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Tchernobyl en héritage / Jean Rouaud / Los Angeles / "Games of Thrones" en terre irlandaire / "L'esprit d'escalier" de Raoul Ruiz / Krzysztof Warlikowski / Cervantès...

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Bulletin d’Informations pour la Presse / BIP 17 - du 23 au 29 avril 2016

>>> 30ème anniversaire de l'accident nucléaire de Tchernobyl – 26 avril 1986 DU LUNDI 25 AU VENDREDI 29 AVRIL UN AUTRE JOUR EST POSSIBLE, 6h30-9h / Tewfik Hakem Série : Paysages de Tchernobyl : trente ans après Avec Alain-Gilles Bastides, photographe-reporter, auteur de Tchernobyl Forever, éditions à compte d’auteur Les invités : Lundi 25 avril Anaïs Tondeur, artiste, pour son Herbier de Tchernobyl, édité par la Collection Implicite de la Fondation Mindscape sous l'égide de la Fondation de France en co-édition avec EBL éditions Mardi 26 avril Stéphanie Loïk, pour l’adaptation et la mise en scène du Carnet de Voyage de Alain-Gilles Bastides, Tchernobyl Forever à Anis Gras/Le Lieu de L’autre à Arcueil du 26 avril au 30 avril 2016, avec une exposition des photographies d’Alain-Gilles Bastide Mercredi 27 avril Nassima Guessoum, pour le film documentaire 10949 femmes, en salles le 27 avril Jeudi 28 avril Cornelia Bästlein, commissaire de l’exposition Lore Krüger, une photographe en exil, 1934-1944, au musée d’Art et d’histoire du judaïsme jusqu’au 17 juillet Vendredi 29 avril Rachid Mekhloufi, ancien footballeur et entraîneur, Kris, scénariste et spécialiste de la BD historique et Bertrand Galic, historien et scénariste, pour Un maillot pour l’Algérie (Dupuis coll. Aire Libre) SUR LES DOCKS, 17h-17h55 lundi 25 avril Tchernobyl en héritage : A Tchernobyl… dix ans après Un documentaire de Patrick Cazals et Brigitte Alléhaut (1ère diffusion Grand Angle, 15.03.1996) Le 26 avril 1986 au matin, le réacteur n° 4 de la centrale atomique de Tchernobyl explose. L'ensemble des radionucléides expulsés dans l'atmosphère est estimé à 80 millions de curies. La plus grande catastrophe nucléaire civile de tous les temps, a semble-t-il, été provoquée par la négligence de certains techniciens chargés de veiller à la sûreté de la centrale. La catastrophe est si grave que l'URSS ne peut pas la cacher au reste du monde comme elle l'a toujours fait jusqu'alors. Durant 10 ans, la psychose radioactive et le drame de Tchernobyl hantent les mémoires au moment de l’enregistrement par Patrick Cazals de ce documentaire. L'opinion internationale s'était alors mobilisée pour tenter d'obtenir des autorités ukrainiennes la fermeture de la centrale de Tchernobyl pour l'an 2000. Devant une délégation de l'Union Européenne et du G7, le président ukrainien, Leonid Koutchma, s'était engagé à fermer la centrale mais réclamait des compensations financières énormes pour céder à la demande occidentale. En 1996 Tchernobyl fournit environ 7% de l'électricité à l'Ukraine et assure notamment la consommation de la capitale, Kiev. Sur place, à la centrale, les cinq mille ouvriers poursuivent leur tâche, à l'ombre du sarcophage d'acier qui recouvre le réacteur n°4 et dans lequel reposent 65.000 m3 de déchets radioactifs, 130 tonnes de lave et 10 tonnes de poussières radioactives... Quel langage est tenu par la direction de l'usine pour mobiliser ses ouvriers, logés pour la plupart dans des conditions très favorables dans la ville nouvelle de Slavoutitch ? Comment vivent au quotidien les ouvriers de cette centrale ? Que sont devenus les 160.000 "liquidateurs" venus à Tchernobyl dans les semaines qui suivirent l'explosion pour nettoyer le site et repartis pour la plupart dans diverses républiques de l'ex-URSS ?

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Témoignages recueillis lors d'une visite de la centrale et des villages environnants : Sergueï Parachin, directeur de la centrale de Tchernobyl, Sergueï Perchko, journaliste indépendant de Kiev, Natalia Korall, responsable du Centre des radiations de Kiev, Galina Cherenenkova, ingénieure au département de l'information de la centrale, les ouvriers et habitants de Tchernobyl, Irina Duport, entrepreneure à Kiev, Ludmilla Zaïkina, responsable des activités culturelles de la centrale de Tchernobyl , Youri Khotchoubey, ambassadeur d'Ukraine en France. mardi 26 avril Tchernobyl en héritage : Se souvenir, transmettre, représenter la catastrophe Un documentaire de Marie Chartron et Vincent Decque Les voix que nous entendons approchent Tchernobyl en racontant l’histoire qui a traversé leur famille ou leur corps, tentent de saisir la catastrophe par un film, un texte, des objets collectés dans les maisons évacuées. Un objet complexe nommé Tchernobyl : c’est l’expression qu’emploie la traductrice et journaliste Galia Ackerman pour désigner ce qui résiste à une définition simple. Cet objet à entrées multiples concentre à la fois des mémoires et des destins individuels, un tournant dans l’histoire de l’Union soviétique, une catastrophe technologique, humaine et sanitaire dont on ne peut circonscrire les conséquences, une gestion particulière de l’énergie nucléaire. Une culture engloutie, celle de la région de Polésie évacuée après l’accident. Comment représente-t-on Tchernobyl en Ukraine, comment le transmet-on, le met-on en scène ? Comment montrer un événement quand il s’agit d’une catastrophe sans fin, qui n’appartient pas au passé ? Plus que quelques dizaines de milliers d’années avant qu’il ne devienne mémoire… Avec Anna Lavrentieva, trentenaire originaire de la zone, où elle a vécu avec sa mère et ses grands-parents après la catastrophe, Markiyan Kamish, écrivain, voyageur clandestin dans la zone, Myroslav Slaboshpytskiy, cinéaste, Lina Kostenko, écrivaine, Andreï Kourkov, écrivain, Galia Ackerman, journaliste, Tamara Krasitskaya, ancienne habitante de Pripiat, présidente de l’association des invalides de Tchernobyl « Zemlyaki », Anna Korolevska, directrice du musée de Tchernobyl à Kiev. mercredi 27 avril Tchernobyl en héritage : Dans les frontières indécises des territoires contaminés Un documentaire de Marie Chartron et Vincent Decque Comment vit-on dans ces territoires, trente ans après la catastrophe ? Qu’en est-il des sols et des corps ? Que devient la troisième génération, celle des petits-enfants de Tchernobyl ? Trois décennies après l’accident de Tchernobyl, huit millions de personnes vivent dans les territoires contaminés biélorusse, russe et ukrainien. En Ukraine, lorsque l’on sort de Kiev en suivant le Dniepr vers le nord, que l’on longe l’immense lac artificiel qui court jusqu’à Tchernobyl, surnommé ici la mer de Kiev les villages s’espacent, les maisons abandonnées se multiplient. On pénètre dans les districts de Jitomir et d’Ivankiv. Les territoires pollués et partiellement évacués ont fait après la catastrophe l’objet d’un suivi radiologique, d’un zonage complexe et parfois évolutif accompagné de mesures particulières de relogement, d’autorisations et d’interdits relatifs à l’agriculture, la construction, l’investissement. En 2016, alors que le pays traverse une crise politique et économique grave et mène des combats à l’est, l’aide sociale s’amenuise et la priorité des habitants des villes et villages de la région reste souvent de surmonter le quotidien. Le travail à la fois scientifique et sanitaire d’aide aux personnes subissant les conséquences de l’accident se poursuit patiemment, bon an mal an, au gré des énergies individuelles mais surtout des fonds disponibles. A Ivankiv, le professeur Youri Bandajevski et les médecins de la polyclinique examinent tous les enfants du district dans le cadre d’un programme international. Un peu plus loin au nord-ouest, à Narodytchi, le territoire évacué est devenu en 2009 une réserve naturelle parcourue quotidiennement par des gardes forestiers, des écologues, des braconniers… Avec Youri Bandajevski, médecin, et l’équipe soignante de l’hôpital d’Ivankiv, Oxana Shumak, membre du conseil du district d’Ivankiv, Mykola Cheliuk, responsable de la réserve naturelle de Narodichy, Volodymyr Borisyuk, médecin au laboratoire d’analyse des aliments de Narodichy,

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Volodymyr Oudovychenko, ancien maire de Slavoutych, Niels Ackermann, photographe, Olexi Pasyuk, membre de l’ONG Netcu, centre écologique national d’Ukraine.

>>> Jean Rouaud : l’histoire familiale comme expérimentation littéraire Du lundi 25 au vendredi 29 avril A VOIX NUE, 20h-20h30 Par Sylvie Tannette - réalisation : Anne Pascale Desvignes Jean Rouaud est écrivain, auteur de romans, de textes autobiographiques, d’essais, de pièces de théâtre, de chansons aussi. Il est devenu subitement célèbre pour avoir obtenu le Goncourt dès son premier roman, Les champs d’honneur, publié en 1990 aux éditions de Minuit. A l’époque, Jean Rouaud avait 38 ans et tenait un kiosque à journaux dans un quartier populaire de Paris. Il avait choisi pour décor de son roman l’Ouest de la France, sa région natale. Le prix Goncourt ne lui a pas été donné par hasard. Dès son premier texte, Jean Rouaud détonnait totalement dans la production littéraire de l’époque. D’une phrase ample, pleine de digressions, il embarquait ses lecteurs dans son histoire familiale, depuis la mort du père quand il était enfant jusqu’aux tranchées de la guerre de 14. Ensuite, Jean Rouaud a continué à travailler avec une grande cohérence, construisant une grande partie de son œuvre autour de sa famille et de sa région, comme une tentative de témoigner de ce qui n’est plus, de faire revivre ce qui a disparu. Son art de la description, son humour aussi, n’ont pas disparu. Il s’est aussi livré à un travail autobiographique, qui lui a permis d’analyser son parcours d’écrivain, décortiquer ses livres, raconter ses années d’études, et de disséquer l’évolution de la théorie littéraire en France, réfléchissant à ce qu’une littérature peut dire d’un pays. Mais la création est multiforme chez Jean Rouaud qui compose aussi des chansons, la musique ayant toujours occupé une grande place dans sa vie. Lundi Un Prix Goncourt pour un premier roman Mardi Une littérature qui ressuscite les morts Mercredi L’autobiographie pour remonter le chemin d’écriture Jeudi La mort du roman et le non-dit national Vendredi Paroles et musique

>>> LOS ANGELES VILLES MONDES, 15h-16h Par Michel Pomarède - Réalisation : Jean-Philippe Navarre dimanche 24 avril Los Angeles, anges ou démons ? Oui, la traduction littérale de Los Angeles, c’est la ville des anges mais quid de sa part d’ombre ? Des ambiances de polar, de la violence de ses forces de l’ordre ? De ses coyotes qui descendent dans les beaux quartiers faire un sort aux toutous frisés ? Contrairement aux clichés qui recèlent une part de vérité, LA n’est pas qu’une ville conçue pour la voiture. Bien sûr, autoroutes et embouteillages sont le lot quotidien des Angelenos, les habitants de LA. Mais le vélo est de plus en plus populaire sans parler de la marche à pied qui permet d’explorer la vie des quartiers : Hollywood et son centre de la scientologie réservé aux célébrités, Little Tokyo et son temple où brûle la flamme de la paix allumée à Hiroshima, ou Downtown, par exemple. Il y a 10 ans, personne n’y allait. A part les amateurs de romans de Chandler qui marchaient sur les traces de Philip Marlowe. Il y a 5 ans, des musées et des restaurants ont ouvert. Aujourd’hui, c’est the place to be. Peu importe que ce soit dans ce quartier qu’ait été retrouvée morte le 15 janvier 1947 Elizabeth Short, plus connue par son surnom « Le Dalhia Noir ». C’est encore aujourd’hui le fait divers le plus célèbre jamais résolu dans la ville ! Il a marqué l’histoire, davantage en tous cas que la mort par balle policière, le 1er mars 2015, d’un sans-domicile fixe dans Skid Row, une enclave pauvre du même quartier. Pendant ce temps, loin, plus loin

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sur Sunset Boulevard au Château Marmont, les futurs anges déchus du cinéma boivent des cocktails en faisant des selfies. Avec Richard Shave, guide et spécialiste de Raymond Chandler, Vincent Lamouroux, artiste plasticien, a recouvert de chaux le Bates Motel avec son intervention « Projection LA », David L.Ulin, écrivain, ancien journaliste du Los Angeles Times, il arpente LA depuis des années à pied, Philippe Vergne, directeur du MOCA (Musée d’art contemporain de Los Angeles), Colette Miller, artiste de rue, auteure du projet des ailes d’anges, Jim Willock, illustrateur du roman graphique Inferno Los Angeles, Naomi Hirahara, auteure de La Malédiction d'un jardinier kibei (L'Aube)

>>> « Game of Thrones » en terre irlandaise jeudi 28 avril SUR LES DOCKS, 17h-17h55 Par Louise Hénaff et Charlotte Roux Filmée dans plusieurs pays européens dont l’Irlande, la série américaine adaptée des romans de George R.R. Martin, met en tension les frontières de royaumes imaginaires. Nombreux sont les circuits touristiques en Irlande du Nord qui invitent les aficionados sur les lieux de tournage de la série. Pour les initiés, « Game of Thrones » est un rendez-vous incontournable, une expérience qui se prolonge au-delà des épisodes. L’expérience télévisuelle devient alors un espace vécu et palpable au sein duquel se mêlent épaisseur historique, images de fiction et réinterprétation marketing. Pourtant, nul besoin d'être un spectateur assidu pour s'interroger sur les lieux de tournage de cette série qui s'ouvre d'emblée sur une carte, guidant le spectateur sur deux continents (Westeros et Esos), divisés en plusieurs royaumes. Comment le scénario trouve-t-il un écho dans des terres connotées par l’histoire locale ? Quelle réappropriation territoriale possible pour le spectateur ? Autant de questions que nos intervenants éclaireront, à travers cette balade en Irlande du Nord devenue, dans l’imaginaire collectif, Winterfell. Avec Robbie Boake, régisseur en charge des lieux de tournage de Game of Thrones, Marianne Chaillan, professeur de philosophie, Bertrand Pleven, professeur de géographie à Paris IV

>>> FICTION SAMEDI NOIR, 20h-21h samedi 23 avril L’esprit de l’escalier de Raoul Ruiz Réalisation : Jean-Matthieu Zahnd A l’occasion de la rétrospective consacrée à Raoul Ruiz à la Cinémathèque Française (du 30 mars au 30 mai 2016) « Vous allez nous inventez une vie » était la commande passée à Raul Ruiz pour ce roman par les éditions Fayard. Son choix est vite fait, il va s’inventer une vie de revenant. Mais ce qui n’était pas prévu, c’est que ce livre serait posthume. « Je ne savais pas que cette vie-là, j’allais la vivre… que la mort par moi racontée, je devrais la subir » Raoul Ruiz termine l’écriture de cette autobiographie fictive quelques jours avant de disparaître; et jamais autant il n’a exploré cette hypothèse de l’inexistence du temps ! « Y a t-il une mort après la mort ? » demande la charmante Medium qui convoque l’avatar de Ruiz, un nommé Flanders, agathopède de son état et Belge de Gand. « Y a t-il une vie après le cycle vital de tant de vies et de morts? » demande-t-elle encore. D’emblée, le décor est planté. Entre le salon des spirites et le réduit sous l’escalier où habite notre cher Esprit, nous allons et venons, d’un lieu à l’autre, nous flottons, un souvenir par-ci, une enfance par-là, au gré des veillées. Il y en a Sept au cours desquelles nous parcourons des espaces-temps improbables, croisons Nerval, traversons un

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champ de bataille dans une maison ambulante où les habitants se régalent d’un cassoulet, assistons à une séance de photographie d’un genre très spécial et devinons des choses surprenantes entre la Medium et l’Esprit… Plus agathopède que jamais, Ruiz nous égare dans son au-delà, sur les marches d’un temps où « le passé, le présent, le futur existent mais pas tout à fait dans cet ordre : nous vivons dans l’avenir et nous passons notre vie à voyager dans un passé que nous sommes bien forcés d’inventer, et nous traversons à nouveau la zone turbulente du présent, nous dit- il, quelle vie ! » THEATRE & Cie, 21h-23h dimanche 24 avril Les scènes imaginaires / Portraits de metteurs en scène invités à l’Odéon-Théâtre de l’Europe : Krzysztof Warlikowski Enregistré en public à l’Odéon-Théâtre de l’Europe samedi 9 avril à 14h30, dans le cadre des Bibliothèques de l’Odéon Entretien avec Krzysztof Warlikowski par Arnaud Laporte Lectures : Isabelle Huppert et Mathieu Amalric Réalisation : Baptiste Guiton Le Dibbouk de Hanna Krall, Manque de Sarah Kane, le discours de Mordechaï Chaïm Rumbowski Confiez-moi vos enfants, Le rêve de Joseph K. d’après la nouvelle de Franz Kafka Le chasseur Gracchus, La plaidoirie de Joseph K. d’après L’âge de fer et Journal d’une année noire de J.M. Coetzee, le monologue de Cordelia écrit par Wajdi Mouawad pour le spectacle Contes africains d’après Shakespeare : Krzysztof Warlikowski, entouré par deux comédiens, nous dira en quoi ces textes sont essentiels pour lui, comment certains ont façonné son imaginaire et son esthétique, comment il dialogue secrètement avec eux, quelle connaissance intime il en a aujourd’hui et de quelle manière ils ont contribué à constituer son imaginaire et sa pratique de metteur en scène. Ainsi nous composerons un portrait dessiné sur le vif de Krzysztof Warlikowski, à travers un entretien et des extraits d’œuvres qu’il a choisis et qui sont lus par des acteurs qui lui sont chers. L’ATELIER FICTION, 23h-0h mardi 23 avril Géographie du poème : Jean-Claude Pirotte Choix des poèmes : Katell Guillou Réalisation : Pascal Deux Né à Namur en 1939 et mort en 2014, Jean-Claude Pirotte a été avocat de 1964 à 1975 avant de choisir une vie d’exil et de vagabondage dédiée à ses deux grandes passions : la littérature et le vin. Marquée par une enfance solitaire et rêveuse, sa poésie à la fois légère et désespérée « marie les arômes de la vie et de la mort » pour célébrer sur le mode mineur les plaisirs et les tracas du quotidien, les souvenirs enchantés et les regrets éternels, mais aussi la fraternité indéfectible avec une poignée d’auteurs qui l’ont accompagné tout au long de sa vie, de Joubert à Jean Follain, d’André Dhôtel à Henri Thomas… DENIS PODALYDES LIT, 19h54-20h depuis le 21 mars, Denis Podalydès lit Frère du précédent de Jean-Bertrand Pontalis

>>> Miguel de Cervantès nuit du samedi 23 au dimanche 24 avril NUIT SPECIALE, 0h-6h30 / Christine Goémé Nuit spéciale Cervantès avec Roger Chartier et Jean Canavaggio Cervantès n'est pas seulement le père du roman moderne avec l'incontournable Don Quichotte de la Manche - écrit en deux parties rédigées a dix ans d'intervalles (en 1605 puis en 1615), il est un des

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écrivains parmi les plus prolifiques de tous les temps : nouvelles, théâtre, poèmes et bien d'autres romans qui furent occultés par la gloire immédiate et internationale du Quichotte. La vie de Cervantès est aussi tumultueuse que son œuvre : écrivain mais aussi soldat, on sait qu'il perdit sa main gauche à la célèbre bataille de Lépante (il avait alors 24ans) et qu'il fut fait prisonnier, un prisonnier bravache et courageux qui assuma face à ses geôliers toutes ses tentatives d'évasion... Mais nous sommes en 2016 : date du 400ème anniversaire de la mort de Cervantès mais aussi de Shakespeare, ces deux « hommes océans » comme disait Victor Hugo à leur sujet. Déclarée « Journée mondiale de la lecture et de la protection du droit d'auteur », la date du 23 avril a été choisie par l'Unesco, en souvenir de leur mort. 0h00 Entretien avec Roger Chartier et Jean Canavaggio (1/3) 0h25 Une vie, une oeuvre : Miguel de Cervantès par Stéphanie Katz (1997) 1h50 Nouvelles exemplaires : La force du sang de Miguel de Cervantès, avec Michel Bouquet (1956) 2h35 Anniversaire Cervantès : Cervantès parmi nous par Denise Centore et Severo Sarduy, avec Philippe Sollers (1966) 3h45 Entretien avec Roger Chartier et Jean Canavaggio (2/3) 4h15 Anniversaire / Semaine Cervantès : Don Quichotte entre le livre et le temps (RTB, 1966) 5h05 Le livre de chevet : Emmanuel Roblès par Jean-Vincent Bréchignac (1968) 5h25 Anniversaire / Semaine Cervantès : Don Quichotte ou le présent obscur par Denise Centor (1966) 6h05 A la recherche de Don Quichotte : Sidi Ahmed Benengeli par Sylvie Gasteau (2001) 6h20 Entretien avec Roger Chartier et Jean Canavaggio (3/3)

ET AUSSI, SAMEDI 23 AVRIL TERRE A TERRE, 7h05-8h / Ruth Stegassy Question de taille Small is beautiful proclamait un best-seller voici quelques années. La juste mesure, c'est encore mieux. L'aurions-nous perdue ? Avec Olivier Rey, chercheur au CNRS, mathématicien et philosophe, auteur de Une question de taille (Stock) REPLIQUES, 9h07-10h / Alain Finkielkraut Le féminisme : état des lieux Avec Eugénie Bastié, journaliste, écrivaine, Adieu Mademoiselle. La défaite des femmes (Cerf), Clémentine Autain, femme politique, codirectrice de la revue Regards CONCORDANCE DES TEMPS, 10h-11h / Jean-Noël Jeanneney L'orthographe : modernisée ? violentée ? Avec Bernard Cerquiglini, linguiste PROJECTION PRIVEE, 15h-16h / Michel Ciment Claire Simon, réalisatrice, pour son film « Le bois dont les rêves sont faits » (en salles le 13 avril) Conseil de la semaine : Alain Bergala, auteur de La création cinéma (Yellow Now) UNE VIE, UNE ŒUVRE, 16h-17h François Maspero par Elise Gruau – réalisation : Annabelle Brouart LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE, 14h-15h / Etienne Klein

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Aller dans l’espace et en revenir Avec Claudie Haigneré, astronaute, ESA (Agence spatiale européenne) LE TEMPS DES ECRIVAINS, 17h-18h, Christophe Ono-dit-Biot Annie Ernaux, Mémoire de fille (Gallimard) TOUT UN MONDE, 19h-19h30 / Marie Hélène Fraïssé Les Marquises, au-delà du mythe A l'occasion de l'exposition « Mata-Hoata-Art et société aux îles Marquises », musée du quai Branly (du 12 avril au 24 juillet 2016) En 1595, un navigateur espagnol désireux de flatter l'épouse de son maître, le vice-roi espagnol du Pérou, baptise « Marquesas » un archipel que les Polynésiens depuis des millénaires identifiaient en tant que demeure du dieu créateur Atéa, chaque île représentant l'une des parties de sa « grande maison » océane: Nuku Hiva (la charpente), Fatu Hiva (le toit).... L'acculturation ne faisait que commencer, mais elle n'aurait raison ni de la langue, ni de la mémoire de ces insulaires que leur isolement allait épargner, tout en attirant ultérieurement quelques écrivains et artistes en quête d'ailleurs, nommés Melville, Gauguin, Loti, Stevenson, Brel... Par-delà ces représentations, qui sont vraiment les Marquisiens? Avec Edgar Tetahiotupa, linguiste et anthropologue aux Marquises, Véronique Mu, conseillère scientifique de l’exposition DIMANCHE 24 AVRIL LE TEMPS BUISSONNIER, 6h30-7h / Aline Pailler Avec William Wilson, auteur de Haïti, une île sous le vent (Gallimard Jeunesse, dès 11 ans), Frédéric Marais, auteur de Yasuke (Les Fourmis rouges, dès 6 ans) LES REGARDEURS, 14h-15h / Jean de Loisy et Sandra Adam « Portrait prémonitoire de Guillaume Apollinaire » (1914) par Giorgio de Chirico (1888-1978) A l’occasion de l’exposition « Apollinaire, le regard du poète » à l’Orangerie (Paris, du 6 avril au 18 juillet), avec Laurence des Cars, directrice du musée de l’Orangerie et commissaire de l’exposition DU LUNDI 25 VENDREDI 29 AVRIL L’ELOGE DU SAVOIR, 5h-6h / Christine Goémé Histoire du Coran : Texte et transmission - Le manuscrit coranique sous la dynastie omeyade Cours de François Deroche, professeur au Collège de France LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE, 9h05-10h / Emmanuel Laurentin Histoire de la consommation LA COMPAGNIE DES AUTEURS, 15h-16h / Matthieu Garrigou-Lagrange Du lundi au jeudi : Jules Verne LES CARNETS DE LA CREATION, 20h55-21h Lundi Pascal Bouaziz, chanteur de Bruit Noir, album « I/III » (Ici d’ailleurs) Mardi William Laboury , cinéaste, doublement primé au festival de Court métrage de Clermont Ferrand, prix spécial du jury pour « Hotaru » palmarés Labo, prix Canal + pour « Fais le mort » dans le palmarès national Mercredi Thom Luz, metteur en scène

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Jeudi Eskimo, musicienne, ep « dansing shadows » Vendredi Mathieu Dufois, dessinateur, vidéaste, exposition « Celles qui restent » à la galerie Particulière à Paris

Contact presse France Culture Myriam Dacquin : 01 56 40 27 91 / [email protected]