clap en loire guide pédagogique 2016 - bienvenue … · sensibiliser les jeunes au monde qui les...

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pédagogique Guide

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pédagogiqueGuide

PROJET REALISÉPAR LE SERVICE JEUNESSE

DE LA MAIRIE D'ANCENIS Direction des Services à la Population

Service Jeunesse, place Maréchal Foch

44150 ANCENIS

Tel : 02 40 83 87 07 - Fax : 02 40 83 86 88

[email protected] - clapenloire.blog4ever.com

www.ancenis.fr

Depuis sept ans, le service Jeunesse de la ville d’Ancenis organise un festival de cinéma à destination des jeunes âgés de 11/18 ans. Ce jeune public a ainsi l’occasion de témoigner de l’intérêt qu’il porte aux œuvres cinématographiques en venant nombreux aux projections et en participant activement aux débats. C’est pourquoi le service Jeunesse propose, les 16 et 18 février 2016, une nouvelle édition du festival de cinéma jeune public "Clap en Loire".

Le service Jeunesse joue un rôle éducatif auprès des jeunes autour de l’image, notamment autour des œuvres cinématographiques. Les jeunes ont l’habitude de voir des films.

"Clap en Loire" leur propose des films originaux et variés. Il permet aussi d’échanger avec eux leurs impressions et émotions sous forme de débat. Chacun va interpréter un film avec sa propre sensibilité, se dévoiler en quelque sorte lorsqu’il va parler d’un film. C’est une manière de connaître personnellement les jeunes, de partager des moments forts et privilégiés avec eux.

LES OBJECTIFS Développer le regard critique des jeunes en les accompagnant dans l’analyse des films, dans l’échange des points de vue qui favorise l’émergence de réflexions collectives et individuelles. Des films variés, de genres, productions et formats différents seront projetés.

Sensibiliser les jeunes au monde qui les entoure. Les films leur permettent la rencontre de cultures, de modes de vie, de codes cinématographiques différents de ce qu’ils peuvent connaître habituellement. Les thématiques qui y sont abordées sont également déterminantes.

Susciter la curiosité et la réflexion.

Favoriser l’expression et l’écoute de chacun.

FESTIVAL OUVERT A TOUT PUBLIC Toutes les séances ont lieu au cinéma Eden

Adulte : 4,80 € la place. Moins de 18 ans et lycéens d’Ancenis : 3,50 € la place et 6 € le Pass Cinéma !Le Pass offre l’accès à toutes les séances. Si vous participez à 3 séances minimum, une place de cinéma vous est offerte (valable 6 mois). Vente à l’Accueil libre du Bois Jauni, au service Jeunesse et au cinéma Eden tous les après-midi lors de la 1ère semaine des vacances et pendant le festival.

DEROULEMENT DES SEANCES Les projections de films sont groupées les mardi 16 et jeudi 18 février 2016. Le premier film sera diffusé à 14h, le second à 17h30.Chaque projection sera suivie d’un débat avec les jeunes (d’une durée de 30 à 45 mn) auquel les adultes peuvent assister en observateurs, de manière non participative.Chaque jeune devra remplir une fiche d’évaluation du film visionné. L’équipe d’animation pourra ensuite définir le palmarès (grâce à l’analyse des fiches d’évaluation) et l’annoncer sur le blog du festival de cinéma, sur le site de la ville d’Ancenis, dans le bulletin municipal et dans la presse.

SynopsisNathan est un adolescent souffrant de troubles autistiques. Il est prodige en mathématiques. Brillant mais asocial, il fuit toute manifestation d’affection, même venant de sa mère. Il tisse pourtant une amitié étonnante avec son professeur anticonformiste, Mr. Humphreys, qui le

pousse à intégrer l’équipe britannique et participer aux prochaines Olympiades Internationales de Mathématiques. De la banlieue anglaise à Cambridge en passant par Taipei, la vie de Nathan pourrait bien prendre un tour nouveau …

Titre original : X+YRéalisé par Morgan Matthews.Drame, comédieGrande-Bretagne

Année de production : 2014Distribution : Asa Butterfi eld, Rafe Spall, Sally Hawkins, Jo Yang...

Portrait du réalisateurDepuis son plus jeune âge, Morgan Matthews s'intéresse aux histoires de gens ordinaires dans des situations diffi ciles ou dramatiques. Dans les Midlands et puis à Bristol, il grandit dans un foyer où il “prend conscience des problèmes politiques et sociaux”, grâce à sa mère, travailleuse sociale, et son beau-père qui travaille avec des enfants exclus de l'école.Il est passionné de photographie. Il sait trèsvite qu'il veut combiner sa passion pour la photo avec son amour de raconter des histoires. Il obtient une place dans ce qui était à l'époque le London College of Printing (LCP). Seulement un an après avoir quitté l'université, il dirige, tourne et monte des épisodes de séries documentaires populaires.Il débute sa carrière de réalisateur chez Century Films avec notamment la série My crazy Parents (2004) qui lui vaut une nomination aux Royal Television Society (RTS) Awards. Il réalise ensuite un fi lm sur le championnat du monde

de taxidermie, Taxidermy Stuff the World. En 2005, il rejoint Blast Films où il réalise quatre fi lms pour la BBC : Blue Suede Jew, Hair Wars, Million Dollar Pigeon et Beautiful Young Minds. Ce dernier est nommé au BAFTA, RTS, Prix Europa et au Grierson Trust. En 2006, il crée sa propre maison de production Minnow Films. Il a pour simple ambition de réaliser des documentaires de qualité : Battleship Antartica sur le combat de Greenpeace contre la chasse à la baleine pratiquée par le Japon,The Fallen, un documentaire sur les soldats britanniques tombés en Afganistan et en Irak, dans Scenes from a teenage killing, il fait le portrait de 45 jeunes morts en Angleterre au cours de l’année 2009. En 2012, il rejoint Ridley Scott et Kevin Macdonald pour le projet Britain in a Day avant de réaliser Shooting Bigfoot. Le Monde de Nathan est son premier long métrage de fi ction.

Le monde de Nathan (1h51)

Mardi 16 février14h

©DR

C’est après avoir réalisé plusieurs documentaires, et en particulier Beautiful Young Minds (2007) que Morgan Matthews a eu l’idée du personnage de Nathan, inspiré des nombreux adolescents ″différents″ qu’il avait rencontrés et qui l’avaient profondément touché. ″C’était une expé rience extraordinaire. J’ai rencontré des personnes merveilleuses et j’ai toujours eu le sentiment que ce monde fascinant pourrait faire l’objet d’un fi lm. Pour Le Monde de Nathan, nous avons pu nous intéresser à une période plus longue de la vie des personnages, en l’occurrence

une dizaine d’années divisée en deux grandes parties.Rafe Spall, qui interprète le rôle du professeur de mathématiques, Mr. Humphreys, souligne que si Morgan Matthews réalise ici son premier fi lm, il a déjà une grande expérience du métier. ″Il a probablement réalisé plus de fi lms que la plupart des réalisateurs de fi ction. Il connaît le langage cinématographique et a conscience de l’énergie nécessaire pour gérer une équipe et raconter une histoire en images″.

Selon la productrice Laura Hastings-Smith, l’authenticité était le maître mot de Morgan Matthews. ″Puisqu’il vient du documentaire, il voulait que tout ait l’air naturel et authentique. C’é tait valable pour tous les postes : les dé cors, les costumes, la coiffure, le maquillage mais aussi la lumiè re.″ Morgan Matthews a travaillé avec le cé lè bre chef opé rateur Danny Cohen qui a é té nommé à l’Oscar en 2011 pour Le Discours d’un roi. ″Il a fait un travail remarquable sur ce fi lm et sur Les Misé rables″.″Nous é tions plutôt ambitieux. Nous voulions tourner beaucoup en peu de temps″, explique

Morgan Matthews, ″donc je ne voulais pas trop de maté riel. Je voulais pouvoir me dé placer librement, mais également que le fi lm soit beau. Car c’est un fi lm sur la beauté - sur un garç on qui voit dans le monde autour de lui une beauté que les autres ne voient pas″.

L’intelligence du réalisateur qui a su fi lmer du point de vue même de Nathan, nous fait pénétrer dans le cerveau de celui-ci pour mieux comprendre ce qu’il ressent

et comment il perçoit le monde extérieur. L’autisme est un sujet peu traité au cinéma.

Grâce à l’excellente interprétation des acteurs, le fi lm est un mélange astucieux d'émotion et d’humour. Il décrit avec

habileté un sujet psychologique délicat et un portrait d'adolescent restant, malgré toutes ses différences, un enfant de son âge.

Du documentaire à la fi ction

Une volonté de réalisme

2 bonnes raisons de venir voir le fi lm1 2

Premier rôlePour interpréter le rôle de Nathan, Morgan Matthews cherchait un jeune acteur capable d’exprimer beaucoup de choses sans forcément parler. Il était essentiel que sa performance engendre de l’empathie à son égard. Il a donc rencontré Asa Butterfi eld plusieurs fois avant de l’engager et lui a même présenté le héros de son précédent documentaire, Daniel qui a un trouble

cognitif neuro-développemental facilitant la logique mathématique. L’acteur s’est également rendu dans des écoles spécialisées pour discuter avec des personnes souffrant du syndrome d’asperger : ″Tout au long du fi lm, Nathan n’exprime pas ses sentiments. Une partie de son parcours personnel consiste à trouver le moyen de libérer les émotions qu’il a en lui″.

©DR

SynopsisIls viennent d’arriver en France. Ils sont Irlandais, Serbes, Brésiliens, Tunisiens, Chinois ou Sénégalais... Pendant un an, Julie Bertuccelli a fi lmé les échanges, les confl its et les joies de ce groupe de collégiens âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil pour apprendre le français. Dans ce petit théâtre du

monde s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie, remettent en cause beaucoup d’idées reçues sur la jeunesse et l’intégration, et nous font espérer en l’avenir...

Réalisé par Julie Bertuccelli.Film documentaire françaisAnnée de production : 2013Distributeur : Pyramide DistributionProduction : Arte France CinémaDistribution : Brigitte Cervoni, la professeure de français de la classe d'accueil du collège de la Grange aux Belles (Paris, 10ème arrondissement)Les élèves : Abir (Tunisie), Agneszka (Pologne), Alassane (Mali), Andrea (Croatie), Andromeda

(Roumanie), Daniel (Roumanie), Daniil (Biélorussie), Djenabou (Guinée), Eduardo (Brésil), Felipe (Chili), Kessa (Angleterre), Luca (Irlande du Nord), Marko (Serbie), Mihajlo (Serbie), Maryam (Libye), Miguel Angel Cegarra (Venezuela), Naminata (États-Unis, Côte d'Ivoire), Netmal (Sri Lanka), Oksana (Ukraine), Ramatoulaye (Mauritanie), Thathsarani (Sri Lanka), Xin (Chine), Yong (Chine) et Youssef (Maroc)

Portrait de la réalisatriceFille du réalisateur Jean-Louis Bertuccelli, Julie Bertuccelli est née en 1968 à Boulogne-Billancourt. Après une maîtrise de philosophie (1989), elle décide de suivre une formation de documentariste aux ateliers Varan en 1993. L’année suivante, elle tourne Un métier comme un autre, premier de la quinzaine de documentaires que sa fi lmographie compte aujourd’hui. Ses fi lms documentaires portent sur des sujets très variés et sont toujours le fruit d’un long travail en immersion. Parallèlement à ses débuts de documentariste, Julie Bertuccelli travaille comme assistante auprès de cinéastes tels que Bertrand Tavernier (L’Appât, 1995). En 2002, la cinéaste réalise sa première œuvre de fi ction, Depuis qu’Otar est parti… Cette

émouvante histoire réunit trois générations de femmes, lui vaut d’être découverte par le grand public et reconnue par ses pairs qui lui décernent le César du meilleur premier fi lm en 2004. Quelques années plus tard, elle tourne son second long métrage de fi ction, L’Arbre, qui est sélectionné en compétition offi cielle au Festival de Cannes 2010. Récit d’apprentissage autour d’un deuil familial, le fi lm, tourné en Australie avec Charlotte Gainsbourg, est l’adaptation du premier roman de Judy Pascoe, L’Arbre du père. En 2013, Julie Bertuccelli effectue avec La Cour de Babel son retour au documentaire.

La Cour de Babel (1h29)

Mardi 16 février17h30

©DR

Julie Bertuccelli montre Andromeda, Maryam, Xin, Djenabou, Felipe, Rama… et les autres comme des héros, les héros de leur propre vie. Ils vivent l’expérience souvent douloureuse du déracinement (ayant déjà vécu de longues années dans leurs pays respectifs), portent sur

leurs frêles épaules des responsabilités parfois bien lourdes pour leur âge (notamment quand ils sont les seuls dans leur famille à parler le français). Ils font face au défi de se réinventer dans un autre pays et une autre langue, très conscients de la responsabilité qui leur incombe.

Le milieu scolaire a toujours inspiré le septième art en France et ce, dans tous les genres, de Zéro de conduite à Entre les murs, en passant par P.R.O.F.S. et La guerre des boutons. Au cours des quinze dernières années, les fi lms ayant pour cadre le lycée, le collège ou l’école primaire ont remporté un vif succès populaire, qu’il s’agisse de fi ctions comme Entre les murs, L’esquive ou de documentaires comme Être et avoir. Néanmoins, là où les autres fi lms montrent d’autres facettes du cadre scolaire, La Cour de Babel affi che, à quelques exceptions près (piscine, centre d’examen, Chartres), une totale unité de lieu puisque seule la salle de classe est montrée, avec quelques regards sur la cour pour marquer le passage de l’année scolaire.

Les plans montrant la cour du collège ponctuent le cours du fi lm. Ils évoquent son titre mais permettent surtout de voir le passage du temps.

La Cour de Babel montre comment, de la diversité des opinions, des points de vue, des croyances, peut naître une vérité commune : dans une des plus belles scènes du fi lm, à force de confronter leurs idées bien arrêtées sur la religion (l’un armé de sa Bible, l’autre de son Coran), les élèves découvrent d’eux-mêmes les concepts de tolérance et de laïcité.

24 élèves de 24 nationalités différentes qui viennent d’arriver en France et qui cohabitent dans une classe d’accueil d’un collège parisien. Ils sont animés par le même désir de changer de vie et de vivre ensemble…

Un documentaire sur ″le vivre ensemble″

Secret de tournage

Le collège dans le fi lm

2 bonnes raisons de venir voir le fi lm1 2

Pour les besoins de son documentaire, Julie Bertuccelli a fi lmé une année scolaire entière, se rendant en moyenne deux fois par jour dans cette classe d’accueil. La réalisatrice précise par ailleurs avoir fi lmé uniquement dans l’enceinte du collège, sans jamais s'immiscer dans l'intimité des familles : "Je voulais fi lmer

une classe, comme un microcosme, et découvrir comment ces adolescents vivaient, parlaient, grandissaient ensemble. Ce qui se passe dans le cocon de cette petite communauté me semblait un révélateur suffi sant de leurs personnalités et de leurs parcours."

©DR

SynopsisBoy, onze ans, habite dans un village maori avec sa grand-mère, son petit frère Rocky et une tribu de cousins. Il vit dans un monde imaginaire, est fan de Michael Jackson et de son nouveau tube Thriller. L’autre héros de Boy est Alamein, père absent, que le jeune garçon imagine tantôt en samouraï maori, tantôt en

star du rugby ou encore en intime du roi de la Pop.Après sept ans d’absence, lorsque Alamein rentre à la maison, Boy va devoir confronter ses rêves à la réalité…

Comédie dramatique réalisée par Taika Waititi.Nouvelle ZélandeAnnée de production : 2010

Distribution : James Rolleston, Te Aho Eketone-Whitu, Taika Waititi,…

Secret de tournage

Portrait du réalisateurTaika Waititi est né en Nouvelle-Zélande en 1975 d’un père Maori et d’une mère juive. Il se fait connaître dans son pays grâce à ses talents de comique. C’est en 2003 que le monde commence à entendre parler de lui grâce à son court métrage Two cars, One night, qui reçoit une nomination à l’Oscar du meilleur court métrage (il s’est fait remarquer lors de la cérémonie en faisant semblant de dormir lors de l’annonce des nommés). Ensuite il réalise Tama tu, un autre court métrage sur un groupe de soldats maoris durant la seconde guerre mondiale, et reçoit de nombreux prix. Il devient alors l’un des nouveaux réalisateurs à suivre.

En 2007, il fait ses grands débuts au cinéma en mettant en scène ″A chacun sa chacune″ et séduit alors le public américain. C’est Boy, son second long métrage, dans lequel il interprète le rôle du père, qui est accueilli avec triomphe en Nouvelle-Zélande. Ce fi lm connaît de nombreuses sélections en festivals, notamment à Sundance et Berlin d’où il repart avec le Grand Prix.Par la suite, Waititi a joué le rôle du meilleur ami d’Hal Jordan alias Green Lantern, et a mis en scène plusieurs sitcom en 2014. Selon les dernières nouvelles, il serait le prochain réalisateur du troisième opus de Thor qui sortira fi n 2017.

Boy a été le premier fi lm écrit et réalisé par Taika Waititi. Il a toujours considéré Boy comme son premier long métrage.Le casting a nécessité la recherche de plusieurs enfants pour les rôles principaux et pour la

fi guration. Le choix n’a pas été facile, et il a fallu faire le tour du pays : ″On voulait des enfants de la campagne parce qu’ils parlent d’une certaine manière. Avec les petits urbains, ce n’est pas la même chose″, dit Taika Waititi.

Boy(1h28)

Jeudi 18 février14h

©DR

Boy est un enfant qui a grandi sans père (qui est parti depuis 7 ans) ni mère (qui est morte lorsqu’il était petit), et il vit entouré de bien plus d’enfants que d’adultes. Il s’imagine que son père est une super star, un grand joueur

de rugby, un plongeur, un sculpteur, bref il sait presque tout faire. Boy est un enfant rêveur que le rêve aveugle, au point que le retour de son père va lui faire ouvrir les yeux et grandir.

Un fi lm qui vous emmène au bout du monde, où l’on découvre une carte postale de la Nouvelle-Zélande profonde, mais aussi la culture Maori connue principalement pour sa grande équipe des All Blacks et leur Haka mythique. Un paysage idyllique d’un côté, et la réalité avec un bon trait d’humour de l’autre…

Un univers loufoque qui sait nous transporter dans l’univers de Boy, celui d’un enfant qui a grandi dans une famille qui se résume à Michael Jackson, sa grand-mère, ses cinq cousins, sa chèvre Leaf et son petit-frère Rocky.

Le passage de l’enfance vers l’âge adulte

2 bonnes raisons de venir voir le fi lm1 2

Initialement, il n’était pas prévu que le jeune James Rolleston joue le rôle principal. Il a été repéré alors qu’il n’était que fi gurant sur le plateau, et il a été engagé trois jours seulement avant le début du tournage.Ce fi lm a été la première expérience de chacun des enfants qui y fi gurent. Aucun d’eux n’avait joué dans un fi lm auparavant, ce qui a rendu leur jeu très naturel : ″On a été durs avec eux dès le début, leur disant que le métier d’acteur était diffi cile et qu’ils ne devaient pas s’imaginer devenir des stars, mais plutôt considérer ce moment comme une

expérience″, confi e le réalisateur.Boy a été intégralement tourné à Waihau Bay en Nouvelle-Zélande, qui est aussi le lieu où Taika Waititi a passé son enfance. Le réalisateur a d’ailleurs intégré plusieurs éléments autobiographiques dans le fi lm, en s’identifi ant au personnage de Boy.

Tout au long du fi lm, vous verrez le monde à travers les yeux de Boy. Sa réalité est guidée par son imaginaire et nous transporte le plus souvent dans des situations comiques et

burlesques. Le réalisateur utilise l’humour pour présenter un décor qui n’a rien de drôle en réalité.

L’humour pour adoucir la réalité

Le spectateur réalise assez vite que Boy a peu de références adultes dans son entourage (sa grand-mère et son instituteur) et qu’il reçoit une éducation…collective, où les grands s’occupent des petits. Il manque d’un modèle masculin et d’amour maternel. Inconsciemment, il tient son père responsable

de la mort de sa mère et découvre que son petit frère culpabilise lui aussi de la disparition de sa mère, décédée au moment de la naissance de celui-ci. Il acquiert donc rapidement, bon gré mal gré, une maturité parfois étonnante…

L’importance et le rôle des parents

Le passage de l’enfance vers l’âge adulte©DR

SynopsisSpartacus, jeune Rom de 13 ans et sa sœur Cassandra, 10 ans sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle de fée trapéziste qui prend soin d’eux, leur offre un

toit et leur montre le chemin de l’école. Mais le cœur des enfants est déchiré entre l’avenir qui s’offre à eux… Et leurs parents qui vivent encore dans la rue.

Documentaire aventure, famille.Réalisateur : Ionis NuguetAnnée de production : 2015

Distribution : Cassandra Dumitru : elle-mêmeSpartacus Ursu : lui-mêmeCamille Brison : elle-même

Deux enfants Rom face à leur destin

Portrait du réalisateurNé à Sainte-Colombe en 1983, Ioanis Nuguet est chef-monteur, directeur de la photographie et réalisateur. En 2010, il réalise le court métrage Exposés à disparaître. Il vit actuellement à Nogent-sur-Oise. ″L’élément déclencheur a été le discours que le Président Sarkozy a prononcé à l’été 2010 au sujet de l’immigration et de la décision de démanteler la moitié des campements rom en quelques mois à peine. Très vite, j’ai eu envie de voir ce qu’il se passait dans ces

campements, de rencontrer ces familles, de raconter leur histoire. L’idée d’un fi lm est venue rapidement. Je voulais donner à voir toute cette richesse humaine, cette générosité que je côtoyais au quotidien. J’ai commencé par fi lmer des baptêmes, des mariages, à réaliser des DVD, ce qui m’a permis de me ′faire la main′. Car si je n’avais pas de scénario précis en tête, je savais que je voulais tourner un fi lm du point de vue des enfants″.

Les personnages phares de ce conte-documentaire, sont deux enfants Roms mais avant tout des enfants de partout, en quête de repères dans un contexte familial et social particulièrement chaotique. Tout au long du

fi lm, nous sommes dans la tête de Spartacus et Cassandra, nous suivons leur regard et leur perception des choses et des gens, nous ressentons leur force et leurs moments de doute face à des choix.

SPARTACUS ET CASSANDRA(1h20)Jeudi 18 février17h30

Le tournage″Plutôt bien, pour quelqu’un d’autodidacte ! Mais à l’impossible, nul n’est tenu, d’autant plus quand la motivation est bien réelle. J’ai

ainsi pu apprendre le roumain au cours de ces quatre dernières années. Sachant que cette langue est surtout orale, une fois que

©DR

Spartacus rentre au lycée et aimerait s’engager davantage dans la cause des Roms. Cassandra passe en 4ème et pense beaucoup aux garçons. Nous vivons tous les quatre – avec Camille – à la campagne, dans la maison que Camille a achetée et qui a nécessité pas mal de travaux. Le chapiteau trône dans le jardin et accueille les amis de Spartacus et Cassandra pendant

les vacances. Les enfants sont toujours en contact avec leurs parents, même si ce n’est pas toujours évident : leur père est en Angleterre, leur mère est retournée en Roumanie. Les revoir est forcément compliqué. Mais ils s’épanouissent de plus en plus et c’est formidable de les voir grandir dans l’insouciance de leur âge.

Pour l’énergie, les musiques, les couleurs et les petites animations que l’on peut voir tout au long du fi lm à travers ce légendaire

chapiteau et ce cirque. Le tout aide à rendre les thématiques abordées plus légères et plus poétiques qu’elles ne pourraient l’être. D’un point de vue technique, certains diront que c’est mal fi lmé mais le réalisateur ne cherchait en aucun cas à embellir la réalité.

Pour cette dualité affectif/intégration qui s’impose constamment à Spartacus et Cassandra. Devoir faire preuve de maturité

prématurée dans des contextes diffi ciles mais savoir aussi lâcher prise comme tout enfant de leur âge. Tout au long du fi lm, on reste à hauteur d’enfant. Alors comment faire les bons choix ? Comment prendre en main sa destinée quand on n'a que 11 et 13 ans ? Comment gérer l’absence de ses parents et comment ne pas se sentir coupable ?La punch line du fi lm : ″La seule solution pour que je puisse vivre sans mes parents, c’est que mes parents puissent vivre sans moi.″

Les nouvelles de Spartacus et de Cassandra !

2 bonnes raisons de venir voir le fi lm1 2

vous la pratiquez, vous êtes considéré par la communauté comme l’un des leurs. Pour en revenir au tournage, j’avais essentiellement des grands axes de scènes, mais rien de très arrêté. Par exemple, il est arrivé que Cassandra vienne me raconter un rêve qu’elle avait fait et

qu’on l’intègre au fi lm. Le gros travail d’écriture s’est fait au montage. A vrai dire, nous avons passé un an et demi en tournage, et autant de temps au montage! Mais j’étais bien entouré et chacun y allait de sa contribution″.

Immigration : installation dans un pays d’un individu ou d’un groupe d’individus originaire d’un autre pays. (L’immigration est souvent motivée par la recherche d’un emploi et la perspective d’une meilleure qualité de vie).

Rom : qui appartient à l'un des trois groupes dont l'ensemble forme les Tziganes.

Défi nitions

©DR

Pour les plus jeunesTarif unique : 3,50 €. Le Pass à 6 € n’est pas valable pour ces 3 fi lms.

En décembre dernier, un concours d’affi ches avait été organisé par le Service Jeunesse pour la création du visuel du Festival Clap en Loire 2016. L’idée était de faire participer les jeunes à la 7ème édition du festival, d’encourager et de faire connaître des talents, de 11 à 18 ans. C’est le collectif d'élèves ados de l'atelier d'arts plastiques "La Bouffée d'art" qui a remporté le concours. Leur visuel est donc désormais utilisé

pour tous les supports de communication : affi ches, fl yers, pass et blog. Bravo à eux ! Et merci également à Emilie et Chloé d’avoir participéau concours !

Les EspièglesMercredi 17 février à 10h30A partir de 3 ans.

Le Petit PrinceMercredi 17 février à 14h30A partir de 5 ans.

Arrietty et le petit monde des chapardeursVendredi 19 février à 14h30A partir de 5 ans.

Résultat du concours d'affi ches

©DR

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