fedelec magazine 165 - fr

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165 magazine FEDELEC GREENSUN Un partenaire pour optimi- ser la consommation et la production d'énergie MAHIEU CABLING SERVICES “Les câblages en fibre optique sont notre spécia- lité” ANNEE 31 - JUI/AOÛT/SEP 2014 Bureau de dépôt Ostende X - BC9646 - Périodique trimestriel Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies MEMBER OF: be

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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique

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  • 165magazineFEDELEC

    GREENSUN

    Un partenaire pour optimi-

    ser la consommation et la

    production d'nergie

    MAHIEU CABLING SERVICES

    Les cblages en fibre

    optique sont notre spcia-

    lit

    Annee 31 - JUI/AOT/SeP 2014

    Bureau de dpt Ostende X - BC9646 - Priodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

    MEMBER OF:

    be

  • Nous parlons la mme langue.

    Nous parlons la mme langue.Lorsque nous affirmons que nous parlons la mme langue, nous le pensons vraiment. En effet, sentendre, parler la mme langue, cest la base pour se comprendre. Pour pouvoir offrir autrui ce que lon attend dautrui. Spanouir ensemble dans un climat de comprhension. Telle est notre vision chez KBC et ainsi agissons-nous.

    ImagoNew_A4_Fedelec_FR.indd 1 21-03-14 13:28

  • Chers collgues,

    Le cong du btiment est termin et jespre que vous avez tous pu profiter

    de vacances bien mrites.

    Entretemps nous avons tous repris le travail, aussi chez Fedelec o nous nous attelons

    un grand nombre de modifications structurelles. En effet, nous avons dcid en accord

    avec nos partenaires au sein du cluster des techniques spciales (STS), savoir ICS

    (installateurs en chauffage central et sanitaire) et UBF-ACA (techniciens du froid et ins-

    tallateurs HVAC) de travailler de faon plus troite.

    Depuis le printemps de cette anne, les trois organisations sont tablies dans notre bti-

    ment Kortenberg; ce qui facilite sans aucun doute la collaboration.

    Et nous allons encore avancer dun pas dans le sens que nous allons former une quipe

    au service de toutes les entreprises dinstallations techniques affilies notre organisa-

    tion. Au total cela reprsente un peu plus de 3.500 installateurs; ce qui signifie donc que

    nous formons de loin la plus grande fdration dentreprises dinstallations.

    Il va de soi quau sein de notre club un grand nombre de spcialisations sont repr-

    sentes, qui ont toutes des problmes spcifiques ou/et des attentes. De ce fait, il est

    donc important de recevoir de ces entreprises suffisamment de contribution. Afin den

    assurer la ralisation, nous avons tabli des comits de filire dans lesquels les entre-

    prises concernes dterminent des positions qui nous permettent deffectuer un travail

    efficace de lobbying.

    A ct de ces comits de filire, nous disposons de nos sections rgionales o dautres

    thmes sont proposs, o des sessions dinformation sont organises et o les installa-

    teurs ont lopportunit de se rencontrer et de participer un travail de rseau.

    Et naturellement, les entreprises individuelles peuvent toujours faire appel notre

    quipe de collaborateurs spcialiss Kortenberg et au niveau local pour des conseils,

    un accompagnement dans les dossiers et toute autre information.

    Antoine Van Lierop,

    Prsident FEDELEC National

    MEMBRE DE LUNION DES EDITEURS

    DE LA PRESSE PERIODIQUE

    Colo

    fon

    Magazine Fedelec. Revue spcialise des-tine au secteur de llectricit. Envoy gratuitement aux entrepreneurs en lec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux dtude, aux commerces de gros en lectri-cit et aux entreprises industrielles.

    PERIODICITETrimestrielle

    REDACTRICE EN CHEFTilly BaekelandtT 056/33 42 72E [email protected]

    REDACTIONPhilip DeclercqRudy GunstT 056 77 13 10 | F 056 77 13 11E [email protected]

    PublICITE - CONsEIlFCO Media,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311E [email protected]

    CONCEPTION gRAPHIquERuth Van ThuyneE [email protected]

    Nederlandse versie op aanvraag

    EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

    Magazine officiel de fedelec: federation nationale des entrepreneurs installateurs-electriciens

    DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41

    Rien de cette dition ne peut tre reproduit ou/et publi par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord crit pralable de lditeur. Les articles sont publis sous la responsabilit de lauteur.

    PREFACE

  • product news 44

    INSIDE NEWS 06

    TECNOLEC INFORME

    FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION

    ProjetS

    reportageS

    FOIRES & SALONS

    Nouveaux membres 08La motivation du licenciement 10Comptences de demain 12Accidents sur le chemin du travail 14

    Tube leds contre tube fluorescent: valuation (partie 2) 16

    Greensun - Partenaire pour optimiser la consommation 20Mahieu Cabling Services Les cblages en fibre optique sont notre spcialit 26

    Mesure des installations photovoltaques 24Teconex lance ses propres armoires de distribution modulaires 29Bosch Integreated IP Video Event 31Une ligne innovatrice dappareils de test et de mesure 32Le client demande une solution globale spcifique lapplication" 35Stayen clair laide de projecteurs ArenaVision LED de Philips 36Larticle 104 du RGIE 38Partenariats et services additionnels 39

    Plate-forme complte pour les professionnels de linstallation 41

    CONTENU

    32

    20

    24

    16

  • Coffrets vega DUn renouvellement total !

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  • Les soires Rexel organises conjointement avec Fedelec en juin ont pu

    le rappeler.

    A Alleur le 16 juin, Libramont, le 18, Tournai le 24 et Jumet le 25, les ses-

    sions dinformation, organises en soire, ont attir presque 150 entre-

    prises. Rexel y prsentait son programme "Solar Energy Lease". Un

    superbe outil marketing pour capter le dynamisme renaissant du mar-

    ch. Ce programme est un annuaire dinstallateurs disposition du grand

    public. Il offre des simulateurs de production, des solutions de finance-

    ment, des solutions de nettoyage de panneaux et une assistance admi-

    nistrative. Il permet aussi aux prospects de trouver des installateurs prs

    de chez eux.

    Plus dinfos cette adresse:

    http://www.solar-energeasy.com/be/fr

    Les installateurs prsents avaient auparavant cout le point effectu sur

    le soutien dans le domaine du PV rsidentiel et de lindustriel par David

    Germani de Fedelec. Le mcanisme de soutien Qualiwatt aura t pr-

    sent dans le dtail, ainsi que les conditions qualit lies: contrat type et

    formation. Fedelec a notamment expliqu aux installateurs comment vi-

    ter de passer 56 heures de formation pour apprendre matriser une tech-

    nologie quils installent depuis parfois plusieurs annes. Enfin, un focus a

    t ralis sur les nombreux changements dans le photovoltaque indus-

    triel qui seront officiellement prsents par la Cwape dans les prochaines

    semaines.

    Si vous souhaitez recevoir la prsentation ralise par David Germani

    cette occasion ou lui poser des questions sur celle-ci, vous pouvez le

    joindre cette adresse mail:

    [email protected]

    Le photovoltaque nest pas morten Wallonie. Quon se le dise!

    INSIDE NEWS

    6 | Fedelec magazine

  • Une visualisation optimale Des solutions intelligentes

    Des solutions intelligentes pour un contrle vido IP quotidien.

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    3990 peer

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    B.V.B.A. Climeco

    B.V.B.A. Daveloose P.

    De Hr De Feyter Jelle

    N.V. Debree Electro

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    B.V.B.A. E.V.I. Electriciteitswerken

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    B.V.B.A. Electro I & S

    B.V.B.A. Elektrische Installaties Vgk

    B.V.B.A. El-Tec

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    6800 liBraMont-cHeVignY

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    4500 tiHange

    7050 JurBise

    7110 la louVire

    6560 erQuelinnes

    1000 BruXelles

    4420 saint-nicolas

    6030 MarcHienne-au-pont

    7134 BincHe

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    4367 crisne

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    4770 aMel

    S.N.C. Bertrand Lennertz

    M. Charlier Francis

    S.P.R.L. Collin Lighting Society

    M. Di Falco Angelo

    S.P.R.L. Domelec Illumination

    S.P.R.L. Energie & Electricite

    S.P.R.L. Erige

    M. Fabri David

    M. Frbutte Raphal

    M. Gebbia Emmanuel

    M. Hug Marc

    S.A. Immo Entrepreneur

    S.P.R.L.U. Iovino Carlo Electricite

    M. Jordan Cdric

    S.P.R.L. L.V. Elec

    M. Lauria Fabian

    M. Legrand Christophe

    S.A. Maison Istace

    S.P.R.L. Marcel Wattiez

    M. Mohammadi-Vakil Amir

    M. Provenzano Grgory

    S.P.R.L. Qi

    S.P.R.L. Smart-Project

    S.A. Soltis

    G.M.B.H. Tracksys

    Nouveaux membres - 2e trimestre 2014

    Nouvelles rgles relatives au cblage

    Malgr la diffusion de deux matchs de la Champions League

    la tlvision, pas moins de 110 personnes ont fait le dpla-

    cement pour assister aux runions d'information ALIA des 22

    et 23 avril derniers. Voil qui prouve quel point le sujet int-

    resse les installateurs d'alarmes d'aujourd'hui!

    Depuis le 4 septembre 2013, une nouvelle lgislation est applicable

    en ce qui concerne le cblage dans le cadre de la protection contre

    les incendies. Elle modifie l'ARTICLE 104 du RGIE. Nous avons

    donc abord le cblage des systmes de dtection d'incendie et de

    contrle d'accs, mais aussi celui des installations d'alarme et de

    vidosurveillance.

    Carine Jacobs (Conseillre technique), et Danny Hermans

    (Coordinateur lectrotechnique, rglementation et normalisation),

    tous deux spcialistes en la matire chez Tecnolec, ont propos un

    expos clair et bien construit de ce sujet qui n'en reste pas moins

    complexe et technique.

    Ces experts ont notamment abord les questions suivantes : Quand

    les cbles doivent-ils tre retardateurs de flammes ou non propa-

    gateurs d'incendie? A quelles exigences ces cbles doivent-ils

    rpondre? Quand les cbles ne peuvent-ils pas se toucher? Quand

    faut-il prvoir des plans tablissant des facteurs d'influence ext-

    rieurs? Quels sont les espaces qui prsentent un risque lev d'incen-

    die? Que faire lorsque les produits exigs ne sont pas disponibles?

    Qui est responsable de quoi? Etc.

    ALIA profite de l'occasion pour remercier les experts ainsi que l'orga-

    nisation Tecnolec pour cette agrable collaboration l'occasion de

    ces deux soires trs enrichissantes.

    Les runions d'information ALIA ont attir pas moins de 110 participants

    be

    fedelec

    8 | Fedelec magazine

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    FABRICATION DE TABLEAU DE COMMANDEET INDUSTRIEL

    TECHNIQUES DINSTALLATION POUR LE BTIMENT

    CLAIRAGE DE SCURIT

    RSEAUTIQUE

    TECHNIQUES DCLAIRAGE

    SYNERGIE DE COMPTENCES

  • Quelles personnes relvent de ce

    rglement?

    Les personnes employes avec un

    contrat de travail et leur employeur.

    Toutefois, le licenciement ne doit pas tre

    motiv pour tous les travailleurs. Dans

    les situations suivantes, un employeur

    ne doit pas entreprendre de dmarches

    supplmentaires pour motiver le licen-

    ciement:

    Pendant les six premiers mois de l'oc-

    cupation. Attention, si auparavant, il y a

    dj eu des contrats dure dtermi-

    ne ou des contrats intrimaires pour

    une mme fonction, ceux-ci sont pris en

    compte pour dterminer si le dlai de six

    mois a t atteint.

    Pendant un contrat de travail intri-

    maire.

    Lorsqu'un travailleur est licenci en vue

    du chmage avec complment d'entre-

    prise, l'ex-prpension.

    Lorsqu'il est dfinitivement mis fin

    l'activit.

    Lors de la fermeture d'entreprises.

    Dans le cadre d'un licenciement collec-

    tif.

    Lorsque des procdures de licencie-

    ment spciales sont dj d'application,

    le licenciement ne doit plus tre motiv.

    Pensons au licenciement d'un membre

    du conseil d'entreprise, du comit pour la

    prvention et la protection au travail ou de

    la dlgation syndicale. Ces procdures

    renferment dj une forme de motivation.

    C'est le cas galement lors d'un licencie-

    ment pour motif grave. Avant que cette

    obligation de motivation soit d'applica-

    tion, soit avant le 1er avril 2014, il existait

    dj une obligation d'indiquer les motifs

    pour lesquels le travailleur tait licenci.

    En effet, dans les trois jours ouvrables

    qui suivent le licenciement, un employeur

    doit communiquer par lettre recomman-

    de son travailleur les faits sur lesquels

    il s'est bas pour procder au licencie-

    ment. La nouvelle mesure pour motiver le

    licenciement n'y change rien.

    Comment doit se drouler cette

    motivation?

    Le travailleur qui a t licenci a le droit de

    connatre les motifs concrets qui consti-

    tuent la cause de son licenciement. Il

    peut tre inform de ces motifs de deux

    manires:

    Soit il en fait la demande lui-mme:

    dans ce cas, il doit envoyer une lettre

    recommande son employeur lui

    demandant de communiquer les motifs.

    Si son contrat est rompu, autrement

    dit si l'employeur a mis fin au contrat

    du jour au lendemain et que du jour au

    lendemain, il ne doit plus venir travailler,

    il dispose partir de ce moment-l de

    deux mois pour envoyer la lettre. S'il doit

    prester un dlai de pravis, il dispose de

    six mois compter de la notification de

    la lettre lui annonant son licenciement

    mais pas plus que deux mois au-del

    de la fin de son contrat. Par exemple,

    le travailleur a reu un dlai de pravis

    de quatre semaines dont la lettre a t

    envoye le 14 mai et notifie le 17 mai. Le

    dlai de pravis prend cours le 19 mai et

    court jusqu'au 15 juin. Le travailleur doit

    envoyer la lettre avec demande de moti-

    vation au plus tard le 14 aot. La date

    de la poste fait foi pour la lettre du tra-

    vailleur. Dans les deux mois qui suivent

    sa rception de la lettre, l'employeur doit

    expliquer pourquoi il a procd au licen-

    ciement. Il doit donner concrtement les

    raisons. Par exemple : indiquer 'insubor-

    dination' comme motif est trop gn-

    ral. 'Ces jours-l, vous aviez des com-

    mandes traiter et vous avez refus de le

    faire" donne dj une meilleure ide des

    motifs de licenciement.

    Soit l'employeur prend lui-mme l'initia-

    tive de communiquer les motifs concrets

    du licenciement. Si l'employeur le fait

    de manire spontane et par crit et

    que le travailleur demande ensuite plus

    tard de motiver encore le licenciement,

    l'employeur ne doit plus accder la

    demande du travailleur. Il reste men-

    tionner clairement et concrtement ces

    motifs. Il importe de rpondre cette

    La motivation du licenciement

    N ouveaut depuis le 1er avril 2014: un employeur qui licencie son travailleur doit motiver ce licenciement! Autrement dit, lorsqu'un employeur licencie un travailleur, celui-ci le droit de savoir pourquoi il a t licenci et son employeur doit lui communiquer le motif. Si les faits rvlent que le licenciement est manifestement abusif, le tra-

    vailleur a droit une indemnit.

    fedelec

    10 | Fedelec magazine 10 | Fedelec magazine

  • lettre du travailleur: dfaut de rponse

    dans le dlai imparti, l'employeur devra

    verser ce travailleur une amende cor-

    respondant deux semaines de salaire!

    Mme lorsque l'employeur a motiv

    spontanment le licenciement mais n'a

    pas t clair au niveau de la motivation,

    l'amende est due.

    Le travailleur connat les raisons de

    son licenciement? Que se passe-t-il

    ensuite?

    Dans la mesure o il avait un contrat

    dure indtermine, le travailleur peut

    juger si le licenciement tait 'manifeste-

    ment abusif'. Cela veut dire que le licen-

    ciement n'a aucun rapport avec:

    L'aptitude du travailleur: l'entreprise

    s'est modernise et le travailleur n'est par

    exemple pas capable de travailler avec

    un ordinateur.

    Le comportement du travailleur: il arrive

    rgulirement en retard.

    Les ncessits de l'entreprise: il y a

    moins de commandes qui rentrent, on a

    besoin de moins de personnel.

    ET qu'un employeur normal, raison-

    nable n'aurait jamais procd au licen-

    ciement.

    Si le licenciement ne remplit pas ces

    conditions, et est donc manifestement

    abusif, le travailleur peroit une indem-

    nit gale au moins 3 et au maximum 17

    semaines de salaire ou aux dommages

    rels qu'il a subis, en supposant qu'il est

    capable de les prouver. Un tribunal dter-

    minera ce qu'il en sera exactement.

    Qui doit prouver quoi?

    Si l'employeur a motiv correctement

    le licenciement, celui qui a autre chose

    dire sur le sujet doit apporter la preuve de

    ce qu'il avance.

    Si l'employeur n'a pas motiv le licen-

    ciement ou n'a pas ragi dans les bons

    dlais, c'est lui qu'incombera la charge

    de prouver que le licenciement n'a pas

    t manifestement abusif.

    Si le travailleur n'a pas demand

    connatre les motifs du licenciement, ce

    travailleur doit dmontrer lui-mme que

    le licenciement tait abusif.

    Conclusion

    Lorsque vous licenciez un travailleur,

    il est obligatoire de motiver ce licencie-

    ment. Vous pouvez attendre que le tra-

    vailleur en fasse la demande mais si vous

    le faites spontanment, cela simplifiera

    grandement la charge de la preuve.

    info de la fdration

  • fedelec

    Dans cet article, nous reprenons le conte-

    nu sommaire de la brochure, mais une ver-

    sion plus complte du rapport est dispo-

    nible sur

    www.vormelek-formelec.be/rapports

    Connaissances

    Pour garder sa comptitivit, llargisse-

    ment des connaissances est indispen-

    sable diffrents niveaux:

    rglementation (rgionale) et mise aux

    normes dont les rgles toujours plus

    vastes concernant la signalisation,

    nouveaux produits et techniques,

    connaissance des langues permettant

    dassurer une bonne communication avec

    les clients et les collgues,

    les connaissances de base de lICT et des

    rseaux deviennent indispensables.

    Comptences techniques

    Ces comptences sont influences par la

    modification du matriel dinstallation et

    de montage. Il est essentiel que les colla-

    borateurs puissent (et veuillent) voluer au

    mme titre que ces dveloppements sur

    le march de llectrotechnique. De plus,

    la complexit sans cesse croissante des

    installations a galement une influence sur

    les comptences techniques des collabo-

    rateurs:

    manipuler les nouveauts dans le

    domaine du matriel et des techniques,

    la prise de mesure sur les installations

    devient plus complexe,

    linterprtation des dossiers techniques

    et la lecture des schmas se complexifient,

    la gestion des installations devient plus

    labore,

    la recherche de dfauts est plus com-

    plexe et demande plus defforts.

    Attitudes et comportements

    professionnels

    Les entreprises actuelles attendent gale-

    ment des collaborateurs quils voluent de

    concert. Ce nest pas seulement important

    dun point de vue technique mais aussi en

    ce qui concerne le comportement sur le

    lieu de travail:

    une attitude ouverte face aux change-

    ments et aux nouvelles techniques,

    une apparence personnelle soigne et un

    tat desprit serviable,

    un travail consciencieux, tant au niveau

    technique quadministratif,

    guidance, pilotage et circulation des

    informations.

    Autres constatations

    Communication interne et administra-

    tion -> Les clients attendent de plus en

    plus souvent une communication claire

    concernant les activits sur le chantier.

    Lenregistrement, ladministration et la

    communication interne vont par cons-

    quent gagner en importance.

    Organisation dentreprise -> Linfluence

    des nouvelles technologies et laugmenta-

    tion de la complexit des installations met-

    tent le secteur au dfi de choisir entre une

    gnralisation et une spcialisation.

    Les relations avec le client gagnent en

    importance -> Les entreprises ne peuvent

    pas se contenter de suivre les volutions

    technologiques, elles doivent galement

    prendre connaissance des attentes du

    client daujourdhui.

    Comptences de demainBesoins futurs en comptences et en for-mations dans le secteur des lectriciens

    L lectricit est partout. Les nouvelles applications et intgrations se sui-vent un rythme effrn. Mais que cela implique-t-il exactement pour les entreprises dinstallations lectriques ? Comment peuvent-elles sar-mer pour le futur ? Et comment pouvons-nous veiller ce que les installateurs

    restent niveau ? Pour rpondre ces questions, Formelec a men une enqute

    en association avec Tecnolec afin de mieux cerner les besoins futurs en comp-

    tences et formations pour les travailleurs du secteur lectrotechnique. Un plan

    daction sectoriel concret suivra dans une deuxime phase.

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    12 | Fedelec magazine

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    Une reconnaissance de la qualit

    des services offerts

    Fdrale Assurance a reu, pour la

    seconde anne daffile, un trophe

    DECAVI dans la catgorie Mon entre-

    prise Assurance Accidents du travail Loi

    71 . Les atouts de Fdrale Assurance?

    Entre autres une expertise approfon-

    die (la socit fut parmi les premires

    couvrir les accidents du travail, 60 ans

    avant que cette couverture ne devienne

    obligatoire!), son engagement ne pas

    rsilier de contrat suite un sinistre, lab-

    sence daugmentation des tarifs en acci-

    dents du travail depuis dix ans et lexcel-

    lente qualit des services. Les clients de

    Fdrale Assurance reconnaissent cette

    valeur ajoute: lenqute de satisfaction

    mene dans le cadre du renouvellement

    de la certification ISO 9001 latteste for-

    mellement

    Notre offre de services en cas dacci-

    dent grave du travail en est une parfaite

    illustration, explique Tom Meeus, CEO

    de Fdrale Assurance. Dans les cas

    de dossiers daccidents du travail qui

    mnent une incapacit de travail per-

    manente dau moins 20%, nous prenons

    contact avec les victimes et, sils sont

    daccord, nous nous rendons chez eux.

    Les victimes se posent en effet souvent

    de nombreuses questions. Cette visite

    nous permet de les accompagner, de

    leur expliquer en dtail ce quil va se pas-

    Accidents sur le chemin du travail: baisse de plus de 25 % au premier trimestre 2014

    B ruxelles, mai 2014 Le nombre daccidents sur le chemin du travail a chut de 27,5% au premier trimestre 2014 par rapport la mme priode de lanne dernire. Cest ce qui ressort des chiffres de Fdrale Assurance qui a recens 132 sinistres de ce type durant les 3 premiers mois de lanne. Selon la compagnie, le nombre daccidents sur le chemin du travail est ainsi

    son plus bas niveau depuis 4 ans. La douceur hivernale est lorigine de cette baisse. Fdrale Assurance, en tant quassureur en

    accidents du travail, principalement dans le secteur de la construction, sest vu dcerner lors de la 10me dition des trophes

    DECAVI, le Trophe de lAssurance pour son assurance Accident du travail. Elle y voit une rcompense pour la qualit des ser-

    vices quelle offre aux entreprises et leur personnel, notamment en matire de prvention et daccompagnement des blesss

    graves du travail.

    ser, quels sont leurs droits, etc. Nous

    constatons que cette approche per-

    sonnelle est trs apprcie dans ces

    moments difficiles. Nous considrons

    ce trophe, reu pour la seconde anne

    conscutive, comme la reconnaissance

    de notre travail. Il nous motive optimi-

    ser, jour aprs jour, la qualit de nos ser-

    vices.

    Les accidents sur le chemin du

    travail leur plus bas niveau depuis

    4 ans

    Les chiffres du Fonds des Accidents

    du Travail pour la priode 2005-2012

    indiquent que les conditions mtorolo-

    giques durant les mois dhiver influencent

    directement la frquence des accidents

    sur le chemin du travail, explique Tom

    Meeus. Cette corrlation est galement

    confirme par nos chiffres du premier tri-

    mestre 2014. Cette anne, nous navons

    pas eu proprement parler dhiver, sur-

    tout en comparaison des deux annes

    prcdentes, au cours desquelles nous

    avions connu dimportantes chutes de

    neige. Cette douceur sest traduite par

    une diminution de 27,5 % du nombre

    daccidents sur le chemin du travail par

    rapport la mme priode en 2013.

    Cest le plus bas niveau constat depuis

    4 ans.

    D'autre part, les chiffres de Fdrale

    Assurance montrent quau cours du pre-

    mier trimestre 2014, le nombre total dac-

    cidents du travail - tant sur le lieu que sur

    le chemin du travail - a augment de 5,4%

    par rapport la mme priode en 2013.

    Cette hausse sexplique notamment par

    une reprise de lactivit conomique au

    dbut de cette anne, par rapport aux

    deux annes prcdentes, qui a moins

    souffert des conditions mto. Durant

    cette mme priode, 1.649 accidents

    sur le lieu de travail ont t constats, soit

    une augmentation de 9,4% par rapport

    aux trois premiers mois de lanne der-

    nire.

    A propos de Fdrale Assurance

    Fdrale Assurance offre une gamme

    complte dassurances et de produits

    financiers aux entreprises, aux ind-

    pendants et aux particuliers. En sa qua-

    lit dassureur mutualiste, sans action-

    naires externes, le Groupe offre ses

    clients des conditions particulirement

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  • Tube leds contre tube fluorescent: valuation [Partie 2]

    Tecnolec INFORME

    Figure 5: Petit espace de bureau utilis par l'association d'tudiants de la KAHO

    Remplacement de tubes TL:

    Exemple pratique

    Prestations techniques

    La Figure 5 montre un petit espace de

    bureau utilis par lassociation dtu-

    diants KAHO Sint-Lieven. La pice sans

    fentre mesure 4 m sur 6 m pour une hau-

    teur de 2,70 m. Elle est claire par trois

    luminaires obsoltes comportant cha-

    cun un tube fluorescent T8-36W/840.

    Le tube fluorescent de chaque luminaire

    a t remplac par un tube leds dans

    lintention dobtenir un clairage quiva-

    lent: avant et aprs la substitution. Trois

    marques (A, I et K) de tubes leds, avec

    des caractristiques diffrentes, ont t

    slectionnes. Etant donn que les leds

    individuelles sont visibles, le tube leds

    de marque I peut savrer blouissant,

    tandis que celui de marque A dispose

    dun diffuseur pour limiter lblouisse-

    ment. Le tube leds de marque K a t

    choisi parce que cette lampe possde

    l'indice Ra le plus bas de toutes les

    lampes envisages.

    Le remplacement dune lampe fluo-

    rescence conventionnelle par un tube

    leds disposant dune rpartition de lumi-

    nance hmisphrique mais nanmoins

    trs varie, modifiera la rpartition de lin-

    tensit lumineuse du luminaire ainsi que

    lclairement sur le plan de travail.

    La rpartition de lintensit lumineuse

    du luminaire a t mesure pour quatre

    types diffrents de lampes. On a utilis

    de nouvelles lampes et le ballast ferro-

    magntique na t ni enlev ni pont.

    Tube leds de marque A. La lampe est quipe dun diffuseur destin

    rduire la forte luminance des leds indi-

    viduelles. Les valeurs FWHM, CCT et Ra

    mesures sont respectivement de 115 ,

    4186 K et 90. La rpartition de lintensit

    lumineuse du luminaire est indique en

    figure 6-a. Le rendement normalis (Light

    Output Ratio ou LOR) du luminaire est de

    85 % et la puissance active est de 23,5

    W.

    Tube leds de marque I. Cette lampe ne comporte que 32 leds de forte puis-

    sance et possde un CCT de 3365 K, un

    Ra de 88 et un FWHM de 95. La Figure

    6-b montre la rpartition de lintensit

    lumineuse du luminaire dont le LOR est

    de 86 %. La puissance active du lumi-

    naire est de 32 W.

    Le tube leds de marque K est com-pos de 360 leds SMD individuelles. Les

    valeurs FWHM, CCT et Ra sont respecti-

    vement de 120 , 4733 K et 65. La rpar-

    tition de lintensit lumineuse est montre

    la figure 6-c. La puissance active du

    luminaire est de 19,7 W.

    Un nouveau tube fluorescent type T8

    e nombreux fabricants et distributeurs de tubes leds parlent dune conomie dnergie de 50 % et plus en cas

    de substitution de tubes fluorescents T8 par des lampes leds linaires. Plusieurs distributeurs prtendent

    mme conserver le mme confort visuel aprs une telle substitution. Dans la premire partie de cet expos

    (Fedelec magazine 164) nous avons tudi les paramtres optiques et lectriques mesurs de 12 tubes leds dispo-

    nibles dans le commerce et nous avons observ leur volution dans le temps. Dans la seconde partie nous prsentons

    ci-dessous un exemple pratique dans lequel les tubes fluorescents TL dun petit espace de bureaux ont t remplacs

    par des lampes leds linaires de substitution, dans le but de comparer lclairement sur le plan de travail, lblouisse-

    ment et lapprciation visuelle globale. Selon cette tude, il apparat que le remplacement dun tube TL classique par

    une lampe leds linaire, en lieu et place, peut avoir de srieuses consquences sur la qualit de lclairage.

    D

    16 | Fedelec magazine

  • Figure 6. Rpartition de lintensit lumineuse mesure (en cd / klm vert : C90-C270 et noir : C0-C180) (a) luminaire avec diffuseur et tube leds (Marque A).

    (b) luminaire avec tube leds quip de 32 leds forte puissance (Marque I). (c) luminaire avec tube leds quip de 360 leds SMD (Marque K).

    (d) luminaire tube fluorescent T8-36W-840.

    lamptype CCT (K) CRIEat work plane (Ix)

    Room lighting

    brightness

    Room lighting attracti-veness

    Text lighting

    brightness

    Text lighting attracti-veness

    Colour qua-

    lity natu-ralness

    Colour quality attracti-veness

    glare in room

    Direct glare

    I 3365 88 146 0 52 0 43 31 55 0 79

    A 4186 90 149 44 36 40 46 58 69 26 0

    K 4733 65 160 42 0 45 0 0 0 84 100

    TL 4121 84 278 100 100 100 100 100 100 100 48

    Ye* 18 32 20 39 7 40 15 56

    * Ye: Yard stick to evaluate significance of difference between scaling.

    Tableau 6: Les valeurs CCT, Ra, clairement sur le plan travail et perception visuelle des quatre lampes.

    Pinstalled (W) Eavg (Ix) g1

    T8 153.6 278 0.21

    Brand A 70.5 149 0.21

    Brand I 95.7 146 0.15

    Brand K 59.1 160 0.19

    Tableau 5: clairement moyen calcul sur le plan de travail

    36W/840 dune temprature de couleur

    mesure de 4121 K et dun Ra de 84.

    La rpartition de lintensit lumineuse est

    montre la figure 6-d. Le rendement

    LOR du luminaire est de 77 %. La puis-

    sance active est de 51 W. Cette dernire

    est lie au fait que le luminaire comporte

    un ballast lectromagntique consom-

    mant 15 W.

    Alors quun tube fluorescent met de la

    lumire dans toutes les directions, un

    tube leds se comporte comme une

    source lumineuse directionnelle (lam-

    bertienne) flux hmisphrique dirig

    vers le bas. Par consquent, les lampes

    linaires de substitution ne peuvent pas

    utiliser le rflecteur de la mme manire

    quun tube fluorescent. Ceci fait que la

    rpartition dintensit lumineuse du lumi-

    naire quip dun tube leds est sensi-

    blement diffrente dun luminaire tube

    fluorescent (Figure 6). Dun autre ct, le

    rayonnement hmisphrique des lampes

    leds de substitution entrane moins de

    pertes de lumire lintrieur du lumi-

    naire. Selon cette tude, le rendement du

    luminaire augmente de 77 environ 85 %

    aprs substitution des lampes.

    Pour chaque combinaison luminaire-

    lampe, des fichiers Eulumdat (.ldt) ont t

    gnrs partir des mesures au gonio-

    mtre et du logiciel Rigo Software [10],

    et imports dans le logiciel de planifica-

    tion dclairage DIALux de simulation

    de la rpartition de lumire dans le local

    considr. Lclairement moyen cal-

    cul Eavg et le coefficient duniformit

    g1 (lclairement minimum divis par la

    moyenne) sur le plan de travail horizon-

    tal de 0,80 m de haut, sont donns au

    Tableau 5. Il a t pris en compte une

    zone priphrique de 0,30 m.

    Le remplacement de tous les tubes fluo-

    rescents fait dcrotre sensiblement la

    consommation, avec une conomie

    dnergie pouvant atteindre 70 % (hormis

    frais dinstallation et dentretien). Toutefois,

    lclairement moyen diminue denviron 50

    %, jusqu une valeur inacceptable. Les

    clairements du tableau 5 sont des valeurs

    initiales (facteur de dprciation gal 1)

    et baisseront au bout dun certain temps,

    surtout en cas dutilisation de leds de 5 mm

    (paragraphe 2.3). Dans cet exemple pra-

    tique, luniformit atteint le mme ordre de

    grandeur.

    Si linstallation dclairage initiale avait t

    conue selon les spcifications dclairage

    habituelles [11] ou les lois en vigueur, il est

    clair que dans la plupart des cas, linstalla-

    tion dclairage modifie natteindrait pas

    le mme niveau dclairement que linstal-

    lation dorigine. Il ne sera dans ce cas plus

    satisfait aux exigences dclairage concer-

    nant les lieux de travail. Dans le cas o lon

    dsire obtenir la mme valeur dclaire-

    ment, aprs avoir remplac un tube fluo-

    rescent par un tube leds, le nombre de

    luminaires installs doit tre doubl, ce qui

    donne une consommation comparable.

    En outre, les frais dinvestissement et dins-

    tallation sont levs, et dans la plupart des

    cas, il ne sera pas possible dacheter des

    luminaires identiques ceux dorigine.

    Exprimentations visuelles

    Les prestations de trois lampes leds

    de substitution et du tube fluorescent T8

    standard, ont t examines au cours

    dune exprimentation psychophysique

    concernant leur qualit dclairage en

    gnral, leur qualit de couleurs et leur

    blouissement. Linstallation exprimen-

    tale a t ralise dans le local prsent

    A B

    C D

    Fedelec magazine | 17

  • Figure 7: Transition brusque, sur les murs, entre une zone sombre et une zone claire (tube leds de marque I)

    la Figure 5.

    Quarante-quatre observateurs (38

    hommes et 6 femmes) dun ge moyen de

    27 ans, ont particip l'exprimentation.

    Les participants, rpartis en groupes de 4

    6 personnes, ont eu valuer les quatre

    types de lampes. Lordre de succession

    tait alatoire, pour chaque groupe.

    Durant chaque changement de lampes,

    les observateurs devaient quitter le local

    durant quelques minutes. Pour chaque

    type de lampe il a t demand aux obser-

    vateurs dvaluer la lampe en place par

    rapport la prcdente.

    La qualit gnrale de la lumire, sub-

    divise en luminosit et attractivit, a t

    value pour le local en gnral et pour

    une feuille de papier blanc avec un texte.

    La qualit des couleurs a t value en

    termes dattractivit et de naturel de la

    propre peau de lindividu ainsi que dun

    certain nombre dobjets colors, tels quun

    canard en plastique jaune, un schtroumpf,

    une tomate, un poivron rouge, des raisins

    noirs, un citron et un concombre. La per-

    ception dblouissement a t examine

    dans deux situations: Les observateurs

    ont d juger de lblouissement en regar-

    dant directement la lampe au-dessus

    deux (blouissement direct) et en balayant

    la pice du regard, dans un plan horizontal.

    Les donnes ont t analyses selon la

    mthode Scheff [17] afin dtablir une

    chelle pour chaque type de lampe et

    pour chaque lment examin. Les va-

    luations par lampe, la temprature de cou-

    leur (CCT), lindice de rendu des couleurs

    (Ra) et lclairement sur le plan de travail (E)

    sont donns au tableau 6. Le tube fluores-

    cent a servi de rfrence.

    Le tableau 6 montre clairement que le tube

    fluorescent TL obtient les meilleurs scores

    pour presque tous les aspects dclairage

    examins. De faon non surprenante,

    le tube TL a obtenu, avec environ 80 %

    dclairement en plus sur le plan de travail,

    les meilleurs scores en matire de lumi-

    nosit et dblouissement dans la pice

    (tant donn lvaluation de 100). Bien

    entendu, le local est peru comme plus

    sombre lorsque les tubes fluorescents

    sont remplacs par des tubes leds.

    Ladaptation de lil narrive pas com-

    penser les fortes diffrences dclaire-

    ment et de luminance. Lclairage par tube

    fluorescent a aussi obtenu lattractivit

    visuelle la plus leve en ce qui concerne

    la qualit gnrale de la lumire et celle

    des couleurs. Il y a toutefois lieu dobser-

    ver que cette perception sexplique plutt

    par le faible niveau dclairement ou par les

    proprits de rendu des couleurs du tube

    fluorescent. Pour certains tubes leds, il

    a t constat une transition brusque, sur

    les murs, entre une zone sombre et une

    zone claire (voir Figure 7); ceci a pu tre

    peru comme dsagrable.

    Bien que ces rsultats indiquent que le

    remplacement, dans un luminaire exis-

    tant, dun tube fluorescent TL par un tube

    leds puisse diminuer sensiblement le

    confort dans la pice, il nest cependant

    pas vident si tel serait encore le cas pour

    un flux lumineux quivalent et un claire-

    ment uniforme sur les murs.

    Toutefois, pour lenqute en question, les

    rsultats du Tableau 6 indiquent que le

    tube leds de la marque A reprsente le

    meilleur choix de lampe de substitution.

    Bien que le tube de marque K, sans dif-

    fuseur, ait obtenu une luminosit compa-

    rable dans la pice, son score tait mau-

    vais en termes dblouissement direct. De

    tous les tubes leds, la marque K obtenait

    aussi les plus mauvais scores en matire

    dattractivit et de naturel, ce qui est

    confirm par les valeurs Ra, CQS et MCRI

    observes. Le tube leds de marque I

    prsentait le problme inverse, c.--d.

    des scores comparables, voire lgre-

    ment infrieurs, en termes dattractivit et

    de naturel, mais de trs bas scores quant

    la luminosit. Malgr une luminosit

    beaucoup plus faible, tant pour la pice

    que pour le texte, par rapport la marque

    A, il prsente des problmes trs nets

    dblouissement direct (voir Tableau 6). Il

    convient dobserver que seule une tude

    exprimentale a t effectue concernant

    la perception de lblouissement. Etant

    donn que les critres dblouissement

    (UGR, VCP) ne sappliquent pas des sti-

    Tecnolec INFORME

    18 | Fedelec magazine

  • Rfrences:

    [10] K. Bredemeier, R. Poschmann, F. Schmidt, Nahfeldgoniophotometer Systeme zur messung der lichtverteilung an leuchten, lampen und LED, Proceedings of Licht 2006, Bern, Switzer-land, (2006)

    [11] EN 12464-1 Light and lighting Lighting of work places Part 1: Indoor work places (2011)

    [17] H. Scheff, An analysis of variance for paired comparisons, Journal of the American Statistical Association, 47 (1952) 381-400

    [18] M. Knoop, Lighting quality measures for interior lighting with LED lighting systems, Pro-ceedings of the CIE 27th Session, Vol. 1 - Part 1, 219-225, Sun City, South-Africa, July 2011

    [19] CELMA position paper - T5 and T8 Fluorescent Lamp and LED Lamp/Module Adaptors "Re-tro-fit Conversion Units for T8, T10 & T12 Luminaires (2010)

    muli non-uniformes [18], il est ncessaire

    dtablir une nouvelle chelle dblouisse-

    ment.

    Aspects commerciaux, conomiques

    et juridiques

    Les aspects commerciaux, conomiques

    et juridiques nont pas t pris en compte

    par cette tude. Nanmoins, il peut se pr-

    senter des aspects de scurit ou autres

    [19] ; par exemple:

    - Une situation dangereuse (risque dlec-

    trocution) peut se produire lors de linstal-

    lation des modules leds.

    - Les douilles du luminaire dorigine peu-

    vent tre surcharges par le poids du tube

    leds;

    - Sans doute le luminaire transform ne

    satisfera-t-il plus aux exigences poses

    dans la norme de scurit concernant les

    luminaires (EN 60598-1) ainsi quau mar-

    quage CE. En fait, lorganisation qui pro-

    cde la modification du luminaire a lobli-

    gation de prendre ses responsabilits en

    ce qui concerne tous les aspects (scurit,

    CEM, photomtrie);

    - La garantie dusine de la lampe cesse

    lorsque le luminaire modifi ne correspond

    pas aux normes de scurit et de perfor-

    mance.

    Conclusions

    Les luminaires quips de leds blanches

    au phosphore sont toujours plus attrayants

    en ce qui concerne les applications dclai-

    rage gnral, en raison de leur flux lumineux

    toujours plus lev et de leurs autres carac-

    tristiques distinctives. Les produits leds

    de haute qualit sont de plus en plus dispo-

    nibles sur le march.

    Dautre part, il existe de nombreuses appli-

    cations pour lesquelles les avantages des

    produits leds napparaissent pas claire-

    ment. Lutilisation de tubes leds en tant

    que lampes de substitution produit typi-

    quement une controverse ncessaire,

    tant donn que limpact sur la qualit de la

    lumire est souvent nglig, voire ni. Par-

    dessus tout, beaucoup de produits leds

    sont de moindre qualit et/ou fournissent

    aux distributeurs des indications tendan-

    cieuses ou errones.

    Les prestations de douze tubes leds

    destins remplacer des tubes fluores-

    cents T8, ont t examines. Des essais de

    lampes nues donnent des valeurs basses

    dintensit lumineuse pouvant conduire

    des niveaux dclairement inacceptables,

    bien que le rendement du luminaire soit

    quelque peu plus lev en cas de rempla-

    cement dun luminaire tubes fluorescents

    par un luminaire leds. De plus, de nom-

    breux tubes leds possdent des propri-

    ts de rendu de couleurs infrieures et de

    mauvaises caractristiques en matire de

    conservation du flux lumineux. Cette tude

    montre que les conomies dnergie asso-

    cies la substitution de lampe en lieu et

    place, conduit souvent une quantit et

    une qualit moindres dclairement sur le

    plan de travail. Pour maintenir les niveaux

    dclairement antrieurs, il faut ajouter des

    luminaires, ce qui limite le potentiel dcono-

    mies dnergie. En outre, le luminaire quip

    dun tube leds de substitution produit une

    rpartition de lintensit lumineuse sensible-

    ment diffrente, tant donn que le tube

    leds est une source lumineuse directe ayant

    une distribution hmisphrique oriente

    vers le bas. Ceci a un impact sur la rpar-

    tition de lintensit lumineuse et luniformit.

    Une exprimentation psychophysique a

    examin les prestations de trois lampes

    leds de substitution, alors disponibles, et

    dun tube fluorescent T8, pour un mme

    luminaire, sur le plan de la qualit dclai-

    rage en gnral, de la qualit des couleurs

    et de la perception dblouissement. Bien

    que ces rsultats indiquent que le rempla-

    cement, dans un luminaire existant, dun

    tube fluorescent TL par un tube leds

    puisse diminuer sensiblement le confort

    dans la pice, il nest cependant pas vident

    si ce serait encore le cas si lon obtenait un

    flux lumineux quivalent et un clairement

    uniforme sur les murs.

    Quoi quil en soit, les clients doivent tre

    conscients des caractristiques de la lampe

    leds de substitution et de limpact sur la

    quantit et la qualit de lclairage.

    Auteurs

    Ce texte est une traduction faite par le VEI, de larticle Linear LED tubes versus fluorescent lamps: an evaluation , W.R. Ryckaert, K.A.G. Smet, I.A.A. Roelandts, M. Van Gils, P. Hanselaer Energy&Buildings 49 (2012) pp. 429-436

    W.R. Ryckaert, K.A.G. Smet, P.Hanselaer Laboratorium voor Lichttechnologie (Laboratoire de technologie dclairage) KAHO St-Lieven de Gand et ESAT-ELECTA, KU Leuven Heverlee

    I.A.A. Roelandts, M. Van Gils Laboratorium voor Lichttechnologie KAHO St-Lieven Gand

    Remerciements:

    Les auteurs expriment leur reconnaissance pour le soutien financier reu de lAgence flamande pour lInnovation par la Science et la Technique (Innovatie door Wetenschap en Techniek - IWT-Vlaanderen), projet IWT 070488 Groen Licht Vlaanderen (Lumire verte Flandre) et la Fondation Hercule, projet AKUL035 Near-Field Imaging Luminance Goniometer .

    Fedelec magazine | 19

  • PROJET

    La firme Greensun a t fonde en 2008

    par deux Bruxellois entreprenants,

    Gatan Van der Kindere et Frederick

    Schmiliver. Ils ont, tous deux, obtenu

    leur diplme en gestion dentreprise

    au Royaume-Uni. Van der Kindere tra-

    vailla ensuite pour Deloitte, et son asso-

    ci pour une entreprise active dans la

    branche photovoltaque (PV). Je me sen-

    tais une me dentrepreneur plutt que

    de pur financier, explique le Directeur

    Gatan Van der Kindere. Le pas sui-

    vant, en toute logique, tait de fonder ma

    propre socit.

    Du panneau pV une vision

    nergtique globale

    En 2008, ils ralisrent leur projet com-

    mun Greensun, une entreprise spcia-

    lise en installations PV pour le secteur

    rsidentiel dans la partie francophone

    du pays. Nous tions parfaitement

    conscients du grand potentiel commer-

    cial offert par la Flandre. Cest pour-

    quoi nous navons pas tard ouvrir un

    bureau commercial Gand. Suite la

    rgression du secteur PV, nous avons

    dcid, en 2012, de diversifier nos activi-

    ts et de proposer des solutions nerg-

    tiques globales. De simples installateurs

    PV, nous sommes devenus de vritables

    optimiseurs nergtiques, ce qui nous

    a oblig dembaucher des collabora-

    teurs spcialiss. En 2013, nous avons

    repris une entreprise nivelloise active en

    isolation. La mme anne, mais un peu

    plus tard, nous avons dmarr lactivit

    chauffage au sein de Greensun et, plus

    rcemment encore, les techniques de

    ventilation sont venues sy ajouter. Pour

    la plupart des techniques, nous laissons

    au matre douvrage le libre choix entre

    une marque excellent rapport qualit/

    prix ou une marque haute de gamme.

    Indpendance nergtique

    Greensun veut se profiler comme un par-

    tenaire fiable pour toutes les solutions qui

    se rapportent la consommation ner-

    gtique dune habitation ou dun bti-

    ment dentreprise. Nous parlons alors,

    dans les grandes lignes, de lisolation, du

    chauffage, des panneaux solaires et de

    la ventilation, poursuit Van der Kindere.

    Lisolation reste le facteur le plus impor-

    tant en matire dindpendance nerg-

    tique. Nos quipes disolation matrisent

    parfaitement ce genre de travaux pour

    toitures, greniers, sols et murs et pas-

    sent aisment dune technique lautre

    en fonction des circonstances de travail,

    du budget et des exigences. Environ 75

    pourcent des dpenses nergtiques

    sont lis au chauffage. Actuellement,

    les pompes chaleur et les chaudires

    condensation sont les solutions les

    plus rentables pour le chauffage mme,

    et pour la production deau chaude sani-

    taire. Les pompes chaleur permettent

    de rduire le budget chauffage de 40

    70 pourcent. La chaudire condensa-

    tion est une solution haut rendement

    qui rsulte en une apprciable conomie

    dnergie. Les panneaux solaires sont le

    troisime volet de ce triptyque: ils sont,

    et restent, un investissement trs int-

    ressant. Depuis la forte baisse du prix

    des composants, ils sont la rponse

    idale aux hausses de tarif de la part des

    fournisseurs dnergie. La combinaison

    dune pompe chaleur et de panneaux

    solaires est la voie optimale pour arriver

    lindpendance nergtique. Et puis il y

    epuis ses dbuts comme entreprise dinstallation de panneaux solaires, Greensun est devenu en 6 ans

    peine un fournisseur de solutions nergtiques globales et dtudes dutilisation rationnelle de lnergie. En

    plus de son savoir-faire photovoltaque, cette PME dynamique de Wauthier-Braine (Brabant-Wallon) propose

    maintenant aussi une expertise en isolation et HVAC pour habitations et btiments dentreprises.

    D

    Un partenaire pour optimiser la consommation et la production dnergie

    Chez Alpagro Plastics Houthalen, Greensun a ralis une installation PV bonne pour une produc-tion annuelle de 410.000 kWh. (Photo Greensun)

    20 | Fedelec magazine

  • a encore le volet ventilation, qui nest pas

    des moindres. Lamlioration continue de

    lisolation et ltanchit lair croissante

    des btiments font que nos intrieurs

    requirent une ventilation plus pousse.

    Les systmes modernes tels que la

    ventilation de type C ou rcupration

    de chaleur permettent de ventiler sans

    pertes dnergie ou de confort. Rsultat:

    un air plus pur, moins dhumidit et donc

    moins de problmes sur le plan de la

    condensation et des moisissures.

    Travail dquipe

    Lquipe Greensun compte entre-temps

    pas moins de 25 collaborateurs. Van

    der Kindere se charge du dveloppe-

    ment stratgique et commercial, pen-

    dant que son associ assure la direc-

    tion oprationnelle de lentreprise. Et il

    y a aussi quelque 25 autres collabora-

    teurs indpendants, non contractuels.

    Dans les grandes lignes, nos collabo-

    rateurs se subdivisent en quatre catgo-

    ries majeures. Nous avons tout dabord

    nos commerciaux/optimiseurs qui

    conseillent les clients (potentiels), rdi-

    gent des offres, proposent des solutions.

    Il y a ensuite une quipe de trois ing-

    nieurs qui se concentrent plus particu-

    lirement sur les techniques complexes,

    comme les pompes chaleur et le chauf-

    fage (par le sol). La troisime catgorie

    comprend nos collaborateurs back office

    qui tablissent les plannings et entretien-

    nent les contacts avec la clientle. Le tra-

    vail sur le terrain, capital lui aussi, est fina-

    lement ralis par des quipes douvriers

    qui installent les diverses techniques

    dans les btiments. Une fois linstalla-

    tion termine, nous tablissons aussi les

    dossiers de subsides (isolation, pompes

    chaleur, lments PV) pour le client.

    80 pourcent de rnovations

    Il faut savoir que, si 30.000 nouvelles

    habitations ont t construites dans

    notre pays lanne dernire, plus de 1

    millions dhabitations existantes atten-

    dent dtre rnoves. Quel est le rap-

    port constructions neuves/rnovations?

    Gatan Van der Kindere: Nos activi-

    ts se situent pour 80 pourcent dans le

    domaine des rnovations, Flandre et

    Wallonie confondues. Les 20 pourcent

    dactivits en construction neuve se

    retrouvent principalement en Flandre

    vu que la nouvelle rglementation PEB y

    prvoit des subsides pour ceux qui ins-

    tallent 1 ou 2 techniques pour nergies

    renouvelables dans leur habitation.

    Dabord B2C, ensuite aussi B2B

    Greensun a dbut sur le march B2C

    mais a, par aprs, tendu ses activits

    aux projets B2B. En grandes lignes, on

    peut dire que le premier march couvre

    surtout lisolation et les pompes cha-

    leur, tandis que les entreprises optent

    plutt pour les panneaux PV et en

    moindre mesure pour des solutions en

    La vaste salle dexposition de Greensun Wauthier-Braine souscrit au thme Optimizing Energy.

    Une tude nergtique ralise Braine-lAlleud pour Panini, le fabricant dimages autocollantes de footballeurs, a men linstallation dun systme PV, de pompes chaleur et disolation supplmen-

    taire. (Photo Greensun)

    Fedelec magazine | 21

  • chaud et froid (HVAC). Van der Kindere:

    Pour nos projets rsidentiels, nous

    retombons la plupart du temps sur des

    schmas fixes; les projets industriels,

    par contre, sont plus complexes et diff-

    rent fortement dune entreprise lautre.

    Dans le cadre de ces projets B2B, nous

    examinons en dtail la consommation

    nergtique et tudions p.ex. lventuelle

    pollution du rseau (harmoniques, etc.).

    Sil nous manque de lexpertise dans un

    certain domaine, nous faisons appel un

    bureau dtude spcialis.

    pME flamandes et wallonnes

    En B2B, nos clients sont gnralement

    des PME actives dans certaines niches

    et disposant dune infrastructure relati-

    vement importante dune superficie de

    1.500 m ou plus. Il sagit souvent den-

    treprises familiales qui consomment rela-

    tivement beaucoup dnergie (lectricit,

    gasoil, gaz). Leurs activits sont fort

    diverses : alimentation, recyclage, mtal,

    pharmaceutique. Cest la direction qui

    Greensun & Fedelec/RBF

    Depuis la fondation de RBF en 2009, la firme Greensun est affilie cette plateforme. RBF acronyme de Renewable

    Business Facilitator est une fdration qui chapeaute plus de 130 entreprises et centres, actifs sur le plan de la pro-

    duction dnergies renouvelables ou de services sy rapportant. Gaetan Van der Kindere est un des administrateurs du

    comit de gestion RBF. Nous y discutons entre autres les projets de loi relatifs au secteur PV, ainsi que la politique de

    subsides. A cause de la rgression importante du secteur PV et du nombre dentreprises actives dans cette niche -

    la RBF a t intgre dans les structures Fedelec en dbut danne. Quiconque tait affili la RBF est donc devenu

    automatiquement membre de Fedelec. Jessaie parfois dassister une activit Fedelec - traitant dun thme qui nous

    intresse - mais ma proccupation majeure est de rester au courant de tout ce qui se passe en dautres pays et dautres

    continents sur le plan de loptimisation nergtique.

    dcide de la politique nergtique. Les

    entreprises qui ont une vision innovatrice

    veulent rduire leurs dpenses nerg-

    tiques non seulement pour des raisons

    financires mais aussi pour proclamer

    leur image de marque durable. Si la plu-

    part des PME sont tablies en Flandre,

    60 pourcent de nos projets se situent

    pourtant en Wallonie et quelque 40 pour-

    cent en Flandre. La rgion Bruxelles-

    Capitale, elle, connat de graves pro-

    blmes car un bon nombre dentreprises

    envisagent de dmnager cause des

    problmes de mobilit, ajoute Van der

    Kindere.

    projets

    Les projets phare de Greensun sont

    varis et se situent aux quatre coins du

    pays. Pour lassociation de consomma-

    teurs Test Achats, par exemple, une

    tude nergtique a t ralise et 216

    panneaux photovoltaques installs sur le

    toit du sige bruxellois. Une autre tude

    nergtique ralise Braine-lAlleud

    pour Panini, le fabricant bien connu

    dimages autocollantes de footballeurs,

    a men linstallation dun systme PV,

    de pompes chaleur et disolation sup-

    plmentaire dans les btiments de len-

    treprise. Sur le toit du nouvel immeuble

    de la Vlaamse MilieuMaatschappij (VMM)

    Gand, Greensun a install galement

    284 panneaux photovoltaques. Et un

    autre toit - appartenant cette fois-ci la

    firme Metalced de Kontich, spcialise

    dans la vente et lentretien de matriel

    technique pour le secteur automobile, a

    t pourvu dune installation PV de 5.000

    panneaux bonne pour une production

    annuelle de quelque 1.100.000 kWh par

    an.

    www.greensun.be

    Greensun a install 284 panneaux photovoltaques sur le toit du nouveau btiment de la Vlaamse MilieuMaatschappij (VMM) Gand. (Photo Greensun)

    En gnral, on peut dire que le march B2C couvre surtout lisolation et les pompes cha-leur, tandis que le march B2B opte plutt pour les panneaux PV et en moindre mesure pour

    des solutions HVAC., explique Gatan Van der Kindere (Directeur Greensun).

    PROJET

    22 | Fedelec magazine

  • Les nouveaux logements prvoient de plus en plus

    linstallation dquipements domotiques. Les clients

    souhaitent, en effet, tlcommander les diffrentes

    fonctions de leur logement et raliser ainsi des

    conomies dnergie depuis des crans tactiles

    domicile et leurs appareils tlcoms. Vritable

    rfrence dans ce domaine depuis de nombreuses

    annes, Domintell consacre lexclusivit de son

    expertise et de lourds investissements en recherche

    et dveloppement afin doffrir des solutions toujours

    plus pointues, plus personnalises, plus accessibles.

    Rsultat : le march de la domotique explose et

    le besoin dinstallateurs spcialiss augmente.

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  • Lors de la conception et de lassemblage

    des matriels destins une installation

    photovoltaque, il y a lieu, entre autres, de

    faire le choix du type et de la quantit de

    panneaux solaires. Lutilisateur de lins-

    tallation a quelques attentes concernant

    le rendement, qui doivent tre concrti-

    ses. Le fabricant des panneaux solaires

    utilise un certain nombre de catgories

    de qualit. A lissue de la fabrication de

    chaque panneau, ce dernier est test la

    lumire artificielle et lon dtermine ainsi

    dans quelle catgorie se range le produit

    concern. A cette catgorie est jointe une

    fiche de spcifications du produit, qui

    permet linstallateur de calculer le ren-

    dement de linstallation. Aprs la mise en

    place de linstallation, linstallateur effec-

    tuera diverses mesures pour vrifier si la

    puissance produite correspond bien aux

    calculs et aux spcifications fournies.

    Les mesures

    Pour effectuer les mesures sur les pan-

    neaux solaires, il y a liue de tenir compte

    des diffrents facteurs influenant les

    prestations des cellules photovoltaques.

    Outre les caractristiques physiques,

    lesquelles sont dtermines en cours

    de fabrication, il existe dautres facteurs

    importants tels que la temprature des cel-

    lules et la quantit de rayonnement solaire

    capte par les panneaux. Limplantation

    gographique, lorientation et langle din-

    clinaison des panneaux sont bien entendu

    dune grande importance aussi. La pollu-

    tion atmosphrique et/ou la rflexion en

    surface ont galement beaucoup deffet

    sur la quantit de rayonnement qui pntre

    jusquaux cellules. Enfin, il y a galement

    des pertes dans les cbles, les connec-

    teurs et londuleur utiliss. Pour que, mal-

    gr ces conditions variables lon puisse

    quand mme effectuer une mesure cor-

    recte, et tirer des conclusions des rsul-

    tats de mesure, ces derniers doivent tre

    recalculs en fonction des conditions

    dessais standards ou STC (Standard Test

    Conditions). Dans ces conditions stan-

    dards, les panneaux doivent tre clairs

    raison prcisment de 1.000 watts de

    lumire par m et une temprature de

    25C. Les STC, imposent aussi des exi-

    gences spcifiques sur le plan du spectre

    lumineux. La ralisation des mesures sur

    les installations photovoltaques va donc

    au-del de la simple mesure de la tension

    et du courant. La quantit et langle dinci-

    dence de la lumire (rayonnement solaire)

    ainsi que la temprature des panneaux et

    la temprature ambiante, jouent gale-

    ment un grand rle et doivent tre mesurs

    avec prcision. On utilise souvent pour ce

    faire un instrument spar, plac sous le

    mme angle que le panneau. La figure 1

    donne, schmatiquement, une disposition

    de mesure typique des installations pho-

    tovoltaques. On utilise pour cette dispo-

    sition un instrument principal qui effectue

    les mesures de courant et de tension, tan-

    dis quun instrument spar enregistre les

    autres paramtres des panneaux. Tous les

    rsultats de mesure sont ensuite associs

    un code temporel synchronis. Cette

    mthode de mesure rend inutile lutilisation

    de trs longs cordons de mesure, appor-

    tant ainsi beaucoup de facilit et de gain

    de temps au technicien, que ce soit pour le

    montage ou lentretien.

    a gnration dnergie lectrique laide de cellules photovoltaques (panneaux solaires) gagne en popularit

    de par le monde. La flambe des prix de lnergie issue de sources fossiles telles que le ptrole et le gaz, asso-

    cie la baisse des prix des panneaux solaires, rend lnergie solaire intressante pour un public de plus en

    plus nombreux. En outre, grce aux subsides gouvernementaux attribus, de nombreuses installations ont dj vu le

    jour en Belgique. Aujourdhui que les subsides et le pic dinstallations qui les a suivis, est derrire nous, de plus en plus

    dentreprises tirent leur chiffre daffaires de lentretien des panneaux dj installs. Il est, pour ce faire, important que

    lentreprise dinstallation puisse disposer de suffisamment de savoir-faire ainsi que de loutillage appropri.

    L

    reportage

    Mesure des installations photovoltaques

    Grce aux mesures effectues priodiquement sur les installations photovoltaques, des pro-

    blmes ventuels survenant un stade prcoce peuvent tre identifis, et souvent rectifis

    moindre cot., Edwin Heinsmann, Account- et Product Manager EURO-INDEX

    Avec le PVCheck, EURO-INDEX dispose dun instrument de mesure dentre de gamme alliant scurit et rendement (Photos EURO INDEX)

    24 | Fedelec magazine

  • Courbe IV

    Les panneaux solaires fournissent peu

    prs la mme tension, quelle que soit lin-

    tensit lumineuse, en labsence de charge

    lectrique (tension vide). Le niveau de

    courant dpend toutefois de lintensit

    du rayonnement solaire. Une mesure de

    tension aux bornes dun panneau solaire

    est peu significative quant la qualit du

    produit. Pour dterminer la puissance dun

    panneau, il doit alimenter une charge lec-

    trique, travers laquelle circule un courant.

    En diminuant progressivement la rsis-

    tance de la charge, le courant augmente,

    jusqu ce que la tension chute brusque-

    ment. Ce point est alors dfini comme le

    point de conversion optimale dnergie,

    ou encore le point MPP (Maximum Power

    Point). Le rsultat de la mesure ci-dessus

    est appel courbe IV. Il sagit dune repr-

    sentation graphique dans laquelle la ten-

    sion est porte en abscisses et le courant

    en ordonnes. Un panneau fonctionnant

    bien donne une courbe telle que celle

    reproduite en figure 2. La tension reste pra-

    tiquement constante jusquau point MPP,

    aprs lequel elle chute avec un front raide.

    Dans le cas dun panneau ne fonctionnant

    pas (ou plus) convenablement, on relve

    souvent une autre forme dans laquelle la

    tension laisse apparatre 2 baisses, voire

    plus (figure 3). Comme indiqu ci-des-

    sus, il y a lieu, lors de la dtermination de

    la courbe IV, de mesurer aussi la quantit

    de rayonnement solaire et la temprature,

    de faon ce que les rsultats de mesure

    puissent tre convertis selon les condi-

    tions standards STC. Pour une dtermina-

    tion correcte de la courbe IV dun panneau

    solaire, la norme CEI/EN60891 prescrit

    que le rendement soit ce moment au

    minimum de 700 W/m2. Ceci veut dire que

    la mesure doit se faire dans des conditions

    relativement ensoleilles et au cours dune

    plage de temps prcise de la journe. Une

    mesure effectue trop tt ou trop tard

    dans la journe peut avoir pour cons-

    quence que langle sous lequel la lumire

    du soleil pntre, soit trop grand et que de

    ce fait les 700 W/m2 ne soient pas atteints.

    Un inclinomtre (sorte de cadran solaire)

    permet de dterminer langle dincidence

    de faon trs simple.

    Entretien des installations

    photovoltaques

    Une installation photovoltaque bien am-

    nage peut avoir une dure de vie trs lon-

    gue. Les cellules solaires sont nanmoins

    sujettes au vieillissement, ce qui oblige de

    remplacer les panneaux un jour, mais ceci

    narrive heureusement quaprs un temps

    trs long. Il existe toutefois des facteurs, en

    dehors du vieillissement normal, qui ont une

    influence ngative sur les prestations et la

    dure de vie de linstallation. Bien entendu,

    il existe aussi des facteurs externes pou-

    vant entraner des dgts physiques, tels

    qu'une tempte ou la grle. Leurs effets

    sont le plus souvent vidents et directe-

    ment constatables. Les panneaux, une fois

    monts, peuvent galement souffrir dune

    formation dombre localise en raison dun

    encrassement progressif par de la poussire

    (fine) ou, par exemple, des excrments doi-

    seaux. Cette pollution entrane, en certains

    endroits du panneau, une insuffisance de

    lumire reue par les cellules solaires affec-

    tes. Les cellules avoisinantes sont de ce fait

    charges disproportionnellement et peu-

    vent mme griller. Ceci a un effet boule de

    neige qui peut, la longue, causer la panne

    du panneau entier. Il est donc trs important

    de nettoyer, ou de faire nettoyer, priodi-

    quement les panneaux solaires. Les autres

    causes de formation localise dombre sur

    les panneaux solaires sont, entre autres, la

    construction neuve de mts et dclairage

    routier, ou la croissance de vgtaux, tels

    que les arbres. Les diffrences de tempra-

    ture qui en rsultent sont facilement visibles

    grce une camra thermique de bonne

    qualit. Lorsque la rpartition de tempra-

    ture sur un panneau solaire nest pas homo-

    gne, il y a lieu de prendre des mesures. Une

    autre cause de dfaillance est, par exemple,

    un climat froid. Lorsque la temprature

    baisse, les cellules solaires fonctionnent

    moins bien. Par une temprature infrieure

    au point de conglation, la neige et la glace

    peuvent endommager les panneaux. Le der-

    nier facteur est leau de pluie. Une installation

    photovoltaque est, du fait de ses nombreux

    connecteurs et cblages, toujours expose

    aux intempries. Ceci provoque facilement

    de la corrosion, laquelle amne son tour

    des pertes et des dysfonctionnements. Les

    mesures effectues priodiquement sur

    ces installations permettent didentifier et

    souvent de rectifier moindre cot, les pro-

    blmes ventuels survenant un stade pr-

    coce. Ceci donne linstallateur la possibilit

    deffectuer rgulirement un entretien et de

    rester en contact avec ses clients.

    www.euro-index.be

    Figure 1 : reprsentation schmatique dune disposition de mesure typique des installations

    photovoltaques

    Figure 2 : Un panneau fonctionnant bien donne une courbe telle que celle reproduite ici.

    Figure 3 : Dans le cas dun panneau ne fonc-tionnant pas (ou plus) convenablement, on

    relve souvent une autre forme dans laquelle la tension laisse apparatre 2 baisses, voire plus.

    Fedelec magazine | 25

  • En 94, Wim Mahieu devint directeur de

    lentreprise dinstallation. La firme de

    Waregem (Flandre-Occidentale), sp-

    cialise en lectricit industrielle, comp-

    tait alors de nombreux clients parmi les

    industries textiles et ateliers de tissage,

    jadis nombreux dans la rgion. Aprs

    la rgression de ce secteur, la socit

    se reconvertit aux travaux de cblage

    pour rseaux. Un nouveau nom - Mahieu

    Cabling Services - et une nouvelle infras-

    tructure finirent par complter la mta-

    morphose. Et on ne se contenta pas

    de la clientle existante: la firme se mit

    activement la recherche de nouveaux

    dbouchs et de nouveaux partenaires,

    explique Wim Mahieu, directeur chez

    Mahieu Cabling Services. En plus de ses

    premiers diplmes en lectricit, il sui-

    vit des formations complmentaires de

    type Technicien en cblages de rseau

    cuivre et Technicien en cblages fibre

    optique, conscient comme il tait de

    lvolution rapide en ce secteur. Notre

    premier grand chantier fut le Parlement

    Europen de Bruxelles, suivi rapide-

    ment par un nombre de projets de moins

    grande envergure qui, de plus en plus,

    faisaient appel aux cblages en fibre

    optique (FO). Ce genre dinstallations

    rebute encore pas mal dinstallateurs.

    Nous leur proposons par consquent un

    service complet raccordement et test

    avec, en plus, un rapport dessai circons-

    tanci, ajoute Wim Mahieu.

    Grandir mais pas trop!

    Ds sa fondation, Mahieu Cabling

    Services a toujours voulu rester une

    petite entreprise: Ce nest quainsi

    quon peut rester grable et flexible,

    affirme Wim Mahieu, et quon peut

    rpondre de faon rapide et efficace

    toutes les demandes urgentes. En

    plus de bureaux, lentreprise dispose

    dun espace logistique pour ses stocks

    de cbles. Le rayon daction stend

    aux provinces flamandes, Anvers et

    Bruxelles. Lentreprise de Waregem vient

    aussi de lancer un site internet entire-

    ment remani (voir en fin darticle).

    Raccorder et tester

    En sa qualit dentreprise dinstallation,

    Mahieu Cabling Services dploie la plu-

    part de ses activits sur le march de

    contrat. Dune part, nous ralisons des

    projets en collaboration avec un certain

    nombre de partenaires en technologie

    informatique dont les clients envisagent

    linstallation de nouveaux quipements

    et matriels. Ils commencent par vrifier

    si le cblage existant satisfait, oui ou non,

    aux exigences actuelles. Si ce nest pas

    le cas, ils font appel nous pour les tra-

    vaux de recblage. Dautres firmes sp-

    cialises dans linstallation de camras,

    de points daccs et de signalisations

    dynamiques pour parkings souterrains

    peuvent galement nous contacter. Et

    nous pouvons, dautre part aussi, ra-

    liser des projets en sous-traitance pour

    de grandes entreprises dinstallation qui

    se chargent elles-mmes des travaux

    dlectricit. Ces entreprises placent les

    cbles et nous demandent ensuite de

    raccorder, de tester et de certifier linstal-

    lation. Ce genre de protocoles dessai est

    de plus en plus demand.

    Mahieu Cabling Services est aussi

    Panduit Certified Installer, en dautres

    termes installateur certifi des produits

    Panduit, un des leaders mondiaux en

    matire de composants pour rseaux de

    donnes. Ces installations bnficient

    dune garantie systme de 25 ans.

    Cuivre contre fibre de verre

    A lintrieur des btiments, on continue

    employer le cuivre pour des distances

    qui ne dpassent pas 100 mtres. Dans

    le cas contraire ou sil faut relier deux bti-

    ments entre eux, on fait appel la fibre

    optique. Un rseau cuivre comprend

    gnralement aussi un rack de donnes

    qui regroupe les diffrents serveurs et

    do partent tous les cblages en direc-

    "Les cblages en fibre optique sont notre spcialit"

    De simple entreprise lectrotechnique ses dbuts, la firme Mahieu de Waregem est devenue un spcialiste rput en cblages structurs (fibre optique et cuivre) et un installateur Panduit certifi.

    PROJET

    26 | Fedelec magazine

  • tion des postes de travail. Ces cblages

    vhiculent une masse de donnes tou-

    jours plus importante. Aprs les Cat.5,

    Cat.5e, Cat.6, Cat.6A et Cat.7, on parle

    dj de la Cat.8 (bande passante 1000

    MHz) comme tant la norme davenir.

    Les technologies sans fil handicapes

    par la lenteur du transfert de donnes

    ne sont pas vraiment une menace; elles

    sont plutt un complment. Plus encore,

    on nous a dj demand de recbler en

    cuivre certains immeubles de bureaux

    qui fonctionnaient dorigine sans fil. Les

    solutions cbles sont dailleurs plus

    faciles scuriser que les systmes sans

    fil, explique encore Wim Mahieu.

    Rfrences

    Les cblages de rseau dans le grand

    auditoire sous dme du Parlement

    Flamand, par exemple, ont t enti-

    rement rnovs par Mahieu Cabling

    Services: quelque 20 kilomtres de

    cbles en cuivre y furent poss. Dans le

    Parlement Europen par contre, plus de

    20.000 mtres de cbles en fibre optique

    ont t installs. Comme plusieurs nou-

    veaux pays membres ont rejoint lUnion

    Europenne, on a d prvoir des sys-

    tmes de communication entre plusieurs

    salles de taille plus modeste et le grand

    auditoire central du Parlement, afin de

    permettre tous les parlementaires pr-

    sents de sadresser par tldiffusion

    lassemble plnire. Et, aujourdhui aus-

    si, Mahieu Cabling Services travaille pour

    le Parlement Europen. Wim Mahieu:

    Dans 12 salles diffrentes, nous devons

    dmonter tout lquipement de conf-

    rence et refaire le cblage. Ensuite, on

    installera de lquipement neuf (micros,

    casques, cabines pour interprtes).

    Ce projet a fait gonfler considrablement

    les effectifs de lentreprise.

    Dans les btiments de lorganisateur

    gantois de salons professionnels Artexis,

    le cblage de donnes a galement

    t rnov de fond en comble et rem-

    plac par du Cat.6A (bande passante

    500 MHz). En outre, un cblage en fibre

    optique a t prvu pour la tldiffusion.

    A lathne technique de Bruges, la firme

    a galement remplac lancien cblage

    prim par du Cat.6A.

    pass or Fail

    Ceci sont bien sr des projets denver-

    gure mais les projets de construction

    plus modestes font, eux aussi et de plus

    en plus souvent, appel la fibre optique.

    Les installateurs nont aucun problme

    avec les travaux de cblage traditionnels

    mais rechignent la tche lorsquil sagit

    dinstaller de la fibre optique. Cest pour-

    quoi nous leur offrons donc un service

    complet de type raccordement et test

    avec un rapport dessai circonstanci

    la cl. Ce dernier nest pas encore prvu

    par la loi mais de plus en plus de clients

    finaux le demandent.

    Les installateurs rechignent souvent la tche lorsquil sagit dinstaller de la fibre optique. Cest pourquoi nous leur offrons un service complet de type raccordement et test avec un rapport des-

    sai circonstanci la cl, explique Wim Mahieu, le directeur de Mahieu Cabling Services

    Fedelec magazine | 27

  • Les investissements requis pour pou-

    voir installer et tester correctement la

    fibre optique ne sont pas ngligeables.

    Nous avons, dans ce but, achet un qui-

    pement spcial: des appareils souder

    japonais Fujikura pour les raccorde-

    ments et des appareils de mesure Fluke

    pour les essais de cblage.

    Lorsquun installeur nous contacte, nous

    pouvons - si cest rellement urgent

    passer le voir le lendemain dj, affirme

    Wim Mahieu. Si les raccordements sont

    bien faits (Pass), linstallateur reoit de

    nous un rapport dessai mentionnant la

    longueur de fibre optique installe et le

    facteur dattnuation. Si cest un Fail,

    nous rparons le dfaut, raccordons et

    testons nouveau le cblage et produi-

    sons le rapport dessai final. Pour les rac-

    cordements de cbles en cuivre Cat.6A

    et Cat.7, nous offrons le mme service +

    rapport. La situation est plus ou moins

    comparable ce qui se passe pour les

    installations antieffraction.

    De belles perspectives pour les

    cbles en fibre optique

    La fibre optique ne requiert pas dentre-

    tien proprement parler. Dans un cble

    FO, le signal lectrique est converti en

    impulsions lumineuses qui sont trans-

    mises longue distance. Lors du bran-

    chement des connecteurs, on veillera

    nanmoins ce quil ny ait pas de pous-

    sire sur les contacts. A part cela, le seul

    problme pourrait provenir dune rup-

    ture/coupure ou dun dommage localis

    du cble, explique encore Wim Mahieu.

    Lentreprise de Waregem continuera

    suivre de prs lvolution en matire de

    cblages FO. Mahieu: De ce point de

    vue-l, il est vident que nos collabora-

    teurs suivent une formation permanente

    pour rester au courant des nouvelles

    normes et techniques. Tt ou tard, le

    cble en cuivre atteindra ses limites,

    quoi quil arrive. En outre, un cble de

    donnes en cuivre pos ct dune

    conduite lectrique peut tre sujet per-

    turbations mais un cble en FO ne sera

    pas perturb, mme en prsence dun

    conducteur haute tension.

    projets exprimentaux dans le

    secteur rsidentiel

    Jusqu ce jour, le cble fibre optique

    est principalement rserv au march

    Mahieu Cabling Services, membre de Fedelec

    Lentreprise dinstallation de Waregem est membre de Fedelec depuis sa fon-

    dation. Wim Mahieu sige lui-mme, et depuis lan 2000, dans la direction de

    Fdlec West-Vlaanderen, qui compte quelque 200 entreprises affilies. En

    2012, il fut mme nomm vice-prsident. Rcemment encore, Wim Mahieu

    a t rcompens pour son travail au sein de Fedelec et de la Confdration

    Construction et se vit dcerner le prix du meilleur jeune entrepreneur de Flandre

    (Jonge Vlaamse Aannemer 2013) dans la catgorie Installateurs. Pourquoi

    se faire membre dune fdration professionnelle? Il y a tout dabord laspect

    rseautage entre collgues : Fedelec est lorganisation idale pour tout ins-

    tallateur qui veut rester au courant des derniers dveloppements en matire

    de technique et de normalisation. Mais les speeddating events et soires info

    sont tout aussi instructives, avec des sujets comme la domotique, les bornes de

    charge lectriques, la scurisation, lassemblage de tableaux et lclairage LED.

    Ces vnements attirent toujours de nombreux installateurs. Dans le cas des

    speeddating events, ils sont subdiviss en petits groupes fonction du nombre

    de fabricants qui participent et passent dun fabricant lautre toutes les vingt

    minutes.

    de contrat. Mais les choses se met-

    tent bouger sur le march rsidentiel

    aussi. Belgacom, par exemple, met

    au point un programme de cblage

    FO dans certains nouveaux quar-

    tiers de la rgion anversoise. Des

    projets similaires sont en cours en

    Norvge et aux Pays-Bas. Dans le pro-

    jet Belgacom, une seule fibre optique

    suffit pour transmettre et recevoir les

    signaux et elle peut desservir jusqu

    32 appartements. Ceci couvre la tl-

    phonie, linternet,la tlvision, etc.

    Dans un avenir rapproch, Belgacom

    autorisera dautres oprateurs tl-

    com faire usage du rseau FO.

    (Par Philip Declercq)

    www.mahieu-cs.be

    PROJET

    28 | Fedelec magazine

  • reportage

    Teconex fabrique, distribue et importe

    plus de 7.000 produits lectriques basse

    tension. Avec sa gamme Conexbox, le

    fabricant tabli en rgion ligeoise ne fait

    qutendre un portefeuille dj bien fourni,

    o ne manquait plus quune armoire de

    distribution. En collaboration troite avec

    plusieurs installateurs, la division R&D de

    Teconex se mit l