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fichamento Baudouin Jurdant

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BaudouinJurdant,Les problmes thoriques de la vulgarisation scientifique, Archives contemporaines, coll. Etudes de sciences, 2009, 197p., EAN: 9782813000057.

Jurdant assume a posio de Bachelard quando coloca que o conhecimento objetivo no da mesma ordem que o conhecimento comum. Para ele, um debate no interior do cientista aberto entre sua prtica cientfica e sua vida cotidiana, ou entre o discurso que ele tem como cientfico o discurso do saber objetivo e a fala cotidiana. (ISSO PODE SER VISTO NOS BLOGS?) p.44

Jurdant chama ateno para os eventos cientficos que no foram divulgados, uma espcie de censura que existe na comunicao cientfica (p.50).Jurdant coloca que o vulgarizador na comunidade cientfica joga um papel ambguo. Ele cita uma pesquisa de Maldidier e Boltanski que mostra que os membros de hierarquias inferiores da comunidade cientfica que praticam a vulgarizao cientfica preferem se manter no anonimato, motivados pela ideia de que a atividade vulgarizadora pode ter um efeito nefasto no seu prprio status social. (Nos blogs e no tempo presente, isso muda, em parte pelo status que ser vulgarizador ganhou na sociedade brasileira. O discurso sofreu mudanas, hoje em dia a divulgao cientfica positiva, ainda mais para pessoas que esto comeando. Mostra engajamento do pesquisador). (COLOCAR NA INTRODUO) Hoje parece que o movimento contrrio. Espera-se que esses indivduos faam sua publicidade, atravs da vulgarizao. primeiro captulo!!!!REFLETIR QUE, EM ALGUMAS SITUAES, MAL VISTO (QUANDO???)COLOCAR NA INTRODUO E NO PRIMEIRO CAPTULO:Os blogs trazem visibilidade para atores sociais no campo cientfico que dificilmente teriam visibilidade em veculos de comunicao de massa, pois no necessariamente so os membros mais reconhecidos do campo. (Como acontecia tradicionalmente, segundo comenta Jurdant). Inverso da lgica descrita por Jurdant:Bien quexterieur la communaut scientifique, ou mme dliberment rejet par celle-ci, le vulgarisateur obit cependent, quant la diffusion de la science, aux lois qui rgissent les rapports linterieur de cette communaut et qui font que sels les savants les plus reconnus selon des critres purement scientifiques ont le droit de reprsenter la science lextrieur de cette communaut. La lgitimit du vulgarisateur ne provient pas de son activit vulgarisatrice elle-mme, mais de son rapport la communaut scientifique dont il est exclu, sil est professionnel, ou dont il sexclut lui-mme, sil est membre du Collge b, vulgarisant sous pseudonyme. P.52

Carter complementar ou simtrico da DC nos blogs?Les critiques que nous avons adresses prcdemment laspect pdadogique de la vulgarisation semblent indiquer que la relation scientifique/profane quelle tablit est de type complmentaire cest--dire fonde sur une accentuation des diffrences plutt que symtrique, ce qui serait sans doute l ecas de la relation pdagogique des systmes denseignement, o la transmission effective du savoir tend minimiser les diffrences entre ceux qui savent et ceux qui apprennent. Laspect complmentaire de la relation instaure par lactivit vulgarisatrice se trouve confirme, semble-t-il par plusieurs enquetes effectues aux tats-Unis au cours de ces dernires annes et qui mettent en doute la fonction dun nivellement culturel vers le haut, nous voulons dire une intgration progressive des masses dans une participation universelle laventure scientifique. P.80Vulgarizao = reflexividade = mitoEt il ne faut pas crise quen cela, elle ne fait que reprendre ce que la science elle-mme raconte. La science ne conte pas, elle compte, et c1est bien parce que ce compte na pas de sens en soi que la question de son sens se pose traves as solution, qui est de la raconter. Quand Lvi-Strauss ou Weinrich lient lexistence du mythe une forme narrative, cest sans doute parce que celui-ci intgre la dimension temporelle de la parole dans lordre du fini (le temps du rcit). La narration est soumise certaines rgles qui empchent lacte de parler, dans as fonction la plus intime impliquerait si cet acte ntait rgl par lunivers fini du sens. Il suffirait en effet que lacte de parler se prenne lui-mme pour objet de parole pour que, du coup, devenant thoriquement interminable, le discours abolisse la relation du sujet aux autres sujets, ainsi que la relation du sujet au rel. Les mythes, selon la parole (dont lessence est dtre interminable) dans les filets du sens, conu comme ce qui fonde et mdiatise ler apport de lhomme au monde et ses semblables.Mais la science est, par definition, une parole interminable. La vulgarisation est alors le processos qui permet la science de rtablir ler apport de son propre langage au monde, et dy impliquer les rapports sociaux. Or, ceci nous semble coincider parfaitement avec les fonctions du mythe comme narration. P.109

Separao laboratrio (colocar na anlise)En tant que mythe, la scientificit met en jeu un espace et un temps particuliers, spars de lespace et du temps quotidiens. Lespace, cest videmment principalement le laboratoire dans le secret duquel les blosues blanches voluent, manipulent, sexposent des danges de radiation, de rayonnements de toutes sortes ou dexplosions subites. [...] Le laboratoire, cest aussi le lieu de lorigine, le lieu du vrai, puisquil distribue as vrit au monde. Cest un lieu strile, non contamine par les impurets de la vie quotidienne, asexu, dans la mesure o tous ceux qui y pntrent portent le mme habit, le mme masque, etc. p.113 Vulgarizao no coloca profano e cientista no mesmo nvel. (poder) - TESEPour quune telle remarque soit vraie, il faudrait que la vulgarisation donne effectivement un accs vritable la science, quelle puisse tre considre par les scientifiques comme une opration qui mette rellement leur autonomie en danger. Ce qui est loin dtre le cas. notre avis, la science ne devient vulgarisable que dans la mesure o lsoterisme quelle dveloppe apparait comme absolument non intentionnel, une sorte de mal ncessaire as propre constitution et dont la vulgarisation tendrait apparemment diminuer les effets antisociaux. Ceci revient dire que les conditions de possibilite thorique de lopration vulgarizante sont chercher dans la science elle-mme et les particularits involontaires du discours quelle elabore sur le monde. P.136Une tel cadre thorique nous force considrer la vulgarisation comme lperation qui permet le passage de lsoterisme lexotrisme, et ceci, confomment la definition quen donnait Cohen-Seat. Comme lsoterisme sattache aux particularits du discours de la science (mme si ce discours nest que le reflet de certaines pratiques), la vulgarisation nous apparait comme un traitement effectu sur ce discours, et en mme temps, exig par lui. Dautre part, sa fonction exotrique exige quelle tienne compte de lopinion commune, considre comme ce discours anynome et diffus rgl par les paradigmes smantiques de la langue vulgaire. Cest donc le lieu o sarticulent deux langages: celui de la science et celui du sens commun. P.136

O que procura a cincia na vulgarizao? Sentido, saber e sujeito.Par la vulgarisation, le discours de la science vient se rflchir sur le discours diffus de lopinion commune, comme sil nimpliquait pas en lui-mme cette rflexivit caractristique de toute parole humaine. La vulgarisation cherche dire le sens de la science, cest--dire intgrer le discours quelle tient sur le monde dans le systme du sens, conu comme ce qui rgle la mdiation du rapport de lhomme au monde et ses semblables. P.137A) Cincia sem sentido:La pense scientifique, dont lmergence est lie celle de lcriture, est une pense qui diffre sa rponse lappel du sens pous ne se rfrer quaprs coup (et au niveau de as globalit) au monde des objets, sans passer par la mdiation du sens conu comme le systme des valeurs qui rglement, dans un environnement donn, lchange des ides entre les hommes et props du monde. P.137

B) Cinca e saberLa pense scientifique est, par essence, une pense ngatrice du sens et, donc, du savoir implicitement contenu par la langue -, dans la mesure o celui-ci est le prsuppos universel de tout acte de langage, presuppos qui sorganise dans le systmes paradigmatiques propres chaque langue. [...] Or, la vrit scientifique resulte de la singularit du discours de la science, de limpossibilit de dire autrement ce que ce discours dit, impossibilite qui reflete le cours force de la pense scientifique dans le temps. Lcriture scientifique est, en quelque sorte, le lieu mme dune temporalit linaire qui veut assumer la singularit des vnements discursifs quelle met en place par leur motivation opratoire. [...] En se fondant sur une dimension temporelle irrversible, lcriture scientifique nautorise quune seule lecture, qui nest pas production de sens mais reproduction des oprations dans lordre donn de leur succession. P.139

C) Sujeito[...] on peut definir la vulgarisation comme lopration par laquelle LA SCIENCE (entit singulire dont personne ne peut revendiquer en droit lnonciation) EST LA RECHERCHE DUN HOMME (une dimension sociale universelle, seule reprsentation concrte dun sujet absolu) QUI POURRAIT LUI FORNIR LES GARANTIES NON SCIENTIFIQUES (articulation du savoir scientifique sur les lieux psychologiques du non-savoir) DU FAIT QUELLE EST SCIENCE (cest--dire diffrence en acte, ou encore, vrit), ce qui correspond assez bien au rve positive de Renan, quando il affirmait que la science pouvait lgitimement revendiquer le privilge dorganiser Dieu.p.145

Muitos cientistas ainda acham que a divulgao cientfica uma atividade anexa.Ainda no se realizou com sucesso a mise en culture da cincia.

Jinsiste sur la forme rflchie que je viens demployer pour definir la nature du test que je propose: se mettre en culture. Cela correspond lune de mes convictions les plus essentielles props de la vulgarisation scientifique. Je reste persuad, comme je lai solvente dit et crite, que celle-ci a t cre linitiative des scientifiques eux-mmes et que du coup, elle rpond plus un besoin ressenti de linterieur mme des sciences ds le XVII sicle qu des besoins sociaux, culturels ou politiques identifiables comme tant lorigine dune demande sociale de savoir. P.191.Elle agirait comme oprateur de rflexivit pour reprendre une belle expression. De Joelle Le Marec au coeur mme du fonctionnement des sciences modernes. Ce sont les contraentes induites par une ouverture lautre (le profane, lignorant, le non-spcialiste, lhomme politique de base) qui seules peuvent definir pour le scientifique hyperspcialis daujourdhui un retour sur soi enrichissant et potentiellement createur. P.192Cette perspective repose sur un diagnostic pistmologique portanto sur le fonctionnement des technosciences: celles-ci seraient en manque de rflexivit. Un tel dficit fait cho la fameuse frase de Franois Rabelais: Science sans conscience nest que ruine de lme. Ce poncif des dissertations philosophiques de baccaulaureat na dintrt que pour cette possibilite quil evoque tout en la condamnant: science sans conscience? Est-ce possible? Et la rponse me parait clairement tre: oui! Non seulement cest possible mais ltat des Techno-sciences daujourdhui, lhyperspcialistation qui caractrise leus pratiquees et les publications qui en dcoulent, lextrme comptition qui contraint les chercheurs au culte de lefficacit et de la prcipitation, limpact des modes qui enflamment les communauts pour telle ou telle nouveaut, la hirarquisation du mrite et lobsession dune excellence dment quantifie, tous ces facteurs bien connus ont pour effet dengendrer un dficit de rflexivit dans le monde de la recherche. P.192Isolamento das cincias cria esse dficit da relao com o outro, a alteridade. Nesta situao, a cincia no precisa pensar no que ela ou deixa de ser.

Vulgarizao falada, enquanto a cincia escritaOr, la vulgarisation scientifique, en se donnant comme objectif de comprendre, voire de mieux comprendre ce qui est fait dans les sciences et qui peut bien solvente tre fait sans comprendre a frquemment adotp un style oral, un style de conversation comme le dit si bien Fontenelle. Et aujourdhui encore, traves ses stratgies de simplification du langage utilis, dalliance avec les mtaphores que la langue ordinaire peut lui offrie, cette vulgarisation me semble pouvoir relever dune sorte doralisation de lcriture scientifique, de mise en paroles du savoir des sciences.La science est crite. Pour quelle puisse se mettre en culture, il faudrait quelle puisse tre parle, discute, critique, conteste, dialogue dans des situations dinterlocution qui seules, peuvent lui donner un sens partir des rapports qui se jouent entre les humains. La vulgarisation scientifique est le pralable indispensable cette circulation ordinaire des mots et des savoirs de la science pour quils puissent fair sens linterieur dune culture dont lunit et lindivisibilit devrait tre gnre spontanment par lensemble des composantes du social. P.193

Os blogs seriam exemplos de que no faltam inicativas na comunidade cientfica, que procuram colocar em dilogo os cientistas (de diferentes reas? Ou s da mesma?) Discutir com Jurdant.