École supÉrieure des sciences agronomiques …
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ÉCOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
DÉPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT
FORMATION DOCTORALE
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du
Diplôme d’Études Approfondies en Agro-Management
Membres de jury
Président : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
Rapporteur : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
Examinateurs : Docteur Jules RAZAFIARIJAONA
: Docteur Abel RATOVO
Date de soutenance : 17 Décembre 2014
Études comparatives et stratégie de relance des
coopératives agricoles malagasy.
Cas de la Commune Rurale d’Ambato-Boeny
Présenté par : Soatata Razafimandimby TINAHINDRAZA
PROMOTION KINGATSA
2013-2014
ÉCOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
DÉPARTEMENT AGRO-MANAGEMENT
FORMATION DOCTORALE
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du
Diplôme d’Études Approfondies en Agro-Management
Études comparatives et stratégie de relance des
coopératives agricoles malagasy.
Cas de la Commune Rurale d’Ambato-Boeny
Présenté par : Soatata Razafimandimby TINAHINDRAZA
PROMOTION KINGATSA
2013-2014
Membres de jury
Président : Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
Rapporteur : Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire
Examinateurs : Docteur Jules RAZAFIARIJAONA
: Docteur Abel RATOVO
Date de soutenance : 17 Décembre 2014
i
REMERCIEMENTS
L’homme est vulnérable s’il n’a pas la foi en Dieu l’Eternel. Alors c’est avec la foi que je LE
remercie profondément de toute mon âme pour tous ses appuis et protection incessants
surtout au cours de mes descentes sur terrain et de la rédaction de mon travail.
Aussi, l’homme, s’il ne reçoit aucune aide de la part de ses entourages, tout lui devient
impossible. De ce fait, nous tenons à remercier les intervenants suivants :
Monsieur Jean Emile RASOARAHONA, Professeur Titulaire, Directeur de l’Ecole
Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), pour m’avoir accepté de soutenir ce
Mémoire
Docteur Noro RAHELIZATOVO, Chef du Département Agro-Management pour ses
conseils lors de la formation dans le Département ;
Madame Romaine RAMANANARIVO, Professeur Titulaire et Responsable de la
Formation Doctorale au sein du Département Agro-Management, pour ses
encouragements le long de la recherche et pour avoir accepté de présider ma
soutenance ;
Monsieur Sylvain RAMANANARIVO, Professeur Titulaire, pour ses conseils
pédagogiques pour avoir accepté d’être mon tuteur, et m’encadré et dirigé dans la
réalisation du présent mémoire ;
Docteur Jules RAZAFIARIJAONA, pour avoir accepté d’être parmi les membres de
jury ;
Docteur Abel RATOVO, pour avoir accepté d’être parmi les membres de jury en tant
qu’examinateur ;
Surtout mes parents : Jean Joseph RAZAFIMANDIMBY et Blandine RARIMALALA,
pour tous leurs soutiens ;
Je remercie pour leurs soutiens directs et indirects :
o Tous les enseignants de l’ESSA du Département Agro-Management,
o Les responsables administratifs,
o Toute la famille,
o Mes amis,
o Les paysans de la Commune Rurale Ambato-Boeny.
ii
Résumé
Madagascar a un potentiel agricole plus élevé grâce à l’existence des vastes superficies
agricoles. Cependant, il est constaté que la production agricole à Madagascar est encore très
faible et que les paysans sont aussi moins qualifiés pour répondre aux exigences des
consommateurs si l’on ne parle que de la qualité de la production agricole. Par ailleurs,
Madagascar fait aussi face à un taux de chômage élevé à cause du manque d’emploi sur le
marché du travail. Ainsi, la création des coopératives agricoles serait un des moyens pour
résoudre ces problèmes. Dans cet ouvrage, l’étude porte plus sur les études comparatives et la
stratégie de relance des coopératives agricoles dans laquelle est détaillée, d’abord, la
comparaison des coopératives agricoles existantes par l’analyse financière en se servant de la
méthode de ratios et par la visualisation des activités par rapport au temps de chaque
coopérative agricole en utilisant le diagramme de Gantt. Et ce, dans le but d’évaluer leurs
performances au cours d’une année d’exercice. Ensuite, une étude plus approfondie sur les
facteurs influençant la création des coopératives agricoles est effectuée auprès des paysans à
enquêter. Elle est assurée par une analyse des discours des paysans. Enfin, dans le but
d’anticiper les coopératives agricoles face à un éventuel problème écoulement des produits
qui pourrait entraîner à leur fermeture, une analyse stratégique des coopératives agricoles et
de leurs environnements selon Michel CROZIER a été effectuée, et elle est suivie d’une
analyse stratégique des produits agricoles exploités en utilisant l’outil de la matrice BCG
(Boston Consulting Group). Et le résultat final est de faire une analyse prospective de ces
produits qui va permettre d’évaluer le devenir des produits agricoles dans les années à venir.
Mots-clés : Coopératives agricoles, analyse financière, analyse prospective, production
agricole à Madagascar, analyse stratégique.
Abstract
Madagascar has a higher agricultural potential thanks to the existence of the vast agricultural
surfaces. However, it is noticed that the agricultural production in Madagascar is still very
insufficient and farmers are also less qualified to get the consumers’ requirements like the quality of
the agricultural production. Besides, Madagascar also faces a high rate of unemployment because of the lack of employment on the labor market. So, creating agricultural cooperatives would be one of
ways to solve these problems. In this work, the study concerns more the comparative studies and the
strategy of relaunching of the agricultural cooperatives in which is detailed, at first, the comparison of the existing agricultural cooperatives by the financial analysis by the method of ratios. And by the
visualization of the activities compared with the time of every agricultural cooperative by using the
diagram of Gantt in order to evaluate their performances during one year of exercise. Then, a deeper study on factors influencing the creation of the agricultural cooperatives is made with the farmers to
investigate. It is ensured by an analysis of the speeches of the farmers. Finally, with the aim of
anticipating the agricultural cooperatives to prevent a possible problem of selling of the products
which could entail in their closure, a strategic analysis of the agricultural cooperatives and their environments according to Michel CROZIER was made, and it is followed by a strategic analysis of
exploited farm produces by using the tool of the matrix BCG. And the final result is to make a
prospective analysis of these products which is going to allow estimating the future of farm produces in the coming years.
Keywords : agricultural Cooperatives, financial analysis, prospective analysis, agricultural production in Madagascar, strategic analysis.
iii
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
Résumé
Abstract
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
1 CONCEPTS ET ÉTAT DE L’ART
1.1 CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
1.2 PORTÉE DES CONCEPTS SUR L’ÉTUDE
2 MATÉRIELS ET MÉTHODES
2.1. MATÉRIELS
2.2. MÉTHODES
2.3. Synthèse des démarches méthodologiques
2.4. Limites de l’étude
2.5. Chronogramme des activités
3 RESULTATS
3.1. Evaluation de la concertation des paysans
3.2. Les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation des produits
agricoles
4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
4.1. Discussions
4.2. Recommandations
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
iv
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n° 1: Documents de travail ...................................................................................... 10
Tableau n° 2: Liste des associations paysannes enquêtées .................................................... 11
Tableau n° 3: Liste des coopératives agricoles étudiées ........................................................ 12
Tableau n° 4 : Echantillon des éléments des discours recoupés ............................................ 16
Tableau n° 5 : Tableau croisé dynamique des discours ......................................................... 17
Tableau n° 6 : Chronogramme des activités.......................................................................... 22
LISTE DES FIGURES
Figure n° 1 : Modèle simulée d’une reproduction d’un diagramme de Gantt pour une coopérative
agricole : activité de production rizicole ........................................................................................... 15
Figure n° 2 : Figure-type d’une Analyse Factorielle des Correspondances pour un discours donné .. 17
Figure n° 3 : Modèle d’un diagramme d’activité dans la production du lait jusqu’à sa livraison ....... 18
Figure n° 4 : Schéma illustrant les relations entre les coopératives agricoles et leurs environnements
......................................................................................................................................................... 19
Figure n° 5 : Analyse stratégique des produits agricoles ................................................................... 20
Figure n° 6: Courbe évolutive des productions agricoles Source : Auteur, 2014 ............................ 21
Figure n° 7: Synthèse de la méthodologie ......................................................................................... 21
Figure n° 8: Ratio de la coopérative agricole de semence TAFARADIA ............................................ 23
Figure n° 9: Ratio de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI...................................................... 23
Figure n° 10: Extrait du diagramme de Gantt de la coopérative agricole TAFARADIA ..................... 25
Figure n° 11: Diagramme de Gantt de la coopérative agricole de semence TAFARADIA (Suite) ....... 27
Figure n° 12: Extrait du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d'élevage TAMIMI ............ 29
Figure n° 13: Schéma de l’analyse de discours des paysans .............................................................. 30
Figure n° 14: Les besoins primordiaux de chaque association........................................................... 31
Figure n° 15: Les besoins primordiaux de chaque association........................................................... 32
Figure n° 16: Diagramme d'activités induit des discussions auprès des paysans ................................ 33
Figure n° 17 : L’environnement simplifié de la coopérative agricole malagasy actuelle .................... 34
Figure n° 18: Position des pays producteurs de céréales ................................................................... 35
Figure n° 19: Position des pays importateurs de céréales.................................................................. 36
Figure n° 20: Position des pays producteurs de grains et fruits oléagineux ....................................... 37
Figure n° 21: Position des pays importateurs de grains et fruits oléagineux ...................................... 38
Figure n° 22: Production agricole de la région Boeny par rapport à l'exportation de Madagascar ... 38
Figure n° 23: Spéculations par district dans la région Boeny ............................................................ 39
Figure n° 24: Evolution de la production agricole dans le District d’Ambato-boeny.......................... 40
Figure n° 25: Evolution de la production agricole dans la région Boeny ........................................... 41
Figure n° 26 : Evaluation du mode d’acquisition foncière ................................................................. 26
Figure n° 27 : Taux de zonage écologique dans la pratique des paysans ........................................... 28
v
LISTE DES ABREVIATIONS
AEI : Analyse Economique des Institutions
BCG : Boston Consulting Group
CSA : Centre de Services Agricoles
DRDR : Direction Régionale de Développement Rural
FRDA : Fonds Régional pour le Développement Agricole
IMF : Institution de Micro-Finance
PCD : Plan Communal de Développement
1
INTRODUCTION
Jusqu’à maintenant, sur le rang mondial, Madagascar se range dans le 151e, en termes
d’Indice de Développement Humain des pays les plus pauvres du monde (MINISTÈRE
FRANÇAIS DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT,
2013). Malgré les efforts élaborés par les dirigeants successifs pour lutter contre ce fléau, le
taux de croissance économique est de 1,9% en 2012 et 2,6% en 2013, et qui est faible par
rapport à la croissance démographique estimée à 2,8% (http://Perspectives économiques à
Madagascar - Banque africaine de développement.html consulté le 23 août 2014). Une des
raisons est la mauvaise gouvernance constatée au niveau des administrations en termes de
prise de décision. En outre, sur le plan politique, la quasi-dépendance des dirigeants envers les
bailleurs de fonds internationaux freine toute volonté d’effectuer des travaux de
développement pour Madagascar comme des activités agricoles car, il est toujours dit qu’un
pays développé est un pays qui a une bonne autosuffisance alimentaire. Bien que Madagascar
soit un pays peu peuplé (près de 20 millions d’habitants en 2011) pour un territoire d’environ
600 000 Km², sa population a été multipliée par 3,8 en 50 ans (1950-2000) et, même si le taux
de croissance démographique diminue maintenant, la population malgache devrait continuer à
croître pour atteindre 45 millions d’habitants en 2050. Un des enjeux pour Madagascar, et son
agriculture sera donc déjà de répondre aux besoins alimentaires de cette population en forte
croissance (…) (RAKOTOARY, 2013) ; C’est-à-dire, la priorité de l’État malagasy doit se
focaliser dans l’exploitation du secteur agricole et la satisfaction des besoins locaux comme
attribution. Cependant, à nos jours, les activités relatives à l’agriculture demeurent un moyen
pour rechercher les appuis internationaux mais les impacts ne sont guère sentis par les
bénéficiaires comme les paysans. Par ailleurs, toutes les infrastructures agricoles se trouvent
progressivement dans des mauvais états vu le désengagement de l’État depuis l’intégration et
la mauvaise gestion du plan d’ajustement structurel lancé à Madagascar dans les années 80.
De ce fait, la prise de décision pour le développement de Madagascar devrait être faite de bas
en haut afin que le Gouvernement malagasy puisse recenser de nouveau les problèmes
affectant réellement le secteur agricole, et les résoudre de manière intégrée, mais dans chaque
zone d’exploitation agricole à Madagascar. Effectivement, la population est essentiellement
rurale et pratique en majorité une agriculture vivrière (riz, manioc, patate, haricot sec, maïs)
dont seuls les surplus sont commercialisés sur un marché domestique cloisonné et présentant
de nombreux dysfonctionnements. Le morcellement des terres et la désorganisation du secteur
ralentissent la productivité. De plus, les pertes causées par la mauvaise conservation des
récoltes (insectes, rongeurs et maladies) et le manque flagrant d’infrastructures limitent la
2
capacité de production du pays. Ce qui impose la nécessité de la relance des coopératives
agricoles pour que les aides attribuées aux paysans seront bien réparties. Par ailleurs, le taux
de chômage global est de 3,8% à Madagascar, ce qui semble relativement faible ; la
population malgache souffre plutôt de sous-emploi, que de chômage aussi bien dans les
milieux ruraux que dans les milieux urbains, et conduisant à un exode rural. De ce fait, afin de
lutter contre ce chômage frappant la population active malagasy et de réorganiser
l’exploitation agricole incluant la production agricole proprement dite et son écoulement sur
le marché, la question sur le foncier, il est primordial d’orienter cette population à revaloriser
la création des coopératives agricoles. Effectivement, les paysans malagasy retiennent encore
des mauvais souvenirs laissés par cette idée de création de coopérative agricole qui, avant,
leur conduisait dans une désorganisation de leur exploitation agricole habituelle.
Contextuellement, pour les paysans, une coopérative agricole est seulement une sorte
d’association paysanne à être organisée pour se procurer des financements. Une coopérative
est aussi considérée comme un moyen permettant à ces paysans de se libérer de la domination
économique et sociale traditionnelle dans le but de fournir à chaque paysan membre une
opportunité de se procurer de l’argent à partir de leur production agricole, et leur évitant de
gonfler le rang des chômeurs dans les grandes villes par l’exode rural. Bref, le manque de
valorisation du secteur rural et l’inexistence d’emploi favorise donc l’exode rural. Ainsi,
l’intérêt de création et de revalorisation des coopératives agricoles serait de lutter contre cet
exode rural, en contribuant à la création de richesses et d’opportunités locales et en offrant un
cadre pour accompagner les entrepreneurs autant ruraux qu’urbains, aussi bien des jeunes que
des vieux enthousiastes. Évidemment, une coopérative agricole peut comporter des branches
d’activités d’exploitation à l’instar des coopératives d’utilisation des matériels agricoles, de
production ou de transformation.
La réalité contradictoire suivante est dégagée : la coopérativisation agricole a été et est
toujours une des solutions préconisées par le Gouvernement malagasy comme solution pour
aboutir à un vrai développement agricole. Cependant, les paysans, surtout, ceux qui sont
analphabètes ignorent encore la vraie nécessité de cette création de la coopérative agricole
(Lois relatives aux coopératives, Annexe 1) et les différentes branches d’activités relatives à
la coopérative agricole qui peuvent être créées suivant les chaînes des valeurs des produits
agricoles. En outre, la création de la coopérative agricole serait un des moyens pour faciliter
la création d’emploi pour les jeunes, le suivi du développement agricole pour l’État malagasy
et l’assurance de l’autosuffisance alimentaire pour toute la population malagasy.
3
Dans le présent ouvrage, il serait aussi essentiel de discuter le statut exact des coopératives
agricoles sur le plan économie institutionnelle dans lequel elles sont des institutions de type
sociales et le rôle des autres institutions (IMF1, CSA
2,…), organismes privés et divers projets
de développement sur la vulgarisation agricole par le biais des appuis aux acteurs agricoles.
Cependant, la vraie problématique se pose sur les raisons de la non-assurance d’un essor
socio-économique local de la part des coopératives agricoles existantes pour entraîner à la
réticence de certains acteurs agricoles de s’y intégrer.
Cette problématique répondra alors aux questions de recherche suivantes :
- Quelles sont les contraintes faisant obstruction à la création des coopératives
agricoles ?
- Les coopératives agricoles arrivent-elles à stabiliser ou même à augmenter la quantité
de leurs produits agricoles ?
Cette étude a pour objectif global de mettre en exergue l’appui aux acteurs agricoles à travers
la création des coopératives agricoles. Cet objectif global se porte sur deux objectifs
spécifiques comme :
- Identifier les problèmes pouvant influencer la prise de décision des paysans dans la
création des coopératives agricoles ;
- Avancer des solutions relatives à l’écoulement des produits agricoles.
Les hypothèses de recherche émises sont formulées ci-après :
- La création des coopératives agricoles nécessite la concertation des paysans à
intégrer ;
- L’environnement des produits agricoles à exploiter définit la logique d’exploitation
dans les coopératives agricoles.
Les résultats attendus de cette recherche sont donc :
- Les solutions sur la création de la coopérative issues de la concertation des paysans
seront dégagées ;
- Les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation des produits
agricoles seront identifiés.
Ce travail comporte trois parties distinctes : (i) une partie Matériels et Méthodes, comprenant
essentiellement des études comparatives à travers une analyse financière par la méthode des
ratios calculée sur la Table de SIMulation, et une visualisation activités par le diagramme de
1 IMF : Institution de Micro-Finance
2 CSA : Centre de Service Agricole
4
Gantt suivie de la segmentation des discours des paysans par l’analyse de discours moyennant
une Analyse Factorielle des Correspondances (AFC) qui aboutira à une visualisation des
couloirs d’activités par le diagramme d’activités. Les logiques d’exploitation des paysans sont
mises en exergue par l’analyse stratégique de l’environnement des coopératives agricoles
selon la méthode de Michel CROZIER, le positionnement des produits agricoles exploités par
la matrice BCG, et la prévision de l’avenir de ces produits agricoles par l’analyse prospective,
(ii) une deuxième partie sur les Résultats de l’étude, mettant au point : une évaluation de la
concertation des paysans et les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation
des produits agricoles, et enfin (iii) une dernière partie sur les Discussions et
Recommandations, donnant une analyse critique à chaque résultat et aboutissant à la
formulation de recommandations.
5
1 CONCEPTS ET ÉTAT DE L’ART
1.1 CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
1.1.1 Coopératives agricoles
Les coopératives sont des entreprises commerciales dont la propriété est détenue par
les membres qui en utilisent les services. Elles peuvent être à but lucratif ou non lucratif. Un
des principes de base de la coopérative est l’éducation, la formation et l’information de leurs
membres, des représentants élus, des gestionnaires et des employés afin que ceux-ci puissent
participer efficacement au développement des coopératives. Aussi, les coopératives rendent
des services plus efficaces à leurs membres et renforcent le mouvement coopératif en
collaborant avec d’autres coopératives par l’intermédiaire de structures locales, nationales,
régionales et internationales. (ROTA, PINAULT, 2014)
1.1.2 Collecte des idées par analyse de discours
C’est une approche méthodologique des sciences humaines et sociales. Elle est une
approche multidisciplinaire qualitative et quantitative qui étudie le contexte et le contenu du
discours oral ou écrit. Dans ce travail, l’analyse de discours est utilisée pour rassembler les
idées des organisations des paysans en vue de dégager les besoins des paysans. Et ce pour un
but de créer la coopérative agricole.
1.1.3 Modélisation des activités par le diagramme d’activités
C’est un diagramme comportemental d’UML (Unified Modeling Language)
permettant de représenter le déclenchement d’événements en fonction des états du système et
de modéliser des comportements parallélisables (multi-threads ou multi-processus). Il est
également utilisé pour décrire un flux de travail. Il assure aussi la répartition des activités que
doivent entreprendre les membres des coopératives agricoles selon les besoins énoncés dans
l’analyse de discours. (LONGUET)
1.1.4 Analyse comparative
C’est une approche permettant d’identifier les différences ou les ressemblances
existant entre deux sujets (entreprise, zone d’exploitation, etc.) dans le but de dégager des
décisions à prendre lors de la constatation des vices entraînées par ces différences ou ces
ressemblances. (GAGNON, 2001)
6
1.1.5 Analyse financière
Elle peut être définie comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen critique de
l’information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des tiers (donc
de tout le monde…). Elle a pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa
performance financière et économique (rentabilité, pertinence des choix de gestion…), sa
solvabilité (risque potentiel qu’elle présente pour les tiers, capacité a faire face a ses
engagements…), et enfin son patrimoine. (DEISTING et LAHILLE, 2013)
1.1.6 Gestion interne
C’est une méthode de direction d’une entreprise à l’instar des coopératives agricoles
en vue d’une amélioration du profit depuis l’analyse financière jusqu’aux analyses
organisationnelles (production, ressources humaines et écoulement des produits). Un de ses
outils est le contrôle interne qui est l'ensemble des lignes directrices, mécanismes de contrôle
et structure administrative mis en place par la direction, en vue d'assurer la conduite ordonnée
et efficace des affaires de l'entreprise. (JACQUES VILLENEUVE, 1995)
1.1.7 La méthode des ratios
Elle a permis de rapprocher la gestion d’une affaire en vue d’obtenir un optimum
d’efficacité dans la perspective du moyen et du long terme. Les ratios sont faits dans ce cas
pour renseigner prioritairement les chefs de coopérative et pour les aider à prendre des
décisions cohérentes. Mais ils fournissent aussi des informations aux financiers et à l’analyste
financier qui doit détecter les coopératives agricoles dont les actions sont promises à
d’intéressantes progressions. (VAN WYMEERSCH, DE KLERCK)
1.1.8 Logique des acteurs
La logique d’acteurs peut se définir comme les actions entreprises par les acteurs selon
la situation environnante de son exploitation. Mais cette logique d’acteur a une rationalité
limitée dans laquelle l’acteur ne peut agir que si ses moyens ou le système lui entourant le
consentent. (SIDI HIDA)
1.1.9 Régulation sociale des acteurs
La régulation sociale, en tant que mode d’organisation des relations humaines en
société, est fondamentalement liée au systémisme. Elle définit les rapports des individus entre
eux et les relations de ceux-ci au système qui les gouverne. (ICONZI, 2005).
7
1.1.10 Economie des comportements
L'économie comportementale est un champ de la science économique qui étudie le
comportement des êtres humains dans les situations économiques. L'un des principaux
objectifs de l'économie comportementale est notamment de décrire et d'expliquer pourquoi,
dans certaines situations, les êtres humains adoptent un comportement qui peut sembler
paradoxal ou non-rationnel (WILLINGER et EBER, 2005).
1.1.11 Coûts de transactions
Un coût de transaction est un coût lié à un échange économique, plus précisément une
transaction sur le marché. Ce coût n'existe pas dans le cadre de la concurrence pure et parfaite.
Il peut être direct (commission de Bourse) ou indirect (coût de prospection, temps et effort
passés à la négociation et à la vérification de la transaction, etc.). L'utilisation des coûts de
transaction implique une évaluation comparative des institutions alternatives - au sein de
laquelle la contractualisation classique du marché représente un extrême ; l'organisation
centralisée et hiérarchisée représente l'autre ; les firmes d'organisation mixtes de la firme et du
marché sont situées entre les deux. (LAVASTRE, 2001)
1.1.12 Théories de l’économie des institutions
L'économie des institutions, également dénommée Analyse Économique des Institutions
(AEI), étudie les interactions entre le comportement des individus et les institutions qui font
partie de leur environnement. Les institutions sont notamment censées diminuer les coûts de
transaction (BILLAUDOT, 2004).
1.2 PORTÉE DES CONCEPTS SUR L’ÉTUDE
1.2.1 Approche sur les analyses financières
Cette approche va permettre la comparaison des financements des coopératives agricoles.
Ce sera un moyen pour ces coopératives de prouver à leurs partenaires commerciaux ou
financiers qu’il y a une performance dans leurs activités quotidiennes.
1.2.2 Approche organisationnelle dans la création des coopératives agricoles
La création des coopératives agricoles permettra aux paysans de diminuer leurs dépenses
relatives à leurs exploitations agricoles. Grâce aux coopératives agricoles, il sera plus facile
8
aux paysans d’accéder aux différents intrants agricoles et d’outils agricoles avec des appuis
techniques dont la formation sera à la charge du fonds commun des membres. Sur le plan
organisationnel, l’avancement des coopératives agricoles dépend de la responsabilisation des
membres lors de la réalisation de chacune des activités. Par l’utilisation du diagramme de
Gantt, il sera facile d’identifier le rôle de chaque membre, la performance de ses activités et
les impacts de ses activités lors de la production. Par ailleurs, un cadre logique concernant
l’exploitation est mis en évidence afin de vérifier les objectifs à atteindre et les moyens
utilisés par les coopératives agricoles pour atteindre ces objectifs. (DIEMER, PECHUZAL,
2001)
9
2 MATÉRIELS ET MÉTHODES
2.1. MATÉRIELS
2.1.1. Choix du sujet
Le sujet portant sur la stratégie de relance des coopératives agricoles malagasy a été
choisi à cause de la constatation de la situation de la politique agricole actuelle à Madagascar.
D’une part, les paysans ont moins de qualifications ne leur permettant pas de répondre aux
normes requises sur le marché. En outre, agissant individuellement, les paysans bénéficient
moins des formations sur les exploitations agricoles d’où leur incapacité à concurrencer aux
paysans producteurs de l’étranger en termes de qualité et de quantité de la production
agricole. D’autre part, malgré la moindre volonté politique des dirigeants dans l’appui aux
paysans grâce aux politiques de vulgarisation agricole, l’approche s’avère une utopie vue la
diversification et l’innombrable secteur d’activités des paysans. Ainsi, regrouper ces paysans
sous forme de coopérative permet de les rendre plus professionnels et plus compétitifs. Et ce,
selon leurs types de produits agricoles exploités.
2.1.2. Choix de la zone d’étude
En général, l’étude est effectuée dans la Commune Rurale d’Ambato-Boeny, District
d’Ambato-Boeny, Région Boeny dont les coordonnées géographiques sont de 16°28'0" au
Sud et 46°43'0" à l’Est en DMS (degrés, minutes, secondes) (Voir Carte). Elle a été choisie,
d’une part, pour l’existence des vastes superficies agricoles exploitables pour tous types de
cultures comme les cultures vivrières (riz, maïs, manioc,), les légumineuses (les lentilles
Black eyes, tomates) et les cultures industrielles (arachide, coton). Par ailleurs, après le
District de Marovoay, ce district d’Ambato-Boeny fait partie des zones les plus productrices
de riz dans la région Boeny, mais les problèmes d’infrastructures hydro-agricoles freinent
toutes formes de développement agricole (PRD Boeny, 2005). D’autre part, cette zone a été
choisie car vue l’immensité de la superficie agricole avec une surface plane (déjà aménagée
par les colons), une utilisation des grands matériels agricoles essentiels pour l’augmentation
de la production agricole serait envisageable, et ce, en vue d’une création des coopératives
d’utilisation des matériels agricoles. De plus, la Commune Rurale d’Ambato-Boeny concentre
aussi des paysans qui ne sont pas membres d’une association paysanne mais propriétaires
d’une vaste superficie agricole. Par ailleurs, une comparaison entre des coopératives agricoles
existantes dans la zone d’étude avec d’autres coopératives à l’extérieur de la zone pourrait
être effectuée afin de bien vérifier si la zone d’intervention aura un impact à l’exploitation ou
non. Actuellement, dans cette partie de la Région Boeny, la culture des légumineuses (comme
10
les lentilles Black-eyes et les tomates) est devenue une des pratiques prioritaires des paysans.
Donc, orienter ces paysans à créer les coopératives agricoles selon la potentialité de la zone
pourrait constituer un levier de développement économique local.
Carte 1: Localisation de la zone d'étude Source : Google Earth, 2014
2.1.3. Documents de travail
Les documents et ressources qui ont servi de base pour mener cette étude sont résumés dans le
Tableau n°1 suivant.
Tableau n° 1: Documents de travail
TYPES DE DOCUMENTS INFORMATIONS OBTENUES
Plan Communal de Développement de la
Commune Rurale d’Ambato-Boeny
. Données sur l’effectif de la population
rurale dans la Commune Rurale d’Ambato-
Boeny
. Données sur le taux d’occupation des
spéculations
. Rapports sur le nombre des sociétés
intervenants dans le secteur agricole
Rapports des projets/programmes ayant
œuvré dans la création de la coopérative
Rapports d’activités sur l’approche menée
auprès des paysans Source : Auteur, 2014
11
2.2. MÉTHODES
2.2.1. Démarches communes pour la vérification des hypothèses
Afin d’obtenir plus d’informations sur l’étude, des enquêtes ont été effectuées auprès des
personnes ressources.
2.2.1.1.Recherche bibliographique
Des recherches bibliographiques, webographiques et la consultation des documents
relatifs à l’étude ont été menées. La documentation effectuée porte sur l’agriculture et les
coopératives agricoles à Madagascar, et les politiques agricoles pouvant être servies comme
références à l’échelle internationale suivies des contextes socio-économiques des acteurs
agricoles.
2.2.1.2.Enquête formelle
a. Elaboration des questionnaires
En fonction des objectifs de recherche, et des hypothèses avancées et à vérifier, les
questionnaires ont été préétablis avant la descente sur terrain. Eventuellement, ils sont
composés des questions sur les éléments essentiels tels que la situation des organisations
paysannes, la socio-économie des villageois, et l’inventaire des coopératives agricoles en
activité et en pleine essor dans leurs exploitations. Les détails des questionnaires sont visibles
dans l’Annexe 2.
b. Echantillonnage
Dans la Commune rurale d’Ambato-Boeny, il existe 30 associations paysannes plus ou
moins en activité se répartissant dans quatre quartiers différents (Annexe 3).
L’échantillonnage aléatoire effectué sous le logiciel Excel a été adopté. Les listes des
associations suivantes ont donc été retenues.
Le Tableau n°2 montre la liste des associations paysannes enquêtées.
Tableau n° 2: Liste des associations paysannes enquêtées
Numéro Associations Adresse District
1 Fanavotana Ier Quartier AMBATOBOENY
2 Fanilo Ier Quartier AMBATOBOENY
3 Sikina Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
4 Bemiray Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
5 TAM Tantsaha Ambato Miray) Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
6 FIFATA IVème Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
7 Ezaka Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
Source : DRDR Boeny, 2014
12
Un échantillonnage aléatoire a aussi été adopté pour obtenir les coopératives agricoles à
enquêter dans la Commune Rurale de Marovoay.
Le Tableau n°3 représente la liste des coopéraives agricoles obtenues aléatoirement.
Tableau n° 3: Liste des coopératives agricoles étudiées
Numéro Coopératives District
1 TAMIMI Marovoay
2 TAFARADIA Marovoay
Source : CSA Marovoay, 2014
c. Descente sur terrain
Cette étape a été utilisée afin de vérifier les hypothèses avancées dans le plan de
travail. Elle a permis aussi le regroupement des informations sur la perception des paysans
quant à la création des coopératives agricoles, et de recouper ensuite les informations
considérées comme essentielles pour la vraie intégration des paysans dans les coopératives
agricoles. Dans ce cas, pour obtenir un optimum d’informations, l’échantillonnage a priori a
été adopté ;les personnes cibles de l’étude sont dans les zones où les coopératives agricoles
existent, mais la plupart des paysans sont des agriculteurs travaillant individuellement.
2.2.2. Démarches spécifiques pour la vérification de chaque hypothèse
2.2.2.1.Vérification de l’hypothèse 1 : « La création des coopératives agricoles
nécessite la concertation des paysans à intégrer »
a. Comparaison des analyses financières des coopératives agricoles par la méthode de
ratios
Afin de suivre l’évolution de la situation financière d’une coopérative agricole,
l’examen du bilan doit être complété par l’étude et l’appréciation des rapports existants entre
différents postes ou groupes de postes. Le ratio sert aux coopératives agricoles étudiées de
comparer leur performance en immobilisation et en autofinancement. Le progiciel TSIM3 a
aussi été utilisé afin de bien distinguer les actifs courants des passifs courants des
coopératives agricoles et de dégager les courbes évolutives des ratios ainsi calculés. Ci-après
sont donc les ratios pour évaluer la performance des coopératives agricoles en vue d’une
future prise de décision aussi bien sur le plan matériel que sur le plan financier :
3 TSIM : Test de Simulation
13
La structure de l’actif
Les ratios de structure : ils comprennent les ratios d’immobilisations et les ratios
de renouvellement ou d’âge des immobilisations, et qui sont obtenus par les
formules suivantes :
o Ratio d’immobilisations (RI) : Ce ratio exprime la proportion des valeurs
immobilisées nettes dans le total d’actif c’est-à-dire le poids des capitaux
fixes dans le patrimoine de la coopérative agricole. (SASSI et GEID, 2006)
o Ratio de renouvellement ou d’âge des immobilisations (RRI) : Ce ratio
permet de donner une idée sur le degré de vieillesse des immobilisations constituant
l’appareil productif et de juger la politique d’investissement de la coopérative. Donc,
plus ce ratio est élevé, plus les amortissements cumulés sont importants et plus les
immobilisations sont vieilles ou anciennes. (DEISTING F., LAHILLE J.P., 2013)
La structure du passif
Les ratios de structure du passif permettent d’analyser les bas du bilan. Il s’agit de
comparer le montant des capitaux propres à celui des capitaux empruntés (SASSI et GEID,
2006).
Ratio d’autonomie financière (RAF) :
Ce ratio permet de mesurer la part des capitaux propres dans les ressources durables et par
la suite d’apprécier l’autonomie financière de la coopérative. Ce ratio doit être supérieur ou
égale à (0,5) c’est-à-dire que les capitaux propres doivent au moins représenter la moitié des
capitaux permanents. (SASSI et GEID, 2006)
R.I =
R.R.I =
RAF=
14
Ratio de liquidité : Les ratios de liquidité mesurent l’aptitude de la coopérative à
transformer ses actifs circulant en liquidité afin de faire face aux dettes à court
terme (SASSI et GEID, 2006). L’analyse financière reconnaît traditionnellement
trois types des ratios qui sont :
o Liquidité générale (LG) : Ce ratio mesure le degré de couverture du passif
à court terme par les actifs à court terme. Ce ratio doit être supérieur ou
égale à « 1 ».
o Liquidité réduite (LR)
Le ratio de liquidité réduite est constitué par des valeurs réalisables et des
disponibilités. Il ne tient pas compte des valeurs d’exploitations qui ne sont pas très liquides.
o Ratio de liquidité immédiate
Ce ratio mesure le degré des interventions de la coopérative en utilisant ses disponibilités
immédiates. Il se définit comme étant le rapport entre les liquidités et équivalent de liquidités
et les passifs courants. Le ratio de liquidité immédiate exprime la partie de dette à court terme
(DCT) qui peut être remboursé grâce aux disponibilités.
b. Visualisation des activités par le diagramme de Gantt : pourcentage de réalisation
de chaque activité et impact des activités sur la production
Cet outil a permis d’identifier les activités que vont entreprendre les coopératives
agricoles au cours d’une année d’activité. Un logiciel nommé Ganttproject a été utilisé pour
visualiser les périodes de réalisation de chacune des activités prévues afin de s’assurer de leur
mise en œuvre judicieuse. Le résultat du travail pourrait être identifié en avance par les
pourcentages de réalisation des activités. Les étapes suivantes ont été suivies pour obtenir le
diagramme ci-après :
- Apurement des données des activités et des temps de travail de la coopérative sur
Word du logiciel Micrsoft office ;
- Insertion des données dans le logiciel Ganttproject ;
LG =
LR=
LI=
15
- Affichage automatique du diagramme de Gantt (à chaque insertion des temps de
travail)
La Figure n°1 représente un modèle de diagramme après insertion et traitement des
données dans le logiciel Ganttproject.
Source : Auteur, 2014
Figure n° 1 : Modèle simulée d’une reproduction d’un diagramme de Gantt pour une coopérative agricole :
activité de production rizicole
c. Segmentation des discours des paysans par analyse de discours
L’hypothèse 1 « La création des coopératives agricoles nécessite la concertation des
paysans à intégrer » a permis l’identification des problèmes vécus par les paysans et même
les membres des coopératives agricoles dans leurs exploitations agricoles. Pour ce faire, au
cours des entretiens avec ces acteurs agricoles, une analyse de discours a été effectuée afin de
tirer et de spécifier les principaux besoins relatifs aux problèmes des paysans liés à
l’exploitation agricole. Aussi, à partir de cette analyse de discours a été identifié le type des
coopératives agricoles devant être exploitées pour les acteurs agricoles malagasy. Ainsi, pour
aboutir à ces résultats, les étapes suivantes ont été suivies :
16
- Restitution et collecte des informations issues des discours
- Saisie des discours dans le tableur Excel
- Découpage des mots dans les discours et dégagement des mots clés (Homogénéisation
des mots) (Tableau n°4)
- Exportation des mots clés et traitement des données dans le tableau croisé dynamique
du logiciel Excel pour spécifier le nombre de mots clés les plus répétés par les
discoureurs (Tableau n°5)
- Retraitement des données dans le logiciel XLstat par l’outil AFC (L’Analyse
Factorielle des Correspondances qui est une méthode permettant d’étudier
l’association entre deux variables qualitatives) (Figure n°3).
Ci-dessous est montré un exemple d’un tableau représentant les mots homogénéisés et le
nombre des discoureurs intervenant pour chaque mot employé.
Tableau n° 4 : Echantillon des éléments des discours recoupés
Groupe d’individus différents (lieux d’interventions probablement
différents)
A B C D E
Mots D1 D2 D3 D4
Coopérative D1 D3 D3 D1
Financement D1 D4 D1 D3
État D2 D1 D1 D4
Route D1 D2 D2 D4
Matériels agricoles D1 D2 D3 D4
Débouchés D1 D2 D3 D3
Foncier D1 D2 D3 D3
Situation juridique D3 D3 D1 D3
Subvention D1 D4 D2 D1
Formation D4 D4 D4 D2
Assistance technique D2 D4 D2 D2
Filière D1 D3 D3 D1
Travail D1 D2 D1 D4 Source : Auteur, 2014
D1, D2, D3, D4 représentent les discoureurs et leur impression et participation à chaque mot
employé pendant les interventions orales auprès des associations paysannes. L’échelle de
l’emploi des mots est présentée en Annexe 4.
17
Le Tableau n°5 ci-après représente le tableau croisé dynamique de ces discours traités dans le
logiciel Excel 07 :
Tableau n° 5 : Tableau croisé dynamique des discours
Étiquettes de lignes
Étiquettes de colonnes
D1 D2 D3 D4 Total général
Assistance technique 0 1 0 0 1
Coopérative 1 0 0 0 1
Débouchés 0 0 1 0 1
État 0 0 0 1 1
Filière 1 0 0 0 1
Financement 0 0 1 0 1
Foncier 0 0 1 0 1
Formation 0 1 0 0 1
Matériels agricoles 0 0 0 1 1
Route 0 0 0 1 1
Situation juridique 0 0 1 0 1
Subvention 1 0 0 0 1
Transport 0 0 0 1 1
Travail 0 0 0 1 1
Total général 3 2 4 5 14 Source : Auteur, 2014
(*) Toutes les cases vides ont été remplacées par 0. Cela va faciliter le traitement des données
qualitatives par l’outil AFC.
La Figure n°2 représente un exemple de la répartition des discours après traitement des
données sous XLSTAT en utilisant l’outil Analyse Factorielle des Correspondances.
D1
D2
D3
D4
Assistance technique
Coopérative
Débouchés
Etat
Filière
Financement
Foncier
Formation
Matériels agricoles Route
Situation juridique
Subvention Transport Travail
-2
-1
0
1
2
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3
F2 (
33
,33
%)
F1 (33,33 %)
Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 66,67 %)
Colonnes Lignes
Source : Auteur, 2014
Figure n° 2 : Figure-type d’une Analyse Factorielle des Correspondances pour un discours donné
18
A la fin des discours et le dégagement des principales causes de réticence des paysans
à créer des coopératives agricoles, ces paysans seront orientés à établir une visualisation de
couloirs d’activités leurs permettant de représenter la responsabilité des activités entre
différents acteurs. Cette responsabilité constitue un enchaînement des activités depuis l’état
initial (soit la production) jusqu’à l’état final (soit la livraison des produits).
La Figure n°3 suivante montre un modèle de diagramme d’activité lors d’un enchaînement
des activités.
Source : Auteur, 2014
Figure n° 3 : Modèle d’un diagramme d’activité dans la production du lait jusqu’à sa livraison
Autre Demande du client
Fermer la
commande
Livraison sur
place
Livraison à
domicile
Recevoir le
paiement
Traire le lait de
la vache
Préparer la facture Préparer la mise en
bouteille
19
2.2.2.2.Vérification de l’hypothèse 2 : « L’environnement des produits agricoles à
exploiter définit la logique d’exploitation dans les coopératives agricoles. »
Afin d’identifier les caractéristiques des produits agricoles des coopératives agricoles
par rapport à d’autres produits, et leur position respective dans le marché , des analyses
stratégiques ont été effectuées.
a. Elaboration d’une analyse stratégique
Dans cette étape de vérification d’hypothèse, l’analyse stratégique postule l'existence
d’agents libres ayant leurs propres buts.(CROZIER, 1977).Les agents libres considérés
comme un système sont les faits extérieurs qui participent de près ou de loin au bon
fonctionnement des coopératives agricoles (acteurs). Les conduites de ces agents sont toujours
considérés comme rationnelles dont ces rationalités sont limitées. Cette analyse formant la
constitution de l’environnement des coopératives agricoles a servi de référence d’un cadre
logique pour la prise de décision aussi bien financière que socio-technique.
La Figure n°4 illustre cette analyse stratégique :
Source : Auteur, 2014
Figure n° 4 : Schéma illustrant les relations entre les coopératives agricoles et leurs environnements
C’est grâce à ce type de diagnostic que pourrait être obtenu le profil des coopératives
et les spécificités de leurs environnements. Et c’est à partir de là que se dégagent les idées
indispensables au développement des coopératives agricoles.
Etat
Fournisseurs Clients Coopératives
agricoles
Institutions
financières
Consommateurs Fiscalité
Marché Climats
20
b. Analyse stratégique par Boston Consulting Group (BCG)
D’un côté, cette analyse a été utilisée afin d’identifier la position des produits exploités (à
l’échelle locale et internationale) par chaque coopérative et la part de marché de ces
coopératives agricoles. D’un autre, l’analyse a permis de déterminer les différents pays
concurrents dans les produits agricoles donnés. Cette position suit une classification énumérée
la suivante :
- Vache à lait : dans laquelle le produit est dominant mais évoluant à faible part de
marché,
- Star : dans laquelle le produit est dominant et évolue à forte croissance,
- Dilemme : produit à forte croissance mais à faible part de marché,
- Poids morts : produit à faible croissance et à faible part de marché.
La Figure n°5 ci-dessous représente une matrice BCG pour cette analyse stratégique.
Source : Auteur, 2014
Figure n° 5 : Analyse stratégique des produits agricoles
c. Analyse prospective des produits exploités par les coopératives agricoles
Cette analyse a été choisie dans le but d’avoir l’évolution de la production des coopératives
dans les années à venir. L’objectif est qu’en cours d’une éventuelle variation du prix sur le
marché ou de la baisse de la demande des produits depuis les débouchés, les coopératives
agricoles devraient continuer de s’investir mais dans un autre produit agricole.
Pour aboutir à une courbe d’évolution des productions, les étapes suivantes ont été suivies :
- Recoupement des données de production pendant des années d’exercice dans le
tableur Excel 07 ;
- Calcul des écarts-type et moyennes des productions ;
DILEMME
POIDS
MORT
VACHE A
LAIT
STAR
FORT
FORT
Tau
x d
e cr
ois
san
ce
Part de marché
21
- Calcul des données centrées-réduites ;
- Elaboration de la matrice des ratios.
La Figure n°6 représente un modèle de cette courbe évolutive des produits agricoles exploités
par les coopératives agricoles :
Figure n° 6: Courbe évolutive des productions agricoles Source : Auteur, 2014
2.3.Synthèse des démarches méthodologiques
La Figure n°7 représente la synthèse des démarches méthodologiques pour la vérification des
hypothèses.
0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
0 1 2 3 4 5 6 7
Ev
olu
tio
n d
e l
a p
ro
du
cti
on
Année
produit 1
produit 2
produit 3
produit 4
produit 5
ETAPES
EFFECTUEES
TRAVAUX MENES RESULTATS
OBTENUS
Phase préparatoire
Phase de collecte de
données
Phase de traitement
des données
Rapport final
DO
CU
MEN
TAIO
N :
BIB
LIO
GR
AP
HIE
ET
WEB
OG
RA
PH
IE
Elaboration du
protocole de recherche
et des questionnaires
Enquête et entretiens
avec les personnes
ressources
Hypo1 :Coopérativisation
après concertation des
paysans
Hypo 2 : Analyse de
l’environnement des
produits agricoles et de la
vie des coopératives
agricoles
Questionnaires et
protocole de recherche
rédigés
Associations et coopératives répertoriées
Solutions dégagées
Analyse financière Diagramme de Gantt Inventaire des besoins
des paysans
Analyse stratégique
de l’environnement
Analyse stratégique
des produits
Analyse prospective
Finalisation du rapport
HYPOTHESES ET OUTILS DE VERIFICATION DES
HYPOTHESES
Rédaction du travail
Tra
item
ent
sou
s E
xce
l
TSIM
Logiciel
Ganttproject
AFC
Méthode
CROZIER
BCG
Rapport
prix/temps
Figure n° 7: Synthèse de la méthodologie Source : Auteur, 2014
22
2.4.Limites de l’étude
Des contraintes ont été perçues lors de la descente sur terrain pour pouvoir vérifier les
hypothèses. Ces contraintes sont surtout la réticence de certains paysans à cause
d’innombrables enquêtes faites auparavant mais qui n’aboutissent pas à l’amélioration de leur
situation. Par ailleurs, la restitution auprès des paysans a été plus ou moins difficile étant
donné la dispersion géographique des paysans membres des associations. En outre, certains
services administratifs relatifs à l’étude ne disposent pas des données à jour et qui pourraient
avoir des impacts surtout à la rédaction du travail.
2.5.Chronogramme des activités
Le Tableau n°6 suivant montre le chronogramme des activités suivi pendant la réalisation du
présent travail.
Tableau n° 6 : Chronogramme des activités
Source : Auteur, 2014
Année 2014
Semaines 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
Activités Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Documentation
Elaboration du
protocole de recherche
et des questionnaires
Descente sur terrain
Traitement des données
Rédaction
Correction
Présentation
23
3 RESULTATS
3.1. Evaluation de la concertation des paysans
3.1.1. Comparaison des coopératives agricoles en activité par la méthode des
ratios
3.1.1.1.Analyse de la structure de l’actif
Les Figures n°8 et n°9 ci-dessous représentent les ratios des coopératives agricoles étudiées
Source : Auteur, 2014
Figure n° 8: Ratio de la coopérative agricole de semence TAFARADIA
Source : Auteur, 2014
Figure n° 9: Ratio de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI
0.00
0.50
1.00
1.50
2.00
2.50
3.00
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Rat
ios
Année
Ratio de la coopérative agricole de semence TAFARADIA
RI
RRI
RAF
LG
LR
LI
0.00
2.00
4.00
6.00
8.00
10.00
12.00
14.00
16.00
2012 2013 2014
Rat
ios
Année
Ratio de la coopérative agricole d'élevage TAMIMI
RI
RRI
RAF
LG
LR
LI
Légende RI : Ratio d’Immobilisation
RRI : Ratio de Renouvellement d’Immobilisation
RAF : Ratio d’Autonomie Financière
LG : Liquidité Générale
LR : Liquidité Réduite
LI : Liquidité Immédiate
24
D’après les Figures n°8 et n°9, il est remarqué que l'actif immobilisé représente une part
importante (en moyenne 79%) dans le total d'actif. Ainsi, ce ratio montre que la coopérative
TAFARADIA souffre d'une sur immobilisation ce qui représente un risque d'illiquidité qui
pourrait toucher la trésorerie pendant les quatre années , c’est-à-dire les frais de réparation et
les entretiens seront élévés. Par contre, pour la coopérative agricole d’élevage TAMIMI, ce
ratio d’immobilisation représente en moyenne de 9% qui est relativement faible. Cela signifie
que la coopérative a moins investi sur l’immobilisation depuis sa création.
Quant au ratio de renouvellement d’immobilisation, celui de la coopérative TAFARADIA est
en moyenne de 15%, donc ces immobilisations ne sont pas vieilles mais cela ne pourrait
empêcher la continuité de l’entretien qui engendrerait un risque d’illiquidité ainsi dit
précédemment. Par contre, la baisse de ce ratio s’explique par l’acquisition de nouveaux
équipements pour le fonctionnement de la coopérative. Ce qui n’est pas le cas de la
coopérative agricole d’élevage TAMIMI. Elle a un ratio d’âge d’immobilisation élevé
expliquant la vieillesse de ses équipements. Cette coopérative n’a effectué aucun
renouvellement de matériels, et qui pourrait affecter à son exploitation.
a. Ratio d’autonomie financière
Pour les deux coopératives agricoles, leurs ratios d’autonomie financière sont presque élevés.
Ceci explique la non saturation de la capacité d’emprunt de ces deux coopératives car leurs
ratios sont supérieures à 0,5.
b. Liquidité générale
Pour la coopérative TAFARADIA, son ratio est nettement inférieur à la norme ≥ 1, c'est-à-
dire que les actifs à court terme ne garantissent pas une marge importante de paiement du
passif à court terme malgré la hausse du ratio dans les années 2009 jusqu’en 2011.
c. Liquidité réduite
Après calcul de ce ratio, il est constaté que la coopérative TAFARADIA a la capacité de
rembourser en moyenne 68% de ses dettes à moins d'un an en immobilisant la totalité de ses
créances (s’il existe) et de ses liquidités et équivalent de liquidités. Il en est de même pour la
coopérative TAMIMI dont le ratio de liquidité réduite est largement supérieur à celui de la
coopérative TAFARADIA.
25
d. Liquidité immédiate
Pour les deux coopératives agricoles, leurs ratios sont dans la moyenne pendant leurs années
d’exploitation. Ceci explique une bonne gestion de la trésorerie et/ou l’existence des
ressources non employées.
3.1.1.2.Estimation des activités par rapport au temps de la coopérative
agricole TAFARADIA
Dans leurs exploitations en général, les membres des coopératives agricoles ont tendance à
effectuer leurs tâches sans optimisation mais en fonction de la variation des conditions
externes à l’instar des conditions climatiques.
Les Figures n°10 et n°11 ci-après représentent le diagramme de Gantt répartissant et montrant
l’évolution des activités pendant une année d’exercice.
25
Source : Coopérative agricole TAFARADIA, traitement de l’auteur, 2014
Figure n° 10: Extrait du diagramme de Gantt de la coopérative agricole TAFARADIA
: Semis sur la parcelle 1 (paddy de 30Kg)
: Semis sur la parcelle 2 (paddy de 30Kg)
: Hersage et épandage des engrais
: Premier sarclage sur rizière 1 + épandage des engrais
: Deuxième sarclage sur les deux rizières
: Epuration 1:dégagement des plantes de riz n'ayant pas les mêmes tailles)
27
Source : Coopérative agricole TAFARADIA, traitement de l’auteur, 2014
Figure n° 11: Diagramme de Gantt de la coopérative agricole de semence TAFARADIA (Suite)
28
D’après ces les Figures n°10 et n°11, la coopérative agricole de semence TAFARADIA
effectue sa préparation du sol au mois de mai pendant une durée de trois jours. De ce fait, à
partir de ce diagramme, il est remarqué que les activités culturales de cette coopérative ont
connu un retard de plus d’un mois par rapport à la saison culturale normale dans la partie
Nord-ouest de Madagascar (Annexe 6). Ce fait a un impact sur le rendement agricole de cette
coopérative qui a baissé de 3 sacs que la production normale (d’après enquête). Et pour
récupérer ce retard, la coopérative a décalé les jours de préparation du sol et du semis en les
effectuant deux fois en intervalle (préparation-semis-préparation-semis).
3.1.1.3.Représentation des activités par rapport au temps de la coopérative agricole
d’élevage TAMIMI
La Figure n°12 suivante représente le diagramme d’activités de la coopérative agricole
d’élevage TAMIMI.
Le diagramme montre la répartition totale des activités de la coopérative agricole
d’élevage TAMIMI. Les seules activités qui occupent une année entière est le nourrissage des
porcs et le nettoyage de leurs habitats qui sont effectués par seulement deux employés.
(Enquête). En matière de temps, les membres de la coopérative ont plus de temps à
développer d’autres activités pour le développement de leur coopérative.
29
Source : Auteur, 2014 (Reste du diagramme, Annexe 7)
Figure n° 12: Extrait du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d'élevage TAMIMI
30
3.1.2. Identification des besoins des paysans en milieu rural par l’analyse de
discours
3.1.2.1.Résultat après restitution des groupements des paysans
La Figure 13 ci-dessous représente la synthèse de l’analyse de discours des paysans.
Source : Auteur, 2014
Figure n° 13: Schéma de l’analyse de discours des paysans
Pendant l’intervention orale, 7 associations avec en moyenne 10 membres ont
intervenus. Ainsi, la figure n°12 montre les mots les plus employés. Et il est constaté que les
problèmes majeurs des paysans leur empêchant de développer leur association en coopérative
et d’assurer ainsi le développement de l’exploitation agricole demeurent les problèmes
sociaux comme la scolarisation, la sécurité, et les problèmes techniques et financiers qui sont
la maîtrise des techniques agricoles et l’accès au financement agricole. Toutefois, les paysans
martèlent le non avancement d’une association à cause des problèmes d’organisat ion interne
et la gestion des financements obtenus.
D1
D2
D6 D7 Accès au micro-financement
Accès foncier
Collecteur
Coopérative
Débouchés
Formation agricole
Impôts fonciers
Intrant agricole
Niveau de scolarisation
Organisation interne
Prix sur le marché
Projet
Route
Sécurité
Service administratif
Superficie cultivable
Transport -1
0
1
2
-1 0 1 2 3 4
F2 (
33
,33
%)
F1 (33,33 %)
Graphique symétrique (axes F1 et F2 : 66,67 %)
Colonnes Lignes
31
3.1.2.2.Résultat après enquête de chaque groupement des paysans
A la suite des interventions groupées, des enquêtes individuelles ont aussi été
effectuées et ont permis de bien délimiter les problèmes et besoins de chacune des
associations.
Les Figures n° 14 et n°15 suivantes montrent ces besoins dont le contexte de l’enquête
ne s’éloigne pas des idées générales lors des interventions groupées.
Source : Auteur, 2014
Figure n° 14: Les besoins primordiaux de chaque association
La Figure n°14 montre que pour l’Association Bemiray, les besoins attendus pour la
réussite d’un groupement paysan et l’exploitation agricole sont : la facilité d’accès aux micro-
financements, la réhabilitation des routes et la formation agricole. Toutefois, ces associations
sont unanimes dans le renforcement de la sécurité en milieu rural.
0
1
2
3
4
5 Coop
Sup.Cu
Acc. F
Int. Agr.
AMF
Form.Agr.
Imp. Fon.
Org. Int.
Route Niv.Scol.
Transport
Débouchés
Prix M
Sécurité
Serv. Adm.
Collecteur
Projet
Association Fanilo
Association Ezaka
Association Bemiray
32
Source : Auteur, 2014
Figure n° 15: Les besoins primordiaux de chaque association
Légende
Pour ces Associations, l’ensemble est unanime dans l’importance de la sécurité sociale et de la
sécurité des productions agricoles dans la Commune Rurale d’Ambato-Boeny pour le développement
rural. Cependant, il est à remarquer que dans ces figures, l’impôt sur le foncier ne présente aucun
impact sur l’exploitation des paysans.
3.1.2.3.Elaboration du diagramme d’activités
A l’issue des discours, les idées des paysans sur la responsabilité de chacun ont été
regroupées. Ainsi, la Figure n°16 suivante représente le diagramme des activités à être
effectuées par les entités responsables pour un bon fonctionnement de l’exploitation agricole à
travers les coopératives agricoles. Et ce tout en considérant l’organisation, comme système
d’action concret.
Coop : Coopérative Imp.Fon : Impôts fonciers
Sup.Cu. : Superficie Cultivable Org.Int. : Organisation Interne
Acc.F. : Accès Foncier Niv.Scol. : Niveau de Scolarisation
Int.Agr. : Intrants agricoles Prix M. : Prix sur le Marché
AMF : Accès aux Micro-Financements Serv.Adm. : Service Administratif
Form.Agr. : Formation Agricole
0
1
2
3
4
5 Coop
Sup.Cu
Acc. F
Int. Agr.
AMF
Form.Agr.
Imp. Fon.
Org. Int.
Route Niv.Scol.
Transport
Débouchés
Prix M
Sécurité
Serv. Adm.
Collecteur
Projet
Association Sikina
Association TAM
Association FIFATA
Association Fanavotana
33
Figure n° 16: Diagramme d'activités induit des discussions auprès des paysans
So
urc
e :
Aute
ur,
2014
Inst
itu
tion
s de
mic
ro-F
inan
ces
Fournir une quantité élevée
de la production agricole Accéder aux micro-
financements
Faciliter l’écoulement
des produits agricoles
Etat Paysans
Acheter de nouveaux matériels
(transport, machines agricoles,
etc.)
Accéder aux nouvelles
variétés de semences/races
améliorées
Augmenter la
production
agricole/élevage
Faciliter l’accès aux
intrants agricoles
Réduire les taxes sur
les intrants agricoles
Réhabiliter les routes
Simplifier les procédures de
préparation des dossiers administratifs
pour l’emprunt
Construire des
magasins de stockage
Chercher des débouchés
Livrer la production agricole
Assurer
l’autofinancement
Assurer la formation
des paysans
34
D’après la Figure n°16, pour faire avancer l’exploitation agricole à travers les coopératives
agricoles, l’Etat joue le rôle de facilitateur tant sur le plan administratif que sur le plan
mercatique tandis que les paysans ont le choix soit d’emprunter de l’argent auprès des
institutions de micro-finances soit de s’autofinancer pour assurer l’avancement de
l’exploitation agricole.
3.2. Les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation des
produits agricoles
Dans une situation normale, les paysans ont leurs logiques d’action pour effectuer une
exploitation. Souvent, ces logiques d’action ont un rapport avec l’environnement, notamment,
des produits agricoles à être exploités.
3.2.1. Les stratégies pour le bon fonctionnement de la vie des coopératives
Cette analyse permettra de cerner les facteurs tant positifs que négatifs influant la création ou
le bon fonctionnement d’une coopérative agricole.
La Figure ci-dessous représente l’analyse stratégique d’une coopérative selon son
environnement
Source : Auteur, 2014
Source : Auteur, 2014 Figure n° 17 : L’environnement simplifié de la coopérative agricole malagasy
actuelle Légende
: Problème rencontré
: Solution proposée
Coopérative agricole :
Renforcement de
l’organisation interne
Environnement
économique
Environnement
social
Environnement
politico-légal
Environnement
technique
Existence des
concurrents potentiels
sur le marché
Disposition des
équipements lourds pour
faire face à la concurrence
Intervention de l’Etat
dans la concurrence
Monopolisation des
fournisseurs :
fourniture des
pesticides=baisse de
prix à la vente
Régulariser les
accords de
partenariat mais non
simple appuis avec
l’Etat
Prédominance des tabous et
d’esprit individualiste
Intégration de la culture
entrepreneuriale
35
D’après la Figure n° 17, les facteurs qui influencent la vie de la coopérative agricole
malagasy sont l’environnement technique dont les besoins en équipements lourds pour
pouvoir faire face à la concurrence dans l’environnement économique, et l’environnement
social et l’environnement politico-légal qui se reposent respectivement dans la formation des
adultes pour la culture entrepreneuriale, et l’établissement des accords de partenariat avec
l’Etat.
3.2.2. Situation des produits agricoles à l’échelle internationale
Pour faire face à une concurrence locale, les coopératives agricoles déjà créées ou à
créer doivent avoir une vision plus élargie en termes de participation dans la production des
produits agricoles et d’évaluer leurs performances en matières de production. Effectivement,
l’idée de création de la coopérative s’oriente dans la zone d’étude mais elle est applicable
dans toutes les zones de Madagascar selon leurs potentialités.
3.2.2.1.Place des céréales sur le marché international
En Afrique, Madagascar fait parti des pays qui exportent des céréales à l’extérieur. Il
est d’ailleurs essentiel d’identifier la position de chaque pays exportateur de ces céréales à
l’échelle internationale dans le but de repérer la production qu’il faut atteindre pour concourir.
Dans cette étude, les données sur la production agricole de chaque pays n’ont pas été
disponibles, alors l’exemple de l’Afrique subsaharienne a été pris étant donné que
Madagascar exploite les mêmes produits agricoles.
a. Place de l’Afrique subsaharienne dans la production des céréales sur le
marché internationale
La Figure n°18 ci-dessous montre la place de l’Afrique subsaharienne en termes d’exportation
des produits agricoles.
0
1
2
3
4
5
-50000 0 50000 100000 150000 200000
Tau
x d
e c
rois
san
ce
Volume de production (en valeur)
Déveloped economie South-Eastern Europe Communauté d'Etats indépendants Afrique septentrionale
Afrique subsaharienne Amérique latin et Caraïbes Amérique latin Asie orientale
Asie du Sud-est Asie occidentale Océanie OPEP
ST DL
PM VL
en millions de dollars
Figure n° 18: Position des pays producteurs de céréales
Source : Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur
(UN Comtrade) ; traitement de l’auteur, 2014
36
D’après la Figure n° 18, sur le marché international, l’Afrique subsaharienne se trouve dans la
catégorie poids mort. C’est-à-dire qu’elle n’est pas potentielle en matière de volume de
production, et son taux de croissance est aussi faible.
b. Situation de la demande en céréales sur le marché internationale
La Figure ci-dessous représente par contre la demande des céréales sur le marché international
Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur
(UN Comtrade) ; traitement de l’auteur, 2014
Figure n° 19: Position des pays importateurs de céréales
D’après la Figure n°19, ce sont les pays de l’Afrique subsaharienne, de l’Asie occidentale, de
l’Amérique latine et Caraïbes qui importent beaucoup de céréales avec un volume avoisinant
le 14 millions de dollars en valeur monétaire. Donc la concurrence est forte surtout pour
Madagascar dont les techniques pratiquées sont encore du type traditionnel.
3.2.2.2.Place des grains et fruits oléagineux sur le marché internationale
a. Place l’Afrique subsaharienne dans la production des graines et fruits
oléagineux
L’identification de la place de l’Afrique subsaharienne est aussi important afin
d’orienter le marché de Madagascar sur les produits oléagineux. La Figure n°20 suivante
montre la place de l’Afrique subsaharienne à l’échelle mondiale.
1.9984
1.9985
1.9986
1.9987
1.9988
1.9989
1.999
1.9991
1.9992
1.9993
1.9994
1.9995
-4000 -2000 0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000 Tau
x d
e c
rois
san
ce
Volume d'importation (en valeur)
Asie pacifique Europe (Allemagne) Amérique du Nord (USA) Commonwealth Afrique du Nord Afrique Subsaharienne Amérique Latine et Caraïbes Asie orientale Asie méridionale Asie du Sud-Est Asie occidentale Océanie
ST DL
PM VL
en millions de dollars
en millions de dollars
37
Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur
(UN Comtrade) ; traitement de l’auteur, 2014
Figure n° 20: Position des pays producteurs de grains et fruits oléagineux
Il est constaté que ce sont les pays à économie développée et l’Amérique latine qui
exportent plus de produits agricoles oléagineux avec une catégorie Star. Tandis que l’Afrique
subsaharienne se positionne dans la catégorie Dilemme où son taux de croissance est élevé
mais à faible volume de production.
b. Situation de la demande en grains et fruits oléagineux sur le marché internationale
Afin de gérer le volume de production à exporter, l’identification des débouchés des produits
oléagineux est indispensable pour les producteurs agricoles. La figure n°19suivante représente
donc l’ensemble des pays importateurs et sa capacité d’importation.
D’après cette Figure n°21, seule l’Asie orientale qui importe beaucoup de produit oléagineux
mais à faible taux de croissance. Ce qui la positionne dans la catégorie « vache à lait ».
Quant à Madagascar, surtout les simples producteurs locaux (Ambato-boeny) membres des
associations paysannes ou non, l’identification de la capacité productive de sa zone
d’exploitation est essentielle dans le but de prendre une décision pour une augmentation de la
future production ou non par rapport à l’exportation des produits agricoles faite par
Madagascar.
0
1
2
3
4
5
-20000 0 20000 40000 60000 80000 100000 120000
Tau
x d
e c
rois
san
ce
Volume de production (en valeur) Déveloped economie South-Eastern Europe Communauté d'Etats indépendants
Europe Afrique septentrionale Afrique subsaharienne
Amérique latin et Caraïbes Amérique latin Asie du Sud-est
Asie occidentale Océanie OPEP
ST DL
PM VL
en millions de dollars
38
La Figure n°21 ci-dessous représente la position des pays importateurs de grains et fruits
oléagineux à l’échelle internationale.
Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur
(UN Comtrade), traitement de l’auteur, 2014
Figure n° 21: Position des pays importateurs de grains et fruits oléagineux
La Figure n°22 ci-après illustre la production agricole de la Région Boeny par rapport à
l’exportation effectuée par Madagascar
1.998
1.9982
1.9984
1.9986
1.9988
1.999
1.9992
1.9994
1.9996
1.9998
-20000 0 20000 40000 60000 80000 100000
Ta
ux
de
cro
issa
nce
Volume ded'importation (en valeur)
Asie pacifique Europe (Allemagne) Amérique du Nord (USA) Commonwealth Afrique du Nord Afrique Subsaharienne Amérique Latine et Caraïbes Asie orientale Asie méridionale Asie du Sud-Est Asie occidentale Océanie Autres
ST
en millions de dollars
24,500
2,163,958
22,945
12,018,889
34,980
5,962,669
0
2,000,000
4,000,000
6,000,000
8,000,000
10,000,000
12,000,000
14,000,000
Mahajanga Madagascar Mahajanga Madagascar Mahajanga Madagascar
2011 2012 2013
Qu
anti
té d
e p
rod
uct
ion
(en
to
nn
es)
Année
Production agricole de la région Boeny par rapport à l'exportation de Madagascar
Riz
Arachide
Maïs
Sources : DRDR Boeny, INSTAT ; traitement de l’auteur, 2014
DL
VL PM
Figure n° 22: Production agricole de la région Boeny par rapport à l'exportation de Madagascar
39
D’après la Figure n°22, la Région Boeny participe le plus possible dans la production du riz
avec une valeur de 24 500 tonnes en année 2011 et de 34 980 tonnes en 2013. Par contre, il
est vu qu’en terme de production d’arachide et de maïs l’exportation de Madagascar est
relativement élevée par rapport à la production de la Région Boeny. Ceci peut mener à
expliquer que la Région Boeny a une concurrente potentielle en matière de production
d’arachide à savoir la Région Atsimo Andrefana et la Région Menabe.
La Figure n°23 montre la participation du District d’Ambato-boeny par rapport aux autres
Districts dans la région Boeny.
Source : DRDR Boeny, traitement de l’auteur, 2014
Figure n° 23: Spéculations par district dans la région Boeny
Légende
AB : Ambato-boeny
MII : Mahajanga II
MAR : Marovoay
MITSJ : Mitsinjo
SOAL : Soalala
La Figure n°23 explique que le District d’Ambato-boeny produit plus de maïs, du black-eyes, de
l’arachide par rapport aux autres districts dans la région Boeny. Cette participation est de
l’ordre de 20 000T en 2011 pour l’arachide, et de 27 490T en 2013 pour le maïs.
0
50,000
100,000
150,000
200,000
250,000
AB
MII
MA
R
MIT
SJ
SOA
L
AB
MII
MA
R
MIT
SJ
SOA
L
AB
MII
MA
R
MIT
SJ
SOA
L 2011 2012 2013
Qu
anti
té d
e p
rod
uct
ion
(en
to
nn
es
Spéculation et année
Riz
Maïs
Black eyes
Arachide
40
3.2.3. Analyse prospective des produits agricole exploités dans la Commune
rurale d’Ambato-boeny
La Figure n° 24 ci-dessous représente l’évolution de la production agricole dans le District
d’Ambato-boeny.
Source : CSA ; traitement de l’auteur, 2014
Figure n° 24: Evolution de la production agricole dans le District d’Ambato-boeny
D’après cette figure, le prix de la production agricole est presque stable moyennant de
1 300Ar, mais cela n’influe pas la production effectuée par les paysans surtout pour les
spéculations Arachide et la lentille black-eyes qui connaissent une légère augmentation
respectivement à partir de l’année 2014 et 2015.
0
10,000
20,000
30,000
40,000
50,000
60,000
70,000
80,000
90,000
100,000
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Qu
anti
té d
e p
rod
uct
ion
Année
Estimation de l'évolution de la production agricole dans le district d'Ambato-boeny
Riz
Maïs
Black-eyes
Arachide
41
La Figure n°25 ci-dessous représente l’évolution de la production agricole dans la Région
Boeny.
Source : DRDR Boeny ; traitement de l’auteur, 2014
Figure n° 25: Evolution de la production agricole dans la région Boeny
D’après cette figure, la quasi-stabilité des prix des produits agricoles sur le marché
n’influe pas totalement la production agricole surtout la production rizicole. Toutefois les
autres spéculations comme l’arachide et la lentille black-eyes montrent une légère
augmentation de production dès l’année 2014. Ceci est du à la demande en graine oléagineuse
demeurant toujours importante sur le marché international.
0
100,000
200,000
300,000
400,000
500,000
600,000
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Estimation de l'évolution de la production agricole dans la Région Boeny
Riz
Maïs
Black-eyes
Arachide
42
4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
4.1.Discussions
4.1.1. La concertation des paysans
4.1.1.1.Analyse comparative de la gestion interne des coopératives
agricoles par la méthode de ratios
Dans l’ensemble de leurs activités et jusqu’à maintenant, les coopératives agricoles sont
encore en vie ou renaissent par l’existence des financements apportés par les projets de
développement. (AFDI, 2009). Cela explique donc leur ratio d’immobilisation qui est
suffisamment élevé (Cas de la coopérative agricole TAFARADIA). Il n’est pas le cas,
cependant pour la coopérative TAMIMI. Avec son ratio d’âge d’immobilisation moins élevé,
malgré l’appui apporté par le FRDA (cité par l’enquêté), il y a des apports bénéficiaires qui
sont à la charge notamment de la coopérative comme l’extension du bâtiment d’élevage. Ces
apports présentent encore une lourde charge pour les membres étant donné que leur effectif ne
permettant pas de faire face à la cherté des matériels essentiels qu’il faut acheter. Par ailleurs,
ces coopératives agricoles étudiées ont un ratio d’autonomie financière élevé à cause des
disponibilités des produits valorisables pour faire fonctionner les coopératives. Mais ce cas ne
leur permet pas d’accéder à un emprunt plus élevé à cause de la hausse du taux d’emprunt, la
difficulté des emprunts et le retard de l’arrivée de ces emprunts même par rapport à leurs
calendriers d’activités. Quand à leur liquidité générale, le ratio faible de la coopérative
TAFARADIA peut être expliqué par la stabilité des stocks pendant les quatre années
d’exploitation. Tandis que pour la coopérative TAMIMI, son ratio de liquidité générale est
très élevé, donc ses actifs à court terme pourraient garantir le paiement du passif à court
terme.
4.1.1.2.Le diagramme d’activités des coopératives agricoles
Pour la coopérative agricole de semence TAFARADIA, l’évolution de leurs activités varie en
fonction du changement climatique. En plus, ces coopératives sont créées dans
l’empressement dans le but de se procurer des financements d’où la non révision et le non
approfondissement des règles relatives à la création des coopératives agricoles. Cela aboutit
au manque des organisations internes vue l’inexistence des formations apportées aux paysans
d’où la réticence dans la prise de décision quant à l’avancement ou non de leurs activités en
cas des obstacles climatiques, par exemple. (CROZIER M., FRIEDBERG E., 1977),
Il en est de même pour la coopérative agricole d'élevage TAMIMI ; les activités sont bien
réparties dans le temps ; cependant, il existe une marge de temps perdus dans l’ensemble de
43
son calendrier d’exploitation. Un cas qui prouve l’inexistence des formations sous prétexte
que pour les membres, la participation de chacun est toujours indispensable. Mais, pour cette
coopérative, deux employés sur 10 seulement travaillent en excluant la gestion de la
trésorerie. Alors, les 8 membres restant réduisent les gains malgré leurs participations
financièrement, car ils doivent valoriser leurs ressources humaines en prenant compte, par
exemple, de l’importance de l’insertion et l’entretien de nouveaux matériels efficaces pour la
survie d’abord de leur coopérative puis le développement de leurs affaires.
4.1.1.3.Les nécessités de l’analyse de discours
Au cours de leurs interventions, il existe des comportements adoptés par les paysans dans leur
exploitation. Ces comportements sont relatifs à leurs coûts de transaction vue l’ensemble des
besoins les plus martelés.
a. Les besoins en plus de débouchés et intrants agricoles et transport
Les paysans sont sous la domination mercatique des collecteurs. En effet, les paysans
vivent encore dans la continuité mais non dans l’idée de développement de leurs activités
agricoles pour leur subsistance. Une sorte de comportement routinier (NIELSEN, 2007). Ils
n’ont pas des moyens pour se procurer suffisamment des intrants agricoles (insecticides) à
cause de leurs chertés (environ 32 000Ar le litre, mais de mauvaise qualité, d’après l’enquête)
et de l’enclavement de leurs zones pour l’approvisionnement (faute de transport). Ainsi, les
collecteurs agissent auprès des fournisseurs des intrants agricoles (comme les insecticides) et
exigent par contre la vente des produits agricoles, chez eux, à bas prix. Actuellement, malgré
la réputation du District d’Ambato-boeny sur la fertilité du sol, les intrants agricoles comme
les engrais deviennent de plus en plus dans la nécessité des paysans étant donné le retard de la
pluie, qui entraîne la crue du fleuve de Betsiboka dont ce dernier apporte à sa destination des
alluvions fertilisants améliorant la qualité nutritive des sols.
b. La scolarisation et la formation agricole
Les besoins fondamentaux des paysans pour aboutir à un développement agricole. En
2008, la population rurale à Ambato-boeny occupe plus de 37% dans les 47 650 habitants
(PCD Ambato-boeny, 2008) dont la majorité, plus de 45% sont des analphabètes. Ceci affecte
donc la non réussite de toute forme d’idée de formation agricole (DROY, 1996) étant donné
que les paysans sont qualifiés des paysans-agriculteurs « individualistes à pratique agricole
traditionnelle » dont la plupart, d’après enquête, sont des natifs de la zone. Aussi, ces paysans
44
baignent dans le manque totale d’information sur le marché et favorisant ensuite la maîtrise
sans équivoque des prix de la part des collecteurs.
c. Le foncier
Il constitue l’intérêt général des paysans car c’est dans le foncier que repose une de leurs
logiques d’actions qui influe ensuite sur le mode de régulation sociale. (TOUMI, 2006). En
effet, parmi les 30 paysans membres des associations ou non, plus de 50% intègrent dans leurs
systèmes d’exploitation la location des terres (Annexe 10, figure n°26) dont certains optent le
métayage et d’autres le fermage. C’est aussi la raison pour laquelle l’impôt sur le foncier a
moins d’impact sur le système de production des paysans. Mais en termes de régulation
sociale, l’accès au foncier par voie de métayage engendre souvent des désaccords et qui se
présentent surtout lors du partage de la production.
4.1.2. L’environnement des produits agricoles et la coopérative agricole
4.1.2.1.Les logiques paysannes relatives à l’environnement des coopératives
agricoles
La création d’une coopérative apporte des grands avantages dans le sens de
l’acquisition des financements. Elle constitue également une opportunité pour les paysans de
pouvoir, un jour, maîtriser le prix des produits agricoles. Mais dans la responsabilité de l’Etat,
les paysans à travers la coopérative agricole font face à une instrumentalisation de la part de
ces responsables étatiques. (Mémento de l’Agronome, 2006). En réalité, l’idée de création des
coopératives agricoles vient en deux sens dont pour pouvoir étendre leurs champs
d’exploitation (marché) et pour faciliter l’accès aux intrants agricoles pour les paysans ; tandis
que du côté des responsables étatiques par le biais ou non des projets, créer la coopérative
agricole permet d’accéder au plus vite le financement provenant des bailleurs de fonds
(Auteur, 2014). Effectivement, les paysans sont dotés des matériels non sophistiqués et des
intrants agricoles comme la semence pour le cas de la coopérative TAFARADIA (semences
de riz Sebota 4565 obtenues par achat). Mais lors de la vente des produits agricoles, l’Etat par
le biais d’un projet4 a fait intégrer d’autres semences qui concourent à la production de la
coopérative.
4 Projet (avec la DRDR Boeny) qui a fourni des semences de riz à la coopérative agricole TAFARADIA mais
qui a, en contre-appui, répandu sur le marché une semence de riz Hybride en provenance de la Chine. La
conséquence etant l’augmentation de stock et la perte de la coopérative agricole de semence TAFARADIA.
45
4.1.2.2.Les logiques paysannes dans l’exploitation des produits agricoles
Suite à la précédente discussion sur les problèmes d’imposition des collecteurs sur le marché,
les paysans agissent dans le besoin d’argent et pratique les cultures qui semblent avoir plus de
valeurs ajoutées et demandées par les collecteurs. En se référant dans la demande en céréales,
et en graines et fruits oléagineux sur le marché international, les paysans exploitent plus les
produits agricoles comme le black-eyes et l’arachide (Annexe 11, Tableau 15) dont
l’occupation de ces derniers est élevée avec les taux relativement de 19,7% et 19,5% dans la
Commune rurale d’Ambato-boeny (Annexe 11, Tableau 16).
Et que l’ensemble de ces produits agricoles sont destinés à la vente sauf pour le riz dont la
production est destinée à l’autoconsommation. (Annexe 12). De plus, sur ces paysans
enquêtés, pour atteindre ces objectifs, 33% pratiquent la technique d’association culturale
comme l’arachide et le maïs ou la lentille black-eyes et le maïs (Annexe 11, Tableau 15). Ceci
dans le but aussi de pouvoir se récupérer, en termes de source de revenu, au cas où le prix
d’un des produits est en baisse. Cette situation est d’ailleurs expliquée par la tendance de la
production agricole (Black-eyes et arachide) dans les trois années à venir. (Figure n°24). De
ce fait, l’Etat doit agir parallèlement avec les paysans surtout dans la construction des
infrastructures sociales comme la route qui est un bien commun. (Figure n° 16). Par ailleurs,
l’Etat doit considérer et réaliser toutes les formes d’appuis pour les paysans. En outre, les
paysans accélèrent aussi leurs activités en s’autofinançant (AFDI, 2009) en cas de l’inactivité
ou de l’impuissance de l’Etat.
De plus, selon les potentialités agricoles des zones d’exploitation, et en dehors de
l’association culturale, les paysans pratiques leurs agricultures dans différentes zones
écologiques (Annexe 11, Figure n°27). Toutefois, cette pratique explique le but de toujours
vouloir produire afin de pouvoir rembourser les dettes surtout pour les paysans endettés.
4.2.Recommandations
4.2.1. Satisfaire les besoins des agriculteurs
4.2.1.1.Intégrer la politique de la mécanisation agricole
Il est bien visible que la plupart de la base du développement économique de tous les
pays du monde entier à l’instar de la Russie, de la Chine et des Etats-Unis est le
développement agricole par la mécanisation agricole. Aussi, dans le District d’Ambato-boeny
comme dans la partie Nord-ouest, Ouest et Sud-ouest de Madagascar, il existe des grandes
superficies de terres agricoles et qui sont des « baiboho ». La majorité des paysans exploitent
en moyenne 8Ha dont le travail du sol se fait en 1 mois avec 6 charrues, ce qui peut causer le
46
non respect du calendrier cultural dont la finalité pourrait être la baisse du rendement agricole.
Pourtant avec une machine de grande envergure, 1Ha peut se faire en moins d’une heure.
4.2.1.2.Renforcer l’offre de partenariat coïncidant avec les objectifs des
coopératives agricoles (arrangement institutionnel et contractuel)
Ce cas est bien visible surtout dans le partenariat financier. En effet, les paysans ont la
volonté d’emprunter de l’argent pour développer leurs activités même si le taux d’intérêt des
prêts est élevé. Mais, les partenaires financiers utilisent la politique de retardement des
procédures administratives après signature du contrat, qui risque de ne plus coïncider avec le
calendrier cultural. Ce qui pénalise les agriculteurs en cas de retard de remboursement des
dettes, un acte qui est considéré comme un endettement forcé des paysans.
4.2.1.3.Pour les projets de développement, appuyer les paysans dans la
création et la structuration des coopératives agricoles
Lors de l’enquête sur terrain, l’ensemble des dires des paysans convergent dans la
création des coopératives par l’existence des projets qui financent des activités. Aussi,
certains projets orientent les activités potentielles (à débouchés et production sûrs) en activité
qui dévie de la volonté des paysans et de la potentialité de la zone. Par exemple, orienter les
paysans agriculteurs en paysans artisans pour accéder à un financement quelconque pour une
coopérative.
4.2.1.4.Intégrer dans les composantes des projets la formation des paysans
analphabètes
Si le projet est toujours nécessaire pour le développement agricole, alors
l’augmentation du taux de scolarisation est bien plus importante à intégrer dans ses
composantes. Il est toujours facile de dire que les paysans n’exécutent pas les techniques
agricoles qui leur sont attribuées. Mais il faut prendre en compte que les paysans ont un genre
de mentalité comme « écouter théoriquement puis accepter (verbalement), et qui veut dire
accéder au financement en refusant la pratique (application des nouvelles techniques) ». D’où
la nécessité de former ces paysans.
47
4.2.2. Amélioration de l’environnement des produits agricoles de la coopérative
agricole
4.2.2.1.Renforcer la capacité des paysans dans la pratique des techniques
agricoles
En complémentarité avec la recommandation précédente, à l’issue de la formation des
adultes, les paysans sauront distinguer une bonne technique de la mauvaise mais en théorie.
Donc, le renforcement des capacités des paysans par la pratique sur terrain (d’une envergure
plus grande) serait un bon moyen de convaincre les paysans à suivre les exemples qui leur
sont bénéfiques. C’est en tous cas, jusqu’à maintenant, un des meilleurs moyens pour
augmenter davantage la production agricole surtout dans les Districts d’Ambato-Boeny et de
Marovoay.
4.2.2.2.Renforcer la sécurité en milieu rural
Ce fléau est une des raisons qui limitent l’activité en général des paysans. Et il touche
surtout sur le capital « bétail » qui est un des moyens pour payer la main-d’œuvre lors de la
vente, mais le bétail fournit aussi un surplus de force de travail. Ainsi, sa perte lors d’un vol
réduira la vitesse de travail des paysans mais les forcera aussi à s’endetter encore plus. Par
ailleurs, à l’issue de la récolte dont les biens sont encore regroupés sur le champ agricole, les
paysans subissent des attaques à mains armées ou des vols nocturnes.
4.2.2.3.Réhabiliter les routes secondaires et les infrastructures hydro-
agricoles
Cette recommandation est valable pour toujours étant donné que, pour les agriculteurs
la production ne pourra pas sortir à cause des frais de transport. Par ailleurs, les grands
collecteurs profitent cette faiblesse des paysans pour maîtriser le prix sur le marché. Dans ce
cas, la réhabilitation de la route reste toujours un moyen pour les paysans de fuir l’hégémonie
mercatique des collecteurs mais aussi un moyen pour les autres collecteurs d’y parvenir. Dans
ce sens, le système « la demande domine l’offre » devient « l’offre domine la demande » si les
buts sont le développement agricole et l’amélioration des revenus des paysans. Par ailleurs,
les infrastructures hydro-agricoles vont permettre aux paysans de bien maîtriser l’eau
d’irrigation au cas où ils doivent appliquer les nouvelles techniques de culture surtout pour le
riz.
Dans l’ensemble, pour bien appuyer le secteur agricole à travers la création des
coopératives agricoles, il est impératif de valoriser les ressources intellectuelles des
techniciens agricoles et ingénieurs agronomes.
48
CONCLUSION
Le développement agricole à Madagascar demeure une politique mais l’objectif n’est
pas encore atteint par l’Etat malagasy malgré les discours sans cesse des dirigeants que le
développement économique est basé sur le secteur primaire. Visiblement, il est bien constaté
que la coopérativisation agricole n’est pas une idée nouvelle dans la connaissance des
paysans. Seulement, le mode d’accession de certains projets et/ou programmes de
développement œuvrant dans le monde rural par le biais d’accès au financement corrompt la
vraie volonté des paysans dans la relance des coopératives agricoles. Nonobstant, d’après les
enquêtes effectuées sur terrain, les paysans ont inventorié leurs besoins primordiaux afin de
créer, rentabiliser et de pérenniser les coopératives agricoles à l’instar de la réhabilitation des
routes, le renforcement de la sécurité en milieu rural et la formation agricole. D’où la
confirmation de la première hypothèse sur la nécessité de la concertation des paysans.
Par ailleurs, les paysans ont leurs logiques d’action sur leurs modes d’exploitation en général.
Les logiques, ont surtout un grand rapport avec l’environnement des produits qu’ils exploitent
comme le niveau d’importance de ces produits agricoles sur le marché international, et les
autres facteurs tant bien positifs que négatifs influencent la vie de la coopérative agricole
actuelle. Donc, la deuxième hypothèse est bien confirmée.
L’Etat demeure le pivot central pour la réussite des coopératives agricoles malagasy par le
biais du protectionnisme sur l’écoulement des produits agricoles importés sur le marché local
ou par le biais d’une négociation avec les investisseurs relatifs qui sauront comment, quand
valoriser les produits agricoles et à quel prix. La réussite de la coopérative agricole malagasy
reste la réussite du complexe volonté politique-adaptabilité des paysans-le soutien des
consommateurs locaux.
49
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ANNEXES
ANNEXE 1 : Loi n°99-004 du 21Avril 1999 relative aux Coopératives LOI N° 99-004 DU 21
AVRIL 1999 relative aux Coopératives ..................................................................................1
ANNEXE 2 : Questionnaire .................................................................................................. 11
ANNEXE 3 : Liste des associations et coopératives agricoles ............................................... 14
ANNEXE 4 : Base de données des discours .......................................................................... 16
ANNEXE 5 : Le bilan financier simplifié des coopératives agricoles étudiées ...................... 17
ANNEXE 6 : Calendrier cultural des cultures vivrières dans le Nord-Ouest de Madagascar .. 18
ANNEXE 7 : Suite du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI .. 19
ANNEXE 8 : Liste des pays exportateurs et importateurs ..................................................... 22
ANNEXE 9 : Evolution de la production agricole ................................................................. 24
ANNEXE 10 : La population rurale et l’occupation du sol .................................................... 25
ANNEXE 11 : Les spéculations et leurs exploitations ........................................................... 27
ANNEXE 12 : Répartition de l’utilisation de la production agricole selon les paysans enquêtés
............................................................................................................................................. 30
ANNEXE 13 : Tableau des importations des graines et fruits oléagineux et des céréales dans
le monde ............................................................................................................................... 31
1
ANNEXE 1 : Loi n°99-004 du 21Avril 1999 relative aux Coopératives LOI N° 99-
004 DU 21 AVRIL 1999 relative aux Coopératives
(J.O. n° 2572 E.S. du 27 04 1999, p.1133)
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE PREMIER
Champ d’application – Définition
Article premier - Champ d’application :
La présente loi régit tous les groupements ou associations de toutes les branches d’activités
économiques et ayant le statut de coopérative telle qu’elle est définie par les dispositions ci-
après.
Elle s’applique aux unités coopératives, aux Unions, aux Fédérations et à la Confédération de
coopératives et, régit en tant que de besoin, les structures horizontales prévues par les articles
33 et 34 ci-après.
Art. 2 - De la définition de la coopérative :
Une coopérative est une société civile particulière à capital et personnel variables rassemblant
des personnes qui se sont volontairement groupées pour atteindre un but commun, par la
constitution d’une entreprise gérée collégialement, en fournissant une quote-part équitable du
capital nécessaire et en acceptant une juste participation aux risques et aux fruits de cette
entreprise, au fonctionnement de laquelle les membres participent activement.
Elle est dotée de la personnalité morale.
CHAPITRE. II
Principes fondamentaux - Objets - Branches d’activités
Art. 3 - Des principes fondamentaux :
La coopérative agit selon les principes suivants :
libre adhésion ;
contrôle et gestion collégiaux ;
ristournes proportionnelles aux activités des membres ;
double qualité des membres ;
éducation des membres ;
neutralité politique, ethnique et religieuse ;
un membre, une voix.
Art. 4 - De l’objet de la coopérative :
La coopérative a pour objet de fournir des prestations aux membres, notamment en vue de :
assurer la qualité des produits et services ;
offrir en permanence de meilleurs services aux membres ;
améliorer le bien-être des membres ;
élever le niveau professionnel et culturel des membres par des activités de formation et
d’éducation ;
mettre à la disposition des membres pour leur usage exclusif des matériels, machines ou
instruments ;
effectuer au bénéfice des membres toutes opérations financières, notamment la collecte de
l’épargne, l’octroi de crédit ou le cautionnement mutuel.
2
Art. 5 - Des branches d’activités coopératives :
Les coopératives exercent leurs activités dans les branches ci-après, notamment :
production et transformation (agricole, minière, pêche, ...)
commerce (centrale d’achat, collecte, distribution, ...)
service (transport, assurance,….)
épargne et crédit.
Les dispositions de la présente loi concernent les branches d’activités ci-dessus sauf
dispositions contraires les régissant.
Les statuts définissent la nature des activités de chaque coopérative.
TITRE II
CONSTITUTION DES COOPERATIVES
CHAPITRE PREMIER
Principes de constitution - Enregistrement - Ressort territorial -
Siège social - Dénomination
Art. 6 - Des principes de constitution :
Une unité de coopérative est constituée par sept personnes physiques ou morales au
minimum. Les Unions, Fédérations et Confédération peuvent être constituées par deux
structures coopératives au minimum.
L’assemblée générale constitutive, qui réunit les membres fondateurs, adapte d’une manière
souveraine les statuts devant régir la coopérative, détermine et constitue les moyens financiers
ou matériels nécessaires au démarrage des activités.
Art. 7 - De l’obligation d’enregistrement :
Au moment de leur création, l’enregistrement d’une coopérative, union, fédération et
confédération sont fixées par voie réglementaire.
Art. 8 - Du ressort territorial, du siège social et de la dénomination :
Les statuts fixent le ressort territorial, le siège social et la dénomination de la coopérative.
La dénomination doit comprendre le terme “ coopérative ”.
Les actes, documents émanant de la coopérative et destinés aux tiers, notamment lettres,
annonces, factures et publicité doivent porter lisiblement la dénomination de la coopérative
suivie des
Les actes, documents émanant de la coopérative et destinés aux tiers, notamment lettres,
annonces, factures et publicité doivent porter lisiblement la dénomination de la coopérative
suivie des mots “ coopérative régie par la loi n°… du … et enregistrée sous le n°… du…. ”
CHAPITRE II
Membres
Art. 9 - De la définition :
Est membre d’une coopérative toute personne ayant satisfait aux conditions d’adhésion fixées
par les statuts, ayant obtenu l’approbation de l’assemblée générale et ayant souscrit au capital
social.
Les statuts fixent les modalités d’adhésion ou de démission.
Une personne ne peut adhérer à deux ou plusieurs coopératives de mêmes activités principales
et dans le même ressort territorial.
Art. 10 - De la qualité :
3
Toute personne physique, ayant la majorité civile peut devenir membre d’une unité
coopérative.
Toute personne physique, âgée de seize ans révolus et ayant obtenu l’autorisation du
représentant légal, peut également devenir membre d’une unité coopérative.
Des personnes morales peuvent être également admises dans la limite fixée par les statuts.
Aucun membre ne peut détenir plus de cinquante pour cent du capital social.
Art. 11 - Des droits et obligations :
Chaque membre a le droit de :
participer aux Assemblées générales ;
voter et se faire élire dans les conditions fixées par les statuts ;
bénéficier des prestations et avantages offerts par la coopérative ;
être informé du fonctionnement de la coopérative ;
Tout membre est tenu de :
libérer sa part sociale obligatoire ;
participer aux activités de la coopérative ;
respecter les statuts et le règlement intérieur ainsi que les décisions de l’assemblée générale ;
utiliser les services compétitifs de la coopérative pour tout ou partie des opérations pouvant
être effectuées par la coopérative ;
préserver les biens de la coopérative.
Les statuts peuvent prévoir d’autres droits et obligations non contraires aux dispositions du
présent article.
Art. 12 - De la responsabilité financière :
La responsabilité de chaque membre vis-à-vis des tiers pour les engagements contractés par la
coopérative en cas d’insolvabilité ou pour les déficits des opérations de liquidation en cas de
dissolution est fixée par les statuts. Dans tous les cas, cette responsabilité ne doit pas être
supérieure à cinq fois la part sociale obligatoire. .
Pour les membres mineurs, la responsabilité prévue à l’alinéa précédent est assurée par les
représentants légaux qui leur ont donné l’autorisation d’adhésion.
La démission ou l’exclusion d’un membre d’une coopérative ne le libère pas de sa
responsabilité financière découlant des obligations antérieures à sa démission ou à son
exclusion.
Toutefois, aucune action nouvelle ne sera recevable contre un membre démissionnaire ou
exclu ou contre ses héritiers, tant de la part de la coopérative que des créanciers de celle-ci,
passé un délai d’un an après la démission, l’exclusion, ou le décès de ce membre.
Art. 13 - Des usagers :
La coopérative peut admettre, dans les conditions prévues par les statuts, des usagers désirant
bénéficier des services de la coopérative.
Leur nombre ne doit toutefois pas dépasser le tiers des membres régulièrement inscrits, sauf
pour les coopératives de consommation et de service.
TITRE III
STRUCTURES DU MOUVEMENT COOPERATIF
CHAPITRE PREMIER
Structure interne
Art. 14 - Des organes de la coopérative :
Les organes de la coopérative sont :
l’assemblée générale ;
le Conseil d’administration.
4
Section I
De l’assemblée générale
Art. 15 - De la composition :
L’assemblée générale est l’organe suprême de délibération des coopératives (Unités, Unions,
Fédérations et Confédération).
Elle réunit l’ensemble des membres régulièrement inscrits.
En ce qui concerne les Unions, les Fédérations et 1a Confédération, elle est composée par des
représentants de chaque coopérative membre.
L’assemblée générale se réunit en séance constitutive, en séance ordinaire ou en séance
extraordinaire.
Les modalités de réunion sont fixées par les statuts.
Art. 16 - De l’assemblée générale ordinaire :
L’assemblée générale ordinaire se réunit en séance ordinaire autant de fois que l’intérêt de la
coopérative l’exige et au moins une fois par an.
L’assemblée générale ordinaire statue et décide de toutes les questions relatives à
l’orientation, à la politique et à l’organisation générale de la coopérative.
Ses attributions consistent, entre autres, à :
approuver le budget annuel de la coopérative ;
examiner, approuver ou ratifier les rapports annuels d’activité et financiers, donner quitus aux
administrateurs, fixer l’intérêt à servir aux parts sociales, dans les limites fixées par les statuts,
déterminer le montant et les modalités de répartition des ristournes ;
ratifier toute convention de partenariat avec une entité non coopérative ;
procéder à l’élection et/ou à la révocation des administrateurs ;
le cas échéant, autoriser les actes que le Conseil d’administration ne peut accomplir seul;
entériner les adhésions, les exclusions et les sanctions des membres ;
adopter et modifier le règlement intérieur de la coopérative.
Art. 17 - De l’assemblée générale extraordinaire :
L’assemblée générale se réunit en séance extraordinaire pour délibérer sur les questions se
rapportant à :
la modification des statuts ;
la fusion avec d’autres coopératives ;
la scission de la coopérative ;
la dissolution de la coopérative ;
la prorogation de la durée de vie de la coopérative.
Art. 18 - De la convocation :
L’assemblée générale se réunit sur convocation du président du Conseil d’administration, à la
demande, soit de la moitié des membres du Conseil d’administration, soit à la requête du tiers
des membres de la coopérative.
Les modalités et le délai de convocation sont fixés par les statuts.
Art. 19 - Du quorum :
L’assemblée générale ordinaire peut siéger valablement si elle réunit la moitié au moins des
membres inscrits. L’assemblée générale extraordinaire ne peut siéger valablement que si elle
réunit les deux tiers des membres inscrits.
Lorsque le quorum n’est pas atteint lors de la première convocation, l’assemblée générale est
convoquée de nouveau selon les dispositions statutaires.
Art. 20 - Des délibérations et vote :
Les décisions de l’assemblée générale sont prises à la majorité absolue des voix exprimées.
Les statuts fixent les modalités de vote.
5
Les membres du Conseil d’administration ne prennent pas part au vote quand il s’agit
d’approuver les rapports financiers.
Art. 21 - De l’assemblée des sections :
Lorsque l’étendue de la zone d’action de la coopérative l’exige ou en cas de nombre trop
élevé des membres, la coopérative peut organiser des assemblées de section pour discuter de
l’ordre du jour de l’assemblée générale et pour désigner leurs- délégués à cette réunion.
Les sections n’ont pas de personnalité juridique propre.
La création et le fonctionnement des sections sont fixés par les statuts.
Section II
Du Conseil d’administration
Art. 22 - De la composition et de la durée du mandat :
Le Conseil d’administration est l’organe de gestion et d’administration de la coopérative.
Il est composé de trois à douze membres élus par et parmi les membres de la coopérative, et
comprend au moins un président, un secrétaire et un trésorier, dont les modalités d’élection
sont fixées par les statuts.
Les conditions d’élection et la durée du mandat des membres du Conseil d’administration sont
fixées par les statuts.
Art. 23 - Des conditions d’éligibilité et d’incompatibilité :
Les conditions ci-après sont requises pour être éligible au poste de membre du Conseil
d’administration
être de nationalité malgache ;
avoir vingt et un ans révolus ;
ne pas avoir été condamné à une peine privative de liberté pour crime, escroquerie, abus de
confiance, faux et usage de faux en écriture privée de commerce ou de banque, détournement
des deniers publics, émission de chèques sans provision, sans préjudice des autres conditions
prévues par les dispositions particulières concernant les branches d’activités des coopératives
;
ne pas avoir été frappé de l’incapacité ou de la déchéance de gérer une société ;
avoir satisfait aux obligations statutaires, notamment avoir libéré totalement la part sociale
obligatoire.
Ne sont pas éligibles :
les membres qui ont un contrat de service ou de travail avec la coopérative;
les premiers responsables des collectivités territoriales décentralisées.
Art. 24 - Des réunions :
Le Conseil d’administration se réunit autant de fois que l’intérêt de la coopérative l’exige.
Les modalités de convocation et des prises de décisions sont définies par les statuts.
Art. 25 - Des responsabilités :
Les membres du Conseil d’administration sont responsables envers l’assemblée générale et
les tiers des fautes commises dans l’exercice de leurs fonctions conformément aux règles de
droit commun.
Art. 26 - De la gratuité des fonctions :
Les fonctions des membres du Conseil d’administration sont gratuites.
Toutefois, des jetons de présence peuvent être alloués et les modalités d’octroi sont fixées par
les statuts. Par ailleurs, les frais engagés par les membres du Conseil d’administration, dans
l’exercice de leurs fonctions, peuvent être remboursés selon les conditions fixées par les
statuts ou les règlements intérieurs.
Art. 27 - Des attributions :
6
Le Conseil d’administration dispose des plus larges pouvoirs d’administration et de gestion.
Il est chargé notamment de :
diriger les activités de la coopérative conformément aux délibérations de l’assemblée générale
;
décider, à titre provisoire, de l’admission ou de l’exclusion des membres jusqu’à la décision
de l’assemblée générale ;
appliquer les sanctions prévues par les statuts ;
gérer le personnel de la coopérative ;
élaborer le budget annuel et le soumettre t l’assemblée générale ;
présenter à l’assemblée générale les rapports d’activité et les rapports financiers ;
élaborer les règlements intérieurs qu’il doit soumettre à l’assemblée générale ;
représenter la coopérative auprès des tiers ;
Contracter des emprunts dans les conditions fixées par les statuts.
Art. 28 - Du personnel de la coopérative :
Le Conseil d’administration peut recruter des salariés membres ou non.
Le salarié est lié à la coopérative par un contrat de travail.
CHAPITRE II
Structure verticale
Art. 29 - De la structure verticale :
Le mouvement coopératif est structuré d’une manière verticale en unités coopératives, en
Unions, en Fédérations et en une Confédération de coopératives.
Art. 30 - De l’unité coopérative :
L’unité coopérative est la structure coopérative de base.
Art. 31 - De l’Union et de la Fédération des coopératives :
Pour une meilleure efficacité de leurs activités, les unités coopératives peuvent se constituer
entre elles en Unions.
Une Union de coopératives est le regroupement d’au moins deux unités coopératives ayant un
objet social identique ou complémentaire.
En vue de représenter et de défendre leurs intérêts communs, deux Unions de coopératives au
moins peuvent former une Fédération. Une coopérative n’ayant pas la possibilité de s’affiner
à une Union peut directement adhérer à une Fédération.
Outre leurs activités économiques propres, les Unions et les Fédérations assument, en général,
la représentation et la défense des intérêts communs de leurs membres.
Les statuts des Unions et des Fédérations fixent leur principe de fonctionnement et les
modalités de représentation des structures membres aux niveaux inférieurs.
Art. 32 - De la Confédération :
Au niveau national, les Fédérations de coopératives peuvent se regrouper en une
Confédération.
La Confédération est l’unique structure faîtière nationale du mouvement coopératif.
Elle assure notamment :
le rôle d’interlocuteur au niveau national du pouvoir public et des autres partenaires pour
toutes les questions relatives au mouvement coopératif ;
l’établissement et la diffusion de données statistiques en matière coopérative ;
l’analyse de l’évolution du mouvement coopératif ;
la proposition d’orientation générale sur la politique nationale coopérative et la proposition
d’amendement ou de révision des textes relatifs aux coopératives ;
l’établissement de la liste annuelle des membres de la Commission de conciliation en matière
de litige sur proposition des Unions et Fédérations ;
7
la représentation du mouvement coopératif sur le plan régional et international.
Les statuts de la Confédération fixent ses principes de fonctionnement et les modalités de
désignation des représentants des Fédérations.
CHAPITRE III
Structure horizontale
Art. 33 - De l’objectif :
Dans une perspective d’intégration, de complémentarité, d’efficience et d’inter coopération,
les coopératives de branches différentes peuvent s’organiser d’une manière horizontale.
Art. 34 - Du groupement d’intérêt inter-coopératif :
Cette structure horizontale prend la dénomination de groupement intérêt inter-coopératif.
Un groupement d’intérêt inter-coopératif est le groupement d’au moins deux coopératives de
secteurs différents.
La création d’un groupement d’intérêt inter-coopératif se fait par une convention de droit
privé entre les structures intéressées. Cette convention fixe les objectifs, la durée et les
modalités de fonctionnement du groupement d’intérêt inter-coopératif.
TITRE IV
ORGANISATION FINANCIERE
CHAPITRE PREMIER
Capital social
Art. 35 - Du capital social :
Le capital social de la coopérative est constitué par les parts sociales libérées par les membres.
Le montant minimum du capital social sera déterminé par voie réglementaire.
Le capital social est variable sans qu’il puisse être inférieur au quart de son montant initial.
Art. 36 - De la part sociale obligatoire :
La part sociale fixée en fonction des activités est libérée soit en numéraire, soit en nature.
Les parts sociales libérées en nature sont évaluées d’accord parties entre le souscripteur et les
membres du conseil d’administration mandatés à cet effet.
Les parts sociales sont nominatives et incessibles et ne sont transmissibles que par voie
d’héritage.
CHAPITRE Il
Autres ressources
Art. 37 - Des autres ressources :
Les autres ressources de la coopérative sont : les apports en compte, rémunérés selon une
convention spéciale entre l’apporteur et la coopérative, après avis favorable du Conseil
d’administration ;
les subventions, dons et legs ;
les dotations en matériels et équipements ;
les produits des activités de la coopérative ;
les droits d’adhésion ;
les produits financiers ;
les emprunts ;
Toutes autres ressources non contraires aux objectifs et à l’éthique de la coopérative.
8
CHAPITRE IlI
Retrait et remboursement des parts sociales et apports
Art. 38 - Des motifs de remboursement :
En cas de démission, de décès ou d’exclusion, les parts sociales ou les apports sont
remboursés à leur valeur nominale selon les dispositions des statuts.
Toutefois, tout remboursement ou tout retrait ne peut se faire qu’à la fin de l’exercice social.
Art. 39 - Des conditions suspensives :
Le remboursement doit être obligatoirement suspendu s’il entraîne la diminution du capital
social en deçà de la moitié de son montant.
CHAPITRE IV
Comptabilité et répartition de l’excédent
Art. 40 - De la comptabilité :
La comptabilité de la coopérative est tenue selon la comptabilité simplifiée, sauf pour les
activités régies par des dispositions particulières.
La comptabilité des coopératives ayant atteint un volume de chiffres d’affaires fixé par le
décret d’application, est tenue selon le plan comptable général en vigueur.
Les exercices comptables sont annuels. La période d’exercice est fixée par les statuts.
Art. 41 - De la répartition de l’excédent et du déficit :
Sur l’excédent net annuel sont dégagés :
le fonds de réserve légale de 10% jusqu’à ce que cette réserve atteigne le montant du capital
social initial ;
le fonds de réserve statutaire.
Une fois les dotations ci-dessus effectuées, la répartition est décidée par l’assemblée générale
sur proposition du Conseil d’administration.
Aucun paiement de ristourne ne peut être effectué en cas de déficit d’exploitation et tant que
ce déficit n’est pas résorbé par les exercices suivants.
Art. 42. - Du contrôle de la gestion :
Les modalités de contrôle de la gestion des comptes de la coopérative sont fixées par décret
selon les activités.
TITRE V
DISSOLUTION - LIQUIDATION - DEVOLUTION
Art. 43 - De la dissolution :
La dissolution d’une coopérative peut-être statutaire ou judiciaire.
Art. 44 - De la liquidation :
En cas de dissolution statutaire, l’assemblée générale extraordinaire désigne un ou plusieurs
liquidateurs.
En cas de liquidation judiciaire, la désignation du ou des liquidateurs se fera par le tribunal.
Sur la valeur de l’actif réalisé, les liquidateurs bénéficient de prime de responsabilité dont le
taux sera fixé par l’assemblée générale extraordinaire ou par le tribunal.
Le remboursement des parts sociales peut être effectué si l’opération de liquidation est
excédentaire après le règlement du passif.
Art. 45 - De la dévolution :
9
La dévolution du boni de liquidation doit se faire au profit des membres de la coopérative par
l’assemblée générale extraordinaire, à l’exception des terrains domaniaux et autres propriétés
immobilières prévus à l’article 49, lesquels seront restitués à l’Etat ou aux Collectivités. Le
boni de liquidation est le reliquat de l’opération de liquidation après le règlement du passif et
1e remboursement des parts sociales;
En cas de liquidation d’Union, Fédération ou Confédération, la dévolution se fait au profit des
coopératives membres qui continuent d’exister.
TITRE VI
FUSION - SCISSION
Art. 46 - De la fusion :
La fusion des coopératives, exerçant dans une même zone, est approuvée par les Assemblées
générales extraordinaires des structures concernées.
L’entité nouvellement créée est soumise à l’enregistrement prévu à l’article 7.
Art. 47 - De la scission :
La scission d’une coopérative est décidée par l’assemblée générale extraordinaire.
Les entités nouvellement créées sont soumises à l’enregistrement prévu à l’article 7.
Art. 48 - De la prorogation de la durée de vie de la coopérative :
La prorogation de la durée de vie de la coopérative est décidée par l’assemblée générale
extraordinaire.
TITRE VII
AVANTAGES DIVERS
Art 49 - De l’acquisition de terrains domaniaux et affectation de propriétés immobilières :
Dans le cadre de la politique de promotion des coopératives, l’Etat où les Collectivités
peuvent leur accorder la priorité par l’acquisition de terrains domaniaux et affectation d’autres
propriétés immobilières. Les modalités d’application du présent article seront fixées par voie
réglementaire.
Les biens ainsi acquis font partie intégrante du bien commun de la coopérative qui, en aucun
cas, ne peut être partagé aux membres ni cédé aux tiers.
TITRE VIII
SANCTIONS
Art. 50 - De l’usage abusif de la dénomination “ Coopérative” :
Est puni d’une amende de 1 000 000 à 5 000 000 de francs malagasy et d’un emprisonnement
de un à trois mois, ou de l’une de ces deux peines seulement, quiconque aura fait usage de la
dénomination “ Coopérative ” dans les relations d’affaires sans avoir rempli l’obligation
d’enregistrement prévu par l’article 7.
Le tribunal pourra en outre prononcer la fermeture de la coopérative.
Art. 51 - Du délit en matière d’administration :
Sont punis d’une amende de 500 000 à 5 000 000 de francs malagasy et d’un emprisonnement
allant de un mois à trois ans ou de l’une de ces deux peines seulement :
les membres du Conseil d’administration des coopératives qui ont sciemment publié ou
communiqué de faux documents comptables en vue de dissimuler la véritable situation de la
coopérative ;
les membres du Conseil d’administration de la coopérative qui, de mauvaise foi, ont fait des
pouvoirs qu’ils détiennent de cette qualité un usage qu’ils savent contraire aux intérêts de la
coopérative, dans un but personnel ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans
10
laquelle ils étaient intéressés d’une manière quelconque et, en particulier, ont disposé dans ces
conditions de ses biens ou de son crédit ;
les membres du Conseil d’administration de la coopérative qui ont procédé à des répartitions
d’intérêts ou de ristournes en l’absence d’excédent d’exploitation.
TITRE IX
LITIGES
Art. 52 - De la conciliation :
Tout différend entre les membres d’une coopérative ou entre des coopératives est soumis à
une procédure de conciliation avant tout recours judiciaire.
La conciliation est assurée par une commission composée de trois personnes désignées
d’accord parties sur une liste établie par la Confédération; le cas échéant, cette dernière
procède d’office à la désignation.
Les modalités de fonctionnement de la commission de conciliation seront fixées par décret.
TITRE X
DISPOSITIONS DIVERSES
Art. 53 - Des coopératives existantes :
Toute coopérative déjà existante doit réviser ses statuts et se conformer aux dispositions de la
présente loi dans un délai de deux ans après sa publication au Journal officiel
Art. 54 -
Des décrets fixeront en tant que de besoin les modalités d’application de la présente loi.
Art. 55 -
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures à la présente loi et relatives à la coopérative,
notamment les ordonnances n’77-038, 77-039 et 77-040 du 29 juin 1977 ainsi que leurs textes
subséquents.
11
ANNEXE 2 : Questionnaire Thème : Etudes comparatives et stratégie de relance des coopératives agricoles malagasy
Enquêteur :
Zone d’intervention :
Date :
Type d’enquête
Enquête individuelle Enquête par restitution
I. Identification des enquêtés
Nom :
Niveau d’instruction :
Fonction :
Genre :
Age :
Nombre de la famille :
Origine :
Situation familiale :
Combien de membres compose votre association ?
II. Questions sur le foncier
1. Héritage 2. Achat 3. Location 4. Autres
Si autres, préciser :
a. Année d’occupation :
b. Superficie totale du terrain :
c. Superficie exploitée :
d. Situation juridique de la propriété foncière :
e. Utilisation de la propriété foncière :
III. A propos de l’exploitation agricole
1. Pratiquez-vous seul(e) votre exploitation
agricole ?
:
2. Activités agricoles pratiquées :
3. Matériels agricoles utilisés :
4. Nombre de matériels agricoles utilisés :
5. Nombre de main-d’œuvre utilisée :
6. Quantité produite :
7. Répartition de la production agricole (quantité) :
a. Semences b. Vente c. Autoconsommation d. Autres
8. Destination des produits agricoles :
9. Moyen de transports utilisés :
10. Mode d’écoulement des produits agricoles
(vente)
: Détail Gros Prêt
11. Quantité de produits agricoles écoulés (sac ou
kg)
: Détail Gros Prêt
12. Prix sur le marché : Détail Gros Prêt
13. Période de livraison des produits agricoles
a. Jour de marché b. Autres
12
14. Devoir fiscal : Oui Non
Si oui, quel est le mode de contribution ? combien ? (par sac, par kilos, par étalage)
15. Utilisez-vous des intrants agricoles ? : Oui Non
Si oui, lesquels ?
a. Engrais chimiques
- Quantité utilisée :
- Prix du kilo :
- Fréquence d’utilisation des engrais :
b. Engrais biologiques
- Quantité utilisée :
Si acquis par achat, quel est le
- prix du kilo ? :
Fréquence d’utilisation des engrais :
16. Quels sont les problèmes rencontrés au cours de
votre exploitation agricole ?
IV. Sur la maîtrise des techniques agricoles
1. Avez-vous bénéficié des formations sur
l’exploitation agricole
: Oui Non
Si oui, qui sont les formateurs (types)? :
2. En quoi consiste cette formation sur les
techniques agricoles ?
:
V. Accès au micro-financement agricole
1. Y a-t-il des institutions de micro-finance dans
l’arrondissement ?
: Oui Non
Si oui, lesquels ? :
2. Empruntez-vous de l’argent auprès de ces
institutions pour votre exploitation agricole ?
: Oui Non
Si oui, pour quelles raisons ?
Si non, pour quelles raisons ?
VI. Autres exploitations
1. Pratiquez-vous d’autres activités à part
l’agriculture ?
Oui Non
Si oui, lesquelles ?
Si non, pourquoi ?
VII. A propos d’un groupement paysan
1. Que pensez-vous des groupements des paysans ? :
2. Etes-vous membres d’un groupement des paysans ?
: Oui Non
Si oui, depuis quelle année ?
3. Quels sont les avantages de votre adhésion à ce
groupement ?
4. Quels sont les inconvénients de cette adhésion ?
5. Dans le groupement, pratiquez-vous des activités
communes ?
: Oui Non
Si oui, lesquelles ?
6. Exploitez-vous les mêmes produits agricoles ? : Oui Non
Si oui, lesquels et pourquoi ?
7. Avez-vous déjà entendu le terme « coopératives : Oui Non
13
agricoles » ?
Si oui, quand ? où ? et de qui ?
8. Que pensez-vous des idées de création de
coopératives agricoles dans la zone
d’intervention ?
:
9. Etes-vous intéressés de vous intégrer dans les
coopératives agricoles ?
: Oui Non
Si oui, veuillez citer les raisons ?
Si non, veuillez citer les raisons ?
Si oui dans 7, quels types d’activités aimeriez-vous
pratiquer dans cette coopérative agricole à créer ?
:
Thème mené pour déterminer la perception des acteurs agricoles au cours de la restitution :
Les coopératives agricoles sont-elles encore indispensables pour assurer le développement agricole dans le
milieu rural ?
Approche de l’animateur rural
L’approche faite auprès des paysans doit être effectuée comme un débat dans lequel les idées du « pour » et du
« contre » seront évoquées. La durée de l’intervention ne doit pas dépasser plus d’une heure, et la prise de parole
pour chaque intervenant doit être au maximum 5minutes afin de garder l’attention des participants. Dans le
débat seront discutés les deux thèmes suivants :
- La constatation des acteurs agricoles sur l’exploitation agricole actuelle
- Est-il essentiel, actuellement, de créer une coopérative agricole ? pourquoi ?
Tableau des mots dégagés au cours du débat
Les groupes
d’intervenants
A B (*) C(*) D(*) E(*) F(*)
Mots
(*) : Un groupe d’intervenant peut composer de 4 ou plus de membres
14
ANNEXE 3 : Liste des associations et coopératives agricoles
Tableau 1 : Liste des associations paysannes dans la Commune rurale d’Ambato-Boeny
1 FANANTENANA Ier Quartier AMBATOBOENY
2 TANTSAHA MIVOATRA Ier Quartier AMBATOBOENY
3 NARINDRA Ier Quartier (Marosakoa) Ambatoboeny
AMBATOBOENY
4 FANANTENANA MIRAY Ier Quartier ABT 16/03/2012 AMBATOBOENY
5 FANAVOTANA Ier Quartier ABT AMBATOBOENY
6 FANILON’I BOINA Ier Quartier ABT 27/02/2011 AMBATOBOENY
7 TENERANA Ier Quartier ABT AMBATOBOENY
8 AINA VAO Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
9 ESPOIR Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
10 FANENTY Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
11 FANILO Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
12 FI.TA.MI.RA
(FIkambanan’ny TAntsaha
Mila RAvinahitra)
Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
13 LOHARANO Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
14 MAHAVONJY Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
15 MAIVA Ier Quartier Ambatoboeny 06/04/2012 AMBATOBOENY
16 TAM Tantsaha Ambato
Miray)
Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
17 TODY Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
18 TSIORY Ier Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
19 MENDRIKA IIem Quartier ABT AMBATOBOENY
20 MIARAMIZOTRA IIèm Quartier Ambatoboeny 03/01/2012 AMBATOBOENY
21 FI.NO.HE (FIraisankina NO
HEry)
IIer Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
22 TANTSAHA VONONA IIer Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
23 ANJARASOA IIIèm Quartier Ambatoboeny 30/03/2012 AMBATOBOENY
24 MAVITRIKA IIIèm Quartier Ambatoboeny 11/04/2012 AMBATOBOENY
25 FANOMEZANA IVer Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
26 FIOMBONANTSOA IVer Quartier Ambatoboeny AMBATOBOENY
27 FIFATA IVème Quartier Ambato-
Boeny
AMBATOBOENY
28 FANAVOTANA Ier Quartier AMBATOBOENY
29 BEMIRAY IV ème Quartier AMBATOBOENY
30 SIKINA Ier Quartier AMBATOBOENY
31 EZAKA Ier Quartier AMBATOBOENY
Source : DRDR Boeny, 2014
Tableau 2 : Liste des coopératives agricoles dans la Commune Urbaine de Marovoay
Cooperative DOMOINA Maroala 28/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY
Cooperative AVOTRA Bemahatazana 26/12/2006 Manaratsandry MAROVOAY
Cooperative MIAVOTENA Anositapaka 28/12/2006 Manaratsandry MAROVOAY
Cooperative MIHARY Tsimahajao 16/12/2006 Marovoay-ville MAROVOAY
Association SOATAFITA Mahabibo RN4 02/08/2008 Ankazomborona MAROVOAY
Cooperative KOFITAMA Soaniadanana 20/12/2006 Marovoay-ville MAROVOAY
Cooperative EZAKA Ambondrona 28/12/2006 Manaratsandry MAROVOAY
Cooperative KTMM (Koperativa
ny Tantsaha Mamokatra
Mifanampy) Maroala 28/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY
Cooperative KTMA Maroala 28/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY
15
(Koperativan'ny Tantsaha
Mamokatra Andry)
Cooperative FITANTSA
(FIkamabanan' ny TANTSaha
Antsatramira)
Antsatramira
28/12/2006
Marovoay-ville
MAROVOAY
Cooperative TAMIMI (Tantsaha
Miara-Miasa) Fihaonana 16/12/2006 Marovoay-ville
MAROVOAY
Cooperative Tantely Feno Mamy Soaniadanana 20/01/2003 Marovoay ville MAROVOAY
Cooperative KMTVIM
(Koperativa Mpamboly Vary
Iraiaina Morafeno) Ambatomasaja 26/12/2006 Marosakoa MAROVOAY
Kaoperativa FANILO Morafeno 04/08/2008 Ambolomoty MAROVOAY
KAOPERATIVA TARATRA Antanandava 28/12/2006 Maroala MAROVOAY
KOPERATIVA TANTSAHA
MAMOKATRA AVOTRA Bemahatazana 28/12/2008 Manaratsandry MAROVOAY
Kaoperativa Ezaka Fitiavana Bepako 16/12/2006 Tsararano MAROVOAY
Kaoperativa Tanjona Bepako 16/12/2006 Tsararano MAROVOAY
Koperativa SOAMIRAY Amboronazy 15/09/2003 Ambolomonty MAROVOAY
Kaoperativa Tantsaha Andry
28/12/2006 Maroala MAROVOAY
Kaoperativa Tantsaha
MIFANAMPY
28/10/2008 Maroala MAROVOAY
Kaoperativa Tantsaha MIRAY
28/12/2006 Maroala MAROVOAY
KAOPERATIVA AINGA Maroala 28/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY
KAOPERATIVA AINGA Maroala 29/12/2006 Antanimasaka MAROVOAY
KAOPERATIVA TARATRA Antanandava 28/12/2006 Maroala MAROVOAY
KAOPERATIVA TAFARADIA
Source : MinAgri, 2014
16
ANNEXE 4 : Base de données des discours
Tableau 3 : Base de données des mots employés par les paysans
Coop Sup.
Cu
Acc
. F
Int.
Agr.
A
M
F
Form.
Agr.
Imp.
Fon.
Org.
Int.
Rou
te
Niv.S
col.
Trans. Dé
b.
Pri
x
M
Séc Serv.
Adm. Coll. Projet
Ass. Fanilo 5 5 1 4 2 5 1 4 2 5 5 4 5 5 1 4 5
Ass. Ezaka 5 4 5 1 1 5 1 5 5 2 5 5 1 5 1 5 5
Ass.Bemiray 4 5 5 3 5 5 1 5 5 3 5 5 1 5 1 4 4
Ass. Sikina 5 5 5 5 5 5 1 1 5 3 4 3 1 5 1 4 2
Ass.TAM 5 2 2 1 1 2 1 1 5 5 4 4 4 5 1 4 5
Ass.FIFATA 5 5 5 4 4 5 1 4 5 4 4 4 1 5 2 4 5
Ass.Fanavotana 5 3 4 5 5 5 1 1 4 4 1 4 5 5 1 2 2
Source : Auteur, 2014
Echelle de l’emploi des mots
1 : Moins employé
2 : Peu employé
3 : Employé
4 : Plus employé
5 : Très employé
Tableau 4 : Tableau croisé dynamique des discours des paysans
Nombre de Mots Étiquettes de colonnes
D1 D2 D6 D7 Total général
Étiquettes de lignes
Accès au micro-financement 1 1
Accès foncier 1 1
Collecteur 1 1
Coopérative 1 1
Débouchés 1 1
Formation agricole 1 1
Impôts fonciers 1 1
Intrant agricole 1 1
Niveau de scolarisation 1 1
Organisation interne 1 1
Prix sur le marché 1 1
Projet 1 1
Route 1 1
Sécurité 1 1
Service administratif 1 1
Superficie cultivable 1 1
Transport 1 1
Total général 9 5 1 2 17
Source : Auteur, 2014
17
ANNEXE 5 : Le bilan financier simplifié des coopératives agricoles étudiées
Tableau 5 : Coopérative agricole de semence TAFARADIA
COOPERATIVE TAFARADIA
Amortissement
2009 2010 2011 2012 2013
Immobilisation 5 6 7 8 9
Terrains 540000000 108000000 90000000 77142857 67500000 60000000
Constructions 1200000 240000 200000 171429 150000 133333
Matériel d'outillage et de
transport
1800000 360000 300000 257143 225000 200000
2100000 420000 350000 300000 262500 233333
1500000 300000 250000 214286 187500 166667
1500000 300000 250000 214286 187500 166667
Actif circulant
Stocks 8000000 8000000 8000000 8000000 8000000
Charges constatées
d'exploitation
9600000 12000000 12000000 14400000 14400000
Disponibilité et Valeurs
Mobilières de Placement
15000000 15000000 15000000 15600000 15600000
Capitaux
Capital apporté par les
actionnaires
600000 600000 600000 600000 600000
Dette à Court Termes 30000000 25000000 20000000 20000000 20000000
Bénéfice mis en réserves 16000000 26000000 12000000 40000000 50000000
Source : Coopérative TAFARADIA, 2014
Tableau 6 : Coopérative agricole d’élevage TAMIMI
COOPERATIVE AGRICOLE D’ELEVAGE TAMIMI
Amortissement
2012 2013 2014
Immobilisation 0 1 2
Terrains 2500000 2500000 2500000 1250000
Constructions 10000000 10000000 10000000 5000000
Matériel d'outillage et de transport 10500000 10500000 10500000 5250000
Actif circulant
Stocks 11150000 12900000 13429166,7
Charges constatées d'exploitation 1340000 1340000 1228333,33
Disponibilité et Valeurs Mobilières
de Placement 750000 1450000 4600000
Capitaux
Capital apporté par les actionnaires 6000000 6000000 6000000
Dette à Court Termes 1000000 1000000 1000000
Bénéfice mis en réserves 0 2750000 0
Source : Coopérative TAMIMI, 2014
18
ANNEXE 6 : Calendrier cultural des cultures vivrières dans le Nord-Ouest de
Madagascar
Source : MinAgri
19
ANNEXE 7 : Suite du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI *
Source : Coopérative TAMIMI, traitement de l’auteur, 2014
22
ANNEXE 8 : Liste des pays exportateurs et importateurs
Tableau 7 : Liste des régions exportatrices des grains et fruits oléagineux dans le monde
Année
Pays 2010 2011 2012 2013
Monde 138 102 168 298 194 412 206 663
Economie développée 78 148 87 650 116 016 107 463
Europe du Sud-Est 3 767 6 085 3 638 5 883
Communauté d'Etats indépendants 3 553 5 142 6 705 7 345
Europe 3 378 4 840 5 920 6 819
Afrique septentrionale 214 207 182 222
Afrique subsaharienne 3 654 3 191 4 107 5 298
Amérique latine et Caraïbes 43 468 58 606 56 023 72 671
Amérique latine 43 464 58 600 56 016 72 670
Asie orientale 1 825 2 145 2 763 2 610
Asie méridionale 2 222 3 767 3 572 3 689
Asie du Sud-est 512 669 509 497
Asie occidentale 655 719 775 886
Océanie 84 118 121 98
OPEP 1 669 1 097 1 492 2 565 Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur
(UN Comtrade), 2014
Tableau 8 : Liste des régions exportatrices des céréales dans le monde
Année
Pays 2010 2011 2012 2013
Monde 202 231 280 887 288 733 297 210
Economie développée 126 051 174 572 155 290 159 198
Europe du Sud-Est 5 748 7 328 8 535 11 068
Communauté d'Etats indépendants 12 432 19 644 33 433 28 471
Europe 10 242 17 897 29 666 25 362
Afrique septentrionale 826 163 223 474
Afrique subsaharienne 1 947 3 461 3 299 3 709
Amérique latine et Caraïbes 20 537 31 889 43 013 43 954
Amérique latine 20 489 31 837 42 941 43 928
Asie orientale 1 351 1 451 1 118 1 202
Asie méridionale 11 192 17 270 22 513 27 346
Asie du Sud-est 20 024 23 643 19 506 19 616
Asie occidentale 2 118 1 464 1 800 2 170
Océanie 4 2 2 2
OPEP 1 508 1 198 1 345 2 091 Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur
(UN Comtrade), 2014
23
Tableau 9 : Liste des régions importatrices des céréales dans le monde
Année
Pays 2010 2011 2012 2013
Monde 47493 69166 90163 87307
Asie pacifique 1251 1436 16595 4612
Europe (Allemagne) 143 184 296 331
Amérique du Nord (USA) 1087 1277 1982 3118
Commonwealth 1209 1684 2046 4034
Afrique du Nord 6170 10111 14276 9392
Afrique Subsaharienne 5626 9164 10910 9269
Amérique Latine et Caraïbes 7851 11648 14604 11557
Asie orientale 2205 2723 6744 8136
Asie méridionale 4438 5798 6651 7884
Asie du Sud-Est 5374 6549 5594 7204
Asie occidentale 9262 12476 15991 15415
Océanie 103 110 97 83
Autres 55 287 196 383
Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur
(UN Comtrade), 2014
Tableau 10 : Liste des régions importatrices des grains et fruits oléagineux dans le monde
Année
Pays 2010 2011 2012 2013
Monde 133773 164511 185241 119448
Asie pacifique 6486 7203 9195 8166
Europe (Allemagne) 6922 9680 12913 12555
Amérique du Nord (USA) 1646 2140 2321 3606
Commonwealth 2171 2466 2359 3541
Afrique du Nord 2686 3425 3925 3392
Afrique Subsaharienne 424 451 453 715
Amérique Latine et Caraïbes 7507 8632 10645 10501
Asie orientale 63549 77397 89134 102186
Asie méridionale 2595 2958 2455 2811
Asie du Sud-Est 6281 9310 11382 11436
Asie occidentale 6819 7509 7334 7834
Océanie 17 41 16 33
Autres 543 349 98 2591 Source: Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur
(UN Comtrade), 2014
24
ANNEXE 9 : Evolution de la production agricole
Tableau 11 : Tableau d’évolution de la production agricole dans le District d’Ambato-boeny
District Ambato-boeny
Spéculation Année 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Riz PRODUCTION
(tonne)
62 006 93 000 82 200 82 200 86 897 83 022
PRIX (Ar) 1 200 1 200 1 250 1 250 1 300 1 300
Maïs PRODUCTION
(tonne)
49 100 28 140 24 900 18 612 18 161 14 660
PRIX (Ar) 1 000 1 300 1 200 1 366 1 466 1 566
Lentille
Black-eyes
PRODUCTION
(tonne)
20 000 23 440 27 490 23 440 19 390 23 440
PRIX (Ar) 1 300 1 400 1 300 1 400 1 500 1 400
Arachide PRODUCTION
(tonne)
20 000 10 100 18 300 16 983 22 011 22 809
PRIX (Ar) 1 00 1 500 1 600 1 400 1 500 1 500 Source : (Production) DRDR Boeny, (Prix : enquête et ) traitement de l’auteur, 2014
Tableau 12 : Tableau d’évolution de la production agricole dans la Région Boeny
Région Boeny
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Riz PRODUCTION 462 848 517 100 415 000 462 715 462 581 462581
PRIX 1 200 N/A N/A 1250 1300 1300
Maïs PRODUCTION 111 280 70 340 58 800 49 249 51 699 46 636
PRIX 1 000 1300 1200 1 367 1467 1 567
Lentille
Black-
eyes
PRODUCTION 21 550 25 200 28 090 25200 22310 25200
PRIX 1 300 1 400 1300 1400 1500 1400
Arachide PRODUCTION 24 500 25 493 34 980 23 084 25 444 18 300
PRIX 1 400 1 500 1600 1400 1500 1500
Source : (Production) DRDR Boeny, (Prix : enquête et )traitement de l’auteur, 2014
25
ANNEXE 10 : La population rurale et l’occupation du sol
Tableau 13 : Base de données sur le mode d’acquisition foncière
Paysans Héritage Achat Location
P1 1 1 1
P2 0 1 1
P3 0 0 1
P4 0 1 1
P5 0 1 0
P6 0 0 1
P7 0 0 1
P8 1 1 0
P9 1 0 0
P10 1 1 0
P11 1 1 1
P12 1 0 1
P13 1 1 0
P14 1 0 1
P15 0 0 1
P16 0 1 0
P17 1 0 1
P18 1 0 0
P19 0 1 1
P20 0 0 1
P21 0 1 0
P22 0 0 1
P23 1 0 1
P24 0 1 0
P25 0 0 1
P26 1 0 1
P27 0 1 0
P28 1 0 1
P29 0 1 0
P30 1 1 0
Source : Auteur, 2014
Source : Auteur, 2014 ; Codification : Oui=1, Non=0
26
Figure n° 26 : Evaluation du mode d’acquisition foncière
Source : Auteur, 2014
Tableau 14 : Taux d’occupation de la population rurale dans la Commune rurale d’Ambato-
boeny en 2008
Habitants (nombre) 47 650
Population rurale 37,65(%)
Population agricole 36,82(%)
Actifs agricoles 18,7(%)
Exploitants agricoles 6,83(%)
Source : PCD Ambato-boeny, 2014
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
Héritage
Achat
Location
27
ANNEXE 11 : Les spéculations et leurs exploitations
Tableau 15 : Taux d’exploitation des paysans en matière de spéculation
Source : Auteur, 2014
Tableau 16 : Taux d’occupation des spéculations dans la Commune rurale d’Ambato-boeny
Source : PCD Ambato-boeny, 2008
21% 20%
27% 21%
10%
33%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
Arachide Maïs Black-eyes Riz Autres Association culturale
Spéculations
0
5
10
15
20
25 Taux d'occupation (%)
28
Figure n° 27 : Taux de zonage écologique dans la pratique des paysans
Source : Auteur, 2014
Tableau 17 : Base de données des différentes spéculations pratiquées par les paysans et leurs
techniques culturales
Spéculations
Paysans* Arachide Maïs Black-eyes Riz Autres Association
culturale
P1 1 1 1 0 0 1
P2 0 0 0 1 0 0
P3 0 1 1 0 0 1
P4 1 0 1 0 0 0
P5 1 0 0 0 0 0
P6 0 0 0 1 0 0
P7 1 0 0 1 0 0
P8 1 1 1 1 0 1
P9 0 0 1 0 1 0
P10 1 0 1 0 0 0
P11 1 0 1 1 0 0
P12 0 1 1 0 1 1
P13 1 1 1 0 0 0
P14 1 1 0 1 0 0
P15 0 1 1 1 0 1
P16 1 0 1 1 0 0
P17 0 0 0 1 0 0
P18 1 1 1 0 1 1
P19 0 0 0 1 1 0
P20 0 1 1 0 0 1
P21 0 0 0 1 0 0
P22 1 0 1 1 0 0
P23 0 1 1 0 0 1
P24 1 0 0 1 0 0
54% 46%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Même zone Différentes zones
Zone écologique
29
P25 1 1 1 1 0 1
P26 0 1 1 0 0 0
P27 0 0 0 1 0 0
P28 1 0 1 0 1 0
P29 0 1 1 0 1 0
P30 0 1 0 0 1 1
Source : Auteur, 2014
(*) : Ces paysans regroupent tous les paysans enquêtés que ce soient membres d’une
association ou non.
Codification : ne pratique pas=0 ; pratique=1
Tableau 18 : Base de données de la pratique de la zone écologique Paysans Même zone Différentes zones
P1 1 0
P2 1 1
P3 0 1
P4 1 1
P5 0 1
P6 1 0
P7 1 1
P8 0 1
P9 1 0
P10 1 1
P11 1 0
P12 1 0
P13 1 1
P14 1 0
P15 1 1
P16 1 1
P17 1 0
P18 0 1
P19 0 1
P20 1 0
P21 0 1
P22 0 1
P23 1 1
P24 0 1
P25 1 0
P26 1 0
P27 1 0
P28 0 1
P29 1 1
P30 1 0
Total 21 18
Source : Auteur, 2014
30
ANNEXE 12 : Répartition de l’utilisation de la production agricole selon les
paysans enquêtés
Légende
: Semence
: Vente
: Autoconsommation
Source : Auteur, 2014
0.00
0.20
0.40
0.60
0.80
1.00
Arachide
Semence Vente Autoconsommation
0.00
0.20
0.40
0.60
0.80
1.00
Maïs
0.00
0.20
0.40
0.60
0.80
1.00
Black-eyes
0.00
0.20
0.40
0.60
0.80
1.00
Riz
0.00
0.20
0.40
0.60
0.80
1.00
Autres
31
ANNEXE 13 : Tableau des importations des graines et fruits oléagineux et des céréales dans le monde Graines et fruits oléagineux
Asie-Pacifique Europe Amérique
du Nord
Communautés des Etats
Indépendants
Année M Total Total Japon Total A Total USA Total E ESE ASep Asub ALC AO AM ASE AOc O Autres
2000 14373 7300 1662 1637 5059 977 579 313 95 80 33 167 107 1676 3233 263 464 4 240 Monde
2010 56392 17513 3059 3018 13315 3224 1139 772 838 790 487 1152 209 3461 25658 1167 2813 2818 9 268
2011 68204 22251 3388 3339 17397 4380 1467 1014 973 905 506 1388 219 3962 30284 1294 4052 3082 17 175
2012 78896 24933 3791 3721 19529 6024 1614 1085 961 857 453 1762 219 4896 36315 1096 5126 3076 9 49
2013 84241 25650 3804 3719 19774 5886 2073 1587 1455 1338 444 1369 350 4616 40150 1159 5019 3145 17 868
2000 8936 4491 1361 1347 2734 710 395 188 15 15 13 63 6 1119 2167 163 465 199 3 233 Économies développées
2010 30755 10737 2544 2536 7285 2569 908 587 212 208 200 640 31 2833 12727 691 1457 1013 8 206
2011 33593 13421 2785 2775 9457 3201 1179 798 273 269 206 525 17 3188 12634 612 1625 959 10 123
2012 45344 16214 3060 3045 11961 4995 1193 763 318 311 270 1160 21 3987 18867 604 2649 1240 8 6
2013 41301 15528 2963 2932 11244 4886 1322 938 595 579 207 526 33 3326 17328 272 2599 862 15 9
2000 60 34 ... ... 34 6 0 0 0 0 4 ... 0 5 6 0 0 10 ... 0 Europe du Sud-est
2010 1374 894 0 0 892 106 1 1 18 18 219 3 24 3 0 33 0 180 ... 0
2011 2194 1500 0 0 1495 169 4 4 25 24 228 9 1 3 1 103 0 326 ... 0
2012 1290 937 0 0 930 84 6 6 33 32 117 0 1 3 1 0 0 198 ... ...
2013 2092 1537 0 0 1512 124 24 11 28 27 112 11 39 4 2 75 3 283 ... 0
2000 413 231 0 ... 228 18 3 3 49 34 10 11 ... 1 9 5 ... 98 ... 0 Communauté d'Etats
2010 1281 831 0 0 816 60 16 16 110 83 14 16 1 1 2 26 2 279 0 ... indépendants
2011 1877 1170 4 ... 1151 107 15 15 136 95 37 67 0 8 4 110 5 340 ... 0
2012 2480 1622 18 1 1604 49 1 0 161 73 40 111 0 0 24 25 30 466 0 0
2013 2703 1675 15 1 1659 118 1 0 227 145 50 126 0 1 23 138 90 373 0 0
2000 396 230 0 ... 226 18 3 3 36 22 10 11 ... 1 9 5 ... 95 ... 0 - Europe
2010 1220 806 ... ... 791 52 16 16 81 63 14 16 1 1 1 23 2 276 0 ...
2011 1768 1109 4 ... 1090 99 15 15 103 81 37 67 0 8 4 96 5 340 ... 0
2012 2201 1417 18 1 1398 35 1 0 103 65 39 111 0 0 24 20 29 459 0 0
2013 2507 1560 15 1 1544 106 1 0 164 138 50 126 0 1 19 134 90 362 0 0
2000 12 4 0 ... 4 1 0 0 0 0 0 6 0 ... ... ... ... 1 ... 0 Afrique septentrionale
2010 94 24 1 0 23 1 1 1 0 0 0 10 1 0 0 1 0 58 ... 0
2011 87 30 0 0 30 3 0 0 0 0 0 14 0 0 0 0 0 40 ... ...
2012 73 33 1 1 32 3 0 0 0 0 0 11 0 0 0 0 0 28 ... 0
2013 86 43 2 2 40 5 1 0 0 0 2 8 0 0 0 0 0 32 ... 0
32
Graines et fruits oléagineux
2000 328 103 38 37 57 2 9 8 1 0 1 35 81 7 22 0 1 71 ... 6 Afrique subsaharienne
2010 1603 295 120 115 140 8 35 31 1 1 0 42 141 40 344 30 142 514 0 54
2011 1404 246 117 115 111 8 18 14 0 0 1 87 172 46 377 16 82 321 7 50
2012 1767 344 193 187 117 9 33 32 3 3 2 51 160 34 448 62 233 390 0 41
2013 2169 576 215 215 331 140 31 28 1 1 0 12 251 8 456 110 225 530 0 0
2000 3743 2029 120 116 1786 218 123 70 0 0 0 24 15 528 920 62 142 24 ... 0 Amérique latin
2010 19066 4171 272 266 3803 421 96 75 414 404 31 360 3 546 12198 188 604 552 0 0 et Caraïbes
2011 25883 5192 345 334 4712 818 135 94 416 402 10 536 8 653 16799 234 1179 856 ... 0
2012 24673 5020 379 366 4449 821 192 138 332 331 3 279 11 813 16455 181 1036 543 ... 0
2013 32701 5427 432 417 4533 539 462 421 466 466 45 519 6 1253 21839 262 1228 802 0 855
2000 3743 2029 120 116 1786 218 123 70 0 0 0 24 15 528 920 62 142 24 ... 0 - Amérique latin
2010 19064 4171 272 266 3803 421 96 75 414 404 31 360 3 544 12198 188 604 552 0 0
2011 25881 5192 345 334 4712 818 135 94 416 402 10 536 8 650 16799 234 1179 856 ... 0
2012 24670 5020 379 366 4449 821 192 138 332 331 3 279 11 811 16455 181 1036 543 ... 0
2013 32700 5427 432 417 4533 539 462 421 466 466 45 519 6 1253 21839 262 1228 802 0 855
2000 428 251 119 113 128 11 5 2 20 20 3 11 2 4 73 1 43 20 0 0 Asie orientale
2010 719 254 77 72 152 29 25 15 21 17 15 42 2 14 174 26 85 86 0 ...
2011 845 301 82 76 188 34 31 19 28 25 13 78 5 9 234 18 92 67 0 ...
2012 1087 386 93 87 186 27 107 83 8 7 12 103 7 8 309 32 144 77 0 ...
2013 1042 338 83 75 163 26 93 79 10 7 13 106 1 3 269 31 155 116 0 ...
2000 244 85 8 8 47 7 30 29 7 7 0 15 2 12 12 14 67 27 0 0 Asie méridionale
2010 979 177 12 3 113 20 52 42 23 23 3 14 3 15 152 76 409 102 0 3
2011 1688 250 14 5 154 28 81 66 43 42 4 39 6 46 168 97 908 127 0 ...
2012 1599 238 15 5 144 22 78 59 53 51 3 32 8 48 147 94 875 100 0 0
2013 1533 391 60 44 200 35 131 102 55 50 8 38 9 19 189 147 555 121 1 0
2000 130 26 13 12 2 1 11 11 0 0 0 0 1 1 22 5 74 0 0 ... Asie du Sud-est
2010 224 39 21 21 17 1 1 1 3 3 0 12 3 5 59 7 83 12 0 0
2011 292 53 27 26 24 1 2 2 3 3 0 21 7 6 65 9 110 18 0 1
2012 224 35 25 25 9 0 1 1 1 1 ... 7 8 0 59 11 96 7 0 0
2013 217 37 25 25 10 0 1 1 1 1 ... 7 7 0 40 5 113 7 0 0
2000 65 39 2 2 36 4 1 1 3 3 2 1 0 0 0 6 1 13 ... 0 Asie occidentale
2010 259 85 6 6 76 9 3 3 36 33 4 14 1 3 1 87 1 22 ... 5
2011 285 83 8 7 73 12 2 2 48 44 8 13 2 4 4 93 3 27 ... 1
2012 300 105 6 6 95 13 4 3 53 48 6 8 2 1 5 88 3 26 ... 2
2013 349 97 8 7 81 15 9 8 71 62 7 16 3 1 5 118 5 21 ... 3
2000 15 6 1 1 5 0 0 0 ... ... ... ... ... 0 ... 7 0 ... 1 0 Océanie
2010 39 6 6 ... ... ... 0 0 ... ... ... ... 0 1 0 0 32 0 0 ...
2011 56 6 6 ... 0 ... 0 0 ... ... ... ... 0 1 0 0 50 ... 0 ...
33
2012 61 0 0 ... 0 ... 0 0 ... ... ... ... 0 0 0 0 59 ... 0 ...
2013 49 0 0 ... 0 ... ... ... ... ... ... ... 0 1 0 0 47 ... 0 ...
2000 102 26 10 10 4 0 13 12 0 0 0 6 24 30 0 4 0 11 ... 0 OPEP
2010 705 157 95 90 51 0 12 11 0 0 0 7 4 40 33 51 49 356 ... 7
2011 453 108 77 76 26 3 4 4 0 0 0 46 5 49 27 41 23 148 7 ...
2012 578 185 135 129 36 8 14 14 1 0 2 12 5 41 25 62 66 180 ... 0
2013 976 355 111 111 231 137 13 10 1 1 0 10 10 15 28 97 80 379 0 ...
Source : Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur (UN Comtrade), 2014.
Cereals (SITC, Rev. 3, 041-045)
Année
2000 33057 11128 3011 2929 6972 796 1146 848 618 517 176 3109 1999 5108 2820 1776 2530 3580 115 97 Monde
2010 83637 24717 5957 5675 16190 2278 2570 1895 1167 393 992 8052 8016 11623 6144 3998 7288 10823 329 487
2011 116180 34376 8225 7837 23070 3234 3081 2375 1651 704 1184 11646 11099 16449 8984 5184 10440 14411 343 413
2012 119925 34627 7613 7264 23244 3185 3770 3087 1928 721 1473 11218 12149 16821 10428 6334 9577 14251 419 700
2013 123049 35780 7206 6805 23703 3335 4871 4163 2344 1029 1206 10179 11770 16023 11414 7524 9483 15961 398 967
2000 23920 9949 2814 2767 6304 775 831 572 360 319 107 2541 979 3367 1760 1164 1426 2074 104 91 Économies développées
2010 48732 20220 5112 4991 13471 2124 1638 1092 171 160 423 4708 2992 7565 4290 969 2860 3867 225 441
2011 67535 27657 7273 7053 18403 3033 1981 1417 359 342 531 6269 3692 10419 6753 1033 4961 5488 232 139
2012 59484 25662 5836 5647 17489 2920 2337 1800 304 293 578 3611 3190 9323 5722 1834 4806 3602 322 530
2013 61891 25312 4582 4377 17947 3089 2783 2248 399 391 517 4397 3875 10081 5731 1588 4022 4942 315 712
2000 149 20 ... ... 20 3 0 0 24 18 28 14 2 0 0 22 0 41 ... 0 Europe du Sud-est
2010 2343 973 0 0 973 52 0 0 47 35 501 91 43 0 161 75 98 354 0 0
2011 2899 1348 25 25 1323 76 0 0 86 80 573 200 36 0 58 12 0 585 ... 2
2012 3421 1457 49 49 1407 82 1 1 104 103 798 315 45 0 91 101 0 508 ... 2
2013 4686 1467 29 29 1432 48 7 5 149 147 608 992 54 0 287 93 43 992 ... ...
Cereals (SITC, Rev. 3, 041-045) [cont.]
2000 281 34 ... ... 31 0 3 3 118 81 2 8 ... 3 2 12 ... 102 ... 0 Communauté d'Etats
2010 5985 341 45 45 292 17 3 3 764 57 43 1783 280 38 106 409 114 2106 0 ... indépendants
2011 8960 1540 37 36 1501 17 2 2 1008 129 62 2374 592 59 57 489 22 2758 0 0
2012 15022 2906 235 225 2671 71 0 0 1326 187 77 4106 641 91 327 1155 52 4340 0 0
2013 12631 2417 357 338 2059 77 1 0 1573 377 55 2257 951 191 425 1089 369 3304 0 0
2000 234 34 ... ... 31 0 3 3 80 47 2 8 ... 3 1 7 ... 100 ... 0 - Europe
2010 4939 267 45 45 219 5 3 3 241 44 43 1697 266 38 98 242 114 1933 0 ...
2011 8130 1493 37 36 1454 15 2 2 454 90 59 2337 591 57 54 373 21 2690 0 0
2012 13262 2784 235 225 2549 54 0 0 470 79 76 4070 560 90 284 909 51 3968 0 0
2013 11245 2382 357 338 2023 71 1 0 532 80 55 2256 951 191 391 877 369 3242 0 0
34
2000 111 2 0 0 1 0 0 0 0 0 9 30 12 ... ... 0 ... 57 ... 0 Afrique septentrionale
2010 398 27 0 0 27 1 0 0 3 3 7 182 29 ... 1 0 ... 143 0 5
2011 72 19 0 0 19 0 0 ... 0 0 0 44 3 ... 0 0 0 4 ... 1
2012 95 32 ... ... 32 0 0 0 0 0 2 39 3 ... 0 0 ... 18 ... 0
2013 217 39 0 0 39 0 1 0 2 0 5 75 5 ... 2 0 0 89 ... ...
2000 152 31 26 26 5 0 0 0 ... ... 0 2 95 0 4 7 1 12 0 0 Afrique subsaharienne
2010 938 48 23 23 25 0 0 0 0 0 0 1 722 3 87 15 44 17 0 1
2011 1674 96 16 16 78 0 1 1 0 0 0 2 845 390 239 20 19 62 0 1
2012 1639 20 0 0 19 0 1 0 ... ... 1 0 1216 324 13 26 30 9 0 1
2013 1620 270 197 196 72 0 2 2 0 0 1 0 904 101 122 25 179 17 0 0
2000 2917 436 48 46 288 3 100 100 2 0 0 313 118 1662 5 137 31 207 ... 5 Amérique latin
2010 9281 1312 360 358 678 35 273 265 6 6 6 1178 367 3755 410 740 903 603 0 1 et Caraïbes
2011 14725 1597 472 468 807 44 318 311 19 19 3 2597 1193 5547 494 904 1043 1326 0 0
2012 19259 2570 1135 1129 741 59 695 684 52 52 3 2913 1426 7039 1839 890 766 1740 0 21
2013 18582 3887 1659 1644 1012 61 1216 1195 4 3 13 2345 441 5593 2344 618 1256 1953 0 128
2000 2890 418 48 46 271 3 100 100 2 0 0 313 117 1654 5 137 31 207 ... 5 - Amérique latin
2010 9259 1309 360 358 677 35 271 263 6 6 6 1178 367 3736 410 740 903 603 0 1
2011 14703 1594 472 468 807 44 315 307 19 19 3 2597 1193 5529 494 904 1043 1326 0 0
2012 19223 2570 1135 1129 741 59 694 684 52 52 3 2913 1426 7004 1839 890 766 1740 0 21
2013 18569 3886 1659 1644 1012 61 1216 1194 4 3 13 2345 441 5581 2344 618 1256 1953 0 128
2000 1666 63 56 56 5 1 2 1 63 59 12 21 184 41 685 43 504 51 0 0 Asie orientale
2010 560 117 101 97 13 1 4 3 24 13 1 2 63 2 271 24 37 5 13 0
2011 634 94 71 67 19 1 3 3 26 18 0 1 51 2 370 25 60 5 0 ...
2012 470 92 81 78 7 1 4 3 8 6 0 0 9 2 275 31 51 1 0 ...
2013 538 64 52 50 7 1 5 4 9 7 ... 0 2 3 388 23 48 1 0 0
2000 1181 174 7 1 120 6 46 36 8 8 0 72 96 0 2 154 36 639 0 0 Asie méridionale
2010 5355 370 35 2 250 14 86 57 58 38 2 15 711 1 21 1001 493 2669 0 13
2011 8207 659 49 4 448 32 163 122 65 39 3 48 1381 3 142 1572 1054 3276 2 1
2012 10783 726 57 3 475 25 193 145 92 49 2 143 2700 9 648 1773 1695 2993 1 0
2013 13062 936 74 5 601 25 261 207 143 48 2 51 2912 24 496 3404 1378 3713 2 0
2000 2358 370 60 33 149 6 161 135 20 19 3 18 505 34 362 163 533 338 11 0 Asie du Sud-est
2010 9041 1223 281 159 396 25 546 455 91 79 7 42 2792 259 787 259 2694 785 88 14
2011 10768 1331 282 168 448 27 601 509 82 73 11 70 3292 29 865 740 3275 712 108 252
2012 8883 1113 219 132 372 27 523 437 38 30 11 43 2901 28 1506 57 2171 791 95 129
35
2013 8792 1295 256 165 458 30 580 487 60 55 4 42 2607 24 1604 131 2173 646 80 126
2000 322 50 0 0 49 3 1 1 23 13 15 90 10 0 0 75 0 58 ... 1 Asie occidentale
2010 1002 85 1 0 65 9 19 19 2 1 3 50 17 0 10 505 45 273 0 12
2011 706 34 0 0 23 4 10 10 6 4 2 41 13 0 6 388 6 195 0 16
2012 868 48 0 0 31 1 16 16 4 1 1 48 19 4 8 465 8 249 ... 15
2013 1029 92 0 0 76 3 16 15 4 1 1 21 18 6 14 554 15 303 ... 1
2000 0 0 0 ... ... ... 0 0 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 0 0 Océanie
2010 2 0 0 ... 0 ... 0 0 ... ... ... ... 0 ... 0 ... 0 0 2 ...
2011 1 0 0 ... ... ... 0 0 ... ... ... ... ... ... 0 ... 0 ... 1 ...
2012 1 0 0 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 0 ... 0 ... 1 ...
2013 1 0 0 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 0 0 ... 1 ...
Cereals (SITC, Rev. 3, 041-045) [cont.]
2000 122 2 ... ... 0 0 1 1 7 0 0 0 7 34 0 58 0 14 ... 0 OPEP
2010 733 23 1 ... 3 1 19 19 13 0 ... 2 11 18 5 502 27 124 ... 8
2011 587 13 0 0 2 1 11 10 5 ... ... 0 9 32 2 383 6 122 ... 15
2012 658 16 0 0 2 1 13 13 4 ... ... 0 10 12 6 454 7 141 ... 8
2013 1020 37 0 0 21 0 15 14 4 ... ... 1 35 33 7 547 162 193 ... 0
Source : Division de Statistiques des Nations Unies, base de données pour les statistiques du commerce extérieur (UN Comtrade), 2014
A : Allemagne ALC : Amérique Latine et Caraïbes AM : Asie Méridionale AO : Asie Orientale
Aoc : Asie Occidentale ASE : Asie du Sud-Est Asep : Afrique Septentrionale Asub : Afrique Subsaharienne E : Europe ESE : Europe du Su-Est M : Monde O : Océanie OPEP : Organisation des Pays Exportateurs de Pétroles
USA : United States of America
36
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS .............................................................................................................. i
Résumé ................................................................................................................................. ii
Abstract ................................................................................................................................. ii
SOMMAIRE ........................................................................................................................ iii
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES ......................................................................................................... iv
LISTE DES ABREVIATIONS ...............................................................................................v
INTRODUCTION ..................................................................................................................1
1 CONCEPTS ET ÉTAT DE L’ART .................................................................................5
1.1 CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL .............................................................5
1.1.1 Coopératives agricoles.......................................................................................5
1.1.2 Collecte des idées par analyse de discours .........................................................5
1.1.3 Modélisation des activités par le diagramme d’activités .....................................5
1.1.4 Analyse comparative .........................................................................................5
1.1.5 Analyse financière .............................................................................................6
1.1.6 Gestion interne ..................................................................................................6
1.1.7 La méthode des ratios ........................................................................................6
1.1.8 Logique des acteurs ...........................................................................................6
1.1.9 Régulation sociale des acteurs ...........................................................................6
1.1.10 Economie des comportements ...........................................................................7
1.1.11 Coûts de transactions .........................................................................................7
1.1.12 Théories de l’économie des institutions .............................................................7
1.2 PORTÉE DES CONCEPTS SUR L’ÉTUDE ............................................................7
1.2.1 Approche sur les analyses financières ................................................................7
1.2.2 Approche organisationnelle dans la création des coopératives agricoles .............7
2 MATÉRIELS ET MÉTHODES .......................................................................................9
2.1. MATÉRIELS ...........................................................................................................9
2.1.1. Choix du sujet ...................................................................................................9
2.1.2. Choix de la zone d’étude ...................................................................................9
2.2. MÉTHODES .......................................................................................................... 11
2.2.1. Démarches communes pour la vérification des hypothèses .............................. 11
Page
37
2.2.1.1. Recherche bibliographique ........................................................................... 11
2.2.1.2. Enquête formelle.......................................................................................... 11
a. Elaboration des questionnaires ........................................................................ 11
b. Echantillonnage ............................................................................................... 11
c. Descente sur terrain ......................................................................................... 12
2.2.2. Démarches spécifiques pour la vérification de chaque hypothèse ..................... 12
2.2.2.1. Vérification de l’hypothèse 1 : « La création des coopératives agricoles
nécessite la concertation des paysans à intégrer » .......................................................... 12
a. Comparaison des analyses financières des coopératives agricoles par la méthode
de ratios .................................................................................................................. 12
La structure de l’actif ................................................................................... 13
La structure du passif ................................................................................... 13
b. Visualisation des activités par le diagramme de Gantt : pourcentage de
réalisation de chaque activité et impact des activités sur la production .................... 14
c. Segmentation des discours des paysans par analyse de discours ....................... 15
2.2.2.2. Vérification de l’hypothèse 2 : « L’environnement des produits agricoles à
exploiter définit la logique d’exploitation dans les coopératives agricoles. » .................. 19
a. Elaboration d’une analyse stratégique .............................................................. 19
b. Analyse stratégique par Boston Consulting Group (BCG) ............................... 20
c. Analyse prospective des produits exploités par les coopératives agricoles........ 20
2.3. Synthèse des démarches méthodologiques .............................................................. 21
2.4. Limites de l’étude ................................................................................................... 22
2.5. Chronogramme des activités ................................................................................... 22
3 RESULTATS ................................................................................................................ 23
3.1. Evaluation de la concertation des paysans ............................................................... 23
3.1.1. Comparaison des coopératives agricoles en activité par la méthode des ratios .. 23
3.1.1.1. Analyse de la structure de l’actif............................................................... 23
3.1.1.2. Estimation des activités par rapport au temps de la coopérative agricole
TAFARADIA ............................................................................................................ 25
3.1.1.3. Représentation des activités par rapport au temps de la coopérative agricole
d’élevage TAMIMI .................................................................................................... 28
3.1.2. Identification des besoins des paysans en milieu rural par l’analyse de
discours… ..................................................................................................................... 30
3.1.2.1. Résultat après restitution des groupements des paysans ............................ 30
3.1.2.2. Résultat après enquête de chaque groupement des paysans ....................... 31
38
3.1.2.3. Elaboration du diagramme d’activités ....................................................... 32
3.2. Les facteurs influençant les logiques paysannes sur l’exploitation des produits
agricoles ........................................................................................................................... 34
3.2.1. Les stratégies pour le bon fonctionnement de la vie des coopératives ............... 34
3.2.2. Situation des produits agricoles à l’échelle internationale ................................ 35
3.2.2.1. Place des céréales sur le marché international ........................................... 35
a. Place de l’Afrique subsaharienne dans la production des céréales sur le marché
internationale .......................................................................................................... 35
b. Situation de la demande en céréales sur le marché internationale .................... 36
3.2.2.2. Place des grains et fruits oléagineux sur le marché internationale ............. 36
a. Place l’Afrique subsaharienne dans la production des graines et fruits
oléagineux .............................................................................................................. 36
b. Situation de la demande en grains et fruits oléagineux sur le marché
internationale .......................................................................................................... 37
3.2.3. Analyse prospective des produits agricole exploités dans la Commune rurale
d’Ambato-boeny ........................................................................................................... 40
4. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ............................................................... 42
4.1. Discussions ............................................................................................................ 42
4.1.1. La concertation des paysans ............................................................................ 42
4.1.1.1. Analyse comparative de la gestion interne des coopératives agricoles par la
méthode de ratios ....................................................................................................... 42
4.1.1.2. Le diagramme d’activités des coopératives agricoles ................................ 42
4.1.1.3. Les nécessités de l’analyse de discours ..................................................... 43
a. Les besoins en plus de débouchés et intrants agricoles et transport .................. 43
b. La scolarisation et la formation agricole .......................................................... 43
c. Le foncier ........................................................................................................ 44
4.1.2. L’environnement des produits agricoles et la coopérative agricole ................... 44
4.1.2.1. Les logiques paysannes relatives à l’environnement des coopératives
agricoles…................................................................................................................. 44
4.1.2.2. Les logiques paysannes dans l’exploitation des produits agricoles ............ 45
4.2. Recommandations ...................................................................................................... 45
4.2.1. Satisfaire les besoins des agriculteurs .............................................................. 45
4.2.1.1. Intégrer la politique de la mécanisation agricole ....................................... 45
4.2.1.2. Renforcer l’offre de partenariat coïncidant avec les objectifs des
coopératives agricoles (arrangement institutionnel et contractuel) .............................. 46
39
4.2.1.3. Pour les projets de développement, appuyer les paysans dans la création et
la structuration des coopératives agricoles .................................................................. 46
4.2.1.4. Intégrer dans les composantes des projets la formation des paysans
analphabètes .............................................................................................................. 46
4.2.2. Amélioration de l’environnement des produits agricoles de la coopérative
agricole.. ....................................................................................................................... 47
4.2.2.1. Renforcer la capacité des paysans dans la pratique des techniques
agricoles…................................................................................................................. 47
4.2.2.2. Renforcer la sécurité en milieu rural ......................................................... 47
4.2.2.3. Réhabiliter les routes secondaires et les infrastructures hydro-agricoles .... 47
CONCLUSION .................................................................................................................... 48
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES............................................................................... 49
Ouvrages........................................................................................................................... 49
Rapports, revues, et magazines.......................................................................................... 51
Communication scientifique .............................................................................................. 52
WEBOGRAPHIE ................................................................................................................. 53
ANNEXES .............................................................................................................................1
ANNEXE 1 : Loi n°99-004 du 21Avril 1999 relative aux Coopératives LOI N° 99-004 DU
21 AVRIL 1999 relative aux Coopératives ..........................................................................1
ANNEXE 2 : Questionnaire .............................................................................................. 11
ANNEXE 3 : Liste des associations et coopératives agricoles ........................................... 14
ANNEXE 4 : Base de données des discours ...................................................................... 16
ANNEXE 5 : Le bilan financier simplifié des coopératives agricoles étudiées ................... 17
ANNEXE 6 : Calendrier cultural des cultures vivrières dans le Nord-Ouest de Madagascar
......................................................................................................................................... 18
ANNEXE 7 : Suite du diagramme de Gantt de la coopérative agricole d’élevage TAMIMI
......................................................................................................................................... 19
ANNEXE 8 : Liste des pays exportateurs et importateurs .................................................. 22
ANNEXE 9 : Evolution de la production agricole ............................................................. 24
ANNEXE 10 : La population rurale et l’occupation du sol ................................................ 25
ANNEXE 11 : Les spéculations et leurs exploitations ....................................................... 27
ANNEXE 12 : Répartition de l’utilisation de la production agricole selon les paysans
enquêtés ............................................................................................................................ 30
ANNEXE 13 : Tableau des importations des graines et fruits oléagineux et des céréales
dans le monde ................................................................................................................... 31
TABLE DES MATIERES .................................................................................................... 36