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46DU 6 NOVEMBREAU12 NOVEMBRE 2004
magazine
1914-1918Une programmation spéciale qui rend
hommage aux victimes de la Grande Guerreet dénonce son absurdité
mardi 9 et mercredi 10 novembre
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200
4 N
°46
DIMANCHE 7/11THEMA Amours de guerreElles ont frayé avec l’ennemi et l’ontpayé cher… (suite page 10)
LUNDI 8/11 FICTION Le temps des cerises (2)Au début des années 1930, après lamort accidentelle de son mari, Ruthrègne en maîtresse incontestée…(suite page 13)
LES PRIME TIMESAMEDI 6/11L’AVENTURE HUMAINE L’énigme des NascasIl y a mille sept cents ans,les Nascas ont bâti la plus grande citéprécolombienne… (suite page 5)
Lili Marleende Rainer Werner FassbinderDimanche 7 novembre à 20.45
La bataille d’Algerde Gillo PontecorvoLundi 8 novembre à 0.15
17, rue Bleuede Chad ChenougaMardi 9 novembre à 15.15
Johnny s’en va-t-en guerrede Dalton TrumboMercredi 10 novembre à 22.45
La chambre vertede François TruffautJeudi 11 novembre à 15.15
Fahrenheit 451de François TruffautJeudi 11 novembre à 20.45
À l’ouest rien de nouveaude Lewis MilestoneJeudi 11 novembre à 00.30
Esquimaux perdusde Ferdinand BarthVendredi 12 novembre à 15.15
LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS
6 NOVEMBRE | 12 NOVEMBRE 2004
SPÉCIAL 1914-1918À la veille de l’anniversaire del’armistice de 1918, ARTE poursuitson hommage aux victimes de laGrande Guerre avec un beaudocumentaire sur Anthelme Mangin,dit le soldat inconnu vivant, letéléfilm La tranchée des espoirs deJean-Louis Lorenzi et Johnny s’enva-t-en guerre, l’implacableréquisitoire de Dalton Trumbo.
La tranchée des espoirs,le 9 novembre à 22.50Le soldat inconnu vivant,le 10 novembre à 20.45Johnny s’en va-t-en guerre,le 10 novembre à 22.45
3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04
MARDI 9/11THEMA Burqa,opium et talibansOù en est l’Afghanistan, trois ansaprès la chute du régime destalibans ? (suite page 17)
MERCREDI 10/11 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Le soldat inconnuvivantL’histoire extraordinaire et pathétique d’Anthelme Mangin…(suite page 21)
JEUDI 11/11CINEMAFahrenheit 451Dans un pays indéterminé,à une époque indéfinie,les livres sont strictement interdits…(suite page 25)
VENDREDI 12/11 FICTIONLe temps des cerises (3)Alors que Ruth et les siens ont réussi àéchapper aux nazis, la fin de la guerreest loin d’apporter l’apaisement… (suite page 27)
LA LOI DU COLLÈGEEn 1994, Mariana Otero filme la vie d’uncollège de banlieue. Dix ans plus tard, lesenjeux restent d’une extrême actualité.“Le feuilleton documentaire”, du lundi 8 auvendredi 12 novembre à 20.15
FRANKY LE BALAYEURPortrait d’un balayeur de rues qui est aussi peintre,philosophe et observateur féroce de notre société.
“Grand format”, lundi 8 novembre à 22.20
BURQA, OPIUM ET TALIBANSTrois ans après l’intervention militaire pourchasser les talibans, où en est l’Afghanistan ?“Thema”, mardi 9 novembre à 20.45
LE TEMPS DES CERISES (2 ET 3)Suite de la grande saga retraçant le combat deRuth pour sauver son domaine et ses cerisiers
dans l’Allemagne des années 30 et 40.“Fiction”, lundi 8 novembre
et vendredi 12 novembre à 20.45
14.00BiographieKarl-Ludwig Schweisfurth(Rediffusion du 17 juillet)
14.45Création(s)(Rediffusion du 15 septembre 2002)
15.15ComediaLégendes de la forêt viennoise(Rediffusion du 21 mai 1996)
17.15Dis moi ce que tu possèdes…Les îles Samoa(Rediffusion du 17 septembre 2003)
17.45Tracks(Rediffusion du 4 novembre)
18.45ARTE Info
19.00Le forum des Européens
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15ART ET CULTUREContacts
20.4060 ans, Le Monde
20.45L’AVENTURE HUMAINEL’énigme des NascasDocumentaire de Thierry Ragobert
21.35360° le reportage GÉODakar, les rois de la récup
22.35 (PDC : 22.30)
MUSICA40 ans de jazz
23.25 (PDC : 23.20)
Metropolis
00.20 (PDC : 00.10)
LA LUCARNEBerlin BabyloneDocumentaire de Hubertus Siegert
01.50 (PDC : 01.40)
C’est un beau jour pour mourir(Rediffusion du 31 octobre)
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|044
19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez(France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagniedes Phares et BalisesARTE FRANCE
Les pays baltes :entre Europe et RussieQu’attendent les pays baltes deleur entrée dans l’Union ? Anne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann se rendent à Tallinn etreçoivent Kristiina Ojuland,ministre estonienne des Affairesétrangères.De par leur position géographique,les pays baltes (Estonie, Lettonie etLituanie) ont toujours été un enjeustratégique entre la Russie et lespuissances européennes. Détachéesavec fracas de la dépendance sovié-tique sous Gorbatchev, ces troisrépubliques – dont les langues, lescultures et les religions diffèrent –sont aujourd’hui membres de l’UEet confrontées à de nouveaux défiséconomiques et géostratégiques.D’importantes minorités russesvivent dans ces pays qui dépendent de la Russie pour leurapprovisionnement énergétique.Qu’attendent les pays baltes de leurentrée dans l’Union ? Quel rôlepeuvent-ils jouer dans une Europequi s’interroge sur l’évolution deVladimir Poutine ?Rediffusion le 8 novembre à 17.00
Georges RousseRéalisation : Jean-Pierre Krief(France, 2002, 13mn)
Au début des années 1980,Georges Rousse photographie deslieux abandonnés, voués à ladémolition et peuplés de figureshumaines qu’il peint lui-même. Àpartir de 1984, il se tourne versl’abstraction. Ses photos datées de1989 présentent de savants dispo-sitifs réalisés à partir de surfacesréfléchissantes, miroirs et vitres.Avec la série des “Embrasures”(1987), Rousse propose une inves-tigation différente de l’espace, tra-çant sur les murs et les sols une écri-ture hiéroglyphique…
John Baldessari Réalisation : Jean-Pierre Krief(France, 2002, 13mn)
Étudiant au San Diego StateCollege de 1949 à 1957, JohnBaldessari réalise des tableaux enexpérimentant le rapport entrepeinture et langage. En 1963, il setourne vers la photo et commenceà produire des films vidéo. À par-tir de 1971, son travail est régu-lièrement présenté en Europe. Sesphotographies sont des montagesd’images extraites de films desérie B et de séries télévisées…
En partenariat avec
> www.arte-tv.com/contacts
Câble et satellite14.00 - 19.00
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
samedi6/11 14.00 - 20.45
Coffret DVDContacts (vol. 3) et le coffret
réunissant les trois volumes
de la collection sont édités
en DVD par ARTE Vidéo
(sortie le 3 novembre).
À l’occasion du Mois de la photo à Paris, en novembre, la collec-tion “Contacts” est de retour sur ARTE avec onze épisodes, donttrois inédits. Invités de ce soir : Georges Rousse et John Baldessari.
20.15 | ART ET CULTURE
ContactsSérie documentaire, d’après une idée originale de William KleinCoproduction : ARTE France, KS Vision, CNPARTE FRANCE(Rediffusion du 2 novembre 2002)
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5arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
Documentaire de Thierry Ragobert(France, 1999, 52mn)Coproduction : Gédéon Programmes,ARTE France, Discovery Channel, BBCARTE FRANCE(Rediffusion du 8 juin 2002)
Dans le sud du Pérou, sur une bande côtière coin-cée entre les Andes et le Pacifique, se trouvent les ves-tiges de la cité Cahuachi, vieille de mille sept centsans. Depuis dix-sept ans, Giuseppe Orefici mène lesfouilles dans cette ancienne capitale des Nascas, quiétait dirigée par les prêtres et vouée au culte desdieux. Pour la première fois, il ouvre les portes deses entrepôts à une équipe de télévision, leur dévoi-lant un formidable trésor archéologique…
Le domaine des dieuxLe documentaire met en évidence la beauté étrangede Cahuachi, site superbe aux dimensions colossa-les. Ici s’est épanouie une civilisation puissante, ingé-nieuse et surtout très croyante. On n’y a retrouvéaucune trace d’activité quotidienne : tous les objetsdécouverts, céramiques et tissus, sont à vocation reli-gieuse, comme en témoignent leurs motifs. Ils repré-
sentent des serpents, des félins, des oiseaux maisaussi beaucoup de divinités marines : la proximité del’eau était essentielle dans cette région désertique.Les systèmes d’irrigation conçus par les Nascas témoi-gnent de leurs talents de bâtisseurs. Mais le plus fas-cinant reste les gigantesques dessins tracés sur le sol.Ces géoglyphes, longs parfois de plusieurs kilomè-tres, représentent des figures géométriques et zoo-morphiques, symboles des dieux. Différentes expli-cations ont été avancées, la plus récente étant queces lignes formaient une sorte de chemin empruntépar des files de croyants à l’occasion de grandes céré-monies religieuses. Mais le mystère reste entier.“Après dix-sept années de fouilles, les soixante etonze chantiers que nous avons ouverts ne repré-sentent que 1 % de l’ensemble du site”, rappelleGiuseppe Orefici.Rediffusion le 7 novembre à 14.00 et le 15 novembre à 02.05
20.45 |L’AVENTURE HUMAINE
L’énigme des NascasIl y a mille sept cents ans, les Nascas ont bâti la plus grande cité précolombienne etdessiné sur le sol de gigantesques dessins visibles depuis le ciel. À quoi servaient-ils ?Grâce aux fouilles menées par Giuseppe Orefici, le site Cahuachi a commencé à livrerses secrets.
samedi6/1120.45 - 22.35
L’énigme des Nascas, La mémoire
perdue de l’île de Pâques et La tombe
du prince scythe sont édités par ARTE
Vidéo dans un coffret DVD intitulé
“Civilisations disparues”.
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arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|046
samedi6/11 22.35 - 01.50
tisanat africain… Malick Mbaye etAlassane Diop ont monté un petitatelier, baptisé Soweto Village,dans lequel ils fabriquent aussibien des valises que des arrosoirs.Grâce au fax de la boutique de télé-phone toute proche, ils reçoiventmême des commandes directe-ment d’Europe ! La plupart des“récupérateurs de déchets”gagnent tout juste de quoi survi-vre. Toutefois, cette activité étantune des rares à permettre degagner un peu d’argent, une ONGpropose depuis quelques temps deformer enfants et adolescents àl’artisanat de récupération.Rediffusion le 7 novembre à 14.50
et le 9 novembre à 01.35
Dans de nombreux quartiers deDakar, la misère est à l’origined’une activité en pleine explosion :la récup. Avec un peu d’imagina-tion, les plus malins font du neufavec ce que d’autres ont jeté aurebut. C’est ainsi que de vieillesboîtes de conserve se métamor-phosent en autos miniatures, enlampes ou en mallettes ; que descapsules de bouteilles deviennentdes paniers ; que des moteurs setransforment en casseroles, despneus en seaux… La plupart dutemps, les objets créés sont utili-taires et destinés aux plus pauvres.Mais il arrive que des jouets et desmeubles de récup soient vendusen Europe comme produits de l’ar-
21.35360° le reportage GÉODakar, les rois de la récupRéalisation : Ines Possemeyer(Allemagne, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, Medienkontor, GÉOARTE G.E.I.E.Présenté par Sandrine Mörch
Boîtes de conserve converties en lampes ou en arrosoirs, moteurstransformés en casseroles… À Dakar, des quartiers entiers viventdu recyclage des déchets.
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Tant qu’il y aurades tongs.
Documentaire de Peter Schulze et Marcus Behrens(Allemagne, 2004, 52mn)RBB
Rendez-vous des grands jazzmen et berceau des étoi-les montantes, le Jazzfest de Berlin est l’un des plusanciens festivals au monde. Créée en 1964, la mani-festation a accueilli plus de sept mille musiciens ;près de huit cents heures de concerts ont été enre-gistrées… Peter Schulze et Marcus Behrens ont lar-gement puisé dans ces archives pour composer cettetrès belle rétrospective des grandes heures du festi-val. Où l’on (re)découvre les grandes figures dugenre, les stars d’aujourd’hui à leurs débuts, le publicen transe, les chanteuses sur les nerfs, la percée dujazz africain, la montée en puissance des musicienseuropéens… Avec les témoignages de HerbieHancock, Wayne Shorter, Dee Dee Bridgewater etJohn Scofield, et des extraits de concerts donnés parDuke Ellington, Miles Davis, Lionel Hampton, GaryBurton, Julie Driscoll, Carla Bley, Louis Sclavis…
La 40e édition du Berlin Jazzfest aura lieu du 4 au 7
novembre, avec notamment une programmation rendant
hommage aux artistes qui ont fait la réputation du
festival.
7arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
samedi6/11
Duke Ellington,Miles Davis, Lionel Hampton,Herbie Hancock, Carla Bley,Louis Sclavis… Quarante ansd’histoire du festival de jazz de Berlin, retracés à travers de formidables archives. À ne pas manquer.
22.35 |MUSICA
40 ans de jazzLes grandesheures duJazzfest Berlin
23.25MetropolisRédaction en chef : Dominique Rabourdin(France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE France,On Line ProductionsARTE FRANCE
Hommage à Carmelo BeneCarmelo Bene est le personnagele plus stupéfiant du théâtre ita-lien. Un génie, un monstre sacré,un provocateur, à la fois auteur,metteur en scène et interprète.Georges Lavaudant, qui fut sonami, reprend pour la troisième foissa pièce La rose et la hache, d’après Richard III de Shakespeare,à l’Odéon-Théâtre de l’Europe jus-qu’au 27 novembre.
Les Belles Étrangères russesLes Belles Étrangères, manifesta-tion organisée chaque année parle Centre national du livre, estconsacrée aux écrivains russes en2004. Ils seront douze invités enFrance du 15 au 27 novembre.Metropolis en a rencontré trois :Ludmila Oulitskaïa, NikolaïMaslov et Leonid Guirchovitch.
Betsy Jolas :L’ascension du mont VentouxLa version scénique du motet IVVentosum vocan, œuvre de Betsy Jolas pour l’EnsembleAccrochenote, sur le texte latin oùPétrarque a conté son ascensiondu mont Ventoux.
Le cirque des miragesParker et Yanowski : un duo dechanson française expressionniste,teinté de l’atmosphère des caba-rets allemands et des cafés argen-tins, qui nous emporte dans untourbillon de poésie et d’humour.Au Café de la danse, à Paris, du 4au 9 novembre.Rediffusion le 7 novembre à 17.50Miles Davis en 1989.
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arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
Documentaire de Hubertus Siegert(Allemagne, 1996/2000, 1h29mn)Production : SUMO Film, Philip GröningFilmproduktion, Filmboard Berlin-BrandenburgRBB
La chute du Mur : c’était il y a
quinze ans. À l’occasion de cet
anniversaire, ARTE propose dans
“La lucarne” deux documentaires sur
le nouveau Berlin. À voir le samedi
13 novembre à 00.20 : Tout-Berlin,
de Volker Sattel.
veau Berlin, mais en quelque sorte son making of.À travers l’évolution des différents chantiers,Hubertus Siegert met en scène l’affairement deshommes. Grâce à un montage inventif signé PeterPrzygodda (qui a beaucoup travaillé avec WimWenders), le ballet des architectes, des décideurspolitiques, des maîtres d’œuvre, des maîtres d’ouvrage,des chefs de chantier et des ouvriers s’organisecomme un polar. Le réalisateur confronte les planset les édifices auxquels ils ont donné naissance, lesintérêts bien et mal compris des uns et des autres,les conflits ouverts et les compromis boiteux (parexemple sur la valeur patrimoniale de l’architecturede la RDA ou sur la hauteur maximale des nou-veaux immeubles). L’ensemble finit par donner l’im-pression que la reconstruction de Berlin a été une for-midable occasion manquée… À noter, la bande-soncomposée par le groupe de rock industrielEinstürzende Neubauten, littéralement “nouvellesconstructions en train de s’effondrer”.
À Berlin, au lendemain de la réunification des deuxAllemagne, les espaces libérés le long du Mur provoquentune fièvre de construction sans précédent. Entre 1996et 1999, la Potsdamer Platz – qui fut autrefois l’un descarrefours les plus animés de la capitale allemandeavant de devenir un immense no man’s land aprèssa partition – est le théâtre d’un immense chantier.Pendant quatre ans, Hubertus Siegert a promené sescaméras, à l’est et à l’ouest, observant les différen-tes étapes de la transformation du centre-ville : des-tructions, réhabilitations, changements d’affectationde certains immeubles, déplacements d’édifices d’in-térêt historique ou architectural, aménagements urba-nistiques et constructions imaginées par quelques-uns des plus grands architectes de notre époque –Renzo Piano, Ieoh Ming Peï, Rem Kolhaas…
Une occasion manquée ?Berlin Babylone n’est ni un film d’architecture, ni unebrochure publicitaire vantant les mérites du nou-
00.20 |LA LUCARNE
Berlin BabylonePendant quatre ans, dans Berlin en chantier, Hubertus Siegert afilmé le ballet des architectes, des politiques, des maîtresd’œuvre et des ouvriers… Retour sur les étapes d’un projetpharaonique, avec une B.O. signée Einstürzende Neubauten.
22.35 - 01.50
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9arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
17.20Cuisines des terroirsLa BulgarieReportage d’Adama Ulrich(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF
La région de Trakia, dans le centredu pays, est un haut lieu de la gas-tronomie bulgare. On y savoure lekioppolu, hors-d’œuvre à based’aubergines et de poivrons, et lasalade chopska (concombre,tomate, petits oignons et fromagede brebis frais)…
19.00 | MAESTRO
Les quatresaisonsRéalisation : Mando Bernardinello(Suisse/Allemagne, 2002, 42mn)Coproduction : ZDF/ARTE, RTSI, Renzo RotaZDF(Rediffusion du 23 mars 2003)
Les quatre saisons comme vousne les avez jamais entendues.L’ensemble italien I Barocchisti etle soliste Duilio Galfetto, placéssous la direction de Diego Fasolis,proposent une interprétation parti-culièrement vivante des Quatre sai-sons de Vivaldi. Comme l’avait faitle compositeur lors d’un concert àDresde, le chef d’orchestre utilisedes instruments à vent en plus dutraditionnel ensemble à cordes. “Leprintemps” se voit enrichi de flû-tes et de hautbois, et “L’automne”de cors et de hautbois. Par ailleurs,dans le troisième mouvement du“Printemps”, Diego Fasolis faitjouer une vielle. Des sonnetshumoristiques en dialecte vénitien,récités par un comédien avantchaque mouvement, soulignent lagaieté de l’œuvre.
Câble et satellite14.00 - 19.00
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
dimanche7/11 14.00 - 20.45
20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2004, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE
Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente. Cette semaine dans Karambolage :d’où vient l’appel de détresse Mayday ? L’horloge parlante. Les uni-formes des pilotes et hôtesses d’AirFrance et de la Lufthansa. La vachequi rit…> www.arte-tv.com/karambolage
À l’automne résonnent les cors.
14.00L’énigme des Nascas(Rediffusion du 6 novembre)
14.50Dakar, les rois de la récup(Rediffusion du 6 novembre)
15.50La novice(Rediffusion du 2 novembre)
17.20Cuisines des terroirs
17.50Metropolis(Rediffusion du 6 novembre)
18.45ARTE Info
19.00MAESTROLes quatre saisons
19.45ARTE Info
20.00Karambolage
20.10ARTE Météo
20.15DANSEAmélia
20.45>01.05THEMAAmours de guerre
20.45 FilmLili MarleenFilm de Rainer Werner Fassbinder
22.40Ce que la guerre fait à l’amourDocumentaire de Juliette Cazanave
23.35Le secret de ma mèreDocumentaire de Lars Johansson
01.05Le temps des cerises (1)(Rediffusion du 5 novembre)
Amélia est une adaptation pourl’écran de Salt, l’une des dernièrescréations d’Edouard Lock avec la compagnie La La La HumanSteps. Grand succès international,Salt, classique par la techniquemais de style très contemporain,a été remis en espace dans un stu-dio. Les pas de deux virtuoses
s’enchaînent avec une fluidité et unetension qui exacerbent la violenceet la grâce de la chorégraphie.Cette adaptation a reçu de nom-breux prix, parmi lesquels la Rosed’or catégorie arts & spécial àMontreux en 2004.
20.15 | DANSE
AméliaChorégraphie et réalisation : Edouard Lock (Canada, 2003, 26mn)Avec la compagnie La La La Human StepsCoproduction : ARTE France, Rhombus Media Inc., Spectra AmerimageARTE FRANCE
Une succession de pas de deux virtuoses… L’adaptation télévisuellede l’une des dernières créations d’Edouard Lock.
En partenariat avec
AR
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20.45 FilmLili MarleenL’Allemagne nazie à travers le portrait de la chan-teuse de “Lili Marleen”, remarquablement incarnéepar Hanna Schygulla.Zurich, 1938. Willie, jeune chanteuse allemande,aime Robert, jeune musicien juif dont le père dirigeune organisation juive clandestine d’aide aux réfugiés.La guerre les sépare. Sous la protection du commis-saire à la culture du IIIe Reich, Willie devient une per-sonnalité de l’Allemagne nazie. Sa chanson “LiliMarleen” est sur toutes les lèvres. Et la chanteusemène une vie de star. Mais elle n’a pas oublié Robert.Pour le retrouver, elle entre dans la résistance…
Wie einst Lili Marleen...Willie est une lutteuse, une acharnée. Avec la chan-son “Lili Marleen”, elle se hisse au sommet et devient
ZDF / ARTE FRANCE
Film de Rainer Werner Fassbinder(RFA, 1980, 1h55mn, VF)Scénario : Rainer Werner Fassbinder,Manfred Purzer et Joshua Sinclair d’après Le ciel a plusieurs couleursde Lale AndersenAvec : Hanna Schygulla (Willie),Giancarlo Giannini (Robert Mendelsohn),Mel Ferrer (David Mendelsohn), Karl-Heinzvon Hassel (Henkel), Christine Kaufmann(Miriam), Karin Baal (Anna Lederer)Image : Xaver SchwarzenbergerSon : Karsten Ulrich, Milan BorMontage : Franz Walsch, Juliane LorenzChanson “Lili Marleen” : Norbert Schultze(musique), Hans Leip (paroles)Production : Roxy Film, CIP Film, Rialto Film(Rediffusion du 9 juin 2002)
le symbole d’une Allemagne triomphante. Mais ellen’échappe pas au destin tragique que Fassbinder assi-gne à la plupart de ses personnages, en particulieraux femmes. Le régime nazi l’entraîne dans sa chute.Qui plus est, elle a été manipulée. Sa voix, son per-sonnage, sont devenus des instruments de propa-gande… Dans le temps, Lili Marleen se situe avantLe mariage de Maria Braun, que Fassbinder a tournéen 1978 et avec lequel il fait sa véritable percée inter-nationale. Le cinéaste veut réaliser une tétralogie surl’Allemagne nazie et postnazie à travers quatre des-tins de femmes. Lili Marleen retrace celui, véridiquebien que romancé, de la chanteuse Lale Andersen, créa-trice de la célébrissime chanson. Suivront en 1981Lola, une femme allemande et en 1982 Le secret deVeronika Voss, Ours d’or au Festival de Berlin.
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0410
dimanche7/11 20.45 - 01.05
20.45>01.05 |THEMA Amours de guerreElles ont frayé avec l’ennemi et l’ont payé cher… En temps de guerre, l’amour estplus romanesque, mais aussi plus tragique. “Thema” retrace l’histoire des “fiancéesde guerre” à travers les vies de cinq Allemandes mariées à des soldats américains etd’une Danoise amoureuse d’un officier du Reich.
Willie (Hanna Schygulla) et Robert (Giancarlo Giannini).
Eleonore, Jutta, Elli, Carola et Lilo sont américaines.Elles habitent dans la baie de San Francisco, sur leshauteurs de Redding, près des chutes du Niagara oudans un port de Floride. Ces vieilles dames mènentune vie paisible. Difficile d’imaginer qu’elles ontconnu les blessures de la guerre et de l’exil. Pourtant,toutes sont nées en Allemagne durant les annéesnoires de la crise économique. Elles ont grandi sousle régime nazi et sous les bombes. À peine sorties d’uneadolescence qu’elles disent ne pas avoir connue,elles ont épousé des soldats américains et sont par-ties vers un autre monde, une autre vie. Soixanteans plus tard, elles racontent ce long voyage.
Aimer en 1945Négligé par les historiens, tu par les intéressées elles-mêmes, le parcours de ces “fiancées de guerre” estmal connu. Dans l’Allemagne de 1945, personne nevoit d’un bon œil ces jeunes femmes qui se lient avecl’occupant américain. Pour l’opinion publique, cesont des traîtresses, des opportunistes, voire des fem-mes de petite vertu. Pourtant, on recense plus de dixmille mariages germano-américains entre 1945 et1950. “Beaucoup d’entre nous se sont mariées avecdes Américains tout simplement parce qu’il n’y avait
plus de jeunes Allemands”, affirme Jutta. Les États-Unis offraient en outre la perspective d’une viemeilleure – bien que les cinq femmes témoignentaussi des difficultés matérielles et morales qu’ellesont connues en s’expatriant. Le documentaire s’in-téresse aussi à la façon dont elles ont vécu la guerre,à la façon dont elles ont accepté ou nié la barbarienazie. Il tente de mettre en évidence les rapports entreles destins individuels et la marche de l’histoire. Ilraconte l’évolution d’amours pas toujours simples,nées entre violence et nécessité. Enfin, en compagniede Jutta, vieille dame délicieuse à la silhouette fragile,d’Elli, grande femme robuste aux éclats de rires toni-truants, de Carola, militante débonnaire qui refusede prendre la nationalité américaine, il livre cinq por-traits de femmes captivants.Rediffusion le 25 novembre à 02.00
23.35Le secret de ma mèreDocumentaire de Lars Johansson (Danemark, 2004, 1h26mn)
Kirsten Blohm a grandi au Danemark dans la honted’être une “enfant d’Allemand”. Adulte, elle part àla recherche de son père et découvre une incroya-ble histoire d’amour, sur fond de drame européen.Un bal d’été dans une guinguette au bord du lacSkanderborg, au Danemark. Signe Johanne BlohmKnudsen a 23 ans, le sous-officier allemand FelixKonrad Markworth en a 29. La plus belle fille de laville tombe éperdument amoureuse de cet ennemiet occupant. En 1946, à l’hôpital de la prison deLudwigsburg, près de Stuttgart, Signe accouched’une petite fille, Kirsten dont elle confie la garde àses parents. Kirsten grandit donc chez ses grands-parents, dans une petite ville danoise où elle est stig-matisée comme “enfant d’Allemand”. Obscurément,la fillette sent qu’on lui cache des choses sur ses ori-gines. Pourquoi est-elle née en Allemagne ? Qui estson père ? Elle a beau insister, poser des questions,elle n’obtient que des réponses évasives. Mais si sonenquête ne lui apprend rien sur la vérité, c’est quepersonne ne la connaît vraiment. Personne à partSigne. Or, celle-ci s’obstine à ne rien dire. Kirstendevra donc attendre l’âge adulte pour poursuivredes recherches. Ce n’est qu’après la mort de sa mèrequ’elle découvrira que l’homme que Signe aimait, aupoint de traverser pour lui l’Allemagne en flammesà bord d’un train de soldats, n’était pas son père.
11arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
dimanche7/11
22.40Ce que la guerre fait à l’amourDocumentaire de Juliette Cazanave (France, 2004, 53mn)Coproduction : Arturo Mio, ARTE France
La guerre, l’opprobre, l’exil, l’incompréhension : cinqfemmes d’origine allemande qui, au lendemain de laguerre, ont épousé un soldat américain, racontentleur vie. De captivants portraits.
Le mariage d’Eleonore.
En 1946, à l’hôpital de la prison de Ludwigsburg, Signe accouched’une petite fille…
14.00Quelle vie de chien !(Rediffusion du 1er novembre)
14.45Lola
15.15Opération Hollywood(Rediffusion du 29 octobre)
17.00Le forum des Européens(Rediffusion du 6 novembre)
17.45New York : des rêves et du sport (1)(Rediffusion du 1er novembre)
18.15Lola(Rediffusion du 8 novembre)
18.45ARTE Info
19.00ARTE DÉCOUVERTEColères de mer (1)
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa loi du collège (1)
20.4060 ans, Le Monde
20.45FICTIONLe temps des cerises (2)Téléfilm de Rainer Kaufmann
22.20 (PDC : 22.15)
GRAND FORMATFranky le balayeurDocumentaire d’Uli Kick
00.00ARTE Info
00.15 (PDC : 00.10)
La bataille d’Alger(Rediffusion du 4 novembre)
02.10L’espace américain(Rediffusion du 31 octobre)
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0412
14.45LolaElles vivent dans la précarité(France/Allemagne, 2004, 26mn)ARTE G.E.I.E.
En Europe et ailleurs, la précaritétouche plus les femmes que leshommes. Lola recueille les témoi-gnages d’Élisabeth, intérimaireavec trois enfants à charge, deMarie, qui s’en sort en participantà une association d’échange decompétences, de Mona Chasserio,fondatrice de l’association Cœurde femmes (qui aides des femmesen situation de grande exclusion),et de Dorothy qui, après la mort desa fille, élève ses deux enfantsdans le Bronx avec neuf centseuros par mois.
un moteur de Solex”. Le marin saitqu’il faut toujours se méfier de lamer et de ses changements d’hu-meur… En cas de violents coupsde vent (force 11 ou 12), aucunnavire n’est à l’abri d’un naufrage.Sans parler des freak waves, cesvagues hautes comme un immeu-ble de sept étages, qui engloutis-sent tout sur leur passage…Rediffusion le 15 novembre à 14.00
Câble et satellite14.00 - 19.00
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
lundi8/11 14.00 - 20.45
PrésentéparIsabelleGiordano
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L’école a ses règles et, le caséchéant, ses sanctions. Commentapprend-on aux jeunes, parfois tur-bulents, la loi du collège ? Dans lessalles de cours, dans le bureau duprincipal ou dans les couloirs, pen-dant les conseils de classe ou dediscipline, la réalisatrice capte lesmoments ordinaires, exceptionnelsou dramatiques de la vie scolaire…
1er épisode(Rediffusion du 22 septembre 1994)
Septembre. Élèves, professeurs etpersonnel d’encadrement se pré-parent à passer une année ensem-ble. Des projets voient le jour : lesprofesseurs réduisent la durée descours pour permettre aux élèvesde faire leurs devoirs au collège ;Ryad, élève de 4e, organise uncours de danse. Les premiers inci-dents éclatent…Rediffusion le 15 novembre à 17.45
20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE
La loi du collège (1)Feuilleton documentaire de Mariana Otero(France, 1994, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, Archipel 33, Centre Georges-Pompidou, Périphérie ProductionARTE FRANCE
Jour après jour, tout au long de l’année scolaire 1992-1993, MarianaOtero a filmé la vie au collège Garcia-Lorca de Saint-Denis, en ban-lieue parisienne. Un document formidable, à (re)découvrir tous lessoirs jusqu’à vendredi.
Audiovision pour aveugles et malvoyants
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Colères de mer (1)Des géants vulnérablesSérie documentaire de Serge Dubor(France/Suisse, 2004, 3x43mn)ARTE G.E.I.E. / SSR
Marins au long cours, techniciensde plates-formes pétrolières,habitants de terres menacées :comment se mesurent-ils à l’océan ? Une minisérie à suivrejusqu’à mercredi.Responsable d’un minéralier decent mille tonnes, le commandantRossignol voit son navire comme“un gros bébé impotent, grandcomme trois terrains de foot, avec
13arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
Téléfilm en trois parties de Rainer Kaufmann(Allemagne, 2004, 1h29mn, VF)Scénario : Justus PfaueAvec : Johanna Wokalek (Ruth),Johannes Zirner (Siegfried), AdeleNeuhauser (Luise), Richy Müller (Franz),Jürgen Tarrach (Otto Pfreimel), Jürgen Vogel(Kurt Stöcker), Heike Warmuth (Elisabeth),Marc Hosemann (Albert von Roll), ClémenceBoué (Käthe), Delphine Serina (Gretchen)Image : Klaus EichhammerSon : Jiri KrizMontage : Ueli ChristenMusique : Annette FocksCoproduction : Neue deutscheFilmgesellschaft ndF, ZDF, ARTEZDF
2. La reine des confituresComme les années précédentes, Ruth a organisé unegrande fête d’été avec des artistes venus de Berlin.L’intervention du maire Buschbach, qui met fin à lasoirée, lui fait comprendre que, même à Bleichrode,le national-socialisme gagne du terrain. D’ailleurs, nom-bre d’habitants changent ouvertement de camp. Lesamis berlinois quittent précipitamment le domaineet Ruth, par précaution, inscrit sa fille Elisabeth dansun pensionnat catholique. Le profond amour quis’est développé entre elle et Siegfried lui donne laforce de continuer. Ainsi n’hésite-t-elle pas à aiderle maire Buschbach, qui a commis une faute admi-nistrative grave pour laquelle il risque la prison. Cela
lui permet par la même occasion de faire nommerà sa place son ami Otto Pfreimel et d’asseoir ainsi soninfluence. En fait, la plupart de ses concitoyens onttotalement oublié que Ruth est juive, et la vie audomaine reprend son cours paisible. L’arrivée deKurt Stöcker, l’ancien fondé de pouvoir du père deRuth devenu officier SS de haut rang, remet tout enquestion. Ruth sera confrontée à l’éloignement forcéde Siegfried et à la mort de sa sœur Gretchen dansun camp de concentration. Ces épreuves lui feront-elles abandonner Bleichrode ?Rediffusion le 14 novembre à 01.00
Les première et troisième parties du Temps des cerises
sont diffusées les 5 et 12 novembre à 20.45.
20.45 |FICTION
Le temps des cerises (2)Au début des années 1930, après la mort accidentelle de son mari, Ruth règne enmaîtresse incontestée sur son domaine. Elle savoure le bonheur d’un rêve devenuréalité, mais pressent déjà les dangers qui la menaçant… Deuxième partie d’unegrande saga mouvementée et émouvante.
lundi8/1120.45 - 22.20
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arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0414
lundi8/11 22.20 - 00.00
Documentaire d’Uli Kick(Allemagne, 2003, 1h41mn)
BR/ARTE G.E.I.E.
“Si tu ne travailles pas bien à l’école, tu finirasbalayeur de rues”, lui disait son père. Chaque matinen effet, on peut voir Franky un balai à la main, dansles rues de son quartier qu’il aime et qu’il détestetout à la fois. Glockenbach est l’un des nouveauxendroits branchés de Munich ; c’est le quartier despauvres et des nouveaux riches, des drogués et deshomosexuels, des artistes et des intellectuels. Franky,qui n’est pas un balayeur ordinaire, met à profit sonmétier pour analyser le monde qui l’entoure d’unœil critique et d’une langue incisive. Dans son uni-forme de couleur orange, il est une sorte de pop starqui nous chanterait : “N’abandonnez jamais vosrêves, vivez-les !” En balayant, d’ailleurs, Frankyaide souvent des jeunes prêts à tomber dans le cani-
veau à se relever. Car la drogue, la violence et lataule, Franky connaît bien. Mais aujourd’hui, il estpeintre et philosophe. Pour lui, balayer les rues estune sorte d’exercice zen. Son grand rêve ? Allerbalayer les rues de Paris… Peu à peu, au cours dufilm, Franky se tourne vers un nouveau métier. Outre son balai, il a toujours à portée de main un petitappareil photo grâce auquel il nous montre des choses que nous avons oublié de voir : les sentiments intemporels, le tragique du quotidien,le comique de l’instant. À la première exposition deses photos, il y aura 50 000 visiteurs. “La vie, il fautla provoquer”, dit Franky. C’est ce qu’il fait, son balaià la main. En se levant tous les jours, depuis dix-sept ans, à 4 heures du matin.
22.20 |GRAND FORMAT
Franky le balayeur
Tous les joursdepuis dix-sept ans,
Franky balaye lesrues d’un quartier
de Munich. Mais Franky n’est
pas un balayeurcomme les autres :il est aussi peintre,
philosophe etobservateur férocedes changements
qui s’opèrent autour de lui.
FILM
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LE LIVRE
De l’auberge au Muckefuck, du Eierpieker au chiffon de barrage, des mouillettes au Stammtischaschenbecher,un décryptage ludique du quotidien des Français et des Allemands à travers des mots, des objets, des rites…
UNE COÉDITION ARTE ÉDITIONS/ÉDITIONS DU SEUIL SORTIE LE 3 NOVEMBRE
Retrouvez Karambolage sur ARTE tous les dimanches à 20.00 et sur www.arte-tv.com/karambolage
14.00La nurserie des pandas(Rediffusion du 2 novembre)
14.45Hippocrate(Rediffusion du 21 août 2003)
15.1517, rue Bleue(Rediffusion du 3 novembre)
17.00La voie du sabre17.45New York : des rêves et du sport (2)(Rediffusion du 2 novembre)
18.15Hippocrate(Rediffusion du 9 novembre)
18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTEColères de mer (2)
19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa loi du collège (2)
20.4060 ans, Le Monde20.45>22.50THEMABurqa, opium et talibans20.45L’or est vert en Afghanistan21.35 (PDC : 21.30)
Les prisonnières de Kaboul22.05 (PDC : 22.00)
Au pays des talibans22.50 (PDC : 22.45)
FICTIONLa tranchée des espoirsTéléfilm de Jean-Louis Lorenzi
00.35ARTE Info00.50 (PDC : 00.45)
ExhibitionL’animal
01.35Dakar, les rois de la récup(Rediffusion du 6 novembre)
02.30Fausse teinte(Rediffusion du 3 novembre)
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0416
diennement leur vie (naufrage,explosion de canalisations…).Serge Dubor s’est rendu sur laplate-forme de Norne, à deuxcents kilomètres des côtes norvé-giennes, aux confins du cercle arc-tique. Soixante-dix hommes, livrésà eux-mêmes, y vivent perdusdans l’interminable nuit polaire,le froid et le blizzard.Rediffusion le 16 novembre à 14.00
20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE
La loi du collège (2)Feuilleton documentaire de Mariana Otero(France, 1994, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, Archipel 33,Centre Georges-Pompidou, PériphérieProductionARTE FRANCE
Jour après jour, tout au long del’année scolaire 1992-1993,Mariana Otero a filmé la vie ducollège Garcia-Lorca à Saint-Denis, en banlieue parisienne.
2e épisode(Rediffusion du 29 septembre 1994)
Octobre-novembre. Le collège amis au point un ensemble deméthodes pour dialoguer avec lesélèves et résoudre les problèmesindividuels. Certains enfants neparviennent pas à s’adapter.Victor, souffre-douleur de sescamarades, va jusqu’à inventer undécès dans sa famille pour ne pasvenir en classe. Mehdi, intelligentet rebelle, doit quitter le collègedeux mois après la rentrée pouraller dans un établissementréservé aux cas difficiles…Rediffusion le 16 novembre à 17.45
Câble et satellite14.00 - 19.00
mardi9/11 14.00 - 20.45
17.00La voie du sabreDocumentaire de Shubei Shibata et Nasahibe Ota(Japon, 2003, 43mn)ARTE FRANCE
Capitaine de l’équipe masculinejaponaise de kendo, Naoki Eigaporte la lourde responsabilité dedéfendre les couleurs de son paysaux championnats du monde. LeJapon n’a jamais perdu une seulecompétition dans cette disci-pline… Mais le kendo est bienplus qu’une histoire de victoire oude défaite. À travers le maniementde l’épée, les kenshi s’efforcentd’atteindre l’équilibre intérieur etla sérénité.
Elles se dressent sur de longuesjambes métalliques, reposent surde puissants piliers de béton ouse cramponnent à une dizained’ancres géantes… Les plates-for-mes pétrolières sont d’étrangesîles artificielles amarrées dans lesmers les plus violentes du globe.Les ingénieurs et les techniciensqui y travaillent risquent quoti-
19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Colères de mer (2)Immobiles au cœur de la houleSérie documentaire de Serge Dubor(France/Suisse, 2004, 3x43mn)ARTE G.E.I.E. / SSR
Marins au long cours, techniciens de plates-formes pétrolières, habi-tants de terres menacées : comment se mesurent-ils à l’océan ?Une minisérie à suivre jusqu’à mercredi.
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17arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
SWR
20.45L’or est vert en AfghanistanDocumentaire de Harald Brand et Ghafoor Zamani(Allemagne, 2004, 44mn)
Malgré la volonté affichée du gouvernement et de l’ONU de l’interdire, la culture du pavot est redevenue l’une des principales ressources de l’Afghanistan. Reportage au Badakhstan,dans le nord du pays.Deux tiers de la production mondiale d’opium brut,qui sert à la fabrication de l’héroïne, viennentd’Afghanistan. La culture du pavot dont provient l’opium est officiellement interdite, mais on sait bienque dans certaines régions, c’est la seule activité quipermette aux populations de survivre. Les raisonsne tiennent pas tant à la géographie et au climatqu’à la faiblesse des infrastructures et à la pauvreté
des habitants. Certes le pavot est une plante résis-tante et peu exigeante qui s’accommode de la séche-resse et de l’altitude. Mais dans un pays où l’onmanque cruellement de systèmes d’irrigation et deroutes, il est surtout plus facile à faire pousser et àtransporter que les céréales et les légumes. Et il sevend beaucoup plus cher. Avec la chute des talibans,la situation n’a fait que s’aggraver, car beaucoupd’anciens moudjahidin se sont justement reconver-tis dans cette culture. En l’absence d’alternative éco-nomique, les projets du gouvernement et de l’ONUpour supprimer les champs de pavot sont totalementinefficaces.
20.45>22.50 |THEMA
Burqa, opium et talibansL’Afghanistan aujourd’huiOù en est l’Afghanistan, trois ans après la chute du régime des talibans ? Le processusdémocratique a-t-il pris le pas sur les traditions tribales ? Enquête autour de troissujets cruciaux : la culture du pavot, la situation des femmes et l’influence des talibans.
mardi9/1120.45 - 22.50
L’ensemble de la “Thema”
est rediffusé
le mercredi 10 novembre à 15.15.
Dans le nord de l’Afghanistan, on fait travailler les enfants dans les champs de pavot.
SW
R
Soirée présentée
et animée
par Hervé Claude
22.50 - 01.35
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0418
mardi9/11
22.05Au pays des talibansDocumentaire de Ghafoor Zamani(Allemagne, 2004, 43mn)
Les talibans ne sont plus au pouvoir, mais ont-ils vraimentperdu toute influence ? Reportageen pays pachtoun, leur fief de tou-jours.À Kaboul, une partie de la popu-lation a repris un mode de viemoderne imprégné du modèleoccidental, comme avant l’arrivéedes talibans au pouvoir. Mais pournombre d’Afghans, c’est une façonde vivre dépravée, qui ne cor-respond pas aux principes de l’is-lam. L’influence des talibans est-elle donc encore si forte ? GhafoorZamani, le réalisateur de ce docu-mentaire, est pachtoun et vit enEurope depuis trente ans. Avec sonéquipe, il s’est enfoncé au cœurdu pays pachtoun, fief tradition-nel des talibans. Y trouvent-ils tou-jours refuge ? Quels sont leursobjectifs maintenant ? Un voyagedifficile et risqué sur près de 450 kmde routes et pistes poussiéreuseset caillouteuses, jusqu’au fameuxcol du Kyber.
Téléfilm de Jean-Louis Lorenzi (France, 2002, 1h45mn)Scénario : Jean-Louis Lorenzi, Thierry BourcyAvec : Cristiana Reali (Sylvaine), Bruno Putzulu (le lieutenant Saint-Jean), Jean-Yves Berteloot (Pierre Delpeuch), Julien Baumgartner(Auxence Memling), Jean-Jérôme Esposito (Zéphirin Biron)Image : Olivier GuéneauProduction : Native, avec la participation de France 2 et ARTE FranceARTE FRANCEPRIX DU PUBLIC, PRIX DU MEILLEUR ESPOIR MASCULIN (JEAN-JÉRÔME
ESPOSITO) ET PRIX DE LA MEILLEURE MUSIQUE, LUCHON 2003
Juillet 2003. Trois enfants jouent au foot. Leur bal-lon s’envole dans les taillis, retombe et crève. Sousle ballon se trouvent une baïonnette, deux squelet-tes et un briquet ayant appartenu à un certain PierreDelpeuch… Été 1918. Terrés dans leur tranchée,Delpeuch et ses compagnons ont perdu tout contactavec leur état-major. À une cinquantaine de mètresse tiennent des Allemands tout aussi désorientés…
Drôle de guerreLà où on attend un combat sans merci, Jean-LouisLorenzi, sans occulter l’horreur de la guerre de 1914-1918, montre des poilus qui se laissent aller à la fra-
22.50 |FICTION
La tranchée des espoirsExténués par quatre ans de combats, des soldats allemands et frsympathisent. Une vision tragi-comique de la fin de la guerrd’émouvants portraits de poilus.
20.45>22.50 |THEMA
Burqa, opium et talibans
21.35Les prisonnièresde KaboulDocumentaire de Wiltrud Kremer(Allemagne, 2004, 29mn)
La situation des femmes s’est-elle réellement améliorée depuisla chute des talibans ? Reportagesur des Afghanes incarcérées à Kaboul et sur deux organisa-tions qui viennent en aide auxfemmes en détresse.La plupart des cinquante-cinqfemmes actuellement détenues àla prison de Kaboul sont là pouravoir enfreint les règles de lamorale dominante. Le plus sou-vent, c’est à leurs pères, leurs frè-res ou leurs maris qu’elles doiventd’être derrière les barreaux. Carmalgré la nouvelle Constitution,les femmes sont loin d’avoirobtenu une véritable liberté. Et lasituation est encore plus inquié-tante en dehors de la capitale.Dans les campagnes, c’est le droittribal pachtoun et la charia isla-mique qui s’appliquent, aujour-d’hui comme hier. Illustrationavec l’histoire de Scharifa, quis’est enfuie du domicile conjugalparce que son mari la maltraitait,et de Maika, accusée d’avoir par-ticipé à l’assassinat de son mari.
Un voyage au cœur du payspachtoun.
ternité. Ces soldats n’en peuvent plus de la boucherie.En face, les Allemands sont du même avis. Le réalisateur filme le rapprochement des deuxcamps, souvent sur le mode comique (Français etAllemands se retrouvant nez à nez dans une rivière,nus comme des vers, le match de foot pour célébrerle 14-Juillet…). Tous trouveront accueil et réconfortchez Sylvaine (Cristiana Reali). Cette paysanne sym-bolise la joie retrouvée, la femme qu’ils ont laisséeou qu’ils attendent. Bien sûr, il y a les oubliés de lafraternité : le lieutenant Saint-Jean, obnubilé par lagloire militaire (Bruno Putzulu, excellent) ; Castellinique le conflit a changé en machine à tuer. Et puisl’absurdité de la guerre rattrape les soldats quand larelève allemande finit par arriver. Entre-temps, lefilm, qui oscille entre comédie et drame, nous auramontré l’humanité de ces poilus, brossant une gale-rie de portraits mémorables : Zeph le Marseillais rigo-lard, Brauner le cheminot allemand émerveillé parla Comédie-Française, Delpeuch le paysan tendre etplein de bon sens qui sait qu’il ne reviendra pas…
L’art évolue. Pas les légendes. Etdans les mythes qui traversent lesépoques, l’animal tient une placeà part. Depuis les récits antiquesjusqu’à la littérature contemporaineen passant par les Fables de LaFontaine, l’animal est mis en scènecomme un double de l’homme.L’œuvre de William Wegman entémoigne à sa manière avec lesimages de son chien Man Ray : cesphotographies et vidéos ont connuun tel succès qu’à la mort du chien,en 1982, le journal Village Voice l’aélu “homme de l’année”… Autreexemple de la troublante symétrieentre l’homme et l’animal : dansBirds, David Hinton fait danser desoiseaux grâce à un savant montaged’images. Le court métrage, conçuavec la chorégraphe anglaiseYolande Snaith, a remporté plu-
sieurs prix en tant que film dedanse. La photographe et vidéasteMuriel Toulemonde, elle, a choisile cheval de course comme hérosde son univers, qui nous parle decorps contraints, d’efforts qui neproduisent rien, de courses qui nemènent nulle part… Chez le sculp-teur Alain Séchas, l’animal devientcroquis projeté en trois dimensions,personnage de BD plutôt désespéré.Ses chats sont vaguement piteux,un peu ridicules. Comme les hom-mes ? Retour au mythe avec la fic-tion zoologique imaginée par LouisBec, scientifique et artiste, quiexpose dans de nombreux muséesle résultat de ses recherches sur desanimaux imaginaires.
19arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
mardi9/11
s espoirss allemands et français baissent la garde etn de la guerre de 14-18 et une galerie
SPÉCIAL
1914-1918
En partenariat
avec
et
Rediffusion
le 16 novembre
à 15.15
et le 18 novembre
à 00.50
00.50ExhibitionL’animalRédaction en chef : Jean-Yves JouannaisRéalisation : Christophe Loizillon (France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE
Exhibition, le deuxième mardi du mois vers minuit : une émission consa-crée à la création contemporaine qui, autour d’un thème, aborde tousles domaines de l’art. Ce soir : l’animal.
William Wegman et son chien Man Ray.
14.00La côte ouest canadienne(Rediffusion du 12 juin 2003)
14.45Capté !15.15>17.15THEMABurqa,opium et talibans(Rediffusion du 9 novembre)
17.15Cuisines des terroirs(Rediffusion du 7 novembre)
17.45New York : des rêves et du sport (3)(Rediffusion du 3 novembre)
18.15Capté !(Rediffusion du 10 novembre)
18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTEColères de mer (3)
19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa loi du collège (3)
20.4060 ans, Le Monde20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELe soldat inconnu vivantDocumentaire de Joël Calmettes
21.40ARTE Reportage22.35Le dessous des cartes22.45CINÉMAJohnny s’en va-t-en guerreFilm de Dalton Trumbo
00.35 (PDC : 00.30)
ARTE Info00.45Court-circuit (le magazine) n° 19801.35Mourir au champd’honneur(Rediffusion du 5 novembre)
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0420
3e épisode(Rediffusion du 6 octobre 1994)
À la fin du premier trimestre, latension monte et les professeurss’inquiètent. Ils font pression surle principal pour que des sanc-tions soient prises. Le collègedispose d’une panoplie de mesu-res répressives, de l’heure de colle
à la comparution devant le conseilde discipline. Pascal, malgré descirconstances atténuantes liées àune situation familiale difficile, setrouvera définitivement exclu ducollège. Pour l’exemple ?Rediffusion le 17 novembre à 17.45
Câble et satellite14.00 - 19.00
mercredi10/11 14.00 - 20.45
O
14.45Capté !(Allemagne, 2004, 26mn)NDR
Cette semaine dans Capté ! : aunom de la lutte contre la délin-quance, une loi interdit doréna-vant aux adolescents anglais demoins de 16 ans de se promenerdans les parcs après 21 heures ; en Finlande, la communauté laestadienne vit comme au XIXe siècle ; à Berlin, visite d’unatelier où les jeunes apprennent lemétier de photographe.
19.00 |ARTE DÉCOUVERTE
Colères de mer (3)Quand la mer attaqueSérie documentaire de Serge Dubor(France/Suisse, 2004, 3x43mn)ARTE G.E.I.E. / SSR
Marins au long cours, techniciensde plates-formes pétrolières,habitants de terres menacées :comment se mesurent-ils à l’océan ? Dernier volet ce soir.À travers trois exemples, SergeDubor montre comment la mergrignote chaque jour un peu plusles terres. Tout d’abord au capFerret, sur la côte française, où leshabitants tentent par tous lesmoyens de protéger leurs terrainset leurs maisons des assauts del’Atlantique. Puis le long des côtesde la Manche, où les falaises decraie sont littéralement rongées parles flots. Enfin aux Pays-Bas, oùl’inondation meurtrière de 1953 a déclenché un gigantesque pro-gramme de protection du littoral…Rediffusion le 17 novembre à 14.00
20.15 |LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE
La loi du collège (3)Feuilleton documentaire de Mariana Otero (France, 1994, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, Archipel 33, Centre Georges-Pompidou, Périphérie ProductionARTE FRANCE
Jour après jour, tout au long de l’année scolaire 1992-1993, MarianaOtero a filmé la vie du collège Garcia-Lorca à Saint-Denis, en ban-lieue parisienne.
20.4060 ans, Le Monde(France, 2004, 1mn30)Production : Le Monde, Label Télé, INAARTE G.E.I.E.
ARTE fête les 60 ans du Monde !Tous les soirs à 20.40, un évé-nement majeur de l’histoirerécente est traité en images.Jusqu’au 20 décembre.Pour les 60 ans du journal LeMonde, ARTE propose, du mardi 12octobre au lundi 20 décembre, un
rendez-vous quotidien en imagesautour d’un événement qui a bou-leversé le monde depuis 1944. Laveille, cet événement aura fait l’ob-jet d’une page dans la séquence“Horizons” du Monde. Ce soir : on a marché sur la Lune (1969).> www.arte-tv.com
OSous-titrage pour sourds et malentendants
21arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
Documentaire de Joël Calmettes(France, 2004, 55mn)Avec : Pierre Macherez (Anthelme Mangin)et la voix de Denis LavantCoproduction : Compagnie des Phares etBalises, ARTE France, avec la participationde France 2ARTE FRANCE
1918. Un homme prostré dans une chambre d’hôpi-tal. Le narrateur raconte son histoire, s’adressant autantau spectateur qu’à cet homme qui a tout oublié.Anthelme Mangin est amnésique, comme beaucoupd’autres soldats traumatisés par l’expérience du front.Qu’est-il advenu de ces poilus qui n’ont pu retrouverleur famille une fois la paix signée ? Le film de JoëlCalmettes se concentre sur le destin d’un homme quifut alors surnommé le “soldat inconnu vivant” et dontl’histoire eut un fort retentissement à l’époque.Pendant plus de vingt ans, Anthelme Mangin estdéplacé d’asile en asile, réclamé par des familles quiveulent à tout prix retrouver en lui un mari, un frèreou un fils disparu. Il sera finalement identifié maismourra à l’hôpital Sainte-Anne en 1942 sans avoirjamais pu rejoindre les siens.
Héros malgré lui Le destin d’Anthelme Mangin relève autant du faitdivers que de la page d’histoire. Le réalisateur mêleimages d’archives et scènes de la vie de Mangin jouéespar des comédiens et tournées à la manière d’un film
d’époque. Il relie ainsi cette trajectoire personnelle àla grande histoire, montrant comment elle a pu tourà tour trouver un écho spectaculaire dans l’inconscientnational et être délaissée par une population qui ne vou-lait plus se souvenir. Anthelme Mangin devient mal-gré lui le révélateur des malaises et de l’évolution d’unesociété, celle de l’entre-deux-guerres. Avec lui, le deuilsymbolique du soldat inconnu trouve paradoxalementun objet. Celui qui a tout oublié est une page blanchesur laquelle les autres peuvent récrire leur histoire ettrouver une solution à leurs propres tragédies. L’histoirepathétique de Mangin est aussi porteuse d’une his-toire collective. Ce “soldat inconnu vivant” pose defaçon presque provocatrice le problème de la mémoireet de l’oubli. On comprend qu’il ait pu inspirer desauteurs de fiction : Jean Giraudoux avec Siegfried(1928) et Jean Anouilh avec Le voyageur sans bagage(1937), incarné au cinéma par Pierre Fresnay (dansun film réalisé par Anouilh lui-même) et par JacquesGamblin dans une récente adaptation télévisuelle.Rediffusion le 12 novembre à 16.50
20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE
Le soldat inconnu vivant
mercredi10/1120.45 - 22.45
SPÉCIAL
1914-1918
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Champ de bataille, champ d’honneur le 5 novembre à 22.10nn
La tranchée des espoirs le 9 novembre à 22.50nn
Le soldat inconnu vivantle 10 novembre à 20.45nn
Johnny s’en va-t-en guerre le 10 novembre à 22.45 Sous-titrage pour sourds et malentendants
L’histoire extraordinaire et pathétique d’Anthelme Mangin, soldat amnésique qui futl’incarnation vivante du soldat inconnu de la Première Guerre mondiale. Un destin quifascine encore aujourd’hui.
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0422
mercredi10/11 20.45 - 01.35
Blessé pendant la Première Guerre mondiale, Johnnya été amputé des quatre membres et son visage adisparu. Mais son cerveau fonctionne toujours. Clouéau lit, Johnny revit les événements qui ont précédécette tragédie. Il parvient à communiquer avec le personnel infirmier en morse, et le supplie de l’achever. En vain…
On n’achève pas les hérosJohnny s’en va-t-en guerre est le coup de maître d’unréalisateur débutant de 66 ans, scénariste réputé(Exodus, Papillon), poursuivi pendant les heures noi-res du maccarthysme comme l’un des “dixd’Hollywood”. Après avoir essuyé des années durantles refus des majors américaines, Donald Trumbo afinalement pu mener à bien l’adaptation de sonroman, publié en 1939. C’est l’une des plus impi-toyables dénonciations de la folie destructrice de laguerre. Écrabouillé par un obus sur un champ de
22.45 |CINÉMA
Johnny s’en va-t-en guerreJamais l’absurdité et la cruauté de la guerre n’ont trouvé meilleure illustration que dans lefilm de Trumbo, réquisitoire à la fois naïf et implacable. Un film coup de poing devenu uneréférence.
21.40ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2004, 52mn)ARTE G.E.I.E.
Ce magazine aborde chaquesemaine deux ou trois thèmes del’actualité internationale. Des rap-pels historiques, des données géo-politiques, géographiques ou éco-nomiques complètent lesreportages – l’un de 26 minutes, lesautres plus courts – afin d’aiderle téléspectateur à mieux décryp-ter les grands enjeux de la planète.Rediffusion le 11 novembre à 16.50
22.35Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Anne Morin (France, 2004, 10mn)ARTE FRANCE
L’Empire ottoman (1)Comment se fabrique un empire ?La Turquie peut-elle faire partie de l’Union européenne ?Officiellement, la décision dépendde l’attitude d’Ankara dans ledomaine des droits de l’homme.En réalité, le débat est plus large :si sa candidature était retenue, laTurquie deviendrait le premierÉtat musulman d’une Union cer-tes laïque, mais dont les paysmembres sont tous de culturechrétienne. Les cartes montrent laplace de l’Empire ottoman dansl’histoire européenne et aident àréfléchir autrement à la candida-ture de la Turquie.En partenariat avec
Présenté en alternance par Vladimir Vasak et Andrea Fies
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SPÉCIAL
1914-1918
(Johnny got his gun)Film de Dalton Trumbo(États-Unis, 1971, 1h46mn, VOSTF) Scénario : Dalton Trumbo, d’après son romanAvec : Timothy Bottoms (Johnny),Jason Robards (le père), Diane Varsi(l’infirmière), Kathy Fields (la mère), DonaldSutherland (le Christ)Image : Jules BrennerMusique : Jerry FieldingProduction : Bruce CampbellARTE FRANCE(Rediffusion du 1er mars 1998)
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bataille, Johnny est une épave humaine clouée sur unlit de souffrances qui implore qu’on l’achève. Maisla morale s’y oppose et Johnny se réfugie dans lepassé. Ne disposant plus que d’un sens, le toucher,il parvient néanmoins, au prix de bien des efforts, à communiquer. Cette victoire lui sera arrachée parla société, qui le condamne au silence alors qu’il veuttémoigner. De cette histoire atroce et archétypale,Trumbo a tiré un film d’une simplicité absolue, fondésur un montage parallèle de scènes d’hôpital en noiret blanc et de flash-backs en couleur illuminés debonheur. D’un point de vue formel, Johnny... est unfilm hybride, très “vieux cinéma” par l’emprunt qu’ilfait à la rhétorique hollywoodienne de l’expressiondu sentiment (couleurs, musique, “fondu” poétique),et d’une modernité corrosive dans la description qu’iloffre de ce cas clinique. Sans s’attendrir, il dresse unconstat à la limite du supportable.
Peter KabothRencontre avec le réalisateur PeterKaboth, qui fait se croiser tech-nologie numérique moderne etanimation traditionnelle sur latable à dessin.
Alice et moiCourt métrage de Micha Wald(France, 2004, 19mn)Avec : Vincent Lécuyer (Simon), BellaWajnberg (Maïa), Gita Spiegel (Colette),Martha Mora (Lydia), Sofia Achaval (Alice)ARTE FRANCE
Simon, 30 ans, doit conduire savieille tante et deux de ses amiesau bord de la mer. Pendant le tra-jet, sa petite amie lui téléphone etils se disputent. En bonnes mèresjuives, les trois femmes décidentde s’en mêler…
Tango del aireCourt métrage de Chris Roth(Allemagne, 2003, 11mn)Coproduction : SWR / ARTE
Un homme s’efforce de balayerun quai de métro malgré lestrains qui arrivent en trombe etdéversent chaque fois une foulede passagers…Précédé d’un entretien avec la
réalisatrice.
Le TrickStudio LutterbeckC’est l’un des ateliers d’animation lesplus réputés et les plus productifsde Rhénanie-du-Nord-Westphalie.Le TrickStudio Lutterbeck produitdes séries télé, des bandes-annon-ces, des spots publicitaires…
Court-circuit (le magazine) estrediffusé le vendredi à 15.15. À découvrir également le vendredi12 novembre : Le château, courtmétrage d’animation de Tine Kluth,et Esquimaux perdus, moyenmétrage de Ferdinand Barth.En liaison avec www.arte-tv.com
En partenariat avec
23arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
mercredi10/11
n guerreé meilleure illustration que dans len film coup de poing devenu une
00.45Court-circuit (le magazine) n° 198Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2004, 45mn)WDR
La mère de Johnny revient toujours dans ses hallucinations.
Alice et moi
14.00La méduse : belle,cruelle, mortelle(Rediffusion du 4 novembre)
14.45Mon école et moiLe lycée Kaifu à Hambourg(Rediffusion du 5 novembre 2003)
15.15La chambre verte(Rediffusion du 21 octobre)
16.50ARTE Reportage(Rediffusion du 10 novembre)
17.45New York : des rêves et du sport (4)(Rediffusion du 4 novembre)
18.15Mon école et moi(Rediffusion du 11 novembre)
18.45ARTE Info
19.00ARTE DÉCOUVERTEUne croisière de rêve
19.45ARTE Info
20.00Le journal de la culture
20.10ARTE Météo
20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa loi du collège (4)
20.4060 ans, Le Monde
20.45CINÉMAFahrenheit 451Film de François Truffaut
22.30LA VIE EN FACEHistoire d’une squatteuseDocumentaire de Kerri Davenport-Burton
23.25 (PDC : 23.30)
Tracks
00.20 (PDC : 00.25)
ARTE Info
00.30 (PDC : 00.35)
À l’ouest rien de nouveau(Rediffusion du 5 novembre)
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0424
Câble et satellite14.00 - 19.00
Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.
jeudi11/11 14.00 - 20.45
19.00 |ARTE DÉCOUVERTE
Une croisière de rêveDans les coulisses d’un paquebotDocumentaire de Johannes Backes(Allemagne, 2004, 43mn)ZDF
Le Costa Fortuna, paquebot deluxe, est équipé pour protégerses passagers des tempêtes,mais aussi des pirates et des ter-roristes.Le luxueux paquebot CostaFortuna, lancé sur les mers en2003, emmène régulièrement troismille cinq cents passagers faireune croisière de rêve. Commentfonctionne ce géant des mers ?Comment l’équipage assure-t-il àses passagers un voyage en toutetranquillité ? Johannes Backesnous emmène dans les coulisses duCosta Fortuna lors d’une croisièreen Méditerranée et nous montrecomment le bateau est armé pourlutter aussi bien contre les élé-ments naturels que contre lamenace d’attaques criminelles(collisions, actes de piraterie et,depuis peu, attentats terroristes).Rediffusion le 18 novembre à 14.00
4e épisode(Rediffusion du 13 octobre 1994)
Au deuxième trimestre, un inci-dent avec la classe de quatrièmetechnologique conduit à l’exclu-sion de tous les élèves, qui neseront réadmis qu’à condition designer un contrat en présence deleurs parents. Les professeurs déci-dent de se mettre en grève et de
faire pression sur le niveau supé-rieur, l’inspection d’académie. Le décalage entre les problèmesconcrets des enseignants et lescontraintes générales de l’Éducationnationale apparaît clairement…Rediffusion le 18 novembre à 17.45
20.15 |LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE
La loi du collège (4)Feuilleton documentaire de Mariana Otero(France, 1994, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, Archipel 33, Centre Georges-Pompidou, Périphérie ProductionARTE FRANCE
Jour après jour, tout au long de l’année scolaire 1992-1993, MarianaOtero a filmé la vie du collège Garcia-Lorca à Saint-Denis, en ban-lieue parisienne.
19.45ARTE Info (2004, 15mn)ARTE G.E.I.E.
Le journal de la rédaction, dirigépar Gérard Saint-Paul, est pré-senté en alternance par JürgenBiehle, Nathalie Georges, WilliamIrigoyen et Simone von Stosch.
20.00Le journal de la culture(2004, 11mn) ARTE G.E.I.E.
Présenté en alternance par FlorenceDauchez et Alexandra Gerlach
Tous les soirs, Le journal de la cul-ture exprime et explore les pra-tiques culturelles européennes.Désormais, chaque jeudi, le cri-tique d’art Hector Obalk (Rivedroite rive gauche, Nulle partailleurs, Elle…) propose un sujetconsacré à une œuvre qu’il sug-gère de regarder autrement…> www.arte-tv.com/jdc
L’équipe d’ARTE Info.
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25arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
Film de François Truffaut(Royaume-Uni, 1966, 1h52mn, VOSTF)Scénario et dialogues : François Truffaut et Jean-Louis Richard d’après le roman de Ray Bradbury Avec : Oskar Werner (Montag), Julie Christie(Linda/Clarisse), Cyril Cusack (le capitaine),Anton Diffring (Fabian)Image : Nicholas RoegMontage : Thom NobleMusique : Bernard HerrmannProduction : Vineyard Films LTDARTE FRANCE
Dans un pays indéterminé, à une époque indéfinie,les livres sont strictement interdits. Car, selon lesautorités, lire empêche d’être heureux. La brigadedes pompiers traque les réfractaires et brûle tous lesécrits, porteurs de désordre et de désunion. Montagexerce sa profession de pompier avec zèle, ce qui luivaut la promesse d’une promotion. Mais sa rencon-tre avec Clarisse, jeune institutrice à l’esprit rebelle,sème le doute dans son esprit. Il cède à la tentationet ouvre un livre. Bientôt, Montag dévore chaquenuit les fruits défendus qu’il cache chez lui, au granddésespoir de sa femme, Linda, allergique à tout cequi n’est pas conforme à la norme…
Société décervelée“Il s’agit de traiter une histoire fantastique avec fami-liarité, en rendant banales les scènes trop étrangeset anormales les scènes quotidiennes”, confiaitFrançois Truffaut aux Cahiers du cinéma. DansFahrenheit 451, avec Nicholas Roeg derrière la caméra,il nous transporte subtilement ailleurs sans pour
autant nous dépayser. Quelques gadgets (l’aérotrain,l’écran mur…) introduisent discrètement une étran-geté futuriste. C’est la première fois que le cinéasteutilise la couleur, donnant ainsi aux scènes d’autodafés,où les livres souffrent et se tordent dans les flammes,une intensité particulière. François Truffaut aimaitpassionnément les livres et fut emballé par le thèmedu roman : le livre comme dernier espace de libertédans une société anesthésiée. Après de nombreuses dif-ficultés de production, il réussit à tourner le film enGrande-Bretagne, avec une distribution anglaise. Sion y retrouve des thèmes qui lui sont chers, notammentles rapports de couple, Fahrenheit 451 reste une œuvreà part dans sa filmographie, puisque c’est son uniqueincursion dans la science-fiction. Fahrenheit 451 estun plaidoyer pour la résistance à toute forme d’as-servissement de l’esprit. Le roman de Ray Bradburya récemment inspiré Michael Moore pour le titre deFahrenheit 9/11 : preuve que le danger d’une penséeunique peut se perpétuer sous bien des formes.Rediffusion le 15 novembre à 00.15 et le 29 novembre à 15.15
20.45 |CINÉMA
Fahrenheit 451
jeudi11/1120.45 - 22.30
Truffaut déclare son amour pour les livres en adaptant le roman de Ray Bradbury. La seule incursion du cinéaste dans la science-fiction, au sein d’un univers effrayantde normalité répressive.
En partenariat avec
Hommage à François Truffaut> www.arte-tv.com :bio, filmo, biblio, quiz…
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0426
jeudi11/11 22.30 - 00.20
Documentaire de Kerri Davenport-Burton(Royaume-Uni, 2003, 57mn)Production : Mikast MoviesARTE FRANCE
Kerri Davenport-Burton, la réalisatrice, est née dansune famille anglaise de classe moyenne. À 15 ans,après une banale fugue, elle est devenue l’une desmilliers de sans-domicile fixe de Londres. Elle asquatté chez des amis, trouvé refuge dans les clubs,les trains, l’arrière-boutique d’un magasin où elle a travaillé… À 21 ans, elle avait déjà vécu dans unecentaine d’endroits, où elle retourne aujourd’hui.
Errance urbaineKerri Davenport-Burton revient sur les lieux où elle atrouvé un abri, pour une nuit ou pour plusieurssemaines. Elle raconte les anecdotes qui leur sontattachées, les intègre à sa cartographie intime. Le tondu film est enjoué et souvent drôle, sans être com-
plaisant. On sent poindre une soif de reconnaissance,une fierté de s’en être sortie. Car la détresse de KerriDavenport à l’époque semble avoir été plus ou moinsignorée par ses proches, tant la jeune fille donnait lechange. Aujourd’hui, la réalisatrice interpelle sesamis d’alors (ceux qui se sont rangés, comme elle,ou ceux qui sont encore dans l’errance). Elle interrogesa mère, bloquée dans un déni total (“tu n’étais pasà la rue ; tu avais une maison”). Elle se heurte tou-jours à la même question : comment a-t-elle pu sebercer de l’illusion d’être libre ? Son parcours est dou-loureux, dangereux, excitant d’une certaine façon.Ce que l’on retient surtout du film, c’est son extraor-dinaire énergie et son écriture – plans récurrents deportes et lignes graphiques des immeubles dessinentune vision inédite de la ville. Il tend aussi vers unecertaine universalité, brossant, en filigrane, le por-trait d’une génération.Rediffusion le 19 novembre à 01.45
23.25TracksRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe(France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE
Le nu polar asiatiqueLe film d’action asiatique s’esttrouvé un nouveau maître en lapersonne de Johnnie To. Ce réali-sateur hongkongais renoue avecle polar américain des années 70en y apportant sa touche person-nelle. De son côté, le Coréen ParkChan-wook invente le polar bes-tial, avec bataille à coups de mar-teau et dégustation de poulpevivant…
Les filles du rollerball
Inventée dans les années 1930, lacourse à roller ou roller derbyconnaît un nouvel essor aux États-Unis. Tracks a suivi les GothamGirls, équipe féminine déjantée àl’instar de Susy Hotrod, l’une de sesmembres, guitariste punk le soiret reine du roller le jour.
Rediffusion le 13 novembre à 17.45
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22.30 |LA VIE EN FACE
Histoire d’une squatteuseKerri Davenport revient sur son adolescence mouvementée,au temps où, chaque soir, il lui fallait trouver un endroit oùdormir… Un film comme un guide de survie en milieu urbain,qui respire Londres, sa vie nocturne et ses faubourgs.
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19.00 | ARTE DÉCOUVERTE
Cap sur les îlesoubliéesL’Atlantique Sud en bateau-posteDocumentaire de Walter Helfer(Allemagne, 2004, 43mn)MDR
Ascension, Sainte-Hélène,Tristanda Cuñha : trois colonies britan-niques perdues dans l’AtlantiqueSud…Quatre fois par an, le dernierbateau-poste de Sa Majesté, leRMS St. Helena, quitte Portland,dans le sud de l’Angleterre, pourrallier trois îles perdues dansl’Atlantique Sud. Au bout dedouze jours, on débarque àGeorgetown, principale localitéd’Ascension : paysage lunaire etambiance Angleterre des années50. Puis, cap sur Sainte-Hélène,que tout le monde a oubliéedepuis l’exil forcé de Napoléon.Dernière étape : Tristan da Cuñhala volcanique…Rediffusion le 19 novembre à 14.00
20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE
La loi du collège (5)Feuilleton documentaire de Mariana Otero(France, 1994, 5x26mn)Coproduction : ARTE France, Archipel 33,Centre Pompidou, Périphérie ProductionARTE FRANCE
5e épisode(Rediffusion du 27 octobre 1994)
C’est la fin de l’année, les ques-tions d’orientation reviennent aupremier plan. Au cours d’entretiensavec la conseillère d’orientation oude stages en entreprise, les enfantss’interrogent sur ce qui les attenddans la vie professionnelle. Le col-lège doit décider des filières et dela composition des classes pourl’année suivante…Rediffusion le 19 novembre à 17.45
20.45 | FICTION
Le temps des cerises (3)Alors que Ruth et les siens ont réussi à échapper aux nazis, la fin de la guerreest loin d’apporter l’apaisement espéré,et les épreuves s’enchaînent… Troisièmeet dernier volet d’une grande saga.
Téléfilm de Rainer Kaufmann(Allemagne, 2004, 1h29mn, VF)Scénario : Justus PfaueAvec : Johanna Wokalek (Ruth), Johannes Zirner (Siegfried),Adele Neuhauser (Luise), Richy Müller (Franz), Jürgen Tarrach (Otto Pfreimel), Jürgen Vogel (Kurt Stöcker), Heike Warmuth(Elisabeth), Marc Hosemann (Albert von Roll), Clémence Boué(Käthe), Delphine Serina (Gretchen), August Zirner (Samuel)Image : Klaus EichhammerMontage : Ueli ChristenCoproduction : Neue deutsche Filmgesellschaft ndF, ZDF, ARTEZDF
3. Rouge comme amourKurt Stöcker, l’ancien allié de Ruth devenu officierSS, a tenu ses engagements : Siegfried, qu’il avaitfait muter dans un bataillon disciplinaire, est ramenéau domaine par Walter Roth, le mari d’Elisabeth.Aussi heureuse qu’elle soit, Ruth n’est pourtant pasdécidée à respecter jusqu’au bout le marché concluavec Stöcker. Certes, elle envoie Elisabeth se cacherchez les sœurs du pensionnat de Halle où elle étaitélève. Mais elle-même ne peut se résoudre à aban-donner Bleichrode. Avec l’aide des Weidler, elle s’ins-talle une cache dans la grange…Rediffusion le 21 novembre à 01.20
En partenariat avec
Les deux premiers épisodes du Temps des cerises sont
diffusés le vendredi 5 et le lundi 8 novembre à 20.45.
27arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
Câble et satellite14.00 - 19.00
vendredi12/11 20.45 - 22.15
14.00La bataille du rat(Rediffusion du 5 novembre)
14.45ARTE Europa15.15Court-circuit (le magazine) n° 198Rediffusion de l’émission du 10 novembre, avec également Le château de Tine Kluth, et Esquimaux perdus de Ferdinand Barth
16.50Le soldat inconnu vivant(Rediffusion du 10 novembre)
17.45New York : des rêves et du sport (5)(Rediffusion du 5 novembre)
18.15ARTE Europa(Rediffusion du 12 novembre)
18.45ARTE Info19.00ARTE DÉCOUVERTECap sur les îles oubliées19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELa loi du collège (5)
20.4060 ans, Le Monde20.45FICTIONLe temps des cerises (3)
22.15>00.50THEMARock ’n’ roll et drapeaux rouges22.15Soundtrack Est23.50 (PDC : 23.45)
La musique plus forte que le Mur00.20Cours de danse à Leipzig00.50ARTE Info01.05Santa Maradona(Rediffusion du 29 octobre)
02.40Regards interdits(Rediffusion du 27 octobre)
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En RDA, rock etsocialisme n’ontjamais fait bonménage. Si les jeunesAllemands de l’Estse sont empressésd’adopter cettemusique subversivepour étayer leurcontestation dupouvoir, l’État, lui,ne l’a jamaisacceptée…“Thema” retraceleurs relations et le courant derévolte qui aboutit,il y a quinze ans,à la chute du Mur.MDR
arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|0428
22.15>00.50 |THEMA
Rock ’n’ roll et drapeaux rouges
Achim Mentzel
29arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04
Mais, malgré tout l’argent consa-cré par les autorités à unemusique made in RDA, les jeunesse tournent vers les sons del’Ouest : pop, rock, punk, chan-son engagée… Quant aux grou-
pes est-allemands, ils doiventcomposer avec la censure, l’auto-censure et leur désir de faire toutde même passer un message, neserait-ce que par allusions. Ils intè-grent les influences occidentalestout en adoptant des démarchesnovatrices et en faisant preuved’une grande inventivité.Bien que formatés par le systèmesocialiste, de nombreux jeunesAllemands de l’Est portent cheveuxlongs, parkas et jeans confection-nés maison (car interdits d’impor-tation !), et expriment leur rébel-lion qui atteint son point culminantquelques mois avant la chute duMur. Le 19 juillet 1988, 250 000jeunes assistent à un concert enplein air de Bruce Springsteen. Ilsentonnent à tue-tête “Born in theUSA” mais huent Katarina Witt, lachampionne de patinage artistiquemascotte du parti…
Né en 1946 en Westphalie, UdoLindenberg connaît son premiersuccès en 1973. Ses textes – écritsen allemand et non en anglais,contrairement à la plupart desgroupes ouest-allemands à l’é-poque – sont engagés à gauche.Ils parlent de paix dans le monde,d’amitié entre les peuples etmême d’avènement du socia-lisme. Donc ils plaisent aux jeu-nes de part et d’autre du Mur. En1983, Udo Lindenberg est autoriséà se produire au Palais de laRépublique à Berlin-Est. ErichHonecker, qui apprécie l’artiste etses tentatives de rapprochement
vendredi12/11
Pour les jeunes Allemands de l’Est,écouter les Rolling Stones, BobDylan ou le rockeur ouest-alle-mand Udo Lindenberg était un actede protestation nullement anodin.Car le rock était considéré par l’État comme “une arme de la poli-tique de l’OTAN”. Dès 1958, WilliStoph, haut dignitaire du particommuniste de RDA, lance l’ana-thème contre cette musique perni-cieuse : tout détenteur de vinylesimportés de l’Ouest sous le man-teau peut être arrêté et risque laprison. La même année, uneordonnance stipule que 60 % desœuvres programmées à la radiodoivent émaner des pays de l’Est.Ce que l’État veut entendre à laradio et à la télé, ce sont lesmusiques “officielles” : hymnes àla gloire du parti, chants ouvriers,chansons à texte des auteurs-com-positeurs subventionnés.
entre les deux Allemagne, envi-sage même de le laisser faire unetournée dans six villes de RDA en1984. Mais les dignitaires du“socialisme réel” trouvent l’en-treprise trop risquée et l’annulent.
Lindenberg se venge l’année sui-vante en composant une chansonau vitriol, Sonderzug nachPankow (“train spécial pourPankow”, le quartier du gouver-nement à Berlin-Est). La tournéeen question aura lieu après lachute du Mur, et, pour le dixièmeanniversaire de cet événement,Udo Lindenberg chantera sous laPorte de Brandebourg.La chute du Mur : c’était il y a quinze
ans. À l’occasion de cet anniversaire,
ARTE propose dans “La lucarne”
deux documentaires sur le nouveau
Berlin, les samedis 6 et 13 novembre
à 00.20.
00.20Cours de danse à LeipzigDocumentaire de Titus Richter(Allemagne, 2004, 29mn)
L’incroyable histoire du lipsi, oùcomment les dirigeants est-alle-mands comptaient contrer l’in-fluence néfaste du rock ’n’ rollavec un succédané de valsesocialiste.Vers la fin des années 50, pour lut-ter contre l’irrésistible ascensiondu rock ’n’ roll, le ministère est-alle-mand de la Culture, le parti com-muniste et son organisation dejeunesse décident de promouvoirune “danse de contact” éminem-ment socialiste : le lipsi. Ce nou-veau pas inspiré de la valse béné-ficie d’une vaste campagne depromotion-propagande menéeavec les radios, la télévision, lapresse et les éditeurs de disques…
22.15Soundtrack EstLe pouvoir et la musique en RDADocumentaire de Kathrin Aehnlich et André Meier (Allemagne, 2004, 1h31mn)
23.50La musique plus forte que le MurLa véritable histoire d’Udo Lindenberg et Erich HoneckerDocumentaire de Peter Dreckmann (Allemagne, 2004, 30mn)
Udo Lindenberg, chanteur de rock ouest-allemand, a enthousiasmé les jeunes des deux côtés du Muravec ses textes engagés. Même Erich Honecker a été séduit… jusqu’à un certain point.
Le rock a permis aux jeunes Allemands de l’Est d’affirmer leur identité et d’afficher leur révolte face au sys-tème. Retour sur les relations mouvementées entre une musique subversive et un pouvoir décidé à l’étouffer.
Nina Hagen (au centre).
Udo Lindenberg
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W E BSur arte-tv.com
Clic-clacÀ l’occasion de la diffusion de la série “Contacts”,les plus grands photographes contemporains, deNan Goldin à Rineke Dijstra, sont sur le site Internetd’ARTE. Découvrez en avant-première des extraitsvidéo des émissions, feuilletez l’album desphotographes de la série et participez à notreconcours en envoyant vos meilleurs clichés.www.arte-tv.com/contacts
Sur arteradio.com
Y a-t-il un exhibitionniste au village ? Il y aurait un homme nu dans la forêt : Frantz Gaultenquête sur une rumeur qui hante le petit villagede Fontaine-aux-Bois (Nord).
Le RépondeurAu 01 55 00 70 70, des téléspectateurscondamnent la diffusion du téléfilm La porte du soleil sur l’histoire de la Palestine. Les responsables d’ARTE répondent.
Internet et les altersGermain Bréchot revient sur la naissance d’Attacet l’importance du Web dans le mouvementaltermondialiste.
J’ai mal là :la chronique de Martin WincklerMédecin, écrivain, il tient désormais une librechronique d’actualité sur arteradio.com.
Single : Helena VillovitchNouveau : une personnalité seule en studio, microouvert, liberté totale, pour la durée d’un 45-tours.Ce mois-ci, l’artiste et écrivaine Helena Villovitch.
En ligne à partir du mercredi 13 octobre
Contact presse Agnès Buiche / Clémence Fléchard01 55 00 70 47 / 73 43a-buiche@artefrance.fr / c-flechard@artefrance.fr
LA VIE D’ARTE
F A XLille : À propos de la cultureARTE est partenaire du colloque “À propos de laculture” qui se tiendra à Lille du 2 au 4 novembre.À cette occasion, la chaîne organise uneprojection du documentaire Culture : le combat dusiècle de Guy Seligmann (coproduit par ARTEFrance et Sodaperaga), le 3 novembre à 18.30 àl’Aéronef. Entrée libre sur inscription.Informations : www.univ-lille1.fr/culture
Bordeaux : Entrées libresavec ARTEARTE reprend ses quartiers au Glob Théâtre àBordeaux avec les “Entrées libres avec ARTE”. Leprincipe : projeter des documentaire dont le thèmerejoint celui d’un spectacle du théâtre. Au programme cet automne :> Samedi 23 octobre : Family secret, de PolaRapaport (1999), ou comment un frère et une sœurse retrouvent après avoir vécu quarante ans dansl’ignorance l’un de l’autre (photo).> Samedi 6 novembre : Woubi chéri, de PhilipBrooks et Laurent Bocahut (1997), ou commentêtre homosexuel en Côte d’Ivoire, dans unesociété où l’idée même d’une identité gay estinconcevable.Projections à 18.00, entrée libre
Contact presse Martina Bangert01 55 00 72 90 / m-bangert@artefrance.fr
31arte magazine n° 46 du 6|11|04 au 12|11|04 31arte magazine n° 26 du 19|06|04 au 25|06|04
ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00
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CollaborationJacqueline Letteron, Esther Lehoczky, Manon Dampeyron, Isabelle Courty, Noémi Constans, Jonathan Lennuyeux
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Contacts
LA SEMAINE PROCHAINE
TROIS FOIS RESNAISDe la fin des années 50 aux années 90, trois grands
films pour redécouvrir le cinéma d’Alain Resnais :
ON CONNAÎT LA CHANSON
lundi 15 novembre à 20.45
HIROSHIMA MON AMOUR
jeudi 18 novembre à 22.15
PROVIDENCE
jeudi 25 novembre à 20.45
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