N° 469 - JUILLET 2015

chères grenaysiennes et chers grenaysiens,vous Êtes formidables  !

L'inauguration de notreMédiathèque-Estaminet a étéun moment fort de la vie denotre commune à l'image deson dynamisme. Vous êtesvenu-e-s nombreuses et nom-breux pour faire la fête, décou-vrir, visiter, apercevoir, prendrepossession de votre carted'abonnement, faire le tour dece nouveau bâtiment, de celieu de vie et entendre les com-pliments, les attentes et les espoirs qu'il suscite.

Évidemment, et heureuse-ment, il y a eu quelques grincheux, quelques voisins«  prisonniers  » chez eux touteune journée ou devant atten-dre tard dans la nuit pour ranger leur voiture mais com-ment faire autrement  ? Com-ment assurer la sécurité de touset la possibilité de circuler  ? Jeles remercie car ils ont pris sureux et tout s'est bien passé.

Il y a eu surtout ce journalhebdomadaire qui pense gagner des lecteurs en flattantl'électorat frontiste. Notreinauguration allait être en

grande pompe. Elle le fût, engrandes pompes … à bièrepour être précis  ! Nous avonsfait une belle fête populaire,solidaire, fraternelle et cultu-relle.

Quant à l'élu qui s'est exprimé dans ce journal, forceest de constater qu'il ne saittoujours pas lire un budget, niun programme, ni des ave-nants. La Médiathèque-Estaminet a coûté 4,6 millionsd'euros (bâtiment, voirie, jardin et équipements) aux-

quels il faut ajouter 920 000euros de TVA. Les subventionss'élèvent à 3,5 millions et lefond de compensation nousremboursera 830 000 euros surla TVA. Au total, le coût pourla ville sera de 1,2 million d'eu-ros mais le patrimoine de laville se sera enrichi de 4 millionsd'euros  ! On peut être commu-niste et permettre à sa ville des'enrichir et de s'équiper sans seruiner.

Pour le fonctionnement, lepersonnel est déjà recruté  !

L'entretien se fait par transfertde l'entretien du SEL, du RAMet du CAJ. L'électricité et lechauffage seront moins coû-teux que dans nos bâtimentsanciens. Seul le téléphone seraun peu plus coûteux car nousavons un cybercentre supplé-mentaire. Reste l'entretien desvitres, mais pas de quoi ruinernotre ville.

Quant à faire des jardins-ouvriers, comme il a pensé leproposer en 2014 sans jamaisoser l'écrire, voilà une proposi-tion très intéressante dans uneville où 90  % des habitationsont un jardin  ! Ne sait-il pasque les jeunes du CAJ ont misen place des jardins partagés àla résidence Soleil, au foyerMercier et bientôt dans la Médiathèque-Estaminet  ? Laréalité, c'est que beaucoup deGrenaysiennes et de Grenay-siens ont remplacé leur jardinpar de la pelouse et nombreuxsont ceux qui font appel à unvoisin, un ami ou un parentpour tondre ce fichu gazon  !

(suite page 2)

Regard : bulletin municipal de la ville de Grenay - directeur de publication : ChristianChampiré, maire - photos, textes et mise en page : service communication de la mairie - impression : imprimerie l’Artésienne, Liévin (62) - 3500ex - publication gratuite. bouclage du prochain Regard le vendredi 3 juillet

bal country - organisé par les « Americans Hawks » le samedi 4

juillet dès 19h - salle des Fêtes - 3€ - réservation au 06 84 22 07 18.

marchés aux puces - organisé par les « Boules d’or » le sa-

medi 4 juillet de 7h à 18h bd de la Fosse 11 et de Tahiti - 5€ les 5 mè-tres - inscriptions tous les jours de 15h à 20h au siège bd de la fosse11 - rens. au 03 21 29 30 51 � organisé par Solihand le dimanche 12juillet de 7 à 18h rue Pad, Lathan, Blériot et Guynemer - 5€ les 5mètres - rens. au 06 29 57 50 32 � organisé par le futsal le dimanche13 septembre de 8h à 19h à la cité 40 - 5 euros les 5 mètres - ani-mations, manèges - inscriptions les lundis de 20h à 21h30 salle Deloryet les mercredis et vendredis de 18h à 20h à l’espace associatif J. Delaforge près de la SSM - rens. au 06 67 47 39 52 après 17h.

football - organisé par l’Union Sportive (USG), un stage aura

lieu du 7 au 23 juillet inclus les mardi, mercredi et jeudi de 14h à16h30 au stade Fauvergue - un goûter sera offert - date limite d’inscription le vendredi 3 juillet - rens. au 06 14 23 83 64 après 18h.état civil - les permanences du samedi matin n’auront pas lieu

en juillet et août.

respectons-nous !travaux bruyants de bricolage

et de jardinagelimités au dimanche matin

Les travaux de bricolage ou de jardinage réalisés par desparticuliers à l’aide d’outils ou d’appareils susceptibles de cau-ser une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité so-nore, telles que tondeuse, tronçonneuse, perceuse, rabotteuseou scie électrique peuvent être effectués : les jours ouvrablesde 8h30 à 12h et de 14h30 à 19h30, les samedis de 9h à 12h etde 15h à 19h, les dimanches et jours fériés de 10h à 12h (arrêtépréfectoral 2000/074). Vivons en harmonie pour rendreagréable notre ville et vivre dans le respect de chacun. Merci.

Depuis octobre dernier,un atelier radio rassemblantdes élèves de deux classes de5ème est mis en place dansl'une des nouvelles classespupitres du collège. L'objectifest d'aborder autrementl'expression orale sur des élé-ments concrets.

Organisé dans le cadred'un projet pluridisciplinaire,l'atelier est l'occasion pour lescollégiens de réaliser des in-terviews ou des reportages.

Parmi les sujets déjàabordés : le nouveau collège,le futsal, la Déclaration desdroits de l'homme et les ré-seaux sociaux. L’atelier est

animé pour la partie rédac-tionnelle par Anne Vautra-vers. Les enregistrements sontassurés par Stéphane De-wilde, ces derniers étant inté-grés au site de l'établissementscolaire par Frédéric Jozwiak.Interrogés, deux des élèvessoulignent que « de cettefaçon, on apprend plus. Onva plus dans le détail, on ap-profondit le sujet. ça changedes cours habituels ».

Pour découvrir le projetde la page du collège Lan-gevin-Wallon, il est possiblede se connecter sur college-grenay.olympe.in/projet_radio

des élèves sur les ondes

lors d’un enregistrement

livres et élèves, main dans la main

En marge de l'inaugura-tion de la Médiathèque-Esta-minet, un déménagementsymbolique a été organiséentre la médiathèque Jean-Marie Lemort et la Média-thèque-Estaminet.

Les élèves des écoles pri-maires Rostand et Bince, ceuxdu collège Langevin-Wallonainsi que quelques résidents dufoyer des glycines ont pris part

au déménagement dequelques centaines de livres.Encadrés par leurs enseignants,les agents du pôle média-thèque et les élus de la ville, lesélèves ont arpenté le parc Ara-gon jusqu'à la terrasse MarieGognau-Noirhomme.

Ce déménagement s'estfait dans la bonne humeur etles élèves ont été ravis de participer à ce projet.

une chaîne humaine pourdéplacer des livres

Pour ce qui est de l'emploi, la ville consa-cre 4,5 millions d'euros pour les salaires de son personnel et la Médiathèque-Estaminet a fourni du travail  : 30 800 heuresde compagnons, et près de 1 000 heures dechantier d'insertion. Ce ne sont pas des pro-messes, ce sont de vrais investissements.

Enfin, tout le monde a été invité. Sim-plement, les élus qui le 11 janvier dernier,sont arrivés en retard et n'ont pas voulus'asseoir avec le Conseil Municipal alors qu'ils'agissait d'une journée de deuil national etd'unité nationale, savent qu'ils n'ont plusd'invitation personnelle mais comme tousles Grenaysiens, ils ont eu Regard et le programme. Il paraît que nous avons deuxnouveaux Conseillers départementauxpour le canton de Wingles dont nous faisonspartie, mais ni l'un, ni l'autre n'ont cru bonde m'informer, de m'écrire, de me proposerun rendez-vous pour se présenter et m'ex-pliquer ce qu'ils avaient l'intention de fairepour la ville, pour le canton et pour le dé-partement. Comme vous, je n'ai eu aucunjournal du Canton à lire depuis le 29 marsdernier. Pour être complet et précis, j'aiécrit à l'un des deux, il n'a pas pris la peinede me répondre. Certainement, afin de memontrer tout son respect républicain  ?

Je garderai de cette journée les sourires,la joie et les petits bonheurs partagés. Jegarderai au cœur l'émotion des filles et despetits-enfants de Jean-Marie Lemort. Jegarderai longtemps en tête les larmes deSylvie Kaczmarek, la sœur d'Eric notre DGStrop vite parti. Je garderai aussi en mé-moire les yeux brillants de Sylviane Pohie àl'évocation du travail fabuleux de Domi-nique dans son parc Aragon.

Merci et bravo à tous les services de laville et à tous les personnels qui se sont im-pliqués au-delà de l'imaginable pour laréussite de cette journée. Vous êtes formi-dables, grâce à vous service public et ser-vice au public sont des réalités fortes dansnotre ville. Comme je l'ai dit « ce ne sontpas les bons ouvriers qui ont de bons outils,mais les bons outils qui ont de bons ou-vriers  !  ».

Merci à toutes les associations qui se sontengagées pour toutes les actions et pour cesfeux de la Saint Jean très particuliers. Merciaux brico-mobiles et aux troupes qui nousont étonnés, surpris, charmés, estomaqués,ensoleillés, ravigotés et bien fait marrer  !Merci à notre Harmonie municipale pourson talent et sa disponibilité. Merci auxGilles de Liévin qui ont assuré le spectaclejusqu'à minuit  !

Merci aux artistes, merci à Jacques Bonnaffé pour son discours parodique, àThomas Suel, à la Compagnie, à Bruno Lajara, à tous les autres et en particulier àBertrand Cocq qui nous a émus aux larmesavec sa causerie patoisante pendant les visites déjantées  !

Merci à toutes les personnalités qui ontvoulu être de la fête  : le président de la Région et sa Vice-Présidente, le Sous-Préfet, la Directrice des Affaires Culturelles,le Président du Département et sa Vice-Présidente, le président de la CAF, les architectes Richard et Schoëller, les trèsnombreux élus et les personnels des entre-prises qui ont construit notre Médiathèque-Estaminet. Merci à Claudine et àLouis-Georges Carin venus exprès de Normandie, à Xavier Dectot directeur duLouvre-Lens, à Dianne Coutteure et à tantd'autres surpris, étonnés et ravis de voircette liesse populaire, cette communion,cette joie simple de s'approprier notre médiathèque-Estaminet.

Merci à vous toutes et tous, Grenay-siennes et Grenaysiens et ami-e-s de Gre-nay pour votre présence impressionnante,au-delà de nos espérances, durant toutecette journée magnifique et inoubliable.Patrick Juvet m'a présenté ses excuses pourson concert précédent, il y a 10 ans déjà. Ilm'a expliqué qu'il venait de perdre sa compagne Florence et qu'il n'allait pas bienet il m'a surtout dit que vous étiez MERVEILLEUX  ! INCROYABLES  ! EXTRA-ORDINAIRES  ! Qu'il avait eu un plaisir im-mense à partager avec vous ce tour dechant et qu'il n'y avait qu'ici que le publicrestait sous la pluie pour chanter à tue-têteet chasser les nuages  !

Grenaysiennes et Grenaysiens, mercipour ces centaines de cartes d'abonnementque vous avez retirées samedi dernier. Tousles jeunes des écoles et du collège auront laleur. Merci pour toutes vos remarques, tousvos conseils, tous vos encouragements.Notre paquebot de la culture vogue surune mer calme et sur un océan de bienveil-lance, loin des icebergs et des reproches.Bonnes croisières, bonnes lectures, bons ren-dez-vous pour y travailler, vous y reposerou partager un poème, une chanson ou unverre  !

Grenaysiennes et Grenaysiens, vous êtesFORMIDABLES  !

Le Maire,Christian Champiré

lundi 22 juin 2015.

ce qu’ils en pensent...

fenêtre sur

la médiathèque

matisse collon

« C'est une belle médiathèque. J'ai regardé un peu dans les rayons et j'y aitrouvé mes livres préférés, les mangas.Aujourd'hui, je suis venu à l'inaugurationavec ma mamie qui aime beaucoup lalecture. Ce qui me plaît, c'est qu'il y a desordinateurs et des jeux dehors pour lesenfants. On se sent bien ici. Je vais fairema carte dès que possible pour revenirdans cette nouvelle médiathèque encoreplus près de chez moi ».

dorothée pierru

« ça fait un moment que je me suisinscrite à la médiathèque Jean-Marie-Lemort. Avec l'ouverture de ce nouveaubâtiment, c'est l'occasion de faire manouvelle carte. Je suis souvent passée devant le chantier. J'ai vu l'évolution. Audébut, j'étais sceptique mais, au final, jetrouve que c'est un très beau bâtimentqui trouve sa place dans notre ville. Jepense que je viendrai souvent le mercrediaprès-midi avec mon fils. J’imagine déjày passer plus de temps »

Née à Loos-en-Gohelle le 2décembre 1903, Marie résideau café Noirhomme, rue Casi-mir-Beugnet pendant laguerre. Tandis qu'avec sa mèreet son mari, elle sert les clientsavec sourire et bonne humeur,son frère Paul leur coupe lescheveux au fond du café. Au-tour d'elle, lentement la Résis-tance prend forme. Marie, samère et son époux Germain sa-vent que Paul et ses amis mè-nent une lutte clandestinecontre l'occupant. Au début, lajeune femme reste un peu enretrait du combat des « milieux de l'ombre ». Pour-tant, bientôt, un événementtragique provoque un tour-nant dans la vie de la futurerésistante. Au cours de l'hiver1941, sa fille Micheline, 15 ans,décède d'une méningite fou-droyante. Folle de douleur, sonfrère déjà dans la Résistance,elle s'engage totalement dansla lutte contre l'Allemagnenazie. Plus que jamais, le caféNoirhomme est un foyer de ré-sistants. Georges Dewet, Julien Fasquel, André Dupire,les hommes et les femmes del'armée secrète ne viennent pasque pour s'accouder au bar.

Lieu d'hébergement, le café

sert également de dépôts devivres, de munitions et de mes-sages importants.

Grâce aux allées et venuesdes clients, les entrées et les sor-ties des résistants passent ina-perçues aux yeux des

Allemands. Agent de liaison,Marie évacue des patriotesd'une ville à l'autre afin de lesmettre à l'abri. Sous l'Occupa-tion, elle rivalise d'astuces faceà l'ennemi. Ingénieuse, ellecache des petits messages dans

les boucles de ses cheveux noirs.Dans le but de venir en

aide aux blessés, elle s'engageen avril 1944 au sein de la défense passive en qualitéde secouriste. Membre deséquipes d'urgence de la Croix-Rouge française, elle utiliseaussi ce travail bénévole enguise de couverture afin d'ac-complir les missions qui lui sontconfiées par la Résistance.

Un jour, sur la route, Mariemanque d'être prise en posses-sion d'armes cachées dans uncageot de pommes de terre.Arrêtée lors d'un contrôle, lesergent Noirhomme réussit às'en débarrasser avant que les Allemands ne s'en aperçoivent.Les soldats partis, Marie s'em-presse de les récupérer dans lefossé.

Le 2 septembre 1944, la villeet les secteurs avoisinants sontlibérés par les Alliés. Au coursdes combats de la Libération,Marie est aux côtés de sonfrère. Dans la bagarre, atteintd'une balle, Paul est tué sousses yeux. Son frère mort, l'occu-pant donnait à Marie une rai-son de plus d'avoir combattu lenazisme !

Marie s'en est allée le 18mars 1997 à Grenay.

marie gognau-noirhomme, son café au cœur de la résistance

edouard est né le 11 juillet

1923 à Vermelles. Entré dans laRésistance F.T.P. en juillet 1943sur la demande de son ami Roland Canon, le lieutenantVandoorne devient responsa-ble du groupe Vermelles-Ma-zingarbe. Au cours de l'année1943, aidé de ses compagnons,il sabote en août des câblesélectriques de la Centrale deBully-les-Mines, participe au déraillement du train Saint-Pol-Lens en octobre et détruitquatre pylônes de haute ten-sion en janvier 1944. Le 1er mai,il s'arrange pour détruire lesmachines d'extraction de

la fosse 6 du groupe des minesde Béthune qui ferme durantquinze jours. Le lendemain, il

termine par un sabotage de lafosse 4 de Béthune. Après sondépart pour le maquis des Ar-

dennes avec sa compagne Pascaline et quelques uns deses amis, il est arrêté le 28 juin1944 à Aizecourt-le-Bas (dansla Somme), après plusieursheures de combat. Emmené àla prison de Loos-lez-Lille, il estdéporté en Allemagne le 1er

septembre 1944 au camp deconcentration d'Oranienburg-Sachsenhausen, prés de Berlin,par le tristement célèbre « Train de Loos ». Libéré le 22avril 1945, il rentre en Franceen juin de la même année. En1978, il reçoit la Légion d’hon-neur. C’est à Lens, le 20 mars1982, qu’il nous a quittés.

Marie Gognau-Noirhommedevant son café, haut lieu dela résistance locale

trois jeunes sportifs citoyens d’honneur

Hugo FROIDEVAL

Né le 11 juillet 2003, Hugoa commencé le Kempo àl'âge de 9 ans. Parmi les prin-cipales compétitions aux-quelles il a pris part, on peutretenir les coupes régionalesde kempo en 2014 et 2015, lescoupes de France de kempo,de semi contact et de lightcontact les mêmes années.Cette année, il a pris partaux championnats dumonde et il est revenu avecune médaille d'or et une mé-daille de bronze.

En présence du maire ChristianChampiré, de la maire-adjointe Annie Fombelle et desmembres de la commission dessports, de nombreux sportifs oubénévoles ont été honorésparmi lesquels trois d’entre eux(voir encadré). Ci-dessous, leursnoms classés par discipline :FootballFranck Lefevre et son équipede séniors A : 2ème place enchampionnat promotion 1ère di-vision, 4ème montée successive ;Mme et M. Lécu : dirigeantsbénévoles depuis 2 ans, tou-jours présents lors des manifes-tations ; Romuald et ThibaultMeunier et leur équipe U 18 :3ème au championnat ; LoryneLesage : éducatrice de l'équipeU 11 pour sa motivation et sesbons résultats.Sport adapté (pétanque)Pascal Delerue, membre del'association « Forces 4 » : 2ème

à Montreuil au championnatrégional, 3ème lors du tournoirégional, qualifié au cham-pionnat de France qui a eulieu à Montauban ; FlorentPiccola : s'est distingué dansla même discipline et a étésélectionné au championnatrégional et aux épreuves na-tionales.

cyclo-tourismeJean-Claude Debuyser : poursa présence depuis 15 ans auclub. Il est présent à tous lesévénements. Francis Hermant :membre du cyclo-club depuis15 ans. Il sillonne les routes et leschemins en vélo ou en VTT. Aérobic (CSL)Régine Loten : pour 9 ans deprésence au club ; GéraldineGuisgand : pour 7 ans de pré-sence au club.Free-fightJosua Savary : 1er en boxe thaï,en free-fight, en lutte. Il com-bat cet été en Angleterre.BasketU 15 garçons entraînés par Mé-lanie Salingue : début dechampionnat en promotionpour leur seconde année. Un

groupe qui a réussi l'ascensionen pré-région. U 17 filles entraî-nées par Rémi Fombelle : pourla 1ère année en U 17, l'équipe aaccédé en pré-région. Poussinsentraînés par Cyril Robert etRodrigue Potez : termine leursaison à la 2ème place. Tennis de table (CSL)Julien Wissoque : termine en3ème place avec son équipe endivision 2 ; Valentin Deville :s'est distingué lors d'épreuvesdépartementales et régionales.JudoEnriqué Debrabant, minime 1ère

année : 1er au tournoi de Was-quehal, 1er au challenge de laville d'Hulluch, qualifié pour lesRégions à Amiens. Léa Humez,benjamine 1ère année : 1ère autournois de Boulogne-sur-mer

et Wasquehal, 1ère au challengedes villes d'Hulluch et d’Eleu,qualifiée pour les Régions àCalais ; Lou Debrabant, benja-mine 1ère année : 1ère aux tour-nois de Boulogne, d'Hulluch etde Wasquehal, 1ère au challengede la ville d'Eleu, qualifiée pourles Régions à Calais. ErickaPlaye, benjamine 2ème : 1ère auxtournois de Boulogne et deWasquehal, 1ère aux challengesde la ville d'Hulluch et d'Eleu,qualifiée aux Régions. Saman-tha Patoux, benjamine 2ème

année : 1ère aux challenges desvilles d'Hulluch et d'Eleu, qua-lifiée aux Régions. Gauthier Bil-let, benjamin 2ème année : 2èmes

aux challenges des villes d'Hul-luch et d'Eleu, qualifié aux Ré-gions. Romain Gillon, benjamin1ère année : 1er aux tournois deBoulogne-sur-mer et de Was-quehal et 1er aux challenges desvilles d'Hulluch et d'Eleu.Alexandre Gressier, benjamin1ère année : 1er au tournoi deBoulogne-sur-mer et au chal-lenge de la ville d'Hulluch,qualifié pour les Régions. So-fiane Amarir, minime 2ème

année : 1er aux tournois de Bou-logne-sur-mer et Wasquehal et1er au département à Béthune,2ème aux Régions.

Faustine SAUDEMONT

Née le 6 octobre 2001, elle a com-mencé le Kempo à l'âge de 6 ans. Parmiles compétitions auxquelles elle a pris part,on peut retenir les coupes régionales de2009 à 2015 de kempo et les coupes dé-partementales de Karaté en 2012 et 2013.

En 2011 et en 2013, elle a participé àl'Open de Belgique, puis aux coupes deFrance de kempo entre 2010 et 2015. En2013 et 2014, elle a participé au cham-pionnat de France de semi-contact, delight contact et de karaté jujitsu. Cetteannée, elle s'est déplacée aux champion-nats du monde et en est revenue avecdeux médailles d'or et une médaille debronze.

Cindy CARRÉ

Née le 9 août 1998 à Liévin, à 16 ans, ellepratique le tir à la carabine et plus particuliè-rement en distance 10 mètres depuis plusieursannées. Inscrite au club des Francs-Tireurs Ar-tésiens à Bully-les-Mines, cela fait 5 ans qu’ellepratique cette discipline. Elle a commencée en2ème année minime. Actuellement, Elle est encadette et, en 2016, elle passera chez les juniors.Lorsqu’elle a commencé le tir, dès la 1ère année,elle a été qualifiée aux championnats deFrance. Elle a multiplié les qualifications auxniveaux départemental et régional. Tous lesans, elle a été sélectionnée aux épreuves natio-nales. En 2014, elle a terminé 3ème aux cham-pionnats de France dans sa catégorie.

les trois plus jeunes citoyens d’honneur de la ville

Née Rochelet le 23 janvier 1925 à Rouvroy, pascaline vit, le 17 juin 1941, une

date aussi funeste que symbolique. Cejour-là, son père est abattu sans somma-tion d'une balle dans le dos par l'occupantnazi. Son seul "crime", passer la ligne de démarcation dans le souci de revoir samère, avec en poche des lettres et docu-ments jugés nuisibles par l'occupant. Marquée par la mort de son père, afin detraduire sa révolte, Pascaline, 16 ans, faitses premières armes de "résistante", aidéed'une amie, en "semant" le long des routesdes coupures de papier sur lesquelles onpeut lire : "Vive de Gaulle".

A l’hiver 1943, elle devient agent deliaison pour la Résistance. Celle que sesamis résistants appellaient affectueuse-ment "Mascotte" a pour rôle de transpor-ter à vélo des armes et des tracts.Astucieuse, elle enroulait pour les cacherdes tracts dans le guidon de son vélo. Elleutilisait des voitures de poupées commedépôts d'armes. Ces armes que les résis-tants récupèrent au risque de leur vie sontd'autant plus rares que la future 5ème com-pagnie, un groupe de F.T.P.F. commandé

par le jeune Roland Canon et auquel appartient Pascaline, se voit interdire leurparachutage contrairement à d'autres réseaux.

Le 10 juin 1944, accompagnée de sonfutur époux Edouard, de Roland Canon,de Pierre Brixy et d'Edouard Levisse, deux « illégaux » dont la tête est

mise à prix, Pascaline a pour ordre de rejoindre le maquis des Ardennes. Aprèsune brève halte au bois d'Hermies dans lePas-de-Calais, son groupe arrive le 28 juin1944 à Aizecourt-le-Bas, un petit village dePicardie.

Le jour-même, après un difficile et pénible combat au cours duquel elle estblessée, Pascaline est arrêtée par les Alle-mands. Emmenée à la prison douaisiennede Cuincy, frappée à coups de nerf debœuf au cours de son interrogatoire, on latransfère à Loos-lez-Lille d'où elle est libé-rée le 1er septembre 1944. Tenace, "Mas-cotte" s'engage dans la 5ème compagnie.Pourtant, elle ne peut partir combattre en Allemagne au sein du 33ème régiment d’in-fanterie, sa santé ne le lui permettant pas.Le 8 mai 2006, elle est élevée au rang deCitoyenne d'honneur de notre ville.

En marge de l'inauguration de la Médiathèque-Estaminet età l'occasion de la cérémonie du 18 juin, des plaques de rue ont étédévoilées en hommage à des résistants F.T.P. (Francs-Tireurs etPartisans) de notre secteur. L'esplanade de l'édifice porte désor-mais les noms de Pascaline et Edouard Vandoorne et sa terrassecelui de Marie Gognau-Noirhomme dont la particularité était detenir un café grenaysien, haut lieu de la résistance locale, clin d'œil

à la convivialité de la Médiathèque-Estaminet. Suite aux dépôts de gerbes au monument de la rue du

« Train de Loos », la délégation d’élu-e-s, de membres d'associa-tions et de porte-drapeaux s’est déplacée jusqu'aux abords de laMédiathèque-Estaminet pour le dévoilement des deux plaqueset des mobiliers sur lesquels chacun pourra lire et découvrir lespersonnalités qui ont été honorées (voir portraits).

dévoilement de plaques en l’honneur de résistants f.t.p.f.

rendez-vous le jeudi 9 juilletà 18h en mairie où pascaline van-doorne recevra la légion d’hon-neur par mme fabienne buccio,préfète du pas-de-calais.

pascaline et édouard vandoorne, un couple épris de liberté

inauguration de l’esplanade Pascalineet Edouard Vandoorne

inauguration de la terrasseMarie Gognau-Noirhomme

les visites déjantées

fanfares dans les rues

les brico-mobiles

les jeux dans l’espritdes fêtes foraines

les lectures de textespar des comédiens.Ici Bertrand Cocq

les discours officiels

le bureau de poste

le photo-combi

la chorale des élèves

l’acteur nordiste Jacques Bonnafféet ses parodies

les Gilles de Liévin

dévoilement de la plaque enhommage à Jean-Marie Lemort

les feux de st Jean avec Patrick Juvet

le Tribute to Police

un conte de Tziganiedans l’auditorium

notre Harmonie municipaletrès décontractée !