Download - La Libre Immo du 6 décembre 2012
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Supplément à La Libre Belgique - N°173 - Semaine du 6 au 12 décembre 2012
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L’AUTOMNEDE SA VIE
Loisirs Château Nos annoncesDans ce supplément,8 pages pour trouverle bien de votre choix.
Le château de Schleiden futune seigneurie importantede l’Eifel. Page 8
Le Club Med a choisi Engel &Völkers pour commercialiserses villas et chalets. Page 7
D.R.
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2 Le dossier SEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Communautés
De l’art de vivre ensemble après 50 ans
h La Belgique découvre les maisonscommunes. Une asbl est à la pointe d’unnouveau concept.
Pour vaincre la solitude ou par goût de la vie à plusieurs, des maisons communes s’ouvrent depuis trèspeu de temps en Belgique. Cela s’effectue sous la bannière d’Abbeyfield, une association d’origine anglaise.L’association de droit belge agit selon un prescrit international destiné à faire vivre ensemble et de manière dynamique des personnes du troisième âge enparfaite santé et encore pleine d’enthousiasme.Ce sont sans aucun doute les fruits des crises à répé
tition qui touchent notre vieille société occidentale,mais il se fait que ce que propose Abbeyfield est unconcept neuf chez nous. Il est plus ancien dans lemonde anglosaxon. Sous la bannière britannique, desmaisons récentes souvent, anciennes parfois, modulables toujours et donc suffisamment spacieuses, sonttransformées en résidences pour personnes d’âgesmûrs à très mûrs, mais pas audelà.Cela signifie qu’il ne peut être question de handi
caps, moteurs ou intellectuels, car le concept n’est pasune maison de repos perçue comme telle, mais unesorte de maison d’accueil qui frise la colocationcomme on trouve chez des jeunes. On pense à ces jeunes qui s’installent dans la vie professionnelle et qui,par défaut de budgets suffisants, obligés de quitter lecocon familial sous peine d’être taxés de “Tanguy”, acceptent de partager des espaces communs avec des inconnus ou plutôt avec des amis et des amies.Donc, après les kots d’étudiants que les anciens ac
tuels (on parle ici des plus de soixante ans) n’ont peutêtre pas connus, puis après les colocations entre jeunes sans enfant, salariés ou employés enmal d’argent,en mal de couple et de familles à créer, voici que latroisième tranche de la vie s’organise en mode communautaire. Abbeyfield est une association sans butlucratif. “C’est un positionnement économique fondamental”, nous disait Chantal Couvreur qui est une desresponsables belges (administratrice) de cette récenteassociation dont le siège est à Bruxelles. Et les responsables administratifs et gestionnaires commeMadameCouvreur sont des bénévoles. Voilà encore unmotclédans les périodes qui sont les nôtres en ce début desiècle. Le bénévolat cela représente des millionsd’heures offertes à la communauté nationale, que cesoit dans un cadre culturel, sportif, social ou médical.On en use de plus en plus d’autant que la vie s’allongeet que cela ne coûte rien aux budgets publics. “Le nomest venu comme pour la pochette des Beatles, de l’Abbeyfieldstreet à Londres et cela est resté comme indicatif international. L’association est présente en GrandeBretagne évidemment, au Canada, assez largement en Italie etnous nous développons dans d’autres contrées encore denotre continent. L’idée c’est avant tout de répondre à desbesoins précis de certaines personnes en mal de sociabilité, éprouvées par la solitude, aimant une promiscuité réconfortante mais pas étouffante et donc ayant un potentiel de socialisation intéressant. Un autre facteur qui joueen faveur d’un tel concept c’est l’insécurité ambiante desvilles. A plusieurs sous un même toit on est plus fort. Cecidit, cela implique quand même d’agir avec prudenceavant d’accepter et de rentrer dans ce moule spécial. Acette fin nous avons toujours un appartement disponiblepour que le candidat puisse se frotter à ce concept le tempsd’une semaine. Cela ressemble à un stage pour que tout lemonde s’apprivoise et se connaisse mieux. On ne s’impose
pas dans le groupe mais on est coopté. Ce n’est donc pasnon plus tout à fait une colocation. Chaque maison estune cellule différente, ayant un chef et les tâches quotidiennes sont dévolues en bonne intelligence selon les“spécialités” de chacun”.La nontarification des personnes responsables
permet à l’asbl de tenir des comptes stricts et surtoutd’offrir de la place à des tarifs réduits par rapport àceux du marché locatif normal. “Nous ne sommes paspropriétaires des biens. Nous sommes toujours locataires. Nos bailleurs sont parfois des communes qui ont unpatrimoine immobilier et le plus souvent des sociétés immobilières. Chaque maison est d’ailleurs une asbl en ellemême. Nous préférons travailler sur du bâti neuf, carnous pouvons le choisir en le modulant selon certainesexigences. Il n’y a donc pas sauf en parties communes oùles résidants pourraient recevoir des personnes à mobilité réduites, d’infrastructures spécifiques. Nos hôtes sonten parfaite santé; il n’y a donc pas de gardecorps, rampes ou autres portes élargies dans ces maisons qui sontsimplement plus grandes que de coutume. Par ailleurs, sidans l’ensemble d’un bâtiment il y a un appartementnon attribué, ce sont les locataires présents qui en supporteront les frais. C’est une sorte de mutualisation decharges”.Dans les maisons asbl il y a des ménages comme
tous les autres. La vie en commun n’est donc quepartielle mais elle permet de prendre des repas ensemble. Rien n’est obligé toutefois. Pour l’entretien,le passage par les chèquesservice et donc des aidesextérieures est assez répandu. Mais on peut très bienimaginer que quelqu’un se dévoue. Pour le moment,Abbeyfield possède deux immeubles neufs à Bruxelles et un autre à Namur. “Entre Voisins” se trouve àEtterbeek. Le “MartinPêcheur” est situé à WatermaelBoitsfort. Enfin la maison “Le Tour de Table”est celle de Namur. Les maisons sont en général situées près des commerces et des quartiers animésbien desservis par les transports publics.Dans un autre genre, le petitmanoir de Lixhe, posté
sur la rive gauche de laMeuse juste avant la frontièrenéerlandaise, fait également partie du patrimoineloué par l’asbl. Lui, par contre, est relativement isolé.On rappellera que c’est la Fondation Roi Baudouin
qui en avait hérité et qui s’était chargée de le restaurer. Laquelle Fondation a publié naguère encore uneétude approfondie sur les maisons de repos duXXIe siècle où l’on apprend qu’en 2012, 2,4 millionsde personnes de nationalité belge ont plus desoixante ans et que chaque année 20 000 personnespassent ce seuil dans notre petit pays.C’est aussi la période de la vie où le bonheur gran
dit. Les “vieux” d’entre 66 et 75 ans sont plus heureux que les jeunes. Donc les maisons de repos ouautres telles que celles qui nous occupent ici, ont untrès bel avenir, que les gens soient ou non dépendants. La même étude fait savoir que seulement 8%des Belges de plus de 65 ans vivent dans des séniories; et 45% seulement audelà de 85 ans ont choisi cemode d’existence ou y furent contraints. L’idée demaisons communes pour gens valides et indépendants vient compléter l’offre d’un secteur économique en pleine croissance.“Abbeyfield” a déposé d’autres projets dans diver
ses communes de la zone francophone du pays. Lacommunauté est un vecteur d’économie. La vie y estmoins chère qu’ailleurs et les loyers plus bas quedans des appartements isolés, surtout dans les grandes villes. Les maisons communes sont donc des réponses à la crise.Philippe Farcy
Les maisons communes d’Abbeyfield sont en général neuves. C’est plus commode à adapter. Telle laMaison “Le Martin-Pêcheur” à Watermael-Boitsfort.
Un confort optimisé pour personnes affaiblieshVieillir chez soi c’est quand même le plus agréable des choix. Des firmes commeThyssenKrupp pensent au confort des anciens dont le destin est de perdre enmobilité. Le moindre emmarchement peut poser problème.
IL Y A UNMOIS, LE GROUPE THYSSENKRUPP Elevator qui s’y connaît en escalators et élévateurs pourfournir toutes les grandes surfaces commerciales etferroviaires de ce genre d’appendicemétallique, aprésenté à la presse un nouveau produit permettantaux personnes légèrement affaiblies d’affronter lagrimpette quotidienne de leurs escaliers, dans lesdeux sens; le pire n’étant pas demonter. Et pour queles marchesmenant aux chambres ne ressemblentpas aux gradins des temples aztèques, il faut à unmoment donné passer à l’aidemécanique.On connaît les sièges qui glissent le long des rampes.A travers la filiale ThyssenKrupp Encasa, c’est pareildans le fait que l’élévateur est accroché à une crémaillère. Mais dans le cas de “Stairwalker”, la per
sonne prise en charge reste debout et marche, maispeut se tenir à un guidon, dumoins à deux accotoirs, demanière à ne pas perdre l’équilibre. Lastabilité est en effet un autre problèmemajeur àgérer à l’approche des quatre fois vingt ans.La vitesse de l’engin est adaptable. On peut la fairefonctionner à l’aide d’une télécommande et la choseest même dotée de lampes LED qui permettent biensûr d’y voir clair à tousmoments de la journée. Celaimplique donc un flux électrique. L’objet est en effeten contact avec le courant et une batterie se chargeen permanence. L’engin prend également une position de repos qui n’empêche pas l’accès à l’escalieraux personnes n’en ayant point besoin.Ph. Fy.
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En marchant, mais de manière totalement sécurisée.
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La maison dite du “Tourde Table” à Namur est unédifice plus ancien réa-ménagé récemment et
adapté aux besoins d’unevie communautaire. Ce
type de location pour lessociétés immobilières estparticulièrement stable.
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3Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Communautés
De l’art de vivre ensemble après 50 anspas dans le groupe mais on est coopté. Ce n’est donc pasnon plus tout à fait une colocation. Chaque maison estune cellule différente, ayant un chef et les tâches quotidiennes sont dévolues en bonne intelligence selon les“spécialités” de chacun”.La nontarification des personnes responsables
permet à l’asbl de tenir des comptes stricts et surtoutd’offrir de la place à des tarifs réduits par rapport àceux du marché locatif normal. “Nous ne sommes paspropriétaires des biens. Nous sommes toujours locataires. Nos bailleurs sont parfois des communes qui ont unpatrimoine immobilier et le plus souvent des sociétés immobilières. Chaque maison est d’ailleurs une asbl en ellemême. Nous préférons travailler sur du bâti neuf, carnous pouvons le choisir en le modulant selon certainesexigences. Il n’y a donc pas sauf en parties communes oùles résidants pourraient recevoir des personnes à mobilité réduites, d’infrastructures spécifiques. Nos hôtes sonten parfaite santé; il n’y a donc pas de gardecorps, rampes ou autres portes élargies dans ces maisons qui sontsimplement plus grandes que de coutume. Par ailleurs, sidans l’ensemble d’un bâtiment il y a un appartementnon attribué, ce sont les locataires présents qui en supporteront les frais. C’est une sorte de mutualisation decharges”.Dans les maisons asbl il y a des ménages comme
tous les autres. La vie en commun n’est donc quepartielle mais elle permet de prendre des repas ensemble. Rien n’est obligé toutefois. Pour l’entretien,le passage par les chèquesservice et donc des aidesextérieures est assez répandu. Mais on peut très bienimaginer que quelqu’un se dévoue. Pour le moment,Abbeyfield possède deux immeubles neufs à Bruxelles et un autre à Namur. “Entre Voisins” se trouve àEtterbeek. Le “MartinPêcheur” est situé à WatermaelBoitsfort. Enfin la maison “Le Tour de Table”est celle de Namur. Les maisons sont en général situées près des commerces et des quartiers animésbien desservis par les transports publics.Dans un autre genre, le petitmanoir de Lixhe, posté
sur la rive gauche de laMeuse juste avant la frontièrenéerlandaise, fait également partie du patrimoineloué par l’asbl. Lui, par contre, est relativement isolé.On rappellera que c’est la Fondation Roi Baudouin
qui en avait hérité et qui s’était chargée de le restaurer. Laquelle Fondation a publié naguère encore uneétude approfondie sur les maisons de repos duXXIe siècle où l’on apprend qu’en 2012, 2,4 millionsde personnes de nationalité belge ont plus desoixante ans et que chaque année 20 000 personnespassent ce seuil dans notre petit pays.C’est aussi la période de la vie où le bonheur gran
dit. Les “vieux” d’entre 66 et 75 ans sont plus heureux que les jeunes. Donc les maisons de repos ouautres telles que celles qui nous occupent ici, ont untrès bel avenir, que les gens soient ou non dépendants. La même étude fait savoir que seulement 8%des Belges de plus de 65 ans vivent dans des séniories; et 45% seulement audelà de 85 ans ont choisi cemode d’existence ou y furent contraints. L’idée demaisons communes pour gens valides et indépendants vient compléter l’offre d’un secteur économique en pleine croissance.“Abbeyfield” a déposé d’autres projets dans diver
ses communes de la zone francophone du pays. Lacommunauté est un vecteur d’économie. La vie y estmoins chère qu’ailleurs et les loyers plus bas quedans des appartements isolés, surtout dans les grandes villes. Les maisons communes sont donc des réponses à la crise.Philippe Farcy
Un confort optimisé pour personnes affaiblieshVieillir chez soi c’est quand même le plus agréable des choix. Des firmes commeThyssenKrupp pensent au confort des anciens dont le destin est de perdre enmobilité. Le moindre emmarchement peut poser problème.
IL Y A UNMOIS, LE GROUPE THYSSENKRUPP Elevator qui s’y connaît en escalators et élévateurs pourfournir toutes les grandes surfaces commerciales etferroviaires de ce genre d’appendicemétallique, aprésenté à la presse un nouveau produit permettantaux personnes légèrement affaiblies d’affronter lagrimpette quotidienne de leurs escaliers, dans lesdeux sens; le pire n’étant pas demonter. Et pour queles marchesmenant aux chambres ne ressemblentpas aux gradins des temples aztèques, il faut à unmoment donné passer à l’aidemécanique.On connaît les sièges qui glissent le long des rampes.A travers la filiale ThyssenKrupp Encasa, c’est pareildans le fait que l’élévateur est accroché à une crémaillère. Mais dans le cas de “Stairwalker”, la per
sonne prise en charge reste debout et marche, maispeut se tenir à un guidon, dumoins à deux accotoirs, demanière à ne pas perdre l’équilibre. Lastabilité est en effet un autre problèmemajeur àgérer à l’approche des quatre fois vingt ans.La vitesse de l’engin est adaptable. On peut la fairefonctionner à l’aide d’une télécommande et la choseest même dotée de lampes LED qui permettent biensûr d’y voir clair à tousmoments de la journée. Celaimplique donc un flux électrique. L’objet est en effeten contact avec le courant et une batterie se chargeen permanence. L’engin prend également une position de repos qui n’empêche pas l’accès à l’escalieraux personnes n’en ayant point besoin.Ph. Fy.
En marchant, mais de manière totalement sécurisée.
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7En pratiqueSEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Immobilier de loisirs
Club Med choisitEngel&Völkers
h Il en est venutardivement àl’immobilieret… à la recherched’acquéreurs belges.C’est fait désormais.
LE TOUROPÉRATEUR HAUT DE GAMME s’estlancé, dès 2007, dans la conception et la commercialisation de programmes immobiliers adossés àses villages, sous le nomClubMedVillas&Chalets.Les unes à lamer, les autres à lamontagne.Etonnamment, il lui a fallu près de 5 ans pour
décider de se choisir un opérateur belge. C’est désormais chose faite avec le lancement de la commercialisation par le réseau d’agences Engel&Völkers. “Nous n’avions pas de distributeurs sur la Belgique, confirme Véronique Bertrand, directrice deClub Med Villas&Chalets (petite photo). Nousavons lancé la commercialisation par étape, parceque cet esprit immobilier était nouveau pour le ClubMed : la France d’abord, la Grande Bretagne depuisun an et maintenant la Belgique. Cela ne veut pasdire qu’il n’y avait pas de demandes directes, mais elles étaient alors acheminées aux intermédiairesfrançais.” Sans grand succès apparemment puisqu’aucun Belge ne fait partie du club des propriétaires. Alors qu’il y a des Français, des Suisses, desLuxembourgeois, des Britanniques… “Les Belgesont une affinité forte avec la marque Club Med,ajoute Véronique Bertrand. Il était normal que laBelgique soit notre prochain marché.”Sans grande surprise, il a choisi Engel&Völkers
pour le représenter. L’agence est en effet spécialisée dans le courtage immobilier des propriétés résidentielles haut de gamme. Mais surtout parceque ClubMed fait ainsi d’une pierre… trois coups.Un, Engel&Völkers, c’est en Belgique un réseaud’une vingtaine d’agences dans les trois Régionsdu pays. Deux, le master franchisé belge (l’enseigne est d’origine allemande), couvre aussi laFrance (qui n’intéresse pas le Club Med puisqu’ily a son distributeur local Marc Fougols) mais encore le Grandduché de Luxembourg (qui agrée leClub, bien sûr). Trois, l’enseigne a une forte présence à l’international, dans pasmoins de 37 paysdans le monde. “C’est important pour nous, ajoute
Véronique Bertrand, car nous ne voulons pas nousfermer aux autres marchés. Mais dans un premiertemps, c’est uniquement au Belux que Engel&Völkerscommercialisera nos produits, pour s’y familiariser.”Club Med Villas&Chalet n’a pour l’heure lancé
que deux programmes de luxe, qui sont donc désormais dans le portefeuille des agences belges etluxembourgeoises du courtier. L’un sur l’Ile Maurice, adossé au Village de La Plantation d’Albion :40 villas de 3 ou 4 chambres, dont 26 déjà construites et partiellement vendues, et 5 en cours deconstruction (à partir de 1 529 000 euros horstaxes pour une villa 3 chambres). L’autre à Valmorel en Savoie française : 80 appartements de 2, 3 et4 chambres dans 19 grands chalets, dont les deuxpremières phases sont finalisées, soit 46 appartements (à partir de 546 000 euros hors taxe pourun appartement 2 chambres de 83m²).Le concept proposé par le Club Med est avant
tout immobilier, puisqu’il s’agit, pour les investisseurs, d’acquérir les biens en pleine propriété.Dans des lieux magiques, qui sont la réputationdu T.O., “plusvalue à la clé”, ajoute VéroniqueBertrand. Mais à la valeur patrimoniale, il ajouteune valeur “plaisirs” : ces programmes sont en effet adossés à des villages existants, dont les services en all inclusive sont accessibles aux occupants.Les propriétaires peuvent opter au choix pour
une acquisition traditionnelle ou pour une acquisition en gestion locative. Dans ce dernier cas, ilsprofitent de leur bien durant 3 à 6 semaines paran (qu’ils peuvent même échanger vers une autredestination, parmi une sélection de cinq VillagesClub Med renouvelés chaque année) et confientleur clé au Club qui en assure l’entretien et la gestion courante. De quoi générer des revenus quipeuvent, selon le taux d’occupation du bien, allerde la couverture des charges de copropriété et desfrais d’entretien à une rentabilité nette supérieurà 3% (pour un tauxd’occupationde 50%). “Le rendement n’est pas garanti, reconnaît VéroniqueBertrand,mais on est d’une très grande transparence.”D’autres programmes sont à l’étude. “On reste
prudent et cadrons les choses, conclut VéroniqueBertrand. Surtout que le périmètre économique n’estpas des plus favorables. Mais le potentiel existe, que cesoit dans de nouveaux villages à construire, dont unmorceau de terrain serait réservé au pôle immobilierdu Club, ou alors dans des villages existants dont desparcelles mitoyennes sont disponibles.”C.M.
A Valmorel, Club Med Villas & Chalets produira à terme 80 appartements dans 19 grands chalets.
En brefLe “Toison d’Or”,enfinLes communes d’Ixelles et deBruxelles ont récemment octroyé à Prowinko un permisde bâtir pour un immeublemixte logementscommerces, avenue de la Toison d’Or.Plus précisément, dans ladent creuse de l’artère commerciale. La construction démarrera début 2013, ce dontse réjouit Prowinko qui attend son sésame depuis delongues années. Le “Toisond’Or” disposera d’environ12 800 m² de surfaces pourdes magasins, 84 appartements (dont 8 cédés à la communequi les affectera à du logement moyen), 2 crèchespouvant accueillir 78 enfantset 326places deparking, dont20 places pour motos. Il estégalement prévu 139 emplacements pour des vélos. La
construction devrait durerenviron deux ans. Prowinkoélaborera une charte de bonvoisinage et une communication permanente pour la durée des travaux. e
A l’hippodromeLa procédure de désignationdu futur exploitant du site del’Hippodrome de Boitsfort aformellement démarré le30 novembre par la publication d’un avis de marché. Sonobjectif : le réaménagementdu site en un espace vert récréatif et culturel à l’attentiondes familles et du grand public. C’est la Société d’Acquisition Foncière (SAF), futurebénéficiaire d’un bail emphytéotique sur le site, qui pilotera la procédure de désignation du candidat qui devraitdurer 6mois. e
Question time
L’enregistrement dubail est obligatoire
Si vous concluez un contrat de bail de résidence principale, n’oubliez pas d’aller le faire enregistrer ! C’estdevenu obligatoire.Le but de l’enregistrement de votre contrat de bail estde lui donner “date certaine” et qu’il soit “opposable”à tout lemonde. Par exemple, si vous êtes locataire etque l’immeuble que vous louez est vendu, le nouveaupropriétaire sera tenu de respecter le contrat de bail,aumoins durant la durée légale pour pouvoir donnervalablement un renom.En principe, c’est le bailleur (propriétaire) qui doitprocéder à l’enregistrement mais s’il ne le fait pas, lelocataire peut le faire enregistrer luimême. L’enregistrement doit se faire dans les deux mois de la signature du contrat de bail.Comment faire ? C’est très simple. Il suffit de présenter au bureau de l’enregistrement compétent troisexemplaires du contrat de bail signés par le locataireet le bailleur. Chaque partie en conservera un et l’administration aussi.Cela ne vous coûtera rien, c’est gratuit !Vous pouvezmême transmettre votre contrat de bailpar email, poste ou le remettre sur place.N’oubliez pas de mentionner certains éléments importants dans le contrat de bail : les nom et adressedu bailleur et du locataire, la date à laquelle le contratprend cours, lemontant du loyer (+ charges) et la description de l’immeuble.Pensez aussi à dresser un état des lieux. e
UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendez vous surwww.notaire.be.
Libre Immo. Supplément hebdomadaireà La Libre Belgique. Coordinationrédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 2913 - [email protected])
Illustrations: Etienne Scholasse. Réalisation: Sodimco.Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey.Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), BrunoBausier. Publicité: Véronique Le Clercq (00322 21127 64 [email protected])
CLUB
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CLUB
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8 Vie de château SEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Vie de château l 648
La marquede Schleiden
h Le château de Schleiden futune seigneurie importante del’Eifel.
hOn y vit des famillesconsidérables comme lesManderscheid, La Marck etd’Arenberg.
A QUARANTECINQ KILOMÈTRESd’Eupen, en terres allemandes, aprèsavoir frôlé les flots de la Roer qui fontpétiller la charmante cité de Montjoie(Munschau), on arrive à Schleiden parune route bucolique émaillée de petitsvillages piqués de maisons à colombages. Nous sommes en bordure du parcnational de l’Eifel. Le tourisme est unedes bases de l’économie locale. Belle région donc, où les sapins ne sont pasmaîtres de tout et dont les seigneurs dejadis tiraient de grands profits. La proximité n’empêche pas l’exotisme.Du Schleiden ancien, il ne reste pas
grandchose et la petite ville posée aucreux de sa vallée de l’Olef n’a plusbeaucoupd’âme. Le château luimêmeafurieusement souffert lors des derniersmois de batailles contre le IIIe Reich. Illuimanque désormais l’aile de retour etla haute tour médiévale réduite à unedemisentinelle, sans toiture et éventrée, surplombant ce qui est le vrai cloude la ville, à savoir l’église gothique.Depuis le versant faisant face au châ
teau (photo cidessus), on voit que labâtisse aligne vingt et une travées surquatre niveaux pour la partie occidentale et trois niveaux pour la partieorientale qui possède vers la vallée unetravée en retour. Les toitures couvertesd’ardoises sont en bâtière à croupes. Denombreuses lucarnes ponctuent la toiture, à chaque travée. Sur la cour (visiblephoto cidessous), on trouve du côté de
l’Orient, une tour engagée à huit panssommée d’une toiture en clocheton récente. Précédemment cette tour étaitcrénelée. Les murs sont montés en ungrès local à dominante grise ou rouge.La porte d’entrée anciennequi se trouveà droite de cette tour engagée est ornéed’un reste de fronton animé des armoiries LaMarck.Après avoir regardé le châteaudont on
ne voit de l’intérieur que le restaurantsitué dans d’anciennes caves, il faut allervoir l’église. C’est là que reposent les sires de Schleiden de la famille des com
tes de Manderscheid à qui l’on doit desvitraux du début du XVIe siècle. Sansdoute réalisés par des artistes flamands,ils sont magnifiques de qualité. A euxseuls, ils valent le détour.Puis il y a dans ce temple de pierre
rougeoyante des tombes de fort bellefacture dont un superbe monument enmarbre noir (de Theux ?) du XVIe sièclequi abrite le couple d’Ernest La Marck(15901654) et de Sybille d’HohenzollernHechingen. Par sa conception, il estproche de celui des Glymes à Jodoigne.Oude celui des Pallandt à SaintEtienne,
au village de Reuland.
Les histoires des familles successives àSchleiden sont très complexes. Lemieux est d’aller sur le site de la Fondation d’Arenberg (*) pour appréhenderunepartie des siècles écoulés par ici. Carles actuels ducs et princes d’Arenberg,membres de la troisième Maison de cenom, comtes de Schleiden, régnèrent icien un territoire obtenu des comtes deLa Marck que nous connaissons touspour avoir donné trois PrincesEvêquesà la principauté de Liège et des sirespuissants sur Bouillon, Sedan, SeraingleChâteau, Neufchâteau, Rochefort etLummen. Schleiden avait fait partie duduché de Luxembourg, et était arrivéaux La Marck par mariage. Il en fut demême avec l’union en 1748 du princeCharlesMarie d’Arenberg (17211778)avec LouiseMarguerite de La MarckSchleiden (17301820). Une journéedans la région sera donc édifiante en cemois lumineux d’étoiles en commençant par AixlaChapelle, puis en descendant vers le marché de Noël (magique) au châteauMerode à MerodeLangerwehe; on descendra ensuite versStolberg puis Montjoie et enfin Schleiden.Philippe Farcy
U (1) www.arenbergfoundation.eu;http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d’Arenberg
L’ancien château fort de Schleiden fut détenu par les ducs d’Arenberg aux XVIIIe et XIXe siècles. La demeure, très endommagée en 1945,abrite une maison de repos et un restaurant.
PH.F
Y.
PH.F
Y.
Sur place on peut voir ces photos d’avant les destructions de 1945. L’aile de retour n’a pas été remontée, pas plus que la tour carrée.
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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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12 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €
21-101398703-03
21-101398701-01
MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €
21-101416501-01
21-101398702-02
21-101416203-03
MAISONS À VENDREplus de 500.000 €
21-101411613-13
21-101416406-06
21-101416207-07
21-101411616-16
21-101416404-04
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13immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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MAISONS À VENDREprix non précisé
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APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 125.000 à 250.000 €
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14 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 250.000 à 375.000 €
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APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 375.000 à 500.000 €
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APPARTEMENTSÀ VENDRE
plus de 500.000 €
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15immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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LOFTSvente & location
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VIAGER
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MAISONSà louer
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SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne 1000 Bruxelles
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FACULTÉ DE SURENCHÈRE
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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles
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