fedelec magazine 165 - fr
DESCRIPTION
Revue professionnelle pour le secteur electrotechniqueTRANSCRIPT
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165magazineFEDELEC
GREENSUN
Un partenaire pour optimi-
ser la consommation et la
production d'nergie
MAHIEU CABLING SERVICES
Les cblages en fibre
optique sont notre spcia-
lit
Annee 31 - JUI/AOT/SeP 2014
Bureau de dpt Ostende X - BC9646 - Priodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
MEMBER OF:
be
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Nous parlons la mme langue.
Nous parlons la mme langue.Lorsque nous affirmons que nous parlons la mme langue, nous le pensons vraiment. En effet, sentendre, parler la mme langue, cest la base pour se comprendre. Pour pouvoir offrir autrui ce que lon attend dautrui. Spanouir ensemble dans un climat de comprhension. Telle est notre vision chez KBC et ainsi agissons-nous.
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Chers collgues,
Le cong du btiment est termin et jespre que vous avez tous pu profiter
de vacances bien mrites.
Entretemps nous avons tous repris le travail, aussi chez Fedelec o nous nous attelons
un grand nombre de modifications structurelles. En effet, nous avons dcid en accord
avec nos partenaires au sein du cluster des techniques spciales (STS), savoir ICS
(installateurs en chauffage central et sanitaire) et UBF-ACA (techniciens du froid et ins-
tallateurs HVAC) de travailler de faon plus troite.
Depuis le printemps de cette anne, les trois organisations sont tablies dans notre bti-
ment Kortenberg; ce qui facilite sans aucun doute la collaboration.
Et nous allons encore avancer dun pas dans le sens que nous allons former une quipe
au service de toutes les entreprises dinstallations techniques affilies notre organisa-
tion. Au total cela reprsente un peu plus de 3.500 installateurs; ce qui signifie donc que
nous formons de loin la plus grande fdration dentreprises dinstallations.
Il va de soi quau sein de notre club un grand nombre de spcialisations sont repr-
sentes, qui ont toutes des problmes spcifiques ou/et des attentes. De ce fait, il est
donc important de recevoir de ces entreprises suffisamment de contribution. Afin den
assurer la ralisation, nous avons tabli des comits de filire dans lesquels les entre-
prises concernes dterminent des positions qui nous permettent deffectuer un travail
efficace de lobbying.
A ct de ces comits de filire, nous disposons de nos sections rgionales o dautres
thmes sont proposs, o des sessions dinformation sont organises et o les installa-
teurs ont lopportunit de se rencontrer et de participer un travail de rseau.
Et naturellement, les entreprises individuelles peuvent toujours faire appel notre
quipe de collaborateurs spcialiss Kortenberg et au niveau local pour des conseils,
un accompagnement dans les dossiers et toute autre information.
Antoine Van Lierop,
Prsident FEDELEC National
MEMBRE DE LUNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
Colo
fon
Magazine Fedelec. Revue spcialise des-tine au secteur de llectricit. Envoy gratuitement aux entrepreneurs en lec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux dtude, aux commerces de gros en lectri-cit et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTRICE EN CHEFTilly BaekelandtT 056/33 42 72E [email protected]
REDACTIONPhilip DeclercqRudy GunstT 056 77 13 10 | F 056 77 13 11E [email protected]
PublICITE - CONsEIlFCO Media,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311E [email protected]
CONCEPTION gRAPHIquERuth Van ThuyneE [email protected]
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies
Magazine officiel de fedelec: federation nationale des entrepreneurs installateurs-electriciens
DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette dition ne peut tre reproduit ou/et publi par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord crit pralable de lditeur. Les articles sont publis sous la responsabilit de lauteur.
PREFACE
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product news 44
INSIDE NEWS 06
TECNOLEC INFORME
FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION
ProjetS
reportageS
FOIRES & SALONS
Nouveaux membres 08La motivation du licenciement 10Comptences de demain 12Accidents sur le chemin du travail 14
Tube leds contre tube fluorescent: valuation (partie 2) 16
Greensun - Partenaire pour optimiser la consommation 20Mahieu Cabling Services Les cblages en fibre optique sont notre spcialit 26
Mesure des installations photovoltaques 24Teconex lance ses propres armoires de distribution modulaires 29Bosch Integreated IP Video Event 31Une ligne innovatrice dappareils de test et de mesure 32Le client demande une solution globale spcifique lapplication" 35Stayen clair laide de projecteurs ArenaVision LED de Philips 36Larticle 104 du RGIE 38Partenariats et services additionnels 39
Plate-forme complte pour les professionnels de linstallation 41
CONTENU
32
20
24
16
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Coffrets vega DUn renouvellement total !
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Les soires Rexel organises conjointement avec Fedelec en juin ont pu
le rappeler.
A Alleur le 16 juin, Libramont, le 18, Tournai le 24 et Jumet le 25, les ses-
sions dinformation, organises en soire, ont attir presque 150 entre-
prises. Rexel y prsentait son programme "Solar Energy Lease". Un
superbe outil marketing pour capter le dynamisme renaissant du mar-
ch. Ce programme est un annuaire dinstallateurs disposition du grand
public. Il offre des simulateurs de production, des solutions de finance-
ment, des solutions de nettoyage de panneaux et une assistance admi-
nistrative. Il permet aussi aux prospects de trouver des installateurs prs
de chez eux.
Plus dinfos cette adresse:
http://www.solar-energeasy.com/be/fr
Les installateurs prsents avaient auparavant cout le point effectu sur
le soutien dans le domaine du PV rsidentiel et de lindustriel par David
Germani de Fedelec. Le mcanisme de soutien Qualiwatt aura t pr-
sent dans le dtail, ainsi que les conditions qualit lies: contrat type et
formation. Fedelec a notamment expliqu aux installateurs comment vi-
ter de passer 56 heures de formation pour apprendre matriser une tech-
nologie quils installent depuis parfois plusieurs annes. Enfin, un focus a
t ralis sur les nombreux changements dans le photovoltaque indus-
triel qui seront officiellement prsents par la Cwape dans les prochaines
semaines.
Si vous souhaitez recevoir la prsentation ralise par David Germani
cette occasion ou lui poser des questions sur celle-ci, vous pouvez le
joindre cette adresse mail:
Le photovoltaque nest pas morten Wallonie. Quon se le dise!
INSIDE NEWS
6 | Fedelec magazine
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M. Lauria Fabian
M. Legrand Christophe
S.A. Maison Istace
S.P.R.L. Marcel Wattiez
M. Mohammadi-Vakil Amir
M. Provenzano Grgory
S.P.R.L. Qi
S.P.R.L. Smart-Project
S.A. Soltis
G.M.B.H. Tracksys
Nouveaux membres - 2e trimestre 2014
Nouvelles rgles relatives au cblage
Malgr la diffusion de deux matchs de la Champions League
la tlvision, pas moins de 110 personnes ont fait le dpla-
cement pour assister aux runions d'information ALIA des 22
et 23 avril derniers. Voil qui prouve quel point le sujet int-
resse les installateurs d'alarmes d'aujourd'hui!
Depuis le 4 septembre 2013, une nouvelle lgislation est applicable
en ce qui concerne le cblage dans le cadre de la protection contre
les incendies. Elle modifie l'ARTICLE 104 du RGIE. Nous avons
donc abord le cblage des systmes de dtection d'incendie et de
contrle d'accs, mais aussi celui des installations d'alarme et de
vidosurveillance.
Carine Jacobs (Conseillre technique), et Danny Hermans
(Coordinateur lectrotechnique, rglementation et normalisation),
tous deux spcialistes en la matire chez Tecnolec, ont propos un
expos clair et bien construit de ce sujet qui n'en reste pas moins
complexe et technique.
Ces experts ont notamment abord les questions suivantes : Quand
les cbles doivent-ils tre retardateurs de flammes ou non propa-
gateurs d'incendie? A quelles exigences ces cbles doivent-ils
rpondre? Quand les cbles ne peuvent-ils pas se toucher? Quand
faut-il prvoir des plans tablissant des facteurs d'influence ext-
rieurs? Quels sont les espaces qui prsentent un risque lev d'incen-
die? Que faire lorsque les produits exigs ne sont pas disponibles?
Qui est responsable de quoi? Etc.
ALIA profite de l'occasion pour remercier les experts ainsi que l'orga-
nisation Tecnolec pour cette agrable collaboration l'occasion de
ces deux soires trs enrichissantes.
Les runions d'information ALIA ont attir pas moins de 110 participants
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fedelec
8 | Fedelec magazine
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Quelles personnes relvent de ce
rglement?
Les personnes employes avec un
contrat de travail et leur employeur.
Toutefois, le licenciement ne doit pas tre
motiv pour tous les travailleurs. Dans
les situations suivantes, un employeur
ne doit pas entreprendre de dmarches
supplmentaires pour motiver le licen-
ciement:
Pendant les six premiers mois de l'oc-
cupation. Attention, si auparavant, il y a
dj eu des contrats dure dtermi-
ne ou des contrats intrimaires pour
une mme fonction, ceux-ci sont pris en
compte pour dterminer si le dlai de six
mois a t atteint.
Pendant un contrat de travail intri-
maire.
Lorsqu'un travailleur est licenci en vue
du chmage avec complment d'entre-
prise, l'ex-prpension.
Lorsqu'il est dfinitivement mis fin
l'activit.
Lors de la fermeture d'entreprises.
Dans le cadre d'un licenciement collec-
tif.
Lorsque des procdures de licencie-
ment spciales sont dj d'application,
le licenciement ne doit plus tre motiv.
Pensons au licenciement d'un membre
du conseil d'entreprise, du comit pour la
prvention et la protection au travail ou de
la dlgation syndicale. Ces procdures
renferment dj une forme de motivation.
C'est le cas galement lors d'un licencie-
ment pour motif grave. Avant que cette
obligation de motivation soit d'applica-
tion, soit avant le 1er avril 2014, il existait
dj une obligation d'indiquer les motifs
pour lesquels le travailleur tait licenci.
En effet, dans les trois jours ouvrables
qui suivent le licenciement, un employeur
doit communiquer par lettre recomman-
de son travailleur les faits sur lesquels
il s'est bas pour procder au licencie-
ment. La nouvelle mesure pour motiver le
licenciement n'y change rien.
Comment doit se drouler cette
motivation?
Le travailleur qui a t licenci a le droit de
connatre les motifs concrets qui consti-
tuent la cause de son licenciement. Il
peut tre inform de ces motifs de deux
manires:
Soit il en fait la demande lui-mme:
dans ce cas, il doit envoyer une lettre
recommande son employeur lui
demandant de communiquer les motifs.
Si son contrat est rompu, autrement
dit si l'employeur a mis fin au contrat
du jour au lendemain et que du jour au
lendemain, il ne doit plus venir travailler,
il dispose partir de ce moment-l de
deux mois pour envoyer la lettre. S'il doit
prester un dlai de pravis, il dispose de
six mois compter de la notification de
la lettre lui annonant son licenciement
mais pas plus que deux mois au-del
de la fin de son contrat. Par exemple,
le travailleur a reu un dlai de pravis
de quatre semaines dont la lettre a t
envoye le 14 mai et notifie le 17 mai. Le
dlai de pravis prend cours le 19 mai et
court jusqu'au 15 juin. Le travailleur doit
envoyer la lettre avec demande de moti-
vation au plus tard le 14 aot. La date
de la poste fait foi pour la lettre du tra-
vailleur. Dans les deux mois qui suivent
sa rception de la lettre, l'employeur doit
expliquer pourquoi il a procd au licen-
ciement. Il doit donner concrtement les
raisons. Par exemple : indiquer 'insubor-
dination' comme motif est trop gn-
ral. 'Ces jours-l, vous aviez des com-
mandes traiter et vous avez refus de le
faire" donne dj une meilleure ide des
motifs de licenciement.
Soit l'employeur prend lui-mme l'initia-
tive de communiquer les motifs concrets
du licenciement. Si l'employeur le fait
de manire spontane et par crit et
que le travailleur demande ensuite plus
tard de motiver encore le licenciement,
l'employeur ne doit plus accder la
demande du travailleur. Il reste men-
tionner clairement et concrtement ces
motifs. Il importe de rpondre cette
La motivation du licenciement
N ouveaut depuis le 1er avril 2014: un employeur qui licencie son travailleur doit motiver ce licenciement! Autrement dit, lorsqu'un employeur licencie un travailleur, celui-ci le droit de savoir pourquoi il a t licenci et son employeur doit lui communiquer le motif. Si les faits rvlent que le licenciement est manifestement abusif, le tra-
vailleur a droit une indemnit.
fedelec
10 | Fedelec magazine 10 | Fedelec magazine
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lettre du travailleur: dfaut de rponse
dans le dlai imparti, l'employeur devra
verser ce travailleur une amende cor-
respondant deux semaines de salaire!
Mme lorsque l'employeur a motiv
spontanment le licenciement mais n'a
pas t clair au niveau de la motivation,
l'amende est due.
Le travailleur connat les raisons de
son licenciement? Que se passe-t-il
ensuite?
Dans la mesure o il avait un contrat
dure indtermine, le travailleur peut
juger si le licenciement tait 'manifeste-
ment abusif'. Cela veut dire que le licen-
ciement n'a aucun rapport avec:
L'aptitude du travailleur: l'entreprise
s'est modernise et le travailleur n'est par
exemple pas capable de travailler avec
un ordinateur.
Le comportement du travailleur: il arrive
rgulirement en retard.
Les ncessits de l'entreprise: il y a
moins de commandes qui rentrent, on a
besoin de moins de personnel.
ET qu'un employeur normal, raison-
nable n'aurait jamais procd au licen-
ciement.
Si le licenciement ne remplit pas ces
conditions, et est donc manifestement
abusif, le travailleur peroit une indem-
nit gale au moins 3 et au maximum 17
semaines de salaire ou aux dommages
rels qu'il a subis, en supposant qu'il est
capable de les prouver. Un tribunal dter-
minera ce qu'il en sera exactement.
Qui doit prouver quoi?
Si l'employeur a motiv correctement
le licenciement, celui qui a autre chose
dire sur le sujet doit apporter la preuve de
ce qu'il avance.
Si l'employeur n'a pas motiv le licen-
ciement ou n'a pas ragi dans les bons
dlais, c'est lui qu'incombera la charge
de prouver que le licenciement n'a pas
t manifestement abusif.
Si le travailleur n'a pas demand
connatre les motifs du licenciement, ce
travailleur doit dmontrer lui-mme que
le licenciement tait abusif.
Conclusion
Lorsque vous licenciez un travailleur,
il est obligatoire de motiver ce licencie-
ment. Vous pouvez attendre que le tra-
vailleur en fasse la demande mais si vous
le faites spontanment, cela simplifiera
grandement la charge de la preuve.
info de la fdration
-
fedelec
Dans cet article, nous reprenons le conte-
nu sommaire de la brochure, mais une ver-
sion plus complte du rapport est dispo-
nible sur
www.vormelek-formelec.be/rapports
Connaissances
Pour garder sa comptitivit, llargisse-
ment des connaissances est indispen-
sable diffrents niveaux:
rglementation (rgionale) et mise aux
normes dont les rgles toujours plus
vastes concernant la signalisation,
nouveaux produits et techniques,
connaissance des langues permettant
dassurer une bonne communication avec
les clients et les collgues,
les connaissances de base de lICT et des
rseaux deviennent indispensables.
Comptences techniques
Ces comptences sont influences par la
modification du matriel dinstallation et
de montage. Il est essentiel que les colla-
borateurs puissent (et veuillent) voluer au
mme titre que ces dveloppements sur
le march de llectrotechnique. De plus,
la complexit sans cesse croissante des
installations a galement une influence sur
les comptences techniques des collabo-
rateurs:
manipuler les nouveauts dans le
domaine du matriel et des techniques,
la prise de mesure sur les installations
devient plus complexe,
linterprtation des dossiers techniques
et la lecture des schmas se complexifient,
la gestion des installations devient plus
labore,
la recherche de dfauts est plus com-
plexe et demande plus defforts.
Attitudes et comportements
professionnels
Les entreprises actuelles attendent gale-
ment des collaborateurs quils voluent de
concert. Ce nest pas seulement important
dun point de vue technique mais aussi en
ce qui concerne le comportement sur le
lieu de travail:
une attitude ouverte face aux change-
ments et aux nouvelles techniques,
une apparence personnelle soigne et un
tat desprit serviable,
un travail consciencieux, tant au niveau
technique quadministratif,
guidance, pilotage et circulation des
informations.
Autres constatations
Communication interne et administra-
tion -> Les clients attendent de plus en
plus souvent une communication claire
concernant les activits sur le chantier.
Lenregistrement, ladministration et la
communication interne vont par cons-
quent gagner en importance.
Organisation dentreprise -> Linfluence
des nouvelles technologies et laugmenta-
tion de la complexit des installations met-
tent le secteur au dfi de choisir entre une
gnralisation et une spcialisation.
Les relations avec le client gagnent en
importance -> Les entreprises ne peuvent
pas se contenter de suivre les volutions
technologiques, elles doivent galement
prendre connaissance des attentes du
client daujourdhui.
Comptences de demainBesoins futurs en comptences et en for-mations dans le secteur des lectriciens
L lectricit est partout. Les nouvelles applications et intgrations se sui-vent un rythme effrn. Mais que cela implique-t-il exactement pour les entreprises dinstallations lectriques ? Comment peuvent-elles sar-mer pour le futur ? Et comment pouvons-nous veiller ce que les installateurs
restent niveau ? Pour rpondre ces questions, Formelec a men une enqute
en association avec Tecnolec afin de mieux cerner les besoins futurs en comp-
tences et formations pour les travailleurs du secteur lectrotechnique. Un plan
daction sectoriel concret suivra dans une deuxime phase.
Envie den savoir davantage sur ces notions? Tlchargez le rapport
complet sur www.vormelek-formelec.be/rapports
12 | Fedelec magazine
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info van de federatie
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14 | Fedelec magazine
Une reconnaissance de la qualit
des services offerts
Fdrale Assurance a reu, pour la
seconde anne daffile, un trophe
DECAVI dans la catgorie Mon entre-
prise Assurance Accidents du travail Loi
71 . Les atouts de Fdrale Assurance?
Entre autres une expertise approfon-
die (la socit fut parmi les premires
couvrir les accidents du travail, 60 ans
avant que cette couverture ne devienne
obligatoire!), son engagement ne pas
rsilier de contrat suite un sinistre, lab-
sence daugmentation des tarifs en acci-
dents du travail depuis dix ans et lexcel-
lente qualit des services. Les clients de
Fdrale Assurance reconnaissent cette
valeur ajoute: lenqute de satisfaction
mene dans le cadre du renouvellement
de la certification ISO 9001 latteste for-
mellement
Notre offre de services en cas dacci-
dent grave du travail en est une parfaite
illustration, explique Tom Meeus, CEO
de Fdrale Assurance. Dans les cas
de dossiers daccidents du travail qui
mnent une incapacit de travail per-
manente dau moins 20%, nous prenons
contact avec les victimes et, sils sont
daccord, nous nous rendons chez eux.
Les victimes se posent en effet souvent
de nombreuses questions. Cette visite
nous permet de les accompagner, de
leur expliquer en dtail ce quil va se pas-
Accidents sur le chemin du travail: baisse de plus de 25 % au premier trimestre 2014
B ruxelles, mai 2014 Le nombre daccidents sur le chemin du travail a chut de 27,5% au premier trimestre 2014 par rapport la mme priode de lanne dernire. Cest ce qui ressort des chiffres de Fdrale Assurance qui a recens 132 sinistres de ce type durant les 3 premiers mois de lanne. Selon la compagnie, le nombre daccidents sur le chemin du travail est ainsi
son plus bas niveau depuis 4 ans. La douceur hivernale est lorigine de cette baisse. Fdrale Assurance, en tant quassureur en
accidents du travail, principalement dans le secteur de la construction, sest vu dcerner lors de la 10me dition des trophes
DECAVI, le Trophe de lAssurance pour son assurance Accident du travail. Elle y voit une rcompense pour la qualit des ser-
vices quelle offre aux entreprises et leur personnel, notamment en matire de prvention et daccompagnement des blesss
graves du travail.
ser, quels sont leurs droits, etc. Nous
constatons que cette approche per-
sonnelle est trs apprcie dans ces
moments difficiles. Nous considrons
ce trophe, reu pour la seconde anne
conscutive, comme la reconnaissance
de notre travail. Il nous motive optimi-
ser, jour aprs jour, la qualit de nos ser-
vices.
Les accidents sur le chemin du
travail leur plus bas niveau depuis
4 ans
Les chiffres du Fonds des Accidents
du Travail pour la priode 2005-2012
indiquent que les conditions mtorolo-
giques durant les mois dhiver influencent
directement la frquence des accidents
sur le chemin du travail, explique Tom
Meeus. Cette corrlation est galement
confirme par nos chiffres du premier tri-
mestre 2014. Cette anne, nous navons
pas eu proprement parler dhiver, sur-
tout en comparaison des deux annes
prcdentes, au cours desquelles nous
avions connu dimportantes chutes de
neige. Cette douceur sest traduite par
une diminution de 27,5 % du nombre
daccidents sur le chemin du travail par
rapport la mme priode en 2013.
Cest le plus bas niveau constat depuis
4 ans.
D'autre part, les chiffres de Fdrale
Assurance montrent quau cours du pre-
mier trimestre 2014, le nombre total dac-
cidents du travail - tant sur le lieu que sur
le chemin du travail - a augment de 5,4%
par rapport la mme priode en 2013.
Cette hausse sexplique notamment par
une reprise de lactivit conomique au
dbut de cette anne, par rapport aux
deux annes prcdentes, qui a moins
souffert des conditions mto. Durant
cette mme priode, 1.649 accidents
sur le lieu de travail ont t constats, soit
une augmentation de 9,4% par rapport
aux trois premiers mois de lanne der-
nire.
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-
Tube leds contre tube fluorescent: valuation [Partie 2]
Tecnolec INFORME
Figure 5: Petit espace de bureau utilis par l'association d'tudiants de la KAHO
Remplacement de tubes TL:
Exemple pratique
Prestations techniques
La Figure 5 montre un petit espace de
bureau utilis par lassociation dtu-
diants KAHO Sint-Lieven. La pice sans
fentre mesure 4 m sur 6 m pour une hau-
teur de 2,70 m. Elle est claire par trois
luminaires obsoltes comportant cha-
cun un tube fluorescent T8-36W/840.
Le tube fluorescent de chaque luminaire
a t remplac par un tube leds dans
lintention dobtenir un clairage quiva-
lent: avant et aprs la substitution. Trois
marques (A, I et K) de tubes leds, avec
des caractristiques diffrentes, ont t
slectionnes. Etant donn que les leds
individuelles sont visibles, le tube leds
de marque I peut savrer blouissant,
tandis que celui de marque A dispose
dun diffuseur pour limiter lblouisse-
ment. Le tube leds de marque K a t
choisi parce que cette lampe possde
l'indice Ra le plus bas de toutes les
lampes envisages.
Le remplacement dune lampe fluo-
rescence conventionnelle par un tube
leds disposant dune rpartition de lumi-
nance hmisphrique mais nanmoins
trs varie, modifiera la rpartition de lin-
tensit lumineuse du luminaire ainsi que
lclairement sur le plan de travail.
La rpartition de lintensit lumineuse
du luminaire a t mesure pour quatre
types diffrents de lampes. On a utilis
de nouvelles lampes et le ballast ferro-
magntique na t ni enlev ni pont.
Tube leds de marque A. La lampe est quipe dun diffuseur destin
rduire la forte luminance des leds indi-
viduelles. Les valeurs FWHM, CCT et Ra
mesures sont respectivement de 115 ,
4186 K et 90. La rpartition de lintensit
lumineuse du luminaire est indique en
figure 6-a. Le rendement normalis (Light
Output Ratio ou LOR) du luminaire est de
85 % et la puissance active est de 23,5
W.
Tube leds de marque I. Cette lampe ne comporte que 32 leds de forte puis-
sance et possde un CCT de 3365 K, un
Ra de 88 et un FWHM de 95. La Figure
6-b montre la rpartition de lintensit
lumineuse du luminaire dont le LOR est
de 86 %. La puissance active du lumi-
naire est de 32 W.
Le tube leds de marque K est com-pos de 360 leds SMD individuelles. Les
valeurs FWHM, CCT et Ra sont respecti-
vement de 120 , 4733 K et 65. La rpar-
tition de lintensit lumineuse est montre
la figure 6-c. La puissance active du
luminaire est de 19,7 W.
Un nouveau tube fluorescent type T8
e nombreux fabricants et distributeurs de tubes leds parlent dune conomie dnergie de 50 % et plus en cas
de substitution de tubes fluorescents T8 par des lampes leds linaires. Plusieurs distributeurs prtendent
mme conserver le mme confort visuel aprs une telle substitution. Dans la premire partie de cet expos
(Fedelec magazine 164) nous avons tudi les paramtres optiques et lectriques mesurs de 12 tubes leds dispo-
nibles dans le commerce et nous avons observ leur volution dans le temps. Dans la seconde partie nous prsentons
ci-dessous un exemple pratique dans lequel les tubes fluorescents TL dun petit espace de bureaux ont t remplacs
par des lampes leds linaires de substitution, dans le but de comparer lclairement sur le plan de travail, lblouisse-
ment et lapprciation visuelle globale. Selon cette tude, il apparat que le remplacement dun tube TL classique par
une lampe leds linaire, en lieu et place, peut avoir de srieuses consquences sur la qualit de lclairage.
D
16 | Fedelec magazine
-
Figure 6. Rpartition de lintensit lumineuse mesure (en cd / klm vert : C90-C270 et noir : C0-C180) (a) luminaire avec diffuseur et tube leds (Marque A).
(b) luminaire avec tube leds quip de 32 leds forte puissance (Marque I). (c) luminaire avec tube leds quip de 360 leds SMD (Marque K).
(d) luminaire tube fluorescent T8-36W-840.
lamptype CCT (K) CRIEat work plane (Ix)
Room lighting
brightness
Room lighting attracti-veness
Text lighting
brightness
Text lighting attracti-veness
Colour qua-
lity natu-ralness
Colour quality attracti-veness
glare in room
Direct glare
I 3365 88 146 0 52 0 43 31 55 0 79
A 4186 90 149 44 36 40 46 58 69 26 0
K 4733 65 160 42 0 45 0 0 0 84 100
TL 4121 84 278 100 100 100 100 100 100 100 48
Ye* 18 32 20 39 7 40 15 56
* Ye: Yard stick to evaluate significance of difference between scaling.
Tableau 6: Les valeurs CCT, Ra, clairement sur le plan travail et perception visuelle des quatre lampes.
Pinstalled (W) Eavg (Ix) g1
T8 153.6 278 0.21
Brand A 70.5 149 0.21
Brand I 95.7 146 0.15
Brand K 59.1 160 0.19
Tableau 5: clairement moyen calcul sur le plan de travail
36W/840 dune temprature de couleur
mesure de 4121 K et dun Ra de 84.
La rpartition de lintensit lumineuse est
montre la figure 6-d. Le rendement
LOR du luminaire est de 77 %. La puis-
sance active est de 51 W. Cette dernire
est lie au fait que le luminaire comporte
un ballast lectromagntique consom-
mant 15 W.
Alors quun tube fluorescent met de la
lumire dans toutes les directions, un
tube leds se comporte comme une
source lumineuse directionnelle (lam-
bertienne) flux hmisphrique dirig
vers le bas. Par consquent, les lampes
linaires de substitution ne peuvent pas
utiliser le rflecteur de la mme manire
quun tube fluorescent. Ceci fait que la
rpartition dintensit lumineuse du lumi-
naire quip dun tube leds est sensi-
blement diffrente dun luminaire tube
fluorescent (Figure 6). Dun autre ct, le
rayonnement hmisphrique des lampes
leds de substitution entrane moins de
pertes de lumire lintrieur du lumi-
naire. Selon cette tude, le rendement du
luminaire augmente de 77 environ 85 %
aprs substitution des lampes.
Pour chaque combinaison luminaire-
lampe, des fichiers Eulumdat (.ldt) ont t
gnrs partir des mesures au gonio-
mtre et du logiciel Rigo Software [10],
et imports dans le logiciel de planifica-
tion dclairage DIALux de simulation
de la rpartition de lumire dans le local
considr. Lclairement moyen cal-
cul Eavg et le coefficient duniformit
g1 (lclairement minimum divis par la
moyenne) sur le plan de travail horizon-
tal de 0,80 m de haut, sont donns au
Tableau 5. Il a t pris en compte une
zone priphrique de 0,30 m.
Le remplacement de tous les tubes fluo-
rescents fait dcrotre sensiblement la
consommation, avec une conomie
dnergie pouvant atteindre 70 % (hormis
frais dinstallation et dentretien). Toutefois,
lclairement moyen diminue denviron 50
%, jusqu une valeur inacceptable. Les
clairements du tableau 5 sont des valeurs
initiales (facteur de dprciation gal 1)
et baisseront au bout dun certain temps,
surtout en cas dutilisation de leds de 5 mm
(paragraphe 2.3). Dans cet exemple pra-
tique, luniformit atteint le mme ordre de
grandeur.
Si linstallation dclairage initiale avait t
conue selon les spcifications dclairage
habituelles [11] ou les lois en vigueur, il est
clair que dans la plupart des cas, linstalla-
tion dclairage modifie natteindrait pas
le mme niveau dclairement que linstal-
lation dorigine. Il ne sera dans ce cas plus
satisfait aux exigences dclairage concer-
nant les lieux de travail. Dans le cas o lon
dsire obtenir la mme valeur dclaire-
ment, aprs avoir remplac un tube fluo-
rescent par un tube leds, le nombre de
luminaires installs doit tre doubl, ce qui
donne une consommation comparable.
En outre, les frais dinvestissement et dins-
tallation sont levs, et dans la plupart des
cas, il ne sera pas possible dacheter des
luminaires identiques ceux dorigine.
Exprimentations visuelles
Les prestations de trois lampes leds
de substitution et du tube fluorescent T8
standard, ont t examines au cours
dune exprimentation psychophysique
concernant leur qualit dclairage en
gnral, leur qualit de couleurs et leur
blouissement. Linstallation exprimen-
tale a t ralise dans le local prsent
A B
C D
Fedelec magazine | 17
-
Figure 7: Transition brusque, sur les murs, entre une zone sombre et une zone claire (tube leds de marque I)
la Figure 5.
Quarante-quatre observateurs (38
hommes et 6 femmes) dun ge moyen de
27 ans, ont particip l'exprimentation.
Les participants, rpartis en groupes de 4
6 personnes, ont eu valuer les quatre
types de lampes. Lordre de succession
tait alatoire, pour chaque groupe.
Durant chaque changement de lampes,
les observateurs devaient quitter le local
durant quelques minutes. Pour chaque
type de lampe il a t demand aux obser-
vateurs dvaluer la lampe en place par
rapport la prcdente.
La qualit gnrale de la lumire, sub-
divise en luminosit et attractivit, a t
value pour le local en gnral et pour
une feuille de papier blanc avec un texte.
La qualit des couleurs a t value en
termes dattractivit et de naturel de la
propre peau de lindividu ainsi que dun
certain nombre dobjets colors, tels quun
canard en plastique jaune, un schtroumpf,
une tomate, un poivron rouge, des raisins
noirs, un citron et un concombre. La per-
ception dblouissement a t examine
dans deux situations: Les observateurs
ont d juger de lblouissement en regar-
dant directement la lampe au-dessus
deux (blouissement direct) et en balayant
la pice du regard, dans un plan horizontal.
Les donnes ont t analyses selon la
mthode Scheff [17] afin dtablir une
chelle pour chaque type de lampe et
pour chaque lment examin. Les va-
luations par lampe, la temprature de cou-
leur (CCT), lindice de rendu des couleurs
(Ra) et lclairement sur le plan de travail (E)
sont donns au tableau 6. Le tube fluores-
cent a servi de rfrence.
Le tableau 6 montre clairement que le tube
fluorescent TL obtient les meilleurs scores
pour presque tous les aspects dclairage
examins. De faon non surprenante,
le tube TL a obtenu, avec environ 80 %
dclairement en plus sur le plan de travail,
les meilleurs scores en matire de lumi-
nosit et dblouissement dans la pice
(tant donn lvaluation de 100). Bien
entendu, le local est peru comme plus
sombre lorsque les tubes fluorescents
sont remplacs par des tubes leds.
Ladaptation de lil narrive pas com-
penser les fortes diffrences dclaire-
ment et de luminance. Lclairage par tube
fluorescent a aussi obtenu lattractivit
visuelle la plus leve en ce qui concerne
la qualit gnrale de la lumire et celle
des couleurs. Il y a toutefois lieu dobser-
ver que cette perception sexplique plutt
par le faible niveau dclairement ou par les
proprits de rendu des couleurs du tube
fluorescent. Pour certains tubes leds, il
a t constat une transition brusque, sur
les murs, entre une zone sombre et une
zone claire (voir Figure 7); ceci a pu tre
peru comme dsagrable.
Bien que ces rsultats indiquent que le
remplacement, dans un luminaire exis-
tant, dun tube fluorescent TL par un tube
leds puisse diminuer sensiblement le
confort dans la pice, il nest cependant
pas vident si tel serait encore le cas pour
un flux lumineux quivalent et un claire-
ment uniforme sur les murs.
Toutefois, pour lenqute en question, les
rsultats du Tableau 6 indiquent que le
tube leds de la marque A reprsente le
meilleur choix de lampe de substitution.
Bien que le tube de marque K, sans dif-
fuseur, ait obtenu une luminosit compa-
rable dans la pice, son score tait mau-
vais en termes dblouissement direct. De
tous les tubes leds, la marque K obtenait
aussi les plus mauvais scores en matire
dattractivit et de naturel, ce qui est
confirm par les valeurs Ra, CQS et MCRI
observes. Le tube leds de marque I
prsentait le problme inverse, c.--d.
des scores comparables, voire lgre-
ment infrieurs, en termes dattractivit et
de naturel, mais de trs bas scores quant
la luminosit. Malgr une luminosit
beaucoup plus faible, tant pour la pice
que pour le texte, par rapport la marque
A, il prsente des problmes trs nets
dblouissement direct (voir Tableau 6). Il
convient dobserver que seule une tude
exprimentale a t effectue concernant
la perception de lblouissement. Etant
donn que les critres dblouissement
(UGR, VCP) ne sappliquent pas des sti-
Tecnolec INFORME
18 | Fedelec magazine
-
Rfrences:
[10] K. Bredemeier, R. Poschmann, F. Schmidt, Nahfeldgoniophotometer Systeme zur messung der lichtverteilung an leuchten, lampen und LED, Proceedings of Licht 2006, Bern, Switzer-land, (2006)
[11] EN 12464-1 Light and lighting Lighting of work places Part 1: Indoor work places (2011)
[17] H. Scheff, An analysis of variance for paired comparisons, Journal of the American Statistical Association, 47 (1952) 381-400
[18] M. Knoop, Lighting quality measures for interior lighting with LED lighting systems, Pro-ceedings of the CIE 27th Session, Vol. 1 - Part 1, 219-225, Sun City, South-Africa, July 2011
[19] CELMA position paper - T5 and T8 Fluorescent Lamp and LED Lamp/Module Adaptors "Re-tro-fit Conversion Units for T8, T10 & T12 Luminaires (2010)
muli non-uniformes [18], il est ncessaire
dtablir une nouvelle chelle dblouisse-
ment.
Aspects commerciaux, conomiques
et juridiques
Les aspects commerciaux, conomiques
et juridiques nont pas t pris en compte
par cette tude. Nanmoins, il peut se pr-
senter des aspects de scurit ou autres
[19] ; par exemple:
- Une situation dangereuse (risque dlec-
trocution) peut se produire lors de linstal-
lation des modules leds.
- Les douilles du luminaire dorigine peu-
vent tre surcharges par le poids du tube
leds;
- Sans doute le luminaire transform ne
satisfera-t-il plus aux exigences poses
dans la norme de scurit concernant les
luminaires (EN 60598-1) ainsi quau mar-
quage CE. En fait, lorganisation qui pro-
cde la modification du luminaire a lobli-
gation de prendre ses responsabilits en
ce qui concerne tous les aspects (scurit,
CEM, photomtrie);
- La garantie dusine de la lampe cesse
lorsque le luminaire modifi ne correspond
pas aux normes de scurit et de perfor-
mance.
Conclusions
Les luminaires quips de leds blanches
au phosphore sont toujours plus attrayants
en ce qui concerne les applications dclai-
rage gnral, en raison de leur flux lumineux
toujours plus lev et de leurs autres carac-
tristiques distinctives. Les produits leds
de haute qualit sont de plus en plus dispo-
nibles sur le march.
Dautre part, il existe de nombreuses appli-
cations pour lesquelles les avantages des
produits leds napparaissent pas claire-
ment. Lutilisation de tubes leds en tant
que lampes de substitution produit typi-
quement une controverse ncessaire,
tant donn que limpact sur la qualit de la
lumire est souvent nglig, voire ni. Par-
dessus tout, beaucoup de produits leds
sont de moindre qualit et/ou fournissent
aux distributeurs des indications tendan-
cieuses ou errones.
Les prestations de douze tubes leds
destins remplacer des tubes fluores-
cents T8, ont t examines. Des essais de
lampes nues donnent des valeurs basses
dintensit lumineuse pouvant conduire
des niveaux dclairement inacceptables,
bien que le rendement du luminaire soit
quelque peu plus lev en cas de rempla-
cement dun luminaire tubes fluorescents
par un luminaire leds. De plus, de nom-
breux tubes leds possdent des propri-
ts de rendu de couleurs infrieures et de
mauvaises caractristiques en matire de
conservation du flux lumineux. Cette tude
montre que les conomies dnergie asso-
cies la substitution de lampe en lieu et
place, conduit souvent une quantit et
une qualit moindres dclairement sur le
plan de travail. Pour maintenir les niveaux
dclairement antrieurs, il faut ajouter des
luminaires, ce qui limite le potentiel dcono-
mies dnergie. En outre, le luminaire quip
dun tube leds de substitution produit une
rpartition de lintensit lumineuse sensible-
ment diffrente, tant donn que le tube
leds est une source lumineuse directe ayant
une distribution hmisphrique oriente
vers le bas. Ceci a un impact sur la rpar-
tition de lintensit lumineuse et luniformit.
Une exprimentation psychophysique a
examin les prestations de trois lampes
leds de substitution, alors disponibles, et
dun tube fluorescent T8, pour un mme
luminaire, sur le plan de la qualit dclai-
rage en gnral, de la qualit des couleurs
et de la perception dblouissement. Bien
que ces rsultats indiquent que le rempla-
cement, dans un luminaire existant, dun
tube fluorescent TL par un tube leds
puisse diminuer sensiblement le confort
dans la pice, il nest cependant pas vident
si ce serait encore le cas si lon obtenait un
flux lumineux quivalent et un clairement
uniforme sur les murs.
Quoi quil en soit, les clients doivent tre
conscients des caractristiques de la lampe
leds de substitution et de limpact sur la
quantit et la qualit de lclairage.
Auteurs
Ce texte est une traduction faite par le VEI, de larticle Linear LED tubes versus fluorescent lamps: an evaluation , W.R. Ryckaert, K.A.G. Smet, I.A.A. Roelandts, M. Van Gils, P. Hanselaer Energy&Buildings 49 (2012) pp. 429-436
W.R. Ryckaert, K.A.G. Smet, P.Hanselaer Laboratorium voor Lichttechnologie (Laboratoire de technologie dclairage) KAHO St-Lieven de Gand et ESAT-ELECTA, KU Leuven Heverlee
I.A.A. Roelandts, M. Van Gils Laboratorium voor Lichttechnologie KAHO St-Lieven Gand
Remerciements:
Les auteurs expriment leur reconnaissance pour le soutien financier reu de lAgence flamande pour lInnovation par la Science et la Technique (Innovatie door Wetenschap en Techniek - IWT-Vlaanderen), projet IWT 070488 Groen Licht Vlaanderen (Lumire verte Flandre) et la Fondation Hercule, projet AKUL035 Near-Field Imaging Luminance Goniometer .
Fedelec magazine | 19
-
PROJET
La firme Greensun a t fonde en 2008
par deux Bruxellois entreprenants,
Gatan Van der Kindere et Frederick
Schmiliver. Ils ont, tous deux, obtenu
leur diplme en gestion dentreprise
au Royaume-Uni. Van der Kindere tra-
vailla ensuite pour Deloitte, et son asso-
ci pour une entreprise active dans la
branche photovoltaque (PV). Je me sen-
tais une me dentrepreneur plutt que
de pur financier, explique le Directeur
Gatan Van der Kindere. Le pas sui-
vant, en toute logique, tait de fonder ma
propre socit.
Du panneau pV une vision
nergtique globale
En 2008, ils ralisrent leur projet com-
mun Greensun, une entreprise spcia-
lise en installations PV pour le secteur
rsidentiel dans la partie francophone
du pays. Nous tions parfaitement
conscients du grand potentiel commer-
cial offert par la Flandre. Cest pour-
quoi nous navons pas tard ouvrir un
bureau commercial Gand. Suite la
rgression du secteur PV, nous avons
dcid, en 2012, de diversifier nos activi-
ts et de proposer des solutions nerg-
tiques globales. De simples installateurs
PV, nous sommes devenus de vritables
optimiseurs nergtiques, ce qui nous
a oblig dembaucher des collabora-
teurs spcialiss. En 2013, nous avons
repris une entreprise nivelloise active en
isolation. La mme anne, mais un peu
plus tard, nous avons dmarr lactivit
chauffage au sein de Greensun et, plus
rcemment encore, les techniques de
ventilation sont venues sy ajouter. Pour
la plupart des techniques, nous laissons
au matre douvrage le libre choix entre
une marque excellent rapport qualit/
prix ou une marque haute de gamme.
Indpendance nergtique
Greensun veut se profiler comme un par-
tenaire fiable pour toutes les solutions qui
se rapportent la consommation ner-
gtique dune habitation ou dun bti-
ment dentreprise. Nous parlons alors,
dans les grandes lignes, de lisolation, du
chauffage, des panneaux solaires et de
la ventilation, poursuit Van der Kindere.
Lisolation reste le facteur le plus impor-
tant en matire dindpendance nerg-
tique. Nos quipes disolation matrisent
parfaitement ce genre de travaux pour
toitures, greniers, sols et murs et pas-
sent aisment dune technique lautre
en fonction des circonstances de travail,
du budget et des exigences. Environ 75
pourcent des dpenses nergtiques
sont lis au chauffage. Actuellement,
les pompes chaleur et les chaudires
condensation sont les solutions les
plus rentables pour le chauffage mme,
et pour la production deau chaude sani-
taire. Les pompes chaleur permettent
de rduire le budget chauffage de 40
70 pourcent. La chaudire condensa-
tion est une solution haut rendement
qui rsulte en une apprciable conomie
dnergie. Les panneaux solaires sont le
troisime volet de ce triptyque: ils sont,
et restent, un investissement trs int-
ressant. Depuis la forte baisse du prix
des composants, ils sont la rponse
idale aux hausses de tarif de la part des
fournisseurs dnergie. La combinaison
dune pompe chaleur et de panneaux
solaires est la voie optimale pour arriver
lindpendance nergtique. Et puis il y
epuis ses dbuts comme entreprise dinstallation de panneaux solaires, Greensun est devenu en 6 ans
peine un fournisseur de solutions nergtiques globales et dtudes dutilisation rationnelle de lnergie. En
plus de son savoir-faire photovoltaque, cette PME dynamique de Wauthier-Braine (Brabant-Wallon) propose
maintenant aussi une expertise en isolation et HVAC pour habitations et btiments dentreprises.
D
Un partenaire pour optimiser la consommation et la production dnergie
Chez Alpagro Plastics Houthalen, Greensun a ralis une installation PV bonne pour une produc-tion annuelle de 410.000 kWh. (Photo Greensun)
20 | Fedelec magazine
-
a encore le volet ventilation, qui nest pas
des moindres. Lamlioration continue de
lisolation et ltanchit lair croissante
des btiments font que nos intrieurs
requirent une ventilation plus pousse.
Les systmes modernes tels que la
ventilation de type C ou rcupration
de chaleur permettent de ventiler sans
pertes dnergie ou de confort. Rsultat:
un air plus pur, moins dhumidit et donc
moins de problmes sur le plan de la
condensation et des moisissures.
Travail dquipe
Lquipe Greensun compte entre-temps
pas moins de 25 collaborateurs. Van
der Kindere se charge du dveloppe-
ment stratgique et commercial, pen-
dant que son associ assure la direc-
tion oprationnelle de lentreprise. Et il
y a aussi quelque 25 autres collabora-
teurs indpendants, non contractuels.
Dans les grandes lignes, nos collabo-
rateurs se subdivisent en quatre catgo-
ries majeures. Nous avons tout dabord
nos commerciaux/optimiseurs qui
conseillent les clients (potentiels), rdi-
gent des offres, proposent des solutions.
Il y a ensuite une quipe de trois ing-
nieurs qui se concentrent plus particu-
lirement sur les techniques complexes,
comme les pompes chaleur et le chauf-
fage (par le sol). La troisime catgorie
comprend nos collaborateurs back office
qui tablissent les plannings et entretien-
nent les contacts avec la clientle. Le tra-
vail sur le terrain, capital lui aussi, est fina-
lement ralis par des quipes douvriers
qui installent les diverses techniques
dans les btiments. Une fois linstalla-
tion termine, nous tablissons aussi les
dossiers de subsides (isolation, pompes
chaleur, lments PV) pour le client.
80 pourcent de rnovations
Il faut savoir que, si 30.000 nouvelles
habitations ont t construites dans
notre pays lanne dernire, plus de 1
millions dhabitations existantes atten-
dent dtre rnoves. Quel est le rap-
port constructions neuves/rnovations?
Gatan Van der Kindere: Nos activi-
ts se situent pour 80 pourcent dans le
domaine des rnovations, Flandre et
Wallonie confondues. Les 20 pourcent
dactivits en construction neuve se
retrouvent principalement en Flandre
vu que la nouvelle rglementation PEB y
prvoit des subsides pour ceux qui ins-
tallent 1 ou 2 techniques pour nergies
renouvelables dans leur habitation.
Dabord B2C, ensuite aussi B2B
Greensun a dbut sur le march B2C
mais a, par aprs, tendu ses activits
aux projets B2B. En grandes lignes, on
peut dire que le premier march couvre
surtout lisolation et les pompes cha-
leur, tandis que les entreprises optent
plutt pour les panneaux PV et en
moindre mesure pour des solutions en
La vaste salle dexposition de Greensun Wauthier-Braine souscrit au thme Optimizing Energy.
Une tude nergtique ralise Braine-lAlleud pour Panini, le fabricant dimages autocollantes de footballeurs, a men linstallation dun systme PV, de pompes chaleur et disolation supplmen-
taire. (Photo Greensun)
Fedelec magazine | 21
-
chaud et froid (HVAC). Van der Kindere:
Pour nos projets rsidentiels, nous
retombons la plupart du temps sur des
schmas fixes; les projets industriels,
par contre, sont plus complexes et diff-
rent fortement dune entreprise lautre.
Dans le cadre de ces projets B2B, nous
examinons en dtail la consommation
nergtique et tudions p.ex. lventuelle
pollution du rseau (harmoniques, etc.).
Sil nous manque de lexpertise dans un
certain domaine, nous faisons appel un
bureau dtude spcialis.
pME flamandes et wallonnes
En B2B, nos clients sont gnralement
des PME actives dans certaines niches
et disposant dune infrastructure relati-
vement importante dune superficie de
1.500 m ou plus. Il sagit souvent den-
treprises familiales qui consomment rela-
tivement beaucoup dnergie (lectricit,
gasoil, gaz). Leurs activits sont fort
diverses : alimentation, recyclage, mtal,
pharmaceutique. Cest la direction qui
Greensun & Fedelec/RBF
Depuis la fondation de RBF en 2009, la firme Greensun est affilie cette plateforme. RBF acronyme de Renewable
Business Facilitator est une fdration qui chapeaute plus de 130 entreprises et centres, actifs sur le plan de la pro-
duction dnergies renouvelables ou de services sy rapportant. Gaetan Van der Kindere est un des administrateurs du
comit de gestion RBF. Nous y discutons entre autres les projets de loi relatifs au secteur PV, ainsi que la politique de
subsides. A cause de la rgression importante du secteur PV et du nombre dentreprises actives dans cette niche -
la RBF a t intgre dans les structures Fedelec en dbut danne. Quiconque tait affili la RBF est donc devenu
automatiquement membre de Fedelec. Jessaie parfois dassister une activit Fedelec - traitant dun thme qui nous
intresse - mais ma proccupation majeure est de rester au courant de tout ce qui se passe en dautres pays et dautres
continents sur le plan de loptimisation nergtique.
dcide de la politique nergtique. Les
entreprises qui ont une vision innovatrice
veulent rduire leurs dpenses nerg-
tiques non seulement pour des raisons
financires mais aussi pour proclamer
leur image de marque durable. Si la plu-
part des PME sont tablies en Flandre,
60 pourcent de nos projets se situent
pourtant en Wallonie et quelque 40 pour-
cent en Flandre. La rgion Bruxelles-
Capitale, elle, connat de graves pro-
blmes car un bon nombre dentreprises
envisagent de dmnager cause des
problmes de mobilit, ajoute Van der
Kindere.
projets
Les projets phare de Greensun sont
varis et se situent aux quatre coins du
pays. Pour lassociation de consomma-
teurs Test Achats, par exemple, une
tude nergtique a t ralise et 216
panneaux photovoltaques installs sur le
toit du sige bruxellois. Une autre tude
nergtique ralise Braine-lAlleud
pour Panini, le fabricant bien connu
dimages autocollantes de footballeurs,
a men linstallation dun systme PV,
de pompes chaleur et disolation sup-
plmentaire dans les btiments de len-
treprise. Sur le toit du nouvel immeuble
de la Vlaamse MilieuMaatschappij (VMM)
Gand, Greensun a install galement
284 panneaux photovoltaques. Et un
autre toit - appartenant cette fois-ci la
firme Metalced de Kontich, spcialise
dans la vente et lentretien de matriel
technique pour le secteur automobile, a
t pourvu dune installation PV de 5.000
panneaux bonne pour une production
annuelle de quelque 1.100.000 kWh par
an.
www.greensun.be
Greensun a install 284 panneaux photovoltaques sur le toit du nouveau btiment de la Vlaamse MilieuMaatschappij (VMM) Gand. (Photo Greensun)
En gnral, on peut dire que le march B2C couvre surtout lisolation et les pompes cha-leur, tandis que le march B2B opte plutt pour les panneaux PV et en moindre mesure pour
des solutions HVAC., explique Gatan Van der Kindere (Directeur Greensun).
PROJET
22 | Fedelec magazine
-
Les nouveaux logements prvoient de plus en plus
linstallation dquipements domotiques. Les clients
souhaitent, en effet, tlcommander les diffrentes
fonctions de leur logement et raliser ainsi des
conomies dnergie depuis des crans tactiles
domicile et leurs appareils tlcoms. Vritable
rfrence dans ce domaine depuis de nombreuses
annes, Domintell consacre lexclusivit de son
expertise et de lourds investissements en recherche
et dveloppement afin doffrir des solutions toujours
plus pointues, plus personnalises, plus accessibles.
Rsultat : le march de la domotique explose et
le besoin dinstallateurs spcialiss augmente.
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Lors de la conception et de lassemblage
des matriels destins une installation
photovoltaque, il y a lieu, entre autres, de
faire le choix du type et de la quantit de
panneaux solaires. Lutilisateur de lins-
tallation a quelques attentes concernant
le rendement, qui doivent tre concrti-
ses. Le fabricant des panneaux solaires
utilise un certain nombre de catgories
de qualit. A lissue de la fabrication de
chaque panneau, ce dernier est test la
lumire artificielle et lon dtermine ainsi
dans quelle catgorie se range le produit
concern. A cette catgorie est jointe une
fiche de spcifications du produit, qui
permet linstallateur de calculer le ren-
dement de linstallation. Aprs la mise en
place de linstallation, linstallateur effec-
tuera diverses mesures pour vrifier si la
puissance produite correspond bien aux
calculs et aux spcifications fournies.
Les mesures
Pour effectuer les mesures sur les pan-
neaux solaires, il y a liue de tenir compte
des diffrents facteurs influenant les
prestations des cellules photovoltaques.
Outre les caractristiques physiques,
lesquelles sont dtermines en cours
de fabrication, il existe dautres facteurs
importants tels que la temprature des cel-
lules et la quantit de rayonnement solaire
capte par les panneaux. Limplantation
gographique, lorientation et langle din-
clinaison des panneaux sont bien entendu
dune grande importance aussi. La pollu-
tion atmosphrique et/ou la rflexion en
surface ont galement beaucoup deffet
sur la quantit de rayonnement qui pntre
jusquaux cellules. Enfin, il y a galement
des pertes dans les cbles, les connec-
teurs et londuleur utiliss. Pour que, mal-
gr ces conditions variables lon puisse
quand mme effectuer une mesure cor-
recte, et tirer des conclusions des rsul-
tats de mesure, ces derniers doivent tre
recalculs en fonction des conditions
dessais standards ou STC (Standard Test
Conditions). Dans ces conditions stan-
dards, les panneaux doivent tre clairs
raison prcisment de 1.000 watts de
lumire par m et une temprature de
25C. Les STC, imposent aussi des exi-
gences spcifiques sur le plan du spectre
lumineux. La ralisation des mesures sur
les installations photovoltaques va donc
au-del de la simple mesure de la tension
et du courant. La quantit et langle dinci-
dence de la lumire (rayonnement solaire)
ainsi que la temprature des panneaux et
la temprature ambiante, jouent gale-
ment un grand rle et doivent tre mesurs
avec prcision. On utilise souvent pour ce
faire un instrument spar, plac sous le
mme angle que le panneau. La figure 1
donne, schmatiquement, une disposition
de mesure typique des installations pho-
tovoltaques. On utilise pour cette dispo-
sition un instrument principal qui effectue
les mesures de courant et de tension, tan-
dis quun instrument spar enregistre les
autres paramtres des panneaux. Tous les
rsultats de mesure sont ensuite associs
un code temporel synchronis. Cette
mthode de mesure rend inutile lutilisation
de trs longs cordons de mesure, appor-
tant ainsi beaucoup de facilit et de gain
de temps au technicien, que ce soit pour le
montage ou lentretien.
a gnration dnergie lectrique laide de cellules photovoltaques (panneaux solaires) gagne en popularit
de par le monde. La flambe des prix de lnergie issue de sources fossiles telles que le ptrole et le gaz, asso-
cie la baisse des prix des panneaux solaires, rend lnergie solaire intressante pour un public de plus en
plus nombreux. En outre, grce aux subsides gouvernementaux attribus, de nombreuses installations ont dj vu le
jour en Belgique. Aujourdhui que les subsides et le pic dinstallations qui les a suivis, est derrire nous, de plus en plus
dentreprises tirent leur chiffre daffaires de lentretien des panneaux dj installs. Il est, pour ce faire, important que
lentreprise dinstallation puisse disposer de suffisamment de savoir-faire ainsi que de loutillage appropri.
L
reportage
Mesure des installations photovoltaques
Grce aux mesures effectues priodiquement sur les installations photovoltaques, des pro-
blmes ventuels survenant un stade prcoce peuvent tre identifis, et souvent rectifis
moindre cot., Edwin Heinsmann, Account- et Product Manager EURO-INDEX
Avec le PVCheck, EURO-INDEX dispose dun instrument de mesure dentre de gamme alliant scurit et rendement (Photos EURO INDEX)
24 | Fedelec magazine
-
Courbe IV
Les panneaux solaires fournissent peu
prs la mme tension, quelle que soit lin-
tensit lumineuse, en labsence de charge
lectrique (tension vide). Le niveau de
courant dpend toutefois de lintensit
du rayonnement solaire. Une mesure de
tension aux bornes dun panneau solaire
est peu significative quant la qualit du
produit. Pour dterminer la puissance dun
panneau, il doit alimenter une charge lec-
trique, travers laquelle circule un courant.
En diminuant progressivement la rsis-
tance de la charge, le courant augmente,
jusqu ce que la tension chute brusque-
ment. Ce point est alors dfini comme le
point de conversion optimale dnergie,
ou encore le point MPP (Maximum Power
Point). Le rsultat de la mesure ci-dessus
est appel courbe IV. Il sagit dune repr-
sentation graphique dans laquelle la ten-
sion est porte en abscisses et le courant
en ordonnes. Un panneau fonctionnant
bien donne une courbe telle que celle
reproduite en figure 2. La tension reste pra-
tiquement constante jusquau point MPP,
aprs lequel elle chute avec un front raide.
Dans le cas dun panneau ne fonctionnant
pas (ou plus) convenablement, on relve
souvent une autre forme dans laquelle la
tension laisse apparatre 2 baisses, voire
plus (figure 3). Comme indiqu ci-des-
sus, il y a lieu, lors de la dtermination de
la courbe IV, de mesurer aussi la quantit
de rayonnement solaire et la temprature,
de faon ce que les rsultats de mesure
puissent tre convertis selon les condi-
tions standards STC. Pour une dtermina-
tion correcte de la courbe IV dun panneau
solaire, la norme CEI/EN60891 prescrit
que le rendement soit ce moment au
minimum de 700 W/m2. Ceci veut dire que
la mesure doit se faire dans des conditions
relativement ensoleilles et au cours dune
plage de temps prcise de la journe. Une
mesure effectue trop tt ou trop tard
dans la journe peut avoir pour cons-
quence que langle sous lequel la lumire
du soleil pntre, soit trop grand et que de
ce fait les 700 W/m2 ne soient pas atteints.
Un inclinomtre (sorte de cadran solaire)
permet de dterminer langle dincidence
de faon trs simple.
Entretien des installations
photovoltaques
Une installation photovoltaque bien am-
nage peut avoir une dure de vie trs lon-
gue. Les cellules solaires sont nanmoins
sujettes au vieillissement, ce qui oblige de
remplacer les panneaux un jour, mais ceci
narrive heureusement quaprs un temps
trs long. Il existe toutefois des facteurs, en
dehors du vieillissement normal, qui ont une
influence ngative sur les prestations et la
dure de vie de linstallation. Bien entendu,
il existe aussi des facteurs externes pou-
vant entraner des dgts physiques, tels
qu'une tempte ou la grle. Leurs effets
sont le plus souvent vidents et directe-
ment constatables. Les panneaux, une fois
monts, peuvent galement souffrir dune
formation dombre localise en raison dun
encrassement progressif par de la poussire
(fine) ou, par exemple, des excrments doi-
seaux. Cette pollution entrane, en certains
endroits du panneau, une insuffisance de
lumire reue par les cellules solaires affec-
tes. Les cellules avoisinantes sont de ce fait
charges disproportionnellement et peu-
vent mme griller. Ceci a un effet boule de
neige qui peut, la longue, causer la panne
du panneau entier. Il est donc trs important
de nettoyer, ou de faire nettoyer, priodi-
quement les panneaux solaires. Les autres
causes de formation localise dombre sur
les panneaux solaires sont, entre autres, la
construction neuve de mts et dclairage
routier, ou la croissance de vgtaux, tels
que les arbres. Les diffrences de tempra-
ture qui en rsultent sont facilement visibles
grce une camra thermique de bonne
qualit. Lorsque la rpartition de tempra-
ture sur un panneau solaire nest pas homo-
gne, il y a lieu de prendre des mesures. Une
autre cause de dfaillance est, par exemple,
un climat froid. Lorsque la temprature
baisse, les cellules solaires fonctionnent
moins bien. Par une temprature infrieure
au point de conglation, la neige et la glace
peuvent endommager les panneaux. Le der-
nier facteur est leau de pluie. Une installation
photovoltaque est, du fait de ses nombreux
connecteurs et cblages, toujours expose
aux intempries. Ceci provoque facilement
de la corrosion, laquelle amne son tour
des pertes et des dysfonctionnements. Les
mesures effectues priodiquement sur
ces installations permettent didentifier et
souvent de rectifier moindre cot, les pro-
blmes ventuels survenant un stade pr-
coce. Ceci donne linstallateur la possibilit
deffectuer rgulirement un entretien et de
rester en contact avec ses clients.
www.euro-index.be
Figure 1 : reprsentation schmatique dune disposition de mesure typique des installations
photovoltaques
Figure 2 : Un panneau fonctionnant bien donne une courbe telle que celle reproduite ici.
Figure 3 : Dans le cas dun panneau ne fonc-tionnant pas (ou plus) convenablement, on
relve souvent une autre forme dans laquelle la tension laisse apparatre 2 baisses, voire plus.
Fedelec magazine | 25
-
En 94, Wim Mahieu devint directeur de
lentreprise dinstallation. La firme de
Waregem (Flandre-Occidentale), sp-
cialise en lectricit industrielle, comp-
tait alors de nombreux clients parmi les
industries textiles et ateliers de tissage,
jadis nombreux dans la rgion. Aprs
la rgression de ce secteur, la socit
se reconvertit aux travaux de cblage
pour rseaux. Un nouveau nom - Mahieu
Cabling Services - et une nouvelle infras-
tructure finirent par complter la mta-
morphose. Et on ne se contenta pas
de la clientle existante: la firme se mit
activement la recherche de nouveaux
dbouchs et de nouveaux partenaires,
explique Wim Mahieu, directeur chez
Mahieu Cabling Services. En plus de ses
premiers diplmes en lectricit, il sui-
vit des formations complmentaires de
type Technicien en cblages de rseau
cuivre et Technicien en cblages fibre
optique, conscient comme il tait de
lvolution rapide en ce secteur. Notre
premier grand chantier fut le Parlement
Europen de Bruxelles, suivi rapide-
ment par un nombre de projets de moins
grande envergure qui, de plus en plus,
faisaient appel aux cblages en fibre
optique (FO). Ce genre dinstallations
rebute encore pas mal dinstallateurs.
Nous leur proposons par consquent un
service complet raccordement et test
avec, en plus, un rapport dessai circons-
tanci, ajoute Wim Mahieu.
Grandir mais pas trop!
Ds sa fondation, Mahieu Cabling
Services a toujours voulu rester une
petite entreprise: Ce nest quainsi
quon peut rester grable et flexible,
affirme Wim Mahieu, et quon peut
rpondre de faon rapide et efficace
toutes les demandes urgentes. En
plus de bureaux, lentreprise dispose
dun espace logistique pour ses stocks
de cbles. Le rayon daction stend
aux provinces flamandes, Anvers et
Bruxelles. Lentreprise de Waregem vient
aussi de lancer un site internet entire-
ment remani (voir en fin darticle).
Raccorder et tester
En sa qualit dentreprise dinstallation,
Mahieu Cabling Services dploie la plu-
part de ses activits sur le march de
contrat. Dune part, nous ralisons des
projets en collaboration avec un certain
nombre de partenaires en technologie
informatique dont les clients envisagent
linstallation de nouveaux quipements
et matriels. Ils commencent par vrifier
si le cblage existant satisfait, oui ou non,
aux exigences actuelles. Si ce nest pas
le cas, ils font appel nous pour les tra-
vaux de recblage. Dautres firmes sp-
cialises dans linstallation de camras,
de points daccs et de signalisations
dynamiques pour parkings souterrains
peuvent galement nous contacter. Et
nous pouvons, dautre part aussi, ra-
liser des projets en sous-traitance pour
de grandes entreprises dinstallation qui
se chargent elles-mmes des travaux
dlectricit. Ces entreprises placent les
cbles et nous demandent ensuite de
raccorder, de tester et de certifier linstal-
lation. Ce genre de protocoles dessai est
de plus en plus demand.
Mahieu Cabling Services est aussi
Panduit Certified Installer, en dautres
termes installateur certifi des produits
Panduit, un des leaders mondiaux en
matire de composants pour rseaux de
donnes. Ces installations bnficient
dune garantie systme de 25 ans.
Cuivre contre fibre de verre
A lintrieur des btiments, on continue
employer le cuivre pour des distances
qui ne dpassent pas 100 mtres. Dans
le cas contraire ou sil faut relier deux bti-
ments entre eux, on fait appel la fibre
optique. Un rseau cuivre comprend
gnralement aussi un rack de donnes
qui regroupe les diffrents serveurs et
do partent tous les cblages en direc-
"Les cblages en fibre optique sont notre spcialit"
De simple entreprise lectrotechnique ses dbuts, la firme Mahieu de Waregem est devenue un spcialiste rput en cblages structurs (fibre optique et cuivre) et un installateur Panduit certifi.
PROJET
26 | Fedelec magazine
-
tion des postes de travail. Ces cblages
vhiculent une masse de donnes tou-
jours plus importante. Aprs les Cat.5,
Cat.5e, Cat.6, Cat.6A et Cat.7, on parle
dj de la Cat.8 (bande passante 1000
MHz) comme tant la norme davenir.
Les technologies sans fil handicapes
par la lenteur du transfert de donnes
ne sont pas vraiment une menace; elles
sont plutt un complment. Plus encore,
on nous a dj demand de recbler en
cuivre certains immeubles de bureaux
qui fonctionnaient dorigine sans fil. Les
solutions cbles sont dailleurs plus
faciles scuriser que les systmes sans
fil, explique encore Wim Mahieu.
Rfrences
Les cblages de rseau dans le grand
auditoire sous dme du Parlement
Flamand, par exemple, ont t enti-
rement rnovs par Mahieu Cabling
Services: quelque 20 kilomtres de
cbles en cuivre y furent poss. Dans le
Parlement Europen par contre, plus de
20.000 mtres de cbles en fibre optique
ont t installs. Comme plusieurs nou-
veaux pays membres ont rejoint lUnion
Europenne, on a d prvoir des sys-
tmes de communication entre plusieurs
salles de taille plus modeste et le grand
auditoire central du Parlement, afin de
permettre tous les parlementaires pr-
sents de sadresser par tldiffusion
lassemble plnire. Et, aujourdhui aus-
si, Mahieu Cabling Services travaille pour
le Parlement Europen. Wim Mahieu:
Dans 12 salles diffrentes, nous devons
dmonter tout lquipement de conf-
rence et refaire le cblage. Ensuite, on
installera de lquipement neuf (micros,
casques, cabines pour interprtes).
Ce projet a fait gonfler considrablement
les effectifs de lentreprise.
Dans les btiments de lorganisateur
gantois de salons professionnels Artexis,
le cblage de donnes a galement
t rnov de fond en comble et rem-
plac par du Cat.6A (bande passante
500 MHz). En outre, un cblage en fibre
optique a t prvu pour la tldiffusion.
A lathne technique de Bruges, la firme
a galement remplac lancien cblage
prim par du Cat.6A.
pass or Fail
Ceci sont bien sr des projets denver-
gure mais les projets de construction
plus modestes font, eux aussi et de plus
en plus souvent, appel la fibre optique.
Les installateurs nont aucun problme
avec les travaux de cblage traditionnels
mais rechignent la tche lorsquil sagit
dinstaller de la fibre optique. Cest pour-
quoi nous leur offrons donc un service
complet de type raccordement et test
avec un rapport dessai circonstanci
la cl. Ce dernier nest pas encore prvu
par la loi mais de plus en plus de clients
finaux le demandent.
Les installateurs rechignent souvent la tche lorsquil sagit dinstaller de la fibre optique. Cest pourquoi nous leur offrons un service complet de type raccordement et test avec un rapport des-
sai circonstanci la cl, explique Wim Mahieu, le directeur de Mahieu Cabling Services
Fedelec magazine | 27
-
Les investissements requis pour pou-
voir installer et tester correctement la
fibre optique ne sont pas ngligeables.
Nous avons, dans ce but, achet un qui-
pement spcial: des appareils souder
japonais Fujikura pour les raccorde-
ments et des appareils de mesure Fluke
pour les essais de cblage.
Lorsquun installeur nous contacte, nous
pouvons - si cest rellement urgent
passer le voir le lendemain dj, affirme
Wim Mahieu. Si les raccordements sont
bien faits (Pass), linstallateur reoit de
nous un rapport dessai mentionnant la
longueur de fibre optique installe et le
facteur dattnuation. Si cest un Fail,
nous rparons le dfaut, raccordons et
testons nouveau le cblage et produi-
sons le rapport dessai final. Pour les rac-
cordements de cbles en cuivre Cat.6A
et Cat.7, nous offrons le mme service +
rapport. La situation est plus ou moins
comparable ce qui se passe pour les
installations antieffraction.
De belles perspectives pour les
cbles en fibre optique
La fibre optique ne requiert pas dentre-
tien proprement parler. Dans un cble
FO, le signal lectrique est converti en
impulsions lumineuses qui sont trans-
mises longue distance. Lors du bran-
chement des connecteurs, on veillera
nanmoins ce quil ny ait pas de pous-
sire sur les contacts. A part cela, le seul
problme pourrait provenir dune rup-
ture/coupure ou dun dommage localis
du cble, explique encore Wim Mahieu.
Lentreprise de Waregem continuera
suivre de prs lvolution en matire de
cblages FO. Mahieu: De ce point de
vue-l, il est vident que nos collabora-
teurs suivent une formation permanente
pour rester au courant des nouvelles
normes et techniques. Tt ou tard, le
cble en cuivre atteindra ses limites,
quoi quil arrive. En outre, un cble de
donnes en cuivre pos ct dune
conduite lectrique peut tre sujet per-
turbations mais un cble en FO ne sera
pas perturb, mme en prsence dun
conducteur haute tension.
projets exprimentaux dans le
secteur rsidentiel
Jusqu ce jour, le cble fibre optique
est principalement rserv au march
Mahieu Cabling Services, membre de Fedelec
Lentreprise dinstallation de Waregem est membre de Fedelec depuis sa fon-
dation. Wim Mahieu sige lui-mme, et depuis lan 2000, dans la direction de
Fdlec West-Vlaanderen, qui compte quelque 200 entreprises affilies. En
2012, il fut mme nomm vice-prsident. Rcemment encore, Wim Mahieu
a t rcompens pour son travail au sein de Fedelec et de la Confdration
Construction et se vit dcerner le prix du meilleur jeune entrepreneur de Flandre
(Jonge Vlaamse Aannemer 2013) dans la catgorie Installateurs. Pourquoi
se faire membre dune fdration professionnelle? Il y a tout dabord laspect
rseautage entre collgues : Fedelec est lorganisation idale pour tout ins-
tallateur qui veut rester au courant des derniers dveloppements en matire
de technique et de normalisation. Mais les speeddating events et soires info
sont tout aussi instructives, avec des sujets comme la domotique, les bornes de
charge lectriques, la scurisation, lassemblage de tableaux et lclairage LED.
Ces vnements attirent toujours de nombreux installateurs. Dans le cas des
speeddating events, ils sont subdiviss en petits groupes fonction du nombre
de fabricants qui participent et passent dun fabricant lautre toutes les vingt
minutes.
de contrat. Mais les choses se met-
tent bouger sur le march rsidentiel
aussi. Belgacom, par exemple, met
au point un programme de cblage
FO dans certains nouveaux quar-
tiers de la rgion anversoise. Des
projets similaires sont en cours en
Norvge et aux Pays-Bas. Dans le pro-
jet Belgacom, une seule fibre optique
suffit pour transmettre et recevoir les
signaux et elle peut desservir jusqu
32 appartements. Ceci couvre la tl-
phonie, linternet,la tlvision, etc.
Dans un avenir rapproch, Belgacom
autorisera dautres oprateurs tl-
com faire usage du rseau FO.
(Par Philip Declercq)
www.mahieu-cs.be
PROJET
28 | Fedelec magazine
-
reportage
Teconex fabrique, distribue et importe
plus de 7.000 produits lectriques basse
tension. Avec sa gamme Conexbox, le
fabricant tabli en rgion ligeoise ne fait
qutendre un portefeuille dj bien fourni,
o ne manquait plus quune armoire de
distribution. En collaboration troite avec
plusieurs installateurs, la division R&D de
Teconex se mit l