12.2009

ediToriaL

Chers partenaires, chers clients, chers collaborateurs, C’est parti ! La première édition de notre Carnet de route, le journal d’entreprise du Groupe Grisoni, est lancée ! Avec celui-ci, nous souhaitons vous inviter à un voyage dans l’univers passionnant de la construction et des défis techniques que nous relevons chaque jour, qu’il s’agisse de génie civil, de bâtiment, de travaux spé-ciaux ou de toute autre activité que nous déployons. Comme boussole, guidant no-tre chemin, quatre points cardinaux : l’ex-périence, la précision, la qualité et la sécu-rité. Notre destination : la satisfaction de nos partenaires et du maître d’ouvrage. Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à découvrir notre actualité que nous en avons à la partager avec vous et vous souhaitons une excellente lecture !

Pierre-Yves BINZAdministrateur

isr inJeCToBoHr sa

Acquise par le Groupe Grisoni à la fin 2008, la société ISR Injectobohr, à Penthaz (VD), opère dans les travaux spéciaux de génie civil. Présentation de ses activités à multiples facettes par son nouveau directeur, Jacques Chevaley.

www.groupe-grisoni.ch

01Le journal du Groupe Grisoni

La stabilisation des sols, une solution écologique et économique dont le Groupe Grisoni s’est fait une spécialité.

CHanTier du p+r M2 ÀLausanne-Vennes

Groupe Grisoni Vaud

L’entreprise Grisoni-Zaugg SA s’attelle de-puis octobre 2008 à la construction du P+R du métro M2 à Lausanne-Vennes, dans l’at-tente de l’aménagement de l’AquaEcopôle sur la dalle supérieure. Visite du chantier en compagnie du chef de projet, Frédéric Brodard.

Les sociétés Grisoni-Zaugg SA, Guex SA et Rochat-Renaud SA se sont installées, au début de l’année 2010, dans leurs nou-veaux locaux à St-Légier. Visite des lieux avec le directeur, Dominique Ruchet.

n°01 - juin 2010

iMpressuM :

Carnet de route

Rédaction : Gilles Liard, Pierre-Alain Saudan - Traduction : Sabrina Pirès

Photos : Mélanie Rouiller - Graphisme : Inventaire.ch - Impression: Imprimerie St-Paul

isr inJeCToBoHr sa

Active dans les travaux spéciauxAcquise par le Groupe Grisoni à la fin 2008, la société ISR Injectobohr, à Penthaz (VD), opère dans les

travaux spéciaux de génie civil. Présentation de ses activités à multiples facettes par son nouveau directeur,

Jacques Chevaley.

Active dans les travaux spéciauxDes coffres de route qui cèdent, des constructions et murs de soutènement qui s’affaissent, des glissements de ter-rain, n’en jetez plus ! ISR Injectobohr, à Penthaz, intervient à bon escient, parée et compétente à endosser le rôle délicat de pompier de service.Sous le patronage d’ICOS (une maison ita-lienne de travaux spéciaux) ainsi que de Meynadier et Leich, ISR Injectobohr a été fondée en 1957 pour œuvrer à la construc-tion de grands complexes hydro-électri-ques. Elle est devenue propriété du Groupe Grisoni à fin 2008. Son nouveau directeur, Jacques Chevaley, a opéré une transition en douceur, selon son expression, avec les ex-propriétaires et l’ancienne direction conduite par Pierre-André Darbellay qui le seconde aujourd’hui. « Nous voulions qu’il y ait le moins de changements possibles pour nos clients et nos employés. » Active dans les travaux spéciaux de génie civil, la société emploie une cinquantaine de col-laborateurs. Elle englobe une succursale à Genève, en Valais ainsi qu’une à Ayze, près de Bonneville, en France.

A l’aveugleISR Injectobohr intervient là où les entre-prises de génie civil conventionnel butent. « Une bonne partie de nos travaux s’ef-

Au côté du bâtiment administratif, des dé-pôts, appelés à un futur lifting, abritent un atelier de réparation, un arsenal de foreu-ses, d’outillage, un impressionnant stock de tubages pour les forages ainsi qu’une kyrielle de pièces de tous genres, souvent conçues pour un chantier bien particulier. Enfin, une villa jouxte la parcelle. Elle sert de logement à plusieurs collaborateurs de la société.

Jacques Chevaley,nouvelle orientationJusqu’alors, Grisoni-Zaugg SA ne disposait pas de département « Travaux spéciaux ». « Le Groupe cherchait justement à créer une telle structure. Et, après de mûres ré-flexions menées en collaboration avec nos chefs de chantier, nous avons acquis ISR Injectobohr pour étoffer notre rayon d’acti-vités », souligne Jacques Chevaley.Avec vingt-sept ans d’expérience dans le milieu du génie civil, dont quinze passés à la tête d’une autre filiale du Groupe Grisoni, l’entreprise Guex SA à Vevey, Jacques Che-valey dirige ISR Injectobohr depuis 2010. Cette nomination lui permet d’étoffer ses connaissances au contact permanent de l’ancienne direction. « Ce volet travaux spé-ciaux manquait à ma formation d’ingénieur civil », précise-t-il en guise de conclusion.

fectuent à l’aveugle, image Pierre-André Darbellay. Et, une fois terminée, on ne voit souvent plus trace de notre intervention. » Ses domaines de prédilection ? Les fon-dations spéciales, les puits et drains, les travaux d’injection et de jetting ainsi que les sondages de reconnaissance, comme pour le futur pont de la Poya à Fribourg ou le récent métro lausannois M2. Autre point névralgique qui tend à se développer : les renforcements des bâtiments en ville. « Vu la rareté et l’étroitesse des espaces, les terrains sont de moins en moins accessi-bles en milieu urbain. De plus, les normes sismiques deviennent de plus en plus dras-tiques et exigent des renforcements. »Son rayon d’action s’étend à toute la Ro-mandie, au Tessin, à Berne, sans oublier des chantiers spéciaux dans toute la Suis-se et en France, via sa succursale. Dans ce domaine exigeant, un savoir-faire pointu et l’expérience jouent un rôle pri-mordial. Pour se tenir au faîte de la tech-nologie et à l’affût des nouveautés, les techniciens de la société du Gros-de-Vaud visitent des foires spécialisées en Italie et en Allemagne notamment, scrutent des revues et surfent sur le web. « Nous procédons aussi à nos propres développe-ments afin de précéder les innovations », complète Pierre-André Darbellay.

Carnet de route n° 01 - juin 2010

Transition en douceur entre le nouveau directeur Jacques Chevaley (à gauche) et Pierre-André Darbellay.

Carnet de route n° 01 - juin 2010

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CHanTier du p+r M2 À Lausanne-Vennes

Un projet en deux étapesL’entreprise Grisoni-Zaugg SA s’attelle depuis octobre 2008 à la construction du P+R du métro M2 à

Lausanne-Vennes, dans l’attente de l’aménagement de l’AquaEcopôle sur la dalle supérieure. Visite du

chantier en compagnie du chef de projet, Frédéric Brodard.

Un projet en deux étapesAu premier coup d’œil, le chantier du parc M2 de Lausanne, sur les hauteurs de Ven-nes, apparaît gigantesque, ceinturé par l’autoroute A9, la nouvelle ligne du métro M2 et l’une de ses stations (celle de Vennes), et le tunnel du garage-atelier du M2. La surface (plus de 12’000 m2 !), est quadrillée par quatre grues. « C’est l’un des ouvrages les plus importants dans lesquels nous nous sommes lancés en solitaires, c’est-à-dire hors consortium », précise Frédéric Brodard. Entrepreneur de formation, il œuvre en qua-lité de chef de projet et assume la direction technique sur le site de Vennes.Le projet qui réunit le parking de Vennes et l’AquaEcopôle, sur le Nord lausannois, s’inscrit dans la métamorphose choisie par la capitale vaudoise. De forme circulaire, un parc comprendra 1’200 places étalées sur trois niveaux de 12’000 m2. Il est des-tiné à absorber le trafic pendulaire qui sera reversé sur le métro M2. Cet ouvrage ser-vira de socle au futur musée AquaEcôpole, qui abritera de gigantesques bassins aqua-tiques accueillant la flore et la faune lacus-tres des cinq continents. Un hôtel de 132 chambres, un restaurant, un centre médical et des commerces étofferont le complexe. Le projet global est devisé à 80 millions de francs. La Ville de Lausanne finance le parc (30 millions), le reste étant pris en charge par des investisseurs privés.Retardé de deux ans par une opposition d’un riverain, le parc devrait être opéra-tionnel à la fin juin 2010. Quant à la se-conde étape, la construction du musée et des locaux attenants, elle fait, elle aussi, l’objet d’une opposition. La fin des travaux de l’ensemble du complexe est néanmoins programmée en 2012.C’est avec le bureau d’architectes lau-sannois Richter et Dahl Rocha ainsi que les bureaux d’ingénieurs Daniel Willi SA à Montreux et Fellrath et Bosso SA à Lau-sanne que Grisoni-Zaugg SA avait gagné le concours que la ville de Lausanne avait lancé pour occuper l’espace sur le P+R.

« Cela équivaut au poids d’un immeuble de six étages », précise Frédéric Brodard.Afin d’assumer la fabrication continue des m3 de béton nécessaires au projet, une cen-trale a été érigée sur place. Parmi la cinquantaine de personnes qui œu-vrent sur le chantier, dont un chef de pro-jet, un contremaître général et quatre chefs d’équipe, Frédéric Brodard recense du per-sonnel des succursales de Bulle, Château-d’Oex, Vevey et Domdidier. « Une excellente collaboration dans un esprit très solidaire », se plaît-il à souligner.

Contraintes et complexitésSi le projet semble se fondre dans une zone à bâtir stratégique, il est soumis à de nombreuses contraintes et complexités. Le terrain tout d’abord : la charpente béton du parking repose sur quelque 250 fondations de 80 cm à 1 mètre de diamètre ancrées sur de la mollasse à une profondeur d’environ 10 mètres. Le système de traction du métro M2 a nécessité une désolidarisation électri-que des deux entités à cause des courants vagabonds. Sur 30% de la surface du chan-tier, l’utilisation de grue est rendue impos-sible en raison d’une ligne CFF de 132 kW. Celle-ci devra être rehaussée d’une bonne dizaine de mètres pour éviter tout risque d’arc électrique. La présence du tunnel du garage-atelier du M2 a nécessité des adap-tations statiques.Parmi les autres points sensibles, Frédéric Brodard mentionne l’inclinaison des dalles, liée à l’évacuation d’eau, et la géométrie des murs en circonférence. Last but not least , la dalle supérieure devra supporter des bas-sins de trois millions de litres, avec toute la logistique de poussée que cela sous-entend.

P+R Vennes: un chantier hors normes !

Dans ses nouveaux murs à St-LégierExit les locaux de Vevey ! Vétustes, les anciens appartements de l’avenue de Gila-mont, transformés en bureaux au fur et à mesure de l’agrandissement de l’entreprise, n’étaient plus fonctionnels. Depuis le début de cette année 2010, la succursale fondée en 1949 s’est mise à son aise et au large à St-Légier. Répartis sur deux niveaux de quelque 745 m2 chacun, ses vastes et spa-cieux locaux, avec vue sur le lac Léman, abritent les départements techniques et ad-ministratifs de la succursale ainsi que ceux des sociétés affiliées Guex SA et Rochat-Renaud SA, dont Dominique Ruchet as-sume également la direction. « En tout, 25 collaborateurs et collaboratrices travaillent sur le nouveau site, précise-t-il. En outre, ce bâtiment a la particularité d’abriter les vestiaires des ouvriers et sert chaque matin de point de ralliement. » Autre avantage : ces locaux sont sis à quelques centaines de mètres seulement du dépôt de Fenil, de l’autre côté du pont.

Favoriser le dialogueObjectif de cette nouvelle construction : favoriser la fonctionnalité et le dialogue, souligne le directeur. Suite au rachat de la société Rochat-Renaud SA en 2008, le Groupe Grisoni est devenu propriétaire du terrain en question. C’est le département

Dominique Ruchet a repris la direction des trois sociétés qui se sont installées à St-Légier.

Groupe Grisoni Vaud

Dans ses nouveaux mursLes sociétés Grisoni-Zaugg SA, Guex SA et Rochat-Renaud SA se sont

installées, au début de l’année 2010, dans leurs nouveaux locaux à

St-Légier. Visite des lieux avec le directeur, Dominique Ruchet.

Entreprise générale de la société qui a mené à bien le projet, en collaboration avec le bu-reau d’architectes Brönnimann & Gottreux Architectes SA et MCR et Associés Ingénieurs civils Sàrl, à Vevey. Les travaux de construc-tion se sont étalés sur la majeure partie de l’année 2009, sous la responsabilité de Patrick Spicher, responsable de projet au sein du département d’entreprise générale. Et, le 21 décembre dernier, le site, dûment achevé, accueillait ses premiers occupants, tandis que les collaborateurs techniques et administratifs du reste du Groupe l’ont dé-couvert à fin janvier lors d’une réunion sui-vie de l’inauguration du bâtiment.Le bâtiment comprend deux entrées : la prin-cipale, qui débouche sur le niveau supérieur, est destinée à la clientèle, aux visiteurs et aux personnels administratif et technique, tandis que l’accès au niveau inférieur dessert le sec-teur dévolu au personnel d’exploitation. Alimenté par des puits de lumière et bien agrémenté par un ornement végétal sobre garni d’arbustes, le nouvel espace inspire le calme et… la fonctionnalité. Tandis que le siège du Groupe Grisoni se trouve à Bulle, le site de St-Légier en est le centre géographi-que. A ce titre, il comporte plusieurs salles de conférences qui permettront aux employés du Groupe, ainsi qu’à leurs partenaires et clients, de se réunir dans les meilleures conditions.

Le Groupe Grisoni mène une politique de sécurité volontariste. La sécurité ne doit pas être un motif alibi, et la direction met tout en œuvre pour as-surer la sécurité et la santé au travail de ses collaborateurs.

Afin d’appliquer une politique de sécurité conforme à la législation, et pour la mise en œuvre de la politique décidée, un Chargé de sécurité a été nommé et une Commission de sécurité composée d’un représentant de cha-que entreprise (personnel technique ou d’ex-ploitation) du Groupe Grisoni a été mise sur pieds. La Commission de sécurité se réunit ré-gulièrement et ses tâches sont les suivantes :

• présentation des cas d’accidents avec leurs analyses et les mesures à prendre (campagnes de prévention)

• suivi des propositions et état des réalisations• mode opératoire et besoins de formation • suivi et choix des moyens à mettre en

place au niveau des protections indivi-duelles (EPI)

• comptes rendus des visites de chantier

Les chantiers sont visités par le Chargé de sécurité ou par un auditeur indépendant de manière aléatoire. Chaque visite fait l’objet d’un rapport qui est transmis à la direction ainsi qu’aux responsables des chantiers. Les contrôles englobent les aspects Qualité (maî-trise des documents, etc.), Sécurité (respect des normes de sécurité au travail) et Envi-ronnement (application des règles élémen-taires de respect de l’environnement).

En 2009, le taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail s’est élevé à 50 (pour un million d’heures travaillées), contre 67 une année auparavant. Ce résultat, fruit des efforts de tous, est un encouragement pour la direction à œuvrer sans cesse en faveur de la sécurité et de la santé des col-laborateurs du Groupe Grisoni.

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