Hypnose, en Coaching et en
outils de développement personnel. Chaque jour, nous choisissons de contribuer au mieux-être
de nos semblables. Plusieurs valeurs nous définissent. Nous prônons l’écoute, le respect,
l’honnêteté, l’intégrité, l’autonomie, la responsabilité, l’authenticité, la générosité et la co-
construction. Au niveau professionnel, nous prenons très au sérieux l’éthique de la profession
de coach et d’enseignt. Nous croyons à une formation professionnelle de qualité. Pour
sauvegarder la valeur de la profession de coach certifié en PNL, l’étudiant doit poursuivre la
formation jusqu’au niveau de post-maître pour être en mesure de s’identifier avec le titre de «
Coach professionnel certifié en PNL ».
Notre mission
La mission qui nous interpelle et qui nous motive à continuer de transmettre les connaissances
et les beaux outils de la PNL est la croyance que chaque individu possède en lui toutes les
ressources pour créer et vivre sa vie selon ses aspirations les plus profondes. Chacun a la
possibilité d’élargir ses horizons pour vivre heureux dans un climat harmonieux. Notre mission
est de sensibiliser les gens à se reconnecter à leurs forces intérieures, à leur propre essence,
pour qu’ils puissent réaliser leurs rêves et leur mission, selon leurs propres choix.
Notre vision
Nous contribuons ainsi à un monde où chaque personne devrait pouvoir identifier et
développer son plein potentiel. Par l’ouverture d’esprit, la reconnaissance et le respect des
différences, nous souhaitons contribuer à un monde plus ouvert, plus respectueux des valeurs
que nous considérons comme fondamentales, dans le but de faire progresser l’humanité vers
plus de sagesse, plus de paix et plus de solidarité.
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Objectifs de la formation de base A. Contenu notionnel
• Découvrir et comprendre les fondements et les présupposés de la PNL
• Expérimenter des habiletés et des techniques de la PNL
• Expérimenter la PNL comme outil de communication, d’apprentissage et de changement
• Reconnaître les systèmes de représentations sensorielles
• Développer l’acuité sensorielle
• Développer la calibration
• Reconnaître le modèle du monde de l’autre
• Créer et maintenir le rapport
• Prendre contact avec ses ressources
• Définir de bons objectifs selon les critères d’un bon objectif tels que définis en PNL
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B. Au niveau comportemental
Toutes les capacités qui suivent sont requises, dans le but de les démontrer à l’égard des autres
et de soi-même.
• Accéder, obtenir et maintenir n’importe quel état approprié au contexte
• Changer et maintenir un dialogue interne et des schémas de langage supportants
• Accéder et maintenir des représentations internes supportantes
• Accéder et maintenir des physiologies de ressources
• Travailler à l’intérieur des cadres appropriés
• Séparer le processus et le contenu
• Modifier la conscience interne ou externe selon le contexte
• Utiliser les techniques de base de la PNL pour soi et pour les autres
• S’associer et se dissocier lorsque cela s’avère nécessaire
• Développer l’acuité sensorielle
• Établir et maintenir le rapport
• Calibrer les indices non verbaux
• Détecter et travailler avec l’incongruence
• Utiliser le métamodèle
• Définir un objectif
• Être capable d’effectuer des ancrages
• Travailler à partir des cadres écologiques et les maintenir
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Les exercices
Dans la majorité des cas, les pratiques d’exercices s’effectueront par groupe de deux ou de trois
personnes. Lors du déroulement de ces exercices, une personne jouera le rôle de guide (A),
une autre le rôle de personne guidée (B) et la troisième le rôle d’observateur (C). Une fois
l’exercice terminé, les rôles seront modifiés de telle sorte que chaque personne puisse occuper
chacune des trois positions.
Le guide (A) pratique la technique ou l’exercice qui vient d’être vu en groupe et pour lequel une
démonstration a, le cas échéant, été présentée par le formateur, seul ou avec un ou une
volontaire. (A) s’applique à suivre le processus de l’intervention tout en accompagnant dans la
relation la personne guidée (B).
La personne guidée (B) peut choisir une problématique réelle ou fictive. Si la problématique
choisie est réelle, il faudrait que celle-ci soit « légère ». La formation de praticien(ne) en PNL se
veut un processus d’apprentissage et non une thérapie.
L’observateur (C) ne devrait pas interrompre l’intervention, à moins que (A) ne lui demande un
conseil ou un avis pendant l’exercice, ou qu’il s’avère de manière flagrante que (A) est perdu ou
agit de manière non adéquate. Sinon, l’observateur (C) garde ses commentaires pour le moment
de feedback qui est prévu entre les participants à la fin de chaque exercice. Si (C) est amené
néanmoins à intervenir, voici de bonnes questions à poser à (A) :
• Où en es-tu dans le processus de l’intervention ?
• Quel est l’objectif de ce que tu es en train de faire en ce moment ?
• Comment pourrais-tu faire autrement pour arriver plus facilement à ton objectif ?
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Le Feedback
Si l’on se réfère au sens même du mot « feedback », il doit s’agir d’un retour « nourrissant », à
la fois pour celui qui le donne et pour celui qui le reçoit. Donner du feedback est un acte de
communication dans lequel on établit un rapport de manière supportante pour tous les
intervenants. Ainsi, afin que votre feedback soit constructif et aidant, le type d’information et
l’ordre dans lequel vous donnerez cette information sont très importants.
Antoni Girod1 propose de considérer votre feedback comme un sandwich…
Le bon sandwich :
1. Faites prendre conscience des points positifs observés (c’est la première tranche)
2. Proposer une ou deux pistes d’amélioration (c’est la garniture)
3. Concluer sur des points positifs (c’est la seconde tranche)
Le sandwich empoisonné :
1. Comencer par faire prendre conscience des points négatifs observés
2. Bien faire comprendre qu’il n’y a aucune possibilité d’amélioration
3. Conclure à nouveau sur des points négatifs
Le sandwich au pain :
1. N’énumérer que des points positifs, quitte à en inventer
2. Continuer de nourrir l’ego de son interlocuteur
1 Antoni Girod, Découvrir la PNL, InterÉditions, 2007, p. 82
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Se sentir bien chez Coaching Québec
Comme dans toute bonne organisation, il est important de composer avec quelques règles qui
permettent à chacun et chacune de vivre dans un environnement sain et agréable.
Nous avons établi quelques recommandations qui devraient être respectées pour créer et
maintenir l’ambiance souhaitée par Coaching Québec. L’une de nos valeurs essentielles est le
respect : pour l’environnement, pour les enseignants, pour les collègues et pour les différences
entre nous. La ponctualité est de mise. Il est important pour la bonne marche de la formation
d’être présent aux heures inscrites lors des différents modules.
Nous respectons les droits d’auteurs et, à ce titre, nous vous prions de noter que les
documents que vous recevez lors des formations, ainsi que les volumes dans les deux
bibliothèques, ne peuvent être ni copiés, ni photocopiés.
Ensemble, nous croyons au gros bon sens. Nous sommes des êtres responsables. Pour créer de
bons rapports chez Coaching Québec, le mot confidentialité est essentiel à la bonne marche de
toute relation.
Que vous vous sentiez bien chez Coaching Québec est vraiment important pour nous.
Avez-vous des idées pour se sentir encore mieux ? Vos suggestions sont les bienvenues !
Merci pour votre confiance.
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Pour l’heure du lunch
Nous mettons à votre disposition un réfrigérateur, ainsi qu’un four à micro-ondes si vous
souhaitez apporter votre repas. Vous pouvez vous installer dans la salle de formation pour
l’heure du repas. Des verres, des ustensiles, des tasses et des serviettes sont à votre disposition,
de même que des collations santé, du café, du thé, de l’eau et des jus et ce, tout-à-fait
gratuitement. Si vous n’apportez pas votre lunch, vous trouverez une épicerie Metro au rez-de-
chaussée de l’immeuble et un IGA Extra à une dizaine de minutes à pied (à côté du Pacini).
Il y a de nombreux restaurants aux alentours immédiats du centre. À moins de dix minutes à
pied, vous trouverez un Subway, une pâtisserie, un restaurant grec, une pizzeria, un restaurant
chinois, deux restaurants Thaï, un PFK, un Tim Hortons, un restaurant Pacini et un McDonald’s.
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Formation de Base en PNL
Les Fondements de la PNL
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Table des matières
Définitions 4
Que veut dire PNL ? 5
Historique de la PNL 6
Les influences de la PNL 11
Les figures influentes de la PNL 12
Quelques développeurs actuels de la PNL 30
Les présupposés (postulats) de la PNL 34
Découvrir la structure profonde 40
Les cadres opérationnels de la PNL 44
Les piliers de la PNL
Le changement
Les niveaux logiques du changement
L’acuité
La congruence
La flexibilité
L’objectif
46
47
49
52
54
56
57
L’expérience sensorielle
Les systèmes de perception
Les systèmes de représentation
Les indices d’accès aux systèmes de représentation
Les prédicats
Les mouvements oculaires
Les micro-indices d’accès
59
59
60
64
64
66
68
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Le rapport
La synchronisation
La calibration
69
70
72
Les positions perceptuelles 75
Feuilles d’exercices et de techniques
Préférences de perceptions sensorielles de recueil d’information
Les filtres
Les prédicats
Les micro-indices d’accès
La calibration visuelle
La calibration auditive
Technique de résolution d’un conflit
77
77
80
81
83
84
85
86
L’ancrage 88
Les ressources 94
Techniques
Le cercle d’excellence (cercle de ressources)
Le transfert de ressources dans un autre contexte
Modifier l’histoire personnelle (ré-écriture de l’histoire personnelle)
Stratégie de ressources (les 3 mentors)
95
95
98
101
104
Le métamodèle 106
Le morcelage 116
Lectures recommandées 120
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Définitions
La programmation neurolinguistique (PNL) est une nouvelle approche du fonctionnement
humain. Un des créateurs de la PNL, Richard Bandler, a donné la définition suivante : « c’est
l’étude de la structure de l’expérience subjective ». Elle s’appuie essentiellement sur
l’observation du comportement de la personne.
La PNL est un ensemble de modèles et de techniques de développement personnel et
professionnel destinés à améliorer la communication entre individus et à s’améliorer
personnellement.
La PNL offre des outils extraordinaires de découverte de soi et d’atteinte de nouveaux
objectifs. La programmation neurolinguistique donne accès aux ressources présentes et déjà
acquises par la personne. À partir d’un état présent, elle lui permet d’aller vers un état désiré.
Son art est d’être orienté vers le comment et non vers le pourquoi.
La PNL vise la modélisation de l’excellence humaine.
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Que veut dire PNL ?
Programmation
Nos expériences vécues nous amènent à développer des automatismes, conscients et
inconscients, pour améliorer et accélérer notre fonctionnement dans des contextes donnés.
Neuro
Ces expériences et ces programmes sont codés dans notre cerveau et, plus largement, dans
l’ensemble dans notre système neurologique.
Linguistique
Nos programmes s’expriment et se manifestent à travers le langage verbal et non verbal. Ce
langage est le reflet de nos systèmes de représentation internes. En modifiant notre langage, et à
l’aide de celui-ci, nous pouvons aussi modifier nos programmes et la façon dont notre système
neurologique les code.
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Historique de la PNL
La programmation neurolinguistique (PNL) est née au début des années 1970 dans le creuset
d’idées et de courants novateurs et quelque peu rebelles que constituait alors la Californie.
Dans la lignée des mouvements contestaires étudiants de la fin des années 1960, un vent de
renouveau libértaire souffle sur la côte ouest des États-Unis et une nouvelle génération de
penseurs et d’universitaires part à la recherche de nouveaux concepts, de nouvelles théories et
de nouveaux défis. C’est l’époque des hippies, de l’amour libre et de l’ouverture d’esprit à
toutes sortes de nouveaux courants.
Au début des années 1970, Richard Bandler, qui avait déjà étudié en informatique, est étudiant
en doctorat de psychologie à l’Université de Santa Cruz (Californie). Il se penche sur les travaux
du créateur de la Gestalt Therapie, Fritz Perls, un neuropsychiatre et psychanalyste allemand
immigré aux États-Unis. Richard Bandler écoute et visionne des dizaines d’heures de
conférences, d’ateliers et de travaux enregistrés par Fritz Perls. À la même époque, il
commence à travailler avec Virginia Satir, précurseur de la thérapie familiale.
L’analyse des travaux de Fritz Perls permet à Bandler de découvrir ce qui sera appelé plus tard
en PNL le « cadre comme si... ». Il permet d’ouvrir la pensée d’un sujet à la réalisation – qui
devient désormais possible – de ses objectifs. Enthousiasmé par la Gestalt Therapie et les
approches de Fritz Perls, Richard Bandler crée des groupes de travail sous la supervision d’un
professeur de linguistique, John Grinder, considéré aujourd’hui, avec Richard Bandler, comme le
co-fondateur de la PNL. On retrouve dans ces groupes de travail des chercheurs provenant
d’autres disciplines présentes à l’Université de Santa Cruz, ainsi que des personnes qui
participeront avec Bandler et Grinder au développement futur de la PNL : Leslie Cameron
(psychothérapeute, épouse de Richard Bandler), David Gordon (psychothérapeute), Judith
DeLozier (anthropologue et ethnologue, future épouse de John Grinder) et Robert Dilts
(adjoint de Richard Bandler et de John Grinder) notamment.
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John Grinder, en tant que linguiste, a étudié la sémantique générale d’Alfred Korzybski et la
grammaire transformationnelle de Noam Chomsky. L’apport de leurs théories au niveau des
fondements de la PNL seront importants. John Grinder devient le superviseur de Richard
Bandler pour sa thèse de doctorat. Il est impressionné par les résultats obtenus par Bandler
dans ses groupes de travail et décide alors de s’intéresser aux modèles linguistiques utilisés dans
les interventions de Fritz Perls. John Grinder voit comment Richard Bandler les met en œuvre
dans ses groupes de pratiques.
Cependant, Bandler et Grinder, entourés d’excellents thérapeutes, réalisent qu’il n’existe aucun
modèle de transfert de compétences qui permettrait à d’autres thérapeutes ou étudiants de
reproduire l’excellence de ceux-ci. Pour pouvoir effectuer ce transfert, Bandler et Grinder vont
donner naissance à la « modélisation », et Fritz Perls sera le premier « modèle » de la PNL.
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En étudiant les enregistrements de Fritz Perls, Richard Bandler arrive à reproduire dans ses
propres groupes de travail l’efficacité du père de la Gestalt. Grinder aide Bandler à rendre
conscients les attitudes et comportements que Bandler adopte de manière inconsciente, avec
une précision telle que Grinder arrivera lui-même, quelques mois plus tard, à animer des
groupes de Gestalt avec le même succès que Bandler, qu’il avait modélisé à son tour.
Les résultats obtenus par Bandler et Grinder sont tellement probants qu’ils décident d’étendre
leurs travaux à d’autres thérapeutes réputés pour leur efficacité. En 1975, un premier mémoire
reprenant les résultats des travaux de modélisation de Bandler et Grinder voit le jour sous le
titre de The Structure of Magic.
Virginia Satir, qui travaille déjà avec Richard Bandler, sera leur second modèle. Fascinée par les
bénéfices que la modélisation peut apporter dans le transfert des connaissances, Virginia Satir
accepte de se faire modéliser par Bandler et Grinder. Dans The Structure of Magic II (1976), qui
reprend les résultats de cette modélisation, Bandler et Grinder mettent en avant la façon
particulière qu’utilise Virginia Satir pour poser des questions d’une très grande pertinence. C’est
la naissance du « métamodèle » de la PNL. De plus, ils constatent l’aisance de Virginia Satir à
observer et à reproduire certaines attitudes non-verbales de ses clients. Cela mènera aux
notions de « rapport » et de « synchronisation », largement utilisées en programmation
neurolinguistique.
En 1974, sous l’influence de Gregory Bateson, Bandler et Grinder s’intéressent à un troisième
modèle, qu’ils étudieront de manière encore plus approfondie, Milton Erickson.
Milton Erickson, « un drôle de vieux bonhomme », comme le qualifiait Gregory Bateson, est un
psychiatre vivant à Phœnix (Arizona), et ayant la réputation d’être très efficace, grâce à son
langage bien particulier. De son observation et de l’étude qu’en feront Bandler et Grinder naîtra
le « Modèle de Milton », un modèle de langage hypnotique facilitant la communication avec le
conscient et l’inconscient de l’individu. À partir de leur étude de Milton Erickson sera publié
l’ouvrage Patterns of Hypnotic Techniques of Milton Erickson (Vol. 1 en 1975 et Vol. 2 en 1977).
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En 1976, le modèle proposé par Bandler et Grinder sort du cadre purement linguistique pour
devenir un schéma d’étude du comportement humain. Sous l’influence d’autres courants de
pensées, aussi variés que la cybernétique ou la neuropsychologie, la nouvelle discipline se trouve
un nom : « programmation neurolinguistique ». Le terme PNL est pour la première fois utilisé
par Bandler et Grinder à la fin du second volume de The Structure of Magic, qu’ils publient
en 1976.
À la fin des années 1970 et au début des années 1980, la PNL sort du cadre restreint de la
thérapie pour trouver des champs d’application dans d’autres domaines : vente, éducation,
gestion, sport… Un premier ouvrage collectif, NLP, Vol. 1, paraît en 1980. Y apparaissent les
collaborateurs de la première heure de Richard Bandler et John Grinder, qui seront aussi des
développeurs importants de la discipline durant les 30 prochaines années : Robert Dilts, Leslie
Cameron et Judith DeLozier.
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Le début des années 1980 marque plusieurs tournants importants dans l’histoire de la PNL.
Tout d’abord apparaît un nouveau modèle décrit dans l’ouvrage de Bandler et Grinder intitulé
Le recadrage : changer la perception de la réalité avec la PNL, qui restera un des ouvrages de base
de la PNL, car il introduit la notion fondamentale d’intention positive.
Cette époque marque la rupture entre Richard Bandler et John Grinder, qui enseigneront pour
la dernière fois ensemble en 1982.
En 1983, Robert Dilts publie Roots of Neuro-Linguistic Programming et, l’année suivante, paraît le
premier ouvrage en français sur la PNL : Derrière la magie, publié par Josiane De Saint Paul et
Alain Cayrol.
Cet ouvrage a été ré-édité en 2010 aux éditions InterÉditions (A. Cayrol, J. de Saint Paul,
Derrière la magie, InterÉditions, 2e édition, 2010, ISBN 2729610669).
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Les influences de la PNL Comme on peut s’en rendre compte à la lecture de l’historique de la PNL, celle-ci est le fruit de
nombreuses influences et de rencontres que seuls les courants novateurs des années 1970 ont
pu rendre possibles. La PNL naissante a fait sien dès le début le courant philosophique de ce
que l’on a appelé l’école de Palo Alto. C’est dans cette petite ville de la banlieue de San
Francisco que s’étaient installés, dès la fin des années 1940, plusieurs chercheurs de différentes
tendances, mais qui avaient en commun une vision systémique de la communication. La PNL
adhère dès le début à cette pensée du « comme si », qui soutient que nos connaissances
reposent en grande partie sur « des fictions non assimilables à des hypothèses scientifiques »,
formées par nos processus mentaux, « selon une logique qui nous est propre ».2 Mais de
nombreuses autres influences agissent comme catalyseurs du développement de la PNL.
2 Louis Fèvre, Gustavo Soto, Guide du praticien en PNL, 6e édition, Éd. Chronique sociale, 2007, p.16.
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Les figures influentes de la PNL3 William Ross Ashby (né le 6 septembre 1903 à Londres,
mort le 15 novembre 1972) est un psychiatre-ingénieur anglais
venu très tôt à la cybernétique et son influence est telle que
Ludwig von Bertalanffy l’a mentionné pour sa contribution qui a
influencé Norbert Wiener, Herbert Alexander Simon et les
autres. Il a répandu le concept d'homéostasie, équilibre des
fonctions vitales de la vie, par un appareil, l'homéostat, qui
présente cette caractéristique, nouvelle dans les années
cinquante, de combattre des perturbations externes lui étant infligées volontairement dans le
but d'en perturber le fonctionnement. La machine rééquilibre dans une position fixe des
plaquettes soumises à des courants contradictoires dans des bains acidulés entraînant des
variations de positions qu'elle corrige d'elle-même pour ramener l'ensemble à une position
moyenne fixe. Une démonstration de l'homéostat figure dans un film, La Cybernétique de Jean-
Marie Piquint.
De Ashby, la Loi de la variété requise est la plus connue. La « variété » est le dénombrement de
la quantité de comportements et d’états différents exhibés par un système. Pour qu’un système
« A » puisse contrôler (à la fois « surveiller » dans la signification française et « commander »
dans la signification anglaise) un système « B », il faut et il suffit que la variété de « A » soit
supérieure ou au moins égale à celle de « B ». Il s’ensuit qu’une « inversion de contrôle » se
produit lorsque la variété du « commandé » augmente et dépasse celle du « commandeur ».
C’est la version cybernétique de la « dialectique du maître et de l’esclave » chez Hegel. À force
de travailler au service du maître, l’esclave acquiert de plus en plus de compétences tandis que
le maître perd ses compétences initiales à force de se faire servir et, alors, l’esclave devient le
maître de son ancien maître qui devient le nouvel esclave de son ancien esclave !
3 Source des biographies : Wikipédia, version en français. Les textes ainsi reproduits le sont en vertu d’une licence Creative Commons paternité partage à l’identique (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr).
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Ashby a beaucoup travaillé sur l’augmentation de l’intelligence et participe aux travaux sur
l’intelligence artificielle, sur la complexité reliée à la variété et sur les origines de l’ordre
exprimées par le principe de von Foerster Order from Noise et le principe de Schrödinger Order
from Order. Le premier est un processus stochastique du hasard et de la nécessité dans la
perspective d'une explication cybernétique où une « réponse appropriée » aux contraintes de
l'environnement et du contexte a de meilleures chances de survie, de développement et de
reproduction parmi toutes les occurrences possibles et le deuxième est un principe
d’organisation par extension. Le principe Order from Noise est aussi un principe d’auto-
organisation et de complexité chez Edgar Morin et Henri Atlan pour qui la condition de l’auto-
organisation est la « redondance » initiale élevée qui n’est autre que la « variété » de Ashby.
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Gregory Bateson (né le 9 mai 1904 à Grantchester, Royaume-
Uni, mort le 4 juillet 1980 à San Francisco, États-Unis) est un
anthropologue, psychologue et épistémologue américain. Influencé
par la cybernétique, la théorie des groupes et celle des types
logiques, il s'est beaucoup intéressé à la communication (humaine et
animale), mais aussi aux fondements de la connaissance des
phénomènes humains. Il est à l'origine de ce que l'on appelle l'école
de Palo Alto. Gregory Bateson est le troisième fils du généticien
William Bateson, qui l'a prénommé Gregory en souvenir du moine autrichien Gregor Mendel,
dont il a fait connaître les découvertes au Royaume-Uni. Dans sa jeunesse, Gregory est tout
particulièrement influencé par la lecture du poète William Blake et de l'écrivain satiriste Samuel
Butler. En 1915, son frère aîné, John, meurt à la guerre, et en 1922 son autre frère, Martin, se
suicide d'une balle dans la tête sur Piccadilly Circus.
Initialement voué à la zoologie, en 1924, suite à un voyage aux Galapagos, Bateson décide de
devenir anthropologue. Il fait des études à l'université de Genève et à Cambridge, où il obtient
un Bachelor of Arts en Sciences naturelles en 1925 et un Master of Arts en Anthropologie en
1930.
De 1927 à 1928, il effectue un travail de terrain chez différents peuples d'Indonésie, notamment
les Baining. De 1928 à 1930, il se rend chez les Iatmuls de Nouvelle-Guinée. En 1929, il enseigne
la linguistique mélanésienne à l'Université de Sydney. De 1931 à 1934, il enseigne au St. John's
College à Cambridge. C'est en 1932, chez les Iatmuls, qu'il rencontre le couple d'anthropologues
Margaret Mead et Reo Fortune. En 1935, il épouse Margaret Mead et part avec elle faire un
travail de terrain à Bali, sur la base duquel ils réalisent un film, Danse and Transe in Bali.
En 1938, il revient chez les Iatmuls. En 1940, il travaille à l'American Museum of Natural History
sur le matériel provenant de Bali. De 1942 à 1945, il travaille comme anthropologue au musée
d'art moderne de New York puis, de 1947 à 1948, il enseigne à Harvard. De 1942 à 1953, il
participe avec Margaret Mead aux fameuses conférences Macy qui seront à l'origine du courant
cybernétique et des sciences cognitives.
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En 1948, le psychiatre Jurgen Ruesch lui procure un emploi dans son équipe de recherche
clinique à San Francisco et en 1951, ils publient ensemble Communication et Société. Cette même
année, Bateson, qui avait divorcé de Margaret Mead en 1950, épouse Elisabeth Summer, une
ancienne patiente de Ruesch qu'il avait engagée comme assistante.
En 1952 commence le célèbre « Projet Bateson » sur l'étude du paradoxe de l'abstraction dans
la communication, financé par la fondation Rockefeller. Bateson réunit une équipe au sein du
Veterans Administration Hospital de Palo Alto, composée de l'étudiant en communication Jay
Haley, de l'étudiant en psychiatrie William Fry et de l'anthropologue John Weakland, qui avait
suivi ses cours à la New School for Social Research de New-York en 1947.
En 1954, Bateson obtient par Frank Fremont-Smith un financement pour deux ans de la part de
la Fondation Macy pour l'étude de la communication chez les schizophrènes. Cette même
année, William Fry part pour l'US Navy et le groupe est rejoint par le psychiatre Donald
D. Jackson. En 1956, les membres du projet publient leur article commun Vers une théorie de la
schizophrénie qui introduit le concept de « double contrainte ».
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Noam Chomsky (né Avram Noam Chomsky le 7 décembre
1928 à Philadelphie en Pennsylvanie) est un linguiste et philosophe
américain. Professeur émérite de linguistique au Massachusetts
Institute of Technology, où il a enseigné toute sa carrière, il a fondé
la linguistique générative. Il s'est fait connaître du grand public, à la
fois dans son pays et à l'étranger, par son parcours d'intellectuel
engagé de sensibilité anarchiste.
Chomsky a commencé à développer sa théorie de la grammaire
générative et transformationnelle dans les années 1950, en cherchant à dépasser aussi bien
l'approche structuraliste, distributionnaliste que comportementaliste dans l'étude du langage
naturel. Visant à rendre compte des structures innées de la « faculté de langage », cette théorie
est souvent décrite comme la contribution la plus importante dans le domaine de la linguistique
théorique du XXe siècle et on a parfois parlé de « révolution chomskienne ». Pour répondre
aux critiques développées dans les années 1970 envers son premier modèle, Chomsky a
proposé au début des années 1980 une nouvelle version de sa théorie, fondée sur une approche
modulaire. Il a ensuite jeté les bases, au cours des années 1990, de ce qu'il a appelé le «
programme minimaliste ».
Les recherches de Chomsky ont joué un rôle crucial dans ce que l'on appelle la « révolution
cognitive ». Sa critique du Verbal Behavior (comportement verbal) de Skinner en 1959, a remis en
question l'approche comportementale de l'étude de l'esprit et du langage, qui dominait dans les
années 1950. Son approche naturaliste de l'étude du langage a également eu un grand impact en
philosophie du langage et de l'esprit. Il a également établi la hiérarchie de Chomsky, moyen de
classification des langages formels en fonction de leur pouvoir de génération.
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En parallèle de sa carrière scientifique, Noam Chomsky mène une intense activité militante
depuis le milieu des années 1960 lorsqu'il prend publiquement position contre l'engagement
américain au Viêt Nam. Sympathisant du mouvement anarcho-syndicaliste et membre du
syndicat IWW, il a donné une multitude de conférences un peu partout dans le monde et a
publié de nombreux livres et articles dans lesquels il fait part de ses analyses historiques,
sociales et politiques. Ses critiques portent tout particulièrement sur la politique étrangère des
États-Unis d'Amérique et le fonctionnement des médias de masse.
En 1992, d'après le Arts and Humanities Citation Index, Chomsky a été plus souvent cité qu'aucun
autre universitaire vivant pendant la période 1980–92. Il occupe la huitième position dans la liste
des auteurs cités. Il est considéré comme une figure intellectuelle majeure du monde
contemporain, à la fois controversée et admirée. Plusieurs livres et documentaires lui ont été
consacrés.
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Milton H. Erickson (né le 5 décembre 1901 à Aurum [Nevada]
et mort le 25 mars 1980 à Phœnix [Arizona]), est un psychiatre et
psychologue américain qui a joué un rôle important dans le
renouvellement de l'hypnose clinique. Il a consacré de nombreux
travaux à l'hypnose thérapeutique. Son approche innovante en
psychothérapie repose sur la conviction que le patient possède en
lui les ressources pour répondre de manière appropriée aux
situations qu'il rencontre : il s'agit, par conséquent, d'utiliser ses
compétences et ses possibilités d'adaptation personnelles. Atteint
de poliomyélite à l'âge de dix-sept ans, Erickson a été une figure emblématique du « guérisseur
blessé », expérimentant sur lui-même, lors de sa rééducation, certains phénomènes qu'il mettra
ensuite en application dans l'hypnose thérapeutique.
Au cours de sa carrière, Erickson a collaboré notamment avec Margaret Mead, Gregory
Bateson, Lawrence Kubie, Aldous Huxley, John Weakland, Jay Haley et Ernest Rossi. Ses travaux
ont inspiré plusieurs approches thérapeutiques, dont l'hypnose éricksonienne, la thérapie brève
de Palo Alto, la programmation neurolinguistique et diverses autres techniques de traitement.
Parmi ses élèves les plus connus figurent Stephen Gilligan, William O'Hanlon, Stephen Lankton
et Jeffrey Zeig.
En 1948, suivant le conseil de ses médecins d'aller vivre dans un endroit désertique en raison de
ses nombreuses allergies, Erickson s'installe à Phoenix, en Arizona. Après avoir travaillé un an au
sein de l'Arizona State Hospital, dirigé par son vieil ami le psychiatre John Larson, il ouvre un
cabinet de consultations privées à son domicile de Cypress Street, une modeste maison de
briques. Son cabinet est une petite pièce contiguë à la salle à manger et son salon fait office de
salle d'attente. Étant toujours féru d'enseignement, Erickson commence alors à animer les
Seminars on Hypnosis, des ateliers de formation à l'hypnose qu'il donne à travers tous les États-
Unis. En 1949, avec l'obstétricien William Kroger et le psychologue André Weitzenhoffer, il
contribue à la création de la Society for Clinical and Experimental Hypnosis. Pendant presque un an,
au début des années cinquante, Erickson et Aldous Huxley consacrent beaucoup de temps à
préparer une étude commune sur les différents états de conscience. Leur projet prend fin
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lorsqu'un incendie de broussailles détruit la maison de Huxley à Los Angeles et leurs carnets
respectifs pour cette étude.
En 1950, une jeune psychiatre, Linn Fenimore Cooper, propose à Erickson de mener avec elle
une expérience sur la distorsion du temps en hypnose, partiellement financée par la NACA (qui
deviendra la NASA en 1958). Ils publient ensemble les résultats de cette expérience en 1954.
C'est à cette époque, alors qu'il est âgé de 51 ans, qu'Erickson est une seconde fois victime de la
polio, sans qu'il soit possible a posteriori d'établir s'il s'agit d'une aggravation brusque d'un
syndrome post-polio (caractérisé par des douleurs et faiblesses musculaires causées par l'usage
systématique de muscles partiellement paralysés), ou d'une authentique deuxième infection par
une souche du virus de la polio différente de celle ayant causé la maladie contractée en 1919.
Cette seconde attaque le laisse encore plus handicapé qu'auparavant, mais ayant déjà traversé
une épreuve similaire, il applique à cette occasion les stratégies qu'il a mises au point pour
retrouver sa force musculaire. N'ayant récupéré que partiellement, il se voit par la suite
contraint de se déplacer en fauteuil roulant et se met à souffrir de douleurs chroniques qu'il
combat par l'autohypnose : « Il me faut en général une heure après le réveil pour me débarrasser
complètement de la douleur. Cela m'était plus facile quand j'étais plus jeune : j'ai à présent plus de
difficultés dans les muscles et les articulations... Ces derniers temps, la seule manière que j'ai trouvée de
contrôler ma douleur est de m'asseoir dans mon lit, de tirer une chaise à côté et de presser mon larynx
sur le dossier de la chaise. C'est très inconfortable, mais cet inconfort, je le crée délibérément.»
En 1953, Erickson organise un séminaire de week-end sur l'hypnose à San Francisco. Jay Haley,
qui participe à un programme de recherche sur l'étude de la communication dirigé par
l'anthropologue Gregory Bateson, manifeste son désir d'y participer et Bateson organise la
rencontre. Le 24 mai 1955, Bateson écrit la lettre suivante à Erickson : « Cher Milton, Je t'écris
parce qu’après bien des péripéties mon projet de recherche semble avoir atteint une position théorique
qui nous permet de savoir les questions que nous souhaiterions te poser à propos de l'hypnose. Deux
des membres de mon équipe, Jay Haley et John Weakland, ont fait quelques petites expériences avec
l’hypnose depuis que Jay a suivi ton séminaire de San Francisco. Il devient plus évident qu'une meilleure
connaissance de l’hypnose nous permettrait d’avancer dans notre travail ». Erickson se montre
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intéressé par le projet et, de 1955 à 1960, Haley et John Weakland lui rendent souvent visite à
Phoenix, où ils passent de longues heures à discuter avec lui de la nature de l'hypnose et à
l'observer lorsqu'il travaille avec ses patients. Au cours de cette période, Erickson se rend
régulièrement à Palo Alto pour rencontrer les autres membres du projet, Bateson et le
psychiatre Donald D. Jackson.
En 1957, Erickson fonde l'American Society of Clinical Hypnosis avec William Kroger en vue de
proposer une alternative à l'hypnose « de laboratoire », focalisée sur les généralités plutôt que
sur les spécificités de la transe et de son induction. Pendant dix ans, il sera le directeur du
journal de l'association, The American journal of clinical hypnosis.
En 1970, Erickson quitte Cypress Street pour s'installer à Hayward Avenue. C'est en 1973, suite
à la publication par Jay Haley de Uncommon therapy, que le nom d'Erickson devient connu du
grand public. L'année suivante, Erickson met fin à sa pratique de psychothérapeute et rencontre,
par l'intermédiaire de Gregory Bateson, les fondateurs de la PNL, Richard Bandler, John
Grinder, ainsi que Robert Dilts et Stephen Gilligan.
En 1980 a lieu le premier congrès international consacré à Milton Erickson. Cependant, celui-ci
meurt le 25 mars 1980, six mois avant la tenue de cette manifestation. Le corps d'Erickson est
incinéré, et ses cendres sont dispersées sur le mont Squaw Peak (aujourd'hui appelé Piestewa
Peak), où il envoyait souvent ses patients et ses élèves effectuer des tâches thérapeutiques.
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Alfred H. S. Korzybski (né le 3 juillet 1879 à Varsovie,
mort le 1er mars 1950 à Sharon, Connecticut) était avant tout un
scientifique. À l'origine ingénieur et expert des services de
renseignements, il oriente ensuite ses travaux vers le domaine
des sciences humaines. Il a fondé la sémantique générale, une
logique de pensée basée sur la physique quantique et les travaux
d'Einstein, une discipline pratique pour que chacun puisse
prendre un recul critique sur les réactions (non verbales et
verbales) à un « événement » au sens large (comprendre ses
propres réactions, ainsi que les réactions des autres et leur interaction éventuelle). Cette
approche, nouvelle pour l'époque et surtout très structurée, remet en cause les postulats de la
logique d'Aristote (IVe siècle av. J.-C.) élaborée sur la base de la physique euclidienne, et les
schémas de pensée aristotéliciens ancrés dans le langage occidental habituel (approche figée,
typiquement noir-blanc, sans tenir compte de l'infinité des nuances qui se trouvent dans « le
monde où l'on vit »).
Durant la Première Guerre mondiale, il est un officier du renseignement dans l'armée russe. Il
est envoyé au Canada et aux États-Unis en tant qu'expert d'artillerie de l'armée russe. Il devient
officier de recrutement pour l'armée franco-polonaise aux États-Unis, puis conférencier pour le
compte du gouvernement américain. Après la guerre, il coopère avec les militaires canadiens et
américains.
Après la publication de son premier livre, Manhood of Humanity : The Science and Art of Human
Engineering en 1921, il décide de s'établir aux États-Unis et d'y développer ses idées. En 1924, il
publie Time-Binding: The General Theory. Deux ans plus tard, il le complète avec la publication de
la seconde partie.
Son travail culmine avec la publication de Science and Sanity, an Introduction to Non-Aristotelian
Systems and General Semantics en 1933. En 1938, il fonde l'Institute of General Semantics qu'il dirige
jusqu'à sa mort. En 1950, il meurt à Sharon, Connecticut (États-Unis).
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L'œuvre de Korzybski tourne autour de la fondation de ce qu'il appela lui-même une « science
de l'homme ». Interpellé par les problèmes récurrents rencontrés dans la civilisation occidentale
de son époque (incompréhension, misère, guerre, etc.), il entreprit d'étudier le fonctionnement
de l'homme dans son environnement, à savoir la façon dont notre système nerveux perçoit,
interprète et modifie, entre autres, ce qui se trouve autour de lui, afin d'essayer d'établir une
méthode permettant aux hommes de mieux communiquer, de mieux se comprendre, d'agir
conformément aux faits et non à des représentations erronées, acquises ou innées, dont la
plupart ne prennent pas conscience (« les prémisses »). Cette recherche culmine avec son
œuvre majeure, Science and Sanity, dans laquelle il jette les bases de la sémantique générale.
Les idées de Korzybski influencèrent la programmation neurolinguistique (en particulier la
notion de métamodèle), ainsi que la Gestalt.
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Abraham H. Maslow (né le 1er avril 1908, mort le 8 juin
1970) est un psychologue célèbre considéré comme le principal
meneur de l'approche humaniste, surtout connu pour son
explication de la motivation par la hiérarchie des besoins, qui est
souvent représentée par une pyramide des besoins.
Abraham Harold Maslow reste une référence pour nombre de
psychologues dans le monde entier. Il est connu dans la
psychologie du travail pour ses études sur la motivation, souvent
résumées abusivement à une simple pyramide dont il faudrait monter les degrés les uns après
les autres pour atteindre la pleine satisfaction. Pour les psychothérapeutes, c’est l’initiateur de la
psychologie humaniste, avec Carl Rogers en particulier. D’autres psychologues voient encore en
lui la figure de proue de la psychologie transpersonnelle, cette branche de la psychologie qui
dépasse ce qui concerne strictement la personnalité pour s’intéresser à la dimension spirituelle
de l’homme et aux états de conscience exceptionnels.
Abraham Maslow est tout cela à la fois. Ces visions fragmentées donnent chacune un aperçu
juste mais incomplet. Les premières recherches de Maslow ont concerné le comportement des
animaux (chiens, singes) et les déterminants du comportement humain en société. À partir des
années 1940, son intérêt s’est porté sur les sentiments négatifs (la peur, la privation,
l’insécurité), pour ensuite se tourner vers leur contraire, la motivation et la satisfaction. Dès le
début des années 1950, ses études sur la motivation le conduisent à s’interroger sur
l’accomplissement de soi et, une décennie plus tard, sur les expériences mystiques.
La continuité est claire dans cette démarche qui conduit Maslow de l’analyse des états
psychologiques les plus pénibles à l’étude de la motivation puis du sentiment de plénitude, ce
qu’il a appelé les « expériences paroxystiques ». Il en résulte une œuvre à la fois foisonnante et
originale, qui a ouvert de nombreuses voies dans la recherche et dans la pratique.
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On doit en particulier à Abraham Maslow l’élaboration d’un lexique précis, pour aborder la
mystique et les états de conscience exceptionnels dans des termes scientifiques, tout en
respectant la spécificité de ces expériences.
Au cours de sa carrière, Maslow s'est intéressé principalement aux motivations « supérieures »
de l'homme dans sa hiérarchie (l'accomplissement de soi) et aux états de plénitude (expériences
paroxystiques), ainsi qu'aux fondements de la santé psychique.
Sa hiérarchie des besoins signifie que l'homme n'atteint le plein développement de son
psychisme que s'il est satisfait sur tous les plans : physiologie, sécurité, amour (appartenance),
estime (reconnaissance) et accomplissement de soi (créativité).
Cette hiérarchie est généralement représentée sous la forme d'une pyramide qui, de la base au
sommet, distingue cinq niveaux de besoins :
1. À la base, les besoins physiologiques (tels que la faim, la soif) ;
2. Ensuite, les besoins de sécurité et de protection (tels que le désir d'un toit ou d'une
bonne assurance) ;
3. Puis viennent les besoins d'appartenance, besoins sociaux qui reflètent la volonté de faire
partie d'une famille, d'un groupe, d'une tribu ;
4. Ensuite arrivent les besoins d'estime de soi (qui permettent de se regarder dans le
miroir le matin) ;
5. Enfin, apparaissent au sommet de la hiérarchie, les besoins d'auto-accomplissement (qui
renvoient au désir de se réaliser soi-même à travers une œuvre, un engagement).
La pyramide qui a été attribuée à Maslow représente mal la richesse de son analyse, et surtout
trahit la vision dynamique qu'il avait des besoins dans la construction de la personnalité.
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De plus, si Maslow est très connu dans le domaine de la gestion, ses recherches concernaient la
psychologie générale, et ce sont ses successeurs qui ont appliqué ses conclusions à la sphère de
l'entreprise. Lui-même n'a écrit que des notes à ce sujet, où il est peu question de motivation,
mais beaucoup plus de la société adéquate et de l'Eupsychie (ou santé psychologique).
Maslow estime que les besoins élémentaires (physiologiques et de sécurité) étant satisfaits, la
personne cherche ensuite à satisfaire les autres besoins d'ordre supérieur de façon à alimenter
sans cesse les motivations. Un besoin d'ordre supérieur ne peut être satisfait que si les
précédents le sont. Ainsi, pour appliquer ce modèle au monde professionnel, rien ne sert de
vouloir motiver les salariés au niveau de l'estime et de l'accomplissement, si des menaces de
licenciements portent atteinte à la sécurité et si les salaires ne sont pas suffisants pour satisfaire
pleinement les besoins physiologiques. Maslow tient finalement un discours optimiste dans la
mesure où il considère qu'il est possible que les salariés puissent, dans leur travail, s'accomplir et
se réaliser.
Maslow propose une étude sociologique de la spiritualité dans laquelle il classifie avec beaucoup
de finesse les différentes manifestations paroxystiques, telle que la révélation. Sa démarche est
celle d'un scientifique qui approche globalement une dimension du fait religieux de manière
macroscopique, soit comme un sociologue ou même comme un ethnologue, et qui use ensuite
d'une analyse psychologique pour aborder l'échelle microscopique de l'expérience paroxystique.
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Fritz Perls (né le 8 juillet 1893 à Berlin, mort le 14 mars 1970 à
Chicago) était un psychiatre et psychanalyste allemand. Il est le
fondateur de la Gestalt Therapie, qu'il a développée à partir de 1942
avec son épouse, Laura Posner Perls.
Sa carrière débute en 1926 dans un institut où il traitait des soldats
ayant des lésions au cerveau. Dès lors, il est influencé par les
gestaltistes. En 1934, il décide d'aller vivre en Afrique du Sud où il
commence à élaborer sa Gestalt Therapie. En 1946, il émigre aux États-Unis. Peu de temps après
son arrivée, il fonde avec son épouse Laura l'Institute of Gestalt Therapy à New York. Jusqu'à sa
mort, il continuera d'approfondir sa théorie.
Après sa mort, la Gestalt Therapie a continué d'exister et de se développer. Aujourd'hui, il existe
plusieurs instituts faisant la promotion de cette approche comme le Fritz Perls Institut
(Allemagne), l'Institut Français de Gestalt-thérapie (France), l'École Parisienne de Gestalt (EPG)
et l'École Humaniste de Gestalt.
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Virginia Satir, née le 26 juin 1916 et décédée le 10 septembre
1988 aux États-Unis était une psychothérapeute américaine,
célèbre particulièrement pour son approche de la thérapie
familiale. Ses livres les plus connus sont : Conjoint Family Therapy
(1964), Peoplemaking (1972) et The New Peoplemaking (1988).
Formatrice de thérapeutes familiaux, elle crée, en novembre 1958,
avec Donald deAvila Jackson et Jules Riskin, l'équipe du Mental
Research Institut (MRI), plus connue sous le nom d'École de Palo
Alto. Tournée vers la recherche clinique et la formation de thérapeutes, l'équipe a pour objectif
de tenter d'appliquer au champ de la psychothérapie les découvertes sur la communication
faites avec Gregory Bateson. En 1961, Paul Watzlawick rejoint l'équipe en compagnie de Jay
Haley et John H. Weakland et s'inscrit ainsi dans le mouvement systémique de Gregory Bateson.
Ce groupe avait un but de recherche très large. Satir s'occupait spécifiquement de la famille et
de la formation. Elle quitte le MRI en 1968 pour devenir la première directrice du centre
d'Esalen.
Virginia Satir, reconnue comme charismatique et particulièrement douée dans son domaine par
nombre de ses confrères, est l'un des trois principaux thérapeutes, avec Milton Erickson et Fritz
Perls, dont la pratique a été modélisée pour créer la PNL.
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Paul Watzlawick, né le 25 juillet 1921 à Villach (Autriche) et
mort le 31 mars 2007 à Palo Alto (Californie) est un théoricien
dans la théorie de la communication et le constructivisme radical,
membre fondateur de l'École de Palo Alto. Psychologue,
psychothérapeute, psychanalyste jungien et sociologue, ses
travaux ont porté sur la thérapie familiale et la psychothérapie
générale.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Paul Watzlawick,
prisonnier politique en Allemagne, s'évade et est recueilli par les
Britanniques. À la fin de la guerre, il est démobilisé en Italie et entre dans les services de police
de la ville de Trieste. En 1949, il obtient son doctorat en langues modernes et philosophie à
Venise où il a étudié la logique (influence de Ludwig Wittgenstein, Gottlob Frege et Kurt
Gödel). De 1949 à 1954, il se forme à l'Institut Carl Jung à Zurich, puis obtient un poste pour
les Nations-Unies en Italie. Après un séjour à Bombay, il enseigne la psychologie analytique et la
psychothérapie à l'Université d'El Salvador de 1957 à 1959.
En 1960, il se rend à Philadelphie pour étudier l'approche thérapeutique de John Rosen à
l'Institute for Direct Analysis. C'est là qu'il rencontre Ray Birdwhistell et Albert Scheflen. Ce
dernier le présente à Donald D. Jackson et, en 1961, Watzlawick rejoint le Mental Research
Institute of Palo Alto.
Dans ses écrits, Paul Watzlawick a notamment dénoncé les alternatives illusoires,
sournoisement pathogènes (doubles contraintes). Réciproquement, celles-ci sont utilisables
pour sortir d'un dilemme dévastateur. Exemple emprunté à Paul Watzlawick et cité par Philippe
Boulanger et Alain Cohen dans Le Trésor des Paradoxes : « Erdäpfel oder Kartoffel ? » (patates ou
pommes de terre ?) : vers 1940, ce slogan clandestin répondait à la propagande nazie intimant
aux populations soumises qu’elles avaient le « choix » entre « le national-socialisme ou le chaos
stalinien ». Plus généralement, Paul Watzlawick a beaucoup évoqué la Seconde Guerre
mondiale, notamment dans son ouvrage de référence La Réalité de la réalité (Éd. Seuil).
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L’œuvre de Paul Watzlawick comporte deux grandes orientations : l’une théorique et l’autre
thérapeutique. Chacun des ouvrages de cet auteur comprend les deux dimensions. Ceux-ci sont
écrits dans un langage compréhensible et sont agrémentés de nombreux exemples issus de
nombreux domaines de la connaissance : philosophie, linguistique, histoire de la psychologie,
littérature, journalisme, publicité, anecdotes, etc.
La dimension théorique comporte quelques postulats : 1– la communication est inévitable entre
les humains (cf. "Une logique de la communication"); 2 – la réalité est le résultat d’une
construction (cf. "La réalité de la réalité") ; 3 – le cerveau comprend deux hémisphères : le
gauche orienté rationalisation et le droit orienté émotion (théorie de l'asymétrie cérébrale).
La dimension thérapeutique vise principalement un changement (voire une résolution) vis-à-vis
d’un problème. Il existe deux types de changement : un changement qui n’a pas d’effet
thérapeutique (de type 1 : tentative spontanée du sujet qui consiste en un « plus de la même
chose ») et un changement qui a un effet thérapeutique appelé méta-changement (de type 2 :
construit dans une relation thérapeutique). Les techniques principales pour parvenir à un méta-
changement sont : 1 – le recadrage ; 2 – la prescription du symptôme ; 3 – la prescription du
comportement ; 4 – le déplacement du symptôme ; 5 – l’alternative illusoire ; 6 – l’utilisation de
la résistance.
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Quelques développeurs actuels de la PNL
Leslie Cameron est une psychothérapeute née en 1948, ex-
épouse de Richard Bandler.
Leslie Cameron faisait partie dès le début des années 1970 des
groupes de Gestalt mis sur pied par Richard Bandler. Elle est
considérée comme faisant partie des co-développeurs de la
première heure de la PNL.
Elle a créé en 1981 l'Institut NLP de San Francisco avec Lynne Conwell et est l’auteur de
plusieurs ouvrages dont :
• Solutions: Practical and Effective Antidotes for Sexual and Relationship Problems (publié en
1985 et dont le titre original était, en 1978, They Lived Happily Ever After)
• The Emotional Hostage: Rescuing Your Emotional Life, Real People Press, 1986
• The Emprint Method: A Guide To Reproducing Competence, 1985
• Practical Magic: A Translation of Basic Neuro-Linguistic Programming Into Clinical
Psychotherapy, Crown House Publishing, 2003
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Judith De Lozier4 est ethnologue. Elle est aussi l’ex-épouse de
John Grinder.
Judith DeLozier est Master et Bachelor en Anthropologie de
l'Université de Santa Cruz où elle rencontra John Grinder et
Richard Bandler. Elle a, dès le début, participé au développement
de la PNL (1975) en intégrant le premier groupe d'étude monté
par John Grinder et Richard Bandler, puis elle a participé à de
nombreux ouvrages tels que : Neuro-Linguistic Programming Vol. I
(1980), de Robert Dilts, John Grinder et Richard Bandler. Étudiante de Milton Erickson, elle a
modélisé les inductions des différents états de transe, comme la création des métaphores du
grand maître de l'hypnose. Ce travail est décrit dans Patterns of the Hypnotic Techniques of Milton
H. Erickson, M.D. Vol. II (1976).
Co-auteur avec John Grinder de Turtles All the Way Down: Prerequisites to Personal Genius (1987),
Elle fut présidente de Grinder, DeLozier, and Associates pendant 14 ans.
Actuellement, elle applique et transmet son savoir-faire au travers de l'Université de PNL que
dirige Robert Dilts.
4 Source : Montpellier-Coaching-PNL
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Robert Dilts, né en 1955, est aujourd’hui l’un des principaux
développeurs de la PNL.
À l'origine assistant de John Grinder et de Richard Bandler, il est,
en fait, un des co-fondateurs de la PNL. Il a d'abord traité de
l'épistémologie et des relations entre la PNL et la neuro-
physiologie. Il s'est toujours intéressé à la systématisation
théorique et au développement systémique de la PNL.
Il a mis en forme des modèles d'intervention très élaborés,
notamment à propos des croyances et de l'identité, particulièrement dans le domaine de la
santé.
Robert Dilts a apporté à la PNL de nombreux modèles intéressants, comme par exemple le
modèle des « niveaux logiques du changement ». Il est l’auteur de nomnreux ouvrages et
contribue aujourd’hui encore a enrichir la PNL en y intégrant de nouveaux outils et de
nouvelles notions.
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David Gordon a formalisé la structure des métaphores de
Milton Erickson.
Auteur de plusieurs ouvrages, il pratique et enseigne la PNL
depuis les années 1970.
David Gordon est reconnu pour ses capacités à modéliser les
comportements humains et ses remarquables dons de conteur.
Bien qu’il ait touché a quasiment toutes les sphères de la PNL,
son expertise s’est en effet principalement développée dans la
création et l’utilisation des métaphores thérapeutiques.
À ce titre, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont notamment Contes et métaphores
thérapeutiques; Apprendre à raconter des histoires qui font du bien.
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Les Présupposés (postulats) de la PNL !
Les présupposés de la PNL sont des généralisations sur la vie. Ils représentent le cadre de
référence qui donne du sens à la pratique de la PNL.
Ces présupposés constituent en un sens la « philosophie de la PNL », en vue d’obtenir une
nouvelle réalité. En PNL, les présupposés sont à utiliser « comme si » ils étaient vrais. Ce
mouvement de faire « comme si c’était vrai » change la perception de ce qui était auparavant et
permet d’atteindre de nouveaux objectifs dans un environnement de confiance, en vue
d’obtenir et d’établir une communication respectueuse et stimulante.
Sans constituer des faits scientifiques, ces axes de perception du monde environnant
apparaissent comme essentiels pour intégrer la puissance de mise en œuvre des processus de la
programmation neurolinguistique.
L’appropriation de ces présupposés conditionne la stimulation des ressources de la personne à
l’ouverture vers de nouveaux choix pour le changement.
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Les présupposés de base de la PNL La carte n’est pas le territoire
Cette assertion de Korzybski fait référence à notre perception du monde qui, filtrée et
interprétée par nos sens, se transforme en une représentation personnelle de la situation vécue.
Autrement exprimé, notre représentation de la réalité n’est pas la réalité; elle est une réalité
parmi d’autres perceptions possibles, parmi d’autres « cartes du monde ».
« S’il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème. »
Pablo Picasso
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Le corps et l’esprit sont des processus systémiques
L’esprit et le corps sont liés et l’un influence l’autre... et vice-versa. Ce postulat repose sur le
principe que l’esprit influe sur le corps et que le corps influe sur l’esprit. L’esprit et le corps
forment un tout indissociable. L’être humain est fait de matière vivante qui module sa capacité à
penser. En retour ses pensées affectent le fonctionnement de son corps.
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Les autres postulats de la PNL
On ne peut pas ne pas communiquer
Nous ne pouvons pas ne pas communiquer : l’humain communique par différents moyens,
même lorsqu’il y a silence, le corps communique et envoie des signaux que la personne en face
peut comprendre. Refuser de communiquer est une communication en soi. La communication
non-verbale est la véritable représentation de l’expérience.
Plus on a de choix, mieux ça vaut
La variété des choix permet seule de contrôler un système complexe. Si ce que vous faites ne
marche pas, changez de technique, ou alors vous obtiendrez toujours le même résultat. Plus
une personne a de choix, au sens des responsabilités, plus elle pourra agir. Ce qui nous amène à
la notion de flexibilité, c'est-à-dire à notre capacité d’adaptation au contexte et à notre aptitude
à changer notre comportement.
Une personne fait toujours le meilleur choix parmi les choix qui lui
paraissent possibles
Tout comportement adéquat ou non par rapport à une situation, a pour but de s’adapter à
celle-ci. Les gens font le meilleur choix qui leur est possible tenant compte des choix qu’ils
perçoivent comme leur étant disponibles. Le comportement est le résultat d’une sélection,
considérée comme le meilleur choix possible à un moment donné, compte tenu par exemple,
des motivations inconscientes et des capacités dues à des expériences et des connaissances.
Tout comportement a une intention positive
Tout comportement, au départ, détient une bonne intention supposée. Il reste possible de faire
mal tout en croyant bien faire. Tout comportement a une bonne raison d’être pour son auteur.
Le comportement d’une personne est ce qu’elle peut faire de mieux à un moment donné.
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Le niveau inconscient de la communication est celui qui détermine le sens
de la relation
Dans un entretien, c’est le niveau inconscient de la communication qui détermine la tournure
que prend la relation.
La signification d’un message est donnée par la réaction que
ce message suscite
La réponse révèle le sens du message émis. C’est la manière dont est perçu le message que
nous avons envoyé qui doit nous donner le véritable sens de celui-ci pour notre interlocuteur.
Ce sens devra être pris en compte.
Établir le rapport, c’est rencontrer l’autre dans son modèle du monde
Établir le rapport, quel que soit l’interlocuteur, est la règle numéro un de la communication.
Quelles que soient les différences existant entre chacun de nous, il est important de créer ce
rapport en écoutant l’autre, sans jugement. Il s’agit d’apprécier et de côtoyer les différences. Il
s’agit de comprendre le modèle de l’autre, de le décoder, et d’oublier son propre modèle du
monde.
Il n’y a pas d’erreur, il n’y a que du feedback
L’échec est inexistant. Il ne peut s’agir que d’une information supplémentaire quant à notre
façon de faire et ce que nous obtenons avec elle. Le résultat non souhaité peut être utilisé
autrement. Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des apprentissages. Vous ne devez pas avoir peur de
tenter de nouvelles expériences, car même si vous échouez, vous ne devez pas considérer ceci
comme un échec, mais plutôt comme une leçon de laquelle découlent des apprentissages.
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Si ce que vous faites ne fonctionne pas, faites autre chose
Si votre façon de procéder ne fonctionne pas, essayez autre chose. Il faut modifier un
comportement pour créer un nouveau changement. Il vaut mieux changer de tactique plutôt
que de continuer à se taper la tête sur les murs. Lorsque le résultat n’est pas celui que vous
souhaitez, il faut donc faire autre chose pour parvenir au résultat escompté.
Les personnes méritent le respect, quel que soit leur modèle du monde
Quel que soit son comportement, toute personne a droit à notre respect.
Chacun agit en fonction de son propre modèle du monde. La réalité est au-delà.
Toutes les ressources sont dans la personne
Toute personne a en elle les ressources nécessaires pour opérer des changements. Pour
obtenir un changement, on peut demander à quelqu’un d’imaginer ce que serait la situation sans
le problème. L’imagination produit ici quelque chose qui provient bien de la personne et non de
l’extérieur.
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Découvrir la structure profonde
Notre système de perception, constitué de nos cinq sens, nous permet d’entrer en contact avec
le monde extérieur, avec le “territoire”. Les expériences que nous vivons sont filtrées et
« codées » dans notre cerveau, dans notre système neurologique, sous forme d’images, de sons,
de sensations, d’émotions, de goûts, d’odeurs… Enfin, nous exprimons ces expériences
« codées » au moyen de notre langage, verbal et non-verbal.
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Entre chacun de ces niveaux interviennent des filtres. Ces filtres peuvent être physiologiques
(propres à l’espèce humaine ; par exemple nous ne détectons pas avec nos yeux les infra-rouges
ou les ultra-violets). Ils peuvent également être d’origines socio-culturelles, c’est-à-dire
déterminés par notre éducation, notre famille, nos amis, les valeurs véhiculées par notre
éducation. Ainsi, par exemple, les esquimaux possèdent dix-huit mots différents pour désigner la
neige… bien plus que nous ou que les habitants d’Afrique centrale.
Enfin, ces filtres sont aussi individuels, c’est-à-dire déterminés par notre physiologie individuelle,
mais aussi par nos croyances, nos valeurs, nos attitudes, nos souvenirs, nos expériences et nos
« métaprogrammes ».
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Lorsque nous racontons nos expériences, nous avons tendance à généraliser, à sélectionner et à
distorsionner l’information. La structure même du langage que nous utilisons nous pousse
constamment à utiliser des mots comme « toujours, chaque fois, jamais, sauf que, mais… », et à
créer des liens de cause à effet entre des choses qui ne sont pas réellement liées, ou encore à
omettre, consciemment ou non, de l’information. Ces processus ont été décrypté en PNL à
l’aide du métamodèle.
Les filtres existant entre notre système de perception et notre système de représentation, ainsi
qu’entre notre système de représentation et notre mode d’expression, se traduisent non
seulement au travers de nos modes d’expression verbaux et non-verbaux, mais ils génèrent
aussi des émotions. Ils se manifestent dès lors également au travers de nos comportements, très
souvent dictés par nos émotions.
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Les cadres opérationnels de la PNL
Le mot cadre est utilisé pour délimiter le champ d’un événement. La manière de recueillir et de
cadrer l’information organise nos filtres de perceptions, définit plus spécifiquement la valeur de
ces informations. Les cadres utilisés soulèvent de grandes questions, une réflexion sur soi et le
monde. Un cadre est « une structure imposée par la nature de l’intervention et qui circonscrit l’espace
de celle-ci. Le cadre établit les frontières de ce qui est à l’intérieur et à l’extérieur du contexte de
l’intervention. » 5
Cadre comme si
Faire « comme si » permet d’accéder à des informations non disponibles dans le présent. Pour
l’être humain, une des façons naturelles d’apprendre à faire quelque chose de nouveau consiste
à reproduire ce qu’il voit faire par d’autres. Lorsque le voile se soulève, comme au cinéma,
prendre la place de l’acteur et faire comme si, comme si l’on avait une baguette magique, rend
possible la réalisation d’un rêve. Une personne s’imagine qu’elle a atteint son objectif. Elle vit
l’expérience au moment présent, ses sens sont aiguisés, elle voit ce qu’il y a à voir, elle entend
ce qu’il y a à entendre et elle ressent ce qu’il y a à ressentir. Son état change. Dès que quelqu’un
vous dit « je ne sais pas », pensez à lui suggérer de faire «comme si ».
Cadre marche arrière
Ce cadre est très efficace et motivant, car il permet de poser un regard vers l’arrière et de
prendre conscience du chemin parcouru. Redire à quelqu’un ce qu’il vient de dire, avec ses mots
exacts, mettre en lumière les progrès réalisés, voir ce qui a été fait et pas uniquement ce qui
reste à faire, tout cela permet de préciser à nouveau l’objectif à atteindre, et de mieux réaliser
les actions lorsque le temps est venu de passer à l’étape suivante. Le cadre marche arrière
permet de récapituler les acquis, et de s’aligner un instant pour mieux repartir du bon pied.
5 Heven, B. & Turner, J.
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Cadre pertinence
Le cadre pertinence permet de relever et de contrôler la qualité de l’information. Il faut éviter
de s’éloigner de l’objectif fixé au départ. Toute information non basée sur des éléments
pertinents ou sortant du cadre fixé doit être triée.
Exemple : « Quel lien fais-tu entre ce que tu me dis et l’atteinte de ton objectif ? »
Cadre Évidence
L’évidence, c’est de reconnaître que l’objectif est atteint. Ce cadre permet d’exprimer de quelle
manière une personne saura qu’elle a atteint son objectif. Le cadre évidence utilise les modes
visuel, auditif et kinesthésique, c’est-à-dire la description des sensations qui permettront de
valider l’atteinte de l’état désiré par la personne.
Cadre Objectif
Le cadre objectif est l’outil des premiers instants. La première fois qu’un coach rencontre un
nouveau client, la première fois qu’un gestionnaire rencontre un membre de son équipe, la
première fois que deux individus entrent en communication, chacun a un objectif. Comment
définir un bon objectif, précis, atteignable, réalisable ? La PNL a développé, avec le cadre
objectif, une série de questions permettant de structurer, de composer et de valider un objectif
de manière à satisfaire tous les critères d’un bon objectif. Nous verrons plus loin que le cadre
objectif est un cadre de cueillette d’information sur l’état désiré par une personne, sur son
objectif.
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Les piliers de la PNL
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Le changement
Nous l’avons vu, la PNL est, notamment, un modèle d’accompagnement dans le changement.
Pour aller d’un point A à un point B, la PNL propose un véritable « coffre à outils » qui permet
à l’individu d’agir sur ses comportements, ses stratégies, ses capacités, ses croyances, ses valeurs
et son identité.
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Lors de ce processus de changement interviennent des interférences, que l’on a regroupées
sous l’appellation des « 7 C » :
- Confusion
- Convictions
- Catastrophes
- Comparaisons
- Conflits
- Contenu
- Contexte
Lors de l’accompagnement de l’état présent (cadre problème) vers l’état désiré (cadre solution),
chacune de ces interférences sera adressée. Pour ce faire, les outils de la PNL pourront aider à
opérer, par exemple, des changements de croyances ou des changements de comportements,
elles aideront à mettre en avant des conflits internes (« une partie de moi dit oui, l’autre non »),
à intervenir au niveau des ressources (confiance, estime de soi…), à mettre à jour les stratégies
– conscientes ou inconscientes, aidantes ou limitantes – de l’individu, etc.
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Les niveaux logiques du changement
Selon Gregory Bateson et Robert Dilts, on distingue plusieurs niveaux logiques du changement,
de la communication et de l’apprentissage. Dans un premier temps, ils ont été présentés de
manière hiérarchisée, et l’on enseigne souvent que pour provoquer un changement à un certain
niveau, il est plus efficace d’intervenir au niveau qui se trouve juste « au-dessus », les
changements les plus profonds et ayant un impact le plus important aux niveaux « inférieurs »
étant ceux intervenant au niveau de l’identité. Même si cela s’avère exact dans la majorité des
cas, cette approche n’est pas la seule valable. Ainsi, selon les ouvrages et les écoles, les niveaux
logiques seront représentés de différentes manières.
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La représentation sous forme de pyramide est celle que l’on retrouve le plus souvent. Elle
s’inspire du schéma qu’avait utilisé Abraham Maslow pour représenter sa pyramide des besoins
(cf. la fiche sur A. Maslow dans l’historique de la PNL), et propose une vision hiérarchisée des
niveaux logiques.
Un autre courant préfère une approche plus systémique des niveaux logiques, arguant qu’un
changement à n’importe quel niveau peut provoquer des changements à tous les autres niveaux.
Ainsi, même un changement de comportement peut générer un changement au niveau de
l’identité.
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L’acuité
L'acuité sensorielle définit la finesse de perception. C’est la capacité d’être attentif, réceptif et
sensible aux messages non-verbaux transmis par une personne. Une étude publiée en 1974 par
des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie mettait en avant le fait que seuls 7% de notre
communication résidaient dans les mots que l’on prononce. 93% de la communication seraient
dès lors de la communication non-verbale. De ces 93%, 38% seraient constitués par la
communication audible paralinguistique (ton de voix, timbre, vitesse, volume), et 55% par la
communication non audible paralinguistiquement (tension musculaire, respiration, couleur et
humidité de la peau, mouvements du corps, mouvements des yeux…).
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Développer notre acuité sensorielle nous permet donc de capter des informations plus
nombreuses et plus précises, et de devenir plus conscients des réponses inconscientes des
autres personnes. La plupart d’entre nous est peu entraînée à percevoir les messages
inconscients, et nous concentrons généralement notre attention sur les mots prononcés.
En développant notre acuité, nous sommes en mesure de détecter plus subtilement les états
internes de la personne avec qui nous communiquons et de saisir le véritable sens du message
qu’elle nous transmet. Nous sommes également en mesure de percevoir si le message qu’elle
nous communique de manière verbale est cohérent par rapport au message qu’elle nous
communique de manière non-verbale.
Cette cohérence se nomme, en PNL, la congruence.
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La congruence
La congruence, c’est l’alignement de tous les canaux de communication sur un message
identique et cohérent. C’est lorsque le verbal et le non-verbal « disent » la même chose.
Si ce n’est pas le cas, il y a incongruence du message. Gregory Bateson avait remarqué qu’en cas
d’incongruence, c’est le message émis par le non-verbal qui prime. Richard Bandler et John
Grinder, lors de leurs observations, ont été plus loin que cela et ont constaté qu’il pouvait
également y avoir incongruence à l’intérieur d’un même mode analogique.
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Quelques exemples d’incongruence :
Il est possible de dire des mots sur un ton qui ne concorde pas avec le contenu des mots.
Exemple : une mère qui dit sur un ton tout doux à son enfant : « si tu n’es pas sage, tu seras privé
de console de jeux pendant une semaine ». Dans ce cas, il y a incongruence entre le verbal et
l’audible paralinguistique. Le véritable message est : « tu ne seras pas puni ».
Une personne peut déclarer vouloir faire quelque chose dans sa vie et trouve des justifications
pour ne pas le faire (exemple d’incongruence séquentielle).
Exemple : « moi aussi j‘aimerais partir mon entreprise, mais tout-le-monde dit que je n’en serais pas
capable.» Le véritable message est : « je ne lancerai pas mon entreprise ».
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Le flexibilité
Comme nous l’avons vu, nous disposons de nos canaux de perception privilégiés. Nous avons
tendance à nous définir comme des personnes « visuelles », « auditives », « sensibles »… et
chacune et chacun d’entre nous est tout cela à la fois.
Accroître sa flexibilité, c’est notamment s’entraîner à changer ses canaux de perception
privilégiés, pour augmenter son acuité et faciliter le rapport avec l’autre, pour aller à sa
rencontre dans son propre modèle du monde.
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L’objectif
Les critères d’un bon objectif
Préciser un objectif est la première étape. Il s’agit de savoir ce que l’on veut. Clarifiez votre
objectif, visez un résultat concret, spécifique et observable. Formulez-le en terme positif (le
cerveau ne peut pas se représenter la négation) et concevez l’objectif selon une représentation
sensorielle : voir, entendre, ressentir. L’objectif doit être mesurable concrètement, c’est-à-dire
avoir des critères d’évaluation, et être écologique (ne nuire ni à soi, ni aux autres). Être précis
demande de la souplesse, de la flexibilité, des outils performants et une méthodologie
rigoureuse. Il n’est pas toujours simple pour une personne d’exprimer ce qu’elle désire
vraiment. Les questions du cadre objectif sont pointues et spécifiques, elles permettent de
mettre en lumière l’objectif réel qui, parfois, se cache derrière l’objectif avoué. En
accompagnement, les questions du cadre objectif sont le point de départ d’une première
rencontre.
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Les questions de cadre objectif
1) Qu’est-ce que tu veux ? Peux-tu formuler cela en termes positifs ? (importance de
formuler l’objectif en termes positifs : ce que je veux, et non ce que je ne veux pas)
2) En quoi est-ce important pour toi d’atteindre cet objectif ?
(le morcelage permet de découvrir les vrais critères de la personne dans l’atteinte de l’objectif.
Pour plus de détails concernant le morcelage, voir page 116)
3) Est-ce réaliste pour toi ? Est-ce atteignable ? (réaliste et atteignable)
4) Où et quand souhaites-tu atteindre ton objectif ? (spécifique et contextualisé)
5) À quoi sauras-tu que tu as atteint ton objectif ? (vérifiable)
6) Comment les autres sauront-ils que tu as atteint ton objectif ? (observable)
7) Quels sont les avantages et inconvénients de l’atteinte de ton objectif pour ton
entourage (ta famille, tes amis, tes collègues…) ? (écologie)
8) Quels sont les avantages et inconvénients de l’atteinte de ton objectif pour toi ?
(écologie)
9) Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui ton objectif n’est pas encore atteint ? Que gagnes-tu à
ne pas agir ? (gains secondaires)
10) Si tu ne fais rien, que se passera-t-il ?
11) De quelles ressources as-tu besoin pour atteindre ton objectif ? (ressources)
12) Quelles sont les étapes? Quelle serait la première bonne étape ?
13) Au vu de tout ce que tu m’as dit, peux-tu maintenant reformuler ton objectif ?
(précision de l’objectif)
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L’expérience sensorielle
« Tout ce qui est moi m’appartient : mon corps, mon esprit, y compris toutes ses pensées et ses idées,
mes yeux et toutes les images qu’ils perçoivent, mes sentiments, quels qu’ils soient… ma bouche et tous
les mots qui en sortent… et tous mes actes, qu’ils concernent les autres ou moi-même. »
Virginia Satir
Les systèmes de perception
Pour entrer en contact avec la réalité extérieure, nous disposons de cinq sens. Nous voyons
(visuel), nous entendons (auditif), nous ressentons et nous éprouvons des sensations
corporelles (kinesthésique). Nous nous servons aussi de notre odorat (olfactif) et de notre goût
(gustatif). Par ces cinq sens, nous recevons les informations provenant de notre environnement.
Nous identifions la réalité grâce à une combinaison d’informations. Nous appelons ce système
de perception le « VAKOG » (parfois résumé par « VAKO » ou « VAK »).
Nous entrons en contact avec le monde, « le territoire », à travers notre système de
perception sensorielle.
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Les systèmes de représentation
Les informations venues du monde extérieur sont perçues simultanément par tous nos sens,
mais ceci se passe à un niveau inconscient, tandis que consciemment nous ne percevons
qu’entre 5 et 9 informations sensorielles à la fois. C’est ce que l’on appelle le principe
du 7 +/- 2.
L’être humain utilise généralement de façon dominante l’un de ses sens pour se représenter la
réalité, et le sens dominant qu’il utilise peut varier selon les contextes.
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La PNL définit trois principaux systèmes de représentation sensoriels :
1. Le système visuel (V) ;
2. Le système auditif (A) ;
3. Le système kinesthésique, qui se réfère aux sensations tactiles, gustatives, olfactives et
aux émotions (K).
Nous avons tous un système de représentation sensorielle dominant. Bien que nous ayons un
système sensoriel dominant, cela ne nous empêche pas de nous servir des autres, et l’usage que
nous en faisons varie selon les contextes.
Les systèmes de représentation sont les canaux par lesquels nous codons les expériences
sensorielles subjectives. Le système de perception filtre tout ce qui a été entendu, vu et
ressenti, pour ensuite l’encoder dans cet espace organisationnel interne, qui représente notre
monde à nous, notre « modèle du monde », notre « carte du monde ». Et chaque carte est
différente, chaque réalité est différente.
Rappelez-vous en outre des présupposés de la PNL : « la carte n’est pas le territoire ».
Ainsi, notre monde n’est pas le monde.
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La façon dont nous communiquons la représentation interne que nous nous faisons du monde
se traduit à travers notre langage verbal et non-verbal. Et rappelez-vous, 93% de la
communication est non-verbale !
Il est donc essentiel d’être attentif aux indices qui nous permettent de décoder la
communication non-verbale de notre interlocuteur, au-delà des mots qu’il prononce.
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Les indices d’accès aux systèmes de représentation
Chaque modèle du monde comprend en soi des images, des sons et des sensations. Il existe
des outils qui facilitent l’observation des messages qui « traduisent » ce modèle du monde. Ils
sont appelés « indices d’accès », et sont regroupés en trois catégories: les prédicats, les
mouvements oculaires, les micro-indices d’accès.
Les prédicats
Le mot « prédicat » désigne l’ensemble des noms, verbes, adjectifs, adverbes appartenant au
registre sensoriel utilisé par une personne quand elle parle.
En PNL, on prend en compte les prédicats pour identifier le système de représentation qu’une
personne utilise pour traiter l’information reçue. Identifier les prédicats sert à comprendre
comment notre interlocuteur vit et se représente ce qu’il raconte.
Lorsque nous nous exprimons, nous sélectionnons inconsciemment un vocabulaire
correspondant à notre canal de représentation dominant.
Des mots et des expressions comme « voir », « entendre », « sentir », « harmonie »,
« chaleur », « avoir de l’impact »… sont des mots et des expressions à composantes
sensorielles qui font partie des prédicats. De plus, nous utilisons aussi une série de mots non
spécifiques, comme « changer », « modifier », « analyser », « réfléchir », etc.
Être attentif aux prédicats utilisés par notre interlocuteur nous permet de nous faire une idée
plus précise de son mode de représentation interne dominant, et de nous synchroniser dans
notre langage à ce mode dominant. Si nous détectons par exemple que le mode visuel est le
mode de représentation dominant de notre interlocuteur, nous préférerons lui dire « je vois ce
que tu veux dire », plutôt que « j’entends bien ce que tu veux dire ».
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Les mouvements oculaires
Les auteurs de la PNL ont observé que les mouvements involontaires des yeux n’étaient pas
dirigés par hasard dans telle ou telle direction, mais qu’ils étaient liés au mode de pensée de la
personne. Selon que nous formons des images mentales, que nous faisons appels à des souvenirs
auditifs, que nous nous parlons ou que nous ressentons des émotions, nous dirigeons nos yeux
dans certaines directions plutôt que d’autres.
Les accès oculaires et leur observation permettent d’identifier quel type de représentation
interne met en place une personne pour traiter l’information. L’observation des yeux permet
d’avoir des indications en temps réel sur la structure de la représentation.
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Vc = Visuel construit : images construites
Vr = Visuel remémoré : images remémorées
Ac = Auditif construit : mots ou sons construits
Ar = Auditif remémoré : mots ou sons remémorés
Ad = Auditif dialogue : Dialogue interne, on se parle à soi-même (aussi noté Ai ou Di)
K = Kinesthésique : Sensations kinesthésiques, contact avec ses émotions
N.B. Les yeux dans le vague indiquent un accès visuel
Il peut arriver que certaines personnes soient inversées. On constatera alors que dans la partie
supérieure, du côté gauche (du point de vue de l’observateur) la personne fera appel à des
images remémorées et, du côté droit, à des images construites. L’inversion sera également
d’application pour le mode auditif. On a constaté cependant que l’inversion n’est pas toujours
applicable à la partie inférieure et il se pourra, même chez une personne inversée, qu’elle
ressente des sensations kinesthésiques du côté gauche et que le côté droit soit significatif d’un
dialogue interne.
Pour vérifier si une personne a son schéma de mouvements oculaires inversé, on lui posera
certaines questions tests, pour lesquelles les réponses sont connues (exemples : « Quelle est la
couleur de ta voiture ? », « Ai-je une voix d’homme ou une voix de femme ? », « Imagine une girafe
verte à rayures jaunes »…).
On a cru pendant un temps que les gauchers étaient inversés mais ce n’est pas le cas.
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Les micro-indices d’accès Les micro-indices d’accès, tout comme les mouvements oculaires, se manifestent
inconsciemment. Il est parfois étonnant d’observer des signes corporels et de découvrir de
l’information supplémentaire sur les systèmes de représentation de la personne qui les
manifeste. L’observation attentive de cette micro-dynamique sert d’élément pour en apprendre
davantage sur le mode de représentation interne de notre interlocuteur.
Au début, ne soyez pas surpris de ne pas être en mesure de tout voir en même temps.
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Le rapport Dans toute communication, il y a le contenu et la relation. Pour communiquer efficacement, il
est essentiel d’établir un bon rapport avec notre interlocuteur. En PNL, on appelle cela : « créer
le rapport ».
Le rapport est cette relation de confiance et de coopération qui s’établit entre les
interlocuteurs dans un climat de sécurité et de confiance mutuelle. Créer le rapport, c’est
rencontrer l’autre dans son modèle du monde. Son principe de base est l’acceptation
inconditionnelle de soi et de l’autre. Les étapes pour établir le rapport : l’observation et la
calibration, la flexibilité et la synchronisation.
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La synchronisation
Se synchroniser permet d’établir un rapport dans lequel les parties consciente et inconsciente
se rejoignent. En effet, dès que le contact se crée avec l’interlocuteur, on remarque qu’il existe
un certain effet miroir entre les postures et les types de langages. La confiance s’installe et les
deux se sentent écoutés et entendus. La synchronisation s’applique de façon verbale (la forme
du discours, les tournures de phrases et le contenu) et non verbale (la posture, l’expression du
visage, les gestes, la respiration, etc.).
Une façon amusante qui permet de tester le rapport : changez quelque chose dans votre
attitude et, si l’interlocuteur change également son attitude pour vous suivre, inconsciemment
bien sûr, cela signifie que la rapport est bien établi entre vous. Vous pouvez alors conduire la
personne vers d’autres expériences.
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La calibration
En PNL, on appelle la calibration le fait d’observer finement. La calibration permet de se faire
une idée sur la manière dont est perçu ce que l’on dit.
On observe le lien entre le comportement externe et ce que vit intérieurement la personne.
Calibrer l’autre personne permet de s’ajuster à elle et permet ainsi une meilleure
communication.
Il s’agit de comprendre, grâce à une attention fine de ses comportements externes (nervosité,
calme, fatigue, rougissement, transpiration, …), ce qu’elle est en train de vivre à l’intérieur.
La calibration permet de prendre les décisions les plus justes en fonction de ce que l’on calibre.
Que peut-on observer ?
Le corps dans son ensemble
La personne qui est en face de vous est-elle dans une attitude ouverte et disponible ou au
contraire fermée et méfiante ? Penchée en avant elle est attentive, penchée en arrière elle prend
ses distances dans une attitude de méfiance. Ses bras sont-ils ouverts et dirigés vers l’extérieur
ou à l’inverse croisés et dirigés vers l’intérieur, signe de refus ?
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Certaines parties du corps
Les bras
Nous avons vu plus haut la signification des différentes positions des bras.
Les mains
Un léger tremblement peut traduire un certain stress. À l’inverse, des mains posées
tranquillement, légèrement entrouvertes montrent une belle maîtrise personnelle, sauf chez un
bon communicateur qui envoie des signaux…
Le visage
C’est là que s’expriment le plus les émotions. Pour apprendre à les repérer et à les analyser,
vous pouvez regarder un film, couper le son et limiter votre attention aux visages. Lorsque vous
avez développé cette aptitude, installez-vous dans un restaurant et observez les visages
environnants ; n’hésitez pas à prendre des notes.
Les yeux
Le mouvement des yeux renseigne sur le système de représentation de votre interlocuteur.
Cet aspect est si important qu'il fait l'objet d'une page spéciale et d'un exercice que nous vous
invitons à faire.
Les muscles
Regardez si les mâchoires sont crispées ou si les muscles du visage sont détendus
et notamment le front. Intéressez-vous aux sourcils et au sourire.
La couleur de la peau
Elle traduit les émotions, certaines personnes pâlissent, d’autres rougissent.
Les lèvres
Tissu très vascularisé, elles donnent également des indications en fonction de la tonicité et de la
couleur : blanches et pincées ou plus rouges et détendues.
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Les rides
Elles ne seront pas les mêmes chez la personne anxieuse ou chez le bon vivant; celui qui montre
peu ses émotions en aura parfois moins.
Les épaules
Tombantes, signifiant l’abattement, ou haussement rapide d’épaules montrant une irritation…
Les jambes
Croisées ou non, ouvertes ou serrées, fixes ou mobiles.
Leur mobilité peut traduire un trop plein d’énergie, une envie de partir, ou de l'agacement ; cela
dépend du rythme et de l’amplitude du mouvement.
La respiration
Calme et tranquille ou saccadée. Parfois, elle présente des périodes d’apnée plus ou moins
longues montrant une personne concentrée qui retient quelque chose.
Les mouvements
La personne peut être fixe, immobile ou présenter différents mouvements. Ces mouvements
sont intéressants selon les parties du corps concernées, mais aussi selon la vitesse à laquelle ils
s’effectuent.
Observez les changements
En fonction de ce que vous dit la personne et de ce que vous lui dites, des changements
surviennent, ils sont liés à des modifications d’états internes. Si vous avez choqué votre
interlocuteur, quoi qu’il dise, vous ne pouvez pas ne pas le voir.
Pour attirer un peu plus encore votre attention sur l'importance d'observer et de calibrer,
rappelez-vous que 7% seulement de votre communication est verbale. Pour accéder au non
verbal, nous vous invitons donc à observer. 93% de notre communication est non verbale !
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Les positions perceptuelles
En PNL, la notion de positions perceptuelles est très utile car elle permet de changer
fondamentalement notre vision face à des situations, des pensées, des émotions, des
comportements, des problématiques.
La position 1 (P1) représente notre position : nous y vivons la situation pleinement, de manière
associée (nous voyons, entendons et ressentons tout ce que nous vivons dans cette situation).
La position 2 (P2) est la position de l’autre : nous y vivons la situation « dans la peau de
l’autre », en entendant, voyant et ressentant tout ce que l’autre vit dans la situation considérée.
La position 3 (P3 ou « position méta ») est la position d’un observateur neutre, qui voit la scène
de manière dissociée et qui exprime, sans rien ressentir, ce qu’il observe.
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Il peut être aidant lors de certaines techniques ou interventions de doubler la position P3 pour
y intégrer une position d’observation « avec compassion ».
Dans la résolution de conflit notamment, l’intégration de cette ressource en position méta
permet de rendre la technique encore plus efficace.
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Exercice - Préférences de perceptions
sensorielles de recueil d’information
Répondez aux 10 questions en choisissant une ou plusieurs réponses parmi celles proposées.
Reportez ensuite vos réponses dans la grille de la page 79.
1. Vous vous retrouvez au Mexique pour une semaine de vacances
a - Vous appréciez surtout la chaleur
b - Vous restez émerveillé par la couleur turquoise de l’eau
c - La musique mexicaine donne à vos vacances un air de fête
d - Vous vous dites que ces vacances sont bien méritées
2. Vous assistez au mariage de vos meilleurs amis
a - La robe de la mariée lui va à râvir
b - L’ambiance de la soirée dansante vous emporte
c - L’odeur du buffet vous ouvre l’appétit
d - Vous réfléchissez sur le sens du mariage
3. Vous assistez à un spectacle du Cirque du Soleil
a - Les costumes sont magnifiques
b - La musique est parfaite
c - Il fait vraiment agréable sous ce chapiteau
d - Comment doit-on se sentir en travaillant dans un cirque ?
4. À l’épicerie
a - Vous vous dites que tout est décidément trop cher
b - Vous aimez vous arrêter et sentir les fruits que vous allez choisir
c - Vous appréciez l’agencement des rayons bien rangés
d - Vous trouvez la musique et les annonces publicitaires bien ennuyantes
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5. Vous faites la route Québec-Montréal en plein automne
a - Vous appréciez les belles couleurs automnales le long de la route
b - Vous mettez la radio à fond dans votre auto
c - Vous en profitez pour réfléchir à vos prochaines vacances
d - Vous vous arrêtez toutes les heures au Tim Hortons
6. Il pleut alors que vous passiez la fin de semaine à votre chalet
a - Vous en profitez pour vous ballader et apprécier les senteurs de la forêt
b - Vous vous dites que c’est une bonne occasion de faire du rangement à l’intérieur
c - Vous prenez plaisir à écouter les gouttes s’écraser sur le toit
d - Vous passez de longues heures à la fenêtre à regarder tomber la pluie
7. Vous devez vous rendre à l’hôpital pour une consultation
a - Vous avez horreur de l’odeur d’éther qui règne dans la salle d’attente
b - Vous observez les autres patients qui attendent
c - Vous branchez votre balladeur mp3 en attendant votre tour
d - Vous pensez à ce que vous ferez en rentrant chez vous après la consultation
8. Dans l’avion
a - Vous êtes fasciné par la carte qui indique la position de l’avion sur l’écran
b - Vous êtes à l’affût des moindres turbulences
c - Le moindre bruit anormal vous stresse
d - Vous espérez que le pilote est expérimenté
9. Votre patron vous appelle dans son bureau
a - Vous pensez à toutes les choses que vous avez justement à lui dire
b - Vous l’entendez déjà se plaindre des mauvais résultats de l’entreprise
c - Votre estomac se noue à l’idée de ce face-à-face
d - Ce sera l’occasion d’admirer la nouvelle toile de maître qu’il vient d’acquérir
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10. Vous visitez un temple maya lors de vos vacances au Mexique
a - Vous vous demandez comment ils ont fait pour construire cela
b - Vous revoyez les scènes du dernier film d’Indiana Jones
c - Vous appréciez la quiétude de l’endroit
d - Les marches vous donnent le vertige
Reportez dans la grille ci-dessous les réponses que vous avez données à chacune des dix
questions en entourant la lettre correspondante. Ensuite, additionnez le nombre de réponses
sur chaque ligne.
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Total Mode de perception
b a a c a d b a a b Visuel
c b b d b c c c b c Auditif
a c c b d a a b c d Kinesthésique
Réponses
d d d a c b d d d a Dialogue interne
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Exercice – Les filtres
Indiquez à côté de chaque mot ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous prononcez ce mot.
À quelle expérience vécue cela fait-il référence ?
Mot Ce qui vous vient à l’esprit Expérience vécue
Respect
Confiance
Amour
Trahison
Spiritualité
Besoin
Bonheur
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Exercice – les prédicats
Mon interlocuteur : ________________________________________________________
Expérience agréable racontée :
Contexte : ______________________________________________________________
Prédicats utilisés :
Visuels Auditifs Kinesthésiques
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Expérience désagréable racontée :
Contexte : ______________________________________________________________
Prédicats utilisés :
Visuels Auditifs Kinesthésiques
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Exercice – Les micro-indices d’accès
Feuille de notes
Sujet de conversation : _____________________________________________________
Observations
Respiration
Tonus
Peau
Tonalité
Tempo
Sujet de conversation : _____________________________________________________
Observations
Respiration
Tonus
Peau
Tonalité
Tempo
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Exercice – La calibration visuelle
Principe : observer l’autre dans sa communication non-verbale, inconsciente et consciente
permet de percevoir ses états internes.
Procédure : par groupes de 3 (A, B, C)
A demande à B de penser à une situation de bonheur intense et note ce qu’il/elle observe
(physiologie, yeux, respiration, teint de la peau, mouvements, bouche…). C observe et note
également.
Ensuite A demande à B de penser à un moment difficile pour lui/elle dans sa vie.
A note ce qu’il/elle observe. C observe et note également.
A demande à B de penser à une personne qu’il aime. Observation.
Et ensuite à une personne qu’il n’aime vraiment pas. Observation.
A demande ensuite de comparer ces deux personnes.
Laquelle est le plus grande ? En calibrant, B devine à laquelle pense A.
Laquelle est la plus jeune ? En calibrant, B devine à laquelle pense A.
Laquelle est la plus riche ? En calibrant, B devine à laquelle pense A.
Laquelle a la plus grande maison ? En calibrant, B devine à laquelle pense A.
Laquelle habite le plus proche de chez vous ? En calibrant, B devine à laquelle pense A.
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Exercice – La calibration auditive
(A) se place derrière (B) et lui pose des questions auxquelles (A) connaît la réponse (oui/non).
(B) répond avec des mots et des phrases qui n’ont aucun sens (par exemple, faites comme si
vous parliez une autre langue). (A) calibre la différence de vitesse, de tonalité, de rythme de
manière à pouvoir distinguer les réponses positives des réponses négatives.
Ensuite, (B) pose à (A) des questions auxquelles il/elle ne connaît pas la réponse. (B) répond
toujours avec des mots et des phrases qui n’ont aucun sens. (A) détermine si les réponses de
(B) signifient oui ou non.
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Technique de résolution d’un conflit
1. Choisissez une situation dans laquelle vous êtes en interaction avec quelqu’un d’autre, et
dans laquelle vous avez des opinions divergentes sur un sujet, vous êtes en désaccord et
la discussion tourne à la querelle.
2. Établissez les espaces des différentes positions perceptuelles :
Position 1 : vous
Position 2 : l’autre
Position 3 : l’observateur, détaché
Position 3 : l’observateur, avec compassion
3. Placez-vous en Position 1 et revivez la situation de votre point de vue comme vous l'avez
vécue dans la réalité. Prenez conscience de ce que vous voyez, de ce que vous entendez,
de votre dialogue intérieur, de ce qui est important pour vous. Quelles sont les valeurs
que vous défendez ? En quoi le point de vue de l'autre est en contradiction avec ce que
vous pensez et avec ce que vous croyez ?
4. Placez vous en Position 2. Mettez-vous dans la peau de l'autre. Il ne suffit pas de se
mettre à sa place, mais bien d’entrer dans son rôle complètement, comme un acteur qui
se met dans la peau de son personnage. Imitez le comportement de l’autre, utilisez ses
mots. Découvrez ce que vous devez croire pour arriver à agir ainsi, quelles valeurs sont
importantes pour vous à ce moment-là.
5. Replacez-vous en Position 1 et voyez comment votre perception de la situation a déjà
changé.
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6. Placez-vous en Position 3, comme si vous étiez derrière une caméra qui filme la
situation. Vous vous voyez, vous et l'autre personne. Votre ressenti doit être neutre.
Écoutez les paroles, observez les gestes, les attitudes, le ton de la voix, les intentions de
chacune des deux personnes. Que découvrez-vous ? Comment pouvez-vous relativiser
la situation ? Qu’est-ce qui aurait pu se passer différemment ?
7. Placez-vous maintenant en Position 3 « avec compassion » et voyez comment cela
modifie encore votre perception de la situation.
8. Emportez cette compassion en Position 1 et voyez comment cela change la dynamique
de la relation.
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L’ancrage
« Toute votre vie vous avez appris… et vous pouvez faire le tri dans vos souvenirs, vos espoirs, vos
anticipations et vos désirs, et organiser différemment vos apprentissages de façon à ce que cette
nouvelle organisation serve votre évolution et votre bien-être. »
Milton Erickson
Qu’est-ce qu’un ancrage ?
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Nous définissons et répondons à des ancres en permanence. C’est la mise en place d’une
association entre une expérience vécue, accompagnée de son ressenti émotionnel, et d’un
stimulus unique qui permet, par la suite, de revivre automatiquement ce ressenti émotionnel, à
chaque nouvelle présentation de ce stimulus.
Nos souvenirs sont emmagasinés sous forme d’associations à nos sens. Une odeur dans un
restaurant va faire ressurgir des souvenirs de vacances, une musique vous rappellera un ancien
amoureux. Les ancres peuvent se rattacher à n’importe lequel des éléments du système de
perception et de représentation sensoriel (le VAKOG).
La PNL utilise ce mécanisme naturel. Le conditionnement interne et externe pour qu’un
stimulus unique provoque en nous un état émotionnel désiré est possible.
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Pour réussir efficacement un ancrage, certaines conditions doivent être réunies :
1) Il faut s’assurer que l’état émotionnel souhaité est atteint ;
2) Il faut être attentif au timing de l’ancrage et s’assurer de l’effectuer au bon moment ;
3) Il faut veiller à la qualité de l’ancre choisie ; on privilégiera un canal de perception
sensoriel dominant ;
4) La calibration permet de suivre la courbe émotionnelle : l’intensité de l’état augmente au
fil du temps pour atteindre son pic et redescend par la suite ;
5) L’ancrage doit être testé et écologique.
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À tout moment, il est bénéfique de recourir aux ancres pour changer un état limitant. Pour
modifier l’état, il s’agit d’activer une ancre afin de recréer l’état désiré. Son utilité dans le monde
de la PNL est puissante. Sa grande force est ce savoir-faire : combiner les expériences vécues
positives à un ancrage et métamorphoser les expériences dites « insatisfaisantes ».
Qu’en est-il de notre façon d’exceller lorsque nous ne savons pas comment utiliser nos
ressources à leurs pleins potentiels ? Parler en public, accroître sa confiance en soi. Imaginez
toutes les situations ou vous auriez aimé trouver facilement vos ressources intérieures pour
vous permettre d’atteindre l’état tant désiré.
L’ancrage permet de disposer, à porter de la main, d’un outil merveilleux qui change une
expérience insatisfaisante en une expérience satisfaisante et enrichissante.
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Voici quelques techniques qui vous permettront de mieux vous familiariser avec les concepts
essentiels de la PNL que sont les ancrages et les ressources. Prenez note que désormais vous
possédez votre propre coffre à outils. Vous connaissez un nouveau vocabulaire et de nouvelles
techniques. Il s’en ajoutera à chaque module.
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Les ressources Voici, pour vous aider, une liste (non exhaustive) de ressources selon la définition des
ressources utilisée en PNL. Il s’agit de ressources internes à la personne.
Action Acuité Affection Affirmation de soi Affirmation des besoins Amabilité Altruisme Ambition Amitié Amour Assiduité Assurance Attention Audace Authenticité Autonomie Bienveillance Bonheur Calme Chaleur Charme Clairvoyance Communication Compassion Compréhension Conciliation Confiance Confiance en soi Confiance en l’autre Confiance en la vie Congruence Conscience Coopération Cordialité Courage
Créativité Culture Curiosité Débrouillardise Détachement Détermination Dignité Diplomatie Discrétion Douceur Dynamisme Écoute Efficacité Élégance Énergie Enthousiasme Équilibre Espièglerie Esprit critique Esprit Esthétisme Estime de soi Exigence Expression Fantaisie Fiabilité Flexibilité Foi Force Franchise Générosité Gentillesse Habileté Honnêteté Humour
Imagination Indépendance Indulgence Ingéniosité Insouciance Intégrité Intelligence Introspection Intuition Joie de vivre Jovialité Justesse Justice Lâcher-prise Leadership Liberté Loyauté Lucidité Maturité Méthode Modération Modestie Optimisme Ordre Organisation Ouverture Paix Paix intérieure Passion Patience Perfectionnisme Persévérance Philosophie Politesse Précision
Protection Prudence Pureté Raison Réalisme Réflexion Relativisme Réserve Respect Responsabilité Réussite Sagesse Sécurité Séduction Sensibilité Sérénité Sérieux Silence Simplicité Sincérité Souplesse Spiritualité Spontanéité Stabilité Structure Tact Talent Ténacité Tolérance Vertu Volonté Voix intérieure
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TECHNIQUE : Le Cercle d’excellence (ou Cercle de ressources) ÉTAT DE RESSOURCES
1) A identifie et choisit un moment, une expérience, une situation d’excellence où elle était
en contact avec toutes ses ressources. Elle se sent confiante, dynamique, totalement
sûre d’elle. Juste à y penser, son corps l’amène automatiquement dans un état de bien-
être total. Elle revit pleinement cette expérience. B accompagne A et enrichit son
expérience en lui laissant le temps de voir, d’entendre et de ressentir son état au
maximum.
L’ANCRAGE
2) B calibre l’état de A. Au moment où A vit son expérience de ressources à son
maximum, pleinement et intensément, B l’invite à serrer le pouce et l’index tout en
continuant à amplifier l’expérience.
PRENDRE UNE PHYSIOLOGIE D’EXCELLENCE
3) Maintenant, toujours dans cette même expérience, le corps de A réagit. N’oubliez pas, la
personne A est totalement sûre d’elle-même. Elle prend conscience de sa posture et
d’une connexion à tout son potentiel. Elle peut prendre plaisir à caricaturer et à
exagérer les gestes qui accompagnent sa démarche. B continue de calibrer : soyez
attentif au corps, aux épaules, à l’angle de la tête, à la position des jambes, à la
respiration, à l’expression du visage, etc.
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CRÉER UN ESPACE D’EXCELLENCE!
4) B invite A à tracer devant elle un cercle imaginaire, ou toute autre forme de son choix.
Elle en visualise la forme, la couleur, le contenu, la texture et tous les autres détails qui
représenteront son espace d’excellence. Elle en est la créatrice. Elle crée cet espace à sa
propre couleur et y intègre tout ce qui peut représenter pour elle son état de
ressource. B accompagne A pour enrichir cet espace : ajoutez-y des couleurs, et
pourquoi pas des sons, de la chaleur, des odeurs… renforcez l’expérience de A.
ENTRER DANS LE CERCLE ET Y INSTALLER LES RESSOURCES
5) Une fois l’espace (le cercle) aménagé, B invite A à entrer à l’intérieur de ce cercle. A
s’imagine et se voit mentalement dans ce cercle en train de revivre avec intensité son
état de ressources. Elle entre en contact avec toutes ses ressources en réactivant son
ancre (pouce contre index). Elle reprend sa posture d’excellence et ressent tous les
bienfaits. En prenant chaque fois le temps de bien s’imprégner de l’expérience, elle refait
cette démarche deux ou trois fois de suite (elle ressort du cercle et y entre à nouveau),
jusqu’au moment où elle retrouve automatiquement sa posture d’excellence à l’entrée
du cercle.
REVIVRE UNE EXPÉRIENCE LIMITANTE À L’EXTÉRIEUR DU CERCLE
6) À l’extérieur du cercle, A identifie une expérience récente où elle n’avait pas toutes ses
ressources. Elle la revit, pas trop, mais juste assez pour créer un petit signal
correspondant au point de bascule, au moment où se déclenche cet état dérangeant et
limitant. Il est important pour B de bien calibrer la physiologie de non-ressource. B
demande à A de se replacer quelques instants avant que ne s’installe cet état de non-
ressources dans cette expérience récente désagréable.
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ENTRER DANS LE CERCLE
7) A revit de nouveau cette expérience et au moment même du signal déclencheur, entre
de nouveau dans le cercle en activant son ancre de ressources. Elle expérimente en
même temps sa physiologie d’excellence et elle identifie comment cette expérience
aurait pu se dérouler différemment. B calibre le changement. A exprime comment son
expérience se passe différemment lorsqu’elle est en état de ressources.
PONT VERS LE FUTUR
8) Le pont vers le futur est important pour vérifier si la technique nécessite un apport
supplémentaire d’information (ajout de ressources). Outre son rôle de renforcement,
c’est aussi la façon de valider, maintenant, comment une situation similaire se déroulera
dans quelques jours, dans quelques semaines, dans quelques mois ou même quelques
années.
B demande à A de se voir dans quelques temps, qu’elle prenne le temps de bien vivre de
nouveau une toute nouvelle expérience similaire à celle qui était limitante. B accompagne
A et lui fait vivre intensément l’expérience, à tous les niveaux du VAKOG. Qu'est-ce qui
est différent maintenant ? Est-ce satisfaisant ? B calibre. B peut réaliser deux ou trois
ponts vers le futur (par exemple la semaine prochaine, puis dans un mois, puis dans six
mois…). Ce faisant, il multiplie les expériences subjectives de A et renforce l’impact de
l’ancrage.
INSCRIRE LE CERCLE EN SOI
9) A entre dans le cercle puis imagine que le cercle rapetisse, aussi petit qu’il est possible
de la placer à l’intérieur de soi, à un endroit spécial. Il lui sera disponible en tout temps
et facile à retrouver. Le secret est de serrer le pouce et l’index pour retrouver
immédiatement la physiologie d’excellence et vivre de nouveau l’état de ressources.!!!
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!
TECHNIQUE : Le transfert de ressources dans
un autre contexte
IDENTIFICATION DE LA SITUATION ET ANCRAGE
A identifie une situation répétitive qui la dérange et qu’elle souhaite changer. B lui demande de
revivre la toute dernière fois qu’elle a vécu cette expérience dans le contexte où elle n’était pas
du tout en état de ressources. B calibre l’état de non-ressource et, au pic de l’état, active une
ancre pour cet état de non-ressource (par exemple une ancre kinesthésique sur l’épaule).
DISTRACTION, ÉCRAN ET RESSOURCES
Pour changer l’état de non-ressource, B crée une distraction (parle d’autre chose, de ce que la
personne a fait la veille, du temps qu’il fait dehors, etc.). B demande ensuite à A de visualiser, à
environ 15 pieds (5 mètres) devant elle, un grand écran, comme un écran de projection, et d’y
placer le film de sa situation dérangeante. A doit se voir sur l’écran et se dissocier de la scène.
A visionne alors le film, comme un metteur-en-scène, et fait l’inventaire de toutes les ressources
que la personne sur l’écran aurait eu besoin pour vivre cette situation différemment et de façon
satisfaisante pour elle. B s’assure que A est bien dissociée. Si A utilise le « je » en parlant de la
personne sur l’écran, elle est toujours associée à l’expérience. B guide A vers la dissociation, afin
que A utilise « il » ou « elle » lorsqu’elle parle de la personne sur l’écran.
B prend en note les ressources identifiées et nommées par A.
Il doit s’agir de ressources internes de A.
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PROMENADE DANS LE JARDIN INTÉRIEUR ET ANCRAGE
B invite A à fermer les yeux et à partir pour une promenade dans son jardin intérieur. B laisse
quelques secondes à A pour se connecter à son espace intérieur de ressources, puis reprend sa
liste d’inventaire de ressources.
B demande à A, pour chacune des ressources énumérées, de se souvenir d’une expérience de
référence intense où elle ressentait pleinement cette ressource. B fait revivre à A ce moment
avec intensité en se servant du VAKOG pour renforcer l’expérience. Lorsque A revit
l’expérience intensément, B active une ancre de ressources, par exemple sur le bras. Puis, B
continue de guider A dans son jardin intérieur pour qu’elle se souvienne d’expériences déjà
vécues pour chacune des ressources énumérées. À chaque ressource, B active l’ancre de
ressources au même endroit (empilement d’ancres).
15 MINUTES AVANT ET INTÉGRATION DES ANCRES
Avant de retourner à l’écran et revoir la situation désagréable, B demande à A de retourner
15 minutes avant l’événement. Une grande randonnée dans le jardin intérieur a permis à A de
posséder maintenant toutes les ressources. Juste avant de revoir à nouveau l’expérience vécue,
elle prend vraiment contact avec ses ressources pour revivre d’une façon différente
l’expérience. B active l’ancre des ressources et demande ensuite à A de revivre l’expérience. Au
moment où A commence à revivre l’expérience, B active l’ancre de l’état de non-ressources en
plus de maitenir l’ancre des ressources. Comment cela se passe-t-il ? B calibre, et s’assure qu’il
ne manque pas des ressources. Si c’est le cas, il faut revenir à la liste d’inventaires et ajouter les
ressources manquantes. B demande à A d’expliquer comment elle vit l’expérience maintenant.
B désactive l’ancre de l’état de non-ressources avant de désactiver l’ancre de l’état de
ressources.
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LE PONT AVEC LE FUTUR
B invite A à se représenter mentalement dans son futur un événement semblable qu’elle
pourrait revivre dans un avenir proche. La personne A revit une nouvelle situation similaire.
B demande à A comment cela se passe maintenant. Est-ce satisfaisant ?
B peut réaliser deux ou trois ponts vers le futur si elle le souhaite : dans deux semaines, dans
trois mois, dans un an…
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TECHNIQUE : Modifier l’histoire personnelle
(ré-écriture de l’histoire personnelle)
IDENTIFICATION DE LA SITUATION
La personne A identifie une situation dans laquelle elle vit une émotion, un sentiment
désagréable, qui se répète et qu’elle ne désire plus. La personne B n’a pas besoin de connaître le
contenu. A peut donc choisir de dévoiler le détail de la situation ou non.
POSITIONNER LA LIGNE DE VIE ET L’ESPACE MÉTA (P3)
La personne B demande à A de visualiser une ligne imaginaire au sol. Cette ligne symbolise sa
propre ligne de vie. A choisit où positionner le présent, le passé et le futur sur cette ligne
imaginaire. A choisit également l’emplacement de l’espace d’observation (espace « méta », ou
P3).
RECULER DANS LE PASSÉ ET ANCRAGE
B demande à A de se placer sur le présent de sa ligne de vie. Le futur est droit devant elle. B
demande à A de ressentir l’émotion désagréable. B ancre sur l’épaule. En maintenant l’ancre de
l’émotion désagréable, A recule vers le passé et s’arrête chaque fois que l’émotion refait surface,
jusqu’à la toute première fois. B note les étapes et les âges. A peut décrire les expériences, mais
ce n’est pas indispensable. B guide ainsi A jusqu’à la toute première fois, idéalement avant l’âge
de 6 ans. Il est à noter qu’il est tout-à-fait possible (et c’est souvent le cas) que la première
expérience surprenne A, qui n’avait pas fait de lien conscient entre sa sensation désagréable et
cette première expérience identifiée.
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ESPACE MÉTA ET IDENTIFICATION DES RESSOURCES
La personne B invite A à quitter sa ligne de vie et à se placer dans l’espace « méta », afin
d’observer la toute première fois qu’elle a ressenti cette émotion désagréable. A doit être
dissociée. B demande à A d’identifier les ressources qui auraient été bénéfiques pour elle à ce
moment-là. De quelles ressources aurait-elle eu besoin ? B prend en note la liste des ressources
énumérées.
EXPÉRIENCES DE RÉFÉRENCES ET ANCRAGE
B demande à A de se souvenir, pour chacune des ressources identifiées, d’une expérience vécue
et de revivre sur la ligne de temps ce moment où elle avait accès à cette ressource. Associée,
elle revit intensément cette expérience. B la guide pour cela dans l’ensemble des éléments du
VAKOG. La personne B ancre au poignet chacune des ressources (empilement d’ancres).
RETOUR SUR LA LIGNE DE VIE AVEC L’ANCRAGE DES RESSOURCES
B invite de nouveau A sur la ligne de temps, et lui demande de se placer juste un petit peu avant
l’événement de la toute première fois (quelques minutes avant). Ce qui diffère maintenant, c’est
que A possède les ressources nécessaires. B active l’ancre des ressources (le poignet). Pendant
tout le processus jusqu’au présent, B tient l’ancrage et vérifie auprès de A si chaque expérience
identifiée précédemment est maintenant satisfaisante. Si ce n’est pas le cas, A retourne dans
l’espace « méta » pour identifier les ressources manquantes.
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TEST SANS ANCRAGE
A reprend depuis le début. Elle revisite de nouveau chaque espace, seule et sans ancrage cette
fois-ci.
PONT VERS LE FUTUR
Pour terminer, B demande à A de se tourner vers le futur et d’imaginer une situation où
l’émotion désagréable pourrait à nouveau être présente. Il l’invite de nouveau sur l’espace-
temps et lui demande de valider et d’expliquer comment se déroule le scénario.
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Stratégie de ressources (Les 3 mentors)
1. Souvenez-vous d’un moment ou bien d’une experience où vous viviez un doute.
Devant vous, imaginez au sol un espace qui représente ce doute. Avancez de quelques
pas et entrez dans cet espace. Prenez le temps de bien vous associer à ce doute en
utilisant le VAKOG.
2. Placez-vous maintenant en position méta et, pendant quelques instants, réfléchissez à
cette question : « Quelle est l’intention positive de ce doute et qu’elle est sa vraie
raison d’être ? », « Quel message mon cerveau vaut-il m’envoyer en me faisant
douter ? »
3. Toujours en position méta, prenez contact avec trois mentors que vous admirez; il peut
s’agir de personnes que vous connaissez bien, de héros d’enfance, d’animaux, de
personnes décédées ou bien de grand(e)s de ce monde (Gandi, etc.).
Choisissez le premier pour sa motivation,
le deuxième pour son engagement,
le troisième pour son amour.
4. À cette étape-ci, vous visualisez trois espaces au sol représentant chacun un de ces trois
mentors. Visitez ces espaces un à un en posant la question à chacun, à tour de rôle :
« Que me conseilles-tu par rapport à mon doute ? ». Portez une grande attention au
message de chacun.
5. Retournez en position méta avec vos 3 messages. Juste devant les 3 espaces des
mentors, il s’agit maintenant de créer mentalement un nouvel espace au sol qui
représente leur message commun. Prenez le temps de bien formuler ce message
commun (méta-message). Imprégnez-vous de ce message et emmenez-le dans l’espace
créé à cet effet.
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6. Ensuite, apportez ce message commun dans l’espace du doute.
Quel est son impact sur le doute ? Qu’est-ce que ce message vous apporte ?
7. Faites un ou plusieurs ponts vers le futur.
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Le Métamodèle
“Notre langage est la grammaire de notre pensée.”6
Noam Chomsky
Rappelez-vous l’importance des filtres que nous utilisons constamment, de manière consciente
et inconsciente, et qui influencent la façon dont nous communiquons notre modèle du monde.
Dans toute bonne communication, la qualité de la relation est très importante (ce que l’on
appelle le « rapport » en PNL), mais la précision des mots et de ce qu’ils représentent en réalité
pour notre interlocuteur l’est tout autant. Quel sens mon interlocuteur donne-t-il aux mots
qu’il utilise ? En quoi est-ce un piège pour moi de leur accorder directement un sens en fonction
de mon propre modèle du monde ? Des notions telles que le respect, l’harmonie, l’amour ou la
colère n’ont pas la même signification pour mon interlocuteur et pour moi-même.
Pour nous aider à découvrir le territoire derrière la carte que nous présente notre
interlocuteur, la PNL dispose d’un outil très puissant : le métamodèle. Il permet de décoder
certains des filtres et de toucher à la structure profonde de l’expérience subjective de notre
interlocuteur.
Au-delà d’être un formidable outil de questionnement, le métamodèle est un mode
d’intervention PNL en soi. Il s’intéresse à la forme que prend le discours, plus qu’à son contenu.
En mettant en lumière la forme, il génère très souvent au niveau de notre interlocuteur des
prises de conscience qui, à elles seules, sont génératrices de changement.
Le métamodèle reconnaît 12 processus linguistiques utilisés quotidiennement par chacun
d’entre nous. Ces 12 processus sont regroupés en trois grandes catégories : les généralisations,
les sélections (ou omissions) et les distorsions.
6 Noam Chomsky, Le Langage et la pensée, Payer, 1970.
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LES GÉNÉRALISATIONS
Opérateur modal
Opérateur modal de possibilité : processus qui délimite ce qui est possible
Exemple : C’est impossible que je lui pardonne !
Opérateur modal de nécessité : processus qui délimite ce qui est nécessaire
Exemple : Il faut absolument que je passe à l’action !
Nominalisation
Verbe transformé en substantif
Processus transformé en nom commun
Exemples : Il faut une meilleure gestion !
Nous aimerions plus de franchise !
Quantificateur universel
Mots exprimant les conditions absolues, extrêmes
Exemples : Il n’est jamais content.
L’imprimante est toujours en panne.
Origine perdue
Mots, phrases ou dictons reconnus comme vrais sans source ou contexte.
Exemples : Ce n’est pas beau de mentir.
Les derniers seront les premiers.
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LES DISTORSIONS
Lecture de pensée
Lorsqu’on prétend connaître ce qui se passe en l’autre
Exemples : Je sais très bien qu’elle ne sera pas contente.
Il veut me faire du mal en disant cela.
Cause à effet
Relation perçue mais non réelle de causalité (X implique Y)
Exemples : S’il fait gris aujourd’hui, c’est qu’il va m’arriver malheur.
Il ne m’a pas dit bonjour, donc il est fâché avec moi.
Présupposition
Utilisation de croyances limitantes au niveau des choix
Exemples : Je me demande ce qu’il va trouver comme excuse pour ne pas venir aujourd’hui.
Elle va encore se plaindre qu’il fait soit trop chaud, soit trop froid…
Équivalence complexe
Deux expériences non liées objectivement sont mises en égalité (X = Y)
Exemples : Il râle ; c’est un frustré.
Il rit ; il n’a aucun respect pour mon travail.
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LES SÉLECTIONS
Suppression du comparé
Omission de l’un des termes de la comparaison
Exemples : C’est la meilleure !
La situation pourrait être pire.
Verbes non-spécifiques
Verbes sans base sensorielle ni critère
Exemples : Nous allons améliorer la gestion.
Pourquoi ne pas diversifier nos concepts ?
Absence d’index de référence
Le sujet ou l’objet est vague ou indéfini
Exemples : On fait de notre mieux.
Ce n’est pas évident.
Suppression simple
Absence de contexte spécifique ou objet manquant
Exemples : Je suis enchanté.
Je ne suis pas d’accord.
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Pour chacun des processus linguistiques évoqués, le fait de poser les bonnes questions
permettra d’apporter de l’information supplémentaire et précisera la signification profonde
attribuée aux mots par votre interlocuteur.
Maîtriser le métamodèle, c’est l’art de poser les bonnes questions.
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Exemples :
C’est impossible que je lui pardonne !
Impossible ? Que se passerait-il si tu lui pardonnais ?
Il faut absolument que je passe à l’action !
Qu’est-ce qui t’en empêche ? Que se passera-t-il si tu ne le fais pas ?
Il faut une meilleure gestion !
Que faut-il mieux gérer au juste ?
Nous aimerions plus de franchise !
En quoi faut-il être plus franc, et qui doit être plus franc ?
Il n’est jamais content.
Jamais ? Y a-t-il des fois où tu l’as vu content ?
L’imprimante est toujours en panne.
Toujours ? Y a-t-il eu des moments où elle fonctionnait ?
Ce n’est pas beau de mentir.
Est-ce que c’est aussi votre avis ? Pas beau pour qui et pour quoi ? Qui a dit ça ?
Y a-t-il des contextes où il vaut mieux mentir ?
Les derniers seront les premiers.
Qui a dit ça ? Les premiers en quoi ? Les derniers en quoi ?
Je sais très bien qu’elle ne sera pas contente.
Comment le sais-tu ?
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Il veut me faire du mal en disant cela.
Qu’est-ce qui te fait dire cela ?
S’il fait gris aujourd’hui, c’est qu’il va m’arriver malheur.
En quoi le fait qu’il fasse gris signifie qu’il va t’arriver malheur ?
Il ne m’a pas dit bonjour ; il est fâché avec moi.
T’arrive-t-il de ne pas dire bonjour à quelqu’un sans être fâché avec elle/lui ?
Je me demande ce qu’il va trouver comme excuse pour ne pas venir aujourd’hui.
Comment sais-tu qu’il ne viendra pas aujourd’hui ?
Elle va encore se plaindre qu’il fait soit trop chaud, soit trop froid…
Qu’est-ce qui te fait croire qu’elle va se plaindre ?
Il râle ; c’est un frustré.
N’as-tu jamais râlé ? Te considères-tu comme un frustré ?
Il rit ; il n’a aucun respect pour mon travail.
En quoi le fait de rire implique-t-il un manque de respect pour ton travail ?
C’est la meilleure !
Qu’est-ce qui est la meilleure ? La meilleure quoi ? Et meilleure que qui ou que quoi ?
La situation pourrait être pire.
Pire que quoi ?
Nous allons améliorer la gestion.
Comment précisément ?
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Pourquoi ne pas diversifier nos concepts ?
De quelle manière ?
On fait de notre mieux.
Dans quel contexte précisément ?
Ce n’est pas évident.
Qu’est-ce qui n’est pas évident ?
Je suis enchanté.
Enchanté de quoi ? De qui ?
Je ne suis pas d’accord.
À propos de quoi ?
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Le morcelage Le morcelage est une des meilleures façons pour élargir encore mieux le modèle du monde. Il
est utilisé pour clarifier les expériences vécues, pour en apprendre davantage sur les valeurs et
sur les critères de notre interlocuteur et pour élargir sa vision du monde en lui proposant de
nouvelles options. L’utilisation du morcelage nous permet notamment, tels des archéologues, de
creuser en étant plus spécifiques.
Avec la précision des questions posées, le morcelage décortique et découpe les informations
reçues. En changeant la perception des faits, il permet également d’intervenir sur le plan des
niveaux logiques, en mettant en lumière les critères et valeurs qui sous-tendent une idée, une
pensée, un comportement, un objectif.
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La récolte de ces informations s’effectue dans trois « directions ».
VERS LE HAUT : LE REGROUPEMENT (chunk up)
Se projeter vers le haut amène un sens plus élevé et permet d’atteindre un niveau sans fin, celui
où l’interlocuteur veut bien nous amener. Découper vers le haut nous fait découvrir les critères,
les valeurs, les croyances et les forces dans les motivations qui poussent la personne à vivre
telle ou telle expérience. Aller vers le haut, c’est aller à la rencontre au sens large de l’idée dans
sa globalité.
VERS LE BAS : LE MORCELAGE (chunk down)
Creuser vers le bas nous permet d’entrer dans le monde des détails de l’expérience. Plus
particulièrement, la PNL s’applique à passer au peigne fin les informations reçues pour trouver
de nouveaux ingrédients et de nouvelles composantes qui accompagnent ces informations.
Cette façon de faire permet d’être encore plus spécifique et précis pour encore mieux
comprendre le modèle du monde de l’autre.
MORCELAGE LATÉRAL (stretching)
Découper au niveau latéral suscite un nouveau regard qui permet de découvrir de nouvelles
expériences dont le profil et les particularités sont semblables. Un nouvel environnement offre
de nouvelles options. Aller vers la droite, aller vers la gauche, tout cela fait naître des idées
novatrices pour trouver des solutions différentes.
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Exemples :
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Les questions à poser pour réussir le morcelage :
Vers le haut :
En quoi est-ce important pour toi d’atteindre ton objectif ?
Vers le bas :
Comment plus spécifiquement vas-tu faire pour atteindre ton objectif ? Quand ? Où ? Avec qui ?
Latéralement :
Y a-t-il d’autres options, d’autres moyens pour toi qui pourraient donner le même résultat ?
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Lectures recommandées Derrière la Magie, la Programmation neurolinguistique (Alain Cayrol, Josiane de Saint Paul)
Les performances de certaines personnes nous rendent perplexes ? Comment font-elles ? Nous interrogeons-nous ? Quel est leur secret ? C'est de la magie ! Voilà les questions que se sont posées à l'origine les fondateurs de la PNL. Mais ils ne sont pas arrêtés là. Ils ont étudié, décortiqué et analysé cette apparente magie. De leur observation est née la Programmation neurolinguistique. Programmation, car tout ce passe comme si leur cerveau choisissait à coup sûr les bons programmes; Neuro-, car cette capacité de trouver l'attitude juste est devenue un réflexe à force d'être pratiquée; Linguistique, car cette aptitude a un véhicule privilégié : le langage. Voilà donc ce qu'il y a derrière la magie : la PNL, c'est-à-dire les outils, les méthodes et les attitudes de vie qui permettent de modifier nos comportements vers moins de stress, plus de succès et de sérénité. Au sommaire: 1: L'approche et ses auteurs ; 2: Les fondements de la PNL ; 3: L'expérience sensorielle ; 4: L'observation; 5: La communication réactive; 6: L'ancrage; 7: Le langage; 8: Principes pour l'intervention en thérapie; 9: Ancrages et ressources; 10: Le recadrage.
2e édition, mai 2010 216 pages
ISBN 2729610669 44,95 $
Être au cœur de la PNL (Isabelle David)
Cet ouvrage vous permettra de connaître et de mettre en pratique la programmation neurolinguistique, une approche basée sur la psychologie, la linguistique et la cybernétique. Créée au début des années 1970, la PNL favorise la réalisation de nos objectifs personnels et professionnels. Depuis une trentaine d’années, des milliers de personnes dans le monde entier l’ont utilisée pour améliorer leur qualité de vie. Grâce à la PNL, vous pourrez : mettre fin à des comportements inefficaces ; vous connaître davantage et maîtriser vos émotions ; maximiser votre potentiel, et plus encore. Alors, que ce soit pour découvrir cette technique ou pour l’approfondir, Être au cœur de la PNL s’avérera un outil indispensable, rempli d’exemples éloquents et de trucs efficaces.. À vous maintenant de vous en servir !
2003 174 pages
ISBN 2764007515 27,95 $
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S’entraîner à la PNL au quotidien (Nelly Bidot, Bernard Morat)
80 jours pour maîtriser les outils de base de la PNL
La pratique au quotidien des outils de la PNL facilite et enrichit notre vie de tous les jours. Pour bien les maîtriser et les utiliser avec profit, ce livre vous donne la possibilité de vous entraîner. II vous invite à un tour de la PNL en 80 jours à la fin duquel vous vous serez familiarisé avec les outils d'observation, de connaissance de soi et de communication de la PNL. Ils vous permettront d'agir et de communiquer avec aisance et efficacité.
En quelques phrases simples, les auteurs expliquent en quoi consiste chaque outil de base de la PNL et à quoi il sert, puis proposent des exercices très détaillés, sélectionnés pour être applicables dans les occasions les plus variées. Des exemples complètent cette nouvelle édition enrichie et actualisée et illustrent les nombreux champs d'application de la PNL, aussi bien dans la vie professionnelle que privée: relations de couple, relations soignant-soigné, manager-managé, parent-enfant.
2e édition, 2008 152 pages
ISBN 9782729609467 28,95 $
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