École supÉrieure des sciences agronomiques …

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ÉCOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DÉPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT FORMATION DOCTORALE Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme d’Études Approfondies en Agro-Management Membres de jury Président : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire Rapporteur : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire Examinateurs : Docteur Jules RAZAFIARIJAONA : Docteur Abel RATOVO Date de soutenance : 17 Décembre 2014 Études comparatives et stratégie de relance des coopératives agricoles malagasy. Cas de la Commune Rurale d’Ambato-Boeny Présenté par : Soatata Razafimandimby TINAHINDRAZA PROMOTION KINGATSA 2013-2014

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ÉCOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DÉPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT

FORMATION DOCTORALE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du

Diplôme d’Études Approfondies en Agro-Management

Membres de jury

Président : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Rapporteur : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Examinateurs : Docteur Jules RAZAFIARIJAONA

: Docteur Abel RATOVO

Date de soutenance : 17 Décembre 2014

Études comparatives et stratégie de relance des

coopératives agricoles malagasy.

Cas de la Commune Rurale d’Ambato-Boeny

Présenté par : Soatata Razafimandimby TINAHINDRAZA

PROMOTION KINGATSA

2013-2014

ÉCOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DÉPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT

FORMATION DOCTORALE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du

Diplôme d’Études Approfondies en Agro-Management

Études comparatives et stratégie de relance des

coopératives agricoles malagasy.

Cas de la Commune Rurale d’Ambato-Boeny

Présenté par : Soatata Razafimandimby TINAHINDRAZA

PROMOTION KINGATSA

2013-2014

Membres de jury

Président : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Rapporteur : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire

Examinateurs : Docteur Jules RAZAFIARIJAONA

: Docteur Abel RATOVO

Date de soutenance : 17 Décembre 2014

i

« La foi en Dieu est le fondement du bonheur et le secret d’une vie épanouie »

i

REMERCIEMENTS

L’homme est vulnérable s’il n’a pas la foi en Dieu l’Eternel. Alors c’est avec la foi que je LE

remercie profondément de toute mon âme pour tous ses appuis et protection incessants

surtout au cours de mes descentes sur terrain et de la rédaction de mon travail.

Aussi, l’homme, s’il ne reçoit aucune aide de la part de ses entourages, tout lui devient

impossible. De ce fait, nous tenons à remercier les intervenants suivants :

Monsieur Jean Emile RASOARAHONA, Professeur Titulaire, Directeur de l’Ecole

Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), pour m’avoir accepté de soutenir ce

Mémoire

Docteur Noro RAHELIZATOVO, Chef du Département Agro-Management pour ses

conseils lors de la formation dans le Département ;

Madame Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire et Responsable de la

Formation Doctorale au sein du Département Agro-Management, pour ses

encouragements le long de la recherche et pour avoir accepté de présider ma

soutenance ;

Monsieur Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire, pour ses conseils

pédagogiques pour avoir accepté d’être mon tuteur, et m’encadré et dirigé dans la

réalisation du présent mémoire ;

Docteur Jules RAZAFIARIJAONA, pour avoir accepté d’être parmi les membres de

jury ;

Docteur Abel RATOVO, pour avoir accepté d’être parmi les membres de jury en tant

qu’examinateur ;

Surtout mes parents : Jean Joseph RAZAFIMANDIMBY et Blandine RARIMALALA,

pour tous leurs soutiens ;

Je remercie pour leurs soutiens directs et indirects :

o Tous les enseignants de l’ESSA du Département Agro-Management,

o Les responsables administratifs,

o Toute la famille,

o Mes amis,

o Les paysans de la Commune Rurale Ambato-Boeny.

ii

Résumé

Madagascar a un potentiel agricole plus élevé grâce à l’existence des vastes superficies

agricoles. Cependant, il est constaté que la production agricole à Madagascar est encore très

faible et que les paysans sont aussi moins qualifiés pour répondre aux exigences des

consommateurs si l’on ne parle que de la qualité de la production agricole. Par ailleurs,

Madagascar fait aussi face à un taux de chômage élevé à cause du manque d’emploi sur le

marché du travail. Ainsi, la création des coopératives agricoles serait un des moyens pour

résoudre ces problèmes. Dans cet ouvrage, l’étude porte plus sur les études comparatives et la

stratégie de relance des coopératives agricoles dans laquelle est détaillée, d’abord, la

comparaison des coopératives agricoles existantes par l’analyse financière en se servant de la

méthode de ratios et par la visualisation des activités par rapport au temps de chaque

coopérative agricole en utilisant le diagramme de Gantt. Et ce, dans le but d’évaluer leurs

performances au cours d’une année d’exercice. Ensuite, une étude plus approfondie sur les

facteurs influençant la création des coopératives agricoles est effectuée auprès des paysans à

enquêter. Elle est assurée par une analyse des discours des paysans. Enfin, dans le but

d’anticiper les coopératives agricoles face à un éventuel problème écoulement des produits

qui pourrait entraîner à leur fermeture, une analyse stratégique des coopératives agricoles et

de leurs environnements selon Michel CROZIER a été effectuée, et elle est suivie d’une

analyse stratégique des produits agricoles exploités en utilisant l’outil de la matrice BCG

(Boston Consulting Group). Et le résultat final est de faire une analyse prospective de ces

produits qui va permettre d’évaluer le devenir des produits agricoles dans les années à venir.

Mots-clés : Coopératives agricoles, analyse financière, analyse prospective, production

agricole à Madagascar, analyse stratégique.

Abstract

Madagascar has a higher agricultural potential thanks to the existence of the vast agricultural

surfaces. However, it is noticed that the agricultural production in Madagascar is still very

insufficient and farmers are also less qualified to get the consumers’ requirements like the quality of

the agricultural production. Besides, Madagascar also faces a high rate of unemployment because of the lack of employment on the labor market. So, creating agricultural cooperatives would be one of

ways to solve these problems. In this work, the study concerns more the comparative studies and the

strategy of relaunching of the agricultural cooperatives in which is detailed, at first, the comparison of the existing agricultural cooperatives by the financial analysis by the method of ratios. And by the

visualization of the activities compared with the time of every agricultural cooperative by using the

diagram of Gantt in order to evaluate their performances during one year of exercise. Then, a deeper study on factors influencing the creation of the agricultural cooperatives is made with the farmers to

investigate. It is ensured by an analysis of the speeches of the farmers. Finally, with the aim of

anticipating the agricultural cooperatives to prevent a possible problem of selling of the products

which could entail in their closure, a strategic analysis of the agricultural cooperatives and their environments according to Michel CROZIER was made, and it is followed by a strategic analysis of

exploited farm produces by using the tool of the matrix BCG. And the final result is to make a

prospective analysis of these products which is going to allow estimating the future of farm produces in the coming years.

Keywords : agricultural Cooperatives, financial analysis, prospective analysis, agricultural production in Madagascar, strategic analysis.

iii

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

Résumé

Abstract

SOMMAIRE

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

LISTE DES ABREVIATIONS

INTRODUCTION

1 CONCEPTS ET ÉTAT DE L’ART

1.1 CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

1.2 PORTÉE DES CONCEPTS SUR L’ÉTUDE

2 MATÉRIELS ET MÉTHODES

2.1. MATÉRIELS

2.2. MÉTHODES

2.3. Synthèse des démarches méthodologiques

2.4. Limites de l’étude

2.5. Chronogramme des activités

3 RESULTATS

3.1. Evaluation de la concertation des paysans

3.2. Les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation des produits

agricoles

4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

4.1. Discussions

4.2. Recommandations

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

WEBOGRAPHIE

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

iv

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1: Documents de travail ...................................................................................... 10

Tableau n° 2: Liste des associations paysannes enquêtées .................................................... 11

Tableau n° 3: Liste des coopératives agricoles étudiées ........................................................ 12

Tableau n° 4 : Echantillon des éléments des discours recoupés ............................................ 16

Tableau n° 5 : Tableau croisé dynamique des discours ......................................................... 17

Tableau n° 6 : Chronogramme des activités.......................................................................... 22

LISTE DES FIGURES

Figure n° 1 : Modèle simulée d’une reproduction d’un diagramme de Gantt pour une coopérative

agricole : activité de production rizicole ........................................................................................... 15

Figure n° 2 : Figure-type d’une Analyse Factorielle des Correspondances pour un discours donné .. 17

Figure n° 3 : Modèle d’un diagramme d’activité dans la production du lait jusqu’à sa livraison ....... 18

Figure n° 4 : Schéma illustrant les relations entre les coopératives agricoles et leurs environnements

......................................................................................................................................................... 19

Figure n° 5 : Analyse stratégique des produits agricoles ................................................................... 20

Figure n° 6: Courbe évolutive des productions agricoles Source : Auteur, 2014 ............................ 21

Figure n° 7: Synthèse de la méthodologie ......................................................................................... 21

Figure n° 8: Ratio de la coopérative agricole de semence TAFARADIA ............................................ 23

Figure n° 9: Ratio de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI...................................................... 23

Figure n° 10: Extrait du diagramme de Gantt de la coopérative agricole TAFARADIA ..................... 25

Figure n° 11: Diagramme de Gantt de la coopérative agricole de semence TAFARADIA (Suite) ....... 27

Figure n° 12: Extrait du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d'élevage TAMIMI ............ 29

Figure n° 13: Schéma de l’analyse de discours des paysans .............................................................. 30

Figure n° 14: Les besoins primordiaux de chaque association........................................................... 31

Figure n° 15: Les besoins primordiaux de chaque association........................................................... 32

Figure n° 16: Diagramme d'activités induit des discussions auprès des paysans ................................ 33

Figure n° 17 : L’environnement simplifié de la coopérative agricole malagasy actuelle .................... 34

Figure n° 18: Position des pays producteurs de céréales ................................................................... 35

Figure n° 19: Position des pays importateurs de céréales.................................................................. 36

Figure n° 20: Position des pays producteurs de grains et fruits oléagineux ....................................... 37

Figure n° 21: Position des pays importateurs de grains et fruits oléagineux ...................................... 38

Figure n° 22: Production agricole de la région Boeny par rapport à l'exportation de Madagascar ... 38

Figure n° 23: Spéculations par district dans la région Boeny ............................................................ 39

Figure n° 24: Evolution de la production agricole dans le District d’Ambato-boeny.......................... 40

Figure n° 25: Evolution de la production agricole dans la région Boeny ........................................... 41

Figure n° 26 : Evaluation du mode d’acquisition foncière ................................................................. 26

Figure n° 27 : Taux de zonage écologique dans la pratique des paysans ........................................... 28

v

LISTE DES ABREVIATIONS

AEI : Analyse Economique des Institutions

BCG : Boston Consulting Group

CSA : Centre de Services Agricoles

DRDR : Direction Régionale de Développement Rural

FRDA : Fonds Régional pour le Développement Agricole

IMF : Institution de Micro-Finance

PCD : Plan Communal de Développement

INTRODUCTION

1

INTRODUCTION

Jusqu’à maintenant, sur le rang mondial, Madagascar se range dans le 151e, en termes

d’Indice de Développement Humain des pays les plus pauvres du monde (MINISTÈRE

FRANÇAIS DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT,

2013). Malgré les efforts élaborés par les dirigeants successifs pour lutter contre ce fléau, le

taux de croissance économique est de 1,9% en 2012 et 2,6% en 2013, et qui est faible par

rapport à la croissance démographique estimée à 2,8% (http://Perspectives économiques à

Madagascar - Banque africaine de développement.html consulté le 23 août 2014). Une des

raisons est la mauvaise gouvernance constatée au niveau des administrations en termes de

prise de décision. En outre, sur le plan politique, la quasi-dépendance des dirigeants envers les

bailleurs de fonds internationaux freine toute volonté d’effectuer des travaux de

développement pour Madagascar comme des activités agricoles car, il est toujours dit qu’un

pays développé est un pays qui a une bonne autosuffisance alimentaire. Bien que Madagascar

soit un pays peu peuplé (près de 20 millions d’habitants en 2011) pour un territoire d’environ

600 000 Km², sa population a été multipliée par 3,8 en 50 ans (1950-2000) et, même si le taux

de croissance démographique diminue maintenant, la population malgache devrait continuer à

croître pour atteindre 45 millions d’habitants en 2050. Un des enjeux pour Madagascar, et son

agriculture sera donc déjà de répondre aux besoins alimentaires de cette population en forte

croissance (…) (RAKOTOARY, 2013) ; C’est-à-dire, la priorité de l’État malagasy doit se

focaliser dans l’exploitation du secteur agricole et la satisfaction des besoins locaux comme

attribution. Cependant, à nos jours, les activités relatives à l’agriculture demeurent un moyen

pour rechercher les appuis internationaux mais les impacts ne sont guère sentis par les

bénéficiaires comme les paysans. Par ailleurs, toutes les infrastructures agricoles se trouvent

progressivement dans des mauvais états vu le désengagement de l’État depuis l’intégration et

la mauvaise gestion du plan d’ajustement structurel lancé à Madagascar dans les années 80.

De ce fait, la prise de décision pour le développement de Madagascar devrait être faite de bas

en haut afin que le Gouvernement malagasy puisse recenser de nouveau les problèmes

affectant réellement le secteur agricole, et les résoudre de manière intégrée, mais dans chaque

zone d’exploitation agricole à Madagascar. Effectivement, la population est essentiellement

rurale et pratique en majorité une agriculture vivrière (riz, manioc, patate, haricot sec, maïs)

dont seuls les surplus sont commercialisés sur un marché domestique cloisonné et présentant

de nombreux dysfonctionnements. Le morcellement des terres et la désorganisation du secteur

ralentissent la productivité. De plus, les pertes causées par la mauvaise conservation des

récoltes (insectes, rongeurs et maladies) et le manque flagrant d’infrastructures limitent la

2

capacité de production du pays. Ce qui impose la nécessité de la relance des coopératives

agricoles pour que les aides attribuées aux paysans seront bien réparties. Par ailleurs, le taux

de chômage global est de 3,8% à Madagascar, ce qui semble relativement faible ; la

population malgache souffre plutôt de sous-emploi, que de chômage aussi bien dans les

milieux ruraux que dans les milieux urbains, et conduisant à un exode rural. De ce fait, afin de

lutter contre ce chômage frappant la population active malagasy et de réorganiser

l’exploitation agricole incluant la production agricole proprement dite et son écoulement sur

le marché, la question sur le foncier, il est primordial d’orienter cette population à revaloriser

la création des coopératives agricoles. Effectivement, les paysans malagasy retiennent encore

des mauvais souvenirs laissés par cette idée de création de coopérative agricole qui, avant,

leur conduisait dans une désorganisation de leur exploitation agricole habituelle.

Contextuellement, pour les paysans, une coopérative agricole est seulement une sorte

d’association paysanne à être organisée pour se procurer des financements. Une coopérative

est aussi considérée comme un moyen permettant à ces paysans de se libérer de la domination

économique et sociale traditionnelle dans le but de fournir à chaque paysan membre une

opportunité de se procurer de l’argent à partir de leur production agricole, et leur évitant de

gonfler le rang des chômeurs dans les grandes villes par l’exode rural. Bref, le manque de

valorisation du secteur rural et l’inexistence d’emploi favorise donc l’exode rural. Ainsi,

l’intérêt de création et de revalorisation des coopératives agricoles serait de lutter contre cet

exode rural, en contribuant à la création de richesses et d’opportunités locales et en offrant un

cadre pour accompagner les entrepreneurs autant ruraux qu’urbains, aussi bien des jeunes que

des vieux enthousiastes. Évidemment, une coopérative agricole peut comporter des branches

d’activités d’exploitation à l’instar des coopératives d’utilisation des matériels agricoles, de

production ou de transformation.

La réalité contradictoire suivante est dégagée : la coopérativisation agricole a été et est

toujours une des solutions préconisées par le Gouvernement malagasy comme solution pour

aboutir à un vrai développement agricole. Cependant, les paysans, surtout, ceux qui sont

analphabètes ignorent encore la vraie nécessité de cette création de la coopérative agricole

(Lois relatives aux coopératives, Annexe 1) et les différentes branches d’activités relatives à

la coopérative agricole qui peuvent être créées suivant les chaînes des valeurs des produits

agricoles. En outre, la création de la coopérative agricole serait un des moyens pour faciliter

la création d’emploi pour les jeunes, le suivi du développement agricole pour l’État malagasy

et l’assurance de l’autosuffisance alimentaire pour toute la population malagasy.

3

Dans le présent ouvrage, il serait aussi essentiel de discuter le statut exact des coopératives

agricoles sur le plan économie institutionnelle dans lequel elles sont des institutions de type

sociales et le rôle des autres institutions (IMF1, CSA

2,…), organismes privés et divers projets

de développement sur la vulgarisation agricole par le biais des appuis aux acteurs agricoles.

Cependant, la vraie problématique se pose sur les raisons de la non-assurance d’un essor

socio-économique local de la part des coopératives agricoles existantes pour entraîner à la

réticence de certains acteurs agricoles de s’y intégrer.

Cette problématique répondra alors aux questions de recherche suivantes :

- Quelles sont les contraintes faisant obstruction à la création des coopératives

agricoles ?

- Les coopératives agricoles arrivent-elles à stabiliser ou même à augmenter la quantité

de leurs produits agricoles ?

Cette étude a pour objectif global de mettre en exergue l’appui aux acteurs agricoles à travers

la création des coopératives agricoles. Cet objectif global se porte sur deux objectifs

spécifiques comme :

- Identifier les problèmes pouvant influencer la prise de décision des paysans dans la

création des coopératives agricoles ;

- Avancer des solutions relatives à l’écoulement des produits agricoles.

Les hypothèses de recherche émises sont formulées ci-après :

- La création des coopératives agricoles nécessite la concertation des paysans à

intégrer ;

- L’environnement des produits agricoles à exploiter définit la logique d’exploitation

dans les coopératives agricoles.

Les résultats attendus de cette recherche sont donc :

- Les solutions sur la création de la coopérative issues de la concertation des paysans

seront dégagées ;

- Les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation des produits

agricoles seront identifiés.

Ce travail comporte trois parties distinctes : (i) une partie Matériels et Méthodes, comprenant

essentiellement des études comparatives à travers une analyse financière par la méthode des

ratios calculée sur la Table de SIMulation, et une visualisation activités par le diagramme de

1 IMF : Institution de Micro-Finance

2 CSA : Centre de Service Agricole

4

Gantt suivie de la segmentation des discours des paysans par l’analyse de discours moyennant

une Analyse Factorielle des Correspondances (AFC) qui aboutira à une visualisation des

couloirs d’activités par le diagramme d’activités. Les logiques d’exploitation des paysans sont

mises en exergue par l’analyse stratégique de l’environnement des coopératives agricoles

selon la méthode de Michel CROZIER, le positionnement des produits agricoles exploités par

la matrice BCG, et la prévision de l’avenir de ces produits agricoles par l’analyse prospective,

(ii) une deuxième partie sur les Résultats de l’étude, mettant au point : une évaluation de la

concertation des paysans et les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation

des produits agricoles, et enfin (iii) une dernière partie sur les Discussions et

Recommandations, donnant une analyse critique à chaque résultat et aboutissant à la

formulation de recommandations.

MATERIELS

ET

METHODES

5

1 CONCEPTS ET ÉTAT DE L’ART

1.1 CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

1.1.1 Coopératives agricoles

Les coopératives sont des entreprises commerciales dont la propriété est détenue par

les membres qui en utilisent les services. Elles peuvent être à but lucratif ou non lucratif. Un

des principes de base de la coopérative est l’éducation, la formation et l’information de leurs

membres, des représentants élus, des gestionnaires et des employés afin que ceux-ci puissent

participer efficacement au développement des coopératives. Aussi, les coopératives rendent

des services plus efficaces à leurs membres et renforcent le mouvement coopératif en

collaborant avec d’autres coopératives par l’intermédiaire de structures locales, nationales,

régionales et internationales. (ROTA, PINAULT, 2014)

1.1.2 Collecte des idées par analyse de discours

C’est une approche méthodologique des sciences humaines et sociales. Elle est une

approche multidisciplinaire qualitative et quantitative qui étudie le contexte et le contenu du

discours oral ou écrit. Dans ce travail, l’analyse de discours est utilisée pour rassembler les

idées des organisations des paysans en vue de dégager les besoins des paysans. Et ce pour un

but de créer la coopérative agricole.

1.1.3 Modélisation des activités par le diagramme d’activités

C’est un diagramme comportemental d’UML (Unified Modeling Language)

permettant de représenter le déclenchement d’événements en fonction des états du système et

de modéliser des comportements parallélisables (multi-threads ou multi-processus). Il est

également utilisé pour décrire un flux de travail. Il assure aussi la répartition des activités que

doivent entreprendre les membres des coopératives agricoles selon les besoins énoncés dans

l’analyse de discours. (LONGUET)

1.1.4 Analyse comparative

C’est une approche permettant d’identifier les différences ou les ressemblances

existant entre deux sujets (entreprise, zone d’exploitation, etc.) dans le but de dégager des

décisions à prendre lors de la constatation des vices entraînées par ces différences ou ces

ressemblances. (GAGNON, 2001)

6

1.1.5 Analyse financière

Elle peut être définie comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen critique de

l’information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des tiers (donc

de tout le monde…). Elle a pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa

performance financière et économique (rentabilité, pertinence des choix de gestion…), sa

solvabilité (risque potentiel qu’elle présente pour les tiers, capacité a faire face a ses

engagements…), et enfin son patrimoine. (DEISTING et LAHILLE, 2013)

1.1.6 Gestion interne

C’est une méthode de direction d’une entreprise à l’instar des coopératives agricoles

en vue d’une amélioration du profit depuis l’analyse financière jusqu’aux analyses

organisationnelles (production, ressources humaines et écoulement des produits). Un de ses

outils est le contrôle interne qui est l'ensemble des lignes directrices, mécanismes de contrôle

et structure administrative mis en place par la direction, en vue d'assurer la conduite ordonnée

et efficace des affaires de l'entreprise. (JACQUES VILLENEUVE, 1995)

1.1.7 La méthode des ratios

Elle a permis de rapprocher la gestion d’une affaire en vue d’obtenir un optimum

d’efficacité dans la perspective du moyen et du long terme. Les ratios sont faits dans ce cas

pour renseigner prioritairement les chefs de coopérative et pour les aider à prendre des

décisions cohérentes. Mais ils fournissent aussi des informations aux financiers et à l’analyste

financier qui doit détecter les coopératives agricoles dont les actions sont promises à

d’intéressantes progressions. (VAN WYMEERSCH, DE KLERCK)

1.1.8 Logique des acteurs

La logique d’acteurs peut se définir comme les actions entreprises par les acteurs selon

la situation environnante de son exploitation. Mais cette logique d’acteur a une rationalité

limitée dans laquelle l’acteur ne peut agir que si ses moyens ou le système lui entourant le

consentent. (SIDI HIDA)

1.1.9 Régulation sociale des acteurs

La régulation sociale, en tant que mode d’organisation des relations humaines en

société, est fondamentalement liée au systémisme. Elle définit les rapports des individus entre

eux et les relations de ceux-ci au système qui les gouverne. (ICONZI, 2005).

7

1.1.10 Economie des comportements

L'économie comportementale est un champ de la science économique qui étudie le

comportement des êtres humains dans les situations économiques. L'un des principaux

objectifs de l'économie comportementale est notamment de décrire et d'expliquer pourquoi,

dans certaines situations, les êtres humains adoptent un comportement qui peut sembler

paradoxal ou non-rationnel (WILLINGER et EBER, 2005).

1.1.11 Coûts de transactions

Un coût de transaction est un coût lié à un échange économique, plus précisément une

transaction sur le marché. Ce coût n'existe pas dans le cadre de la concurrence pure et parfaite.

Il peut être direct (commission de Bourse) ou indirect (coût de prospection, temps et effort

passés à la négociation et à la vérification de la transaction, etc.). L'utilisation des coûts de

transaction implique une évaluation comparative des institutions alternatives - au sein de

laquelle la contractualisation classique du marché représente un extrême ; l'organisation

centralisée et hiérarchisée représente l'autre ; les firmes d'organisation mixtes de la firme et du

marché sont situées entre les deux. (LAVASTRE, 2001)

1.1.12 Théories de l’économie des institutions

L'économie des institutions, également dénommée Analyse Économique des Institutions

(AEI), étudie les interactions entre le comportement des individus et les institutions qui font

partie de leur environnement. Les institutions sont notamment censées diminuer les coûts de

transaction (BILLAUDOT, 2004).

1.2 PORTÉE DES CONCEPTS SUR L’ÉTUDE

1.2.1 Approche sur les analyses financières

Cette approche va permettre la comparaison des financements des coopératives agricoles.

Ce sera un moyen pour ces coopératives de prouver à leurs partenaires commerciaux ou

financiers qu’il y a une performance dans leurs activités quotidiennes.

1.2.2 Approche organisationnelle dans la création des coopératives agricoles

La création des coopératives agricoles permettra aux paysans de diminuer leurs dépenses

relatives à leurs exploitations agricoles. Grâce aux coopératives agricoles, il sera plus facile

8

aux paysans d’accéder aux différents intrants agricoles et d’outils agricoles avec des appuis

techniques dont la formation sera à la charge du fonds commun des membres. Sur le plan

organisationnel, l’avancement des coopératives agricoles dépend de la responsabilisation des

membres lors de la réalisation de chacune des activités. Par l’utilisation du diagramme de

Gantt, il sera facile d’identifier le rôle de chaque membre, la performance de ses activités et

les impacts de ses activités lors de la production. Par ailleurs, un cadre logique concernant

l’exploitation est mis en évidence afin de vérifier les objectifs à atteindre et les moyens

utilisés par les coopératives agricoles pour atteindre ces objectifs. (DIEMER, PECHUZAL,

2001)

9

2 MATÉRIELS ET MÉTHODES

2.1. MATÉRIELS

2.1.1. Choix du sujet

Le sujet portant sur la stratégie de relance des coopératives agricoles malagasy a été

choisi à cause de la constatation de la situation de la politique agricole actuelle à Madagascar.

D’une part, les paysans ont moins de qualifications ne leur permettant pas de répondre aux

normes requises sur le marché. En outre, agissant individuellement, les paysans bénéficient

moins des formations sur les exploitations agricoles d’où leur incapacité à concurrencer aux

paysans producteurs de l’étranger en termes de qualité et de quantité de la production

agricole. D’autre part, malgré la moindre volonté politique des dirigeants dans l’appui aux

paysans grâce aux politiques de vulgarisation agricole, l’approche s’avère une utopie vue la

diversification et l’innombrable secteur d’activités des paysans. Ainsi, regrouper ces paysans

sous forme de coopérative permet de les rendre plus professionnels et plus compétitifs. Et ce,

selon leurs types de produits agricoles exploités.

2.1.2. Choix de la zone d’étude

En général, l’étude est effectuée dans la Commune Rurale d’Ambato-Boeny, District

d’Ambato-Boeny, Région Boeny dont les coordonnées géographiques sont de 16°28'0" au

Sud et 46°43'0" à l’Est en DMS (degrés, minutes, secondes) (Voir Carte). Elle a été choisie,

d’une part, pour l’existence des vastes superficies agricoles exploitables pour tous types de

cultures comme les cultures vivrières (riz, maïs, manioc,), les légumineuses (les lentilles

Black eyes, tomates) et les cultures industrielles (arachide, coton). Par ailleurs, après le

District de Marovoay, ce district d’Ambato-Boeny fait partie des zones les plus productrices

de riz dans la région Boeny, mais les problèmes d’infrastructures hydro-agricoles freinent

toutes formes de développement agricole (PRD Boeny, 2005). D’autre part, cette zone a été

choisie car vue l’immensité de la superficie agricole avec une surface plane (déjà aménagée

par les colons), une utilisation des grands matériels agricoles essentiels pour l’augmentation

de la production agricole serait envisageable, et ce, en vue d’une création des coopératives

d’utilisation des matériels agricoles. De plus, la Commune Rurale d’Ambato-Boeny concentre

aussi des paysans qui ne sont pas membres d’une association paysanne mais propriétaires

d’une vaste superficie agricole. Par ailleurs, une comparaison entre des coopératives agricoles

existantes dans la zone d’étude avec d’autres coopératives à l’extérieur de la zone pourrait

être effectuée afin de bien vérifier si la zone d’intervention aura un impact à l’exploitation ou

non. Actuellement, dans cette partie de la Région Boeny, la culture des légumineuses (comme

10

les lentilles Black-eyes et les tomates) est devenue une des pratiques prioritaires des paysans.

Donc, orienter ces paysans à créer les coopératives agricoles selon la potentialité de la zone

pourrait constituer un levier de développement économique local.

Carte 1: Localisation de la zone d'étude Source : Google Earth, 2014

2.1.3. Documents de travail

Les documents et ressources qui ont servi de base pour mener cette étude sont résumés dans le

Tableau n°1 suivant.

Tableau n° 1: Documents de travail

TYPES DE DOCUMENTS INFORMATIONS OBTENUES

Plan Communal de Développement de la

Commune Rurale d’Ambato-Boeny

. Données sur l’effectif de la population

rurale dans la Commune Rurale d’Ambato-

Boeny

. Données sur le taux d’occupation des

spéculations

. Rapports sur le nombre des sociétés

intervenants dans le secteur agricole

Rapports des projets/programmes ayant

œuvré dans la création de la coopérative

Rapports d’activités sur l’approche menée

auprès des paysans Source : Auteur, 2014

11

2.2. MÉTHODES

2.2.1. Démarches communes pour la vérification des hypothèses

Afin d’obtenir plus d’informations sur l’étude, des enquêtes ont été effectuées auprès des

personnes ressources.

2.2.1.1.Recherche bibliographique

Des recherches bibliographiques, webographiques et la consultation des documents

relatifs à l’étude ont été menées. La documentation effectuée porte sur l’agriculture et les

coopératives agricoles à Madagascar, et les politiques agricoles pouvant être servies comme

références à l’échelle internationale suivies des contextes socio-économiques des acteurs

agricoles.

2.2.1.2.Enquête formelle

a. Elaboration des questionnaires

En fonction des objectifs de recherche, et des hypothèses avancées et à vérifier, les

questionnaires ont été préétablis avant la descente sur terrain. Eventuellement, ils sont

composés des questions sur les éléments essentiels tels que la situation des organisations

paysannes, la socio-économie des villageois, et l’inventaire des coopératives agricoles en

activité et en pleine essor dans leurs exploitations. Les détails des questionnaires sont visibles

dans l’Annexe 2.

b. Echantillonnage

Dans la Commune rurale d’Ambato-Boeny, il existe 30 associations paysannes plus ou

moins en activité se répartissant dans quatre quartiers différents (Annexe 3).

L’échantillonnage aléatoire effectué sous le logiciel Excel a été adopté. Les listes des

associations suivantes ont donc été retenues.

Le Tableau n°2 montre la liste des associations paysannes enquêtées.

Tableau n° 2: Liste des associations paysannes enquêtées

Numéro Associations Adresse District

1 Fanavotana Ier Quartier AMBATOBOENY

2 Fanilo Ier Quartier AMBATOBOENY

3 Sikina Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

4 Bemiray Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

5 TAM Tantsaha Ambato Miray) Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

6 FIFATA IVème Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

7 Ezaka Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

Source : DRDR Boeny, 2014

12

Un échantillonnage aléatoire a aussi été adopté pour obtenir les coopératives agricoles à

enquêter dans la Commune Rurale de Marovoay.

Le Tableau n°3 représente la liste des coopéraives agricoles obtenues aléatoirement.

Tableau n° 3: Liste des coopératives agricoles étudiées

Numéro Coopératives District

1 TAMIMI Marovoay

2 TAFARADIA Marovoay

Source : CSA Marovoay, 2014

c. Descente sur terrain

Cette étape a été utilisée afin de vérifier les hypothèses avancées dans le plan de

travail. Elle a permis aussi le regroupement des informations sur la perception des paysans

quant à la création des coopératives agricoles, et de recouper ensuite les informations

considérées comme essentielles pour la vraie intégration des paysans dans les coopératives

agricoles. Dans ce cas, pour obtenir un optimum d’informations, l’échantillonnage a priori a

été adopté ;les personnes cibles de l’étude sont dans les zones où les coopératives agricoles

existent, mais la plupart des paysans sont des agriculteurs travaillant individuellement.

2.2.2. Démarches spécifiques pour la vérification de chaque hypothèse

2.2.2.1.Vérification de l’hypothèse 1 : « La création des coopératives agricoles

nécessite la concertation des paysans à intégrer »

a. Comparaison des analyses financières des coopératives agricoles par la méthode de

ratios

Afin de suivre l’évolution de la situation financière d’une coopérative agricole,

l’examen du bilan doit être complété par l’étude et l’appréciation des rapports existants entre

différents postes ou groupes de postes. Le ratio sert aux coopératives agricoles étudiées de

comparer leur performance en immobilisation et en autofinancement. Le progiciel TSIM3 a

aussi été utilisé afin de bien distinguer les actifs courants des passifs courants des

coopératives agricoles et de dégager les courbes évolutives des ratios ainsi calculés. Ci-après

sont donc les ratios pour évaluer la performance des coopératives agricoles en vue d’une

future prise de décision aussi bien sur le plan matériel que sur le plan financier :

3 TSIM : Test de Simulation

13

La structure de l’actif

Les ratios de structure : ils comprennent les ratios d’immobilisations et les ratios

de renouvellement ou d’âge des immobilisations, et qui sont obtenus par les

formules suivantes :

o Ratio d’immobilisations (RI) : Ce ratio exprime la proportion des valeurs

immobilisées nettes dans le total d’actif c’est-à-dire le poids des capitaux

fixes dans le patrimoine de la coopérative agricole. (SASSI et GEID, 2006)

o Ratio de renouvellement ou d’âge des immobilisations (RRI) : Ce ratio

permet de donner une idée sur le degré de vieillesse des immobilisations constituant

l’appareil productif et de juger la politique d’investissement de la coopérative. Donc,

plus ce ratio est élevé, plus les amortissements cumulés sont importants et plus les

immobilisations sont vieilles ou anciennes. (DEISTING F., LAHILLE J.P., 2013)

La structure du passif

Les ratios de structure du passif permettent d’analyser les bas du bilan. Il s’agit de

comparer le montant des capitaux propres à celui des capitaux empruntés (SASSI et GEID,

2006).

Ratio d’autonomie financière (RAF) :

Ce ratio permet de mesurer la part des capitaux propres dans les ressources durables et par

la suite d’apprécier l’autonomie financière de la coopérative. Ce ratio doit être supérieur ou

égale à (0,5) c’est-à-dire que les capitaux propres doivent au moins représenter la moitié des

capitaux permanents. (SASSI et GEID, 2006)

R.I =

R.R.I =

RAF=

14

Ratio de liquidité : Les ratios de liquidité mesurent l’aptitude de la coopérative à

transformer ses actifs circulant en liquidité afin de faire face aux dettes à court

terme (SASSI et GEID, 2006). L’analyse financière reconnaît traditionnellement

trois types des ratios qui sont :

o Liquidité générale (LG) : Ce ratio mesure le degré de couverture du passif

à court terme par les actifs à court terme. Ce ratio doit être supérieur ou

égale à « 1 ».

o Liquidité réduite (LR)

Le ratio de liquidité réduite est constitué par des valeurs réalisables et des

disponibilités. Il ne tient pas compte des valeurs d’exploitations qui ne sont pas très liquides.

o Ratio de liquidité immédiate

Ce ratio mesure le degré des interventions de la coopérative en utilisant ses disponibilités

immédiates. Il se définit comme étant le rapport entre les liquidités et équivalent de liquidités

et les passifs courants. Le ratio de liquidité immédiate exprime la partie de dette à court terme

(DCT) qui peut être remboursé grâce aux disponibilités.

b. Visualisation des activités par le diagramme de Gantt : pourcentage de réalisation

de chaque activité et impact des activités sur la production

Cet outil a permis d’identifier les activités que vont entreprendre les coopératives

agricoles au cours d’une année d’activité. Un logiciel nommé Ganttproject a été utilisé pour

visualiser les périodes de réalisation de chacune des activités prévues afin de s’assurer de leur

mise en œuvre judicieuse. Le résultat du travail pourrait être identifié en avance par les

pourcentages de réalisation des activités. Les étapes suivantes ont été suivies pour obtenir le

diagramme ci-après :

- Apurement des données des activités et des temps de travail de la coopérative sur

Word du logiciel Micrsoft office ;

- Insertion des données dans le logiciel Ganttproject ;

LG =

LR=

LI=

15

- Affichage automatique du diagramme de Gantt (à chaque insertion des temps de

travail)

La Figure n°1 représente un modèle de diagramme après insertion et traitement des

données dans le logiciel Ganttproject.

Source : Auteur, 2014

Figure n° 1 : Modèle simulée d’une reproduction d’un diagramme de Gantt pour une coopérative agricole :

activité de production rizicole

c. Segmentation des discours des paysans par analyse de discours

L’hypothèse 1 « La création des coopératives agricoles nécessite la concertation des

paysans à intégrer » a permis l’identification des problèmes vécus par les paysans et même

les membres des coopératives agricoles dans leurs exploitations agricoles. Pour ce faire, au

cours des entretiens avec ces acteurs agricoles, une analyse de discours a été effectuée afin de

tirer et de spécifier les principaux besoins relatifs aux problèmes des paysans liés à

l’exploitation agricole. Aussi, à partir de cette analyse de discours a été identifié le type des

coopératives agricoles devant être exploitées pour les acteurs agricoles malagasy. Ainsi, pour

aboutir à ces résultats, les étapes suivantes ont été suivies :

16

- Restitution et collecte des informations issues des discours

- Saisie des discours dans le tableur Excel

- Découpage des mots dans les discours et dégagement des mots clés (Homogénéisation

des mots) (Tableau n°4)

- Exportation des mots clés et traitement des données dans le tableau croisé dynamique

du logiciel Excel pour spécifier le nombre de mots clés les plus répétés par les

discoureurs (Tableau n°5)

- Retraitement des données dans le logiciel XLstat par l’outil AFC (L’Analyse

Factorielle des Correspondances qui est une méthode permettant d’étudier

l’association entre deux variables qualitatives) (Figure n°3).

Ci-dessous est montré un exemple d’un tableau représentant les mots homogénéisés et le

nombre des discoureurs intervenant pour chaque mot employé.

Tableau n° 4 : Echantillon des éléments des discours recoupés

Groupe d’individus différents (lieux d’interventions probablement

différents)

A B C D E

Mots D1 D2 D3 D4

Coopérative D1 D3 D3 D1

Financement D1 D4 D1 D3

État D2 D1 D1 D4

Route D1 D2 D2 D4

Matériels agricoles D1 D2 D3 D4

Débouchés D1 D2 D3 D3

Foncier D1 D2 D3 D3

Situation juridique D3 D3 D1 D3

Subvention D1 D4 D2 D1

Formation D4 D4 D4 D2

Assistance technique D2 D4 D2 D2

Filière D1 D3 D3 D1

Travail D1 D2 D1 D4 Source : Auteur, 2014

D1, D2, D3, D4 représentent les discoureurs et leur impression et participation à chaque mot

employé pendant les interventions orales auprès des associations paysannes. L’échelle de

l’emploi des mots est présentée en Annexe 4.

17

Le Tableau n°5 ci-après représente le tableau croisé dynamique de ces discours traités dans le

logiciel Excel 07 :

Tableau n° 5 : Tableau croisé dynamique des discours

Étiquettes de lignes

Étiquettes de colonnes

D1 D2 D3 D4 Total général

Assistance technique 0 1 0 0 1

Coopérative 1 0 0 0 1

Débouchés 0 0 1 0 1

État 0 0 0 1 1

Filière 1 0 0 0 1

Financement 0 0 1 0 1

Foncier 0 0 1 0 1

Formation 0 1 0 0 1

Matériels agricoles 0 0 0 1 1

Route 0 0 0 1 1

Situation juridique 0 0 1 0 1

Subvention 1 0 0 0 1

Transport 0 0 0 1 1

Travail 0 0 0 1 1

Total général 3 2 4 5 14 Source : Auteur, 2014

(*) Toutes les cases vides ont été remplacées par 0. Cela va faciliter le traitement des données

qualitatives par l’outil AFC.

La Figure n°2 représente un exemple de la répartition des discours après traitement des

données sous XLSTAT en utilisant l’outil Analyse Factorielle des Correspondances.

D1

D2

D3

D4

Assistance technique

Coopérative

Débouchés

Etat

Filière

Financement

Foncier

Formation

Matériels agricoles Route

Situation juridique

Subvention Transport Travail

-2

-1

0

1

2

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3

F2 (

33

,33

%)

F1 (33,33 %)

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 66,67 %)

Colonnes Lignes

Source : Auteur, 2014

Figure n° 2 : Figure-type d’une Analyse Factorielle des Correspondances pour un discours donné

18

A la fin des discours et le dégagement des principales causes de réticence des paysans

à créer des coopératives agricoles, ces paysans seront orientés à établir une visualisation de

couloirs d’activités leurs permettant de représenter la responsabilité des activités entre

différents acteurs. Cette responsabilité constitue un enchaînement des activités depuis l’état

initial (soit la production) jusqu’à l’état final (soit la livraison des produits).

La Figure n°3 suivante montre un modèle de diagramme d’activité lors d’un enchaînement

des activités.

Source : Auteur, 2014

Figure n° 3 : Modèle d’un diagramme d’activité dans la production du lait jusqu’à sa livraison

Autre Demande du client

Fermer la

commande

Livraison sur

place

Livraison à

domicile

Recevoir le

paiement

Traire le lait de

la vache

Préparer la facture Préparer la mise en

bouteille

19

2.2.2.2.Vérification de l’hypothèse 2 : « L’environnement des produits agricoles à

exploiter définit la logique d’exploitation dans les coopératives agricoles. »

Afin d’identifier les caractéristiques des produits agricoles des coopératives agricoles

par rapport à d’autres produits, et leur position respective dans le marché , des analyses

stratégiques ont été effectuées.

a. Elaboration d’une analyse stratégique

Dans cette étape de vérification d’hypothèse, l’analyse stratégique postule l'existence

d’agents libres ayant leurs propres buts.(CROZIER, 1977).Les agents libres considérés

comme un système sont les faits extérieurs qui participent de près ou de loin au bon

fonctionnement des coopératives agricoles (acteurs). Les conduites de ces agents sont toujours

considérés comme rationnelles dont ces rationalités sont limitées. Cette analyse formant la

constitution de l’environnement des coopératives agricoles a servi de référence d’un cadre

logique pour la prise de décision aussi bien financière que socio-technique.

La Figure n°4 illustre cette analyse stratégique :

Source : Auteur, 2014

Figure n° 4 : Schéma illustrant les relations entre les coopératives agricoles et leurs environnements

C’est grâce à ce type de diagnostic que pourrait être obtenu le profil des coopératives

et les spécificités de leurs environnements. Et c’est à partir de là que se dégagent les idées

indispensables au développement des coopératives agricoles.

Etat

Fournisseurs Clients Coopératives

agricoles

Institutions

financières

Consommateurs Fiscalité

Marché Climats

20

b. Analyse stratégique par Boston Consulting Group (BCG)

D’un côté, cette analyse a été utilisée afin d’identifier la position des produits exploités (à

l’échelle locale et internationale) par chaque coopérative et la part de marché de ces

coopératives agricoles. D’un autre, l’analyse a permis de déterminer les différents pays

concurrents dans les produits agricoles donnés. Cette position suit une classification énumérée

la suivante :

- Vache à lait : dans laquelle le produit est dominant mais évoluant à faible part de

marché,

- Star : dans laquelle le produit est dominant et évolue à forte croissance,

- Dilemme : produit à forte croissance mais à faible part de marché,

- Poids morts : produit à faible croissance et à faible part de marché.

La Figure n°5 ci-dessous représente une matrice BCG pour cette analyse stratégique.

Source : Auteur, 2014

Figure n° 5 : Analyse stratégique des produits agricoles

c. Analyse prospective des produits exploités par les coopératives agricoles

Cette analyse a été choisie dans le but d’avoir l’évolution de la production des coopératives

dans les années à venir. L’objectif est qu’en cours d’une éventuelle variation du prix sur le

marché ou de la baisse de la demande des produits depuis les débouchés, les coopératives

agricoles devraient continuer de s’investir mais dans un autre produit agricole.

Pour aboutir à une courbe d’évolution des productions, les étapes suivantes ont été suivies :

- Recoupement des données de production pendant des années d’exercice dans le

tableur Excel 07 ;

- Calcul des écarts-type et moyennes des productions ;

DILEMME

POIDS

MORT

VACHE A

LAIT

STAR

FORT

FORT

Tau

x d

e cr

ois

san

ce

Part de marché

21

- Calcul des données centrées-réduites ;

- Elaboration de la matrice des ratios.

La Figure n°6 représente un modèle de cette courbe évolutive des produits agricoles exploités

par les coopératives agricoles :

Figure n° 6: Courbe évolutive des productions agricoles Source : Auteur, 2014

2.3.Synthèse des démarches méthodologiques

La Figure n°7 représente la synthèse des démarches méthodologiques pour la vérification des

hypothèses.

0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7

0.8

0 1 2 3 4 5 6 7

Ev

olu

tio

n d

e l

a p

ro

du

cti

on

Année

produit 1

produit 2

produit 3

produit 4

produit 5

ETAPES

EFFECTUEES

TRAVAUX MENES RESULTATS

OBTENUS

Phase préparatoire

Phase de collecte de

données

Phase de traitement

des données

Rapport final

DO

CU

MEN

TAIO

N :

BIB

LIO

GR

AP

HIE

ET

WEB

OG

RA

PH

IE

Elaboration du

protocole de recherche

et des questionnaires

Enquête et entretiens

avec les personnes

ressources

Hypo1 :Coopérativisation

après concertation des

paysans

Hypo 2 : Analyse de

l’environnement des

produits agricoles et de la

vie des coopératives

agricoles

Questionnaires et

protocole de recherche

rédigés

Associations et coopératives répertoriées

Solutions dégagées

Analyse financière Diagramme de Gantt Inventaire des besoins

des paysans

Analyse stratégique

de l’environnement

Analyse stratégique

des produits

Analyse prospective

Finalisation du rapport

HYPOTHESES ET OUTILS DE VERIFICATION DES

HYPOTHESES

Rédaction du travail

Tra

item

ent

sou

s E

xce

l

TSIM

Logiciel

Ganttproject

AFC

Méthode

CROZIER

BCG

Rapport

prix/temps

Figure n° 7: Synthèse de la méthodologie Source : Auteur, 2014

22

2.4.Limites de l’étude

Des contraintes ont été perçues lors de la descente sur terrain pour pouvoir vérifier les

hypothèses. Ces contraintes sont surtout la réticence de certains paysans à cause

d’innombrables enquêtes faites auparavant mais qui n’aboutissent pas à l’amélioration de leur

situation. Par ailleurs, la restitution auprès des paysans a été plus ou moins difficile étant

donné la dispersion géographique des paysans membres des associations. En outre, certains

services administratifs relatifs à l’étude ne disposent pas des données à jour et qui pourraient

avoir des impacts surtout à la rédaction du travail.

2.5.Chronogramme des activités

Le Tableau n°6 suivant montre le chronogramme des activités suivi pendant la réalisation du

présent travail.

Tableau n° 6 : Chronogramme des activités

Source : Auteur, 2014

Année 2014

Semaines 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4

Activités Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Documentation

Elaboration du

protocole de recherche

et des questionnaires

Descente sur terrain

Traitement des données

Rédaction

Correction

Présentation

RESULTATS

23

3 RESULTATS

3.1. Evaluation de la concertation des paysans

3.1.1. Comparaison des coopératives agricoles en activité par la méthode des

ratios

3.1.1.1.Analyse de la structure de l’actif

Les Figures n°8 et n°9 ci-dessous représentent les ratios des coopératives agricoles étudiées

Source : Auteur, 2014

Figure n° 8: Ratio de la coopérative agricole de semence TAFARADIA

Source : Auteur, 2014

Figure n° 9: Ratio de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI

0.00

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Rat

ios

Année

Ratio de la coopérative agricole de semence TAFARADIA

RI

RRI

RAF

LG

LR

LI

0.00

2.00

4.00

6.00

8.00

10.00

12.00

14.00

16.00

2012 2013 2014

Rat

ios

Année

Ratio de la coopérative agricole d'élevage TAMIMI

RI

RRI

RAF

LG

LR

LI

Légende RI : Ratio d’Immobilisation

RRI : Ratio de Renouvellement d’Immobilisation

RAF : Ratio d’Autonomie Financière

LG : Liquidité Générale

LR : Liquidité Réduite

LI : Liquidité Immédiate

24

D’après les Figures n°8 et n°9, il est remarqué que l'actif immobilisé représente une part

importante (en moyenne 79%) dans le total d'actif. Ainsi, ce ratio montre que la coopérative

TAFARADIA souffre d'une sur immobilisation ce qui représente un risque d'illiquidité qui

pourrait toucher la trésorerie pendant les quatre années , c’est-à-dire les frais de réparation et

les entretiens seront élévés. Par contre, pour la coopérative agricole d’élevage TAMIMI, ce

ratio d’immobilisation représente en moyenne de 9% qui est relativement faible. Cela signifie

que la coopérative a moins investi sur l’immobilisation depuis sa création.

Quant au ratio de renouvellement d’immobilisation, celui de la coopérative TAFARADIA est

en moyenne de 15%, donc ces immobilisations ne sont pas vieilles mais cela ne pourrait

empêcher la continuité de l’entretien qui engendrerait un risque d’illiquidité ainsi dit

précédemment. Par contre, la baisse de ce ratio s’explique par l’acquisition de nouveaux

équipements pour le fonctionnement de la coopérative. Ce qui n’est pas le cas de la

coopérative agricole d’élevage TAMIMI. Elle a un ratio d’âge d’immobilisation élevé

expliquant la vieillesse de ses équipements. Cette coopérative n’a effectué aucun

renouvellement de matériels, et qui pourrait affecter à son exploitation.

a. Ratio d’autonomie financière

Pour les deux coopératives agricoles, leurs ratios d’autonomie financière sont presque élevés.

Ceci explique la non saturation de la capacité d’emprunt de ces deux coopératives car leurs

ratios sont supérieures à 0,5.

b. Liquidité générale

Pour la coopérative TAFARADIA, son ratio est nettement inférieur à la norme ≥ 1, c'est-à-

dire que les actifs à court terme ne garantissent pas une marge importante de paiement du

passif à court terme malgré la hausse du ratio dans les années 2009 jusqu’en 2011.

c. Liquidité réduite

Après calcul de ce ratio, il est constaté que la coopérative TAFARADIA a la capacité de

rembourser en moyenne 68% de ses dettes à moins d'un an en immobilisant la totalité de ses

créances (s’il existe) et de ses liquidités et équivalent de liquidités. Il en est de même pour la

coopérative TAMIMI dont le ratio de liquidité réduite est largement supérieur à celui de la

coopérative TAFARADIA.

25

d. Liquidité immédiate

Pour les deux coopératives agricoles, leurs ratios sont dans la moyenne pendant leurs années

d’exploitation. Ceci explique une bonne gestion de la trésorerie et/ou l’existence des

ressources non employées.

3.1.1.2.Estimation des activités par rapport au temps de la coopérative

agricole TAFARADIA

Dans leurs exploitations en général, les membres des coopératives agricoles ont tendance à

effectuer leurs tâches sans optimisation mais en fonction de la variation des conditions

externes à l’instar des conditions climatiques.

Les Figures n°10 et n°11 ci-après représentent le diagramme de Gantt répartissant et montrant

l’évolution des activités pendant une année d’exercice.

25

Source : Coopérative agricole TAFARADIA, traitement de l’auteur, 2014

Figure n° 10: Extrait du diagramme de Gantt de la coopérative agricole TAFARADIA

: Semis sur la parcelle 1 (paddy de 30Kg)

: Semis sur la parcelle 2 (paddy de 30Kg)

: Hersage et épandage des engrais

: Premier sarclage sur rizière 1 + épandage des engrais

: Deuxième sarclage sur les deux rizières

: Epuration 1:dégagement des plantes de riz n'ayant pas les mêmes tailles)

27

Source : Coopérative agricole TAFARADIA, traitement de l’auteur, 2014

Figure n° 11: Diagramme de Gantt de la coopérative agricole de semence TAFARADIA (Suite)

28

D’après ces les Figures n°10 et n°11, la coopérative agricole de semence TAFARADIA

effectue sa préparation du sol au mois de mai pendant une durée de trois jours. De ce fait, à

partir de ce diagramme, il est remarqué que les activités culturales de cette coopérative ont

connu un retard de plus d’un mois par rapport à la saison culturale normale dans la partie

Nord-ouest de Madagascar (Annexe 6). Ce fait a un impact sur le rendement agricole de cette

coopérative qui a baissé de 3 sacs que la production normale (d’après enquête). Et pour

récupérer ce retard, la coopérative a décalé les jours de préparation du sol et du semis en les

effectuant deux fois en intervalle (préparation-semis-préparation-semis).

3.1.1.3.Représentation des activités par rapport au temps de la coopérative agricole

d’élevage TAMIMI

La Figure n°12 suivante représente le diagramme d’activités de la coopérative agricole

d’élevage TAMIMI.

Le diagramme montre la répartition totale des activités de la coopérative agricole

d’élevage TAMIMI. Les seules activités qui occupent une année entière est le nourrissage des

porcs et le nettoyage de leurs habitats qui sont effectués par seulement deux employés.

(Enquête). En matière de temps, les membres de la coopérative ont plus de temps à

développer d’autres activités pour le développement de leur coopérative.

29

Source : Auteur, 2014 (Reste du diagramme, Annexe 7)

Figure n° 12: Extrait du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d'élevage TAMIMI

30

3.1.2. Identification des besoins des paysans en milieu rural par l’analyse de

discours

3.1.2.1.Résultat après restitution des groupements des paysans

La Figure 13 ci-dessous représente la synthèse de l’analyse de discours des paysans.

Source : Auteur, 2014

Figure n° 13: Schéma de l’analyse de discours des paysans

Pendant l’intervention orale, 7 associations avec en moyenne 10 membres ont

intervenus. Ainsi, la figure n°12 montre les mots les plus employés. Et il est constaté que les

problèmes majeurs des paysans leur empêchant de développer leur association en coopérative

et d’assurer ainsi le développement de l’exploitation agricole demeurent les problèmes

sociaux comme la scolarisation, la sécurité, et les problèmes techniques et financiers qui sont

la maîtrise des techniques agricoles et l’accès au financement agricole. Toutefois, les paysans

martèlent le non avancement d’une association à cause des problèmes d’organisat ion interne

et la gestion des financements obtenus.

D1

D2

D6 D7 Accès au micro-financement

Accès foncier

Collecteur

Coopérative

Débouchés

Formation agricole

Impôts fonciers

Intrant agricole

Niveau de scolarisation

Organisation interne

Prix sur le marché

Projet

Route

Sécurité

Service administratif

Superficie cultivable

Transport -1

0

1

2

-1 0 1 2 3 4

F2 (

33

,33

%)

F1 (33,33 %)

Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 66,67 %)

Colonnes Lignes

31

3.1.2.2.Résultat après enquête de chaque groupement des paysans

A la suite des interventions groupées, des enquêtes individuelles ont aussi été

effectuées et ont permis de bien délimiter les problèmes et besoins de chacune des

associations.

Les Figures n° 14 et n°15 suivantes montrent ces besoins dont le contexte de l’enquête

ne s’éloigne pas des idées générales lors des interventions groupées.

Source : Auteur, 2014

Figure n° 14: Les besoins primordiaux de chaque association

La Figure n°14 montre que pour l’Association Bemiray, les besoins attendus pour la

réussite d’un groupement paysan et l’exploitation agricole sont : la facilité d’accès aux micro-

financements, la réhabilitation des routes et la formation agricole. Toutefois, ces associations

sont unanimes dans le renforcement de la sécurité en milieu rural.

0

1

2

3

4

5 Coop

Sup.Cu

Acc. F

Int. Agr.

AMF

Form.Agr.

Imp. Fon.

Org. Int.

Route Niv.Scol.

Transport

Débouchés

Prix M

Sécurité

Serv. Adm.

Collecteur

Projet

Association Fanilo

Association Ezaka

Association Bemiray

32

Source : Auteur, 2014

Figure n° 15: Les besoins primordiaux de chaque association

Légende

Pour ces Associations, l’ensemble est unanime dans l’importance de la sécurité sociale et de la

sécurité des productions agricoles dans la Commune Rurale d’Ambato-Boeny pour le développement

rural. Cependant, il est à remarquer que dans ces figures, l’impôt sur le foncier ne présente aucun

impact sur l’exploitation des paysans.

3.1.2.3.Elaboration du diagramme d’activités

A l’issue des discours, les idées des paysans sur la responsabilité de chacun ont été

regroupées. Ainsi, la Figure n°16 suivante représente le diagramme des activités à être

effectuées par les entités responsables pour un bon fonctionnement de l’exploitation agricole à

travers les coopératives agricoles. Et ce tout en considérant l’organisation, comme système

d’action concret.

Coop : Coopérative Imp.Fon : Impôts fonciers

Sup.Cu. : Superficie Cultivable Org.Int. : Organisation Interne

Acc.F. : Accès Foncier Niv.Scol. : Niveau de Scolarisation

Int.Agr. : Intrants agricoles Prix M. : Prix sur le Marché

AMF : Accès aux Micro-Financements Serv.Adm. : Service Administratif

Form.Agr. : Formation Agricole

0

1

2

3

4

5 Coop

Sup.Cu

Acc. F

Int. Agr.

AMF

Form.Agr.

Imp. Fon.

Org. Int.

Route Niv.Scol.

Transport

Débouchés

Prix M

Sécurité

Serv. Adm.

Collecteur

Projet

Association Sikina

Association TAM

Association FIFATA

Association Fanavotana

33

Figure n° 16: Diagramme d'activités induit des discussions auprès des paysans

So

urc

e :

Aute

ur,

2014

Inst

itu

tion

s de

mic

ro-F

inan

ces

Fournir une quantité élevée

de la production agricole Accéder aux micro-

financements

Faciliter l’écoulement

des produits agricoles

Etat Paysans

Acheter de nouveaux matériels

(transport, machines agricoles,

etc.)

Accéder aux nouvelles

variétés de semences/races

améliorées

Augmenter la

production

agricole/élevage

Faciliter l’accès aux

intrants agricoles

Réduire les taxes sur

les intrants agricoles

Réhabiliter les routes

Simplifier les procédures de

préparation des dossiers administratifs

pour l’emprunt

Construire des

magasins de stockage

Chercher des débouchés

Livrer la production agricole

Assurer

l’autofinancement

Assurer la formation

des paysans

34

D’après la Figure n°16, pour faire avancer l’exploitation agricole à travers les coopératives

agricoles, l’Etat joue le rôle de facilitateur tant sur le plan administratif que sur le plan

mercatique tandis que les paysans ont le choix soit d’emprunter de l’argent auprès des

institutions de micro-finances soit de s’autofinancer pour assurer l’avancement de

l’exploitation agricole.

3.2. Les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation des

produits agricoles

Dans une situation normale, les paysans ont leurs logiques d’action pour effectuer une

exploitation. Souvent, ces logiques d’action ont un rapport avec l’environnement, notamment,

des produits agricoles à être exploités.

3.2.1. Les stratégies pour le bon fonctionnement de la vie des coopératives

Cette analyse permettra de cerner les facteurs tant positifs que négatifs influant la création ou

le bon fonctionnement d’une coopérative agricole.

La Figure ci-dessous représente l’analyse stratégique d’une coopérative selon son

environnement

Source : Auteur, 2014

Source : Auteur, 2014 Figure n° 17 : L’environnement simplifié de la coopérative agricole malagasy

actuelle Légende

: Problème rencontré

: Solution proposée

Coopérative agricole :

Renforcement de

l’organisation interne

Environnement

économique

Environnement

social

Environnement

politico-légal

Environnement

technique

Existence des

concurrents potentiels

sur le marché

Disposition des

équipements lourds pour

faire face à la concurrence

Intervention de l’Etat

dans la concurrence

Monopolisation des

fournisseurs :

fourniture des

pesticides=baisse de

prix à la vente

Régulariser les

accords de

partenariat mais non

simple appuis avec

l’Etat

Prédominance des tabous et

d’esprit individualiste

Intégration de la culture

entrepreneuriale

35

D’après la Figure n° 17, les facteurs qui influencent la vie de la coopérative agricole

malagasy sont l’environnement technique dont les besoins en équipements lourds pour

pouvoir faire face à la concurrence dans l’environnement économique, et l’environnement

social et l’environnement politico-légal qui se reposent respectivement dans la formation des

adultes pour la culture entrepreneuriale, et l’établissement des accords de partenariat avec

l’Etat.

3.2.2. Situation des produits agricoles à l’échelle internationale

Pour faire face à une concurrence locale, les coopératives agricoles déjà créées ou à

créer doivent avoir une vision plus élargie en termes de participation dans la production des

produits agricoles et d’évaluer leurs performances en matières de production. Effectivement,

l’idée de création de la coopérative s’oriente dans la zone d’étude mais elle est applicable

dans toutes les zones de Madagascar selon leurs potentialités.

3.2.2.1.Place des céréales sur le marché international

En Afrique, Madagascar fait parti des pays qui exportent des céréales à l’extérieur. Il

est d’ailleurs essentiel d’identifier la position de chaque pays exportateur de ces céréales à

l’échelle internationale dans le but de repérer la production qu’il faut atteindre pour concourir.

Dans cette étude, les données sur la production agricole de chaque pays n’ont pas été

disponibles, alors l’exemple de l’Afrique subsaharienne a été pris étant donné que

Madagascar exploite les mêmes produits agricoles.

a. Place de l’Afrique subsaharienne dans la production des céréales sur le

marché internationale

La Figure n°18 ci-dessous montre la place de l’Afrique subsaharienne en termes d’exportation

des produits agricoles.

0

1

2

3

4

5

-50000 0 50000 100000 150000 200000

Tau

x d

e c

rois

san

ce

Volume de production (en valeur)

Déveloped economie South-Eastern Europe Communauté d'Etats indépendants Afrique septentrionale

Afrique subsaharienne Amérique latin et Caraïbes Amérique latin Asie orientale

Asie du Sud-est Asie occidentale Océanie OPEP

ST DL

PM VL

en millions de dollars

Figure n° 18: Position des pays producteurs de céréales

Source : Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur

(UN Comtrade) ; traitement de l’auteur, 2014

36

D’après la Figure n° 18, sur le marché international, l’Afrique subsaharienne se trouve dans la

catégorie poids mort. C’est-à-dire qu’elle n’est pas potentielle en matière de volume de

production, et son taux de croissance est aussi faible.

b. Situation de la demande en céréales sur le marché internationale

La Figure ci-dessous représente par contre la demande des céréales sur le marché international

Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur

(UN Comtrade) ; traitement de l’auteur, 2014

Figure n° 19: Position des pays importateurs de céréales

D’après la Figure n°19, ce sont les pays de l’Afrique subsaharienne, de l’Asie occidentale, de

l’Amérique latine et Caraïbes qui importent beaucoup de céréales avec un volume avoisinant

le 14 millions de dollars en valeur monétaire. Donc la concurrence est forte surtout pour

Madagascar dont les techniques pratiquées sont encore du type traditionnel.

3.2.2.2.Place des grains et fruits oléagineux sur le marché internationale

a. Place l’Afrique subsaharienne dans la production des graines et fruits

oléagineux

L’identification de la place de l’Afrique subsaharienne est aussi important afin

d’orienter le marché de Madagascar sur les produits oléagineux. La Figure n°20 suivante

montre la place de l’Afrique subsaharienne à l’échelle mondiale.

1.9984

1.9985

1.9986

1.9987

1.9988

1.9989

1.999

1.9991

1.9992

1.9993

1.9994

1.9995

-4000 -2000 0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000 Tau

x d

e c

rois

san

ce

Volume d'importation (en valeur)

Asie pacifique Europe (Allemagne) Amérique du Nord (USA) Commonwealth Afrique du Nord Afrique Subsaharienne Amérique Latine et Caraïbes Asie orientale Asie méridionale Asie du Sud-Est Asie occidentale Océanie

ST DL

PM VL

en millions de dollars

en millions de dollars

37

Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur

(UN Comtrade) ; traitement de l’auteur, 2014

Figure n° 20: Position des pays producteurs de grains et fruits oléagineux

Il est constaté que ce sont les pays à économie développée et l’Amérique latine qui

exportent plus de produits agricoles oléagineux avec une catégorie Star. Tandis que l’Afrique

subsaharienne se positionne dans la catégorie Dilemme où son taux de croissance est élevé

mais à faible volume de production.

b. Situation de la demande en grains et fruits oléagineux sur le marché internationale

Afin de gérer le volume de production à exporter, l’identification des débouchés des produits

oléagineux est indispensable pour les producteurs agricoles. La figure n°19suivante représente

donc l’ensemble des pays importateurs et sa capacité d’importation.

D’après cette Figure n°21, seule l’Asie orientale qui importe beaucoup de produit oléagineux

mais à faible taux de croissance. Ce qui la positionne dans la catégorie « vache à lait ».

Quant à Madagascar, surtout les simples producteurs locaux (Ambato-boeny) membres des

associations paysannes ou non, l’identification de la capacité productive de sa zone

d’exploitation est essentielle dans le but de prendre une décision pour une augmentation de la

future production ou non par rapport à l’exportation des produits agricoles faite par

Madagascar.

0

1

2

3

4

5

-20000 0 20000 40000 60000 80000 100000 120000

Tau

x d

e c

rois

san

ce

Volume de production (en valeur) Déveloped economie South-Eastern Europe Communauté d'Etats indépendants

Europe Afrique septentrionale Afrique subsaharienne

Amérique latin et Caraïbes Amérique latin Asie du Sud-est

Asie occidentale Océanie OPEP

ST DL

PM VL

en millions de dollars

38

La Figure n°21 ci-dessous représente la position des pays importateurs de grains et fruits

oléagineux à l’échelle internationale.

Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur

(UN Comtrade), traitement de l’auteur, 2014

Figure n° 21: Position des pays importateurs de grains et fruits oléagineux

La Figure n°22 ci-après illustre la production agricole de la Région Boeny par rapport à

l’exportation effectuée par Madagascar

1.998

1.9982

1.9984

1.9986

1.9988

1.999

1.9992

1.9994

1.9996

1.9998

-20000 0 20000 40000 60000 80000 100000

Ta

ux

de

cro

issa

nce

Volume ded'importation (en valeur)

Asie pacifique Europe (Allemagne) Amérique du Nord (USA) Commonwealth Afrique du Nord Afrique Subsaharienne Amérique Latine et Caraïbes Asie orientale Asie méridionale Asie du Sud-Est Asie occidentale Océanie Autres

ST

en millions de dollars

24,500

2,163,958

22,945

12,018,889

34,980

5,962,669

0

2,000,000

4,000,000

6,000,000

8,000,000

10,000,000

12,000,000

14,000,000

Mahajanga Madagascar Mahajanga Madagascar Mahajanga Madagascar

2011 2012 2013

Qu

anti

té d

e p

rod

uct

ion

(en

to

nn

es)

Année

Production agricole de la région Boeny par rapport à l'exportation de Madagascar

Riz

Arachide

Maïs

Sources : DRDR Boeny, INSTAT ; traitement de l’auteur, 2014

DL

VL PM

Figure n° 22: Production agricole de la région Boeny par rapport à l'exportation de Madagascar

39

D’après la Figure n°22, la Région Boeny participe le plus possible dans la production du riz

avec une valeur de 24 500 tonnes en année 2011 et de 34 980 tonnes en 2013. Par contre, il

est vu qu’en terme de production d’arachide et de maïs l’exportation de Madagascar est

relativement élevée par rapport à la production de la Région Boeny. Ceci peut mener à

expliquer que la Région Boeny a une concurrente potentielle en matière de production

d’arachide à savoir la Région Atsimo Andrefana et la Région Menabe.

La Figure n°23 montre la participation du District d’Ambato-boeny par rapport aux autres

Districts dans la région Boeny.

Source : DRDR Boeny, traitement de l’auteur, 2014

Figure n° 23: Spéculations par district dans la région Boeny

Légende

AB : Ambato-boeny

MII : Mahajanga II

MAR : Marovoay

MITSJ : Mitsinjo

SOAL : Soalala

La Figure n°23 explique que le District d’Ambato-boeny produit plus de maïs, du black-eyes, de

l’arachide par rapport aux autres districts dans la région Boeny. Cette participation est de

l’ordre de 20 000T en 2011 pour l’arachide, et de 27 490T en 2013 pour le maïs.

0

50,000

100,000

150,000

200,000

250,000

AB

MII

MA

R

MIT

SJ

SOA

L

AB

MII

MA

R

MIT

SJ

SOA

L

AB

MII

MA

R

MIT

SJ

SOA

L 2011 2012 2013

Qu

anti

té d

e p

rod

uct

ion

(en

to

nn

es

Spéculation et année

Riz

Maïs

Black eyes

Arachide

40

3.2.3. Analyse prospective des produits agricole exploités dans la Commune

rurale d’Ambato-boeny

La Figure n° 24 ci-dessous représente l’évolution de la production agricole dans le District

d’Ambato-boeny.

Source : CSA ; traitement de l’auteur, 2014

Figure n° 24: Evolution de la production agricole dans le District d’Ambato-boeny

D’après cette figure, le prix de la production agricole est presque stable moyennant de

1 300Ar, mais cela n’influe pas la production effectuée par les paysans surtout pour les

spéculations Arachide et la lentille black-eyes qui connaissent une légère augmentation

respectivement à partir de l’année 2014 et 2015.

0

10,000

20,000

30,000

40,000

50,000

60,000

70,000

80,000

90,000

100,000

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Qu

anti

té d

e p

rod

uct

ion

Année

Estimation de l'évolution de la production agricole dans le district d'Ambato-boeny

Riz

Maïs

Black-eyes

Arachide

41

La Figure n°25 ci-dessous représente l’évolution de la production agricole dans la Région

Boeny.

Source : DRDR Boeny ; traitement de l’auteur, 2014

Figure n° 25: Evolution de la production agricole dans la région Boeny

D’après cette figure, la quasi-stabilité des prix des produits agricoles sur le marché

n’influe pas totalement la production agricole surtout la production rizicole. Toutefois les

autres spéculations comme l’arachide et la lentille black-eyes montrent une légère

augmentation de production dès l’année 2014. Ceci est du à la demande en graine oléagineuse

demeurant toujours importante sur le marché international.

0

100,000

200,000

300,000

400,000

500,000

600,000

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Estimation de l'évolution de la production agricole dans la Région Boeny

Riz

Maïs

Black-eyes

Arachide

DISCUSSIONS

ET

RECOMMANDATIONS

42

4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

4.1.Discussions

4.1.1. La concertation des paysans

4.1.1.1.Analyse comparative de la gestion interne des coopératives

agricoles par la méthode de ratios

Dans l’ensemble de leurs activités et jusqu’à maintenant, les coopératives agricoles sont

encore en vie ou renaissent par l’existence des financements apportés par les projets de

développement. (AFDI, 2009). Cela explique donc leur ratio d’immobilisation qui est

suffisamment élevé (Cas de la coopérative agricole TAFARADIA). Il n’est pas le cas,

cependant pour la coopérative TAMIMI. Avec son ratio d’âge d’immobilisation moins élevé,

malgré l’appui apporté par le FRDA (cité par l’enquêté), il y a des apports bénéficiaires qui

sont à la charge notamment de la coopérative comme l’extension du bâtiment d’élevage. Ces

apports présentent encore une lourde charge pour les membres étant donné que leur effectif ne

permettant pas de faire face à la cherté des matériels essentiels qu’il faut acheter. Par ailleurs,

ces coopératives agricoles étudiées ont un ratio d’autonomie financière élevé à cause des

disponibilités des produits valorisables pour faire fonctionner les coopératives. Mais ce cas ne

leur permet pas d’accéder à un emprunt plus élevé à cause de la hausse du taux d’emprunt, la

difficulté des emprunts et le retard de l’arrivée de ces emprunts même par rapport à leurs

calendriers d’activités. Quand à leur liquidité générale, le ratio faible de la coopérative

TAFARADIA peut être expliqué par la stabilité des stocks pendant les quatre années

d’exploitation. Tandis que pour la coopérative TAMIMI, son ratio de liquidité générale est

très élevé, donc ses actifs à court terme pourraient garantir le paiement du passif à court

terme.

4.1.1.2.Le diagramme d’activités des coopératives agricoles

Pour la coopérative agricole de semence TAFARADIA, l’évolution de leurs activités varie en

fonction du changement climatique. En plus, ces coopératives sont créées dans

l’empressement dans le but de se procurer des financements d’où la non révision et le non

approfondissement des règles relatives à la création des coopératives agricoles. Cela aboutit

au manque des organisations internes vue l’inexistence des formations apportées aux paysans

d’où la réticence dans la prise de décision quant à l’avancement ou non de leurs activités en

cas des obstacles climatiques, par exemple. (CROZIER M., FRIEDBERG E., 1977),

Il en est de même pour la coopérative agricole d'élevage TAMIMI ; les activités sont bien

réparties dans le temps ; cependant, il existe une marge de temps perdus dans l’ensemble de

43

son calendrier d’exploitation. Un cas qui prouve l’inexistence des formations sous prétexte

que pour les membres, la participation de chacun est toujours indispensable. Mais, pour cette

coopérative, deux employés sur 10 seulement travaillent en excluant la gestion de la

trésorerie. Alors, les 8 membres restant réduisent les gains malgré leurs participations

financièrement, car ils doivent valoriser leurs ressources humaines en prenant compte, par

exemple, de l’importance de l’insertion et l’entretien de nouveaux matériels efficaces pour la

survie d’abord de leur coopérative puis le développement de leurs affaires.

4.1.1.3.Les nécessités de l’analyse de discours

Au cours de leurs interventions, il existe des comportements adoptés par les paysans dans leur

exploitation. Ces comportements sont relatifs à leurs coûts de transaction vue l’ensemble des

besoins les plus martelés.

a. Les besoins en plus de débouchés et intrants agricoles et transport

Les paysans sont sous la domination mercatique des collecteurs. En effet, les paysans

vivent encore dans la continuité mais non dans l’idée de développement de leurs activités

agricoles pour leur subsistance. Une sorte de comportement routinier (NIELSEN, 2007). Ils

n’ont pas des moyens pour se procurer suffisamment des intrants agricoles (insecticides) à

cause de leurs chertés (environ 32 000Ar le litre, mais de mauvaise qualité, d’après l’enquête)

et de l’enclavement de leurs zones pour l’approvisionnement (faute de transport). Ainsi, les

collecteurs agissent auprès des fournisseurs des intrants agricoles (comme les insecticides) et

exigent par contre la vente des produits agricoles, chez eux, à bas prix. Actuellement, malgré

la réputation du District d’Ambato-boeny sur la fertilité du sol, les intrants agricoles comme

les engrais deviennent de plus en plus dans la nécessité des paysans étant donné le retard de la

pluie, qui entraîne la crue du fleuve de Betsiboka dont ce dernier apporte à sa destination des

alluvions fertilisants améliorant la qualité nutritive des sols.

b. La scolarisation et la formation agricole

Les besoins fondamentaux des paysans pour aboutir à un développement agricole. En

2008, la population rurale à Ambato-boeny occupe plus de 37% dans les 47 650 habitants

(PCD Ambato-boeny, 2008) dont la majorité, plus de 45% sont des analphabètes. Ceci affecte

donc la non réussite de toute forme d’idée de formation agricole (DROY, 1996) étant donné

que les paysans sont qualifiés des paysans-agriculteurs « individualistes à pratique agricole

traditionnelle » dont la plupart, d’après enquête, sont des natifs de la zone. Aussi, ces paysans

44

baignent dans le manque totale d’information sur le marché et favorisant ensuite la maîtrise

sans équivoque des prix de la part des collecteurs.

c. Le foncier

Il constitue l’intérêt général des paysans car c’est dans le foncier que repose une de leurs

logiques d’actions qui influe ensuite sur le mode de régulation sociale. (TOUMI, 2006). En

effet, parmi les 30 paysans membres des associations ou non, plus de 50% intègrent dans leurs

systèmes d’exploitation la location des terres (Annexe 10, figure n°26) dont certains optent le

métayage et d’autres le fermage. C’est aussi la raison pour laquelle l’impôt sur le foncier a

moins d’impact sur le système de production des paysans. Mais en termes de régulation

sociale, l’accès au foncier par voie de métayage engendre souvent des désaccords et qui se

présentent surtout lors du partage de la production.

4.1.2. L’environnement des produits agricoles et la coopérative agricole

4.1.2.1.Les logiques paysannes relatives à l’environnement des coopératives

agricoles

La création d’une coopérative apporte des grands avantages dans le sens de

l’acquisition des financements. Elle constitue également une opportunité pour les paysans de

pouvoir, un jour, maîtriser le prix des produits agricoles. Mais dans la responsabilité de l’Etat,

les paysans à travers la coopérative agricole font face à une instrumentalisation de la part de

ces responsables étatiques. (Mémento de l’Agronome, 2006). En réalité, l’idée de création des

coopératives agricoles vient en deux sens dont pour pouvoir étendre leurs champs

d’exploitation (marché) et pour faciliter l’accès aux intrants agricoles pour les paysans ; tandis

que du côté des responsables étatiques par le biais ou non des projets, créer la coopérative

agricole permet d’accéder au plus vite le financement provenant des bailleurs de fonds

(Auteur, 2014). Effectivement, les paysans sont dotés des matériels non sophistiqués et des

intrants agricoles comme la semence pour le cas de la coopérative TAFARADIA (semences

de riz Sebota 4565 obtenues par achat). Mais lors de la vente des produits agricoles, l’Etat par

le biais d’un projet4 a fait intégrer d’autres semences qui concourent à la production de la

coopérative.

4 Projet (avec la DRDR Boeny) qui a fourni des semences de riz à la coopérative agricole TAFARADIA mais

qui a, en contre-appui, répandu sur le marché une semence de riz Hybride en provenance de la Chine. La

conséquence etant l’augmentation de stock et la perte de la coopérative agricole de semence TAFARADIA.

45

4.1.2.2.Les logiques paysannes dans l’exploitation des produits agricoles

Suite à la précédente discussion sur les problèmes d’imposition des collecteurs sur le marché,

les paysans agissent dans le besoin d’argent et pratique les cultures qui semblent avoir plus de

valeurs ajoutées et demandées par les collecteurs. En se référant dans la demande en céréales,

et en graines et fruits oléagineux sur le marché international, les paysans exploitent plus les

produits agricoles comme le black-eyes et l’arachide (Annexe 11, Tableau 15) dont

l’occupation de ces derniers est élevée avec les taux relativement de 19,7% et 19,5% dans la

Commune rurale d’Ambato-boeny (Annexe 11, Tableau 16).

Et que l’ensemble de ces produits agricoles sont destinés à la vente sauf pour le riz dont la

production est destinée à l’autoconsommation. (Annexe 12). De plus, sur ces paysans

enquêtés, pour atteindre ces objectifs, 33% pratiquent la technique d’association culturale

comme l’arachide et le maïs ou la lentille black-eyes et le maïs (Annexe 11, Tableau 15). Ceci

dans le but aussi de pouvoir se récupérer, en termes de source de revenu, au cas où le prix

d’un des produits est en baisse. Cette situation est d’ailleurs expliquée par la tendance de la

production agricole (Black-eyes et arachide) dans les trois années à venir. (Figure n°24). De

ce fait, l’Etat doit agir parallèlement avec les paysans surtout dans la construction des

infrastructures sociales comme la route qui est un bien commun. (Figure n° 16). Par ailleurs,

l’Etat doit considérer et réaliser toutes les formes d’appuis pour les paysans. En outre, les

paysans accélèrent aussi leurs activités en s’autofinançant (AFDI, 2009) en cas de l’inactivité

ou de l’impuissance de l’Etat.

De plus, selon les potentialités agricoles des zones d’exploitation, et en dehors de

l’association culturale, les paysans pratiques leurs agricultures dans différentes zones

écologiques (Annexe 11, Figure n°27). Toutefois, cette pratique explique le but de toujours

vouloir produire afin de pouvoir rembourser les dettes surtout pour les paysans endettés.

4.2.Recommandations

4.2.1. Satisfaire les besoins des agriculteurs

4.2.1.1.Intégrer la politique de la mécanisation agricole

Il est bien visible que la plupart de la base du développement économique de tous les

pays du monde entier à l’instar de la Russie, de la Chine et des Etats-Unis est le

développement agricole par la mécanisation agricole. Aussi, dans le District d’Ambato-boeny

comme dans la partie Nord-ouest, Ouest et Sud-ouest de Madagascar, il existe des grandes

superficies de terres agricoles et qui sont des « baiboho ». La majorité des paysans exploitent

en moyenne 8Ha dont le travail du sol se fait en 1 mois avec 6 charrues, ce qui peut causer le

46

non respect du calendrier cultural dont la finalité pourrait être la baisse du rendement agricole.

Pourtant avec une machine de grande envergure, 1Ha peut se faire en moins d’une heure.

4.2.1.2.Renforcer l’offre de partenariat coïncidant avec les objectifs des

coopératives agricoles (arrangement institutionnel et contractuel)

Ce cas est bien visible surtout dans le partenariat financier. En effet, les paysans ont la

volonté d’emprunter de l’argent pour développer leurs activités même si le taux d’intérêt des

prêts est élevé. Mais, les partenaires financiers utilisent la politique de retardement des

procédures administratives après signature du contrat, qui risque de ne plus coïncider avec le

calendrier cultural. Ce qui pénalise les agriculteurs en cas de retard de remboursement des

dettes, un acte qui est considéré comme un endettement forcé des paysans.

4.2.1.3.Pour les projets de développement, appuyer les paysans dans la

création et la structuration des coopératives agricoles

Lors de l’enquête sur terrain, l’ensemble des dires des paysans convergent dans la

création des coopératives par l’existence des projets qui financent des activités. Aussi,

certains projets orientent les activités potentielles (à débouchés et production sûrs) en activité

qui dévie de la volonté des paysans et de la potentialité de la zone. Par exemple, orienter les

paysans agriculteurs en paysans artisans pour accéder à un financement quelconque pour une

coopérative.

4.2.1.4.Intégrer dans les composantes des projets la formation des paysans

analphabètes

Si le projet est toujours nécessaire pour le développement agricole, alors

l’augmentation du taux de scolarisation est bien plus importante à intégrer dans ses

composantes. Il est toujours facile de dire que les paysans n’exécutent pas les techniques

agricoles qui leur sont attribuées. Mais il faut prendre en compte que les paysans ont un genre

de mentalité comme « écouter théoriquement puis accepter (verbalement), et qui veut dire

accéder au financement en refusant la pratique (application des nouvelles techniques) ». D’où

la nécessité de former ces paysans.

47

4.2.2. Amélioration de l’environnement des produits agricoles de la coopérative

agricole

4.2.2.1.Renforcer la capacité des paysans dans la pratique des techniques

agricoles

En complémentarité avec la recommandation précédente, à l’issue de la formation des

adultes, les paysans sauront distinguer une bonne technique de la mauvaise mais en théorie.

Donc, le renforcement des capacités des paysans par la pratique sur terrain (d’une envergure

plus grande) serait un bon moyen de convaincre les paysans à suivre les exemples qui leur

sont bénéfiques. C’est en tous cas, jusqu’à maintenant, un des meilleurs moyens pour

augmenter davantage la production agricole surtout dans les Districts d’Ambato-Boeny et de

Marovoay.

4.2.2.2.Renforcer la sécurité en milieu rural

Ce fléau est une des raisons qui limitent l’activité en général des paysans. Et il touche

surtout sur le capital « bétail » qui est un des moyens pour payer la main-d’œuvre lors de la

vente, mais le bétail fournit aussi un surplus de force de travail. Ainsi, sa perte lors d’un vol

réduira la vitesse de travail des paysans mais les forcera aussi à s’endetter encore plus. Par

ailleurs, à l’issue de la récolte dont les biens sont encore regroupés sur le champ agricole, les

paysans subissent des attaques à mains armées ou des vols nocturnes.

4.2.2.3.Réhabiliter les routes secondaires et les infrastructures hydro-

agricoles

Cette recommandation est valable pour toujours étant donné que, pour les agriculteurs

la production ne pourra pas sortir à cause des frais de transport. Par ailleurs, les grands

collecteurs profitent cette faiblesse des paysans pour maîtriser le prix sur le marché. Dans ce

cas, la réhabilitation de la route reste toujours un moyen pour les paysans de fuir l’hégémonie

mercatique des collecteurs mais aussi un moyen pour les autres collecteurs d’y parvenir. Dans

ce sens, le système « la demande domine l’offre » devient « l’offre domine la demande » si les

buts sont le développement agricole et l’amélioration des revenus des paysans. Par ailleurs,

les infrastructures hydro-agricoles vont permettre aux paysans de bien maîtriser l’eau

d’irrigation au cas où ils doivent appliquer les nouvelles techniques de culture surtout pour le

riz.

Dans l’ensemble, pour bien appuyer le secteur agricole à travers la création des

coopératives agricoles, il est impératif de valoriser les ressources intellectuelles des

techniciens agricoles et ingénieurs agronomes.

48

CONCLUSION

Le développement agricole à Madagascar demeure une politique mais l’objectif n’est

pas encore atteint par l’Etat malagasy malgré les discours sans cesse des dirigeants que le

développement économique est basé sur le secteur primaire. Visiblement, il est bien constaté

que la coopérativisation agricole n’est pas une idée nouvelle dans la connaissance des

paysans. Seulement, le mode d’accession de certains projets et/ou programmes de

développement œuvrant dans le monde rural par le biais d’accès au financement corrompt la

vraie volonté des paysans dans la relance des coopératives agricoles. Nonobstant, d’après les

enquêtes effectuées sur terrain, les paysans ont inventorié leurs besoins primordiaux afin de

créer, rentabiliser et de pérenniser les coopératives agricoles à l’instar de la réhabilitation des

routes, le renforcement de la sécurité en milieu rural et la formation agricole. D’où la

confirmation de la première hypothèse sur la nécessité de la concertation des paysans.

Par ailleurs, les paysans ont leurs logiques d’action sur leurs modes d’exploitation en général.

Les logiques, ont surtout un grand rapport avec l’environnement des produits qu’ils exploitent

comme le niveau d’importance de ces produits agricoles sur le marché international, et les

autres facteurs tant bien positifs que négatifs influencent la vie de la coopérative agricole

actuelle. Donc, la deuxième hypothèse est bien confirmée.

L’Etat demeure le pivot central pour la réussite des coopératives agricoles malagasy par le

biais du protectionnisme sur l’écoulement des produits agricoles importés sur le marché local

ou par le biais d’une négociation avec les investisseurs relatifs qui sauront comment, quand

valoriser les produits agricoles et à quel prix. La réussite de la coopérative agricole malagasy

reste la réussite du complexe volonté politique-adaptabilité des paysans-le soutien des

consommateurs locaux.

49

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ANNEXES

ANNEXES

ANNEXE 1 : Loi n°99-004 du 21Avril 1999 relative aux Coopératives LOI N° 99-004 DU 21

AVRIL 1999 relative aux Coopératives ..................................................................................1

ANNEXE 2 : Questionnaire .................................................................................................. 11

ANNEXE 3 : Liste des associations et coopératives agricoles ............................................... 14

ANNEXE 4 : Base de données des discours .......................................................................... 16

ANNEXE 5 : Le bilan financier simplifié des coopératives agricoles étudiées ...................... 17

ANNEXE 6 : Calendrier cultural des cultures vivrières dans le Nord-Ouest de Madagascar .. 18

ANNEXE 7 : Suite du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI .. 19

ANNEXE 8 : Liste des pays exportateurs et importateurs ..................................................... 22

ANNEXE 9 : Evolution de la production agricole ................................................................. 24

ANNEXE 10 : La population rurale et l’occupation du sol .................................................... 25

ANNEXE 11 : Les spéculations et leurs exploitations ........................................................... 27

ANNEXE 12 : Répartition de l’utilisation de la production agricole selon les paysans enquêtés

............................................................................................................................................. 30

ANNEXE 13 : Tableau des importations des graines et fruits oléagineux et des céréales dans

le monde ............................................................................................................................... 31

1

ANNEXE 1 : Loi n°99-004 du 21Avril 1999 relative aux Coopératives LOI N° 99-

004 DU 21 AVRIL 1999 relative aux Coopératives

(J.O. n° 2572 E.S. du 27 04 1999, p.1133)

TITRE PREMIER

DISPOSITIONS GENERALES

CHAPITRE PREMIER

Champ d’application – Définition

Article premier - Champ d’application :

La présente loi régit tous les groupements ou associations de toutes les branches d’activités

économiques et ayant le statut de coopérative telle qu’elle est définie par les dispositions ci-

après.

Elle s’applique aux unités coopératives, aux Unions, aux Fédérations et à la Confédération de

coopératives et, régit en tant que de besoin, les structures horizontales prévues par les articles

33 et 34 ci-après.

Art. 2 - De la définition de la coopérative :

Une coopérative est une société civile particulière à capital et personnel variables rassemblant

des personnes qui se sont volontairement groupées pour atteindre un but commun, par la

constitution d’une entreprise gérée collégialement, en fournissant une quote-part équitable du

capital nécessaire et en acceptant une juste participation aux risques et aux fruits de cette

entreprise, au fonctionnement de laquelle les membres participent activement.

Elle est dotée de la personnalité morale.

CHAPITRE. II

Principes fondamentaux - Objets - Branches d’activités

Art. 3 - Des principes fondamentaux :

La coopérative agit selon les principes suivants :

libre adhésion ;

contrôle et gestion collégiaux ;

ristournes proportionnelles aux activités des membres ;

double qualité des membres ;

éducation des membres ;

neutralité politique, ethnique et religieuse ;

un membre, une voix.

Art. 4 - De l’objet de la coopérative :

La coopérative a pour objet de fournir des prestations aux membres, notamment en vue de :

assurer la qualité des produits et services ;

offrir en permanence de meilleurs services aux membres ;

améliorer le bien-être des membres ;

élever le niveau professionnel et culturel des membres par des activités de formation et

d’éducation ;

mettre à la disposition des membres pour leur usage exclusif des matériels, machines ou

instruments ;

effectuer au bénéfice des membres toutes opérations financières, notamment la collecte de

l’épargne, l’octroi de crédit ou le cautionnement mutuel.

2

Art. 5 - Des branches d’activités coopératives :

Les coopératives exercent leurs activités dans les branches ci-après, notamment :

production et transformation (agricole, minière, pêche, ...)

commerce (centrale d’achat, collecte, distribution, ...)

service (transport, assurance,….)

épargne et crédit.

Les dispositions de la présente loi concernent les branches d’activités ci-dessus sauf

dispositions contraires les régissant.

Les statuts définissent la nature des activités de chaque coopérative.

TITRE II

CONSTITUTION DES COOPERATIVES

CHAPITRE PREMIER

Principes de constitution - Enregistrement - Ressort territorial -

Siège social - Dénomination

Art. 6 - Des principes de constitution :

Une unité de coopérative est constituée par sept personnes physiques ou morales au

minimum. Les Unions, Fédérations et Confédération peuvent être constituées par deux

structures coopératives au minimum.

L’assemblée générale constitutive, qui réunit les membres fondateurs, adapte d’une manière

souveraine les statuts devant régir la coopérative, détermine et constitue les moyens financiers

ou matériels nécessaires au démarrage des activités.

Art. 7 - De l’obligation d’enregistrement :

Au moment de leur création, l’enregistrement d’une coopérative, union, fédération et

confédération sont fixées par voie réglementaire.

Art. 8 - Du ressort territorial, du siège social et de la dénomination :

Les statuts fixent le ressort territorial, le siège social et la dénomination de la coopérative.

La dénomination doit comprendre le terme “ coopérative ”.

Les actes, documents émanant de la coopérative et destinés aux tiers, notamment lettres,

annonces, factures et publicité doivent porter lisiblement la dénomination de la coopérative

suivie des

Les actes, documents émanant de la coopérative et destinés aux tiers, notamment lettres,

annonces, factures et publicité doivent porter lisiblement la dénomination de la coopérative

suivie des mots “ coopérative régie par la loi n°… du … et enregistrée sous le n°… du…. ”

CHAPITRE II

Membres

Art. 9 - De la définition :

Est membre d’une coopérative toute personne ayant satisfait aux conditions d’adhésion fixées

par les statuts, ayant obtenu l’approbation de l’assemblée générale et ayant souscrit au capital

social.

Les statuts fixent les modalités d’adhésion ou de démission.

Une personne ne peut adhérer à deux ou plusieurs coopératives de mêmes activités principales

et dans le même ressort territorial.

Art. 10 - De la qualité :

3

Toute personne physique, ayant la majorité civile peut devenir membre d’une unité

coopérative.

Toute personne physique, âgée de seize ans révolus et ayant obtenu l’autorisation du

représentant légal, peut également devenir membre d’une unité coopérative.

Des personnes morales peuvent être également admises dans la limite fixée par les statuts.

Aucun membre ne peut détenir plus de cinquante pour cent du capital social.

Art. 11 - Des droits et obligations :

Chaque membre a le droit de :

participer aux Assemblées générales ;

voter et se faire élire dans les conditions fixées par les statuts ;

bénéficier des prestations et avantages offerts par la coopérative ;

être informé du fonctionnement de la coopérative ;

Tout membre est tenu de :

libérer sa part sociale obligatoire ;

participer aux activités de la coopérative ;

respecter les statuts et le règlement intérieur ainsi que les décisions de l’assemblée générale ;

utiliser les services compétitifs de la coopérative pour tout ou partie des opérations pouvant

être effectuées par la coopérative ;

préserver les biens de la coopérative.

Les statuts peuvent prévoir d’autres droits et obligations non contraires aux dispositions du

présent article.

Art. 12 - De la responsabilité financière :

La responsabilité de chaque membre vis-à-vis des tiers pour les engagements contractés par la

coopérative en cas d’insolvabilité ou pour les déficits des opérations de liquidation en cas de

dissolution est fixée par les statuts. Dans tous les cas, cette responsabilité ne doit pas être

supérieure à cinq fois la part sociale obligatoire. .

Pour les membres mineurs, la responsabilité prévue à l’alinéa précédent est assurée par les

représentants légaux qui leur ont donné l’autorisation d’adhésion.

La démission ou l’exclusion d’un membre d’une coopérative ne le libère pas de sa

responsabilité financière découlant des obligations antérieures à sa démission ou à son

exclusion.

Toutefois, aucune action nouvelle ne sera recevable contre un membre démissionnaire ou

exclu ou contre ses héritiers, tant de la part de la coopérative que des créanciers de celle-ci,

passé un délai d’un an après la démission, l’exclusion, ou le décès de ce membre.

Art. 13 - Des usagers :

La coopérative peut admettre, dans les conditions prévues par les statuts, des usagers désirant

bénéficier des services de la coopérative.

Leur nombre ne doit toutefois pas dépasser le tiers des membres régulièrement inscrits, sauf

pour les coopératives de consommation et de service.

TITRE III

STRUCTURES DU MOUVEMENT COOPERATIF

CHAPITRE PREMIER

Structure interne

Art. 14 - Des organes de la coopérative :

Les organes de la coopérative sont :

l’assemblée générale ;

le Conseil d’administration.

4

Section I

De l’assemblée générale

Art. 15 - De la composition :

L’assemblée générale est l’organe suprême de délibération des coopératives (Unités, Unions,

Fédérations et Confédération).

Elle réunit l’ensemble des membres régulièrement inscrits.

En ce qui concerne les Unions, les Fédérations et 1a Confédération, elle est composée par des

représentants de chaque coopérative membre.

L’assemblée générale se réunit en séance constitutive, en séance ordinaire ou en séance

extraordinaire.

Les modalités de réunion sont fixées par les statuts.

Art. 16 - De l’assemblée générale ordinaire :

L’assemblée générale ordinaire se réunit en séance ordinaire autant de fois que l’intérêt de la

coopérative l’exige et au moins une fois par an.

L’assemblée générale ordinaire statue et décide de toutes les questions relatives à

l’orientation, à la politique et à l’organisation générale de la coopérative.

Ses attributions consistent, entre autres, à :

approuver le budget annuel de la coopérative ;

examiner, approuver ou ratifier les rapports annuels d’activité et financiers, donner quitus aux

administrateurs, fixer l’intérêt à servir aux parts sociales, dans les limites fixées par les statuts,

déterminer le montant et les modalités de répartition des ristournes ;

ratifier toute convention de partenariat avec une entité non coopérative ;

procéder à l’élection et/ou à la révocation des administrateurs ;

le cas échéant, autoriser les actes que le Conseil d’administration ne peut accomplir seul;

entériner les adhésions, les exclusions et les sanctions des membres ;

adopter et modifier le règlement intérieur de la coopérative.

Art. 17 - De l’assemblée générale extraordinaire :

L’assemblée générale se réunit en séance extraordinaire pour délibérer sur les questions se

rapportant à :

la modification des statuts ;

la fusion avec d’autres coopératives ;

la scission de la coopérative ;

la dissolution de la coopérative ;

la prorogation de la durée de vie de la coopérative.

Art. 18 - De la convocation :

L’assemblée générale se réunit sur convocation du président du Conseil d’administration, à la

demande, soit de la moitié des membres du Conseil d’administration, soit à la requête du tiers

des membres de la coopérative.

Les modalités et le délai de convocation sont fixés par les statuts.

Art. 19 - Du quorum :

L’assemblée générale ordinaire peut siéger valablement si elle réunit la moitié au moins des

membres inscrits. L’assemblée générale extraordinaire ne peut siéger valablement que si elle

réunit les deux tiers des membres inscrits.

Lorsque le quorum n’est pas atteint lors de la première convocation, l’assemblée générale est

convoquée de nouveau selon les dispositions statutaires.

Art. 20 - Des délibérations et vote :

Les décisions de l’assemblée générale sont prises à la majorité absolue des voix exprimées.

Les statuts fixent les modalités de vote.

5

Les membres du Conseil d’administration ne prennent pas part au vote quand il s’agit

d’approuver les rapports financiers.

Art. 21 - De l’assemblée des sections :

Lorsque l’étendue de la zone d’action de la coopérative l’exige ou en cas de nombre trop

élevé des membres, la coopérative peut organiser des assemblées de section pour discuter de

l’ordre du jour de l’assemblée générale et pour désigner leurs- délégués à cette réunion.

Les sections n’ont pas de personnalité juridique propre.

La création et le fonctionnement des sections sont fixés par les statuts.

Section II

Du Conseil d’administration

Art. 22 - De la composition et de la durée du mandat :

Le Conseil d’administration est l’organe de gestion et d’administration de la coopérative.

Il est composé de trois à douze membres élus par et parmi les membres de la coopérative, et

comprend au moins un président, un secrétaire et un trésorier, dont les modalités d’élection

sont fixées par les statuts.

Les conditions d’élection et la durée du mandat des membres du Conseil d’administration sont

fixées par les statuts.

Art. 23 - Des conditions d’éligibilité et d’incompatibilité :

Les conditions ci-après sont requises pour être éligible au poste de membre du Conseil

d’administration

être de nationalité malgache ;

avoir vingt et un ans révolus ;

ne pas avoir été condamné à une peine privative de liberté pour crime, escroquerie, abus de

confiance, faux et usage de faux en écriture privée de commerce ou de banque, détournement

des deniers publics, émission de chèques sans provision, sans préjudice des autres conditions

prévues par les dispositions particulières concernant les branches d’activités des coopératives

;

ne pas avoir été frappé de l’incapacité ou de la déchéance de gérer une société ;

avoir satisfait aux obligations statutaires, notamment avoir libéré totalement la part sociale

obligatoire.

Ne sont pas éligibles :

les membres qui ont un contrat de service ou de travail avec la coopérative;

les premiers responsables des collectivités territoriales décentralisées.

Art. 24 - Des réunions :

Le Conseil d’administration se réunit autant de fois que l’intérêt de la coopérative l’exige.

Les modalités de convocation et des prises de décisions sont définies par les statuts.

Art. 25 - Des responsabilités :

Les membres du Conseil d’administration sont responsables envers l’assemblée générale et

les tiers des fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions conformément aux règles de

droit commun.

Art. 26 - De la gratuité des fonctions :

Les fonctions des membres du Conseil d’administration sont gratuites.

Toutefois, des jetons de présence peuvent être alloués et les modalités d’octroi sont fixées par

les statuts. Par ailleurs, les frais engagés par les membres du Conseil d’administration, dans

l’exercice de leurs fonctions, peuvent être remboursés selon les conditions fixées par les

statuts ou les règlements intérieurs.

Art. 27 - Des attributions :

6

Le Conseil d’administration dispose des plus larges pouvoirs d’administration et de gestion.

Il est chargé notamment de :

diriger les activités de la coopérative conformément aux délibérations de l’assemblée générale

;

décider, à titre provisoire, de l’admission ou de l’exclusion des membres jusqu’à la décision

de l’assemblée générale ;

appliquer les sanctions prévues par les statuts ;

gérer le personnel de la coopérative ;

élaborer le budget annuel et le soumettre t l’assemblée générale ;

présenter à l’assemblée générale les rapports d’activité et les rapports financiers ;

élaborer les règlements intérieurs qu’il doit soumettre à l’assemblée générale ;

représenter la coopérative auprès des tiers ;

Contracter des emprunts dans les conditions fixées par les statuts.

Art. 28 - Du personnel de la coopérative :

Le Conseil d’administration peut recruter des salariés membres ou non.

Le salarié est lié à la coopérative par un contrat de travail.

CHAPITRE II

Structure verticale

Art. 29 - De la structure verticale :

Le mouvement coopératif est structuré d’une manière verticale en unités coopératives, en

Unions, en Fédérations et en une Confédération de coopératives.

Art. 30 - De l’unité coopérative :

L’unité coopérative est la structure coopérative de base.

Art. 31 - De l’Union et de la Fédération des coopératives :

Pour une meilleure efficacité de leurs activités, les unités coopératives peuvent se constituer

entre elles en Unions.

Une Union de coopératives est le regroupement d’au moins deux unités coopératives ayant un

objet social identique ou complémentaire.

En vue de représenter et de défendre leurs intérêts communs, deux Unions de coopératives au

moins peuvent former une Fédération. Une coopérative n’ayant pas la possibilité de s’affiner

à une Union peut directement adhérer à une Fédération.

Outre leurs activités économiques propres, les Unions et les Fédérations assument, en général,

la représentation et la défense des intérêts communs de leurs membres.

Les statuts des Unions et des Fédérations fixent leur principe de fonctionnement et les

modalités de représentation des structures membres aux niveaux inférieurs.

Art. 32 - De la Confédération :

Au niveau national, les Fédérations de coopératives peuvent se regrouper en une

Confédération.

La Confédération est l’unique structure faîtière nationale du mouvement coopératif.

Elle assure notamment :

le rôle d’interlocuteur au niveau national du pouvoir public et des autres partenaires pour

toutes les questions relatives au mouvement coopératif ;

l’établissement et la diffusion de données statistiques en matière coopérative ;

l’analyse de l’évolution du mouvement coopératif ;

la proposition d’orientation générale sur la politique nationale coopérative et la proposition

d’amendement ou de révision des textes relatifs aux coopératives ;

l’établissement de la liste annuelle des membres de la Commission de conciliation en matière

de litige sur proposition des Unions et Fédérations ;

7

la représentation du mouvement coopératif sur le plan régional et international.

Les statuts de la Confédération fixent ses principes de fonctionnement et les modalités de

désignation des représentants des Fédérations.

CHAPITRE III

Structure horizontale

Art. 33 - De l’objectif :

Dans une perspective d’intégration, de complémentarité, d’efficience et d’inter coopération,

les coopératives de branches différentes peuvent s’organiser d’une manière horizontale.

Art. 34 - Du groupement d’intérêt inter-coopératif :

Cette structure horizontale prend la dénomination de groupement intérêt inter-coopératif.

Un groupement d’intérêt inter-coopératif est le groupement d’au moins deux coopératives de

secteurs différents.

La création d’un groupement d’intérêt inter-coopératif se fait par une convention de droit

privé entre les structures intéressées. Cette convention fixe les objectifs, la durée et les

modalités de fonctionnement du groupement d’intérêt inter-coopératif.

TITRE IV

ORGANISATION FINANCIERE

CHAPITRE PREMIER

Capital social

Art. 35 - Du capital social :

Le capital social de la coopérative est constitué par les parts sociales libérées par les membres.

Le montant minimum du capital social sera déterminé par voie réglementaire.

Le capital social est variable sans qu’il puisse être inférieur au quart de son montant initial.

Art. 36 - De la part sociale obligatoire :

La part sociale fixée en fonction des activités est libérée soit en numéraire, soit en nature.

Les parts sociales libérées en nature sont évaluées d’accord parties entre le souscripteur et les

membres du conseil d’administration mandatés à cet effet.

Les parts sociales sont nominatives et incessibles et ne sont transmissibles que par voie

d’héritage.

CHAPITRE Il

Autres ressources

Art. 37 - Des autres ressources :

Les autres ressources de la coopérative sont : les apports en compte, rémunérés selon une

convention spéciale entre l’apporteur et la coopérative, après avis favorable du Conseil

d’administration ;

les subventions, dons et legs ;

les dotations en matériels et équipements ;

les produits des activités de la coopérative ;

les droits d’adhésion ;

les produits financiers ;

les emprunts ;

Toutes autres ressources non contraires aux objectifs et à l’éthique de la coopérative.

8

CHAPITRE IlI

Retrait et remboursement des parts sociales et apports

Art. 38 - Des motifs de remboursement :

En cas de démission, de décès ou d’exclusion, les parts sociales ou les apports sont

remboursés à leur valeur nominale selon les dispositions des statuts.

Toutefois, tout remboursement ou tout retrait ne peut se faire qu’à la fin de l’exercice social.

Art. 39 - Des conditions suspensives :

Le remboursement doit être obligatoirement suspendu s’il entraîne la diminution du capital

social en deçà de la moitié de son montant.

CHAPITRE IV

Comptabilité et répartition de l’excédent

Art. 40 - De la comptabilité :

La comptabilité de la coopérative est tenue selon la comptabilité simplifiée, sauf pour les

activités régies par des dispositions particulières.

La comptabilité des coopératives ayant atteint un volume de chiffres d’affaires fixé par le

décret d’application, est tenue selon le plan comptable général en vigueur.

Les exercices comptables sont annuels. La période d’exercice est fixée par les statuts.

Art. 41 - De la répartition de l’excédent et du déficit :

Sur l’excédent net annuel sont dégagés :

le fonds de réserve légale de 10% jusqu’à ce que cette réserve atteigne le montant du capital

social initial ;

le fonds de réserve statutaire.

Une fois les dotations ci-dessus effectuées, la répartition est décidée par l’assemblée générale

sur proposition du Conseil d’administration.

Aucun paiement de ristourne ne peut être effectué en cas de déficit d’exploitation et tant que

ce déficit n’est pas résorbé par les exercices suivants.

Art. 42. - Du contrôle de la gestion :

Les modalités de contrôle de la gestion des comptes de la coopérative sont fixées par décret

selon les activités.

TITRE V

DISSOLUTION - LIQUIDATION - DEVOLUTION

Art. 43 - De la dissolution :

La dissolution d’une coopérative peut-être statutaire ou judiciaire.

Art. 44 - De la liquidation :

En cas de dissolution statutaire, l’assemblée générale extraordinaire désigne un ou plusieurs

liquidateurs.

En cas de liquidation judiciaire, la désignation du ou des liquidateurs se fera par le tribunal.

Sur la valeur de l’actif réalisé, les liquidateurs bénéficient de prime de responsabilité dont le

taux sera fixé par l’assemblée générale extraordinaire ou par le tribunal.

Le remboursement des parts sociales peut être effectué si l’opération de liquidation est

excédentaire après le règlement du passif.

Art. 45 - De la dévolution :

9

La dévolution du boni de liquidation doit se faire au profit des membres de la coopérative par

l’assemblée générale extraordinaire, à l’exception des terrains domaniaux et autres propriétés

immobilières prévus à l’article 49, lesquels seront restitués à l’Etat ou aux Collectivités. Le

boni de liquidation est le reliquat de l’opération de liquidation après le règlement du passif et

1e remboursement des parts sociales;

En cas de liquidation d’Union, Fédération ou Confédération, la dévolution se fait au profit des

coopératives membres qui continuent d’exister.

TITRE VI

FUSION - SCISSION

Art. 46 - De la fusion :

La fusion des coopératives, exerçant dans une même zone, est approuvée par les Assemblées

générales extraordinaires des structures concernées.

L’entité nouvellement créée est soumise à l’enregistrement prévu à l’article 7.

Art. 47 - De la scission :

La scission d’une coopérative est décidée par l’assemblée générale extraordinaire.

Les entités nouvellement créées sont soumises à l’enregistrement prévu à l’article 7.

Art. 48 - De la prorogation de la durée de vie de la coopérative :

La prorogation de la durée de vie de la coopérative est décidée par l’assemblée générale

extraordinaire.

TITRE VII

AVANTAGES DIVERS

Art 49 - De l’acquisition de terrains domaniaux et affectation de propriétés immobilières :

Dans le cadre de la politique de promotion des coopératives, l’Etat où les Collectivités

peuvent leur accorder la priorité par l’acquisition de terrains domaniaux et affectation d’autres

propriétés immobilières. Les modalités d’application du présent article seront fixées par voie

réglementaire.

Les biens ainsi acquis font partie intégrante du bien commun de la coopérative qui, en aucun

cas, ne peut être partagé aux membres ni cédé aux tiers.

TITRE VIII

SANCTIONS

Art. 50 - De l’usage abusif de la dénomination “ Coopérative” :

Est puni d’une amende de 1 000 000 à 5 000 000 de francs malagasy et d’un emprisonnement

de un à trois mois, ou de l’une de ces deux peines seulement, quiconque aura fait usage de la

dénomination “ Coopérative ” dans les relations d’affaires sans avoir rempli l’obligation

d’enregistrement prévu par l’article 7.

Le tribunal pourra en outre prononcer la fermeture de la coopérative.

Art. 51 - Du délit en matière d’administration :

Sont punis d’une amende de 500 000 à 5 000 000 de francs malagasy et d’un emprisonnement

allant de un mois à trois ans ou de l’une de ces deux peines seulement :

les membres du Conseil d’administration des coopératives qui ont sciemment publié ou

communiqué de faux documents comptables en vue de dissimuler la véritable situation de la

coopérative ;

les membres du Conseil d’administration de la coopérative qui, de mauvaise foi, ont fait des

pouvoirs qu’ils détiennent de cette qualité un usage qu’ils savent contraire aux intérêts de la

coopérative, dans un but personnel ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans

10

laquelle ils étaient intéressés d’une manière quelconque et, en particulier, ont disposé dans ces

conditions de ses biens ou de son crédit ;

les membres du Conseil d’administration de la coopérative qui ont procédé à des répartitions

d’intérêts ou de ristournes en l’absence d’excédent d’exploitation.

TITRE IX

LITIGES

Art. 52 - De la conciliation :

Tout différend entre les membres d’une coopérative ou entre des coopératives est soumis à

une procédure de conciliation avant tout recours judiciaire.

La conciliation est assurée par une commission composée de trois personnes désignées

d’accord parties sur une liste établie par la Confédération; le cas échéant, cette dernière

procède d’office à la désignation.

Les modalités de fonctionnement de la commission de conciliation seront fixées par décret.

TITRE X

DISPOSITIONS DIVERSES

Art. 53 - Des coopératives existantes :

Toute coopérative déjà existante doit réviser ses statuts et se conformer aux dispositions de la

présente loi dans un délai de deux ans après sa publication au Journal officiel

Art. 54 -

Des décrets fixeront en tant que de besoin les modalités d’application de la présente loi.

Art. 55 -

Sont abrogées toutes les dispositions antérieures à la présente loi et relatives à la coopérative,

notamment les ordonnances n’77-038, 77-039 et 77-040 du 29 juin 1977 ainsi que leurs textes

subséquents.

11

ANNEXE 2 : Questionnaire Thème : Etudes comparatives et stratégie de relance des coopératives agricoles malagasy

Enquêteur :

Zone d’intervention :

Date :

Type d’enquête

Enquête individuelle Enquête par restitution

I. Identification des enquêtés

Nom :

Niveau d’instruction :

Fonction :

Genre :

Age :

Nombre de la famille :

Origine :

Situation familiale :

Combien de membres compose votre association ?

II. Questions sur le foncier

1. Héritage 2. Achat 3. Location 4. Autres

Si autres, préciser :

a. Année d’occupation :

b. Superficie totale du terrain :

c. Superficie exploitée :

d. Situation juridique de la propriété foncière :

e. Utilisation de la propriété foncière :

III. A propos de l’exploitation agricole

1. Pratiquez-vous seul(e) votre exploitation

agricole ?

:

2. Activités agricoles pratiquées :

3. Matériels agricoles utilisés :

4. Nombre de matériels agricoles utilisés :

5. Nombre de main-d’œuvre utilisée :

6. Quantité produite :

7. Répartition de la production agricole (quantité) :

a. Semences b. Vente c. Autoconsommation d. Autres

8. Destination des produits agricoles :

9. Moyen de transports utilisés :

10. Mode d’écoulement des produits agricoles

(vente)

: Détail Gros Prêt

11. Quantité de produits agricoles écoulés (sac ou

kg)

: Détail Gros Prêt

12. Prix sur le marché : Détail Gros Prêt

13. Période de livraison des produits agricoles

a. Jour de marché b. Autres

12

14. Devoir fiscal : Oui Non

Si oui, quel est le mode de contribution ? combien ? (par sac, par kilos, par étalage)

15. Utilisez-vous des intrants agricoles ? : Oui Non

Si oui, lesquels ?

a. Engrais chimiques

- Quantité utilisée :

- Prix du kilo :

- Fréquence d’utilisation des engrais :

b. Engrais biologiques

- Quantité utilisée :

Si acquis par achat, quel est le

- prix du kilo ? :

Fréquence d’utilisation des engrais :

16. Quels sont les problèmes rencontrés au cours de

votre exploitation agricole ?

IV. Sur la maîtrise des techniques agricoles

1. Avez-vous bénéficié des formations sur

l’exploitation agricole

: Oui Non

Si oui, qui sont les formateurs (types)? :

2. En quoi consiste cette formation sur les

techniques agricoles ?

:

V. Accès au micro-financement agricole

1. Y a-t-il des institutions de micro-finance dans

l’arrondissement ?

: Oui Non

Si oui, lesquels ? :

2. Empruntez-vous de l’argent auprès de ces

institutions pour votre exploitation agricole ?

: Oui Non

Si oui, pour quelles raisons ?

Si non, pour quelles raisons ?

VI. Autres exploitations

1. Pratiquez-vous d’autres activités à part

l’agriculture ?

Oui Non

Si oui, lesquelles ?

Si non, pourquoi ?

VII. A propos d’un groupement paysan

1. Que pensez-vous des groupements des paysans ? :

2. Etes-vous membres d’un groupement des paysans ?

: Oui Non

Si oui, depuis quelle année ?

3. Quels sont les avantages de votre adhésion à ce

groupement ?

4. Quels sont les inconvénients de cette adhésion ?

5. Dans le groupement, pratiquez-vous des activités

communes ?

: Oui Non

Si oui, lesquelles ?

6. Exploitez-vous les mêmes produits agricoles ? : Oui Non

Si oui, lesquels et pourquoi ?

7. Avez-vous déjà entendu le terme « coopératives : Oui Non

13

agricoles » ?

Si oui, quand ? où ? et de qui ?

8. Que pensez-vous des idées de création de

coopératives agricoles dans la zone

d’intervention ?

:

9. Etes-vous intéressés de vous intégrer dans les

coopératives agricoles ?

: Oui Non

Si oui, veuillez citer les raisons ?

Si non, veuillez citer les raisons ?

Si oui dans 7, quels types d’activités aimeriez-vous

pratiquer dans cette coopérative agricole à créer ?

:

Thème mené pour déterminer la perception des acteurs agricoles au cours de la restitution :

Les coopératives agricoles sont-elles encore indispensables pour assurer le développement agricole dans le

milieu rural ?

Approche de l’animateur rural

L’approche faite auprès des paysans doit être effectuée comme un débat dans lequel les idées du « pour » et du

« contre » seront évoquées. La durée de l’intervention ne doit pas dépasser plus d’une heure, et la prise de parole

pour chaque intervenant doit être au maximum 5minutes afin de garder l’attention des participants. Dans le

débat seront discutés les deux thèmes suivants :

- La constatation des acteurs agricoles sur l’exploitation agricole actuelle

- Est-il essentiel, actuellement, de créer une coopérative agricole ? pourquoi ?

Tableau des mots dégagés au cours du débat

Les groupes

d’intervenants

A B (*) C(*) D(*) E(*) F(*)

Mots

(*) : Un groupe d’intervenant peut composer de 4 ou plus de membres

14

ANNEXE 3 : Liste des associations et coopératives agricoles

Tableau 1 : Liste des associations paysannes dans la Commune rurale d’Ambato-Boeny

1 FANANTENANA Ier Quartier AMBATOBOENY

2 TANTSAHA MIVOATRA Ier Quartier AMBATOBOENY

3 NARINDRA Ier Quartier (Marosakoa) Ambatoboeny

AMBATOBOENY

4 FANANTENANA MIRAY Ier Quartier ABT 16/03/2012 AMBATOBOENY

5 FANAVOTANA Ier Quartier ABT AMBATOBOENY

6 FANILON’I BOINA Ier Quartier ABT 27/02/2011 AMBATOBOENY

7 TENERANA Ier Quartier ABT AMBATOBOENY

8 AINA VAO Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

9 ESPOIR Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

10 FANENTY Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

11 FANILO Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

12 FI.TA.MI.RA

(FIkambanan’ny TAntsaha

Mila RAvinahitra)

Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

13 LOHARANO Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

14 MAHAVONJY Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

15 MAIVA Ier Quartier Ambatoboeny 06/04/2012 AMBATOBOENY

16 TAM Tantsaha Ambato

Miray)

Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

17 TODY Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

18 TSIORY Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

19 MENDRIKA IIem Quartier ABT AMBATOBOENY

20 MIARAMIZOTRA IIèm Quartier Ambatoboeny 03/01/2012 AMBATOBOENY

21 FI.NO.HE (FIraisankina NO

HEry)

IIer Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

22 TANTSAHA VONONA IIer Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

23 ANJARASOA IIIèm Quartier Ambatoboeny 30/03/2012 AMBATOBOENY

24 MAVITRIKA IIIèm Quartier Ambatoboeny 11/04/2012 AMBATOBOENY

25 FANOMEZANA IVer Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

26 FIOMBONANTSOA IVer Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY

27 FIFATA IVème Quartier Ambato-

Boeny

AMBATOBOENY

28 FANAVOTANA Ier Quartier AMBATOBOENY

29 BEMIRAY IV ème Quartier AMBATOBOENY

30 SIKINA Ier Quartier AMBATOBOENY

31 EZAKA Ier Quartier AMBATOBOENY

Source : DRDR Boeny, 2014

Tableau 2 : Liste des coopératives agricoles dans la Commune Urbaine de Marovoay

Cooperative DOMOINA Maroala 28/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY

Cooperative AVOTRA Bemahatazana 26/12/2006 Manaratsandry MAROVOAY

Cooperative MIAVOTENA Anositapaka 28/12/2006 Manaratsandry MAROVOAY

Cooperative MIHARY Tsimahajao 16/12/2006 Marovoay-ville MAROVOAY

Association SOATAFITA Mahabibo RN4 02/08/2008 Ankazomborona MAROVOAY

Cooperative KOFITAMA Soaniadanana 20/12/2006 Marovoay-ville MAROVOAY

Cooperative EZAKA Ambondrona 28/12/2006 Manaratsandry MAROVOAY

Cooperative KTMM (Koperativa

ny Tantsaha Mamokatra

Mifanampy) Maroala 28/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY

Cooperative KTMA Maroala 28/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY

15

(Koperativan'ny Tantsaha

Mamokatra Andry)

Cooperative FITANTSA

(FIkamabanan' ny TANTSaha

Antsatramira)

Antsatramira

28/12/2006

Marovoay-ville

MAROVOAY

Cooperative TAMIMI (Tantsaha

Miara-Miasa) Fihaonana 16/12/2006 Marovoay-ville

MAROVOAY

Cooperative Tantely Feno Mamy Soaniadanana 20/01/2003 Marovoay ville MAROVOAY

Cooperative KMTVIM

(Koperativa Mpamboly Vary

Iraiaina Morafeno) Ambatomasaja 26/12/2006 Marosakoa MAROVOAY

Kaoperativa FANILO Morafeno 04/08/2008 Ambolomoty MAROVOAY

KAOPERATIVA TARATRA Antanandava 28/12/2006 Maroala MAROVOAY

KOPERATIVA TANTSAHA

MAMOKATRA AVOTRA Bemahatazana 28/12/2008 Manaratsandry MAROVOAY

Kaoperativa Ezaka Fitiavana Bepako 16/12/2006 Tsararano MAROVOAY

Kaoperativa Tanjona Bepako 16/12/2006 Tsararano MAROVOAY

Koperativa SOAMIRAY Amboronazy 15/09/2003 Ambolomonty MAROVOAY

Kaoperativa Tantsaha Andry

28/12/2006 Maroala MAROVOAY

Kaoperativa Tantsaha

MIFANAMPY

28/10/2008 Maroala MAROVOAY

Kaoperativa Tantsaha MIRAY

28/12/2006 Maroala MAROVOAY

KAOPERATIVA AINGA Maroala 28/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY

KAOPERATIVA AINGA Maroala 29/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY

KAOPERATIVA TARATRA Antanandava 28/12/2006 Maroala MAROVOAY

KAOPERATIVA TAFARADIA

Source : MinAgri, 2014

16

ANNEXE 4 : Base de données des discours

Tableau 3 : Base de données des mots employés par les paysans

Coop Sup.

Cu

Acc

. F

Int.

Agr.

A

M

F

Form.

Agr.

Imp.

Fon.

Org.

Int.

Rou

te

Niv.S

col.

Trans. Dé

b.

Pri

x

M

Séc Serv.

Adm. Coll. Projet

Ass. Fanilo 5 5 1 4 2 5 1 4 2 5 5 4 5 5 1 4 5

Ass. Ezaka 5 4 5 1 1 5 1 5 5 2 5 5 1 5 1 5 5

Ass.Bemiray 4 5 5 3 5 5 1 5 5 3 5 5 1 5 1 4 4

Ass. Sikina 5 5 5 5 5 5 1 1 5 3 4 3 1 5 1 4 2

Ass.TAM 5 2 2 1 1 2 1 1 5 5 4 4 4 5 1 4 5

Ass.FIFATA 5 5 5 4 4 5 1 4 5 4 4 4 1 5 2 4 5

Ass.Fanavotana 5 3 4 5 5 5 1 1 4 4 1 4 5 5 1 2 2

Source : Auteur, 2014

Echelle de l’emploi des mots

1 : Moins employé

2 : Peu employé

3 : Employé

4 : Plus employé

5 : Très employé

Tableau 4 : Tableau croisé dynamique des discours des paysans

Nombre de Mots Étiquettes de colonnes

D1 D2 D6 D7 Total général

Étiquettes de lignes

Accès au micro-financement 1 1

Accès foncier 1 1

Collecteur 1 1

Coopérative 1 1

Débouchés 1 1

Formation agricole 1 1

Impôts fonciers 1 1

Intrant agricole 1 1

Niveau de scolarisation 1 1

Organisation interne 1 1

Prix sur le marché 1 1

Projet 1 1

Route 1 1

Sécurité 1 1

Service administratif 1 1

Superficie cultivable 1 1

Transport 1 1

Total général 9 5 1 2 17

Source : Auteur, 2014

17

ANNEXE 5 : Le bilan financier simplifié des coopératives agricoles étudiées

Tableau 5 : Coopérative agricole de semence TAFARADIA

COOPERATIVE TAFARADIA

Amortissement

2009 2010 2011 2012 2013

Immobilisation 5 6 7 8 9

Terrains 540000000 108000000 90000000 77142857 67500000 60000000

Constructions 1200000 240000 200000 171429 150000 133333

Matériel d'outillage et de

transport

1800000 360000 300000 257143 225000 200000

2100000 420000 350000 300000 262500 233333

1500000 300000 250000 214286 187500 166667

1500000 300000 250000 214286 187500 166667

Actif circulant

Stocks 8000000 8000000 8000000 8000000 8000000

Charges constatées

d'exploitation

9600000 12000000 12000000 14400000 14400000

Disponibilité et Valeurs

Mobilières de Placement

15000000 15000000 15000000 15600000 15600000

Capitaux

Capital apporté par les

actionnaires

600000 600000 600000 600000 600000

Dette à Court Termes 30000000 25000000 20000000 20000000 20000000

Bénéfice mis en réserves 16000000 26000000 12000000 40000000 50000000

Source : Coopérative TAFARADIA, 2014

Tableau 6 : Coopérative agricole d’élevage TAMIMI

COOPERATIVE AGRICOLE D’ELEVAGE TAMIMI

Amortissement

2012 2013 2014

Immobilisation 0 1 2

Terrains 2500000 2500000 2500000 1250000

Constructions 10000000 10000000 10000000 5000000

Matériel d'outillage et de transport 10500000 10500000 10500000 5250000

Actif circulant

Stocks 11150000 12900000 13429166,7

Charges constatées d'exploitation 1340000 1340000 1228333,33

Disponibilité et Valeurs Mobilières

de Placement 750000 1450000 4600000

Capitaux

Capital apporté par les actionnaires 6000000 6000000 6000000

Dette à Court Termes 1000000 1000000 1000000

Bénéfice mis en réserves 0 2750000 0

Source : Coopérative TAMIMI, 2014

18

ANNEXE 6 : Calendrier cultural des cultures vivrières dans le Nord-Ouest de

Madagascar

Source : MinAgri

19

ANNEXE 7 : Suite du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI *

Source : Coopérative TAMIMI, traitement de l’auteur, 2014

20

Source : Coopérative TAMIMI, traitement de l’auteur, 2014

21

Source : Coopérative TAMIMI, traitement de l’auteur, 2014

22

ANNEXE 8 : Liste des pays exportateurs et importateurs

Tableau 7 : Liste des régions exportatrices des grains et fruits oléagineux dans le monde

Année

Pays 2010 2011 2012 2013

Monde 138 102 168 298 194 412 206 663

Economie développée 78 148 87 650 116 016 107 463

Europe du Sud-Est 3 767 6 085 3 638 5 883

Communauté d'Etats indépendants 3 553 5 142 6 705 7 345

Europe 3 378 4 840 5 920 6 819

Afrique septentrionale 214 207 182 222

Afrique subsaharienne 3 654 3 191 4 107 5 298

Amérique latine et Caraïbes 43 468 58 606 56 023 72 671

Amérique latine 43 464 58 600 56 016 72 670

Asie orientale 1 825 2 145 2 763 2 610

Asie méridionale 2 222 3 767 3 572 3 689

Asie du Sud-est 512 669 509 497

Asie occidentale 655 719 775 886

Océanie 84 118 121 98

OPEP 1 669 1 097 1 492 2 565 Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur

(UN Comtrade), 2014

Tableau 8 : Liste des régions exportatrices des céréales dans le monde

Année

Pays 2010 2011 2012 2013

Monde 202 231 280 887 288 733 297 210

Economie développée 126 051 174 572 155 290 159 198

Europe du Sud-Est 5 748 7 328 8 535 11 068

Communauté d'Etats indépendants 12 432 19 644 33 433 28 471

Europe 10 242 17 897 29 666 25 362

Afrique septentrionale 826 163 223 474

Afrique subsaharienne 1 947 3 461 3 299 3 709

Amérique latine et Caraïbes 20 537 31 889 43 013 43 954

Amérique latine 20 489 31 837 42 941 43 928

Asie orientale 1 351 1 451 1 118 1 202

Asie méridionale 11 192 17 270 22 513 27 346

Asie du Sud-est 20 024 23 643 19 506 19 616

Asie occidentale 2 118 1 464 1 800 2 170

Océanie 4 2 2 2

OPEP 1 508 1 198 1 345 2 091 Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur

(UN Comtrade), 2014

23

Tableau 9 : Liste des régions importatrices des céréales dans le monde

Année

Pays 2010 2011 2012 2013

Monde 47493 69166 90163 87307

Asie pacifique 1251 1436 16595 4612

Europe (Allemagne) 143 184 296 331

Amérique du Nord (USA) 1087 1277 1982 3118

Commonwealth 1209 1684 2046 4034

Afrique du Nord 6170 10111 14276 9392

Afrique Subsaharienne 5626 9164 10910 9269

Amérique Latine et Caraïbes 7851 11648 14604 11557

Asie orientale 2205 2723 6744 8136

Asie méridionale 4438 5798 6651 7884

Asie du Sud-Est 5374 6549 5594 7204

Asie occidentale 9262 12476 15991 15415

Océanie 103 110 97 83

Autres 55 287 196 383

Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur

(UN Comtrade), 2014

Tableau 10 : Liste des régions importatrices des grains et fruits oléagineux dans le monde

Année

Pays 2010 2011 2012 2013

Monde 133773 164511 185241 119448

Asie pacifique 6486 7203 9195 8166

Europe (Allemagne) 6922 9680 12913 12555

Amérique du Nord (USA) 1646 2140 2321 3606

Commonwealth 2171 2466 2359 3541

Afrique du Nord 2686 3425 3925 3392

Afrique Subsaharienne 424 451 453 715

Amérique Latine et Caraïbes 7507 8632 10645 10501

Asie orientale 63549 77397 89134 102186

Asie méridionale 2595 2958 2455 2811

Asie du Sud-Est 6281 9310 11382 11436

Asie occidentale 6819 7509 7334 7834

Océanie 17 41 16 33

Autres 543 349 98 2591 Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur

(UN Comtrade), 2014

24

ANNEXE 9 : Evolution de la production agricole

Tableau 11 : Tableau d’évolution de la production agricole dans le District d’Ambato-boeny

District Ambato-boeny

Spéculation Année 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Riz PRODUCTION

(tonne)

62 006 93 000 82 200 82 200 86 897 83 022

PRIX (Ar) 1 200 1 200 1 250 1 250 1 300 1 300

Maïs PRODUCTION

(tonne)

49 100 28 140 24 900 18 612 18 161 14 660

PRIX (Ar) 1 000 1 300 1 200 1 366 1 466 1 566

Lentille

Black-eyes

PRODUCTION

(tonne)

20 000 23 440 27 490 23 440 19 390 23 440

PRIX (Ar) 1 300 1 400 1 300 1 400 1 500 1 400

Arachide PRODUCTION

(tonne)

20 000 10 100 18 300 16 983 22 011 22 809

PRIX (Ar) 1 00 1 500 1 600 1 400 1 500 1 500 Source : (Production) DRDR Boeny, (Prix : enquête et ) traitement de l’auteur, 2014

Tableau 12 : Tableau d’évolution de la production agricole dans la Région Boeny

Région Boeny

2011 2012 2013 2014 2015 2016

Riz PRODUCTION 462 848 517 100 415 000 462 715 462 581 462581

PRIX 1 200 N/A N/A 1250 1300 1300

Maïs PRODUCTION 111 280 70 340 58 800 49 249 51 699 46 636

PRIX 1 000 1300 1200 1 367 1467 1 567

Lentille

Black-

eyes

PRODUCTION 21 550 25 200 28 090 25200 22310 25200

PRIX 1 300 1 400 1300 1400 1500 1400

Arachide PRODUCTION 24 500 25 493 34 980 23 084 25 444 18 300

PRIX 1 400 1 500 1600 1400 1500 1500

Source : (Production) DRDR Boeny, (Prix : enquête et )traitement de l’auteur, 2014

25

ANNEXE 10 : La population rurale et l’occupation du sol

Tableau 13 : Base de données sur le mode d’acquisition foncière

Paysans Héritage Achat Location

P1 1 1 1

P2 0 1 1

P3 0 0 1

P4 0 1 1

P5 0 1 0

P6 0 0 1

P7 0 0 1

P8 1 1 0

P9 1 0 0

P10 1 1 0

P11 1 1 1

P12 1 0 1

P13 1 1 0

P14 1 0 1

P15 0 0 1

P16 0 1 0

P17 1 0 1

P18 1 0 0

P19 0 1 1

P20 0 0 1

P21 0 1 0

P22 0 0 1

P23 1 0 1

P24 0 1 0

P25 0 0 1

P26 1 0 1

P27 0 1 0

P28 1 0 1

P29 0 1 0

P30 1 1 0

Source : Auteur, 2014

Source : Auteur, 2014 ; Codification : Oui=1, Non=0

26

Figure n° 26 : Evaluation du mode d’acquisition foncière

Source : Auteur, 2014

Tableau 14 : Taux d’occupation de la population rurale dans la Commune rurale d’Ambato-

boeny en 2008

Habitants (nombre) 47 650

Population rurale 37,65(%)

Population agricole 36,82(%)

Actifs agricoles 18,7(%)

Exploitants agricoles 6,83(%)

Source : PCD Ambato-boeny, 2014

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

Héritage

Achat

Location

27

ANNEXE 11 : Les spéculations et leurs exploitations

Tableau 15 : Taux d’exploitation des paysans en matière de spéculation

Source : Auteur, 2014

Tableau 16 : Taux d’occupation des spéculations dans la Commune rurale d’Ambato-boeny

Source : PCD Ambato-boeny, 2008

21% 20%

27% 21%

10%

33%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

Arachide Maïs Black-eyes Riz Autres Association culturale

Spéculations

0

5

10

15

20

25 Taux d'occupation (%)

28

Figure n° 27 : Taux de zonage écologique dans la pratique des paysans

Source : Auteur, 2014

Tableau 17 : Base de données des différentes spéculations pratiquées par les paysans et leurs

techniques culturales

Spéculations

Paysans* Arachide Maïs Black-eyes Riz Autres Association

culturale

P1 1 1 1 0 0 1

P2 0 0 0 1 0 0

P3 0 1 1 0 0 1

P4 1 0 1 0 0 0

P5 1 0 0 0 0 0

P6 0 0 0 1 0 0

P7 1 0 0 1 0 0

P8 1 1 1 1 0 1

P9 0 0 1 0 1 0

P10 1 0 1 0 0 0

P11 1 0 1 1 0 0

P12 0 1 1 0 1 1

P13 1 1 1 0 0 0

P14 1 1 0 1 0 0

P15 0 1 1 1 0 1

P16 1 0 1 1 0 0

P17 0 0 0 1 0 0

P18 1 1 1 0 1 1

P19 0 0 0 1 1 0

P20 0 1 1 0 0 1

P21 0 0 0 1 0 0

P22 1 0 1 1 0 0

P23 0 1 1 0 0 1

P24 1 0 0 1 0 0

54% 46%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Même zone Différentes zones

Zone écologique

29

P25 1 1 1 1 0 1

P26 0 1 1 0 0 0

P27 0 0 0 1 0 0

P28 1 0 1 0 1 0

P29 0 1 1 0 1 0

P30 0 1 0 0 1 1

Source : Auteur, 2014

(*) : Ces paysans regroupent tous les paysans enquêtés que ce soient membres d’une

association ou non.

Codification : ne pratique pas=0 ; pratique=1

Tableau 18 : Base de données de la pratique de la zone écologique Paysans Même zone Différentes zones

P1 1 0

P2 1 1

P3 0 1

P4 1 1

P5 0 1

P6 1 0

P7 1 1

P8 0 1

P9 1 0

P10 1 1

P11 1 0

P12 1 0

P13 1 1

P14 1 0

P15 1 1

P16 1 1

P17 1 0

P18 0 1

P19 0 1

P20 1 0

P21 0 1

P22 0 1

P23 1 1

P24 0 1

P25 1 0

P26 1 0

P27 1 0

P28 0 1

P29 1 1

P30 1 0

Total 21 18

Source : Auteur, 2014

30

ANNEXE 12 : Répartition de l’utilisation de la production agricole selon les

paysans enquêtés

Légende

: Semence

: Vente

: Autoconsommation

Source : Auteur, 2014

0.00

0.20

0.40

0.60

0.80

1.00

Arachide

Semence Vente Autoconsommation

0.00

0.20

0.40

0.60

0.80

1.00

Maïs

0.00

0.20

0.40

0.60

0.80

1.00

Black-eyes

0.00

0.20

0.40

0.60

0.80

1.00

Riz

0.00

0.20

0.40

0.60

0.80

1.00

Autres

31

ANNEXE 13 : Tableau des importations des graines et fruits oléagineux et des céréales dans le monde Graines et fruits oléagineux

Asie-Pacifique Europe Amérique

du Nord

Communautés des Etats

Indépendants

Année M Total Total Japon Total A Total USA Total E ESE ASep Asub ALC AO AM ASE AOc O Autres

2000 14373 7300 1662 1637 5059 977 579 313 95 80 33 167 107 1676 3233 263 464 4 240 Monde

2010 56392 17513 3059 3018 13315 3224 1139 772 838 790 487 1152 209 3461 25658 1167 2813 2818 9 268

2011 68204 22251 3388 3339 17397 4380 1467 1014 973 905 506 1388 219 3962 30284 1294 4052 3082 17 175

2012 78896 24933 3791 3721 19529 6024 1614 1085 961 857 453 1762 219 4896 36315 1096 5126 3076 9 49

2013 84241 25650 3804 3719 19774 5886 2073 1587 1455 1338 444 1369 350 4616 40150 1159 5019 3145 17 868

2000 8936 4491 1361 1347 2734 710 395 188 15 15 13 63 6 1119 2167 163 465 199 3 233 Économies développées

2010 30755 10737 2544 2536 7285 2569 908 587 212 208 200 640 31 2833 12727 691 1457 1013 8 206

2011 33593 13421 2785 2775 9457 3201 1179 798 273 269 206 525 17 3188 12634 612 1625 959 10 123

2012 45344 16214 3060 3045 11961 4995 1193 763 318 311 270 1160 21 3987 18867 604 2649 1240 8 6

2013 41301 15528 2963 2932 11244 4886 1322 938 595 579 207 526 33 3326 17328 272 2599 862 15 9

2000 60 34 ... ... 34 6 0 0 0 0 4 ... 0 5 6 0 0 10 ... 0 Europe du Sud-est

2010 1374 894 0 0 892 106 1 1 18 18 219 3 24 3 0 33 0 180 ... 0

2011 2194 1500 0 0 1495 169 4 4 25 24 228 9 1 3 1 103 0 326 ... 0

2012 1290 937 0 0 930 84 6 6 33 32 117 0 1 3 1 0 0 198 ... ...

2013 2092 1537 0 0 1512 124 24 11 28 27 112 11 39 4 2 75 3 283 ... 0

2000 413 231 0 ... 228 18 3 3 49 34 10 11 ... 1 9 5 ... 98 ... 0 Communauté d'Etats

2010 1281 831 0 0 816 60 16 16 110 83 14 16 1 1 2 26 2 279 0 ... indépendants

2011 1877 1170 4 ... 1151 107 15 15 136 95 37 67 0 8 4 110 5 340 ... 0

2012 2480 1622 18 1 1604 49 1 0 161 73 40 111 0 0 24 25 30 466 0 0

2013 2703 1675 15 1 1659 118 1 0 227 145 50 126 0 1 23 138 90 373 0 0

2000 396 230 0 ... 226 18 3 3 36 22 10 11 ... 1 9 5 ... 95 ... 0 - Europe

2010 1220 806 ... ... 791 52 16 16 81 63 14 16 1 1 1 23 2 276 0 ...

2011 1768 1109 4 ... 1090 99 15 15 103 81 37 67 0 8 4 96 5 340 ... 0

2012 2201 1417 18 1 1398 35 1 0 103 65 39 111 0 0 24 20 29 459 0 0

2013 2507 1560 15 1 1544 106 1 0 164 138 50 126 0 1 19 134 90 362 0 0

2000 12 4 0 ... 4 1 0 0 0 0 0 6 0 ... ... ... ... 1 ... 0 Afrique septentrionale

2010 94 24 1 0 23 1 1 1 0 0 0 10 1 0 0 1 0 58 ... 0

2011 87 30 0 0 30 3 0 0 0 0 0 14 0 0 0 0 0 40 ... ...

2012 73 33 1 1 32 3 0 0 0 0 0 11 0 0 0 0 0 28 ... 0

2013 86 43 2 2 40 5 1 0 0 0 2 8 0 0 0 0 0 32 ... 0

32

Graines et fruits oléagineux

2000 328 103 38 37 57 2 9 8 1 0 1 35 81 7 22 0 1 71 ... 6 Afrique subsaharienne

2010 1603 295 120 115 140 8 35 31 1 1 0 42 141 40 344 30 142 514 0 54

2011 1404 246 117 115 111 8 18 14 0 0 1 87 172 46 377 16 82 321 7 50

2012 1767 344 193 187 117 9 33 32 3 3 2 51 160 34 448 62 233 390 0 41

2013 2169 576 215 215 331 140 31 28 1 1 0 12 251 8 456 110 225 530 0 0

2000 3743 2029 120 116 1786 218 123 70 0 0 0 24 15 528 920 62 142 24 ... 0 Amérique latin

2010 19066 4171 272 266 3803 421 96 75 414 404 31 360 3 546 12198 188 604 552 0 0 et Caraïbes

2011 25883 5192 345 334 4712 818 135 94 416 402 10 536 8 653 16799 234 1179 856 ... 0

2012 24673 5020 379 366 4449 821 192 138 332 331 3 279 11 813 16455 181 1036 543 ... 0

2013 32701 5427 432 417 4533 539 462 421 466 466 45 519 6 1253 21839 262 1228 802 0 855

2000 3743 2029 120 116 1786 218 123 70 0 0 0 24 15 528 920 62 142 24 ... 0 - Amérique latin

2010 19064 4171 272 266 3803 421 96 75 414 404 31 360 3 544 12198 188 604 552 0 0

2011 25881 5192 345 334 4712 818 135 94 416 402 10 536 8 650 16799 234 1179 856 ... 0

2012 24670 5020 379 366 4449 821 192 138 332 331 3 279 11 811 16455 181 1036 543 ... 0

2013 32700 5427 432 417 4533 539 462 421 466 466 45 519 6 1253 21839 262 1228 802 0 855

2000 428 251 119 113 128 11 5 2 20 20 3 11 2 4 73 1 43 20 0 0 Asie orientale

2010 719 254 77 72 152 29 25 15 21 17 15 42 2 14 174 26 85 86 0 ...

2011 845 301 82 76 188 34 31 19 28 25 13 78 5 9 234 18 92 67 0 ...

2012 1087 386 93 87 186 27 107 83 8 7 12 103 7 8 309 32 144 77 0 ...

2013 1042 338 83 75 163 26 93 79 10 7 13 106 1 3 269 31 155 116 0 ...

2000 244 85 8 8 47 7 30 29 7 7 0 15 2 12 12 14 67 27 0 0 Asie méridionale

2010 979 177 12 3 113 20 52 42 23 23 3 14 3 15 152 76 409 102 0 3

2011 1688 250 14 5 154 28 81 66 43 42 4 39 6 46 168 97 908 127 0 ...

2012 1599 238 15 5 144 22 78 59 53 51 3 32 8 48 147 94 875 100 0 0

2013 1533 391 60 44 200 35 131 102 55 50 8 38 9 19 189 147 555 121 1 0

2000 130 26 13 12 2 1 11 11 0 0 0 0 1 1 22 5 74 0 0 ... Asie du Sud-est

2010 224 39 21 21 17 1 1 1 3 3 0 12 3 5 59 7 83 12 0 0

2011 292 53 27 26 24 1 2 2 3 3 0 21 7 6 65 9 110 18 0 1

2012 224 35 25 25 9 0 1 1 1 1 ... 7 8 0 59 11 96 7 0 0

2013 217 37 25 25 10 0 1 1 1 1 ... 7 7 0 40 5 113 7 0 0

2000 65 39 2 2 36 4 1 1 3 3 2 1 0 0 0 6 1 13 ... 0 Asie occidentale

2010 259 85 6 6 76 9 3 3 36 33 4 14 1 3 1 87 1 22 ... 5

2011 285 83 8 7 73 12 2 2 48 44 8 13 2 4 4 93 3 27 ... 1

2012 300 105 6 6 95 13 4 3 53 48 6 8 2 1 5 88 3 26 ... 2

2013 349 97 8 7 81 15 9 8 71 62 7 16 3 1 5 118 5 21 ... 3

2000 15 6 1 1 5 0 0 0 ... ... ... ... ... 0 ... 7 0 ... 1 0 Océanie

2010 39 6 6 ... ... ... 0 0 ... ... ... ... 0 1 0 0 32 0 0 ...

2011 56 6 6 ... 0 ... 0 0 ... ... ... ... 0 1 0 0 50 ... 0 ...

33

2012 61 0 0 ... 0 ... 0 0 ... ... ... ... 0 0 0 0 59 ... 0 ...

2013 49 0 0 ... 0 ... ... ... ... ... ... ... 0 1 0 0 47 ... 0 ...

2000 102 26 10 10 4 0 13 12 0 0 0 6 24 30 0 4 0 11 ... 0 OPEP

2010 705 157 95 90 51 0 12 11 0 0 0 7 4 40 33 51 49 356 ... 7

2011 453 108 77 76 26 3 4 4 0 0 0 46 5 49 27 41 23 148 7 ...

2012 578 185 135 129 36 8 14 14 1 0 2 12 5 41 25 62 66 180 ... 0

2013 976 355 111 111 231 137 13 10 1 1 0 10 10 15 28 97 80 379 0 ...

Source : Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur (UN Comtrade), 2014.

Cereals (SITC, Rev. 3, 041-045)

Année

2000 33057 11128 3011 2929 6972 796 1146 848 618 517 176 3109 1999 5108 2820 1776 2530 3580 115 97 Monde

2010 83637 24717 5957 5675 16190 2278 2570 1895 1167 393 992 8052 8016 11623 6144 3998 7288 10823 329 487

2011 116180 34376 8225 7837 23070 3234 3081 2375 1651 704 1184 11646 11099 16449 8984 5184 10440 14411 343 413

2012 119925 34627 7613 7264 23244 3185 3770 3087 1928 721 1473 11218 12149 16821 10428 6334 9577 14251 419 700

2013 123049 35780 7206 6805 23703 3335 4871 4163 2344 1029 1206 10179 11770 16023 11414 7524 9483 15961 398 967

2000 23920 9949 2814 2767 6304 775 831 572 360 319 107 2541 979 3367 1760 1164 1426 2074 104 91 Économies développées

2010 48732 20220 5112 4991 13471 2124 1638 1092 171 160 423 4708 2992 7565 4290 969 2860 3867 225 441

2011 67535 27657 7273 7053 18403 3033 1981 1417 359 342 531 6269 3692 10419 6753 1033 4961 5488 232 139

2012 59484 25662 5836 5647 17489 2920 2337 1800 304 293 578 3611 3190 9323 5722 1834 4806 3602 322 530

2013 61891 25312 4582 4377 17947 3089 2783 2248 399 391 517 4397 3875 10081 5731 1588 4022 4942 315 712

2000 149 20 ... ... 20 3 0 0 24 18 28 14 2 0 0 22 0 41 ... 0 Europe du Sud-est

2010 2343 973 0 0 973 52 0 0 47 35 501 91 43 0 161 75 98 354 0 0

2011 2899 1348 25 25 1323 76 0 0 86 80 573 200 36 0 58 12 0 585 ... 2

2012 3421 1457 49 49 1407 82 1 1 104 103 798 315 45 0 91 101 0 508 ... 2

2013 4686 1467 29 29 1432 48 7 5 149 147 608 992 54 0 287 93 43 992 ... ...

Cereals (SITC, Rev. 3, 041-045) [cont.]

2000 281 34 ... ... 31 0 3 3 118 81 2 8 ... 3 2 12 ... 102 ... 0 Communauté d'Etats

2010 5985 341 45 45 292 17 3 3 764 57 43 1783 280 38 106 409 114 2106 0 ... indépendants

2011 8960 1540 37 36 1501 17 2 2 1008 129 62 2374 592 59 57 489 22 2758 0 0

2012 15022 2906 235 225 2671 71 0 0 1326 187 77 4106 641 91 327 1155 52 4340 0 0

2013 12631 2417 357 338 2059 77 1 0 1573 377 55 2257 951 191 425 1089 369 3304 0 0

2000 234 34 ... ... 31 0 3 3 80 47 2 8 ... 3 1 7 ... 100 ... 0 - Europe

2010 4939 267 45 45 219 5 3 3 241 44 43 1697 266 38 98 242 114 1933 0 ...

2011 8130 1493 37 36 1454 15 2 2 454 90 59 2337 591 57 54 373 21 2690 0 0

2012 13262 2784 235 225 2549 54 0 0 470 79 76 4070 560 90 284 909 51 3968 0 0

2013 11245 2382 357 338 2023 71 1 0 532 80 55 2256 951 191 391 877 369 3242 0 0

34

2000 111 2 0 0 1 0 0 0 0 0 9 30 12 ... ... 0 ... 57 ... 0 Afrique septentrionale

2010 398 27 0 0 27 1 0 0 3 3 7 182 29 ... 1 0 ... 143 0 5

2011 72 19 0 0 19 0 0 ... 0 0 0 44 3 ... 0 0 0 4 ... 1

2012 95 32 ... ... 32 0 0 0 0 0 2 39 3 ... 0 0 ... 18 ... 0

2013 217 39 0 0 39 0 1 0 2 0 5 75 5 ... 2 0 0 89 ... ...

2000 152 31 26 26 5 0 0 0 ... ... 0 2 95 0 4 7 1 12 0 0 Afrique subsaharienne

2010 938 48 23 23 25 0 0 0 0 0 0 1 722 3 87 15 44 17 0 1

2011 1674 96 16 16 78 0 1 1 0 0 0 2 845 390 239 20 19 62 0 1

2012 1639 20 0 0 19 0 1 0 ... ... 1 0 1216 324 13 26 30 9 0 1

2013 1620 270 197 196 72 0 2 2 0 0 1 0 904 101 122 25 179 17 0 0

2000 2917 436 48 46 288 3 100 100 2 0 0 313 118 1662 5 137 31 207 ... 5 Amérique latin

2010 9281 1312 360 358 678 35 273 265 6 6 6 1178 367 3755 410 740 903 603 0 1 et Caraïbes

2011 14725 1597 472 468 807 44 318 311 19 19 3 2597 1193 5547 494 904 1043 1326 0 0

2012 19259 2570 1135 1129 741 59 695 684 52 52 3 2913 1426 7039 1839 890 766 1740 0 21

2013 18582 3887 1659 1644 1012 61 1216 1195 4 3 13 2345 441 5593 2344 618 1256 1953 0 128

2000 2890 418 48 46 271 3 100 100 2 0 0 313 117 1654 5 137 31 207 ... 5 - Amérique latin

2010 9259 1309 360 358 677 35 271 263 6 6 6 1178 367 3736 410 740 903 603 0 1

2011 14703 1594 472 468 807 44 315 307 19 19 3 2597 1193 5529 494 904 1043 1326 0 0

2012 19223 2570 1135 1129 741 59 694 684 52 52 3 2913 1426 7004 1839 890 766 1740 0 21

2013 18569 3886 1659 1644 1012 61 1216 1194 4 3 13 2345 441 5581 2344 618 1256 1953 0 128

2000 1666 63 56 56 5 1 2 1 63 59 12 21 184 41 685 43 504 51 0 0 Asie orientale

2010 560 117 101 97 13 1 4 3 24 13 1 2 63 2 271 24 37 5 13 0

2011 634 94 71 67 19 1 3 3 26 18 0 1 51 2 370 25 60 5 0 ...

2012 470 92 81 78 7 1 4 3 8 6 0 0 9 2 275 31 51 1 0 ...

2013 538 64 52 50 7 1 5 4 9 7 ... 0 2 3 388 23 48 1 0 0

2000 1181 174 7 1 120 6 46 36 8 8 0 72 96 0 2 154 36 639 0 0 Asie méridionale

2010 5355 370 35 2 250 14 86 57 58 38 2 15 711 1 21 1001 493 2669 0 13

2011 8207 659 49 4 448 32 163 122 65 39 3 48 1381 3 142 1572 1054 3276 2 1

2012 10783 726 57 3 475 25 193 145 92 49 2 143 2700 9 648 1773 1695 2993 1 0

2013 13062 936 74 5 601 25 261 207 143 48 2 51 2912 24 496 3404 1378 3713 2 0

2000 2358 370 60 33 149 6 161 135 20 19 3 18 505 34 362 163 533 338 11 0 Asie du Sud-est

2010 9041 1223 281 159 396 25 546 455 91 79 7 42 2792 259 787 259 2694 785 88 14

2011 10768 1331 282 168 448 27 601 509 82 73 11 70 3292 29 865 740 3275 712 108 252

2012 8883 1113 219 132 372 27 523 437 38 30 11 43 2901 28 1506 57 2171 791 95 129

35

2013 8792 1295 256 165 458 30 580 487 60 55 4 42 2607 24 1604 131 2173 646 80 126

2000 322 50 0 0 49 3 1 1 23 13 15 90 10 0 0 75 0 58 ... 1 Asie occidentale

2010 1002 85 1 0 65 9 19 19 2 1 3 50 17 0 10 505 45 273 0 12

2011 706 34 0 0 23 4 10 10 6 4 2 41 13 0 6 388 6 195 0 16

2012 868 48 0 0 31 1 16 16 4 1 1 48 19 4 8 465 8 249 ... 15

2013 1029 92 0 0 76 3 16 15 4 1 1 21 18 6 14 554 15 303 ... 1

2000 0 0 0 ... ... ... 0 0 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 0 0 Océanie

2010 2 0 0 ... 0 ... 0 0 ... ... ... ... 0 ... 0 ... 0 0 2 ...

2011 1 0 0 ... ... ... 0 0 ... ... ... ... ... ... 0 ... 0 ... 1 ...

2012 1 0 0 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 0 ... 0 ... 1 ...

2013 1 0 0 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 0 0 ... 1 ...

Cereals (SITC, Rev. 3, 041-045) [cont.]

2000 122 2 ... ... 0 0 1 1 7 0 0 0 7 34 0 58 0 14 ... 0 OPEP

2010 733 23 1 ... 3 1 19 19 13 0 ... 2 11 18 5 502 27 124 ... 8

2011 587 13 0 0 2 1 11 10 5 ... ... 0 9 32 2 383 6 122 ... 15

2012 658 16 0 0 2 1 13 13 4 ... ... 0 10 12 6 454 7 141 ... 8

2013 1020 37 0 0 21 0 15 14 4 ... ... 1 35 33 7 547 162 193 ... 0

Source : Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur (UN Comtrade), 2014

A : Allemagne ALC : Amérique Latine et Caraïbes AM : Asie Méridionale AO : Asie Orientale

Aoc : Asie Occidentale ASE : Asie du Sud-Est Asep : Afrique Septentrionale Asub : Afrique Subsaharienne E : Europe ESE : Europe du Su-Est M : Monde O : Océanie OPEP : Organisation des Pays Exportateurs de Pétroles

USA : United States of America

36

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS .............................................................................................................. i

Résumé ................................................................................................................................. ii

Abstract ................................................................................................................................. ii

SOMMAIRE ........................................................................................................................ iii

LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................... iv

LISTE DES FIGURES ......................................................................................................... iv

LISTE DES ABREVIATIONS ...............................................................................................v

INTRODUCTION ..................................................................................................................1

1 CONCEPTS ET ÉTAT DE L’ART .................................................................................5

1.1 CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL .............................................................5

1.1.1 Coopératives agricoles.......................................................................................5

1.1.2 Collecte des idées par analyse de discours .........................................................5

1.1.3 Modélisation des activités par le diagramme d’activités .....................................5

1.1.4 Analyse comparative .........................................................................................5

1.1.5 Analyse financière .............................................................................................6

1.1.6 Gestion interne ..................................................................................................6

1.1.7 La méthode des ratios ........................................................................................6

1.1.8 Logique des acteurs ...........................................................................................6

1.1.9 Régulation sociale des acteurs ...........................................................................6

1.1.10 Economie des comportements ...........................................................................7

1.1.11 Coûts de transactions .........................................................................................7

1.1.12 Théories de l’économie des institutions .............................................................7

1.2 PORTÉE DES CONCEPTS SUR L’ÉTUDE ............................................................7

1.2.1 Approche sur les analyses financières ................................................................7

1.2.2 Approche organisationnelle dans la création des coopératives agricoles .............7

2 MATÉRIELS ET MÉTHODES .......................................................................................9

2.1. MATÉRIELS ...........................................................................................................9

2.1.1. Choix du sujet ...................................................................................................9

2.1.2. Choix de la zone d’étude ...................................................................................9

2.2. MÉTHODES .......................................................................................................... 11

2.2.1. Démarches communes pour la vérification des hypothèses .............................. 11

Page

37

2.2.1.1. Recherche bibliographique ........................................................................... 11

2.2.1.2. Enquête formelle.......................................................................................... 11

a. Elaboration des questionnaires ........................................................................ 11

b. Echantillonnage ............................................................................................... 11

c. Descente sur terrain ......................................................................................... 12

2.2.2. Démarches spécifiques pour la vérification de chaque hypothèse ..................... 12

2.2.2.1. Vérification de l’hypothèse 1 : « La création des coopératives agricoles

nécessite la concertation des paysans à intégrer » .......................................................... 12

a. Comparaison des analyses financières des coopératives agricoles par la méthode

de ratios .................................................................................................................. 12

La structure de l’actif ................................................................................... 13

La structure du passif ................................................................................... 13

b. Visualisation des activités par le diagramme de Gantt : pourcentage de

réalisation de chaque activité et impact des activités sur la production .................... 14

c. Segmentation des discours des paysans par analyse de discours ....................... 15

2.2.2.2. Vérification de l’hypothèse 2 : « L’environnement des produits agricoles à

exploiter définit la logique d’exploitation dans les coopératives agricoles. » .................. 19

a. Elaboration d’une analyse stratégique .............................................................. 19

b. Analyse stratégique par Boston Consulting Group (BCG) ............................... 20

c. Analyse prospective des produits exploités par les coopératives agricoles........ 20

2.3. Synthèse des démarches méthodologiques .............................................................. 21

2.4. Limites de l’étude ................................................................................................... 22

2.5. Chronogramme des activités ................................................................................... 22

3 RESULTATS ................................................................................................................ 23

3.1. Evaluation de la concertation des paysans ............................................................... 23

3.1.1. Comparaison des coopératives agricoles en activité par la méthode des ratios .. 23

3.1.1.1. Analyse de la structure de l’actif............................................................... 23

3.1.1.2. Estimation des activités par rapport au temps de la coopérative agricole

TAFARADIA ............................................................................................................ 25

3.1.1.3. Représentation des activités par rapport au temps de la coopérative agricole

d’élevage TAMIMI .................................................................................................... 28

3.1.2. Identification des besoins des paysans en milieu rural par l’analyse de

discours… ..................................................................................................................... 30

3.1.2.1. Résultat après restitution des groupements des paysans ............................ 30

3.1.2.2. Résultat après enquête de chaque groupement des paysans ....................... 31

38

3.1.2.3. Elaboration du diagramme d’activités ....................................................... 32

3.2. Les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation des produits

agricoles ........................................................................................................................... 34

3.2.1. Les stratégies pour le bon fonctionnement de la vie des coopératives ............... 34

3.2.2. Situation des produits agricoles à l’échelle internationale ................................ 35

3.2.2.1. Place des céréales sur le marché international ........................................... 35

a. Place de l’Afrique subsaharienne dans la production des céréales sur le marché

internationale .......................................................................................................... 35

b. Situation de la demande en céréales sur le marché internationale .................... 36

3.2.2.2. Place des grains et fruits oléagineux sur le marché internationale ............. 36

a. Place l’Afrique subsaharienne dans la production des graines et fruits

oléagineux .............................................................................................................. 36

b. Situation de la demande en grains et fruits oléagineux sur le marché

internationale .......................................................................................................... 37

3.2.3. Analyse prospective des produits agricole exploités dans la Commune rurale

d’Ambato-boeny ........................................................................................................... 40

4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ............................................................... 42

4.1. Discussions ............................................................................................................ 42

4.1.1. La concertation des paysans ............................................................................ 42

4.1.1.1. Analyse comparative de la gestion interne des coopératives agricoles par la

méthode de ratios ....................................................................................................... 42

4.1.1.2. Le diagramme d’activités des coopératives agricoles ................................ 42

4.1.1.3. Les nécessités de l’analyse de discours ..................................................... 43

a. Les besoins en plus de débouchés et intrants agricoles et transport .................. 43

b. La scolarisation et la formation agricole .......................................................... 43

c. Le foncier ........................................................................................................ 44

4.1.2. L’environnement des produits agricoles et la coopérative agricole ................... 44

4.1.2.1. Les logiques paysannes relatives à l’environnement des coopératives

agricoles…................................................................................................................. 44

4.1.2.2. Les logiques paysannes dans l’exploitation des produits agricoles ............ 45

4.2. Recommandations ...................................................................................................... 45

4.2.1. Satisfaire les besoins des agriculteurs .............................................................. 45

4.2.1.1. Intégrer la politique de la mécanisation agricole ....................................... 45

4.2.1.2. Renforcer l’offre de partenariat coïncidant avec les objectifs des

coopératives agricoles (arrangement institutionnel et contractuel) .............................. 46

39

4.2.1.3. Pour les projets de développement, appuyer les paysans dans la création et

la structuration des coopératives agricoles .................................................................. 46

4.2.1.4. Intégrer dans les composantes des projets la formation des paysans

analphabètes .............................................................................................................. 46

4.2.2. Amélioration de l’environnement des produits agricoles de la coopérative

agricole.. ....................................................................................................................... 47

4.2.2.1. Renforcer la capacité des paysans dans la pratique des techniques

agricoles…................................................................................................................. 47

4.2.2.2. Renforcer la sécurité en milieu rural ......................................................... 47

4.2.2.3. Réhabiliter les routes secondaires et les infrastructures hydro-agricoles .... 47

CONCLUSION .................................................................................................................... 48

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES............................................................................... 49

Ouvrages........................................................................................................................... 49

Rapports, revues, et magazines.......................................................................................... 51

Communication scientifique .............................................................................................. 52

WEBOGRAPHIE ................................................................................................................. 53

ANNEXES .............................................................................................................................1

ANNEXE 1 : Loi n°99-004 du 21Avril 1999 relative aux Coopératives LOI N° 99-004 DU

21 AVRIL 1999 relative aux Coopératives ..........................................................................1

ANNEXE 2 : Questionnaire .............................................................................................. 11

ANNEXE 3 : Liste des associations et coopératives agricoles ........................................... 14

ANNEXE 4 : Base de données des discours ...................................................................... 16

ANNEXE 5 : Le bilan financier simplifié des coopératives agricoles étudiées ................... 17

ANNEXE 6 : Calendrier cultural des cultures vivrières dans le Nord-Ouest de Madagascar

......................................................................................................................................... 18

ANNEXE 7 : Suite du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI

......................................................................................................................................... 19

ANNEXE 8 : Liste des pays exportateurs et importateurs .................................................. 22

ANNEXE 9 : Evolution de la production agricole ............................................................. 24

ANNEXE 10 : La population rurale et l’occupation du sol ................................................ 25

ANNEXE 11 : Les spéculations et leurs exploitations ....................................................... 27

ANNEXE 12 : Répartition de l’utilisation de la production agricole selon les paysans

enquêtés ............................................................................................................................ 30

ANNEXE 13 : Tableau des importations des graines et fruits oléagineux et des céréales

dans le monde ................................................................................................................... 31

TABLE DES MATIERES .................................................................................................... 36