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Comment se présente l’évolution des primes? Question 24 Boissons énergisantes? Question 27 Dossier: Qu’y a-t-il d’intéressant sur le thème de l‘eau? Questions 05 –15 3 | 2014 En bonne santé et bien assuré – 32 questions et réponses MAGAZINE CSS

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Page 1: CSSM 3 2014 F

Comment se présente l’évolution des primes?Question 24

Boissons énergisantes?Question 27

Dossier:

Qu’y a-t-il d’intéressant sur le thème de l‘eau?Questions 05      –15

3 | 2014

En bonne santé et bien assuré – 32 questions et réponsesMAGAZINECSS

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Tout n’est que eau?

Chère lectrice, cher lecteur,

Pour le philosophe grec Thalès de Milet (624 – 546 av. J.-C.), une chose

était claire: tous les éléments de cette terre ne sont que des aspects

différents de la matière originelle, l’eau. Du point de vue actuel, cette

représentation est certes un peu simpliste. Mais il y a un fond de vérité.

Car que serait la terre sans eau et surtout, que serions-nous, humains,

sans ce liquide source de vie? Dans des cas extrêmes, nous pouvons

survivre plusieurs semaines sans manger. Mais sans eau, nous périssons

en quelques jours.

Aussi importante que l’eau soit pour notre existence, aussi innombrables

sont les manières d’aborder le thème de l’eau. Nous en avons glané

quelques-unes pour notre magazine. Nous avons par exemple accompagné

un pêcheur professionnel et vous expliquons ce qu’il faut pour que

de l’eau pure coule de nos robinets. Laissez-vous aussi surprendre par

la diversité.

Roland Hügi

Rédacteur en chef

01Question Comment puis-je

joindre la CSS?Questions concernant les assurances

Les conseillères et conseillers vous donnent volontiers des

réponses personnelles. Recherche d’agence: www.css.ch/agence

Questions concernant les prestations et les factures

La Serviceline vous répond du lundi au vendredi de 8h00 à 18h00.

0844 277 277 (tarif local réseau fixe Suisse), [email protected]

Urgences et conseil médical 24h sur 24

La CSS est là pour vous en cas d’urgence et pour toute question

médicale, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

+41 (0)58 277 77 77

Pour les changements d’adresse

Il est possible de communiquer les changements d’adresse soit

par courriel ([email protected]), soit par téléphone à la

Serviceline de la CSS (0844 277 277).

Qui fait quoi?CSS Magazine 3 | 2014Le CSS Magazine est le magazine de la clientèle du Groupe CSS pour les assurés de la CSS, d’INTRAS et d’Arcosana. Il paraît quatre fois par an en allemand, français et italien.

Tirage: 780  000 exemplaires Sociétés du Groupe CSS: CSS Assurance-maladie SA, CSS Assurance SA, INTRAS Assurance-maladie SA, INTRAS Assurance SA et Arcosana SAEdition et adresse de la rédaction: CSS Assurance, Tribschenstrasse 21, Case postale 2568, 6002 Lucerne, tél. 058 277 11 11, fax 058 277 12 12,[email protected]édaction: Roland Hügi (rédacteur en chef), Eveline Franz (rédaction finale)Collaboration permanente: Manuela SpeckerRédaction CSS Exclusif: Diana BruggmannTraduction: Service de traduction de la CSSConcept: Infel AG, ZurichMise en forme, production: Niki Bossert, Silvia TschümperlinCommission de rédaction: Samuel Copt, Roland Gisler, Franziska Guggisberg, Esther Hashimoto, Helena Mettler, Bruno SchmidImpression: swissprinters AG, ZofingenPapier: UPM Star, FSC Mixed SourcesCSS Magazine en ligne: www.css-magazine.ch

Copyright: reproduction uniquement avec indication de la source. Seuls les textes qui sont indiqués comme étant des communications officielles ont un caractère contraignant sur le plan juridique.

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Qu’y trouve-t-on?

Dossier Eau05 Accouchement dans l’eau: risque ou simplification?

06 Vos chaussures vous font mal?

07 Quid des sources souterraines?

08 Que révèle l’urine?

09 Qu’y a-t-il d’intéressant sur le thème de l’eau?

10 Qu’apporte une cure thermale?

11 Qu’apporte un mitigeur?

12 Du robinet ou de la bouteille?

13 Presque rien d’autre que de l’eau?

14 Eau potable: un long processus?

15 Un excès d’eau peut-il être mortel?

Alimentation & Mouvement03 Que faut-il savoir sur les vitamines liposolubles?

16 Qu’apportent les bâtons de randonnée?

19 Le poisson indigène est-il plus goûteux?

27 Boissons énergisantes?

Santé & Prévoyance21 Sport et asthme, antinomiques?

28 Démence ou malvoyance?

30 Beaucoup de sel – hypertension?

31 Le champignon le plus vénéneux?

Politique & Economie20 Comment créer une concurrence fructueuse?

24 Comment se présente l’évolution des primes?

25 Pourquoi aimons-nous tant nous asseoir

au coin du feu?

29 Escroquerie à l’assurance: que fait la CSS?

Prestations & Offres01 Comment puis-je joindre la CSS?

02 Comment dort-on dans les cabanes du CAS?

04 Besoin de récompense au travail?

17 S’attendre au pire?

18 Satisfait et au top sur le plan des prix?

22 Qu’est-ce qui peut aider en cas de dépression?

23 Médecine chinoise à la CSS?

26 La CSS paie-t-elle l’aquafit?

32 Le saviez-vous?

Photo de couverture: Gettyimages

Question

19

Question

14

Profitez des offres

attrayantes de notre club

client CSS Exclusif

Question

09Trouvez les trois dessins

dans l’image.

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Les enfants surtout aiment dormir dans les

cabanes du CAS.

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70 couchettes, il ne faut pas non plus s’attendre à

des chambres doubles équipées de WC et de

douches chaudes. La cabane dispose de sept pièces,

sobres mais lumineuses, comptant chacune jusqu’à

11 lits, d’une salle à manger et de détente bien aérée

et chaleureuse et surtout d’une cuisine parfaitement

équipée. Pas vraiment du luxe pour

Markus et Irene Wyrsch, qui chaque

jour, de juin à octobre, se lèvent tôt et

se couchent tard pour satisfaire les

désirs de la clientèle. Tous les ans, ce

sont près de 3000 personnes qui pas-

sent la nuit dans la Kröntenhütte.

La cabane, propriété de la section

CAS Gotthard, a été réaménagée cet

hiver. Elle fait partie des nombreuses

cabanes du CAS remises en état ces der-

nières années afin d’offrir davantage

de confort à leurs hôtes. Une demi-

douzaine font l’objet de travaux chaque

année, précise Markus Wyrsch. La cri-

tique, que l’on entend parfois à ce sujet,

selon laquelle les cabanes du CAS ten-

draient à devenir des hôtels de montagne, n’impres-

sionne pas les Wyrsch. «D’abord on reste encore très

loin du confort d’un hôtel», explique Markus. «Ensuite,

je ne vois pas bien qui pourrait nous reprocher, à la fa-

veur de ces rénovations, de choyer encore davantage

nos invités», ajoute Irene.

P.-S. L’auteur de ces lignes n’a pas pu faire l’expérience suprême de

la nuit en dortoir. En raison d’un temps plutôt médiocre, il n’y avait

pas foule à la Kröntenhütte ce soir-là et il a même goûté au luxe

d’une chambre collective pour lui tout seul.

Des cabanes exiguës, des dortoirs qui sentent le ren-

fermé, des couvertures en laine qui piquent, et une

restauration plus que frugale. Si les clichés relatifs au

confort des cabanes du CAS pouvaient être vrais il y a

encore quelques décennies, ce temps est désormais

révolu, presque partout. C’est notamment le cas de la

Kröntenhütte, située au fin fond de la vallée d’Erstfeld,

dans le canton d’Uri. Markus Wyrsch qui depuis 35 ans

gère, au côté de son épouse Irene, la cabane perchée

à 1900 mètres d’altitude, n’a pas oublié l’époque où,

à la lueur fuligineuse des lampes à pétrole, on cuisinait

au feu de bois avant que les hôtes ne trouvent dans

les fameuses couvertures en laine ornées de la croix

suisse, un repos bien mérité. Le romantisme à l’état

pur, oserait-on dire. Des conditions pourtant de

moins en moins prisées

par les visiteurs. «90 pour

cent d’entre eux, de

notre propre expérience,

sont plus attirés par un

certain confort que par le

charme pittoresque», ré-

sume Irene Wyrsch.

Quand on parle du

confort de la Krönten-

hütte et de ses quelque

Comment dort-on dans les cabanes du CAS?Toute personne assurée par la CSS peut être hébergée à prix réduit dans 80 des 152 cabanes que compte le Club Alpin Suisse. Au fait, comment y dort-on? – Reportage.Texte et photo: Roland Hügi

02Question

La Kröntenhütte au-dessus de la vallée d’Erstfeld

Le CAS et la CSS ont édité

la carte «Cabanes des

Alpes suisses» qui recense

les 152 sites des cabanes

du CAS. Dans 80 d’entre

elles les assurés CSS peu-

vent passer la nuit aux

mêmes conditions avan-

tageuses que celles

consenties aux membres

du CAS (sur présentation

de la carte d’assurance).

Commande de la carte

sous:

www.css.ch/exclusif/cas

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Les vitamines doivent être apportées au corps par

l‘alimentation. La vitamine D, qui est produite par le

corps s’il a suffisamment de lumière solaire, constitue

Question

Que faut-il savoir sur les vitamines liposolubles?Nous en avons besoin pour le renouvellement des cellules ou la coagulation du sang. Si on se nourrit normalement, il ne peut y avoir de surcon- sommation. Mais si on en ingère trop, cela peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. Texte: Franziska Guggisberg

03une exception. Les vitamines ne servent pas à four-

nir de l’énergie mais sont nécessaires à d’autres

fonctions vitales. En cas de manque de vitamines,

apparaissent des carences. Pour l’homme, 13 vita-

mines sont importantes. Neuf d’entre elles sont

hydrosolubles (les vitamines C et B) et quatre

sont liposolubles (A, D, E et K).

Préparations vitaminées: attention au dosage!Les vitamines liposolubles ne se dissolvent pas dans

l’eau et ne peuvent être ingérées qu’en même temps

que des graisses (par ex. huile de salade, beurre). Elles

sont la plupart du temps stockées dans le foie et ne

peuvent être éliminées avec l’urine comme les vita-

mines hydrosolubles. Il y a donc un danger de surdo-

sage, surtout pour les vitamines liposolubles. Si vous

prenez des préparations vitaminées fortement do-

sées, vous pouvez dépasser la dose supérieure de

tolérance. Un tel surdosage (hypervitaminose) peut

être aigu (50 à 100 fois la dose journalière) ou chro-

nique (si on prend régulièrement des quantités légè-

rement surdosées). Pour les enfants, les valeurs sont

plus basses. L’ingestion exagérée de vitamine A no-

tamment peut engendrer de nombreux effets secon-

daires comme des vertiges, des nausées ou des sai-

gnements des muqueuses.

La vie professionnelle est basée sur la réciprocité: des

personnes mettent leur potentiel de travail à disposi-

tion. En contrepartie, elles reçoivent des indemnisa-

tions sous forme de salaire, d’estime et des possibilités

de carrière. Chez beaucoup d’employés, il y a pourtant

une divergence entre le travail qu’ils fournissent et ce

qu’ils reçoivent en contrepartie. Le sociologue médical

suisse Johannes Siegrist a parlé, dans ce contexte, de

«crise de la gratification». Ce type de crise se fait jour

lorsque l’engagement propre (par ex. sous

forme d‘engagement, de temps, d’identifi-

cation, de connaissances) n’est pas com-

pensé par une récompense appropriée

(par ex. emploi correspondant à la forma-

Besoin de récom-pense au travail?Si au travail, il n’y a pas de récompense et d’estime, le risque de maladie augmente. Les spécialistes parlent d’une «crise de la gratification professionnelle». Texte: Daniela Witschi

04Question

tion, salaire, sécurité de l’emploi). Sont particulièrement

touchés les employés dans des professions qui re-

quièrent peu de qualifications. Johannes Siegrist a aus-

si pu montrer que le déséquilibre entre les exigences et

les récompenses, dans la vie professionnelle, engendre

des réactions de stress et, au bout du compte, parfois

des maladies cardiaques. C’est surtout le cas lorsque le

déséquilibre dure longtemps et est très marqué.

La CSS vient en aideEviter les crises de la gratification est un des aspects

importants de la Gestion de la santé dans l‘entreprise.

Dans de tels cas, vivit, le centre de compétence pour

la santé et la prévention de la CSS, peut apporter une

aide utile. Cette entreprise dispose d’une large palette

de prestations de services (organisation d’analyses,

check-up de santé, workshops etc.) et d’un grand

réseau de spécialistes

internes et externes.

www.vivit.ch

Au même titre que

la rémunération,

l’estime joue un rôle

primordial. Récompense

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Dossier Eau

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Question

06Vos chaussures vous font mal?Nombreux sont ceux qui connaissent la désa-gréable sensation, le soir, d’avoir les jambes ou les chevilles gonflées. Que peut-on faire contre? Texte: Stefanie Meier

L’accumulation d’eau dans les tissus (le terme médical

étant «œdème») vient de l’accumulation de liquide

provenant du système vasculaire. Les causes de ce

phénomène peuvent être multiples. Un œdème sur-

vient souvent dans les jambes ou les che-

villes après une longue station assise ou

debout. Mais il peut aussi être l’expression

de diverses maladies. Par ailleurs il peut

avoir des causes hormonales, dépendre du

cycle ou se produire pendant ou après une

grossesse. Lorsqu’il s’agit de symptômes

de maladie, il vaut la peine d’investiguer sur le plan

médical pour détecter les causes et, éventuellement,

de prendre des médicaments. Parallèlement à cela,

d’autres activités peuvent aider: drainages lympha-

tiques ou massages par pression, fait de rafraîchir les

jambes ou port de bas de contention, exercices de

respiration et mouvement.

Beaucoup de fruits et légumesIl est contestable que le fait de manger souvent des

aliments diurétiques comme le riz ou les asperges et de

réduire la consommation de sel soit efficace. Dans

tous les cas, il est par contre recommandé de consom-

mer des aliments complets et riches en vitamines. Les

plantes comme le marron d’Inde, le mélilot et le

genièvre sont des aides précieuses.

Question

05Accouchement dans l’eau: risque ou simplification? L’idée d’accoucher dans de l’eau chaude, de permettre à la mère de donner naissance de manière détendue et à l’enfant d’entrer dans la vie en douceur est séduisante. Texte: Stefanie Meier

Les accouchements dans l’eau étaient déjà connus

dans l’ancienne Egypte, dit-on. En Europe, ils ont déjà

été utilisés au XIXe siècle, en Suisse ils ne sont revenus

à la mode que dans les années 80. Les avantages sont

des douleurs moindres, moins de déchirures vaginales

et plus de liberté de mouvement pour la parturiente.

De façon générale, l’eau chaude doit permettre de se

détendre pendant les contractions. Si vous êtes indé-

cise, demandez à votre sage-femme ou parlez à des

mères qui ont déjà accouché dans l’eau. Si vous avez

pris une décision, il faudrait chercher assez tôt une

maison de naissance ou une clinique qui propose

cette possibilité et a de l’expérience dans ce domaine.

Cette méthode n’est indiquée que pour un accouche-

ment à faible risque pour la mère et l’enfant. La déli-

vrance devrait être accompagnée du début à la fin

par le médecin et la sage-femme et l’eau du bain et la

baignoire doivent être surveillées en permanence sur

le plan bactériologique.

Le genièvre peut soulager les jambes enflées.

Moins de douleurs et une plus grande liberté de mouvement sont

deux des avantages de l’accou-chement dans l‘eau.

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Bernhard Wehrli, Professeur de chimic

aquatique à l’EPF

Question point de vue scientifique, il n’y a

pas d’énergies négatives déga-

gées par les eaux souterraines.»

Mais, lorsqu‘on tente, par des

appareils coûteux contre les

eaux souterraines, de rendre

le sommeil à des personnes,

il s’agit de pur charlatanisme.

Pour détecter les eaux souter-

raines, le professeur zurichois préfère se fier à une

approche scientifique plutôt qu‘à des radiesthésistes

ou sourciers. La technique actuelle permet de déce-

ler les changements des cours d’eau souterrains,

même en provenance de l‘univers. «Et la méthode la

plus sûre pour trouver la position et le débit des eaux

souterraines est de procéder à des forages et de les

comparer à des modèles informatiques.»

«Lisez un livre»Mais que puis-je faire si je suis persuadé(e) que je

suis dérangé(e) par des cours d’eau souterrains?

Bernhard Wehrli adopte à ce sujet une approche

pragmatique disant que ce ne sont pas les eaux sou-

terraines qui troublent le sommeil. «Veillez à ce que

la température de la chambre soit fraîche, évitez les

repas copieux le soir et, si rien n’y fait, mettez à pro-

fit vos insomnies pour lire un bon livre.»

De l’eau coule presque partout sous terre. Mais

comment se fait-il que de l’énergie négative soit dé-

gagée par ces sources souterrain et trouble notre

sommeil? Pour Bernhard Wehrli, professeur de

chimie aquatique à l’EPF, une chose est claire: «Du

Quid des sources souterraines?Nombreuses sont les personnes qui dorment mal parce qu’elles prétendent qu’il y a des eaux souterraines sous leur lit. On dépense souvent beaucoup d’argent pour se protéger contre les irradiations prétendument nocives. Qu’en dit la science? Texte: Roland Hügi

07

Question

Les bandes de test en disent longPour les examens de routine, on

utilise souvent des test rapides.

Ces bandes de test montrent,

par leur coloration, d’éventuelles

fluctuations par rapport aux

valeurs-normes. Si on veut avoir

une analyse plus poussée, il faut

faire une analyse d’urine au micros-

cope. Les médecins

ont besoin pour cela

de la partie médiane

de l’urine afin que

l‘échantillon ne soit pas

contaminé sans qu’on

le veuille par des germes cutanés.

L‘urine est en fait constituée de

95 pour cent d‘eau et a pour fonc-

tion essentielle de désintoxiquer le corps.

Le corps se sépare ainsi d’eau mais aussi de sous-

produits du métabolisme dont il n’a plus besoin.

Parmi ceux-ci on peut citer l’urée ou l’acide urique

mais aussi des substances toxiques ingérées avec la

nourriture ou des résidus de médicaments.

Quiconque ne boit pas assez urine

moins et son urine est plus foncée. La

couleur, l’odeur et la quantité d’urine

ne dépendent pas non plus seulement

de la quantité de liquide absorbée; les

modifications peuvent être des signes

de maladie. Lors de troubles du méta-

bolisme comme le diabète, l’urine a ten-

dance à être plus claire, tandis que du sang

dans l’urine peut être la conséquence d’une infection

ou d’un problème rénal, de l’uretère ou de la vessie. Un

échantillon d’urine peut fournir des renseignements;

les valeurs obtenues fournissent des informations sur

d’éventuelles maladies ou leur évolution.

Que révèle l‘urine?L’urine est un bon indicateur de ce qui ne fonctionne pas dans le corps. Texte: Manuela Specker

08

L‘urine sert à évacuer

les produits résiduels du

métabolisme dont le

corps n’a plus besoin.

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09Question

Qu’y a-t-il d’intéressant sur le thème de l‘eau?Texte: Roland Hügi, Illustration: Marian Schönfeld, w-4.ch

Dossier Eau

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Château d‘eau 1 C’est dans les montagnes suisses

que le Rhin, le Rhône, le Pô et le

Danube, entre autres, prennent leur

source.

2 Les glaciers sont une partie des

réserves d’eau de la Suisse; mais ils

disparaissent rapidement.

Consommation quotidienne en eau 3 Chasse d’eau (40 litres)

4 Cuisine et boisson (5 litres)

5 Bains et douches (38 litres)

6 Lave-vaisselle (8 litres)

7 Arrosage (5 litres)

Consommation virtuelle* 8 Hamburgers (2400 litres)

9 Jeans (11 000 litres)

10 1 tasse de café (162 litres)

11 Voiture (400 000 litres)

* Eau virtuelle = eau consommée

pour la fabrication d’un produit.

Energie/Elimination 12 60 pour cent de l’énergie suisse

proviennent de l’énergie hydrau-

lique.

13 Environ 97 pour cent de la popula-

tion sont raccordés à une des

900 stations d‘épuration.

Divers 14 Environ 1500 tonnes du poisson

consommé proviennent de la

pêche suisse. Mais de nombreuses

espèces de poisson sont menacées

d‘extinction (mais pas à cause

de la pêche).

15 Après 25 ans, la loutre a refait son

apparition en Suisse.

16 La plus grande quantité de pluie en

Suisse en un jour (455 litres/m2,

Camedo TI, en 1935)

17 Le Säntis est le lieu le plus arrosé

de Suisse (2837 litres /m2/ an).

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Dossier Eau

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Question

10Qu’apporte une cure thermale?Les bains thermaux suisses ont une longue tradi-tion. Déjà les vieux Romains appréciaient l’effet salutaire de l’eau chaude des profondeurs.Texte: Roland Hügi

Il y a 2000 ans, personne ne parlait certes de Well-

ness et de cures thermales. Mais déjà à l’époque, des

légionnaires romains de Vindonissa (Windisch) sa-

vaient ce qui faisait du bien à leur corps souvent

écorché: un bain dans les thermes de Baden situés à

proximité. Encore aujourd’hui, les sources chaudes

sont utilisées et, aussi en de nombreux

autres endroits en Suisse, des centres

thermaux en partie spectaculaires ont

vu le jour au cours des dernières an-

nées et décennies.

Aide en cas de maladies chroniquesLes cures thermales peuvent aider pour diverses ma-

ladies chroniques comme pour le rhumatisme ou les

douleurs articulaires. «Mais aussi pour les maladies de

la peau, l’eau thermale peut apporter un apaisement»,

déclare le Professeur Günther Hofbauer, médecin-

chef à la clinique dermatologique de l’Hôpital univer-

sitaire de Zurich. La composition de l’eau joue à cet

égard un certain rôle. Ainsi, l’eau de la Mer Morte

Les cures thermales

peuvent être d’un grand

secours en cas de

maladies chroniques.

contient plus de magnésium que celle des océans «et

est réputée être particulièrement bénéfique pour le

psoriasis», relève Hofbauer. Comme facteur le plus

important il cite cependant la température de l’eau.

«Celle-ci est apaisante en cas de douleurs et de dé-

mangeaisons et elle a un effet immunosuppresseur.

Autrement dit, de fortes réactions immunitaires du

corps sont atténuées.» Toutefois, il relève qu’il n’y a

pratiquement pas de preuves scientifiques pour l’effi-

cacité d’une thérapie balnéaire. Au bout du compte, si

un bain dans des eaux thermales est ressenti comme

étant si bienfaisant, c’est peut-être aussi parce que

d’autres facteurs interviennent «comme l’environne-

ment apaisant et l’absence du lieu de travail».

Les bains minéraux et spa Rigi-Kaltbad sont l’un des six établissements de wellness les plus spectaculaires des Aqua Spa Resorts.

Qu’apporte un mitigeur?

11

Les mitigeurs pour les douches et robinets réduisent

massivement le flux de l’écoulement de l’eau. Avec

un pommeau de douche économique par exemple,

ce sont environ 9 litres d’eau par minute qui sortent

du robinet de douche au lieu de 18 litres. Pour une

douche d’une durée moyenne d’environ huit

minutes, ce sont donc 72 litres d’eau en moins qui

sont utilisés. Toutefois, les personnes qui souhaitent

vraiment faire quelque chose pour l’environnement

devraient en premier lieu économiser de l’eau

chaude, car le chauffage de l’eau est un processus

gourmand en énergie: l’eau du chauffe-eau utilise

environ 150 fois plus d’énergie que l’eau fraîche. Le

mieux serait donc de faire l’un (mitigeur) et l’autre

(se doucher quatre minutes au lieu de huit).

Utiliser moins d’eau? La CSS propose 25 pour cent de

rabais sur tout l’assortiment Aquaclic

www.aquaclic.ch/css

Question

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Pour qu’une eau puisse être qualifiée «d’eau miné-

rale naturelle» elle doit provenir – contrairement à

une simple eau potable – de sources naturelles ou

de nappes d’eau phréatiques et présenter une teneur

en minéraux constante. On ne peut y ajouter ni en

ôter de minéraux. Toutefois, la teneur en dioxyde de

carbone (gaz carbonique) peut être augmentée ou

réduite. C’est pourquoi la même source permet

souvent de se procurer trois types d’eau différents:

«eau plate» (sans gaz carbonique), eau pauvre en

gaz carbonique et eau riche en gaz carbonique. Les

eaux minérales provenant de différentes sources

se distinguent principalement par leur teneur en

minéraux.

Les eaux minérales présentent donc une cer-

taine plus-value par rapport à l’eau du robinet. La

plupart des eaux minérales sont cependant compa-

rables à l’eau du robinet pour ce qui est de la teneur

en minéraux. En outre la qualité de l’eau du robinet

est décrite avec précision par la législation fédérale

et elle satisfait à de très hautes exigences. C’est

pourquoi, du point de vue écologique, la consom-

mation d’eau minérale est absurde: plus l’eau a été

transportée loin et refroidie, plus l’emballage est

spécial, plus l’impact est élevé pour l’environnement.

Même par rapport à l’eau minérale de la région, l’eau

du robinet est 100 fois plus écologique.

Du robinet ou de la bouteille?Dans de nombreux restaurants on a l’impression qu’une bonne eau doit venir d’Italie ou de France pour exister face aux yeux critiques des consommateurs. A la maison aussi on ne sert souvent pas aux invités de l’eau du robinet par politesse. Or la grande qualité de l’eau du robinet suisse est l’un des grands avantages de notre pays. Texte: Stefanie Meier

12Question

Question

13

Que serait un être humain sans eau? Presque rien. Car

notre corps est constitué au deux tiers d’eau. Si cette

proportion est nettement plus élevée à la naissance,

elle baisse fortement dans la vieillesse. Les propor-

tions d’eau dans notre corps sont très variables. Alors

que les dents ne présentent une teneur en eau que

de 10 pour cent environ, un globe oculaire se compose

de presque 100 pour cent d’eau. Les os comptent

environ 25 pour cent d‘eau, la peau 70 pour cent et les

organes internes comme le cœur, les reins ou le foie

quelque 80 pour cent. Les autres proportions – rame-

nées à une personne de poids normal – sont les

protéines (environ 20 pour cent), la graisse (10 pour

cent), les substances minérales (4 pour cent) ainsi

que les hydrates de carbone et les vitamines.

Presque rien d’autre que de l’eau?

65%

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Le léger clapotis de l’eau est couvert par le souffle de la

ventilation. Les colonnes blanches de l’immense halle

ont un rayonnement presque sacré. On pourrait penser

qu’on se trouve dans de vénérables bains thermaux

dans lesquels personne ne se serait jamais baigné. Ce

serait bien trop froid: la température de l’eau distante

de 500 mètres des rives du lac et captée à 30 mètres de

profondeur oscille entre 4 et 8 degrés. L’eau est pom-

pée via une conduite de 12 kilomètres de long dans

laquelle un adulte pourrait se tenir debout: la centrale

de Lengg constitue, avec la centrale de Moos et celle

de Hardhof, l’épine dorsale de l’approvisionnement en

eau de Zurich. L’installation, où il n’y a presque per-

sonne, se trouve à 50 mètres au-dessus de la surface

Chaque jour, la ville de Zurich utilise 150 millions de litres d‘eau. 70 pour cent proviennent du Lac de Zurich. Voici un coup d’œil dans les coulisses chez l’un des plus grands fournisseurs d’eau de Suisse.Texte: Roland Hügi

Eau potable: un long processus?

Question

14du lac. «Ici, l’eau pompée dans le local est

transformée en eau potable», dit Hans

Gonella, responsable de l’approvisionne-

ment en eau de Zurich. L’eau du lac,

même non préparée, est de bonne qua-

lité mais n’est pas pour autant potable.

En tout, dans la centrale de Lengg, l’eau

du lac est traitée au cours de sept étapes

de préparation différentes. «Grâce à ce

système comportant plusieurs barrières,

la qualité de l’eau est encore garantie. Même en cas de

pollution de l’eau du lac ou de panne d’une des étapes

du traitement», déclare Gonella.

Des filtres aussi grands que des terrains de footL’élément central de la préparation de l’eau est l’im-

mense halle de filtrage qui est aussi grande qu‘un ter-

rain de foot. Dans ce type de halle de la centrale de

Lengg, ce sont quotidiennement jusqu’à 250 millions

de litres d’eau qui s’écoulent à travers les filtres lents;

c’est la dernière étape de préparation de l’eau. Au pré-

alable, l’eau a déjà été traitée avec de l’ozone et a tra-

versé un filtre rapide de pierre ponce et de sable sili-

cieux et un filtre au charbon actif. «Les 14 filtres lents

ont en tout une surface de plus de 15 000 mètres car-

rés», explique Hans Gonella. «Des bactéries qui net-

toient l’eau sont destinées à parfaire le nettoyage fin.»

L’eau coule dix fois plus lentement à

travers le lit de sable de 80 centi-

mètres de profondeur qu’au travers

des filtres rapides. Lorsque la toute

dernière étape de traitement est ter-

minée, cinq pompes d’eau pure

acheminent l’eau potable ainsi pré-

parée dans les conduites de trans-

port. «Ces conduites relient entre

1600 kilomètresL’approvisionnement en eau

de Zurich exploite 23 centrales,

29 stations de pompage,

21 réservoirs, 1200 fontaines

et 9300 hydrantes. Les

conduites ont une longueur

totale de 1600 kilomètres.

La halle des filtres de la centrale de Lengg à Zurich donne une impression de sacré.

Dossier Eau

Page 13: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

Normalement un adulte a besoin d’un à deux litres

d’eau par jour – de préférence sous forme de bois-

sons non sucrées. L’eau étanche la soif et apporte

du liquide au corps. De plus, elle sert de moyen de

transport et de solvant ainsi que de régulateur de la

chaleur (transpiration). Selon l’activité physique et

les conditions climatiques, le besoin en eau d’une

personne peut augmenter massivement. Mais at-

tention: à partir d’une certaine limite, une consom-

mation d’eau excessive peut non seulement être

malsaine, mais même mortelle. C’est

ce que montre l’exemple d’une Amé-

ricaine de 28 ans qui est décédée en

2007 lors d’un concours de consom-

mation d’eau.

L’équilibre sérieusement rompuSi l’on consomme une quantité exagérée d’eau, il se

produit une hyperhydratation (empoisonnement à

l’eau), un déséquilibre très important entre eau et

électrolytes dans le corps. Les symptômes en sont

des vertiges, maux de tête, crampes, nausées et

vomissements. Dans le cas extrême, on constate

une insuffisance rénale ou un dommage des or-

ganes qui peut même conduire à la mort. Une hy-

perhydratation se produit fréquemment chez les

marathoniens. Des études montrent que jusqu’à

trente pour cent des coureurs boivent trop. Ils

croient devoir boire le plus de liquide possible avant

et pendant l’effort. C’est pourquoi ce sont précisé-

ment les débutantes et les débutants qui ont besoin

d’expérience avant de trouver le juste équilibre et

de savoir comment ils doivent boire correctement

et combien les électrolytes sont aussi importants.

Un excès d’eau peut-il être mortel?Boire suffisamment est vital. Pourtant l’excès existe aussi. Dans le cas extrême, une consommation d’eau exagérée peut même entraîner la mort.Texte: Roland Hügi

15Question

eux toutes les centrales et les grands

réservoirs de Zurich», dit Hans Gonella.

De là, cette eau précieuse est transpor-

tée vers les logements zurichois. Et

presque personne ne pense, en se dou-

chant, en se brossant les dents ou en se

lavant à tout ce qu’il faut pour qu’une

eau de qualité irréprochable coule des

robinets.

Une «installation d’alarme» vivanteAfin de toujours garantir la qualité de

l’eau potable, le service d’approvision-

nement en eau de Zurich exploite un

laboratoire spécial bien équipé. Qu’il

s’agisse de mercure, de pesticides, de

traces de médicaments ou de drogues,

de liquide de contraste pour radios ou

de bactéries intestinales: rien n’échap-

perait aux 25 collaborateurs qui, avec

leurs appareils de mesure spéciaux,

analysent quelque 8000 échantillons

par an. Ceux-ci sont prélevés directe-

ment dans les centrales ainsi que dans

le réseau de distribution et analysés

selon 120 000 paramètres différents

(laboratoire de microbiologie, de limno-

logie, de chimie et de micropolluant.

«Parallèlement à cela, un processus

d’analyse automatique veille, 24 heures

sur 24, à une surveillance continue de

l’eau potable de Zurich», déclare le chef

de laboratoire Hans-Peter Kaiser. Si un

des 250 appareils de mesure détecte

une irrégularité, il y a une alarme auto-

matique dans la centrale de pilotage qui

déclenche toutes les mesures adé-

quates. En dépit de toute la haute tech-

nologie employée, on utilise aussi bel et

bien des méthodes de mesure animale:

à certains endroits, on trouve des instal-

lations de biotests dans lesquelles

nagent des truites arc-en-ciel ou de

petits crabes. Les animaux sont hyper-

sensibles aux matériaux étrangers et

représentent une «centrale d’alarme»

vivante excessivement efficace.

antennes

yeux à facettes

œufs/embryons

dard caudal

Source: mikroskopieren.de

La puce d‘eau(taille 1 à 4 mm)

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Lors d’un concours

de buveurs d’eau,

il y a eu un mort en

2007.

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Qu’apportent les bâtons de randonnée?Il fut un temps où ils faisaient sourire. Aujourd’hui les personnes qui marchent avec des bâtons sont la majorité. Mais ceux-ci ne sont pas appropriés dans tous les cas. Texte: Manuela Specker

16Question

Non seulement les bâtons de randonnée aident à

l’équilibre, mais ils musclent le haut du corps et les bras.

La longueurSi la hauteur est bien réglée, les bâtons aident à marcher

en position droite. Si on marche à plat, l’avant-bras et le

bras doivent former un angle droit. En montée, on peut

raccourcir les bâtons et les rallonger en descente. Ce

n’est que si on adapte les bâtons au terrain qu’on arrive

à l’équilibre et qu’on soulage les articulations.

Les poignéesIl ne faut pas sous-estimer l’importance des poignées

car, si on n’a pas les bâtons bien en main, on peut

avoir des ampoules. Il est notamment recommandé

de prendre des poignées en liège ou en mousse. Ces

matériaux absorbent la transpiration, ne donnent pas

une impression de froid en cas de pluie ou de froid et

sont antidérapants.

Le matériauGrâce à des matériaux comme le carbone ou

l’aluminium, les bâtons sont légers mais

quand même résistants. Si le carbone est

plus léger, les bâtons en aluminium

sont plus maniables et stables. Les

bâtons de randonnée sont en

général articulés en trois ou

quatre parties, ce qui per-

met de les plier pour le

transport. Les sys-

tèmes de serrage

ont notamment

fait leurs

preuves.

De bonnes chaussures ne sont pas toujours suffi-

santes pour évoluer sur un terrain impraticable ou

détrempé. Les promeneurs prennent donc des bâ-

tons télescopiques dont la longueur varie en fonc-

tion des exigences. On avance plus facilement et

on se fatigue moins vite. Si on porte un sac à dos

lourd notamment, la charge se répartit mieux si on

utilise des bâtons de randonnée. Cela permet en

outre de muscler le haut du corps et les bras, des

zones qui, sinon, sont peu sollicitées lorsqu’on se

promène.

Ne pas perdre le sens de l’équilibre Malgré tout, l’usage des bâtons n‘est pas toujours

approprié. Si on ne marche plus qu’avec ces deux

soutiens, on néglige jusqu’à un certain point son

sens de l‘équilibre et de coordination. Il est donc re-

commandé de laisser de temps en temps de côté les

bâtons sauf si, en raison des lésions existantes, il est

impératif de soulager les articulations ou si on porte

un sac lourd.

Lors de passages difficiles qui exigent l’utilisation

des mains, les bâtons peuvent constituer une gêne

et il faut les ranger dans le sac. Ils sont également

peu appropriés dans un terrain caillouteux, car ils

peuvent glisser, ce qui représente un risque accru de

chute et de blessure.

Mais au bout du compte, il y a plus d’avantages

que d‘inconvénients. Les bâtons de randonnée ven-

dus dans le commerce, aussi appelés bâtons de trek-

king, sont devenus des outils de haute technologie

et ont été nettement améliorés. Voici ce à quoi il faut

veiller:

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CSSMAGAZINE 3 | 2014

Les assurés sont satisfaits de l’assurance-respon-

sabilité civile privée et de l’assurance de l’inventaire

du ménage de la CSS. C’est ce qui ressort d’une en-

quête du service comparatif d‘Internet comparis.ch

effectuée au printemps 2014 auprès de quelque

2100 utilisatrices et utilisateurs. Avec la note globale

de 5.0, la CSS a pris une position de tête. La CSS est

aussi au top pour les prix, comme le montre une com-

paraison de la revue «Haus & Garten» de 2013: l’assu-

rance de l’inventaire du ménage de la CSS arrivait en

tête dans les trois catégories faisant l’objet de l’en-

quête (ménage personne seule, ménage à deux et à

quatre personnes). Sur le site

Internet de la CSS, il est

possible de calculer la prime

rapidement et facilement.

www.css.ch/menageEnquête de satisfaction03/2014

Assurance ménage et RC

Bien: 5.0

Satisfait et au top sur le plan des prix?

18Question

Qui ne l’a pas déjà vécu personnellement: on se

déplace en voiture ou à vélo – une petite faute d’at-

tention et c’est l’accident. De tels incidents ne se ter-

minent pas toujours sans trop de dégâts. Pour la

seule année 2013, 21 000 personnes ont été bles-

sées, dont plus de 4000 grièvement selon l’Office

fédéral des routes. 269 ont été tuées. Au total,

chaque année, ce sont un million de personnes qui

S’attendre au pire?Pratiquement personne ne s’attend au pire dans sa vie. Si le destin frappe néanmoins sans ménagement, l’assurance en cas de décès ou d’invalidité par accident (ADl) apporte au moins un soulagement financier.Texte: Roland Hügi

17Question

Qu’apportent les bâtons de randonnée?

se blessent durant leurs loisirs d’après l’extrapolation

du Bureau de prévention des accidents (bpa). A cela

s’ajoutent 270 000 accidents professionnels. Certes,

même la meilleure assurance ne peut pas soulager

les souffrances humaines provoquées par un acci-

dent. Mais elle aide au moins à atténuer les consé-

quences financières.

Primes très avantageusesAvec l’assurance en cas de décès ou d’invalidité par

accident (ADI), la CSS propose une solution avanta-

geuse avec différentes variantes de couverture. Un

homme adulte peut déjà s’assurer pour une prime de

CHF 2.10 (femmes: CHF 1.60). Grâce à une forte pro-

gression, des prestations sont allouées en cas d’inva-

lidité dues à un accident, qui vont bien au-delà de la

somme d’assurance. Pour un degré d’invalidité de

plus de 25 pour cent, le capital d’invalidité augmente

progressivement jusqu’à 350 pour cent de la somme

convenue. Quiconque opte par exemple pour la

somme d’assurance de 200 000 francs, recevra en

cas d’invalidité totale le montant de 700 000 francs –

indépendamment des prestations d’autres assureurs

pour le même risque. Toutes les variantes d’assurance

de l’ADI sont résumées clairement sur une feuille d’in-

formation. En quelques clics de souris, il est en outre

possible de calculer en ligne la prime des différentes

variantes de couverture.

www.css.ch/adi

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ck

Il est recommandé de choisir des poignées en liège (image) ou en mousse.

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CSSMAGAZINE 3 | 2014

Le poisson est populaireLa consommation de poisson a fortement augmenté

ces dernières années. Aujourd’hui, selon le WWF,

chaque Suisse en consomme en moyenne plus de

9 kilos par an, soit 60 pour cent de plus qu’il y a 25 ans.

Le poisson est surtout considéré comme un précieux

fournisseur de protéines et contient tous les acides

aminés essentiels. Mais précisément en tant que pê-

cheur professionnel sur des eaux intérieures, Andreas

Hofer insiste sur une façon de voir différenciée, au lieu

de qualifier le poisson comme étant «sain» en soi.

Ce qui est déterminant, c’est l’origine des poissons

et les conditions dans lesquelles ils sont

élevés, relève Hofer qui siège depuis

2007 au Parlement cantonal de Lucerne

pour les Verts. Autrement dit: la per-

sonne qui mange un pangasius prove-

nant d’un élevage vietnamien devrait savoir que les

poissons nagent souvent en rangs très serrés dans des

bassins beaucoup trop petits. En conséquence les éle-

veurs recourent à une dose réglementaire d’antibio-

tiques pour éviter les maladies.

Effectifs menacés de disparitionA cela s’ajoute l’aspect écologique. De grandes parties

des mers sont vidées de leurs poissons. Pas même les

poissons provenant d’élevage peuvent calmer la

conscience écologique. «Les poissons sont nourris à la

farine de poisson», déclare Andreas Hofer. De nom-

breux poissons d’élevage ont besoin, dans leur alimen-

tation, de quantités de poissons trois fois supérieures à

leur poids. D’après l’association «Fair Fish», on pêche

chaque année dans le monde 91,3 millions de tonnes

de poissons dont 21,7 millions de tonnes servent de

nourriture aux poissons d’élevage. Sur cette toile de

fond, le poisson indigène provenant d’eaux naturelles

est effectivement meilleur – toutefois plus de

Il est 5 heures du matin, il fait doux, presque pas de

vent – des conditions idéales pour Andreas Hofer qui

pilote son bateau de pêche en direction des filets flot-

tants qu’il a posés le jour d’avant sur le lac de Sempach.

Au moyen d’un treuil actionné par un moteur, il

remonte mètre après mètre les filets dans le bateau et

les déleste de leur précieux bien, les féras.

Après le coup obligé porté sur la tête, les pois-

sons atterrissent dans la glace pilée qu’Andreas Ho-

fer transporte dans son embarcation. Ce n’est que de

cette manière que la

chaîne du froid n’est pas

interrompue. C’est aussi

la raison principale pour

laquelle il se déplace aux

aurores surtout durant

les mois d’été, lorsque la

chaleur n’est pas encore

oppressante. En cette

saison, il peut même ar-

river qu‘Andreas Hofer

prenne le large déjà à

3 h 30 – lui qui n’est pas matinal, s’est très vite adapté

à ce rythme. En hiver aussi il lève l’ancre au plus tard

à 6 heures, les premiers clients attendant déjà d’être

livrés avec du poisson frais. La plupart d’entre eux

aimeraient des filets, «la demande n’est plus très

forte pour des poissons entiers», déclare le quinqua-

génaire, de la 3e génération, qui dirige sa poissonne-

rie à Oberkirch LU avec son frère Thomas Hofer.

Le poisson indigène est-il plus goûteux?Le poisson est sain, tous les enfants le savent. Pourtant cette généralisation a un hic. Un tour sur le lac de Sempach (LU) avec le pêcheur professionnel Andreas Hofer.Texte et photos: Manuela Specker

19Question

Pris dans les filets: un féra

Plus de 90 pour cent

du poisson consommé

en Suisse sont importés.

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CSSMAGAZINE 3 | 2014

Comment créer une concurrence fructueuse?

Une diversité de caisses avec une forte

concurrence est bien meilleure qu’une

caisse unique. Mais actuellement, la

concurrence est entièrement muse-

lée par la loi. «Pour des raisons de

solidarité» chaque caisse doit facturer

les mêmes primes à tous ses assurés

de plus de 25 ans, qu’ils soient des

hommes ou des femmes, des jeunes ou des personnes

âgées, des malades ou des personnes en bonne santé.

Les primes ne sont donc pas conformes au risque. Pour

que les caisses ne se spécialisent pas dans les clients en

bonne santé qui occasionnent peu de coûts, et infiltrent

ainsi l’objectif de solidarité, l’Etat a créé de nombreuses

régulations: la compensation des risques entre caisses

compense les différences de coûts dues à l’âge et au

sexe. Les directives pour le catalogue des prestations, la

quote-part, les franchises et les rabais sur les primes y

relatifs, l’interdiction de prestations complémentaires,

l’obligation d’admission et l’interdiction de réaliser des

bénéfices au-dessus de la norme limitent les incitations

et les possibilités qu’ont les caisses de pratiquer la sé-

lection des risques. Mais, bien sûr, ces prescriptions

tuent la concurrence fructueuse et l‘innovation.

Si nous voulons une meilleure qualité et des prix

plus bas dans le système de santé, nous avons besoin

d’une réelle concurrence. Pour cela deux conditions

doivent être remplies: premièrement la suppression des

primes uniques et le passage à des primes conformes

au risque. A cet effet les primes des personnes âgées,

des femmes et des personnes malades pourraient aug-

menter. Mais ma proposition de «prime d‘équivalence»

est bien meilleure: les caisses devraient être autorisées

à garantir aux personnes en moins bonne santé un ra-

bais particulièrement élevé, correspondant à ce qu’elles

contribuent à économiser lorsqu’elles passent dans des

formes d’assurance orientées sur l‘économie, comme

les HMO. Ainsi on ferait enfin venir dans les modèles

orientés sur les économies les personnes pour les-

quelles il est réellement possible de réaliser des écono-

mies lors du traitement. Deuxièmement, il faut pour-

suivre le développement de la compensation des

risques. Mais la prochaine fois, il faudra aller plus loin.

Reiner Eichenberger est professeur de théorie de

politique financière et économique à l’Université de

Fribourg.

20Question-chronique

90 pour cent du poisson consommé en Suisse sont

importés. Quiconque pense qu‘Andreas Hofer argu-

mente en fonction de ses propres intérêts contre la

pêche industrielle pour augmenter son chiffre d’affaires

avec des poissons provenant des eaux indigènes com-

met une grave erreur. «Nous pourrions vendre beau-

coup plus de poissons que ce que nous pêchons.» Son

chiffre d’affaires ne dépend donc nullement de la de-

mande, mais seulement de ce que le lac lui donne. Les

Hofer appartiennent aux rares pêcheurs qui pratiquent

eux-mêmes l’élevage. Pour la seule année 2013, dans

leur poissonnerie 50 millions d’œufs de féra ont été

couvés. «Nous nous considérons comme des pê-

cheurs, pas comme des preneurs», déclare Andreas

Hofer.

Un héron comme passagerAu début, Andreas Hofer emportait encore une radio

avec lui, tant le silence qui planait aux aurores sur le lac

de Sempach était inhabituel. Aujourd’hui il ne voudrait

pour rien au monde se passer de ces moments de

calme. Quand il n’a pas à

son bord d’invité comme

en cette douce matinée

d’été, un héron posé à

l’extrémité du bateau l’ac-

compagne et lui tient

compagnie. Ce n’est bien

entendu pas sans arrière-

pensées. Les féras ne sont

pas seulement délicieux

pour les hommes.

Produits de la pêche 2012 en kg

Féras 967 243

Perches 297 844

Gardons 159 364

Brochets 58 744

Ombles chevaliers 18 958

Aloses 14 556

Source: Office fédéral de la statistique

Andreas Hofer emballe ses prises dans une caisse de

transport.

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CSSMAGAZINE 3 | 2014

Question

21Quiconque souffre d’asthme devrait justement faire du sport. L’activité corporelle aide à renforcer la fonction pulmonaire et à atténuer les symptômes.Texte: Manuela Specker

Sport et asthme, antinomiques?

Les sports d’endurance

renforcent la fonction

pulmonaire.

Barbara Weber, porte-

parole de la Ligue

pulmonaire Suisse

Une meilleure auto-gestionLe sport aide surtout les personnes concernées à

gérer elles-mêmes leur asthme. «La personne qui

bouge perçoit mieux son corps. Cela aide à déceler

à temps les signes d’une détérioration», explique

Barbara Weber.

La personne qui souffre d’asthme

à l’effort qui risque une crise

lorsqu’elle a atteint les limites de ses

capacités. Les asthmatiques qui

bougent peu ont parfois une crise du seul fait de mon-

ter des escaliers. Mais ceux qui se maintiennent en

forme, repoussent les limites de leurs performances. Le

sport est donc recommandé non pas en dépit de

l’asthme mais en raison de celui-ci.

Faire attention à son corps et au tempsFondamentalement, les asthmatiques qui suivent un

traitement médical peuvent s’adonner à tous les

sports à part la plongée, car le fait de respirer de l’air

froid et sec provoque des crises d’asthme. En

général, les asthmatiques doivent faire attention au

temps et aux conditions climatiques. «Il est important

que les personnes souffrant d’asthme soient à l’écoute

de leur corps et aient toujours à portée de main en cas

d’urgence un bronchodilatateur lorsqu’elles pra-

tiquent un sport», déclare Barbara Weber. L’entraîne-

L‘ancienne coureuse de classe mondiale Anita Weyer-

mann l’a prouvé de manière impressionnante: l’asthme

n’est pas une entrave aux grandes performances. Au

championnat du monde de cross elle s’est effondrée

sur la ligne d’arrivée et a appris par la suite qu’elle souf-

frait d‘asthme. Grâce à un traitement approprié, elle a

pu maîtriser le problème et, deux ans plus tard déjà, elle

s’est retrouvée dans l’élite mondiale.

Si une personne souffrant d’asthme peut fournir

des performances sportives d‘élite, une activité phy-

sique simple et régulière ne peut pas faire de mal, au

contraire: les sports d’endurance tels que la natation,

l’aviron, le jogging ou le cyclisme renforcent la capa-

cité pulmonaire et diminuent ainsi le danger de crise.

Une hypothèse erronéeMais en général, on pense que sport et asthme sont

antinomiques. «Les enfants atteints d’asthme sur-

tout, bougent souvent trop peu par peur d’être à

bout de souffle», déclare Barbara Weber, porte-

parole de la Ligue pulmonaire Suisse. Un cercle vi-

cieux: parce qu’ils n’ont pas suffisamment confiance

dans leurs propres capacités physiques, ils évitent

l’effort. Pour les enfants qui ont de l’asthme, il est

donc élémentaire de les encourager à bouger au lieu

de les dispenser des cours de gymnastique comme

autrefois et de les obliger à regarder les autres.

Page 19: CSSM 3 2014 F

ment doit débuter par un

léger échauffement au lieu

de vouloir tout de suite aller à

la limite. «Celui qui se connaît,

évalue correctement son asthme

et en connaît les symptômes; il peut

prévenir les crises d’étouffement et

réagir correctement en cas d’urgence.»

Offre de la Ligue pulmonaire SuisseLes patientes et patients souffrant d’asthme

sont souvent trop peu informés au sujet de

leur maladie, de ses symptômes et des théra-

pies. La Ligue pulmonaire Suisse organise donc

des formations. Les cours de natation et d’aviron

sont également très appréciés, de même que les ren-

contres sportives annuelles pour enfants à Macolin.

Avec ce type de me-

sures, la Ligue pulmo-

naire veut pousser les

personnes concernées,

et surtout les enfants, à

faire du sport et à amé-

liorer la gestion de leur

maladie. Pour le traite-

ment de l’asthme, la natation, l’aviron et en général les

sports d’endurance (walking, cyclisme, jogging) sont

d’une grande aide. «De plus, les sports de ballon ou

les exercices d’agilité sont souvent bons, car les en-

fants souffrant d’asthme, lorsqu’ils pratiquent trop peu

de sport, ont souvent un sens de l’équilibre insuffi-

sant», dit Barbara Weber de la Ligue pulmonaire

Suisse. Pour plus d’informations:

www.liguepulmonaire.ch/asthme

Aucune autre maladie chronique que l’asthme n’est aussi répan-

due chez les enfants. On estime qu’un enfant sur dix en

souffre, contre 7 pour cent chez les adultes. Les déclencheurs

d’une crise d’asthme sont souvent des allergies aux poils

d’animaux, aux pollens ou aux acariens, pour n’en citer que

quelques-uns. Mais avec leurs poumons hypersensibles,

les asthmatiques réagissent aussi à l’effort, au froid ou au stress.

Les symptômes typiques d’une crise d’asthme sont l’étouffement

et un sentiment d’oppression au niveau de la poitrine. Pour

ressentir ce que cela signifie pour les personnes concernées,

on peut se boucher le nez et respirer au travers d’une paille.

Les asthmatiques ont surtout de la peine à expirer, car les voies

respiratoires se rétrécissent en raison d’une musculature

contractée des bronches et d’une inflammation et d’une enflure

de la muqueuse bronchique. Les médicaments, qui doivent

en règle générale être inhalés, dilatent les bronches et enrayent

l‘inflammation.

10 % d’asthme chez les enfants

Un enfant sur dix en Suisse est asthmatique.

Source: ligue pulmonaire Suisse

Il est important d’encourager les enfants asthmatiques à bouger.

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Asthme: ce qui se passe en cas de crise

Page 20: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

Il y a eu une époque où C.K. (66 ans) ne sortait plus

de chez elle. «Dès que je m’asseyais dans ma voi-

ture, je ne savais plus où je voulais aller.» Elle n’arri-

vait pas à prendre des décisions, était comme pri-

sonnière d’un trou noir. Aujourd‘hui, cinq ans plus

tard, elle a repris le dessus. Elle y a été aidée, entre

autres, par les coups de téléphone mensuels avec

une personne du programme de suivi «Perpective

AnyCare» que la CSS propose à ses assurés qui

souffrent de dépression (cf. encadré).

D’abord le genou, puis l’âme Pour C.K., cela a commencé par des

douleurs au genou qui lui ont

«plombé» le moral de plus en

plus. Après plusieurs thérapies sans ré-

sultat elle a dû se faire poser une pro-

thèse de genou. Elle a dû attendre une

année et demie après l’opération avant

de pouvoir retravailler à plein temps.

Mais cette infirmière en salle d’opération qui travaillait

dans une clinique privée ambulatoire depuis plus de

20 ans n’y avait plus sa place. C’est à ce moment-là

qu’a débuté la dégringolade. C’était le début d’une

sévère dépression.

Une dépression vient rarement seuleC.K. a cherché de l’aide auprès d’un psychiatre. Bien-

tôt, elle a découvert «Perspective AnyCare». Sans

hésiter, elle a accepté l’offre de la CSS de pouvoir

s’entretenir régulièrement au téléphone avec une

psychologue. Cela a été sa chance, car soudain, son

genou droit s’est aussi «mis en grève». Comme elle

avait souvent des migraines, elle est aussi devenue

dépendante aux médicaments. «Les entretiens m‘ont

aidée à m’en sortir sans que j’aie à me rendre dans

une clinique de désintoxication.»

C.K. n’a pas ressenti comme un désavantage le fait

que la psychologue ne s’entretienne pas personnelle-

ment avec elle mais seulement par téléphone. «Avant,

lorque j’étais assise face au psychiatre, je me sentais

inhibée et sous pression.» Rétrospectivement, une

chose est claire pour C.K.: sans le soutien de son

assurance-maladie, sa vie serait partie à

vau-l’eau.

Qu’est-ce qui peut aider en cas de dépression? Une cliente CSS dit comment elle s’est sortie de la dépression et le rôle qu’a joué le programme de suivi «Perspective AnyCare». Texte: Manuela Specker, Illustration: Daniel Stolle

22Question Aide en cas de

dépressionLe programme de suivi «Perspective AnyCare»

est gratuit pour tous les assurés CSS qui ont

au moins une assurance complémentaire. Des

personnes spécialement formées accom-

pagnent régulièrement par téléphone les

personnes concernées. Cette offre facilement

accessible peut servir à des personnes

atteintes de dépression. Elle aide les gens,

même en dehors des heures de consultation,

et peut être facilement intégrée dans le

quotidien. Ce programme ne remplace pas les

visites chez le médecin. Mais le suivi proposé

par AnyCare permet de préparer avec

ménagement le contact souvent redouté avec

le thérapeute. Ce programme n’est proposé

qu’en allemand. Pour plus d‘informations:

www.css.ch/programmedesuivi

«Dès que je me retrou-

vais dans ma voiture,

je ne savais plus où je

voulais aller.»

Page 21: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

La médecine chinoise

considère le corps

comme un système

cohérent.

La médecine traditionnelle chinoise (MTC) voit le

corps comme un système cohérent. Dans ce sys-

tème, toutes les parties du corps, les organes et les

systèmes organiques sont reliés entre eux par des

canaux énergétiques. Une personne est en bonne

santé lorsque toutes ses énergies sont

en harmonie et en équilibre. Dans la

médecine traditionnelle chinoise, les

maladies et leurs symptômes repré-

sentent en fait des troubles du flux

énergétique.

Différentes méthodes de traitementLa médecine chinoise connaît différentes méthodes

de traitement pour supprimer ces déséquilibres dans

le flux énergétique et remettre l’énergie sur les bons

rails. Sont principalement connues l’acupuncture et

les ventouses. Outre ChinaMed, font aussi partie des

partenaires de la CSS pour la médecine chinoise les

centres de MediQi et Sinomedica.

La Serviceline de la CSS répond aux questions

concernant l’étendue des prestations des différents

produits d’assurance au numéro 0844 277 277.

www.chinamed.ch

www.mediqi.ch

www.sinomedica.ch

Question

Médecine chinoise à la CSS? La médecine traditionnelle chinoise (MTC) peut compléter la médecine classique de manière judicieuse. C’est la raison pour laquelle la CSS collabore avec trois prestataires de médecine chinoise. Texte: Barbara Zemp

23Comment se présente l’évolution des primes?

Georg Portmann, en 2013

les coûts bruts de l’assurance

de base ont augmenté de

6,7 pour cent en Suisse, selon

l’Office fédéral de la santé

publique (OFSP). Devons-nous

nous attendre pour 2015 à

une hausse massive des primes?

GEORG PORTMANN: A la CSS en

2013, la hausse des coûts a été un

peu inférieure aux 6,7 pour cent

annoncés par l’OFSP. Toutefois, après 2013, en 2014

aussi la spirale des coûts ne cesse de tourner. Pour

2015, nous devrons donc augmenter les primes da-

vantage que les deux années précédentes.

Les partisans d’une caisse unique partent du

principe que les assurances-maladie augmentent

sciemment relativement peu les primes en raison

de la votation sur la «caisse publique d’assurance-

maladie». Que répondez-vous à cela?

Nous fixons nos primes de manière responsable sur le

plan économique et indépendamment du calendrier

politique à court terme. Une assurance n’aurait rien à

gagner en maintenant sciemment une année les

primes à un bas niveau pour les augmenter d’autant

plus l’année suivante. Les assurés n’apprécieraient pas

la démarche, à juste titre.

Les primes sont donc fonction de l’évolution réelle

des coûts dans le domaine de la santé.

Qu’est-ce que cela signifie à moyen terme?

Par le passé, nous avons eu pendant une longue

période des augmentations de primes qui tournaient

autour des 5 pour cent. Mais du fait de la folle évolu-

tion des coûts de la santé en Suisse, je pars du prin-

cipe que les augmentations de primes vont égale-

ment se situer dans ce cadre. Cela dit, une caisse

unique ne changerait rien à cet état de fait, celle-ci

devrait aussi se baser sur l’évolution des coûts. Le

Conseil fédéral part donc du principe que les primes

augmenteraient au moins autant avec une caisse

unique.

Georg Portmann (59 ans) est président de la direction

générale du Groupe CSS.

24Question

Les ventouses sont souvent utilisées en Chine.

© T

hin

ksto

ck

Page 22: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

Pourquoi aimons-nous tant nous asseoir au coin du feu?«Avec nos produits et prestations de services, je peux aider à utiliser à l’avenir la ressource Energie de manière encore plus efficace», dit Martin Kaufmann, directeur de Walter Meier AG qui a son siège à Schwerzenbach ZH. Ce groupe travaille, dans toute la Suisse, dans les domaines du chauf-fage, de la ventilation et de la climatisation.Interview: Serge Hediger, photo: Marco Sieber

Monsieur Kaufmann, printemps, été, automne,

sentez-vous des variations dans vos affaires selon

les saisons?

MARTIN KAUFMANN: Très fortement. En hiver, on

s’occupe principalement de chauffage, en été de cli-

matisation. Mais notre grosse saison est l’automne,

lorsque, dans la construction, le gros-œuvre est ter-

miné et qu’il s’agit de l’aménagement intérieur de

nouveaux bâtiments administratifs ou locatifs.

Le chauffage est une de vos activités principales.

En Suisse, un chauffage sur 2 (49,8 %) fonctionne au

mazout. Quelle est la tendance?

Actuellement, les nouveaux bâtiments sont presque

exclusivement chauffés par des pompes à chaleur qui,

pour les grands bâtiments, sont secondées par une

chaudière à gaz lors des pics de consommation en

janvier. Les pompes à chaleur présentent la meilleure

efficacité énergétique.

Même dans les anciens bâtiments?

Là où on chauffait déjà au mazout ou au gaz, on

continue souvent, pour des raisons économiques, à

chauffer avec des combustibles fossiles, après avoir

révisé l’installation. Dans ce cas, la prise de décision

est plus complexe et, outre l’aspect financier et les

préférences personnelles, il faut prendre en compte

l’âge et l’état de l’enveloppe du bâtiment.

Que recommandez-vous le plus fréquemment?

Pour de telles questions, nous restons neutres par rap-

port aux technologies et nous avons mis sur pied, sur

Internet, un système de conseil électronique en ma-

tière d’assainissement permettant de faciliter la déci-

sion des propriétaires de maisons. Fondamentalement,

il n’est pas bon de brûler du mazout pour le chauffage.

Mais si on le fait, il faut être efficace et utiliser une tech-

nique de chaudière à condensation ultramoderne et

des installations modulables. Dans ce sens, il est

opportun d’assainir les anciennes installations. Nous

ne voulons pas diaboliser le chauffage au mazout.

S’il a une nouvelle installation et qu’il investit dans de

nouvelles fenêtres, un propriétaire de maison peut

réduire sa consommation de mazout de quelque

1000 litres par an. Calculons seulement la vitesse à

laquelle une voiture consomme la même quantité

d’essence ou de diesel.

Dévoilez-nous un secret: quand

le prix du mazout est-il le plus

favorable? Quand faut-il acheter?

(sourire amusé) Malheureusement le

prix du mazout ne suit aucune loi. La

demande découle de la situation

économique et les prix n’évoluent

pas de manière rationnelle, comme

la bourse.

Le gaz a rattrapé son retard

comme support énergétique. En

Suisse, un chauffage sur six (15,4 %)

fonctionne au gaz. Sentez-vous,

dans vos contacts avec vos clients,

les périodes où il y a des tensions

politiques dans les pays produc-

teurs de gaz?

La sécurité de l’approvisionnement

en gaz est effectivement un sujet que

l’on aborde dans la phase d’évalua-

tion. Chez les propriétaires de mai-

son qui sont plus âgés notamment,

on sent une autre préoccupation: avec le gaz il y a un

danger d’explosion. Dans ce cas, la discussion porte

sur la sécurité de l’exploitation.

Gaz, mazout, pompe à chaleur … En toute honnê-

teté: le mieux, c’est encore un bon feu de cheminée.

D’où vient ce sentiment de bien-être?

Le feu fait appel à deux sens chez l’homme: la vision

et le goût. L’homme connaît le feu depuis des millé-

naires comme source de chaleur, mais il ne connaît le

chauffage central que depuis 100 ans: c’est profon-

dément ancré en nous.

Chauffage, climatisation, enveloppe de bâtiments –

25Question

l’Etat prescrit, limite, mais il encourage et soutient aussi.

Martin Kaufmann(45 ans) est économiste

d‘entreprise HWV et dirige

depuis 2007 Walter Meier AG

en tant que directeur. Ce

groupe de commerce et de

services travaillant dans

le domaine de la technique

de climatisation et de la

fabrication a été fondé en 1937;

il réalise aujourd’hui un

chiffre d’affaires de quelque

300 millions de francs et

emploie 800 personnes.

L’entreprise met à disposition

ses connaissances et ses

produits dans le domaine du

chauffage, de la climati-

sation et des prestations de

services. ©

Wal

ter

Mei

er A

G

Le siège principal à Schwerzenbach ZH

Page 23: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

«L’homme connaît le feu depuis des millénaires, mais ne connaît le chauffage central que depuis 100 ans.

C’est pourquoi le sentiment de bien-être au coin du feu est profondément ancré en nous.»»

Martin Kaufmann, directeur, Walter Meier AG © W

alte

r M

eier

AG

Page 24: CSSM 3 2014 F

Quel est votre jugement sur le rôle de l’Etat pour les

questions énergétiques?

Notre branche est confrontée à deux problèmes. D’une

part, la législation en matière d’énergie est cantonale

de sorte que nous devons nous y retrouver dans les

24 mécanismes d’encouragement différents. D’autre

part, nous sommes contre les mesures d’encourage-

ment, mis à part les coups de pouce financiers pour les

technologies très coûteuses. Ces mesures entraînent

un boom qui tôt ou tard s’effondre, comme en Alle-

magne pour les installations solaires. Cela crée une dis-

torsion de la concurrence et c’est dangereux pour

l’industrie. Notre association plaide donc en faveur du

seul encouragement d’une valeur: la consommation

d’énergie par mètre carré. Si, il y a 20 ans, celle-ci était

de quelque 20 litres de mazout ou de gaz, elle atteint

actuellement 3 litres pour une construction Minergie.

De l’extérieur de l’entreprise à l‘intérieur: quelle

atmosphère doit-il y avoir dans une entreprise pour

que le succès soit au rendez-vous?

Température constante 21 °C … Mais blague à part: la

transparence est essentielle dans la culture d’entre-

prise. Les supérieurs doivent percevoir ce qu’ont à

dire les collaborateurs, prendre les gens au sérieux et

connaître leurs soucis.

Et pour quoi êtes-vous tout feu tout flamme dans

votre métier?

Je suis tous les jours en contact avec mes clients, mes

collaborateurs et mes fournisseurs. Cela me pousse à

mettre des idées en œuvre en commun.

Walter Meier AG forme des apprentis. Pour les

professions techniques, on a de plus en plus de mal à

trouver une relève. Comment voyez-vous la chose?

La plupart de nos 14 apprentis sont des apprentis

de commerce. Nous avons aussi un logisticien et

trois monteurs d’installations frigorifiques. Mais pour

les professions d’installateurs, il n’y a effectivement

pas de relève. La profession de technicien en domo-

tique ne jouit pas d’une très bonne image. A tort!

Un technicien en domo-

tique, avec ou sans for-

mation supérieure, a de

très bonnes perspectives

sur le marché du travail

pour les 20 prochaines

années. Mais notre asso-

ciation a reconnu le pro-

blème. Walter Meier mise

sur la formation au plan

interne. Par collaborateur

du service, nous investis-

sons quelque 65 heures

par an dans la formation

et le perfectionnement. Nous avons même un toit

dans l’entreprise sur lequel nos techniciens peuvent

s’exercer à se mouvoir de manière sûre dans un envi-

ronnement protégé.

Comment se présente votre Work-life-Balance?

Que faites-vous pour vous détendre?

Pour moi, le weekend est sacré. Je me retire dans

les Grisons. Durant la semaine, le jogging m’aide à © W

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AG

La CSS paie-t-elle l’aquafit?

26

L’aquafit est bien plus que du «jogging dans l’eau». Ce

style de sport «doux» améliore non seulement la

musculature, la mobilité et l’endurance mais ménage les

articulations. Les assurés CSS qui ont conclu certaines

assurances complémentaires bénéficient des contribu-

tions aux cours d’aquafit, dans le cadre du compte

santé dispensés par des fournisseurs reconnus par la CSS.

Selon la variante conclue la CSS prend en charge

50 pour cent des coûts jusqu’à concurrence de 350 francs.

Dans le cadre du bonus du compte santé la CSS paie

jusqu’à 50 pour cent, jusqu’à concurrence de 100 francs

par année civile sur un abonnement de saison de

piscine couverte ou de plein air. Vous trouvez de plus

amples informations sur le compte santé et le bonus

du compte santé sous

www.css.ch/comptesante

Question

Il y a déjà plusieurs décennies que les techniciens de service sont mobiles

L’entreprise emploie 800 colla- borateurs.

garder mon équilibre.

Dans notre entreprise, il y

a un groupe de course.

Actuellement, nous nous

entraînons pour notre

premier marathon ...

New York?

Francfort. Je cours déjà

depuis longtemps le

semi-marathon Francfort

et le Grand Prix de Berne ...

Comment vous nourrissez-vous? Mangez-vous

suffisamment de fruits et de légumes?

J’ai toujours aimé les fruits et les légumes. De plus,

une fois par an, je me nourris pendant dix jours de

manière basique et je renonce au café, à la viande,

à l’alcool, etc. C’est dur les deux premiers jours mais

cela donne une énergie incroyable.

Et que fait Walter Meier AG pour la santé de ses

collaborateurs?

Nous rendons nos employés conscients qu’il existe

aussi une autre vie à côté du travail. Pour ce qui est de

l’alimentation et du mouvement, nous en appelons

avant tout à la responsabilité individuelle. Mais ne

l’oublions pas: la moitié de nos collaborateurs

(300 techniciens et 100 vendeurs) passe son temps

en voiture. Ils ont des cours de conduite lors desquels

ils apprennent à conduire prudemment et en écono-

misant le carburant.

L’entreprise Walter Meier AG est cliente de la CSS Assurance pour

l’assurance d’indemnités journalières en cas de maladie et accidents

de ses collaborateurs.

Page 25: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

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alte

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AG

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hin

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ck

Question

27Boissons énergisantes?Les boissons énergisantes se vendent comme des petits pains. Mais leur effet sur la performance est contesté.Texte: Manuela Specker

Le matin, dans le train, ou le soir,

lors de fête, ou encore au travail:

on se saisit volontiers de la can-

nette précisément car on en es-

père un regain d’énergie. Une

étude de l’Université de Fribourg

relativise cet effet: une dose de

Red Bull par exemple active

certes la circulation, mais gêne

l’irrigation du cerveau, comme l’a

publié la «NZZ am Sonntag». De-

puis longtemps, l’effet de la tau-

rine, une substance corporelle propre (dérivé de

l’acide aminé) est contesté comme excitant. Jusqu’à

maintenant cet effet n’a pu être prouvé scientifique-

ment. Le directeur de l’étude de l’Université de

Fribourg, Erik Grasser, attribue surtout l’effet stimulant

des boissons énergisantes à la caféine.

Une teneur en sucre problématique

Il y a une grande différence par rapport

au café: une dose de 250 ml contient à

peu près l’équivalent de sept à neuf

morceaux de sucre. L’effet énergisant à court terme

vient aussi de là: «Le sucre absorbé sous cette forme

fait rapidement monter le taux de sucre dans le sang,

mais celui-ci retombe vite. Alors vient une baisse de

performance», dit Martina Iten, diététicienne diplô-

mée ES. Pour avoir une augmentation durable de

l’énergie et une meilleure concentration, il est

recommandé par exemple de manger des fruits secs

ou du pain complet avec du fromage frais. Le

mélange des boissons énergisantes avec de l’alcool

notamment est problématique. La caféine masque

les manifestations de la fatigue de sorte que, dans

Martina Iten,

diététicienne

diplômée ES

Une étude relativise

l’effet stimulant des

boissons énergisantes.

Une cannette de 250 ml

contient entre sept et

neuf morceaux de sucre.

Démence ou malvoyance?

28

De plus en plus de personnes doivent affronter

la malvoyance. Cela a des conséquences sur leur

quotidien: elles ne trouvent plus leurs clés, ne

reconnaissent pas les gens dans la rue ou ont de

la peine à se repérer géographiquement. Souvent,

on confond ces phénomènes avec un début de

démence. L’Union centrale suisse pour le bien des

aveugles (UCBA) a repris ce thème dans une étude.

Conclusion: si le diagnostic de démence est posé de

manière prématurée, cela peut conduire à de graves

erreurs de traitement et à des soins inappropriés

pour les personnes concernées. L’UCBA conseille

donc «de procéder à des investigations soigneuses

et de ne pas tirer de conclusions hâtives».

www.ucba.ch

Question

cet état, on a

tendance à mal

évaluer les ris-

ques et à con-

sommer encore

plus d‘alcool, aussi

parce que la boisson

sucrée recouvre le

goût de l’alcool.

Le bon sens est nécessaire

Martina Iten recommande donc un usage modéré de

ces boissons: les boissons sucrées favorisent le

surpoids et la haute teneur en acide attaque l’émail

des dents. Mais il n’y a pas de règle d’or pour la

consommation; ce qui est déterminant c’est la

constitution de chacun. En fait, ce qu’il faut, c’est

faire preuve de bon sens.

Page 26: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

Question

29

Après un voyage en Afrique, un assuré CSS envoie à

la caisse-maladie la facture d’un hôpital au Came-

roun. En raison d’irrégularités sur la facture, la CSS

prie un collaborateur du consulat d’élucider la ques-

tion sur place. Celui-ci fait une constatation: l’hôpital

n’existe pas. A l’adresse indiquée, il trouve un bidon-

ville. En conséquence, la CSS refuse le paiement des

prestations que veut faire valoir l’assuré et dépose

une plainte pénale et civile.

Au départ, il doit y avoir un soupçonDes hôpitaux inventés de toutes pièces, des factures

de médecin falsifiées, des tarifs facturés trop haut,

les assureurs-maladie aussi sont confrontés à des

escroqueries. Dorénavant, la CSS lutte systémati-

quement contre l’escroquerie à l‘assurance. Elle a

recruté trois spécialistes qui constituent le service

centralisé de lutte contre les abus à

l’assurance. Ils n’interviennent que

lorsque des collaborateurs signalent

un cas correspondant; la CSS n’agit

donc que lorsqu’il y a un soupçon

concret. «Nous ne sommes pas mé-

fiants à la base. La grande majorité de nos clientes et

clients se comporte en fin de compte tout à fait cor-

rectement», déclare Patrick Emmenegger, respon-

sable de la Gestion des coûts de prestations à la CSS.

Et cette majorité mérite que les personnes qui

abusent du système soient punies.

Une obligation sociale et moraleC’est donc dans l’intérêt du collectif de l’assurance

que l’attention de la CSS soit attirée sur les cas d‘abus.

«En tant qu’assureur-maladie leader, nous voulons

garantir une gestion responsable de l’argent des

primes qui nous est confié», dit Patrick Emmenegger.

Même si les dépenses consenties pour la lutte contre

les abus à l’assurance couvrent les coûts, le but pre-

mier de la CSS n’est pas l’utilité économique. «Nous

avons aussi une obligation morale et sociale.»

Pour les dommages dus au vol ou à la responsabi-

lité civile, c’est la norme depuis longtemps de vérifier,

dans certains cas, si le bien volé a été acheté au prix

indiqué ou bien si le dommage n’a pas été causé par le

propriétaire lui-même. Dans le même esprit, la CSS

développe des approches et des instruments pour l’as-

surance-maladie afin d’identifier des factures falsifiées,

des prestations non dispensées ou non touchées ou

des données trompeuses.

Améliorer les processus et les produitsL’effet préventif d’une telle manière de procéder est

incontestable. Mais la CSS veut non seulement

mettre fin aux abus dans les cas concrets. Il s’agit

aussi d’améliorer les processus et les produits de

façon à rendre les abus plus difficiles, voire impos-

sibles. Il semble donc d‘autant plus important que la

CSS ne cache pas son engagement. Il doit être de

notoriété publique que le plus grand assureur-mala-

die de Suisse ne tolère pas les comportements abu-

sifs. «Cela donne aussi un signal dissuasif», sont

convaincus les responsables. «Les assurances-mala-

die ne sont pas des magasins en libre-service.»

Lorsque des clients arrivent à obtenir des presta-tions auxquelles ils n’ont pas droit, c’est tout le collectif d’assurance qui en pâtit. La CSS lutte maintenant systématiquement contre l’abus.Texte: Manuela Specker

Escroquerie à l’assurance: que fait la CSS?

Patrick Emmenegger, responsable de la Gestion des coûts de prestations à la CSS

Le fait de signaler à la

CSS des cas d’abus

profite au collectif de

l’assurance.

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CSSMAGAZINE 3 | 2014

Le champignon le plus vénéneux?31L’automne est la saison des champignons. Mais

attention: à côté des nombreuses espèces délicieuses,

il existe aussi beaucoup de champignons vénéneux

dans nos sous-bois. Le plus vénéneux d’entre eux est

l‘amanite. Il est la cause de la plupart des décès dus

à une intoxication aux champignons. Les responsables

sont des substances toxiques du groupe des ama-

toxines qui, même en petites quantités telles que celles

Question

Question

30

Le sel de table est composé de chlorure de sodium

(NaCl) et est le minéral le plus important pour les

humains et les animaux. Dans notre corps sont stockées

entre 150 et 300 grammes de sel. Nous en perdons de

3 à 20 grammes par jour que nous devons remplacer.

Le corps humain s’efforce de maintenir une certaine

concentration de sel (solution de sel de table physiolo-

gique = 0,9 pour cent). Plus il y a de sel contenu dans

le corps, plus grande est la quantité d’eau stockée dans

le corps. Selon le 6e rapport sur la nutrition en Suisse, la

population suisse ingère deux fois plus de sel que ce

qui est recommandé. Les produits finis notamment

(pain précuit, pizzas industrielles, etc.) contiennent

beaucoup de sel qui sert à donner du goût. Il en va de

même pour le fromage, la charcuterie et les produits

carnés. Fondamentalement, le sel sert à conserver les

aliments plus longtemps.

Une thèse fluctuanteLa thèse selon laquelle une

consommation trop élevée de sel

engendre automatiquement de l’hypertension

n’est toutefois pas prouvée et est de plus en plus mise

en question. Les personnes ont en fait des réactions

différentes face à une trop grande consommation de

sel. Il faut donc évaluer globalement son profil de risque

personnel. Comme l’équilibre hydrique et la régulation

de la pression sanguine sont contrôlés par les reins, une

trop forte consommation de sel a des effets négatifs

surtout chez les personnes qui souffrent d’une maladie

des reins ou de diabète. Les personnes âgées (dès

65 ans) également sont plus sensibles au sel du fait du

ralentissement de la fonction rénale. A cela vient s’ajou-

ter le fait que les personnes âgées sont plus facilement

rassasiées et boivent souvent trop peu. Un manque de

liquide et de sel ou simplement un manque de liquide

est un trouble de l’équilibre hydrique et électrolytique

que l’on retrouve souvent chez les personnes âgées.

Avec notre nourriture, nous absorbons beaucoup plus de sel que nécessaire. Toutefois, il n’est pas prouvé qu’une trop grande consommation de sel entraîne une hypertension.Texte: Franziska Guggisberg

Beaucoup de sel, hypertension?

contenues dans un seul champignon, peuvent

entraîner la mort. Les premiers symptômes d’empoi-

sonnement ne se manifestent que plusieurs heures

après la consommation. Après quelques jours, le foie

cesse de fonctionner. Alors seule une transplanta-

tion de foie peut sauver la vie. En cas de doute, une

seule règle: faire contrôler les champignons.

www.vapko.ch© M

ein

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lia, T

hin

ksto

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Page 28: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

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32Question

Solution:

Page 29: CSSM 3 2014 F

CSSMAGAZINE 3 | 2014

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