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200 frs Fespam 2013 Championnat des quarts de finale de la ligue des clubs champions d’Afrique de football LES ECUEILS A CONTOURNER POUR LA REUSSITE DES LOCALES Vie des partis Le Printemps arabe LES FRÈRES MUSULMANS PEUVENT-ILS ÊTRE DES DÉMOCRATES ? 12 4 7 10 Plateaux LA MÉFIANCE S’INSTALLE ENTRE LE MAIRE ET LES POPULATIONS D’OLLOMBO 5 Blessés du 4 mars 2012 LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ GARANTIT LA GRATUITÉ DES SOINS 8 9 L’ONG MERCY SHIPS VOLE AU SECOURS DES PERSONNES VICTIMES DE MALFORMATIONS Brazzaville, cité culturelle, sanctuaire des arts, abrite depuis le 13 juillet 2013, la neuvième édition du Festival panafricain de la Musique (Fespam) sous le thème : « Les musiques africaines, vecteur d’authenticité et facteur d’émergence ». Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso a ouvert ce festival au stade Félix Eboué, en présence de la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, après la décoration d’un échantillon de deux artistes sur une dizaine de récipiendaires. Après la cérémonie officielle d’ouverture riche en symboles, la 9 e édition du Fespam dédiée à l’Afrique du Sud avec pour marraine Yvonne Chaka Chaka, a offert aux milliers de citoyens témoins de l’évènement, un méga-concert qui a vu se succéder six groupes représentant cinq pays africains. 3 11

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200 frs

Fespam 2013

Championnat des quarts de finale de la liguedes clubs champions d’Afrique de football

LES ECUEILS ACONTOURNER

POUR LA REUSSITEDES LOCALES

Vie des partis

Le Printemps arabeLES FRÈRESMUSULMANS

PEUVENT-ILS ÊTREDES

DÉMOCRATES ?� 12

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Plateaux

LA MÉFIANCES’INSTALLE ENTRELE MAIRE ET LESPOPULATIONSD’OLLOMBO

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Blessés du 4 mars 2012

LE MINISTÈRE DELA SANTÉ GARANTIT

LA GRATUITÉDES SOINS

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L’ONG MERCYSHIPS VOLE AUSECOURS DESPERSONNESVICTIMES DE

MALFORMATIONS

Brazzaville, cité culturelle, sanctuaire des arts, abrite depuis le 13 juillet 2013, la neuvième édition du Festivalpanafricain de la Musique (Fespam) sous le thème : « Les musiques africaines, vecteur d’authenticité etfacteur d’émergence ». Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso a ouvert ce festival au stadeFélix Eboué, en présence de la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, après la décorationd’un échantillon de deux artistes sur une dizaine de récipiendaires. Après la cérémonie officielle d’ouvertureriche en symboles, la 9e édition du Fespam dédiée à l’Afrique du Sud avec pour marraine Yvonne ChakaChaka, a offert aux milliers de citoyens témoins de l’évènement, un méga-concert qui a vu se succéder sixgroupes représentant cinq pays africains.

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Page 2: C:UsershpVideosPATRIOTE DOCS239Patriote 239 du 15 juillet 2013 · 2013-07-16 · Site: : E-mail : lepatriotecongo@yahoo.fr N°239 du 15juillet 2013 - Le Patriote P OLITIQUE 3 DEUX

N°239 du 15 juillet 2013 - Le Patriote Site:www.lepatriote-congobrazza.com : E-mail : [email protected]

2 P UBLICITE

Aux Pasteurs et Responsables d’Organisations Chrétiennes ;Aux Bien-aimés en Christ,Brazzavilloises, Brazzavillois

L’Association Chrétienne « Porteurs de Vie » en partenariat avec Top Chrétien Afrique,a l’immense plaisir de vous inviter à prendre part à la 1ère édition de la FoireInternationale du Livre Chrétien en sigle « FOILIC’13 » qu’elle organisera àBrazzaville du 20 au 30 Juillet 2013 - Lieu : Esplanade Mairie de Moungali.

La vision de « FOILIC’13 » est de répandre la bonne nouvelle du Salut par Jésus-Christau moyen de la mise à disposition d’une grande quantité des Bibles, Livres, Ebooks,Messages CD-DVD, et des œuvres artistiques d’expressions chrétiennes selon qu’il estécrit : « Le Seigneur dit une parole, Et les messager(e)s de bonnes nouvellessont une grande armée » PS 68 ; 11

En marge de FOILIC’13, et grâce à notre partenaire Top Chrétien Afrique, il y aura :· Présentation des NTIC au service de l’évangile : Exemple du Top Chrétien· Formation des Cyber évangéliste sur Internet et la formation des conseillers en ligne;· Aider les églises à avoir un site web, un blog ... Former les églises sur « créer et animerun compte Facebook »

Nous croyons en Dieu pour FOILIC’13. Jésus-Christ est Seigneur !

Association Porteurs de Vie

COMMUNIQUE

Page 3: C:UsershpVideosPATRIOTE DOCS239Patriote 239 du 15 juillet 2013 · 2013-07-16 · Site: : E-mail : lepatriotecongo@yahoo.fr N°239 du 15juillet 2013 - Le Patriote P OLITIQUE 3 DEUX

Site:www.lepatriote-congobrazza.com : E-mail : [email protected] N°239 du 15 juillet 2013 - Le Patriote

3P OLITIQUE

DEUX ENFANTS DANS LA PEAU DE L’ÉLÉPHANT

Dans le sous-bois qui jouxte l’arrière-cour demon grand-père, deux adolescents quivenaient à peine de se croiser dans le

village, pratiquant les jeux de leur âge, voulaients’identifier chacun à un animal de son choix. Toutcompte fait, ils avaient tous les mêmes préfé-rences : le premier s’identifiait à l’éléphant, l’animaltotem de sa famille ; l’autre refusa de l’écouter enrétorquant que l’éléphant c’est bien lui ; car, toutela mythologie clanique est liée à ce pachyderme.S’en est suivie une discussion, plutôt une chaudeempoignade verbale qui finit par attirer l’attentionde trois vieillards qui passaient le plus clair de leurtemps à palabrer à l’ombre du grand arbre duvillage situé non loin de là.

Interrogés sur les causes de cette dispute qui com-mençait à dégénérer, les deux compagnonss’expliquèrent ; pour le premier qui cite abondam-ment ses vieux parents, depuis des lustres,l’éléphant est l’animal affilié à sa famille : « pourles membres de notre clan, l’éléphant est un procheparent. C’est notre ancêtre mythique. Chez nous,il est associé à un dieu. Comment voulez-vous queje laisse à celui qui est venu on ne sait d’où, letemps de se réclamer de la famille de l’éléphantqui est pour nous un attribut de divinité ? », a-t-ilindiqué.

Les vieux se regardèrent dans les yeux avant delaisser la parole à l’autre contradicteur deréagir : « mon père m’a toujours dit que lamythologie de notre clan est entretenue par la têtede l’éléphant. Il nous a été même rapporté qu’aucours des parties de chasse, des membres de

notre clan ont été secourus par des éléphantsqui prenaient des apparences humaines, en lestransformant en arbres ou en termitières ; lesépargnant ainsi de la colère d’un animal blessé.Et selon les croyances du milieu, l’éléphant estun dieu immortel que je ne saurais laisser à cetusurpateur ».

La curiosité des vieux fut attirée d’abord parl’étendue des connaissances des deuxadolescents : ils avaient tous une parfaitemaîtrise de leurs relations avec l’éléphant, leuranimal allié. Marqué par cette étonnante sagessejuvénile, mon grand-père finit par détecter lesorigines communes et lointaines des deuxprotagonistes et conforta leurs croyances enl’éléphant, leur ancêtre commun, en indiquantqu’il est présent dans presque toutes lesmythologies où il est considéré comme unedivinité vivante ; au point d’être élevé au rangd’animal supérieur, porteur des fondements deprospérité pour les nations, de bénignité et debienveillance légendaires pour les peuples. Pourmon vieux, les deux jeunes gens ont raison depenser que les esprits des ancêtres mortsrésident dans toutes les formes que peut revêtirl’éléphant. Ainsi, ils ont raison de se le disputeret de se dire, chacun en ce qui le concerne, enharmonie avec cette créature qui sait se mêlerde la vie des autres. Enfin, il a conclu qu’à l’originedu monde était un gouffre infini qui engendra laterre, la montagne, la mer, le ciel et l’éléphant ?

Jules Débel

En effet, sous d’autrescieux on aurait dû qualifiercet acte «d’usage de faux

et usurpation de titre». Lecomportement d’un hommepolitique ne doit friser à la fois,ni la provocation, ni le mépris deslois qui régissent son pays.D’aucuns pensent qu’il voulaittout simplement faire parler delui et fomenter des prétendusdémêlés avec le pouvoir quimaltraiterait ses opposants.En fait, l’ancien secrétaire géné-ral de l’Upads en a énormémentbesoin au moment où il vientd’être disgracié par le congrès deson parti. Il est sans ignorer quelorsque quelqu’un n’exerce plusde fonctions officielles, il ne de-vrait plus faire usage de docu-ments y afférents.Pour le cas de Christophe Mou-kouéké, les choses sont clairescomme l’eau de roche.Le 1er juillet dernier, il se présenteà Maya-Maya, pour effectuer lesformalités de voyage. Les servi-ces de police de l’aéroport quiprocèdent aux contrôles desformalités de voyage des passa-gers, ainsi que les responsablesd’Air-France en charge de lasûreté à l’aéroport internationalde Maya-Maya ne constatentrien d’anormal dans les docu-ments de voyage présentés parMonsieur Christophe Moukoué-ké.Après cette étape, il se rendalors au salon VIP où il doit atten-dre l’embarquement. Avant d’yaccéder, il passe par le poste depolice et présente ses docu-ments de voyage. Les agents dela DST qui y travaillent, le recon-naissent et lui rendent les hon-neurs dus à son rang.Cependant, en examinant lesdocuments présentés par cedernier, ils constatent une incon-gruité dans son passeport diplo-matique. Celui-ci mentionne sonstatut de député, alors qu’il nel’est plus depuis 2012. Très vite,

ils lui notifient cet état de fait etsur ce, Christophe Moukouékés’est vu légalement refuser l’ac-cès au salon réservé aux hautespersonnalités. Malgré ses crisd’orfraie, les policiers sont restésde marbre. Sur ces entrefaites,il rentre chez lui, tout penaud.En scrutant cette déconvenue,l’on découvre qu’il n’y a rien depolitique, ni de persécution com-me certains organes de la pres-se écrite en mal de sensation onttenté de le faire croire. MonsieurChristophe Moukouéké avaittout simplement affaire à la loiet rien d’autre.Notons au passage que, peuavant lui, le ministre de la santéet de la population, FrançoisIbovi n’avait pu effectuer sonvoyage à Cuba, le 24 juin 2013,comme prévu. Les services dela sûreté d’Air-France lui ontinterdit de voyager faute de visad’entrée en Espagne, bien qu’entransit. Il s’est exécuté sansbruit, parce qu’il s’est agi d’uneloi qui exige à tout passager entransit dans deux pays différentsd’Europe, de prendre toujours unvisa, même s’il est en zone inter-nationale.Pourtant, Christophe Moukoué-ké n’ignore certainement pasqu’en sa qualité d’ancien minis-tre sous le parti unique, il a droità un passeport diplomatique.Mais il n’a pas voulu suivre cetteprocédure pour des raisons quilui sont propres.Pour mémoire, Christophe Mou-kouéké a assumé les fonctionsde ministre de l’information dansles années 70. Est-ce le mélo-drame politique que connait sonparti, qui l’a si fortement ébranlé,au point de perdre de vue cesdispositions ? Qu’à cela netienne, il s’est envolé le 8 juilletdernier pour le Gabon en usantde son passeport ordinaire.Preuve qu’il n’est ni persécuté,ni mal traité par la police.

CHRISTOPHE MOUKOUÉKÉ RATTRAPÉ PARLA LEGALITÉ À L’AÉROPORT DE MAYA-MAYAL’ancien secrétaire général de l’Union Panafricaine pour ladémocratie et le développement social (UPADS), ChristopheMoukouéké n’a pu effectuer le déplacement de Paris, le 1er juilletdernier. Il s’est permis d’utiliser son passeport diplomatiquedevenu désuet, à l’issue de la perte de son statut de députédepuis les législatives de 2012. Il en est de même pour tousles ministres ayant cessé leurs fonctions au dernierremaniement ministériel. Ils ont néanmoins droit à un passeportdiplomatique en tant qu’ancien ministre.

Christophe Moukouéké confondfort probablement les époques.En effet, les Congolais qui nesont pas amnésiques, se rappel-lent que le droit d’aller et venirdes citoyens sous le règne del’UPADS et donc sous la férulede Moukouéké était périlleuxpour tous ceux qui se récla-maient de l’opposition ou taxéscomme tel par le pouvoir. L’onse souvient que le PrésidentDenis Sassou N’Guesso pourquitter le pays était chaque foisobligé de briser une ceinture desécurité composée à la fois dechars et d’hommes armés jus-qu’aux dents positionnés àl’aéroport de Maya-Maya. A celase greffe le bouchon musclé quiavait été dressé par le pouvoird’alors à Gamboma pour con-trôler et persécuter tous ceux quiétaient du PCT ou de la familleprésidentielle en partance pourOYO. A l’opposé de ce climatde terreur, le Congo, sous ladirection du Président DenisSassou N’Guesso, ne ressem-ble en rien à celui d’hier. Le droitd’aller et venir des citoyens estassuré à tous sans distinctiond’appartenance politique ouethnique.C’est ainsi que les femmescommerçantes issues desdifférentes ethnies se rendentrégulière au port d’Oyo effectuerdes achats de poissons fuméset frais en toute quiétude. Ceci,parce qu’il ne saurait venir àpersonne l’idée de demanderleur origine.

Patrick Yandza

Christophe Moukouéké

L’intronisation a eu lieu enprésence de BernardMoussiti, vice-président

du Conseil départemental deCharles Brice Ngono, souspréfet du district de Sibiti etBernard Makita, administrateur-maire de la communauté urbainede Sibiti ainsi que le haut com-mandement militaire départe-mental. Comme le veut la tra-dition, le colonel Marius Itoua alu la note de nomination avantd’instruire la troupe en ces ter-mes : « Vous obéirez à EdgarClaver Tsono en tout ce qu’ilvous commandera ».

S’adressant aux populationsprésentes à la cérémonie, le co-lonel Marius Itoua a sollicité leurcontribution en aidant la forcepublique à accomplir pleine-ment sa mission, celle qui con-siste à être toujours proche despopulations afin que celles-cin’aient ni peur, ni crainte maisqu’elles soient au contrairetotalement rassurées.Signalons que le capitaine EdgarClaver Tsono remplace à ce pos-te le capitaine Maurice TimothéeMbouala qui a dirigé cette com-pagnie pendant six ans.

Léboussou Adama

Sibiti : Gendarmerie

LE NOUVEAU COMMANDANTDE COMPAGNIE

TERRITORIALE INSTALLÉLe colonel Marius Itoua, chef d’Etat Major de la région degendarmerie du Niari, a procédé récemment à l’installation ducapitaine Edgar Claver Tsono, nommé commandant decompagnie territoriale de Sibiti (Lékoumou).

Edgar ClaverTsono

Page 4: C:UsershpVideosPATRIOTE DOCS239Patriote 239 du 15 juillet 2013 · 2013-07-16 · Site: : E-mail : lepatriotecongo@yahoo.fr N°239 du 15juillet 2013 - Le Patriote P OLITIQUE 3 DEUX

N°239 du 15 juillet 2013 - Le Patriote Site:www.lepatriote-congobrazza.com : E-mail : [email protected]

4 P OLITIQUE

En bon connaisseur de sacirconscription ValèreGabriel Etéka-Yémet a

élaboré une stratégie qui a crééla communion entre les habitantsdes villages du district de Lirangaqui sont, entre autres, Moun-gombété, Djoundou, Ngodola,Longo, Djoumbélé, Congo-Malembé. Le dialogue a étéfranc. Le député a rendu comptedes travaux des deux dernièressessions de l’Assemblée natio-nale et les populations ont pré-senté les difficultés auxquelleselles sont confrontées auquotidien.Devant les habitants de cinqvillages réunis à Ngodola, Il aexpliqué l’importance de l’un desgrands projets du Gouverne-ment qui va permettre de relierle district de Liranga au chef-lieudu département de la Likouala.Il s’agit de la construction de laroute Liranga-Impfondo inscriteau budget de l’Etat exercice2013.Cette route va non seulementdésenclaver le district de Lirangamais fera de cette localité unpôle économique important avecla construction d’un port fluvialpour faire face à l’étiage qui rendl’Oubangui un des affluents duFleuve Congo navigable six moissur douze.Les populations ont présenté audéputé leurs difficultés qui se

DESCENTE PARLEMENTAIRE DU DÉPUTÉVALÈRE GABRIEL ETÉKA-YÉMET

Conformément à leur règlement intérieur, les députés ont ledevoir d’effectuer des descentes parlementaires après chaquesession de l’Assemblée nationale pour édifier leurs mandantssur les conclusions des travaux. Le député de la circonscriptionunique de Liranga Valère Gabriel Etéka-Yémet n’a pas dérogéà la règle malgré l’enclavement de sa circonscription. Il a affron-té les eaux de l’Alima, du fleuve Congo et de la rivière Oubanguipour accomplir, une fois de plus son devoir parlementaire.

A dire vrai, i l seraitprésomptueux d’affirmerdétenir une recette dont

la mise en œuvre déboucheraitindubitablement sur un succèsélectoral. Tous les partis s’ensaisiraient et parviendraient tousà la victoire. Les partis arrêtentleur stratégie en fonction desparamètres qu’ils déterminentsur la base des réalités propresà leur positionnement sur leterritoire national.Cependant, il demeure uneconstance essentielle, la victoiren’est envisageable que s’il y’aune forte adhésion qui dépassele cadre des simples militants,adhérents et sympathisants pourtoucher une grande partie de lapopulation. C’est un truisme quede le faire remarquer, mais iln’en demeure pas moins vraiqu’arriver à convertir pour uneélection des tas de personnesdont on ignore a priori despréférences partisanes sembleune véritable gageure. Mais lavictoire électorale est à ce prix.Le minimum que les partis puis-sent faire est d’en tenir comptelorsqu’ils procèdent à la dési-

Dans un avenir plus ou moins proche, les congolais serendront aux urnes en vue de renouveler ou confirmer lespersonnels politiques des conseils de districts etdépartementaux, avec pour enjeu majeur la conquête ou laconservation de la majorité au sénat. Ce sera l’occasion pourles formations politiques de se livrer à des joutes électoralesdestinées à leur permettre d’atteindre l’un de ces objectifs selonleur situation respective actuelle. Cette perspective incite lespartis à se restructurer de sorte à aborder avec beaucoupd’assurance la future échéance électorale. Mais quelle est lameilleure stratégie à mettre en place afin d’aboutir auxespérances envisagées ?

Vie des partis

gnation des cadres destinés àgérer les structures à la base.Ceux-ci doivent être capables deporter la parole du parti au plusloin et drainer un grand nombred’électeurs susceptibles de luiassurer une victoire électorale.Des cadres crédibles quiinspirent respect et confiance,très ancrés dans la population etsur lesquels le parti peuts’appuyer afin de mobiliser leursympathie en sa direction. Leschoses ne paraissent pas sisimples d’autant que les partiseux-mêmes contrairement auxapparences sont traversés pardifférents courants dont l’enjeuest leur contrôle. En effet, mêmesi à la surface de la vie des partistout semble paraître calme maisles profondeurs sont marquéespar des luttes intestines parfoisrudes entre ces courants repré-sentés par des personnalitésplus ou moins éminentes pourdominer le parti.L’actualité politique dans notrepays fourmille d’exemples de cetype. Les moments précédantles élections tant au sein du partiqu’au niveau général exacerbentla confrontation entre eux.

Chacun cherchant à placer uncadre de confiance, en quelquesorte un pion. Il peut arriveraussi que la direction du partifasse son unanimité autour d’unnom, et c’est souvent le cas.Mais elle est souvent le fruit d’uncompromis entre les différentscourants politiques.Cependant dans les deux cas, ilest rare que le choix de lapersonne appelée à prendre ladirection du parti au niveau dela ville ou du comité d’arrondis-sement parte de la base.Généralement, le parti procèdepar des méthodes autocratiqueset autoritaires pour imposer seschoix. Dans un contexte oùmême les militants les plusdociles n’acceptent plus lesdiktats venus d’en haut, ce typede pratique est mal vécu par labase. Le Parti Congolais duTravail en a fait les frais lors dela restructuration des comitésd’arrondissements. Certainscomités ont rejeté des choix quela direction du parti voulait leurimposer. Pour faire savoir leurhostilité à cette pratique, desmembres des comités sontsortis de la salle, estimant qu’ils

n’avaient été traités par ladirection de leur parti commedes gens incapables de faire debons choix des cadres. On leurdemandait tout juste de procéderà la ratification du choix de ladirection du parti. C’est biendommage pour ce parti d’autantque le pays se trouve à la veilledes échéances électorales dontles premiers actes démarrent le23 jui l let prochain, enl’occurrence le recensementadministratif spécial destiné àla maîtrise du corps électoral.Or aucun parti ne saurait ignorerl’util i té des comitésd’arrondissement ou dedépartement non seulementdans son fonctionnementnormal de tous les jours maissurtout pendant les opérationspréélectorales. Notammentquand il s’agit d’appeler desgens à se faire recenser, àvérifier si leurs noms sont belet bien inscrits sur les listesélectorales etc…Et même toutsimplement pour se rendre auxurnes. Dans chaquearrondissement ce travail estgénéralement placé sous lacoupe du comité du parti. Mais il

ne peut être fait avecenthousiasme et efficacité ques’il existe une certaine complicitéentre le sommet et la base. Cequi induit que le comité soit dirigépar un cadre sinon proposé, dumoins accepté par le comitéd’arrondissement et à même del’animer dans l’intérêt du parti quiconsiste à dégager une majoritéd’élus. Dans ces conditions, ilvaut mieux opter pour les cadresdu parti déjà élus, un député enl’occurrence, dans la directiondes comités. Contrairement auxautres, ils ont l’avantage de lalégitimité des urnes et peuventaider à mobiliser au-delà durayonnement du parti. Le moinsqu’on puisse dire est que l’inté-gration de ces deux paramètres,la complicité entre le sommet etla base ainsi que le choix descadres crédibles, peut placer leparti en bonne position. Car l’unedes raisons de la désaffectationdes populations pour les urnesse situe dans les cacophoniesentre le sommet et la baserésultant des choix contestés etcontestables.

Laurent Lepossi

résument notamment en man-que criard d’enseignants et depersonnel de santé. Elles ontdéploré le fait que certainsenseignants affectés dans cedistrict ne restent pas à leurposte causant un préjudice auxenfants. Devant cette situation,les parents sont obligés deprendre en charge des béné-voles.Répondant aux préoccupationsdes populations, Valère GabrielEtéka-Yémet qui s’est expriméen langue nationale lingala pourbien faire passer le message apris l’engagement de payer lesprestations des bénévoles àcompter de la prochaine rentréescolaire. De même, il se propose

de construire au vi l lageNgondola un collège d’enseigne-ment général et une maison desjeunes et de la culture destinéeà l’apprentissage des petitsmétiers.Au cours de sa descente, il aégalement posé la première

pierre de la construction d’uneradio communautaire dans cettelocalité pour permettre auxpopulations rurales de s’infor-mer. Le député a remis des donsde médicaments et de lampestempêtes et des équipementssportifs. Un tournoi de football aété également organisé. Il aregroupé six équipes dont deuxmasculines. La finale a étéremportée par la formation ToutPuissant Mystère qui a battul’équipe Saint Louis par un scorede 2 buts à 0. Toutes les équipesayant pris part au tournoi ont étérécom-pensées par l ’élu deLiranga.

Guy Moukoza

Valère Gabriel Etéka-Yémet à Ngodola

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Site:www.lepatriote-congobrazza.com : E-mail : [email protected] N°239 du 15 juillet 2013 - Le Patriote

5P OLITIQUE

PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUEMINISTERE DE l’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA

DÉLÉGATION GÉNÉRALE AUX GRANDS TRAVAUXCABINET

CELLULE DE GESTION DES MARCHES PUBLICS

AVIS D’APPEL D’OFFRES N° 0041 PR/MATDGGT/ CGMP/2013

CONSTRUCTION ET ÉQUIPEMENT DE LA RÉSIDENCE DU PRÉSIDENTDU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DES PLATEAUX

1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchésparu dans le Bulletin Officiel d’Annonces des Marchés Publics n° 107 du 17 avril2013.2. Dans le cadre de l’exécution du budget, volet investissement exercice 2013,le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation Généraleaux Grands Travaux entend réaliser les travaux de «Construction etéquipement de la résidence du Président du Conseil départemental desPlateaux».

3. Le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation Généraleaux Grands Travaux sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidatséligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux suivants- travaux préliminaires, - terrassement ;- gros œuvre ; - charpente et couverture ;- menuiserie bois et vitrerie ; - ferronnerie ;- plafonnage ; - électricité ;- plomberie sanitaire ; - revêtement sol et murs ;- peinture ; - climatisation ;- équipement; - aménagement.

4. La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres ouvert tel que définidans le Code des Marchés Publics et ouvert à tous les candidats éligibles.

5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Cellulede Gestion des Marchés Publics du Ministère de l’Aménagement duTerritoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux, et prendreconnaissance des documents d’appel d’offres à l’adresse ci-dessous mentionnéedu lundi au vendredi de 09 heures 00 à 14 heures 30 minutes.6. Les exigences en matière de qualification sont contenues dans le dossierd’appel d’offres et concernent, entre autres, la régularité de la situation ducandidat par rapport à l’administration fiscale.

Le premier maire de lacommunauté urbained’Ollombo nommé en

2011 n’a plus le soutien de sesadministrés. L’euphorie et le bonclimat consécutifs à la prise defonctions de Pierre Ngapoulan’auront été que de courte durée.Tout a basculé le 4 juillet dernierlorsque les suspicions dont il estvictime de la part des citoyens,ont dégénéré en un soulèvementpopulaire, suite à l’interventionde la police qui a fait un blessé.Cette intervention des «Robots»,une unité spécialisée de la policeayant juridiction sur Oyo, Owan-do, Ollombo et Gamboma a misle feu aux poudres. Les témoi-gnages recueillis pendant lesdifférentes réunions de résolu-tion de la crise, indiquent que lesagissements de la patrouille dujeudi 4 juillet 2013, ont été lagoutte d’eau qui a fait déborderle vase.Ladite intervention aurait étésollicitée le jour sus-indiqué parle maire, organisateur d’uneopération de salubrité. A leurarrivée, les «Robots» appréhen-dent un jeune homme qui aurait

7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’appel d’offres completà l ’adresse ci-dessous mentionnée contre paiement en espèces nonremboursable de cent cinquante mille (150.000) francs CFA.

8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-dessous au plus tard le 05aout 2013 à 13 heures 30, heure locale.

Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertesen présence des représentants des candidats présents le 05 aout 2006 à 14heures 30 minutes, heure locale, dans la Salle de conférence de laDélégation Générale des Grands Travaux, Boulevard Denis SASSOU NGUESSO,en face de l’ex-cinéma VOG, Centre-ville.9. Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 5.000.000de francs CFA sous forme de caution bancaire ou de chèque certifié.

Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compterde la date limite de soumission.

L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est : Cellule de Gestion desMarchés Publics du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la DélégationGénérale aux Grands Travaux, Annexe Direct ion Générale del’Aménagement du Territoire et du Développement Régional - Place de laRépublique -Immeuble du Plan - Tél : 06 958 85 10/05 533 47 84105 551 83 84,du lundi au vendredi de 09 heures à 14 heures 30 minutes.

Fait à Brazzaville, le

P.O Le Directeur de Cabinet

Dieudonné BANTSIMBA

observé une attitude blâmable,lui administrent des gifles et descoups de matraque. Ulcéré, ungamin de dix ans demande aumaire d’arracher le supplicié desgriffes des policiers. La réactiondu maire ne s’est pas faitattendre. Une gifle sur le gaminqu’il amène et dépose au postedu commissariat de policed’Ollombo, le présentant commeun voyou qui doit être gardé àvue. Le commissaire refuse des’exécuter, rétorquant que l’en-fant étant un mineur, il ne peutêtre légalement détenu, mêmeà titre provisoire. Non contentd’avoir essuyé ce refus, les «Ro-bots» s’acharnent sur le com-missaire qu’ils passent à tabac.Muni d’une arme blanche, lepère de l’enfant exige la libéra-tion de sa progéniture. Menottéavec son fils, ils sont jetés dansle véhicule d’intervention sansménagement. La tension monteparmi les populations qui refu-sent que les leurs soient mal-menés de la sorte.Contre les jets de pierres, lesRobots utilisent des bombeslacrymogènes. Un homme est

blessé, deux bébés suffoquent,des sacs de maniocs sontvandalisés. A la panique géné-rale dans la cité succède unclimat d’émeute. Les bureaux dumaire sont saccagés et pillés.Des pneus enflammés et desbarricades jonchent la routenationale qui traverse le district.Les compatriotes en partancepour les festivités du cinquan-tenaire d’Oyo sont bloqués.Après des heures de chaos, lesautorités politico-administrativesentretiennent les citoyensd’Ollombo qui consentent à laréouverture de la route, encontrepartie du départ définitif dumaire.

C’est dans ce contexte que lepréfet des Plateaux, EdgardDiafouka Bambela multiplie lesrencontres avec les forces vivesd’Ollombo en associant entreautres, le commandant de lazone militaire de défense N°3, ledirecteur départemental de lapolice, le sous-préfet, le secré-taire général du département, lecomité des sages, les représen-tants des partis politiques, desassociations, des jeunes et descinq quartiers.Loin d’être des moments demédiation et de dépassement,ces réunions y compris latroisième organisée par deshautes autorités sécuritaires, se

Plateaux

LA MÉFIANCE S’INSTALLE ENTRE LE MAIRE ET LES POPULATIONS D’OLLOMBOPour les populations le divorce est consommé avec PierreNgapoula. Mais les autorités politico-administratives croientencore en une possible réconciliation. Trois tentatives derèglement de cette crise de confiance qui a atteint sonparoxysme le 4 juillet dernier ont échoué. Le maire d’Ollomboqui s’était réfugié dans la communauté urbaine voisine d’Oyo,vient de regagner Brazzaville où des tractations décideront dela suite à réserver à cette affaire.

sont transformées en véritablesprocès contre le maire.Pour le président du comité dessages d’Ollombo, il n’est pasquestion que Pierre Ngapoularevienne sous quelque étiquetteque ce soit. A cause de lui, descoups de feux ont été tirés pourla première fois dans l’histoired’une cité sereine. « Ni lesancêtres, ni les populations nele protégeront ».Le maire a été égalemet accuséd’excès de pouvoir et d’abusd’autorité. Il lui est reprochéd’abattre des arbres fruitiersappartenant à autrui sans dé-dommagement et d’empêcherles « Kadhafi » de « se débrouil-ler » à travers la vente desproduits pétroliers.Les choses sont parties telle-ment vite, qu’aujourd’hui lespopulations d’Ollombo crientvictoire après avoir appris quePierre Ngapoula a été rappelépour consultation à Brazzavillepar la hiérarchie.Cependant, une rumeur circuleselon laquelle mission seraitdonnée au sous-préfet, deconvaincre les populations sur lanécessité du rétablissement dumaire dans ses fonctions. Unemission qui pourrait isolerObambi Ondaye de ses adminis-trés si le climat observé le 8 juilletà l’école primaire Albert Ikognepersiste.

Marlène Samba

Un attroupement au dehors de la salle oł se tient la réunion

Page 6: C:UsershpVideosPATRIOTE DOCS239Patriote 239 du 15 juillet 2013 · 2013-07-16 · Site: : E-mail : lepatriotecongo@yahoo.fr N°239 du 15juillet 2013 - Le Patriote P OLITIQUE 3 DEUX

N°239 du 15 juillet 2013 - Le Patriote Site:www.lepatriote-congobrazza.com : E-mail : [email protected]

6AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERET

N° 17/MEFPPPI/PRCTG/13

« Recrutement d’une firme en charge de la mise en place d’un Système de gestionElectronique des Document (SGED) au profit de l’Inspection Générale d’Etat (IGE)»

1. Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu auprès de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) un crédit n° 5063-CG, pour le financement des activités du Projet deRenforcement des capacités de Transparence et de Gouvernance (RRCTG), et a l’intention d’utiliserune partie du montant dudit Don pour financer les services de consultants ci-après : Recrutementd’une firme en charge de la mise en place d’un Système de Gestion Electronique des Documents(SGED) au profit de l’IGE.

L’objectif de la mission consiste à mettre en place un système de gestion électronique desdocuments performant qui puisse répondre aux besoins spécifiques de l’IGE.

La durée de la mission est de trois (03) mois incluant les quatre (4) phases suivantes :i) la réalisation de l’état des lieux : diagnostic ;ii) la conception de l’architecture du SGED ;iii) l’implantation du SGED dans les deux structures ;iv) la formation des utilisateurs à l’appropriation du SGED..

2. L’Unité d’Exécution du PRCTG, invite les candidats intéressés à manifester leur intérêt à fournirles services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir des informations pertinentesindiquant leurs capacités techniques à exécuter lesdits services.

3. Les consultants intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pourexécuter les services (brochures, références concernant l’exécution de contrats analogues,expérience dans des conditions semblables, etc.). Les consultants intéressés peuvent s’associerpour renforcer leurs compétences respectives. Dans le cas d’une association, les consultantsdoivent indiquer clairement le Chef de file et sa nationalité.

4. Sur cette base, un cabinet d’études sera sélectionné conformément aux Directives de la Banque« Sélection et Emploi des Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale de janvier 2011».Le Consultant sera sélectionné sur la base de la méthode de Sélection fondée sur la qualité techniqueet le coût.

5. Les intéressés doivent s’adresser à l’Unité d’Exécution du PRCTG pour obtenir des informationssupplémentaires, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables, de 8 h 00 à 14 h 00.

6. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées sous pli fermé ou en version électronique àl’adresse ci-dessous, au plus tard, le vendredi 02 Août 2013 à :

PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCEUNITE D’EXECUTION DU PROJET

SECTION PASSATION DES MARCHESB.P 2116 Brazzaville, République du Congo; Derrière le Commissariat CentralCourriel : [email protected]

Brazzaville, le 10 Juillet 2013

Le Coordonnateur

Marie Alphonse ITOUA

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERETN° 14/MEFPPPI/PRCTG/13

« Recrutement d’un Consultant individuel international pour l’actualisation des stratégiessectorielles des ministères de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation,

de la santé et de la population, de l’agriculture et de l’élevage et de l’énergie et del’hydraulique »

1. Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu auprès de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) un crédit n° 5063-CG, pour le financement des activités du Projet deRenforcement des capacités de Transparence et de Gouvernance (RRCTG), et a l’intention d’utiliserune partie du montant dudit Don pour financer les services de consultants ci-après : Recrutementd’un Consultant individuel international pour l’actualisation des stratégies sectorielles desministères de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, de la santé et de lapopulation, de l’agriculture et de l’élevage et de l’énergie et de l’hydraulique .

2. L’objectif de la mission est d’actualiser les stratégies sectorielles des ministères de l’EnseignementPrimaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, de la Santé et de la Population, de l’Agriculture et del’Elevage et de l’Energie et de l’Hydraulique.La durée de la mission est de quatre vingt dix (90) jours y compris la soumission du rapport final.

3. L’Unité d’Exécution du PRCTG invite les candidats intéressés à manifester leur intérêt à fournirles services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir des informations pertinentesindiquant leurs capacités techniques à exécuter lesdits services.Le dossier de candidature devra comporter les renseignements suivants :

� les copies des diplômes ;� les compétences du candidat pour la mission, notamment l’indication de référencestechniques vérifiables en matière de missions similaires (liste des précédents clients pour cetype de mission : année, coût de la mission, nom et adresse complète du représentant du client) ;� l’adresse complète du consultant (localisation, personne à contacter, BP, Téléphone, Fax,Courriel).

Profil du Consultant :� être titulaire d’un BAC + 5 en macroéconomie ou économie du développement;� avoir au moins 5 ans d’expérience en élaboration, suivi et mise à jour des CDMT;� avoir une grande expérience pratique dans la mise en œuvre des DSRP.

4. Sur cette base, un Consultant individuel sera sélectionné conformément aux Directives de laBanque « Sélection et Emploi des Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale de janvier2011». Le Consultant sera sélectionné sur la base de la comparaison des CV.

5. Les intéressés doivent s’adresser à l’Unité d’Exécution du PRCTG pour obtenir des informationssupplémentaires, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables, de 8 h 00 à 16 h 00.

6. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées sous pli fermé ou en version électronique àl’adresse ci-dessous, au plus tard, le vendredi 02 Août 2013:

PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCEUNITE D’EXECUTION DU PROJET

SECTION PASSATION DES MARCHESB.P 2116 Brazzaville, République du Congo

Derrière le Commissariat CentralCourriel : [email protected]

Brazzaville, le 10 Juillet 2013

Le Coordonnateur

Marie Alphonse ITOUA

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERETN°15/MEFPPPI/PRCTG/13

« Recrutement d’une firme pour la conception et la mise en place d’une base de donnéesrelative aux investissements publics»

1. Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu auprès de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) un crédit n° 5063-CG, pour le financement des activités du Projet deRenforcement des capacités de Transparence et de Gouvernance (RRCTG), et a l’intention d’utiliserune partie du montant dudit Don pour financer les services de consultants ci-après : Recrutementd’une firme pour la conception et la mise en place d’une base de données des investissementspublics.

2. L’objectif de la mission est de concevoir en vue de la mise en place une base de données relativeaux investissements publics.Le consultant devra fournir l’assistance technique nécessaire au Gouvernement de la République duCongo pour la conception et ultérieurement la mise en place d’une base de données informatique desinvestissements publics. Il devra en outre accompagner le Gouvernement tout au long du processusde conception et de mise en place des outils du système pour une meilleure appropriation des acteurs.

Les objectifs spécifiques de la mission sont les suivants : (i) concevoir les outils pour la gestion dusystème ; (ii) optimiser le suivi et l’évaluation des investissements publics en vue d’améliorer lagestion de l’information ; (iii) acquérir les logiciels pour la gestion du système ; (iv) rédiger un manuelde procédures pour la gestion de la base de données y compris le système de maintenance; v)participer à la production et à la publication des données statistiques sur les investissements publics.

La durée de la mission est de cinq (05) mois intégrant la soumission du rapport final.

3. L’Unité d’Exécution du PRCTG, invite les candidats intéressés à manifester leur intérêt à fournirles services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir des informations pertinentesindiquant leurs capacités techniques à exécuter lesdits services.

Les consultants intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pourexécuter les services (brochures, références concernant l’exécution de contrats analogues,expérience dans des conditions semblables, etc.). Les consultants intéressés peuvent s’associerpour renforcer leurs compétences respectives. Dans le cas d’une association, les consultantsdoivent indiquer clairement le Chef de file et sa nationalité.

4. Sur cette base, un cabinet d’études sera sélectionné conformément aux Directives de la Banque« Sélection et Emploi des Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale de janvier 2011».Le Consultant sera sélectionné sur la base de la qualité technique et le coût.

5. Les intéressés doivent s’adresser à l’Unité d’Exécution du PRCTG pour obtenir des informationssupplémentaires, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables, de 8 h 00 à 14 h 00.

6. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées sous pli fermé ou en version électronique àl’adresse ci-dessous, au plus tard, le vendredi 02 Août 2013à :

PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCEUNITE D’EXECUTION DU PROJETSECTION PASSATION DES MARCHESB.P 2116 Brazzaville, République du Congo; Derrière le Commissariat CentralCourriel : [email protected]

Brazzaville, le 10 Juillet 2013

Le Coordonnateur

Marie Alphonse ITOUA

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATION D’INTERETN° 14/MEFPPPI/PRCTG/13

« Recrutement d’un Consultant individuel international pour l’actualisation des stratégiessectorielles des ministères de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation,

de la santé et de la population, de l’agriculture et de l’élevage et de l’énergie et del’hydraulique »

1. Le Gouvernement de la République du Congo a obtenu auprès de l’Association Internationale deDéveloppement (IDA) un crédit n° 5063-CG, pour le financement des activités du Projet deRenforcement des capacités de Transparence et de Gouvernance (RRCTG), et a l’intention d’utiliserune partie du montant dudit Don pour financer les services de consultants ci-après : Recrutementd’un Consultant individuel international pour l’actualisation des stratégies sectorielles desministères de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, de la santé et de lapopulation, de l’agriculture et de l’élevage et de l’énergie et de l’hydraulique .

2. L’objectif de la mission est d’actualiser les stratégies sectorielles des ministères de l’EnseignementPrimaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, de la Santé et de la Population, de l’Agriculture et del’Elevage et de l’Energie et de l’Hydraulique.La durée de la mission est de quatre vingt dix (90) jours y compris la soumission du rapport final.

3. L’Unité d’Exécution du PRCTG invite les candidats intéressés à manifester leur intérêt à fournirles services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir des informations pertinentesindiquant leurs capacités techniques à exécuter lesdits services.Le dossier de candidature devra comporter les renseignements suivants :

� les copies des diplômes ;� les compétences du candidat pour la mission, notamment l’indication de références techniquesvérifiables en matière de missions similaires (liste des précédents clients pour ce type demission : année, coût de la mission, nom et adresse complète du représentant du client) ;� l’adresse complète du consultant (localisation, personne à contacter, BP, Téléphone, Fax,Courriel). Profil du Consultant :· être titulaire d’un BAC + 5 en macroéconomie ou économie du développement;· avoir au moins 5 ans d’expérience en élaboration, suivi et mise à jour des CDMT;· avoir une grande expérience pratique dans la mise en œuvre des DSRP.

4. Sur cette base, un Consultant individuel sera sélectionné conformément aux Directives de laBanque « Sélection et Emploi des Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale de janvier2011». Le Consultant sera sélectionné sur la base de la comparaison des CV.

5. Les intéressés doivent s’adresser à l’Unité d’Exécution du PRCTG pour obtenir des informationssupplémentaires, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables, de 8 h 00 à 16 h 00.

6. Les manifestations d’intérêt doivent être déposées sous pli fermé ou en version électronique àl’adresse ci-dessous, au plus tard, le vendredi 02 Août 2013:

PROJET DE RENFORCEMENT DES CAPACITESDE TRANSPARENCE ET DE GOUVERNANCE

UNITE D’EXECUTION DU PROJETSECTION PASSATION DES MARCHES

B.P 2116 Brazzaville, République du CongoDerrière le Commissariat Central

Courriel : [email protected]

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Le Coordonnateur

Marie Alphonse ITOUA

A NNONCES

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Site:www.lepatriote-congobrazza.com : E-mail : [email protected] N°239 du 15 juillet 2013 - Le Patriote

7E CONOMIE - PLUS

Le petit dictionnaire lexicald’économique nous en-seigne qu’un pays émer-

gent est un pays dont le produitintérieur par habitant est infé-rieur à celui d’un pays dévelop-pé mais, qui enregistre unecroissance rapide, avec unniveau de vie qui tend vers celuid’un pays développé. C’est doncvers cette destination que lePrésident de la République s’estengagé à conduire le Congo etson peuple.Entre temps, d’énormes inves-tissements sont consentis poursortir le pays de son enclave-ment séculaire et chronique, etdeux grandes options sontprises en vue de la diversifi-cation de l’économie nationale :l’industrialisation et la moderni-sation. Le Congo émergent en2025 ! Cela fait rêver.

Est-ce une annonce de plus, unautre slogan à inscrire sur lalongue liste de ceux qui existentdéjà ? Ce qui est sûr, c’est qu’enaffichant clairement sa visionpour son pays, le PrésidentDenis Sassou-N’Guesso qui estporteur de cette légitime ambi-tion a appliqué un théorèmesimple et plein de bon sens : «énoncer un problème, c’estdéjà commencer à le résou-dre ». L’objectif de l’émergencedu Congo à l’horizon 2025 est

Pour être plus concret, leministre de l’économie et desfinances s’est appuyé sur plu-sieurs indicateurs : « le Congoest un pays en pleine croissanceet compte parmi les dixéconomies du monde à plusforte croissance ; les tauxenregistrés ces dernièresannées sont : 5,2% en 2008 ;6,7% en 2009 ; 9,5 en 2010 ; 5,8en 2011 et 2012. Il est prévu untaux de 6% en 2013 ; plus de 9%en 2014 et Plus de 15% en 2015.Le PIB du Congo à prix couranten 2013 est d’un peu moins de16 milliards de dollars Us contreun peu plus de 4 milliards dedollars Us en 2000 ».Ce qui fait dire à tout observateuraverti que l’économie du Congoest bien orientée. Car, les effetsconjugués de l’industrialisationet de la modernisation consti-tuent une base solide pour lespolitiques de croissance et dedéveloppement du pays : l’indus-trialisation vise à renverser latendance actuelle par lapromotion de nouvelles activitésde production de masse,appelées à prospérer dans tousles secteurs de l’économie etassurer une forte croissance desrichesses nationales.En fait, selon la vision du Prési-dent de la République, l’indus-trialisation aide à consolider, àdiversifier et à augmenter lescapacités des industries exis-tantes. Elle permet aussi defavoriser et de soutenir lapratique de l’agriculture, del’élevage, et de la pêche avec lades techniques modernes àhauts rendements et une pro-ductivité par individu toujoursélevée. Il s’agit en réalité detransformer sur place l’essen-tieldes ressources naturellesnationales comme le bois, lesmines, les produits agricoles ethalieutiques… Elle permet aussila production à l’échelle natio-

nale des biens manufacturés etservices dont la population abesoin. Les zones économiquesspéciales et zones industriellesmises en place seront ainsiviabilisées. Aux côtés de l’Etatqui continuera à jouer son rôlerégalien de facilitateur, le privénational et étranger apportera satouche, en profitant de l’environ-nement propice des affaires créépar le gouvernement, de toutesles autres opportunités queprocure l’appartenance du Con-go à la CEMAC et à la CEEAC,ainsi que les nombreux atoutsnaturels… Allusion faite globale-ment ici aux réserves d’eau etde terres arables, aux facilitésaccordées aux entrepreneurs autravers de la charte nationaled’investissement, à l’apparte-nance du Congo à l’OHADA, àson statut de pays de transit, àson port en eau profonde quiplace à la porte du monde, à lajeunesse et au dynamisme de sapopulation…Quant à la modernisation quiconstitue le second pilier de ladémarche présidentielle versl’émergence, elle vise essentiel-lement à élever le niveau de viedes Congolais par l’améliorationdes conditions dans les secteursclés comme : l’éducation natio-nale, la santé, les infrastructuresde base existants ou à créer, lecadre de vie des populations,l’administration publique avecune mention particulière pour lajustice, la force publique et lagouvernance publique, la viepolitique nationale, l’outil diplo-matique national… Ainsi que l’asouvent indiqué le Chef de l’Etat,« moderniser le pays c’estmettre en œuvre des actionsfortes qui transforment enprofondeur notre pays, sonmode de vie et sa gestion ». Lessillons vers l’émergence sontainsi tracés, les balises posées.

Jules Débel

L’émergence à l’horizon 2025

Depuis 2009, le Président Denis Sassou-Nguesso a engagé la République du Congo sur la voiede l’émergence, à la faveur du nouveau pacte qu’il a scellé avec son peuple au terme duquel il aété à nouveau porté à la tête de l’Etat. Soutenue par la vision globale sur la croissance et ledéveloppement du pays, complétés eux-mêmes par le plan national de développement pour lapériode 2012-2016, l’émergence du Congo à l’horizon 2025 est désormais présente dans tousles discours officiels comme un leitmotiv. Dans l’opinion, ce concept est souvent repris enchœur sans que le peuple n’y comprenne grand ‘chose, surtout sans avoir la possibilité d’évaluerles chances du Congo dans cette perspective. D’aucuns s’interrogent sur le contenu de ceconcept, ainsi que sur les atouts sur lesquels le Chef de l’Etat fonde son engagement.

une ambition noble et un réelmotif d’espoir et d’espérancepour le peuple Congolais quiparviendra ainsi à corriger unparadoxe saisissant : d’une part,un pays jouissant de nombreu-ses potentialités, de l’autre, unepopulation pauvre.

Le doute cartésien est sansdoute permis au regard de nom-breux rendez-vous manquéstout au long de l’histoire dupays qui a vu germer des motsd’ordre comme « agriculture,priorité des priorités ; autosuffi-sance alimentaire d’ici à l’an2000 et santé pour tous en 2000etc.», dont les résultats n’ont pasété atteints.Les chances du Congo sur le

chemin de l’émergence :L’ambition des autorités Congo-laises de hisser la République duCongo au rang de pays émer-gent à l’horizon 2025 est soute-nue d’une part, par le projet dedéveloppement du pays que lePrésident Denis Sassou-N’Guesso alors candidat à saréélection, avait présenté aupeuple Congolais qui, dans sonécrasante majorité l’avait validé(le Chemin d’Avenir) ; de l’autre,par le programme national dedéveloppement (PND). L’undans l’autre, les deux plans sontdes réponses aux urgences etnécessités de diversifier la base

économique du pays longtempstributaire du pétrole, aux défis duchômage et de la pauvreté, ainsiqu’à la création d’un environne-ment favorable aux affaires.

S’adressant aux hommesd’affaires Polonais et Américainsqu’il a rencontrés respective-ment à Varsovie en mai et àWashington en juin de l’année encours, Gilbert Ondongo, ministreen charge de l’économie et desfinances a présenté l’ossature duplan national pour le développe-ment en tant qu’outil essentielpour l’atteinte par le Congo desobjectifs visés : « ce plan a pourambition globale et principale deposer les bases de l’émergencede l’économie nationale à l’hori-zon 2025. En d’autres termes, ils’agit de développer des filières(hydrocarbures, mines, produitsagricoles, bois, matériaux deconstruction et tourisme) avecdes investissements importantsen vue de créer en plus grandnombre de richesses et desemplois au niveau national, ainsique de répondre aux demandesnationale et étrangère. De façonconcrète, les stratégies etpolitiques de croissance et dedéveloppement au Congo setraduisent par des importantesréformes structurelles notam-ment, l’organisation dans laproduction et de l’Etat ».

Jeudi 11 juillet courant, Gilbert Ondongo, ministre en charge del’économie et des finances et son homologue ivoirienne NialeKaba, ont signé un mémorandum sanctionnant la série de contactsqu’ils ont eus dans le cadre de la coopération entre le Congo et laCôte d’ivoire. Les deux ministres ont ainsi poursuivi l’examen desdifférents dossiers de coopération économique et financière àeux confiés par les Présidents Alassane Ouattara et DenisSassou-N’Guesso, lors de la visite officielle du Chef de l’Etativoirien au Congo, en juin dernier.

Nouvelle brève

LE CONGO ET LA CÔTE D’IVOIRESIGNENT UN MÉMORANDUM

Au Congo, l’espérance devie à la naissance estpassée de 57,8% en 2012

contre 53,9% en 2010.L’indice de pauvreté est tombéà 46,5% en 2011, contre 50,7%en 2005. Le taux d’alphabéti-sation par tranche d’âge de 14 à24 ans a été de 90,7% en 2011,contre 80,4% du taux globald’alphabétisation des 15 ans etplus en 2005. La proportion despopulations ayant accès à l’eaupotable est passée à 76,4% en2011, contre 68,5% en 2005. Letaux de mortalité maternelle achuté de 781 décès pour 1000naissances vivantes en 2005 à426 pour 1000 en 2011.

Selon le rapport, cette amélio-ration classe le Congo au142ème rang, sur 186 pays. LeCongo occupe ainsi le premier

Les efforts déployés par le gouvernement ces dernières annéesse traduisent par l’amélioration de l’indice de développementhumain du Congo. Selon le rapport mondial 2013, l’indice dedéveloppement humain (IDH) de la République du Congo estpassé de 1980 à 2012 de 0,470 à 0,534, soit une augmentationde 14%. Ce rapport a été présenté aux membres dugouvernement et à la société civile le 12 juillet dernier dans lacapitale.

rang des pays à IDH faible. Cetteévolution est le résultat desnombreuses réformes structu-relles entreprises par le pays etses différents partenairestechniques et financiers dansl’élaboration de son documentstratégique de réduction de lapauvreté (DSRP).

«Ce progrès qui donne des réelsmotifs de satisfaction restecependant en deçà des résultatsattendus, en terme de réductionde la pauvreté qui touche encore46,5%, soit presque 1.900.000Congolais » a indiqué RaphaelMokoko ministre délégué auprèsdu ministre d’Etat ,ministre del’économie des finances, duplan, du portefeuille public et del’intégration, chargé du plan et del’intégration. Il a ajouté que lestendances observées dans la

mise en œuvre des objectifs dumillénaire pour le développe-ment interpellent sur l’urgence àfournir davantage d’efforts,mieux ciblés et mieux coordon-nés pour atteindre pleinementces objectifs. Le ministreMokoko réagissait ainsi à laprésentation du rapport mondialde développement humain 2013.Pour sa part, le représentantrésident du programme desNations Unies au Congo parintérim, Eloi Kouadio VI, a réitéréla volonté du PNUD, ainsi quedes autres agences du systèmedes Nations Unies, d’accom-pagner le Congo dans lenouveau cycle de coopération2014-2018.Il est fortement possible qu’àl’ issue de cette échéancel’ indice de développementhumain du Congo connaisse unbond susceptible de sortir notrepays du groupe des Etats à faibleindice. En effet, le président dela République, Denis SassouN’Guesso vient de lancer unprogramme d’électrification deschefs lieux des districts.Makotipoko et Allembé en sontles premiers à en bénéficier. Nul

ne doute qu’au terme de la miseen œuvre de ce programme,l’électricité sera accessible à unplus grand nombre des congo-lais, cessant ainsi d’être unproduit de luxe. Mais des effortsgouvernementaux devant égale-ment toucher d’autres secteurssont nécessaires pour effective-ment intégrer le groupe des paysà indice de développementhumain, ceci en appliquant

rigoureusement le dsrp, docu-ment stratégique de réduction dela pauvreté. Le rapport estproduit par le PNUD qui l’a initiédepuis 1990. L’IDH prend encompte les progrès à long termedans trois dimensions, à savoir :la durée de vie ; l’accès au savoiret un niveau de vie décent.

Laurent Lepossi

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8 S OCIETE

Aussitôt la catastrophesurvenue, Brazzaville avécu une situation d’ur-

gence sur le plan sanitaire, àlaquelle a succédé la phase deréparation des sé-quelles. Selonle directeur général de la santé,cette phase qui a débuté àBrazzaville, s’est poursuivie auMaroc pour certains compa-triotes grièvement blessés, où ilsont été évacués pour recevoirdes soins complémentaires.Depuis leur retour à Brazzaville,ces derniers sont identifiés auministère de la santé, plus pré-cisément au niveau du servicemédico-social de la directiongénérale de la santé. Ce serviceassure la coordination des soinsdémarrés au Maroc, afin que cespatients soient insérés dans leshôpitaux ou dans les centres desanté pour leur hospitalisation s’ille faut. Il assurera aussi leurprise en charge gratuite en ce quiconcerne les soins et autrescomplications liées à la catas-trophe de Mpila.« Il y a un dispositif fluide mis en

Blessés du 4 mars 2012

place, qui peut connaître quel-ques difficultés au départ. Celui-ci fera de sorte que tous lespatients évacués à l’extérieur etceux qui ne l’ont pas été, dontles blessures nécessitent dessoins soient pris en charge parle ministère de la santé auniveau du service médico-social », a expliqué le professeurAlexis Elira Dokékias.

Ce dernier a cependant apportéla précision suivante : le minis-tère de la santé n’a rien à avoiravec la rente viagère annoncéepar le Conseil des ministres du29 décembre 2012, qui concernele ministère en charge des finan-ces. Il en est de même pour lesaides sociales (appuis financieret matériel), qui sont du ressortdu ministère qui s’occupe desaffaires sociales et de lasolidarité. « Le rôle du ministèrede la santé est de garantir l’artde guérir, d’octroyer des soinsaux citoyens qui ont connu desproblèmes de blessures, pro-blèmes psychologiques et ceuxà qui on a placé des fers dans le

corps humain qu’il faut enlever »,a-t-il relevé.A tous ceux qui se reconnaissentdans ces différentes catégories,le directeur général de la santéleur a demandés de s’adresserau service médico-social. Il a faitsavoir que les patients ayantperdu la capacité de se déplacerrecevront la visite des équipesd’agents de ce service. Ceux-cis’attèlent actuellement au travailde constitution de la liste de cespatients, avant de leur apporterdes soins à domicile. Cesmêmes équipes assureront lessoins aux blessés qui sont dansles sites. Ladite prise en chargeconcerne les patients évacuésentre temps et ceux qui ne l’ontpas été. Le Professeur AlexisElira Dokékias rassure lespatients victimes de la catas-trophe du 4 mars 2012 porteurs

de graves blessures que leministère de la santé et de lapopulation garantit la gratuité deleurs soins. « Il y a des soins quivont durer jusqu’à cinq ans. C’estnormal que le ministère garan-tisse la continuité de ces soins ».Le directeur général de la santéaffirme que son ministère detutelle n’a pas du tout délaisséles victimes du 4 mars 2012. Ilexprime la volonté et l’enga-gement de ce département ences termes : « nous continue-rons à jouer notre rôle. S’il y ades remboursements d’ordon-nances pour lesquelles lemalade s’est engagé pour faireface aux soins qui s’imposaienten urgence, nous verrons com-ment appuyer son rembourse-ment. La condition c’est la pres-cription d’un médecin et une ex-pertise ».

Le rôle du CHUDe son côté, le directeur généraldu Centre Hospitalier Universi-taire de Brazzavil le (CHU),soutient que cette structureassure régulièrement la prise encharge des victimes du dramede Mpila. « Sur instruction duministère de la santé quand lesmalades arrivent, depuis leservice des urgences, ils sontmis à la disposit ion de ladirection des affaires médicalesqui les orientent vers les serviceshabilités en rapport avec leurspathologies. Ils sont pris encharge dans le cadre du budgetdu CHU. On leur administre les

LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ GARANTIT LA GRATUITÉ DES SOINSSeize mois après l’explosion du magasin d’armes du Régimentblindé à Mpila le 4 mars 2012, avec son lot de morts et de blessésgraves, nous avons tour à tour eu des entretiens avec ledirecteur général de la santé, le professeur Alexis Elira Dokékiaset le directeur général du Centre Hospitalier et Universitaire deBrazzaville (CHU), Albert Ovoulaka, au sujet de l’organisationde la prise en charge de ces blessés. A travers leurs propos,nous avons perçu la volonté du ministère de la santé, de toutmettre en œuvre pour que cette catégorie de victimes, ne soientpas des laissés pour compte.

soins nécessaires et nous nousrabattons vers la tutelle pour sefaire rembourser », a-t- ilexpliquéSelon Bernard Ovoulaka, lesinstructions du ministre de lasanté sont fermes, à propos desblessés de la catastrophe deMpila. Elles s’exécutent sansfaille à ce jour. La quasi-totalitédes cas relevant du service dela chirurgie, la responsabilité deleur traitement incombe au chefdudit service, le docteur NgatséOko. L’orateur conclut en recon-naissant que le traitement et lesuivi des malades évacués auMaroc entre temps et ceux quine l’ont pas été, s’effectuenormalement, au niveau du CHUde Brazzavile.

Dominique Maléla

L’état des lieux éta-bli par le hautcommissaire à laréinsertion des

ex-combattants à lafaveur de la premièresession ordinaire de lacommission nationalede démobilisation, dé-sarmement et réinser-tion (Conader) signalel’urgence de poursuivrela réinsertion des ex-combattants, douze ansaprès la fin des hostilités qu’aconnues le Congo. Dans laquête des informations sur lamise en œuvre des programmesde démobilisation, désarmementet réinsertion des ex-combat-tants, le général Norbert Dabiraa constaté que la prise en chargepsychologique de certainescouches de la population etl’aménagement environnemen-tal des zones où se sont dérou-lées les hostilités posent encoreproblèmes.

Le département du Pool est une « zone rouge » selon l’indexde classement du Pnud, où la réinsertion des 5 000 ex-ninjasautour du Pasteur Ntoumi est à finaliser. L’amélioration desstratégies de réinsertion prônée par le nouveau haut-commissaire Norbert Dabira pour réussir l’ensemble desprogrammes à venir s’étendra aussi autres ex-combattants dontd’anciens cocoyes, cobras, zoulous ou nsiloulou à traversl’ensemble du territoire national.

Le cas du département du Poolsemble plus préoccupantd’autant plus qu’il est, « une zoneoù il n’y a ni guerre, ni paix »marquée par l’existence desgroupes résiduels des ex-combattants n’ayant pasbénéficié de la réinsertion socio-économique, tandis que d’autresont été mal réinsérés. « Il fautfinaliser le projet de réinsertiondes 5 000 ex-combattantsautour du pasteur Ntoumi »promert-il. Norbert Dabira en

enrôlement dans les milices.L’inadéquation des méthodespédagogiques, l’absence desinfrastructures spécialisées et lacourte durée de la formation nepouvaient conduire à des bonsrésultats.De même, pour intensifier la luttecontre la circulation des armeslégères et de la détention illégaledes armes de guerre, unemission de ramassage d’armesrésiduelles est en cours dans leNiari.

appelle au renforcement duclimat de collaboration avecl’ancien chef rebelle FrédéricBintsamou, délégué général à lapromotion des valeurs de paix età la réparation des séquelles deguerre, ayant permis l’établisse-ment de la liste de ses ex-

combattants. Un défi dontle suc-cès passera par lamo-bilisation de 4 milliardsde francs Cfa par leCongo et ses partenaires.Au cas particulier du Pool,s’ajoute des groupesrésiduels des ex-combat-tants auto démobilisés,démobilisés, désarmésdont la réinsertion seraconsécutive à leur recen-sement et leur identifi-cation dans tous lesdépartements.

Tirant les leçons du fai-bles tauxde réussite des pro-grammesprécédents, le haut-commissaireà la démobilisation, désarme-ment et réinsertion des ex-combattants envisage la créationavec les ministères concernés,des centres d’appren-tissagedes métiers, conformé-ment auxbesoins exprimés par lesentreprises. Car, relève-t-il, 80%des ex-combattants réinsérésn’avaient pas de formationprofessionnelle avant leur

La première session ordinaire dela Conader, tenue six mois aprèsla nomination de Norbert Dabirasemble avoir donné uneimpulsion nouvelle aux différentsprogrammes y relatifs. Quitteaux animateurs et autrespartenaires de savoir tirer lesleçons des échecs des expé-riences passées pour relever lesdéfis qui s’annoncent d’enver-gure.

Ernest Otsouanga

Remise des tôles aux ex combattants à Kinkala (Photo d’archives)

Dg du CHU Albert OvoulakaPr Alexis Elira Dokékias

Le haut-commissaire, le général Norbert Dabira

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9S OCIETEHumeur

L’arrivée de cette missionhumanitaire au Congo aété initiée par le Président

de la République Denis SassouN’Guesso en 2012, lorsqu’il avaitdécrété cette année commeétant «année de la santé »Mercy Ships est un vaste pro-gramme qui va durer une annéeet concerne tous les départe-ments du Congo. Il s’agira derecenser tous les Congolais victi-mes de malformations, avantleur sélection dans différentspoints du pays, en tenant comptede l’urgence présentée par lepatient.

Les malades retenus serontacheminés sur ce « navire-hôpital » à Pointe-Noire pour yrecevoir gratuitement des soinsaprès des opérations chirurgi-cales menées par les médecinsde cette ONG. La mission MercyShips intervient notamment dansles chirurgies de la cataracte, dereconstruction après les brûlu-res, le traitement chirurgicalorthopédique chez les enfantsde moins de 15 ans, les tumeursfaciales, le traitement des fentes

labiales et labio-palatines. Elletraite également d’autrespathologies comme les hernies,le goitre, les fistules vésico-vaginales (perte d’urine aprèsaccouchement et descente del’utérus), sans oublier les soinsbucco-dentaires.

Ces interventions chirurgicalessont suivies d’un internementdes patients dans un centrepost-opératoire situé dans lemême « bateau de l’espoir »pour des soins de rééducation,a fait savoir Mme Traicy Swops,cheffe de mission de MercyShips au Congo. Elle a indiquéque les autres volets duprogramme de son ONG dansle pays sont la formation dupersonnel médical congolais quiparticipera d’ai l leurs à cesopérations, ainsi que lelancement du projet pour ledéveloppement de l’élevage etde l’agriculture biologique.Le navire Mercy Ships en pro-venance de l’Afrique de l’Ouestaccoste au port de Pointe-Noirele 9 août prochain, la sélectiondes malades aura lieu à partir du

28 août au lycée Augagneur dela capitale océane, à l’EgliseEvangélique du Congo, Templedu Centenaire à Brazzaville, àl’hôpital de base d’Oyo, à l’hôpitalde base de Ouesso, et à l’hôpitaldu camp des pionniers d’Imp-fondo. Les opérations commen-ceront le 29 août, a précisé MmeTraicy Swops, qui a félicité legouvernement congolais pouravoir mis tous les moyens afinque cette mission internationalearrive pour la première fois auCongo.

A ce sujet, la présidente de laFELBO, Mme Julienne Johnsona ajouté qu’une ligne télépho-nique sera ouverte de 7h à 21hpour répondre aux préoccupa-tions des populations concernantles actions de Mercy Ships. «LaFELBO mettra tout en oeuvreafin que l’information sur lamission de cette ONG soitdisséminée sur l’ensemble duterritoire congolais», a-t-ellepoursuivi.

Au total 14 départementsministériels et sept directionsgénérales ont été impliqués pourfaire aboutir ce programme cherau président de la République,qui insiste sur le fait que lescharges liées à ces soins despopulations, du début à la fin,sont entièrement supportées parl’Etat, y compris le transport àPointe-Noire et le retour desintéressés dans leurs famillesd’origine à travers le pays.

Organisation humanitaire inter-nationale et non gouvernemen-tale, Mercy Ships, avec son«Navire-hôpital » équipé dechirurgiens, d’infirmières, d’ingé-nieurs en hydraulique et d’autresspécialistes, collabore avec legouvernement congolais sur labase d’un protocole générald’accord pour atteindre lesObjectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD) dans ledomaine de la santé. Elle existedepuis 34 ans et opère dans lespays de l’Afrique de l’Ouestdepuis 27 ans.

Cette conférence de presse aété animée conjointement par laconseillère à la santé du Chef del’Etat, Mme Marie FranckePurhuence, le ministre à laPrésidence chargé des zoneséconomiques spéciales, M. AlainAkouala Atipault, Mme TraicySwops, le directeur général dela santé, le Professeur AlexisElira Dokékias et Mme JulienneJohnson.

Gulit Ngou

Santé

L’ONG MERCY SHIPS VOLE AU SECOURS DESPERSONNES VICTIMES DE MALFORMATIONSLes Congolais atteints de certaines malformations congénitalesvont bientôt se faire soigner gratuitement par l’ONG MercyShips ou « Navire de l’espoir » dont la mission est de contribuerà l’amélioration des conditions de vie par des soins gratuitsaux plus démunis et à l’appui au secteur agricole. Le lancementdes activités de cette mission humanitaire au Congo a eu lieule 8 juillet à Brazzaville, au cours d’une conférence de presseorganisée par la Fondation Edith Lucie Bongo Ondimba(FELBO).

Incroyable mais vrai ! Les ministres qui avaient ré-servé des chambres au somptueux hôtel Alima situé sur la rive droite du fleuve qui porte le même

nom, ont boycotté la célébration du cinquantenaired'Oyo. Le président de la république ne s'y étant plusrendu, ils ont fait volte face.

De toute l'équipe gouvernementale, seuls cinq mem-bres ont été aperçus lors des festivités organisées du 5au 7 juillet dernier. Ils ont répondu présents, fidèles àleur engagement de vivre l'évènement avec les natifsde cet ancien village de pêcheurs devenu aujourd'huiune ville moderne très attractive. Ces ministres ont tenuparole et se sont distingués des autres qui ne vont àOyo que lorsqu'un voyage présidentiel est programmé.

Il est quand même déplorable de constater que des mi-nistres subordonnent leur déplacement aux voyages duChef de l'Etat. Lorsqu'il se rend à Oyo, Brazzaville sevide et de longs cortèges inondent la nationale 2. Cha-cun pourtant sait qu'il n'est pas toujours évident qu'unefois à destination, ils rencontrent tous Denis SassouN'Guesso. Ce qui compte pour eux, c'est le fait d'êtrevus par les populations, alors qu'en réalité, ils jouent lesfeuilles mortes. Très souvent, pendant ces déplacementsauxquels ils ne sont pas conviés, les cabinets ministé-riels sont abandonnés à des agents subalternes inca-pables de la moindre initiative salutaire.

A propos du cinquantenaire d'Oyo, ces ministres ontoublié qu'il s'agissait d'abord d'une fête regroupant lesfilles et fils de la contrée dont le Chef de l'Etat n'estqu'un natif parmi tant d'autres. Il ne s'agissait pas d'unefête nationale où la présence des corps constitués na-tionaux et des ambassadeurs accrédités dans notre paysest obligatoire. Invités à y prendre part, ils n'avaient plusde raisons de subordonner leur présence à celle du pré-sident de la république. Les invitations revêtaient uncaractère individuel.

L'absence du président Denis Sassou N'Guesso les adonc scotchés malgré eux à Brazzaville, car ils sonthabitués à lui faire un marquage à la culotte comme aufoot lorsqu'il s'agit de tels déplacements. Des sourcesproches de l'hôtel Alima, bon nombre avaient réquisi-tionné des chambres. A Brazzaville, des 4x4 avaient étéapprêtés pour faire la route. Mais au moment du départ,ils ont changé d'avis en apprenant que le président dela république ne sera pas de la fête.

Sur place à Oyo, leur absence n'est pas passée inaper-çue. Plus qu'à l'hôtel Alima où les chambres réservéessont demeurées vides, la tribune officielle a été clairse-mée dans la rangée des officiels avant la cérémonie.Les organisateurs ont alors trouvé une parade qui avaleur de leçon pédagogique pour combler le vide. Ils yont placé des jeunes. Un geste très significatif que lesministres absents doivent considérer comme une répli-que cinglante à leur absence. Chaque fois qu'ils ne res-pecteront pas la parole donnée, la jeunesse sera prêtepour relever les défis qui se présenteront à elle.

Quoiqu'il en soit, en dépit des impondérables inhérentsà toute activité humaine, la fête a été une réussite. Queles ministres absents se tiennent prêts pour la célébra-tion du centenaire d’Oyo en 2063 !

Mwana Mboyo

CINQ MINISTRES TÉMOINSDU CINQUANTENAIRE D'OYO

Journal Le Patriote - Hebdomadaired’informations, d’analyses et d’opinions

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N.B. : En couleur, ces tarifs sont doublés

Les officiels et responsables de la FELBO et de Mercy Ships

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N°239 du 15 juillet 2013 - Le Patriote Site:www.lepatriote-congobrazza.com : E-mail : [email protected]

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4ème éditionde la foire du terroir

EXPOSITION DES MEILLEURS PRODUITS AGRO-PASTORAUXDU DÉPARTEMENT DE LA BOUENZA

MADINGOU DU 9 AU 11 AOÜT 2013PRESENTATION DES GROUPEMENTS DE VILLAGES

09 Août 201310h00 - 18h00: Jeux et animations

10 Août 20137h30 - 18h00: Marché7h30 - 12 h00 : Conférence

11 Août 20137h30 - 18h00: Marché7h30 - 12 h00 : Conférence

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Le président MohamedMorsi élu le 30 juin 2012a été destitué le 03 juillet

dernier par l’armée égyptienne.Une année a suffi pour que latendance s’inverse dans cepays.En Tunisie, le parti des isla-mistes d’Ennahda parvenu aupouvoir par la voie démocra-tique, est pointé du doigt dansl’assassinat de Chokri Belaïd,leader du Parti des patriotesdémocrates, catalogué politique-ment comme gauchiste athée.L’arrestation, la condamnation etla relaxe de deux Françaises etune Allemande du mouvementinternational Femen, venues àTunis pour exhiber leurs seinsnus devant le palais de justiceen signe de solidarité à la Tuni-sienne Amina Sboui emprison-née, qui avait accompli le mêmegeste au cours d’un meetingpublic pour revendiquer l’égalitéhommes-femmes ; l’assassinaten Libye du consul américain àBenghazi etc., autant de faits quifont penser qu’islamisme etdémocratie mis côte à côte dansles pays précités, se repoussentet ne font pas bon ménage.

Au plan politique, l’erreur desfrères musulmans égyptiens aété de s’illusionner qu’ils repré-sentaient désormais la majoritépolitique du pays.Ils se sont arc-bouté sur leurrécente légitimité issue desurnes, pour minimiser à la foisle poids de l’armée qui a exercéle pouvoir pendant 60 ans(depuis Gamal Abdel Nasser en1952 jusqu’à Hosni Moubarak en2012) et les autres forces del’opposit ion qui ont permisl’instauration de l’expériencedémocratique au pays despharaons.Auparavant persécutés et exilés,mais résolument engagés dansles actions sociales, l’aide auxdémunis, la dénonciation de lacorruption et l’incompétence desanciens dirigeants arabes, lesFrères musulmans se récla-

E TRANGER

maient d’une virginité politique.Ils ont su par cette politiquealtruiste s’attirer la sympathiedes populations, qui les onthissés au sommet de l’Etat enEgypte et en Tunisie par la voiedémocratique à la faveur duPrintemps arabe.Mais de là à s’imaginer qu’ilsavaient reçu un chèque en blanc,était le pas de trop à ne pasfranchir.L’accaparement des postes-clésde l’Etat, l’adoption au forcepsd’une constitution taillée surmesure sans tenir compte desobservations de la magistratureet des partenaires alliés qui lesont aidés à conquérir le pouvoir,ont fait de Mohamed Morsi unRaïs, avec des prérogatives quiont fait palîr Moubarak.Les anti Morsi ont alors redoutéun retour à une dérive dictato-riale, avec le risque de confis-cation des acquis de la révolutionobtenus de haute lutte.

Au plan socioéconomique,l’Egypte vivait déjà sous perfu-sion financière internationale.La situation n’a fait qu’empirer,les prix des denrées alimentairesde première nécessité ontfortement augmenté malgré lespromesses de campagne deMohamed Morsi. Les Egyptiensse sont sentis plus pauvresqu’au temps de Moubarak.La probabilité d’embrasement dupays en raison de la crise et destensions poli tiques qui yrégnaient, ont touché de pleinfouet le secteur du tourisme,véritable manne pour l’économiedu pays.Ce mauvais climat pour lesaffaires a conduit à un désinves-tissement en Egypte qui aaggravé une situation qui n’étaitdéjà pas reluisante au momentde l’accession de MohamedMorsi au pouvoir et qui a permisà l’armée d’intervenir commearbitre.Au-delà de l’éviction de Moha-med Morsi en Egypte, plusieursquestions restent en suspens.

Le Printemps arabe

N° MAT. 053/MCRP/DGA/DPE DU 25 MARS 2010Directeur Général : Patrick YANDZADirecteur de la Publication : Guy MOUKOZASecrétaire Général de Rédaction: Bertin EKANIRewriter : Aimé Raymond NZANGOEquipe rédactionnelle : Laurent LEPOSSI, Dieudonné BEKAS,

Roger PAO, Georges ENGOUMA, Gulit NGOU,Dominique MALELA, Etienne Pèrez,Ernest OTSOUANGA,

Mise en pages : YENGO MALANDA MALEKARelationniste : Anderson de MBALOESecrétaire de direction : Pégie ILLESAImpression : Imprimerie Saint Paul (ISP)

Depuis quelques temps, l’histoire a accéléré son rythme en Egypte après la chute du président Hosni Moubarak et la victoire desFrères musulmans aux élections législatives et à la présidentielle. La symbolique Place Tahrir, épicentre du soulèvement populaireégyptien, a repris du service cette fois contre ceux qui ont été élus à peine une année. L’occasion était propice pour l’arméed’intervenir sur la scène politique, affirmant s’être placée du côté du peuple désenchanté par la gestion des Frères musulmans.Les puissances occidentales sont aujourd’hui perplexes devant la tournure prise par les évènements. Autant elles avaient àl’époque plus ou moins soutenu la rue arabe, mais en même temps craint l’arrivée au pouvoir de la tendance ultraconservatricedes Frères musulmans, dont l’islamisme rampant est aux antipodes de la culture démocratique, en ce qui concerne notammentles libertés publiques.

Le Printemps arabe qui connutun effet de contagion fulgurantdans les pays de l’Afrique duNord et ailleurs (Tunisie, Egypte,Libye, Yémen etc.), est-il enphase de reflux, ou n’a-t-il pas

encore produit tous ses effets ?En tout cas, les lendemains nousédifieront.A l’évidence se pose le problèmede l’avenir politique de l’expé-rience démocratique dans les

pays qui ont connu le Printempsarabe.Une clarification s’impose pourne pas confondre l’islam et l’isla-misme, les musulmans de l’isla-misme. Il existe des musulmanslaïcs qui excluent les confes-sions religieuses de l’exercice dupouvoir politique et qui ne con-çoivent pas que l’on régente unesociété et des vies humaines pardes valeurs théologiques. Sinon,on ne comprendrait pas qu’il yait ces marées humaines à laplace Tahrir pour demander àMohamed Morsi de « dégager ».Pour l’instant, Il faut craindrequ’un terrorisme larvé ne s’ins-talle en Egypte avec la répres-sion qui s’abat sur les Frèresmusulmans et leurs partisans,qui réclament à travers desmanifestations de rue la réha-bilitation du premier président élud’Egypte.Déjà ils opposent une attitude denon-recevoir à la proposition quileur est faite d’entrer dans ungouvernement d’union nationale.N’oublions surtout pas que cesont les partisans des Frèresmusulmans infiltrés dans l’ar-mée, qui ont assassiné le pré-sident Anouar El Sadate en 1981au cours d’une parade militaire.

Roger Pao

Une contre-manifestation des pro Morsy à la Place Tahrir

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11C ULTUREFespam 2013

Depuis le lancement en1996, de la premièreédition du Fespam, c’est

pour la toute première fois quel’UNESCO, la plus haute institu-tion en matière de culture dansle monde honore par sa pré-sence, l’ouverture d’une éditiondu Fespam. Mme Irina Bokovaconsidère le Fespam non seule-ment comme un symbole dupouvoir de la culture à rassem-bler les Africains mais égale-ment comme une institutiond’intégration régionale quiparticipe à la vitalité culturelle ducontinent.Selon la directrice générale del’UNESCO, si cette fête de lamusique et de la fraternité estrendue possible, c’est grâce à latradition de la culture du Congooù s’invente et se joue unegrande part de la musique afri-caine. « Il suffit de se promenerdans les rues de Brazzaville pourse rendre compte du mélangedes différents genres musicauxdu monde qui a produit la rumbacongolaise, le soukous, le ndom-bolo ; une créativité suscitanttant d’admiration », a relevéMme Irina Bokova.De son côté, le maire de la villede Brazzaville, Hugues Ngoué-londélé l’a vivement remerciée,car son institution appuie techni-quement le conseil municipal,dans la mise en place de la poli-tique de développement culturelet touristique. « Cette coopéra-tion exemplaire a conduit leconseil municipal de notre villeà poser la candidature de la villede Brazzaville au réseau desvilles créatrices de l’UNESCO »,a-t-il fait savoir. Cette candida-ture a été agréée, comme l’aannoncé la première personna-lité de l’UNESCO.Notons qu’une minute de silencea été observée en mémoire dessept morts de la 8e édition duFespam de Juillet 2011, quis’était arrêtée brutale-ment, suiteau drame qui l’avait endeuillée.« Nous avons honoré leurmémoire en toute humilité àtravers cette minute de silence »,a rappelé le ministre de laculture, président du comité dedirection du Fespam, JeanClaude Gakosso.Dans son discours de circons-tance à cette cérémonie d’ouver-ture, M. Jean Claude Gakossoa particulièrement appelé lesAfricains à agir dans tous lessens en faveur de la créativitéartistique, de l’innovation esthé-tique, de cet art noble, bienfai-sant et adoucissant pour nosmœurs, la musique, afin que viveà jamais ce festival au servicede l’Afrique.Il a par ailleurs demandé aux

festivaliers et à l’Afrique d’élever« une pensée pieuse pouraccompagner dans son ultimecombat, un homme arrivé aucrépuscule de sa vie, qui auraitpu être des nôtres ce soir, s’iln’était pas cloué au lit par lamaladie, un homme dont l’exis-tence résume à elle seule lesrêves de liberté et d’accomplis-sement de l’humanité touteentière, à savoir Nelson Mandela« Madiba », héros de la lutteanti-apartheid, étoile polaire de

la longue marche de son peuplevers la liberté, père de la Nationarc-en-ciel, l’Afrique du Sud ».C’est l’un des grands symbolesde la présente édition.Ce Fespam 2013, a poursuivi leministre de la culture et des arts,est précisément dédié au paysde Nelson Mandela, quicristallise aujourd’hui l’espoir detout un continent, « une terregénéreuse aux mille paysages etaux mille visages, qui a offert àla culture universelle des icônes

artistiques. Il a notamment citéMiriam Makeba, « la grandepoétesse de la douleur et de larévolte », Hugh Masekela, « letrompettiste au souffle viril etinégalable », Rebecca Malopé« la diva à l ’ inimitable voixgospel », Brenda Fassie, « lastar rebelle fécondée dans leghetto de Soweto », JohnnyClegg, « l’indomptable Zouloublanc », Arthur Mafokaté, « lepionnier émérite de la musiqueKwaito », Ray Phiri, « le célèbrejazzman » et autres.

Des distinctionshonorifiques à certainsartistes et musiciens

L’un des temps forts ayantmarqué la cérémonie est ladécoration de Mmes RhodeMakoumbou Batcheba, spéciali-sée dans la sculpture et MarieFrançoise Ibovi (écrivaine),respectivement élevées dansl’ordre du dévouement congo-lais, au grade d’officier par leprésident de la République,Grand Maître des Ordres Natio-naux. Elles ont représenté lesonze autres artistes-musiciens,décorés dans l’ordre de lamédaille d’honneur, au grade demédaille d’or. Il s’agit entre au-tres, de Manu Dibango, Tabu LeyRochereau, Pierre Akendengué,Youssou Ndour et YoulouMabiala.Enfin, est arrivé le moment leplus attendu de la soirée. Desmilliers de spectateurs venus detous les quartiers de Brazzaville

Les itinéraires de bus ont étémodifiés dans les périmètresimmédiats du stade Eboué.Certaines artères interdites à lacirculation pour donner la prioritéaux festivaliers, à la sécurité, auxagents de secours et autrespiétons. Des policiers, desmilitaires, des secouristes de laCroix-Rouge renseignent tout lemonde, orientent ceux quiveulent atteindre le stade Ebouéet indiquent les voies appro-priées à ceux qui prennent uneautre direction. De même qu’ilsdonnent quelques consignes desécurité. Du côté Est du stade,les spectateurs forment quatrecolonnes. Deux vers la gare etdeux autres du côté de la maisoncommune de Poto-Poto.

Une situation parfaitementmaîtrisée

Dans le stade comme à l’exté-rieur, la sécurité a été mobiliséeau maximum. En début d’après-midi, les policiers, les sapeurs-pompiers, les militaires, lessecouristes de la Croix-Rou-ge…sont plus nombreux que lesartistes et les spectateurs. Vers

17 heures, les nouveaux arri-vants grossissent les groupes.Des barrières mobiles de sé-curité bien disposées maîtrisentl’ardeur de tous. L’ordre règne.A la surprise générale, lemodérateur annonce l’entrée duprésident de la République, avecune légère avance par rapport àl’heure officielle. La pressionmonte. Les spectateurs meurentd’envie de voir le spectacledémarrer. Ils le font savoir par

des mouvements d’humeurpendant les discours des offi-ciels. A l’issue de cette séquencede la cérémonie d’ouverture,l’auditoire exulte, il est en liesse.Le président du comité d’organi-sation est aux anges. Commelui, les spectateurs sont ravis desdémonstrations chorégraphi-ques des premiers groupes surle podium. Mais ce sont les feuxd’arti f ices qui ont donné lesentiment aux spectateurs

(Reportage de Gulit Ngou & Dominique Maléla )

Brazzaville, cité culturelle, sanctuaire des arts, abrite depuis le 13 juillet 2013, la neuvième éditiondu Festival panafricain de la Musique (Fespam) sous le thème : « Les musiques africaines, vecteurd’authenticité et facteur d’émergence ». Le président de la République, Denis Sassou N’Guessoa ouvert ce festival au stade Félix Eboué, en présence de la directrice générale de l’UNESCO,Mme Irina Bokova, après la décoration d’un échantillon de deux artistes sur une dizaine derécipiendaires. Après la cérémonie officielle d’ouverture riche en symboles, la 9e édition duFespam dédiée à l’Afrique du Sud avec pour marraine Yvonne Chaka chaka, a offert aux milliersde citoyens témoins de l’évènement, un méga-concert qui a vu se succéder six groupesreprésentant cinq pays africains.

et même de Kinshasa ont eudroit à un show offert successi-vement par la Sud-AfricaineYvonne Chaka-Chaka, la dias-pora congolaise « Bana C4 »,l’Ethiopienne Lucyband, WengeMusica Maison mère de Werra-son de la RDC, Extra-Musica deRoga-Roga du Congo-Brazza-vi lle et un groupe musicalnigerian. Tout a commencé parun spectacle « sons et lumiè-res » sous le thème « Le cheminde l’espoir » présenté par YazProduction, qui s’est caractérisépar des chorégraphies appuyéespar une projection cinémato-graphique sur l’historique de lamusique depuis le temps del’esclavage.La musique, rappelons-le, estcomme la vitrine de la culture.Sans elle, la culture est commedans un état de mort ou dans uncoma profond. Elle avait chantéles indépendances africaines etprôné le rassemblement despeuples. En tant qu’œuvre spiri-tuelle, elle donne directementaccès à l’âme du peuple, à laconnaissance, à l’appréciation etau respect mutuel.Et ce n’est pas pur hasard quela capitale congolaise, Brazza-ville, a été choisie par l’OUA pourabriter cette fête panafricaine dela musique. En fait, l’UNESCOa toujours rendu hommage au« Grand Congo », considérécomme le creuset de la musiquemoderne en Afrique, avec pourfoyers Brazzaville « Béa » etKinshasa-Léopoldville « Lipo-po », deux grandes cités d’am-biance qui, dès les années 50,donnèrent naissance à degrands ensembles musicaux ettalents ayant fait la fierté ducontinent à travers le monde.

OMBRES ET LUMIÈRES SUR UNE ÉDITION BIEN PARTIEL’ombre du drame du 9 juillet 2011 a plané sur l’ouverture du Fespam édition 2013. Le drame quiavait endeuillé l’édition précédente était présent dans tous les esprits et dans l’organisation.Des mesures ont été prises pour que la présente édition se déroule dans la quiétude générale.Cependant, on a failli trembler lorsque la marraine de Fespam Yvonne Chaka-Chaka a quitté lepodium pour rejoindre la foule. La police était sur le point d’être débordée. Mais grâce à sadextérité tout est vite rentré dans l’ordre.

n’ayant pas eu la chance d’avoirl’accès au stade que la fête a avéritablement commencé. Delongues queues se forment depart et d’autres du site, bienordonnées par les services desécurité qui fouillent chacunavant l’entrée.Quand la marraine ouvre le bal,le service de sécurité à l’intérieurdu stade est presque débordé.Les barrières mobiles desécurité sont sur le point decéder.Les agents chargés de lesmaintenir redoublent de force. Ledirecteur général de la policeJean François Ndenguet des-cend sur l’aire du spectacle.Ainsi commence l’action poli-cière consistant à conduire lepublic à s’éloigner des barrières.En fin de compte, la cérémonied’ouverture du Fespam édition2013 s’est déroulée commedans le meilleur des mondes.Toutefois, une ombre a tachémerveilleux tableau en l’occur-rence la manière inconcevabledont la direction du Fespam atraité les journalistes de lapresse écrite.Rappelons que la précédenteédition avait été frappée par unetragédie ayant coûté la vie à septcompatriotes.

Marlène Samba

La police a maille à partir avec la foule

Yvonne Chaka-Chaka en pleine exhibition

Page 12: C:UsershpVideosPATRIOTE DOCS239Patriote 239 du 15 juillet 2013 · 2013-07-16 · Site: : E-mail : lepatriotecongo@yahoo.fr N°239 du 15juillet 2013 - Le Patriote P OLITIQUE 3 DEUX

N°239 du 15 juillet 2013 - Le Patriote Site:www.lepatriote-congobrazza.com : E-mail : [email protected]

12 S PORTS - PLUSChampionnat des quarts de finale de la ligue des clubs champions d’Afrique de football

LES FAUVES DU NIARI REPARTENT À LA CHASSE

Depuis le tirage au sorteffectué au Caire, il n’y aeu que très peu de

réactions sur le sujet. L’opinionnationale semble partagée entrel’espoir et la peur. La peur parce-que le National Al Ahly, Zamalecket Orlando Pirates, les troisadversaires de nos Fauves, sontdes grosses cylindrées dufootball africain. Les deux pre-miers sont des anciens cham-pions qui ont régné à tour de rôlesur le football africain. Ils cons-tituent donc de solides clients quiseront extrêmement difficiles àmanipuler.

Cependant, l’espoir réside en ceque l’Egypte traverse actuelle-ment une grave période deturbulence sans compter quepour cause de crise économi-que, bon nombre de joueurs etcadres des deux clubs égyptiensse sont exilés en Libye ou ail-leurs. Mais, il n’y a pas que lesEgyptiens. Orlando Piratesreprésente pour sa part une jau-

Après une pause qui aura permis aux uns et aux autres de panser leurs plaies et de mettre enplace une stratégie pour la suite des événements, la ligue africaine des champions reprend sesdroits le week-end prochain. Les Fauves du Niari, logés dans le groupe de la mort, se rendent àJohannesburg (Afrique du Sud) pour y affronter Orlando Pirates.

ge de très grande qualité.

Périlleux voyage àJohannesburg ?

Orlando Pirates n’est autre quel’équipe qui a éliminé toutdernièrement le Tout PuissantMazembé de Lubumbashi(RDC), une équipe qui, sur lepapier, figure en bonne placeparmi les ogres africains. Mais

surprendre. Au niveau clubs, lesdeux pays (Afrique du sud etCongo) n’ont pas pour habitudede s’affronter. Il s’agit donc pourle président Ayayos et sonmonde, d’un grand défi à relever.Evidemment, depuis, nousavons appris à faire confiance àRémi Ayayos. C’est un battantqui ne se laisse jamais abattrepar le poids de l’enjeu.L’expérience accumulée encoupe de la CAF lui a permis demaîtriser toutes les ficelles del’Afrique. Il sait désormais à quois’en tenir notamment en trouvantles mots justes pour motiver satroupe et passer à travers lesmailles du filet tendu par l’adver-saire. Mais Orlando Pirates, quiest une équipe audacieuse etparticulièrement généreuse àdomicile, sera un nouveau testqui devrait permettre d’amplifierla aura du président des fauvesdu Niari.Alors prions Dieu et imploronsnos mânes pour que tout se pas-se comme nous le souhaitonstous.

Bonne chance Léopards !

Georges Engouma

Q u’importe, l ’histoireretiendra, elle, quel’idée avait été lancée

dès 1927 par le baron Pierre deCoubertin qui souhaitait quel’Afrique indépendante s’organi-se pour défendre certainesvaleurs à travers des jeux afri-cains. C’est ainsi que tout acommencé par les jeuxparcellaires notamment en 1959,donc à la veille des indépen-dances. Il a été, en effet,organisé à Bangui (RCA) desjeux interafricains auxquels neparticipaient, malheureusement,que des sportifs des paysfrancophones. Mais dès 1960ces jeux se sont mués en jeuxde la communauté, organisés àTananarive (Madagascar) et quiont connu leur deuxième éditionen 1961 à Abidjan (Côte d’ivoire).En 1963 à Dakar (Sénégal), cesjeux sont finalement devenusjeux de l’amitié. Mais le 12 avril1963, en marge des jeux del’amitié, s’est tenue la confé-rence des ministres de lajeunesse et des sports aveccomme seul point à son ordre dujour, l’avenir du sport en Afrique.Naturellement, la propositionémise 36 ans plus tôt par lebaron Pierre de Coubertin a été

Orlando Pirates avait fait sen-sation en gagnant la manchealler à domicile (3-1) sansvraiment démériter. Mais àLubumbashi, n’eut été le piedtordu de Mputu Mabi trésor quia raté la transformation d’unpénalty Orlando Pirates auraitfait ses adieux aux veaux,vaches et chevaux. Ce quisemble vouloir dire que cetteéquipe est intraitable dans son

propre jardin. Mais, elle nesemble pas savoir voyager. Detoute façon, ce ne sont-là quedes apparences et la vérité nesortira que le week-end prochainau sortir de cette explicationOrlando Pirates - Ac Léopards.

Avec ce qui se passe actuelle-ment en Egypte, ces deux équi-pes ont un avantage psycholo-gique certain. Ac Léopards deDolisie vient de virer en tête duchampionnat à mi-parcours.C’est une équipe, malgré unesolide opposition avec Diables-Noirs et As Cheminots, auramontré un bon équilibre entreses lignes et une remarquableefficacité.

Ce championnat lui aura permisde se préparer et surtout de semaintenir en jambes.Maintenant, il y a l’état d’esprit.Le fait que Rémi Ikounga Ayayosait systématiquement refusé deréagir au « Patriote », notam-ment après le tirage au sort,inquiète. Est-ce la peur de selivrer ? Un manque soudaind’ambition ? Espérons seule-ment qu’il s’agit tout simplementd’une stratégie mise en placepour se faire oublier afin de

adoptée. Il a été retenu leprincipe du lancement des jeuxpanafricains pour permettre auxjeunes de mieux se connaître,de tisser entre euxd’indissolubles liens d’amitié etde fraternité afin de contribuer àl’édification de l’unité africaine.Grâce au parfum des coulisses,le Congo-Brazzaville avait été leseul et unique pays à présentersa candidature. Aussi, aprèsdélibération, la décision fut prisede confier au Congo-Brazzavillel’organisation des premiers jeuxpanafricains de l’histoire.

Une fête à la hauteurdes attentes

A l’époque, il y avait encore unhouleux affrontement politiqueentre les modérés et lesprogressistes sur la scèneafricaine. C’est ainsi que leCongo-Brazzaville sera victimede plusieurs attaques ouverteset obscures. Tentativesd’attentats, de déstabilisation durégime,…etc. il aura donc falluune bonne dose de vigilance, defolie, d’ imagination, et dediplomatie pour réunir, du 18 au25 juillet 1965 à Brazzaville, vingtet huit pays indépendants. Il

s’agissait de l ’Algérie, duCameroun, de la RCA, duCongo-Brazzaville, du Congo-Léopoldville, de la Côte d’ivoire,du Dahomey, de l’Ethiopie, de laGambie, du Gabon, du Ghana,de la Guinée, de la Haute volta,du Kenya, du Libéria, deMadagascar, du Malawi, du Mali,du Niger, du Nigeria, del’Ouganda, de la RépubliqueArabe Unie (RAU), du Sénégal,de la Tanzanie, du Tchad, duTogo, de la Tunisie et de laZambie.Au total deux mille cinq centsathlètes et cinq cent officiels ontpris part à ces premiers jeux

(hommes et dames), la boxe, lecyclisme, le judo, la natation, lebasketball (hommes et dames),le football, le handball, et levolley-ball. Quant aux sitesabritant les compétitions, ilsétaient au nombre de huit : letennis club, le stade omnisports,le centre sportif de Bacongo, lapiscine du stade omnisports, lestade Eboué, le lycée technique,le collège Javouhey et le lycéePierre Savorgnan de Brazza. Ence qui concerne l’hébergement,les officiels étaient logés à l’hôteldu parc, aux 32 logements, aubâtiment 10 étages, à l’OlympicPalace, aux relais aériens, aupetit logis, à l’hôtel métropole, augrand hôtel et à l’hôtel le beach.Les athlètes, eux, étaient repartisentre les internats de l’école

A compter de jeudi prochain, l’Afrique sportive va entrerdans la commémoration du 48è anniversaire des jeuxafricains. Cependant, l’impression qui se dégage est quecet anniversaire va passer comme une lettre à la postealors que le Congo s’apprête à organiser les jeux ducinquantenaire dans deux ans.

Leclerc, du collège Chaminade,du collège Javouhey, du lycéetechnique et du lycée PierreSavorgnan de Brazza.Le Congo, notre pays, a pris partà ces jeux avec 156 sportifs quiont remporté en tout et pour toutsix médailles dont une en or(football), deux en argent(Makaya au judo et HenriElendé au saut en hauteur), ettrois en bronze (Jean ProsperTsondzabeka au saut à laperche, basketball et volley-ball).Il sied de relever qu’aucuneprime n’était offerte aux sportifs.Juste pouvait-on noter unepromesse faite par ClaudeErnest Ndalla, secrétaire d’Etatà la jeunesse et aux sports,d’une prime de deux mille francs(2.000 F) par match gagné. Ilconvient également de releverqu’à l ’époque le Congo nedisposait que de huit fédérationssportives. Il s’agissait de lafédération d’athlétisme dirigéepar le l ieutenant PascalMouassiposso, de la fédérationde basket-ball par le capitaineYombi, de la fédération de boxepar Goma-Débat, de la fédéra-tion de cyclisme par monsieurlowet, de la fédération de footballpar Gilbert Manc-koundia, de lafédération de judo par le lieute-nant Mpassi, de la fédération delawn tennis par monsieur Pom-meraud et enfin de la fédérationde volley-ball par SaturninOkabé.

G.E.

africains. Dix disciplinessportives avaient été retenues àsavoir le lawn tennis, l’athlétisme

Les Fauves du Niari (Photo d’archives)

L’un des podiums des 1ers jeuxafricains

Illustrations d’un des relais des1ers jeux africains