evolution des investissements internationaux note : le graphique donne le ratio des investissements...

23
Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB. L'échantillon comprend les principaux exportateurs de capitaux et d'autres pays qui y sont incorporés au fil du temps. Source : Taylor A. M. et M. Obstfeld, Global Capital Markets: Integration, Crisis, and Growth (Cambridge: Cambridge University Press, 2004), repris in Taylor A. M., “La Finance mondiale hier et aujourd’hui”, Finances et Développement, Mars 2004.

Upload: pierrette-pham

Post on 04-Apr-2015

107 views

Category:

Documents


2 download

TRANSCRIPT

Page 1: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Evolution des investissements internationaux

Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB. L'échantillon comprend les principaux exportateurs de capitaux et d'autres pays qui y sont incorporés au fil du temps.

Source : Taylor A. M. et M. Obstfeld, Global Capital Markets: Integration, Crisis, and Growth (Cambridge: Cambridge University Press, 2004), repris in Taylor A. M., “La Finance mondiale hier et aujourd’hui”, Finances et Développement, Mars 2004.

Page 2: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Note : les unités sont des milliers de milliards de dollars, en dollars constants de 2010. L’échantillon est constitué de 79 pays.

Lecture : en 2010, le montant total d’actifs monétaires et financiers étrangers dans le monde représente 96 000 milliards de dollars, dont 21 000 milliards de dollars d’IDE, soit 161 % du PIB total des pays de l’échantillon.

Source : Charles Roxburg et al., « Mapping global capital markets », The McKinsey Global Institute, août 2011.

Evolution des actifs monétaires et financiers étrangers dans le monde

Page 3: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

35

40

45

50

55

60

65

70

75

80

85

Taux d'intermédiation financière au sens strict (ancien calcul) Taux d'intermédiation financière au sens strict (nouveau calcul)

Taux d'intermédiation financière au sens large (ancien calcul) Taux d'intermédiation financière au sens large (nouveau calcul)

La baisse du taux d’intermédiation financière en France

Note : Le taux d'intermédiation mesure la part prise par les institutions financières résidentes - IF – (banque centrale, établissements de crédit et assimilés, organismes de titrisation, OPCVM, sociétés d'assurance et autres intermédiaires financiers, à l'exclusion des auxiliaires financiers) dans les encours de financement dont bénéficient les agents non financiers résidents – ANF -. Le taux d'intermédiation au sens strict correspond à la part des seuls crédits octroyés par ces IF dans le total des financements des ANF. Le taux d'intermédiation au sens large prend en compte, outre ces crédits, les titres émis par les ANF (titre de propriété ou de créance) et détenus par les IF. (682 signes)Source : Conseil National du Crédit et du Titre jusqu’en décembre 1994, Comptes nationaux financiers depuis décembre 1994.

Page 5: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Internationalisation de la détention de la dette publique

Structure de la dette publique en 2009

En % Résidents(secteur financier et autres)

Non-résidents

Zone euro France Allemagne Grèce Irlande Portugal

473047291525

537053718575

Etats-Unis 70 30

Royaume-Uni 71 29

Japon 92 8

Source : Guillaume Leroy, Qui  détient  la  dette  publique ?, Fondation pour l’innovation politique, avril 2011

Pourcentage de la dette publique détenue par les non-résidents, dans la

zone euro, en 2011Finlande 92

Grèce 79Allemagne 65

France 67Espagne 55

Italie 50Portugal 86,5Irlande 83

Pays-Bas 76Belgique 55Autriche 86

Source : P. Artus, I. Gravet, La  crise  de l’euro, Armand Colin, 2012

Page 6: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Les interconnections financières dans le monde

Note : les actifs financiers étrangers concernent les investissements et placements financiers transfrontaliers sous forme de titres de participation (actions et assimilés), de titres de créances (obligations et assimilés), de prêts et dépôts et d’investissements directs à l’étranger.Lecture : en 2009, le stock d’actifs financiers domestiques de l’Amérique du Nord représente 64 000 milliards de dollars. Le stock total d’investissements et placements financiers transfrontaliers entre l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale représente plus de 10 % du PIB mondial (c'est-à-dire plus de 5800 milliards de dollars).Source : Charles Roxburg et al., « Mapping global capital markets », The McKinsey Global Institute, août 2011.

Page 7: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Des systèmes bancaires de plus en plus interconnectés

Source : Minoiu C., Kang C., Subrahmanian V.S. et Berea A. (2013), « Does Financial Connectedness Predict Crises? », Working Paper, FMIL’étude montre que la plus forte interconnexion entre les systèmes bancaires dans le monde accroît la probabilité des crises (risque systémique).

Page 8: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

La globalisation financière a permis aux pays émergents « d’exporter de l’épargne, et non d’en importer »

Source : Brender et Pisani, La Crise de la finance globalisée

Page 9: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Entrées massives de capitaux et crises financières(probabilités, en %, de crise bancaire ou d’arrêt brutal des flux de capitaux)

Note : 268 épisodes d’entrées massives (pays émergents et développés) sur la période 1970-2007. Un épisode d’entrées massives de capitaux est défini par un écart important du ratio entrées nettes de capitaux/PIB par rapport à sa tendance historique. Source : OCDE (2011), « Tirer le meilleur parti des flux de capitaux internationaux ».

Page 10: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Bulle Eléments descriptifs

Spéculation sur les Tulipes aux Pays-Bas (1630-1636) Le prix des bulbes (censés donner des tulipes qui seraient vendues à prix d’or au printemps 1937) augmente de plusieurs centaines de pourcent à l’automne 1636

South Sea Bubble (1710-1720)

Bulle du Mississippi (1717-1720)

Boom du Chemin de fer aux Etats-Unis (1868-1873)

Bulle boursière américaine (1920-1929)

Bulle boursière américaine (1960-1969)

Bulle boursière américaine (1982-1987)

Bulle immobilière et boursière japonaise (1985-1990) L’indice Nikkei passe de 6000 au début des années 1980 à 40000 à la fin de 1989

Bulle immobilière et boursière dans les pays nordiques (Finlande, Norvège, Suède) (1985-1990)

Bulle asiatique (1990-1997) Afflux de capitaux en provenance des pays développés (Japon notamment). En Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie, le cours des actions augmente entre 300 et 500% dans la première moitié des années 1990.

Bulle Internet (1995-2000) 1996 : Greenspan parle d’exubérance irrationnelle. Afflux de capitaux après l’éclatement de la bulle asiatique et injections de liquidités par la Fed à partir de la quasi faillite de LTCM (1998). L’indice NASDAQ passe de 1300 en déc 1996 à 5400 en déc 1999, le Dow Jones de 6300 à 11700.

Bulle des subprimes (bulle immobilière et bulle de la titrisation) (2003-2007)

De la bulle des tulipes à la bulle des subprimes

Page 11: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Indice des crises financières pour 18 pays avancésSource : Reinhart et Rogoff, Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière

Note : L’indice BCDI (Banque, Change, Dette, Inflation) est un indice composite de crises bancaires, de krachs monétaires, de défauts souverains et d’accès d’inflation. Si un pays ne connaît aucune de ces crises au cours d’une année, son indice de turbulence est de zéro, tandis que dans le pire scénario son indice sera égal à cinq. En 1947, par exemple, l’indice a pris une valeur de quatre pour le Japon (krach monétaire, crise d’inflation, défauts souverains intérieur et extérieur). Cet indice BCDI est ensuite pondéré par la part du revenu du pays dans le revenu mondial pour donner l’indice des crises. L’indice représenté en pointillé intègre des krachs boursiers.

Page 12: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Indice des crises financières pour l’ensemble du mondeSource : Reinhart et Rogoff, Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière

Note : L’indice BCDI (Banque, Change, Dette, Inflation) a pris, par exemple, une valeur de 5 pour la Russie, qui connaissait un krach monétaire, une crise bancaire et d’inflation et un défaut souverain à la fois sur ses obligations intérieures et étrangères. L’indice BCDI+krach boursier prend une valeur de 2 pour les Etats-Unis en 2008 (crise bancaire et krach boursier), de même que pour l’Australie et le Mexique (crise monétaire et krach boursier).

Page 13: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Crise asiatique

Bulle Internet

Crise des subprimes

Indices boursiers (1995 – 2008)

Page 14: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

La titrisation (1)

Source : Villion J. (2008), « Les subprimes (1) : de la bulle à la crise financière », Ecoflash, n°231, octobre 2008.

Page 15: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

La titrisation (2)

Source : Villion J. (2008), « Les subprimes (1) : de la bulle à la crise financière », Ecoflash, n°231, octobre 2008.

Page 16: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Le marché de l’immobilier aux Etats-Unis (1999-2008)

Page 17: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Taux de défaut sur les prêt hypothécaires aux Etats-Unis

Page 18: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

La Fed face à la crise des subprimes

Source : Villion J. (2008), « La Crise des Subprimes (2) : Lutte contre la crise financière et Réglementation », Ecoflash, n°232, novembre 2008.

Page 19: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Croissance des inégalités => endettement => crise ?

Sources : The world top incomes data base (Piketty et Saez) et Frémeaux N. (2014) « Inégalités : une crise pour rien ? »

Page 20: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Mouvements internationaux de capitaux et crises bancaires

Carmen M. Reinhart et Kenneth S. Rogoff, Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière, Pearson, 2010.

Page 21: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Crise de 1929 et Crise des subprimes :des points communs, des enchaînements différents

Source : Christine Sinapi et al. « L'analyse des crises : Minsky, après Fisher et Keynes », L'Économie politique 4/2010 (n° 48), p. 85-104

Page 22: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Toutes banqu

es

Capital Liquidité

Pilier 1 Piliers 2 et 3

Ratio de liquidité à court terme : Actifs

liquides de haute qualité / Engagements à

30 jours > 100% (à partir

de 2015)Ratio de

liquidité à long terme :

Ressources stables à 1 an / Engagements à 1 an > 100%(à partir de

2018)

Qualité et quantité de capital Ratio de levier

Renforcement du processus de

surveillance prudentielle

Augmentation des exigences en matière de

communication financière

Core tier 1

Tier 1(Core Tier 1 inclus)

Tier 1+

Tier 2

Tier 1 / Actifs > 3%

(période de test de 2013 à

2017)

Ratio de solvabilité minimal4.5%

(à partir de 2013)

6%(à partir de 2013)

8%

Matelas de protection2.5%

(à partir de 2019)

Matelas contracyclique =(à partir de 2019)

0%-2.5%

Total 7%-9.5%10.5%-

13%

IFIS

- Exigences supplémentaires en matière de fonds propres et de liquidités

- Restrictions plus fortes sur les grands risques

- Renforcement du contrôle prudentiel

Les accords de Bâle III

Page 23: Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB

Thème Etats-Unis EuropeRenforcement des fonds propres des banques Définitions plus stricte des fonds propres

« durs » ( tier1), levier limité à 15 fois les fonds propres pour les banques systémiques

Directive fonds propres mai 2009

Extension du périmètre de la régulation Enregistrement des hedge funds auprès de la Fed

Directive Hedge Fund de novembre 2011

Organisation de la supervision Banques systémiques supervisées par la Fed, possibilité de démanteler ces banques

Agences spécialisées (banques , assurances, marchés) + Conseil Européen du Risque Systémique

Séparation des activités bancaires Interdiction du trading pour compte propre pour les banques commerciales et les établissements supervisés par la Fed, limitation de prises de participation dans les hedge funds

Marchés de gré à gré de produits dérivés Filialisation obligatoire de certaines de ces activités, création de chambres de compensation

Projet de chambre de compensation unique pour les dérivés en euros

Protection des consommateurs Création au sein de la Fed d’un bureau de protection financière des consommateurs, réglementation des crédits immobiliers et des cartes de crédit, extenion à 250 000$ de la garantie de dépôt

Réalisée par des agences de supervision microprudentielle

Titrisation Obligation de garder 5% des crédits titrisés au bilan des banques

Obligation de garder 5% des crédits titrisés au bilan des banques

Agences de notation Création d’un bureau de supervision au sein de la Securities and Exchange Commission, possibilité de poursuivre une agence en justice

Obligation de s’enregistrer et de transmettre leurs méthodes

Source : d’après Bénassy-Quéré A. et Capelle-Blancard G., « Régulation financière : arbitrage entre stabilité et croissance », in CEPII, L’économie mondiale 2011, Repères, La Découverte.

La régulation en chantier : le cas des Etats-Unis et de l’Europe