economie régionale et urbaine henri capron département déconomie année académique 2006-2007...
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Economie régionale et urbaine
Henri CapronDépartement d’économie
Année académique 2006-2007
Notes de cours: http://homepages.vub.ac.be/~hcapron/sylere1_ro.ppt
Références:Polèse M. et Shearmur R., (2005), Economie urbaine et régionaleEconomica, ParisAydalot P., (1985), Economie régionale et urbaine, Economica, Paris
Ouvrage sensibilisation:Benko G., (1998), La science régionale, Que sais-je?, PUF
Plan du cours
• L 1. Sensibilisation à l’économie régionale et la pensée économique spatiale
Les politiques régionales dans les faits• L 2. Politiques de développement régional• L 3. Mesure des disparités régionales• L 4. Nouveaux modèles de développement régional• L 5. La compétitivité et les politiques régionale
Les fondements théoriques de l’économie régionale• L 6. Les outils d’analyse régionale • L 7. La localisation des activités économiques • L 8. La concurrence économique spatiale• L 9. Les modèles de croissance régionale • L 10. L’économie urbaine
• L 11. Etudes de cas
L.1.1. L’espace dans pensée économique traditionnelle
• La théorie du comportement du consommateur tient compte des éléments de richesse sans référence aux critères de localisation;
• La théorie du comportement du producteur fait intervenir des variables de coût et des facteurs de production sans considération des paramètres qui ont servi au choix du lieu d’implantation de l’activité de production;
• Ainsi est-on confronté à une théorie ponctiforme essentiellement basée sur des
acheteurs sans coordonnées qui achètent leurs biens à une entreprise elle-même sans coordonnées qui se procurent les facteurs de production à des vendeurs eux-mêmes sans coordonnées
• La juxtaposition des comportements des agents économiques (producteurs et
consommateurs) qui permet de dégager les conditions d’équilibre d’un système économique de concurrence pure et parfaite s’effectue dans un cadre absolument statique et instantané: les actions et réactions entre agents se réalisent simultanément et à coût nul
L.1.2. L’espace dans pensée économique traditionnelle (suite)
• Dans l’univers ainsi aseptisé de la concurrence pure et parfaite, on se trouve dans une situation d’optimum parétien caractérisé par un équilibre stable. Dans un tel cadre, on observe que:
– Une répartition optimale des biens (égalisation des taux marginaux de substitution entre biens);
– Une distribution optimale des facteurs (égalisation des taux marginaux de substitution entre facteurs);
– Une quantité optimale de production pour chacun des biens (une égalisation des taux marginaux de transformation entre biens);
• Ne peuvent être atteints que si:
– Les prix des facteurs et des biens sont uniques pour tous les agents;
– les facteurs de production sont parfaitement mobiles
– Le niveau de production des firmes est fixé par l’égalisation du coût marginal au prix du bien
L.1.3. L’espace dans pensée économique traditionnelle (suite)
• La confrontation de ces conditions avec la réalité économique montre la précarité du résultat:
– Les prix des facteurs et des biens sont diversifiés dans le temps et dans l’espace suite à l’existence de coûts de transport, l’inégale répartition des agents économiques dans l’espace, l’inégale répartition de l’information, la différenciation des produits;
– Des rigidités interdisent une parfaite mobilité des facteurs: barrières à l’entrée en matière de disponibilité du capital, rétention d’information, existence de frontières;
– Phénomènes d’économies externes, présence de secteurs à rendements croissants, imperfections de marché permettant à certaines firmes de bénéficier d’un pouvoir de marché au détriment de l’optimum social.
L’ESPACE N’EST PAS ECONOMIQUEMENT NEUTRE
Pour que la loi de l’offre et de la demande puisse expliquer la formation d’un prix unique, toutes les transactions doivent se dérouler en un point unique
L.1.4. L’espace dans pensée économique traditionnelle (suite)
• L’économie spatiale est un science du concret qui étudie la relation entre l’espace vécu et la vie économique: il n’y a pas de vie économique sans territoire
• Cela conduit à se poser des questions du type:
– Pourquoi la persistance de pocheS de chômage et de pauvreté dans des régions appartenant à une même entité géographique?
– Pourquoi la désertification des régions périphériques en faveur des régions centrales?
– Pourquoi l’engorgement des régions centrales?
– Pourquoi les disparités régionales économiques s’atténuent-elles à certaines époques et s’aggravent-elles à d’autres?
– Pourquoi l’espace ne tend-il pas à s’homogénéiser?
– …….
L1.5. La science régionale • La science économique traditionnelle
– Une économie ponctiforme: agents économiques concentrés en un point sans prise en compte des critères de localisation des agents économiques
– Parfaite mobilité des facteurs
• Une approche interdisciplinaire– Economie régionale et urbaine– Economie géographique et géographie économique– Aménagement du territoire et urbanisme– Sociologie et science politique
• Une science de l’action– Economie régionale et urbaine et économie spatiale– Analyse des interdépendances entre le territoire, lieu de vie, et la vie
économique et sociale
L1.6. La notion de région
• Concept flou: par référence à une aire géographique (Europe, région du monde), une étendue de pays (Wallonie), une contrée (les Ardennes)
• Concept abstrait: objet purement théorique conçu en fonction d’une problématique donnée (arrondissements, départements)
• Concept arbitraire: l’espace est un continuum, toute aire géographique peut faire l’objet de découpages variés
• Dépendance du concept par rapport au critère retenu pour en déterminer les contours: la culture, la langue, le découpage administratif, l’activité économique dominante, le degré de concentration, le degré de développement, les phénomènes de polarisation…
L1.7. La pensée économique spatiale: les fondements
Auteurs Apports Contexte économique Interrogations
1820 von Thünen Théorie de la rente foncière
Economie agraire Comment se répartissent les activités agricoles?
1890 Marshall District industriel et économie
d'agglomération
Croissance industrielle
Pourquoi les activités tendent-elles à se concentrer dans l'espace?
1910 Weber Théorie de la localisation industrielle
Développement industriel
Comment les entreprises industrielles opérent-elles leur
choix de localisation?
1930 Hotelling Théorie des aires de marché
Crise et aménagement du
territoire
Qu'est-ce que l'espace change à la concurrence?
1930 Lösch Théorie de l'équilibre
économique spatial
Comment se forment les espaces économiques?
1940 Christaller Théorie des lieux centraux
Comment se structurent les espaces urbains?
L1.8. La pensée économique spatiale: le renouvellement
Auteurs Apports Contexte économique Interrogations
1979-1981
Friedmann-Stöhr
Théorie du développement
endogène
Désurbanisation, reconversion industrielle,
décentralisation
Quelles sont les options alternatives à la crise des modèles de
développement traditionnel?
1985 Aydalot Théorie des milieux
innovateurs
Inefficacité accrue des instruments de politique économique régionale
Quel est le rôle joué par le territoire dans la dynamique de recomposition
des activités
1990 Krugman-Fujita
Nouvelle économie
géographique
Externalités, agglomération
Comment mieux saisir l'influence des facteurs géographiques sur le focntionnement des économies?
1995 Asheim-Florida
Modèle des régions
apprenantes
Systèmes régionaux d'innovation
Quel est le rôle de l'innovation et de l'apprentissage dans les stratégies
de développement régional?
L1.9. La pensée économique spatiale: l’essor
Auteurs Apports Contexte économique Interrogations
1955 North Théorie de la base Croissance urbaine, Comment s'opère le développement régional?
1955 Perroux Théorie des pôles de croissance
développement spatial inégal et décentralisation
industrielle
Pourquoi observe-t-on des processus de croissance
spatialement déséquilibrée?
1956 IsardEquilibre éconoique
spatimal et méthodes d'analyse spatiale
Comment se réalise l'équilibre économique spatial et analyser les performances régionales?
1957 Myrdal Théorie de la causalité circulaire cumulative
Pourquoi certaines régions éprouvent-elles des difficultés à
se développer/reconvertir?
1960 Alonso Economie urbaine Développement des infrastructures
Comment se localisent les activités dans un espace urbain?
1964 Borts-Stein Modèle néoclassique de la croissance régionale
Périurbanisation, désindustrialisation
Quels sont les facteurs à la base de croissance régionale?
L2.1. Fondements des politiques publiques
Déficiences du système AFFECTATION EFFICACITEde marché et promouvoir un convergence
institutionnelles environnement concurrentiel réelle
utilisation des COHESION UNION
ressources et STABILISATION STABILITEconvergence nominale
ECONOMIQUE ECONOMIQUE
monnaie politique monétaire ET SOCIALE politiques ET MONETAIREet budgétaire convergence d'ajustement
réelle structurel
intégration DISTRIBUTION EQUITEsociale pallier les risques de
la dualisation sociale
L2.2. Fondements de la politique régionale
Fondementsthéoriques
Développement Disparités Dualisation Instabilité Transfert de spatial inégal économiques sociale économique ressources
et socialePrincipe d'équité
Croissance Inefficacité dans Politique de Mobilité desdéséquilibrée l'allocation des rééquilibrage ressources
ressources
champ du diagnosticFavoriser la Mobilisation des
Objectivation croissance ressourcesharmonieuse
Outils d'analyse spatiale Principe d'efficacité
champ d'action priorités instrumentation
L2.3. Transferts et syndrome de la dépendance régionale
1. Modèle avec ajustement automatique 2. Modèle avec rigidité sur le marché du travail
Salaires parfaitement flexibles situation de plein emploiSalaire Salaire
situation de plein emploi
S1 S1 Salaires non flexibles
D1 D1S2
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Q1 Travail Q2 Q1 Travail
Toute baisse de la demande se traduit par une baisse de salaire ce qui permet un maintien du plein emploiUne baisse de la demande se traduit par une diminution de la quantité des travailleurs ayant un emploi a accroissement du chômage
Si les salaires pratiqués dans un secteur servent de référentiel ou si les transferts de l'Etat sont élevés, cela aura pour effet d'accroître les rigidités sur le marché du travail
Syndrôme de la dépendance régionale:Des transferts sociaux importants vont se traduire par une rigidification du marché du travail avec comme effet pervers, un changement de mentalité conduisant à une demande accrue de transferts plutôt que de s'investir dans des activités à risque tel que l'entrepreneuriat d'où enclenchement d'un cercle de dépendance régionale
L2.4. Le changement d’orientation des politiques régionales
crise de l’Etat-Providence inefficacité des politiques de stimulation de l’investissement préoccupation d’un développement régional plus autonome
Origines : crise des secteurs traditionnels
Concept d’équité interrégionale Concept d’efficacité régionale
Instruments de politiques régionales : Instruments de politique régionale :* aides publiques * compétitivité des firmes locales* infrastructures * motivation des acteurs locaux* soutien à la consommation * formation, éducation, R&D
MOBILITE DES RESSOURCES MOBILISATION DES RESSOURCES
* keynésienne : économie de la demande et compétitivité statique * schumpetérienne : économie de l’offre et compétitivité dynamique
* fordiste : produits homogènes et division du travail * toyotiste : produits différenciés, polyvalence et flexibilité
Caractéristiques : Caractéristiques :
* fonctionnaliste : gestion technocratique et séparabilité des fonctions * territoriale : régions comme unités d’initiative et de gestion
* phase ascendante d’un cycle long : exploitation de nouvelles opportunités technologiques
* phase descendante d’un cycle long : changement de trajectoire technologique
* croissance forte * croissance faible* apogée de l’Etat providence * crise de l’Etat providence* économie industrielle * économie de la connaissance
Contexte économique: Contexte économique:
Approche top-down Approche bottom-upDéveloppement exogène Développement endogène
Politiques régionales nationales Politiques régionales décentralisées
Des années soixante … … à la période actuelle
L2.5. Vagues d'innovation et cycle Kondratieff
Phase d'inventionlog[F/(1-F)] Phase d'innovation
F = Fonction de distribution logistiqueEcart des inventions et innovations. . au cours du temps
Points centraux
tCycle technologique
Cycle Krondratieff
CyclePhase
ascendantePhase
descendante DuréePhase
d'inventionPhase
d'innovation Ecart central
1. Vapo-textilier 1790-1814 1815-1847 58 120 47 522. Carbo-ferroviaire 1848-1874 1875-1895 48 85 33 473. Sidéro-mécanique 1896-1919 1920-1945 50 55 23 334. Pétro-électrique 1946-1967 1968- 38 16 255. Bio-électronique ? ? ? ? ?
Décalage entre périodes d'invention : 63 ansDécalage entre périodes d'innovation : 55 ans
L2.6. Mutation des structures productives
Fordisme Toyotisme
nouvelles technologies Nouveaux produits différenciés
Organisation du travail Produits standardisés Réponse du marché Travailleurs polyvalents
Faibles qualifications Besoin de marchés Organisation plus intelligentevastes et stables du travail
Diminution des coûts Diminution des coûtsRigidité de structures Flexibilité de structures
Qualité inférieur Qualité supérieur
L2.7. Enjeux de la nouvelle économie
Environnement turbulent et complexe
Modèlede la toile
- Environnement angoissant et anti-intuitif"paradoxe de la productivité" - Société du savoir
- Internetstimulation de la connaissance - Réseaux de valeur ajoutéerendements croissants - Prospective stratégiqueorganisations en constant apprentissage - Choix alternatifs en système ouvert
gestion décentralisée - Systèmes organiques et fluides - Diversification et polyvalence : créativité - Ambiguité et porosité des frontières - Interactivité savoir-décision-action
gestion centralisée - Jeux d'influence et connexionallocation des ressourcesrendements décroissantsmode d'organisation figé
Structures hiérarchiques Réseaux habilités - Environnement familier et intuitif - Société industrielle - Ordinateur central gouvernance proche du terrain, - Chaîne de valeur réceptive et plus expérimentale - Planification - Expertise en système fermé - Systèmes mécaniques - Massification et normalisation : efficience - Transparence des fonctions et des structures - Séparation linéaire entre savoir-décision-action - Relations de pouvoir et de contrôle
Modèlede la citadelle
Environnement prévisible et structuré
Economie régionale et urbaine - ULB 2005 Nouveau mode de gouvernance des institutions
Défi : gérer l'interface
L2.8. Des régions industrielles aux régions apprenantes
Régions industrielles Régions apprenantesBases de la Avantages comparatifs basés sur : Avantages durables basés sur :compétitivité Ressources naturelles Création de connaissances
Travail physique Améliorations continuesSystème de production Production de masse Production basée sur la connaissance
Travail physique comme source de valeur Créativité continue Séparation des fonctions de production et d’innovation
Connaissance comme source de valeur
Intégration des fonctions de production et d’innovation
Infrastructure industrielle Relations conventionnelles avec les fournisseurs Réseaux d’entreprises et relations étroites avec les fournisseurs comme source d’innovation
Infrastructure humaine Travail à faible coût et faible qualification Travail « intelligent » Force de travail tayloriste Amélioration continue de la qualité des ressources
humaines Système d’éducation et de formation tayloriste Education et formation continues
Infrastructures physiques et de communications
Infrastructures physiques conçues sur une base nationale
Infrastructures réfléchies sur une base globale
Echange électronique d’informations entre clients, utilisateurs finals et fournisseurs
Système de gouvernance Relations conflictuelles Relations partenariales de dépendance mutuelleindustrielle Organisation hiérarchique Organisation résilliaire
Cadre régulatoire basé sur la commande et le contrôle
Cadre régulatoire flexible
Système de gouvernance institutionnelle
Logique fonctionnelle centralisée, hiérarchique et réactive
Logique territoriale ascendante, partenariale et proactive
Séparation des compétences Intégration des compétences Intervention fondée sur les déficiences du marché Intervention fondée sur les déficiences systémiques Centralisation des décisions Décentralisation des décisions Gestion administrative Partenariat public-privé
Source : adapté et étendu à partir de Florida (2000)
L3.1. Mesures du niveau de richesse
• Instruments de mesure:– PIB, RRB et RRBD– PIB=RIB=RRB-SRPRM=RRBD-SRPRM-STCRM
• Comparaisons interrégionales:– Prix de base et prix du marché– PPA et Euros– Pondération par la population
• Valeurs indicées:– (Ri/Hi)/(Rr/Hr)*100
R= niveau de richesse, H = population, i = région, r = espace de référence
SRPRM = solde des revenus primaires en provenance du reste du mondeSTCRM = solde des transferts courants en provenance du reste du mondeRRBD = Revenu régional brut disponibleNote: produit géographique pour mesurer la pression exercée sur l’espace d’une
activité économique
L3.2. Disparités régionales (PIBh; EUR25 = 100)
2002 Régions riches Régions à problèmes
Belgique Flandre 116 Wallonie 84
Bruxelles 234
France Ile-de-France 176 Corse 87
Rhône-Alpes 114 Languedoc-Roussillon 88
Espagne Madrid 128 Extremadura 62
Pais Vasco 118 Andalousia 71
Portugal Lisboa 112 Norte 62
Italia Lombardia 142 Calabia 68
Trentino 160 Sicilia 71
Polska Kujawsko-Pomorskie 70
Łódzkie 32
L3.3. Incidences du choix des instruments de mesure
BEL = 100 Année 2000 Bruxelles Flandre Wallonie
Produit intérieur brut 202,3 98,6 72,7
Revenu regional brut 145,4 103 81,6
Revenu primaire des ménages 100,2 107,5 86,4
Revenu disponible des ménages 100,6 104,9 90,8
Budget des ménages
117,2 100,9 93,4Dépenses de consommation
Revenu disponible des ménages 110,1 102,6 92,4
- provenant de l’activité économique 107,9 106,5 86,1
- provenant du patrimoine 107,4 104,4 89,8
- provenant d’allocations sociales 117,7 94,0 105,6
Rémunération des salariés 216,1 95,9 73,0
FBCF privée 155,7 107,8 70,0
L3.4. Incidences du choix des instruments de mesure
Bruxelles Flandre Wallonie
PIB – 2004 200,5 99,0 71,8
Revenu primaire des ménages – 2003 97,5 108,1 86,2
Revenu disponible des ménages - 2003 98,1 105,5 90,6
Revenu disponible ajusté - 200398,8 104,8 91,6
Indice de richesse – revenus fiscaux 200385,7 106,6 92,6
Rémunérations – lieu de travail – 2003213,7 96,3 72,5
Excédent d'exploitation et revenu mixte - 2003 99,6 110,1 82,1
Rémunérations – lieu de domicile – 2003 95,2 107,4 88,0
L.3.5. Répartition des transferts interpersonnels en matière de revenus
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L.3.6. Taux de dépendance du RD des ménages par rapports aux transferts interpersonnels - 2003
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L3.7. Récepteurs et émetteurs des transferts
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L.3.8. Sources des flux de richesse productive et de revenu entre arrondissements
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L3.9. Mise en perspective: le niveau européen
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à l
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ne
na
tio
na
le
R a tio = 4 2 3 R e v. P rim .-0 ,31
R 2 = 0 ,9 1
E uro p e (2 0 1 o se rva tio ns )
B e lg iq ue (1 1 o b se rva tio ns )
L4.1. Von Thünen et la théorie de la rente foncière
Comment vont se localiser les activités agricoles lorsque le marché se situe en point central?A fertilité invariante, les coûts de production sont indépendants de la localisation la distance de la terre au marché constitue le seul facteur de structuration de l'espace
de la théorie ricardienne de la rente… ...à la concurrence dans l'usage du sol dans une économie agraire…
prix prixrente ou surplus
rente coût de transportRicardo
coût de coût deproduction production von Thünen
fertilité décroissante distance au marchézone de production
rente rente bien A (denrées périssables)
bien B (céréales)
bien C (bétail)
distance au marché O = marché distance au marché
L4.2. Von Thünen et la théorie de la rente foncière (2)
rente bien A (denrées périssables)
bien B (céréales)
bien C (bétail)
O = marché distance au marché
prix
rente bien A (denrées périssables)distance au marché
bien B (céréales) rente
hausse de la demande du bien B
distance au marché
bien C (bétail)
O = marché distance au marché
L4.3. Von Thünen et les aires de production
bien A (denrées périssables)rente
bien B (céréales)
bien C (bétail)
distance au marché
marché (ville)
bien A
bien B
bien C
L4.4. Weber et la localisation industrielle: position du problème
• Où va se localiser une entreprise dont la fonction de production est à coefficients fixes dans un espace homogène?
- fonction de production: de type Leontieff- espace homogène: facteurs de production également espacés
La localisation du marché et des facteurs de production étant fixée, seuls les coûts de transport peuvent influer sur le choix de localisation → La maximisation du profit se confond avec la minimisation des coûts de transport totaux
• Modèle général pour déterminer la localisation Z d’une entreprise:• T =Min( q1*d1 + q2*d2 +q3*d3)
Où T = coût total de transport, qi = quantité du bien i nécessaire, di = distance entre le lieu de localisation de l’entreprise et le site de fourniture du bien i. Les indices 1et 2 représentent respectivement les intrants nécessaires à la production du bien final 3.
L4.5. Weber et la localisation industrielle: le triangle de Varignon
Indice matériel = rapport entre le poids des matières premières et le produit finiPi = Ratio du poids du bien i sur le poids du bien produit
le produit le plus pondéreux tirera vers lui la localisation optimale
Input 1 Input 2
Output D
Indice matériel: Input/outputP1>P2>P3
Marché 3
P2
P3
P1
1
L4.6. Weber et la localisation industrielle: La méthode de Palander
Isocoûts
A1
L
A2
Isodapanes
Localisation A3
L4.7. Minimisation des coûts de production
3.a. Marché du travail
Isodapane critique point de coût de transport minimum
Marché du travail L2: ne s'y localisera pas
Marché du travail L1: s'y localisera
Isodapane critique = courbe qui égalise le surcoût unitaire lié à une localisation sur le marché du travail par rapport à la localisation au coût de transport minimum
3.b. Economie d'agglomération
Entreprise Azone d'économies d'agglomération
Entreprise B
L5.1. Hotelling et la concurrence spatiale
Comment se répartissent les entreprises un marché uniformément dispersé sur un territoire?Qu'est-ce que l'espace change à la concurrence? Comment va s'établir l'équilibre?
Le cas du duopole linéaire: 2 producteurs A &B
marchéEtape 1
Position de A Position de B
Part de marché de A Part de marché de B
Etape 2glissement de A Position de A & B
Part de marché de A Part de marché de B
Glissement de BEtape 3
Position de B Position de A
Part de marché de B Part de marché de A
Glissement de AEtape n
Equilibre Position de A &B
Part de marché de B Part de marché de A
Position de A Position de BOptimum
Part de marché de B Part de marché de A
Conclusions:La solution d'équilibre est stable mais non pas optimaleLa prise en compte de l'espace en économie de marché peut ne pas déboucher sur une situation optimale
L5.2. Lösch et la théorie des aires de marché
La localisation des entreprises étant connue, comment vont se fixer les limites de leur aire de marché, les prix et les parts de marché?
a) Cas général
Prix
Coût detransport
coût de une baisse des coûts de transportproduction étendra l'aire de marché et évincera
les producteurs les moins efficients
Localisation C A B
b) Politique d'accroissement de part de marché de X
X fait supporter les coûts de transportspar les consommateurs captifs au bénéfice des consommateurs éloignés de manière à capter le marché de Y
Entreprise X Entreprise Y
L5.3. Le modèle de Lösch
Comment se déroule le processus d'optimisation entre choix de localisation et répartition de la production?
Hypothèses: plaine homogène, coûts de transport assumés par les consommateursles entreprises bénéficient d'économies d'échelle
- aire de marché d'une entreprise
PD
coûts de transport
A B Niveau de prix couvrant les coûts de production
D'O Q
l'aire de marché sera proportionnelle au segment AD
B
A D Aire de marché
Extension de l'aire: - Accroissement des coûts de transport - Augmentation des économies d'échelle
L5.4. Structures hexagonales de Lösch
- aire de marché du secteur
Entreprise X3
B B' Entreprise X1 Aire de marché Entreprise X2
A D A' D' Aire de marché Aire de marché
espace intersticiel non déservi
L'hexagone est la surface géométrique s'éloignant le moins du cercle
Système en structures hexagonales d'une branche d'activité
.Entreprise
Aire de marché
L6.1. Théorie néoclassique de l'échange interrégional
A. Situation initiale
Région A Région B
P D O P D' O'P2
P1
Q1 Q Q2 Q
B. Echange interrégionalO
O D' P2
P2 P' D Différentiel de
P' D prix net des
P1 P' coûts de transport
P1
D'
Q1Export Coût de
transportQ2
Import
Si les coûts de transport sont inférieurs à l'écart de prix, il y aura échange,lequel conduira à une égalisation des prix aux coûts de transport près.
L6.2. Théorie néoclassique de la croissance régionale
1. Equilibre interrégionalS1 Région A S2 Région B
OL OL
DL DL
L1 L2
D1? Q1 ? L1 Q1/L1 = Q2/L2 D2 ? Q2 ? L2
2. Déclenchement des disparités régionalesS1 S2
OL OL
DL DL
L1 L2
Demande3. Processus d'ajustement régional
S1 OL S2
OL
Retour à l'équilibre
DL DL
L1 L2
Migrations
Concusion : les déséquilibres sont transitoires et dépendent de la vitesse d'ajustement
L6.3. Théorie de la causalité circulaire cumulative
Région A Région BOL M2 - Déplacement de l'offre
S1 S2 OL
DL M2 - Déplacement de l'offre
DL
M3 - Demande additionnelle
M1 - Déplacement de la M1 - Déplacement induit de lademande de travail demande de travailsuite à une augmentation suite à la diminutionde la demande de produits M3 - Réduction de la demande de la demande de produits
L1 L2
Q1/L1>Q2/L2
Q1 Demande Q2
L1 Migrations L2
Causes du phénomène: économie d'agglomération, imperfections de marché, qualifications, infrastructures…
- causalité liée au glissement des facteurs intangibles de B vers A qui accroît et entretient l'augmentation des gains de productivité - circulaire parce que le processus se répète - cumulatif car la première région se renforce en permanence alors que la position de la seconde région se détériore
Conclusion: l'inégalité est un déséquilibre qui entraîne des réactions du système qui ne sont pas correctrices mais aggravent la situation initiale
L6.4. Théories néoclassiques : théories de la convergence
Ia. Echange interrégional Ib. Croissance régionale
le modèle de base……
Hypothèses: - mobilité sectorielle Hypothèses: - immobilité sectorielle - immobilité factorielle - mobilité factorielle - coûts de transport nuls - facteurs homogènes et substituables
Offre de biens Prix relatifs de production Offre de facteurs Substitution (Xa, Xb, Ya, Yb) (Pxa/PyaPxb/Pyb) (K,L) (KL)
Surplus de facteurs Spécialisation Rentabilité Productivité(Π, w) (Y/L, Y/K)
…..et sa transposition spatiale
Régions riches Régions riches
dotations initiales favorables en facteurs dotations initiales favorables en ressources
spécialisations en fonction des avantages rareté relative de la main-d'œuvrecomparatifs en termes de facteurs
X Y L K
Régions pauvres Régions pauvres renforcement de la spécialisation jusqu'à égalisation des prix relatifs migration des facteurs jusqu'à égalisation des taux de rémunération caractère contre-performant des politiques protectionnistes politiques de mobilité des facteurs
Conclusions:
- à long terme, il y aura égalisation des taux de rémunération
- les écarts interrégionaux sont transitoires et ne relèvent que des lenteurs des processus d'ajustement
L6.5. Théorie de la base
Q R
D
X
Une région ne peut se développer que dans la mesure où elle bénéficied'une impulsion en provenance de l'extérieur (X)
Soit Y=B + Roù Y = produit égal au revenu B = activités de base R = activités résidentielles
Les activités résidentielles sont une fraction constante du revenu et le revenu est lui-même un multiple du produit des exportations:
R= aY d'où: Y=B/(1-a)Y=kB k=1/(1-a)
a= propension moyenne et marginale à dépenser localement le revenule revenu est un multiple (k) du produit des exportationsk sera d'autant plus élevé que les fuites à l'importation seront faibles
L6.6. Théories keynésiennes : théories de la divergence
I. Modèle de la causalité circulaire cumulative
Demande Production(D) (Q)
Compétitivité Productivité(Y/L, Y/K)
L'inégalité est un déséquilibre qui entraîne des réactions du système
Régions riches
avantage absolu en termes de structures productives
(capital, qualification, innovation)
L K
Régions pauvresadéplacement des facteurs en fonction des perspectives de revenua confiscation d'une part importante des gains de productivité résultant du progrès technique par les régions centrales et qui contribue à améliorer la position de la région richea détérioration de l'esprit d'entreprise par le déplacement de la main-d'œuvre qualifiée
Conclusions: - déficience des structures économiques et sociales auto-entretenue par la diminution des ressources - les réactions du système ne sont pas correctrices mais aggravent la situation initiale
L6.7. Modèle Centre-Périphérie
- existence d'une structure hiérarchisée des espaces économiquesElle résulte non seulement de dotations différentes en facteurs mais également :
- d'une concentration des activités à haute VA - d'un environnement socio-culturel plus favorable - d'une spécialisation dans les activités productives aval - d'une canalysation des potentialités de la périphérie - permanence des inégalités fondamentalesd'une - seuls les centres ont un pouvoir sur leur propre développement
- les pays les moins avancés exercent des pressions pertubatrices via les migrations tandis que les Centres investissent dans des "pays-ateliers"
Pays riches
Régions centrales
K L
Régions périphériques
Pays en retard de développement
- Le centre se spécialise dans les activités à haute intensité capitalistique et relègue à la périphérie les activités traditionnelles - Les circuits financiers canalysent les flux de capitaux vers les Centres qui les réallouent et investissent dans les pays les moins avancés pour bénéficier du faible niveau du coût du travail
L6.8. Théorie des pôles de croissance
- la croissance n'est pas un processus linéaire et équilibré mais mais un processus complexe se propageant dans le déséquilibre - certaines unités jouent un rôle structurant fondamental qui génére des relations de dominance, se
traduit par des phénomènes de polarisation et hiérarchise l'espace et l'activité économique
Région polarisée
Régions voisines Demande initiale
Macro-unité(activités motrices)
effets directs
Revenus Demande dérivée
activités amont-aval
Installation d'unités dépendantes
effets indirects effets induits
Demande additionnelle
Phénomènes de confiscation de la croissanced'où théorie de la croissance sectoriellement et spatialement déséquilibrée
L6.9. Modèle du développement endogène
Origine: crise du modèle de développement de type industriel (comportements différenciés grandes entreprises-PME)Alternative: approche territoriale du développement
- les milieux sont à la source du développement - liaison avec les besoins de la population et non plus de la demande externe - participation active de la population basée sur les valeurs sociales et des règles de jeu coopératives - valorisation des ressources locales en misant sur le potentiel endogène - approche globale intérgrant les divers aspects de la vie sociale
Demande biens-salaires
satisfaction des besoins locaux
accroissement de productivité et diversification
demande locale génératrice d'emplois
accroissement de l'emploi
effets indirects
accroissement de la demande biens-salaires
effets induits
accroissement de la demande en machines et équipements
processus d'apprentissage
innovations technologiques et produits nouveaux
valorisation du savoir-faire local
accroissement des exportations
Initialement, la demande de biens-salaires résulte de la nécessité de satisfaire lesbesoins de la population locale au travers d'une valorisation des ressources localesCette théorie rompt avec la théorie de la base
L7.1. L’utilisation du sol en milieu urbain
rente rente R1 courbe d'enchères d'un agenturbaine urbaine
R4<R3<R2<R1
différents usages du sol: logements, transports, services, production industrielle… R4 R2
courbe enveloppe: Courbe enveloppe R3 courbe de rente
O = centre distance au centre O = centre distance au centre
L7.2. Localisation des activités en milieu urbain
Rente Services
foncière spécialisés
Industries légères
Résidentiel
Centre commercial
Résidentiel Centre régional
Résidentiel
Industrie lourde
Agriculture
Distance du centre villeIsoligne
Centres commerciaux
Centre ville
Cnetres régionaux
L7.3. Christäller et la théorie des places centrales
Existence et superposition d'une triple hiérarchie: - hiérarchie des biens et services - hiérarchie commerciale des villes - hiérarchie de spopulations urbaines
modulée en fonction de deux éléments clès: - les économies d'échelle déterminant la qualité et le coût du service commercial - les coûts liés à la distance qui sont influencés par la fréquence des achats
ville centrale aire de marché de la ville centrale
. . . . . . . . . . . . . . villes régionales aire de marché de la ville régionale
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . villes locales aire de marché de la ville locale
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . Exemple: si i = 3; r = 20000; n = 5; k = 0,3 et s = 4 et d = 20
. . . . . . . . . . . . c5 15.000 d5 10c4 120.000 d4 24c3 960.000 d3 60c2 7.680.000 d2 147c1 61.440.000 d1 360
Détermination mathématique de la population et de la distance entre villes dans la hiérarchie urbaine:
Population: Ci = sn-ikr/(1+k)n-i+1 où i = centre de rang i, r = population déservie par la plus petite place centrale,
Distance: di = di+1vs n = nombre de niveaux dans la hiérarchie, k = ratio de population entre les villes de
rang n et n+1 de niveau supérieur, s = nombre de places centrales de rang inférieur sous l'influence d'une place centrale, d = distance entre les deux plus petits centres
L7.4. La taille des villes et leur rang dans la hiérarchie urbaine
• La Loi de Zipf (loi rang-taille):
Pi = P1/Riα
où P = population de la ville R = rang de la ville dans l'ensemble des villes α = paramètre représentatif de l'inégalité dans la distribution des villes
Classant les agglomérations urbaines par ordre décroissant, cette loi énonce que pour a = 1, la population des villes de rang 2 aurait une taille égale à la moitié de celle de la ville de rang 1, celle de rang 3 aurait une taille égale au tiers de la ville de rang 1 et ainsi de suite.
• Exemples:France Paris, ville de rang 1
Lyon, Marseille-Aix, ville de rang 7 (P7/P1 =0,14)Lille, Toulouse, ville de rang 10(P10/P1 =0,10)
Allemagne Ruhr, agglomération de rang 1Berlin, agglomération de rang 2
Hambourg, agglomération de rang 3Francfort, Stuttgart, Munich, agglomérations de rang 4
L7.5. Hiérarchie spatiale en France (1999)
1
10
100
1000
10000
1 10 100 1000rang
popu
latio
n
Paris
Marseille Lyon
LillePi=4140*Ri
-1,01
R2 = 0,99N= 182
Coordonnées logarithmiques
L7.6. L’interaction spatiale entre espaces
La loi de Reilly:deux centres s'attirent en fonction directe de leur masse et en fonction inverse de leur distance
Modèle gravitaire:
a) formulation de base
Aij = aPiPjDij-2 Aij = interaction entre i et j
Pi = population du centre i
Dij = distance entre i et j
b) formulation générale
Aij = aEibRj
cIij Ei =capacité d'émission de iRj = capacité de réception de jIij = fonction d'interaction spatiale
Formes d'interaction spatiale:a) fonction parétienne
Iij = Dij-d
b) fonction exponentielle
Iij = exp(-dDij)
L7.7. Potentiel des systèmes d’innovation régionaux
Potentiel élevé Potentiel faible
Spécificités infrastructurelles Autonomie budgétaire Dépenses décentralisées
Existence d’un marché des capitaux régional
Organisations financières nationales
Compétences régionales en matière d’ infrastructures
Influence limitée sur les choix en matière d’infrastructures
Stratégie industrie-université régionale
Projets d’innovation fragmentés
Spécificités superstructurelles
Organisation institutionnelle Culture de type coopératif Culture de type concurrentiel
Apprentissage interactif Individualisme
Consensus associatif Dissensions institutionnelles
Organisation industrielle Relations du travail harmonieuses Relations du travail antagonistes
Encadrement de la formation des travailleurs
Acquisition des compétences sans soutien direct de l’entreprise
Externalisation d’activités Internalisation des fonctions commerciales Processus d’innovation interactif
via échanges de connaissanceR&D en circuit fermé et propension à innover limitée
Organisation de la gouvernance Inclusive Exclusive
Proactive Réactive
Consultative Autoritaire
Hétérarchique Hiérarchique
Source : Adapté de Cooke et al., 2000.
L7.8. Analyse des potentiels d’innovation régionaux
Source: Adapté et étendu de Cooke et al., 2000.
Capacité infrastructurelle élevée
Capacité infrastructurelle faible
Capacité institutionnelle élevée
Capacité institutionnelle faible
Organisation des firmes élevées
Organisation des firmes faible
Organisation politique élevée
Organisation politique faible
. Baden-Württemberg
. Pays de Galles
.Pays Basque
. Tampere
. Centro
. Lower Silesia
. Friuli
. Féjer
. Brabant
. Styrie
Degré d'autonomie régionale
Efficacité de la politique d'innovation
. Wallonie+
-+
. Baden-Württemberg
. Pays de GallesPays Basque. Friuli
. Féjer
. Basse Silesie
. Centro
Brabant
. Styrie. Tampere
Liens interfirmes
Liens avec les institutions relais
. Baden-Württemberg
. Wallonie
. Pays Basque. Styrie
. Pays de Galles
. Centro . Friuli
. Brabant
+
-
+
. Bruxelles . Flandre
. Bruxelles
, Flandre
Flandre.
. Wallonie
. Bruxelles
L7.9. Exemples d’agglomération
Région Date Acteurs Types NatureSilicon Valley 1920 Univ (Stanford) Parc scientifique Planifié
1920 Etat militaire Technopole Spontané1937 Hewlett-Packard Technopole Spontané1970 GE multisectorielles-PME District Spontané
Route 128 1944 Univ (Applied Electr. Lab) Parc scientifique Planifié1940 Univ et électr. Technopole Spontané
Cambridge Science park 1985 Univ Parc scientifique PlanifiéEmilie-Romagne 1970 PME District SpontanéBade-Wurtemberg 1980 Automobile-électronique Milieu innovateur SpontanéCatalogne 1970 GE-Etat Système d'innovation SpontanéPays de Galles 1980 GE-Etat Système d'innovation SpontanéMidi-Pyrénées 1960 GE-Etat Système d'innovation Spontané
L7.10. Les effets de débordement de connaissance
• L’agglomération des activités économiques est source d’externalités dynamiques → les interactions entre individus encouragent l’apprentissage et l’innovation qui générent des externalités pour les firmes → ces externalités sont très importantes dans les villes, ce qui explique leur dominance économique en dépit de coûts fonciers élevés
• Théories explicatives en présence:
Type d’agglomération
Situation de marché
Spécialisation Diversification
Monopole MAR
Concurrence Porter Jacobs
L8.1. La compétitivité régionale
• La compétitivité d’une région est-elle comparable à la compétitivité d’une entreprise?
• La compétitivité d’une région ne résulte pas seulement de la compétitivité des firmes qui la composent et de leurs interactions mais également de la qualité de ses structures publiques, sociales, économiques, institutionnelles et environnementales.
• La compétitivité d’une entreprise repose sur sa capacité à affronter la concurrence grâce à son potentiel en termes de productivité, de qualité des produits, de flexibilité des structures et d’innovation
Compétitivité = productivité?
L8.2. Typologie des pôles de développement
Critères Modalités Mesures
Pôles de développement
Niveau d'évolution Pôle en déclin Pôle en maturité Pôle en croissance Pôle émergent Pôle potentielCroissance de la base
économique
Niveau hiérarchique Local Intermédiaire SupérieurDegré de dépendance
spatial
Degré d'endogénéité Dominante exogène Dominante endogèneNiveau de la base
technologique
Degré de dominance Dominé Dominant Interactions sectorielles
Degré de concentration Diversifié SpécialiséNiveau de la base
économique
Degré de diffusion Pur MixteEvolution de la base
technologique
Degré de spatialisation Localisé Multipôle Maillage territorial
Degré d'autonomie politique Intérieur Extérieur
Structure de gouvernance
L8.3. Composantes stratégiques d’un cluster
Un cluster se définit comme étant un réseau productif formé :
• d’entreprises fortement interdépendantes incorporant les fournisseurs et les sous-traitants ;
• d’un système de création de connaissance constitué d’institutions de recherche et d’universités ;
• d’un système de formation performant ;• d’entreprises de services marchands et plus spécifiquement de services aux
entreprises ;• d’organes de liaison et d’intermédiation ;• des clients• lesquels sont liés les un par rapport aux autres au sein d’une chaîne de valeur
ajoutée.
OBJECTIF : MAITRISE DU RESEAU DE VALEUR AJOUTEE
L8.4. Jeux d’interactions dynamiques d’un cluster
réseau d’entreprises, fournisseurs, sous-traitants
spécialisation
écono. d’échelle
productivité
valeur ajoutée
coopération, partenariat combinaison des ressources
services conseil capitaux
R & D
formation de haut niveau
pool de ressources humaines
partage d’infor-mation
vision straté-gique
meilleur pouvoir de négociation
alliances stratégiques et de joint ventures
Facteu
rs d’attractivité
externes
mar
kti
ng
com
mu
n
insertion aux réseaux internationaux
influence sur le monde politique
compétitivité sur le marché
mondial
L8.6. Animation socio-économique pour la formation de clusters
Intermédiation et animation socio-économique pro-active
Mise en relation des entreprises – création de réseaux
Assurer la mise en relation de la demande et de l’offre existante et
structurer cette dernière
Susciter la demande des entreprises et leur capacité de
définir leurs besoins
Formation et éducation
Services de haut niveau
Recherche et
développement
Mettre en œuvre les démarches
nécessaires pour combler les
chaînons manquants
Systèmes d’aide et
d’opérateurs
Venture capital et
crédits
L8.7. Les pôles de compétitivité
• Résultent de la combinaison, sur un même territoire:– de trois types d’acteurs : entreprises, centres de formation et unités de recherche– de trois facteurs décisifs : partenariat, innovation et visibilité internationale
• Focalisés sur un domaine technico-économique constituant un point de confluence des acteurs• Et disposant d’une masse critique suffisante au triple plan économique, scientifique et
technique
Enjeux
• centrage des actions sur des pôles de compétitivité afin de:– Susciter un processus de fertilisation croisée entre les différentes catégories d’acteurs– Régénérer le capital social en favorisant les synergies entre acteurs– Assurer une meilleure maîtrise du potentiel de développement – Placer la région sur la voie des régions apprenantes
avec comme objectif ultime: stimuler sur un territoire le dynamisme, la compétitivité et l’attractivité
L8.8. Critères de sélection d’un pôle
Acquis Perspectives Développement Structuration
1. Base économique2. Evolution de la base économique
Constitution du pôle de compétitivité
3. Base technologique
4. Evolution de la base technologique
Structuration de la base technologique
Système de formation
5. Base scientifique6. Evolution de la base scientifique
Structuration de la base scientifique
Environnement institutionnel
7. Etat du processus de redéploiement
8. Perspectives d'évolution du
portefeuille stratégique
Stratégie de développement
Procédure de sélection
Pôles sélectionnésProcédure de labellisation
Pôles régionaux et locaux
Pôles non sélectionnées
Représentativité régionale
Politique de clustering
Concentration spatiale/potentiel
Politique de grappe
L8.9. Structure centrale du pôle
Suivi en matière d'Insertion dans les Recherche scientifique Formation évolution des métiers
réseaux internationaux et compétences
Structure centrale du pôleServices
Marchés potentiels Veille technologique Innovation Production Marketing Veille économique Marchés existants
Evolution Amélioration
des besoins Fournisseurs des produits
Modèle d'innovation interactif
Infrastructure Financement
Intermédiation économique
Intermédiation technologique
L8.10. Principes d’activation d’un pôle
• Système de gouvernance équilibré guidé par l’impératif de création de valeur ajoutée et basé sur les principes suivants:– Stratégie fédérant une masse critique au plan technico-
économique représentative de tous les acteurs– Relations hétérarchiques: partenariat, concertation,
synergie, inclusion– Couverture territoriale et industrielle large – Intégration des compétences et proactivité : projets
communs, mutualisation des fonctions, partenariats public-privé, inscription dans une logique de marché
– Ouverture sur l’extérieur: alliances stratégiques…
L8.11. Ecueils à éviter en matière de pôle
• Comportements opportunistes exacerbés• Relations de dominance entre acteurs: grandes
entreprises et PME, universités-entreprises, public-privé…
• Stratégies d’appropriation de la démarche par quelques-uns
• Éparpillement des moyens sur un trop grand nombre de projets sans véritable valeur ajoutée
• Concentration de moyens sur des projets trop en amont du processus de valorisation économique
L9.1. Analyse shift-share• Méthode de nature comptable basée sur une décomposition de la croissance d’un
agrégat régional entre la croissance résultant de la structure économique de départ, la croissance nationale et la croissance due aux spécificités régionales.
• Objectif: éclater le taux de croissance d’une région i en deux composantes identifiant ce qui est dû à la structure d’activité initiale et ce qui est dû au dynamisme interne de la région et ce, par comparaison aux structures économiques de son Etat d’appartenance.
Par définition, le taux de croissance régional est égal à une moyenne pondérée des taux de croissance sectoriels:
• Si la croissance régionale de la région i avait crû au même rythme qu’au niveau régional, nous aurions:
)//*/1/
1,1,,,,1,1,,1,,,,,,1,1,,,()()()( YYYYYYYYYYYY titjitjijtitjitjitjitjijtitititi
)(11,
/
ti ti
YYN *t
Y
= )/11,,
( YYY ttjtjj
L9.2. Analyse shift-share (suite)
• Un effet structurel Si peut être déterminé en calculant la croissance de l’emploi à laquelle on aurait pu s’attendre si les s secteurs avaient crû au même rythme que les taux de croissance sectoriels nationaux:
• Partant de là, un effet résiduel Ri, appelé également effet régional peut être calculé comme étant égal à la croissance Ri qui ne peut être expliquée par la composition sectorielle régionale ni par la croissance nationale:
• D’où:
• Soit encore:
• En d’autres termes, le différentiel de croissance d’une région par rapport à son pays s’explique par un effet de structure et un effet régional.
)/
1,1,,,( YYYS titjitjji
)/(*)()/()/( 1,1,,,,,1,1,,,1,1,,,, YYYYYYYYYYR titjitjtjijtitjitjjtitjitjiji
RSY iiti
,
RNSNY iiiiti
)(,
RSNY iiiti
,
)/(*)()//( 1,1,,,,,11,1,1,,,)( YYYYYYYYYRNS titjitjtjijttjtitjitjji ii
L9.3. Analyse shift-share (exemple)Effet de structure Effet de dynamisme Effet national
taux de croissance 85-90 91-96 97-00 01-05 85-60 91-96 97-00 01-05 85-60 91-96 97-00 01-05
Luxembourg 0,8 0,9 0,0 1,6 12,2 18,0 -6,9 -3,9 87,0 81,1 107,0 102,3
Namur 0,2 4,1 0,8 6,6 -22,8 11,7 -0,3 2,1 122,6 84,2 99,5 91,3
Liège -2,9 -0,8 -1,1 0,6 -25,3 -8,3 -34,3 -17,5 128,1 109,1 135,4 116,9
Hainaut -0,3 -0,7 0,3 1,9 -13,2 -14,3 -37,6 -13,4 113,5 115,1 137,3 111,5
Brabant wallon 2,3 5,1 3,5 6,3 4,1 30,4 34,0 24,7 93,6 64,4 62,5 69,0
Limbourg 1,0 -10,4 -1,4 -16,1 30,3 22,5 14,4 -17,1 68,7 87,9 87,0 133,2
Flandre occidentale 4,4 -10,1 -1,2 -10,4 11,3 10,0 7,4 -2,5 84,3 100,1 93,8 112,9
Flandre orientale -1,2 -9,0 -2,9 -4,6 0,2 -6,5 -0,1 15,6 101,0 115,4 103,0 89,0
Bruxelles-Capitale -3,0 25,9 0,7 4,0 -14,8 -46,4 -4,1 -3,8 117,8 120,4 103,4 99,8
Brabant flamand 3,4 4,7 3,2 6,6 10,8 24,4 20,1 6,3 85,8 70,9 76,7 87,1
Anvers -1,5 -4,8 -0,6 0,4 -0,5 3,0 -4,0 0,2 101,9 101,8 104,6 99,4
Wallonie -0,7 0,9 0,7 3,1 -13,9 0,7 -13,2 -4,1 114,6 98,4 112,5 101,0
Flandre 0,8 -5,6 -0,4 -2,6 8,1 9,0 6,0 3,0 91,0 96,5 94,5 99,6
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