catering novembre 2010
DESCRIPTION
L’Unique magazine spécialisé du secteur belge des cuisines de collectivités, dont la capacité s’élève à 1,2 millions de repas par jour.TRANSCRIPT
/- Menus festifs /- Saines les garnitures pour sandwiches?
/- Des sols et parois résistants
/- Questions & réponds relatives
à l’autocontrôle et l’HACCP
/- Heilig Hartinstituut Heverlee/- Athénée Royal -
internat Jourdan Fleurus/- UCB Bruxelles (Anderlecht)
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DES CUISINES PROFESSIONNELLES D’INSTITUTIONS ET D’ENTREPRISES
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centres d’accueil, orphelinats, maisons de repos, c.p.A.s.,
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de vacances, centrales d’achats, traiteurs importants
et traiteurs pour collectivités.
autres éditions
HORECA REVUE, la revue pour chaque gastronome, œnophile
et pour le secteur horeca
HOTEL BUSINESSmagazine pour l’industrie hôtelière
FRITERIES & SNACKSla revue pour la restauration rapide
CAFE REVUErevue professionnelle pour cafés & tavernes,
marchands de bière et brasseries
FOOD & MEAT LE BOUCHERla re vue pour le secteur de la viande et des salaisons
FOOD INDUSTRyla re vue pour le secteur alimentair
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pâtisseries, chocolateries, glaceries.
ed. Resp.: p. desmyter - Vlasstraat 17,
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une reproduction, même partielle, des articles et projets
publicitaires est réservée au copyright de la revue.
catering
04 caterIng noVembre-2010
foodmenus festives ............................................................................................................................ 05
reportageHeilig-Hartinstituut Heverlee ........................................................................................ 08
athénée royal / internat Jourdan Fleurus ........................................................ 10
Ucb bruxelles (anderlecht) ............................................................................................. 12
horeca expo 2010 ................................................................................................... 14
pourquoi Part 3 ........................................................................................................... 18
dossierSols & parois résistants.................................................................................................... 23
Saines les garnitures pour sandwiches ? .......................................................... 28
news.......................................................................................................................................... 26
contenu
CAT_1011_FR_04_inhoud.indd 1 10/11/10 12:00
food
Auteur: Melle vAn der velde
Les jours de fêtes arrivent à grands pas. Dans de nombreuses cuisines col-
lectives, des plans ont déjà été tirés pour concocter les menus hivernaux spé-
ciaux, mais aussi les menus spéciaux des jours de fêtes. L’expérience ap-
prend qu’on y attache une attention spéciale dans presque toutes les cuisines.
novembre-2010 catering 05
« Nous proposons toujours 60% de légumes et fruits saisonniers
dans nos menus. Cela signifie que, nous servons des plats hi-
vernaux en automne et en hiver, et donc nous respectons l’offre
de légumes, de fruits, de viandes saisonniers. Nous tenons, par
exemple, compte de la saison du gibier et servons des potées et
plats étuvés en hiver. Les classiques hivernaux, sont, bien enten-
du, toujours présents, tels les chicons au gratin et les potées »,
selon Hilde Eygemns, communications director à Sodexo.
menus festifs« Les menus sont, évidemment, aussi adaptés pour les jours
de fêtes. Ce qui sont souvent présentes pendant les jours de
fêtes. Les seniors espèrent obtenir une cuisine plus savou-
reuse, simple mais
goûteuse, présentée
irréprochablement.
Les seniors dans
les centres de soins
veulent de la joie, de l’hospitalité et de la gentillesse. Les re-
pas doivent augmenter la satisfaction de manger », selon
Sodexo. « Les repas représentent une partie importante de
la journée des seniors. Ils évaluent d’un œil critique la qua-
lité, le goût et la présentation. Le petit-déjeuner est le plus
apprécié. Les résidents sont bien reposés et ils ont faim
après une longue nuit de repos. Ce qui explique que, la plu-
part des produits de base du petit-déjeuner sont connus ».
Les grandes cuisines créatives
menus festifs
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06 catering novembre-2010
noël et nouvel anLe programme développé par Sodexo prévoit
des menus spéciaux pour Noël et le Nouvel An.
L’année passée, le menu de Noël prévoyait de la
crème d’asperges, de la dinde de noël, des poi-
res aux airelles, des petites pommes de pin et de
la bûche de Noël. Le repas du soir se composait
d’un plateau de fromages, agrémenté de fruits
secs et de la mousse de stracciatella. Le repas
du Nouvel An se composait d’une bisque de ho-
mard, d’un ragoût de gibier et chicons braisés,
accompagnés d’un gratin dauphinois et d’une
bûche de Nouvel An pour terminer. Un plateau
de charcuteries variées et un biscuit étaient ser-
vis le soir. « Une collation, servie l’après-midi, est
conseillée et appréciée », selon Sodexo. « Pendant
les semaines de Noël et du Nouvel An, les menus
sont aussi adaptés dans les entrepri-
ses », selon Hilde Eygemans. « Nous
organisons aussi de nombreuses ré-
ceptions et dîners spéciaux de Noël
et de Nouvel An pour nos clients ».
Dans notre pays, Sodexo est ac-
tive dans 600 restaurants des sec-
teurs de la santé, des seniors, de
l’enseignement et des entreprises.
« Si nous y ajoutons encore les liv-
raisons effectuées par notre cuisi-
ne centrale (surtout dans les éco-
les), nous atteignons 1.200 points
de livraison. Dans notre pays, ce
sont environ 3.500 personnes
qui travaillent dans notre sub-
division On-site Service Solu-
tions. Comme nous sommes
une entreprise importante,
nous pouvons travailler loca-
lement et nous cuisinons sur
place avec de petites équipes ».
Home madeSodexo a développé un planning de menus
Home Made pour les centres de soins de san-
té. « Il se compose de trois repas quotidiens et
d’une collation. Un concept de repas classiques
traditionnels et des produits régionaux, à base
de produits saisonniers : pour le repas de midi,
des pommes de terre, de la viande et de légumes,
clairement séparés sur l’assiette. Nous propo-
sons, de temps en temps, un plat exotique pour
réveiller la curiosité. Ces repas suscitent des su-
jets de discussions, comme : « Je pense que je
connais ce plat, je l’ai déjà mangé » ou « Ce plat
est neuf, je ne le connais pas. Qu’en penses-tu ».
Nous introduisons, ainsi, des nouveaux goûts ».
Pour le secteur de ‘Longue Durée’, comme les
seniors, Sodexo propose aussi des animations
spéciales. « Il s’agit de jours à thèmes, comme
le ‘Jour du Goût’, une animation relative à la
musique classique, la kermesse, mais aussi des
animations sur le barbecue, le petit-déjeuner, les
nouvelles asperges, les moules etc. Nous pos-
sédons ainsi un calendrier d’animations que les
cuisines peuvent utiliser pour en faire des jours
thématiques. Notre équipe de marketing met des
placemats et affiches à la disposition des exploita-
tions pour couvrir ces animations. Il existe aussi
un calendrier des animations, qui renseigne le
responsable de la cuisine pour l’organisation des
animations. Pour décrire les animations en détail,
nous mettons des affiches et des sets à la dispo-
sition des responsables, dont naturellement aussi
des recettes adaptées et, si nécessaire, du maté-
riel culinaire, comme par exemple des casseroles
spécifiques pour une animation sur les moules.
menu de noël à ford genkTous les ans, les collaborateurs de Ford, à Genk,
se voient proposer un menu de Noël. « Il faut le
réserver, mais il suscite beaucoup d’intérêt »,
selon un porte-parole. « Les tables sont aussi
dressées festivement à cette occasion ». L’année
passée, le dîner de Noël se composait de tranches
de dinde, fourrées à la sauce gibier, de brocolis,
de persil, de sauce au vin rouge, d’une pomme
aux airelles et d’une dame blanche comme des-
sert. « Nous devons véritablement jongler pour
respecter le prix déterminé », selon la cuisine.
Tous les jours, on y sert environ 350 repas en
quatre services : à 12 h, 13 h, 14 h et 18 heures.
PrisonLes détenus de la prison de Turnhout bénéfi-
cient aussi d’un repas de Noël. « Nous prépa-
rons toujours des menus spéciaux à l’occasion
des fêtes », déclare Carlo Verreyt, chef de la cui-
sine. « Il s’agit souvent de gibier, de volaille ou
de poisson. Cela change toujours. Ils sont ac-
compagnés de deux sortes de légumes et suivis
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food: menus festifs
novembre-2010 catering 07
d’une glace de Noël comme dessert. On ne sert
pas de vin ou d’alcool pour accompagner le dîner.
Le seul alcool que nous utilisons se trouve dans
la sauce. Il s’agit d’environ 200 repas, qui sont li-
vrés, comme d’habitude en cellule ». Trois repas
par jour sont servis dans la prison de Turnhout.
« Le petit-déjeuner se compose de pain et de gar-
nitures, confiture et pâte chocolatée, accompagné
de café ou de thé. Le repas de midi se compose
de potage, de viande ou de poisson, de pommes
de terre et de légumes et d’un fruit comme des-
sert. Le repas du soir se compose de pain, de
garnitures et de café ou de thé. Toute la semaine,
nous servons des pommes de terre et le diman-
che, des frites ou des pommes de terre sautées ».
Toutes les grandes cuisines ne proposent pas des
menus spéciaux pendant les jours de fêtes, ce
qui est le cas de la cuisine de Wolters Kluwer à
Malines. « Nos effectifs sont réduits pendant les
jours de fête », selon le responsable de la cuisi-
ne, Frans Docx. « A peu près tout le monde est
en congé pendant les jours qui précèdent ou
suivent les fêtes, il n’est donc pas utile de pro-
poser un menu festif ». La cuisine de Wolters
Kluwer propose un menu complet pendant la
semaine. « Nous préparons des repas pour 300
à 500 convives. Le repas chaud se compose, gé-
néralement, de pommes de terre, de viande ou
de poisson en sauce et de légumes. Nous propo-
sons, en outre, des plats froids et des salades ».
seniorsDans de nombreuses maisons de repos et MRS,
la préparation des repas suscite pas mal de tra-
vail. Nous avons visité la maison de repos Sint
Jozef à Anvers. Cette maison de repos accueille
51 résidents. « Une extension est, actuellement,
en construction à côté de la maison de repos,
pour augmenter la capacité à 77 personnes.
C’était primordial, parce que la liste d’attente se
compose d’une centaine de personnes », déclare
le directeur Luc de Wulf. Depuis 2003, la cuisine
est occupée par le catereur Laeta Mensa de Geel.
« Tous les repas sont préparés sur place dans no-
tre cuisine. Le cuisine est animée par deux chefs
et deux aides cuisiniers ». On se consacre inten-
sivement aux repas festifs. « Ce qui représente
par exemple à Noël, une terrine comme entrée,
suivie d’un velouté. Le plat principal est du la-
pin, accompagné d’une poire, de pruneaux et
de pommes de terre ou de purée et de légumes.
Le dessert se compose, par exemple, d’un Bava-
rois. Un verre de vin accompagne, évidemment,
le repas. Le menu du Nouvel An se compose de :
potage de céleri-rave à la Hoegaarden Blanche,
agrémenté de crevettes, râble laqué de lapin
aux pommes, fourré d’airelles et accompagné de
pommes de terres en forme de pommes de pin
et, pour terminer, d’une tarte glacée maison ».
Le dîner de Noël n’est pas le seul point fort
du jour de fête. « Notre bâtiment est entière-
ment décoré et nous installons un grand sapin
de Noël. Les tables sont aussi décorées. Une
messe est aussi organisée à cette occasion ».
autres points fortsA Sint Jozef, les repas festifs ne se limitent pas
aux fêtes de Noël et du Nouvel An. « Nous servons
un repas festif à l’occasion des fêtes de Pâques,
de Pentecôte, de l’Ascension et ainsi de suite.
Ce qui vaut aussi pour un de nos résidents qui
devient centenaire, mais alors la fête se prolon-
ge alors tout au long de la journée ». Ce qui est
particulier, est le fait que nous organisons un re-
pas spécial pour les anniversaires des résidents,
où les familles sont
invitées pour en
profiter en compag-
nie du directeur.
Une commission des
menus, composée de
résidents, a été mise
en place pour exami-
ner la composition
des menus. « Un cer-
tain nombre de mem-
bres de cette commis-
sion siègent avec la
brigade culinaire »,
selon le directeur. « Ils
composent les menus
pour quatre semaines
et évaluent, ensuite,
les repas. Cela fonc-
tionne très bien ».
Les résidents de Sint
Jozef bénéficient de
trois repas quotidiens.
« Le petit-déjeuner
est servi en chambre.
Il s’agit de pain, de
garniture et de café
ou de thé. Le repas
de midi est servi au
rez-de-chaussée et se
compose, journellement, de potage, d’une grosse
pièce et d’un dessert. Le plat principal est tou-
jours composé de pommes de terre ou de purée.
Le repas se subdivise en deux services. D’abord
ce sont les résidents qui se débrouillent seuls,
ensuite les résidents qui nécessitent une assis-
tance. Le repas du soir est aussi servi dans la salle
et se compose de pain, de garnitures et de café
ou de thé. Un repas chaud est servi les mardis et
jeudis soirs. L’après-midi, nous servons encore
du café ou du thé accompagné d’une douceur ».
Les résidents sont satisfaits. « Dans notre maison
de repos, les dirigeants ont trouvé un bon équili-
bre entre une vie agréable et la bonne manière de
profiter d’une bonne cuisine », déclare madame
R. Soomers (93) une des résidentes satisfaites.
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reportagereportage Il n’est pas évident qu’un restaurateur collectif ait la même attitude dans deux exploitations
identiques. En effet, la composition des repas peut différer de l’une à l’autre. Tout dépend, en
effet, du décideur : la direction ou le ‘pouvoir organisateur’ (religieux). Nous avons, ainsi, déci-
dé de visiter deux établissements d’enseignement exploités par le même catereur, l’un est dirigé
par une communauté religieuse, l’autre par la Communauté française. La troisième exploitation, dont
l’offre est différente, est un restaurant entreprise. La panoplie de repas est, donc, plus élaborée et diversifiée.
Gestion contrôlée versus Gestion libre
Nous avons, en outre, remarqué que, le degré de fréquen-
tation du restaurant dépend essentiellement de l’attitude
adoptée par les décideurs. En effet, dans l’un des instituts, le
restaurateur est obligé de respecter les goûts des sœurs an-
nonciades, qui représentent une partie des convives. D’après
elles, une offre trop contemporaine et adaptée à une popula-
tion jeune ne ferait qu’encombrer le restaurant (convives trop
nombreux) et perturber l’horaire des cours (durée du service).
Le restaurateur y remarque, ainsi, la défection d’une partie des
élèves, qui se rendent dans les friteries et snacks des alentours.
Donc, un manque à gagner… Dans l’autre établissement, le
même catereur développe une offre contemporaine, adaptée
aux jeunes, parce qu’il est suivi par la direction. Il remarque,
donc, que la proportion élèves/dîneurs est mieux équilibrée.
HeiliG-Hartinstituut Heverlee
repas en liaison chaude : 550 sandwiches : 200 – Matin & soir : 66 repas (inter-
nat) – assistance : ab restauration.
H-Hartinstituut, une grosse institution du Brabant flamand,
compte plus de 6.000 élèves du maternel, fondamental, se-
condaire et supérieur. De plus, une communauté, composée
de 95 sœurs annonciades, propriétaire du campus, demeure
encore sur place et profite des repas. Ces religieuses, propri-
étaires des lieux, approuvent, désapprouvent ou modifient
les menus (en fonction de leurs préférences personnelles), ce
qui n’est pas toujours évident… Parce que le restaurateur col-
lectif aimerait introduire davantage de propositions alterna-
tives, attrayantes et contemporaines, qui plaisent mieux aux
jeunes convives. En effet, bon nombre d’entre eux sortent de
08 caterinG noveMbre-2010
les meubles sont fonctionnel,
mais Rien de bien élégant,
alors Rien n’incite le convive
à prolonger sa présence après
le repas.
AuteuR: RobeRt petit
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cuisines
l’établissement pour trouver des plats de petite
restauration rapide : burgers, salades, frites…
Des menus supervisés par la communauté religieuse Les propositions établies par le restaurateur sont
toujours soumises à l’approbation de la com-
munauté. Celle-ci choisit évidemment ce qu’elle
préfère et élimine ce que la majorité des religieu-
ses n’aime pas… Certaines règles ont été préala-
blement établies : des frites uniquement le mer-
credi pour les internes et les religieuses (moins
de convives), pas de bar à salades le midi mais
uniquement le soir (internes), du poisson obliga-
toirement le vendredi, pas de viande d’agneau,
etc. Alain Bever, directeur d’AB Restauration,
précise, « Nous aimerions faire profiter les élèves
de notre programme ‘eat’s cool’ (voir explications
plus bas) à calories contrôlées, qui inclut un bar a
salades, des hamburgers et cheeseburgers mai-
son, des cornets de pâtes (2 sauces) ou de frites,
des croques, etc. Ce que les responsables refu-
sent, parce que cela attirerait trop de candidats,
perturberait les horaires des repas et encombre-
rait le restaurant. Elles n’en voient pas la néces-
sité. Nous devons, malgré tout, parfois produire
un repas distinct pour les religieuses et pour les
élèves. Nous organisons, régulièrement, des soi-
rées spéciales pour les internes. Nous préparons
un repas spécial à thème à l’occasion du carna-
val, du nouvel an chinois, d’Halloween, etc. ».
Le choix est, donc, limité ! Le midi, les jeunes
convives peuvent consommer un plat du jour
complet et éventuellement une assiette froide.
Le restaurateur prévoit aussi un véritable repas
végétarien (tofu, quorn, etc.). Le soir, par con-
tre, les internes peuvent profiter du bar à sa-
lades et bénéficient de repas chauds et froids.
Produits et gestion Précisons que, le restaurateur utilise des outils
de gestion informatisés, destinés à maîtriser la
qualité et le coût des matières premières, res-
pecter les règles d’hygiène, gérer les achats,
constituer les fiches de recettes et établir le plan
d’autocontrôle. Précision, « Les quantités de ma-
tières premières utilisées sont ainsi déterminés,
au plus juste, sans gaspillage. Ce programme
nous aide à déterminer le budget nécessaire et
accepter ou refuser le prix proposé par le client ».
Toutes les matières premières, utilisées dans
la préparation des repas, sont fraîches. Il
s’agit, cependant, de légumes issus de la qua-
trième gamme, livrés en majorité par Algro.
Viangros fournit la viande et les hachés Vi-
anwell, dont la teneur en sel est contrôlée.
Autre particularité, « À la demande de la
communauté religieuse, nous avons ouvert
un magasin d’épicerie destiné à sa propre
consommation. Nous lui vendons des bis-
cuits, du lait, du café, des confiseries, de
la confiture, du sucre, des desserts, etc. ».
restaurant, cuisine et service Le vaste restaurant est toujours aménagé et
décoré à l’image des ‘cantines’ installées dans les
importants établissements scolaires (catholiques),
gérés par une communauté religieuse. Il est meu-
blé de solides tables et chaises en bois qui durent.
Rien de bien élégant, du fonctionnel, du robuste
qui ne se détériore pas ou peu. Rien n’incite le
convive à prolonger sa présence après le repas.
La file d’élèves glisse le long du linéaire, rénové
pour respecter les règles d’hygiène. Les re-
pas y sont conservés au chaud par des bains-
marie et les desserts gardés au frais dans des
étagères réfrigérées. Les convives payent le
prix du repas par carte magnétique, rechar-
gée à une des bornes de change. Le montant
identique à la valeur du billet de banque, in-
troduit dans la borne, est transféré sur la carte.
Il y a quelques années, la communauté des soeurs
annonciades avait choisi CPK pour équiper sa
cuisine. Elle est composée de 4 marmites Küp-
perbusch, de deux sauteuses dont une Küpper-
busch et une Hobart, de 4 friteuses Hobart, d’un
fourneau à 4 becs Hobart et de deux fours combi
Küpperbusch. La ventilation a été installée par De
Kobra et la réfrigération par Isobar. La laverie est
équipée d’un lave-vaisselle à bande Hobart. Au-
jourd’hui, le volet technique de la cuisine est as-
sumé par Guy Mariens, attaché à l’établissement.
Les élèves du gardien et fondamental sont ser-
vis à table. Les repas sont mis en barquettes et
introduits dans des chariots Bourgeat (branchés
avant le service), qui les maintiennent au chaud.
La cuisine fonctionne 7 jours sur 7 et est di-
rigée par Christian Vanden Neucker (Ce-
ria), assisté de 3 cuisiniers et 4 aides.
noveMbre-2010 caterinG 09
les sœurs annonciades approuvent, désapprou-vent ou modifient les menus (en fonction de leurs préférences personnelles), ce qui n’est pas tou-jours évident… le restaurateur collectif aimerait introduire davantage de propositions alternatives, attrayantes et contemporaines, qui plaisent mieux aux jeunes convives.
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cuisines
10 caterinG noveMbre-2010
atHénée royal et internat JourDan
à Fleurusrepas en liaison chaude : 250 – Petite restauration : 500/600 + 90 repas matin et soir pour l’internat – assis-
tance : ab restauration.
L’Athénée Jourdan, à Fleurus, est un établis-
sement moderne, dont la direction a accepté
d’appliquer le concept « eat’s cool » (voir intra)
dans son restaurant scolaire. Les élèves peu-
vent ainsi choisir entre le plat du jour et une
alternative contemporaine, saine et goûteuse.
Qui plaît aux jeunes, parce qu’elle est conforme
à leurs aspirations alimentaires. Ils peuvent, en
outre, donner leur avis et faire part de leurs re-
marques en ligne sur le site www.eatscool.be
le concept de restaura-tion eat’s coolD’après Alain Bever, directeur AB Restaura-
tion, « eat’s cool a spécialement été étudié, par
des professionnels de l’alimentation – restaura-
teurs et diététiciens –, pour les établissements
d’enseignement. Il a été conçu pour éloigner
l’image, souvent négative des restaurants sco-
laires, véhiculée par les élèves. Les propositions
alimentaires répondent aux aspirations gusta-
tives des enfants et des adolescents. Une déco-
ration imagée et attractive incite le jeune con-
vive à rejoindre l’espace de petite restauration.
L’équilibre nutritionnel n’a pas été négligé dans
ce concept. En effet, en concevant ses produits,
eat’s cool en a calculé les valeurs caloriques –
Kcal, protéines, glucides et lipides –, qui sont
affichées au regard de chaque plat exposé ».
La panoplie de propositions débute par le bar
à salades, qui fait tous les jours le plein de cru-
dités et de féculents naturels. Les vinaigrettes
Hellman’s, faibles en graisse, sont prévues pour
les assaisonner. La marque a, d’ailleurs, obtenu
le label Mon Choix®. Le cheese et le hambur-
ger, sont constitués d’un steak haché pur bœuf
(Vianwell) accompagné de garnitures saines. Le
chicken burger est un petit pain au sésame fourré
d’un filet de poulet croustillant et sauce au poi-
vre. Le pasta cornetto est un cornet de pâtes al
dente recouvertes d’une sauce bolognaise ou aux
quatre fromages. Les nuggets sont constitués
de filets de poulet enrobés d’une pâte croustil-
lante et sauce au choix. Outre ces propositi-
ons alléchantes, le concept eat’s cool – dont le
descriptif passe en boucle sur un des écrans de
l’établissement – propose encore des croques,
un pain saucisse, un potage frais, une portion
de frites, une pizza, etc. Le repas peut être fina-
lisé par un dessert frais ou une pâtisserie saine.
Toutes ces propositions, assorties de leur valeur
nutritionnelle, permettent aux jeunes de calculer
le nombre de calories contenues dans chacune
d’elles et de les adapter en modifiant leur choix.
Plats traditionnels et service Outre la petite restauration, les élèves de
l’Athénée Royal et de l’Internat Jourdan peu-
vent choisir le plat du jour traditionnel. Ils
peuvent, aussi, l’accompagner de crudités
du bar à salades. Précision, « En effet, le plat
du jour comporte toujours un légume chaud,
mais il peut être aussi accompagné d’une sa-
lade. Le vendredi, jour du poisson, est le moins
prisé par les élèves, le concept eat’s cool bat
son plein et les sandwiches se vendent bien.
Les internes qui, le midi, fréquentent le même
restaurant que tous les élèves de l’athénée, béné-
ficient d’un petit-déjeuner, d’une collation (fruit,
yaourt, biscuits, donuts) et d’un souper. Celui-ci
est un repas complet chaud différent celui du
midi, sans petite restauration possible. Ils peu-
vent, cependant, puiser dans le bar à salades.
Les jeunes convives choisiront un des deux
free-flows, l’extérieur ou l’intérieur. Le premier
expose les propositions traditionnelles, comme
le plat du jour, le potage, les plats froids et les
desserts. Le petit free-flow thématique eat’s
cool a été construit à l’intérieur du premier et
décoré spécifiquement aux couleurs du con-
cept. Selon notre interlocuteur, « Les élèves qui
choisissent la petite restauration sont accueillis
par le logo du concept. Le petit self-service ‘in-
terne’ démarre au bar à salade – pâtes froides,
olives, feta, tomates, choux crus… – et ses vi-
naigrettes et se prolonge tout au long des dif-
férentes propositions, qui sont maintenues à
température par des ampoules chauffantes. Les
affichages sont colorés et toujours bien visibles.
En choisissant ce type de petite restauration, le
jeune peut participer, en ligne, à l’amélioration
de la gamme, donner son avis, participer à des
concours. Tous les comptoirs sont en inox et
peuvent être entretenus convenablement ».
Athenée Royal et internat Jourdan à Fleurus
où le concept “eat’s Cool” a été introfuit.
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cuisines
noveMbre-2010 caterinG 11
restaurant & cuisineLe restaurant est vaste et parfaitement éclairé
par de grandes fenêtres. Il est séparé en deux
espaces, dont le plus important est occupé par
les élèves du fondamental et du secondaire. Il
est meublé de tables et de chaises modernes
et fonctionnelles en bois et métal. Les chaises,
de type traîneau, sont adaptables aux plateaux
des tables pour permettre un nettoyage aisé.
Le deuxième espace, qui représente le res-
taurant des bambins de maternelle, est sé-
paré du premier par de petits paravents. Le
mini mobilier coloré est adapté à leur taille.
Les enfants sont servis à table et aidés par des
adultes. On leur sert des portions adaptées.
Les neuf personnes, qui s’occupent du res-
taurant scolaire, font partie du person-
nel de l’établissement et sont, donc, ré-
munérées par la Communauté française.
La cuisine a été fournie et installée par Lejac à
Rochefort. Elle se compose de deux marmites de
cuisson de 150 litres Gico, de trois doubles friteu-
ses Gico, d’un four mixte 10 GN Giorik, d’un four-
neau électrique à 4 taques Gico, de deux sauteu-
ses électriques Gico, d’un cuiseur de pâtes Giorik,
de deux chambres froides et d’une négative Iso-
cab et d’un lave-vaisselle à tunnel Winterhalter.
ucb à 1070 bruxelles
(anDerlecHt)repas en liaison chaude : 250 – sand-wiches : 120 – Petits-déjeuners – res-taurant & cuisine v.i.P. : 15 à 20 repas/
jour – assistance : aramark
L’UCB est installée dans un parc verdoyant, face
à l’hôpital Erasme. Le restaurant de l’entreprise
se situe en contrebas, dans une rotonde, dont
la terrasse longe l’étang central et son jet d’eau.
Les berges remontent vers l’allée asphaltée,
qui mène à l’accès de l’entreprise. Les deux
cuisines, celle du restaurant d’entreprise et de
l’espace VIP, ont été installées par Sabemaf.
les propositions alimentaires répondent aux aspirations gustatives des enfants et des adoles-cents. une décoration imagée et attractive incite le jeune convive à rejoindre l’espace de petite restauration. Par example, le pasta cornetto est un cornet de pâtes al dente recouvertes d’une sauce bolognaise ou aux quatre fromages.
CAT_1011_F_08_keukenrep.indd 5 10/11/10 15:44
restaurants, libre-service et cafétériaL’avant du restaurant est arrondi et éclairé par de
larges baies vitrées, qui donnent sur la terrasse,
au pied de l’étang. La salle est subdivisée en deux
parties distinctes, dont la plus grande est équipée
de tables – rondes et rectangulaires – au plateau
en bois clair et piétement nickelé. Elles sont en-
tourées de petits fauteuils confortables, au dos-
sier assorti et à l’assise en matière synthétique
verte. La plus petite partie, séparée par une cloi-
son en bois longée de plantes vertes, est la cafété-
ria. Celle-ci est meublée, en son centre, de tables
et chaises hautes, tandis que des banquettes sont
adossées à la paroi de séparation. La terrasse,
qui occupe toute la longueur extérieure au res-
taurant, est dotée de tables et de chaises en teck.
cuisines
12 caterinG noveMbre-2010
FiCheteChnique
Maître d’œuvre : UCB
Cuisiniste : Sabemaf
Réfrigération : Isocab pour la structure
Ventilation : De Kobra
Cuisine de production : Marmites, sauteuse et
bloc de cuisson MKN, 2 fours combi Eloma.
Laverie : Lave-vaisselle à avancement de paniers
Meiko K200VAP, une grosse plonge Meiko
FV250.2
Front-cooking : Friteuse et grill MKN
Meubles free-flow : Vauconsant
restaurant viP Ventilation : De Kobra.
Réfrigeration : frigo professionnel LAE
Cuisine de production : Bloc de cuisson MKN à 4
taques, 1 four Eloma, lampes chauffantes, plaque
de cuisson (tepenaki) MKN.
Laverie : lave-vaisselle à capot frontal Lamber.
espace vip ucb
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des surfaces et le lave-vaiselle dans les cuisines.
Sécuritéalimentaire
chef Patrick baert:
nous organisons régulièrement des repas à thème pour les collaborateurs de l’ucb. Pendant les ‘Welness Days’ nous reprendrons, deux à trois fois par semaine, des suggestions à base de recettes méditerranéennes. la désignation des plats sur le menu sera estampillée du logo spécifique MDiet
CAT_1011_F_08_keukenrep.indd 6 10/11/10 15:44
keukenreportage
Le free-flow, conçu en U, est perpendiculaire à la salle de restaurant.
Le bar à salades se trouve en son centre. La face avant des comp-
toirs est habillée de matière synthétique bordeaux, les tablettes sont
en marbre et les glissières à plateaux en inox. Les différentes propo-
sitions sont parfaitement référenciées par un affichage clair et imagé.
L’espace VIP, au dernier étage du bâtiment, est constitué de salles à manger
individuelles de différentes dimensions et d’un double salon. Il dispose de
sa propre cuisine, dont le chef produit uniquement les repas de la direction..
repas, petits-déjeuners, évènementsComme toujours, Aramark propose plusieurs sortes de repas, dont le
plat du jour est la formule de base. Patrick Baert, le chef, détaille les dif-
férentes alternatives possibles, « Outre le potage et le plat du jour, nous
proposons une suggestion du chef, un wok, une grillade, des plats froids
et des sandwiches variés. La suggestion est, généralement, une prépara-
tion plus élaborés, comme par exemple du pintadeau à l’orange et cro-
quette de pommes de terre. La grillade est généralement accompagnée
de frites et de salades, tandis que le plat wok peut, par exemple, être
constitué de viande de bœuf, de légumes chinois et de riz. Les sandwi-
ches sont garnis juste avant le début du service. Nous organisons régu-
lièrement des repas à thème pour les collaborateurs de l’UCB. Pendant
les ‘Welness Days’ nous reprendrons, deux à trois fois par semaine,
des suggestions à base de recettes méditerranéennes. La désigna-
tion des plats sur le menu sera estampillée du logo spécifique MDiet ».
Le matin, les collaborateurs peuvent obtenir un petit-déjeuner, com-
posé de café, thé ou chocolat et de viennoiseries dans la cafétéria.
espaces viPComme dans quasi toutes les entreprises, le restaurant VIP est installé
au dernier étage de l’immeuble. Il s’agit d’une structure autonome, qui
possède sa propre cuisine et sa cave à vins. Le chef de la cuisine VIP, est
diplômé d’une école hôtelière réputée et a travaillé dans d’excellentes mai-
sons, comme La Salicorne, La Roseraie, le Barbavin, etc. Il établit 5 menus
à trois services – et des lunches à deux services – par semaine et les soumet
à la direction pour approbation. Il s’agit de repas servis à la direction de
l’entreprise et ses invités. Notre interlocuteur précise, « L’entreprise orga-
nise, aussi, des repas gastronomiques lors de la visite de visiteurs prestigi-
eux. Il peut aussi s’agir de walking buffets servis lors d’évènements. Com-
me certaines réunions commencent très tôt, nous devons parfois servir
un petit-déjeuner aux participants et prévoir, bien sûr, un déjeuner ou un
buffet pour le midi ». Les convives disposent de plusieurs salles à manger
individuelles, de différentes dimensions, où le service à table est assuré
par un maître d’hôtel. Enfin, la direction dispose de deux salons, installés
dans un important espace ouvert, accessible à la sortie des salles à manger.
noveMbre-2010 caterinG 13
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Les clients de cuisines pour collectivités se plaig-
nent souvent du manque de goût dans les pommes
de terre vapeur. Aviko propose une solution en lan-
çant le Steam fresh Jacked Potatoes. Les pommes de
terre de petite taille non épluchées ont été cuites à la
vapeur et immédiatement conditionnées. Ainsi, les
vitamines et le goût se conservent. La cuisson se fait
sans graisse et sans sel offrant au chef davantage de
possibilités pour la finition. Le produit est conditi-
onné à sec par 2kg. En outre, Aviko a complété sa
gamme existante : gratins, Pom Artisan, appetizers
et snacks Eurofreez d’un nouvel assortiment au goût
du jour
bravilor stand 5411
La Bolero Turbo (XL) est particulière-
ment adaptées pour répondre à des
besoins de grandes quantités de bois-
sons chaudes à servir en un temps
réduit. Grâce à la grande capacité de
sa chaudière cette machine peut produire en un seul
cycle 1 ou 2 pichets de 2 litres. Le service tasse par
tasse est également possible. Equipée d’un robinet
de tirage d’eau chaude séparé et 2 à 4 bacs produit.
Comme standard, la Bolero Turbo propose café
crème, cappuccino, café au lait, chocolat et de l’eau
chaude. Comme option vous pouvez choisir déca-
féiné.
Delino stand 3325
Nouveau dans la gamme de pro-
duits, le Pesto dressing. Un dres-
sing délicieux avec une touche itali-
enne, à base de pesto, pignons de
pin, basilic et fromage. Idéal pour la
le nouvel Horeca expo est arrivéAu bout de 21 éditions de ce salon généraliste et multisectoriel pour le secteur de l’horeca et de la restaurati-on, les organisateurs ont décidé d’opter pour une approche novatrice et segmentée. Histoire d’offrir aux exposants
et aux visiteurs un degré de service et de confort encore plus élevé et de maintenir durant les prochaines années la position de leader comme lieu de rendez-vous branché de tous les professionnels de l’horeca et de la restauration.
En tant que visiteur, vous pourrez bien entendu découvrir à Horeca Expo les dernières évolutions du mar-ché, aussi sur le plan technique. Vous saurez tout sur les nouvelles tendances dans votre secteur et vous ferez le
plein de bonnes idées dans notre cuisine de démonstration, où des concours de haut niveau auront lieu chaque jour. Vous re-cherchez la qualité et le professionnalisme ? Dans ce cas, Horeca Expo deviendra bien vite une valeur sûre pour vous aus-si. Avec ses 27. 000 m² nets, ses plus de 600 exposants et ses 3.000 marques, le salon reste la référence incontournable !
Vous serez sans aucun doute séduit par le nouveau look des six secteurs représentés à Horeca Expo 2010.
Food & non foodDans les halls 1, 3, 7 et 8 seront réunis les produits génériques les plus intéressants pour les restaurants, cafés et cuisines col-lectives : aliments et boissons, articles de décoration et d’hygiène, ustensiles pour petite et grande consommation, informati-que, dispositifs de sécurité, articles de divertissement et textile.
the lobby (halls 2 & 4)La branche hôtelière occupe de nouveau une place de choix à Horeca Expo. Dans deux halls luxueusement aménagés, nos exposants montreront aux profession-nels de l’hébergement tous leurs produits destinés à la décoration et à l’aménagement des hôtels ou chambres d’hôtes.
nightlife districtLe hall 6 sera entièrement placé sous le signe de la vie noc-turne ! Tout ce qui est branché et s’adresse aux amateurs de sorties sera ici représenté : boissons énergétiques, alco-hol pops, installations sons et lumières, cabines de DJ, etc.
cafe WorldLe patio se métamorphosera en Beer Market, un endroit attra-yant où une belle brochette de brasseurs belges présenteront leurs bières les plus prestigieuses. Vous y trouverez aussi les machines à bière, le mobilier de café, les percolateurs, etc.
Kitchen hardware squareLe hall 5 d’Horeca Expo montrera la gamme la plus com-plète d’équipements de cuisine en Belgique : fourneaux
high-tech, lave-vaisselle dernier cri, traitement des déchets, unités de cuisson mobiles, installations frigorifiques, etc.
chef’s place (hall 8)Chef’s Place, avec ses démonstrations et master classes de GaultMillau, sera de nouveau le village VIP d’Horeca Expo. Les meilleurs fournisseurs présenteront leurs nou-veaux produits et techniques aux chefs et restaurateurs.
trend boulevard (hall 8)Trend Boulevard sera la principale attraction d’Horeca Expo. Les visiteurs découvriront l’avenir de l’horeca en Belgique en se promenant le long de cette avenue impressionnante bordée de stands originaux. La créativité et l’innovation se-ront les maîtres mots de Trend Boulevard, avec les fam-eux Pionniers et Innovation Awards et toutes les nouveau-tés en matière d’appareillage, de concepts de franchises, etc.
DoNNÉeS praTIQUeS
Date : Du dimanche 21 au jeudi 25 novembre 2010heures d’ouverture : de 10 h 30 à 19 hLieu : Flanders expoentrée : Uniquement sur préinscription via www.horecaexpo.be avec entrée gratuiteVisiteurs professionnels sans invitation : 40 eUrÉtudiants de dernière année d’hôtellerie (uniquement le mercredi 24/11 moyennant formulaire d’école dûment complété) : 10 eUrattention : les enfants ne sont pas admis !Infos visiteurs : +32 (0)9 241.99.99Site Web : www.horecaexpo.be
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Sous la réputée marque Debic, FrieslandCampina lance
Dorure, un produit prêt à consommer pour dorer sans la
moindre difficulté des pâtisseries, plats et articles de bake-
off. Le produit ne contient pas d’oeufs, mais bien du lait et
des protéines de lait et est ainsi parfaitement conforme aux
normes haccp. La composition est telle que le résultat final
donne un beau brillant lisse, sans fissures ou cloques d’air.
magec lave-vaisselle écologique de suède (catering) stand 5133
Le Granule Combi du producteur suédois Granuldisk est,
selon Magec (le distributeur belge), le seul lave-vaisselle qui
combine un lave-vaisselle traditionnel à capot (pour assiet-
tes, tasses...) et un lave-vaisselle pour casseroles fondé sur
un système de frottement (granulat). En outre, l’appareil est
construit en hauteur de sorte que son encombrement au sol
est limité à 1m². Ces atouts sont garants de substantielles
économies (jusqu’à 50 %!) sur le plan de la consommation
d’eau, d’électricité et de détergents, tandis que le résultat
reste tout aussi propre et hygiénique (les casseroles sont
lavées à 72°C)
robot coupe nouvelle gamme de cutters stand 1526
Avec sa nouvelle gamme de cutters,
Robot Coupe rend le travail qui con-
siste à hacher, émulsionner, moudre et
pétrir nettement plus facile et rapide.
Elle se compose de quatre modèles
d’une contenance différente = R8 (8 litres, volume utile jus-
qu’à 4,4 kg), R10 (10 litres, volume utile jusqu’à 5,5 kg), R15
(15 litres, volume utile jusqu’à 6,5 kg) et R20 (20 litres, volume
utile jusqu’à 8 kg). Tous les modèles fonctionnent sur deux
vitesses (1500 et 3000 tours/minute). Les caractéristiques re-
marquables résident dans le couvercle de contrôle transpa-
rent, les poignées ergonomiques, le moteur très puissant et
asynchrone et la façon très simple de monter et démonter les
éléments (nettoyage rapide).
testo stand 8120thermomètre repliable étanche à l’eau
A l’occasion du salon, Testo présentera le
Testo 104. Ce nouveau thermomètre repliable
et – des dires du fabricant – le premier ther-
momètre repliable étanche à l’eau sur le mar-
ché franchit une nouvelle étape sur le plan du
contrôle de la sécurité alimentaire. L’appareil
est avant tout convivial d’utilisation : il suffit de l’ouvrir, de
placer la sonde dans un pr oduit ou entre des emballages, de
lire la valeur de mesure après quelques secondes et de refer-
mer le thermomètre. Il est essentiellement destiné à un me-
surage rapide et précis de la température pour des prépara-
tions de repas humides et au contrôle du service de ces
repas. Il peut également s’utiliser pour le contrôle de mar-
chandises entrantes, le contrôle du stockage et le transport
de denrées alimentaires, de même que pour le contrôle du
comptoir frigorifique.
vandemoortele vamix stand 8201 - 8109
Cela fait 20 ans que Vandemoortele
propose, avec “La Pâtisserie du
Chef” de Banquet d’Or, des pâtisse-
ries au goût du jour de qualité supéri-
eure. C’est la passion qui a amené nos
maîtres-pâtissiers à créer et à produire la gamme “La Pâtis-
serie du Chef”. Celle-ci s’est à nouveau élargie avec une nou-
velle pâtisserie individuelle: le dôme pistache-framboise.
Ce dôme joint une forme attrayante au goût très à la mode de
la pistache. Le dôme à la mousse pistache et recouvert d’un
glaçage présente un cœur de framboises (gelée de framboi-
ses) et est fini avec des pistaches concassées. La saveur
désormais si populaire de la pistache est relevée par de petits
morceaux de pistaches dans la mousse même, donnant ainsi
une sensation de fraîcheur et de léger croquant en bouche.
novembre-2010 catering 15
Le café fi ltre frais Café fi ltre frais, soigneusement préparé par les machines à
café fi ables de Bravilor Bonamat! Depuis plus de soixante
ans représentée dans le domaine des machines à fi ltration
rapide. Les différents modèles, principalement en acier
inoxydable de haute qualité, offrent, avec leur propre
spécifi cité, la possibilité de mettre rapidement et facilement
un délicieux café à chaque endroit. Mis en cruches
en verre ou airpots, le café est toujours d’une qualité
parfaite! Outre un design moderne, cette machine offre à
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Date : Du dimanche 21 au jeudi 25 novembre 2010heures d’ouverture : de 10 h 30 à 19 hLieu : Flanders expoentrée : Uniquement sur préinscription via www.horecaexpo.be avec entrée gratuiteVisiteurs professionnels sans invitation : 40 eUrÉtudiants de dernière année d’hôtellerie (uniquement le mercredi 24/11 moyennant formulaire d’école dûment complété) : 10 eUrattention : les enfants ne sont pas admis !Infos visiteurs : +32 (0)9 241.99.99Site Web : www.horecaexpo.be
horeca expospecial 2010
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“Face the future”: voila le slogan, cette année, de la manifestation majeu-
re pour les professionnels de l’horeca et du catering: Horeca Expo 2010.
Future, un terme qui depuis des années a une signification spécifique. Les
dernières années, la problématique de l’environnement a particulièrement re-
tenu l’attention, notamment les conséquences pour notre avenir et celui des
générations futures. Au niveau des grandes cuisines aussi, c’est notre préoc-
cupation depuis déjà pas mal de temps. Nos appareils aussi ont été examinés
soigneusement, outre la recherche de solutions écologiques. Limiter la con-
sommation énergétique, réduire l’utilisation de détergents, fonctionnement
efficace et tout cela sans porter atteinte ni à la qualité ni aux performances.
Au niveau de l’horeca aussi, nous voulons diminuer notre empreinte écologi-
que. Le thème du salon Horeca Expo 2010 va donc la main dans la main avec
cette vision.
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Le traitement de la vaisselle est l’une des activités avec la
plus grande consommation dans une cuisine horeca. A Ho-
reca Expo, nous en profitons pour mettre pleins feux sur nos
lave-vaisselle à capot ‘verts’. Cette machine a été conçue pour
remplacer le prérinçage manuel par un prélavage en machine.
Le PRM (Pre Rinse Machine) est une zone de dérochage auto-
nome du lave-vaisselle, installée avant le lave-vaisselle à capot,
les deux étant séparés par une partie neutre. L’eau de rinçage
du lave-vaisselle à capot est récupérée, de façon à réaliser des
économies drastiques sur la consommation d’eau, de déter-
gents et sur les coûts de personnel.
comment ces objectifs sont-ils atteints?- réduire les coûts de personnel: Lorsque le prélavage manuel devient superflu, la personne de-
vant la machine a beaucoup moins de travail. Le travail avance
plus vite, les heures de travail à payer diminuent. Sur base an-
nuelle, cela représente, pour une installation moyenne, ±85
heures de coûts de personnel et ±5500 fois de rinçage manuel.
Le travail est aussi plus léger de sorte que l’employé se fatigue
moins vite. Le cadre de travail aussi devient beaucoup plus agréa-
ble, étant donné que l’employé ne doit plus mettre de bottes ni de
blouse, ni se pencher au-dessus du prélavage manuel.
- diminuer la consommation d’eau: Le prélavage manuel d’assiettes sales etc. demande beaucoup de
temps et consomme énormément d’eau. Les calculs font état d’une
consommation d’eau moyenne de 250m³ par an. Lorsque le prélava-
ge manuel est remplacé par le PRM, la consommation d’eau chute de
manière drastique jusqu’à ±75m³ par an. Cela représente une écono-
mie d’environ de 4 à 7 litres d’eau par panier ou ±160.000 litres par an!
C’est possible parce que le PRM réutilise l’eau du lave-vaisselle
même. (Système de semi-cascade: l’eau superflue du lave-vaisselle
passe au PRM).
Baisse des frais de détergent: Alors que dans la plupart des cas, le prélavage manuel est
fait uniquement avec de l’eau, le PRM utilise déjà du dé-
tergent pour le prélavage. Ainsi, le matériel est plus prop-
re au moment d’entrer dans le lave-vaisselle à capot, de
sorte que l’eau dans le lave-vaisselle reste propre plus
longtemps et qu’il faut donc ajouter moins de détergent.
L’avantage majeur est toutefois que chaque panier est mainte-
nant arrosé d’en haut et d’en bas. Par minute, ±200 litres d’eau
- essentiellement de l’eau recyclée - circulent dans la machine
de prélavage.
Augmenter la capacité:Plus longtemps les paniers entrent en contact avec le détergent,
plus long est le temps de contact ET plus grande est la capacité.
Il est possible de laver davantage de vaisselle en moins de temps.
En outre, le temps est utilisé avec davantage d’efficacité, étant
donné que le deuxième panier peut déjà être rempli pendant le
prélavage du premier panier. La vitesse double et donc aussi la
quantité.
configuration: A l’avant, le PRM est équipé d’un tiroir récupérateur de déchets,
tout comme la zone de prélavage de la machine. Les déchets
sont séparés de l’eau et retenus par un filtre. De cette manière,
les déchets provenant des assiettes e.a. peuvent être éliminés
plus facilement. La machine de dérochage est disponible en ver-
sion linéaire et en version angulaire, en combinaison avec les
modèles de lave-vaisselle à capot WD 6 et WD 7.
Pour promouvoir spécialement cette installation, nous orga-
nisons une action d’automne spéciale et unique lors du salon.
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notre enthousiasme pour cette solution avec chacun de vous.
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Auteur: robert Petit
18 catering novembre-2010
Nous avons déjà posé plusieurs fois cette question en abordant les exigen-
ces relatives à l’Autocontrôle et à l’HACCP. Certaines exigences du guide
d’Autocontrôle et les observations des contrôleurs continuent de causer des per-
turbations et de la confusion. Nous allons, une fois encore, chercher les bonnes rai-
sons qui se cachent derrière ces mesures et en profiter pour rectifier certains malentendus.
Pourquoi les prépara-tions doivent-elles être refroidies endéans les 2 heures à moins de 10°c, alors que toutes les bactéries sont mortes durant la préparation ?Supposer que les aliments préparés contiennent peu de bac-
téries, c’est commettre une grossière erreur d’estimation. Ces
“petites bêtes”, des micro-organismes comme les bactéries,
ne meurent pas toutes aussi rapidement dans une préparation
chaude. Vous ne serez certain d’en être débarrassé que si la
nourriture a été stérilisée et il faut dès lors compter sur une bon-
ne demie heure au-dessus de 100°C pour l’ensemble du produit.
Habituellement, il n’est pas nécessaire d’aller aussi loin. La pas-
teurisation suffit pour éliminer la plupart des bactéries nocives.
Pour ce faire, il faut néanmoins aussi soumettre le produit à une
température à cœur de 80°C durant au moins 10 minutes (Guide
d’Autocontrôle, page 29). Or, après avoir atteint cette tempéra-
ture de stérilisation, des micro-organismes subsistent encore.
Dans la plupart des préparations, on n’atteint pas cette tem-
pérature, certainement pas jusqu’au cœur et encore moins
pendant une telle durée. La majorité des préparations cu-
linaires ne suffisent donc pas à réduire le nombre de micro-
organismes à un niveau de sécurité alimentaire absolue.
Comme il y a des chances que les bactéries qui ont survécu
recommencent à se développer durant le refroidissement,
on court vraiment le risque qu’il y en ait en quantité nocive
dans le produit fini. D’où la nécessité d’atteindre au plus
vite une température à laquelle les bactéries se reprodui-
sent moins vite (ou, encore mieux, pas du tout). La règle de
base en la matière : endéans les 2 heures à moins de 10°C.
La sécurité alimentaire d’un plat après préparation et refroidis-
sement dépend aussi de la quantité de micro-organismes initia-
lement présents dans les matières premières. La bonne qualité
des matières premières est donc fonda mentale pour obtenir un
Pourquoi?(part 3)
pourquoi?
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novembre-2010 catering 19
résultat final sûr. Au cœur de certains produits,
comme la noix de veau ou le steak, il n’y a pas
de micro-organismes et un réchauffage court en
surface suffit pour assurer la sécurité alimentaire
du produit. Mais dans ce cas non plus, il ne faut
pas laisser l’opportunité aux “petites bêtes” de se
développer à nouveau durant le refroidissement.
Pourquoi le refroidissement des fonds peut-il durer plus de 2 heures ?Que ce soit bien clair : la règle de base “endéans
les 2 heures à moins de 10°C” s’applique à toutes
les préparations. Si un chef reçoit l’autorisation
de l’AFSCA d’appliquer
une période de re-
froidissement plus
longue, c’est donc
valable uniquement
pour ce chef, dans ce
restaurant, avec cette
méthode de travail
bien précise et cela ne
peut pas être généralisé.
Dans certaines
circon stances et
pour certains pro-
duits, la sécurité
alimentaire est suf-
fisante sans devoir
appliquer la règle de
base à la lettre. Les fonds
et les soupes sont un bon
exemple, mais – évidemment – tout
dépend de la préparation. Vous devez pouvoir
garantir la qualité finale et justifier pourquoi
vous dérogez à la règle de base. Dans ce cas, le
guide d’Autocontrôle mentionne que vous devez
“suivre les combinaisons température/durée”
(c’est à dire : mesure, enregistrement, évalua-
tion qualitative, …) ou même “faire valider le
produit” (en apportant les preuves de la sécurité
alimentaire par le biais de tests en laboratoire).
Il vaut donc mieux diviser le produit à faire refroi-
dir en petites portions (maximum 5 litres ou kg)
ou le mettre en fines tranches dans un bac gastro-
norm, par exemple (maximum 4 à 5 cm). (Guide
d’Autocontrôle, page 33)
Pourquoi dois-je tout étiqueter ?Parce qu’il faut indiquer clairement sur tout
ce qui est en stock ce que c’est, quand ça a
été produit (ou sorti de l’emballage d’origine)
et combien de temps ça peut être conservé.
Un produit sans date limite de consommation,
c’est comme une voiture sans compteur de vi-
tesse : vous prenez des risques inconsidérés sans
vous en rendre compte. Se dire “je m’en souvien-
drai, puisque c’est quand même moi qui l’ai fait”
n’est pas admissible, parce qu’il nous arrive trop
souvent d’être distraits. De plus, nous ne sommes
pas toujours les seuls à travailler en cuisine, et
nos collègues doivent pouvoir lire sur l’étiquette
ce qui se trouve dans le récipient et combien
de temps cela peut encore être conservé.
Un produit sans date de production
va souvent être considéré comme
“suspect” par le contrôleur par-
ce qu’il constate souvent qu’on
n’utilise pas de dates de pé-
remption réalistes. Mentionner
la date de production est donc
une preuve de bonnes pratiques.
Beaucoup de gens trouvent qu’il
est exagéré de devoir, en plus, indi-
quer sur le produit ce que c’est. Or,
il y a des raisons valables pour cela.
Premièrement, tous les produits ne
sont pas directement identifiables. Dans
la plupart des exploitations horeca, plusieurs
membres du personnel assurent le service et on
ne peut pas toujours leur expliquer tout ce qu’il y a
dans le frigo ou dans le congélateur. On reconnaît
immédiatement des rondelles de concombre ou
des carottes râpées et ce genre de produits va ra-
rement poser problème. C’est autre chose quand
il s’il s’agit de sauces, de poissons et de viandes
cuisinés. Il convient de les “identifier” afin que
tout le monde (même le contrôleur de l’AFSCA)
puisse savoir quel produit il a entre les mains.
Deuxièmement, la durée de conservation d’un
produit dépend aussi de la nature du produit et
on doit pouvoir juger ça directement (sans avoir
à demander ce qui se trouve dans l’emballage et
sans prendre le risque qu’un chef donne délibéré-
ment une fausse information si on lui demande).
De quoi vous aider à ménager un peu vos efforts :
• Surlesproduitsàconsommerlejourmême,
il est généralement permis de ne mention-
ner que la date de production. Utilisez des
étiquettes de couleur ou inscrivez simple-
ment la date au marqueur sur l’emballage.
• De plus en plus, durant les périodes de
pointe de la journée, les exploitants sont
autorisés à ne pas remettre sans cesse une
nouvelle étiquette et un autre film sur les lé-
gumes prédécoupés, les portions de viande
et de poisson, etc. Ces produits sont en effet
manipulés en permanence et on n’a pas le
temps de les réemballer à chaque fois. Cette
pratique ne s’est malheureusement pas en-
core généralisée, et certains recevront un
avertissement si quelque chose n’est pas
couvert et/ou étiqueté.
Pourquoi dois-je acheter des étiquet-tes de couleur ?Cette exigence n’est pas mentionnée dans le
guide d’Autocontrôle et certainement pas dans la
loi. Mais, il y a de bonnes raisons pour le faire !
Primo, cela vous évite pas mal de travail d’écriture.
Si vous adoptez une couleur déterminée par jour
et une durée de conservation fixe de 2 jours après
production, par exemple, l’usage d’étiquettes
suffit pour indiquer clairement la date de pro-
duction et la date limite de consommation. Il ne
vous reste qu’à rajouter de
quel type de produit il s’agit
– s’il en est besoin (voir
la question précédente).
L’utilisation de codes de
couleur facilite aussi énor-
mément le suivi FIFO :
c’est plus facile de s’y
retrouver avec des éti-
pourquoi?
CAT_1110_F_18_waarom.indd 3 10/11/10 15:49
pourquoi?
quettes de couleur que de lire les dates sur
toutes les étiquettes (à moins que vous par-
veniez à lire l’écriture de votre collègue !)
Et si certains produits se conservent au-delà
des deux jours fixes ? Si c’est vraiment indis-
pensable pour vous de les garder, apposez
simplement une étiquette reprenant toutes les
informations. Mais sachez-le, cela redevient
dès lors plus compliqué et moins ordonné.
Vous trouvez les étiquettes trop chères ? Vous
pouvez également créer votre propre système
avec des marqueurs de couleur et/ou des signes
caractéristiques.
Pourquoi ne puis-je pas réutiliser un em-ballage vide comme conditionnement ?Il n’est pas rare de récupérer – comme le font
les consommateurs à la maison – des emballa-
ges dont on a utilisé le contenu pour conserver
d’autres produits : les seaux plastiques à ma-
yonnaise, par exemple, pour les légumes lavés
et coupés ou les boîtes de glace pour les petites
quantités de restes à mettre au frigo ou au con-
gélateur, etc. Or, cela ne respecte pas toujours la
sécurité alimentaire. Tout emballage ne convient
pas à n’importe quel usage. Voilà pourquoi cer-
tains reçoivent parfois des remarques à ce sujet.
Il convient donc de faire une sorte d’analyse des
risques et d’au moins faire preuve d’un peu de
bon sens. Un seau à mayonnaise convient pour
conserver des carottes lavées et coupées au
frigo, car même si son contenu diffère, la mé-
thode de conservation est semblable et c’est un
récipient conçu pour la nourriture. Mais pour
une sauce ou une soupe chaude, le seau n’est
pas adapté et des corps étrangers pourraient
migrer du plastique dans la soupe ou la sauce.
Une boîte de glace garde la même fonctionnalité
quand on la met avec un reste dans le congéla-
teur, mais un seau à mayonnaise, ce n’est pas sûr
qu’il soit compatible avec le congélateur, donc,
mieux vaut tout simplement éviter de le faire.
Il faut également veiller à bien retirer l’ancienne
étiquette et à en mettre une nouvelle avec le des-
criptif du produit + la date de production + la
date de péremption ou code de couleur (voir la
question précédente), afin d’éviter toute confu-
sion quant au produit contenu et à sa durée de
conservation. S’il est indiqué en grand ‘mayon-
naise’ mais que ce sont des légumes coupés, les
contrôleurs ne manqueront pas de faire une re-
marque puisque le produit n’est pas étiqueté cor-
rectement.
Pourquoi dois-je coller des étiquettes différentes sur les produits que je décon-gèle dans le frigo ?En fait, c’est très simple : il faut signaler claire-
ment que ce produit est “en phase de décongé-
lation” et pas simplement conservé au frais. Il
faut aussi qu’on voie clairement depuis com-
bien de temps le produit en question se trouve
là. Les informations sur l’emballage se rappor-
tent à la conservation au congélateur, mais ni
la date de production, ni la date de péremption
sur cette étiquette ne sont plus valides. Il vaut
donc mieux coller une étiquette mentionnant
“décongélation depuis le .../...” + la date de pé-
remption “.../...” (par exemple, 2 jours après la
fin prévue de la décongélation). Naturellement,
on peut aussi indiquer ces informations directe-
ment sur l’emballage à l’aide d’un bon marqueur.
Ne collez pas les nouvelles étiquettes après dé-
congélation, car cela peut être considéré comme
une fraude et on peut perdre la traçabilité interne
de la sorte.
Pourquoi dois-je posséder des certifi-cats pour les emballa-ges et les matériaux?
Certains matériaux contien-
nent des composants nocifs
susceptibles de migrer dans
la nourriture. En voici quel-
ques exemples : plastifiants,
colorants et autres dérivés
du plastique, métaux des casseroles et des poê-
les comme le cuivre et le nickel, phtalates, Bis-
phénol A et une foule d’autres substances chi-
miques présentes dans les emballages... Même si
le contact avec la nourriture est limité, cela peut
causer des problèmes à terme. De plus, de nom-
breux produits alimentaires sont servis chauds et
sont riches en matières grasses, ce qui favorise
l’accumulation des contaminants lipophiles (sub-
stances chimiques indésirables qui se dissolvent
dans les graisses). A cela s’ajoutent les produits
chimiques volatils qui peuvent s’échapper du ma-
tériau utilisé lors de manipulations à haute tem-
pérature (que ce soit lors de la régénération en
emballage ou lorsqu’on remue une préparation).
Le règlement CE 1935/2004 du Parlement euro-
péen oblige le fabricant et le distributeur à déli-
vrer, pour les matériaux et objets destinés à entrer
en contact avec des denrées alimentaires, un cer-
tificat écrit attestant que ces matériaux et objets
satisfont aux exigences réglementaires. Pour tout
achat de matériel de cuisine (par exemple spa-
tule, fouet... ou encore les pièces détachées de
machines, destinés à entrer en contact avec les
denrées alimentaires), de matériel de présenta-
tion ou de vente (assiettes, couteaux, emballages,
barquettes, pots, couverts jetables...), un tel certi-
ficat doit donc vous être remis. La seule présence
sur l’emballage du logo ci-dessous ne suffit pas !
Si vous ne recevez pas ce certificat automati-
quement, demandez-le, car dans le cadre des
mesures de traçabilité, vous devez être en me-
sure de présenter ce document à toutes les
étapes de transformation de la nourriture (à
l’exception de la livraison directe des matéri-
aux de contact au consommateur final ; vous
ne devez donc pas donner de certificat à vos
clients). Lors des contrôles de l’AFSCA, on ré-
clame souvent ce document, en particulier pour
les emballages, les récipients pour la vente, etc.
Un problème pratique se pose bien sûr lorsqu’il
s’agit de matériaux et objets achetés et utilisés
depuis bien avant 2004. Parfois, il est encore pos-
sible d’obtenir un certificat chez le fournisseur
ou le fabricant (et vous feriez donc mieux de lui
en demander un), mais il s’agit parfois d’articles
qui ne sont plus fabriqués ou dont le producteur
n’existe plus (il ne vous reste plus qu’à attendre et
à espérer qu’il ne s’agit pas de matériaux dont on
peut contester la valeur).
Envoyez vos questions-Pourquoi à [email protected]
20 catering novembre-2010
CAT_1110_F_18_waarom.indd 4 10/11/10 15:49
Santé, qualité et goûtLa perception positive de la volaille croît chez le consommateur. Cette viande
blanche est maigre et saine, et la production est plus durable, avec une plus
faible émission de CO² par kilogramme produit.
Les produits de volaille sont appréciés dans tous les segments de la société:
écoles, maisons de repos, entreprises, CPAS, hôpitaux ... L’assortiment que
propose Viangros est en outre si varié et ciblé que chaque consommateur y
trouve son compte.
Poulet de ferme belge élevé en plein airViangros lance, en exclusivité dans le marché du food service, le seul poulet
de race belge, élevé en plein air (minimum 70 jours). En collaboration avec
une entreprise belge, un poulet de race ardennaise est commercialisé, élevé
selon un cahier des charges strict. Ainsi, les poulets reçoivent une alimentation
100% végétale, dont au moins 70% de céréales (froment, seigle et maïs), 20%
de soja et 6% de lin. Ce dernier contient des acides gras mono- et poly-insa-
turés et est naturellement riche en oméga 3. Outre ces qualités nutritionnelles,
ce poulet est aussi réputé pour son goût authentique. Sa faible perte à la cuis-
son est un atout supplémentaire non négligeable.
VIANGROS nvRue de la Bienvenue 10 -1070 BruxellesTél. 02/558 34 34 - Fax 02/558 32 [email protected]
Le comportement alimentaire du consommateur a profondément changé au cours des dernières décennies. La du-
rabilité, la santé, le goût et la variété sont les paramètres actuels dans le choix d’un produit. Auparavant, la viande
de bœuf et la viande de porc étaient les références gustatives par excellence. Aujourd’hui, nous voyons que la
volaille occupe également une place sans cesse plus grande dans les habitudes de consommation de viande.
Viangrosinvestit dans
un nouvel atelier volaille
PUBLIREPORTAGE
Offre élargie en produits volaille Depuis un demi-siècle, Viangros est réputé comme le spécialiste de la viande
fraîche. Outre les gammes traditionnelles, cet expert en viande veut maintenant
proposer également un assortiment élargi et varié de volaille. L’offre existante
d’environ 90 produits passe à 130 spécialités de volaille: une hausse de 40%.
En d’autres termes, Viangros devient aussi un volailler hautement spécialisé!
Unique dans le marché du FoodserviceLa demande croissante du marché exige une approche professionnelle. Vian-
gros a développé une grande gamme de nouveaux produits en gardant tou-
jours à l’esprit: le goût, l’aspect visuel, la ‘pureté’ et la durabilité des
ingrédients choisis.
La transformation de cette gamme étendue de volaille s’effectue dans des ate-
liers rénovés, exclusivement utilisés pour la volaille et entièrement séparés
des ateliers destinés aux autres types de viande. De plus, le département Re-
cherche & Développement présente un nouvel haché à base de volaille pure
100%, unique sur le marché. Unique, pas seulement parce qu’il est exempt de
porc (même si c’est déjà un atout), mais également parce qu’il égale le prix et
la saveur authentique d’un mélange porc-bœuf classique. Un atout qui est for-
tement apprécié par de nombreux clients.
Jelle Stevens/Patrick Daubie
Des spécialités de volaille artisanales,
ciblées pour chaque type de client
Poulet de ferme belge élevé en plein air : le résultat d’une agriculture durable et extensive
Concerné avec le bien-être des animaux et la santé du consommateur
1110-CAT_FR_viangrospubli 3/11/10 13:08 Pagina 1
Auteur: robert Petit
Le sol et les parois d’une cuisine collective répondent, aujour-
d’hui, à davantage de règles qu’auparavant. Ils sont résistants
aux agressions mécaniques, chimiques, thermiques et sont an-
tidérapants. Ils possèdent, donc, des propriétés qui sécurisent
celui qui y travaille, en limitant, entre autres, les accidents par
dérapage et en réduisant, ainsi, le nombre de chutes. Ces nou-
velles structures lisses respectent mieux la sécurité alimentaire,
parce qu’elles seront nettoyées en profondeur et désinfectées.
Les microorganismes sont ainsi mieux éliminés. Les matéri-
aux contemporains répondent, il est vrai, mieux aux normes
HACCP.
Pour des rénovations réussies…Ces dernières années, l’industrie choisit le placement de
sols en résine. Il s’agit surtout d’un choix qualitatif dans le
secteur alimentaire. Parce qu’ils répondent parfaitement
aux normes sanitaires établies. De telles réalisations pos-
sèdent de nombreux avantages, dont un entretien aisé
et un choix de couleurs adapté à chaque espace à traiter.
Afin d’expliquer ce choix, nous avons pris langue avec Mario
Bogaert, administrateur délégué de MB Kunststofvloeren,
qui explique, « Nous possédons quelques belles références
de réalisations. Pensons, par exemple, au Catering Sabena,
à l’UCB, à Culinor… Un ancien revêtement de sol ne doit
pas toujours être démoli, quand on veut le remplacer par un
neuf. Cette méthode représente un gain de temps, parce que
les opérateurs ne veulent perdre trop de temps et reprendre
leurs activités au plus tôt. Il est donc parfaitement possible
d’installer le nouveau sol sur l’ancien. Les différentes pos-
sibilités qui se présentent sont multiples. L’époxy à couler est
praticable après environ 36 heures, qu’on peut ‘charger’ 60
heures plus tard. Le polyuréthane à couler est requis pour re-
couvrir un ancien sol en bois, des panneaux de canalisation
et partout où le bruit de contact peut représenter un prob-
lème. Le mortier d’époxy est inusable, donc adapté à un tra-
fic intense. Le sol en acrylate peut être placé en un jour – en
fonction de la superficie à couvrir – ce qui réduit la période
d’inactivité. Il existe encore d’autres types de sols, installés en
fonction des propriétés spécifiques qui s’articulent autour des
activités de l’entreprise concernée. Pensons, par exemple, aux
structures antistatiques qui évitent la formation d’électricité
statique dans l’espace. Cette application est, entre autres,
requise dans l’industrie électronique et pharmaceutique ».
Notre interlocuteur ajoute, « Je citerai encore quelques exem-
ples en matière de finition. Les sols sont installés sans inter-
stices et disposent d’un aspect décoratif et moderne. Ils sont
adaptés à l’intérieur, hygiéniques et durables (chimiquement
et inusables). Ils seront, si nécessaire recouverts d’une couche
antidérapante, matte et/ou résistante aux UV. Comme repris
supra, ils peuvent être installés sur une ancienne couche de
revêtement, accolés aux murs et terminés par des plinthes ar-
rondies ou sans profil. Il existe, en outre, différentes épaisseurs
de couches qui vont de 2 à 5 mm. Enfin, chaque type de recou-
vrement de sol est disponible en presque toutes les couleurs
ral, soit environ 80 teintes ».
Cas concret Depuis sa création en 1998, 4m Europe est devenu le spécia-
liste incontournable en application de revêtements en résine
dans le secteur industriel. En effet, outre son expérience de
plus d’une décennie, l’entreprise propose des solutions in-
novantes, en adéquation avec les différentes exigences et
contraintes liées à chaque projet. Hygiène aux normes eu-
ropéennes (sol monolithique sans joints), résistances ther-
miques, mécaniques et chimiques, additif antimicrobien,
anti-poussière, antidérapant, durabilité, utilisation et en-
tretien aisés et rapidité d’exécution représentent une liste
Le remplacement ou l’installation d’un revêtement de sol et mural est souvent simultané à
l’installation d’une nouvelle cuisine. Le maître d’œuvre en profite, aussi, pour redistribuer
les différents espaces culinaires. Et, ainsi, mieux les adapter aux contraintes réelles, dont on
n’avait, naguère, pas tenu compte. La nouvelle cuisine est plus confortable pour les opérateurs,
mieux répartie, plus sécurisée et hygiénique. Un sol et des parois lisses et sans joints permet-
tent, en effet, un meilleur entretien. Mais aussi, un entretien plus rapide, qui réduit le temps de nettoyage.
22 Catering novembre-2010
Des sols et parois résistants
dossier
irréProChables sur le Plan hygiénique
CAT_1011_F_22_vloerenwanden ok.indd 2 10/11/10 15:45
dossier: Des sols et parois résistants
non exhaustive des atouts de 4m. En outre, les produits appliqués ne
contiennent que peu ou pas de composés organiques volatils (COV’s).
Magdali Ionnadis, chargée du marketing dans l’entreprise, décrit un cas
concret, « L’étude de cas, reprise ici, a été réalisée dans les cuisines de
Mobistar, à Bruxelles. La superficie à traiter représentait environ 600 m².
Après une analyse des besoins, réalisée avec le bureau d’études, en char-
ge du projet, le choix s’est porté sur Flowfresh HF, avec le rouge comme
coloris. Flowfresh est un mortier polyuréthane, d’une épaisseur de 6 à 9
mm. Lors d’une application en cuisine, ce sol monocouche possède plusi-
eurs avantages importants, repris ci-après. L’adjonction de l’additif antimi-
crobien Polygene inhibe toute contamination du sol, ce qui est important
dans le secteur alimentaire. Ensuite, Flowfresh est doté d’une haute résis-
tance aux températures élevées (120°C pour les projections accidentelles),
d’une résistance au feu BS476 Part 7 (rapport CSTB de classement euro-
péen de réaction au feu selon la norme européenne : Classement B(fl) – s1)
et aux impacts (BS 8204-1 Cat A). Enfin, ce revêtement est doté, par ail-
leurs, d’une antidérapance dans la masse, ce qui augmente sa durabilité ».
Elle ajoute, « L’application est rapide et la durée de séchage est court. La
réutilisation du sol est, donc, raccourcie dans le temps. Cependant, la
durée de séchage est, en outre, proportionnelle à la lourdeur du trafic
dans cet environnement de travail. Il est aussi important de signaler que,
novembre-2010 Catering 23
Des sols et parois résistants
FI-fév10-Ch
4M europe - mobistar
CAT_1011_F_22_vloerenwanden ok.indd 3 10/11/10 15:45
mario bogaert
…”un ancien revêtement de sol ne doit pas toujours être démoli, quand on veut le remplacer par un neuf … l’époxy à couler est praticable après environ 36 heures, qu’on peut ‘charger’ 60 heures plus tard.”
dossier: Des sols et parois résistants
les applications et produits sont couverts pas
une assurance décennale et 4m intervient éga-
lement dans un contrat de maintenance pour
l’entretien, le nettoyage et le traitement d’impact
et/ou de fissures au égard à l’utilisation du sol ».
Le polyuréthane ciment est, depuis ces dix derni-
ères années, le produit le plus répandu dans les
cuisines industrielles, les boulangeries, les abat-
toirs, les chambres froides, etc.
toute nouvelle réalisationLe Vlaams Administratief Centrum de Lou-
vain, dont le bureau d’architectes Jaspers –
Eyers et Partners a dessiné les plans, est en
cours de finition. L’immeuble, construit à 50
mètres de la gare de Louvain, est affublé d’une
tour de 60 mètres de haut, qui compte 17 éta-
ges. Il sera occupé par environ 800 fonction-
naires flamands, répartis dans 26 services.
Le revêtement sol des cuisines a été réalisé par
Devafloor, dont le siège est à Mortsel. Frank De
Weerdt, porte-parole de l’entreprise, trace le pro-
fil des sols industriels et ajoute ses commentai-
res sur le projet, « Précisons, tout d’abord, qu’un
sol industriel doit être résistant aux agressions
mécaniques et chimiques, posséder des quali-
tés hygiéniques exceptionnelles, des structures
spéciales de finition et être facile à entretenir.
Devafloor pose des sols de différentes couleurs, à
base de résines acrylique, polyuréthane et époxy.
Dans le cas du VAC Leuven, nous avons installé le
revêtement Devadur, constitué de résine acryli-
que transparente, mélangée à du sable de quartz
gradé. Ce produit résiste fort bien à l’abrasion,
aux chocs, aux agressions chimiques et méca-
niques et est étanche. Il s’agit d’un ensemble
monolithique – donc sans joints – d’une haute
élasticité et facile à nettoyer. Il n’est pas inintéres-
sant de communiquer que, la rapidité de séchage
n’hypothèque que peu la production des repas.
La facilité de nettoyage du revêtement permet
non seulement de respecter les normes HACCP,
mais génère aussi un gain de temps. Sa fonction
antidérapante est assurée par l’épandage de sa-
ble de quartz gradé au début du durcissement.
Le placement d’une plinthe de finition assure
l’étanchéité de la jonction sol-mur et évite, ainsi,
l’infiltrations des liquides ».
(re)distribution des espaces Dans un immeuble neuf, la répartition des dif-
férents espaces culinaires, laverie comprise, est
facile. Le cuisiniste démarre avec un important
local, qu’il divise au gré des affectations (cuisine
chaude, froide, réserves, etc.), en utilisant des
panneaux sandwiches. Dans un bâtiment ancien,
il est impératif de respecter les murs portants,
tandis que les autres peuvent disparaître et être
éventuellement déplacés et remplacés par des
cloisons agroalimentaires. Celles-ci sont lisses,
lavables, imputrescibles et imperméables. El-
les peuvent, donc, subir un nettoyage intensif,
même à la haute pression. Dans les couloirs,
l’accessoire le plus bénéfique est le buttoir, instal-
lé à hauteur de chariot, pour éviter les détériora-
tions causées par le frottement ou les heurts de
chariots. La plinthe de protection assure la jonc-
tion sol/mur et évite les infiltrations des liquides.
Il existe différentes marques de panneaux :
Isocab, Alcomel, Dagard, etc. Les panneaux
sandwiches Isocab sont constitués de tôles de re-
couvrement et de mousse rigide en polyuréthane,
injectée sous haute pression entre les deux. Ils sont
lisses, donc lavables, solides et sont accessibles
en quatre épaisseurs et en différentes hauteurs.
Les cloisons rigides de l’entreprise Alcomel
sont constituées de panneaux extérieurs Reso-
pal en stratifié massif, dont les joints sont en
résine thermoducissable à deux composantes.
L’intérieur du panneau est constitué d’un nid
d’abeille en aluminium, qui répond aux normes
européennes en matière de résistance au feu et
à la norme MO. Resopal a développé Resopal®
+ Hypercare® - un laminé antibactérien, en col-
laboration avec l’entreprise autrichienne AMI.
Les panneaux Dagard (représentés dans le Be-
nelux par Isosell à Waregem), dont l’intérieur est
en laine de roche à haute densité, sont incombus-
tibles. Leurs différentes épaisseurs, de 60 à 160
mm, permettent la construction de bâtiments
neufs, la répartition de locaux existants ou la réa-
lisation de bardage isolant. En version standard,
les deux faces de ce revêtement sont constituées
d’une tôle d’acier galvanisé, recouverte d’une la-
que polyester légèrement nervurée.
Des panneaux sur mesure…La rénovation des installations culinaires du
Centre Hospitalier Jean Titeca (CHJT), à
Bruxelles, a nécessité la pose de panneaux qui
répondent aux normes hygiéniques actuelles.
L’institution psychiatrique a choisi V&S pour
effectuer les travaux de recouvrement mural.
L’activité principale de l’entreprise s’articule au-
tour du placement de panneaux muraux dans les
cuisines de collectivités. Staf Van Dessel, notre in-
terlocuteur dans l’entreprise, a défini le mode de
déroulement des travaux, « Je voudrais dire, tout
d’abord, que le recouvrement des murs est effec-
24 Catering novembre-2010
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tué sur une surface plane et sèche (même carrelée). Les murs sont préalable-
ment poncés, sans émission de poussière. Dans les cas de redistribution des
espaces, nous construisons des parois en gyproc, sur lesquelles sont collés
les panneaux de recouvrement. Les dimensions de ceux-ci sont, tout d’abord,
adaptées à l’aide d’un appareil spécial – du sur mesure – et ils sont ensuite
encollés et posés sur la surface murale à recouvrir. Ce système procure une
solution parfaitement hygiénique dans les coins, qui sont aussi recouverts,
tout en répondant aux normes les plus sévères en matière de sécurité sa-
nitaire. V&S traite individuellement chaque projet, pour lesquels une atten-
tion particulière est portée au design, en tenant compte d’une ergonomie
parfaite. Il s’agit d’une réalisation sur mesure, qui requiert une expérience
certaine, tout en respectant les aspirations fonctionnelles du client. La réali-
sation du chantier suppose, non seulement l’utilisation de matériaux qualita-
tifs, mais les travaux doivent être exécutés par une équipe de professionnels
chevronnés et précis. Dans le cas du CHJT, nous avons utilisé les panneaux
fournis par RFC Products®, distributeur exclusif des unités d’isolation Iso-
Ark®. Ce recouvrement des murs est parfaitement requis pour des espaces
où l’hygiène joue un rôle important. Pour la rénovation des plafonds, V&S
utilise principalement des dalles minérales souples ou rigides. Grâce à leurs
propriétés acoustiques, ces plafonds sont surtout installés dans des espaces
de bureaux, écoles, hôtels, restaurants, salles de sports et cliniques (plafonds
hygiéniques), etcetera ».
dossier: Des sols et parois résistants
novembre-2010 Catering 25
V & S-parois - titeca
UCRETE® sols industriels de BASF
Construction Chemicals, la base pour
une production sans problème.
Caractéristiques:
Peut être appliqué sur support humide
Durcissement rapide
Résistance à une large variété de produits
chimiques
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Le sol à haute résistance
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26 Catering novembre-2010
DELIno Poursuit son exPansion (Des saveurs)
Delino produit et distribue des
sauces et des vinaigrettes. La cré-
ation de l’entreprise remonte à la
fin des années 60 comme activité com-
plémentaire de la boucherie de Guido et
Marleen Denys-Dejaegher. Au milieu des années
80, les époux avaient décidé de concentrer toute leur attention sur Delino.
Après le décès subit du fondateur Guido Denys en 1996, Marleen a poursuivi
l’activité de l’entreprise avec ses filles Stefanie et Evelyn.
Delino est spécialisé dans les sauces froides et chaudes à usage profession-
nel. Tant la saveur que la conservation des sauces sont adaptées à l’utilisation
dans les établissements horeca, entreprises de catering, boucheries, gran-
des cuisines, traiteurs, etc. Pour répondre encore mieux à la demande des
clients, Delino poursuit ses investissements. Dès la fin de l’été, l’immeuble
des bureaux innové a été inauguré officiellement. Ce fut un événement plein
d’ambiance pour les collaborateurs, les grossistes et les clients industriels..
agrandissement et position unique“L’entreprise a été agrandie considérablement”, explique Evelyn Denys. De-
lino a pu acquérir les parcelles avoisinantes et dispose désormais d’un ter-
rain de 12.500 mètres carrés. “Les anciens bureaux ont été remplacés par un
nouvel immeuble. Nos collaborateurs y disposent désormais de nouveaux
espaces sociaux. Notamment le restaurant et les vestiaires ont été rénovés.”
Les ateliers de production ont également été agrandis. Le local réservé au la-
vage retient particulièrement l’attention. “Pour nos clients importants, nous
travaillons avec des conteneurs de 1.000 litres. Au total, plus de 180 sont en
circulation. La nouvelle installation de lavage permet de laver les conteneurs
de manière plus rapide et plus efficace.” Nouveauté: Delino dispose de sa
propre station d’épuration biologique pour traiter l’eau de lavage et les eaux
usées des ateliers de production. L’investissement est une preuve de plus de
la position unique de Delino sur le marché. Evelyn Denys: “A une époque
de crise, on réagit souvent de manière conservatrice. Nous avons toutefois
estimé que c’était précisément le moment propice pour investir, afin de ren-
forcer notre position dans la perspective de la fin imminente de la crise.”
Rendez-vous au salon Horeca Expo pour découvrir ce que le proche ave-
nir réserve à Delino. L’entreprise profite de l’occasion pour lancer un nou-
veau produit.
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newsDelino, spécialiste des sauces, continue d’investir. Les importants travaux de transformation et
d’agrandissement de l’entreprise doivent soutenir la croissance continue de Delino
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“ Le placement de sols est du travail sur mesure ”, déclare Etienne Van Dooren.
“ Nous établissons, d’abord, un inventaire sur place. Nous rédigeons, ensuite,
un rapport, dans lequel nous établissons ce qui convient le mieux et quel est
le meilleur procédé à appliquer. Pour ce faire, nous collaborons avec BASF.
Nous remettons, ensuite, une proposition technique et une offre, qui s’appli-
quent surtout aux conditions spécifiques de travail du client ”.
D’après Resitec, le placement de sols UCRETE réduit considérablement l’en-
tretien. Ce qui a une influence bénéfique sur le coût final du sol, réparti sur sa
durée de vie totale de celui-ci.
“ Les sols supportent les variations de températures de moins 40 degrés à plus
120 degrés. Ils sont, aussi, résistants aux impacts mécaniques, même dans les
chambres froides à température négative. Ils peuvent aussi être facilement
entretenus. Ils sont disponibles en différentes couleurs, ce qui est un avantage
supplémentaire ”. Si nécessaire, une garantie peut être consentie sur les sols.
Resitec cite, comme références, la cuisine de la CEE à Bruxelles, différentes
écoles, centres de soins, restaurants d’entreprises, etc.
Depuis plus de 40 ans, UCRETE est un recouvrement de sol, qui combine la durabilité et la résistance chimique
du polyuréthane avec la résistance thermique du béton. UCRETE est la meilleure solution, partout où le sol est
exposé à une atteinte agressive (chimique, thermique et mécanique) et soumis à un trafic intense.
Resitec et BASFDes sols UCRETE sur mesure
Les sols sont développés par BASF Construction Chemicals et sont placés par
Resitec SA de Wommelgem – un applicateur préféré de BASF.
La base du produit est constituée d’une combinaison de résine, de liants en ci-
ment et il peut être placé à peu près partout. “ Il peut être mis en oeuvre sur un
béton existant ou neuf, même humide ", déclare Etienne Van Dooren, directeur
de Resitec. “ Comme il durcit rapidement, il peut être chargé 24 heures après
son placement. Il résiste aussi à un grand nombre de solvants et produits chi-
miques. En outre, il résiste longtemps à une température de 130 degrés Cel-
sius ”.
Les sols UCRETE sont développés par BASF. “ Nous collaborons avec Resitec
pour le placement ”, raconte Noël De Brabanter de BASF.
Les sols UCRETE sont surtout utilisés dans l’industrie alimentaire, l’industrie
chimique et pharmaceutique, les stations de lavage de voitures, etc. Ces sols
sont, aussi souvent installés dans les cuisines des collectivités, entreprises de
catering, hôpitaux, institutions de soins et ainsi de suite.
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BASF Construction Chemicals Belgium SANijverheidsweg 89, 3945 HamT. 011/34.04.31, F. 011/40.13.92, [email protected]
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1110-CAT_FR_BASFpubli 10/11/10 13:29 Pagina 1
Auteur: L.coene
De nutrinews, septembre 2010
(nice – www.nice-info.be)
28 catering novembre-2010
recommandationsLes nutritionnistes recommandent de prendre trois repas par
jour, dont deux à base de pain. Les valeurs sûres qui constitu-
ent un repas sain à base de pain sont le pain, une petite quan-
tité de graisse à tartiner, fruits et/ou légumes et une boisson.
La quantité moyenne conseillée de pain dans le cadre d’une
alimentation équilibrée varie de 5 à 12 tranches par jour, dé-
pendamment de l’âge et de la dépense d’énergie quotidienne.
Le pain bis et le pain complet sont à privilégier. Une pointe de
couteau (5g) de graisse tartinable par tranche de pain suffit.
Voici les recommandations en ce qui concerne les aliments de
consommation courante : 1 à 2 (20g-40g) de fromage, 100g de
viande et de charcuterie (valables également pour le poisson,
les œufs et les produits végétariens de remplacement), 300g de
légumes et 2 à 3 fruits. Les portions de garniture salée recom-
mandées se révèlent donc plutôt restreintes en comparaison
avec les portions de pain recommandées, d’autant plus que
les aliments salés consommés lors des repas sont également
à prendre en compte. La garniture sucrée tels que le miel, la
confiture, le choco, et le sirop figurent dans les extras de la
pyramide alimentaire interactive. A strictement parler, ces
extras ne sont pas indispensables à une alimentation équili-
brée. C’est pourquoi il faut les consommer très modérément.
En variant la garniture, il est parfaitement possible de se limi-
ter aux besoins quotidiens, particulièrement si l’on se tient au
principe de prendre la quantité de garniture pour une tartine
simple pour accompagner une tartine double. Les fruits et les
légumes qui en général manquent dans nos habitudes alimen-
taires, sont des suppléments intéressants. Il en est de même
pour le verre de lait, de yaourth, de babeurre ou de lait battu.
garniture saléeVoici quelques exemples de garniture salée: le fromage, la char-
cuterie, les oeufs, le poisson et la garniture végétarienne. Dans
la pyramide alimentaire interactive, les garnitures salées font
partie du groupe alimentaire des produits laitiers, des viandes,
du poisson, des œufs et des produits de substitution. Elles
sont une source importante de protéines, de vitamines (surtout
du groupe B) et de minéraux tels que le calcium, le zinc et le
fer. Les variantes grasses peuvent aussi constituer un apport
important de graisse et d’acides gras saturés. De là la direc-
tive de ne pas consommer plus qu’avisé des deux groupes ali-
mentaires et de donner la priorité aux variétés plutôt maigres.
Il arrive que le fromage et la viande soient représentés sous un
jour négatif en raison de leurs taux de graisse et de sel élevés.
D’un point de vue nutritionnel, il n’y a pourtant aucune raison
de rayer du menu le fromage et la viande. Ils sont à l’origine
d’une part importante de protéines de haute qualité, de vitami-
ne B12, de calcium et de fer. La quantité de graisse et d’acides
gras saturés varie considérablement d’après la sorte (de moins
de 1 à plus de 20 g de graisse par 100 g- table 1). Les types mai-
gres de fromage et de viande sont à privilégier. En éliminant
les bords de graisse visible de la viande, on limite la graisse et
les tranches archi-fines et le contrôle des portions se fait plus
aisément que dans le cas de tranches grossièrement débitées.
Les produits light se révèlent être pratiques, mais il est absurde
d’en tartiner à volonté le pain, car ils pourraient, à l’inverse être
source de calories additionnelles et de ce fait manquer complè-
tement leur but. Le salami light par exemple contient beaucoup
Le bon goût d’une tartine dépend essentiellement de sa garniture. Celui qui veut manger
sain s’est sans doute souvent posé la question : « Comment puis-je garnir ma tartine ? »
Les médias inondent le consommateur de communiqués alarmants de tous genres, tels
que : » Le fromage ? Trop salé? La viande? Trop grasse et relatée au cancer. Nous mangeons
trop sucré! » Mitraillés de messages à peine nuancés souvent sortis de leur contexte, les consom-
mateurs sont plongés dans la confusion, pataugent dans l’équivoque plutôt qu’être renseignés clairement.
Saines les garnitures pour sandwiches? Une qUeStion de variation et de modération
dossier
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novembre-2010 catering 29
dossier: garnitures pour sandwiches saines?
plus de graisse que le saucisson au poulet (15 à
25 g de graisse par 100g pour 2,7 g de graisse dé-
pendamment de la sorte). En cas de doute, il est
conseillé de consulter l’étiquette sur l’emballage.
Ce sont les viandes rouges et celles qui sont trans-
formées (la viande fumée ou la viande à laquelle
ont été ajoutés du sel, des nitrates, des nitrites ou
d’autres conservateurs) qui sont reliées au cancer
du colon. Néanmoins, il apparaît que c’est une
question de quantités. La relation avec la viande
rouge est retenue uniquement dans le cas d’une
consommation excessive de viande de boeuf, de
porc et d’agneau. Le mécanisme qui consolide
ce rapport n’est toujours pas scientifiquement
révélé et demande dès lors des recherches plus
approfondies. De par les précieux éléments nu-
tritifs (protéines, fer, zinc, vitamine B2) apportés
par ces aliments, les scientifiques ne vont pas jus-
qu’à rayer complètement la viande du menu. La
recommandation de ne pas dépasser les 500 g de
viande préparée (de 700 à 750 g de viande crue)
par semaine et ce dans le but de prévention du
cancer s’aligne sur le conseil diététique de la py-
ramide alimentaire : ne pas dépasser les 100g de
viande par jour (les viandes préparées incluses).
En outre, il est spécifié de varier les viandes et
de consommer également de la volaille et deux
fois par semaine du poisson. Ces produits con-
viennent d’ailleurs parfaitement dans un repas à
base de pain. Optez pour les poissons gras tels que
le saumon, les sardines, le hareng et le maque-
reau. Ils apportent les acides gras oméga-3 (DHA
et EPA) dont la consommation moyenne demeure
toujours trop restreinte. Le poisson en conserves
est commmode et peut être préparé en ajoutant
du dressing ou une sauce light, des câpres, des
oignons et des cornichons hachés, des cubes
de tomate et des herbes aromatiques fraîches.
Le poisson maigre contient moins de 5% de
graisse, en moyenne 13%. Accompagnez le
petit pain quotidien d’un œuf à la coque (11%
de graisse), d’un œuf sur le plat ou d’un œuf
brouillé additionné de champignons et d’oignon.
Enfin, il nous reste à citer la garniture salée
végétarienne, à base de soja, de céréales,
de légumineuses, de noix ou de légumes.
Toute une gamme de pâtés végétariens, de sau-
cisses et de pâtes à tartiner, de beurre de ca-
cahouète (59% de graisse) et d’autres pâtes
à noix, la pâte à sésame (52% de graisse), de
pâté de pois chiches à l’huile d’olive. D’après
leur composition, ces produits contiennent
plus ou moins de matière grasse et de sel. Voilà
pourquoi il faut les consommer modérément.
La garniture sucrée et les fruitsLa garniture sucrée tels que la confiture, le
miel, le sirop, la pâte à tartiner, les granulés su-
crés, le spéculoos (la pâte à spéculoos) et le pain
d’épices appartiennent aux extras de la pyramide
alimentaire interactive. Elle fournit principale-
ment de l’énergie sous forme de sucres et/ou de
graisse et quasiment pas d’éléments nutritifs,
tels les vitamines et les minéraux (table 2). Bien
que ce genre de garniture apporte quelque va-
riation, leur consommation doit être limitée, pas
en moindre mesure, surtout chez les enfants.
tabLe 1
classement des fromages et des viandes selon leur taux de graisse(pour plus d’informations, consultez le Planning alimentaire nubel –www.nubel.be)
maigre mi-gras gras
0-10 g graiSSe / 100g 10,1 - 20 g graiSSe / 100g > 20 g graiSSe / 100 g
Fromage blanc Fromages30+ (*) Fromages traditionnels (*)
Fromage fondu Fromage Light (*) Fromage fondu gras
Fromages 20+ (*) Fromage fondu mi-gras
cottage cheese mozzarella
ricotta
rosbif cuit Filet américain, préparé Pâté
Jambon de dinde Pain de viande types de saucisson
Jambon de poulet Saucisson de Paris Salades de viande et autres
Jambon cuit Salami light Salami
Jambon cru lightsalami Lard
Jambon fumé
Filet d’anvers
Filet de Saxe, maigre
boeuf fumé
bacon
Filet américain, nature
rôti de veau
rôti de porc
Langue de boeuf (veau)
(*) Le taux de graisse est variable selon le type et la marque. Pour plus d’infos, consultez l’étiquette.
Source: planning alimetaire nUbeL, cinquième édition 2ième tirage, septembre 2009
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30 catering novembre-2010
Il serait bon d’opter pour la moitié des petits
pains garnis de salé et l’autre moitié garnis de
sucré. L’assortiment de garniture sucrée au taux
de sucre limité n’offre que peu d’avantages par
rapport aux produits originaux : le bénéfice ca-
lorique est plutôt restreint et le prix de revient
généralement beaucoup plus élevé. Il vaut mi-
eux alors préférer une compote de fruits ou des
fruits frais mûrs tels que des dés de banane, de
poire ou des fraises. Les fruits contribuent à
rendre le pain garni plus appétissant : les dés de
pêche accompagnent délicieusement le thon, la
pomme relève le goût du rosbif, la poire celui de
la viande de porc, l’ananas ou le raisin assortis-
sent à merveille le fromage. Celui qui glisse des
fruits dans sa boîte à pain atteint plus aisément la
quantité de fruits à consommer quotidiennement.
Les légumes dans ou à côté de l’assietteRares sont ceux qui consomment trop de lé-
gumes. Inversément, le minimum recomman-
dé de 300g de légumes par jour n’est réalisé
qu’exceptionnellement. Le repas chaud doit im-
pérativement comprendre une portion copieuse
de légumes. Et les repas à base de pain peuvent
s’en inspirer. Les légumes sont un complément
valable et permettent de restreindre la quantité
de garniture salée. De la laitue, des rondelles de
tomate ou des tomates cerise, des radis, du choux
en fines lamelles, de la cressonnette, des brins de
céléri, de la betterave rouge, du poivron etc. se
prêtent très bien à la confection de tartines san-
té, mais ces légumes se servent aussi en salade
maison agrémentée d’un peu de viande ou de
poisson, sous forme de terrine de légumes, incor-
porés à une quiche ou dans un potage ( comptez
600 ml de légumes par litre de potage). L’intérêt
croissant des produits méditerranéens ont fait
apparaître les tapenades sur nos tartines. Elles
sont confectionnées à base d’olives moulinées
(14,4% de graisse) et d’huile d’olive. Bien qu’elles
contiennent surtout des graisses insaturées, elles
apportent un taux de graisse et de calories impor-
tant. Il est possible de les remplacer comme aro-
matisant par un coulis de légumes tout simple.
dossier: garnitures pour sandwiches saines?
tabLe 2
valeur énergétique, taux de sucre et de graisse de garniture sucrée(pour plus d’informations, consultez le Planning alimentaire nubel –www.nubel.be)
energie sucres gras
(kcal par 100g) (g par 100g) (g par 100g)
confiture 244 60,4 0,2
confiture, taux de sucre réduit
157 36,1 0,2
compote d’abricots 119 28,9 0,1
compote de pommes 77 18,5 0,2
miel 321 80 0
Sirop de Liège 274 67,4 0,3
Pain d’épice 315 38,2 1,5
Pâte à tartiner 566 51,4 36,6
Pâte à tartiner, noisettes 556 55,1 34,5
granulés au chocolat fondant 454 62,8 15,5
Source: planning alimetaire nUbeL, cinquième édition 2ième tirage, septembre 2009
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