bi csrs n° 004

Download BI CSRS N° 004

If you can't read please download the document

Upload: ludvik-lemblematik

Post on 21-Jan-2016

116 views

Category:

Documents


4 download

TRANSCRIPT

  • 31Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXCSRS en action I Evnement

    4me dition de la SEPRIcertaines des intuitions de recherche pr-sents en Cte dIvoire et surtout dinitier de nouveaux partenariats.Fort de sa dlgation de 16 membres dont 9 doctorants, 04 employs administratifs (communicateur, logistique, et transport), se sont pour le CSRS 30 travaux de recherche prsents sous formes de posters A0, A4 et vidos sur un splendide stand de 18m2 arbo-rant les couleurs du partenariat Ivoiro-suisse. Ce sont plus de 600 visiteurs de divers pro-fils (mnagres, lves, tudiant, journaliste, agriculteurs, chefs dentreprise, responsables dinstitutions de recherche, Ministre, ) qui ont pu dcouvrir lexpertise et les rsultats du CSRS en matire de recherche scientifique. Flicit pour le travail abattu cest mer-veill et surtout fire de disposer dune telle institution en Cte dIvoire quest repartie la dlgation des ministres avec leur tte le Ministre Ciss Ibrahim Bacongo aprs leur passage sur le stand du CSRS au dernier jour du salon.Cette SEPRI aura permis au CSRS de faire le tour de ses activits travers des pos-ters riches mettant en exergue la pluri et la transdisciplinarit qui le caractrisent et ainsi de conforter son statut dinstitution de rf-rence en matire de recherche scientifique et acqurir des ressources supplmentaires pour y maintenir sa prsence. Cest le lieu de fliciter le Ministres de lEn-seignement Suprieur et de la Recherche Scientifique pour la bonne organisation de ces 2 vnements.

    10 Tmoignage et reconnaissance du Ministre Ciss Bacongo quant lexpertise et la renomme internationale du CSRS11 Le Prof. Bassirou Bonfoh prsentant le CSRS et sa synergie de longue haleine avec le Ministre ivoirien de lEnseignement Sup-rieur et de la Recherche Scientifique12 Entretient avec la dlgation des autorits coutumires de Yamoussoukro sur la fertilit des sols et lutilisation de lengrais.13 Enregistrement de visiteurs14 Entretien dun chercheur du CSRS avec des tudiants15 Prsentation dun poster des lves du Lyce Mamie Adjwa de Yamoussoukro16 Entretient avec la dlgation des autorits coutumires de Yamoussoukro17 Enregistrement de visiteurs manifestant le besoin de mieux connaitre le CSRS18 Photo dau revoir de lquipe animatrice du CSRS au dernier jour du salon

    14

    15 16

    17 18

    10 11

    12

    13

  • 32 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXCSRS en action I Evnement

    Les chimpanzs sont les espces animales qui ont le plus t lobjet de recherche scientifique continue au Parc national de Ta. 33 annes de recherches ont t consa-cres cette espce emblmatique dont la renomme est aujourdhui mondiale. Cest en 1979 que le Professeur Chris-tophe Boesch a dbut ses recherches sur les chimpanzs du Parc national de Ta. 33 annes aprs, la Fondation pour les Chimpanzs Sauvages/Wild Chimpanzee Foundation (WCF) et ses partenaires ont consacr une huitaine de jours pour la diffusion de ces rsultats de recherches.

    Cet vnement a t clbr du 05 au 13 octobre 2012, lInstitut Franais de Cte dIvoire (IFCI) ancien Centre Culturel Fran-ais (CCF) et au Parc national du Banco. Lobjectif majeur tait de vulgariser les rsultats des tudes faites sur les chim-panzs, sur les points communs remar-quables qui existent entre les Hommes et les chimpanzs (98.76% de nos gnes en commun), sur la comprhension des menaces pesant sur les chimpanzs ainsi que sur leur habitat aussi bien court qu long terme et dainsi susciter un engagement national pour leur conser-vation en signant le manifeste. Ce fut un vnement riche denseignements mais galement haut en couleur.

    La crmonie douverture a t rehausse par la prsence de plusieurs minentes personnalits dont le Ministre de lEnsei-gnement Suprieur et de la Recherche Scientifique, le Ministre des Eaux et Fo-rts, les Ambassadeur de lInde et de la Suisse en Cte dIvoire.

    Les festivits des 33 ans de recherches et de conservation des chimpanzs de Cte dIvoire se sont articules autour de quatre grands axes : Exposition per-manente (Stand), Exposition de posters Scientifiques, Prsentations scientifiques et Sensibilisation et ducation environ-nementale.

    LExposition permanente a vu la partici-pation de 5 structures ont entretenu pen-dant huit jours le public qui sest dplac nombreux sur le site de lIFCI. Se sont lOf-fice Ivoirien des parcs et Rserves (OIPR),

    la Socit de Dveloppe-ment des Forts (SODE-FOR), le Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Cte dIvoire (CSRS) et la Cellule des Projets Environnementaux (CPE). En marge de lexposi-tion permanente, se te-nait aussi une exposition scientifique de 16 posters prsentant les travaux et rsultats de recherche des tudiants et chercheurs de la WCF.

    Huit (8) confrences scien-tifiques ont permis de faire la lumire sur le travail abattu et galement de fixer dans les esprits, les enjeux de la conservation de la biodiversit. Ce sont : Histoire du TCP : 33 ans de recherches

    sur les chimpanzs Les perspectives de la recherche sur

    les chimpanzs Maladies et menaces sur les chim-

    panzs La recherche du projet singe WCF, conservation des chimpanzs Limpact de la recherche sur la conser-

    vation des parcs et rserves Initiative de gestion durable de la faune

    et la flore dans les forts classes Enjeux de la conservation de la fort/

    intrts conomiques

    Les actions de sensibilisation et ddu-cation environnementale taient compo-ses dexposition permanente, de presta-tions thtrales, de projections de films et danimations spciales enfants. A lendroit des enfants, la CPE a conduit avec brio des ateliers interactifs, des animations culturelles avec chants, danses, concours de dessin, de miss co-nature et de gnie co-nature, du thtre, et des visites dans la fort du Parc national du Banco. Des lves de diffrentes communes dAbi-djan ont particip avec ferveur ces sances dducation environnementale. Des projections de films sur des espces

    animales du Parc national de Ta (chim-panzs, singes et hippopotame pygme), ont t utilises comme moyen de sen-sibilisation des adultes. La prsence trs remarque de la troupe thtrale Ymako Tatri, a apport un cachet spcial la sensibilisation des adultes avec les pices La fort l, si cest fini, Ah ! et Nos cousins de la fort . Les parties pre-nantes ont montr leur engagement pour cette cause. Les populations, dans leurs diversits, nont pas boud leur plaisir et cest ce titre quelles ont sign le mani-feste pour protger les chimpanzs et le Parc national de Ta.

    Cest avec des allocutions, reprsentation thtrale, visite guide en fort et remise de rcompenses aux laurats des diff-rents concours que la clture des festivi-ts des 33 ans du WCF sest droule au Parc national du Banco avec la participa-tion de nombreuses autorits.

    33 ans de rechercheet de conservationdes Chimpanzs en Cte d'IvoirePar M. Boris Kouakou

    1 Vue globale de la salle lors de la confrence dou-verture du Prof. Christophe Bsch

    2 Le Ministre de lEnseignement Suprieur et de la Recherche Scientifique M. Bacongo Ciss lors de son discours douverture officielle des festivits

    3 Le Prof. Christophe Bsch lors de sa confrence 5 Quelque personnalit prsente lors de la crmo-nie douverture

    6 La troupe thtrale Ymako Tatri lors dune repr-sentation

  • 33Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    2me Rencontre africaine des chercheurs, praticiens et dcideurs en approche cosystme et sant humaine

    1re Confrence Rgionale Afrique de lAssociation Internationale pour lEcologie et la Sant

    Porte

    Africa2013

    Date

    01 - 05October

    2013

    Destination

    AbidjanCte dIvoire

    Itinraire Changements globaux : causes et consquences sur la sant

    Adaptation et changementde comportements : place des approches intgres

    De la recherche laction : relations population, chercheurs et dcideurs

    www.csrs.ch/Africa2013/accueil.php

    Adaptation de la population aux changements globaux: La place des nouvelles approches

    pour le changement de comportement et des politiques

    Objectif gnral : contribuer la diffusion et au partage de connaissances et pratiques entre chercheurs, praticiens et dcideurs sur les approches intgres et les mthodes transdisciplinaires en rapport avec ladaptation des populations aux changements globaux.

  • 34 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXInterview

    InterviewCest assez rare de recevoir un journaliste la faveur du Conseil dAdminis-tration du CSRS. Cependant, il arrive de temps en temps, quun journaliste souhaite faire de linvestigation, et l, rien de tel quune rencontre avec les concerns. Ce fut le cas ce Jeudi 24 Mai 2012 avec Lucia Sillig qui crit dans Le Temps . A travers une approche trs sensible et professionnelle, elle est parvenue tout le long de son sjour au CSRS se faire une ide claire de lensemble des thmes de recherche qui y sont abords. Soucieux den savoir un peu plus sur lhte, la Rdaction est alls sa rencontre.

    LuciaSilligJournaliste en Suisse

    pour le journal le Temps

    Bonjour pouvez-vous vous prsenter? Je mappelle Lucia Sillig, je suis

    journaliste en Suisse pour le quo-tidien le temps qui est dit Ge-nve et je travaille pour la rubrique science et environnement.

    A quoi rpond votre visite en Abidjan ? Suite la rcente visite en Abi-

    djan de Monsieur Couvoisier qui est dsormais le nouveau Prsident de lAcadmie Suisse des Sciences Naturelles, il avait t assez en-thousiasm par ce quil avait vu. Il en a parl mes collgues et a jug quil tait important quon vienne savoir ce qui se passe ici, car en Suisse on nentend pas tellement parler du CSRS. Il ma racont un peu les recherches qui se faisaient ici et cela ma pouss venir.

    Vous travaillez pour le journal le temps, pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Le Temps est un journal qui

    couvre la partie francophone de la Suisse. Il comprend dj un gros cahier conomie, un chapitre ddi aux questions internationales et on a aussi la chance davoir tous les jours une page science pour laquelle je travaille.

    Aprs une journe passe au CSRS, quelles sont vos pre-mires impressions ? La premire impression qui se

    dgage est que lendroit est magni-fique, vraiment beau et bien situ en bordure de lagune. De tous les projets abords aujourdhui, je note quil y a des choses assez int-ressantes qui se font. Je nai pas eu suffisamment de temps pour aborder tous les sujets dans les moindres dtails mais je dois dire que jai t impressionn par cette ide de plantes que mangent les animaux surtout avec la recherche danti-oxidants dans ces plantes. Je trouve que cest une nouvelle approche qui me passionne dj.

    Comment le temps entend-il contribuer une meilleure vulgarisation des actions du CSRS partir du Nord ? Ce qui est intressant racon-

    ter cest surtout les domaines de recherche auxquels on ne pense pas vraiment quand on est en Suisse, parce quon ne vit pas dans le mme contexte, on na pas les mmes plantes autour, on na pas les mmes animaux, on na peut-tre pas les mmes approches, ni les mmes faons daborder la re-cherche.

    Interview ralise par M. Sylvain Koffi

  • 35Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXLemploy du semestre

    Ibrahim Doukour Employ du semestre

    Mieux sorganiserpour russir

    Vous avez t dsign employ du se-mestre quels sentiments vous animent en ce moment ? Cest vraiment un honneur pour moi

    dtre dsign employ du semestre, cela me fait beaucoup plaisir, cest pour moi la reconnaissance du travail accompli au CSRS.

    On dit de vous que vous maitrisez votre travail, vous respectez les dlais, bref vous tes efficace. Quel est votre secret ? Mon secret est tout simple, cest juste

    une question dorganisation, de calendrier, de planification et de suivi des actions au jour le jour.

    Pouvez-vous nous parler de votre par-cours tant acadmique que profession-nel ? Aprs lobtention du baccalaurat s-

    rie C, jai opt pour la comptabilit parce que jaimais beaucoup les chiffres et cest quelque chose que javais dcid de faire depuis bien longtemps. Aprs le bacca-laurat jai donc fais un BTS en Finance-Comptabilit que jai eu avec succs. Ds lors, jai pu intgrer la vie professionnelle en faisant des stages. Jai par la suite d-croch un boulot de comptable dans une grande pharmacie au Plateau o jai tout de mme pu mettre mes connaissances profit pour faire avancer lactivit de la pharmacie. Cest la suite de cela que je me suis retrouv au CSRS en rpondant un appel candidature. Jai t retenu et cest l que tout a vritablement com-menc.

    Frquentez-vous une association ? Non, je ne suis pas trop association en-

    core moins regroupement. Je nai jamais milit au sein dune association.

    Comment expliquez-vous cette vie en solitaire ? Je suis plutt dans mon coin rflchir

    comment faire avancer mon travail.

    A quoi ressemble le quotidien dun comptable au CSRS ? Je dirais que le quotidien dun comp-

    table au CSRS relve dun dfit quotidien, celui de finir toutes les tches que lon sest assignes au cours dune journe. Ceci tant, il faut tre capable rpondre aux dif-frentes attentes tant des chercheurs que de ladministration afin de ne pas laisser trainer les dossiers qui pour la plus part doivent traiter dans lurgence. Sassurer quon a bien accompli son travail vu les exigences des uns et des autres. En effet, lon a lobligation de fournir des informa-tions comptables et financire en temps rel vis--vis des bailleurs, des chefs de projets,

    Quel est laspect de votre travail que vous prfrez le plus ? Jaime tout, je suis un passionn de la

    comptabilit. Moi jaime tous les aspects lis mon travail.

    Comment conciliez-vous vie familiale et activit professionnelle ? Je dirai que ma vie professionnelle et

    ma vie familiale font bon mnage vu que jai une formidable pouse qui ne mnage aucun effort pour me soutenir. Jai aussi des collgues avec qui je mentends par-faitement favorisant un climat de travail convivial. En tout tat de cause lun nem-pite pas sur lautre bien au contraire.

    Quel est selon vous la spcificit de la comptabilit dans le milieu de la recherche en gnrale et du CSRS en particulier ?

    La comptabilit est un lment central dans le milieu de la recherche en ce sens quaucune activit de recherche ne peut se faire sans soutien financier consquent. Dans le cas du CSRS, la comptabilit per-met de faire une gestion efficiente des moyens financiers et autres. Elle assure aussi la disponibilit de la liquidit pour les activits de terrain, garantit que les fonds sont utiliss bon escient et rassure les bailleurs par des rapports financiers fiables et crdibles.

    Parlez-nous un peu de vos moments de dtente. Je vous dirai tout simplement que je

    prfre rester la maison. Ce nest pas comme avant o je mamusais beaucoup plus avec les amis. Depuis un bon mo-ment, je suis beaucoup casanier.

    On dit souvent que ceux qui russissent dans le milieu professionnel ont des modles. Est-ce le cas chez vous ? Oui bien sr, je voulais saluer au pas-

    sage Mme Sall Khady, qui est vraiment mon modle. Au niveau du CSRS, plus prcisment au niveau du service comp-tabilit. Cest elle modle parce quelle ma vritablement permis dtre ce que je suis aujourdhui.. Ds les premiers jours, elle ma pris comme son petit frre et ma donn tous les conseils ncessaires. Jai ds lors mis en pratique ses conseils et jai vu que cela a finalement port ses fruits. Je dirai donc que cest Mme Khady Sall qui est mon modle. Je suis galement reconnaissant lendroit du Prof. Bassirou Bonfoh, Directeur Gnral du CSRS pour son appui constant dans lexercice de mes fonctions.

    Votre personnalit en 3 mots. Respect, Rigueur et Professionnalisme.

    35

    Transfuge dune importante boite pharmaceutique, M. Doukour Ibrahim est un baroudeur de la comptabilit. Arriv au CSRS le 4 fvrier en 2009, il na cess de se rvler par la qualit et le srieux de son travail. Aprs plus de 3 ans passs au sein de linstitution, la plus haute hirarchie du CSRS vient de reconnaitre son mrite en le dsignant comme employ du semestre employ pour la priode allant de Mai Aot 2012. Cest donc avec beaucoup dintrt que cette interview est accorde M. Doukour Ibrahim en vue de faire davantage connaissance avec lhomme.

    Bulletin dInformation du CSRS N 003 I Avril 2012

    Interview ralise par M. Sylvain Koffi

  • 36 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    La Science avanceRecherches et Dcouvertes Soutenances Arrives et Dparts

    La Science en marche I Recherches et Decouverteses

    Incomprhensions politico-administratives et devenir des aires protges:

    Menaces sur le Parc National du Banco

    Dr. Lazare TIAResponsable du Laboratoire de Gomatique Environnementale

    et Agricole (LAGENA) - CSRS

    Enseignant-ChercheurUniversit de F. Houphout B.

    De la ncessit imprative de sortir la plante de la dgradation galopante de ses milieux naturels, la cration daires protges est internationalement re-connue comme une stratgie avre de conser-vation des cosystmes et de la biodiversit. Lefficacit de cette stratgie a t dautant plus reconnue quen 2009 la surface totale des aires protges dans le monde comptait pour 13,4 % des terres merges. En Afrique, 8 % des terri-toires des pays (2,4 millions de km) sont consa-crs aux aires protges. En Cte dIvoire, les parcs nationaux (8) et rserves (6) occupent 6,5 % du territoire national. Du fait de leur importance, trois de ces sites sont inscrits sur la liste des sites du patrimoine mondial de lUNESCO, savoir la rserve intgrale des Monts Nimba et les parcs nationaux de Ta et de la Como. En plus, les deux dernires font partie du rseau des rserves de la biosphre. En effet, ces espaces abritent des richesses souvent trop mconnues ou injustement sous-estimes.

    En dpit des enjeux plantaires et des efforts consentis, les incomprhensions et les conflits de comptences ns entre les diffrents acteurs cls des milieux administratif, politique et social dans le domaine de la gestion mettent mal le devenir de ces aires protges. Le Parc National du Banco (PNB) est lun des chantillons reprsentatifs des-paces protgs qui, en dpit de leur statut, font lobjet de convoitises nourries par lapptit des hommes politiques, administratifs et des popula-tions en qute constante de terres exploitables. En effet, le PNB est situ en pleine agglomration abidjanaise, entre les latitudes 521 et 525 nord et les longitudes 41 et 45 ouest. Il couvre une superficie de 3.473,55 ha et un primtre de 25,58 km. Il sert de protection naturelle la nappe deau souterraine qui alimente la ville dAbidjan.Le problme est qu partir de 2008, le PNB a t sujet des dboisements sans retenue avec une vitesse de croisire de 2009 (13,97 ha) 2010 (33,57 ha) dans le Triangle de Sagb (52 ha) ; la taille des garages automobiles anarchiques a doubl sous la ligne de haute tension, passant de 10,62 ha 21,25 ha pour la mme priode.Si ce rythme est maintenu (dboisement = 19,60 ha/an; extension garage = 10,63 ha/an), sans aucune intervention des services et des autorits comptentes, le Triangle de Sagb sera entire-ment phagocyt et englouti par la ville, en 2017.

    Il restera alors redfinir de nouvelles limites du parc (Figure 1) et attendre passivement de nou-veaux dboisements.

    En ralit, cette situation peut tre vite car en gnral, les populations sont disposes respec-ter les lois portant rglementation de la gestion et la protection des aires protges lorsque les conditions y affrentes sont runies. Ce respect de la lgislation est le plus souvent rompu et bafou lorsque les autorits administratives, poli-tiques et judiciaires laissent entrevoir des brches lies un manque de rigueur dapplication des lois ou, tout simplement, un mpris des lois. Ltude conduite par le Laboratoire de Gomatique En-vironnementale et Agricole (LAGENA) a permis de montrer quil existe une corrlation entre une mauvaise dcision des autorits comptentes et la dgradation des cosystmes naturels, suite linstigation des populations franchir les bar-rires dresses par la lgislation que suscite cette dcision. Chaque indlicatesse ou mauvaise dcision est quantifiable en termes de dgra-dation de la superficie des aires protges et de lappauvrissement de la diversit biologique des milieux naturels, moyen, court ou long terme. Aussi ressort-il que seuls des efforts concerts soutenus par des comportements co-citoyens et des engagements sincres laisser un legs aux gnrations futures en matire denvironnement, peuvent contribuer assurer une conservation durable des aires protges en Cte dIvoire.A ce titre, la Cte dIvoire a rcemment lance un projet damnagement dudit parc grce a un financement du Fonds pour lenvironnement mondial (FEM), le plus important des fonds sur le climat. En attendant le dmarrage effectif des travaux, dont la date na pas t prcise, les autorits ont inaugur lespace co-touristique amnag lentre du parc avec lappui du Japon.

    Tant que les textes de loi portant sur la conser-vation des cosystmes naturels ne seront pas appliqu, les gnrations futures nauront que les bibliothques pour leur culture et leur ducation en matire denvironnement. Les espaces occu-ps aujourdhui par la vgtation et les splendides espces animales feront place aux beaux difices humains. Alors, les gnrations actuelles seront ternellement redevables celles venir de leur ngligence et leur mauvaise gestion du bien com-mun: la nature.

  • 37Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXLa Science en marche I Recherches et Decouvertes

    Figure : Perspectives du Parc National du Banco lhorizon 2017

    Dans le cadre du renforcement de la coopration scientifique ivoiro-suisse, un fond dnomm PNUD 2 a t mise en place depuis le dbut de lanne 2012. Ce fond a permis le financement de plu-sieurs projets dont le projet dnomm R-Pod, essais en fort dense ivoirienne avec un drone. Ce projet est le fruit dune collaboration entre deux chercheurs Suisse lun de la Haute Ecole dIngnierie et de Gestion - Vaud (HEIG-VD) et lautre des Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genve et deux chercheurs ivoi-riens des Universits Nangui Abrogoua et Felix Houphout Boigny et du Centre Suisse de Re-cherches Scientifiques en Cte dIvoire. En effet, du fait du manque de formations fores-tires dans les zones rurales, une forte pres-sion humaine est exerce sur toutes les aires protges. Lon a besoin dun outil comme la cartographie, essentiel pour la conservation et la gestion du milieu naturel et qui permet doptimi-ser le travail de terrain. La disponibilit dimages permet dvaluer limportance des surfaces protger. Limagerie satellitaire est extrmement utile car elle permet de cartographier de grandes sur-faces. Cependant, en zone forestire tropicale, la disponibilit dimages est trs fortement r-duite par la prsence dun couvert nuageux ou de fortes brumes (sur la zone du Parc Nationale de Ta, seule une image sur 100 est utilisable). De plus lacquisition dimages rcentes ncessite un financement relativement lev pour un projet de recherche couvrant seulement une partie rduite de limage satellitaire. Lalternative est alors la mission arienne par avion, qui reste galement difficile mettre en place selon les rgions pour des questions de mto et dorganisation.Le dveloppement dun drone de petite taille (80 cm denvergure), devrait rpondre parfaitement au besoin de la recherche scientifique des natu-ralistes ou des gestionnaires sur le terrain pour

    obtenir des images couleurs ou fausses couleurs (proche infrarouges) sur des surfaces de 10 20 km2 par jour. Le drone est transportable sur le terrain dans une valise et fournit quasi-ins-tantanment les images selon le plan de vol mis en place. En vue de se rendre compte de son effectivit, des essaies ont t effectues dans le Parc national de Lamto, dans la fort des Maraies Tanoh Ehi et dans la fort dAdiopodoum. Avant la mission de terrain un sminaire dune journe a t organis au Centre Suisse de Re-cherches en Cte dIvoire afin de prsenter loutil et ses caractristiques. A cette prsentation plusieurs institutions et ministres ont t invits parmi lesquels on peut citer lOffice Ivoirienne des Parcs et Rserves (OIPR), la Socit de D-veloppement des Forts (SODEFOR), Institut de Gographie Tropical (IGT), INPROBOIS, le CURAT, lANADER, le CNTIG et les Universits Nangui Abrogoua et Felix Houphout Boigny. A la fin de ce sminaire, toutes ces institutions ont montr leur intrts ce projet et ont souhait voir les rsultats des diffrentes essaies.Aprs une semaine de tourne dans les diff-rentes formations, une sance de restitutions a t organis pour prsenter les rsultats desdits essaies.

    Essais en fort dense ivoirienne du drone (R-POD)

    Aire grignote

    Par Prof. Bakayoko Adama

  • 38 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXLa Science en marche I Recherches et Decouverteses

    Des travaux mens depuis 2010 au CSRS ont montr que les plantes consommes par les chimpanzs pourraient offrir une opportunit de lutte contre le stress oxydatif. Cette tude est conduite dans le cadre dune collaboration entre le Centre Suisse et les Universits dAbobo-Adjam et de Cocody. Aujourdhui, le stress oxydatif est devenu une notion incontournable en biologie mdicale et est incrimin dans plus de 200 maladies dont le diabte, le cancer, le VIH/sida, etc. Les radicaux libres, lorigine de ce stress, sont impliqus, en tant que mdia-teurs, dans la progression de ces nombreuses maladies chroniques et dans le vieillissement prcoce des cellules en gnral. Les radicaux libres peuvent avoir une origine endogne (rac-tions enzymatiques et non enzymatiques dans lorganisme) ou exogne (fume de cigarette, polluants environnementaux, radiation, certains mdicaments, etc).

    Les antioxydants sont des molcules qui peuvent contrecarrer laction nocive des radicaux libres. Leur consommation rgulire contribue pr-venir le stress oxydatif et maintenir un bon tat de sant. En raison de la toxicit de nom-breux antioxydants de synthse, la recherche des sources importantes dantioxydants naturels demeure un dfi pour les systmes sanitaires et agroalimentaires. De nouvelles approches sont donc ncessaires. Une dmarche originale base sur une approche bio-culturelle a t ins-pire par les Professeurs Luc Montagnier (Prix Nobel de Mdecine) et Vittorio Collizi lors de leur passage au CSRS en 2008.Le CSRS travaille depuis des dcennies sur le comportement des primates, y compris leurs ha-bitudes alimentaires et dautomdication. Bas sur le concept du One Health : valeur ajoute de linterface (homme-animal-environnement),

    ce travail explore lalimentation des chimpanzs, plus proches parents de lHomme (99% dADN en commun). Ces primates sont en majorit frugivores, mais consomment aussi les autres organes (feuilles, corces) de plusieurs arbres en fonction de la disponibilit dans la fort.

    Le dpistage des activits antioxydantes ont montr que les plantes consommes par les chimpanzs possdent un trs fort pouvoir de pigeage des radicaux libres et de rduction du fer. Ces activits antioxydantes sont super-posables celles de la vitamine C et lacide gallique (Fig 1), deux puissants antioxydants reconnus. Quelques espces vgtales actives sont les figuiers tels que Ficus elasticoides (Fig 2), Ficus lyrata, Ficus thonningii et Ficus mucuso. Les figuiers entrent aussi dans lalimentation et les soins de sant de lHomme dans diverses parties du monde. Le rgime alimentaire des chimpanzs est une piste prometteuse explo-rer davantage pour la recherche de nouvelles molcules antioxydantes potentiellement utili-sables en mdecine humaine. Des investigations plus pousses sur ces plantes sont en cours et contribueront certainement gnrer une valeur ajoute linterface homme et nutrition animale par la production des nutraceutiques.

    Angoran Ahoua RmiDoctorant au CSRS

    Universit Nangui Abrogoua Cte dIvoire

    Vitamine C (Produit de rfrence) Extrait mthonolique de Ficus elasticoides

    Radical DPPH (Tmoin)

    Figure 1: Pigeage du radical DPPH (violet) : passage de la couleur violette au jaune

    Alimentation des chimpanzs:piste pour de nouveaux complments alimentairespour les humains

    Figure 2: Branche de Ficus elasticoides (Moraceae)

  • 39Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXLa Science en marche I Recherches et Decouvertes

    Attik mal conserv et mal rchauffQuels risques?

    Lattik, aliment typiquement ivoirien, est une semoule, un ensemble de granuls de manioc ferment, partiellement ds-hydrats et cuits la vapeur. A lorigine, il constituait la nourriture de base des groupes ethniques Adjoukrou, Alladjan, Ebri, Avikam et Aizi qui en sont les plus gros producteurs et consommateurs. Aujourdhui, avec lurbanisa-tion croissante, la production et la consom-mation de lattik se sont rpandues sur toute ltendue du territoire ivoirien, dans les pays de la CEDEAO et en Occident (France, Belgique). Il constitue par consquent une source impor-tante de revenus pour les acteurs de la filire manioc et permet aux femmes de se prendre en charge. La microflore du manioc et du fer-ment utilis dans la fermentation de la pte de manioc est domine par les espces de Bacillus spp (dont le groupe B. cereus) qui contribuent la dtoxification du manioc en cyanure et au ramollissement de la pte au cours de la fer-mentation participant lamlioration du got et de la texture de lattik. Cependant, certains clones de B. cereus responsable de diarrhes, de crampes abdominales, de vomissements et de nauses peuvent se dvelopper dans le produit final vendu sur le march limitant sa dure de conservation et pouvant entrainer des maladies chez le consommateur. Lattik commercialis dans le march informel en Cte dIvoire est-il contamin par les espces virulentes du groupe B. cereus. Si oui, prsentent-elles un risque pour le consommateur? Lanalyse des systmes de production de 16 femmes slectionnes au hasard Abidjan a montr que les sites de production de lattik taient le plus souvent dans un tat dinsalubrit sans dispositifs de gestion des dchets solides et liquides. Lattik vendu sur les marchs Abidjan est contamin aussi bien par les spores que par les formes vgtatives de B. cereus. Cette contamination est probablement favorise par les conditions prcaires de conservation et par les nombreuses manipulations de lattik pendant la vente. La temprature moyenne de lattik (29,2 2C) est favorable au dveloppe-ment de B. cereus dont loptimum de croissance se situe 30C. La prvalence des bactries du groupe B. cereus des 306 chantillons dattik analyss taient de 25,2% avec une charge moyenne de 2,4x103 UFC/g. Au total, 6,2% de lattik prsentaient un danger pour la sant du consommateur. La probabilit de consommer de lattik contamin par B. cereus tait de 16%. Un total de 73 souches prsomptives de B. cereus slectionnes au hasard parmi celles isoles de lattik vendu sur les marchs a t

    identifi par PCR et les isolats taient composs de B. cereus sensu stricto (43,8%) et de B. thu-ringiensis (56,2%). Lisolement de B. cereus dans un aliment nim-plique pas ncessairement un risque pour la sant humaine, car toutes les souches ne sont pas pathognes. Ainsi donc pour dterminer si les souches identifies prsentaient un danger pour le consommateur, les gnes de virulence ont t mis en vidence. Au total, 72 (98,6%) souches slectionnes au hasard hbergeaient au moins un gne impliqu dans le syndrome diarrhique tandis quune seule souche (0,4%) hbergeait le gne responsable de la toxine mtique. Lantibiogramme a montr que toutes les souches testes sont multirsistantes et les fortes rsistances ont t observes au niveau du ciprofloxacine, de la ttracycline, de la vanco-mycine et du chloramphnicole. La multirsis-tance des souches aux antibiotiques peut causer un rel problme de sant pour le consom-mateur car la transmission de la rsistance dautres bactries du tractus intestinal est pos-sible. En conclusion, lattik vendu sur le mar-ch Abidjan est rgulirement contamin par les souches toxinognes et multirsistantes du groupe B. cereus. La prsence de B. cereus dans lattik signifie quil peut y avoir la prsence dautres microbes trs dangereux tels que ceux responsables de la fivre typhode, le cholera. Le risque de toxi-infection pourrait tre consi-drablement rduit par lintroduction de bonnes pratiques dhygine au cours du processus de prparation et de vente, une cuisson suffisante et le rchauffage la vapeur de lattik achet sur le march avant toute consommation ainsi quune bonne conservation sont ncessaires.. Cette tude est cofinance par le Centre Suisse de Recherches Scientifiques (CSRS), le Pro-gramme dAppui Stratgique la Recherche de lEnseignement Suprieur (PASRES) et lEcole Polytechnique de Zrich (ETHZ).

    Bassa Antoine YobouetDoctorant au CSRS

    Universit Nangui Abrogoua Cte dIvoire

  • 40 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXLa Science en marche I Soutenances

    M. Jean Tenena CoulibalyPHD Student, Ecosystem Health unit/ juin 2012 / Swiss-TPH, University of Basel

    Thme: "Epidemiology and diagnosis of schistosomiasis in preschool-aged child-ren in Azagui, south Cte dIvoire"

    M. Antoine N'guessanPHD Student, Primates et Autres Vertbrs / 25 octobre 2012 / Universit Flix Houphouet Boigny de Cocody

    Thme: "Aspects quantitatifs et qualitatifs du rgime alimentaire des chimpanzs (Pan troglodytes verus, Blumenbach 1779) au parc national de Ta, Cte dIvoire"

    M. Emile TchicayaPHD Student, Ecosystem Health unit/juin 2012 / Swiss-TPH, University of Basel

    Thme: "Evaluation de lefficacit dinsecticides de longue dure, de traitement intra domiciliaire et de rimprgnation de moustiquaire sur les vecteurs du paludisme en milieu semi-naturel, au centre de la Cte dIvoire."

    M. Hgaza K. Valerie KouamPHD Student, Systme de Production Agricole / 02 Novembre 2012 / Universit Flix Houphouet Boigny de Cocody

    Thme: "Contribution ltude du proces-sus dlaboration du rendement chez ligname (Dioscorea alata L)"

    Le mardi 31 Juillet 2012, la traditionnelle pause-caf du Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Cte dIvoire (CSRS) a pris une contenance toute distinctive empreinte de solennit. Fter tous les nouveaux pro-mus du CAMES (Professeurs/Matres Assistants), les promus au grade de docteurs et tudiants ayant rcemment pass le cap de Master, ainsi en a dcid la Direction Gnrale du CSRS en unit avec lAmicale des Chercheurs. Au menu, mots de flicitations, cocktail, musique, humour !!! La circonstance tait toute trouve pour rendre un vibrant hom-mage tous ces chercheurs qui de par leur travail acharn continuent de porter trs haut limage du CSRS. LAmbassade de Suisse en Cte dIvoire tait galement reprsente par M. Bardill Werner (1er conseiller de lambassadeur) et M. Franz Keller (defenseur de la musique folkhlorique de la confdra-tion helvtique). Ce dernier a gratifi lassemble dun savoir-faire artistique tir de la tradition Suisse, ce qui lui a valu un tonnerre dapplaudissement. Pour le Prof. Bassirou Bonfoh, Directeur Gnral du CSRS, cette crmonie traduit la volont de linstitution de clbrer le mrite et lexcellence. Cest pourquoi, lors de la remise des attestations aux rci-piendaires, il les a exhorts continuer dans cette dynamique afin de propulser davantage la maison ivoiro-suisse dans son rle de pionnier de la recherche scientifique lchelle nationale et internationale. Etaient lhonneur, 13 chercheurs dont 4 Maitre de Conf-rence (Kon Inza, Kon Mamidou, Adama Bakayoko, Adou Yao), 3 Matres Assistants (Kon Brama, Soro Dognimetton,

    Soro Senan), 3 Docteurs (Emile Tchicaya, Coulibaly Jean Tenena, Kon Gnangadjomon ) et 3 DEA (Ahoua Remy, Kon Bognan et Stephanie Gleanou). Cr au lendemain des Ind-pendances, le Conseil Africain et Malgache de lEnseignement Suprieur (CAMES) constitue ce jour, le fer de lance de la recherche Scientifique et de lEnseignement Suprieur au plan continental. Sa dernire session tenue Abidjan du 16 au 24 Juillet 2012 a permis de couronner plus dune centaine de chercheurs (tout horizon confondu) dont 7 pour le CSRS. A en croire certains chercheurs du CSRS, la prochaine session du CAMES pourrait enregistrer plus de russites eu gard lengouement suscit par cette clbration. Vivement quil en soit ainsi.

    Mention trs honorableavec flicitations du Jury

    Mention trs honorableavec flicitations du Jury

    Mention trs honorableavec flicitations du Jury

    Mention trs honorableavec flicitations du Jury

    Mrite au CSRS : Plusieurs chercheurs clbrs aprs leur accession aux grades de Professeur, Matre Assistant et Docteur des universits

    Soutenances et Promotion au CAMES

  • 41Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Le CSRS compte dans son effectif pour la priode allant de Janvier Aot 2012, 4 nouveaux em-ploys, 13 DEA, 5 doctorants et 1 Post Doc.

    La Science en marche I Arrives et Dparts

    Nom et prnoms Fonction Service / Projet DateBion Desiree Epouse Konan Chef de service RH & Moyens Generaux 16/07/2012

    Foungnigu Yo Assistante RH & MG RH & Moyens Generaux 17/10/2012

    Diaki Guillaume Fulgence Assistant RH & MG RH & Moyens Generaux 31/05/2012

    Kabore Hahoua Stagiaire Intendance 23/05/2012

    Konan Yao Marcelin Stagiaire Bringakro 01/10/2012

    Kouakou Kouadio Denis Chef de service RH & Moyens Generaux 12/10/2012

    Soro Lacina Stagiaire Laboratoire de Microbiologie 28/06/2012Yapi N'cho Davy Eudes Operateur de Saisie Stagiaire HDSS Taabo 14/02/2012

    Adjet Affouda Abel Doctorant Afrique One 01/07/2012Ahossi Josiane Marie Stella Etudiante en DEA PASRES N 79 01/06/2012

    Aka Jean Claude Etudiant en DEA PASRES N53 01/03/2012

    Aka Solange Chercheur Post Doc PASRES N79 15/06/2012

    Akaffou Akaffou Nicaise Thse EISMV CSRS DESA 13/08/2012

    Assoumy Abelou Moumouni Doctorant DESA 03/09/2012

    Banninjer Dominique DESA 13/10/2012

    Becker Sorn Leif Doctorant NIDIAG

    Bellai Golou Louise Etudiante en DEA Anmie / AvecNet 01/04/2012

    Bovet Nicolas Etudiant en DEA Bourse Fondation du CSRS 22/03/2012

    Brou Kouam Aristide Etudiant en DEA DESA 01/08/2012

    Brou Kouassi Herve Etudiant en DEA PASRES N62 01/06/2012

    Bitty Zahoui Boris Thse EISMV DESA 08/08/2012

    Chamartin Frederique Doctorante Co-infection/FNS 17/07/2012

    Cisse Abdoulaye Etudiant en DEA PASRES N 53 01/03/2012

    Cobo Emilio Etudiant en DEA RASAPCI 01/08/2012

    Da Giau Simona Etudiante en Master Projet Palmier Cte d'Ivoire 03/07/2012

    Doffou Pulcherie Doctorante NCCR-NS RP5 01/03/2013

    Driscoll Daniel Alexander Etudiant en Bachelor TCP 25/04/2012

    Fhlich Marlen Doctorante TCP

    Gbagnon Gol Nadge Thse EISMV CSRS / Recherches Directeur 01/08/2012

    Hofer Lorenz Martin Civiliste STPH / Etat Suisse 01/05/2012

    Kanoute Youssef Baptiste Etudiant en Master NCCR-NS RP10 02/05/2012

    Konan Roland Valrie Doctorant DESA 10/08/2012

    Kone Issouf Etudiant en DEA NCCR-NS RP5 01/03/2013

    Kouam Koffi Ulrich DAvila Etudiant en DEA DESA 01/08/2012

    Mai Arthur Etudiant en Master Fairmed/Swiss TPH 01/05/2012

    Mori Doua Bandhe Prisca Etudiante en DEA DESA 01/08/2012

    Mwachui Mwanajaa Etudiante en Master Leptospirose 05/06/2012

    Narh Charles Akugbey Etudiante en Master DESA 01/01/2011

    N'goran Corine Erolia Etudiante en DEA PASRES N 80 12/06/2012

    Nowak Astrid Kathrin Doctorante TCP 04/05/2012

    Quaye Charles Doctorant DESA 01/01/2011

    Singambaye G. M'beurnodji Thse EISMV Afrique One 06/08/2012

    Yapo Armel Elysee Etudiant en DEA PASRES N79 01/06/2012

    Zahui Gnango Juvenal Doctorant DVRA 01/08/2012

    EMPLOYS

    CHERCHEURS

    ArrivesDparts

  • 42 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    PublicationsLa frquence et le volume ddition des publications scientifiques sont des baromtres importants pour apprhender lampleur des activits dans un centre de recherche. Les chercheurs du CSRS stant appro-pri ce principe, lon a enregistr pour lanne 2012 plus de 50 publi-cations dans de prestigieux jour-naux scientifiques. Pour nos lec-teurs, nous en avons slectionn 26 soit 13 par dpartement pour donner un aperu de la production scientifique du CSRS.

    A toutes et tous bonne lecture !

    La Recherche en marche I Publications

    Betsi NA, TCHICAYA ES and Koudou BG (2012) Forte prolifration de larves dAn. gambiae et An. funestus en milieux rizicoles irrigus et non irrigus dans la rgion forestire ouest de la Cte-dIvoire. Bulletin de la Socit de Pathologie Exotique 1-10.

    Bonfoh B, Mnch AK, Diallo B, Zinsstag J, Hattendorf J and . (2012) Clinical status of women and children: a medical study among the kel Alhafra. In: Munch AK (ed) Nomadic womens health practice: Islamic belief and medical care kel Alhafra Tuareg in Mali, pp 253-265. Schwabe AG, Basel (Suisse).

    Calvignac-Spencer S, Adjogoua EV, Leendertz FH, Akoua-Koffi C, Hede-mann C, Schubert G, Ellerbrok H, Leendertz SAJ and Pauli G (2012) Origin of Human T-Lymphotropic Virus Type 1 in Rural Cte dIvoire. Emerging Infectious Diseases 18: 830-833.

    Calvignac-Spencer S, Leendertz SAJ, Gillespie TR and Leendertz FH (2012) Wild great apes as sentinels and sources of infectious disease. Clinical Microbio-logy and Infection 1-7.

    Kon B, Feagan M, Houenou YA, Brou N, Houenou PV, Fayomi B, Ngnikam E, Cisse G, Spiegel J and Kouassi E (2012) Facilitating the Relationship Between Researchers and Policy-Makers: Experiences from Three Ecohealth Projects in West and Central Africa. EcoHealth 1-7.

    Kon G (2012) The politics of counter-insurgency: How did the young patriots emerge in Cte dIvoire? In: Guichaoua Y (ed) Understanding collective political violence, pp 222-245. Palgrave Macmillan, Hampshire; New York.

    Koudou BG, Tanner M and Utzinger J (2012) Effects of Irrigated Rice Fields and Seasonality on Plasmodium Transmission in West Africa, Particularly in Central Cte dIvoire. In: Rodriguez-Morales AJ (ed) Current Topics in Tropical Medicine, pp 155-168. Intech.

    Messerli P, Ludi E and Breu T (2012) Green economy: development oppor-tunity or buzzword? Evidence for policy series, global edition, Bern, Switzerland: NCCR North-South 1-4.

    Raso G, Schur N, Koudou BG, Tchicaya ES, Rohner F, Ngoran EK, Silu KD, Matthys B, Assi S, Tanner M and Vounatsou P (2012) Mapping malaria risk among children in Cte dIvoire using Bayesian geostatistical models. Malaria journal 11.

    Righetti A, Koua A, Adiossan L, Glinz D, Hurrell R, Ngoran EK, Niamk S, Wegmller R and Utzinger J (2012) Etiology of Anemia among Infants, School-Aged Children, and Young Non-Pregnant Women in Different Settings of South-Central Cte dIvoire. American Journal of Tropical Medicine and Hygiene (In press).

    Silu B, Ciss G, Kon B, Zurbrgg C and Savan I (2012) Equit daccs leau potable dans un Contexte de diversit de modes dapprovisionnement: Cas de la ville de Bouak (Cte DIvoire). European Journal for Scientific Research 72: 298-310.

    Winkler MS, Tchicaya ES, Koudou BG, Donz J, Nsanzabana C, Mller P, Adja AM and Utzinger J (2012) Efficacy of ICON Maxx in the laboratory and against insecticide-resistant Anopheles gambiae in central Cte dIvoire. Malaria journal 11: 1-10.

    Zinsstag J, Meisser A, Schelling E, Bonfoh B, Tanner M (2012) From two medicine to one health and beyond. 79[2], 62-66. 2012. Johannesburg (South Africa), Onderstepoort Journal of Veterinary Research. 1-7-2011.

    M. Jean-Philippe Zeia

    42 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Aot 2012

    Adlhoch C, Kaiser M, Loewan A, Ulrich M, Forbrig C, Adjogoua EV, Akoua-Koffi C, Couacy-Hymann E, Leendertz SAJ, Rietschel W, Boesch C, Ellerbrok H, Schneider BS, Leendertz FH (2012) Diversity of Parvovirus 4-like Viruses in Humans, Chimpanzees, and Monkeys in Hunter-Prey Relationships. Emerging Infectious Diseases 18: 859-862.

    Bakayoko A, Kon WM, Nafan D, Tra Bi FH, Traor D (2012) Impact de lamnagement sur la flore et la structure de la vgtation de la fort classe de la Bossmati lEst de la Cte dIvoire. Annales de Botanique de lAfrique de lOuest 7: 135-151.

    Boesch C (2012) From material to symbolic cultures: Culture in primates. In: Valsiner J (ed) Oxford Handbook of Culture and Psychology, pp 1-23. [Univer-sity of Oxford], Oxford.

    Gonedel Bi S, Kon I, Bitty EA, Bn JC, Akpatou KB, Zinner D (2012) Distribution and Conservation Status of Catarrhine Primates in Cte dIvoire (West Africa). Folia Primatol 83: 11-23.

    Hgaza VK, Diby LN, Oberson A, Tschannen A, Ti Bi T, Sangakkara R, Ak S, Frossard E (2012) Nitrogen use by yam as affected by mineral fertilizer application. Agronomy Journal 104: 1558-1568.

    Kon I, Glanou KE, Agnissan A, Koffi DA, Zadou DA, Ibo GJ (2012) Mo-bilisation sociale indite pour sauver une fort du domaine rural dans le sud-est de la Cte dIvoire: le rle des logiques socioculturelles. Fort et humains: une communaut de destin Chapitre 2: 2-38-2-44.

    Kon WM, Vargas M and Keiser J (2012) Anthelmintic activity of medici-nal plants used in Cte dIvoire for treating parasitic diseases. Parasitologic Research 110: 2351-2362.

    Khl HS, Nguessan KA, Riedel J, Metzger S, Deschner T (2012) The effect of climate fluctuation on chimpanzee birth sex ratio. PLoS One 7: 1-8.

    NGoran PK, Boesch C, Mundry R, Ngoran EK, Herbinger I, Yapi FA and Khl H (2012) Hunting, Law Enforcement, and African Primate Conservation. Conservation biology 00: 1-7.

    Soro D, Kon WM, Kon D, Kamanzi AK (2012) Evaluation de lactivit anti-fongique par bioautographie de quelques plantes mdicinales de Cte dIvoire contre deux formes spciales de fusarium oxysporum. Agronomie Africaine 24: 19-28.

    Zadou DA, Kon I and Guhi Ibo J (2012) Cadre institutionnel et organi-sationnel de la mise en oeuvre de la gestion communautaire de la fort des marais Tano-Ehy au sud-Est de la Cte dIvoire: forces et contraintes. Euro-pean Scientific Journal 8: 55-78.

    Zuberbhler K (2012) Primate Communication. Nature Education Knowle-dge 3(10):83.

  • 43Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXLa Recherche en marche I Publications

    Adiko AF, Yao YL, Amani NG (2012) Quand une femme Ebri accouche, on la traite avec les mmes soins jusquaujourdhui, pour quelle grossise!: Etude de la dimension identitaire du Tambruya Abidjan. European Scientific Journal 8: 68-81.

    Ahoua ARC, Kon WM, Konan AG, Tra Bi FH, Bonfoh B (2012) Antioxidant activity of eight plants consumed by great apes in Cte dIvoire. African Journal of Biotechnology 11: 11732-11740.

    Betsi NA, TCHICAYA ES, Koudou BG (2012) Forte prolifration de larves dAn. gambiae et An. funestus en milieux rizicoles irrigus et non irrigus dans la rgion forestire ouest de la Cte-dIvoire. Bulletin de la Socit de Pathologie Exotique 1-10.

    Bchir M, Schelling E, Hamit MA, Tanner M, Zinsstag J (2012) Parasitic infec-tions, anemia and malnutrition among rural settled and mobile pastoralist mothers and their children in Chad. EcoHealth 9: 122-131.

    Bchir M, Schelling E, Kraemer K, Schweigert F, Bonfoh B, Crump L, Tanner M, Zinsstag J (2012) Retinol assessment among women and children in sahelian mobile pastoralists. EcoHealth 9: 113-121.

    Bonfoh B, Mnch AK, Diallo B, Zinsstag J, Hattendorf J (2012) Clinical status of women and children: a medical study among the kel Alhafra. In: Munch AK (ed) Nomadic womens health practice: Islamic belief and medical care kel Alhafra Tua-reg in Mali, pp 253-265. Schwabe AG, Basel (Suisse).

    Chouaibou MS, Chabi J, Bingham GV, Knox TB, Ndri L, Kesse NB, Bonfoh B, Jamet HVP (2012) Increase in susceptibility to insecticides with aging of wild anopheles gambiae mosquitoes from Cte dIvoire. BMC Infectious Diseases 12: 1-7.

    Frst T, Kigbafori SD, Ouattara M, Ngoran DN, Adiossan LG, Nguessan Y, Zouzou F, Kon S, Ngoran EK, Utzinger J (2012) Schistosomiasis, Soil-Trans-mitted Helminthiasis, and Sociodemographic Factors Influence Quality of Life of Adults in Cte dIvoire. PLoS Neglected Tropical Diseases 6: 1-12.

    Kon G (2012) The politics of counter-insurgency: How did the young patriots emerge in Cte dIvoire? In: Guichaoua Y (ed) Understanding collective political violence, pp 222-245. Palgrave Macmillan, Hampshire; New York.

    Raso G, Schur N, Koudou BG, Tchicaya ES, Rohner F, Ngoran EK, Silu KD, Matthys B, Assi S, Tanner M, Vounatsou P (2012) Mapping malaria risk among children in Cte dIvoire using Bayesian geostatistical models. Malaria journal 11.

    Silu B, Ciss G, Kon B, Zurbrgg C, Savan I (2012) Equit daccs leau potable dans un Contexte de diversit de modes dapprovisionnement: Cas de la ville de Bouak (Cte DIvoire). European Journal for Scientific Research 72: 298-310.

    Traor SG, Bonfoh B, Krabi R, Odermatt P, Utzinger J, Rose KN, Tanner M, Frey J, Quilicy ML, Koussmon M (2012) Risk of vibrio transmission linked to the consumption of crustaceans in coastal towns of Cote dIvoire. Journal of Food Protection 75: 1004-1011.

    Winkler MS, Tchicaya ES, Koudou BG, Donz J, Nsanzabana C, Mller P, Adja AM, Utzinger J (2012) Efficacy of ICON Maxx in the laboratory and against insecticide-resistant Anopheles gambiae in central Cte dIvoire. Malaria journal 11: 1-10.

    43Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Aot 2012

  • 44 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Programmes majeurs

    AvecNet Projet PNUD II

    Programmes majeurs I AvecNet I Projet PNUD 2

    Dans le cadre du Projet de renforcement du parte-nariat scientifique Ivoiro-Suisse, diverses thma-tiques de recherches sont abordes, dont celles lies directement ou indirectement la protection des ressources en eaux, forestires et environnementales et la protection des animaux en danger.

    Le projet CSRS-PNUD2, projet de renforcement du partena-riat scientifique Ivoiro Suisse , prvu pour une dure de (2) deux ans comporte 4 sessions dont 2 dj coules avec 1 laurat pour la 1re session acheve en fvrier 2012 et 11 laurats pour la 2me session du projet acheve en juin 2012.

    Ce sont plusieurs missions sur le terrain qui sont effec-tues et programmes avec lappui du CSRS lintrieur du pays et en Abidjan comme ce fut le cas avec le laurat N10 , lquipe de M. Romain Roubaty et Mme Krauer Diaby Mariame de lInstitut de lutte contre la Cybercriminalit en Suisse (ILCE) qui a trait de la Cybercriminalit avec la Direc-tion de lInformatique et des traces technologiques (DITT) du Ministre de lintrieur sur le phnomne du Broutage en CI.

    Les activits sur le terrain ont t menes avec succs pour le laurat N1 de la session 1 Dr Xavier Perret de lUniversit de Genve (UNIGE) et son partenaire Prof. Zz Adolphe de lInstitut National Polytechnique Houphout Boigny (INPHB).

    Du 28 Mai au 1er Juin 2012, sest tenu, au Centre

    Suisse de Recherches Scientifiques en Cte dIvoire (CSRS), un atelier de formation intitul Mixed effects models in Entomology with R visant au

    renforcement des capacits des chercheurs membres du programme AvecNet. Y ont pris part une quarantaine de participants provenant de sept (7) pays que dont le Benin, le Burkina Faso, la Cte dIvoire, le Kenya, le Royaume Uni, la Suisse et la Tanzanie.

    De manire plus spcifique il tait question de donner aux bnficiaires les capacits danalyser de donnes entomo-logiques collectes dans le cadre du programme AvecNet. Les modules prsents se rsumaient en (i)Linear regression, (ii)Generalised linear models, (iii)Linear mixed models, (iv)Generalised linear mixed models et (v) Introduction to expe-rimental design .

    Chaque module tait suivi de sessions pratiques permettant aux chercheurs dappliquer la thorie partir du logiciel R.

    Latelier sest droul sur cinq (5) jours avec 3 formateurs dont un venu de la Suisse et 2 du Royaume Uni. Durant les 3 premiers jours, les formateurs ont altern prsentations de concepts et pratiques sur le logiciel R. Les deux derniers jours ont t rservs lanalyse de donnes de terrain et la manipulation des modles effets mixtes avec des don-nes entomologiques.

    Latelier sest cltur par une visite de terrain sur le site du programme AvecNet Tiassal. Les participants ont pu visi-ter la station exprimentale o sont values les nouvelles formulations dinsecticides et autres outils de lutte anti-vec-torielle et changer avec le personnel local dAvecNet.

    A la fin de latelier, les participants ont reu chacun une attestation de formation des mains du Directeur Gnral du CSRS. Ces derniers sont repartis dans leurs pays respectifs entre le 3 et le 4 Juin 2012 avec une note de satisfaction sur la prparation, lorganisation et la tenue de latelier.

    Projet CSRS-PNUD 2: Dj 12 laurats

    Renforcement de capacitsLes Institutions membres du programme AvecNet se formenten Analyses Statistiques appliques l'Entomologie

    Par Mariama Barry

    Par Dr Emmanuel Esso

  • 45Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXProgrammes majeurs I AvecNet I Projet PNUD 2

    Ils ont parcouru plusieurs localits dans les viles de Yamous-soukro, Zuenoula et Bondoukou lors de leur sjour en juillet la recherche du Cajanus cajan, une lgumineuse fixatrice dazote et ; anim une srie de cours magistraux et de conf-rences aussi bien Yamoussoukro quen Abidjan. Notez que leur projet de recherche portait sur la promotion de lutilisation de Cajanus cajan et dinoculants microbiens en Cte dIvoire

    Les laurats de la session 2 (20 fvrier 20 juin) ont quant eux pu ds le mois dAot mener leur activits sur les terrains comme ce fut le cas du Professeur Thomas Bearth laurat N11 qui a fait un sjour dun mois dans lOuest de la Cte dIvoire afin dexplorer lintgration des nouvelles pratiques agricoles par la mdiation linguistique des savoirs agricoles.

    Les membres de lquipe du laurat N8 ont pour leur part visit la fort des marais Tano Ehy dans le sud Est et par-couru les forts du littoral allant de Dassioko au Parc Natio-nal de Ta dans le sud-ouest de la Cte dIvoire afin dtudier

    la biodiversit et lcosystme des forts ivoiriennes.

    Les dlibrations relatives la 3me session (20 juin-20 septembre) du projet sont actuellement en cours avec 5 can-didatures pour des projets de recherche tout aussi pertinents les uns que les autres.

    Le projet lanc depuis dcembre 2011 est aujourdhui sa 3me session avec prs de 50 millions de financement pour 8 projets financs et excuts ce jour par des chercheurs ve-nant de la suisse et travaillant en partenariat avec des cher-cheurs nationaux des universits et Centre de Recherches de Cte divoire. La 4me session souvre du 20 septembre 2012 au 20 fvrier 2013 et donnera trs certainement lieu bien dautres sessions. Lets wait and see.

    Ce projet de partenariat devrait donner un coup de neuf la coopration scientifique entre les universits de Suisse et celles de la Cte dIvoire avec la cl, la redynamisation du secteur de la recherche.

    Writeshop : Safe Food Fair Food coordinators engaged a reflection in Grand Bassam

    2me Salon Africain du Developpe-ment Durable : le CSRS s'illustre par la qualit de sa recherche

    Renforcement de capacits : la Di-rection Gnrale du CSRS veut se doter d'une assistance de Direction performante

    CSRS : un agent part aprs 7 ans de loyaux services

    Sant humaine et animale : Les acteurs du Consortium Afrique One en conclave N'djamena

    Renforcement de capacits : Vers l'intgration des modules com-plmentaires au LMD dans nos universits

    JAPON : Des tudiants du 3me cycle d'Afrique renforcent leurs capacits en matire d'valuation participa-tive des risques

    L'accs a l'eau douce en Afrique : les experts se penchent sur la ques-tion en Tanzanie

    Productivit agricole : La communication au cur des changes Grand-Bassam

    05/11/2012 18/10/2012 16/10/2012

    24/09/201201/ 10/201212/10/2012

    12/09/2012 19/08/2012 23/04/2012

    Brves Express

  • 46 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Le 17 juin 2012 la mosque SITIA dAbobo, Abou Bamba disait Oui

    To Amidatou

    Le Samedi 07 Avril 2012 lhtel de ville dAbidjan Chouaibou Mouhamadou disait oui

    Konta Kadidia

    LAmour exprim au grand jourKalidoscope I Mariages

    Recherche et sentiments amoureux font assurment bon mnage comme nous lont dmontr au cours de lanne 2012, plusieurs agents du CSRS qui ont convol en juste noce avec les lus de leur cur.

    Le Samedi 07 Avril 2012 mairie dAttcoub, Bernadin Dro disait oui Tom Cathrine

    Le samedi 06 octobre lHtel du District au Plateau,Kpon Roger disait oui

    Mlle G. Josiane

    Le samedi 10 novembre 2012 la Mairie de Yopougon Ibrahim Doukour disait oui

    Bamba Mariam

  • 47Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXKalidoscope I Mariages I Naissances

    Le 21 Juillet 2012 la petite mairie du Plateau, Coulibaly Yacouba disait Oui

    Sarah Mara

    Alice Ekissi (CSRS / DBSA) et son poux sont parents de jumeaux depuis le 23 juin 2012 : Kouam Christ Emmanuel Oreb et Kouam Christ Archange Oreb.

    Regina Krabi (CSRS / DESA) et son poux sont parents dun garon depuis le 27 Mai 2012 : Kon Bognan Kledjeni Nathan Fokou

    Clarisse Houngbedji Abikpo (CSRS / DESA) et son poux sont parents dun garon depuis le 03 Juin 2012 : Gonnety Marc-Aurel Ethane DeganM. Adiko Francis chercheur (CSRS/DESA) et son pouse sont parents dun beau garon depuis le 05 septembre 2012.

    Ngoran Paul (CSRS / DBSA) et son pouse sont parents dune fille depuis le 30 juillet 2012 : NGORAN Sourah Marie Eme-raude Bldja

    Jean Akoub (CSRS /parc auto) et son pouse sont parents dune fille depuis le 5 Juillet 2012 : Akoub Nguessan Epiphanie

    Rodrigue Kouakou (CSRS / matre dh-tel) et son pouse sont parents dune fille depuis le 5 Juillet 2012 : Kouakou Ahou Marie Jeruel Gnanmien

    Sourire Un prisonnier dun pnitencier trs dur discute avec

    un nouveau :- Moi, jai pris 10 ans pour escroquerie, et toi ?- 20 ans pour secourisme.- Arrte, tu dconnes, personne na jamais pris 20 ans pour secourisme, mme pas un an !- Si, si : ma belle-mre saignait du nez, alors je lui ai fait un garrot autour du cou pour arrter lhmorragie

    Dans un bal, un monsieur dit une fille.- Mademoiselle, comme les danses me semblent courtes avec vous.

    - Bien sr, rpond la fille, le chef dorchestre est mon fianc.

    Une jeune fille se plaint son amie :- A tous nos rendez-vous, il moffre des fleurs fanes.- Eh bien, essaye darriver lheure ...

    A lcole. - John, avoue que ton pre tas aid faire ton devoir ? - Ben, non msieur, je vous jure !- Cest bien vrai ? Sr ? - Oui, jen suis sr. Il la fait tout seul....

    Ils sont chou ces Poupons . . .

    Le samedi 20 Octobre 2012 lHtel Communale de Cocody,

    Paul Kabor disait oui Valrie Yo

  • 48 Bulletin dInformation du CSRS N 004 I Octobre 2012

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    INSER-TION

    Les Laboratoiresdu CSRS

    Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Cte dIvoire /01 BP 1303 Abidjan 01 / Adiopodoum, km 17, route de DabouTel : 00225 23 47 27 90 / Fax : 00225 23 45 12 11 / Site Inetrnet: www.csrs.ch

    Botanique Parasitologie Chimie Microbiologie Biologie Molculaire Entomologie mdicale

    Offrir un espace de travail et assister les tudiants et chercheurs du CSRS dans le cadre de leurs exprimentations en laboratoire et fournir des prestations de service des demandeurs externes. Lapproche intgre, dveloppe dans le cadre des prestations de services, permet de proposer au besoin une offre complte (analyses, conseils et formation) aux professionnels de lagro-ali-mentaire, de la pharmacope, des cosmtiques, aussi bien aux institutions publiques quaux particuliers.