fedelec magazine 170 - fr

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MEMBER OF : ANNEE 31 - OCT/NOV/DEC 2015 170 magazine FEDELEC be AUDIOVISUEL CONSEILS & SERVICES (ACS) Le cinéma à domicile aide à valoriser des espaces perdus EDF - DECAIGNY FREDDY Techniques de pointe pour le projet d’insertion de la WZC Egmont SPRL B. VAN RYSSEGHEM Investir dans une mobilité nouvelle, économe en énergie Bureau de dépôt Ostende X - BC9646 - Périodique trimestriel Editeur responsable : Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique

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Page 1: Fedelec magazine 170 - FR

MEMBER OF :

ANNEE 31 - OCT/NOV/DEC 2015

170magazineFEDELEC

be

AUDIOVISUEL CONSEILS &

SERVICES (ACS)

Le cinéma à domicile aide à

valoriser des espaces perdus

EDF - DECAIGNY FREDDY

Techniques de pointe

pour le projet d’insertion

de la WZC Egmont

SPRL B. VAN RYSSEGHEM

Investir dans une mobilité

nouvelle, économe en énergie

Bureau de dépôt Ostende X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable : Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

Page 2: Fedelec magazine 170 - FR

Twaalfapostelenstraat 14, 9051 Sint-Denijs-Westrem, TÉLÉPHONE 09/384 79 92, ÉMAIL [email protected]

TECHNIQUE D’ÉNERGIEFABRICATION DE TABLEAU DE COMMANDEET INDUSTRIEL

TECHNIQUES D’INSTALLATION POUR LE BÂTIMENT

ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ

RÉSEAUTIQUE

TECHNIQUES D’ÉCLAIRAGE

SYNERGIE DE COMPÉTENCES

TIROIRS RAYONNAGE TABLETTES

CHARGE UTILE JUSQU’À 90 KG CHARGE UTILE JUSQU’À 120 KG CHARGE UTILE JUSQU’À 120 KG

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Page 3: Fedelec magazine 170 - FR

ColoPHon

Chers lecteurs,

Les mois passés étaient des mois pour se dire adieu et regarder en arrière. Le décès

soudain de mon père, et ancien Président de Fedelec, Laurent Neyrinck, fut un coup

dur. Par ces mots, je veux encore une fois remercier tout le monde pour les nom-

breuses déclarations de soutien que j’ai reçues de tous les coins de notre fédération.

En ces moments difficiles, cela fait plaisir d’être soutenu par une fédération forte faite

de personnes et pour les personnes.

Mais la vie continue et avec Fedelec il faut avancer. Nous continuons à travailler au

développement de notre équipe, au lancement d’un nouveau plan de communica-

tion et au renforcement de notre position dans notre paysage économique. Nous ne

pouvons pas effectuer ce renforcement tout seul. Nous devons aussi travailler à la

consolidation des liens avec nos partenaires dans le secteur. De meilleurs accords

et une meilleure répartition des tâches avec la Confédération Construction doivent

mener à un meilleur focus pour les services rendus par nos propres collaborateurs

à nos membres.

Nous attendons aussi beaucoup de la collaboration avec ICS et UBF-ACA, et espé-

rons dans le futur encore d’autres fédérations de techniciens au sein d’un STS qu’il

faut continuer à développer. Bien que nous continuons à développer Fedelec, cette

collaboration signifiera indiscutablement des avantages et du progrès pour toutes

les parties, et nous soutenons complètement la concrétisation de cette plate-forme

pour tous les techniciens.

Car les défis sont énormes. Qu’il s’agisse des évolutions technologiques, des

normes qui viennent toujours plus rapidement, des lois et réglementations, de la

concurrence déloyale par le dumping social qui menace même à court terme la ren-

tabilité des entreprises dans notre secteur, etc.

Même avec une organisation forte au sein d’une large plate-forme, il est difficile de

réaliser le moindre changement dans notre pays.

Karl Neyrinck,

Président

PREFACE

MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS

DE LA PRESSE PERIODIQUE

Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.

PERIODICITETrimestrielle

REDACTIONPhilip Declercq, Alex Baumans

PUBLICITE - CONSEILFCO MediaBoulevard des Canadiens 1187711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311E [email protected]

CONCEPTION GRAPHIQUEMarieke VeysE [email protected]

Nederlandse versie op aanvraag

EDITEUR RESPONSABLEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118 7711 Dottignies

MAGAZINE OFFICIEL DE FEDELEC : FEDERATION NATIONALE DES ENTREPRENEURS INSTALLATEURS-ELECTRICIENS

DIRECTEUR FEDELECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41

Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.

Fedelec magazine | 3

Page 4: Fedelec magazine 170 - FR

product news 50

FEDELEC eN ACTIon 06 - 10

FEDELEC dossier

table ronde

ProjetS

REPORTAGES

Vers une meilleure qualité de la ventilation dans les habitations en Flandre

à partir du 1er janvier 2016 11

Classification des câbles suivant leurs caractéristiques de réaction et

de résistance au feu, en Belgique et en Europe 14

RGIE : prescriptions pour les installations électriques pour les piscines,

les saunas et la balnéothérapie dans les installations domestiques 18

Luminaires, optique et réflecteurs 24

Capitalisez le talent de votre personnel ! 29

1ère partie - Table ronde entre l’intégrateur audiovisuel PLAY

et des installateurs en électricité 30

Audiovisuel Conseils & Services (ACS) :

Le cinéma à domicile aide à valoriser des espaces perdus 32

EDF - Decaigny Freddy :

Techniques de pointe pour le projet d’insertion de la WZC Egmont 36

Sprl B. Van Rysseghem : Investir dans une mobilité nouvelle, économe en énergie 40

Première « LED » pour un tunnel routier liégeois : BB LEDlightpipes 46

Premier système de vidéophonie Smart entièrement numérique, à deux fils 35

Bosch Power Tools innove 39

La nouvelle génération de climatiseurs Blue e+ améliore la rentabilité 43

Hager lance un nouvel appareillage étanche IP55 44

CONTENU

30

18

24

14

Page 5: Fedelec magazine 170 - FR

Équipement de sérieRétroviseurs extérieurs électriques et chauffants - Caméra de recul dans le rétroviseur - Système de conditionnement d’air - Boîte à gants réfrigérée - Radio CD/MP3 avec connexion USB - Préinstallation téléphonique avec Bluetooth® - Régulateur de vitesse - Verrouillage centralisé avec télé-commande - Propulsion

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Page 6: Fedelec magazine 170 - FR

FEDELEC eN ACTIon

SOIREES D’INFORMATION : « Conformité des installations techniques quant aux exigences passives en matière d’incendie » : commentaire et résumé du contenu détaillé

Fedelec a organisé avec succès, en

collaboration avec la fédération profes-

sionnelle ICS (secteur du chauffage et

du sanitaire), six soirées d’information (à

Affligem, Kontich, Courtrai, Saint-Trond,

Mont-Saint-Guibert et à Liège) concer-

nant « La conformité des installations

techniques quant aux exigences pas-

sives en matière d’incendie ». Plus de 350

participants ont obtenu des informations

concrètes et pratiques sur la manière

dont une installation technique (électri-

cité, chauffage, sanitaire, ventilation) doit

être effectuée afin d’être conforme aux

exigences passives en matière d’incen-

die qui sont en vigueur.

RGIE Art. 104 : Mesures de

prévention contre l’incendie

L’OTC (l’association des organismes

de contrôle agréés) a donné en primeur

un aperçu concernant la manière sur

laquelle certaines imprécisions dans

l’article 104 « Mesures de prévention

contre l’incendie » du RGIE doivent être

interprétées. Ce n’était donc pas la tan-

tième présentation sur le texte littéral de

l’article 104, mais un point de vue clair

de comment doit être appliqué en pra-

tique le texte de la loi. L’OTC s’est appuyé

sur l’information de deux réunions d’un

groupe de travail spécifique avec le SPF

économie.

Les aspects suivants ont été préci-

sés concrètement avec un aperçu des

exceptions autorisées et des solutions

alternatives éventuelles.

• Le choix des conducteurs, des câbles

et des conduites en ce qui concerne la

réaction au feu primaire (F1 et F2).

• Le choix des conducteurs, des câbles

et des conduites en ce qui concerne la

réaction au feu secondaire (SA et SD).

• L’application des circuits électriques

vitaux, y comprise l’application du

concept de l’alimentation redondante

et du maintien des fonctions.

En outre, l’OTC a encore une fois don-

né, à la demande de Fedelec, un aper-

çu de tous les documents possibles

qui peuvent être importants dans une

installation électrique et qui en fonction

de la situation doivent être incorporés

dans le dossier technique d’une instal-

lation électrique.

Les membres de Fedelec peuvent opte-

nir la présentation de l’OTC sur simple

demande. Dans une phase suivante,

Fedelec publiera, en collaboration avec

l’OTC, une note technique dans laquelle

tous les éléments seront repris.

La présentation a été clôturée avec

l’annonce d’une nouvelle norme NBN

EN 50575, qui entrera en vigueur dès

le 1er décembre 2016 et qui répartira les

conduites électriques dans une nou-

velle classification. Il ne sera dès lors

plus question de F1-F2, mais d’A-B1-

B2-C-D-E-F. Dans ce magazine, vous

pouvez aussi lire un article séparé sur

cette future norme.

Note d’information technique

254 : Obturation résistante au

feu des traversées et d’autres

affaiblissements dans des parois

résistantes au feu

Le CSTC (le Centre Scientifique et

Technique de la Construction) a discuté

d’une manière claire les prescriptions

et les méthodes d’installation pour «

L’obturation résistante au feu des tra-

versées (câbles électriques, conduites

de fluides, conduits d’air…) et d’autres

affaiblissements (interrupteurs, prises

de courant…) dans les parois résis-

tantes au feu ».

Dans un premier temps, les partici-

pants ont été sensibilisés à ce sujet

par les nombreuses photos pratiques

d’exécutions fautives.

Ensuite, le CSTC a présenté les solu-

tions modèles possibles qui sont

reprises dans l’annexe 7 de l’Arrêté

royal « normes de base ». Si un instal-

lateur reste dans le domaine d’applica-

tion stricte de la solution modèle décrite

en cas d’une traversée de parois résis-

tantes au feu, un compte rendu d’es-

sai n’est dans ce cas pas nécessaire

lors d’un contrôle par un pompier ou

par d’autres instances. Les solutions

modèles ont en effet été validées par le

SPF intérieur sur base de preuves. Les

solutions modèles pour des câbles et

des conduites se limitent aux traver-

sées simples et aux diamètres relati-

vement petits. Pour des boîtes encas-

trables (pour interrupteurs, prises de

courant…) la solution modèle se limite

à deux au maximum (aussi bien à côté

qu’au-dessus l’une de l’autre). De plus,

elles ne peuvent pas être placées dos à

dos des deux côtés d’une paroi résis-

tante au feu.

Si une traversée ou un affaiblissement

d’une paroi résistante au feu n’appar-

tient pas au domaine d’application des

solutions modèles (par exemple pour

des traversées multiples, des grands

diamètres, plus de deux boîtes encas-

6 | Fedelec magazine

Page 7: Fedelec magazine 170 - FR

trables à côté ou au-dessus l’une de

l’autre), un équipement spécifique

résistant au feu doit être installé.

Les équipements résistants au feu

(par exemple des coquilles d’isolation

et des enduits résistants au feu, des

coussins, des bandes, des mastics,

des mousses, des clapets, des vannes

papillon, des conduits, des blochets,

des capuchons, des grilles…) doivent

être validés par un rapport de classi-

fication et d’essai. Il est naturellement

très important que la manière d’installer

et de traiter soit conforme aux prescrip-

tions du fabricant sur lesquelles doivent

être basées les points de départ de

l’essai.

Finalement, deux cas particuliers ont

été concrètement précisés, notam-

ment les conduits d’évacuation des gaz

de combustion et les conduites dans

les chapes.

Toutes informations à ce sujet sont

reprises dans le document informa-

tion technique 254 « Obturation résis-

tante au feu des traversées et d’autres

affaiblissements dans des parois résis-

tantes au feu ». Vous pouvez gratuite-

ment télécharger l’information tech-

nique 254 avec un compte « My BBRI »

sur le site internet du CSTC (www.cstc.

be).

Mini-salon avec fournisseurs

d’équipements spécifiques

résistants au feu

Avant et après les présentations non-

commerciales de l’OTC et du CSTC,

les participants pouvaient immédia-

tement obtenir des informations pra-

tiques auprès des fournisseurs d’équi-

pements spécifiques résistants au feu

et des solutions complètes.

Fedelec remercie expressément les dif-

férents orateurs et fournisseurs qui ont

fait de cette série de soirées d’informa-

tion un succès énorme.

(Par Kris Van Dingenen,

[email protected])

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Fedelec magazine | 7

Page 8: Fedelec magazine 170 - FR

FEDELEC IN ACTIEFEDELEC eN ACTIon

Dans notre newsletter et sur notre site

internet, nous vous avons communiqué

peu avant le congé de la construction

que les partenaires sociaux dans la

Sous-commission paritaire des élec-

triciens (149.01) avaient atteint un projet

d’accord en matière de réglementation

des CCT pour les années 2015-2016.

Ce projet d’accord devait encore être

soumis afin d’être approuvé par la base

et il devait ensuite être signé lors de la

réunion de la CP du 23 septembre 2015.

Toutefois, il n’en fut pas ainsi car le

ministre des Pensions formula des

remarques concernant l’application de

la norme salariale telle que prévue par

de nombreux secteurs, parmi lesquels

celui des électriciens.

En effet, plusieurs secteurs avaient

prévu dans leur accord national une

augmentation de la cotisation pour

le régime de pension sectoriel. Etant

donné que la commission paritaire

n’est toutefois compétente qu’en ce

qui concerne les ouvriers (les employés

ressortent de la CP 200), nous augmen-

tons de ce fait, selon le ministre, le « fos-

sé » entre les ouvriers et les employés,

ce qui n’est certes pas fait pour amé-

liorer l’harmonisation du statut entre

ouvriers et employés.

Pourquoi n’en avons-nous pas

tenu compte ?

La norme salariale pour la période 2015-

2016 a été fixée exceptionnellement par

une loi (loi du 28 avril 2015 – MB du 30

avril 2015) qui ne consiste qu’en une

demi-page et rédigée de telle manière

qu’elle est sujette à interprétation.

La marge maximale pour l’évolution du

coût salarial est fixée à 0% pour l’an-

REGLEMENTATION CCT ELECTRICIENSDepuis quand l’accord national et les CCT partielles sont-ils d’application ?

née 2015 et à 0,5% de la masse sala-

riale brute pour l’année 2016. Pendant

l’année 2016, la marge maximale pour

l’évolution du coût salarial peut, de plus,

être augmentée de 0,3% de la masse

salariale nette sans frais supplémen-

taires pour l’employeur.

Ceci semble simple et compréhensible

mais les juristes des syndicats et des

organisations patronales interprètent

ceci de manière complètement diffé-

rente…

En outre, il a en effet été décidé d’aug-

menter les salaires bruts (salaires effec-

tifs et salaires selon le barème) de 0,5%

au 1er janvier 2016, mais d’aussi utiliser

0,3% complémentaires sous forme

d’une augmentation de la cotisation

destinée au régime de pension sec-

toriel. Ce qui arrange tout aussi bien

les employeurs que les travailleurs, si

l’on n’avait pas jugé qu’il s’agissait ici

d’un traitement inégal entre ouvriers et

employés.

Ceci est selon nous un point de vue bien

étrange et ceci pour deux raisons.

A priori parce que nous avons rencontré

personnellement le ministre de l’Emploi

et parce qu’il a lors de cet entretien émis

qu’il n’y voyait aucun inconvénient. Un

message émanant de l’administration

nous donnerait plus de clarté à ce sujet.

Le message fut effectivement envoyé

mais la clarté escomptée n’y figurait

point, bien au contraire !

Secundo parce qu’il fut décidé au sein

de la nouvelle commission paritaire

des employés (CP 200 à la place de la

CP 218) d’attribuer à partir de 2016 au

cours du mois de juin à chaque fois une

prime de 250 euros. Les entreprises

peuvent attribuer cette prime au niveau

de l’entreprise sous une autre forme

après accord préalable. Cette régle-

mentation n’est d’application que pour

les employés et il y a donc assurément

ici aussi une inégalité par rapport aux

ouvriers.

En bref, les ministres compétents sont

vraisemblablement ennuyés et ils ont

chargé les partenaires interprofession-

nels d’analyser cette problématique et

de formuler un avis à ce sujet.

Au moment où nous rédigeons cet

article (mi-octobre 2015), il n’y a pas

encore de clarté quant à l’augmentation

de la cotisation pour le régime de pen-

sion sectoriel.

Une nouvelle réunion de la SCP 149.01

aura lieu le 28 octobre 2015. Selon les

circonstances, l’accord national et les

CCT partielles seront ou ne seront pas

signés. Si ce n’est pas le cas, les parte-

naires sociaux devront réexaminer l’ac-

cord et chercher une alternative quant à

l’attribution des 0,3% complémentaires

en 2016.

Lorsque vous lirez cet article, des préci-

sions seront entretemps vraisemblable-

ment communiquées à ce sujet et nous

vous en informerons.

En clôturant cet article, nous souhai-

tions vous décrire le contexte exact des

négociations.

Entretemps, l’accord national a

été approuvé par la SCP 149.01 le

28 octobre 2015, néanmoins

moyennant une clause qui déter-

mine que l’augmentation de 0,3%

de la cotisation pour la pension

sectorielle sera remplie d’une autre

manière si nous ne recevons pas

l’approbation du ministre quant à

son application.

8 | Fedelec magazine

Page 9: Fedelec magazine 170 - FR

Depuis le début de l’année, la plupart

des groupes de travail du Cahier de

Charge type Bâtiments (CCTB) ont

commencé leur travail. Rappelons

que ce CCTB a pour objet de créer un

cahier de charge bâtiments qui sera la

référence pour les administrations et

les bureaux d’étude.

Et ce sont les professionnels du bâti-

ment qui réalisent ce CCTB !

Il est encore possible d’intégrer ces GT,

nous sommes en effet à la recherche

d’installateurs dans chacun d’eux.

Voici le point groupe de travail par

groupe de travail :

GT 1 : Equipement à partir d’une uni-

té de Cogénération

Plusieurs réunions ont déjà eu lieu, la

date de la prochaine n’étant pas encore

connue au moment du bouclage de ce

numéro.

GT 2 : Equipement à partir de pan-

neaux photovoltaïques

Plusieurs réunions ont déjà eu lieu, la

date de la prochaine n’étant pas encore

connue au moment du bouclage de ce

numéro, là encore.

GT 3 : Tableaux de distribution

Généralité

La dernière réunion a eu lieu le 5

octobre à Verviers. La prochaine date

n’est pas encore définie.

GT 4 : Domotique & TBT – Très basse

tension

La dernière réunion de ce GT a eu lieu

le 3 novembre à Tecnolec. Le groupe

est assez dynamique comme les pré-

cédents mais là aussi, il est tout à fait

possible d’intégrer le GT.

GT 5 : Equipements – Détection d’in-

cendie et systèmes d’alarme

Voilà un GT qui ne parvient pas à

démarrer par manque de bonnes

volontés. Nous cherchons des installa-

teurs, des intégrateurs de projet.

GT 6 : Système d’Eclairage

Un GT qui s’est réuni à plusieurs

reprises, qui est très dynamique mais

où nous ne parvenons pas à intégrer

des installateurs pour donner au tra-

vail du GT un sens plus concret, plus

proche du terrain.

GT 7 : Production et distribution de

l’énergie électrique

Un GT qui là aussi n’a pas encore

démarré et là aussi nous cherchons des

installateurs qui ont pour activité d’ins-

taller des lignes pour la distribution de

l’électricité.

GT 8 : Ascenseurs

Le GT vient de démarrer et implique

surtout les ascensoristes. Si vous réali-

sez des installations pour un fabricant,

vous êtes le bienvenu.

GT 9 : Chauffage électrique

Le GT a eu du mal à démarrer mais a

fait sa première réunion le 20 octobre

à Tecnolec.

GT 10 : La normalisation, les direc-

tives de l’UE et le RGIE

Ce GT, un peu particulier, se com-

posera d’un représentant de chacun

des autres GT et se focalisera sur les

normes et les directives.

Si vous souhaitez rejoindre l’un ou

plusieurs de ces GT, n’hésitez pas à

contacter Fedelec ou directement

David Germani via [email protected] ou

au 02 757 65 12.

Le Cahier de Charge type Bâtiments et ses groupes de travail

Fedelec magazine | 9

Page 10: Fedelec magazine 170 - FR

FEDELEC IN ACTIEFEDELEC eN ACTIon

Métiers en pénurie

Le Forem analyse en permanence le marché de l’emploi

en Wallonie. Il dresse notamment chaque année la liste

des fonctions critiques (pour lesquelles les candidats

sont rares) et des métiers carrément en pénurie (pour

lesquels la réserve de main-d’œuvre est insuffisante

pour satisfaire les attentes des employeurs).

Pour l’année 2014, 36 métiers ont été identifiés en zone

rouge. Et parmi eux, nous avons noté que les métiers

d’électromécaniciens, chauffagistes, techniciens fri-

goristes, de conseillers en énergie et enfin d’installa-

teurs électriciens, électriciens lignes et réseaux et ins-

tallateurs en systèmes de sécurité étaient en pénurie.

Fedelec est constamment en réflexion avec notam-

ment Formelec pour améliorer l’image du métier

auprès des jeunes et pour en faire sa promotion. Force

est de constater que ce travail doit être poursuivi et

même intensifié.

(Source : rtbf info)

Le STS et la CCW remettentleur avis au gouvernement sur les exigences PEB

Fedelec a récemment collaboré avec la CCW à la rédaction d’un

avis concernant le projet d’annexe à l’Arrêté Gouvernemental

Wallon concernant les exigences PEB à venir pour les systèmes

et installations techniques du bâtiment.

L’avis remis au ministre Furlan est long et détaillé. Parmi les

remarques que Fedelec a formulées, nous avons proposé d’aller

vers une harmonisation des exigences en Flandre et en Wallonie

et de prendre en compte la directive Ecodesign qui est d’appli-

cation depuis le 26 septembre 2015, notamment pour lier les

conditions de performances des pompes à chaleur.

Globalement, nous nous félicitons du fait que le cluster STS soit

considéré comme l’interlocuteur privilégié sur la question par le

gouvernement. Cela nous permet, en consultant nos comités

de filière composés des entreprises de la plateforme, de faire

remonter les avis des acteurs de terrain et d’offrir aux pouvoirs

publics leur expertise.

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10 | Fedelec magazine

Page 11: Fedelec magazine 170 - FR

Vers une meilleure qualité de la ventilation dans les habitations en Flandre à partir du 1er janvier 2016

A partir du 1er janvier de l’année prochaine, le gouvernement flamand prendra des initiatives afin d’augmenter la

qualité des installations de ventilation dans les nouvelles habitations et les nouveaux appartements lors de la

demande de permis de construire. Il en va de même pour les habitations existantes lors de grosse rénovation

en matière énergétique avec demande de permis de construire. La nouvelle réglementation exige qu’un avant-projet

clair soit disponible au début des travaux afin que l’utilisateur sache à quoi il puisse s’attendre. A la fin des travaux,

un rapport univoque des prestations de l’installation est rédigé. Les critères divers se rapportent entre autres aux

aspects mécaniques de l’installation, à l’alimentation et à l’évacuation naturelle et aux ouvertures de transfert. La

Confédération Construction flamande, Fedelec et ICS organiseront en collaboration des formations pour des entrepre-

neurs et des installateurs qui souhaitent exécuter eux-mêmes le rapport obligatoire.

Lors de nouvelles constructions ou de

grosses rénovations, on ne peut plus

faire abstraction d’une ventilation de base

qui fonctionne bien. Elle améliore la qua-

lité de l’air et c’est bon pour la santé des

habitants. Elle réduit les risques d’intoxi-

cation au monoxyde de carbone, les

odeurs désagréables ou les allergies. Et

vu qu’elle combat la condensation et la

moisissure, elle est aussi saine pour l’ha-

bitation même.

Mais ceci est seulement vrai pour des ins-

tallations de ventilation bien conçues et

exécutées. Et c’est bien souvent là que

le bât blesse. Encore trop souvent, des

erreurs sont faites lors de la création, de

l’installation et de la mise au point des

installations de ventilation. Ceci ressort

des amendes qui sont infligées parce

qu’une habitation ne satisfait pas aux

exigences PEB. Dans 84% des cas, il y

a un problème avec la ventilation. Pour

le gouvernement flamand, il était donc

temps pour un cadre de qualité. C’est

pourquoi un groupe de travail a dévelop-

pé la spécification technique STS-P 73-1 :

« systèmes pour la ventilation de base

dans les applications résidentielles »

(voir cadre pour plus d’informations sur

STS). Cette spécification technique peut

être appliquée aux nouvelles habitations

et appartements ainsi qu’aux rénova-

tions en matière d’énergie avec permis de

construire.

Que contient-elle ?

La STS-P 73-1 décrit de quelle manière

les prestations d’une installation de

ventilation peuvent être décrites. Cela

concerne le projet, les composants, l’exé-

cution, l’entretien, la documentation, les

instruments de mesure et les rapports de

prestation. Concrètement, les aspects

suivants seront par exemple décrits :

• L’avant-projet de ventilation. Cela

doit donner aux personnes intéressées

assez de clarté sur les choix et leurs

conséquences possibles ;

• Les débits mécaniques. Les débits

mesurés doivent être conformes aux

débits minimaux exigés et aux débits

de conception. De plus, une ventilation

équilibre (« système D ») doit créer un

équilibre entre les débits totaux mesurés

d’aspiration et d’évacuation ;

• Les ouvertures de transfert. Il faut

par exemple qu’il y ait des ouvertures de

transfert adéquates entre les espaces

avec alimentation d’air et les espaces

avec évacuation d’air ;

• Les ouvertures réglables pour l’ali-

mentation et l’évacuation. La capa-

cité installée doit permettre d’obtenir les

débits minimaux exigés et les débits de

conception. On vérifie aussi la maniabi-

lité, l’étanchéité à la pluie, si la vermine

Métiers en pénurie

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enso

n

Fedelec magazine | 11

Page 12: Fedelec magazine 170 - FR

Sous-tâches: Un dossier se compose de six sous-tâches qui peuvent être rédigées par un ou plusieurs rédacteurs qualifiés.

fedelec dossier

est retenue à l’extérieur, etc. En outre,

les prestations acoustiques et le risque

de plaintes quant au confort thermique

(mais ceci ne sera instauré que dans une

prochaine phase).

A partir de quand ?

L’instauration de STS-P 73-1 se déroule

en deux phases. La première démarre

avec les permis de construire introduits à

partir du 1er janvier 2016. A partir de ce

moment, un avant-projet de ventilation

sera nécessaire pour la déclaration de

commencement PEB et un rapport de

prestations de l’installation devra aussi

être rédigé et reprendre toutes les carac-

téristiques que vous devez déjà introduire

dans le logiciel PEB.

La deuxième phase démarrera probable-

ment en 2017. A partir de ce moment, les

aspects qui ne sont pas directement liés

à la réglementation PEB entreront aussi

en vigueur, comme l’acoustique et l’entre-

tien.

Généralement, beaucoup de temps

passe entre le permis de construire et

l’installation de la ventilation. Pour la plu-

part des installateurs, ce nouveau cadre

de qualité n’aura des conséquences qu’à

partir de l’automne 2016.

Rapportage : au moins quatre sous-

tâches sont intéressantes pour

l'entrepreneur et l'installateur

Le rapportage est essentiel dans le cadre

de qualité et il y a six sous-tâches (voyez

tableau). Le rapporteur doit être qua-

lifié. Les entrepreneurs et installateurs

peuvent bien évidemment obtenir les

qualifications nécessaires, mais ce n’est

pas une obligation. Ce sont surtout les

quatre dernières sous-tâches dans le

tableau qui sont intéressantes pour un

entrepreneur et installateur qui veut offrir

un paquet total de services à ses clients.

Les rapports des sous-tâches sont tous

repris dans le dossier et il faut les rédiger

pour toute unité d’habitation. Ensuite, on

les transmet à une organisation de qua-

lité agréée, qui effectue un contrôle sur

l’exactitude du dossier. En ce moment

en Belgique, il existe une pareille orga-

nisation pour la STS-P 73-1, à savoir la

BCCA (Belgian Construction Certification

Association) à laquelle il faut payer pour

chaque dossier. Sur base d’une concer-

tation du secteur, le point de départ est

qu’un dossier sur dix sera soumis à un

contrôle à distance. Par ailleurs, un dos-

sier sur dix sera contrôlé sur place.

Coordination

On a opté pour une approche qui permet

une flexibilité maximale. Une personne

peut rédiger les rapports des six sous-

tâches. Cependant, on peut désigner dif-

férents rédacteurs pour différentes sous-

tâches mais par dossier, il ne peut pas y

avoir plus de six rédacteurs. Pour la ges-

tion administrative, un coordinateur est

prévu, mais cela peut être une des autres

personnes. Cette personne a seulement

une fonction administrative et n’a donc

aucune responsabilité. Il/elle détermine

qui fait rapport de quel élément et est res-

ponsable de l’exhaustivité du rapport de

prestations et du paiement concret.

(voir tableau)

COORDINATEUR

Auteur de l’avant-projet

AuteurVentilation mécanique

Alimentation naturelle

Evacuation naturelle

Ouvertures de transfert

Rédaction de l’avant-projet pour la déclaration de

début PEB

Confirmation des spécifications de

conception de l’ins-tallation/ventilation

Rédaction du rapport

des aspects mécaniques

Rédaction du rapport des

caractéristiques de l’alimentation d’air

naturelle

Rédaction du rapport des carac-téristiques de l’éva-

cuation naturelle

Rédaction du rapport des

caractéristiques des ouvertures de

transfert

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enso

n

12 | Fedelec magazine

Page 13: Fedelec magazine 170 - FR

QU’EST-CE QU’UNE STS ?

Une Spécification Technique/Technische Specificatie est par excellence appro-

priée pour un cadre de qualité. Elle décrit comment on peut prescrire, contrôler

et transformer un produit pour une application spécifique. Elle mentionne aussi

comment on peut évaluer les performances finales. Les données de conception

peuvent éventuellement y être incorporées. Une STS ne libère pas les auteurs,

acheteurs et vendeurs de leur responsabilité. Elle ne forme également pas de

garantie accordée par l’Etat ou par les rédacteurs de la STS.

Il est intéressant qu’une STS soit un document fédéral et donc pas flamand ou

wallon. Il relève de la responsabilité du SPF Economie. Si la Wallonie ou Bruxelles

veulent aussi introduire un cadre de qualité pour la ventilation, ils ont la possibilité

de se référer à la nouvelle STS-P 73-1. Cela évite que toutes les régions essaient à

nouveau d’inventer le fil à couper le beurre.

Il existe un bon nombre de documents STS, par exemple pour les maisons à ossa-

ture bois, les portes, l’isolation des murs à doubles parois et les tests de l’étan-

chéité à l’air. Vous trouverez toutes les STS sur www.economie.fgov.be, le site web

du SPF Economie.

S’engager dans le cadre

Afin de pouvoir agir comme rédacteur

d’une sous-tâche, il faut d’abord réus-

sir l’examen relatif à cette sous-tâche.

En préparation à ces examens, la

Confédération Construction flamande,

Fedelec et ICS organiseront une for-

mation en collaboration avec la BCQS

(Belgian Construction Quality Society).

Deux remarques :

• Le coordinateur doit aussi réussir l’exa-

men ;

• Les rédacteurs « avant-projet » et

« conception » doivent avoir les mêmes

connaissances. Il n’y aura donc qu’un

examen pour ces deux sous-tâches.

Info

• Avez-vous encore des questions sur ce

cadre de qualité ?

Dans le cade de votre affiliation-double,

vous pouvez poser vos questions :

• A notre organisat ion coupole

Confédération Construction flamande :

[email protected] – 02 545 56 55

• A votre fédération professionnelle

Fedelec : [email protected]

02 757 65 12

• Dans le courant de l’année 2016, nous

organiserons des sessions d’information

à ce sujet dans votre région (en collabora-

tion avec les Confédérations locales).

(Par Kris Van Dingenen )

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Fedelec magazine | 13

Page 14: Fedelec magazine 170 - FR

Classification des câbles suivant leurs caractéristiques de réaction et de résistanceau feu, en Belgique et en Europe

fedelec dossier

La classification des câbles en Belgique quant à leur réaction au feu telle

que nous la connaissons (F1-F2 et SA-SD) sera modifiée au plus tard le

1er décembre 2016 en une classification européenne. Cet article donne

un aperçu détaillé de cette modification.

CLASSIFICATION ACTUELLE DES

CABLES EN BELGIQUE

En Belgique, la classification des câbles

est décrite dans la norme NBN C30-004

:2004 à laquelle plusieurs ajouts et mises

à jour ont été publiés en septembre 2005

et en 2008.

Cette classification est reprise à l’article

104 du RGIE (Règlement général des ins-

tallations électriques) : Voir tableau.

Les conditions d’essai sont données

par la NBN C30-004 qui mentionne les

méthodes d’essai requises pour la clas-

sification. Celle-ci revient à mentionner

les normes de test devant être respec-

tées pour une classification donnée.

Après concertation avec toutes les ins-

tances compétentes, les normes de test

suivantes ont été choisies pour les diffé-

rentes classes :

• F1 : NBN EN 50265 (NBN EN 60332-1-

1 & NBN EN 60332-2-1) ;

• F2 : NBN EN 50266 (NBN EN 60332-3-

24) ;

• SA : NBN EN 50267-2 ou IEC 60754-2

• SD : NBN EN 61034-1 of -2 (ancienne

norme NBN EN 50268-2) ;

• FR1 : NBN EN 50200 (ø ≤ 20 mm ou

section ≤ 2.5 mm²) ; NBN EN 50362 (ø >

20 mm ou section > 2.5 mm²) ;

• FR2 : NBN 713-020-Add.3.

Ces normes doivent être mentionnées

sur la fiche d’informations de sécurité du

câble ou du conducteur concerné. On se

réfère parfois aussi à la norme internatio-

nale CEI dont sont dérivées les normes

EN.

Il revient maintenant à l’installateur de

choisir et de placer le bon câble ou le bon

conducteur en fonction :

• du mode de pose (isolé, en faisceau) ;

• de la présence d’influences exté-

rieures (BE, CA, CB, BD) ;

• de la fonction du câble (vitale ou non

vitale).

Ce qui n’est souvent pas facile pour les

raisons suivantes :

• manque d’information (aucun plan

reprenant les influences externes ni

l’identification des circuits vitaux n’est

disponible) ;

• manque de définitions claires (en fais-

ceau, influences externes) ;

• les données présentes sur le câble

lui-même sont limitées ou manquantes

(consulter la fiche technique/l’emballage) ;

• les données reprises sur la fiche

technique/l’emballage du câble ne sont

pas claires (anciennes normes obso-

lètes, normes hors de propos) ;

• pour certains aspects, il n’existe

aucune norme belge (maintien de fonc-

tion suivant la norme allemande DIN 4102

Teil 12).

LA NOUVELLE CLASSIFICATION

EUROPEENNE POUR LES

PRODUITS DE LA CONSTRUCTION

RPC en vigueur depuis le 24 avril

2011

Le RPC (Construction Products

Regulation) est d’application depuis le

24 avril 2011 dans tous les pays de

l’Union européenne (Journal officiel

de l’UE du 4 avril 2011 : « REGLEMENT

(UE) N°. 305/2011 DU PARLEMENT

EUROPEEN ET DU CONSEIL du 9 mars

2011 établissant les conditions harmoni-

sées de commercialisation pour les pro-

duits de la construction et abrogeant la

Directive 89/106/CEE du Conseil »).

Le but de cette RPC est de réaliser la

comparabilité réciproque des produits

14 | Fedelec magazine

Page 15: Fedelec magazine 170 - FR

de la construction afin d’encourager

la circulation libre de ces produits de la

construction au sein du marché interne.

Dans le RPC, la description en est don-

née comme suit :

• La suppression des entraves tech-

niques dans le domaine de la construc-

tion ne peut être réalisée que par l’éta-

blissement de spécifications techniques

harmonisées aux fins d’évaluer les per-

formances des produits de construction.

• Ces spécifications techniques har-

monisées doivent inclure les essais,

calculs et autres moyens, définis dans les

normes harmonisées et les documents

d’évaluation européens, permettant

d’évaluer les performances correspon-

dant aux caractéristiques essentielles

des produits de construction.

• Les méthodes prévues par les Etats

membres dans leurs exigences appli-

cables aux ouvrages de construction et

les autres règles nationales concernant

les caractéristiques essentielles des

produits de construction doivent être

conformes aux spécifications techniques

harmonisées.

• La Commission et les Etats membres

doivent, en collaboration avec les par-

ties concernées, lancer des campagnes

d’information à l’intention du secteur de

la construction, en particulier les opéra-

teurs économiques et les utilisateurs de

produits de construction, concernant

l’établissement d’un langage technique

commun, la répartition des responsa-

bilités entre les différents opérateurs

économiques et les utilisateurs, l’appo-

sition du marquage CE sur les produits

de construction, la révision des exi-

gences fondamentales applicables aux

ouvrages de construction et les sys-

tèmes d’évaluation & de vérification de la

constance des performances.

Marquage CE et Déclaration de

performances

Vu d’un côté pratique, il faut qu’un mar-

quage CE soit apposé lors de la mise sur

le marché de ces produits de construc-

tion qui tombent sous une norme har-

monisée ou qui sont conformes à une

évaluation technique européenne

dont ils ont fait l’objet. Le fabricant éta-

blit pour chaque produit de construc-

tion une déclaration de performances

(Declaration of Performance (DoP))

conformément aux articles 4 et 6. Les

normes harmonisées définissent les

méthodes et critères d’évaluation des

performances des produits de construc-

tion correspondant à leurs caractéris-

tiques essentielles.

Une copie de la déclaration des perfor-

mances de chaque produit mis à dispo-

sition sur le marché est fournie soit sous

format papier, soit par voie électronique.

La déclaration des performances est

fournie dans la ou les langues requises

par l’Etat membre dans lequel le produit

est mis à disposition.

En apposant ou en faisant apposer le

marquage CE, les fabricants indiquent

qu’ils assument la responsabilité de la

conformité du produit de construction

avec les performances déclarées ainsi

que de la conformité avec toutes les exi-

gences applicables prévues par le pré-

sent règlement et d’autres législations

d’harmonisation de l’Union qui prévoient

un tel marquage.

CARACTERISTIQUES

F

Réaction primaire au feu : qualifie l’aptitude du conducteur ou câble électrique à propager le foyer initial et se divise en deux sous-catégories de sévérité croissante caractérisées comme suit :

F1Concerne les conducteurs ou câbles électriques qui, isolément et dans les conditions d’essai, ne propagent pas la flamme et s’éteignent d’eux-mêmes à peu de distance du foyer qui les a enflammés.

F2Concerne les conducteurs ou câbles électriques F1 en faisceaux et en position verticale qui dans les conditions d’essai ne propagent pas la flamme.

S

Réaction secondaire au feu : caractérise les effets secondaires du feu et qualifie les composants non métalliques des conducteurs ou câbles électriques quant à l’opacité des fumées (sous-catégorie SD) et l’acidité des produits de combustion (sous-catégorie SA).

SD Câble dont les gaz de combustion ne sont pas opaques.

SA Câble dont les gaz de combustion ne sont pas corrosifs.

FR

Résistance au feu : caractérise la capacité d’un conducteur ou câble électrique à assurer son fonctionnement malgré le foyer d’incendie. Cette catégorie se divise en deux sous-catégories :

FR1Porte sur des essais qui permettent d’apprécier le maintien de la fonction électrique dans des conditions de labora-toire (câble testé seul).

FR2Porte sur un essai qui permet d’apprécier la durée pendant laquelle le maintien de la fonction électrique est assuré (câble testé avec support et fixation).

Fedelec magazine | 15

Page 16: Fedelec magazine 170 - FR

Le marquage CE est apposé de façon

visible, lisible et indélébile sur le produit

de construction ou sur une étiquette qui

y est attachée. Lorsque la nature du pro-

duit ne le permet pas ou ne le justifie pas,

il est apposé sur son emballage ou sur les

documents d’accompagnement.

Dispositions transitoires

Les produits de construction mis sur le

marché conformément à la Directive

89/106/CEE avant le 1er juillet 2013 sont

censés être conformes au présent règle-

ment. Les fabricants peuvent établir

une déclaration de performances sur

la base d’un certificat de conformité ou

d’une déclaration de conformité délivrée

avant le 1er juillet 2013 conformément à

la Directive 89/106/CEE (Journal officiel

de l’UE du 04/04/2011).

Exigences fondamentales

applicables aux ouvrages de la

construction

L’annexe I du RPC décrit les exi-

gences fondamentales applicables aux

ouvrages de la construction :

1) Résistance mécanique et stabilité ;

2) Sécurité en cas d’incendie ;

3) Hygiène, santé et environnement ;

4) Sécurité d’utilisation et accessibilité ;

5) Protection contre le bruit ;

6) Economie d’énergie et isolation ther-

mique ;

7) Utilisation durable des ressources

naturelles.

Les ouvrages de construction dans leur

ensemble, de même que leurs parties,

doivent être aptes à leur usage prévu,

compte tenu notamment de la santé et

de la sécurité des personnes concer-

nées tout au long du cycle de vie desdits

ouvrages. Sous réserve d’un entretien

normal, les ouvrages de construction

doivent satisfaire aux exigences fonda-

mentales applicables aux ouvrages de

construction pendant une durée de vie

raisonnable du point de vue économique.

Aussi des exigences quant à certains

produits pour des installations élec-

triques dans des ouvrages de construc-

tion.

Les exigences fondamentales en matière

de sécurité contre l’incendie fixent que

l’ouvrage de construction doit être conçu

et construit de telle sorte qu’en cas d’in-

cendie :

a) la stabilité des éléments porteurs de

l’ouvrage puisse être présumée pendant

une durée déterminée ;

b) l’apparition et la propagation du feu et

de la fumée à l’intérieur de l’ouvrage de

construction soient limitées ;

c) l’extension du feu à des ouvrages de

construction voisins soit limitée ;

d) les occupants puissent quitter l’ou-

vrage de construction indemnes ou être

secourus d’une autre manière ;

e) la sécurité des équipes de secours soit

prise en considération.

Ces exigences fondamentales laissaient

déjà présumer le 4 avril 2011 que certains

produits pour les installations électriques

allaient aussi être repris dans cette RPC.

L’annexe IV de la RPC donne dans le

tableau 1 un aperçu des domaines

de produits où nous retrouvons deux

domaines de produits du monde de

l’électrotechnique :

• domaine de produits 10 : Equipements

fixes de lutte contre l’incendie (avertis-

seurs et détecteurs d’incendie, équipe-

ments fixes de lutte contre l’incendie,

produits de lutte contre l’incendie et la

fumée et produits de protection en cas

d’explosion) ;

• domaine de produit 31 : Câbles d’ali-

mentation, de commande et de commu-

nication.

A la date de la publication de la RPC

(4 avril 2011), il n’y avait pas encore de

normes harmonisées pour les câbles et

une exécution concrète ne pouvait donc

être donnée à la RPC en ce qui concerne

les câbles.

CLASSIFICATION EUROPEENNE

POUR DES CABLES QUANT À LA

REACTION AU FEU

En ce qui concerne les câbles, il a été

publié le 10 juillet 2015 dans le Journal

officiel de l’Union européenne une

communication de la Commission

dans le cadre de l’exécution du RPC :

« Publication des titres et des références

des normes harmonisées au titre de la

législation d’harmonisation de l’Union ».

A partir du 1er décembre 2015, la norme

EN 50575 :2014 sera considérée comme

une norme harmonisée pour les câbles

dans le RPC. Une période de transition

d’un an est prévue jusqu’au 1er décembre

2016, période au cours de laquelle l’an-

fedelec dossier

16 | Fedelec magazine

Page 17: Fedelec magazine 170 - FR

cienne réglementation et la nouvelle

norme pourront être appliquées.

Le champ d’application de l’EN50575:

2014 est cependant limité aux exigences

des performances se rapportant à la

réaction au feu des câbles, et non au

maintien de la fonction !

Dans la norme EN 50575:2014, il est

question de 5 classes de réaction au feu :

A, B1-B2, C, D, E

Concrètement cela signifie que la norme

harmonisée EN 50575:2014 ne donne

seulement une autre classification qu’à la

réaction au feu des câbles (notre actuel

câble belge F1, notre câble F2 et nos

câbles avec la caractéristique SA/SD) et

pas en ce qui concerne le maintien de la

fonction des câbles (notre actuelle clas-

sification belge en FR1 et FR2).

Cela signifie que la Belgique devra adap-

ter conformément à l’EN 50575:2014

et ce, au plus tard d’ici le 1er décembre

2016, e.a. l’article 104 du RGIE en ce qui

concerne les F1, F2 et SA et SD.

Les fabricants de câbles devront, pour

les réactions au feu, référer dans leurs

déclarations de performances à la clas-

sification selon l’EN 50575:2014 et donc

plus aux F1, F2, SA ou SD.

En outre, le marquage suivant est obliga-

toire :

• Une indication de provenance consti-

tuée du nom ou de la marque commer-

ciale du fabricant ou (si légalement pro-

tégé) du numéro d’identification ;

• La description du produit ou la déno-

mination du code ;

• La classe de réaction au feu.

En outre, les câbles d’énergie, de com-

mande et de communication peuvent

être marqués au moyen des éléments

suivants :

• Toutes les informations nécessaires

suite à d’autres normes applicables au

produit concerné ;

• L’année de production ;

• Des marques de certifications volon-

taires ;

• D’éventuelles informations complé-

mentaires souhaitées par le fabricant à

condition qu’elles n’apportent aucune

confusion et ne contredisent pas l’un ou

l’autre marquage obligatoire.

Le marquage peut être apposé sur le

câble, sur l’emballage, sur l’étiquetage ou

sur une combinaison de ce qui précède.

En ce qui concerne le marquage CE

et l’étiquetage des produits, il est mis

dans la norme que le symbole du mar-

quage CE doit correspondre aux prin-

cipes généraux énoncés à l’article 30 du

Règlement (CE) n° 765/2008. De plus, les

marquages CE doivent être apposés sur

les étiquettes des produits de manière

visible, lisible et de façon indélébile qui se

trouvent sur les rouleaux, les bobines ou

les boîtes des câbles de puissance, de

commande et de communication.

Un exemple d’un tel étiquetage res-

semble à ce qui suit :

CONCLUSION

La conversion de la classification des

câbles que nous utilisons actuellement

vers la nouvelle classification suivant la

norme harmonisée EN 50575:2014 doit

donc avoir lieu pour permettre à l’élec-

tricien de choisir le câble adéquat. Pour

cela, les possibilités sont entre autres les

suivantes :

• Un tableau de conversion entre les

nouvelles classes dans la nouvelle norme

et les classes existantes dans les textes

de loi (c’est-à-dire le RGIE) ;

• Une adaptation de la norme NBN C30-

004 et des textes de loi (c’est-à-dire le

RGIE) pour intégrer les nouvelles classifi-

cations.

En ce qui concerne la résistance au feu

des câbles (maintien de la fonction), il

existe actuellement des initiatives visant

à établir des normes européennes, mais

ces initiatives progressent assez lente-

ment car les travaux sont éparpillés dans

différentes commissions de normalisa-

tion. La résistance au feu implique en

effet non seulement le câble, mais aussi

les systèmes de suspension et les rac-

cords.

A la date de la publication de cet article,

nous ne savons pas encore clairement

de quelle manière le gouvernement va

agir. Afin de veiller à ce que le câble adé-

quat soit mis à la bonne place, il faudra

donc encore attendre que les actions

nécessaires soient réalisées. Comme

prévu dans le RPC, il faut que le trans-

fert nécessaire et exact de l’information

se fasse dans les délais par les parties

concernées, à savoir les autorités législa-

tives et les fabricants vers les architectes,

les bureaux d’étude, les grossistes, les

installateurs et les organismes agréés.

(Par Kris Van Dingenen)

Sources :

• Journal officiel de l’UE (4 avril 2011) : RPC

• Journal officiel de l’UE (10 juillet 2015) : exé-

cution de la RPC norme en matière de câbles

harmonisée

• Article Tecnolec juillet 2015

Fedelec magazine | 17

Page 18: Fedelec magazine 170 - FR

18 | Fedelec magazine 18 | Fedelec magazine

RGIE : prescriptions pour les installations électriques pour les piscines, les saunas et la balnéothérapie dans les installations domestiques

fedelec dossier

Aujourd’hui, la salle de bains n’est plus

une pièce dont la fonctionnalité est

réduite à sa plus simple expression mais

bien une pièce de vie à part entière où

l’on aime se relaxer après une dure jour-

née de travail. La bonne vieille baignoire

en fonte laisse progressivement la place

à des installations de balnéothérapie et

les saunas font progressivement leur

apparition. Nous sommes également de

plus en plus nombreux à pouvoir profiter

d’une piscine, qu’elle soit couverte, inté-

rieure ou extérieure, quel plaisir de s’y

baigner !

Mais attention, pour que l’utilisation de

ces installations reste un plaisir, vous

ne devez pas oublier que votre corps,

lorsqu’il est mouillé ou immergé, n’offre

plus qu’une résistance très faible à la tra-

versée du courant électrique et que ces

installations, où la présence de l’eau est

omniprésente, utilisent l’énergie élec-

trique pour l’alimentation des pompes,

des compresseurs, des résistances

chauffantes, des éclairages, etc.

INSTALLATIONS ELECTRIQUES

DES PISCINES

Dans le cas des piscines, l’installation

du matériel électrique se fait en respect

des volumes dans lesquels ce matériel

est installé sur base des prescriptions de

l’article 90 du RGIE.

Gabarit des volumes pour une

piscine encastrée dans le sol

Gabarit des volumes pour

une piscine posée sur le sol

Dans le volume 0 :

Les canalisations électriques sont limi-

tées à celles faisant partie du matériel

électrique y admis.

Seuls les luminaires alimentés en très

basse tension de sécurité (TBTS) confor-

mément aux valeurs reprises dans le

tableau ci-après sont autorisés.

Dans les volumes 1 et 2 :

Les canalisations électriques comportent

une isolation complémentaire ou sont

équivalentes à la classe II, ne comportent

aucun revêtement métallique extérieur et

sont limitées à celles nécessaires à l’ali-

mentation du matériel électrique situé

dans ces volumes.

Les luminaires sont admis à condition

d’être protégés par l’une des manières

suivantes :

• Alimentation en TBTS conformément

aux valeurs reprises dans le tableau ci-

après.

• Protection mécanique ne pouvant être

enlevée qu’à l’aide d’un outil, et située au

moins à 2,25 m au-dessus de la surface

où peuvent se tenir des personnes.

Les éléments de chauffage sont admis

à condition qu’ils soient recouverts d’un

grillage métallique relié à la liaison équi-

potentielle supplémentaire.

Si du matériel électrique est placé dans

un caniveau ou lieu technique rendu inon-

dable, celui-ci n’est accessible qu’au per-

Page 19: Fedelec magazine 170 - FR

sonnel de service ou d’entretien et la mise

hors tension de toutes les parties actives

qui peuvent être fortuitement touchées

lors de l’ouverture de l’enveloppe est

automatique.

Les appareils de commande, les dispo-

sitifs de réglage et les socles de prise de

courant sont admis dans le volume 1 s’ils

sont installés en enveloppe isolante à

plus de 1,25 m du volume 0 et au moins

à 0,3 m du sol ainsi que dans le volume 2,

à condition d’être protégés par l’une des

manières suivantes :

• Alimentation en TBTS conformément

aux valeurs reprises dans le tableau

ci-après. L’alimentation en TBTS étant

située en dehors des volumes 0, 1 et 2.

• Coupure automatique de l’alimentation

par un dispositif à courant différentiel rési-

duel ayant un courant de déclenchement

au plus égal à 30 mA.

• Séparation individuelle des circuits

selon les prescriptions de l’article 76 du

RGIE. L’appareil d’alimentation étant situé

hors des volumes 0, 1 et 2.

Dans tous les volumes :

Les machines et appareils électriques

autres que ceux mentionnés ci-avant

doivent satisfaire aux conditions sui-

vantes :

• Ils sont nécessaires à l’exploitation de la

piscine, par exemple les pompes.

• Ils sont situés dans des enveloppes

dont l’isolation est équivalente à un appa-

reil de classe II et présentent une protec-

tion mécanique suffisante.

• Ils sont protégés complémentairement

par l’une des mesures suivantes :

- Alimentation en TBTS conformément

aux valeurs reprises dans le tableau ci-

après.

- Coupure automatique de l’alimentation

par un dispositif à courant différentiel rési-

duel ayant un courant de déclenchement

au plus égal à 30 mA.

- Séparation individuelle des circuits

selon les prescriptions de l’article 76 du

RGIE.

(Voir tableau)

INSTALLATIONS ELECTRIQUES

DES SAUNAS

Les installations électriques des saunas,

en plus de la présence d’eau, sont éga-

lement soumises à des températures

relativement élevées dont il faudra tenir

compte lors de l’installation du matériel

électrique, l’article 91 du RGIE définit ces

volumes, ils sont au nombre de quatre,

comme représenté ci-après.

Dans les saunas, sont seulement admis,

les appareils de chauffage y compris

leurs dispositifs de commande et de

réglage, les luminaires, les boîtes de

raccordement et canalisations qui y sont

raccordées.

Ces appareils sont soit :

• par séparation protégés des circuits

individuelle selon les prescriptions de

l’article 76 du RGIE.

• de classe I, leurs circuits d’alimentation

étant protégés par coupure automa-

tique de l’alimentation par un dispositif

à courant différentiel résiduel ayant un

courant de déclenchement au plus égal

à 30 mA.

• de classe II ou de sécurité équivalent à

celle des appareils de la classe II.

• de classe III alimenté en TBTS limitée à

25 volts en courant alternatif, 36 volts en

courant continu non lisse ou 60 volts en

courant continu lisse.

Seul le matériel électrique appartenant

aux appareils de chauffage pour saunas

est admis dans le volume 1.

Le volume 2 n’est soumis à aucune pres-

cription particulière du point de vue de

la résistance du matériel à la chaleur,

par contre, le matériel installé dans les

volumes 3 et 4 doit pouvoir supporter

une température de 125 °C.

Les détecteurs de température seront

obligatoirement installés dans le volume

4, hormis ces détecteurs, seuls les lumi-

naires, les dispositifs de commande et

Tension maximale en V Volume 0Volume 1

Volume 20... 1,25 m 1,25... 2m

Courant alternatif 12 12 25 25

Courant continu non lisse 18 18 36 36

Courant continu lisse 30 30 60 60

Fedelec magazine | 19

Page 20: Fedelec magazine 170 - FR

de réglage des appareils de chauffage

pour saunas et les canalisations qui y

sont raccordées seront installés.

Les canalisations électriques com-

portent une isolation complémentaire

ou sont équivalentes à la classe II et ne

comportent aucun revêtement métal-

lique extérieur.

INSTALLATIONS ELECTRIQUES DE

BALNEOTHERAPIE

Les installations de balnéothérapie

n’étant pas clairement définies sur base

de leurs dimensions, l’article 93 du RGIE

stipule que l’équipement électrique est

réalisé dans les mêmes conditions que

les installations électriques dans les

fedelec dossier

volumes de protection des piscines.

Toutefois, si l’installation de balnéothé-

rapie comporte une baignoire prévue

pour un maximum de quatre personnes,

il est permis dans le volume de protec-

tion d’utiliser un moteur électrique de

pompe d’un degré de protection égal à

IP X3 pour autant que le matériel soit ins-

tallé dans un compartiment spécial qui

assure une protection efficace contre les

chutes d’eau.

Notons que s’il s’agit d’une baignoire

équipée d’une unité d’hydromassage

installée dans une salle de bains, ce sont

les volumes de salle de bains tels que

définis à l’article 86 du RGIE qui sont

d’application et dès lors, l’équipement

électrique nécessaire au fonctionne-

ment de cette unité, y compris le point

d’alimentation, devront être situés dans

le volume 1bis.

Pour rappel, le volume 1bis est le volume

délimité par la paroi extérieure da la bai-

gnoire et une structure pleine se raccor-

dant au bord de la baignoire et rejoignant

le sol.

20 | Fedelec magazine

Page 21: Fedelec magazine 170 - FR

be

1980 ZEMST

2200 HERENTALS

2390 MALLE

2900 SCHOTEN

3001 LEUVEN

3390 TIELT-WINGE

3500 HASSELT

3530 HOUTHALEN-HELCHTEREN

3800 SINT-TRUIDEN

8501 KORTRIJK

8510 KORTRIJK

8904 BOEZINGE

9140 TIELRODE

9400 NINOVE

9403 NEIGEM

B.V.B.A. Rvc Technics

B.V.B.A. Maes Ind.

N.V. Keysers

B.V.B.A. Stroppa

B.V.B.A. Thermo Technic

De Hr Nys Frederic

N.V. Van Cleven

B.V.B.A. E.P.S.V.

De Hr Menten Kurt

B.V.B.A. Kretech

B.V.B.A. Vervaeke Fabien

B.V.B.A. Lw Construct

V.O.F. Adb-Luchtbehandeling

N.V. Planet-Eco

B.V.B.A. T & S Cabling

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S.P.R.L. Cmjc

S.A. Green

S.P.R.L. Vanocad Services

S.P.R.L. Belectricity

S.P.R.L. Décélec

M. Moers Michel

S.P.R.L. Entreprise Fabry Henri

S.P.R.L. Ervac

S.P.R.L. Astra Electricité

S.A. Société Spécialisée

en Tuyauterie et Mécanosoudure

S.P.R.L. Soulier Electricité

M. Mathot Eddy

M. Debievre Guillaume

M. Wagner Alan

M. Gebbia Emmanuel

M. Cosenza Cosimo

1150 WOLUWE-SAINT-PIERRE

1300 WAVRE

1435 MONT-SAINT-GUIBERT

1560 HOEILAART

4040 HERSTAL

4100 SERAING

4621 FLÉRON

4870 TROOZ

4910 THEUX

5060 SAMBREVILLE

5380 FERNELMONT

6001 CHARLEROI

6567 MERBES-LE-CHATEAU

6720 HABAY

7110 LA LOUVIÈRE

7300 BOUSSU

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Fedelec magazine | 21

Page 22: Fedelec magazine 170 - FR

fedelec dossier

Vita PCLI : Pension Complémentaire Libre des Indépendants

La pension légale d’un indé-

pendant représente à peu

près la moitié de celle d’un

salarié. Dès lors, s’ils doivent comp-

ter sur leur seule pension légale

après leur carrière active, la plu-

part des indépendants devront iné-

vitablement se serrer la ceinture.

Agissez dès maintenant pour y

remédier !

Vita PCLI, une assurance-vie de la

branche 21, a été spécialement conçue

pour l’indépendant qui souhaite se consti-

tuer une pension complémentaire perfor-

mante. Voici cinq bonnes raisons pour

vous aider à prendre la bonne décision.

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jusqu’à 64 % des primes versées

Vita PCLI vous permet de constituer une

pension complémentaire sur base de

vos activités professionnelles. Le mon-

tant maximal de la prime correspond à

un pourcentage (8,17 %) de vos revenus

annuels d’il y a 3 ans revalorisés, avec un

plafond absolu qui s’élève à 3 027,09 €

pour 2015. Les primes payées sont tota-

lement déductibles si vous cotisez dans

le cadre de votre statut social de travail-

leur indépendant et si vous n’avez pas

d’arriérés de cotisations sociales.

De plus, en payant des primes dans le

cadre de la PCLI, vous payez indirecte-

ment moins de cotisations sociales.

De ce fait, votre économie réelle s’élève

facilement à 50, voire à 60 %, et le coût

net de vos primes représente seulement

40 %.

Un rendement à la fois performant

et garanti

Chaque année, vous bénéficiez d’un ren-

dement performant et garanti. Il est de

surcroît majoré d’une participation béné-

ficiaire éventuelle, en fonction des résul-

tats de la société et du contexte écono-

mique. En tant qu’assureur mutualiste,

nous ne devons pas rémunérer d’action-

naires externes. Cela nous permet d’ac-

corder des participations bénéficiaires

qui figurent parmi les plus performantes

du marché. En 2014, le rendement total

de Vita PCLI s’est élevé à 3,40 %2.

Une flexibilité optimale

Pour disposer d’une pension complé-

mentaire de 1 000 € lorsque vous serez

à la retraite, vous devrez vous constituer

une épargne d’à peu près 200 000 €.

Ce n’est pas rien. Ce ne sera peut-être

pas toujours réalisable, surtout au cours

des premières années de votre carrière.

Nous vous offrons une grande flexibilité :

si vos affaires se portent temporairement

moins bien, vous pouvez verser une

prime moins élevée.

Une sécurité totale, y compris pour

votre famille

En tant qu’indépendant, vous devez

épargner pour votre pension. Mais que

se passerait-il en cas de décès prématu-

ré ? Vos proches auraient besoin de res-

sources financières pour maintenir leur

niveau de vie et couvrir les frais impor-

tants. Vous pouvez intégrer une couver-

ture décès complémentaire qui vous per-

met de laisser un capital conséquent à

vos proches et ainsi, de les protéger en

cas de décès prématuré. Il est rassurant

de savoir que ceux qui vous sont chers

pourront continuer à vivre confortable-

ment, quoi qu’il arrive.

Un partenaire solide et dynamique

Votre pension, c’est pour plus tard. Il est

dès lors particulièrement important de

choisir un partenaire fiable et solide qui

mène une politique saine. Il s’agit en effet

de votre argent ! Fédérale Assurance est

un assureur mutualiste : nous ne comp-

tons pas d’actionnaires externes qui

exigent leur part des bénéfices. Nous les

partageons avec nos clients3. L’intérêt du

client, de l’assuré et de sa pension sont

primordiaux.

(Par Fédérale Assurance)

1 Le traitement fiscal dépend de la situation indi-viduelle du client et est susceptible d’être modi-fié ultérieurement.2 Les rendements du passé ne constituent ni une garantie ni une limite pour l’avenir.3 Les ristournes et participations bénéficiaires évoluent avec le temps en fonction des résul-tats de l’entreprise et de la conjoncture éco-nomique. Elles ne sont pas garanties pour le futur et varient pour chaque produit. Les règles d’attribution des ristournes et participations bénéficiaires sont définies dans les statuts des entreprises du groupe Fédérale Assurance. Les statuts peuvent être consultés sur le site.

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22 | Fedelec magazine

Page 23: Fedelec magazine 170 - FR

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Page 24: Fedelec magazine 170 - FR

TYPES DE REFLECTEURS

On distingue les réflecteurs spécu-

laires, ou réflecteurs miroirs (avec ou

sans facettes), les réflecteurs mats dif-

fus, et les réflecteurs à structure de sur-

face déterminée, capables de réfléchir la

lumière de façon en partie diffuse et en

partie orientée.

- Réflecteurs spéculaires

Avec un réflecteur spéculaire, il est pos-

sible de diriger très précisément la lumière

émise par une lampe en donnant au

réflecteur une certaine courbure. Grâce à

une conception de réflecteur appropriée,

il est possible de réaliser une distribution

d’intensité lumineuse prédéfinie. Pour

réaliser un faisceau intensif, il faut tou-

tefois un réflecteur qui soit relativement

grand par rapport à la source lumineuse.

Il est physiquement impossible de pro-

duire un faisceau lumineux étroit à l’aide

d’un réflecteur à peine plus grand que la

lampe. Avec ce type de réflecteurs, le bon

Luminaires, optique et réflecteurs

fedelec dossier

positionnement de la source par rapport

au réflecteur, est d’une importance cru-

ciale. Ce type de réflecteurs est dès lors

surtout utilisé, mais pas exclusivement,

dans des luminaires de haute qualité pour

lesquels la fabrication permet de main-

tenir la précision nécessaire, et/ou pour

des luminaires avec lesquels on désire

produire un faisceau lumineux inten-

sif. Un exemple classique de ce type de

réflecteurs est le réflecteur parabolique

(Figure 2). En plaçant une petite source

lumineuse au foyer de la parabole, il est

possible d’émettre un faisceau très étroit.

Produire un faisceau aux rayons stricte-

ment parallèles n’est possible qu’avec

une source ponctuelle, ce qui reste

une hypothèse théorique. En plaçant la

source intentionnellement en avant ou

en arrière du foyer de la parabole, il est

possible de réaliser un faisceau lumineux

convergent ou divergent. Ce principe est

appliqué pour un certain type de lampe

de poche dans lequel il est possible de

mettre au point le faisceau en déplaçant

le réflecteur par rapport à la lampe (Figure

3).

L’optique d’un luminaire sert à diriger la lumière issue de la source lumineuse vers les endroits où elle est néces-

saire. L’optique détermine ainsi, conjointement avec la source lumineuse, la distribution d’intensité lumineuse du

luminaire. Elle peut aussi servir à éviter de regarder directement la source lumineuse et ainsi empêcher l’éblouis-

sement. L’optique peut être composée d’un ou plusieurs éléments, tels que des réflecteurs, des lentilles, des diffuseurs

et des écrans, ou une combinaison de ceux-ci. Il est toutefois à remarquer que l’optique d’un luminaire est conçue pour

être utilisée avec une lampe bien définie, laquelle se trouve dans une position précise par rapport à cette optique. En cas

de changement apporté à ces dispositions (par ex. le fait de remplacer la lampe normale par un modèle plus grand ou

d’une autre forme) peut changer fortement la répartition d’intensité lumineuse ainsi que le LOR (Light output ratio/ren-

dement lumineux normalisé) du luminaire, et presque toujours en sens négatif. La conception d’une optique de luminaire

efficace, est en général un travail de spécialiste. Le présent article traite principalement des réflecteurs.

Figure 2 : Un réflecteur parabolique est un exemple de réflecteur spéculaire permettant de réaliser un faisceau lumineux très étroit.

(Source : Van straling tot verlichting / Du rayonnement à l’éclairage)

Figure 1 : Un luminaire encastré à réflecteur spéculaire lisse

réflecteur parabolique

lampe au foyer F

faisceau aux rayons parallèles

24 | Fedelec magazine

Page 25: Fedelec magazine 170 - FR

Le réflecteur parabolique classique pré-

sente toutefois l'inconvénient qu’une

grande partie de la lumière émise par

la lampe n’atteint pas le réflecteur mais

rayonne directement dans l’environne-

ment. Ceci peut engendrer une pollu-

tion lumineuse ou un éblouissement.

Le réflecteur alternatif résolvant ce pro-

blème est présenté à la Figure 4. Les

deux côtés du réflecteur constituent

des miroirs paraboliques différents.

Les deux miroirs sont placés de façon

telle que toute la lumière émise par une

source se trouvant au niveau du côté

supérieur étroit du réflecteur et qui ren-

contre ce dernier, est renvoyée sous

forme d’un faisceau étroit nettement

délimité. En dehors de ce faisceau étroit,

aucune lumière ne provient directement

de la source. Celle-ci est ainsi cachée

aux regards de tous les observateurs

qui ne se trouvent pas dans le faisceau

lumineux étroit, ce qui réduit le risque

d’éblouissement.

Traditionnellement, de nombreuses

formes de réflecteur sont dérivées de

la parabole, de l’ellipse ou du cercle.

Ce n’est toutefois pas obligatoire, et les

concepteurs d’optiques ont aujourd’hui

la possibilité, à l’aide d’ordinateurs, de

concevoir des surfaces de réflecteurs de

forme libre, en fonction de l’application.

On parle alors, en anglais, de ‘free form

reflectors’. La Figure 5 montre le concept

d’un luminaire à leds destiné à l’éclairage

public, et dont chaque led est équipée de

son propre réflecteur de forme libre (voir

insert dans la figure). Il en résulte une dis-

tribution d’intensité lumineuse pratique-

ment rectangulaire, servant essentielle-

ment à éclairer la rue.

L’inconvénient des réflecteurs spécu-

laires est qu’une petite détérioration ou

une salissure ponctuelle sur le réflecteur

devient immédiatement visible dans la

distribution d’intensité lumineuse au

niveau du plan de travail à éclairer. Ceci

est dû au fait que chaque portion de sur-

face du réflecteur éclairée par la lampe,

réfléchit cette lumière dans une direc-

tion bien précise. Chaque partie du plan

de travail n’est donc éclairée que par un

faisceau de lumière provenant d’une por-

tion bien déterminée du réflecteur. Une

détérioration locale perturbe ce faisceau

et se traduit par une irrégularité dans la

répartition d’éclairement sur le plan de

travail. Ce problème peut être résolu en

équipant le réflecteur de facettes. La

taille et l’orientation des facettes peuvent

être choisies de façon telle que chaque

facette éclaire une grande partie, voire

la totalité, du plan de travail. Les fais-

ceaux lumineux réfléchis par les diffé-

rentes facettes se chevauchent donc en

grande partie pour constituer la distribu-

tion d’intensité lumineuse du luminaire.

On obtient ainsi un système beaucoup

moins sensible aux petites détériorations

locales du réflecteur. L’inconvénient de

cette approche est que le faisceau ne

peut pas être rendu aussi étroit qu’avec

un réflecteur spéculaire lisse, et que la

forme de la distribution d’intensité lumi-

neuse est moins bien maîtrisée. Un peu

de précision en moins contre un peu

de robustesse en plus. Cette méthode

de travail est souvent utilisée lors de la

conception de réflecteurs de spots bon

marché devant être produits en masse

à un coût réduit. Bien que l’utilisation de

réflecteurs à facettes ait aussi un aspect

décoratif, elle a donc un effet réel sur la

répartition de l’intensité lumineuse du

luminaire. Un exemple concret de ce qui

Figure 4 : Concept de réflecteur dont les deux côtés sont faits de miroirs paraboliques distincts.

Le faisceau lumineux étroit est découpé de façon abrupte, de sorte que les observateurs se trouvant hors du faisceau ne risquent pas d’être

éblouis.

Figure 3 : En faisant coulisser l’une par rap-port à l’autre les positions de la source et du

réflecteur, il est possible d’obtenir à l’aide d’un réflecteur parabolique un faisceau convergent

ou divergent. On utilise ce principe pour concevoir certaines lampes de poche

permettant de mettre au point le faisceau lumineux.

faisceau convergent

faisceau divergent

lampe entre le foyer F et le réflecteur lampe devant le foyer F

Fedelec magazine | 25

Page 26: Fedelec magazine 170 - FR

fedelec dossier

peut être réalisé avec des facettes est

montré à la Figure 6. Partant d’un réflec-

teur parabolique, on aboutit à un réflec-

teur à facettes concentrant la lumière

provenant d’une matrice de 49 leds en un

faisceau étroit, afin d’obtenir un éclairage

ponctuel le plus homogène possible. La

trame de facettes illustrée résulte d’un

processus d’optimisation : la taille, le

nombre et l’orientation des facettes sont

donc, dans ce cas, essentiels.

- Réflecteurs lambertiens

Les réflecteurs lambertiens sont des

réflecteurs totalement diffus. Lorsqu’un

tel réflecteur est éclairé depuis une posi-

tion donnée avec une certaine intensité

lumineuse, la lumière est réfléchie dans

toutes les directions, de sorte que la lumi-

nance perçue à la surface du réflecteur

est toujours la même quelle que soit la

position depuis laquelle on regarde le

réflecteur. De tels réflecteurs se com-

portent donc précisément à l’inverse

de réflecteurs spéculaires ; la lumière

réfléchie n’est en aucune façon orientée.

Il est de ce fait impossible de produire

avec des réflecteurs diffus un faisceau

lumineux orienté avec précision. La cour-

bure de ces réflecteurs est dès lors moins

importante car c’est essentiellement

la surface du matériau du réflecteur qui

détermine la diffusion. Ces réflecteurs

sont par exemple utilisés pour concen-

trer la lumière d’une lampe omnidirec-

tionnelle en un faisceau lumineux assez

imprécis (Figure 7).

- Réflecteurs à surface structurée

Les réflecteurs spéculaires et les réflec-

teurs lambertiens décrits ci-dessus

constituent, en ce qui concerne leur

structure de surface, deux extrêmes : les

réflecteurs spéculaires sont lisses, même

au niveau microscopique, de sorte que la

lumière réfléchie est orientée ; les réflec-

teurs lambertiens, même si macroscopi-

quement ils ne paraissent pas rugueux,

le sont fortement à l’échelle microsco-

pique, de sorte que la lumière est reflétée

dans toutes les directions possibles. En

ce qui concerne les propriétés optiques

de la surface d’un matériau de réflecteur,

il existe une infinité de possibilités entre

ces deux extrêmes.

La structure microscopique de surface

constitue donc le facteur déterminant de

la manière dont la lumière est réfléchie

et diffusée par le matériau du réflecteur.

La diffusion optique par une surface

est mathématiquement exprimée par la

Bidirectional Reflectance Distribution

Function (BRDF). Cette dernière repré-

sente le rapport entre la radiance1 de la

surface du réflecteur dans une direction

donnée, et l’irradiance2 sur la surface du

réflecteur depuis une direction donnée.

La BRDF est donc une grandeur qui

dépend d’au moins quatre variables :

deux angles pour définir la direction de

la lumière incidente, et deux angles pour

définir celle d’où est perçue la radiance.

En outre, il apparaît que pour de nom-

breux matériaux, la manière de diffuser

la lumière dépend également de la lon-

gueur d’onde de celle-ci, de sorte que la

BRDF dépend, dans la plupart des cas,

de cinq variables. Mathématiquement, la

BRDF s’exprime par la formule :

BRDF = dLe

dEe

Où dEe représente l’irradiance sur une

toute petite partie (un infiniment petit au

sens mathématique) de la surface du

réflecteur depuis une direction donnée,

et où dLe représente la radiance dans une

direction du regard vers cette toute petite

partie de surface de réflecteur, suite à l’ir-

radiance. Pour un réflecteur lambertien,

la luminance et la radiance sont indé-

pendantes de la direction, et la BRDF

de tels réflecteurs est donc constante.

Pour d’autres matériaux, la BRDF est une

fonction complexe que l’on peut déter-

miner expérimentalement à l’aide d’une

installation de mesure. Pour ce faire, on

Figure 6 : Concept d’un réflecteur à facettes destiné à concentrer la lumière provenant

d'une matrice de 49 leds en un faisceau étroit (Full Width at Half Maximum / Largeur à mi-

hauteur du maximum du pic (FWHD)=20°). La trame de facettes illustrée résulte d’un proces-

sus d’optimisation.

La Figure 5 montre le concept d’un luminaire à leds destiné à l’éclairage public, et dont chaque led est équipée de son propre réflecteur de forme libre (voir insert dans la figure). L’ensemble du lumi-

naire crée une distribution d’intensité rectangulaire destinée principalement à l’éclairage de la rue et bien moins de l’environnement. (Source : www.laserfocusworld.com)

26 | Fedelec magazine

Page 27: Fedelec magazine 170 - FR

projette, depuis un angle d’incidence

choisi à l’avance, un faisceau lumineux

d’épaisseur constante sur une petite

plaque plane du matériau de réflecteur à

étudier, et la quantité de lumière disper-

sée dans toutes les directions est ensuite

mesurée par un détecteur placé au bout

d’un bras robotisé qui tourne autour de la

plaque. Une telle mesure peut durer plu-

sieurs heures.

La Figure 8 montre symboliquement la

dispersion de la lumière à la surface d’un

réflecteur, partant d’une surface à BRDF

constante (réflecteur purement diffus), en

passant par des surfaces à BRDF com-

plexe et réfléchissant de manière diffuse,

mais pour lesquelles la réflexion est plus

forte dans certaines directions, jusqu’à

une surface spéculaire pure (réflecteur

lisse au niveau microscopique).

Pour la conception de réflecteurs cré-

pusculaires de luminaires, c’est la forme

géométrique des réflecteurs qui déter-

mine la distribution d'intensité lumineuse.

Lorsque l’on utilise un matériau réflé-

chissant la lumière de façon complexe

(comme les 2e et 3e matériaux de la Figure

8), la distribution d’intensité est déter-

minée par la forme du réflecteur et par

la BRDF de la surface de ce dernier. Si

dans le même luminaire (et donc la même

géométrie), la surface du réflecteur est

modélisée avec la BRDF mesurée, avec

une BRDF constante ou comme surface

spéculaire, dans les trois cas, malgré une

géométrie identique, l’on trouvera trois

résultats totalement différents.

- Réflecteurs modifiant le spectre

de la lumière

Ce qui précède constitue une synthèse

sur la manière dont la géométrie du

réflecteur et la structure de la surface

du matériau réfléchissant déterminent

ensemble la distribution d’intensité

lumineuse d’un luminaire. Bien qu’il ait

été mentionné brièvement que la BRDF

peut dépendre de la longueur d’onde, il

est tout de même tacitement supposé

que le réflecteur renvoie chaque lon-

gueur d’onde du spectre visible plus ou

moins dans la même mesure et plus ou

moins de la même manière. Toutefois,

Figure 7 : Une petite lampe de bureau très clas-sique à réflecteur diffus. Le réflecteur capte une grande partie de la lumière qui n’est pas dirigée vers le plan de travail et diffuse celle-ci, grosso

modo, dans la direction du plan de travail.

Figure 8 : Représentation symbolique de la dispersion de la lumière à la surface d’un certain

matériau. De gauche à droite : Un réflecteur lambertien (BRDF constante), deux surfaces

à BRDF complexe sur lesquelles la lumière est réfléchie de façon diffuse mais pour lesquelles

une direction préférentielle existe plus ou moins, et ensuite un réflecteur spéculaire.

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Fedelec magazine | 27

Page 28: Fedelec magazine 170 - FR

en enduisant le réflecteur de certaines

substances, il est possible qu’il réflé-

chisse certaines longueurs d’onde plus

que d’autres. On peut ainsi modifier le

spectre de la lumière et obtenir des effets

spéciaux. Ainsi, des réflecteurs recou-

verts d’un enduit de couleur dorée sont

parfois utilisés dans les boulangeries

pour donner au pain un aspect particu-

lièrement croquant. Certaines lampes

halogènes à réflecteur (le réflecteur et la

lampe constituant un tout indissociable)

sont équipés de réflecteurs de lumière

froide ; on parle, en anglais, de ‘cool

beam lamps’ ou de ‘cold light lamps’). La

majeure partie du rayonnement émis par

une lampe halogène se trouve, en effet,

dans la partie infrarouge du spectre et est

invisible pour l’homme. Ce rayonnement

infrarouge contribue toutefois en grande

partie au réchauffement des objets éclai-

rés. Dans de nombreuses applications,

on désire limiter ce réchauffement à un

minimum (par ex. pour l’éclairage de

produits alimentaires, d’œuvres d’art,

etc.) Un réflecteur à lumière froide laisse

passer l’essentiel de la partie infrarouge

du spectre et réfléchit en grande partie

la partie visible du spectre, ce qui limite

fortement le réchauffement des objets

éclairés (Figure 9). Le rayonnement infra-

rouge n’a toutefois pas disparu ; traver-

sant le réflecteur, il est en grande partie

émis vers l’arrière et transmet la chaleur

au luminaire ou à son environnement

immédiat. En raison du risque d’incendie,

de telles lampes ne peuvent dès lors être

utilisées que dans des luminaires conçus

pour ce type de lampes. Il y a lieu, surtout

pour les luminaires encastrés, mais pas

seulement, de prendre les précautions

nécessaires.

(Par Guy Durinck, Laboratoire de techniques

d’éclairage, KU Leuven Campus Gent (KAHO

Sint-Lieven))

SOURCESwww.odlcoating.comwww.appliedcoatingsgroup.com

REFERENCES•Joseph B. Murdoch, Illuminating Engineering – From Edison’s Lamp to the LED, second edition, 2003, Visions Communications

• William B. Elmer, The Optical Design of Reflectors, second edition, 1980, John Wiley & Sons, Inc

• William J. Cassarly, Design of Efficient Illumination Systems, Short Course on CD-ROM, SPIE Education Services, 2005

• J.H. Bogaert, Van straling tot verlichting, 2000, Coaster Publications bvba, Ostende• Filip Vandeghinste, Guy Durinck, Stefaan Forment, Geert Deconinck and Peter Hanselaer, A Narrow Beam Reflector for a Two-Dimensional Array of Power Light Emitting Diodes, LEUKOS, vol 4, no 4, April 2008, pp 243-254

• ASTM E1392-96, Standard Practice for Angle resolved Optical Scatter measurements on Specular or Diffuse Surfaces

• F. B. Leloup, S. Forment, P. Dutré, M. R. Pointer, P. Hanselaer, Design of an instrument for measuring the spectral bidirectional scatter distribution function, Applied Optics, Vol. 37, No. 31, 2008

• M.A. Myer, M.L. Paget, R.D. Lingard, CALiPER Benchmark Report, Performance of T12 and T8 Fluorescent Lamps and Troffers and LED Linear Replacement Lamps, 2009 (US Department of Energy, http ://www1.eere.energy.gov/buildings/ssl/benchmark.html)

• W. Ryckaert, I. Roelandts, G. Durinck, S. Forment, J. Audenaert, P. Hanselaer, M. Van Gils (2012). Performance of led linear replacement lamps. Light & Engineering, 20 (1), 129-139

• Commission Internationale de l’Eclairage (CIE) 117-1995, Discomfort glare in interior lighting• EN 12464-1, Light and lighting – Lighting of work places – Part 1 : Indoor work places (2009)• Commission Internationale de l’Eclairage (CIE) 2002, TC 3-01 Report, Glare from small, large and complex sources, Vienna

• W. Ryckaert, K. Putteman, D. Van Kerckhoven, Wat betekent Power Factor ?, rapport dans le cadre du projet ‘Groen Licht Vlaanderen : energiebesparing met beter licht’ – IWT 070488 (« économies d’énergie et meilleur éclairage ».)

• EN 50160, “Voltage characteristics of electricity supplied by public distribution systems”, novembre 1999

fedelec dossier

1 Radiance = L’intensité de rayonnement (watt par stéradian) qui est émise par m2 d’une source ; dans ce contexte le réflecteur consti-tue la source (la radiance est comparable à la luminance en photométrie).2 Irradiance = L’éclairement énergétique ou irradiance est la puissance par unité de surface du rayonnement électromagnétique incident sur une surface donnée (l’irradiance est com-parable à l’éclairement en photométrie).

Figure 9 : A gauche illustration du principe de réflecteur de lumière froide. A droite, le spectre typique transmis par un réflecteur de lumière froide : La lumière visible (380-780 nm) est réfléchie à 90%,

tandis que le rayonnement infrarouge (longueurs d’onde supérieures à 780 nm) traverse à plus de 80 % le réflecteur.

28 | Fedelec magazine

Page 29: Fedelec magazine 170 - FR

Utilisez-vous déjà le CV formation ? Ce système d’enregistrement élec-

tronique permet à votre entreprise de répondre de manière simple

aux dispositions d’une CCT et permet de conserver un CV formation

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formations, le CV formation est un outil

pratique destiné à soutenir l’ensemble

de la politique de formation et RH. Entrée

en vigueur le 1er janvier 2015, la CCT

« CV formation/banque de données for-

mations sectorielles » vous impose de

conserver un CV formation dans l’inté-

rêt de la formation permanente et de

l’expérience professionnelle acquise

pour la suite de la carrière. Cet outil est

destiné aux ouvriers, aux employés, aux

intérimaires… Afin que les entreprises

du secteur n’aient pas à mettre en place

chacune son propre système, Formelec

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Qu’entend-on par CV formation ?

Il s’agit non seulement d’un inventaire

de toutes les formations suivies par les

ouvriers, mais il comprend également un

inventaire de tous les certificats, recon-

naissances, diplômes et permis obte-

nus. Il vous est donc dorénavant inutile

de garder votre propre aperçu des cer-

tificats ou diplômes obtenus. Sachez

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été encodés dans la base de données.

Quant aux formations, près de 400 ont

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automatiquement informé afin que votre

travailleur mette au plus vite ses connais-

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ment conjoint dont l’ouvrier reçoit un

exemplaire lorsqu’il quitte l’entreprise. En

tant qu’employeur, vous pouvez y inclure

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tificats obtenus ! Sachez que pour vous

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Fedelec magazine | 29

Page 30: Fedelec magazine 170 - FR

TABLE RONDE

Le marché de l’audiovisuel est en constante mutation. La tendance va

vers une innovation des produits et une prestation de services de plus en

plus prépondérante. Mais comment l’électro-installateur y répond-il ?

Et surtout, dans quel domaine l’installateur et l’intégrateur peuvent-ils s’épau-

ler mutuellement pour fournir une plus-value au client ? PLAY a joué cartes sur

table et a invité deux électro-installateurs expérimentés pour une table ronde

tout en franchise. André Overdulve, gestionnaire de Elektro Service André, est

vice-président de Fedelec Flandre orientale et vice-président de STS Flandre

orientale. Peter Van Hecke, directeur de Elektrotechniek Van Hecke, est vice-

président de Fedelec Flandre orientale.

« Créer de la plus-value ? Unissons nos forces »1ère partie - Table ronde entre l’intégrateur audiovisuel PLAY et des installateurs en électricité.

Nous sommes au début de l’été. Nous

nous sommes donné rendez-vous dans

la tribune VIP de PLAY à la Ghelamco

Arena de Gand. Nous voyons en bas le

terrain où les Buffalos ont remporté, il y a

de cela quelques mois, leur premier titre

national. L’ambiance de la victoire plane

encore dans le stade. C’est le moment

idéal pour Dirk Verhellen – PDG de PLAY

– de souhaiter la bienvenue à André

Overdulve et Peter Van Hecke, deux élec-

tro-installateurs expérimentés, pour une

table ronde. PLAY s’occupe de la vente,

la location et l’installation de produits

audiovisuels. Mais Dirk cherche surtout

à savoir ce que lui, en tant qu’intégrateur

audiovisuel, peut faire qui soit une plus-

value pour des électro-installateurs.

Intégration de moyens audiovisuels

« Soyons honnêtes, la concurrence

vient actuellement de partout : petites

entreprises d’informatique, voire tout

simplement sur Internet. Les clients

recherchent de plus en plus le pres-

tataire qui leur fera le prix le plus bas. »

André renchérit sur son collègue Peter :

« Pour les produits spécifiques, les

clients prennent directement contact

avec le fournisseur afin d’obtenir une

meilleure remise. Le résultat ? Il ne reste

souvent que le câblage, et l’installateur

en est réduit à la portion congrue. »

« A tort, » déclare Dirk Verhellen, « un bon

installateur vaut de l’or et est essentiel

pour appréhender un concept audiovi-

suel dans son ensemble. ». Selon Dirk,

l’installateur n’empiète pas sur les plates-

bandes des lots techniques audiovi-

suels. André précise : « Nous ne pouvons

répondre à un appel d’offres que si le lot

technique audiovisuel fait partie d’un

ensemble global. »

Unissons nos forces

« Ne pourrions-nous pas unir nos forces ? »

demande franchement Tim Van Gasse

– responsable des ventes chez PLAY.

Et il donne dans la foulée un exemple

concret : « Supposons que nous ven-

dions une série d’écrans à leds. L’électro-

installateur va le plus loin possible dans

l’installation du matériel et le câblage ; de

notre côté nous construisons le rack et

nous le mettons en service. » Quels sont

alors les accords à passer pour que nous

puissions collaborer correctement ?

Autour de la table, chacun confirme qu’il

y a lieu avant tout de préciser qui prend

la direction du projet. Et il doit y avoir une

marge bénéficiaire correcte.

Chaque centime d’euro compte

dans un projet global

Finalement, ce qui compte, ce sont les

marges bénéficiaires à la fin de chaque

chantier. André : « Parfois ce sont les

petits ruisseaux qui font les grandes

rivières ; et dans d’autres cas c’est une

marge fixe en dessous de laquelle on

s’interdit de descendre. Il faut examiner

l’affaire dans son ensemble. »

Peter acquiesce et complète : « Il faut

faire bien attention, car le gâteau ne gros-

sit pas. Tout ce qu’un autre emporte,

c’est une part que l’on n’a pas soi-même.

Et inversement. Qu’est-ce qu’on attend

en définitive d’une collaboration ? Une

marge raisonnable. » Au cours de la

conversation, il est aussi apparu que

lors d’un appel d’offres, il convient de

ne mettre d’énergie que dans ce qui est

littéralement demandé. « Dans les mar-

chés publics, on ne s’attend pas à ce que

vous proposiez plus que ce qui est écrit.

Si vous y ajoutez une réflexion person-

30 | Fedelec magazine

Page 31: Fedelec magazine 170 - FR

nelle, vous perdez votre temps. Tout l’art

consiste à réfléchir après l'adjudication. »

Relations avec les grossistes

PLAY est connu chez les installateurs

comme un intégrateur audiovisuel au

service après-vente performant. Un

tour de table montre que l’électro-ins-

tallateur commande le matériel surtout

chez les grossistes. S’il y a une descrip-

tion précise dans le cahier des charges,

il part alors à la recherche du fournisseur

qui lui fera les meilleures conditions.

Peter apporte une nuance : « Il y a une

tendance à réduire le plus possible le

nombre de fournisseurs et négocier une

forte marge auprès de ces fournisseurs

permanents. Mais il est préférable de ne

pas acheter le matériel spécialisé chez un

grossiste. »

Gardez votre savoir-faire en interne

et soyez accessible

« Cela représenterait-il une plus-value

pour l’électro-installateur d’associer

un partenaire comme PLAY à un gros-

siste ? », se demande Tim.

Peter en doute : « Vous devriez alors

réussir à combiner les points forts du

grossiste avec ceux de PLAY afin que

le client final puisse toujours comp-

ter sur les prestations de service de ce

dernier. Les dossiers ne doivent pas

moisir dans un tiroir. Quand calcu-

lons-nous le prix final d’une adjudica-

tion ? Ce soir, non ? » Et c’est là que le

bât blesse peut-être, d’après André :

« Vous devez pouvoir garantir ces presta-

tions même lorsque le spécialiste du pro-

duit n’est pas là. Nous préférons appeler

alors le spécialiste. En définitive, nous

voulons pouvoir être aidés tout de suite

lorsque nous sommes en train de rédiger

notre offre. Et ne pas attendre que le spé-

cialiste du produit rentre au bureau. Mon

avis ? Gardez votre savoir-faire au sein de

votre entreprise et continuez à parfaire

ces connaissances. »

La prochaine édition de Fedelec

Magazine dévoilera la suite de cette table

ronde. Nous mettrons alors l’accent sur

la formation et la communication.Peter Van Hecke Dirk Verhellen André Overdulve Tim Van Gasse

Une installation sans le moindre souci. C’est de ça qu’il s’agit. D’un simple changement à une installation vidéo, audio ou de conférence complexe. Vous n’êtes pas seul en tant qu’installateur. Parce que nous sommes – tout comme vous – passionnés par les techniques audiovisuelles. Contactez-nous ou rendez-nous visite. Nos techniciens et ingénieurs se feront un plaisir de vous aider et feront de leur mieux pour que vous atteigniez avec brio le but fixé par votre client.

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Fedelec magazine | 31

Page 32: Fedelec magazine 170 - FR

PROJETS

La firme ACS d’Ophain est sans aucun doute un cas à part parmi les

membres de Fedelec. Un passionné d’applications audio et vidéo,

David Wilms ne put résister à la tentation de fonder sa propre entre-

prise Audiovisuel Conseils & Services (ACS), spécialisée dans l’installation

de cinéma à domicile, chez des particuliers autant que pour un usage pro-

fessionnel.

David Wilms est un électrotechnicien

agréé, actif depuis plus de 30 ans déjà

dans le secteur audiovisuel à Bruxelles

et en périphérie. Sa fascination pour

l’audio, il la tient de son passé en tant

que disc-jockey et collaborateur actif

de radios libres. Il dut néanmoins renon-

cer à son rêve ultime de devenir ingé-

nieur du son. Mais sa fonction actuelle

de responsable technique audiovisuel à

l’école supérieure ICHEC de Bruxelles l’a

amené, somme toute, très près du but.

Entre-temps, David combine cette acti-

vité avec le travail pour sa propre entre-

prise, Audiovisuel Conseils & Services,

spécialisée dans l’installation de cinéma

à domicile chez des particuliers et éga-

lement de matériel audiovisuel pour les

entreprises. Grâce à son savoir-faire

audiovisuel, apprécié de tous, il parvint

à remporter un important contrat dans

les premières années d’existence d’ACS.

Son premier client fut en effet le Centre

de Langues (CLL), fondé en 1984 par

l’Université Catholique de Louvain (UCL).

Depuis lors, ce centre a étendu ses acti-

vités à plusieurs sites dans la capitale et

en Région Wallonne. Le projet, qui portait

sur l’installation d’un équipement audio-

visuel performant dans les 23 salles de

cours du CLL, fut attribué à ACS sur base

des connaissances et de l’expertise

de David Wilms. Plus tard, il lança son

propre site internet et, en 2005, il inaugu-

rait une salle d’exposition dans son port

d’attache, Ophain.

Uniquement en rénovation

Parmi ses clients, il compte des particu-

liers et des entreprises, dans des pro-

portions qui varient d’année en année.

Les particuliers le trouvent en général

via internet alors que, pour les entre-

prises, c’est surtout le bouche à oreille

qui joue. Un cinéma à domicile s’installe

presque exclusivement lors d’un projet

de rénovation. S’il s’agit d’une construc-

tion neuve, les priorités budgétaires du

maître d’ouvrage seront quelque peu

différentes. L’emplacement idéal est une

pièce sans fenêtres : cave, garage ou

grenier, par exemple. Le minimum requis

est une superficie de 15 m². La plupart

des cinémas à domicile s’installent en

sous-sol parce qu’il s’agit, bien souvent,

d’espaces plus ou moins perdus et que le

risque de nuisances sonores y est mini-

mal pour le voisinage. Le cinéma à domi-

cile valorise donc des espaces perdus,

mais quand il n’y a pas de pièce inutilisée,

le cinéma à domicile peut également être

installé dans une pièce de vie.

Créer un effet « box-in-the-box »

Les dernières décennies, le concept du

cinéma à domicile a fortement évolué

sur tous les plans : électricité, éclairage,

projecteurs, amplis, enceintes, écrans…

« C’est surtout la technologie des pro-

jecteurs vidéo et des amplificateurs qui

a évoluée. La qualité des enceintes,

par contre, était déjà excellente il y a

une vingtaine d’années. Il va de soi que

l’acoustique finale de la pièce (isolation et

finition) joue un rôle prépondérant dans la

réussite d’un projet. Les panneaux inso-

norisants sont essentiels pour l’obtention

du fameux effet « box-in-the-box » ainsi

que pour la prévention des nuisances

sonores. Dans la plupart des cas, je réa-

lise moi-même les structures en bois du

cinéma à domicile – la menuiserie donc

– bien qu’il arrive aussi que le maître d’ou-

vrage prenne cela à sa charge », nous

explique David Wilms.

Cinéma à domicile ? Pourquoi pas

dans le garage ?

Dans une maison unifamiliale à Lembeek

(Halle), David Wilms vient d’installer un

Le cinéma à domicile aide à valoriser des espaces perdus

Le cinéma à domicile s’installe générale-ment lors d’un projet de rénovation.

32 | Fedelec magazine

Page 33: Fedelec magazine 170 - FR

ciné à domicile dans un vaste garage en L

dont une partie pouvait être entièrement

fermée. A cet effet un bâti en bois com-

plet fut assemblé. « C’est surtout l’ins-

tallation de l’écran qui demande un soin

particulier. Il se monte de préférence sur

un cadre fixe, pourvu d’une toile à micro-

perforations (perméable au son), comme

dans un vrai cinéma. Il s’agit d’une

toile spéciale qui permet d’installer les

enceintes acoustiques derrière un revê-

tement mural. Les écrans se présentent

sous deux formats : 16 :9 – qui est le for-

mat des téléviseurs LCD, LED ou plasma

et 2 :35, le format cinéma. L’avantage de

ce dernier est qu’il correspond à celui

des films montrés en salle, donc plus de

disgracieuses bandes noires au bas et au

haut de l’écran. Par contre, si l’on tente,

par exemple, de projeter des images au

format 16 :9 sur un écran 2 :35, l’on ver-

rait à gauche et à droite de l’image les

bandes noires », poursuit David Wilms.

Projecteur et enceintes

Le projecteur (vidéo) se monte en général

à l’arrière de la salle. On peut faire appel

à plusieurs technologies (LCD, DLP,

LCOS…), toutes avec leurs avantages

et inconvénients. « Le bon choix dépend

entre autres de la taille de la salle et de

l’écran, ainsi que de son format et, bien

sûr aussi, du budget du client. On fixera

de préférence le projecteur sur une paroi

ou au plafond. En matière d’enceintes

acoustiques, le marché propose un large

éventail de produits de qualité. Mais il

est évident qu’on obtiendra les meil-

leurs résultats avec des modèles hauts

rendements, spécifiquement adaptés à

un environnement de cinéma », affirme

David Wilms.

Effets ambiophoniques

« La plupart du temps – et comme

dans le projet de Lembeek – on prévoit

une enceinte pour la voix centrale der-

rière l’écran. Elle est flanquée de deux

enceintes pour effets stéréophoniques

gauche/droit et de deux caissons de

basse. Pour les parois latérales et à

l’arrière, on prévoit des enceintes sup-

plémentaires de type bipolaire ou dipo-

laire, montées à hauteur des sièges, pour

créer un effet ambiophonique. Dans la

plupart des cas, ces enceintes restent

visibles mais il est également possible

de les intégrer dans les parois. Rien que

pour l’installation des enceintes acous-

tiques, il a fallu installer une centaine de

mètres de câbles. Le câblage purement

électrique est de la même envergure et

j’installe aussi la ventilation nécessaire et

une climatisation réversible (chaud-froid)

qui sera mise en service par un frigoriste

agréé », ajoute encore David Wilms.

L’amplificateur est le « master »

On peut considérer l’ampli comme le

« master » d’une installation de cinéma

à domicile. C’est, en quelque sorte, le

centre névralgique réunissant les diffé-

rents appareils. L’image et le son partent

de l’ampli et sont envoyés, via un câble

HDMI, vers le projecteur. L’ampli ren-

ferme un processeur spécial – appelé

On peut considérer l’ampli comme le « master » du ciné à domicile.

Eclairage du cinéma à domicile

En matière d’éclairage, les clients optent par exemple pour une combinaison de

lampes LED sous l’écran et d’un éclairage indirect traditionnel, encastré dans les

parois. Le système d’éclairage d’un ciné à domicile fait partie des aménagements

intérieurs. Les possibilités sont légion. Tout d’abord, la commande d’éclairage doit

être conviviale avec, comme élément quasi indispensable, un système de gestion

centrale.

Fedelec magazine | 33

Page 34: Fedelec magazine 170 - FR

« scaler » – qui analyse la qualité des

images et la réajuste si nécessaire pour

ensuite les transmettre au projecteur.

Un circuit audio spécifique fait de même

pour le son afin d’optimiser la qualité en

fonction de la taille et de la résonance du

local de projection.

Une seule télécommande

L’équipement d’une salle de ciné à domi-

cile comprend la plupart du temps un lec-

teur Blu-Ray qui permet une reproduc-

tion optimale des DVD (vidéo) et des CD

(audio). Un décodeur numérique fait aus-

si partie des indispensables. Le marché

propose actuellement de nombreuses

chaînes en qualité HD. Un disque dur

multimédia peut également s’avérer utile

et il est possible, aussi, de raccorder des

consoles de jeux au système. Toutes ces

applications ne requièrent néanmoins

qu’une seule télécommande.

Le marché actuel

Spécialiste des concepts globalisés pour

cinéma à domicile, ACS a peu de véri-

tables concurrents, ce qui ne veut pas

dire qu’il n’y a pas de problèmes, pour-

suit David Wilms. « Les rares entreprises

actives dans la branche ne proposent en

général que certains composants indivi-

ACS & FEDELEC

David Wilms a fondé son entre-

prise à exploitant unique en 2005 à

Ophain, en Brabant-Wallon. Depuis

2007, cet électricien agréé est égale-

ment membre de Fedelec Brabant-

Wallon. « Vu le créneau très spéci-

fique de mes activités, je suis un cas

à part, et surtout parmi les membres

de cette division de Fedelec. Si plu-

sieurs projets se présentent simulta-

nément, je collabore avec des par-

tenaires de confiance. Par exemple

pour les travaux de menuiserie, afin

de pouvoir terminer un ciné à domi-

cile et faire réceptionner le projet à

temps », explique David Wilms.

duels et non pas des installations com-

plètes. C’est sur ce plan que j’essaie de

me démarquer de la concurrence. Il s’agit

d’un segment spécialisé où l’internet joue

un rôle prépondérant. D’une part pour

l’apport de clients mais, d’autre part aus-

si, comme source d’information pour des

bricoleurs passionnés qui tentent – par

mail ou par téléphone – de me soustraire

trucs et ficelles techniques pour réaliser

eux-mêmes, ou pour compte d’un tiers,

une installation de ciné à domicile. Mais

la concurrence vient surtout des grandes

surfaces qui proposent des installations

de ciné à domicile soi-disant ‘prêtes à

l’emploi’. Plongé dans un tel environne-

ment, le client aura tendance à faire un

achat impulsif. Assistance et service

après-vente restent bien souvent lettre

morte. Un spécialiste, par contre, peut

offrir à ses clients la plus-value et le ser-

vice qu’ils sont en droit d’attendre. »

( Par Philip Declercq - photos : ACS)

www.son-cinema.be

PROJETS

« Un spécialiste peut offrir à ses clients la plus-value et le service qu’ils sont en droit d’attendre. » - David Wilms, directeur d’Audiovisuel Conseils & Services

Les enceintes peuvent rester visibles, mais il est également pos-sible de les intégrer dans les parois.

C’est surtout la technologie des projecteurs vidéo et des amplificateurs qui a évolué.

34 | Fedelec magazine

Page 35: Fedelec magazine 170 - FR

Les systèmes de vidéophonie à deux fils ne sont pas nouveaux sur le marché. Mais avec

DUOX, FERMAX est le premier spécialiste de niche à lancer un système totalement

numérique. « Sur le plan technique, ce dernier offre une qualité supérieure, une plus grande capacité, plus de

flexibilité et est très facile à installer. L’approche commerciale est également différente : la décision d’achat ne relève

plus d’une décision commune de tous les occupants d’un immeuble, mais de chaque propriétaire séparément. Une

nouvelle ère a débuté pour tous ceux qui sont concernés par les portiers vidéo », déclare Jean-Pierre Piret de la société

ABYZ de Galmaarden, distributeur national, entre autres, de FERMAX.

Premier système de vidéophonie Smart entièrement numérique, à deux fils

Chaque propriétaire décide de

façon autonome

A partir d’aujourd’hui, les propriétaires

désirant faire installer un système de

vidéophonie dans leur logement peuvent

le faire sans obliger leurs voisins à faire

de même. Ces derniers pourront par

exemple préférer un interphone ou

encore de ne pas faire de dépense sup-

plémentaire. Le modèle choisi pourra

être remplacé plus tard, sans intervention

ni permission des voisins. Le nouveau

DUOX, le système intelligent de FERMAX,

fonctionne en effet sur deux fils non pola-

risés sans accessoire supplémentaire.

Ceci veut dire : pas de distributeur, pas

de répartiteur et encore moins de com-

mutateurs. Dès que le portier vidéo est

en place, l’installation commune est très

simple et identique pour l’interphonie

comme pour la vidéophonie.

Paquets de données numériques

Le système DUOX transforme toutes les

informations venant de la platine de rue

(audio, vidéo et données) en paquets de

données numériques. Ces derniers sont

ensuite décodés, dans le poste intérieur,

en audio et vidéo. Sur papier, le système

est basé sur le même principe que le sys-

tème IP utilisé dans des installations plus

coûteuses de par le monde. Alors que

ces systèmes sont conçus pour des bâti-

ments neufs et un câblage spécifique,

DUOX fonctionne également sur un

câblage existant, quelle que soit la sec-

tion des fils. Même s’il s’agit d’anciens fils

de sonnette.

Points forts

Le premier avantage est une qualité

audio et vidéo supérieure. L’image et le

son, à présent convertis en bits, ne sont

plus soumis aux interférences dans les

câbles. Autre amélioration substantielle,

la simplicité en termes d’installation et

de programmation. Sur le plan de l’ins-

tallation, il suffit de deux fils, ce qui évite

les erreurs ; et sur le plan de la program-

mation, DUOX dispose d’une assistance

vocale pour la mise en service. Et pour

finir, l’avantage de la flexibilité, car DUOX

permet de répondre à des exigences dif-

férentes en un seul et même projet.

Nouveau business plan

Selon Jean-Pierre Piret d’ABYZ, ceci

résultera en un nouveau scénario pour

toutes les parties concernées par la

commercialisation et l’installation de ce

type d’appareils. « Avant tout, parce que

DUOX entraînera une croissance expo-

nentielle du nombre de moniteurs vidéo

installés. En outre, son lancement impli-

quera, à l’avenir, une fidélité plus grande

des nouveaux clients, puisqu’il s’agit

d’un système numérique. Cela concer-

nera des logements pour lesquels nous

pourrons proposer des extensions ; en

d’autres termes, des fonctionnalités et

des applications qui n’apparaîtront que

plus tard dans le catalogue FERMAX.

(Par Philip Declercq - photos : Fermax)

www.abyz.be

Le vidéo-phone iLoft de

FERMAX.

Fedelec magazine | 35

Page 36: Fedelec magazine 170 - FR

projetS

Récemment la maison de repos et de soins (en néerlandais woonzor-

gcentrum ou WZC), la ‘WZC Ter Deinsbeke’, du Centre Public d’Ac-

tion Sociale (CPAS) de Zottegem, subissait une rénovation en profon-

deur. Celle-ci ne s’est pas limitée au changement de nom en WZC Egmont.

Quelques vieux bâtiments ont été rasés et remplacés par des constructions

neuves dans le style et la continuité du reste des bâtiments. Les travaux

d’électricité ont été réalisés par la société EDF de Waregem, spécialisée dans

les projets concernant, entre autres, le secteur des soins de santé.

Techniques de pointe pour le projet d’insertion de la WZC Egmont

La WZC a une capacité de quelque

190 lits agréés et remplit trois fonctions :

celle de maison de repos et de soins,

celle de centre de soins de jour et celle

de centre de services. Le maître d’ou-

vrage pour ce projet en soins de santé est

Belfius, qui a déjà réalisé par le passé de

nombreux projets dans ce domaine, et

entre autres les maisons de repos et de

soins d’Oostkamp et de Lede. Le don-

neur d’ordre est le CPAS de Zottegem.

Ils ont défini ensemble les principes

esthétiques et fonctionnels du projet et

un cahier des charges a été rédigé. La

conception de ce projet d’insertion, réa-

lisée par le Cabinet d'architectes Boeckx

et Partenaires, prévoit six ensembles/

unités de soins. Ceux-ci ont été bapti-

sés du nom des communes constituant

l’agglomération de Zottegem (Strijpen,

Oudenhove, Erwetegem et Velzeke)

et comptent chacun quelque 40 rési-

dents. Le maître d’œuvre technique

est le Bureau d’études De Klerck sa. La

sprl ProCo est chargée de la direction

de projet et de la coordination. Outre

l’entreprise de gros-œuvre et finitions,

la société Artes-Depret, huit entreprises

auxiliaires collaborent à ce projet, dont

la société EDF (Elektriciteitswerken

Decaigny Freddy – voir encadré) pour les

travaux d’électricité.

Un seul grand établissement de

soins

Là où il y avait auparavant trois blocs indé-

pendants, fonctionnant dans une cer-

taine mesure de manière indépendante,

tous les services font aujourd’hui partie

d’un seul grand établissement de soins.

Le fonctionnement opérationnel de la

WZC a été fortement modifié. Il a été déci-

dé de démolir les blocs les plus anciens,

à savoir A et C, et d’utiliser la place lais-

sée vacante pour des places de parking.

L’aile D, ’moins ancienne’, abritant les

bureaux et la maison sociale du CPAS,

est conservée. La rénovation des blocs

restants est prévue dans une phase ulté-

rieure. Le bâtiment neuf devait répondre

aux normes actuelles, tant sur le plan des

techniques de construction et opération-

nel, qu’architectural, et comporte égale-

ment 4 niveaux. Il comprend, par étage,

deux services ou groupes d’âge. Le choix

s’est porté sur des matériaux durables.

Les bâtiments existants, en briques, ont

reçu une extension, dans le cadre de la

construction neuve, impliquant ainsi

que l’isolation et le mur creux ont pu être

continués, ce qui est idéal pour le calcul

de la performance énergétique du bâti-

ment (PEB). Parmi les autres choix, on

peut citer l’utilisation de béton architec-

tonique, les grandes surfaces vitrées à

vitrage réfléchissant et pare-soleil.

Rupture de style

Le complexe rénové a pour objectif

d’inaugurer une rupture de style avec

le passé. Ceci veut dire, entre autres, la

création d’espaces baignés de lumière,

pleins de transparence, ainsi que d’une

ambiance chaleureuse, de flexibilité…

Les nouvelles chambres pour résidents

ont une surface de 25 m², y compris un

grand bloc sanitaire, facilement acces-

sible à des patients en fauteuil roulant.

La porte coulissante permet de fermer

le bloc sanitaire, ou la partie d’accès,

de façon à donner plus de place. Afin de

faciliter l’entretien, il a été opté pour des

Le vaste patio intérieur de la maison de repos

Egmont rénovée.

36 | Fedelec magazine

Page 37: Fedelec magazine 170 - FR

sols suffisamment antidérapants et des

placards dans les chambres.

Techniques de pointe

En ce qui concerne les lots techniques,

il a été décidé d’installer, ne fut-ce que

comme solution redondante, une cogé-

nération. Les travaux d’électricité, réa-

lisés par la société EDF de Waregem,

ont été démarrés en août 2014. « Ce qui

est intéressant dans ce genre de pro-

jets, c’est qu’à peu près toutes les tech-

nologies nouvelles ou actuelles inter-

viennent : éclairage à leds, câblage à

fibres optiques, ASI, câblage de don-

nées, groupes électrogènes… et que

nous pouvons mettre en œuvre tout

notre savoir-faire », affirme Christophe

Decaigny. Les travaux ont commencé par

la création de saignées et de percements

pour la pose du câblage et des chemins

de câbles. L’installation comporte plus

de 500 mètres de chemins de câbles

par niveau de construction. Et, au total,

plus de 100.000 mètres de câbles élec-

triques et plus de 70.000 mètres de câble

informatique. Elle comporte également

un poste de transformation d’une puis-

sance de 630 kVA et 900 A de courant

nominal. Les faux plafonds ont été mis

en place après la pose des interrupteurs

et des prises. Dans ces faux plafonds

ont ensuite été installés les luminaires,

l’éclairage de sécurité, les détecteurs

de fumée et les haut-parleurs. En ce qui

concerne l’éclairage, seuls les bureaux,

les salles de réunion et locaux annexes de

la cuisine ont été équipés de luminaires à

tubes fluorescents classiques. Dans les

circulations, les chambres et la cuisine

ont été installés des luminaires à leds, de

marque, entre autres, Zumtobel, Modular

Lighting (éclairage ponctuel) et Trilux.

Rien que pour les encastrés techniques

des circulations, il faut compter plus de

500 luminaires. L’éclairage extérieur est

également composé de luminaires à leds,

principalement de fabrication Thorn.

Systèmes à boucles sophistiqués

L’installation comporte également des

systèmes d’alarme incendie et de vidéo-

surveillance. L’installation d’alarme

incendie comporte 13 boucles. Les

détecteurs, principalement implantés

dans les circulations, disposent de leur

propre adresse individuelle. En ce qui

concerne la vidéosurveillance, il y a une

trentaine de caméras de sécurité répar-

ties sur la totalité du site, y compris les

abords extérieurs. Chaque circulation

de la maison de repos est filmée. Le

système de détection d’errance com-

porte quelque 30 boucles. Chaque cage

d’escaliers, chaque porte menant, par

exemple, à la cafeteria ou vers un autre

étage, est surveillée par une boucle de

détection d’errance. Il s’agit d’une ins-

tallation Televic, équipée de badges de

localisation et d’appel ainsi que de cen-

trales Solar, intégrant également l’ap-

pel infirmières et la diffusion musicale.

La boucle n’est activée que lorsque la

porte concernée est en position ouverte.

L’ajout de contacts de porte empêche les

alarmes intempestives. La difficulté avec

cette sorte de projet en soins de santé est

souvent le grand nombre de portes diffé-

rentes, et les divers types d’automatisa-

tion liés, selon qu’elles concernent une

section hébergeant des déficients men-

taux ou bien des seniors ayant toute leur

tête.

Technologie MiFare

Toutes les portes, même celles des

locaux de rangement, sont équipées

de lecteurs de badges à technologie

MiFare, destinés au personnel soignant.

Christophe Decaigny : « Il s’agit d’un

système ouvert qui, entre-temps, est

devenu la norme dans le secteur des

soins de santé, et qui a été également

été mis en place sur les autres sites du

CPAS de Zottegem. Un des points forts

de cette technologie est ‘Proximity’, le

fonctionnement sans contact. » Tous

les locaux Infirmière et chambres dis-

posent d’un écran tactile (un par sec-

La technologie miFare, devenue entre-temps la norme dans le secteur des soins de santé, est également mise en œuvre dans la maison de repos et sur les autres sites du CPAS. Un des points forts de cette technologie est ce

que l’on appelle ‘Proximity’, le fonctionnement sans contact. »

En divers endroits des locaux techniques de la maison de repos ont été installés des racks

informatiques MultiMediaConnect de marque Techno Specials.

Fedelec magazine | 37

Page 38: Fedelec magazine 170 - FR

tion) d’où il est possible d’émettre ou de

recevoir un appel. L’établissement dis-

pose d’un réseau wifi complet, afin que

l’appel Infirmière puisse aussi se faire de

façon mobile. Le personnel peut recevoir

les appels via les smartphones. Quelque

120 antennes ont été installées dans ce

but sur l’ensemble du site de la maison de

repos, y compris les bâtiments existants.

L’adresse IP remplace le câble

coaxial

Les postes de télévision des chambres

des seniors ont été fournis par la socié-

té Telesignal. Ils fonctionnent via une

liaison informatique pour laquelle cette

entreprise d’Harelbeke a conçu et fabri-

qué sur mesure une plate-forme numé-

rique. Telesignal reprend le signal émis

depuis le Centre de diffusion de l’opé-

rateur télécom. Ce signal est ensuite

transmis via le réseau informatique vers

les chambres, les locaux Infirmière et

les salles de séjour. Cette plate-forme

permet de communiquer aux résidents,

dans les salles de séjour où sont installés

des écrans de projection de 55 pouces,

des informations concernant l’établis-

sement (entre autres les menus des

repas, les activités…). Dans la cuisine

industrielle aussi, toutes les précautions

possibles ont été prises. Tous les lumi-

naires, commutateurs et appareils élec-

troménagers sont étanches aux projec-

tions d’eau. Ceci est également valable

pour les appareils électroménagers des

chambres des résidents. Chaque unité

de soins dispose d’une salle de séjour

équipée d’un lave-vaisselle industriel.

Projet modèle en termes de

coopération

La particularité de ce projet de construc-

tion est sans conteste le déroulement

harmonieux des travaux sur le chantier.

L’établissement rénové pourra être mis

en service 3 à 4 mois avant la date de

réception prévue des travaux (à savoir à

la fin de l’année). « Ceci est certainement

lié au fait que le projet a été réalisé par

une équipe de construction soudée au

sein de laquelle la communication s’est

déroulée sans problème. Non négli-

geable aussi, le fait que toutes les parties

intéressées avaient déjà collaboré parfai-

tement à d’autres projets de construction

par le passé », affirme encore Christophe

Decaigny.

(Par Philip Declercq)

EDF & FEDELEC

La société EDF, de Waregem, créée

en 1975, est membre depuis 1980

de Fedelec. L’entreprise était spé-

cialisée au départ dans les instal-

lations d’alarme pour le secteur

bancaire, mais s’est entre-temps

consacrée surtout aux marchés

publics (secteur des soins de santé,

bureaux, musées…). Son créateur,

Freddy Decaigny, d’abord membre

fondateur, est devenu Président de

Fedelec Flandre occidentale. Avec

son fils Christophe, la deuxième

génération est venue aux com-

mandes en 2003. Depuis 2009, il

est en charge des activités quoti-

diennes de l’entreprise. L’an passé,

Christophe a également été admis à

la direction de Fedelec Flandre occi-

dentale. L’entreprise compte actuel-

lement environ 50 collaborateurs,

dont 2 ou 3 chefs de projets à temps

plein, ayant de longs états de service

chez EDF. Ils y ont débuté comme

ouvriers, sont passés ensuite chefs

de chantier et sont devenus entre-

temps des chefs de projet qualifiés.

« Ce qui est intéressant dans ce genre de pro-jets, c’est qu’à peu près toutes les technologies nouvelles ou actuel-les interviennent. » - Christophe Decaigny, directeur d’EDF

De gauche à droite Guy Van Den Bossche et Johan Kegels (CPAS Zottegem), Eddy Guilbert (de Belfius), Davy Derynck (Artes-Depret), arch. Els Van Geenhoven (Boeckx & Partners), Dirk Delsoir,

Christophe Decaigny et Pascal Vanbossel d’EDF.

Quelques uns des nombreux tableaux électriques construits et installés par EDF

dans la maison de repos.

projetS

38 | Fedelec magazine

Page 39: Fedelec magazine 170 - FR

Plus besoin de présenter les

outils professionnels de

Bosch. Ils ont non seulement

largement démontré leur fiabilité et

leur efficacité mais en outre, le fabri-

cant s’efforce aussi de proposer des

techniques innovantes qui serviront

vraiment à l’homme de métier. Nous

vous dévoilons quelques nouveautés

prévues pour cet automne.

Bosch Power Tools innove

FlexiClick garantit la flexibilité

Sur le chantier, le professionnel préfère

ne pas emporter trop d’outils, surtout

lorsqu’il s’agit de réparations car dans

ces situations, on manque souvent d’es-

pace. C’est pourquoi Bosch a imaginé le

système FlexiClick 5 en 1 : une série de

quatre embouts pour la visseuse sans fil

GSR 14,4 V-EC FC2 Professional ou GSR

18 V-EC FC2 Professional. L’ensemble

comprend un renvoi d’angle et un man-

drin excentré, permettant de visser

dans les espaces étroits. Les embouts

peuvent être montés dans 16 positions,

tandis que la longueur totale de l’appareil

ne dépasse pas 270 mm. Le mandrin de

perceuse permet de convertir la visseuse

en perceuse-visseuse. On appréciera

particulièrement l’embout perforateur.

Grâce à un mécanisme de frappe exclu-

sif intégré, la visseuse se transforme en

marteau perforateur capable de produire

une énergie d’impact de 1,0 J. Ainsi, le

professionnel peut aussi percer des

trous jusqu’à 10 mm de diamètre dans

le béton, tout cela avec un seul appareil

compact sur batterie. La visseuse sans fil

de 18 V est compatible avec les batteries

Wireless Charging sans contact, ce qui

rend l’ensemble encore plus pratique à

l’usage.

Nouveautés du côté du Wireless

Charging

L’automne dernier, Bosch nous pré-

sentait son système de recharge sans

contact Wireless Charging. Il permet de

recharger la batterie par induction, un

peu comme une brosse à dents élec-

trique. Il suffit de placer la batterie sur le

chargeur et la recharge s’effectue auto-

matiquement. La batterie peut donc res-

ter emboîtée sur l’appareil.

Depuis, Bosch a étendu les possibilités

de cette gamme. Ainsi, outre la batterie

d’origine de 2,0 Ah, il en existe désor-

mais une version à double capacité,

c’est-à-dire de 4,0 Ah. Ce qui intéressera

peut-être encore plus les techniciens de

maintenance, c’est le système de range-

ment L-Boxx mis au point en collabora-

tion avec Sortimo. Le système de ran-

gement s’intègre très simplement dans

un aménagement de véhicule utilitaire

Sortimo. Le L-Boxx correspondant peut

accueillir un appareil équipé de deux bat-

teries Wireless Charging. La disposition

du L-Boxx est conçue pour permettre

le positionnement précis des batteries

afin de garantir leur chargement. Il suffit

d’emboîter la box sur le système de ran-

gement et les batteries se rechargent

automatiquement pendant le trajet du

professionnel vers son chantier. Ainsi a-t-

il l’assurance d’arriver toujours sur place

avec des outils parfaitement rechargés.

A défaut d’un système L-Boxx, on pour-

ra utiliser le holster de charge spécial.

Celui-ci peut être accroché dans l’utili-

taire et assure également la recharge de

la batterie pendant les déplacements. Le

holster est compatible avec sept types

de visseuses sur batterie 18 V.

(Par Alex Baumans)

www.bosch-pt.com

Le système Wireless Charging a été étoffé avec des char-

geurs pour usage mobile. Ces derniers sont compatibles

avec le système de rangement Sortimo.

Le mécanisme de frappe unique permet de transformer la visseuse en

perceuse-visseuse.

Fedelec magazine | 39

Page 40: Fedelec magazine 170 - FR

PROJETS

Après ses études, Bernard Van

Rysseghem a travaillé tout d’abord pour

diverses entreprises industrielles. Entre

autres, pour un constructeur de tableaux

de Gand. « Câbler un tableau électrique

ne s’apprend pas à l’école mais unique-

ment sur le tas », affirme Van Rysseghem.

Il a travaillé ensuite pour un gros installa-

teur d’Aalter, chez lequel il a tout d’abord

exercé des activités du même type, mais

est passé plus tard dans les bureaux, où

il s’est occupé entre autres, des études,

des achats et des devis. Lorsque la

seconde génération de cette entreprise

familiale est devenue prête à reprendre

les commandes, il a décidé de monter

sa propre entreprise d’installations élec-

triques, dans son lieu de résidence de

Vinkt (Deinze). De par son expérience

professionnelle et ses antécédents, il

s’est surtout orienté vers les installations

pour des clients industriels : détaillants,

PME et industriels, des zones d’activités

locales…, et bien entendu aussi vers l’en-

tretien de ces installations.

Croissance par des acquisitions et

nouvel élan

Francis Verspeelt est un entrepreneur

passionné d’automobile qui a, entre

autres, conquis ses galons dans le monde

des garages. Il s’est élevé, de mécanicien

à chef d’atelier, dans un garage d’Olsene,

et a été responsable pendant plus de 10

ans de l’après-vente auprès d’un gros

concessionnaire Mercedes de Flandre

occidentale. Stefaan Vallaeys, un ami

entrepreneur, lui a demandé un jour pour-

quoi il ne montait pas sa propre affaire.

Francis Verspeelt ne trouva pas cette

proposition si mauvaise, à condition qu’il

s’agisse d’une marque d’automobile alle-

mande. Peu de temps après, Vallaeys le

présenta pour reprendre un concession-

naire officiel VW d’Evergem. L’achat du

garage d’Evergem s’est avéré un coup

dans le mille. Il y a quatre ans, le bâtiment

a été rénové en profondeur et rafraîchi ;

la vente de voitures a pu y être fortement

dynamisée. Dans ce garage où travaillent

une trentaine de collaborateurs, l’accent

est mis sur Volkswagen, les utilitaires

Volkswagen et My Way, avec les ateliers

de mécanique et de carrosserie corres-

pondants.

Centralisation

Il y a deux ans, MIG Motors reprenait

également le garage VW Van Den Heede

d’Aalter, et l’an dernier, le garage De

Baets d’Eeklo. L’ancien garage VW du

centre d’Aalter n’avait pas d’avenir à cet

endroit, et le garage d’Eeklo n’offrait que

peu de perspectives commerciales.

C’est pourquoi MIG Motors a décidé de

centraliser ces deux garages sur un ter-

rain en friche de 9.800 m² situé le long

de la Watermolenstraat à Aalter. « L’un

des points forts est que nous pourrons

désormais distribuer la marque Skoda

non seulement à Eeklo mais aussi à

Aalter. Ce qui signifie que nous dis-

tribuons à présent Skoda sur toute la

région du Meetjesland », affirme Francis

Verspeelt. Avec ce garage flambant neuf

d’Aalter, d’une surface de 3.000 m², MIG

Motors continue à investir dans la mobi-

lité. « Dans le monde actuel de l’automo-

Le nouveau complexe de garage VW-Skoda le long de la Watermolen-

straat à Aalter a pu être terminé en à peine 102 jours ouvrés. Sous le

nouveau nom de MIG Motors (Mobility Investment Group), son direc-

teur Francis Verspeelt réunit les reprises récentes du Garage Vandenheede

d’Aalter (Volkswagen) et du Garage De Baets d’Eeklo (Volkswagen et Skoda).

Pour les travaux d’électrotechnique de ce projet, il a fait appel à la société B.

Van Rysseghem. Il travaille également avec cette entreprise d’installations

électriques pour le nouveau garage Audi qui est en cours d’aménagement à

Sint-Martens-Latem.

Avec le nouveau garage MIG Motors Francis Verspeelt centralise à Aalter

deux acquisitions récentes de garages VW et Skoda-garages de la

région du Meetjesland.

Investir dans une mobilité nouvelle, économe en énergie

40 | Fedelec magazine

Page 41: Fedelec magazine 170 - FR

La pose des chemins de câbles Vergokan faisait partie des premières tâches de la

société de Deinze.

bile, on vend de plus en plus de voitures,

malgré que les marges se soient forte-

ment réduites. »

Directives venant de Wolfsburg

Un projet a été dessiné, conjointe-

ment avec Paul Temmerman, archi-

tecte à Mariakerke ; l’entreprise de

gros-œuvre était la société Algemene

Bouwonderneming Vandenbussche

(Entreprise générale de construc-

tion) d’Aalter. Il n’y a pas eu de maîtrise

d’œuvre. Il va de soi que ce sont surtout

les directives du fabricant de voitures de

Wolfsburg qui ont été prépondérantes

lors de l’aménagement et la finition

des showrooms, ateliers, et aménage-

ments extérieurs… Et ceci, tant pour le

showroom VW que le showroom Skoda.

Quelques principes, intégrés depuis

quelque temps déjà dans le monde des

garages, tels que la réception directe des

personnes présentant leur véhicule en

entretien, sont également appliqués ici

pour les deux marques (avec chacune

sa propre voie d’entrée). Pour le service

et l’entretien des voitures, l’atelier est

toutefois commun. En matière d’énergie

renouvelable, une mini-cogénération a

été installée par la société Van Wingen

d’Evergem. Côté rue, deux énormes

totems VW et Skoda décorent désormais

la façade.

Faux plafonds

Les parois des showrooms sont obliga-

toirement blanches. Tout comme dans

tous les garages VW de par le monde, il

a été opté pour des planchers bois. Dans

le showroom et les bureaux, des faux

plafonds ont été installés pour cacher

certaines structures. Etant donné qu’il

s’agissait d’une construction neuve avec

pas mal de fausses cloisons, la création

de saignées et de percements a donc été

assez réduite. Il a fallu au total 15 km de

câbles ordinaires et 5 km de câble infor-

matique. Les chemins de câbles utilisés

sont de marque Vergokan. Les premiers

travaux concernaient aussi l’installa-

tion des prises, surtout dans les plan-

chers ; les boîtes de sol sont de marque

Stagobel. Deux tableaux électriques ont

été installés dans le bâtiment du garage.

Eclairage

En ce qui concerne le showroom, VW

s’en tient toujours, à l’échelle mondiale,

à la norme interne toujours en vigueur

(période de 5 ans). « En effet, pour les

showrooms, il n’est pas encore prévu

d’éclairage à leds. Ce qui n’empêche pas

que dans les locaux de stockage et les

bureaux, par exemple, des luminaires à

leds aient effectivement été installés, et

c’est aussi le cas pour l’éclairage exté-

rieur. L’éclairage des deux salles d’expo-

sition comporte quelque cent soixante

luminaires équipés de différents types

de lampes à décharge de Wever & Ducré,

entre autres des lampes à décharge HIT.

L’éclairage extérieur est équipé de lumi-

naires de marque ZUMTOBEL. En ce qui

concerne l’éclairage de sécurité du bâti-

ment, il a été opté pour des blocs auto-

nomes. La détection intrusion est gérée

par une entreprise spécialisée. Le nou-

veau complexe de garage d’Aalter n’est

pas équipé d’un système de domotique

ou KNX ; toutefois, l’éclairage est piloté via

une commutation intelligente (LOGO). Les

« C’est le client qui détermine l’activité exercée à cet endroit, et donc quelles seront les influences externes. » - Bernard Van Rysseghem, directeur de B. Van Rysseghem

L’éclairage des deux salles d’exposition comporte quelque cent soixante luminaires équipés de différents types de lampes à décharge de Wever & Ducré, entre autres des lampes à décharge HIT.

Fedelec magazine | 41

Page 42: Fedelec magazine 170 - FR

PROJETS

blocs sanitaires et les locaux de stockage

ne comportent pas d’interrupteurs, mais

dans l’optique des économies d’énergie,

ils sont équipés de détecteurs », nous

apprend Bernard Van Rysseghem.

Câblage sans halogène

En tant qu’électricien expérimenté,

Bernard Van Rysseghem sait que dans

le cadre de tels projets, la constitution

du dossier technique destiné au bureau

de contrôle n’est pas une sinécure. « Il

faut en principe plusieurs documents,

dont une liste des influences externes

et une analyse de risques. En défini-

tive, ceci concerne des informations

que l’on doit obtenir du client même.

Car c’est le client qui détermine l’activi-

té exercée à cet endroit, et donc quelles

seront les influences externes. Il s’agit

en fait d’un sujet que le client, l'archi-

tecte et le bureau d'études maîtrisent le

mieux et qui doit être préparé par eux.

En fin de compte, le choix du matériel

que nous effectuons dépend de cette

liste d’influences externes qui est impo-

sée depuis la mi-2013. Dans ce pro-

jet, tous les câbles sont sans halogène,

indépendamment de ce que la liste des

influences externes pourrait imposer.

FEDELEC & LA SPRL B. VAN RYSSEGHEM

La sprl B. Van Rysseghem est membre de Fedelec depuis 1996. Un an plus tard

déjà, Bernard Van Rysseghem accédait à la direction de la section Fedelec de

Flandre orientale. De mai 2012 à mai 2015 inclus, il était président de cette section

qui, avec ses plus de 200 membres est la plus grande de tout le pays. Il conti-

nue cependant à faire partie de STS (Techniques Spéciales) de Flandre orientale,

l’association coiffant les fédérations, et qui prend à cœur les intérêts de tous les

installateurs (plomberie sanitaire & CVC et électricité) et plaide pour la poursuite

de l’intégration des deux ‘sortes’ d’installateurs. Pour le moment, il travaille avec

5 collaborateurs, son épouse s’occupant du suivi administratif. En ce qui concerne

l’évolution future de sa propre entreprise, il veut surtout lui conserver une taille

modeste et continuer à assurer un service de qualité à ses clients. Bernard Van

Rysseghem : « En moyenne, nous réalisons entre 4 et 6 gros projets à l’année. Les

autres activités concernent des travaux de taille plutôt petite d'extension ou de

modification, et bien entendu, des travaux d’entretien. »

Un câblage sans halogène signifie aussi,

entre autres, qu’en cas d’incendie, la for-

mation de fumées est réduite. Les instal-

lations électriques du nouveau complexe

de garage ont été vérifiées par l’orga-

nisme de contrôle agréé Van Hemelen.

Ce projet de garage n’a pas nécessité de

poste de transformation haute tension

indépendant. Toute la puissance néces-

saire, soit environ 97 kVA, est fournie par

le réseau de distribution basse tension »,

nous informe Bernard Van Rysseghem.

De l’utilité d’être membre

En ce qui concerne l’avenir de Fedelec,

Bernard Van Rysseghem nous confie

encore : « Fedelec doit essayer davan-

tage encore de donner à ses membres

le sentiment qu’elle est là pour eux.

Les membres ne sont pas toujours

conscients des divers services qu’il leur

est possible d’utiliser. Il doivent sur-

tout (continuer à) s’informer au sujet de

tout ce qui peut toucher leur entreprise :

réglementation, formation, questions

sociales… et utiliser les canaux existants.

Acquérir des connaissances et échanger

des expériences avec des collègues sont

ici cruciaux ».

(Par Philip Declercq)

Francis Verspeelt, directeur de MIG Motors Aalter/Evergem, et Bernard Van Rysseghem de l’entreprise éponyme d’installations électriques

de Deinze.

L’éclairage extérieur est équipé de luminaires à leds de marque ZUMTOBEL

Pour ce projet, Il a fallu au total 15 km de câbles ordinaires et 5 km de câble informatique.

42 | Fedelec magazine

Page 43: Fedelec magazine 170 - FR

Rittal commercialise sous le

nom de Blue e+ une toute

nouvelle génération de cli-

matiseurs. Ces appareils sont éner-

gétiquement plus efficaces que les

solutions de refroidissement exis-

tantes et plus performants en termes

de flexibilité, de sécurité et d’utili-

sation. Le fournisseur de systèmes

pour armoires de distribution se

profile ainsi comme un fabricant à la

pointe de la technologie en matière

de climatisation d’armoires système.

La nouvelle génération de climatiseurs Blue e+ améliore la rentabilité

En Europe, on estime à env. 2 millions,

le nombre de groupes de climatisation

d’armoires de distribution raccordés au

réseau, et qui engendrent des émissions

annuelles de CO2 d’environ 4 millions

de tonnes. « Afin d’augmenter l’effica-

cité énergétique, Rittal lance sa nouvelle

génération de climatiseurs Blue e+ basée

sur un procédé hybride innovant et bre-

veté », annonce Danny Forré, Product

Manager climatisation chez Rittal sa. Ce

procédé associe un compresseur et un

‘tube de chaleur’ ou ‘heat pipe’ lequel

assure un refroidissement passif. Le

compresseur ne se met à fonctionner

que lorsque le refroidissement passif est

insuffisant. La stratégie de réglage du

fonctionnement hybride est optimisée en

fonction de l’économie d’électricité réa-

lisée à charge partielle et améliore ainsi

l’efficacité énergétique. A 65 % de charge

partielle, les deux systèmes fonctionnent

en mode hybride, ce qui les rend 4 fois

plus efficaces qu’un appareil traditionnel.

Les ventilateurs comme les compres-

seurs sont entraînés par des moteurs à

courant continu. Grâce à une technolo-

gie d’onduleur, qui par une régulation de

tension permet de régler en continu la

vitesse de rotation du compresseur et du

ventilateur, le système fournit toujours la

quantité de refroidissement exactement

nécessaire. Selon les premiers résultats

d’essai, c.-à-d. des valeurs réellement

mesurées dans des installations pilotes

auprès de divers clients européens, des

économies jusqu’à 75 % sont possibles.

Tension d'entrée pour différents

réseaux

Lors du développement, l’attention s’est

également portée sur d’autres plans en

termes d’efficacité et de flexibilité. Grâce

à leur capacité d’alimentation multi-ten-

sion brevetée, tous les appareils sont

compatibles avec les réseaux de distribu-

tion mondiaux courants. La plage de ten-

sion d’alimentation possible va de 110 V

(monophasé) à 480 V (triphasé), pour des

fréquences réseau de 50 ou 60 Hz. Le cli-

matiseur est identique pour les USA, l’Eu-

rope et le Japon. Ceci diminue le nombre

de variantes. Les appareils disposent

également d’un listing UL, de sorte qu’ils

peuvent être facilement utilisés pour des

projets nécessitant une certification UL.

Grâce à la régulation constante du refroi-

dissement, la contrainte de ‘Thermal

Stress’ est supprimée pour tous les

composants de l’armoire de distribution.

Les variations constantes de tempéra-

ture appartiennent désormais au passé.

Ceci augmente la durée de vie des com-

posants du climatiseur comme de l’ar-

moire et génère une sécurité plus grande

du processus. Les appareils Blue e+

couvrent une plage de puissance de 2500

à 6000 watts et peuvent fonctionner à des

températures allant de -30° à +60°C.

Une utilisation simple pour un

service plus rapide

L’affichage graphique tactile donne

toutes les informations pertinentes. Les

informations-système sont affichées

dans plusieurs langues. Les indica-

tions de défaut sont transmises via des

contacts libres de potentiel. Il existe en

outre des développements assurant une

communication via des protocoles tels

que Modbus, Profinet, TCP-IP et CAN-

bus, afin que les appareils puissent éga-

lement être intégrés dans une configura-

tion CMC Rittal. Le port NFC (Near Field

Communication ou communication en

champ proche) permet de paramétrer

simplement plusieurs appareils via un

smartphone compatible NFC. Un techni-

cien peut ainsi capter les messages de

défaut et rechercher les éléments appro-

priés en vue d’une réparation rapide.

(Par Philip Declercq - photos : Rittal)

www.rittal.be

Le port NFC permet de paramétrer simplement plusieurs appareils via un smartphone com-patible NFC. Ce procédé hybride associe un compresseur et un ‘tube de chaleur’ ou ‘heat

pipe’ assurant un refroidissement passif.

Fedelec magazine | 43

Page 44: Fedelec magazine 170 - FR

Deux ans après le lancement de l’appareillage Berker by Hager, ce der-

nier lance une nouvelle gamme étanche, sous le nom de ‘cubyko’.

Cette nouvelle gamme remplace le matériel hermétique Aquatec.

Sa conception bien pensée et son ergonomie procurent un certain nombre

d’avantages innovants : une gestion plus souple de l’approvisionnement, une

simplicité d’utilisation, une étanchéité à toute épreuve et une remarquable

visibilité grâce au cadre à leds en option.

Hager lance un nouvel appareillage étanche IP55

REPORTAGE

Cubyko est utilisable en construction

neuve comme en rénovation, et ce, tant

pour des installations résidentielles,

tertiaires qu’industrielles. Ci-après

quelques domaines d’application

concrets : garages, laboratoires, cui-

sines, caves, abords extérieurs, etc.

Flexible et complet

La gamme d’appareillages étanche

IP55 est disponible en deux versions

: en saillie et en encastré. Grâce à ses

deux couleurs disponibles, le matériel

s’intègre parfaitement dans n’importe

quel environnement. La couleur gris

foncé (RAL 7011) et le cadre gris clair

(RAL 7035) offrent un contraste visuel

entre le cadre et la boîte. L’appareillage

reste donc propre plus longtemps. La

couleur blanche (RAL 9010) permet au

matériel de s’intégrer parfaitement aux

laboratoires ou aux surfaces claires

telles que des murs blancs. Il est pos-

sible de combiner certaines références :

tous les produits sont composés d’un

mécanisme à monter dans une boîte

ou un cadre d’encastrement. Ceci offre

l’avantage de pouvoir répondre à tous les

besoins avec un stock limité. Les boîtes

simples ou doubles, pour montage sail-

lie, peuvent être étendues verticalement

en les associant l’une à l’autre au moyen

d’un embout de liaison garantissant éga-

lement un indice de protection IP55.

Un montage rapide et intuitif

La conception de cubyko permet un gain

de temps appréciable lors du montage

sur chantier. Le mécanisme compact et

l’espace de câblage généreux situé des-

sous, garantissent un câblage rapide

et facile. Le mécanisme est fixé dans la

boîte à l’aide de deux clips. Les interrup-

teurs, boutons-poussoirs et prises sont

équipés de bornes à connexion rapide

‘quickconnect’. Le cadre et les plaques

décoratives équipées d'une ou plu-

sieurs touches pour les interrupteurs et

boutons-poussoirs, et d’un couvercle

à clapet pour les prises, sont verrouil-

lés ensemble sur la boîte en saillie ou le

cadre à encastrer, et ce, au moyen de

deux vis quart-de-tour.

Etanchéité performante et fiable

L’appareillage cubyko a des indices de

protection IP55 - IK07. Pour garantir cette

étanchéité à l’eau IP55, le matériel est

équipé de membranes et de joints aux

Montage d’un interrupteur cubyko à cadre lumineux.

Cubyko avec cadre lumineux servant d’éclairage d’orientation.

44 | Fedelec magazine

Page 45: Fedelec magazine 170 - FR

endroits les plus sensibles. Il y a ainsi un

joint dans le couvercle à clapet de la prise

et une membrane d’étanchéité dans la

plaque décorative, sous la ou les touches

des interrupteurs et boutons-poussoirs.

Il est prévu un joint d’étanchéité souple

le long des deux côtés du cadre de fini-

tion. La membrane, installée sur tout l’ar-

rière de la boîte en saillie, est équipée en

périphérie d’un petit rebord souple ainsi

qu’individuellement autour des trous de

fixation. Pour la version encastrée, le joint

d’étanchéité se trouve juste en dessous

du cadre d’encastrement.

Multifonctionnalité

L’appareillage étanche offre un vaste

choix de fonctions : commandes

(confort), prises, éclairage d’orientation

et de signalisation, adaptateurs, acces-

soires tels que des sorties de câble et

des plaques de fermeture, des cadres

lumineux spéciaux, etc.

En ce qui concerne les commandes, les

interrupteurs et boutons-poussoirs sont

équipés d’un éclairage ou d’un voyant,

ainsi que d’un porte-étiquette lumineux.

La petite lampe à led est livrée de série

si le bouton-poussoir ou l’interrupteur

dispose de cette fonction d’éclairage ou

de voyant. Les commandes confort sont

représentées par des arrêts d’urgence

à clé ou à déverrouillage quart de tour,

par des interrupteurs à clé à deux ou

trois positions, et par des commandes

de volets roulants…. Les prises à cou-

vercle à clapet peuvent également être

obtenues en version avec polarisation ou

avec porte-étiquette. L’éclairage d’orien-

tation et de signalisation est disponible

avec une led bleue ou blanche, avec une

led vert/rouge et une étiquette corres-

pondante de signalisation. Les autres

fonctionnalités sont, entre autres, des

adaptateurs pour intégration d’appareil-

lages 45 mm, tels que systo, ou encore

des prises informatiques, ainsi que des

accessoires tels que des sorties de câble

et des plaques de fermeture. Il est éga-

lement possible de commander des

leds à fonction d’éclairage ou de voyant

pour les boutons-poussoirs et les inter-

rupteurs, directement enclipsables ou

à câbler en 12/24 V ou en 250V, et dis-

ponibles en rouge, en bleu et en blanc.

Autre fonctionnalité optionnelle de la

gamme cubyko, les cadres lumineux

spéciaux. Le cadre standard des boîtes

saillie simples ou doubles peut être rem-

placé par un cadre lumineux en option,

en blanc ou en bleu (éclairage à led), et

peut ainsi servir d’éclairage d’orientation

ou de voyant, et ce, en 12/24 V ou 250 V.

Boîtes saillie et cadres

d’encastrement

Ici aussi, Cubyko offre un large éven-

tail de possibilités. Citons par exemple

les boîtes saillie simples et doubles, à

entrées par presse-étoupe. Les presse-

étoupe pour câbles sont livrés avec les

boîtes en saillie. Et ceci pour les entrées

à presse-étoupe simples ou doubles.

Il existe des versions tant horizontales

que verticales. Les boîtes saillie simples,

double et même triples sont équipées de

membranes, tant pour une seule entrée

de câble ou de tube, que pour deux.

Et enfin et non des moindres, il y a des

cadres pour encastrement dans les murs

ou les cloisons creuses : ces cadres sont

disponibles en versions tant horizon-

tales que verticales, simples, doubles et

triples. Ils peuvent être vissés ou encas-

trés à l’aide de griffes.

(Par Philip Declercq - photos : Hager)

www.hager.be

La conception de cubyko permet un gain de temps appréciable lors du montage sur chantier.

Les presse-étoupe pour câbles sont livrés avec les boîtes en saillie.

Le grand espace de câblage sous le mécanisme facilite l’installation.

Grâce à cet embout de liaison, il est possible de relier verticalement entre elles plusieurs

boîtes saillie.

Fedelec magazine | 45

Page 46: Fedelec magazine 170 - FR

Il s’agit déjà du septième projet de

tunnel routier entrepris dans la Cité

Ardente par le Service Public de

Wallonie (SPW). Le projet « Blonden »,

réalisé par l’association momentanée

Yvan Paque-VSE, a été réceptionné fin

juin 2015. Contrairement au projet du

Quai Mativa – pourvu de deux accès

et d’une sortie – le Blonden n’a qu’un

seul accès et une seule sortie. Le trafic

emprunte deux bandes de circulation,

en sens unique sur l’avenue Blonden.

Avant d’entrer dans le nouveau tun-

nel, les deux bandes en deviennent

néanmoins une seule. A la sortie, les

véhicules débouchent sur le Quai de la

Meuse.

L’éclairage LED dans l’ensemble du

tunnel Blonden est une première

L’intérieur du petit tunnel Blonden exis-

tant a été complètement dépouillé :

les câblages, l’éclairage public, les

ventilateurs et les détecteurs ont tous

été enlevés. Les parois, salies par la

poussière et les gaz, ont été nettoyées

au jet à haute pression. De nouveaux

ventilateurs « jet-booster », de fabri-

cation suédoise, ont été installés.

Surpuissants, ils fournissent une aug-

mentation du rendement électrique

de 20 pour cent. « Comme ce tronçon

de tunnel ne fait que 4,40 mètres de

haut, nous étions obligés de fixer les

BB LEDlightpipes au deux parois laté-

rales. Cela doit éviter les dommages

causés par les poids-lourds aux arma-

tures d’éclairage lorsque celles-ci

sont fixées au plafond. Pour la toute

première fois dans notre pays, un tun-

nel routier est intégralement pourvu

d’éclairages LED. En plus de l’éclai-

rage de base, on a prévu trois niveaux

d’éclairage distincts. Plus il fait clair à

l’extérieur, plus le niveau d’éclairage

dans le tunnel augmente, et ceci sous

la commande d’un système DALI »,

nous explique Rudi Noel, ingénieur et

fonctionnaire dirigeant au SPW.

Nouvelles normes anti-incendie :

système porte-câbles obligatoire

Le tronçon de tunnel supplémentaire,

creusé pour l’occasion, a une hauteur

de 5,40 mètres et permet le montage

des BB LEDlightpipes à l’endroit nor-

malement prévu : au plafond, dans

l’axe de la bande de circulation. Ce

tronçon n’est pourvu que de l’éclai-

rage LED de base. Sur toute sa lon-

gueur, le nouveau tunnel a été équipé

d’un système porte-câbles galvani-

sé de marque Nidal, en plus des BB

LEDlightpipes bien sûr. Cet équipe-

ment a été imposé par les nouvelles

normes de sécurité anti-incendie de la

Région Wallonne.

Un sixième niveau d’éclairage

Le tunnel du Quai Mativa était encore

éclairé par des lampes à décharge

gazeuse mais ce n’est plus le cas ici :

Sur l’Avenue Blonden à Liège,

deux petits tunnels routiers

existants – le « Blonden » et

le « Paradis » – viennent d’être réu-

nis pour former un seul tunnel de

grande longueur. Le nouveau tun-

nel à sens unique, baptisé « Blonden

», fait quelque 500 mètres de long.

Contrairement au tunnel sous le

Quai Mativa, rénové il y a quelques

années, celui-ci est entièrement

éclairé à l’aide de BB LEDlightpipes

économes en énergie, livrées par la

firme Techno Specials de Gand.

Première « LED » pour un tunnel routier liégeois : éclairage entièrement à base de BB LEDlightpipes

PROJETS

Le nouveau tunnel Blonden à sens de circulation unique a une longueur de 500

mètres environ.

46 | Fedelec magazine

Page 47: Fedelec magazine 170 - FR

l’éclairage LED règne en maître. En plus

des cinq niveaux d’éclairage usuels, on

en a même prévu un sixième. Il y a tout

d’abord ce que l’on appelle un « éclai-

rage de base nocturne », atténuable

jusqu’à 80 pour cent. Le deuxième

niveau est connu sous l’appellation

« éclairage diurne » : dès que l’éclairage

extérieur atteint un certain seuil, les BB

LEDlightpipes éclairent à 65 pour cent.

On distingue encore les niveaux addi-

tionnels « sombre », « clair » et « enso-

leillé ». L’ingénieur Rudi Noël du SPW a

même mis en place un sixième niveau

d’éclairage, appelé « très sombre ».

« En effet, le niveau ‘sombre’ nous

paraissait encore trop clair dans beau-

coup de cas. C’est surtout en hiver que

le niveau ‘très sombre’ s’avèrera utile,

tout en permettant des économies

d’énergie en surplus. Le nouvel éclai-

rage à six graduations, spécialement

mis au point pour ce projet, prouve

son utilité lorsqu’on entre dans le tun-

nel en voiture. Plus il fait clair à l’exté-

rieur, plus l’éclairage doit être puis-

sant à l’entrée du tunnel pour éviter le

‘trou noir’, phénomène bien connu des

automobilistes. » L’effet anti-éblouisse-

ment des BB LEDlightpipes fonctionne

de la même façon que dans le tunnel

du Quai Mativa.

Un tunnel routier n’est pas l’autre

Les travaux de l’avenue Blonden

ont commencé fin février et ont duré

quatre mois environ. « Le tunnel du

Quai Mativa était un projet de rénova-

tion, ce qui impliquait que le trajet rou-

tier existant devait être rouvert à la cir-

culation dans les meilleurs délais. Ici,

il s’agit au contraire d’un tout nouveau

tunnel, du moins sur un tronçon de lon-

gueur conséquente. Plusieurs entre-

preneurs ont pu opérer en parallèle soit

en ‘rénovation’, soit en ‘construction

neuve’. Il nous est nettement plus facile

de travailler dans un tunnel fermé pour

cause de rénovation. Plus particuliè-

rement parce que des ‘points de réfé-

rence’ sont déjà prévus sur les bandes

de roulement. Et la hauteur exacte du

tunnel est également connue, une

condition préalable importante pour

un montage et un réglage corrects des

BB LEDlightpipes. Mais, dans le cas du

nouveau tunnel Blonden, il a fallu cal-

culer la hauteur de montage correcte

à l’avance, sur plan. Lors de l’exécu-

tion, nous avons dû, dans certains

cas, prendre comme point de départ

pour les calculs la couche de pré-tar-

mac (provisoire et plus basse) et, dans

d’autres cas, les parois du tunnel. Une

autre différence par rapport au Quai

Mativa est le nouveau dispositif d’éclai-

rage pour évacuation de secours qu’on

a dû installer sur toute la longueur du

tunnel en construction », explique

encore Francis Callut, responsable de

projet et Senior Project Manager chez

VSE.

Réception du chantier

La dernière phase de finition du nou-

veau tunnel routier fut l’essai et le

réglage des BB LEDlightpipes, en

fin d’après-midi et en soirée. Francis

Callut : « Tous les niveaux d’éclairage

durent être validés. Et pour un résul-

tat optimal, il a fallu allumer tous les BB

LEDlightpipes en phases successives

néanmoins. Tout d’abord, un gaba-

rit spécial nous a permis de rapporter

les différents points de mesure sur le

revêtement routier définitif. Ensuite,

et sur toute la longueur du tunnel, les

mesures faites en ces points-là nous

ont montré s’il fallait ajuster, ou non,

l’éclairage. Si, par exemple, un niveau

de 6 candela/m² avait été calculé à

l’avance, il nous fallait régler l’éclairage

pour atteindre l’intensité requise. Nous

avons systématiquement contrôlé si

les calculs de l’étude préliminaire se

vérifiaient sur site. Aux endroits où cela

n’était pas le cas, nous avons réajusté

les niveaux d’éclairage. »

(Par Philip Declercq - photos : Techno Specials)

www.technospecials.be

Comme le tronçon rénové du tunnel ne fait que 4,40 mètres de haut, nous étions obligés de fixer les BB LEDlightpipes au deux parois

latérales.

C’est surtout en hiver que le niveau « très sombre » s’avèrera utile, tout en permettant

des économies d’énergie en surplus.

Fedelec magazine | 47

Page 48: Fedelec magazine 170 - FR

• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)

Verwaltungsprogramm / Programme de gestion

• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)

• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS

Gestion devis

Gestion commerciale

Gestion catalogue

Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: [email protected]

eicherBüro & Kommunikation

Electrotechnique - Alarme

Fournitures de bureau

Télécommunication - Internet

Systèmes informatiques

Programmation

Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15

Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord

Verviers

St-VithVielsalm

SpaLiège

Prüm/Trèves

Brxl

sN

am

ur

Hasselt Maastricht

E25

E42

Malmedy

E40

Bastogne

eicher

Page 49: Fedelec magazine 170 - FR

• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)

Verwaltungsprogramm / Programme de gestion

• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)

• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS

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Prüm/Trèves

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eicher

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BC-PRO est une suite de logiciels pour entrepreneurs, installateurs en tout genre et même commerçants avec un ou plusieurs points de vente. Comprenant plusieurs modules fonctionnant soit indépen-damment soit en interaction. BC-PRO apporte de multiples solutions aux divers besoins des utilisateurs en procurant des outils puissants et modernes mais aussi surtout en proposant une solution globale de gestion d’entreprise avec une liaison très étroite à la comptabilité Bob50 (transfert aisé en comptabilité générale/analytique des factures/NC/caisses, liaison bancaire – VCS, synchronisation des paiements factures et en exclusivité liaison à Bob-Demat via QR-code) mais aussi une liaison avec PlanningPME qui vous permettra de planifier aisément et efficacement les travaux pour chaque technicien, dépanneur, installateur ou par équipe.

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Page 50: Fedelec magazine 170 - FR

Des rénovations sans fil

Les projets de rénovation soulèvent trois questions récurrentes. Comment faire

varier l’intensité d’un circuit d’éclairage ? Comment scinder un circuit d’éclairage ? Et

comment déplacer un interrupteur ou ajouter des interrupteurs supplémentaires ?

La gamme sans fil de Niko vous offre des solutions simples à ces trois questions

- et bien d’autres encore. Les interrupteurs, variateurs et contacts de porte ou de

fenêtre Niko fonctionnent selon le protocole Easywave. Ils présentent l’aspect d’un

interrupteur ordinaire, mais contiennent un petit émetteur. Ils ne doivent donc pas

être raccordés au réseau électrique. Ainsi, vous pouvez les installer où vous le sou-

haitez en les posant, en les vissant ou en les collant, et ce sur tout type de surface.

Les produits sans fil présentent un vaste choix de finitions à sélectionner dans toute

la gamme Niko Pure, Niko Intense et Niko Original. Détail intéressant : une prise de

courant existante se remplace en un tour de main par un chargeur USB Niko.

www.niko.eu

Traceur de câble AT-7000 de Beha-AmprobeLe traceur de câble Beha-Amprobe AT-7000 donne des résul-

tats fiables grâce aux nouvelles fonctionnalités et technologies

qui simplifient le traçage des câbles et l’identification des dis-

joncteurs et fusibles. Doté d’une antenne et d’un processeur de

signal avancés, le capteur breveté Smart Sensor™ du récepteur

affiche l’emplacement et l’orientation des câbles sous tension de

manière précise sur un écran LCD TFT couleur grand format. La

pointe du capteur permet de localiser des câbles aux endroits

difficilement accessibles. Le puissant transmetteur du AT-7000

utilise deux fréquences optimales pour le traçage des câbles et

des sécurités.

Grâce à la nouvelle fonction de détection et de localisation, qui

identifie avec précision les disjoncteurs ou fusibles recherchés,

le risque de confusion, typique des outils de traçage d’ancienne

génération, n’existe plus. La pince de signal optionnelle permet

l’induction d’un signal dans les câbles lorsque les conducteurs

dénudés sont inaccessibles.

www.euro-index.be

Une protection électrique critique hautement efficace pour les périphéries de réseau

Emerson Network Power a introduit sur le marché la série

Liebert® GXT4. Ces onduleurs (ASI) on line double conversion

fournissent une protection électrique de haute qualité pour

offrir une disponibilité maximale aux applications critiques

des infrastructures informatiques périphériques des petites et

moyennes entreprises dans de nombreux secteurs.

La série Liebert GXT4 propose des modèles allant de 700 VA

à 10 kVA à 230 V. La configuration flexible rack-tour et le design

compact de ces onduleurs favorisent une installation et un

déploiement facile et rapide. Ces unités certifiées ENERGY

STAR® offrent une protection électrique résiliente, permettant

de garantir une alimentation électrique continue de haute qua-

lité aux charges critiques. En outre, le mode avancé ECO maxi-

mise les niveaux d'efficacité énergétique pour réduire le coût

total de possession et améliorer l'efficience énergétique.

www.emersonnetworkpower.eu/AC-Power

Product News

50 | Fedelec magazine

Page 51: Fedelec magazine 170 - FR

Systèmes de gestion de l'éclairage TRILUX LiveLink

Développer un système de gestion de l'éclairage facile à utiliser pour le

planificateur, l'installateur et l'utilisateur final : c'est avec ce défi en tête

que TRILUX et STEINEL, respectivement spécialistes de l'éclairage et

des capteurs, se sont mis à la tâche. Ce partenariat a donné naissance à

Livelink, un système qui transforme la gestion de l'éclairage en véritable

jeu d'enfant. Les éléments du système étant parfaitement accordés entre

eux, l'éclairage et les capteurs communiquent de manière très fluide, ce

qui autorise une simple installation Plug & Play. Dès que le système est

raccordé et installé, Livelink peut être pris en main de manière intuitive

grâce au logiciel fourni.

www.trilux.com

PRODUCT NEWS

Sécurisation efficace du chargementL’aménagement des véhicules d’entreprise n’est parfait qu’à partir du

moment où le chargement peut être transporté en toute sécurité. Sortimo

présente SoboGrip et CargoStop, respectivement, des planchers et des élé-

ments de fixation.

SoboGrip ProSafe constitue un système flexible pour l’arrimage des charge-

ments au plancher des véhicules d’entreprise. Ce plancher de 9 mm d’épais-

seur est équipé de nombreux points de fixation ProSafe conçus pour résister

à un traction de 200 daN. Le plancher constitue dès lors l’élément idéal pour

assurer et transporter les marchandises les plus diverses.

Les éléments CargoStop se fixent aux points de fixation du plancher contre

le sens de la charge. Cet élément comporte un point d’arrimage (offrant une

résistance jusqu’à 200 daN) permettant d’enfiler la sangle. La fonction de

verrouillage évite que CargoStop ne se désolidarise du plancher.

www.sortimo.be

EasyLED éclairage de sécurité

EasyLED constitue une nouveauté majeure dans

le monde de l’éclairage de sécurité. Idéal pour des

petites installations, le produit réunit toutes les

caractéristiques attendues d’un bloc d’éclairage

de sécurité. Facile à installer et discret, EasyLED

associe de nombreuses qualités : longue durée

de vie, esthétique, fiabilité, économie d’utilisa-

tion et prix attractif. EasyLED est installé aux

endroits stratégiques (par exemple au-dessus

d’un tableau électrique) et apporte un éclairage

de secours en cas de défaillance du producteur

d’électricité ou en cas de black-out.

www.schneider-electric.be

Gauche : L'appli d'installation de Livelink : la prise en main s'effectue à l'aide d'une application mobile qui guide l'ins-tallateur pas à pas dans le processus. L'utilisation fait appel aux commandes habituelles des écrans tactiles : tapoter, glisser et déposer. Droite : Use cases : pré-réglages pour locaux standards équipés d'une gestion de l'éclairage.

(Photos : TRILUX)

Fedelec magazine | 51

Page 52: Fedelec magazine 170 - FR

Les nouveaux logements prévoient de plus en plus

l’installation d’équipements domotiques. Les clients

souhaitent, en effet, télécommander les différentes

fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des

économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à

domicile et leurs appareils télécoms. Véritable

référence dans ce domaine depuis de nombreuses

années, Domintell consacre l’exclusivité de son

expertise et de lourds investissements en recherche

et développement afin d’offrir des solutions toujours

plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.

Résultat : le marché de la domotique explose et

le besoin d’installateurs spécialisés augmente.

Pourquoi ne rejoindriez-vous pas nos partenaires

installateurs agréés ? Deux jours de formation gratuite

suffisent pour profiter pleinement des développements

de ce nouveau marché. Intéressé ? N’hésitez pas à

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