efficacitÉ antalgique de la...
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EFFICACITÉ ANTALGIQUE DE LA CIMENTOPLASTIE DANS LES TUMEURS OSSEUSES EXTRAVERTÉBRALES
ETUDE PROSPECTIVE DE 20 PATIENTSETUDE PROSPECTIVE DE 20 PATIENTS
A. Iannessi 1, N. Amoretti 1, PY. Marcy 2, J. Sedat 1
Nice - France
1 CHU de NICE2 Centre de Lutte Contre le Cancer Antoine Lacassagne
•INTRODUCTION•MATERIEL ET METHODE•RESULTATS
PLAN D’ANALYSEPLAN D’ANALYSE
•RESULTATS•DISCUSSION•ETUDES DE CAS•CONCLUSION
INTRODUCTIONINTRODUCTION
Osteoplastie = injection percutanée de ciment acrylique dans une lésion osseuse ostéolytique dont le but initial est antalgique par effet de consolidation d'une pièce osseuse fragilisée.1987 : première vertébroplastie décrite par Galibert et Deramond à Amiens sur des vertèbres angiomateuses.
DEFINITIONSDEFINITIONS--HISTORIQUEHISTORIQUE
gIndications ensuite étendues aux vertèbres métastatiques, aux lésions myélomateuses et aux tassements ostéoporotiques.La technique de cimentoplastie percutanée découlent directement de la vertébroplastie et peut être appliquée à une grande majorité des lésions osseuses fragilisantes du squelette.
INTRODUCTIONINTRODUCTION
Un problème de santé publique santé publique :
CancerCancer Incidence 3.2 millions /an et Mortalité 1.7 millions /an en EuropeFerlay, J et al, Estimates of cancer incidence and mortality in Europe in 2008. Eur J Cancer, 2010. OsOs : 3eme site incident de métastase après poumon et foie
METASTASES OSSEUSESMETASTASES OSSEUSES
OsOs : 3eme site incident de métastase après poumon et foieEtudes autopsiquesEtudes autopsiques : 85% des patients qui meurent de K du sein, de prostate et du poumon ont des métastases osseuses au moment du décès et tout type de cancer confondu >50 % des patients sont M+ osseux.
INTRODUCTIONINTRODUCTION
Un problème multidimensionnelmultidimensionnel avec des répercussions sur la santé physique et mentale :
METASTASES OSSEUSESMETASTASES OSSEUSES
Les complications :
Diminution de la
mobilité
Fracture pathologiqueFracture pathologique
Compression nerveuseCompression nerveuse
Douleur isolée ou Douleur isolée ou secondaire aux autres secondaire aux autres
complicationscomplications
DépressionAnxiété
Douleur
INTRODUCTIONINTRODUCTION
Localisations préférentielles :
LESIONS OSSEUSES SECONDAIRESLESIONS OSSEUSES SECONDAIRES
Zones de moelle rouge Zones de moelle rouge hyper vascularisées :hyper vascularisées :Vertèbre, Pelvis, Fémur
Type de lésion préférentiel :
OsteolytiquesOsteolytiques ++++++ (rarement osteoblastiquesauf prostate et 15 % des seins)
Cancers Cancers osteophilesosteophiles ::80 % des K de prostate, sein, poumon (K fréquent donc impliqués dans 80% des M+ osseux).
Myélome : Myélome : le myélome est l’hémopathie la plus fréquemment responsable de lésions osseuses lytiques
Etiologies préférentielles :
sauf prostate et 15 % des seins)
INTRODUCTIONINTRODUCTION
Les mécanismesmécanismes de la douleur :Pas de corrélation de la douleur avec la taille, le nombre, le type, la nécrose de la lésion.Mécanismes impliqués non complètement élucidés
LESIONS OSSEUSESLESIONS OSSEUSES
Mécanismes impliqués non complètement élucidés(1)Stress périosté par la croissance tumorale(2)Fractures (Micro et Macrofractures)(3)Cytokine-mediée liée à la destruction osteoclastiques
stimulée par les terminaisons nerveuses endostées(4)Croissance tumorale envahissant les nerfs et les tissus
adjacents
INTRODUCTIONINTRODUCTION
Le traitement palliatif standard des métastases osseuses douloureuses repose principalement sur laradiothérapie et les antalgiques.radiothérapie et les antalgiques.
TRAITEMENT STANDARDTRAITEMENT STANDARD
THERAPIE LOCALISEETHERAPIE LOCALISEE THERAPIE SYSTEMIQUETHERAPIE SYSTEMIQUE
TRAITEMENTS ASSOCIES
- Chimiothérapie- Hormonothérapie- Radio pharmaceutique- Biphosphonates
ANTALGIQUESANTALGIQUES
AUTRES : - Chirurgie- Cimentoplastie- Ablation tumorale
INTRODUCTIONINTRODUCTION
Radiothérapie : 30 % incomplètement soulagés et 30 % de récurrence sur le même site. Nouvelle séance contre indiquée par la dose des tissus sains.
Dose fractionnée idem non fractionnéChow, E. et al., Palliative radiotherapy trials for bone metastases: a systematic review. J Clin Oncol, 2007Chimio, hormonothérapie : Nombreux patients non répondeurs.Chirurgie : Indiqué en cas de risque de fracture imminent mais chirurgies
TRAITEMENT STANDARDTRAITEMENT STANDARDInsuffisancesInsuffisances du traitement standard
g q q f gstabilisatrices du bassin lourdes et incompatibles avec le patient grabataire.
Radio pharmaceutique : Métastases diffuses mais pas dans le traitement des métastases localisées.
Analgésique : Effets secondaires des opioïdes limitants.
30 % DE PATIENTS RÉFRACTAIRES AUX MODALITÉS STANDARDS DE 30 % DE PATIENTS RÉFRACTAIRES AUX MODALITÉS STANDARDS DE PRISE EN CHARGEPRISE EN CHARGE
DÉVELOPPEMENT DES TECHNIQUES MINI INVASIVES DE TRAITEMENT DÉVELOPPEMENT DES TECHNIQUES MINI INVASIVES DE TRAITEMENT PALLIATIF DES TUMEURS OSSEUSES SOUS CONTRÔLE DE L’IMAGERIE.PALLIATIF DES TUMEURS OSSEUSES SOUS CONTRÔLE DE L’IMAGERIE.
MATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODE
• Rapporter notre expérience du traitement palliatif des traitement palliatif des lésions osseuses extralésions osseuses extra--vertébrales ostéolytiques par vertébrales ostéolytiques par cimentoplastie.cimentoplastie.• Montrer la faisabilité l’innocuité et l’efficacité de la
OBJECTIF DU TRAITEMENTOBJECTIF DU TRAITEMENT
• Montrer la faisabilité, l innocuité et l efficacité de la technique en terme d’antalgie et de fonctionnalité.
MATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODE
Etude prospective multicentrique :Mai 2008 Mai 2010 // 2 sites opérationnels au CHU de NICE et 1 site au CLCC Antoine Lacassagne (NICE)Inclusion des patients :Lésion osseuse (IRM ou TDM) + ostéolytique + extra vertébrale + douloureuse (EVA≥4).
CRITERES D’ INCLUSIONCRITERES D’ INCLUSION
( )Critères d’exclusion :Trouble de coagulationInfectionRecrutement :Corrélation imagerie + clinique et indication posée en réunion de concertation multidisciplinaire. (vérifier que la plainte correspond à la lésion objectivée en imagerie+++)ConsultationConsentement éclairé
1) Prémédication sédative et antalgique (hydroxyzine 100 mg et paracétamol 1000 mg).2) Conditionnement préopératoires (jeûne de 6h et douche à la Bétadine).3) Règles chirurgicales d’asepsie.4) Positionnement du patient sur table en décubitus (n= 11)
MATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODEPROCEDURE PROCEDURE --installationinstallation--
4) Positionnement du patient sur table en décubitus (n= 11) ou procubitus (n=9) pour permettre un trajet de ponction le plus adéquat.Site 1: fluoroscopie + scanner (General Electric StenoscopeC-arm + LightSpeed8; GE Medical Systems, Milwaukee, WI); Site 2: scanner seul (Brilliance 8; Philips, The Netherlands); Site 3: fluoroscopie seule (Allura Xper, Philips).
APPAREILLAGE
1) Repérage du point cutané de ponction et désinfection2) Anesthésie locale sous cutanée et jusqu’au contact de la lésion à l’aide d’une longue aiguille de 22-Gauge. L’i i d é ifi l i i d
MATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODEPROCEDURE PROCEDURE --ponctionponction--
3) L’imagerie permet de vérifier la position correcte de l’aiguille.4) Aiguille laissée en place servant de guide à un trocart osseux de vertébroplastie de 11 gauge (Osteo-site® Cook
11G) qui est avancé sur guide jusque dans la lésion lytique. PATIENT N°55) Biopsie si besoin
1) Préparation du ciment: poudre de méthyl méthacrylate + liquide de polymérisation (Cook Osteofirm®).2) La préparation est mélangée activement puis lorsque sa consistance est pâteuse, le ciment est injecté dans la lésion à l’aide de seringues de 1 millilitre. 3) Contrôle per procédure : Fluoroscopique ++ pour
MATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODEPROCEDURE PROCEDURE --injection du cimentinjection du ciment--
3) Contrôle per procédure : Fluoroscopique ++ pour contrôler l’intravasation, les fuites extra osseuses et intra articulaires éventuelles. (Dans le site 2 l’injection est contrôlée par scanner en coupes itératives)4) L’injection est stoppée lorsque la distribution du ciment est jugée satisfaisante ou lorsqu’une fuite nécessite l’arrêt de l’injection.5) Après l’étape de cimentoplastie, un scanner de contrôle est réalisé pour objectiver clairement la distribution du ciment dans la lésion et servir de référence pour le suivi.
AVANTOutil d’analyse du profil psychologique de la population traitée: Score « Hospital Anxiety and Depression » (HAD)PENDANT
MATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODERECUEIL DES DONNEES RECUEIL DES DONNEES --11--
PENDANTEvaluation de la douleur ressentie sur l’ Echelle Numérique (EN)
APRES• Suivi Clinique Suivi Clinique La douleur : consultation ou interview téléphonique pour évaluation par
l’échelle numérique à J1 J7 M1 M3 M6…..L’impotence fonctionnelle chez les patients avec des métastases osseuses du bassin ou des membres inférieurs: mesure
MATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODERECUEIL DES DONNEES RECUEIL DES DONNEES --22--
osseuses du bass ou des e b es é eu s esu ed’indépendance fonctionnelle concernant la mobilité, la toilette et la locomotion.
Amélioration motrice cotée en utilisant des sous scores de la prise de médicaments analgésiques: La classe OMS des médicaments antalgiques administrés était consignée avant et pendant le suivi.L’indice de satisfaction du geste réalisé était apprécié à 3 mois par le score « Patient’s Global Impression of Change » (PGIC).• Suivi radiologiqueSuivi radiologiqueAucun suivi spécifique (Une imagerie additionnelle n’était réalisée qu’en cas de recrudescence de la douleur)
Faisabilité:Procédure complète = réussiteEfficacité:Douleur diminuée (critère majeur)Ré t l i lètRé t l i lèt d l 0d l 0
PRESENTATION DES RESULTATSPRESENTATION DES RESULTATSMATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODE
Réponse antalgique complète Réponse antalgique complète douleur = 0douleur = 0Réponse partielle Réponse partielle diminution de 2 points au moinsdiminution de 2 points au moinsPas de réponse significative pas de diminution supérieure à 1 pointFonctionnalité augmentée (au moins 1 point)Antalgiques diminués ?Risques:Complications classées en mineures et majeures
DOULEUR :DOULEUR :Une différence de 2 points au moins ou 30 % est considérée cliniquement significativeUne différence de 2 points au moins ou 30 % est considérée cliniquement significative.
PRESENTATION DES RESULTATSPRESENTATION DES RESULTATSMATERIEL ET METHODEMATERIEL ET METHODE
PGIC:PGIC:Impression clinique de changementImpression clinique de changementFarrar JT et al. 2003 Clinically important changes in acute pain outcome measures: a validation study. J Pain Symptom Manage Farrar JT et al. 2001 Clinical importance of changes in chronic pain intensity measured in an 11-point numerical pain rating scale. Pain
COMPLICATIONS :COMPLICATIONS :Classées en mineures et majeures selon la durée Classées en mineures et majeures selon la durée d’hospitalisation (society of d’hospitalisation (society of interventionalinterventional radiologyradiology))Sacks et al. 2003 J Vasc Interv Radiol
Age moyen : 67 ans (7 hommes et 13 femmes) Etiologie : 13 métastases et 7 lésions de myélomeEN moyenne 6,4EN moyenne 6,4 (min 4 et max 10)(min 4 et max 10) HAD : >60% avec symptômes anxio-depressifsSurvie à 1 an : 70%Survie à 1 an : 70%
RESULTATSRESULTATSPOPULATION TRAITEEPOPULATION TRAITEE
Abréviations : Mm : myélome multiple, EN : échelle numérique de la douleur, BP : biphosphonates, RT : radiothérapie ; Diamètres en millimètres, Antalgiquesselon la classe OMS
RESULTATSRESULTATSEVALUATION PER ET POST PROCEDUREEVALUATION PER ET POST PROCEDURE
Faisabilité : 100 %, EN durant la procédure = 4 en moyenne (8 max)Complications: absentes
Abréviations : DD : décubitus dorsal, DV : Décubitus ventral, EN : échelle numérique de la douleur, MIF: mesure d’indépendance fonctionnelle, HAD : Hospital Anxiety and Depression scale ; Durée en minutes, Volume en ml ; OMS : modification du palier d’antalgique dans les classes OMS ; MIF : suite numérique correspondant à la cotation de 0 à 2 des items comme suit Toilette/Station assise/Tenue debout/Marche/Escalier
RESULTATSRESULTATSEFFICACITEEFFICACITE
Au cours du suivi: Réponse antalgique de 4.1 points en Au cours du suivi: Réponse antalgique de 4.1 points en moyenne sur l’EN dés 24 heures.moyenne sur l’EN dés 24 heures.-- 80 % de réponse complète80 % de réponse complète
-- Autres patients en réponse partielleAutres patients en réponse partielleAutres patients en réponse partielle Autres patients en réponse partielle -- Excepté un patient (5%) non répondeurExcepté un patient (5%) non répondeur
RESULTATSRESULTATSEFFICACITEEFFICACITE
Mobilité :64 % des patients impotents traités ont amélioré leur score de mesure d’indépendance fonctionnelle.Réduction des antalgiques d’un palier OMS Constatée chez seulement 1 patient 6 patients sont passés à une prise en charge parConstatée chez seulement 1 patient. 6 patients sont passés à une prise en charge par opioïdes. Pas de modification pour les autres.
EFFET ANTALGIQUE MAJEUR (EN < 2 dés 24 H dans la plupart des cas), rapide et durable.
Les publications anciennes concernant la cimentoplastie du cotyle (Cotten et al. 1995, Marcy et al. 2000) ainsi que les publications plus récentes concernant la cimentoplastie élargie aux pièces osseuses non vertébrales (Anselmetti et al 2008, Basile et al. 2008) concordent avec nos résultats en terme d’efficacité antalgique ( environ 80% de réponse complète)
DISCUSSIONDISCUSSIONEFFICACITE ANTALGIQUEEFFICACITE ANTALGIQUE
REDUCTION DE LA DOULEUR +++
Le mécanisme exact de l’effet antalgique est peu connu mais vraisemblablement complexe:-- Des propriétés nécrosantes et d’embolisation percutanée Des propriétés nécrosantes et d’embolisation percutanée sur les terminaisons nerveuses.-- Un effet de thermo ablation Un effet de thermo ablation sur les terminaisons nerveuses. Toutefois celui-ci est trop limite dans le temps et l’espace pour expliquer à lui seul l’effet antalgique et ne permet par ailleurs pas d’envisager la cimentoplastie seule comme une technique d’ablation tumorale (Anselmetti et al, CVIR 2009)-- Une consolidation mécanique de l’os Une consolidation mécanique de l’os avec une diminution du stress periosté.
Ceci permet d’expliquer l’efficacité de la technique tant sur la douleur au repos que sur Ceci permet d’expliquer l’efficacité de la technique tant sur la douleur au repos que sur la douleur entrainée par les mouvementsla douleur entrainée par les mouvements.
PATIENT N°11Procédure inefficace: Modification EN de 1 point après cimentoplastie
Cette patiente n’a ressenti aucun bénéfice. PGIC à 3 mois = 4Pourquoi ?La plainte était une douleur localisée au bassin mais irradiant au membre inferieur
DISCUSSIONDISCUSSIONEFFICACITE ANTALGIQUEEFFICACITE ANTALGIQUE
ECHEC DU TRAITEMENT
pavec un atteinte lésionnelle non évolutive du bassin et des vertèbres. La patiente avait eu plusieurs séances de radiothérapie de la zone 5 ans auparavant. En fait, la douleur était probablement liée à une neuropathie radio-induite et il ne s’agissait pas d’une bonne indication de cimentoplastie
Ceci montre l’importance de correctement poser l’indication. Ceci montre l’importance de correctement poser l’indication. 1)1) identifier cliniquement la douleur osseuse qui se projette en regard de la identifier cliniquement la douleur osseuse qui se projette en regard de la
zone anatomique et s’accentue souvent à la pression. zone anatomique et s’accentue souvent à la pression. 2)2) Une radiculalgie par compression ou envahissement lésionnel ne pourra pas Une radiculalgie par compression ou envahissement lésionnel ne pourra pas
faire l’objet d’un traitement efficace et le patient doit en être prévenu. faire l’objet d’un traitement efficace et le patient doit en être prévenu.
BIAISAprès traitement on constate que 9 patients sur 20 (45 %) des patients n’ont pas besoin de traitement antalgique du palier 3 ce qui les met à l’abri d’un certain nombre d’effets indésirables.
DISCUSSIONDISCUSSIONEFFICACITE ANTALGIQUEEFFICACITE ANTALGIQUE
REDUCTION DU TRAITEMENT ANTALGIQUE
Toutefois, la réduction des analgésiques en terme de dose ou de palier n’est pas un bon indicateur de l’efficacité du traitement par cimentoplastie en dehors des patients avec une lésion unique. D’autres lésions osseuses ou non peuvent limiter la diminution des doses.
Ceci montre l’importance d’une consultation préalable pour adapter le Ceci montre l’importance d’une consultation préalable pour adapter le traitement à la plainte prioritaire du patient et le prévenir des douleurs traitement à la plainte prioritaire du patient et le prévenir des douleurs résiduelles qui feront pas l’objet du traitement.résiduelles qui feront pas l’objet du traitement.
DISCUSSIONDISCUSSIONEFFICACITE FONCTIONNELLEEFFICACITE FONCTIONNELLE
MOBILITELes lésions extra-vertébrales concernent principalement le bassin ou les membres le bassin ou les membres si bien qu’elles entraînent rapidement une réduction de la mobilité qui participe à une baisse de la qualité de vie. AMELIORATION DE LA MOBILITE
Dans notre série nous montrons une amélioration de la mobilité pour 2/3 des patients qui présentaient une incapacité avant la cimentoplastie. Plus de 80 % des patients améliorés le sont sur les items concernant la locomotion.
1) PONCTION HEMORRAGIQUE• Contrôle préalable de la crasse sanguine• Trajet de ponction planifié à distance des structures vasculaires• Embolisation préalable, efficacité montrés en preoperatoire mais pas de cas rapporté avant osteoplastie.• é é é
DISCUSSIONDISCUSSIONCOMPLICATIONS IMMEDIATESCOMPLICATIONS IMMEDIATES
• En cas de mise en évidence d’hématome immédiat ou de retour de sang par le trocart il est conseillé de maintenir une compression pendant 5 minutes. Gangi et al. CVIR 2006• Certaines méta os de primitifs hypervascularisés : Rein, CHC, Phréochromocytomes, Melanomes sont rapportés avec des hématomes non graves.
Rupture corticale ?
PATIENT A RISQUE PRECAUTIONS +++COMPLICATIONS
DISCUSSIONDISCUSSIONCOMPLICATIONS IMMEDIATESCOMPLICATIONS IMMEDIATES
2) FUITE DE CIMENT
Fuite vasculaire*Fuite extra osseuse
Fuite intra articulaire
Rupture corticale ?Envahissement
des parties molles ?Tumeur vascularisée ?
Proche d’une articulation ?Proche d’un nerf ?
Aiguille bien positionnéeContrôle scopique +++
Arrêt d’injection quand objectif atteintPATIENT N°8
* Concernant le risque d’intravasation (risque d’embols):Pas d’étude montrant une différence entre les tumeurs hyper vascularisées ou non.L’opacification pré cimentoplastie par un agent de contraste n’est pas réalisés (certaines fuites non prédites).Il faut préparer le ciment plus dur et en cas de fuite, arrêt 1 minute pour sa solidification.
PATIENT A RISQUE PRECAUTIONS +++COMPLICATIONS
DISCUSSIONDISCUSSIONCOMPLICATIONS RETARDEESCOMPLICATIONS RETARDEES
3) INFECTION
AbcèsOstéite
Ces complications sont rarement rapportées (<1%)
Patient cancéreux = insuffisance médullaire
secondaire à la maladie ou au traitement
Stricte asepsie chirurgicaleAntibiothérapie de couverture IV
Ciment chargé d’ATB
Patient cancéreux Patient cancéreux à haut risqueà haut risque
Certains auteurs décrivent des fractures secondaires à la mise en charge et qui surviennent principalement sur le fémur. Anselmetti et al. CVIR 2008 L’explication tient des propriétés biomécaniques du ciment :propriétés biomécaniques du ciment :
DISCUSSIONDISCUSSIONCOMPLICATIONS RETARDEESCOMPLICATIONS RETARDEES
3) FRACTURES
La résistance du ciment aux contraintes en Le ciment est adapté pour résister aux torsion est faibleLa cimentoplastie ne permet pas de réduire le risque de fracture d’une lésion lytique diaphysaire
os plats (vertèbres+++)articulations portantes (cotyles, condyles)
contraintes en compression
PATIENT N°5PATIENT N°14
PATIENT N°15
1) Une concertation orthopédique est souhaitable dans tous les cas car si l’injection de ciment rend une chirurgie de rattrapage très difficile.
DISCUSSIONDISCUSSIONCOMPLICATIONS RETARDEESCOMPLICATIONS RETARDEES
3) FRACTURES
2) Le remplissage de la zone soumise à compression détermine l’efficacité du geste concernant la composante cinétique de la douleur. gPATIENT N°19 PATIENT N°153) Une connaissance des lignes de force permet une injection le long des colonnes de contrainte.4) Dans un cadre palliatif, aucune procédure n’est vraiment contre-indiquée si le patient est prévenu du risque secondaire de fracture et de l’objectif antalgique premier du traitement. La reprise de l’appui doit être très progressive.
a,b: lésion lytique de la colonne postérieure du cotyle en coupe coronale et axiale montrant une effraction effraction
a c
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°88
effraction effraction avec la cavité avec la cavité articulaire.articulaire.
b
c: scopie durant l’injection de ciment essentielle pour vérifier l’absence de fuite essentielle pour vérifier l’absence de fuite articulairearticulaire
e dd,e,f : contrôle TDM de la répartition du ciment dans la lésion; fuite fuite postérieure (flèche) à proximité du postérieure (flèche) à proximité du nerf sciatique sans traduction nerf sciatique sans traduction clinique.clinique.
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°88
f
Disparition complète et durable de la douleur à 1 semaine.
a b c c,d : injection de ciment sous contrôle scanographique et scopique.
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°1414
a,b: lésion lytique de la métaphyse distale de la fibula en coupe coronale et axiale. On comprend le risque majeur On comprend le risque majeur de fracture. de fracture.
d
e f g e,f,g : contrôle TDM de la répartition du ciment dans la lésion ayant permis une consolidation consolidation osseuse face osseuse face aux contraintes aux contraintes en compression. en compression.
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°1414
disparition complète et durable de la douleur à 1 semaine.
a b
a: lésion lytique du condyle interne du fémur en coupe axiale.b: mise en place d’une aiguille 22 gauge pour l’anesthésie periostée c: pénétration
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°55
dc
c: pénétration coaxiale du trocart de cimentoplastied : injection de ciment et vérification de la répartition scanographique et scopique.
e,f: zone lytique condylienne soumise à des contraintes en compression (fleches).Le remplissage de la zone Le remplissage de la zone permet une consolidation permet une consolidation réduisant également le risque de réduisant également le risque de fracture.fracture.
e f
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°55
Disparition rapidement progressive et durable de la douleur.
a: lésion mixte de la branche ilio-pubienne gauche liseré de fracture.
a
b
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°1111
c
b,c : abord de ponction dans l’axe abord de ponction dans l’axe de la branche et injection de ciment et vérification de la répartition scanographique et scopique.
d d: reconstruction 3D après injection du ciment montrant une répartition tout à fait satisfaisante.
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°1111
Echec du traitement antalgique. La plainte douloureuse consistait en une douleur avec irradiation aux membres inferieurs. Cette radiculalgie n’a pas été traitée et correspondait vraisemblablement à une séquelle de radiothérapie en l’absence de cause compressive objectivée. L’analyse initiale de la plainte L’analyse initiale de la plainte douloureuse est essentielle.douloureuse est essentielle.
a b
a,b: lésion lytique de la diaphyse proximale du fémur avec rupture corticale postérieure (flèche).
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°1515
c,d : anesthésie periosté anesthésie periosté à l’aiguille fine à l’aiguille fine puis pénétration intra médullaire du trocart de vertébroplastie.
a b
c d
e,f,g: acquisition scopique, volumique et reconstruction 3D après injection du ciment montrant une répartition occupant
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°1515
0510
EN AVANT EN J1 EN J7 EN M1 EN M3 EN M6 EN DE FINEvolution de la douleur aprés cimentoplastie
e f g
occupant seulement la partie supérieure de la lésion. Ce remplissage est insuffisant pour espérer une consolidation.
Nette diminution de la douleur malgré le remplissage non satisfaisant. Le patient est prévenu du risque de fracturerisque de fracture lors de la remise en charge. Le traitement n’a pas permis de diminuer les douleurs induites par les mouvements.douleurs induites par les mouvements.
a b a,b: lésion mixte de l’acetabulum avec atteinte du toit (flèche) et des colonnes (étoiles).
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°1919
c dc,d : placement du trocart d’injection du ciment dans le toit du cotyle et injection du ciment.
e,f: acquisition volumique et reconstruction 3D après injection du ciment montrant une consolidation consolidation du toit du toit du
e f
ETUDE DE CASETUDE DE CAS PATIENT NPATIENT N°°1919
du toit du toit du cotyle et un remplissage remplissage incomplet de incomplet de la lésionla lésion.
Nette diminution de la douleur malgré le remplissage incomplet de la lésion. On fait le choix de consolider la zone soumise aux plus fortes contraintes en compressioncontraintes en compression. Le gain obtenu sur la mobilité est notable.
THERAPIE LOCALISEETHERAPIE LOCALISEE THERAPIE SYSTEMIQUETHERAPIE SYSTEMIQUE
Dans notre expérience, le traitement par cimentoplastie percutanée est un un traitement palliatif rapidement efficace et sûr traitement palliatif rapidement efficace et sûr qui doit être considéré en première ligne première ligne dans la prise en charge de la douleur liée à une lésion ostéolytique métastatique ou myélomateuse extra-vertébrale.
CONCLUSIONCONCLUSION
- Chimiothérapie- Hormonothérapie- Radio pharmaceutique- Biphosphonates
ANTALGIQUESANTALGIQUESTRAITEMENTS
ASSOCIES
AUTRES : - Chirurgie- Ablation tumorale
CONCLUSIONCONCLUSION
Il permet également une consolidation de l’os une consolidation de l’os et une amélioration de la mobilité du patient.
Le remplissage prioritaire des zones de contraintes remplissage prioritaire des zones de contraintes et la sélection des sélection des patientspatients éligibles conditionnent l’efficacité du geste.
Dans notre expérience, le traitement par cimentoplastie percutanée est un un traitement palliatif rapidement efficace et sûr traitement palliatif rapidement efficace et sûr qui doit être considéré en première ligne première ligne dans la prise en charge de la douleur liée à une lésion ostéolytique métastatique ou myélomateuse extra-vertébrale.
patientspatients éligibles conditionnent l’efficacité du geste.
Le traitement des diaphyses des os longs est à risque secondaire de diaphyses des os longs est à risque secondaire de fracture fracture si une remise en charge est envisagée.