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Cancer de la prostate
Dr Céline DUPERRON
PH Service d’urologie
CHU DIJON
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Epidémiologie
Incidence (France 2012): 56841 cas par an
1er cancer chez l’homme
Pic d’incidence et âge médian : 70ans
Mortalité (France 2012) : 8950 décès par an
5ème rang des décès par cancer
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Facteurs de risque
Antécédents familiaux:
1 cas
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Anatomopathologie
Adénocarcinome prostatique
Score de différenciation :
Gleason (de 1 à 5): On additionne le score le plus
élevé avec le plus fréquent : exemple 3+4 ou 4+4.
Se développe en zone périphérique (80% des cas)
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Diagnostic
Clinique
Le plus souvent asymptomatique :
• Car en ZP
• Différent de l’HBP ++++++
Hémospermie
Forme avancées plus rares :
• RAU (compression)
• Métastases
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Diagnostic
Dépistage
Intérêt débattu
Recommandations AFU 2016:
Dépistage précoce individualisé doit
être proposé
• TR et PSA
• Entre 50 et 75 ans (45 ans si FDR)
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PSA
Prostatic Specific Antigen
N’est pas spécifique du cancer de la prostate
Peut augmenter si :
Taille prostate augmente (HBP)
« stress » prostatique (infection, inflammation, sondage et manœuvre endo-rectale)
Cancer
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PSA
Normes délicates
Dépend de l’âge
De manière historique :
PSA10: risque élevé
La cinétique est un bon élément
diagnostique
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Biopsies prostatiques
Par voie endorectale BU négative +/- ECBU
stérile
Lavement optionnel
Anesthésie locale
Antibioprophylaxie Ofloxacine 200mg *2
Risque infectieux et hémorragique
Si négatives n’élimine pas cancer
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Classification
Classification de D’amico :
Faible risque : PSA≤ 10 et gleason≤ 6
et T1c ou T2a
Risque intermédiaire : PSA entre 10 et
20 ou gleason=7 ou T2b
Risque élevé : PSA>20 ou gleason>7
ou T2c
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Bilan d’extension
TDM abdomino-pelvien : recherche de ganglions iliaques (pour risque intermédiaire et haut)
IRM prostatique multiparamétriques : planification thérapeutique (volume et localisation des
lésions, ganglions)
Scintigraphie osseuse : recherche de lésions
secondaires (pour risque intermédiaire et haut).
Curage ganglionnaire : au cours de la prostatectomie pour risque intermédiaire et haut
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Moyens de traitement
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Prostatectomie radicale
Ablation totale de la prostate (≠ de RTUP)
Puis suture urétrovésicale
Risques d’incontinence urinaire variable
Dysfonction érectile très fréquente
Voie d’abord : ouverte, coelioscopique +/-
robot assistée.
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Radiothérapie externe
Seule ou en association
avec hormonothérapie
Séquelles plus différées
dans le temps
Cystite radique, rectite
radique…
Incontinence et dysfonction
érectile plus tardives
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Curiethérapie
Mise en place de
grains radioactifs en
intra prostatique
CI si prostate
volumineuse ou si
RTUP
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Surveillance active
Biopsies itératives
Surveillance TR et PSA
Pas de recul >10 ans
Risques anxiété+++
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Hormonothérapie
Analogues ou antagonistes de la LH-
RH
Effets indésirables :
ostéoporose
bouffes de chaleurs
risques cardio-vasculaires
Modalités : injections trimestrielles ou
semestrielles
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Cancer à bas risque
Surveillance Active
Prostatectomie radicale seule
Curiethérapie
Radiothérapie
Selon co-morbidités, âge, mode mictionnel et activité sexuelle
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Cancer à risque
intermédiaire
Prostatectomie radicale avec curage
Radiothérapie externe avec
hormonothérapie courte (6 mois)
Radiothérapie externe seule avec
augmentation de dose
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Cancer à haut risque
Radiothérapie externe avec
hormonothérapie longue (2-3 ans)
Prostatectomie avec curage
Selon co-morbidités, âge, mode
mictionnel et activité sexuelle
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Cancer métastatique
Hormonothérapie en première ligne
Puis si résistance à la castration :
chimiothérapie ou hormonothérapie
de seconde ligne.
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Suivi
PSA +++++
TR en surveillance active sinon pas
nécessaire
Signes fonctionnels uro/sexo
Récidive biologique selon le ttt
Chirurgie : PSA >0.2
Radiothérapie : PSA > nadir + 2
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Merci