ce_que_lhomme_pense

Les Éditions de La Vérité

Version française de « As a man thinketh »

© 2009 – Tous droits réservés

James Allen – Ce que l’homme pense

© 2009 – Les Éditions de La Vérité

www.trouve-la-verite.com

Ce que l’homme pense…

Cher(ère) Ami(e),

Les Éditions de La Vérité vous offrent en exclusivité l’œuvre de James Allen, « Ce

que l’homme pense », la version française de « As a man thinketh. »

Bien que l’œuvre originale anglaise soit de domaine public, toute reproduction,

vente ou réédition de cette traduction française est interdite sans le consentement

des Éditions de La Vérité.

Merci et bonne lecture!




INTRODUCTION

Ce petit manuscrit (le résultat de la méditation et de l’expérience) n’est pas un écrit exhaustif

sur le sujet populaire du pouvoir de la pensée. Il est suggestif plutôt qu’explicatif, son objectif

étant de stimuler les femmes et les hommes à la découverte et à la perception de la vérité

« qu’ils représentent leurs propres créations, »

en vertu des pensées qu’ils choisissent et encouragent. L’individu représente le maître-

tisserand non seulement de sa personnalité, mais aussi des circonstances qui l’entourent. Et

malgré le fait que jusqu’ici il s’est tissé une vie empreinte d’ignorance et de souffrance, il peut

dorénavant en tisser une autre remplie de beauté et de bonheur.




Chapitre 1

L’influence de la pensée sur la personnalité

L’aphorisme, « l’individu est ce à quoi il pense dans son cœur », ne fait pas que résumer l’être

dans sa plénitude, mais explique aussi la manifestation de chaque condition et de chaque

circonstance dans sa vie. L’individu est littéralement ce à quoi il pense, sa personnalité

représentant la somme complète de toutes ses pensées.

Chaque acte que l’individu commet, provient et ne pourrait exister sans les germes cachés de la

pensée, toute comme la plante ne pourrait croître ou même exister sans sa semence originelle.

Ceci s’applique autant aux actes appelés « spontanés » et « non-prémédités », qu’à ceux qui

sont exécutés délibérément.

L’acte représente l’épanouissement de la pensée, tandis que la joie et la souffrance en

représentent les fruits. Ainsi, l’individu récolte le produit soit aigre ou soit doux de sa propre

culture.

La pensée de l’esprit nous a créés. Ce que nous sommes, nous l’avons façonné et construit par

la pensée. Si un individu a des pensées négatives, la souffrance le suivra partout où il ira… Si par

contre la pureté réside dans ses pensées, alors la joie le suivra partout comme son ombre.

L’individu représente une croissance par loi, non pas une création causée par artifice, et cause

et effet sont aussi absolus et constants dans le royaume de la pensée que dans le monde des

choses visibles et matérielles. Une personnalité noble et divine ne représente pas une chose

issue de la chance ou de la grâce, mais bien du résultat naturel d’un effort continu de la pensée

positive, et l’effet d’une longue et douce association avec la pensée divine. Par le même

processus, une personnalité ignoble et cruelle est le résultat de l’entretien de pensées

négatives.

L’individu se crée ou s’anéantit de lui-même. Avec son arsenal de pensées, il forge les armes avec lesquelles il se détruit. Il a aussi le choix de fabriquer les outils lui permettant de se bâtir un havre céleste de joie, de puissance et de paix. Grâce à un choix judicieux de la pensée et à sa bonne application, l’individu aspire à la Perfection Divine. Mais par un abus et une mauvaise application de sa pensée, l’individu peut tomber à son niveau le plus inférieur. Entre ces deux extrêmes se trouvent tous les degrés de personnalité, dont l’individu est le créateur et maître. De toutes les merveilleuses vérités se rapportant à l’âme qui ont été établies et dont on a fait




la lumière jusqu’ici, aucune n’est plus fructueuse et pleine de promesse et de confiance divine que celle-ci : l’individu est le maître de sa pensée, le créateur de sa personnalité, de sa condition, de son environnement et de son destin.

Comme êtres de Pouvoir, d’Intelligence, et d’Amour, et comme maîtres de leurs propres

pensées, les hommes et les femmes détiennent la clé de chaque situation, et de cet agent

transformateur et régénérateur qui leur permet de choisir leur destinée.

L’individu demeure toujours le maître, même dans son état le plus faible et le plus vulnérable.

Mais dans un tel état, il représente un maître incongru, incapable de gouverner adéquatement

sa « demeure ». Toutefois, s’il s’engage à réfléchir sur sa condition, et à rechercher diligemment

la Loi par laquelle son existence est régie, alors il devient un maître sage, dirigeant ses énergies

avec intelligence, et façonnant ses pensées dans un but prolifique. Tel est le maître conscient,

et l’individu ne peut le devenir qu’en découvrant en lui-même, les lois de la pensée. Et une telle

découverte n’est possible que par la pratique, l’auto-analyse, et l’expérience.

L’or et le diamant ne peuvent être obtenus que par leur découverte et leur exploitation

minière, et l’individu ne peut découvrir chacune des vérités connectées à son existence, qu’en

exploitant en profondeur « la mine » de son âme. Il pourra constater hors de tout doute qu’il

est le créateur de sa personnalité, de sa vie et de son destin, s’il surveille, contrôle, et modifie

ses pensées, en retraçant leurs effets sur lui-même, sur les autres, sur sa vie et ses

circonstances. Il y arrivera en liant cause et effet grâce à une pratique et une étude assidue, et

en utilisant chaque expérience, même la plus anodine, comme moyen pour accéder à cette

connaissance de lui-même. C’est dans cette direction, et dans aucune autre, que se trouve la loi

absolue : « Cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte », car l’individu ne

peut accéder au Temple du Savoir que par la patience et la pratique malgré cette incessante

importunité.




Chapitre 2

L’influence de la pensée sur les circonstances

L’esprit se compare à un jardin qui peut être soit cultivé intelligemment ou négligé et laissé à

lui-même. Mais qu’il soit cultivé ou négligé, il produira dans les deux cas un résultat. Si les

grains ensemencés sont inutiles, alors une abondance de mauvaises herbes se manifesteront,

et continueront de se reproduire.

Comme le jardinier qui cultive sa terre, la protège des mauvaises herbes, et en fait pousser les

fleurs et les fruits qu’il désire, l’individu doit en faire autant avec le jardin de son esprit, en le

protégeant des pensées négatives, inutiles et impures, et en cultivant avec perfection, les fleurs

et les fruits issus de ses pensées positives, utiles et pures. En suivant ce processus, l’individu

découvre tôt ou tard qu’il est le maître-jardinier de son âme, le dirigeant de sa vie. Il imprègne

aussi, dans son propre intérieur, les lois de la pensée, et comprends avec une exactitude

croissante, comment les forces de la pensée et les éléments de l’esprit interagissent dans la

création de sa personnalité, des circonstances, et de son destin.

La pensée et la personnalité ne font qu’un, et comme la personnalité ne peut se manifester et

ne se dévoiler qu’à travers l’environnement et les circonstances, les conditions externes de la

vie d’une personne seront toujours harmonieusement dépendantes de son état interne. Cela

ne signifie pas par contre, que les circonstances d’une personne à un certain moment,

représentent une indication de son entière personnalité, mais que ces circonstances sont si

intimement liées avec un élément de pensée vitale quelconque à l’intérieur d’elle que, pour le

moment, elles sont indispensables à son développement.

Chaque individu se trouve où il est en raison de la loi de son propre être. Les pensées qu’il a

adaptées à sa personnalité, l’ont amené à cet endroit. Et dans l’organisation de sa vie, il n’existe

aucun élément de chance, car elle est le résultat d’une loi sans faille. Ceci est vrai autant pour

ceux et celles qui ne se sentent pas en harmonie avec leur entourage, qu’avec ceux et celles qui

le sont.

En tant qu’être évolutif et progressif, l’individu évolue selon sa capacité d’apprentissage et de croissance. Une fois qu’il apprend la leçon spirituelle contenue pour lui dans une certaine circonstance, celle-ci disparait et fait place à d’autres. L’individu sera bombardé de circonstances aussi longtemps qu’il se croira l’objet de conditions




externes. Mais lorsqu’il réalisera qu’il peut maîtriser le jardin et la semence cachés de son être,

à partir desquels les circonstances se manifestent, alors il en deviendra le maître incontesté.

Tout individu qui a déjà pratiqué la maîtrise et la purification de soi, sait que les circonstances

représentent le résultat de ses pensées. Il constate d’autant plus que le changement de ses

circonstances est directement proportionnel au changement de sa condition mentale.

Lorsqu’un individu s’engage sérieusement à remédier aux défauts de sa personnalité, et fait des

progrès rapides et marqués, alors il passe rapidement à travers une succession de vicissitudes.

L’âme attire ce qu’elle abrite secrètement, autant ce qu’elle aime que ce dont elle a peur.

Autant au sommet des aspirations les plus chéries de l’âme, qu’au plus bas niveau de ses désirs

lascifs, les circonstances représentent les moyens par lesquels elle reçoit ce qu’elle a semé.

Chaque pensée implantée consciemment ou inconsciemment dans l’esprit, produit un effet

correspondant, qui se transforme tôt ou tard en acte, et qui transporte son propre bagage

d’opportunités et de circonstances. Les pensées positives produisent de bons fruits, tandis que

les pensées négatives produisent de mauvais fruits.

Le monde externe des circonstances prend forme selon le monde interne de la pensée, et les

conditions externes plaisantes ou déplaisantes représentent les facteurs contribuant au bien-

être ultime de l’individu. Comme cultivateur de sa propre moisson, l’individu évolue autant par

la souffrance que par la béatitude.

Un individu ne se retrouve pas dans un havre de paix ou en prison simplement à cause du sort

oppressif des circonstances, mais bien par le chemin tracé par ses pensées serviles et ses désirs

de base. Un individu à l’esprit pur ne peut pas non plus se mettre soudainement à commettre

des crimes, simplement à cause du stress ou d’une seule force externe. La pensée criminelle est

une pensée qui a été longuement et secrètement entretenue à cœur, et dont la manifestation

révèle la concentration de son pouvoir.

Les circonstances ne forgent pas l’individu, elles lui révèlent plutôt qui il est. Aucune condition

ne peut forcer un individu à souffrir et à commettre un vice, sans que celui-ci n’ait d’inclinations

vicieuses. Ou encore, aucune condition ne peut lui procurer la vertu et le pur bonheur sans qu’il

ne cultive continuellement des aspirations vertueuses. De ce fait, l’individu, comme seigneur et

maître de sa pensée, est son propre créateur, façonnant et créant son propre environnement.

Même dès la naissance, l’âme se forge d’elle-même, et à travers chaque étape de son

pèlerinage terrestre, elle attire la manifestation de ces ensembles de conditions, qui sont les

réflexions de sa propre pureté ou impureté, et de sa propre force ou faiblesse.




L’individu n’attire pas ce qu’il veut, mais ce qu’il est. Ses caprices, ses fantaisies et ses ambitions

sont contrecarrés à chaque étape, tandis que ses pensées et désirs les plus profonds sont

nourris de leurs propres vivres, qu’ils soient frais ou avariés. Cette « divinité qui forge notre

destin » se trouve à l’intérieur de nous, elle est notre propre soi. L’individu ne peut être

enchaîné que par lui-même. La pensée et l’action représentent les geôliers du destin qui

l’emprisonnent ignoblement ou les anges de la liberté qui le libèrent noblement. Un individu

n’obtient pas ce qu’il souhaite ou ce pourquoi il prie, mais bien ce qu’il mérite. Ses souhaits ne

lui sont accordés et ses prières exaucées que s’ils s’harmonisent avec ses pensées et ses

actions.

À la lumière de cette vérité, quel est donc la signification de l’énoncé « se battre contre les

circonstances? » Cela signifie qu’un individu se révolte continuellement contre l’effet externe,

pendant qu’il nourrit et préserve à l’intérieur, la cause dans son cœur. Et cette cause peut alors

prendre la forme d’un vice conscient ou d’une faiblesse inconsciente. Mais quelle qu’elle soit,

elle retarde obstinément les efforts de son propriétaire, et celui-ci doit donc y remédier

immédiatement.

Les hommes et les femmes sont anxieux d’améliorer leurs circonstances, mais n’ont pas la

volonté de s’améliorer eux-mêmes. Ainsi, ils demeurent limités. L’individu qui refusera de

s’autodétruire, ne pourra jamais échouer dans l’accomplissement du but qu’il se sera fixé dans

son cœur. Ceci s’applique autant aux choses terrestres que célestes. Même l’individu dont le

seul but est d’acquérir la richesse, doit être préparé à faire d’énormes sacrifices personnels

avant qu’il ne puisse accomplir son objectif, et encore beaucoup plus avant qu’il ne puisse vivre

une vie solide et équilibrée.

Prenons l’exemple d’un individu qui est misérablement pauvre. Il s’agit d’un individu qui est

extrêmement anxieux d’améliorer son environnement et le confort de sa demeure. Néanmoins,

il refuse en tout temps d’accomplir adéquatement son travail, car il croit qu’il est normal de

décevoir son employeur lorsque selon lui, celui-ci ne le paie pas suffisamment. Un tel individu

n’arrive pas à saisir les plus simples rudiments des principes qui représentent la base de la vraie

prospérité. Il est non seulement totalement incapable de se sortir de la misère, mais il attire du

même coup une misère encore plus grande en maintenant et en agissant selon des pensées

indolentes, trompeuses et méprisables.

Prenons maintenant l’exemple d’un homme riche victime d’une maladie tenace et douloureuse,

résultant de sa gourmandise. Il consente à donner de larges sommes d’argent pour s’en

débarrasser, mais n’est pas prêt à sacrifier ses désirs gloutons. Il désire plutôt satisfaire ses

goûts pour la nourriture riche et dénaturée tout en voulant néanmoins garder la santé. Un tel




homme est incapable de recouvrer la santé, car il n’a pas encore compris les principes de base

d’une vie saine.

Prenons enfin l’exemple d’un employeur qui a adopté des mesures malhonnêtes afin de payer

injustement ses employés, dans l’espoir de faire de plus gros profits. Un tel individu sera

incapable d’être prospère. Et lorsqu’il aura fait faillite, il blâmera les circonstances, ignorant le

fait qu’il soit le seul auteur de sa condition.

J’ai fait la mention de ces trois cas dans le seul but d’illustrer la vérité selon laquelle l’individu

représente la cause (bien que presque toujours inconsciente) de sa propre condition. Ainsi,

malgré le fait qu’il vise le bonheur, il compromet ses propres chances d’accomplissement en

encourageant des pensées et des désirs qui ne peuvent pas s’harmoniser avec un tel but. Une

multitude d’exemples pourraient être ici relatés, mais cela n’est pas nécessaire. Le lecteur peut,

s’il le décide, retracer l’action des lois de la pensée sur son propre esprit et sa propre vie, mais

tant qu’il n’en prend pas la décision, les résultats externes ne peuvent pas exclusivement servir

de base à tout raisonnement.

Néanmoins, les circonstances sont si compliquées, la pensée si profondément ancrée, et les

conditions de bonheur si variées, que la condition de l’âme toute entière de l’individu (même

s’il en est conscient) ne peut être jugée par aucun autre individu, selon le seul aspect externe

de sa vie.

Un individu peut entreprendre une chose avec honnêteté, et quand même souffrir de manque.

Un individu peut entreprendre une chose avec malhonnêteté, et malgré tout acquérir la

richesse. Malheureusement, de ce fait, on conclut généralement qu’un individu échoue

particulièrement à cause de son honnêteté, et qu’un autre prospère particulièrement à cause

de sa malhonnêteté. Cette conclusion erronée est le résultat d’un jugement superficiel qui

assume que l’individu malhonnête est presque totalement corrompu, et que l’individu honnête

est presque entièrement vertueux. À la lumière d’une connaissance plus approfondie et d’une

plus grande expérience, on constate qu’un tel jugement est inexact. L’individu malhonnête peut

avoir d’admirables vertus que l’autre ne possède pas, et l’honnête individu des vices odieux qui

sont absents chez l’autre. L’honnête individu récolte les résultats positifs issus de l’honnêteté

de ses pensées et gestes. Il subit aussi les souffrances que ses vices produisent. De la même

manière, l’individu malhonnête crée sa propre souffrance ou son propre bonheur.

L’humanité, sous l’emprise de la vanité, ont développé la croyance voulant qu’un individu

souffrirait à cause de sa vertu. Et tant que l’individu n’aura pas extirpé chaque pensée impure,

amère et malsaine de son esprit, et nettoyé chacune des taches de son âme, il ne pourra jamais




être en mesure de savoir ou de déclarer que ses souffrances sont le résultat de ses bonnes

qualités, et non pas de ses mauvaises. Et sur le chemin vers cette suprême perfection, il sera en

mesure de découvrir en utilisant son esprit et sa vie, que la Loi Ultime est invariablement juste

et incapable de créer le bien à partir du mal, ou le mal à partir du bien. Lorsqu’il se sera

accaparé d’un tel savoir, il sera alors en mesure de réfléchir sur son ignorance et son

aveuglement du passé, et constatera que sa vie est, et a toujours été bien ordonnée, et que ses

expériences passées, bonnes ou mauvaises, représentaient le résultat équitable de son être en

pleine évolution.

Les bonnes pensées et les bonnes actions ne pourront jamais produire de mauvais résultats. Les

mauvaises pensées et les mauvaises actions ne pourront jamais produire de bons résultats. Les

hommes et les femmes comprennent que seul un grain de maïs peut produire du maïs, et que

seul un germe provenant de l’ortie peut produire une ortie. Ils comprennent et utilisent cette

loi dans le monde naturel, mais la majorité ne coopère pas avec elle, car seulement quelques-

uns en saisissent le vrai sens dans le monde mental et moral.

La souffrance représente toujours l’effet de la pensée sur un certain objectif. Il s’agit de

l’indication permettant de savoir qu’un individu n’est pas en harmonie avec lui-même et avec la

Loi de son être. La seule et ultime utilité de la souffrance est de purifier et d’éliminer tout ce qui

est inutile et impur. La souffrance cesse lorsqu’un individu est pur. Il serait inutile de refondre

l’or après l’avoir façonné et débarrassé de ses impuretés, comme il serait impossible de trouver

une seule parcelle de souffrance à l’intérieur d’un individu éveillé et purifié.

Les circonstances empreintes de souffrance auxquelles l’individu fait face, représentent le

résultat de son propre manque d’harmonie au niveau psychique. Ce n’est pas la manifestation

des choses matérielles mais bien des circonstances empreintes de bonheur qui représentent le

résultat de la pensée juste. Et ce n’est pas le manque de ces choses matérielles mais bien la

pauvreté qui représente le résultat de la pensée erronée. Un individu peut être malheureux et

riche comme il peut être heureux et pauvre. Le bonheur et la richesse ne sont réunis que

lorsque cette richesse est utilisée de manière juste et sage. Ainsi l’individu qui est pauvre, ne

s’attire la misère que lorsqu’il considère son sort comme étant le résultat d’un fardeau

injustement imposé.

L’indigence et l’indulgence représentent les deux extrêmes de la pauvreté. Elles sont toutes

deux contre nature et représentent le résultat d’un désordre psychique. Un individu ne pourra

jamais s’épanouir entièrement tant qu’il ne sera pas heureux, prospère et en santé. Et le

bonheur, la santé et la prospérité ne s’obtiennent que par un ajustement harmonieux entre les

mondes interne et externe de l’individu.




Un individu ne devient mature que lorsqu’il cesse de se plaindre et de faire des reproches, et

que lorsqu’il commence à découvrir la justice cachée régissant sa vie. Et lorsqu’il adapte son

esprit à ce facteur régulateur, il cesse alors d’accuser les autres comme étant la cause de sa

propre condition, et commence à se développer positivement grâce à de nobles et solides

pensées. Il cesse également de se battre contre les circonstances, et commence plutôt à les

utiliser pour accélérer son progrès, et comme moyen pour découvrir son potentiel et ses

pouvoirs cachés.

La loi représente le principe dominant de l’univers, plutôt que la confusion. La justice

représente l’âme et la substance de toute vie, plutôt que l’injustice. La vertu représente la force

motrice et créatrice de la gouverne spirituelle du monde. Ainsi, l’individu n’a d’autre choix que

d’accepter l’univers comme étant parfait. Dans son cheminement vers la perfection, l’individu

découvrira qu’en changeant les pensées qu’il entretient envers les choses et les autres

individus, que ces derniers changeront en proportion.

La preuve de cette vérité se retrouve dans chaque individu, et peut donc être facilement

vérifiable grâce à une introspection systématique et à une analyse de soi. Si on laisse un

individu changer radicalement ses pensées, il sera surpris de la transformation rapide des

conditions matérielles qui se manifesteront dans sa vie.

Les individus s’imaginent que la pensée peut être gardée secrète, mais il n’en est rien. Elle se

cristallise rapidement en habitude, et cette habitude se transforme aussitôt en plusieurs

mauvaises habitudes, créant ainsi des circonstances de destitution et de maladie. De la même

façon, les pensées impures se cristallisent en habitudes débilitantes et déroutantes, créant ainsi

de mauvaises circonstances. Et les pensées de peur, de doute et d’indécision se transforment

en de mauvaises habitudes, créant ainsi des circonstances d’échec, de pauvreté et de

dépendance.

Les pensées nonchalantes se cristallisent en habitudes impures et malhonnêtes, se

transformant en circonstances immondes et indigentes. De la même façon, les pensées

haineuses et condamnatoires se cristallisent en habitudes accusatrices et violentes, se

transformant enfin en circonstances reflétant le préjudice et la persécution. Et les pensées

égoïstes se cristallisent en habitudes de doute, se transformant finalement en circonstances de

détresse.

À l’opposé, les pensées harmonieuses se cristallisent en habitudes de grâce et de gentillesse, se

solidifiant en circonstances géniales et lumineuses. Les pensées pures se cristallisent en

habitudes de tempérance et de contrôle de soi, se solidifiant en circonstances de bien-être et




de paix. Les pensées de courage, d’autosuffisance, et de prise de décision se cristallisent en de

puissantes habitudes, se solidifiant en circonstances de succès, d’abondance et de liberté.

Les pensées énergiques se cristallisent en habitudes saines et entreprenantes, se solidifiant en

circonstances plaisantes. Les pensées de douceur et de pardon se cristallisent en habitudes de

bienveillance, se solidifiant en circonstances préservatrices et protectrices. Les pensées

d’amour et de générosité se cristallisent en habitudes de don de soi, se solidifiant en

circonstances de prospérité continuelle et assurée, et de vraies richesses.

Le fait d’entretenir une certaine manière de penser, qu’elle soit bonne ou mauvaise, ne peut

que produire des résultats correspondants sur la personnalité et les circonstances. Un individu

ne peut pas directement choisir ses circonstances, mais il peut néanmoins choisir ses pensées,

et ainsi créer ses circonstances indirectement mais sûrement.

La nature aide chaque individu à assouvir les pensées qu’il entretient le plus, et à lui présenter

les opportunités qui lui permettront de manifester rapidement ses bonnes ou ses mauvaises

pensées.

Si un individu abandonne ses pensées négatives, alors le monde lui sera clément et lui

apportera son support. Si un individu abandonne ses pensées impures et destructives, alors les

opportunités afflueront afin de lui permettre de réaliser ses objectifs. Et si un individu

n’entretient que des pensées positives, alors le destin l’éloignera de la honte et de la misère. Le

monde représente votre kaléidoscope, qui vous présente différentes combinaisons de couleurs

à chaque instant, représentant les images parfaitement ajustées de vos pensées sans cesse en

mouvement.

Tu seras ce que tu désires être

Laisse l’échec trouver sa raison d’être

Dans le piètre mot « environnement »

Car l’esprit s’en libère, s’en méprisant

Il maîtrise le temps, domine l’espace

Intimide cette fourbe, vaniteuse Chance

Supprime le joug de la Circonstance

Établie son règne, s’en débarasse

La Volonté, cette force invisible

Le fruit d’une âme indestructible




Ouvre la voix à tous tes désirs

Tous les obstacles, elle t’aide à franchir

Ne t’impatiente pas du délai

Mais anticipe plutôt en paix

Car lorsque l’esprit s’élève et ordonne

L’univers est prêt et lui donne




Chapitre 3

L’influence de la pensée sur la santé et le corps

Le corps est le serviteur de l’esprit. Il obéit à ses directives, qu’elles soient choisies

délibérément ou exprimées automatiquement. Lorsque soumis à des pensées illégitimes, le

corps tombe rapidement malade et en ruine. Et lorsque soumis à des pensées positives, il

devient jeune et sain.

La maladie et la santé, tout comme les circonstances, tirent leur origine de la pensée. Les

pensées de maladie se manifesteront par un corps malade. Les pensées de peur ont la

réputation de pouvoir tuer un individu aussi rapidement qu’une bombe, et effectivement, elles

sont responsables de la mort continuelle de milliers de personnes à travers le monde. Ce sont

les gens vivant dans la peur de la maladie, qui attrapent la maladie. L’anxiété démoralise

rapidement tout le corps, et le laisse ainsi en proie à la maladie, tandis que les pensées

impures, mais si elles ne sont pas physiques, détruisent sournoisement le système nerveux.

Les pensées pures, solides et heureuses donnent au corps de la vigueur et de la grâce. Le corps

est un instrument flexible et délicat, qui répond rapidement aux pensées qui y sont

imprégnées. Et les habitudes de pensées produiront sur lui, leurs propres effets, qu’ils soient

bons ou mauvais.

Les individus continueront d’avoir le sang impur et empoisonné tant qu’ils entretiendront des

pensées impures. Seul un cœur sain peut engendrer une vie saine et un corps sain. Seul un

esprit corrompu peut engendrer une vie dénaturée et un corps malade. La pensée représente la

source de l’action, de la vie et de la manifestation. Entretenez la pureté de la source, et cette

pureté se reflétera dans tout ce qui vous entoure.

Lorsqu’un individu n’entretient que des pensées pures, il ne désire plus s’alimenter de manière

impure. Incidemment, une nouvelle diète ne sera d’aucune aide à quelqu’un qui ne change pas

sa manière de penser.

Si vous désirez perfectionner votre corps, surveillez votre esprit. Si vous désirez revitaliser votre

corps, embellissez votre esprit. Les pensées malicieuses, envieuses, déchirantes et accablantes,

dépravent le corps de sa santé et de sa grâce. Un visage dénué de vitalité n’est pas le fait du




hasard, mais plutôt le résultat de pensées négatives. Les rides gênantes sont tracées par la

folie, la jalousie et l’envie.

Il existe des femmes dans la soixantaine qui ont un visage de jeune fille, et des hommes d’âge

moyen dont le visage possède des contours inharmonieux. Pendant que le premier représente

le résultat de dispositions agréables et douces, le second est la conséquence de la jalousie et du

mécontentement.

Comme il est impossible de maintenir votre demeure accueillante et saine sans laisser l’air et le

soleil pénétrer librement ses pièces, vous ne pouvez pas non plus maintenir un corps en santé

et une contenance radieuse, heureuse et sereine si vous ne laissez pas libre accès aux pensées

de joie, de bonne volonté et de sérénité dans votre esprit.

Sur les visages des gens plus âgés, on peut apercevoir des rides causées par la sympathie, par

des pensées positives et pures, et d’autres par l’envie. Qui n’est pas en mesure de les

distinguer? À ceux et celles qui vivent honorablement, l’âge se manifeste de manière calme,

paisible et douce, tout comme un coucher de soleil.

Il n’existe aucun meilleur remède pour guérir les maux corporels, que les pensées

d’encouragement. Il n’existe aucun meilleur remontant pour disperser la douleur et le chagrin,

que la bonne volonté. Vivre en n’entretenant continuellement que des pensées faibles,

cyniques, suspicieuses, et envieuses, c’est se résigner à vivre dans une prison fabriquée par soi-

même. Mais l’individu qui pense au bien des autres, qui les encourage, et qui prend le temps de

découvrir la bonté dans chacun, trouvera son chemin vers le paradis. La paix se manifestera en

abondance à celui ou celle qui n’entretient jour après jour, que des pensées de paix envers

chaque créature.




Chapitre 4

Le lien essentiel entre un but et la pensée

Tant que la pensée n’est pas liée à un objectif, aucun accomplissement censé n’est possible. La

grande majorité laisse le navire de la pensée dériver dans l’océan de la vie. L’absence d’objectif

représente un vice, et une telle dérive ne doit pas perdurer pour celui ou celle qui veut éviter la

catastrophe et la destruction.

Ceux et celles qui n’ont aucun but précis dans la vie, sont en proie aux inquiétudes, aux peurs,

aux problèmes, et aux malheurs, toutes des indications de faiblesse qui mènent délibérément

et sûrement à l’échec, à la tristesse, et au manque. Néanmoins cette faiblesse ne peut pas

persister dans un univers évoluant en force.

Un individu doit concevoir un but légitime dans son cœur, et s’appliquer à son

accomplissement. Il doit faire de ce but, l’objet principal de ses pensées. Ce but peut prendre

soit la forme d’un idéal spirituel, ou d’un objet physique, dépendant de la nature de l’individu.

Mais quel que soit son but, il doit continuellement y concentrer ses forces mentales. Il doit faire

de son but sa tâche principale, et se dévouer à son accomplissement, en s’empêchant de

penser à des caprices, envies, ou fantaisies éphémères. Voilà le chemin ultime menant au

contrôle de soi et au vrai pouvoir de concentration de la pensée. Même si l’individu, après

maintes reprises, échoue dans l’accomplissement de son objectif (ce qui est normal, car il doit

d’abord vaincre ses faiblesses), la force de caractère qu’il aura gagnée deviendra gage de son

vrai succès, car elle aura créé son nouveau point de départ vers de futurs pouvoirs et

triomphes.

Ceux et celles qui ont un doute quant à la réalisation de leurs buts ultimes, devraient

concentrer leurs efforts à effectuer leurs tâches de la manière la plus parfaite, peu importe leur

importance. De cette façon, les pensées seront regroupées et centralisées, des résolutions et

de l’énergie se développeront, et plus rien ne pourra empêcher l’accomplissement de leurs

buts ultimes.

Même la plus faible des âmes, après avoir pris conscience de sa propre faiblesse, et croyant à cette vérité – que toute force ne peut être acquise que par l’effort et la pratique, se décidera une fois pour toute à s’appliquer, en additionnant effort, patience et force. Ainsi elle ne cessera jamais de progresser et développera du même coup une puissance divine.




Si un individu physiquement faible peut développer sa force grâce à un entrainement adéquat

et rigoureux, alors un autre individu dont les pensées sont médiocres peut logiquement

transformer sa façon de penser de manière positive grâce à un entrainement approprié.

Ceux et celles qui ne voient l’échec que comme l’un des chemins menant à la réussite, se

débarrassent de leur manque de direction et de force, et commencent à penser avec un

objectif bien précis en tête. Ils se servent de toutes les conditions et de la puissance de leurs

pensées, afin d’accomplir audacieusement leurs tâches de manière parfaite.

Après s’être fixé un objectif, l’individu doit tracer mentalement le chemin le plus court menant

à son accomplissement. Le doute et la peur doivent être exclus rigoureusement, car ils

représentent des éléments destructeurs qui peuvent entraver tout effort, en le rendant

inefficace et inutile. Les pensées de doute et de peur ne peuvent et ne pourront jamais mener à

quoi que ce soit de positif. Elles mènent toujours à l’échec. Toutes intentions, énergies,

capacités, et pensées positives sont impossibles lorsque le doute et la peur sont présents.

Notre volonté d’agir ressort du fait que nous aillons pris conscience de notre capacité de faire.

Le doute et la peur représentent les ennemis jurés du savoir, et celui ou celle qui les encourage,

qui ne les élimine pas, se pénalise à chaque pas.

L’individu qui maîtrise le doute et la peur, élimine du même coup, toute possibilité d’échec.

Toutes ses pensées sont imprégnées de puissance, et il arrive à surmonter courageusement et

efficacement tous les genres de difficultés. Il prend le temps de cultiver ses objectifs, de les voir

fleurir, et constate enfin qu’il peut en récolter tous les fruits, car aucun d’eux n’est tombé

prématurément.

Une pensée liée à un objectif bien précis, se transforme en une force créatrice. L’individu qui en

prend conscience, peut aspirer à devenir un être plus évolué et plus puissant. L’individu qui le

met en pratique, devient le maître intelligent et conscient de ses pouvoirs psychiques.




Chapitre 5

L’influence de la pensée sur la réussite

Tout ce qu’un individu accomplit et tout ce qu’il n’arrive pas à accomplir, représente le résultat

direct de sa propre manière de penser. Dans un univers bien ordonné, dans lequel la perte de

son équilibre universel signifierait sa destruction totale, l’individu doit prendre ses

responsabilités de manière absolue. Les forces et faiblesses ainsi que les puretés et impuretés

d’un individu sont propres à lui seul. Personne d’autre que lui ne peut en partager la

responsabilité. Lui seul possède le pouvoir de les changer, car il est entièrement responsable de

sa propre condition. Sa souffrance ou son bonheur se crée de l’intérieur. Il est ce à quoi il

pense, et il demeura ce à quoi il continue de penser.

Un individu qui est fort mentalement ne peut en aider un plus faible, à moins que ce dernier lui

demande. Cependant, l’individu mentalement faible doit développer sa force par lui-même. Il

doit, par ses propres efforts, développer la force qu’il admire chez l’autre. Personne d’autre que

lui ne peut changer sa condition.

Depuis longtemps la majorité des gens pense que « plusieurs individus sont des esclaves car il

existe un oppresseur. » Cependant, de plus en plus de gens adoptent une opinion tout à fait

contraire : « Il existe un oppresseur car plusieurs individus sont des esclaves. » La vérité est que

l’oppresseur et l’esclave coopèrent tous deux dans l’ignorance, car même s’il semble que l’un

afflige l’autre, en réalité ils s’affligent tous les deux également. Un individu possédant le Savoir

Parfait perçoit l’action de la loi autant dans la faiblesse de l’oppressé, que dans le pouvoir

inadéquat de l’oppresseur. Un individu dont l’Amour est parfait, perçoit la souffrance que les

deux statuts imposent, et n’en condamne aucun. Un individu qui agit avec une Compassion

parfaite, accepte autant l’oppresseur que l’oppressé.

L’individu qui a conquis ses faiblesses, et qui s’est débarrassé de ses pensées égoïstes, n’est ni

oppresseur, ni oppressé. Il est libre.

Un individu ne peut évoluer, conquérir, et accomplir que s’il élève le niveau de ses pensées. Il ne demeurera faible, abject, et misérable que s’il refuse d’élever le niveau de ses pensées.

Avant qu’un individu ne puisse accomplir quoi que ce soit, même de façon matérielle, il doit




d’abord élever le niveau de ses pensées au-dessus de l’indulgence animale et servile. Il se peut

qu’il n’ait pas à abandonner toute son animalité et tout son égoïsme afin de réussir, mais une

portion doit être au moins sacrifiée. Un individu dont la pensée primaire serait l’indulgence

bestiale, ne pourrait ni penser clairement, ni planifier de façon méthodique. Il ne pourrait pas

découvrir et développer ses ressources latentes, et échouerait dans toute entreprise. En

n’ayant pas commencé vigoureusement à contrôler ses pensées, il ne serait pas en position de

contrôler la situation ou d’adopter de sérieuses responsabilités. Il ne serait pas apte à agir

indépendamment ou à se tenir seul. Il serait limité par les pensées qu’il aurait choisies.

Il ne peut pas y avoir de progrès ou d’accomplissement sans sacrifice. Un individu doit sacrifier

ses pensées confuses et animales, consacrer son esprit sur le développement de ses plans, et

renforcer sa résolution et son autosuffisance, afin d’augmenter le niveau de sa réussite

matérielle. Et plus il élèvera le niveau de sa pensée, le plus vigoureux, solide et juste il

deviendra, alors plus grande sera sa réussite, et plus vénérables et durables seront ses

accomplissements.

L’univers ne favorise pas l’avare, l’escroc, ou le tyran, même si en apparence, il semble

quelques fois en être ainsi. L’univers aide plutôt l’individu honnête, magnanime ou vertueux.

Tous les grands Enseignants de l’histoire ont pu vérifier cette vérité sous différentes formes à

travers les âges, et afin de le prouver et d’en prendre conscience, l’individu doit persister dans

sa quête de succès en élevant le niveau de ses pensées.

Les réussites intellectuelles sont le résultat de la pensée consacrée à la recherche du savoir, de

la beauté de la vraie vie et de la nature. De tels accomplissements peuvent être quelques fois

connectés à la vanité ou à l’ambition, mais ils ne représentent pas l’aboutissement de ces

caractéristiques. Ils représentent plutôt le développement d’un effort long et ardu, et de

pensées pures et nobles.

Les réussites spirituelles représentent le perfectionnement d’aspirations saintes. L’individu qui

se concentre continuellement à concevoir des pensées nobles, et qui s’attache à tout ce qui est

pur et noble, deviendra inévitablement sage et noble, et accèdera à une position d’influence et

de béatitude.

La réussite, quelle qu’en soit la sorte, représente le couronnement de l’effort, le diadème de la

pensée. Grâce à la maîtrise de soi, à la détermination, la pureté, la vertu, et la bienveillance de

ses pensées, l’individu s’élève. Cependant si l’animalité, l’indolence, l’impureté, la corruption,

et à la confusion font partie de ses pensées, l’individu s’enfonce.




Un individu peut atteindre le sommet de la réussite dans le monde matériel et spirituel, et

quand même retomber dans le gouffre de la faiblesse et de la misère, en laissant les pensées

arrogantes, égoïstes et corrompues prendre possession de son esprit.

Les victoires accumulées grâce à la pensée positive ne peuvent être maintenues sans attention.

Plusieurs individus deviennent insouciants lorsque la réussite est acquise, et se redirigent

rapidement vers l’échec.

Toute réussite, qu’elle soit professionnelle, intellectuelle, ou spirituelle, est le résultat de

pensées bien dirigées, et est régie par la même loi et par la même méthode. La seule différence

réside dans l’objet de son accomplissement.

L’individu qui accomplit peu de choses, ne doit sacrifier que très peu. Et celui ou celle qui désire

accomplir beaucoup, doit sacrifier beaucoup.




Chapitre 6

L’importance des visions et des idéaux

Les rêveurs sont les sauveurs de ce monde. Tout comme pour le monde visible qui est soutenu

par l’invisible, l’individu, à travers ses épreuves, ses péchés et ses goûts, se nourrit de la beauté

de la vision des rêveurs solitaires. L’humanité ne peut pas oublier ses rêveurs. Elle ne peut pas

laisser ses idéaux disparaître et mourir, car elle vit à travers eux. Elle les reconnait comme étant

les réalités qu’elle verra et connaîtra un jour.

Les compositeurs, sculpteurs, peintres, poètes, prophètes, et sages représentent tous les

créateurs de l’autre monde, les architectes du paradis. Le monde est magnifique car ils y ont

participé. Sans eux, l’humanité toute entière périrait.

L’individu qui chérit une vision magnifique, et un noble idéal dans son cœur, les réalisera

inévitablement un jour. Christophe Colomb chérissait la vision d’un autre monde, et il finit par

le découvrir. Copernic chérissait la vision d’une multiplicité de mondes dans un univers plus

large, et il finit par le révéler. Buddha chérissait la vision d’un monde spirituel d’une paix et

d’une beauté pure et parfaite, et il finit par y accéder.

Chérissez vos visions, chérissez vos idéaux, chérissez la musique qui vibre dans votre cœur, la

beauté qui se forme dans votre esprit, et qui s’unit à vos pensées les plus pures, car elles

créeront de merveilleuses conditions, et un environnement divin. Et si vous leur demeurez

fidèles, votre monde sera enfin à votre portée.

Désirez c’est obtenir, aspirer c’est accomplir. Est-ce que les plus vils désirs d’un individu

devraient être entièrement satisfaits, pendant que ses plus pures aspirations périssent par

manque de subsistance? Cela ne représente pas la Loi. Une telle condition ne peut jamais

obtenir – « Demandez et vous recevrez. »

Rêvez de nobles rêves, car vous deviendrez ce à quoi vous rêvez. Votre vision représente la

promesse de ce que vous deviendrez un jour. Votre idéal représente la prophétie que vous

serez en mesure de révéler.

La plus grande réalisation du monde n’était initialement qu’un rêve. Le chêne repose dans le gland, l’oiseau sommeille dans l’œuf, et la vision la plus élevée de l’âme réside dans le rêve. Les




rêves représentent les germes de la réalité.

Vos circonstances peuvent sembler antipathiques, mais elles ne devraient pas perdurer trop

longtemps si vous percevez votre idéal, et vous efforcez à l’atteindre. Vous ne pouvez pas faire

de voyage intérieur et demeurer immobile à l’extérieur. Prenons l’exemple d’un jeune homme

accablé par la pauvreté et le travail, confiné pendant de longues heures dans un atelier malsain,

sans instruction, et dépourvu de tout raffinement. Néanmoins, il rêve d’une meilleure situation.

Il fait réflexion sur l’intelligence, le raffinement, la grâce et la beauté. Il conçoit mentalement sa

condition idéale de vie. La vision d’une plus grande liberté et d’une plus grande envergure

s’empare de lui. L’agitation le pousse à l’action, et il consacre tous ses moyens et son temps

libre, aussi minimes soient-ils, au développement de ses ressources et de ses pouvoirs latents.

Très vite, son esprit subit une si grande transformation que l’atelier ne peut plus le satisfaire.

Cet environnement de travail n’est tellement plus en harmonie avec sa mentalité, qu’il s’en

débarrasse tel un vieux vêtement, grâce à l’accroissement des opportunités correspondant à

ses pouvoirs sans cesse grandissants.

Des années plus tard, le jeune homme est devenu mature. Il est devenu le maître de certaines

forces de l’esprit, qu’il manie avec une influence universelle et un pouvoir presque inégalé. Il

tient dans ses mains les cordes de gigantesques responsabilités. Aussitôt qu’il prend la parole,

des vies sont transformées. Les hommes et les femmes sont tous suspendus à ses lèvres, leurs

personnalités subissant une transformation instantanée. Et tel un soleil, il devient le corps fixe

et lumineux autour duquel d’innombrables destinées gravitent. Il accomplit la Vision de sa

jeunesse. Lui et son Idéal ne font maintenant plus qu’un.

Et vous aussi, réaliserez la Vision (non pas le souhait futile) de votre cœur, qu’elle soit simple ou

merveilleuse, ou un mélange des deux, car vous graviterez toujours autour de ce que vous

aimez le plus secrètement. Dans vos mains, seront livrés les résultats exacts de vos propres

pensées. Vous recevrez ni plus, ni moins, ce que vous méritez. Quel que soit votre

environnement actuel, vous tomberez, demeurerez, ou vous élèverez selon la nature de vos

pensées, votre Vision, et de votre Idéal. Vous deviendrez aussi petits que vos désirs de contrôle

des autres ou aussi grands que vos aspirations les plus dominantes.

Selon les merveilleuses paroles de Stanton Kirkham Dave, « vous vous rendrez peut-être

compte, que vous aurez franchi la porte qui semblait être l’obstacle vers vos idéaux, et, le

crayon encore accroché à votre oreille, des taches d’encre toujours sur vos doigts, vous vous

trouverez devant une audience et serez envahi d’un torrent d’inspiration. Ou après avoir fini de




flâner, ou d’errer dans la ville, vous serez bucoliques et bouches-bée devant l’intrépide

enseignement du maître, qui vous révèlera enfin, « je n’ai plus rien à vous enseigner. » Alors

vous aurez atteint vous-mêmes le statut de maître, car vous aurez persisté à penser à de

grandes choses. Et à partir de ce moment, vous vous consacrerez dorénavant à la régénération

du monde. »

L’insouciant, l’ignorant, et l’indolent, ne se souciant que de l’effet apparent des choses, et non

des choses elles-mêmes, ne parlent que du hasard, de la bonne fortune et de la chance. En

voyant un individu devenir riche, ils disent : « Comme il est chanceux! » En observant un autre

devenir intellectuel, ils s’exclament : « Comme il est hautement privilégié! » Et en notant le

caractère saint et la grande influence d’un autre, ils renchérissent : « Comme la chance est de

son côté à chaque tournant! »

Malheureusement, ils ne voient pas les épreuves, les échecs et les luttes que ces individus ont

volontairement surmontés afin de gagner en expérience. Ils n’ont pas connaissance des

sacrifices qu’ils ont faits, des efforts intrépides qu’ils ont entrepris, de la foi qu’ils ont exercée,

et de l’insurmontable qu’ils ont franchi, afin de réaliser la Vision qu’ils avaient à cœur. Ils n’ont

pas connaissance des ténèbres ou du chagrin, car ils ne voient que la lumière et la joie, qu’ils

croient être le résultat de la chance. Ils ne voient pas le parcours long et ardu, mais seulement

la beauté du but accompli, et croient qu’il s’agisse de bonne fortune. Ils ne comprennent pas le

processus, car ils ne perçoivent que le résultat final, et croient qu’il s’agit du hasard.

Dans toute entreprise humaine, il existe des efforts qui mènent à des résultats. C’est le niveau

d’effort, et non pas la chance, qui détermine le résultat. Les talents, les pouvoirs et les biens

matériels, intellectuels et spirituels représentent les fruits de l’effort. Ils représentent les

pensées accomplies, les objectifs atteints et les visions réalisées.

Vous bâtirez et deviendrez la vision que vous chérissez dans votre esprit, et l’idéal que vous

affectionnez dans votre cœur.




Chapitre 7

L’importance de la sérénité

Le calme de l’esprit représente l’un des plus beaux joyaux de la sagesse. Il s’agit du résultat d’un

long et patient effort vers la maîtrise de soi. Sa présence est une indication de la maturité de

l’expérience, et de la connaissance extraordinaire des lois et des actions de la pensée.

Un individu devient calme lorsqu’il réalise qu’il est un être de pensées en pleine évolution. Une

telle révélation n’est possible qu’après avoir pris conscience que l’humanité est le résultat de la

pensée. À mesure qu’il développe une bonne compréhension, et visualise de plus en plus

clairement les relations internes des choses par l’action de cause à effet, il cesse de s’agiter, de

rager, de s’inquiéter, de chagriner, et demeure plutôt calme, résolu et serein.

Un individu calme grâce à la maîtrise de soi, sait comment s’adapter aux autres. En retour, ils

reconnaissent sa force spirituelle, et savent qu’ils peuvent apprendre de son exemple et

compter sur lui. Plus un individu devient serein, plus grands deviennent son succès, son

influence et son pouvoir de faire le bien. Même le plus ordinaire des marchands verra la

prospérité de son commerce augmenter, s’il développe une plus grande maîtrise de soi et une

plus grande sérénité, car les gens préfèrent toujours transiger avec des individus dont l’attitude

est fortement stable.

Un individu calme et solide est toujours aimé et vénéré. Il est comme l’ombre d’un arbre en

période de canicule, ou comme l’abri d’un rocher lors d’une tempête. Qui n’aimerait pas

posséder un cœur serein, une vie douce et équilibrée? Peu importe les journées pluvieuses ou

ensoleillées, ou les changements qui peuvent survenir à ceux et celles qui possèdent ces

qualités, ils demeurent toujours doux, sereins et calmes. Cet extraordinaire trait de la

personnalité que l’on appelle sérénité représente la dernière leçon de la culture,

l’épanouissement de la vie, et la fertilité de l’âme. Elle est aussi précieuse que la sagesse, et

doit être convoitée plus que l’or, même le plus fin. Combien futile semble l’accumulation

d’argent comparée à une vie sereine, une vie naviguant sur l’océan de la Vérité, à travers les

vagues, à l’abri des tempêtes, et dans un Calme Éternelle!

« Combien de gens connaissons-nous, gâchent leurs vies et tout ce qui est magnifique et

harmonieux par leur tempérament explosif et leur mauvais sang, détruisant ainsi leur équilibre?




La grande majorité de ces gens gâchent leur vie et leur bonheur dû à leur manque de maîtrise

de soi. Combien peu de gens connaissons-nous, sont bien équilibrés, et possèdent cet

extraordinaire équilibre représentant la force d’un caractère mature? »

Oui, l’humanité s’exprime avec une passion et une douleur incontrôlables, et est envahie par

l’anxiété et le doute. Seul l’individu réfléchi dont les pensées sont maîtrisées et purifiées, peut

commander les vents et les tempêtes de l’âme.

Âmes conquérantes du mauvais temps, peu importe où vous soyez, ou les conditions sous

lesquelles vous vivez, sachez que dans l’océan de la vie, les îles de la béatitude vous sourient, et

que les plages ensoleillées de votre idéal attendent votre arrivée. Maintenez fermement votre

main sur la barre de vos pensées. Sur le navire de votre âme, votre capitaine sommeille.

Réveillez-le. La Maîtrise de Soi représente la puissance. La Pensée Juste représente la maîtrise.

Le Calme représente le pouvoir.

Affirme du plus profond de ton cœur : « Paix et Sérénité! »




Avis aux membres du Club de La Vérité

Vous avez aimé « Ce que l’homme pense » de James Allen?

Si vous avez répondu « oui », je vous invite à bénéficier de deux autres œuvres des Éditions de

La Vérité. Il s’agit de :

La Science de la Richesse – Le guide complet et facile pour devenir riche de Wallace D. Wattles.

( Pour un aperçu : http://www.trouve-la-verite.com/wallace_wattles.html )

et

Le Système Clé Maîtresse – La méthode utilisée par les milliardaires de Charles F. Haanel. ( Pour

un aperçu : http://www.trouve-la-verite.com/charles_haanel.html )

Voici quelques faits sur ces œuvres :

Publiés au début du XXe siècle, il s'agit de deux livres complets et pratiques qui expliquent de manière simple et précise, les principes de la loi de l'attraction.

Le film et le livre The Secret vendus à des millions d'exemplaire à travers le monde, furent inspirés en grande partie par ces œuvres.

La rumeur veut que plusieurs milliardaires dont Bill Gates de Microsoft, aient utilisé ces principes pour bâtir leurs fortunes.

Chaque fin de section contient un exercice pratique vous permettant de maîtriser chacun des principes et reproduire pour vous-même, ce système de réussite.

Vous pouvez vous procurer les 2 œuvres au coût de 27$ CAN (17€) sous forme de don.

Tous les dons seront ensuite utiliser pour la mise en place d’un programme d’aide sur Internet pour les plus démunis en 2011.

Voici le lien pour faire un don et recevoir instantanément vos 2 œuvres : http://www.trouve-la-verite.com/systeme_de_reussite.html

Merci pour votre générosité,

Philippe Les Éditions de La Vérité [email protected]

http://www.trouve-la-verite.com/wallace_wattles.html

http://www.trouve-la-verite.com/charles_haanel.html

http://www.trouve-la-verite.com/systeme_de_reussite.html

mailto:[email protected]

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