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Janvier 2010 n° 527

Fiche d’accompagnement pédagogique

PS/MS/GS

Fiche conçue par Jean-Charles Pettier, docteur en sciences de l’éducation et en philosophie, professeur à l’IUFM de Créteil.

Un ami, ça sert à quoi ?

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L’enjeU d’Un ateLier SUr ce thèMe

Réfléchir et s’exprimer sur l’amitié peut permettre à l’élève de commencer à :

✔ Identifier concrètement les manifestations de l’amitié :‑ en la personnifiant (en partant de l’exemple d’un ami pour décrire

les caractéristiques de cette amitié) ; – en en cernant les limites (ce qu’on peut faire, ou pas, avec un ami) ;– en donnant des exemples concrets d’actes quotidiens partagés

avec un ami.

✔ Mettre des mots sur son ressenti, de façon à progressivement mieux identifier le sentiment d’amitié.

✔ Expliciter la difficulté de cette mise en mots (particulièrement concernant ce sujet « affectif »).

✔ Découvrir ou mettre en évidence le lien « social » dont ce ressenti est porteur. C’est un sentiment socialement commun, tout le monde l’éprouve, il est donc fondateur des rapports sociaux. D’autre part, l’amitié est un sentiment qui implique la réciprocité.

✔ Préciser ce sentiment :‑ en l’opposant à d’autres (la haine)

ou à l’absence de sentiment (l’indifférence) ;‑ en le comparant à d’autres sortes d’amour :

l’amour familial (parental, filial, amoureux, le copinage, l’attachement aux animaux, aux objets ;

‑ en le problématisant : l’amitié peut‑elle naître d’un « raisonnement » ?

�Fiche pédagogique - JaNVieR 2010 n°527

Le poster est essentiellement construit sur l’apparente contradiction entre une question portant sur l’utilité (« à quoi ça sert ? ») et une image où deux personnages ne sont, visiblement, d’aucune utilité l’un pour l’autre.

Tout d’abord, description du poster : quel est le contexte ? La campagne. Qui sont les personnages ? Un chat et une souris. Que font‑ils ? Précisément : presque rien. Allongés ensemble, ils paraissent discuter (bouche du chat). Ils semblent visiblement décontractés : la souris machouille un brin d’herbe, ce que certains élèves ont peut‑être déjà fait.

On pourra alors tenter des hypothèses : que sont‑ils l’un pour l’autre ? À quoi le voit‑on ? La proximité physique des deux personnages, comme leurs attitudes et leurs expressions, laissent penser qu’ils sont amis. Pourraient‑ils être amoureux (au sens où les élèves de cet âge l’entendent, en l’associant à des gestes d’affection : bisous, se tenir par la main, etc.) ? Apparemment pas... Cette amitié peut paraître surprenante puisque, dans la nature, la souris est habituellement la proie du chat. Autrement dit, elle peut lui servir de nourriture. Elle lui est « utile » pour se nourrir ou même simplement se distraire ou jouer (selon l’expression « jouer avec sa proie » comme un chat avec la souris).

En fait, cette contradiction apparente permet d’aborder, pour la première fois, une idée, plus abstraite : l’idée que l’amitié dépasse la question de l’utilité pratique. En maternelle, la question est d’autant plus intéressante que l’enfant pense communément son univers selon des termes « utilitaristes ». Pour lui, chaque élément du monde autour de lui est fait « pour » quelque chose et a une utilité. La question posée sur le poster prend alors tout son sens, puisque l’ami ne sert « pratiquement » à rien (si parfois, un ami peut nous aider, ce n’est pas dans ce but qu’on devient ami avec quelqu’un).

Poussée à l’extrême, l’idée « utilitariste » semble incompatible avec celle de l’amitié, au sens où il n’y aurait pas, ou plus, amitié, si l’autre était considéré en fonction de son utilité pratique.

Mais si un ami ne « sert » à rien, pourquoi en avoir, alors ? Le chat et la souris ne pourraient‑ils pas chacun profiter de la campagne ? Ne seraient‑ils pas plus tranquilles, seuls, pour savourer, contempler et se reposer ? Et si, en fait, le chat n’était pas en train de parler ? À moins, s’il parle, que son bavardage n’empêche la souris de se reposer ?

Pourtant, quoique « inutile », l’amitié est importante, voire indispensable. Précisément, parce qu’elle permet de dépasser le cadre de l’utile pour aller vers ce que l’on ressent, ce que l’on observe, ce que l’on apprécie, l’ensemble de ce qui nous constitue comme être sensible, hors du monde utilitariste ; et on échange tous ces ressentis avec l’autre.

En observant la situation proposée (le chat ami de la souris), on pourra aborder une question plus complexe : est-il possible d’être ami avec n’importe qui ? La force de l’amitié peut éventuellement permettre de surmonter certaines difficultés, notamment familiales – on est amis quand nos parents ne s’aiment pas beaucoup – ou sociales. Mais cette force vient aussi précisément du fait que l’on ne peut pas être ami avec n’importe qui.

Là encore, on pourra discuter, car si l’amitié est sélective, est-ce que cela signifie que l’on choisit ses amis « en réfléchissant dans sa tête » ? Comment ce choix s’opère‑t‑il ? Et le chat et la souris, pourquoi s’apprécient‑ils ? Et s’ils aiment discuter ensemble, de quoi peuvent‑ils bien parler ? Qu’en est‑il des élèves, que font‑ils, ou pas, avec leurs propres amis ?

LeS PrinciPaLeS notionS abordéeS Par La Grande iMaGe

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L’aMitié

Une même chose peut-elle être indispensable et pourtant inutile ? Cet apparent paradoxe trouve son expression la plus aiguë dans les multiples

déclinaisons et degrés du sentiment amoureux : du simple intérêt passager, en passant par le copinage, l’amitié, le flirt, jusqu’au « grand » amour, si profond qu’on l’estime, au moins sur le moment, unique.

Indispensables, l’amour comme l’amitié le sont, au sens où chacun semble rechercher le contact avec les autres, à des degrés divers. Certains jugeront que cette recherche dissimule, en réalité, une « ruse » de la nature, soutenue par la production de phéromones, pour favoriser la reproduction de l’espèce. Philosophiquement, l’amitié, et plus largement, le sentiment amoureux, constituent depuis toujours des sujets d’étonnement et de questionnement de l’humanité sur elle-même. L’amitié est sélective : ne peut pas être mon ami qui veut. Portée à son extrême, l’amitié pourrait être exclusive, au risque, comme dans le sentiment amoureux, qu’il y ait jalousie. Pourtant, l’ « élu » n’est pas l’objet d’un choix rationnel et surtout pas en fonction de critères utilitaires : on ne procède pas par raisonnement pour déterminer qui va être mon ami, ou pas. Impossible de décider, à partir de critères prédéterminés, qui devrait être ami avec qui.

L’ami réel n’est pas un « moyen de », on l’apprécie pour lui‑même, en fonction d’éléments qui peuvent être différents d’une personne à une autre. L’origine de l’amitié reste mystérieuse. Certains, mystiquement, y voient la trace de proximités antérieures à la vie corporelle, quand d’autres y verront l’expression d’un amour qui n’oserait pas s’exprimer charnellement.

L’amitié se caractérise par la réciprocité et la la force du sentiment, tout en restant hors de la sexualité.

Si l’amitié se veut souvent « désintéressée », elle est en réalité porteuse d’un intérêt pour l’autre ! Elle est parfois comprise comme l’occasion d’un accès supérieur de chacun à soi‑même. En étant capable de se désintéresser de soi pour s’intéresser à l’autre, on en sortirait finalement grandi, en mesure d’exprimer une dimension supérieure, dimension qui dépasse la prise en compte de sa seule individualité.

On y aurait donc… intérêt, dans la mesure où l’on apprendrait sur soi ce qu’il serait impossible d’apprendre autrement. On reconnaît d’ailleurs des qualités humaines à celui qui a su se créer des amitiés profondes.

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La PréParation de L’ateLier

réfléchir à ce que vous pensez vous-même du sujet

1/ Trouver des exemples dans votre vie personnelle, pour mettre des mots sur l’amitié– Mon/ma meilleur(e) ami(e), c’est…, parce que…– Y a‑t‑il une chose qui montre la profondeur de cette amitié ?– Ai‑je l’impression d’avoir appris quelque chose, notamment sur moi,

grâce à cette amitié ? – Cette amitié me « sert »‑elle à quelque chose ?

2/ Trouver des exemples utilisables en classe, connus de vos élèves– Y a‑t‑il dans la classe des enfants qui sont amis ?

À quoi cela se voit‑il ?– Les enfants ont‑ils déjà « lu » des livres ou vu des films en classe

dans lesquels l’amitié est abordée ? – Quel livre ? Qu’est ce qui en était dit ? L’ami y était‑il identifié,

même implicitement, en termes d’utilité ?– Y a‑t‑il déjà eu des anecdotes liées à l’amitié dans la vie de la classe ? – À l’égard de qui : de la maîtresse, d’un ami, d’un amoureux ?

Pour quelles raisons ?

Préparer des questions pour lancer ou relancer l’échange pendant l’atelier

Quelques pistes de questions

Des questions descriptives peu implicantes : – Qu’est‑ce qui est dessiné sur l’affiche ? – Où cela se passe‑t‑il ? – À quoi le vois‑tu ? – Combien y a‑t‑il de personnages ? – Que fait chacun d’eux ?– Comment est chaque personnage, physiquement ? – Quelle expression a‑t‑il ? – Quel animal représente chacun des personnages ?

A/ Des questions qui amènent à exprimer un jugement et à formuler une appréciation– Aimerais‑tu être avec ces personnages ?

Pourquoi ?– Aimerais‑tu être l’un des deux personnages ?

Lequel ? Pourquoi ?– D’après ce que tu vois, ces deux personnages

se connaissent‑ils ? – Penses‑tu qu’ils viennent juste de se rencontrer ? – Penses‑tu qu’ils sont juste copains, amis, ou amoureux ?

rappel Il ne s’agit ici que d’exemples possibles de questions,

On ne doit pas poser toutes les questions, ni les poser dans l’ordre, on cherche juste à permettre l’expression des élèves et l’élaboration d’une pensée.

Attention aux questions qui, pour une raison ou une autre, pourraient conduire un élève à une souffrance.

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– De quoi sont‑ils en train de parler, d’après toi ?– Et toi, de quoi aimes‑tu parler avec tes amis ?– Trouves‑tu normal, ou bien bizarre (puisque c’est un chat et une souris), que ces deux personnages soient ensemble ?

B/ Des questions pour aborder la notion d’amitié

Des questions sur la grande image– À ton avis, que sont ces deux personnages l’un pour l’autre ? – À quoi le vois‑tu ?– Penses‑tu qu’il est normal que ces deux personnages soient amis,

étant donné ce qu’ils sont (chat et souris) ? – Comment est‑il possible qu’ils soient amis ? ;

à ton avis, que s’est‑il passé avant ?– Si tu pouvais toi aussi être avec quelqu’un,

dans la même situation que les deux personnages, qui choisirais‑tu ? Pourquoi ?

– Chacun des deux personnages ne serait‑il pas plus tranquille, pour profiter de la campagne, s’il était seul ? Penses‑tu que cela l’embête d’être avec l’autre ?

Des questions qui font le lien avec la vie personnelle et scolaire – Aimes‑tu toi aussi faire comme ces personnages ? – Qu’est‑ce qu’il y a de bien dans cette situation ? – As‑tu un ami dans la classe, dans l’école ?– En as‑tu un, hors de l’école ? Comment es‑tu devenu ami avec lui ?– Quand tu sais que tu vas bientôt voir ton meilleur ami,

comment cela fait‑il dans ta tête ? – Et quand tu le rencontres ? – À ton avis, pourquoi es‑tu ami avec lui ?– T’est‑il déjà arrivé de ne plus être ami avec quelqu’un ?

Que s’est‑il passé ?– As‑tu remarqué que des camarades étaient amis dans l’école ? – Lesquels ? À quoi l’as‑tu vu ?– Qu’aimes‑tu faire avec tes amis ? Y a‑t‑il des choses que tu fais

avec tes amis, et pas avec des copains ? – Y a‑t‑il des choses que tu n’aimerais pas faire avec un ami ?– Y a‑t‑il, dans la classe, quelqu’un avec qui tu aimerais être ami ?

Pourquoi ? – A‑t‑on déjà lu des livres qui parlent de gens qui sont amis ?

Que racontaient‑ils ? Étais‑tu d’accord avec tel ou tel personnage ?

Des questions générales qui procèdent par comparaisons et oppositions– Qu’est‑ce que cela apporte de plus à chacun des personnages d’être

avec l’autre plutôt que seul à la campagne ? Cela lui sert‑il à quelque chose ? (Accueillir toutes les propositions, y compris les plus immédiates

et utilitaristes du type « il a moins peur de se perdre »).

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– C’est quoi la différence entre un ami et quelqu’un que tu détestes ?

– Est‑il possible, comme le chat et la souris du poster, de devenir ami avec quelqu’un que l’on devrait détester ?

– Y a‑t‑il une chose que tu adorerais faire avec ton meilleur ami ?

– Et une chose que tu détesterais faire avec ton meilleur ami ?

– Est‑ce que c’est pareil, dans ta tête, lorsque tu fais des choses avec un ami, ou avec quelqu’un qui ne l’est pas ?

– Est‑ce que tu aimerais être ami avec quelqu’un qui veut juste que tu lui donnes des bonbons, des gâteaux ?

– Qu’est‑ce qui ne serait pas bien, dans ce cas ?– Et toi, as‑tu un ami juste pour lui demander de te donner certaines choses ? – Est‑ce que tu crois qu’on a des amis juste pour qu’ils nous donnent des choses ?

Alors, pourquoi a‑t‑on un ami ?– Si quelqu’un te demande d’être son ami, acceptes‑tu toujours ? – Est‑ce que l’on peut être ami avec quelqu’un qui ne veut pas ?– As‑tu l’impression qu’un ami, c’est un peu comme un amoureux,

ou pas du tout ? Qu’est‑ce qu’il y a de pareil, qu’est‑ce qui n’est pas pareil ? – Est‑ce que, pour avoir un ami, on regarde juste comment il est ? – Y a‑t‑il d’autres choses importantes ? – Est‑ce que c’est bien d’avoir un ami ou pas ? – Qu’est‑ce qui n’est pas bien lorsque l’on n’a pas d’ami ?

Quelques idées pour conclure l’échange ou le réinvestir

Faire une synthèse collective : – Énoncer ensemble : avec un ami, on fait… mais on ne fait pas… – Faire la liste, au fur et à mesure des lectures, des personnages

qui y sont amis (affichage), en expliquant pourquoi ils le sont.– Par rapport à des lectures ou des films : identifier un personnage

qui ne pourrait pas être un ami avec les élèves, et expliquer pourquoi.

Proposer la réappropriation personnelle :– Par le dessin : feuille à deux colonnes : d’un côté, chacun va dessiner

ce qu’il déteste faire avec un ami, de l’autre ce qu’il préfère faire avec son meilleur ami.

– Dessiner son meilleur ami (puis expliquer en classe pourquoi il l’est)

Les marionnettes des personnages et 3 fiches générales sont à télécharger sur www.bayardeducation.com

Le déroulement de l’atelier Consultez nos fiches générales :

– Comment préparer un atelier d’échange « philosophique »

– Le rôle de l’enseignant pendant l’atelier

– Les compétences développées par la pratique des ateliers philosophiques en maternelle

www.bayardeducation.com

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SéLection de LivreS SUr L’aMitié

Mon ami à moi, de Corinne Dreyfuss et Maud Legrand, Actes Sud Junior, 9,90 €Au gré de multiples scènes de la vie quotidienne, un petit enfant nous explique tout ce qu’il fait avec son ami : il partage son goûter, il a moins peur du noir, ils peuvent se tenir la main, se montrer leurs trésors, rire, faire la bagarre. Bref, partager à deux, intensément, tous les moments de la vie. Pour les plus petits, un livre instructif aux petits héros attachants.

Melville et Maricha, les meilleurs amis du monde, de James Howe et Marie‑Louise Gay, Dominique et compagnie, 12,50 €Melville le chien a écrit un roman. Il attend de Maricha sa meilleure amie, qu’elle lui en fasse des compliments. Mais Maricha ne lui trouve aucun talent. Comment va‑t‑elle le lui faire comprendre et leur amitié y survivra‑t‑elle ? Pour les plus grands, une longue histoire qui permet d’appréhender cette relation amicale dans toute sa complexité.

Cherche amis, d’Audrey Poussier, l’École des loisirs, 12 €Basile s’ennuie sans ami. Il décide de passer une petite annonce pour s’en faire. Puis il retourne s’assoir sur une chaise devant sa maison. Pour tromper l’attente, Juliette, sa voisine hérisson, vient lui tenir compagnie. Ensemble, ils se mettent à faire des gâteaux, sans se rendre compte tout d’abord, que les amis, ce sont eux. Un album surprenant, plein d’humour et de tendresse.

Alex et Lulu amies comme chien et chat, de Lorena Siminovich, Albin Michel jeunesse, 9,50 €Alex et Lulu sont les meilleures amies du monde et pourtant, tout les différencient. Alex aime grimper aux arbres, alors que Lulu aime observer les choses sans trop bouger. Alex aime le foot, Lulu pas du tout. Alors de quoi est faite leur amitié ? Un charmant petit album qui aide à cerner la complexité des rapports amicaux.

Mon zamie, d’Alan Mets et Brigitte Smadja, l’École des loisirs, 12,50 €Adonis n’a pas d’amis, et la promenade obligatoire au parc tourne pour lui au cauchemar. Les autres enfants jouent ensemble et l’ignorent, ou alors, ils l’agressent. Heureusement, Olympe vient vers lui et lui demande s’ils peuvent être des « zamis ». Comment naissent les amitiés ? Souvent lorsqu’on s’y attend le moins. Une histoire pleine de fantaisie et de drôlerie.

Théo et Croco, de Michael Rosen et Joël Stewart, Nord Sud, 13,90 €Théo l’ours doudou de Lucie a été égaré. Et il n’en mène pas large quand il se retrouve seul et abandonné sur une étagère des objets trouvés. Heureusement, il y fait la connaissance de Croco qui lui aussi attend de puis longtemps. Ensemble, ils reprennent espoir et s’élancent à l’aventure. Pour les plus grands, entre l’album et la BD, une histoire qui dit toute la force de l’amitié.

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