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Centre Communal d’Action sociale
Délégation en charge des Etudes et du Développement Social
Service de l’Observatoire Social
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Etude complémentaire relative à la pauvreté
Année 2017
Analyse des Besoins Sociaux
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Analyse des Besoins Sociaux 2017
Sous la présidence de
Monsieur Christian ESTROSI Président Délégué de la Région PACA
Président de la Métropole Nice Côte d’Azur Maire de Nice
Président du Centre Communal d’Action Sociale
Et
Madame Joëlle MARTINAUX Vice-Présidente du Centre Communal d’Action Sociale
Adjointe au Maire de Nice Déléguée aux Affaires Sociales, au Logement et au Handicap
Présidente de l’UNCCAS Présidente de l’UDCCAS 06
Sous la direction de
Madame Colette RIVIER Directeur Général du CCAS de Nice
Et
Monsieur Jack HEBRARD Délégué en charge des Etudes et du Développement Social
Réalisée par
Le service de l’Observatoire Social
Monsieur Patrice SALVADOR Responsable du service de l’Observatoire Social
Et
Monsieur Marc THILLOY Adjoint au responsable du service de l’Observatoire Social
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
L’Edito du Maire
En 2015 le CCAS de Nice a publié l’analyse des besoins sociaux sur le territoire de la commune. Si nous avons souhaité avec le Docteur Joëlle MARTINAUX, Adjoint au Maire, Déléguée à la solidarité, à l’action sociale et au handicap, Vice-présidente du CCAS, Présidente de l’Union Nationale et de l’Union Départementale des CCAS, en confier la réalisation au service de l’Observatoire Social du CCAS, c’est en raison du caractère stratégique de cette analyse.
Le CCAS a en effet développé de nombreux services pour répondre aux besoins des niçois et des niçoises, tant en faveur des personnes âgées, pour un « bien vieillir » chez soi et en structure (établissements d’hébergements et services d’accompagnement des séniors) mais aussi en faveur des plus démunis par des réponses de première urgence vers l’insertion (centres d’accueil d’urgence, de jour et de nuit, accompagnement social et médico-social, accès aux droits…). L’axe prioritaire de ces actions est celui d’un accompagnement social global de la personne. C’est pourquoi l’insertion par le logement vers l’autonomie se concrétise également par la mise en œuvre de divers dispositifs d’hébergement et de logement accompagné et adapté (centres d’hébergement et de réinsertion sociale, pensions de familles, intermédiation locative). Dans le domaine de la citoyenneté et du vivre ensemble, la création d’un centre social au sein du quartier de l’Ariane a permis d’accompagner la rénovation du quartier. Mais notre responsabilité c’est aussi d’adapter ces réponses à l’évolution des besoins sociaux. Après avoir dressé un panorama général de la situation sur la commune, cette deuxième publication est centrée sur le thème de la pauvreté. L’objectif est ici de mettre en lumière les caractéristiques de la « pauvreté vécue ». Je suis certain que la dynamique engagée autour de l’analyse des réalités sociales doit nous permettre de réussir cette adaptation continue des actions conduites par nos différents services en liaison étroite avec nos partenaires associatifs et institutionnels, confrontés aux mêmes réalités. Je vous souhaite une bonne lecture.
Monsieur Christian ESTROSI
Président Délégué de la Région PACA
Président de la Métropole Nice Côte d’Azur
Maire de Nice
Président du Centre Communal d’Action Sociale
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Le mot de la Vice-Présidente
L’analyse des besoins sociaux est une mission obligatoire et un
outil indispensable des choix de politiques sociales locales.
Les CCAS ont été confortés dans cette mission stratégique par
le décret 21 juin 2016 et cette décision est la preuve, si besoin
était, de la reconnaissance de leurs niveaux d’expertise locale et
de leur nécessaire rôle de coordination de l’action sociale sur la
commune.
En 2015, j’ai voulu que le CCAS de Nice réalise un panorama des différents publics
(jeunesse, familles-ménages, personnes âgées et personnes en situation de
handicap) permettant ainsi d’établir un diagnostic de territoire, base essentielle de ce
travail d’ingénierie sociale.
Suite à de nombreuses rencontres, tout au long de l’année 2016, ayant permis de
présenter ce travail aux Elus et Directeurs de la Métropole Nice Cote d’Azur, de la
Ville de Nice et du CCAS, la pauvreté a été évoquée à de multiples reprises et s’est
donc naturellement imposée comme un thème central.
Au regard de ce large consensus, j’ai donc proposé que cette thématique fasse
l’objet d’un approfondissement, afin de mieux en cerner les contours et d’identifier
plus précisément les problématiques associées.
Je vous propose de découvrir cette étude, résultat d’un travail collectif réalisé en
étroite collaboration avec nos partenaires associatifs, dont je souhaite souligner la
qualité au travers des éclairages qu’elle nous apporte.
« La pauvreté n’est pas un accident. Elle a été faite par l’homme et peut être
supprimée par des actions communes de l’humanité ».
Nelson Mandela
Madame Joëlle MARTINAUX Vice-Présidente du Centre Communal d’Action Sociale
Adjointe au Maire de Nice Déléguée aux Affaires Sociales, au Logement et au Handicap
Présidente de l’UNCCAS Présidente de l’UDCCAS 06
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Remerciements
Cette étude sur la pauvreté est le résultat d’une concertation entre les différents
acteurs. Elle repose nécessairement sur une démarche de partage de données,
initiée par le CCAS dans le cadre de l’obligation réglementaire relative à l’analyse
des besoins sociaux.
De sincères remerciements, concernant ces fructueux échanges, vont tout
naturellement à nos partenaires institutionnels et associatifs directement impliqués
par leur participation à la partie qualitative de l’étude :
- La Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice
- La Direction de l’Inclusion Sociale et de l’Accès aux Droits du CCAS de Nice
- La Direction de la Prévention Sociale du Handicap et des Droits des Femmes
de la Ville de Nice
- Inter Secours Nice
- Le Samu social
- Médiation Cité
- La Mission locale communautaire
Ainsi qu’à l’ensemble de nos autres partenaires pour leurs contributions au niveau
des données chiffrées :
- Eurostat
- L’INSEE
- La CAF des Alpes Maritimes
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Sommaire
Méthodologie de l’étude .................................................. 9
La pauvreté : c’est quoi ? .............................................. 13
Définitions de la pauvreté ........................................ 14
Mesures de la pauvreté ........................................... 14
Quels constats pour l’Europe ?... ................................. 17
La crise de 2008 : un impact majeur ........................... 18
Pauvreté et degré d’urbanisation ............................... 20
…et les grandes villes de France ? .............................. 23
Nice et les autres grandes villes de France .................. 24
Quelle pauvreté à Nice ? ............................................... 37
La pauvreté au sein des quartiers niçois ..................... 38
Les secteurs de Nice les plus pauvres ........................ 47
Les treize IRIS niçois les plus pauvres ........................ 48
Conditions de vie & pauvreté ....................................... 77
Analyse synthétique du questionnaire ........................ 78
Thèmes de réflexion ............................................... 84
Annexes .......................................................................... 85 93
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Méthodologie de l’étude
I/ La pauvreté au cœur des préoccupations
Suite aux nombreux échanges avec les Elus et Directeurs de la Métropole NCA, de
la Ville de Nice et de son CCAS et lors des différentes présentations de l’étude
relative à l’analyse des besoins sociaux de l’année 2015, les interrogations relatives
à la pauvreté ont été au cœur des préoccupations.
Il a donc été décidé de consacrer, en 2017, une étude spécifique sur ce sujet, afin de
tenter de mieux cerner ce phénomène et les principales caractéristiques des publics
concernés. Elle a pour objectif d’identifier le plus précisément possible les profils des
populations confrontées à la pauvreté.
Les éléments recueillis permettront de cerner les difficultés monétaires des
personnes au travers de données objectives et communément retenues, constituant
l’aspect quantitatif de l’étude (notamment des comparaisons de Nice avec les autres
grandes villes de France et des données intra communales plus spécifiques à notre
commune).
De plus, un questionnaire diffusé auprès du public concerné s’attachera à recueillir
l’aspect qualitatif au regard de la pauvreté en condition de vie.
II/ Découpages géographiques des données de pauvreté monétaire infra communales
1) Les Ilots Regroupés pour l’Information Statistique (IRIS)
L'IRIS constitue la brique de base en matière de données infra communales (critères
géographiques et démographiques stables dans le temps). Chaque IRIS est codifié
selon 4 chiffres, définis de la manière suivante :
- Les 2 premiers chiffres indiquent l’appartenance au « grand quartier ».
- Les 2 derniers chiffres mentionnent le numéro d’IRIS du « grand quartier ».
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Les IRIS de la commune de Nice
On recense 144 IRIS sur la commune de Nice regroupés au sein de 38 grands
quartiers, selon le découpage proposé par l’INSEE.
Grands quartiers
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2) Les 9 territoires de la Ville de Nice
Le découpage tient compte des 9 territoires définis dans le cadre de la politique de
proximité de la Ville de Nice, leur représentation est également matérialisée.
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III/ Recueil des éléments relatifs à la pauvreté en condition de vie
Lors de réunions préparatoires, un questionnaire a été élaboré (voir annexe 1) en
collaboration avec les directions de la Ville de Nice et du CCAS ainsi que les
partenaires associatifs :
- Inter Secours Nice
- Le Samu Social
- Médiation Cité
- La Mission locale communautaire
Lors de ces rencontres, les différents échanges ont permis d’affiner les thèmes et les
questions relatives à la constitution du questionnaire.
Celui-ci a été diffusé auprès de 346 usagers afin de tenir compte de la taille de
l’échantillon considéré dans un souci de représentativité.
En effet, la commune de Nice comptabilisant près de 20 % de taux de pauvreté sur
une population de 342 295 habitants (pour l’année 2013), la taille de la population
concernée est donc de 68 459 personnes.
Avec une marge d’erreur souhaitée de 5 % et un niveau de confiance de 90 %, la
taille minimale requise de l’échantillon est de 270 questionnaires.
Il a été décidé de répartir la diffusion des questionnaires selon le type de ménage
(jeunes, familles, familles monoparentales, personnes âgées) en respectant
l’anonymat des personnes sondées.
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La pauvreté :
c’est quoi ?
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Définitions de la pauvreté
Bien que le terme de pauvreté soit régulièrement employé, il est difficile de trouver
une définition satisfaisante qui fasse réellement référence. Cette complexité réside
dans le fait que le concept de pauvreté reste relatif car il est notamment spécifique à
une époque et à une société données.
La pauvreté peut être définie ainsi : « doivent être considérés comme pauvres les
personnes dont les ressources (matérielles, culturelles ou sociales) sont si faibles
qu’elles sont exclues des modes de vie minimaux acceptables de l’État membre où
elles vivent » (source : Conseil européen, 1984).
D’autres approches tentent de traduire le vécu des personnes en situation de grande
pauvreté en essayant de comprendre et faire connaître leurs points de vue sur les
réalités qu’elles subissent. Il s’agit donc de décrire ce que les personnes touchées
vivent et ressentent en accordant une place importante à chaque individu confronté à
ce phénomène.
Mesures de la pauvreté
I/ L’utilité de telles mesures
Les mesures de la pauvreté permettent tout d’abord de faire des comparaisons
(entre pays, entre les différentes villes d’un même pays,…).
Elles servent également à cibler les populations les plus exposées ou celles à risque
pour mettre en œuvre des politiques publiques et lutter contre les inégalités et
l’exclusion.
Enfin, la mesure de la pauvreté permet de mesurer les inégalités sur un territoire plus
précis et de définir ainsi des politiques localement ciblées.
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II/ Les différentes formes de pauvreté
1) La pauvreté monétaire
La pauvreté peut être considérée comme conventionnelle puisqu’elle repose sur la
définition de seuils et des échelles d’équivalences décidés au niveau national et
international, source : Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale
(ONPES), rapport 2007-2008.
L’Insee, comme Eurostat (l’office statistique européen) et les instituts de statistiques
des autres pays d’Europe, mesure la pauvreté monétaire de manière relative, à l’aide
d’un seuil de ressources qui dépend du niveau et de la répartition des revenus dans
la population.
Le seuil de pauvreté est calculé par rapport à la médiane de la distribution des
niveaux de vie (la moitié de la population dispose d’un niveau de vie supérieur à la
médiane, l’autre moitié a un niveau inférieur à la médiane). En France et en Europe,
le seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie est généralement retenu.
Le taux de pauvreté correspond à la proportion d'individus (ou de ménages) dont le
niveau de vie est inférieur pour une année donnée au seuil de pauvreté (il
correspond à 1 008 euros en 2014).
L’approche monétaire présente cependant des limites notamment car elle ne peut
pas rendre compte de la pauvreté au moment donné (si le revenu médian augmente
plus vite que le revenu des pauvres, alors la pauvreté augmente). De même il est
difficile d’identifier la situation des plus pauvres parmi les pauvres (comme il n’existe
pas de catégories officielles permettant de distinguer les "moins pauvres" des "plus
pauvres", le Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de
Vie (CREDOC) qualifie de "ménages pauvres" ceux du premier décile et de
"ménages modestes" ceux des deuxième et troisième déciles).
Bien que nécessaire, l’approche monétaire reste insuffisante pour cerner le
phénomène de pauvreté. Il est donc indispensable de prendre en compte d’autres
facteurs (comme les conditions de vie, l’accès aux droits, à la santé, au logement ou
encore à la culture) pour appréhender plus globalement et plus précisément ce
phénomène.
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2) La pauvreté en condition de vie
La pauvreté est aussi un phénomène relatif (puisqu’elle est définie par rapport à des
« modes de vie acceptables », eux mêmes variables dans l’espace et dans le temps)
et multidimensionnel qui ne saurait se réduire à l’absence ou à la privation de
ressources monétaires (source : ONPES, rapport 2007-2008).
Les indicateurs présentés précédemment ne reposent que sur des critères
monétaires. Or, la conséquence de la pauvreté, c’est l’exclusion de certaines
pratiques sociales, ou de certaines normes de consommation.
C’est pourquoi l’Insee, comme tous les instituts statistiques européens, mesure les
privations dont souffre une partie de la population, ce qui est appelé « la pauvreté en
conditions de vie » et a retenu un certain nombre de difficultés pouvant être
rencontrées par les ménages, réparties en quatre dimensions :
- Les contraintes budgétaires notamment mesurées par le taux d’endettement,
la fréquence des découverts bancaires et du niveau d’épargne.
- les retards de paiements inhérents aux factures (énergie, téléphone, etc.), aux
loyers et charges, ainsi qu’aux impôts et taxes.
- les restrictions de consommation s’exprimant, entre autres, par le fait de ne
pas pouvoir maintenir le logement à bonne température, acheter des
vêtements neufs, offrir des cadeaux ou de ne pas pouvoir faire de repas par
manque d’argent (au moins une fois au cours des 2 dernières semaines).
- les difficultés de logement, qui mettent en évidence un manque de confort
élémentaire (absence de toilettes à l’intérieur du logement, de système de
chauffage, etc.) ou d’espace suffisant par rapport au nombre d’occupants.
- On est pauvre en conditions de vie lorsqu’on cumule plusieurs de ces
difficultés.
C’est au travers des différentes formes de pauvreté (monétaire et en condition de
vie) que nous avons tenté de mieux cerner ce phénomène aux multiples
composantes et essayer ainsi d’établir le profil de certains publics de plus en plus
confrontés à ce phénomène.
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Quels constats
pour l’Europe ?...
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La crise de 2008 : un impact majeur
La crise de 2008 dite « des subprimes » a eu de très fortes répercussions au niveau
européen, le taux de pauvreté des 28 pays membres de l’Union Européenne (UE)
s’établit en 2013, à 16,7 % (voir cartographie 1). Même si certaines mesures ont
permis d’atténuer les conséquences économiques et sociales de cette crise,
notamment le Fonds Social Européen (FSE) qui a joué un rôle important
d’amortisseur durant la crise, l’ensemble des pays membres a été fortement impacté.
Cartographie 1 : Pauvreté des pays européens
Source : Eurostat, Taux de risque de pauvreté, année 2013
Moyenne européenne = 16,7 %
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La pauvreté touche toutes les personnes quelque soit leur activité ; chômeurs,
retraités,… y compris les travailleurs (voir graphique 1), même si cette dernière
catégorie reste moins touchée par ce phénomène.
Graphique 1 : Part des travailleurs pauvres (en %)
Source : Eurostat, Taux de pauvreté au travail, année 2013
Preuve que la pauvreté reste une des priorités de l’Union Européenne, l’un des 5
grands objectifs à réaliser dans les domaines clés fixés, concerne la réduction d'au
moins 20 millions du nombre de personnes touchées ou menacées par la pauvreté et
l'exclusion sociale (source : Commission européenne, Plan Europe 2020).
Moyenne européenne = 9 %
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Pauvreté et degré d’urbanisation
Les habitants des zones urbaines de Belgique, du Royaume-Uni, d’Autriche,
d’Allemagne, du Danemark, de France et des Pays-Bas sont davantage exposés au
risque de pauvreté. Ceci confirme que les États membres les plus développés
économiquement, enregistrent un risque de pauvreté plus élevé dans leurs zones
urbaines, tandis que la majorité des autres États connait un risque de pauvreté plus
élevé dans les zones rurales, peu peuplées (voir tableau 1).
Tableau 1 : Taux de pauvreté (en %) en Europe par degré d’urbanisation
PAYS Zones rurales
PAYS Villes
(faible densité population)
(forte densité population)
Danemark 9,5
Hongrie 6,6
Autriche 10,5
Slovaquie 8,2
République tchèque 10,7
République tchèque 8,4
Pays-Bas 11,5
Roumanie 9,2
France 11,6
Pologne 9,6
Finlande 13,4
Lituanie 11,9
Luxembourg 14
Finlande 12,1
Belgique 14,2
Bulgarie 12,3
Royaume-Uni 14,7
Pays-Bas 12,3
Allemagne 15,3
Chypre 12,6
Slovénie 16
Irlande 12,6
Chypre 16,1
Croatie 12,7
Slovaquie 16,2
Luxembourg 13,9
Suède 16,7
France 14,2
Irlande 18,7
Slovénie 14,2
Hongrie 21
Lettonie 14,9
Estonie 23,3
Suède 15,1
Portugal 23,8
Malte 15,5
Pologne 24,1
Danemark 17
Croatie 24,4
Portugal 18,1
Italie 24,8
Italie 18,5
Lituanie 25,2
Royaume-Uni 18,6
Grèce 27
Espagne 19
Lettonie 27
Grèce 19,1
Espagne 27,9
Allemagne 19,3
Bulgarie 33,7
Estonie 20,2
Roumanie 38,4
Autriche 20,9
Malte 44,3
Belgique 22,1
UE (28 pays) 20,1
UE (28 pays) 16,4
Source : Eurostat, Pauvreté & urbanisation, année 2014
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Les espaces urbains se composent de manière concentrique (voir schéma 1) :
- Ville-centre : commune elle-même (plus de 50 % de la population de l’unité
urbaine).
- Banlieue : les communes qui ne sont pas villes-centres constituent la banlieue
de l’unité urbaine.
- Couronne : la couronne recouvre l’ensemble des communes d’une aire à
l’exclusion de son pôle.
Schéma 1 : Découpage des aires urbaines
Source : CCAS de Nice, Service de l’Observatoire Social, illustration 2017
Les deux tiers des personnes pauvres vivent au cœur des grands pôles urbains. Les
plus démunis vivent dans les communes les plus peuplées, là où habitent les plus
riches, et où les inégalités de revenus sont les plus grandes (Source : Observatoire
des inégalités, année 2015). La France périurbaine et rurale ne regroupe qu’une
minorité de personnes pauvres (voir graphique 2).
Source : Observatoire des inégalités, année 2015
Pôle urbain Aire urbaine
Ville Centre
Banlieue
Couronne
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L’importance de la pauvreté urbaine permet de situer les difficultés là où elles sont
les plus présentes. L’essentiel se joue au sein des grandes villes du fait de la densité
de population.
Ce constat se retrouve dans toutes les autres grandes villes de France (de plus de
200 000 habitants) où la pauvreté est donc plus importante en ville-centre au regard
des autres aires urbaines attenantes, notamment au niveau de la banlieue et de la
couronne (voir tableau 2).
Tableau 2 : Taux de pauvreté selon l’aire urbaine
Aires urbaines Taux de pauvreté
en %
Paris
Ville centre 16,1
Banlieue 15,8
Couronne 8,2
Lyon
Ville 14,0
Banlieue 13,5 Couronne 9,0
Marseille - Aix-en-Provence
Ville centre 25,1 Banlieue 12,4
Couronne 9,4
Toulouse Ville centre 18,0 Banlieue 8,3
Couronne 9,2
Lille
Ville centre 24,2
Banlieue 17,5 Couronne 7,6
Bordeaux
Ville centre 16,1
Banlieue 10,1 Couronne 10,0
Nice Ville centre 19,6 Banlieue 13,0
Couronne 12,4
Nantes
Ville centre 15,0
Banlieue 7,2
Couronne 7,0
France 14,3
Source : Insee, Enquête Revenus Fiscaux et Sociaux, année 2012 (date de publication 10/03/2016)
Remarque : Il convient de noter que les données mentionnées datent de 2012. Le taux de pauvreté de
Nice (Ville-centre) de 19,6 % a augmenté en 2013 et s’établit à 20,2 % (cf. page 32).
Entre 2012 et 2013, on observe une augmentation moyenne du taux de pauvreté des grandes villes à
hauteur de 0,5 %.
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…et les grandes
villes de France ?
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Nice et les autres grandes villes de France
Les comparaisons des différentes caractéristiques de la commune de Nice avec les
autres grandes villes de France (de plus de 200 000 habitants) permettent de situer
notre commune avec celles de taille comparable au travers d’un certain nombre de
points de repère.
I/ Caractéristiques des revenus
1) Taux d’imposition
Au niveau de la commune de Nice, 55,8 % des ménages sont imposés, soit un peu
plus d’un ménage sur deux (voir graphique 3). Ce qui signifie que quelque soit le
type de revenu et leurs éventuels cumuls, ceux-ci restent faibles.
A l’exception de Paris et Lyon qui possèdent des taux relativement plus élevés, on
remarque que Nice possède un taux parmi les plus faibles des grandes villes de
France également inférieur à la moyenne nationale de 58,2 %.
Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).
A RETENIR :
En France, le pourcentage de ménages imposés tend à diminuer ces dernières années. Ceci s’explique en partie par l’augmentation du nombre de ménages en difficultés.
Il convient toutefois de tenir compte des réformes de l’impôt sur le revenu des gouvernements successifs (suppression de tranches,…) qui rendent difficile les comparaisons annuelles.
Moyenne nationale = 58,2
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2) Revenus disponibles
Quelles que soient les grandes villes, le revenu disponible d'un ménage comprend
les revenus d'activité (nets des cotisations sociales), les revenus du patrimoine, les
transferts en provenance d'autres ménages et les prestations sociales (y compris les
pensions de retraite et les indemnités de chômage), nets des impôts directs (voir
tableau 3).
A Nice, concernant la composition des revenus déclarés, les revenus d’activité sont
les plus faibles des grandes villes avec 62,4 %, (en dessous de la moyenne
nationale établie à 65,7 %). A contrario, en ce qui concerne les pensions, retraites et
rentes, Nice détient le taux le plus élevé des grandes villes avec 30,4 %.
Tableau 3 : Composition du revenu déclaré par unité de consommation (en %)
Revenus déclarés
salaires, traitement
ou chômage
Revenus non
salariés
Pensions, retraites et rentes
Revenus du
patrimoine et autres revenus
Prestations sociales
Bordeaux 69,2 9,1 22,9 14,2 5,9
Lille 76,1 5,5 19,0 8,6 9,1
Lyon 75 6 22,7 12,4 4,8
Marseille 64,9 6,9 27,9 10,0 8,7
Montpellier 66,2 6,7 26,2 9,5 9,2
Nantes 72,1 6,4 23,8 10,8 6,3
Nice 62,4 7,4 30,4 12,6 6,3
Paris 76,2 8,3 19,8 20,7 2,9
Rennes 68 5,9 26,2 12,5 6,7
Strasbourg 66,5 6,4 24,2 14,0 7,9
Toulouse 72,6 7 20,9 12,4 6,5
France 65,7 5,4 29,2 11,0 5,0
Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).
Remarque : Il convient de noter que la somme des pourcentages de chaque ville dépasse 100 % dans
la mesure où les différentes formes de revenus se cumulent bien souvent.
Qu’est ce que l’Unité de Consommation (UC)?
Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation à l'aide d'une échelle de pondération suivante :
- 1 UC pour le premier adulte du ménage ; - 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; - 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.
A RETENIR :
Nice possède la proportion de personnes de 65 ans et plus la plus élevée des grandes villes de France (cf annexe 2), ce qui explique que la part des pensions, retraites et rentes soit la plus importante (30,4 %) et que, par conséquent, celle des salaires traitement ou chômage soit la plus faible (62,4 %).
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II/ Inégalités de revenus et de niveaux de vie
1) Rapport inter décile
Au regard du rapport inter décile des revenus disponibles, on constate que les écarts
de revenus entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres restent plus
importants dans les grandes villes.
Sur notre commune, le rapport inter-décile s’établit à 4. Bien que supérieur à la
moyenne nationale (qui s’élève à 3) il est tout de même parmi les plus faibles des
grandes villes (voir graphique 4).
Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).
Qu’est ce que les déciles et le rapport inter-décile?
Sur une distribution de revenus, les déciles sont les valeurs qui partagent cette distribution en 10 parties égales : - le 1er décile (noté D1) est le revenu par unité de consommation au-dessus duquel se situent 90 % des salaires. - le 9ème décile (noté D9) est le revenu par unité de consommation au-dessous duquel se situent 90 % des salaires.
Le rapport inter-décile est utilisé pour mettre en évidence les disparités entre les plus riches et les plus pauvres. Il s’agit du rapport entre le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches (9ème décile) et le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres (1er décile). Plus le rapport est élevé plus les disparités sont importantes.
A RETENIR :
Il convient de préciser que (quelles que soient les villes considérées) le rapport inter décile des revenus disponibles (4 % à Nice) et plus faible que celui des revenus déclarés (8 % à Nice).
En effet, les revenus disponibles intègrent les prestations sociales qui jouent un rôle important d’amortisseur et contribuent à réduire les inégalités de revenus.
Moyenne nationale = 3
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2) Indice de Gini
La mesure de l’indice de Gini des revenus disponibles confirme le fait que les
inégalités de salaires et de niveaux de vie sont plus importants dans les grandes
villes que dans les autres communes (voir graphique 5).
A Nice, l’indice de Gini mesuré à 0,32 est plus élevé que la moyenne nationale
établie à 0,25. Il est assez semblable au niveau des grandes villes (compris entre
0,31 et 0,34) à l’exception de Paris (0,42).
Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).
Qu’est ce que l’indice de Gini?
L'indice (ou coefficient) de Gini est un indicateur synthétique d'inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie...). Il varie entre 0 et 1.
Il est égal à 0 dans une situation d'égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie... seraient égaux. A l'autre extrême, il est égal à 1 dans une situation la plus inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de vie...) sauf un seraient nuls.
Qu’est ce que le niveau de vie ?
L’Insee calcule le niveau de vie de chaque personne en rapportant le revenu disponible du ménage dans lequel il vit, à la taille de ce ménage. La taille du ménage est mesurée par le nombre d’unités de consommation (UC) qui le compose. On attribue 1 UC au premier adulte d’un ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans (source OCDE).
Moyenne nationale = 0,25 A RETENIR :
A Nice (comme dans les autres grandes villes) l’indice de Gini vient confirmer le constat vérifié au niveau du rapport inter décile.
En effet, les inégalités de revenus restent plus importantes dans les grandes villes.
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III/ Bas revenus et pauvreté
1) Intensité des bas revenus
Ces données montrent tout de même que dans les grandes villes, comme au niveau
national, les revenus des personnes les plus pauvres restent éloignés du seuil de
bas revenus.
L’intensité des bas revenus est à Nice de 0,44. Bien que supérieure à la moyenne nationale (qui s’élève à 0,40), elle est tout de même parmi les plus faibles des grandes villes (voir graphique 6). On constate ainsi que le montant des bas revenus à Nice est parmi les plus élevés des grandes villes avec Lyon et Paris.
Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).
Qu’est ce que l’intensité de bas revenus ?
L’intensité de bas revenus mesure l'écart entre le revenu déclaré et le seuil de bas revenus (défini à 60% du revenu médian). Il indique si les revenus déclarés, des personnes à bas revenus, sont plus ou moins éloignés du seuil.
Formellement, l'intensité des bas revenus est calculée de la manière suivante : (seuil de bas revenus - revenu déclaré par UC de la population sous le seuil de bas revenu) / seuil de bas revenus.
Moyenne nationale = 0,4 A RETENIR :
A Nice, les personnes qui disposent de bas revenus déclarent en moyenne 560 euros mensuels (600 euros au niveau national).
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2) Composition du revenu des ménages
A Nice, les revenus disponibles des ménages les plus pauvres sont composés à
39,6 % de prestations sociales (seulement 0,4 % pour les ménages les plus aisés).
Ce taux bien que supérieur à la moyenne nationale (37,8 %) est parmi les plus
faibles des grandes villes.
Les revenus d’activité (salaires, traitements ou chômage) et revenus d’activité non
salarié (42,5 %), sont inférieurs à la moyenne nationale (45,7 %). Il est à noter qu’ils
sont de plus de 75 % pour les ménages les plus aisés (voir tableau 4 et 5).
Tableau 4 : Composition du revenu des ménages les plus pauvres (en %)
salaires, traitements
ou chômage
revenus d'activités
non salariées
revenus du patrimoine
et autres revenus
pensions, retraites et rentes
ensemble des
prestations sociales
Bordeaux 39,8 3,4 4,1 13,3 43,7
Lille 34,3 1,8 2,2 11,6 53,2
Lyon 43,1 3,1 3,5 14,1 40,7
Marseille 32,0 2,1 2,7 13,2 53,4
Montpellier 37,6 2,7 2,5 12,5 48,3
Nantes 40,0 2,2 3,1 10,2 48,6
Nice 38,7 3,8 4,7 17,5 39,6
Paris 50,2 3,5 6,6 13,0 32,3
Rennes 40,2 1,6 3,4 10,9 48,1
Strasbourg 36,9 1,8 3,8 10,3 50,6
Toulouse 39,4 2,7 3,6 11,6 46,7
France 41,5 4,2 4,5 16,6 37,8
Tableau 5 : Composition du revenu des ménages les plus riches (en %)
salaires, traitements
ou chômage
revenus d'activités
non salariées
revenus du patrimoine
et autres revenus
pensions, retraites et rentes
ensemble des
prestations sociales
Bordeaux 62,4 18,7 28,1 23,5 0,6
Lille 77,7 15,3 21,3 17,9 0,7
Lyon 70,7 11,9 24,1 24,2 0,6
Marseille 62,2 20,8 24,8 25,2 0,6
Montpellier 56,8 18,2 23,6 32,5 0,6
Nantes 68,4 15,7 22,8 23,8 0,8
Nice 56,7 19,2 28,8 29,1 0,4
Paris 75,4 11,6 29,5 19,4 0,5
Rennes 63,2 14,4 26,5 26,6 0,7
Strasbourg 58,2 15,5 30,9 27,2 0,5
Toulouse 65,1 16,7 25,9 22,4 0,7
France 68,8 12,1 22,8 25,6 0,6
Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).
Remarque : Il convient de noter que la somme des pourcentages de chaque ville dépasse 100 % dans
la mesure où les différentes formes de revenus se cumulent bien souvent.
A RETENIR :
De manière générale, on constate que dans les grandes villes, les prestations sociales représentent une part importante des revenus disponibles des ménages les plus pauvres.
Il convient de préciser qu’à Nice, concernant les actifs occupés, 15 % sont des salariés à temps partiel, dont trois quarts sont des femmes (à peu près équivalent au niveau national).
De plus, 14 % des salariés ont des contrats précaires de type CDD, emplois aidés ou intérim (13 % au niveau national).
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3) Taux et intensité de pauvreté
A Nice, une personne sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Ce seuil, comme pour les autres grandes villes, est supérieur à la moyenne nationale (14 %). L’intensité de pauvreté est de 0,24 à Nice (quasi identique pour l’ensemble des grandes villes). Elle est supérieure à la moyenne nationale établie à 0,20 (voir graphique 7 et 8).
Graphique 7 : Taux de pauvreté (en %) Graphique 8 : Intensité de pauvreté
Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2013 (date de publication 06/04/2017).
Qu’est ce que le taux de la pauvreté ?
Le taux de pauvreté correspond à la proportion d'individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté (environ 1 000 euros depuis l’année 2013). Le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population (60 % du niveau de vie médian).
Qu’est ce que l’intensité de la pauvreté ?
L'intensité de la pauvreté est un indicateur qui permet d'apprécier à quel point le niveau de vie de la population pauvre est éloigné du seuil de pauvreté. Plus cet indicateur est élevé et plus la pauvreté est dite intense, au sens où le niveau de vie des plus pauvres est très inférieur au seuil de pauvreté. Formellement, il est calculé de la manière suivante : (seuil de pauvreté - niveau de vie médian de la population pauvre) / seuil de pauvreté).
Moyenne nationale = 14 % Moyenne nationale = 0,20
A RETENIR :
A Nice, le taux de pauvreté de 20,2 % est identique à la moyenne des grandes villes (20 %).
Au regard de l’intensité de pauvreté de la population niçoise, les personnes pauvres disposent donc en moyenne de 760 euros/mois.
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4) Indice de Sen
A Nice, l’indice de SEN s’élève à 17,3 points, soit 5,4 points de plus que la moyenne
nationale, établie à 11,9 points. Toutes les autres grandes villes de France ont un
indice supérieur à la moyenne nationale (voir graphique 9).
Ce qui tend à prouver une fois de plus que dans les grandes villes, les inégalités de
revenus et la concentration des personnes les plus pauvres sont les plus
importantes.
Source : Insee, Fichier Localisé Social et Fiscal, année 2012 (date de publication 13/11/2015).
Qu’est ce que l’indice de Sen?
L’indice de Sen a été construit comme un indice mesurant la pauvreté. Son principal avantage est de prendre en compte simultanément trois dimensions (le taux de pauvreté, l’intensité de la pauvreté et l’inégalité de distributions de revenus parmi les pauvres).
Cet indicateur propose ainsi une information plus riche que ne la fournit la seule prise en compte de la proportion d’individus sous le seuil de pauvreté. En effet, ce dernier ne varie pas si les personnes sous le seuil deviennent plus pauvres et n’est pas sensible au déplacement de ressources parmi les pauvres. Pour combler ces lacunes, l’indice de SEN présente l’avantage de capturer au-delà du simple pourcentage d’individus sous le seuil de pauvreté, la distance moyenne les séparant de ce seuil et la dispersion des ressources parmi les plus pauvres.
Moyenne nationale = 11,9
A RETENIR :
A Nice, l’indice de Sen (17,3 %) est quasi identique à la moyenne des grandes villes (18,3 %).
Il confirme une plus grande inégalité de revenus dans les grandes villes (conformément au rapport inter décile et à l’indice de Gini).
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IV/ Typologie des personnes pauvres
1) Tranches d’âge
A Nice, les moins de 30 ans sont les plus touchés par la pauvreté, avec un peu plus
d’un quart des personnes de cette tranche d’âge.
Ce constat est partagé au niveau de la plupart des autres grandes villes de France (à
l’exception de Paris où ce sont les 50-59 les plus touchés).
En proportion, les niçois de 40-49 ans sont également relativement exposés aux
phénomènes de pauvreté avec un taux d’environ 22 % qui se situe légèrement en
dessous de celui des moins de 30 ans (voir tableau 6). Cette observation est assez
générale et se retrouve dans les autres grandes villes (à l’exception de Lille, Nantes
et Rennes).
D’une façon générale, les 75 ans et plus sont les moins impactés par la pauvreté
monétaire, seulement une personne âgée niçoise sur huit est touchée.
Tableau 6 : Répartition du taux de pauvreté par tranche d’âge (en %)
Source : Insee, année 2013 (mise en ligne 04/06/2017)
Le taux de pauvreté pour une tranche d'âge correspond au nombre de personnes sous le seuil de pauvreté, rapporté au nombre total des personnes de cette tranche d’âge. Il convient de noter que la somme des taux de pauvreté par tranche d'âge n’est pas nécessairement égale à 100%.
Commune Moins de 30
ans
30 à 39 ans
40 à 49 ans
50 à 59 ans
60 à 74 ans
75 ans ou
plus
Bordeaux 29,7 16,9 17,3 15,0 10,0 7,8
Lille 29,4 24,0 29,4 25,1 18,3 10,8
Lyon 22,2 13,8 16,2 14,6 10,5 6,9
Marseille 34,5 29,2 31,0 25,8 17,8 13,0
Montpellier 34,6 27,0 30,3 26,3 21,2 11,8
Nantes 24,2 17,5 17,5 14,2 8,9 5,5
Nice 27,6 22,8 23,0 21,8 16,1 12,3
Paris 18,0 14,1 18,3 19,3 15,0 8,7
Rennes 33,6 21,8 20,8 13,8 8,6 5,0
Strasbourg 31,9 27,1 27,6 20,9 14,4 7,1
Toulouse 26,9 18,5 21,2 18,0 12,2 8,7
France 22,8 16,7 16,9 14,0 9,3 8,9
A RETENIR :
Alors que les moins de 30 ans sont les plus touchés par la pauvreté, les 75 ans et plus en sont les moins touchés. Ceci s’explique, en partie, par les carrières professionnelles complètes d’une majorité de personnes de 75 ans et plus.
A Nice, hormis les 75 ans et plus, plus on s’éloigne en âge plus les taux de pauvreté s’écartent de la moyenne nationale. Cela signifie que pour les personnes avançant en âge, les difficultés financières risquent de s’ajouter aux problèmes de dépendance.
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2) Composition du ménage
A Nice, les femmes seules sont les plus touchées par la pauvreté, soit 7 882 (plus
d’une femme seule sur six).
6 732 couples avec enfants (près d’un couple sur cinq) et 5 633 familles
monoparentales (la plus forte proportion avec près d’une famille de ce type sur trois)
sont en situation de pauvreté (voir tableau 7).
S’agissant des familles monoparentales, on observe que dans toutes les autres
grandes villes ce type de ménage est proportionnellement le plus souvent confronté
à ce phénomène que l’on retrouve également au niveau national avec 34 %.
A contrario, la structure de ménage la moins touchée (de façon proportionnelle) par
la pauvreté est celle du couple sans enfant, 3 669 couples à Nice (soit environ un
couple sur dix).
Cette tendance se retrouve également dans les grandes villes ainsi qu’au niveau
national (8,7 %).
Tableau 7 : Taux de pauvreté selon le type de ménage (en %)
Source : Insee, année 2013 (mise en ligne 06/04/2017)
Le taux de pauvreté pour un type de ménage donné correspond, quant à lui, au nombre de personnes sous le seuil de pauvreté, rapporté au nombre total des personnes de ce type de ménage. Il convient de noter que la somme des taux par type de ménage n’est pas nécessairement égale à 100%.
Commune Homme
seul Femme
seule Couple
sans enfant
Couple avec
enfant(s)
Famille mono-
parentale
Bordeaux 23,4 18,1 7,7 13,1 28,7
Lille 25,3 19,6 10,3 25,2 41,9
Lyon 17,6 14,1 6,5 13,0 27,5
Marseille 23,6 18,6 11,0 24,6 41,6
Montpellier 26,5 20,3 11,2 27,9 37,5
Nantes 19,3 13,9 6,3 13,1 33,1
Nice (nombre)
20,1 (5 705)
17,5 (7 882)
10,5 (3 880)
20,3 (6 732)
32,6 (5 633)
Paris 16,2 12,9 6,8 13,4 23,3
Rennes 22,7 15,5 6,5 16,7 34,7
Strasbourg 22,5 16,2 8,6 25,1 38,6
Toulouse 20,5 18,2 7,9 17,6 32,4
France 19,4 15,2 8,7 16 34
A RETENIR :
A Nice, les femmes sont les plus touchées par la pauvreté. D’une part, parce qu’au niveau des personnes seules, elles sont majoritaires en nombre.
D’autre part, parce qu’une famille monoparentale sur trois est touchée par la pauvreté et que ce type de ménage est composé à 85 % de femmes seules avec enfant(s).
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3) Statut d’occupation
Alors que pour la commune de Nice, le taux de locataires en situation de pauvreté
est de 29,9 %, on observe que certaines grandes villes (Paris, Lyon, Bordeaux et
Nantes) possèdent un taux inférieur à la moyenne nationale, établie à 27 % (voir
graphique 10).
Le taux de propriétaires niçois en situation de pauvreté est de 9,7 %, faisant partie
des plus élevés des grandes villes.
Néanmoins, on constate que certaines d’entre elles (Bordeaux, Lyon, Nantes,
Rennes, Toulouse, Paris et Lille) possèdent un taux inférieur ou égal à la moyenne
nationale qui s’élève à environ 6,7 % (voir graphique 11).
De plus, on remarque que dans toutes les grandes villes, le taux de locataires en
situation de pauvreté est nettement supérieur à celui des propriétaires. A Nice, ils
sont respectivement de 29,9 % et 9,7 % (la moyenne des grandes villes s’établit à
29,4 % et 6,6 %).
Source : Insee, année 2013 (mise en ligne 06/04/2017)
Graphique 10 : Taux de locataires en situation de pauvreté (en %)
Graphique 11 : Taux de propriétaires en situation de pauvreté (en %)
Moyenne nationale = 27 Moyenne nationale = 6,7
A RETENIR :
A Nice, les locataires sont en proportion trois fois plus touchés que les propriétaires. Les prix relativement élevés de l’immobilier à Nice, rendent difficiles l’accès à la propriété des personnes les plus pauvres. Ceci explique que ce type de ménage se retrouve principalement en location.
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En conclusion
A Nice, les revenus relatifs aux pensions, retraites et rentes
sont les plus élevés des grandes villes de France. Ceci peut
expliquer en partie, le fait que la commune,
qui possède la proportion la plus importante de personnes de 65 ans et plus,
connait le taux de revenus d’activité déclarés le plus faible.
Le taux de pauvreté est relativement élevé puisque plus d’une personne sur cinq
est en situation de pauvreté, avec un revenu médian des personnes pauvres qui
se situe à 760 euros.
Au regard de la moyenne nationale, plus on avance en âge plus les écarts de taux
de pauvreté sont importants avec la moyenne communale (hormis pour la tranche
d’âge des 75 ans et plus).
Néanmoins, proportionnellement (27,6 %) et en nombre (32 424), les jeunes de
moins de 30 ans restent, au niveau de la commune Nice, les plus touchés par ce
phénomène.
Concernant les compositions familiales, les familles mono parentales (dont près
de neuf familles sur dix sont composées d’une femme avec enfant(s) sont
proportionnellement les plus affectées (32,6 %).
Mais globalement sur la ville, les personnes seules (hommes seuls et femmes
seules) sont les plus importantes en nombre et représentent 13 587 individus.
De plus, au regard du logement, les locataires sont trois fois plus exposés à la
pauvreté que les propriétaires.
A Nice, on constate que les inégalités de revenus sont supérieures à la moyenne
nationale (rapport inter décile, indice de Gini et indice de Sen). Néanmoins, celles-
ci font partie des plus basses des grandes villes.
Ainsi, les principaux critères de risque de pauvreté sont :
- Etre âgé de moins de 30 ans.
- Etre locataire.
- Etre seul(e) ou en situation de famille monoparentale.
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Quelle pauvreté
à Nice ?
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Légende
Territoires
Part des ménages imposés
19% - 34%
35% - 50%
51% - 60%
61% - 69%
70% - 82%
La pauvreté au sein des quartiers niçois
I/ Caractéristiques des revenus
En moyenne, à Nice, le taux d’imposition est de 55,8 %, inférieur aux moyennes
régionale (57 %) et départementale (60,2 %) qui restent plus élevées.
On observe les taux les plus faibles d’imposition au niveau des grands quartiers de
Saint Augustin, Ariane, Roquebillière, Pasteur (Saint-Pons) et Saint Roch (Pierre
Semard et Mont Gros) (voir cartographie 2).
Cartographie 2 : Répartition des ménages fiscaux imposés
Source : INSEE 2013 / Traitement CCAS de Nice, cartographie ArcMap
Donnée non disponible ou secret statistique
Moyenne départementale = 60,2 %
Moyenne régionale = 57 %
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II/ Inégalités de revenus et de niveaux de vie
1) Tranche de revenus les plus faibles (1er décile)
On observe une forte disparité de revenus annuels au niveau du 1er décile (tranche
de revenus les plus faibles) pouvant s’élever jusqu’à 14 643 euros.
La moyenne de ce décile s’élève à 9 763 euros, inférieure aux moyennes régionale
(9 822 euros) et départementale (10 163 euros).
Les ménages disposant de revenus les plus faibles sont majoritairement localisés sur
les grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Saint Augustin, Arenas (Saint
Augustin), Caucade (Carras), Fabron (La Californie), Baumettes, Gambetta, Rue de
France, Médecin, Vernier, Roquebillière, Pasteur (Saint-Pons, Voie Romaine), Saint
Roch (Mont Gros), Vinaigrier et Ariane (les Chênes, Ripert, Saramito) (voir
cartographie 3).
Cartographie 3 : Répartition des revenus disponibles les plus faibles (1er décile)
Source : INSEE 2013 (mise en ligne 06/04/2017) / Traitement CCAS de Nice,
cartographie ArcMap
Donnée non disponible ou secret statistique
Moyenne départementale = 10 163 euros
Moyenne régionale = 9 822 euros
Légende
Territoires
1er décile
5909 - 7804
7805 - 8973
8974 - 10109
10110 - 11566
11567 - 14643
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2) Rapport inter décile
On constate que les grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Fabron (Faculté
de lettres, Abbaye de Roseland), Baumettes, Gambetta, Rue de France, Thiers,
Médecin, Vielle Ville (Saleya Château), Carabacel (Promenade du Paillon), Cimiez
(Cimiez), Gairaut, Vinaigrier et Mont Boron (Mont Boron, Carnot) ont un rapport inter
décile supérieur à la moyenne communale (établie à 4), représentant ainsi près d’un
tiers des quartiers de Nice.
Cette disparité de revenus, peut expliquer en partie au sein de quelques uns de ces
quartiers, une certaine mixité de la population (socio-professionnelle,…).
Il convient de noter que l’hétérogénéité des revenus observée sur la commune reste
toutefois assez proche des moyennes régionale (3,7) et départementale (3,8) (voir
cartographie 4).
Cartographie 4 : Rapport inter décile des revenus disponibles
Source : INSEE 2013 (mise en ligne 06/04/2017) / Traitement CCAS de Nice,
cartographie ArcMap
Donnée non disponible ou secret statistique
Moyenne départementale = 3,8
Moyenne régionale = 3,7
Légende
Territoires
Rapport inter décile
2,5 - 3,1
3,2 - 3,7
3,8 - 4,4
4,5 - 5,4
5,5 - 6,9
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3) Indice de Gini
L’indice de Gini confirme l’inégalité de revenus identifiée avec le rapport inter décile
au niveau de Nice (40 % des quartiers se situent au dessus de la moyenne
communale). La moyenne communale s’établit à 0,29, légèrement inférieure aux
moyennes régionale (0,30) et départementale (0,31) (voir cartographie 4).
On constate que les grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Crémat – Saint
Roman, Saint Antoine (Fabron Terron Archet), Saint Philippe, Fabron (Faculté de
lettres, Abbaye de Roseland), Baumettes, Gambetta, Rue de France, Thiers,
Médecin, Vielle Ville (Saleya Château), Carabacel (Promenade du Paillon), Cimiez,
Rimiez (Cimiez Monastère, Brancolar Régina, Brancolar Scuderi), Gairaut, Vinaigrier
et Mont Boron, ont un rapport inter décile supérieur à la moyenne communale.
Cette inégalité de revenus, peut expliquer en partie au sein de quelques uns de ces
quartiers, une certaine mixité de la population (socio-professionnelle,…).
Cartographie 5 : Indice de Gini des revenus disponibles
Source : INSEE 2013 (mise en ligne 06/04/2017) / Traitement CCAS de Nice,
cartographie ArcMap
Donnée non disponible ou secret statistique
Moyenne départementale = 0,31
Moyenne régionale = 0,30
Légende
Territoires
Indice de Gini
0,20 - 0,24
0,25 - 0,28
0,29 - 0,31
0,32 - 0,35
0,36 - 0,43
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
III/ Taux de pauvreté et prestations sociales
1) Taux de pauvreté
Le taux de pauvreté moyen sur la commune de Nice s’établit à 20,2 %. Il est
comparativement supérieur aux moyennes régionale (17,3 %) et départementale
(15,8 %) (voir cartographie 10).
On constate qu’il est le plus élevé principalement dans les grands quartiers de Saint
Isidore Lingostière, Saint Augustin, Roquebillière, Pasteur, Saint Roch, Ariane et
Vernier.
Il convient de noter que 85 % des quartiers de Nice se situent au dessus de la
moyenne nationale (14 %) et que 69 % d’entre eux au dessus de la moyenne
communale.
Cartographie 10 : Taux de pauvreté des revenus disponibles
Source : INSEE 2013 (mise en ligne 06/04/2017) / Traitement CCAS de Nice,
cartographie ArcMap
Donnée non disponible ou secret statistique
Moyenne départementale = 15,8 %
Moyenne régionale = 17,3 %
Légende
Territoires
Taux de pauvreté
7% - 11%
12% - 17%
18% - 24%
25% - 34%
35% - 49%
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
2) Prestations sociales
Allocataires monoparentaux et isolés
En 2015, la commune de Nice comptabilise près de 75 066 personnes qui
bénéficient de prestations sociales, dont près de 18 % en situation monoparentale et
49 % isolés (voir cartographies 6 et 7).
Les allocataires monoparentaux se situent principalement au niveau des grands
quartiers de Saint Augustin (Les Moulins), Roquebillière, l’Ariane, Saint Roch et
Vernier. On constate que ces 5 grands quartiers comptabilisent environ 29 % de
l’ensemble des allocataires monoparentaux et que le grand quartier de Saint-Roch, à
lui seul, en dénombre près de 10 %.
Les allocataires isolés se retrouvent majoritairement au sein des grands quartiers de
Saint Isidore Lingostière, Fabron, Madeleine, Medecin et Saint Roch.
Cartographie 6 : Allocataires monoparentaux Cartographie 7 : Allocataires isolés
Source : CAF des Alpes Maritimes 2015 / Traitement CCAS de Nice, cartographie ArcMap
Légende
Territoires
Allocataires monoparentaux
12 - 52
53 - 82
83 - 127
128 - 214
215 - 377
Légende
Territoires
Allocataires isolés
24 - 87
88 - 193
194 - 304
305 - 491
492 - 1144
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Cartographie 8 : Allocataires CAF dont les
prestations représentent plus de 49 % des ressources
Ressources et allocataires CAF
A Nice, les allocataires CAF dont les prestations représentent plus de 49 % des ressources sont au nombre de 21 993, soit 29 % des allocataires (source : convention CAF – CCAS de Nice, 2015). Ceux dont les prestations CAF représentent 100 % des ressources sont 13 704, correspondant à 18 % de l’ensemble des allocataires (source : convention CAF – CCAS de Nice, 2014). Ces deux profils d’allocataires se retrouvent de manière similaire au niveau des sept
grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Saint Augustin, Vernier, l’Ariane,
Roquebillière, Pasteur, Saint Roch (voir cartographies 8 et 9).
Ils regroupent, pour chaque profil (49 % et 100 % des ressources), près de 37 % de
l’ensemble des allocataires.
Dans une moindre mesure, on recense ces deux types de profils au sein des grands
quartiers du Ray, de Medecin, de la Madeleine et du Port.
Source : CAF des Alpes Maritimes 2015 / Traitement CCAS de Nice, cartographie ArcMap
Cartographie 9 : Allocataires CAF dont les
prestations représentent 100 % des ressources
Nombre d'allocataires dont les prestations représententplus de 49 % de leurs ressources
Territoires
21 - 86
87 - 146
147 - 224
225 - 376
377 - 599
Nombre d'allocataires dont les prestations représentent100 % de leurs ressources
Territoires
12 - 56
57 - 95
96 - 145
146 - 212
213 - 355
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Allocataires RSA et AAH
Sur la commune de Nice, les allocataires RSA et ceux de l’AAH sont respectivement au nombre de 14 764 (environ 20 % de l’ensemble des allocataires CAF) et 8 895, (soit 12 % de l’ensemble des allocataires CAF) (source : convention CAF – CCAS de Nice, 2015). Les bénéficiaires de ces prestations se retrouvent principalement au niveau des
grands quartiers de Saint Isidore Lingostière, Saint Augustin, Vernier, l’Ariane,
Roquebillière, Pasteur, Saint Roch (voir cartographies 10 et 11).
Ces 7 grands quartiers regroupent près de 37 % de l’ensemble des allocataires RSA
et 37 % de ceux qui bénéficient de l’AAH.
Dans une moindre mesure, ces bénéficiaires sont également présents au niveau des
grands quartiers du Ray, de Medecin, de la Madeleine.
Cartographie 10 : Allocataires du RSA Cartographie 11 : Allocataires de l’AAH
Source : CAF des Alpes Maritimes 2015 / Traitement CCAS de Nice, cartographie ArcMap
Légende
Territoires
Bénéficiaires du RSA
18 - 55
56 - 93
94 - 138
139 - 205
206 - 411
Légende
Territoires
Bénéficiaires de l'AAH
7 - 30
31 - 52
53 - 81
82 - 130
131 - 239
Rappel :
En 2013, le montant du RSA est de 483 € pour une personne seule (536,78 € en 2017), celui de l’AAH est de 790,18 € pour une personne seule (810,89 € en 2017).
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
En conclusion
Sur la commune de Nice, on constate une convergence des
facteurs de risque de pauvreté (tranche de revenus les plus
faibles, part importante des prestations sociales dans les ressources,
concentration du nombre de bénéficiaires du RSA, taux de pauvreté élevé) au
niveau des sept grands quartiers suivants :
- Saint Isidore Lingostière
- Saint Augustin
- Vernier
- Pasteur
- Roquebillière
- Ariane
- Saint Roch
Il est à noter que certains de ces quartiers se trouvent classés en Quartier
Politique de la Ville (QPV). En effet, depuis 2014, le critère principal de classement
en QPV tient compte des revenus des ménages (art. 4 Décret du 3 juillet 2014).
Comme évoqué précédemment, il est nécessaire d’apporter une attention
particulière aux publics prioritairement touchés par la pauvreté dans ces grands
quartiers (jeunes de moins de 30 ans, personnes seules, familles monoparentales
et locataires).
Différentes actions spécifiques doivent être développées en ce sens, avec les
partenaires institutionnels et associatifs identifiés sur les secteurs concernés,
notamment :
- L’accompagnement vers l’emploi des jeunes.
- Le développement de logements locatifs sociaux et de solutions alternatives
de type intermédiation locative.
- La prévention de lutte contre les expulsions et contre les coupures
d’énergie (eau, électricité, gaz).
- La lutte contre le risque d’isolement.
- Un meilleur accès à l’information des droits pour diminuer le nombre de non
recours.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Les secteurs de Nice
les plus pauvres
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Les treize IRIS niçois les plus pauvres
Au sein de sept grands quartiers (cf page12), treize IRIS dont le taux de pauvreté est de
35 % et plus ont été identifiés comme les plus fortement touchés par ce phénomène (soit
un peu plus de 1,5 fois la moyenne communale et 2,5 fois la moyenne nationale).
Pour chacun d’entre eux, et d’Ouest en Est, il a été décidé de dresser un profil
synthétique.
Afin d’identifier les facteurs aggravant de pauvreté il a été décidé d’étudier les domaines
suivants :
- La population
- Les ménages familles
- La formation
- L’emploi*
- Le logement
- Les revenus
- Les prestations sociales
Grille de lecture :
Les données importantes seront mises
en surbrillance afin d’être visuellement
plus rapidement identifiées.
: Données les plus significatives
* concernant l’emploi, le calcul du taux de chômage retenu, permettant de disposer de comparaisons au niveau infra communal, est le suivant : nombre de chômeurs / (actifs occupés + nombre de chômeurs). A Nice, en 2013, le taux moyen communal se situe à 15,3 % et le taux moyen national s’établit à 13,6 % (source INSEE).
Légende :
En rouge : Grand quartier
En noir : IRIS
Saint Isidore Lingostière
- Lingostière Saint Isidore
Saint Augustin
- Les Siagnes - Les Moulins - Digue des Français
Vernier
- Vernier
Ariane
- Les Chênes - Monzie - Ripert - Saramito
Pasteur
- Saint Pons
Roquebillière
- Route de Turin - Bon Voyage
Saint Roch
- Mont Gros
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Au sein du grand quartier de Saint Isidore Lingostière
Le grand quartier de Saint Isidore Lingostière (33)* est composé d’un seul quartier qui sera étudié :
- Lingostière Saint-Isidore(3301)* voir découpage annexe 3
* : Code Insee IRIS
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
I/ Population
Répartition
par tranches d’âge
0-14 ans 635
15-29 ans 510
30-44 ans 712
45-59 ans 847
60-74 ans 926
75 ans ou plus 341
Total 3 971
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
II/ Ménages-familles
Composition
des ménages-familles
Hommes seuls 177
Femmes seules 148
Couples sans enfant 302
Familles monoparentales 136
Familles avec 1 enfant 255
Familles avec 2 enfants 182
Familles avec 3 enfants et plus 52
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
III/ Logement
Répartition
selon le type d’occupation du logement
Propriétaires 1 747 65 %
Locataires 940 35 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Formation
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Emploi
Répartition des actifs occupés
par catégorie socio-professionnelle
Ouvriers 345 23 %
Employés 413 27 %
Artisans, Commerçants, Chefs
entreprises 151 10 %
Professions intermédiaires 380 25 %
Cadres, Professions
intellectuelles supérieures 179 12 %
Agriculteurs, exploitants 47 3 %
Total 1 515 100 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Temps partiel et contrats précaires
des actifs occupés
Taux de salariés à temps partiel 11 %
dont femmes 73 %
Taux de salariés en contrat précaire
(CDD, Intérim, emplois aidés) 7 %
Un taux de chômage de
8,3 %
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
VI/ Revenus
Part des
ménages
imposés
Médiane
des
revenus
1er
décile Rapport
interdécile
39 % 15 994 € 5 909 € 5,8
Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017
VII/ Prestations sociales
Un taux de pauvreté de 36,4 %
Répartitions des allocataires
de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
Nombre total d’allocataires du grand quartier 1 556
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent plus de 49 % des ressources disponibles 350
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent 100 % des ressources disponibles 227
Nombre d’allocataires isolés 1 144
Nombre d’allocataires mono parentaux 133
Nombre d’allocataires du RSA 174
Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017
Profil de la pauvreté du quartier étudié
Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :
- 47 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.
- 50 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.
- 6 % de la population du quartier ne vit que de prestations sociales.
La répartition équilibrée des catégories socio-professionnelles et le faible taux de chômage
8,3 % (près de deux fois moins important que la moyenne communale), laisse à penser que
cette zone géographique connaît une part relativement importante de travailleurs pauvres
durablement installés en emploi, dans la mesure où on dénombre une part relativement faible
de contrats précaires 7 % (deux fois moins que la moyenne communale).
De plus, la part importante de propriétaires (65 %), vient renforcer une certaine mixité socio-
professionnelle qui n’empêche pas un taux élevé de pauvreté (36,4 %), principalement dû à la
présence sur ce quartier, de 3 résidences Adoma (d’une capacité d’accueil d’environ 1 000
logements).
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Au sein du grand quartier de Saint-Augustin
Sur les six IRIS qui composent le grand quartier de Saint Augustin (29)*, trois d’entre eux seront étudiés :
- Les Siagnes (2901)*, voir découpage annexe 3
- Les Moulins (2902)*, voir découpage annexe 3
- Digue des Français (2903)*, voir découpage annexe 3
* : Code Insee IRIS
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
I/ Population
Répartition
par tranches d’âge
0-14 ans 2 178
15-29 ans 2 157
30-44 ans 1 474
45-59 ans 1 689
60-74 ans 1 249
75 ans ou plus 690
Total 9 437
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
II/ Ménages-familles
Composition
des ménages-familles
Hommes seuls 320
Femmes seules 551
Couples sans enfant 370
Familles monoparentales 767
Familles avec 1 enfant 531
Familles avec 2 enfants 468
Familles avec 3 enfants et plus 597
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
III/ Logement
Répartition
selon le type d’occupation du logement
Propriétaires 1 081 12 %
Locataires 8 038 88 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Formation
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Emploi
Répartition des actifs occupés
par catégorie socio-professionnelle
Ouvriers 968 42 %
Employés 912 40 %
Artisans, Commerçants, Chefs
entreprises 122 5 %
Professions intermédiaires 253 11 %
Cadres, Professions
intellectuelles supérieures 38 2 %
Agriculteurs, exploitants
Total 2 293 100 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Temps partiel et contrats précaires
des actifs occupés
Taux de salariés à temps partiel 21 %
dont femmes 77 %
Taux de salariés en contrat précaire
(CDD, Intérim, emplois aidés) 20 %
Un taux de chômage de
32 %
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
VI/ Revenus
Part des
ménages
imposés
Médiane
des
revenus
1er
décile Rapport
interdécile
23 % 12 808 € 7 124 € 2,9
Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017
VII/ Prestations sociales
Un taux de pauvreté de 45,7 %
Répartitions des allocataires
de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
Nombre total d’allocataires du grand quartier 2 556
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent plus de 49 % des ressources disponibles 1 081
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent 100 % des ressources disponibles 654
Nombre d’allocataires isolés 1 131
Nombre d’allocataires mono parentaux 603
Nombre d’allocataires du RSA 725
Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017
Profil de la pauvreté des 3 quartiers étudiés
Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :
- 46 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus
touchée par la pauvreté).
- Un nombre élevé de familles monoparentales seules.
- 62 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.
- 82 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.
- 20 % de salariés en emploi précaire (14 % au niveau communal).
- 21 % de salariés à temps partiel (15 % au niveau communal) dont 77 % de femmes.
- 32 % de taux de chômage (plus du double de la moyenne communale).
- 88 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les
propriétaires (l’IRIS des Siagnes concentre à lui seul 99 % des propriétaires).
- 23 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).
- 5 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux
légèrement supérieur à la moyenne communale).
Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à
45,7 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Au sein du grand quartier de Vernier
Sur les cinq IRIS qui composent le grand quartier de Vernier (18)*, un seul d’entre eux sera étudié :
- Vernier (1802)*, voir découpage annexe 3
* : Code Insee IRIS
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
I/ Population
Répartition
par tranches d’âge
0-14 ans 515
15-29 ans 492
30-44 ans 565
45-59 ans 505
60-74 ans 405
75 ans ou plus 235
Total 2 717
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
II/ Ménages-familles
Composition
des ménages-familles
Hommes seuls 285
Femmes seules 309
Couples sans enfant 225
Familles monoparentales 134
Familles avec 1 enfant 138
Familles avec 2 enfants 118
Familles avec 3 enfants et plus 92
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
III/ Logement
Répartition
selon le type d’occupation du logement
Propriétaires 927 36 %
Locataires 1 616 64 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Formation
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Emploi
Répartition des actifs occupés
par catégorie socio-professionnelle
Ouvriers 277 33 %
Employés 291 35 %
Artisans, Commerçants, Chefs entreprises
31 4 %
Professions intermédiaires 150 18 %
Cadres, Professions intellectuelles supérieures
84 10 %
Agriculteurs, exploitants
Total 833 100 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Temps partiel et contrats précaires
des actifs occupés
Taux de salariés à temps partiel 18 %
dont femmes 57 %
Taux de salariés en contrat précaire
(CDD, Intérim, emplois aidés) 17 %
Un taux de chômage de
29 %
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
VI/ Revenus
Part des
ménages
imposés
Médiane
des
revenus
1er
décile Rapport
interdécile
38 % 14 258 € 7 137 € 3,6
Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017
VII/ Prestations sociales
Un taux de pauvreté de 38,3 %
Répartitions des allocataires
de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
Nombre total d’allocataires du grand quartier 679
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent plus de 49 % des ressources disponibles 264
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent 100 % des ressources disponibles 169
Nombre d’allocataires isolés 354
Nombre d’allocataires mono parentaux 118
Nombre d’allocataires du RSA 184
Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017
Profil de la pauvreté du grand quartier
Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :
- 37 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus
touchée par la pauvreté).
- Un nombre élevé de personnes seules (hommes seuls et femmes seules).
- 48 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.
- 68 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.
- 17 % de salariés en emploi précaire (14 % au niveau communal) dont 73 % de femmes.
- 18 % de salariés à temps partiel (15 % au niveau communal).
- 29 % de taux de chômage (près du double de la moyenne communale).
- 64 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les
propriétaires.
- 38 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).
- 6 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux
légèrement supérieur à la moyenne communale).
Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à
38,3 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Au sein du grand quartier de Pasteur
Sur les cinq IRIS qui composent le grand quartier de Pasteur (06)*, un seul d’entre eux sera étudié :
- Saint Pons (0605), voir découpage annexe 3
* : Code Insee IRIS
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
I/ Population
Répartition
par tranches d’âge
0-14 ans 269
15-29 ans 334
30-44 ans 267
45-59 ans 337
60-74 ans 200
75 ans ou plus 82
Total 1 489
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
II/ Ménages-familles
Composition
des ménages-familles
Hommes seuls 61
Femmes seules 81
Couples sans enfant 98
Familles monoparentales 88
Familles avec 1 enfant 75
Familles avec 2 enfants 64
Familles avec 3 enfants et plus 77
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
III/ Logement
Répartition
selon le type d’occupation du logement
Propriétaires 276 21 %
Locataires 1 054 79 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Formation
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Emploi
Répartition des actifs occupés
par catégorie socio-professionnelle
Ouvriers 186 48 %
Employés 116 30 %
Artisans, Commerçants, Chefs entreprises
20 5 %
Professions intermédiaires 48 13 %
Cadres, Professions intellectuelles supérieures
14 4 %
Agriculteurs, exploitants
Total 384 100 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Temps partiel et contrats précaires
des actifs occupés
Taux de salariés à temps partiel 8 %
dont femmes 73 %
Taux de salariés en contrat précaire
(CDD, Intérim, emplois aidés) 11 %
Un taux de chômage de
24 %
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
VI/ Revenus
Part des
ménages
imposés
Médiane
des
revenus
1er
décile Rapport
interdécile
30 % 13 524 € 7 577 € 2,9
Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017
VII/ Prestations sociales
Un taux de pauvreté de 39,2 %
Répartitions des allocataires
de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
Nombre total d’allocataires du grand quartier 565
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent plus de 49 % des ressources disponibles 257
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent 100 % des ressources disponibles 172
Nombre d’allocataires isolés 295
Nombre d’allocataires mono parentaux 102
Nombre d’allocataires du RSA 150
Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017
Profil de la pauvreté du quartier étudié
Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :
- 40 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus
touchée par la pauvreté).
- Un nombre élevé de couples sans enfant.
- 52 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.
- 78 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.
- 24 % de taux de chômage (une fois et demi la moyenne communale).
- 79 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les
propriétaires.
- 30 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).
- 12 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux
près de trois fois plus important que la moyenne communale).
Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à
39,2 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Au sein du grand quartier de Roquebillière
Les deux IRIS qui composent le grand quartier de Roquebillière (07)* seront étudiés :
- Route de Turin (0701)*, voir découpage annexe 3
- Bon voyage (0702)*, voir découpage annexe 3
* : Code Insee IRIS
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
I/ Population
Répartition
par tranches d’âge
0-14 ans 1 457
15-29 ans 1 551
30-44 ans 1 218
45-59 ans 1 054
60-74 ans 578
75 ans ou plus 247
Total 6 104
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
II/ Ménages-familles
Composition
des ménages-familles
Hommes seuls 390
Femmes seules 404
Couples sans enfant 365
Familles monoparentales 489
Familles avec 1 enfant 400
Familles avec 2 enfants 336
Familles avec 3 enfants et plus 310
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
III/ Logement
Répartition
selon le type d’occupation du logement
Propriétaires 333 14 %
Locataires 1 997 86 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Formation
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Emploi
Répartition des actifs occupés
par catégorie socio-professionnelle
Ouvriers 629 35 %
Employés 808 45 %
Artisans, Commerçants, Chefs
entreprises 92 5 %
Professions intermédiaires 218 12 %
Cadres, Professions
intellectuelles supérieures 54 3%
Agriculteurs, exploitants
Total 1 801 100 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Temps partiel et contrats précaires
des actifs occupés
Taux de salariés à temps partiel 19 %
dont femmes 80 %
Taux de salariés en contrat précaire
(CDD, Intérim, emplois aidés) 15 %
Un taux de chômage de 22,2 %
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
VI/ Revenus
Part des
ménages
imposés
Médiane
des
revenus
1er
décile Rapport
interdécile
30 % 13 260 € 7 558 € 2,9
Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017
VII/ Prestations sociales
Un taux de pauvreté de 41,7 %
Répartitions des allocataires
de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
Nombre total d’allocataires du grand quartier 1 925
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent plus de 49 % des ressources disponibles 890
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent 100 % des ressources disponibles 566
Nombre d’allocataires isolés 711
Nombre d’allocataires mono parentaux 515
Nombre d’allocataires du RSA 620
Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017
Profil de la pauvreté des deux quartiers étudiés
Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :
- 49 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus
touchée par la pauvreté).
- Un nombre élevé de familles monoparentales.
- 54 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.
- 80 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.
- 19 % de salariés à temps partiel (15 % au niveau communal) dont 80 % de femmes.
- 22,2 % de taux de chômage (près d’une fois et demi la moyenne communale).
- 86 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les
propriétaires.
- 30 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).
- 9 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux
deux fois plus important que la moyenne communale).
Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à
41,7 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Au sein du grand quartier de l’Ariane
Sur les cinq IRIS qui composent le grand quartier de l’Ariane (09)*, quatre d’entre eux seront étudiés :
- Les Chênes (0901)*, voir découpage annexe 3 - Monzie (0902)*, voir découpage annexe 3 - Ripert (0904)*, voir découpage annexe 3 - Saramito (0905)*, voir découpage annexe 3
* : Code Insee IRIS
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
I/ Population
Répartition
par tranches d’âge
0-14 ans 2 408
15-29 ans 1 672
30-44 ans 1 414
45-59 ans 1 224
60-74 ans 1 040
75 ans ou plus 363
Total 8 121
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
(Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016)
II/ Ménages-familles
Composition
des ménages-familles
Hommes seuls 309
Femmes seules 318
Couples sans enfant 443
Familles monoparentales 434
Familles avec 1 enfant 401
Familles avec 2 enfants 377
Familles avec 3 enfants et plus 615
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
III/ Logement
Répartition
selon le type d’occupation du logement
Propriétaires 1 968 24 %
Locataires 6 155 76 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Formation
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Emploi
Répartition des actifs occupés
par catégorie socio-professionnelle
Ouvriers 624 37 %
Employés 625 37 %
Artisans, Commerçants, Chefs entreprises
297 17 %
Professions intermédiaires 145 8 %
Cadres, Professions intellectuelles supérieures
10 < 1 %
Agriculteurs, exploitants 2 < 1 %
Total 1 703 100 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Temps partiel et contrats précaires
des actifs occupés
Taux de salariés à temps partiel 6 %
dont femmes 59 %
Taux de salariés en contrat précaire
(CDD, Intérim, emplois aidés) 8 %
Un taux de chômage de
22 %
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
VI/ Revenus
Part des
ménages
imposés
Médiane
des
revenus
1er
décile Rapport
interdécile
25 % 12 810 € 7 702 € 2,7
Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017
VII/ Prestations sociales
Un taux de pauvreté de 44,1 %
Répartitions des allocataires
de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
Nombre total d’allocataires du grand quartier 2 839
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent plus de 49 % des ressources disponibles 1 286
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent 100 % des ressources disponibles 773
Nombre d’allocataires isolés 917
Nombre d’allocataires mono parentaux 602
Nombre d’allocataires du RSA 896
Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017
Profil de la pauvreté des 4 quartiers étudiés
Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :
- 50 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus
touchée par la pauvreté).
- Un nombre élevé de familles nombreuses (3 enfants et plus).
- 65 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges et
seulement 1 % est diplômé de l’enseignement supérieur.
- 74 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.
- 22 % de taux de chômage (près d’une fois et demi la moyenne communale).
- 76 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les
propriétaires.
- 25 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).
- 9 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux
deux fois plus important que la moyenne communale).
Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à
44,1 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Centre Communal d’Action sociale
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Service de l’Observatoire Social
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Au sein du grand quartier de Saint Roch
Sur les neuf IRIS qui composent le grand quartier de Saint Roch (05)*, un seul d’entre eux sera étudié :
- Mont Gros (0509)*, voir découpage annexe 3
* : Code Insee IRIS
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
I/ Population
Répartition
par tranches d’âge
0-14 ans 442
15-29 ans 377
30-44 ans 255
45-59 ans 264
60-74 ans 205
75 ans ou plus 54
Total 1 597
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
II/ Ménages-familles
Composition
des ménages-familles
Hommes seuls 77
Femmes seules 116
Couples sans enfant 48
Familles monoparentales 174
Familles avec 1 enfant 117
Familles avec 2 enfants 72
Familles avec 3 enfants et plus 118
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
III/ Logement
Répartition
selon le type d’occupation du logement
Propriétaires 26 2 %
Locataires 1 570 98 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Formation
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
IV/ Emploi
Répartition des actifs occupés
par catégorie socio-professionnelle
Ouvriers 81 21 %
Employés 205 54 %
Artisans, Commerçants, Chefs entreprises
11 3 %
Professions intermédiaires 68 18 %
Cadres, Professions intellectuelles supérieures
15 4 %
Agriculteurs, exploitants
Total 380 100 %
Source : INSEE, Recensement 2013, mise en ligne 18/10/2016
Temps partiel et contrats précaires
des actifs occupés
Taux de salariés à temps partiel 27 %
dont femmes 90 %
Taux de salariés en contrat précaire
(CDD, Intérim, emplois aidés) 13 %
Un taux de chômage de
42 %
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
VI/ Revenus
Part des
ménages
imposés
Médiane
des
revenus
1er
décile Rapport
interdécile
19 % 12 867 € 7 786 € 2,5
Source : INSEE, Filosofi 2013, mise en ligne 06/04/2017
VII/ Prestations sociales
Un taux de pauvreté de 41,8 %
Répartitions des allocataires
de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
Nombre total d’allocataires du grand quartier 822
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent plus de 49 % des ressources disponibles 419
Nombre d’allocataires dont les prestations sociales
représentent 100 % des ressources disponibles 264
Nombre d’allocataires isolés 440
Nombre d’allocataires mono parentaux 191
Nombre d’allocataires du RSA 236
Source : CAF, données 2015, actualisées au 11/05/2017
Profil de la pauvreté du quartier étudié
Les résidents cumulent plusieurs facteurs de risques de pauvreté :
- 51 % de la population est composé de jeunes de moins de 30 ans (population la plus
touchée par la pauvreté).
- Un nombre élevé de familles monoparentales.
- 65 % des personnes n’ont pas de diplôme ou un niveau BEPC-Brevet des collèges.
- 75 % d’ouvriers et d’employés au niveau des catégories socio-professionnelles.
- 27 % de salariés à temps partiel (15 % au niveau communal) dont 90 % de femmes.
- 42 % de taux de chômage (près du triple de la moyenne communale).
- 98 % des résidents sont locataires, population 3 fois plus touchée par la pauvreté que les
propriétaires.
- 19 % des ménages sont imposés (ce taux est de 55,8 % au niveau communal).
- 16 % de la population du quartier n’a que pour seul revenu des prestations sociales (taux
près de quatre fois plus important que la moyenne communale).
Ces différents éléments peuvent expliquer en grande partie le taux de pauvreté qui s’établit à
41,8 %, près de deux fois plus important que la moyenne communale de 20,2 %.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Conditions de vie
& pauvreté
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Analyse synthétique du questionnaire
La consultation a ciblé uniquement les personnes en dessous du seuil de pauvreté
(dont les revenus n’excèdent pas 1 000 €/ mois).
Sur la base du volontariat, 346 d’entre elles ont accepté de répondre au
questionnaire, selon la répartition suivante :
- 215 personnes seules sans enfant
- 42 couples avec enfants
- 41 couples sans enfant
- 19 personnes seules sans enfant vivant chez ses parents
- 15 familles monoparentales
- 14 non renseigné
I/ Typologie des personnes interrogées
Situation au regard du logement
Propriétaire 5 %
Locataire 43 %
Sans domicile 52 %
-rue 19 %*
-squat 6 %*
-hébergé par un tiers (famille/ami) 31 %*
-structure d'hébergement 44 %*
* Répartition des lieux de vie des personnes sans domicile.
Sexe
Homme 52 %
Femme 48 %
Nombre d'enfant(s) à charge
0 76 %
1 10 %
2 10 %
3 ou plus 4 %
Situation familiale
Personne seule sans enfant 65 %
Personne seule sans enfant vivant chez ses parents 6 %
Couple sans enfant 12 %
Couple avec enfants 12 %
Famille monoparentale 5 %
Age
18-24 ans 28 %
25-39 ans 14 %
40-64 ans 32 %
65-79 ans 19 %
80 ans ou plus 7 %
La majorité des personnes ayant répondu à l’étude sont seules, âgées de 40-64 ans et sans domicile.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
II/ Difficultés rencontrées par les ménages
Cette partie s’attache à tenter d’identifier les difficultés en condition de vie
rencontrées par les 346 personnes interrogées principalement au niveau des
thématiques suivantes :
- Contraintes budgétaires. - Retards de paiement. - Restrictions de consommation. - Difficultés de logement. - Accès à la culture, aux loisirs et au numérique. - Accès à la santé.
Diplôme le plus élevé
Aucun, CEP, Brevet 51 %
CAP, BEP, Autre diplôme < BAC 32 %
BAC 10 %
Supérieur au BAC 7 %
Types de revenus
Revenu d'activité 19 %
Minima sociaux seulement 27 %
Sans ressource 30 %
Retraite 24 %
Situation d'activité
En emploi 18 %
-CDI temps plein 14 %*
-CDI temps partiel 17 %*
-CDD 48 %*
-Autres (autoentrepreneur…) 21 %*
Chômage 8 %
Retraité 25 %
Etudiant 3 %
Formation professionnelle 3 %
Inactif 43 % * Répartition du type de contrat des personnes en emploi.
Etat de santé déclaré*
Bon ou très bon 42 %
Moyen 33 %
Mauvais ou très mauvais 25 % * 11 % des personnes sont dans une situation de handicap reconnue
Les personnes interrogées sont principalement inactives, sans ressource ou vivant de minima sociaux, et peu ou pas diplômées.
La majorité d’entre elles juge son état de santé insatisfaisant.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Les principales contraintes budgétaires rencontrées par les personnes interrogées
sont essentiellement :
- N’avoir aucune épargne à disposition.
- Ne pas disposer d’un revenu suffisant pour les dépenses courantes.
- Devoir s’endetter.
La situation financière des personnes pauvres les contraint à une gestion au jour le
jour et ne leur permet pas de se projeter ce qui tendrait à les fragiliser également
psychologiquement.
La majorité des retards de paiement concerne les factures d’énergie ou de
téléphone. Cette tendance se confirme au sein de la commission permanente du
CCAS de Nice, où les demandes de ce type sont le deuxième poste d’aides
accordées.
87 % des personnes interrogées sont confrontées à des difficultés liées aux contraintes budgétaires…
Contraintes budgétaires
Part du revenu consacrée au remboursement de l'ensemble des emprunts supérieure à un tiers 14 %
Avoir eu au moins une fois par mois depuis un an des découverts bancaires 44 %
Le revenu ne suffit pas en général à couvrir les dépenses courantes 51 % N'avoir aucune épargne à disposition 58 % Avoir puisé dans ses économies pour équilibrer son budget au cours des 12 derniers mois 33 % Opinion sur le niveau de vie "financièrement c'est difficile" ou "il faut s'endetter pour y arriver" 51 %
… et 56 % connaissent des retards de paiement.
Retards de paiement*
Des factures d'électricité, de gaz, d'eau ou de téléphone 43 % Des loyers de la résidence principale 25 % Des versements d'impôts (sur le revenu, impôts locaux) 15 %
* Sont comptabilisés dans cette catégorie : les personnes disposant d’un logement (propriétaires et locataires) et celles sans domicile hébergées par un tiers.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Bien que 56 % des personnes interrogées soient dans l’incapacité de partir en
vacances, il convient de prendre en compte que les besoins de première nécessité
(repas équilibrés et achat de vêtements neufs) ne sont pas satisfaits. A ce titre, on
note que les demandes d’aides formulées au niveau de la commission permanente
du CCAS de Nice concernent principalement les demandes d’aides alimentaires.
Les problèmes rencontrés au niveau du logement concernent essentiellement la
taille inadaptée (logements trop petits) et les difficultés à les chauffer correctement.
Restrictions de consommation Maintenir le logement à bonne température 23 % Payer une semaine de vacances en dehors du domicile une fois par an 56 % Remplacer des meubles hors d'usage 42 % Acheter des vêtements neufs 50 % Manger de la viande/poisson/équivalent végétarien tous les deux jours 40 % Recevoir des parents ou amis pour boire un verre ou pour un repas au moins une fois par mois 27 % Offrir des cadeaux à la famille ou aux amis une fois par an 47 % Posséder deux paires de bonnes chaussures 28 % Absence de repas complet pendant au moins une journée au cours des deux dernières semaines 28 %
79 % connaissent des restrictions de consommation.
Difficultés de logement* Surpeuplement important ou modéré 11 % Absence de baignoire ou douche à l'intérieur du logement 4 % Absence de WC avec chasse d'eau à l'intérieur du logement 2 % Absence d'eau chaude courante 6 % Absence de système de chauffage central ou électrique 7 % Logement trop petit ou n'ayant pas assez de pièces 24 % Logement trop difficile ou trop coûteux à chauffer 18 % Logement humide, moisissures ou toit percé 11 % Logement bruyant (trafic routier, industries ou voisins) 16 % Logement inadapté à un handicap 12 %
* Sont comptabilisés dans cette catégorie : les personnes disposant d’un logement (propriétaires et locataires), celles sans domicile hébergées par un tiers et celles résidant en structure d’hébergement.
51 % subissent des difficultés liées au logement.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Faute de moyens, près d’un tiers des personnes interrogées ne consultent pas
systématiquement de médecins généralistes. Cette tendance est encore plus
marquée lorsqu’il s‘agit de médecins spécialistes (dont les tarifs de consultation sont
plus élevés), puisque 45 % d’entre elles y renoncent.
Ceci s’inscrit, plus généralement, dans un phénomène relativement récent de non
recours aux soins.
Bien que l’accès au numérique puisse paraitre secondaire, il convient de noter
notamment que de plus en plus de démarches administratives imposent ce mode de
communication.
Accès à la santé et renoncement aux soins -Médecin généraliste 29 %
-Médecin spécialiste (dentiste, ophtalmologue…) 45 %
-Appareillage visuel, dentaire et/ou auditif 40 %
57 % déclarent avoir renoncé aux soins.
30 % ne participent à aucune activité culturelle…
Accès à la culture et aux loisirs
Aller au moins une fois dans l'année à des activités culturelles et de loisir (cinéma, théâtre, concert, spectacle…) 70 %
Accès au numérique Equipement informatique (tablette, ordinateur portable, PC) 43 % Téléphone portable 43 % Connexion internet 44 % Capacité financière pour remplacer un équipement informatique et/ou téléphonique hors d'usage 55 %
… et 21 % n’ont pas accès à un appareil numérique.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
En résumé
Le remplissage des questionnaires repose sur la base du
volontariat. C’est pour cela que nous ne retrouvons pas, dans l’échantillon, les
mêmes répartitions que celles qui ressortent des données chiffrées sur la
commune où les jeunes de moins de 30 ans et les femmes (seules ou en situation
monoparentale) sont les plus présents.
En effet, bien que les personnes interrogées soient en grande majorité seules, il
n’y a pas de prédominance entre hommes et femmes. De plus, il s’agit
majoritairement de personnes sans domicile, âgées entre 40 et 64 ans.
Il convient de noter que près de 30 % des personnes déclarent ne disposer
d’aucune ressource. Ceci peut s’expliquer par le fait que les personnes sont soit
d’origine étrangère ou bien très encrées dans la précarité, et de fait, n’effectuent
pas de démarche pour faire valoir leurs droits aux minimas sociaux.
Le phénomène de non recours pourrait donc toucher encore plus fortement les
personnes en très grande précarité, seules et sans domicile.
Il convient de noter que même si les besoins et les restrictions exprimés dans le
questionnaire reposent sur le ressenti des personnes, nous retrouvons ces
tendances au niveau national, et notamment concernant :
- les difficultés de logement (mauvais état, inadapté, mal isolé,…).
- les contraintes budgétaires (pas d’économies, découverts bancaires,
retards de paiement des factures courantes,…).
- les difficultés quant à l’insertion et l’accompagnement à l’emploi.
- les restrictions de biens de première nécessité (alimentaires, vêtements,…).
- l’absence d’activités culturelles et de loisirs.
- les difficultés d’accès au numérique.
- le mauvais état de santé et la difficulté d’accès aux soins.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
Thèmes de réflexion
Les composantes de la pauvreté sont multiples et se cumulent souvent chez les
individus qui y sont confrontés. Même si le ressenti peut parfois diverger d’une
personne à l’autre, on retrouve des facteurs communs qui contribuent directement à
la pauvreté et à l’isolement social des usagers en difficulté.
Ainsi, l’accès à l’emploi et au logement sont au cœur des préoccupations et des
enjeux. Les grandes politiques sociales des gouvernements successifs n’ont eu
cesse de s’attacher à réduire les inégalités, au travers de mesures et de dispositifs
divers, afin de favoriser l’accès à l’emploi et au logement des plus précaires.
Plus localement, les résultats de notre questionnaire mettent en évidence certaines
restrictions communément établies et majoritairement partagées.
Sept d’entre elles ont été retenues et pourraient faire l’objet d’une réflexion menée
par le CCAS de Nice en lien avec les partenaires notamment associatifs, œuvrant
auprès des plus démunis, pour tenter d’identifier des solutions d’actions.
Ces différents échanges pourraient permettre de nourrir les réflexions et notamment
de s’interroger sur l’opportunité de la mise en place par le CCAS de Nice de
nouvelles actions de proximité (dans le cadre d’actions générales de prévention et de
développement social dans la commune telles que défini par l’article L 123-5 du code
de l’action sociale et des familles) ou de l’impulsion et de la coordination de celles-ci
sur le territoire communal.
Les problématiques retenues font l’objet de fiches thématiques (voir pages
suivantes) :
- Garantir l’accès au logement des personnes sans domicile stable.
- Favoriser l’accès à une aide alimentaire de qualité.
- Soutenir l’insertion et l’accompagnement à l’emploi
- Prévenir la précarité énergétique.
- Faciliter l’accès aux outils numériques.
- Encourager l’accès à la culture.
- Favoriser l’accès aux soins des plus fragiles
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude complémentaire relative à la pauvreté
-
Thème de réflexion n°1 Garantir l’accès au logement
des personnes sans domicile stable
Contexte :
4 millions de personnes sont sans abri, mal logées ou sans logement personnel (source : rapport annuel 2017 Fondation Abbé Pierre).
Mise en place du plan gouvernemental pour le Logement d’abord et la lutte contre le sans abrisme 2018-2022 qui consiste à attribuer directement un logement stable aux personnes sans domicile.
Objectif :
Favoriser l’accès direct au logement des personnes sans abris.
Démarche :
Pilotage : Métropole NCA (Direction Habitat et dynamique urbaine)
- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DDCS, Conseil Départemental,…).
Pistes de réflexion envisagées :
- Réaliser un état des lieux de l’existant sur la commune et étudier l’opportunité de
créer ou de réhabiliter des structures (pension de famille, logements très
sociaux, intermédiation locative,…) pour garantir l’accès au logement des
personnes sans domicile.
- Développer les actions d’accès au logement dans le cadre du programme
quinquennal « le logement d’abord ».
- …
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Thème de réflexion n°2 Favoriser l’accès à une aide
alimentaire de qualité
Contexte :
Selon notre questionnaire, 40 % des personnes connaissent des restrictions alimentaires (viande, poisson,…) et 28 % n’ont pas toujours de repas équilibrés.
Ce constat est identique au niveau national car en France, près de 2 millions de personnes connaissent des difficultés alimentaires et bénéficient d’une aide de ce type (source Banque Alimentaire, données 2016).
Objectif :
Eviter l’isolement social des personnes démunis et garantir l’équilibre alimentaire par un accompagnement adapté.
Démarche :
Pilotage : CCAS de Nice
- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DDCS, Conseil Départemental,…).
Pistes de réflexion envisagées :
- Développer les partenariats avec les acteurs de l’aide alimentaire pour garantir la
prise en charge des personnes les plus fragiles.
- Réaliser un état des lieux de l’existant sur la commune en vue d’un meilleur
maillage Est/Ouest (étudier l’opportunité de créer une structure d’accueil et
d’aide alimentaire, épicerie sociale itinérante, portage de colis,…) pour garantir
l’accompagnement des plus démunis.
- Etudier la possibilité de mise en place d’une cuisine centrale solidaire.
- …
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Thème de réflexion n°3 Soutenir l’insertion et
l’accompagnement à l’emploi
Contexte :
En France, malgré une baisse amorcée du taux de chômage, celui relatif aux chômeurs de longue durée reste tout de même stable (source : INSEE, données 2017).
Les personnes plus éloignées de l’emploi, particulièrement les jeunes et les seniors actifs, doivent donc faire l’objet d’une attention particulière.
Objectif :
Mettre en place et développer des dispositifs et actions spécifiques à l’accompagnement des publics les plus en difficulté.
Démarche :
Pilotage : CCAS de Nice
- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (Pôle Emploi, DIRECCTE 06, Mission locale
communautaire,…). Pistes de réflexion envisagées :
- Développer les partenariats avec les acteurs institutionnels (Pôle Emploi,
DIRECCTE 06,…) pour améliorer l’insertion des publics les plus fragiles,
particulièrement les personnes inscrites dans un dispositif de santé mentale.
- Contribuer à la mise en place des nouveaux contrats « parcours emploi
compétence ».
- …
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Thème de réflexion n°4 Prévenir la précarité énergétique
Contexte :
43 % des personnes ayant répondu à notre questionnaire déclarent avoir des difficultés de paiement de leur facture d’énergie (retards de paiement).
D’une manière plus générale, en France, près de 5 millions de ménages souffrent de précarité énergétique et se trouvent confrontés aux difficultés associées (source ONPE, données 2016).
Objectif :
Mobiliser l’ensemble des acteurs publics et fournisseurs d’énergie pour assurer un accompagnement individualisé des ménages les plus fragiles.
Démarche :
Pilotage : CCAS de Nice
- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DDCS, Conseil Départemental,…).
Pistes de réflexion envisagées :
- Développer les partenariats avec les fournisseurs d’énergie (historique et
alternatifs) pour favoriser les échanges et partage d’information avec les
intervenants sociaux.
- Réaliser des actions de prévention et de sensibilisation aux bonnes conduites.
- Favoriser la mise en place du chèque énergie et lutter contre le non recours
significatif (non réception ou perte du chèque).
- …
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Thème de réflexion n°5 Faciliter l’accès aux outils numériques
Contexte :
Selon notre questionnaire, 21 % des personnes interrogées n’ont accès à aucun appareil numérique.
Cette donnée est à rapprocher du « Programme Action Publique 2022 » du gouvernement qui prévoit, concernant le numérique, que 100% des services publics soient dématérialisés à horizon 2022.
Objectif :
Prévenir l’isolement social des personnes en difficulté en favorisant l’accès aux outils du numérique.
Démarche :
Pilotage : CCAS de Nice
- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DDCS, Conseil Départemental,…).
Pistes de réflexion envisagées :
- Développer les partenariats avec les fournisseurs d’accès pour garantir un accès
minimum aux personnes les plus en difficultés.
- Réaliser un état des lieux de l’existant sur la commune et étudier la possibilité de
mettre en place un lieu d’accueil et d’accompagnement au numérique (formation
aux outils, aides aux démarches,…).
- Favoriser l’accès au coffre fort numérique et aux formations associées pour une
meilleure maitrise des outils par les usagers.
- …
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Thème de réflexion n°6 Encourager l’accès à la culture
Contexte :
Selon notre questionnaire, 30 % des personnes interrogées déclarent ne pas avoir accès à la culture.
Cette donnée est à rapprocher du « Pass culture » du gouvernement qui prévoit, une aide financière de 500 euros pour les jeunes l’année de leurs 18 ans.
Objectif :
Prévenir l’isolement social des personnes en difficulté en favorisant l’accès à la culture et aux loisirs.
Démarche :
Pilotage : Ville de Nice (DGA Culture et Patrimoine)
- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (ISN,…). - Partenaires institutionnels (DRAC,…).
Pistes de réflexion envisagées :
- Développer les partenariats avec les acteurs de la culture (bibliothèques,
théâtres, musées, cinémas,…) pour garantir un accès aux personnes les plus en
difficultés et notamment les jeunes.
- Réaliser un état des lieux de l’existant sur la commune et favoriser la mise en
place du « Pass culture ».
- …
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Thème de réflexion n°7 Favoriser l’accès aux soins des
personnes les plus fragiles
Contexte :
Selon notre questionnaire, 57 % des personnes en situation de pauvreté déclarent devoir renoncer aux soins pour raison financière.
En France, près d’un quart de l’ensemble des assurés sociaux serait dans cette même situation concernant le renoncement aux soins (source : Enquête Caisse Nationale d’Assurance Maladie, avril 2017).
Objectif :
Lutter contre le non recours aux soins des personnes les plus fragiles, par la mise en place d’actions favorisant leur inclusion.
Démarche :
Pilotage : Ville de Nice (Direction Santé et Autonomie) et CCAS de Nice
- DISAD et Direction de la Gérontologie du CCAS de Nice. - Partenaires associatifs (EMPP,…). - Partenaires institutionnels (CPAM, CLSM, PASS du CHU de Nice,…).
Pistes de réflexion envisagées :
- Développer les partenariats avec les acteurs de la santé pour décloisonner les
secteurs sanitaire et social, afin de favoriser et d’optimiser la prise en charge
d’un plus grand nombre d’usagers.
- Mener une réflexion plus spécifique concernant l’accompagnement et le suivi des
personnes atteintes de troubles psychiques et de maladies mentales.
- …
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Annexes
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude des données liées à la pauvreté
En collaboration avec les partenaires associatifs Inter Secours Nice/Le Samu social/Médiation Cité/La Mission locale
communautaire
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Annexe 1
Notice explicative Le questionnaire est uniquement destiné aux personnes en situation de pauvreté monétaire, à savoir dont les revenus sont inférieurs ou égaux à :
- 1 000 €/mois pour une personne seule - 1 500 €/mois pour un couple sans enfant
Pour chaque enfant dans le ménage il convient de rajouter aux revenus pris en compte 300 € si l’enfant à moins de 14 ans et 500 € au-delà de cet âge. Partie I
- 1.1 : Mentionner le quartier de résidence de la personne ou cocher la case « Sans domicile ».
- 1.8 / 1.9 / 1.10 et 1.12 : plusieurs choix possibles
Partie II
- 2.1 à 2.4 : Plusieurs choix possibles. - 2.2 et 2.4 : ne pas remplir si la personne est sans domicile.
Partie III
- 3.1 à 3.3 : Plusieurs choix possibles.
N.B : Demander à la personne qui remplit le questionnaire si elle est d’accord pour faire un témoignage anonyme par écrit.
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Analyse des Besoins Sociaux : Etude des données liées à la pauvreté
Questionnaire relatif aux difficultés des ménages niçois
Partie I : Caractéristiques du ménage d’appartenance de la personne de référence
1.1 Quartier de résidence
Grand quartier Sans domicile
1.2 Situation au regard du logement (un seul choix possible)
Propriétaire Locataire Sans domicile (préciser le lieu)
- Rue - Squat - Hébergé par un tiers (famille/ami) - Structure d’hébergement
1.3 Sexe (un seul choix possible)
Homme Femme
1.4 Âge (un seul choix possible) 18-24 ans 25-39 ans 40-64 ans 65-79 ans 80 ans ou plus
1.5 Lieu de naissance (un seul choix possible) France Pays étranger
1.6 Diplôme le plus élevé (un seul choix possible) Aucun, CEP, brevet CAP, BEP, autre diplôme < bac Bac Supérieur au bac
1.7 Catégorie socioprofessionnelle (un seul choix possible) Agriculteur Artisan, commerçant, Cadre, chef d’entreprise Profession libérale Ouvrier, employé Retraité Inactif
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1.8 Revenu(s) (plusieurs choix possibles)
Revenu d’activité Minima sociaux Sans ressource Retraite
1.9 État de santé déclaré (plusieurs choix possibles)
Bon ou très bon Moyen Mauvais ou très mauvais Situation de handicap reconnue
1.10 Situation d’activité (plusieurs choix possibles) En emploi (préciser le type de contrat)
- CDI temps plein - CDI temps partiel - CDD - Autres (autoentrepreneur,…)
Chômage Retraité Étudiant Formation professionnelle Inactif
1.11 Situation d’activité du conjoint éventuel (un seul choix possible) En emploi Au chômage Étudiant Retraité Inactif 1.12 Revenu(s) du conjoint éventuel (plusieurs choix possibles)
Revenus d’activité Minima sociaux Sans ressource Retraite
1.13 Situation familiale (un seul choix possible)
Personne seule sans enfant Personne seule sans enfant vivant chez ses parents Couple sans enfant Couple avec enfants Famille monoparentale
1.14 Nombre d’enfant(s) à charge (un seul choix possible) 0 1 2 3 ou plus
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Partie II : Difficultés en condition de vie rencontrées
Plusieurs choix possibles pour chaque partie
2.1 Contraintes budgétaires : Part du revenu consacrée au remboursement de l’ensemble des emprunts supérieure à un tiers
Avoir eu au moins une fois par mois depuis un an des découverts bancaires Le revenu ne suffit pas en général à couvrir les dépenses courantes N’avoir aucune épargne à disposition Avoir puisé dans ses économies pour équilibrer son budget au cours des 12 derniers mois
Opinion sur le niveau de vie « financièrement c’est difficile » ou « il faut s’endetter pour y arriver »
2.2 Retards de paiement (ne pas remplir si la personne est sans domicile) en raison de problèmes d’argent, impossibilité de payer à temps à plusieurs reprises au cours des 12 derniers mois :
Des factures d’électricité, de gaz, d’eau ou de téléphone Des loyers de la résidence principale Des versements d’impôts (sur le revenu, impôts locaux)
2.3 Restrictions de consommation, les moyens financiers du ménage ne permettent pas ou ne permettraient pas si vous en éprouviez le besoin, si vous n’étiez pas contraint par ailleurs de :
Maintenir le logement à bonne température Payer une semaine de vacances en dehors du domicile une fois par an Remplacer des meubles hors d’usage Acheter des vêtements neufs Manger de la viande/poisson/équivalent végétarien tous les deux jours Recevoir des parents ou amis pour boire un verre ou pour un repas au moins une fois par mois
Offrir des cadeaux à la famille ou aux amis une fois par an Posséder deux paires de bonnes chaussures Absence de repas complet pendant au moins une journée au cours des deux dernières semaines par manque d’argent
2.4 Difficultés de logement (ne pas remplir si la personne est sans domicile) :
Surpeuplement important ou modéré Absence de baignoire ou douche à l’intérieur du logement Absence de WC avec chasse d’eau à l’intérieur du logement Absence d’eau chaude courante Absence de système de chauffage central ou électrique Critiques du logement (sans considération financière) :
Logement trop petit ou n’ayant pas assez de pièces Logement trop difficile ou trop coûteux à chauffer Logement humide, moisissures ou toit percé Logement bruyant (trafic routier, industries ou voisins) Logement inadapté à un handicap
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Partie III : Autres difficultés d’accès rencontrées
Plusieurs choix possibles pour chaque partie
3.1 Accès à la culture et aux loisirs : Aller au moins une fois dans l’année à des activités culturelles et de loisir (cinéma, théâtre, concert, spectacle,…)
3.2 Accès au numérique :
Equipement informatique (tablette, ordinateur portable, PC) Téléphone portable Connexion internet Capacité financière pour remplacer un équipement informatique et/ou téléphonique hors d’usage
3.3 Accès à la Santé :
Renoncement aux soins faute de moyens financiers suffisants (préciser) - Médecin généraliste - Médecin spécialiste (dentiste, ophtalmologue,…) - Appareillage visuel, dentaire et/ou auditif
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Annexe 2
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Annexe 3
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Annexe 4
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4, place Pierre Gautier 06364 Nice cedex 4
04 93 13 51 42