le barrage de gnioure fête ses 80 ans
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Les 80 ans du
chantier du barrage
de GNIOURE
Siguer, présentation du 8 août 2019
par Denis Dilhan
Crédit photo EDF
1
Plan de l’exposé
L’industrie de l’aluminium
L’hydroélectricité dans le canton de Vicdessos
Historique du projet de barrage à Gnioure
La construction du barrage
La vie du chantier
La maintenance du barrage
Les vestiges du chantier
2
Pourquoi des barrages dans le canton de
Vicdessos : l’industrie de l’aluminium
La méthode de production de l’aluminium utilisée entre 1900 et 1930 nécessite deux phases.
1. Transformation de la bauxite en alumine pure réalisée dans des usines situées près des mines
d’extraction de la bauxite. (procédé mis au point en 1887 par Karl Josef Bayer).
2. Electrolyse de l’alumine ( brevet Paul Heroult 1886) qui s’effectue dans des usines implantées dans les
vallées alpines et pyrénéennes ( vallée de l’Ariège, de la Neste, etc.) pourvus de puissantes
installations hydrauliques.
Minerai de bauxite Alumine
3
Pourquoi des barrages dans le canton de
Vicdessos : L’industrie de l’aluminium
La première usine française d’électrolyse est implantée par P. Héroult en 1889 à Froges (Isère),
berceau de l'hydroélectricité française développée par l’ariégeois Aristide Bergès (1833-1904) à
qui l’on doit l’expression «la houille blanche».
L’alimentation électrique des cuves d’électrolyse nécessite une courant continu de faible tension
(4V), mais de très fort ampérage 10 000 ampères avant la première guerre mondiale, 20 000
ampères et à ce jour 300 000 A, voire plus.
4
Crédit photo JP Ruffé
L’aluminium et l’hydroélectricité à Auzat
Georges Bergès crée en 1906 sa
Société des Produits
Electrochimiques et Métallurgiques
des Pyrénées pour construire une
usine à Auzat qui démarre en 1908.
Elle est alors la première usine
d’aluminium des Pyrénées.
Dès 1914, elle passe sous le
contrôle du groupe consortium
Alais, Froges et Camargue, futur
Péchiney ( fermeture du site 2003).
Crédit photo JP Ruffé
5
L’hydroélectricité dans la vallée
du Vicdessos
Crédit EDF
6
L’hydroélectricité à Auzat
Dès 1908, l'usine électro-chimique et
métallurgique d'Auzat (740 m) est alimentée
par les eaux:
des étangs de Bassiès, (1640 m) utilisées une
première fois dans une usine de relai située au-
dessus des cascades de Massada (1150 m),
du ruisseau d'Artiès (captées à Pradières,1260 m
et amenées jusqu'au point de captage des
eaux de Bassiès) via des conduites contournant
la montagne.
des ruisseaux de Mounicou et de l'Artigue
(recueillies à 1.190 et 1.180 m) et jointes aux
eaux de l'Artiès.
source EDF
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Les recherches géologiques à Gnioure
1929 : reconnaissance de la vallée de
Gnioure par M. Bertrand , professeur à la
Faculté de Sciences de Paris.
1938 : visite du site par C. Jacob, de
l’académie des Sciences, professeur de
géologie à la Sorbonne.
1940 : le géologue M. Lugeon conclut après
analyse du rocher que le barrage peut être
relevé de la côte 1820 à 1832.
La capacité du réservoir passe d’un projet initial
de 19,2 Mm3 ( H=60m) à 27,1 Mm3 (H =72m).
Crédit photo EDF
Crédit photo EDF
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Les dates clés et les travaux préparatoires
12/1929 : Demande émise par la Sté des Forces motrices de Vicdessos pour la concession
de l’aménagement des chutes de Pradières.
07/1937 : concession accordée pour la construction de 3 barrages (Izourt , Gnioure et
Peyregrand).
1938 : les accords avec la commune de Siguer sont signés et la route entre Siguer et le Bouychet est construite.
1939 : début du percement de la galerie d’amenée vers Pradières « F5- F6 », montage de
la conduite forcée et des deux groupes turbo alternateurs 10000kW.
1941 : début de la maçonnerie du barrage.
1941 : les ouvrages de prise d’eau sont terminés et la chute est utilisée au fil de l’eau, le barrage étant toujours en construction.
1948 : le chantier de maçonnerie du barrage de Gnioure est achevé.
1949 : travaux de finalisation de l’évacuateur de crues.
9
Le barrage de Gnioure et la chute de Pradières
La Société Hydro-électrique des Pyrénées a entrepris des travaux considérables pour :
1. capter les deux branches du haut Siguer, en déversant par un tunnel les eaux de l'étang de Peyregrand(1780 m) dans l'étang de la Plaine de Gnioure (1708 m), réhaussé par un barrage.
2. conduire les eaux de Gnioure par un tunnel dans la vallée d'Artiès, pour rejoindre celles d'Izourt (1620 m) dans une conduite qui descend à la centrale de Pradières (1190m).
Centrale de Pradières 1908
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L’hydrologie du barrage de Gnioure
Le réservoir de Gnioure est alimenté par:
le ruisseau de Gnioure – bassin versant 18
km2.
Le ruisseau de Siguer – La prise d’eau de
l’étang de Peyregrand permet de
capter un bassin versant 10 km2 auxquels
s’ajoute 1 km2 des Redouneilles des
vaches.
L’apport des deux ruisseaux avait été estimé
à 36 Mm3 pour un débit moyen annuel de
1148 l/sec.
Source EDF
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Les infrastructures Un immense site industriel
1938 : téléphérique àmouvement continu entre
Bouychet et la côte 1930
(1000m de dénivelé sur 3
km) utilisé pour les
matériels et le personnel
(débit moyen 10t/h et
capacité max 3,5 t)
1946 : téléphérique« voyageurs » de capacité
10 personnes fonctionnant
en va et vient.
Alimentation électrique
Ligne électrique depuis Pradières
de 6000 V/2000kW franchissant la
crête de Lercoul et un câble de
secours dans la galerie de
Pradières 6000 V/400kW Source EDF
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Les infrastructuresBallastières et carrières:
Les agrégats sont extraits à l’extrémité de la
deuxième plaine de Gnioure et acheminés par un
autre téléphérique continu à la station de
concassage.
Crédit photo EDFCrédit photo EDF
Source EDF
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Crédit photo R. Rojo
Crédit photo R. Rojo
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La dérivation de Peyregrand
Pour récupérer le bassin du ruisseau de Siguer, un tunnel de 2950 m de longueur et de 5 m2 de
section avec une pente de 5mm/m a été percé, la galerie est brute de dérochage.
Début perforation en 1940, depuis l’aval (F7 -Asset), travaux sans interruption hiver comme été
jusqu’en 1945.
Les ouvriers étaient logés dans un baraquement renforcé accolé aux rochers (avalanches)
Des travaux très lourds :
Un téléphérique dédié depuis Gnioure; alimentation électrique aérienne et une de secours 6000V
avec un câble de longueur 1 km enterré à 1 m de profondeur avec une conduite d’air comprimé.
Source EDF
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Le barrage-voûteEn béton, il s'appuie en partie sur des parois rocheuses.
Grâce à sa forme courbe, il reporte la pression de l'eau
sur les rives. Il peut aussi être soutenu par des contreforts.
Il est incliné par rapport à la retenue et vertical par rapport
à la vallée. Il est souvent utilisé dans des vallées étroites.
Exemples : barrages de Naguille – Laparan - Riète
Le barrage à contrefortsSes contreforts triangulaires en béton lui permettent de
reporter la pression de l'eau vers le sol. Il est très léger car
son poids se réduit seulement à celui des contreforts
Exemple : barrage de Bassies
LES DIFFERENTS TYPES DE BARRAGES16
Le barrage-poids
En béton ou en pierre, c'est le plus simple et le plus
lourd.
Il est vertical par rapport à la retenue et incliné par
rapport à la vallée. Il s'appuie uniquement sur le sol.
Ainsi, il oppose toute sa masse à la pression de l'eau.
LES DIFFERENTS TYPES DE BARRAGES
Source EDF
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Le corps de barrage : Caractéristiques
Une partie curviligne de 160 m ( R=90m /89°) et une rectiligne de 120 m
Niveau normal de retenue 1831,5 m
Niveau de la crête 1832 m
Niveau prise d’eau 1770 m
Hauteur depuis le point le plus bas des fondations 72 m
Longueur en crête 280 m
Epaisseur en crête 4 m
Epaisseur à la base 56 m
Volume de maçonnerie 205 000 m3
Capacité 26,5 Mm3
Hauteur de chute 674 m
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Le corps de barrage : Mode de construction
16 août 1941 : début de la maçonnerie
Principe adopté : le corps de barrage est constitué de
blocs de rochers noyés dans du béton (béton
cyclopéen).
Crédit photo EDFCrédit photo EDF
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Le corps de barrageL’étanchéité du barrage est obtenue par : • un parement amont en pierre taillée jointoyées. Le granit provient
d’Auzat et des carrières à proximité du barrage.
• des injections de ciment pur.
• le drainage, système classique pour les barrages- poids afin
d’éviter que l’eau ne se mette en pression sous le barrage.
Source EDF
Crédit photo EDF
Source EDF
20
Le corps de barrage
.
Crédit photo EDFCrédit photo EDF
21
La construction
18000
32000
27000
17000 16000
35000
45000
15000
1
Volume béton (m3)
1941 1942 1943 1944 1945 1946 1947 1948
En 1943, adaptation de la stratégie de construction
pour obtenir une retenue provisoire (côte 1780) de
8,75 Mm3 quasi équivalente à celle d’Izourt
permettant d’exploiter d’ores et déjà la retenue au
fil de l’eau.
Diminution de l’activité pendant les années
de guerre :
Pénurie générale :
matériaux, ciment, acier, outillage et main
d’œuvre qualifiée (STO - résistance) Crédit photo EDF
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Les aléas du chantier
Crédit photo EDF Crédit photo EDF
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Les travaux – Le personnel
150
300
380350
260
350
600 600
400
200
107
24 36
1
Effectif du personnel
1940 1941 1942 1943 1944 1945 1946 1947 1948 1949 1950 1951 1952
Des ouvriers de nombreuses nationalités :italiens, andorrans, français, prisonniers de guerre
allemands
Pour les espagnols, la Sté Hydro-électrique des Pyrénées
demande le 20 septembre 1939 le détachement de 240
hommes du camp du Vernet dont 80 pour le chantier
de Gnioure.
Fluctuation des effectifs due à la guerre 39/45
Personnel EDF :• basé à Aston : comptabilité, parc et atelier auto,
topographie, laboratoire d’essais matériaux et
bétons, magasin.
• sur le site, un ingénieur et son équipe : contrôleur
travaux pour la maçonnerie, un pour les injections, 2
surveillants de travaux et un surveillant matériel EDF.
Un poste de police
A partir de fin 1942, poste de surveillance
allemand (Gebirgsjägers).
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Les siguérois.es et le chantier de GniourePersonnes de Siguer ayant travaillé pour le chantier (liste incomplète)
Marie Louise Gabare : chef des cuisines
Alice Gavory - Marie Louise Marfaing – Rachel Jules : cantinières
Joseph Caujolle - Stefano Grammatica - Raymond Jean –- Jean Marfaing - Guillermo Gullino - Avelino Da Costa
Martin Rojo - Jean Laffont : téléphéristes
Felix Gullino : chef d’équipe
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Avelino Da Costa
Guillermo et Felix Gullino
Martin Rojo
Crédit photo Sophie Gullino
Crédit photo EDF
La vie du chantier : les logements
Logements établis à la côte 1930 :
Entre 1940 et 1941,
Cantonnement pour 400 hommes
dans des baraques simple paroi en
bois sans commodités pour 10 à 20
personnes
A partir de 1946,
Pour accueillir 600 ouvriers,
construction de 6 nouvelles baraques
« améliorées » – double paroi-
chambre pour 4 hommes toujours sans
commodités
Source EDF
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Crédit photo R. RojoCrédit photo R. Rojo
27
La vie du chantier : Des conditions extrêmes
24 mars 1939 : des avalanches isolent 45 ouvriers employés sur le chantier de Gnioure; simultanément,
31 ouvriers périssent dans la catastrophe d’Izourt.
Un détachement de la SES ( Section d’Eclaireurs Skieurs) du 81ème RIA ( Régiment d’Infanterie Alpine)
ne parvient pas à les ravitailler par les chemins habituels.
Ces ouvriers ne trouvent leur salut qu'en franchissant, le 26 et le 27 mars, la crête aboutissant au pic
d'Endron (2470 m) pour atteindre Pradières.
Pendant et après guerre (1946), le personnel est confronté à un manque d’habillement d’où le nombre
parfois élevé d’absences quand la météo se dégrade.
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La vie du chantier 29
La vie du chantier : Des conditions extrêmes
Crédit photo EDF
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Crédit photo Sophie Gullino
La vie du chantier : Des conditions extrêmes
Crédit photo EDF
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La vie du chantier : Des conditions extrêmes32
Crédit Martine Rojo
La vie du chantier : Des conditions extrêmes33
Crédit Sophie Gullino
Crédit Sophie Gullino
La vie du chantier : Des conditions extrêmes34
Crédit photo Sophie Gullino Crédit photo Sophie Gullino
La vie du chantier : un lourd tribut
Aout 1942 2 morts Explosion d’une mine dans la galerie vers
Pradières
Juin 43 1 mort Ouvrier déchiqueté par le tapis transporteur
d’agrégats
Mai 44 1 mort Ouvrier coincé entre une grue et un rocher
Aout 1946 1 mort Un ouvrier dévisse et se tue en montant à pied à
Gnioure
Juin 47 1 mort Un contrôleur de travaux EDF chute dans la
fouille du barrage et se tue
Septembre 1947 1 mort Un ouvrier tombe dans la retenue depuis le
téléphérique et se noie
Mai 1948 1 mort Un ouvrier écrasé par la chute d’un concasseur
Juillet 1948 1 mort Suite à une fausse manœuvre, un ouvrier se noie
dans le lac
Octobre 1949 1 mort Démontage d’une baraque, un chef d’équipe
tué par un panneau projeté par le vent
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Travaux d’étanchéité• Des campagnes périodiques de rejointement du parement avec un mortier de ciment dans les années 70, 80
puis en 2004 et 2010 mais persistance des problèmes d’infiltrations nécessitant des ré-interventions.
• 2012/2013 : EDF opte pour la mise en place sur la paroi amont d'un « liner » adapté aux conditions d’altitude,
de température et d’exposition aux UV, (géotextile anti-poinçonnant étanche (SIBELON®) de la société italienne
CARPI).
La maintenance du barrage de Gnioure
Crédit photos D. Dilhan
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2012- 2013 , la maintenance du barrage
2012 2013
Crédit photo D. Dilhan
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Crédit photo D. Da Costa
Crédit photo R. Rojo
Le téléphérique
1946 - 2010
Crédit photo R. Rojo
Crédit photo R. Rojo
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Gnioure 2019 : les vestiges
Crédit photo D. Dilhan
Crédit photo D. Dilhan
Géoportail
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2019 : projet commun EDF- Mairie de Siguer en cours
Remerciements
EDF GEH Aude-Ariège : crédit Archives 1937- 1952• Nicolas de Cointet
• Patrick Jacquet
• Marie Charlotte Bousquet
• Jessica Chafay
crédit photos
Didier Da Costa - Sophie Gullino - Martine Rojo
Robert Rojo - Jean Pierre Ruffé (maire d’Auzat)
Patrick Mazelpeux
Josette Curt-Patat
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BibliographieGérard Hartmann : L’aluminium historique
http://www.histalu.org/centre-de-ressources/fonds-darchives/
Georges Jorré : L'Aménagement hydroélectrique des lacs pyrénéens français
https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1934_num_5_1_4125
http://www.lithotheque.ac-aix-marseille.fr/geologie_homme.htm
François Tessier : L'industrie de l'aluminium, un acteur majeur du paysage énergétique mondialhttp://archives-fig-st-die.cndp.fr/actes/actes_2007/tessier/article.htm
Roger Brunet. Les progrès de l'industrie de l'aluminium en France et le rôle du Sud-Ouest. In: Revue géographique des Pyrénées et du Sud-
Ouest, tome 31, fascicule 2, 1960. pp. 229-231;
https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1960_num_31_2_4727
Florence Guillot : Synthèse de l’histoire de la commune d’Auzat d’après les sources documentaires et archéologiques disponibles
http://www.euralliage.com/alliage.html#ancre651361
Francis Aguila : Passeurs d’hommes et femmes de l’ombre – Ariège – Cerdagne 1942 -1944
https://sites.google.com/site/ariegecpa8/
Lucien Goron. Les avalanches du début du printemps de 1939 dans le bassin supérieur du Vicdessos. In: Revue géographique des Pyrénées
et du Sud-Ouest, tome 10, fascicule 2, 1939. pp. 151-158;
https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1939_num_10_2_1130
Maëlle Maugendre : L’internement des républicains espagnols au camp du Vernet d’Ariège, de février à septembre 1939.
http://ascaso-durruti.info/pagebarr/textintro/thesevernet.pdf
Géomembranes en PVC-P sur des barrages Français : retour d’expérience et innovation
http://www.barrages-cfbr.eu/IMG/pdf/colloque2018_maintenance.pdf
41
Je vous remercie pour votre attention,
Des questions?
Crédit photo D. Dilhan
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Compléments43
L’industrie de l’aluminium
La bauxite (hydroxyde d’alumine) d’où on tire l’aluminium fut découverte en 1821 par Pierre Berthier
près de la localité des Baux de Provence.
Cet hydrate d’alumine impur (Al2O3, nH2O) contient de l’alumine, de la silice, de l’oxyde de fer et de
l’acide titanique.
En 1886, le chimiste français Paul Héroult (1863-1914) ainsi que l’américain Charles Martin Hall
(1863-1914) déposent indépendamment des brevets permettant d’obtenir de l’aluminium par
l’électrolyse de l’alumine dissoute dans la cryolithe (hexafluoroaluminate de trisodium 3NaF,AlF3 )
La phase d’électrolyse de cette alumine dissoute à 950°C dans un bain de cryolithe fondue :
2Al2O3+3C 3CO2+ 4Al
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L’industrie de l’aluminium
La première usine française est implantée par P.L.T. Héroult en 1889 à Froges (Isère), berceau
de l'hydroélectricité française développée par Aristide Bergès ( 1833-1904) créateur de la
formule « la houille blanche » .
L’alimentation électrique des cuves nécessite une courant continu de faible tension (4V), mais de
très fort ampérage 10 000 ampères avant la première guerre mondiale, 20 000 ampères et à ce
jour 300 000 A après voire plus.
En 1920, un kilogramme d’alumine fournit 500 grammes d’aluminium.
Pour constituer un kilogramme d’aluminium, on utilise 900 grammes de cryolithe, 900 grammes
d’anodes et 25 kW/h d’électricité.
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Crédit photo S, Gullino
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Crédit photo EDF
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Crédit photo EDF
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Crédit photo EDF
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Crédit photo EDF
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Crédit photo EDF
Crédit photo EDF
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Crédit photo S, Gullino
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Crédit photo D, Da Costa
Départ de la conduite vers Pradières
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