examen clinique du sujet age. introduction diminution des réserves fonctionnelles de lorganisme -...
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EXAMEN CLINIQUE DU SUJET AGEEXAMEN CLINIQUE DU SUJET AGE
Introduction
• Diminution des réserves fonctionnelles de l’organisme - Latente
• Capacités d’adaptation réduites• Polypathologie /polymédication• Modification de l’expression des maladies• Imbrication des aspects somatiques, psychologiques
et sociaux• Fragilité
Fragilité
• Composants de la fragilité physique:– Mobilité : équilibre, force musculaire, squelette et
articulations, capacité physique, marche– Sensoriel: vision, audition, proprioception et équilibre,
goût et odorat
• Composants de la fragilité- santé: polypathologie, polymédication, hospitalisation
Fragilité
• Composants de la fragilité- dimensions mentales:Fonctions cognitives, dépression, anxiété
• Composants de la fragilité- dimensions sociales et d’environnements: isolement, domicile, revenus, éducation
InterrogatoireExamen physique
Ex. complémentaires
INTERROGATOIRE
• 1ère source de difficultés• Présence de la personne ressource• Durée longue:
– Antécédents médicaux : polypathologies– Hospitalisations fréquentes
• 4 à 7 MALADIES EN MOY A 80 ANS et +• 3 à 12 médicaments par ordonnance• Plus l’automédication ++++• Malade s’épuise mais aussi le médecin avant d’aborder HDM actuelle
Interrogatoire
• Problème du vieillissement intellectuel
• Déficit sensoriel
• Contexte social
• Rechercher les signes fonctionnels
Malade minimise ou cache des symptômes
Symptômes vagues
et non spécifiquesPlaintes multiples
Difficultés d’anamnèse
Fausses croyances, peur, dépression
Troubles de mémoire, confusion
Poser des questions très spécifiques
Utiliser d’autres sources d’information
Présentation atypique des maladies
Coexistence de plusieurs maladies chroniques
Somatisations des émotions
Dépressions masquée
Changements récents des symptômes
Apparitions de nouveaux symptômes
Recherche de facteurs émotionnels
Élargir le spectre des diagnostics différentiels
Quelques conseils pratiques facilitant
l'examen du malade âgé
Quelques conseils pratiques facilitant
l'examen du malade âgé
Déficit auditifDéficit auditif
Parler lentement et distinctement, dans une pièce silencieuse et sans résonance.
Quand la malade est déjà appareillé pour une hypoacousie, s'assurer que le dispositif fonctionne.
Une seule personne doit parler à la fois.
Se placer face au malade qui a pu apprendre à compenser son déficit en lisant au moins partiellement sur les lèvres.
Choisir la "bonne oreille"! (la presbyacousie du sujet âgé est souvent bilatérale, mais asymétrique).
Elever le timbre de la voix plus que son intensité. Certaines hypoacousies sont caractérisées par un effet de seuil qui, une fois franchi, donne au malade la même impression de cri que celle que nous percevons. C'est désagréable pour tout le monde et le malade se vexe !
Un stéthoscope peut rendre de grands services en le mettant sur les oreilles du malade et en parlant dans le pavillon.
L'adaptation à l'obscurité et la vision nocturne
diminue nettement autour de la cinquantaine et en
dehors de toute pathologie,
L'acuité visuelle baisse avec l'âge pour
atteindre naturellement 6/10 vers 80 ans.
Déficit visuel
Déficit visuel
• Pièce bien éclairée
• Rechercher les lunettes si elles existent.
• Tenir la main du sujet âgé qu'on interroge.
• Pendant l'entretien, se placer sous un bon éclairage pour que le malade puisse distinguer le visage du médecin.
• Eviter de se placer à contre-jour car les sujets porteurs d'une cataracte sont éblouis.
Troubles mnésiques et troubles cognitifsTroubles mnésiques et troubles cognitifs
Ils ne justifient pas l'abandon de l'interrogatoire, car certains éléments du récit peuvent être bien conservés.
Calmer l'angoisse du malade et l'aider dans ses recherches
Si le malade s'impatiente ou s'irrite, ou si les renseignements obtenus ne sont pas fiables, il est préférable de renoncer provisoirement à l'interrogatoire, et de questionner l'entourage.
Ces notions serviront ensuite à aider le malade dans son propre récit.
Ils ne justifient pas l'abandon de l'interrogatoire, car certains éléments du récit peuvent être bien conservés.
Calmer l'angoisse du malade et l'aider dans ses recherches
Si le malade s'impatiente ou s'irrite, ou si les renseignements obtenus ne sont pas fiables, il est préférable de renoncer provisoirement à l'interrogatoire, et de questionner l'entourage.
Ces notions serviront ensuite à aider le malade dans son propre récit.
Troubles du langageTroubles du langageNe pas parler fort ou en langage infantile
Employer un langage simple,
et répéter la question sous
différentes formes
Ne pas insister pour ne pas décourager le malade
Poser un maximum de questions dont la réponse peut être donnée par oui ou par non
Ne pas parler fort ou en langage infantile
Employer un langage simple,
et répéter la question sous
différentes formes
Ne pas insister pour ne pas décourager le malade
Poser un maximum de questions dont la réponse peut être donnée par oui ou par non
InterrogatoireExamen physique
Ex. complémentaires
PARTICULARITES DE L’EXAMEN PHYSIQUE
EN GERIATRIE
Déshabillage et habillagefont partie de l'examen clinique
Ils peuvent être gênés par les déficits
physiques :enraidissements articulaires
La pudeur existe à tout âge…
Ne pas « faire à la place » trop tôt
Observer d’abord
Aider dans un second temps
EXAMEN PHYSIQUEEXAMEN PHYSIQUE
« La gériatrie est une médecine lente »
1-L'EXAMEN DE L'ÉQUILIBRE ET DE LA MARCHE
2-L'ANALYSE DES FONCTIONS SUPÉRIEURES
3-L‘APPECIATION DE LA CAPACITE A REALISER LES ACTES DE LA VIE QUOTIDIENNE (ADL) ET INSTRUMENTALE (IADL) 4-L'ANALYSE DU STATUT SOCIAL,
L'INSERTION SOCIO-FAMILIALE ET DE LA THYMIE
5- L'EXAMEN DE L'ÉTAT NUTRITIONNEL (ANTHROPOMETRIE)
6 -L'EXAMEN DE L'APPAREIL VESICO-SPHINCTERIEN
Interrogatoire
Ex. complémentaires
ExamenPhysiqueInterprétation de certaines anomalies cliniques
Particularités cliniques (1)Particularités cliniques (1)
-Fréquence cardiaque– Pression artérielle (PA)– Artères indurées, sinueuses– Fausse turgescence des jugulaires– Souffle systolique fréquent, l'irradiation au niveau des
vaisseaux de la base du cou est non pathologique. – L'existence d'une IA est toujours pathologique. – Les pouls périphériques sont abolis dans 30 % (temps de
recoloration cutanée au niveau des talons en position de décubitus, s'il est inférieur à 15 secondes, peut permettre d'éliminer une artériopathie).
– Recherche d’oedèmes
-Fréquence cardiaque– Pression artérielle (PA)– Artères indurées, sinueuses– Fausse turgescence des jugulaires– Souffle systolique fréquent, l'irradiation au niveau des
vaisseaux de la base du cou est non pathologique. – L'existence d'une IA est toujours pathologique. – Les pouls périphériques sont abolis dans 30 % (temps de
recoloration cutanée au niveau des talons en position de décubitus, s'il est inférieur à 15 secondes, peut permettre d'éliminer une artériopathie).
– Recherche d’oedèmes
CardiovasculaireCardiovasculaire
Atypies sémiologiques: angorAtypies sémiologiques: angor
• Dyspnée– + fréquente que l’angor chez le malade âgé– souvent liée à un élément d’angor de diagnostic
difficile– intrication avec les pathologies respiratoires dont
l’exploration est difficile• Douleur dorsale ou de l’épaule
– intrication avec les affections rhumatologiques
• Douleur épigastrique– intrication aux douleurs digestives
• Dyspnée– + fréquente que l’angor chez le malade âgé– souvent liée à un élément d’angor de diagnostic
difficile– intrication avec les pathologies respiratoires dont
l’exploration est difficile• Douleur dorsale ou de l’épaule
– intrication avec les affections rhumatologiques
• Douleur épigastrique– intrication aux douleurs digestives
Particularités cliniques (2)Particularités cliniques (2)
–Râles crépitants–Déformation de la
cage thoracique–Hypotonie du
diaphragme et des muscles respiratoires
–Respiration superficielle
–Râles crépitants–Déformation de la
cage thoracique–Hypotonie du
diaphragme et des muscles respiratoires
–Respiration superficielle
Respiratoire
Particularités cliniques (3)Particularités cliniques (3)
- La paroi abdominale est souvent distendue et atone
– Péritonite sans défense– Ptose hépatique– Orifices herniaires– Aorte pulsatile– Globe vésical– Touchers pelviens
- La paroi abdominale est souvent distendue et atone
– Péritonite sans défense– Ptose hépatique– Orifices herniaires– Aorte pulsatile– Globe vésical– Touchers pelviens
AbdominalAbdominal
LA BOUCHELA BOUCHE
• L'édentation est encore la règle actuellement : il reste en moyenne 3 dents par mâchoire après 80 ans.
• Les gencives sont atrophiques dans plus d'un cas sur deux.
• Si un appareil dentaire est nécessaire, il doit être porté précocement et régulièrement, car la crête osseuse s'amincit rapidement.
• Le débit salivaire s'abaisse, il est de l'ordre de 150 mg / mm (fréquence de survenue d'une mycose buccale).
• L'édentation est encore la règle actuellement : il reste en moyenne 3 dents par mâchoire après 80 ans.
• Les gencives sont atrophiques dans plus d'un cas sur deux.
• Si un appareil dentaire est nécessaire, il doit être porté précocement et régulièrement, car la crête osseuse s'amincit rapidement.
• Le débit salivaire s'abaisse, il est de l'ordre de 150 mg / mm (fréquence de survenue d'une mycose buccale).
Examen Rhumatologique
Cyphose dorsale
Hyperlordose lombaire
Examen Rhumatologique
Tassements vertébraux
Diminution de la taille
Nodosités d ’Heberden
Zones de conflit entre les chaussures et la voûte plantaire responsables d'hyperkératoses, de durillons
Examen Rhumatologique
Fréquence des troubles de la statique: hallux valgus, pieds plats… responsable de chutes
MODIFICATIONS DE L’APPAREIL LOCOMOTEUR
Sarcopénie
du volume de distribution des médicaments hydrosolubles
Surdosage dangereux
Intérêts d’adapter les posologies et le rythme des prises
jeune âgé
Particularités cliniques (5) Examen neurologique Particularités cliniques (5) Examen neurologique • ROT vifs aux MS• Achilléens abolis• RCP peuvent être en extension• RCA abolis• Nauséeux atténué• Réapparition des R.archaïques • Sensibilité au diapason
diminuée• Hypertonie fréquente• Tremblement fin
• ROT vifs aux MS• Achilléens abolis• RCP peuvent être en extension• RCA abolis• Nauséeux atténué• Réapparition des R.archaïques • Sensibilité au diapason
diminuée• Hypertonie fréquente• Tremblement fin
Troubles des fonctions supérieurs +++Troubles des fonctions supérieurs +++
Troubles des fonctions supérieurs +++Troubles des fonctions supérieurs +++
CAUSES DE DÉTÉRIORATION INTELLECTUELLE
• Réversibles
– Trauma– HPN– Infections– C. Métaboliques– Dépression– Médicaments
• Réversibles
– Trauma– HPN– Infections– C. Métaboliques– Dépression– Médicaments
• Irréversibles
- Maladie d’Alzheimer (AD)
– Maladies vasculaires (VaD)
– Maladie à Corps de Lewy – Maladie Fronto-temporale.– Maladie de Pick – Parkinson avec
détérioration.– Dégénérescence
Corticobasale– Paralysie Supranucléaire
progressive
• Irréversibles
- Maladie d’Alzheimer (AD)
– Maladies vasculaires (VaD)
– Maladie à Corps de Lewy – Maladie Fronto-temporale.– Maladie de Pick – Parkinson avec
détérioration.– Dégénérescence
Corticobasale– Paralysie Supranucléaire
progressive
L'EXAMEN DES ORGANES SENSORIELSL'EXAMEN DES ORGANES SENSORIELS
• Installation progressive des déficiences auditives et visuelles.• Presbyacousie dès 50 ans, l'amputation porte sur les sons
aigus (vérifier l'absence de bouchon de cérumen). • Audiogramme+++• Acouphènes intermittents fréquents.• Presbytie : quasi obligatoire nécessite le port de verres
correcteurs pour la vision de près. • Le champ visuel se réduit, de même que la distinction entre
les couleurs et les distances. • Le temps d'adaptation au changement lumière / obscurité est
plus long.• Le gérontoxon n'a pas de caractère pathologique.
• Installation progressive des déficiences auditives et visuelles.• Presbyacousie dès 50 ans, l'amputation porte sur les sons
aigus (vérifier l'absence de bouchon de cérumen). • Audiogramme+++• Acouphènes intermittents fréquents.• Presbytie : quasi obligatoire nécessite le port de verres
correcteurs pour la vision de près. • Le champ visuel se réduit, de même que la distinction entre
les couleurs et les distances. • Le temps d'adaptation au changement lumière / obscurité est
plus long.• Le gérontoxon n'a pas de caractère pathologique.
Particularités cliniques (6)Particularités cliniques (6)
L'EXAMEN DES ORGANES SENSORIELS
Particularités cliniques (7) Examen cutané
Particularités cliniques (7) Examen cutané
• La peau : fine, atrophique, aisément plissée
• Coloration• Visage pores élargis• Tronc : verrues séborrhéiques,
taches rubis• Kératoses préépithéliomateuses• Ephilides séniles• Pseudo cicatrices blanchâtres• Purpuras vasculaires
• La peau : fine, atrophique, aisément plissée
• Coloration• Visage pores élargis• Tronc : verrues séborrhéiques,
taches rubis• Kératoses préépithéliomateuses• Ephilides séniles• Pseudo cicatrices blanchâtres• Purpuras vasculaires
EXAMEN CUTANEverrues séborrhéiques
EXAMEN CUTANEtaches rubis
EXAMEN CUTANEKératoses préépithéliomateuses
Purpura de Bateman
Purpura des vasculopathies ou par fragilité vasculaire
•Sénile•Corticothérapie•Amylose•Carence en vitamine C•Effort•Insuffisance veineuse
Examen des seins
• Atrophies des glandes
mammaires
• Moindre masse ou
anomalie nécessite des explorations
Examen urogénital• Toucher rectal : recherche adénome prostate• Recherche incontinence source de problème social ou
hygiénique
InterrogatoireExamen physique
Ex. complémentaires
Particularités paracliniques (1)
Emphysème des bases et des sommets,
Calcifications chondrocostales,
Déroulement de l'aorte et du tronc
brachiocéphalique
Saillie du tronc des artères pulmonaires.
Densification des mamelons
Calcification
Pseudo élargissement du médiastin
• Radio de thorax
Particularités paracliniques (1)• ECG
- Diminution de l ’onde p
- Allongement du PR- AQRS gauche- HVG électrique modérée - Onde T aplatie voire
inversée en D1, D2, V5, V6- hémibloc antérieur gauche
est fréquent- extrasystoles auriculaires
ou ventriculaires
• ECG de reposNormal, il n’élimine pas le diagnostic• ECG durant la douleurNormal, il n’élimine pas le diagnostic
- FA : 3-20%
Particularités paracliniques (2)
• EFR
- CV diminuée
- VR augmenté
- CT inchangée
- VR / CT augmenté
- VEMS diminué
- 75 < PaO2 < 80 mm Hg
• EEG
- Discret ralentissement des
rythmes de base
Particularités paracliniques (2)
• TDM
- Sillons de la convexité plus creusés
- Dilatation des ventricules latéraux
Particularités paracliniques (3)• EXAMENS BIOLOGIQUES
- VS
- Glycémie post-prandiale (0,6 mmol ou 0,1 mg / 10 ans > 40 ans)
- Créat variable ==> Formule de Cockroft
La créatininémie
Particularités paracliniques (3)• EXAMENS BIOLOGIQUES
- Clearance de la créat (ml/mn) = (140 - âge (années) X poids X K
K = 1.236(H)&1.05 (F) créat (µmol)
- Urines: albuminurie > 90 ans
- Calcémie corrigée (mmol/l) = Ca + 0,02 X (40 - Albuminémie (g/l)
- Bactériurie (F)
TESTS COURANTS
Hématologie PQ,GB: PNN, PE, M
Ionogramme Cl, Mg
Enzymes LDH, ALAT, Amylase, Lipase
Autres Cholestérol,Bil totale, Prot totales
VALEURS INCHANGEES
Hématologie VSFibrinogèneD-DimèresVGM
H= Age/2 F=(âge + 10) / 2
Ionogramme K K sérique (<5%)
Enzymes ASATPAγGT
H 10% F 25-50%H 10% F 40% (ostéoporose, HPT IIre)60-80%
Autres GlucoseCréatinineUréeUricémieTGFerritine
GAJ 1à 2mg/dl/10 ans, GPP 4à 10 mg/dl/10 ans< 5%< 25%(apport prot, pertes de sang digestives,DA...< 15%<25%Jusqu’à 100%
VALEURS AUGMENTEES
TESTS COURANTS
Hématologie HbHtGRGBLymphocytes(T)
Baisse: 10-30%
Ionogramme NaCaP
Pseudo-hyponatrémie(hyperPt, hyperlip, HG…) <5%30%
Enzymes CPK > 70 ans
Autres AlbumineFerCFFpaO2pH
0,085 g/dl/an (hypochlorydrie)Baisse 50 à 75 % = 100 mm Hg – 0,3 X âge en années
VALEURS DIMINUEES
TESTS MOINS COURANTS
Hormones Adrénaline, cortisol, calcitonineProlactine augm H, diminue F
VALEURS INCHANGEES
EnzymesHormones
gastrineinsulinePeptide CPTHFSH, LH,TSH, noradrénalineACTH, vasopressine
15% > 60 ansHyperinsulinéme (40%)20%100% (dim 25OH-vitD…)
Autoanticorps (AA)
Anti-TG, microsomes, AAN, FR, ML, cell pariétales
Imunoglobulines IgA, IgG 30-35%
VALEURS AUGMENTEES
Vitamines, éléments chimiques
Vit B12, Ac folique, 25OH-vitD, Zn Gastrite atrophique, dénurition, soleil…
Autoanticorps (AA) Rénine, angiotensine, aldostérone, testostérone, androstérone, androstènedione, DHEA, progestérone
Imunoglobulines IgM, IgD
VALEURS DIMINUEES
InterrogatoireExamen physique
Ex. complémentaires
AUTRES SOURCES D’ERREURS ET DE DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES
ERREURS LIEES AU MODE D’EXPRESSION DES MALADIES
Physique Psychique
Sociale
Pathologies somatiques Pathologies mentales
Pathologies sociales
Hospitalisation
Personne âgée peut contracter les mêmes maladies que l’adulte plus jeune + pathologies spécifiques
Exemples :DémencesOstéoporoseMaladie de HortonMyélome
Particularités liées à l ’expression des maladies (1)
Monosymptomatique :
Polypathologie :(raisonnement uniciste ?)
BPCO Cardiopathie ischémique
Dyspnée d ’effort ?
Si un symptôme chez l’adulte jeune peut orienter vers
2 ou 3 diagnostics, chez le sujet âgé ce même symptôme nécessite
de passer en revue un plus large panel de possibilités diagnostiques.
Survenue d’une douleur aiguë chez un douloureux
chronique.
Majoration des troubles cognitifs chez un dément.
Douleurs abdominales chez un constipé chronique.
La polypathologie complique l’interprétation des symptômes
Pathologies en cascades :
Cardiopathie
FAI.Card
AlitementPhlébite
FécalomeOcclusion
Confusion
Séquence chronologique ?Séquence chronologique ?
Particularité liées à l ’expression des maladies (2)
Pneumopathie
Particularité liées à l ’expression des maladies (3)
Symptomatologie d ’emprunt :
75 anssténose carotidienne
Hémiplégie à topo vasculaire
Hypoglycémie
AVC Signe déficitaire
Particularité liées à l ’expression des maladies (3)
Symptomatologie d ’emprunt :
Alzheimer modérée
Bouffées confusionnelles aigües
FièvreRétention d ’urinePerturbation sociale
Aggravationde la maladie
Pourquoi ?
Le rôle des co-morbiditésLe rôle des co-morbidités
• Révélatrices ou facteurs d’aggravation– anémie +++ – hyperthyroïdie, – hypoxémie– hyperviscosité sanguine (gammapathie,
polyglobulie, thrombocytose)– fièvre
• …. Modèle du 1 + 2 + 3
• Révélatrices ou facteurs d’aggravation– anémie +++ – hyperthyroïdie, – hypoxémie– hyperviscosité sanguine (gammapathie,
polyglobulie, thrombocytose)– fièvre
• …. Modèle du 1 + 2 + 3
Age
Réserve
I
III
II
Théorie du I + II + III
I = Vieillissement
II= Maladie chronique
III = Maladie aiguë ou facteur aggravant
Infection urinaireUropathie obstructiveProduit de contrasteHTA maligneMédicamentMEC
Seuil d’insuffisance
Age
Réserve
I
III
II
Théorie du I + II + III
I = Vieillissement
II= Maladie chronique
III = Maladie aiguë ou facteur aggravant
AnémieTroubles du rythmeTr. Hydro électrolytiqueMédicament…
Seuil d’insuffisance
Le déclin d’une fonction n’est pas toujours linéaire (œil, ovaire…)
Deux situations sont possibles :– L’organe vieilli est affaibli par une pathologie chronique. Un facteur déclenchant va le faire défaillir.
« 1 + 2 + 3 ». Par exemple, un patient de 85 ans a une cardiopathie ischémique stable (1 + 2), la survenue d’une pneumopathie aiguë va être à l’origine de la décompensation cardiaque (« 3 »).
– La cause précipitante (« 3 ») peut être tellement intense que la défaillance peut se produire simplement parce que l’organe est âgé, sans pathologie sous-jacente dépistable.
Par exemple, un patient de 80 ans passe brutalement en insuffisance cardiaque à l’occasion d’une hémorragie aiguë ;
le bilan peut ne pas mettre en évidence de cardiopathie sous-jacente, en dehors d’un discret trouble de la compliance
cependant, il est possible que la pathologie « 2 » existe mais ne soit pas détectable par le clinicien.
Perte d’autonomie
Angoisse
Isolement social
Douleur
Présbysie
chute
Inactivité
Nouvelle fracture
fracture
Evaluer la fragilitéEvaluation gériatrique standardisée
• Promouvoir le meilleur niveau fonctionnel de la PA• Equipe pluridisciplinaire• Evaluation+ intervention• Echelles d’évaluation • Etablir pour chaque patient un relevé des facteurs de
risque et un plan de prévention
Evaluer la fragilitéEvaluation gériatrique standardisée
• Intérêt:– Diminution de la mortalité– Diminution de l’institutionnalisation – Diminution de l’hospitalisation– Diminution des frais de santé– Amélioration de l’autonomie dans les activités courantes– Amélioration de la thymie
• 5ème cause de décès aux U.S.A.
• 5 % des malades
ayant chuté sont hospitalisés
Fréquence desrécidives
Fréquence des chuteschez les S.A 65 ans
Motifd’institutionnalisation
40 %30 %
30 %
JUSTIFICATION DE LA PRÉVENTION DES CHUTES
Evaluer la fragilitéEvaluation gériatrique standardisée
• Qui évaluer?
– Age > 75 ans– Personnes à risque de placement en institution– Sd gériatriques: confusion, chute, perte de poids,
dépression, incontinence…– Isolement
Evaluer la fragilitéEvaluation gériatrique standardisée
• Fonctions cognitives: anamnèse, MMSE, test de l’horloge
• Dépression: mini-GDS (4 items) et GDS à 15 items• Etat nutritionnel: Bouche, poids, BMI, courbe de
poids, nutrition screening initiative (adapté selon White), mesure circonférence des membres et plis sous-cutanés, albuminémie, cholestérol
• Risque de chute: Get Up and Go, appui unipodal
Evaluer la fragilitéEvaluation gériatrique standardisée
• Indépendance dans les activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL): échelle de Lawton
• Indépendance dans les activités élémentaires de la vie quotidienne (ADL): échelle de Katz
• Audition/vision• Continence• Evaluation sociale
Eviter les chutes ?
– Tu vois que tu peux te dépêcher quand tu veux !
Lutter contre l’immobilisme physique
Lutter contre l’immobilisme intellectuel
Quelques points de repère
Les signes cliniques sont le plus souvent
des signes généraux aspécifiques
asthénie, anorexie, malaise général ... communsà bon nombre de maladies,
alors que les
signes fonctionnels à valeur d'orientationsont mal exprimés ou banalisés, car attribués
au vieillissement ou à une affection chronique commune.
Les signes biologiques peuvent êtredifférents
absence d’hyperleucocytose en cas d’infectionpatente chez des sujets dont les défenses immunitaires
sont réduites.
créatininémie "normale" chez des sujets très âgés et de faible poids en dépit d’une insuffisance rénale
significative.
La douleur est absente dans 30% des cas d’infarctus du myocarde.
La fièvre est inconstante dans les infections.
Une défense remplace souvent la contracture abdominale dans les
péritonites.
La confusion est souvent la seule manifestation clinique d’une rétention
urinaire ou d’un fécalome.
Les ronchus peuvent être le seul signe auscultatoire d’un foyer
pulmonaire.
La polypathologie complique l’interprétation des symptômes
Particularités cliniques:les symptômes caractéristiques sont souvent atypiques voire absents
Au-delà de 70 ans: 7 pathologies en moyenne.
Surmédicalisation Sous-médicalisation
Norme de référence du sujet âgé ≠ jeune
Médicalise la vieillesse
Fatalisme
Banalise les symptômes
Tout est lié à l’âge
Le comportement du médecin résulte d’un équilibre entre la « non-intervention » et la « surenchère thérapeutique ».
Surmédicalisation Sous-médicalisation
Le comportement du médecin résulte d’un équilibre entre la « non-intervention » et la « surenchère thérapeutique ».
Nuancer l ’atypie sémiologiqueNuancer l ’atypie sémiologique
Ne pas tout rapporter à la sénescence (1)Rechercher une maladie (2)rechercher un facteur déclenchant 3)
Ne pas tout rapporter à la sénescence (1)Rechercher une maladie (2)rechercher un facteur déclenchant 3)
Apprendre à prendre en charge les sujets âgés malades, et non pas des maladies chez les sujets âgés
L’action du médecin demeure « guérir quelque fois, soulager souvent, réconforter toujours »
LES DIX COMMANDEMENTS
1. Soulager la douleur
2. Prévenir et traiter la déshydratation
3. Prévenir et traiter la malnutrition
4. Prévenir les chutes
5. Prévenir le syndrôme d'immobilisation
6. Prévenir le syndrome confusionnel
7. Prévenir l'ostéoporose fracturaire
8. Prévention des infections respiratoires
9. Mesures de protection juridique
10. Prévenir la perte d'autonomie