appels a la rÉsistance

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Page 1: APPELS A LA RÉSISTANCE
Page 2: APPELS A LA RÉSISTANCE

A P P E L S

A L A R É S I S T A N C E

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APPELS A LA RÉSISTANCE GÉNÉRAL COCHET

1940-1941

préface de JEAN NOCHER

GALLIMARD S. P.

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Il a été tire de cet ouvrage deux cent cinq exemplaires sur vélin pur fil Lafuma Navarre, dont deux cents exemplaires numérotés de 1 à 200 et cinq exemplaires

hors commerce marqués de A à E. Il a été tiré en outre treize exemplaires hors commerce réservés à l'auteur.

Tous droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays y compris l'U.R.S.S.

Copyright by Librairie Gallimard 1945.

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A la demande de ses nombreux amis, le général Cochet a consenti à laisser paraître un recueil restreint des « papiers » qu'il a publiés sous l'oppression, durant les années 1940 et 1941.

Des raisons impérieuses nous ont poussés à sortir de l'ombre clandestine ces pathétiques appels que tant d'entre nous savaient alors par cœur, afin de les expo- ser à la lumière toute neuve de notre libération.

Depuis septembre 1944, les proclamations de résistance ne nous font pas défaut. A les lire, on est même tenté de penser que la collaboration ne fut qu'un mauvais rêve... Or il est aussi dangereux d'identifier en bloc, aux yeux du monde, la France d'hier à la Résistance, qu'il était injuste, de la part de certains observateurs étrangers, d'assimiler la France éternelle à l'imagerie sommaire du Maréchal.

La vérité est qu'une élite, sur le territoire métro- politain comme en exil, a tenu la Patrie à bout de bras, et l'a guidée sur le dur chemin de l'héroïsme, vers la Victoire et la Résurrection. Cette élite — il faut le dire parce que c'est la vérité — a été fort peu nombreuse au lendemain de la trahison, que tant de Français interprétèrent comme une défaite.

Et pourtant, cette élite a révélé la France à elle- même, au point d'apparaître plus tard comme la véri- table représentation populaire, et de pouvoir se substi- tuer au Gouvernement illégal, avant même que soit libéré notre sol.

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C'est cette élite dont il nous faudrait à présent entendre la grande voix. Mais la voilà déjà dominée par les clameurs partisanes, étouffée par le bâillon des intérêts, et l'on a quelque peine à percevoir encore, dans ce concert discordant, la double foi qui animait les Pionniers de la Résistance : Patrie et dignité humaine.

Les grandes idées apparaissent toujours dans leur pureté quand elles sont à l'état naissant. Le discours prophétique du 18 juin est la véritable charte du « gaullisme » : ce jour-là se forgèrent les authentiques résolutions. Et même si les derniers ont pris la place des premiers, il n'en reste pas moins vrai qu'il n'y aurait pas eu de colonels F. F. I. sans Armée secrète, pas d'Armée secrète sans Groupes francs, pas de Groupes francs sans ces appels d'espérance qu'on diffusait sous le manteau, alors que nous étions sans armes, sans imprimeries et même sans argent.

Voilà pourquoi l'on doit relire aujourd'hui les petits « papiers » que le général Cochet dédiait à notre future libération, dès l'an de disgrâce 1940.

Ces papiers étaient signés. Car le général Cochet, qui aurait pu, en tant que militaire, se couvrir du sophisme honorable de la « discipline », tenait à faire acte civique, et au moment où le Peuple était trahi par les neuf dixièmes de ses représentants, c'est un autre grand soldat qui sut, le premier en territoire métropolitain, répondre « non » aux envahisseurs de la Patrie et aux oppresseurs de la République — sauvant du même coup l'honneur d'une armée qui semblait renoncer à ses traditions.

Oui, le général Cochet fut bien notre premier guide. Il sonna le rappel de cette avant-garde clandestine sans laquelle la France se serait à jamais oubliée, et ses appels faisaient écho à la puissante voix d'Outre- Manche, mais avec l'accent particulier à cette fraction du pays, isolée de la capitale, qui avait l'avantage,

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en même temps que la malchance, de n'être pas occu- pée : en zone sud, on ne connaissait pas encore l'Alle- mand; l'armistice apparaissait comme une inéluctable nécessité aggravée du lâche soulagement ; le Maréchal, nymbé de sa fausse légende, était pratiquement inat- taquable, et il apparaissait à la plupart des braves gens comme le seul ponte possible sur le tapis du double jeu...

Pour gagner de vitesse l'avilissement de la France, les Patriotes devaient eux-mêmes jouer par la bande 1 : il fallait d'abord sonner le ralliement contre le Boche et atteindre ses collaborateurs par voie de conséquence. Il fallait surtout que le peuple de France ne soit pas dupe de la tactique nazie qui faisait perdre à certains Français tout sens moral et des réalités. On compren- dra pourquoi le général Cochet choisit cette base de départ, d'où l'idée même de la Résistance prit son vol :

« A l'armistice, deux attitudes s'offrent à Hitler à notre égard :

I. Le général Cochet écrivait récemment : « Mon système polémique consistait à opposer les actes de Pétain ou de son Gouvernement à ses discours, à ruiner son prestige et sa puissance, hélas, bien grands en 1940, à dévoiler ses mensonges. Je ne manquais pas, quand c'était possible, d'interpréter à ma manière certaines de ses paroles, et de leur donner ainsi un sens qui, manifes- tement, était différent, parfois opposé, à leur sens réel, et me permettait des développements et des attaques, bien osés pour l'époque. Mon but principal était d'aider mes compatriotes à retrouver, avec la haine de l'ennemi, la vigueur morale qui avait été dans le passé à la base de la grandeur de notre pays. Je m'efforçais de leur faire partager ma conviction profonde et raisonnée que la guerre finirait par la défaite allemande, et ma volonté de reprendre les armes pour chasser l'ennemi de notre territoire. »

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— Exiger d'emblée tout ce qu'il veut; — Temporiser, jouer au cœur tendre, prôner

l'entente franco-allemande pour la construction d'une Europe nouvelle.

Il a choisi la deuxième, qui lui donne le moyen de nous retourner contre l'Angleterre, et par suite, de nous livrer pieds et poings liés et sans espoir à ses exigences finales.

Veillons donc d'abord, et avant tout, à ne pas créer en France un « ordre nouveau » qui soit une copie de l'ordre nazi... Veillons ensuite à ne pas laisser le peuple français s'abandonner à la volonté du vain- queur et accepter l'asservissement. Lui faire com- prendre :

— Que la France s'est déjà trouvée dans des situa- tions tragiques, qu'elle en est sortie, mais non sans efforts et sacrifices considérables, et en faisant preuve d'une volonté farouche de maintenir une France libre et de la restaurer, d'une abnégation totale des intérêts et des vies des particuliers devant l'intérêt supérieur du pays;

— Que plus nous nous montrerons gentils, conci- liants, faibles en un mot, plus les Allemands, qui ont le culte de la force, seront exigeants; conservons au moins ce qui est indéfectible sinon inattaquable : la force morale à défaut de force matérielle, la volonté de résistance, à défaut des moyens de résister.

— Que la force matérielle naît un jour ou l'autre de la force morale, comme la volonté de résister crée finalement, d'une manière ou d'une autre, les moyens de résistance. »

Cet appel, dûment signé par le général Cochet, ronéotypé par ses soins, qu'on veuille bien se souvenir qu'il est du 6 septembre 1940 ! A cette date, Hitler n'avait pas encore inventé la Collaboration et le peuple français n'avait pas encore inventé la Résistance. On conviendra que ce texte, qui prend aujourd'hui

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figure de prophétie, fixait d'une façon aussi lucide qu'énergique — deux mois et demi après l'armistice et moins de deux mois après l'enterrement de la République — avec le mot même de Résistance, les phases essentielles de notre futur plan de bataille, de cette bataille dont nous ne soupçonnions encore ni les méthodes, ni même le nom.

Ce n'est pas seulement ces écrits qu'il faudrait citer. C'est aussi, c'est surtout, ces admirables entre- tiens semi-clandestins où la parole du général courait, brève et sèche, mais pourtant limpide, comme ces ruisseaux encore si près de leur source qu'on ne saurait s'imaginer qu'ils deviendront des fleuves, des fleuves qui connaîtront un jour les horizons marins.

Nous n'avons point pris, hélas, de sténographies, pour pouvoir à présent confondre ceux qui furent les maîtres d'erreur et de trahison, et aussi pour faire comprendre au reste du monde, qui nous regardait alors sans nous reconnaître, que des hommes, fidèles au passé de la France, fixaient déjà son avenir et maintenaient son éternel destin.

Qu'on m'excuse de citer des souvenirs, mais je dois témoigner qu'un jour, au début de l'année 1941, dans cette petite maison de Saint-Étienne où se ras- semblait une équipe aujourd'hui décimée, le général Cochet me parla longuement des Maquis, de ces Maquis dont il prévoyait, avec deux ans d'avance, l'organisation et même le dialecte aujourd'hui passé dans la légende.

La clairvoyance se confond ici avec la foi, la foi du charbonnier et celle du conquérant — c'est quel- quefois la même — la foi qui remue des montagnes et vous fait pousser des armes au bout des bras. Il fallait alors « y croire » y croire comme des fous, et l'on se plaît à constater que ce sont les vrais fous qui gagnè- rent sur les faux sages, tant il est vrai qu'on n'est pas homme par moins de folie, mais par plus de raison.

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Pendant des années, le général Cochet déploya dans l'ombre une vigilance qui date de bien avant la clandestinité. Dans un article publié dans L'Ordre, le 18 mars 1935, n'écrivait-il pas : « Il faut choisir : grouper nos forces, toutes nos forces, toutes nos éner- gies, pour résister à l'avalanche teutonique, ou bien se résigner à mourir, à finir misérablement dans la honte et le déshonneur, écrasés par les hordes bar- bares. On frémit en pensant que dans quelques années, nos fils pourraient être contraints de servir le drapeau à croix gammée et de crier : Heil Hitler !»

Combien d'hommes d'État — dont la politique était le métier — ont prévu, non seulement la « honte » le « déshonneur », la « barbarie » et « l'écrasement », mais encore le Service du Travail Obligatoire et l'enrôlement, sous l'étendard nazi, de Français qui devaient prêter serment au Führer?

Aucune épreuve ne devait faire fléchir cette volonté de « résistance » dont le général Cochet fut pour nous, combattants de l'intérieur, l'exemple vivant.

Jamais, ce chef qui était en même temps pour nous un ami, ne cessa de combattre : à l'armistice même, il avait prolongé la lutte à la tête de ses hommes, dans ces Monts du Velay qui furent par la suite un des berceaux de nos Corps Francs, et son premier acte de résistance, il le fit deux heures après que Pétain eut annoncé qu'il venait de demander l'Armistice. Réunissant alors son personnel, il expose, la rage au cœur et des sanglots dans la voix, l'essentiel de ce qu'il devait écrire le 6 septembre. Posant comme un axiome la nécessité de résister à l'ennemi, il ajoute « Il va falloir apprendre à dissimuler. » Les événe- ments des années suivantes allaient montrer que cette recommandation n'était pas vaine.

Quelques jours après, il commençait sa propagande contre l'ennemi et constituait ses premiers dépôts d'armes, malgré les ordres formels du commande-

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ment français de livrer celles-ci à l'ennemi. Puis il fait des réunions, au Puy dès juillet, et ailleurs, peut-être les premières de la Résistance, et crée ses premiers groupes de combat dans l'Ardèche, en Provence et en Languedoc, dans le Cantal, le Rhône, le Puy-de-Dôme et la Loire. En même temps, il lance la propagande parlée, suivie bientôt de ces appels qui sont les ancêtres des journaux clandestins. En janvier 1941, il accentue son action par écrits et par conférences, en dépit des menaces d'arrestation venues du Ministère de l'Information et du Ministère de l'Air. Arrêté le 21 juin 1941, emprisonné à Vals, il reprend son activité dès sa libération, mais cette fois sous une forme entièrement clandestine.

En septembre 1942, il est trahi : on capture un de ses dépôts d'armes. Il est incarcéré et, tandis qu'on enquête en vue de le traduire devant le Tribunal Militaire, connaît à nouveau Vals. Il songe tout de suite à l'évasion et la prépare. Le 11 novembre, Hitler envahit la zone sud. Le général Cochet sait ce qui l'attend. Le 26 novembre, il s'évade en descendant du quatrième étage par une corde, après avoir scié ses barreaux.

Il se réfugie, non sans humour, à Vichy même, puis passe en Espagne afin de rejoindre l'Angleterre. Il est arrêté à nouveau et s'évade encore. Enfin, en 1943, il peut prendre contact avec le général de Gaulle !

Il forme alors à Londres l'État-Major français destiné à préparer le rôle qui sera tenu, à la Libéra- tion, par le général Kœnig et par lui-même. En avril 1944, il est nommé délégué militaire du Gouvernement pour la zone Sud, et prépare, puis dirige, dans le cadre des plans alliés, la magnifique action des Forces Françaises de l'Intérieur de sa zone.

En août, il débarque à Saint-Tropez, entre en con- tact direct avec nos Maquisards, dirige la remise

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en place des autorités civiles et militaires, et obtient des Alliés qu'ils respectent cette souveraineté fran- çaise pour laquelle il a tant combattu.

Sa mission terminée, le général de corps aérien Cochet cesse ses fonctions dans le Sud, en même temps que le général Kœning dans le Nord.

Ceux qui furent ses premiers soldats — ses premiers soldats sans uniforme — n'oublieront jamais qu'il a guidé nos premières avant-gardes. L'élan des Pionniers de la Résistance — cet élan fait d'audace et de foi, de courage et de probité, de clairvoyance et d'union — il faut maintenant qu'il anime notre Libération.

Que tous les Patriotes de France trouvent donc, dans ces appels des temps héroïques, l'accent de nos futures harmonies.

Jean NOCHER.

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I

Premiers efforts : 1940

L'envahisseur, voilà l'ennemi !

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ÉTÉ 1940

Le peuple français, abasourdi par sa défaite, regagne peu à peu ses foyers ; on se « réfugie », qui en zone sud, qui en Afrique du Nord, tandis que les prisonniers cheminent vers les geôles d'Allemagne. Tous se sentent soulagés autant qu'étonnés par la modération inattendue, et, hélas, tout extérieure et provisoire, du vainqueur. Presque tous s'abandon- nent au sort que leur réservent Pétain et Laval.

Dans cette atmosphère de lassitude, de découra- gement hébété, dans la torpeur générale, quelques-uns gardent intacte au fond de leur âme leur foi dans la Patrie. Parmi eux, faisant écho aux appels du général de Gaulle, le général Cochet lance les mots d'ordre : VEILLER — RESISTER — S'UNIR.

VEILLER

A l'armistice, deux attitudes s'offrent à Hitler à notre égard :

— exiger d'emblée tout ce qu'il veut ; — temporiser, jouer au cœur tendre, prôner

l'entente franco-allemande, pour la construction d'une Europe nouvelle.

Il a choisi la deuxième, qui lui donne le moyen de nous retourner contre l'Angleterre, et par suite

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de nous livrer pieds et poings liés et sans espoir à ses exigences finales.

Appât de l' « ordre nouveau » économique, mal défini généralement, chacun le voyant à sa manière et voulant le croire favorable à notre redressement. Il ne doit être, en réalité, d'après des renseignements sûrs, qu'une répartition de production entre les pays d'Europe.

A la France, l'agriculture, les objets de luxe, quel- ques automobiles (sans exportation), certains pro- duits spéciaux (instruments de précision...). A l'Allemagne, l'industrie lourde est entièrement réservée.

Tout réarmement est désormais impossible, c'est l'asservissement économique définitif de la France à l'Allemagne, l'asservissement politique étant déjà acquis par la victoire allemande, à moins que l'Angleterre, aidée de plus en plus par l'Amérique, ne fasse échec au plan allemand. D'autres voient dans l'ordre européen nouveau une sorte de fédé- ralisme, où la France serait traitée sur le pied d'égalité par l'Allemagne. On oublie qu'il n'est pas dans la manière allemande, ni dans la manière nazie, de traiter sur pied d'égalité le faible, le vaincu. Mais d'autre part, comment concevoir un fédéralisme entre pays aux conceptions juridiques et sociales si différentes? Ce ne peut être que la domination pure et simple de la France par l'Alle- magne, après lui avoir fait adopter les conceptions nazies et l'ordre hitlérien, après l'avoir germa- nisée.

Veillons donc d'abord, et avant tout, à ne pas créer en France un « ordre nouveau » qui soit une copie de l'ordre nazi, mais qui soit français,

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MÉMOIRES DU TEMPS PASSÉ POUR SERVIR AU TEMPS PRÉSENT

déjà paru MÉMOIRES DE SULLY

présentés et annotés par LOUIS- RAYMOND LEFÈVRE

SOUVENIRS d'Alexis de TOCQUEVILLE Édition préparée par LUC MONNIER

CORRESPONDANCE DE NAPOLÉON présentée et annotée par MAXIMILIEN VOX

JOURNAL DE L'ESTOILE pour le règne de Henri III (1574-1589)

texte intégral présenté et annoté par LOUIS-RAYMOND LEFÈVRE

MÉMOIRES de GORANI première édition française éditée par

ALEXANDRE CASATI et présentée par

RAOUL GIRARDET

à p a r a î t r e

L'AN MILLE textes traduits et annotés par

E. POGNON

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