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Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac Vie étudiante Rencontre avec les agents de l’antenne universitaire p. 7 Economie Le Pôle immobilier d’entreprises grandit p. 11 HABITAT AGGLO mag N° 37 - Mars 2010 Développer des énergies innovantes

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Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac

Vie étudianteRencontre avec les agentsde l’antenne universitairep. 7

EconomieLe Pôle immobilierd’entreprises granditp. 11

HABITAT

AGGLOmagN° 37 - Mars 2010

Développerdes énergies innovantes

Le 2 décembre 2007, le Prisme était inauguré en présence de plusieurs milliers d’Aurillacois. C’était la conclusion d’un engagement électoral avec une volonté politique forte de notre équipe. Choix architectu-ral : nous voulions une construction originale en harmonie avec le nouveau siècle, un signal dynamique animant la Ville. Choix de l’emplacement : au cœur de l’agglomération, en bordure de l’axe principal de circulation. Choix de l’utilisation : structure à vocation primordiale d’accueil de spectacles culturels et d’animation économique.

Comme pour tout projet dans ce département, les démolisseurs institutionnels n’ont pas manqué de faire le procès de cet équipement : « mal situé, trop grand, trop petit, cube de béton, fissuré et en voie d’ef-fondrement dès son ouverture… » ; j’en passe et des meilleures ! La réalité heureusement fait chaud au cœur : le Prisme fut livré dans les délais, il fonctionne dans les meilleures conditions et, après deux ans, nous pouvons tirer un bilan extrêmement positif de son utilisation. Pourquoi se priver de se féliciter de cette réussite collective que nous envient aujourd’hui les villes moyennes des départements limitrophes ?

Du premier spectacle de Julien CLERC, le 6 décembre 2007, au prochain spectacle de Christophe MAE, le 8 juin 2010, de Yannick NOAH à « Age Tendre », de Bernard LAVILLIERS à Jacques DUTRONC, du Championnat de France de Gymnastique aux Championnats de France de Pétanque, du Salon de l’Habitat à la Foire Exposition, c’est le territoire qui vit, ce sont les publics, toutes les générations qui se succèdent, se croisent, se mêlent.

Pour la saison 2009-2010, le Prisme bat des records d’affluence avec un taux de remplissage moyen supérieur à 86%. Grâce à une direction efficace, le Prisme est aujourd’hui une salle reconnue par les producteurs avec une programmation concurrentielle au niveau national.

D’Argentat en Corrèze, de Figeac dans le Lot, du Nord Aveyron, c’est la zone d’influence et de chalandise du Bassin d’Aurillac qui se reconstitue, se développe par la nouvelle Médiathèque, par les quatre tranches à venir du Pôle Immobilier d’entreprises, par le réseau de Très Haut Débit, par le développement de la plate-forme aéroportuaire… et en attendant qu’elle le soit encore davantage par la ZAC de la Sablière, bloquée par quelques intérêts personnels.

Oui, nous structurons ce territoire en dépit de l’enclavement, du faible potentiel fiscal, des conservatismes divers, et ce par une gestion financière rigoureuse. Oui, nous avons besoin de pôles d’attraction confortant notre territoire qui, comme toutes les villes et agglomérations moyennes (Moulins, Le Puy, Montluçon…), souffre de ce que le niveau régional privilégie la métropole régionale et le niveau départemental les zones plus rurales.

Rappelons pour mémoire que, sous la présidence de Monsieur Valéry Giscard d’Estaing, la Région Auvergne a investi 300 millions d’euros sur Vulcania, la Grande Halle et le Zénith, sans aucune contribu-tion de la Ville de Clermont-Ferrand, de son Agglomération, ni du Département du Puy-de-Dôme ; que le contribuable Aurillacois continue à payer le déficit de Vulcania… ; que le Prisme a coûté trente fois moins et a reçu trois cents fois moins de la Région ; qu’en dépit du slogan « donner plus à ceux qui ont moins », les équilibres n’ont guère changé. Il est plus que temps qu’il soit compris par les autres niveaux « décen-tralisés » qu’un aménagement du territoire qui délaisse les villes moyennes est contre-productif pour tous.

Jacques MéZARDPrésident de la Communauté d’Agglomération

du Bassin d’AurillacSénateur

Magazine de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac

Service Communication CABA : 3, place des Carmes - 15000 Aurillac

Tél : 04 71 46 86 30 - Fax : 04 71 46 87 30 - Email : [email protected]

Si vous ne recevez pas le magazine, contactez le Service Communication

Directeur de la publication : Jacques MÉZARD

Vice-Président chargé des TIC : Jean-Paul NICOLAS

Rédacteur en Chef : Christine LOUIS - Rédaction : Claire LAINSCAK

Conception : David GIRAUD - Photos et photogravure : Ludovic LAPORTE

Régie publicitaire : Thierry BONNET

S.E.M. Aurillac Développement - Tél : 04 71 46 86 50

Imprimerie : CARACTÈRE (Aurillac) - N° ISSN : 1765-8993 - Tirage : 29 000 ex.

Ce document participe à la protection de l’environnement : il est imprimé par CARACTERE,

sur du papier issu de forêts gérées durablement. PEFC/10-31-945

AGGLOmag n°37

Energies renouvelables et maîtrise de l’énergie sont aujourd’hui au cœur des problématiques de construction et de rénova-tion. Zoom sur l’habitat éco-performant !

Les 5 agents travaillant sur des postes mutualisés de l’antenne universitaire ont intégré le personnel de la CABA. Rencontre au cœur de l’antenne universitaire.

Jacques Dutronc, Francis Huster, Jacques Weber... :le Prisme a offert des ren-contres magiques. C’est en beauté que la saison se clôturera le 8 juin avec Christophe Maé.

Dossier 13

Vie étudiante 7

Le Prisme 18

Actualités 4

Tourisme 6

Finances 9

Economie 10

Communes 16

Mag Médiathèque 20

Mag 22

Sommaire

EditoAGGLOmag n°37

La réussite du Prisme : la volonté d’un territoire

3 Mars 2010

Numéros utiles 23

Agenda 23

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Etre à l’écoutedes citoyens

Disponibilité, dialogue, dili-gence : ce sont les « 3 D » indispensables pour Michel Jabiol dans sa fonction de Conseiller délégué pour le suivi des relations auprès des citoyens. « Quand il y a un problème, il faut se déplacer rapidement et être à l’écoute de la personne, souligne-t-il.Un dialogue de qualité et marqué par le bon sens per-

met, avec les réponses apportées par les services, de résoudre souvent bien des problèmes. On ne peut pas toujours dire « oui », mais la collectivité fait l’effort d’aller vers les citoyens et de leur donner les explications nécessaires. »Ce sont les services de la CABA qui transmettent à Michel Ja-biol les dossiers sur lesquels il intervient. Nommé fin 2009 par le Président de la CABA, l’élu remplit déjà ce rôle au sein de la Municipalité aurillacoise. « C’est un avantage pratique, car les demandes adressées à la Ville par les citoyens peuvent parfois être de la compétence de la CABA, ou inversement. Ainsi, pour une question posée à la CABA sur un affaissement de chaus-sée à proximité de bacs de collecte, j’ai transmis le dossier aux services techniques municipaux, chargés des interventions sur la voirie. » Un lien entre collectivités que Michel Jabiol assurera aussi dans les 23 autres Communes de l’Agglomération. Tel un médiateur, l’élu suit les dossiers au travers de fiches précises, et rend compte régulièrement de ces interventions.

Extension de réseauxà Saint-Paul-des-LandesAu cours du mois de février, l’entreprise Billet RDC de Murat a réalisé pour la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac des travaux d’extension de réseaux à Escouderc sur la commune de Saint-Paul-des-Landes, afin de desservir le nouveau lotissement situé sur la RD 64 rejoignant Crandelles. Ainsi, ce sont 278 mètres de canalisations d’eaux usées en PVC, d’un diamètre de 200 mm, et 92 mètres de canalisations d’eau potable en polyéthilène de 50 mm qui ont été posés le long de la route départementale. D’un coût total estimé à18 700 € HT, ce chantier a été réalisé dans le cadre d’une participation Voirie Réseaux.

Imaginez les Piratesdes CABA’îles

Pour la troisième année consécutive, le Centre Aqua-tique du Bassin d’Aurillac re-nouvelle son concours de des-sin. En 2010, il a pour thème les « Pirates des CABA’îles ». Pirates, flibustiers, cartes au trésor sont autant d’univers qui peuvent être déclinés. Du 11 au 25 avril (avant 12 h), les enfants de 4 à 10 ans peuvent apporter leur dessin à l’ac-cueil du Centre Aquatique.

Pour réaliser leurs chefs-d’œuvre, ils peuvent utiliser toutes les techniques : peinture, collage, coloriage, etc. Seul contrainte à respecter : le support doit être une feuille de format A4. Nou-veauté de cette édition 2010, un atelier maquillage est organisé les mardis 13 et 20 avril. Si tu apportes ton dessin ce jour-là, tu repartiras le visage peint du motif de ton choix !Cerise sur le gâteau : tous les dessins seront affichés dans le hall. A la fin du concours, un jury récompensera 3 dessins par tranche d’âge : 4-5 ans, 6-8 ans, 9-10 ans. A vos crayons, moussaillons... la chasse au trésor débute le 11 avril !

Actu

Chaque année, le temps d’un week-end, les Européennes du Goût rassemblent plus de 35 000 gourmands ! Le festival est devenu un ren-dez-vous incontournable dans le calendrier national des fêtes gastronomiques. Il prendra une saveur sucrée en faisant l’éloge de la pâ-tisserie pour sa 6e édition les 2, 3 et 4 juillet prochains.

Les Européennes seront ainsi organisées en partenariat avec l’association « Pain Pâ-

tisserie Art et Tradition ». Sur le marché gourmand, un pôle dessert et pâtisserie vous per-mettra de déguster des ma-carons, carrés d’auvergne, cornets de Murat et autres gourmandises.

Des ateliers « pâtisserie fa-cile » vous présenteront des recettes simples et idéales à faire chez soi. Une boulange-rie/pâtisserie mobile et un four ambulant pour réaliser des dé-gustations et démonstrations seront également de la partie.

Enfin, comme chaque année, le public élira les meilleures recettes du concours des Goudots Gourmands !

Mise en avant des produits du terroir, des savoir-faire, des chefs, des blogueurs culinaires, de la gourman-dise : depuis 6 ans, les Eu-ropéennes du Goût sont une fête des papilles mais aussi des yeux et des oreilles.

Tout le week-end, le marché vit au rythme des fanfares et

les berges de la Jordanne prennent un air de guinguette. En journée, les plus petits ap-précient les spectacles gour-mands alors qu’en soirée, des concerts donnent rythme à la convivialité.

Cette année, le Développe-ment Durable prendra aussi sa part au travers de diffé-rentes actions : utilisation de circuits courts en privilégiant les produits locaux, tri des dé-chets, verres consignés...

Européennes du Goût : éloge de la pâtisserie

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AGGLOmag n°37

www.caba.frMars 2010

Les amateurs de glisse - roller, skate ou BMX - sont comblés : l’intérieur de l’Epi-centre dispose désormais de 500 m2 de structures adaptées à leur pratique ! Les

membres de l’association Session Libre ont en effet terminé l’ensemble des aménagements intérieurs de l’Espace de Cultures urbaines, équipement de

la CABA inauguré en juin 2009. A côté du bowl ouvert en septembre une aire de « street », conçue elle aussi entiè-rement en bois sur toute la longueur du bâtiment, permet de s’élancer et de faire de mutiples figures. Séparé par un trem-plin et une rampe centrale, les différents modules offrent toutes sortes de possi-bilités techniques.

Un espace détente avec tables et chaises a également été installé. A vos agendas : les 12 et 13 juin prochains, l’Epicentre fêtera le 10e anniversaire des Sessions Volcaniques avec de belles surprises en perspective !

Renseignements :Session Libre, EpicentreTél : 04 71 62 44 59www.sessionlibre.com

Epicentre : 500 m2 de glisse à l’intérieur

Michel JABIOL

Travauxen courS

Voici le récapitulatif des principaux travaux que la CABA réalise au quoti-dien dans vos communes.

Assainissement AEPTerminé :• extension du réseau d’eau potable dans le cadre d’une PVR, Cayla (Sansac-de-Marmiesse) ;• 1re tranche de la mise en séparatif du réseau d’eaux usées et reprise du réseau d’eau potable, rues Rochetaillade et du Lioran (Aurillac) ;• extension des réseaux d’eaux usées et d’eau potable dans le cadre d’une PVR à Escouderc (St-Paul-des-Landes).

En cours :• reprise des réseaux d’eaux usées et d’eau potable, rue Yves du Manoir (Auril-lac) ;• réfection du collecteur des eaux usées et de la canalisation d’eau potable rue An-selme Mathieu, Ytrac.

En prévision :• mise en séparatif des eaux usées et ré-fection de l’alimentation en eau potable rue du Bar, Aurillac ;• réfection du collecteur unitaire et de l’alimentation en eau potable rue du Col-lège, Aurillac ;• réhabilitation de la station de traitement de Reilhaguet (Reilhac) ;• mise en place d’un poste de relève-ment et extension de réseau d’eau et d’assainissement aux Quatre-Chemins (Naucelles) ;• mise en place de l’auto-surveillance des réseaux d’assainissement (Arpajon-sur-Cère et Aurillac) ;• curage des lagunes ;• 2e tranche de la mise en séparatif du réseau d’eaux usées et reprise du réseau d’eau potable, rues Rochetaillade et du Lioran (Aurillac) ;• réhabilitation des réseaux d’assainissement de Jussac dans le cadre du programme « Vallée de l’Authre ».

ConstructiondiversEn cours : • extension et restructuration de la Médi-athèque communautaire ;• aire d’accueil pour les gens du voyage à Arpajon-sur-Cère ;• démantèlement de l’ancienne l’aire des gens du voyage à Tronquières ;• locaux d’accueil au Centre de séjours de Lascelles (cf. p.6).

En prévision :• aménagement de l’aire événementielle à la Ponétie.

ActuAGGLOmag n°37

Prairie, pelouse, jardin… : comment réduire la production de déchets verts, ou les valo-riser soi-même ? C’est ce que vous pourrez découvrir lors de l’animation « Les Déchets du jardin… au jardin ! » proposée par le pôle Animation Environnement de la CABA, ven-dredi 2 avril à 14 h à La Plantelière.

Les animateurs expliqueront comment ré-duire la production de déchets verts à la source grâce à des techniques d’entretien des espaces verts respectueux de la bio-diversité (faune, flore). Et pour les déchets restant, rien de tel que le compostage que la Communauté d’Agglomération développe depuis 2005 au travers de l’opération Com-postage individuel ! Les animateurs en expli-queront les différents procédés, détailleront les déchets que l’on peut composter et les conseils pour réussir.

Gratuite et ouverte à tous, cette animation durera environ 2 heures. Elle est proposée dans le cadre de la Semaine du Développe-ment durable organisée par la Ville d’Aurillac. Du 1er au 7 avril, elle déclinera les thèmes de l’habitat et du jardin au travers de multiples ani-mations : exposition Santé-habitat au Centre Pierre-Mendès-France ; visite du bâtiment de la Plantelière le 2 avril de 10 h à 12 h ; balade au Puy Courny, Espace naturel sensible, et atelier Vélo au Square, l’après-midi du 3 avril ;le 7 avril, animation pour les 7-12 ans au Mu-séum des Volcans à 14h30, et projection du documentaire « Le Jardin est dans le jardi-nier », à 18h30 à l’Arbre à Pain.

Contacts : La Plantelière, 04 71 43 27 72Semaine du Développement Durable,Ville d’Aurillac, tél : 04 71 45 46 46 ;www.aurillac.fr

« La Direction des routes défi-nit ses priorités en fonction de critères techniques dont l’impor-tance du trafic (…). De ce fait, la RN 122 est classée au dernier ni-veau et le dossier n’avancera pas avant de très, très longues an-nées… » Ces propos de Jacques Mézard, Président de la CABA, étaient publiés en novembre 2006 dans Agglo mag. La présenta-tion de l’Avant-Projet Sommaire d’Itinéraire (APSI) en septembre dernier puis le Programme de modernisation des itinéraires (PDMI) 2009-2014, transmis of-ficiellement fin janvier 2010, ne les ont malheureusement pas démenti. Sur un programme de

272,19 M€ consacré aux routes nationales en Auvergne, 46,2 M€ sont dévolus au Cantal « soit deux fois moins que pour l’Allier et presque 3 fois mois que pour la Haute-Loire, alors que nous sommes bien plus enclavés », ont souligné Jacques Mézard et Alain Calmette, Maire d’Aurillac et Vice-Président chargé du Développe-ment économique, le 12 février dernier lors d’une conférence de presse.

« Au rythme d’une opération réa-lisée tous les 5 ans, l’arrondis-sement d’Aurillac sera toujours enclavé dans 20 ans si on ne sort pas du système de financement

actuel », a pointé Jacques Mézard.L’APSI liste 11 opérations de tra-vaux à réaliser entre Le Lioran et Figeac, le PDMI en retient 3. Seul motif de satisfaction, « la déviation d’Aurillac et le contournement de Sansac qui n’étaient pas acquis il y a 2 ans, a relevé Alain Calmette. Le tracé tient aujourd’hui compte des aménagements d’Esban et de la Sablière. Il en tire même tout son sens, ce qui est intéressant par rapport aux freins rencon-trés… ».

Cependant, les premiers coups de pioche sur ce tracé ne devraient pas intervenir avant 2013/2014, et l’opération ne s’achèvera sans

doute que sur le PDMI suivant. De la même manière, 4M€ sont nécessaires pour les acquisitions foncières de Polminhac, et seule-ment 2 M€ sont prévus pour la période actuelle. Quant à la dé-viation de Vic, ou celle de Maurs présentée comme prioritaire en 2006, elles sont renvoyées aux calendes grecques… Or pour la Communauté de Communes du Pays de Maurs, « la RN 122 est un cordon économique primor-dial, a rappelé Maurice Visinoni, son Président. Nous préparons actuellement la création de nou-velles zones d’activités, d’où l’intérêt de connaître le tracé du contournement… ce qui n’est pas le cas. Il y a urgence à réaliser le raccordement Maurs-Figeac et l’ouverture vers Midi-Pyrénées, mais il n’y a pas de calendrier ! ».

Pour la Commune de Maurs et son Maire, Christian Rouzières, la problématique est la même : « Nous élaborons actuellement notre PLU, et voulons identifier les terrains propices à notre dévelop-pement. Mais nous ne savons pas lesquels pourraient servir pour un contournement… » Conduire des projets de développement alors que le déficit d’enclavement s’ag-grave : c’est la délicate équation imposée aux élus qui deman-dent une nouvelle fois que sur laRN 122, les actes prennent enfin le relais des discours.

RN 122 : le compte n’est pas bon

Les déchets du jardin... au jardin !

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Alain Calmette Jacques Mézard, Christian Rouzières, Maurice Visinoni

Tourisme

CENTRE DE VACANCES DE LASCELLES

Un dortoir en construction

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Pour l’été 2010, le Centre d’accueil et de séjours collectifs disposera d’un tout nouveau dortoir au premier étage du bâtiment principal.

Un dortoir de six chambres pouvant accueillir au total 27 lits, soit l’équivalent d’une classe scolaire : c’est le projet en cours de réalisa-tion au Centre d’accueil et de séjours collectifs

de Lascelles. Depuis 2004, l’ancienne laiterie entièrement rénovée est le point d’ancrage pour l’accueil des enfants de l’UCPA durant les mois d’été, et les activités multi-pratiques

proposées par la FAL le reste de l’année. Afin d’améliorer la qualité de l’hébergement proposé et de pouvoir faire face en toutes sai-sons à des conditions climatiques aléatoires,la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac a lancé, au sein du bâtiment prin-cipal, la transformation d’un ancien apparte-ment en dortoir.

Le projet comprend un bureau polyvalent, deux espaces sanitaires avec toilettes, douches et lavabos et six chambres : une de 3 lits conçue pour accueillir des personnes à mobilité réduite, trois de 4 lits et deux de 6 lits. Conçu par le cabinet d’architecte Estival, la particularité de ce dortoir sera l’aspect ludique des couchages sous forme d’alcôves en bois. L’accès au lit sera en effet identifié par des formes géométriques, des empreintes d’ani-maux ou des fleurs...

Confortable et économe

Situé au cœur de la Commune et dans le pé-rimètre protégé de l’église classé, le projet

a été soumis aux Architectes des Bâtiments de France. En ce qui concerne les objectifs de développement durable, l’isolation des pièces et des combles sera renforcée, les chasses d’eau utiliseront un système pour réduire les consommations et une technique dite « poussoir » pour les douches et la robi-netterie va être installée.

La structure répond également aux critères d’éligibilité du programme « Nattitude » du Conseil Régional d’Auvergne qui porte no-tamment sur l’amélioration qualitative des hébergements touristiques.

Les travaux d’une durée estimée à cinq mois doivent être terminés pour l’été 2010 ! L’amé-nagement de cet étage inclut également la réfection d’une toiture en ardoise au dessus du petit mur d’escalade.

Le coût du chantier, estimé à 231 000 € HT, reçoit le soutien du Conseil Régional à hau-teur de 69 300 €. Des aides ont également été sollicitées auprès du Conseil Général.

OFFICE DE TOURISME D’AURILLAC

En attendant l’été...Pour profiter du printemps, l’Office de Tourisme du Pays d’Aurillac propose un panel de visites promotionelles. L’occasion de partir àla découverte de son territoire et de sa ville !

Du 3 avril au 31 mai, l’Office de Tourisme du Pays d’Aurillac participe en partenariat avec la Région Auvergne à la deuxième édition des « Temps Forts Printemps ». L’objectif de cette opération est d’attirer et d’inciter les touristes auvergnats à sortir de chez eux pour découvrir ou redécouvrir leur propre région. Idées week-end, promotions sur les hébergements et les activités, accueil personnalisé... : autant de services qui donnent l’eau à la bouche !

Pour marquer ces « Temps Forts Printemps », un panel de visites promotionnelles va être pro-posé par l’Office de Tourisme du Pays d’Aurillac notamment la Visite du Vieil Aurillac ou encore la Visite des commerces centenaires.

Suivez le guide

Vous pourrez ainsi partir à la rencontre de ceux qui témoignent du dynamisme économique et commercial du centre-ville depuis près d’un siècle. Leurs activités ont traversé les années, de générations en générations... Les 15 commerces centenaires seront heureux de vous pré-senter leurs savoir-faire : distillerie, coutellerie, métiers de bouche, bijouterie, décoration...A chaque séance, 4 ou 5 commerces vous accueilleront.

Si vous êtes plus attiré par l’aspect patrimonial et architectural, la visite du Vieil Aurillac d’une du-rée de 1h30 à 2 h est faite pour vous. Accompagné d’un guide de l’Office, traversez les époques et découvrez le quartier Saint-Géraud, l’Hôtel de Ville, le Théâtre et la Maison consulaire du19e siècle mais aussi le jardin Vermenouze et le Palais de Justice. Cette visite est organisée tous les jeudis à 10 h pendant les vacances scolaires, toutes zones confondues. Le samedi 3 avril, une visite spéciale enfant est proposée. Elle s’intitule « Les Joyaux d’Aurillac » et s’adresse aux 6-12 ans.

Pour participer à ces visites guidées, vous devez vous inscrire auprès de l’Office de Tourisme du Pays d’Aurillac au 04 71 48 46 58 ou sur leur site internet : www.iaurillac.com

Quant à l’ensemble du programme régional des « Temps Forts Printemps », il est disponible sur le site : www.auvergneprintemps.fr

Vie étudiante

Reprographie, gestion et entretien des salles, Bibliothèque, secrétariat : autant de missions en partie mutua-lisées entre les établissements d’en-seignement supérieur de l’antenne universitaire.

Depuis le 1er janvier 2010, les5 agents qui les réalisent sont inté-grés au personnel de la Communau-té d’Agglomération.

Jusqu’à fin 2009, ils étaient salariés de l’Association pour la Gestion des Enseignements Universitaires à Aurillac (AGEUA) regroupant les établissements de l’antenne, et dont la CABA était partenaire avec le

Conseil Général. L’AGEUA devant être dissoute sur demande de l’Uni-versité d’Auvergne, la CABA a pro-posé de poursuivre le partenariat en-gagé avec l’Université d’Auvergne en intégrant le personnel et en le mettant à disposition du « campus Aurillac » (opération équivalente, sur le plan budgétaire, au montant de la subven-tion auparavant versée à l’AGEUA).

De 70 à plus

de 600 étudiants

« Les collectivités se sont toujours mobilisées pour soutenir l’antenne universitaire, soulignent les 5 agents.

A Aurillac, on peut apporter aux étudiants des choses qu’ils ne trou-vent pas dans les grands centres : écoute, disponibilité... On nous dit parfois qu’on les materne trop ! »

Une proximité toujours d’actualité, même si « le site a évolué, relève Simone Veyrière, agent d’entretien. En 1990, lors de l’ouverture de l’an-tenne AES, il y avait 70 étudiants, et on les connaissait tous par leur nom. Aujourd’hui, ils sont plusde 600 ! ».

Une évolution notamment liée au développement de l’IUT et de ses deux départements : Gestion des Entreprises et des Administra-tions (GEA) et Génie biologique. « Chaque année, de nouvelles sec-tions s’ouvrent », explique Isabelle Péligry, secrétaire qui partage son temps entre GEA et « Génie Bio ».

En collaboration avec chaque se-crétariat, elle assure « le relais avec les différents services de l’IUT de Clermont-Ferrand, le suivi adminis-tratif des heures de cours réalisées par les enseignants, dont certains sont des professionnels, ou en-core l’organisation des emplois du temps, des départs en stages, des soutenances… ».

La même coordination est mise en œuvre pour la reprographie, le courrier et le planning des salles de cours : « Il faut prendre en compte des demandes spécifiques : capa-cité de la salle, équipement informa-tique, mise à disposition de matériel vidéo… », détaille Jean-Paul Max.

La Bibliothèque, elle aussi commune à l’ensemble de l’IUT, compte déjà « 5 000 documents, et un nouveau fonds spécifique est mis en place chaque fois qu’une nouvelle section ouvre », précise Henriette Marie, as-sistante de la bibliothécaire.

Autant de missions mutualisées que les nouveaux agents communau-taires apprécient particulièrement de mener au contact des jeunes.

Comme le résume Catherine Vert, agent d’entretien : « Il y a toujours une bonne ambiance ! Les jeunes

sont gentils, en particulier les étu-diants chinois qui sont très polis, très souriants. On sent chez eux une grande entraide ».

ANTENNE UNIVERSITAIRE D’AURILLAC

Au cœur de la vie universitaire

AGGLOmag n°37

Les 5 agents travaillant sur des postes mutualisés de l’antenne universitaire ont intégré le personnel de la CABA. Rencontre au cœur de la vie de l’antenne d’Aurillac.

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Des servicespour les étudiantsDans le cadre de sa compétence « Vie étudiante » et en partenariat avec les universités, la Communauté d’Agglomé-ration répond aux besoins de services et d’infrastructures spécifiques aux étudiants.

Pour accompagner leur quotidien, la CABA met en place un certain nombre d’actions :- guichet unique pour le logement confié au PACT Cantal qui les informe toute l’année ;- extension de la Résidence universitaire à 110 logements meublés, réalisée en 2005 avec la SA Polygone ;- accueil des étudiants étrangers (Chinois, Marocains, Séné-galais, etc.) au travers du Point Information Jeunesse ;- édition annuelle d’un Guide de l’étudiant, de plaquettes Logement et pages dédiées sur le site Internet de la CABA ;

- soutien à l’implantation et au fonctionnement d’une an-tenne CROUS pour la gestion du restaurant universitaire et l’action sociale ;- aide aux services de santé- soutien au fonctionnement de l’antenne universitaire(cf. ci-dessus).

La CABA favorise également une vie étudiante conviviale dynamisée par les nombreuses associations et, depuis 2003, par les « Semaines de rentrée étudiante » organisées en octobre.

Si la CABA gère l’accueil et l’information sur les logements, c’est par le CROUS que passe l’attribution des bourses et des logements universitaires. Pour demander un logement ou une bourse pour la rentrée 2010/2011, les élèves de ter-minale et les étudiants doivent remplir leur « dossier social étudiant » sur le site internet du CROUS.

Les étudiants reçoivent ensuite un dossier papier à complé-ter et à renvoyer avant le 30 avril. Il sera traité par les ser-vices du CROUS et l’étudiant recevra dans les 15 jours une notification d’attribution ou de refus.

Service « Vie Etudiante » de la CABA3, place des Carmes - AurillacTél. : 04 71 46 86 30www.caba.fr

CROUS25, Rue Etienne Dolet63037 CLERMONT-FERRAND cedexService des bourses et du logementTél : 04 73 34 44 05http://www.crous-clermont.frRégisseur à Aurillac : Isabelle DAUDE, 04 71 48 34 05

Henriette Marie, assistante de la Bibliothécaire

Isabelle Pelegry et Jean-Paul Max préparent les plannings

FinancesAGGLOmag n°37

9 www.caba.frMars 2010

3,8 millions d’euros : le niveau d’autofinancement atteint par la Communauté d’Agglomération en 2009 constitue un atout face à la période de transition et de rupture qui s’ouvre. Grâce à une gestion fi-nancière conduite avec rigueur, les dépenses de fonctionnement aug-mentent depuis plusieurs années moins vite que les recettes.

La CABA conserve donc une ca-pacité à investir significative, alors que ses ressources vont être de plus en plus contraintes par « la réforme des collectivités locales et de leur fiscalité, qui a démarré avec la suppression de la Taxe professionnelle, relève Jacques Mézard, le Président. Pour en déterminer les effets, le Bureau communautaire a demandé une étude au Cabinet Klopfer. Par ailleurs, nous devrons faire preuve de pédagogie pour expliquer à nos concitoyens le passage d’un sys-tème où le seul impôt perçu par la CABA était la Taxe professionnelle,

à une fiscalité mixte où une partie de nos recettes fiscales proviendra de l’impôt des ménages ». Effec-tive dès le 1er janvier 2010 pour les entreprises, la suppression de la Taxe professionnelle (TP) sera ainsi remplacée à partir de 2011 par un « panier fiscal » de nou-velles recettes (cf. encadré). En 2010, les Collectivités vont perce-voir une compensation relais ver-sée par l’Etat et calculée sur lesbases de TP.

Des bases

en augmentation

« Grâce à un travail avec les ser-vices fiscaux et après des dé-marches auprès d’entreprises, de nouvelles bases fiscales ont pu être déclarées sur notre territoire. Pour notre Collectivité, cela corres-pond à une augmentation de plus de 3% de la recette potentielle, qui sera entièrement compensée par l’Etat. »

Ce travail réalisé par la CABA profite aux autres collectivités qui percevaient une part de la TP sur notre territoire : Conseil Général et Conseil Régional. Elles aussi percevront une compensation en hausse.

Pour la Communauté d’Agglomé-ration, cette recette compensatoire majorée contrebalancera la baisse de la Dotation Globale de Fonction-nement (DGF), seconde ressource du budget principal, versée par l’Etat. Une baisse moindre qu’en 2009, et contre laquelle la CABA doit désormais être partiellement protégée. Elle doit en effet intégrer un dispositif de garantie protecteur pour les Agglomérations ayant le plus développé la gestion intercom-munale des services publics.

Cependant, « les Collectivités territoriales s’étaient habituées à vivre avec des concours de l’Etat en constante augmentation. Au-jourd’hui, il va falloir travailler sur

des budgets contraints pendant plusieurs années ». D’autant plus que dans le dispositif se substi-tuant à la TP 2011, toute recette supplémentaire sera prélevée par un Fonds National de Garantie des Ressources. Les recettes de la Collectivité seront donc largement gelées.

Investir et

soutenir l’activité

« Depuis 2001, nous avons fait le choix de maîtriser nos charges de fonctionnement, en limitant no-tamment nos interventions dans le cadre strict de nos compé-tences, souligne Jacques Mézard. Cela nous permet chaque année de maintenir notre autofinance-ment à un niveau élevé, donc de pouvoir continuer à investir. Les équipements réalisés renforcent l’attractivité et les services, et

ces chantiers soutiennent l’acti-vité des entreprises locales. Nos orientations budgétaires montrent qu’une Collectivité peut gérer ses dépenses et poursuivre le déve-loppement de son territoire tout en maîtrisant la pression fiscale. »

Les investissements proposés sur le Budget 2010 portent principale-ment sur les domaines de la culture (ex. : Médiathèque), du logement (habitat éco-performant et acces-sion sociale à la propriété), du tou-risme ou encore du développement économique (zones d’activités,5e tranche du Pôle immobilier d’en-treprises).

Sur les budgets annexes, ils doi-vent permettre de poursuivre une gestion de qualité pour des ser-vices publics amenés à répondre à des normes techniques et en-vironnementales en constanteévolution.

ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES

Des finances saines pour poursuivre le développementLa rigueur de gestion des exercices précédents permet à la CABA d’aborder avec des finances saines une période de contraintesbudgétaires, et de continuer à investir pour le développement du Bassin d’Aurillac.

Les ressources qui remplacent la Taxe ProfessionnellePour remplacer la Taxe professionnelle que les entreprises ne payent plus depuis le 1er janvier 2010, l’Etat verse cette année une compensation relais aux Collectivités. En 2011, un nouveau système regroupera de nouvelles ressources mêlant impôt éco-nomique et taxes sur les ménages. Comme c’était le cas pour la Taxe professionnelle, la Communauté d’Agglomération ne perce-vra qu’une partie de ces ressources, les partageant avec d’autres strates territoriales.Le panier fiscal sera ainsi formé :

- d’une Contribution économique territoriale (CET) composée de la totalité de la Cotisation foncière des entreprises (CFE) et de 26,5% de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) perçue sur le territoire de la CABA ;- de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) dont la part revenant à la CABA diffère selon le type de pro-duction (100% sur l’éolien terrestre, 50% sur la production d’élec-tricité et les transformateurs électriques, deux tiers sur les stations radioélectriques) ;

- de produits issus de taxes sur les ménages, notamment la récupé-ration de la part départementale de la Taxe d’habitation, ainsi que des parts départementale et régionale de la taxe additionnelle sur le foncier non bâti ;- de Taxes sur les surfaces commerciales (TASCOM), perçues actuellement par l’Etat sur les établissements dont la surface de vente est supérieure à 400 m2 (ou de toute surface pour les en-seignes multi-établissements totalisant plus de 4 000 m2).

Les produits de fonctionnement (bleu) augmentent plus vite que les charges de fonctionnement (jaune), ce qui permet de dégager un niveau significatif d’autofinancement (orange).

Services à la personne

Appelez Hestia !

Vous avez une question sur les services à la personne ? Hestia, le Centre de ressources du Pays d’Aurillac, vous répond !

« Le secteur d’activité des services à la personne connaît une ex-pansion naturelle ; à côté des associations historiques, on assiste à une explosion de services, notamment d’entreprises, explique Alain Calmette, Président de l’Association pour le Développement du Pays d’Aurillac (ADEPA) et Vice-Président de la CABA chargé du Développement économique. Il est nécessaire de coordonner ce développement, pour l’accompagner et mieux faire coïncider l’offre et la demande. »

De cette volonté est né Hestia, Centre de ressources pour le déve-loppement des services à la personne sur le Pays d’Aurillac. Porté par l’ADEPA, c’est le fruit d’un large partenariat associant les inter-communalités de l’arrondissement, mais aussi la Direction départe-mentale du Travail et de l’Emploi, Cantal Expansion, et les acteurs historiques comme l’ADMR ou l’ASED (ex. ADAVEMIC). « Les ser-vices à la personnes sont l’exemple d’une problématique à laquelle il est intéressant d’apporter une réponse commune, souligne Alain Calmette. Ces services restent mal connus, que ce soit en termes d’offre ou de réglementation. Organisée, cette activité participera à l’attractivité de l’arrondissement d’Aurillac. »

Un accueil pour tous

Pour cela Hestia, qui tire son nom de la déesse grecque du foyer, accueille et informe aussi bien les personnes en recherche d’emploi que les particuliers recherchant un salarié, les créateurs d’entre-prises ou les professionnels.

Le Centre de ressources peut orienter vers une association ou une entreprise agréée, mettre en relation les demandeurs et les offreurs de services, conseiller sur le plan social ou fiscal… La porte d’entrée d’Hestia est un numéro vert : 0 800 20 10 15.

Garde de jour ou de nuit, aide aux personnes âgées ou handica-pées, aide aux devoirs, entretien de la maison, jardinage… : il existe 21 métiers ; dans le Cantal, 37 structures et plus de 4 000 per-sonnes travaillent dans ce champ d’activités. « Intégrant la mutation du service social au service de proximité, cette démarche peut faire émerger nombre d’emplois, non délocalisables », apprécie Florence Marty, Vice-Présidente de la CABA chargée de la Politique de la Ville et Responsable du Comité de pilotage d’Hestia.

Pour Paul Mourier, Préfet du Cantal, c’est « une œuvre utile, un service complémentaire offert aux habitants de l’arrondissement d’Aurillac dont j’espère qu’il pourra se généraliser à l’ensemble du département ». Expérimenté sur 15 mois, Hestia reçoit le concours financier de l’Europe (FEADER et Leader +) et de l’Etat.

HESTIATél : 0 800 20 10 15(appel gratuit depuis un poste fixe)

Economie

L’histoire de Cantal Reprographie a démarré en 1996, lorsque Henri Besse et Chantal Donadieu ont décidé de reprendre l’entreprise « Astorg Plan », spécialisée dans la reprographie de plans et appels d’offres. Quittant le passage Marinie à Aurillac, Cantal Reprographie s’installe quelques mois plus tard rue du Président Delzons.

En 1997, la SARL intègre à ses services une équipe de PAO. Elle se lance alors dans la reprographie noir et blanc et couleur et assure toutes sortes de finitions : plastification, pelliculage, reliures, brochage. La société compte alors4 personnes, élargie à 6 en 2000.

L’année suivante, le service reprographie de la FAL du Cantal et la SARL se regroupent. La structure se dote d’un Directeur Technique en la personne de Pascal Foucault, de-venu Gérant de Cantal Reprographie fin janvier 2010.

Un accompagement global

Nouvelle évolution en 2002 : Cantal Reprographie crée son atelier de communication. Véritable agence conseil en com-munication et stratégie, l’agence propose à ses clients un

accompagnement global, de la conception à l’impression en passant par l’internet, la création de stand, la réalisation d’objets publicitaires et identitaires (cf. encadré). Aujourd’hui 8 graphistes y travaillent pour donner vie à vos idées.

« Avec nos 40 machines d’impression et de finition, Cantal Reprographie se veut maître dans l’utilisation des procédés d’impression numérique. C’est-à-dire des tirages en petite ou moyenne quantité, et personnalisables, souligne Henri Besse, son fondateur. L’impression traditionnelle (offset) ne représente que 15% des activités que nous réalisons pour nos 4 000 clients à 90% cantaliens ». L’édition en petit et grand format sur support souple (papier, photo, bâche, tissu, vinyle, autocollant, etc.) et sur support rigide (dibond, pvc, aluminium, etc.) fait la force de l’atelier d’impression de Can-tal Reprographie.

« Nous venons de nous engager dans une démarche qua-lité (ISO 9001) et environnementale (ISO 14001), explique P. Foucault. Dans ce cadre, mais aussi pour développer notre stratégie d’entreprise et faciliter l’accès pour nos clients, nous avons décidé de recentrer sur un même site l’ensemble de nos activités, auparavant dispersées rue du

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VIE DES ENTREPRISES

Plus qu’une impression...En recentrant ses activités sur un même site, Cantal Reprographie entame un nouveau chapitre de son évolution, avec pour objectif le développement durable !

Les partenaires ont présenté « Hestia »

Pôle immobilierd’entreprises

Un nouvel étage

Pour répondre aux besoins des entre-prises, une 5e tranche de travaux pour l’agrandissement du Pôle immobilier d’entreprises est prête. Zoom sur une extension en hauteur !

Le Pôle immobilier d’entreprises situé au cœur du Parc d’Activités de Tronquières fait aujourd’hui le plein ! En effet,les 7 000 m2 de locaux mis en location par la Seba 15 sont quasiment tous occupés. Le nouvel immeuble de 2 000 m2 réalisé en 2008 à l’avant du premier bâtiment a ainsi été rapi-dement commercialisé.

Les entrées et sorties régulières d’entreprises permettent actuellement d’assurer l’accueil économique. Cependant« pour être en capacité de répondre aux nouvelles demandes, nous avions anticipé la préparation d’une 5e tranche d’exten-sion, explique Alain Calmette, Vice-Président de la CABA en charge du Développement économique et Maire d’Aurillac. Nous pouvons donc en lancer la réalisation. »

Après les procédures administratives et réglementaires dé-marrera la construction d’un deuxième étage sur le premier bâtiment en arc de cercle, à l’arrière duquel se greffent les3 structures en peigne. Ce troisième niveau va compléter l’offre existante d’environ 1 000 m2.

Sur 180 m2, les nouveaux locaux seront constitués de bu-reaux fixes classiques de 20 m2 pouvant accueillir entreprises en pépinière ou autres locataires. 550 m2 seront occupés par des bureaux modulables, du fait de l’utilisation de cloisons fa-cilement modifiables par tranche. Enfin sur l’aile du bâtiment, une troisième partie pourra être utilisée en « open-space ».

Une structure

en ossature bois

Les bureaux seront réalisés sur seulement deux tiers de l’arc de cercle, le troisième tiers étant réservé à une terrasse végé-talisée. Ce niveau supplémentaire sera constitué d’une struc-ture en ossature bois qui viendra se fixer sur le bâtiment déjà existant. Les travaux n’entraîneront donc aucun désagrément pour les entreprises déjà implantées au 1er étage, si ce n’est les quelques jours où les ouvriers vont percer pour assurer la connexion avec les différents réseaux (eau, électricité, té-léphonie).

Outre l’utilisation du bois, ce bâtiment basse consommation répondra aux normes d’économie d’énergie notamment grâce à une isolation renforcée. Un nouvel ascenseur va également être installé en position centrale au niveau du hall d’accueil. Enfin des places de stationnement supplémentaires seront matérialisées.

« Toujours avec le souci d’être en capacité de répondre au mieux aux besoins des entreprises, nous envisageons d’ores et déjà d’autres tranches pour un agrandissement ultérieur, avec l’objectif de porter à 12 000 m2 la surface globale du Pôle », conclut Alain Calmette.

EconomieAGGLOmag n°37

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président Delzons, Z.I de Lescudilliers et rue des Frères.» L’entreprise, qui a éga-lement ouvert des agences à Mauriac et Figeac, va s’installer courant avril dans les anciens locaux de la SOFRAP, rue de Marmiesse. « Bien sûr, nous conser-verons une agence en centre-ville pour le service aux étudiants, commerçants et particuliers (copie, reliures, etc). Elle sera située rue des Frères Charmes. »

Objectif :

développement

durable

Le nouveau site n’a pas été choisi par hasard. En effet, la structure répond aux critères de développement durable. Sur le toit du bâtiment seront apposés1 800 m2 de panneaux photovoltaïques. Le système de chauffage et de climatisa-tion répond aux nouvelles normes d’éco-nomie d’énergie.

En optimisant l’organisation de l’espace et des flux, les aménagements ont donné la part belle à l’accessibilité pour les per-sonnes handicapées, la traçabilité des travaux et produits, et le bien-être des 25 salariés. « Depuis plusieurs années déjà, nous utilisons des solutions d’im-pression grand format plus écologique et très récemment des encres au latex qui n’emploient aucun solvant. »

En ce qui concerne les déchets, tous vont être triés, recyclés ou évacués par des entreprises spécialisées. Une dé-marche que Cantal Reprographie par-tage en proposant par exemple la reprise gratuite pour recyclage d’anciennesbanderoles.

CANTAL SHOP : Un pari identitaire réussi

C’est forte de son expérience de stratégie et conseil en communication que l’équipe de Cantal Reprographie a décidé de se lancer un challenge original : créer une marque identitaire au Cantal. Les graphistes ont alors imaginé tous les produits, objets et textiles, des marques spécifiques « Cantal 100% » et « 15 Cantal ». Une boutique a même été ouverte

pour l’été 2009. « Au départ, nous avions loué le fond de commerce pour la saison touristique », ex-plique Pascal Foucault, Gérant de la SARL. Mais les clients ont apprécié et l’aventure a continué.Cantal Shop est de fil en aiguille devenue la boutique officiel du Fes-tival de Théâtre de Rue d’Aurillac mais aussi du Stade Aurillacois. Au-jourd’hui, l’agence en communica-tion travaille à la structuration et au développement de ces marques.

Du conseil et de la conception avec les infographistes...

... à l’impression numérique sur tout support.

Le visuel des nouveaux locaux, rue de Marmiesse (crédit : CantalReprographie)

Le projet d’extension en hauteur (crédit : SYCOMORE)

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Dossier

L’HABITAT ÉCO-PERFORMANT

Vive les économies d’énergie !

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Energies renouvelables et maîtrise de l’énergie sont aujourd’hui au cœur des problématiques de construction et de rénovation.Zoom sur la réglementation, les techniques et les initiatives en matière d’habitat éco-performant !

Solaire thermique ou photovoltaïque, chauffage bois, aéro- ou géothermie, isolation renforcée… : les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie sont définitivement passées du stade d’innovation à celui de techniques usuelles. L’idée cependant n’est pas nouvelle. « Le développement durable a commencé par une prise de conscience collective sur le coût de l’énergie. Pour les organismes HLM, nos missions d’intérêt général et sociétal nous ont conduit depuis longtemps à favoriser l’accès à un logement à loyer abordable, à permettre le parcours rési-dentiel et la mixité sociale en répondant à toutes les époques aux besoins de logements de qualité et pérennes », remarque Richard Bazelle, Directeur de l’Office Public de l’Habitat.

Respecter le confort et la santé des occupants, économiser les ressources, raisonner en coût global… : autant de déclinaisons du Développement durable qui pour Pascal Lacombe, Directeur de Polygone, « font partie des engagements essentiels d’un bailleur social. Le Cantal est d’ailleurs en avance en matière de construction ; à l’échelle interrégionale, nos dossiers sont souvent distingués parmi les premiers pour des démarches innovantes ».

Quand ils construisent, ces opérateurs intègrent déjà les pré-conisations techniques de la Réglementation thermique 2012 (RT2012). « Elle est calée sur le Bâtiment Basse Consom-mation ; soit dans le Cantal, pour une construction neuve de100 m2, une consommation pour la production d’eau chaude et le chauffage de 60 à 70 kwh par an et par mètre-carré, ex-plique Jean-François Duval, Conseiller de l’Espace Info Ener-gie. Par rapport à la RT2005 actuellement en vigueur, c’est une consommation divisée par deux ou trois. »

Logements d’avant 1974 :

des gisements d’économie

Les 30 millions de logements qui existent en France consom-ment en moyenne 250 kwh/an/m2, 400 kwh/an/m2 pour ceux construits avant 1974. « C’est sur la rénovation des construc-tions antérieures à 1974 que se trouve le gisement d’économies d’énergie le plus important », relève J.-F. Duval. Le Grenelle de l’Environnement a fixé comme objectif une réduction de 30% de la consommation d’énergie. Sur le bâti ancien, l’utilisation

des énergies renouvelables n’est pas toujours possible. Cepen-dant, « maîtriser l’énergie, c’est aussi économiser le chauffage par une bonne isolation, des fenêtres de qualité, un système de ventilation performant…, précise-t-il. Cette maîtrise passe aus-si par l’usage que chacun fait de son logement : consommation d’eau, d’électricité, performance des appareils ménagers… ».

200 contacts fin 2002 à l’Espace Info Energie, 1 800 pour l’an-née 2009 : la prise de conscience est effective. De leur côté, les professionnels font évoluer leurs techniques. « L’OPAH de Développement durable conduite par la CABA a constitué un levier pour promouvoir ces nouvelles techniques et proposer aux artisans et entreprises du bâtiment de se former », re-marque Alain Vérouil, Vice-Président chargé de l’Urbanisme. Chargé de l’animation de l’OPAH, le Pact Cantal leur a pro-posé des sessions sur l’installation des pompes à chaleur, l’enduit chaux/chanvre, l’étanchéité à l’air. Comme le souligne Jacques Mézard, Président de la CABA, « le développement de ces techniques et des énergies renouvelables est porteur de croissance et d’activité économique pour répondre aux en-jeux actuels ».

DossierZoom

Sur leS TechniqueS

Si l’utilisation des énergies renouvelables est placée sous les feux de la rampe, la maîtrise de l’énergie passe aussi par d’autres leviers sur lesquels intervenir, lors de la construction ou de la ré-novation d’une maison. Voici une synthèse des principales techniques utilisées.

Energiesrenouvelables

- le solaire thermique : panneaux pour la production d’eau chaude

- le solaire photovoltaïque : panneaux pour la production d’électricité revendue au réseau public

- chauffage bois : chaudière, poêle ou in-sert alimentés par des plaquettes ou des granulés

- pompe à chaleur par aérothermie (ré-cupérant les calories de l’air extérieur) ou par géothermie (récupérant les calories du sous-sol)

La maîtrisede l’énergie

- isolation de l’enveloppe : murs, plan-chers, toiture

- enduits chaux/chanvre : conserve l’iner-tie du bâtiment, laisse perspirer les murs (c’est-à-dire laisse circuler la vapeur d’eau)

- choix des menuiseries : double ou triple vitrage à isolation renforcée (faible émissi-vité + gaz rare)

- choix du système de ventilation : hygro-réglable (qui module le débit en fonction de l’humidité du logement) ou double-flux (l’air qui sort préchauffe l’air qui entre)

- installation de système d’économie d’eau : récupération d’eau, double-chasse pour les WC, embout « mousseur », ré-ducteur de pression.

Dans la construction neuve, il convient aussi de penser aux caractéristiques bioclimatiques de la maison : orientation au sud pour profiter des apports solaires passifs sans risquer la surchauffe l’été, compacité, positionnement des pièces de vie au sud et des pièces « de nuit » (ou de services) au nord. Aux habitants, ensuite, de veiller à leur consommation quotidienne !

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OPAH DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Redonner vie à un patrimoineRemettre en location 17 appartements économes en énergie et conserver un bâti médiéval :c’est le double enjeu des travaux qui débutent rue du Collège.

Ce sont deux petits immeubles rue du collège à Aurillac, juste avant le lycée Saint-Géraud et le collège Jeanne-de-la-Treilhe que beaucoup, sans doute, n’ont jamais remarqué. Pourtant, sur la façade du n°17, « les crépis ont été retirés fin 2008 pour en dégager les structures, explique Michel Le Fur, Conseiller spécialisé dans la restauration du bâti ancien, assistant technique des co-propriétaires. Sont apparues au 1er étage trois baies en ogive, dont le tracé a été conservé au deux tiers malgré le percement de baies rec-tangulaires au XIXe siècle. En partie supérieure, on trouve également les amorces de deux arcs en plein cintre, et l’on remarque aussi une baie ogivale donnant sur le petit passage... »

Ce sont des travaux particuliers qui débutent fin mars/début avril rue du Collège : la restau-ration d’un édifice médiéval datant du début de l’époque gothique au n°17, et d’un immeuble du XIXe siècle au n°15. L’enjeu est double : remettre en location 17 appartements conventionnés et économes en énergie réalisés dans le cadre de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) de Développement durable conduite par la CABA ; mais aussi permettre la conservation d’un patrimoine bâti, repéré dans le cadre de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP) mise en place par la Ville d’Aurillac.

Une restauration

sans rupture

Ainsi ont été recueillies « les prescriptions de l’Architecte des Bâtiments de France, notam-ment la réalisation de curetages pour supprimer deux appentis en béton et un petit bâtiment, et ainsi mettre en valeur les façades arrière, explique Michel Le Fur. La coursive en bois qui dessert l’étage à l’arrière du n°17 est très

représentative, à l’instar des immeubles avec balcons des bords de la Jordanne. » Sur cette cour, un ascenseur desservira les étages des deux immeubles. Les couvertures seront re-prises en tuile canal, la charpente existante

sera restaurée de même que les menuiseries et fermetures qui pourront l’être ; les autres menui-series seront restituées en bois en respectant l’époque initiale de réalisation. Sur la façade principale du n°17 seront remises en valeur les pierres en parement de petite taille et sans joint « qui contribuent à considérer ce bâtiment

comme exceptionnel, souligne Michel Le Fur. Les teintes des compléments ajoutés seront choisies pour affirmer la restauration sans créer de rupture trop forte ».

Utilisé pour cette rénovation, l’enduit à la chaux apportera aussi un bénéfice en terme de fonc-tionnement énergétique « car il laisse perspirer le bâti : il laisse circuler la vapeur d’eau, pré-cise Jean-François Duval, Chef de service au Pact Cantal qui suit l’animation de l’OPAH. Sur ce type de restauration en centre-ville, la per-formance passera par la maîtrise de l’énergie : bonne isolation thermique de l’enveloppe grâce à une isolation renforcée des murs en contact avec l’extérieur et les locaux non chauffés ; double-vitrage ; bonne ventilation ; chauffage par chaudières gaz à condensation individuelles ». Les travaux insisteront aussi sur l’étanchéité à l’air, l’isolation phonique, l’utilisation de produits de finition éco-labellisés.

L’opération d’un coût de 2 374 000 € TTC reçoit le soutien de l’Agence Nationale pour l’Amélio-ration de l’Habitat à hauteur de 594 320 €, de la CABA à hauteur 171 197 €. Réalisés par une dizaine d’entreprises, toutes de la région et pour certaines qualifiées « Monument historique », les travaux devraient s’achever en juillet 2011.

Avant 2008... Après la restauration

A l’arrière du n°17, une coursive rappelant les balcons de la Jordanne

Le retrait des crépis a fait apparaître des baies en ogive, explique Michel Le Fur

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Dossier

Une Maison à énergie positive ? « C’est le résultat d’un bilan : la maison consomme peu d’énergie, et elle la compense par une production d’électricité », explique Jérôme Lair, Directeur Recherche et Développe-ment chez Polygone. La Maison à éner-gie positive, c’est l’un des 10 pavillons en construction sur la ZAC Hélitas (Aurillac). Cette opération combinera plusieurs so-lutions innovantes (cf. Agglo mag n°36), pour laquelle la CABA apporte une aide de 250 000 €.

Une enveloppe

bien isolée

Première étape, « travailler sur la compa-cité, pour limiter les surfaces en contact avec l’extérieur, et sur l’orientation en disposant les pièces de vie au sud », détaille J. Lair. L’enveloppe est réalisé en agglo béton, un matériau traditionnel mais avec une isolation renforcée : 20 cm de panneaux de laine de verre posés à l’ex-térieur. Les double-vitrages argon sont traités « basse émissivité » pour limiter les déperditions, tout en bénéficiant des

apports solaires gratuits. Autre point cru-cial : l’étanchéité à l’air. « Dans le cadre d’une démarche qualité, nous avons réuni les entreprises pour repérer les risques de fuite : à la jonction entre le gros œuvre et les menuiseries ou les réseaux d’élec-tricité, de plomberie… », précise Pascal Lacombe, Directeur de Polygone.

Etape suivante : des équipements perfor-mants. Une ventilation double-flux sera alliée à un éco-générateur : une chaudière gaz à condensation, dont les calories non récupérées par le principe de condensa-tion serviront à produire de l’électricité pour le pavillon. « Il n’y a que 150 éco-générateurs disponibles en France pour 2010 », relève J. Lair. 4 m2 de panneaux solaires couvriront plus de 70% des be-soins en eau chaude.

Enfin, sur le toit du garage, 20 m2 de panneaux photovoltaïques produiront plus de 3 000 kwh par an, soit plus que la consommation moyenne du logement pour une famille de 4 personnes. « Les lo-gements seront instrumentés pour contrô-ler la consommation qui doit être 3 fois inférieure à celle d’un logement ordinaire, conclut P. Lacombe.

Tout au long du chantier, nous organi-serons également des visites pour les maîtres d’œuvres, les bailleurs sociaux, peut-être des écoles.»

L’ExPÉRIENCE DE POLyGONE

Une Maison à énergie positive

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« La première réglementation ther-mique de 1974 (RT1974) puis la RT1988 ont entraîné des améliora-tions sur l’isolation et la ventilation des bâtiments neufs. Néanmoins, le chauffage ne représentait pas alors une charge trop importante pour les ménages. C’est en 2000 que la Réglementation a fait émerger un raisonnement en quittance globale (loyer + charges), en s’appuyant sur l’utilisation rationnelle de l’énergie. »Aujourd’hui, remarque Richard Ba-zelle, Directeur de l’Office Public de l’Habitat (OPH) du Cantal, toutes les opérations de l’Office en cours d’étude essaient de répondre à la RT2012.

En tant que constructeur et ges-tionnaire de logements avec des responsabilités sociétales, l’OPH

conduit une démarche globale. « La première étape réside dans le choix du terrain et/ou du bâti en intégrant la qualité de l’environne-ment, la proximité des services et des équipements… La 2e étape est le recueil des besoins de nos parte-naires, élus et techniciens, des as-sociations, de nos locataires, allié à notre connaissance sur la demande. La 3e étape, celle de la synthèse, fait émerger les niveaux de perfor-mance à atteindre. »

Un réseau

de chaleur bois

Depuis quelques années, l’OPH va au delà des préconisations régle-mentaires en privilégiant l’isolation complémentaire de l’enveloppe et

la performance des équipements de chauffage et de production d’eau chaude. Des techniques utilisées pour la construction, mais aussi pour la rénovation. Ainsi, à Arpajon-sur-Cère, la construction de 2 im-meubles de 64 logements à proximi-

té de la cité du Pont (52 logements) a permis de créer une chaufferie bois avec un réseau de chaleur, en utilisant les savoir-faire locaux, pour alimenter l’ensemble des 116 loge-ments. Les nouveaux bâtiments ont été équipés de panneaux solaires

pour la production d’eau chaude soit globalement une économie de 30 e/mois pour les locataires. « Par ailleurs, sur notre patrimoine, nous terminons une campagne de rem-placement de nos chaudières par des chaudières à condensation. »

« En 2012, la maîtrise du chauffage sera effective ; l’attention devra por-ter sur l’eau, l’électricité : tous les postes liés à l’usage du logement, souligne Richard Bazelle. C’est notamment pour cela que nous avons recruté une Conseillère en économie sociale et familiale, pour travailler avec nos locataires sur le budget familial. » De même, dans le cadre de formations des agents de proximité, une attention particulière est portée sur les conseils utiles au quotidien.

OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT DU CANTAL

Répondre aux nouveaux besoins

Le patrimoineéquipé à 10%

Sur la plaine de Carbonat (Arpajon-sur-Cère), 38 pavillons individuels et un bâtiment collectif de 12 logements en construction seront équipés de capteurs solaires pour l’eau chaude sanitaire, de chaudières individuelles à condensation au gaz naturel, de systèmes d’économie d’eau…

Depuis fin 2006, plus de 400 pavillons neufs ont ainsi été équipés, soit 10% du patrimoine locatif. Polygone travaille également sur la construction de logements collectifs basse consommation et à énergie positive, ainsi que sur la réalisation d’un éco-quartier à Onet-le-Château (12).

Engagé sur des labels de performance énergé-tique depuis 1996, Polygone profite des rénova-tions pour améliorer l’isolation de l’enveloppe, généraliser le chauffage au gaz et réviser la ven-tilation. Le bailleur conduit également auprès de ses locataires des opérations de sensibilisation à l’usage du logement.

Elle consomme peu et produit plus d’énergie encore : sur la ZAC Hélitas, le pavillon n°10 cacheune maison… à énergie positive. Comment ça marche ?

Qualité environnementale et sociale, techniques performantes, maîtrise des charges : l’Office Public de l’Habitat conduit une démarche globale.

La cité du Pont à Arpajon-sur-Cère

1re pierre d’un lotissement à Arpajon

« Nous sommes dans une commune ru-rale où des citadins viennent habiter. La Charte est une façon de les informer sur la vie à la campagne, sur notre activité quo-tidienne. » Cette démarche d’accueil pré-sentée par Jean-Louis Magne, agriculteur

à Ytrac, est concrétisée par une « Charte de bon voisinage » éditée à l’automne 2009 par la Commission Agriculture et le Comité consultatif des agriculteurs de la Commune.« Comme il n’y a pas d’agriculteur au sein du Conseil municipal, nous avons créé un Comité

consultatif des agriculteurs », explique Didier Le Boulc’h, Adjoint au Maire d’Ytrac. Réunis-sant 5 à 6 fois par an 7 élus et 8 agriculteurs, ce Comité a choisi comme première action la mise en place de la Charte. Si la démarche est nouvelle en Auvergne, « des actions similaires existent dans le Gers ou le Tarn-et-Garonne, précisent Pierre Lavergne, Conseiller munici-pal, et Jean-Pierre Dauzet, agriculteur. Nous les avons adaptées à l’agriculture d’ici, fondée sur l’élevage ».

Un cadre

de bonne conduite

Préparée en concertation avec la Chambre d’Agriculture, « la Charte explique les obliga-tions liées à nos travaux ; quand nous ensi-lons la nuit, les tracteurs font du bruit, mais nous n’avons pas le choix, ajoutent Jean-

Yves Salset et Jean-Louis Magne. Autres points importants : respecter les cultures et les animaux, ou promener son chien en laisse… » A destination des agriculteurs, « la Charte préconise d’être vigilant par rapport aux gênes occasionnées, mais aussi sur l’intégration paysagère de la ferme, détaille D. Le Boulc’h. Globalement, elle n’a pas de caractère obligatoire, mais c’est un cadre de bonne conduite ».

Tiré à 3 000 exemplaires, le dépliant a été dis-tribué dans toutes les boîtes à lettres ; il est également joint à chaque nouveau permis de construire. Quant au Comité consultatif des agriculteurs, il planche désormais sur la pro-blématique des chemins ruraux. Egalement dans ses projets : l’organisation d’une journée Fermes ouvertes, ou la remise en route d’un Comice agricole de la race Salers.

Communes

« Etre âgé, c’est avant tout être présent. L’être humain conserve tous ses droits, en particulier celui de vivre dans la dignité. La place grandissante des personnes âgées dans la société correspond à un enjeu majeur. Nous avons souhaité y répondre le mieux possible. » Les propos de Jean-Pierre Picard, Maire de Reilhac, lors de l’inauguration de la résidence « Les Prés verts », le 16 janvier dernier, résument bien l’esprit dans lequel a été conçu cet établissement.

Située à deux pas du bourg, la Mai-son de retraite a « été intégrée à sa vie et à sa forme », a expliqué le Maire. Entre l’école et le nouveau lo-tissement s’étendent aujourd’hui les 4 ailes pavillonnaires de plain-pied, dont une terrasse offre une vue im-prenable sur le terrain de football !

Lignes douces, couleurs distinctives, espace « petit-déjeuner » près de la chambre, salles de lecture, de jeux, de télévision, parc… : Les Prés verts « portent un véritable projet de vie »,

a relevé Daniel Marot, l’architecte.« Tout en apportant une réponse aux familles, ce projet fait franchir une nouvelle étape dans la concep-tion de ces établissements », a ap-précié Vincent Descœur, Président du Conseil Général et Député. Gé-rée par « Les Cités cantaliennes de l’Automne », la Maison de retraite a ouvert ses portes en septembre 2009 et permis la création d’une cinquantaine d’emplois. Sur les68 places existantes, 24 lits ont été prévus pour des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Structurer

le territoire

Cette résidence représente aussi « le triomphe de la volonté pour un dossier initié voici 16 ans, et celui du travail intercommunal, a souli-gné Jacques Mézard, Président de la CABA et Sénateur. Cet exemple et celui du Centre omnisports à Naucelles montrent qu’avec une réflexion partagée, chaque com-

mune peut accueillir un équipe-ment structurant qui irrigue tout un territoire ».

En effet le projet conduit par Jean-Pierre Picard et Jacques Marka-rian, Conseiller général, a fédéré 10 communes : Ayrens, Crandelles, Freix-Anglards, Jussac, Laroque-vieille, Marmanhac, Naucelles, Saint-Cernin, Teissières-de-Cor-net, Tournemire. Sa réalisation d’un coût global de 7,6 M€ TTC a reçu le soutien de l’Etat, du Conseil Ré-

gional et de l’ADEME, du Conseil Général, de la CABA et de la ré-serve parlementaire. « La prise en charge des personnes âgées est un devoir d’humanité et de solidarité, a conclut Alain Marleix, Secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux Collectivi-tés territoriales. Notre département présente un bon taux d’équipement mais il reste toujours des efforts à faire dans un secteur qui est aussi créateur d’emplois. »

REILHAC

Vivre « dans sa maison »

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AGGLOmag n°37

www.caba.frMars 2010

Intégrée à la forme et à l’activité du bourg : comme une vraie maison, la résidence « Les Prés verts » veut proposer à ses résidentsun projet de vie.

yTRAC

Accueillir et informerExpliquer l’activité des agriculteurs, apporter des recommandations pour un bon voisinage : c’est le but de la Charte mise en place à Ytrac.

Inauguration le 16 janvier par les partenaires de cette réalisation Les personnalités ont visité une maison de retraite qui privilégie l’espace

P. Lavergne, D. Le Boulc’h, J.-Y. Salset, J.-P. Dauzet, J.-L. Magne

en bref

AurillacUne demi-heure d’évasion

Un Musée et un Conservatoire de Mu-sique et de Danse sur un même site… Pourquoi ne pas proposer une animation « poly-artistique » ? C’est la belle ini-tiative du Musée d’Art et d’Archéologie et de l’Ecole Nationale de Musique et de Danse d’Aurillac, voisins au sein du Centre Pierre-Mendès-France.

Début 2010, ils ont lancé le principe de rendez-vous commun, une demi-heure d’évasion mêlant découverte des collec-tions du Musée au rythme des danseurs et musiciens du Conservatoire. Les deux prochaines pauses « Midi Musique et Danse » sont programmées : mercredi7 avril, dans l’exposition « Rock this town, Hibernarock » aux Ecuries ; mercredi9 juin, dans les collections du Musée. L’animation est proposée de 13 h à 13h30, elle est gratuite et ouverte à tous. Avis aux amateurs !

Arpajon-sur-Cère50 logements en construction

C’est à Cols, tout près de Carbonat, que Roger Destannes, Maire d’Arpa-jon-sur-Cère, Jacques Mézard, Pré-sident de la CABA et Sénateur, Alain Calmette, Maire d’Aurillac, Pierre-Jean Flauraud et Pascal Lacombe, Président et Directeur de Polygone, ont posé le12 février la première pierre d’un lotisse-ment de 50 logements locatifs. Dans un site agréable sont en cours de construc-tion 38 pavillons individuels de type IV(85 m2), accessibles aux Personnes à Mobilité réduite, avec des aménagements intégrant des systèmes de maîtrise de l’énergie (cf. p. 15). 12 logements de type II et III (45 m2 et 60 m2) seront proposés au sein d’un petit bâtiment collectif, d’une hauteur d’un étage, avec jardin pour les appartements en rez-de-chaussée. Les 50 logements, qui feront passer de 280 à 330 le nombre de logements sociaux sur la Commune, devraient accueillir leurs locataires au printemps 2011.

Saint-Pauldes-Landes

Lire et faire lire

La Médiathèque « La Grange » propose depuis le 10 mars un nouveau rendez-vous à ses lecteurs de 3 à 11 ans : « La Grange à histoires ». Un mercredi sur deux, Jeannine Teissèdre, bénévole du réseau « Lire et faire lire », accueille à 16h30 les plus jeunes et à 17 h leurs aînés pour leur lire des histoires adap-tées à leur âge… et à leurs envies !

Cette animation gratuite est ouverte à tous. Au delà du plaisir de lire, c’est l’oc-casion idéale pour faire découvrir aux plus jeunes l’espace Jeunesse de la Mé-diathèque saint-pauloise où les attendent livres, jeux, DVD, CD et magazines.

Prochain rendez-vous le 7 avril !

CommunesAGGLOmag n°37

17 www.caba.frMars 2010

GIOU DE MAMOU

Une enceinte scolaire recentréeA la rentrée prochaine, un nouveau bâtiment accueillera la cantine, une classe et une salle de motricité au sein d’une enceinte scolaire sécurisée.

Avec un nouveau bâtiment de 400 m2, l’école de Giou-de-Mamou s’est do-tée d’une nouvelle structure indispensable pour répondre à l’augmentation des effectifs et surtout pour regrouper l’ensemble des classes et la can-tine au sein d’une même enceinte scolaire. « Jusqu’à présent, les élèvesdevaient longer la route départementale pour se rendre à la cantine ; ce n’était pas du tout sécurisant. A la rentrée prochaine, ils passeront le por-tail de l’école le matin et n’en ressortiront que le soir. En outre, grâce à ces locaux supplémentaires, nous pourrons rappatrier au sein de l’école la classe actuellement installée au dessus de la Mairie. Tous les élèves seront ainsi regroupés sur un même site », explique Gabriel Peyronnet, le Maire.

Conçu par le cabinet d’architecte Veley et Soulié, le nouveau bâtiment comprend deux étages. Au rez-de-chaussée, une salle de classe et une salle de motricité de 70 m2 chacune accueilleront les enfants. A l’étage, on dispose d’une salle à manger de 100 m2 et d’une cuisine de 60 m2.« Un plan de travail tout équipé, une légumerie, un espace froid et un local vestiaire et sanitaire complètent l’installation », précise le Maire. A l’arrière, une plate-forme permet l’accès pour les personnes à mobilité réduite de-puis la voie communale, ainsi que l’approvisionnement de la cantine et l’issue de secours de la salle de restaurant.

2 000 m2 pour s’amuser

Après la mise hors d’air et d’eau du nouveau bâtiment mi-octobre 2009, plusieurs corps de métiers ont œuvré sur le chantier : électriciens, pla-quistes, plombiers... Aujourd’hui ils laissent leur place aux carreleurs, peintres, etc. pour les finitions. Dans le même temps va être réalisé le cré-pis extérieur. A l’arrivée des beaux jours, des aires de jeux vont également être aménagées autour du nouveau bâtiment.

« Nous allons réaliser un bac à sable et un plateau stabilisé en goudron pour marquer un terrain de sport. Sur l’extension construite en 2004 sera aussi posé un panneau de basket. Des zones arborées embelliront le tout. Bien sûr les jeux pour les petits resteront en place », souligne G. Peyronnet. Au total, la cour atteindra 2 000 m2 : un véritable espace de loisirs et d’éveil pour les enfants !

Devant la future entrée principale de l’école, « car tout le monde rentrera et sortira par le bas de la cour » relève le Maire, des places pour le stationne-ment d’un bus et pour les véhicules des personnes à mobilité réduite vont être matérialisées. Ce chantier d’un coût total estimé à 548 000 € HT a bénéficié de 55% d’aides de l’Etat, du Conseil Général et de la réserve parlementaire. L’espace de l’ancienne cantine sera quant à lui aménagé en logement.

Cadastre, Système d’Informations Géogra-phiques (SIG), ces termes souvent utilisés par les professionnels n’auront bientôt plus de secret pour vous. En effet, du 24 au 30 mai, la Mairie d’Ayrens, l’Association des Marchés et Animation Communale (AMAC) et les étu-diants de l’école d’Experts Géomètres du Mans (ESGT) vous invitent à participer à la Manifestation « Cartographie et Méridienne »*.

Situé au croisement du 45e parallèle et de la « Méridienne verte », Ayrens est depuis4 ans le berceau de cet événement. L’édition 2010 présentera les nouveaux sytèmes d’in-formations géographiques. Démonstrations, ateliers, conférences, expositions, animations

scolaires... : il y en aura pour tous les goûts, de l’amateur aux professionnels ! Le week-end, des ateliers sur les appareils de mesure, le SIG et l’évolution des paysages seront animés par les étudiants. Les samedi et dimanche, un stage d’initiation à la lecture de carte sera pro-posé par le CPIE à Jussac et Ayrens. Histoire de mettre en pratique ses qualités d’orienta-tion, une randonnée aura lieu le dimanche ! La troupe Faydits d’Oc proposera un atelier de frappe de monnaie et d’archerie. Une or-tho-photo de la France de 10 m x 10 m et des ouvrages spécialisés pourront être consultés à la salle polyvalente. Enfin, tout au long de la semaine, des ateliers multimédia seront mis en place dans le Bus.net de la CABA.

Dans le cadre de cet évènementiel, la Muni-cipalité et l’AMAC en partenariat avec l’ESGT souhaite mettre en place des parcours d’orien-tation utilisables toute l’année. Un espace de jeux de 11 940 m2 a ainsi été déterminé : il comprendrait la salle polyvalente, l’ancien camping et le terrain de sport. Des possibilités d’extension ont déjà été étudiées. Ces projets complètent ainsi la volonté de création, au ni-veau national, d’un chemin de grande randon-née qui suivrait la « Méridienne Verte ».

Rens : 04 71 46 40 60 ou 04 71 46 34 04

* La Manifestation « Cartographie et Méridienne » est organisée en partena-

riat avec la CABA, les municipalités de Jussac et de Saint-Paul-des-Landes,

la Médiathèque communautaire et le cabinet de Géomètres Claveyrolles et

Coudon. Elle est soutenue par l’ordre des Géomètres Experts, le Conseil Ré-

gional, le Conseil Général et les Archives départementales.

AyRENS

Cadastre, SIG et paysages...Du 24 au 30 mai, les étudiants de l’école d’Experts Géomètres du Mans feront découvrir à tous les notions de « Cadastre, SIG et paysages » lors de la manifestation « Cartographie et Méridienne ».

Prisme

JACQUES DUTRONC

Le Prisme se pique d’un artiste inclassable

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17 ans d’absence sur scène et une tournée… qui passe par Aurillac ! L’inclassable Jacques Dutronc a installé son fauteuil et ses guitares au Prisme, l’espace d’un soir.

« 700 millions de Chinois… et moi, et moi, et moi… » : la population de l’Empire du Milieu a dépassé depuis long-temps le milliard d’habitants, mais le tube de l’été 1966 n’a pas pris une ride. Non seulement le décalage ironique entre les problèmes planétaires et l’égocentrisme du quo-tidien n’a guère évolué (ou alors pour s’amplifier !), mais

en outre cette ironie est devenue la marque de fabrique de l’interprète de la chanson ! De « L’Opportuniste » à « Madame la République » en passant par « Merde in France », Jacques Dutronc surligne avec le sourire les travers petits et grands d’une société embourgeoisée au sein de laquelle il n’oublie pas de se compter.

Sur le ton

d’une conversation

Autodérision, sympathique provocation, simplici-té : c’est tel qu’en lui-même que l’idole (malgré lui…) est venu à la rencontre de son public,

2 200 personnes rassemblées au Prisme, le 13 février dernier. Sur le décor noir,

seuls quelques immenses rétroviseurs mobiles apportent une touche lumi-

neuse, ludique… et rétro ! Sur la gauche un fauteuil de cuir, sur

lequel Dutronc apparaît, sortant de l’affiche

de la tour-

née. L’artiste établit une connivence immédiate avec ses fans de tous âges, déroulant un spectacle très travaillé mais placé sur le ton d’une conversation conviviale, avec quelques mots entre chacun de ses succès.

Contradiction entre une nonchalance voulue et un tour bien réglé ? Plutôt la volonté de ne pas se laisser en-fermer dans un genre, ou de les embrasser au gré de ses envies. Accompagné de musiciens exceptionnels qui jouent avec les plus grands (Jannick Top à la basse, Fred Chapellier à la guitare électrique), le début du spectacle est rock, de la « Fille du Père Noël » à « On nous cache tout, on nous dit rien ». Puis arrive le Dutronc poète et séducteur, celui du « Petit Jardin » et du « Gentleman Cambrioleur », celui qui l’espace d’un soir « aime les filles… d’Aurillac » !

Décidément, comme les chansons, la voix n’a pas pris une ride, le vibrato est intact. Le final éclatera en caba-ret festif et piquant de « Cactus », auquel il convie Betty Boop, un étonnant danseur de claquettes, et toute une salle debout, sous le charme d’accueillir à Aurillac un tel artiste.

Un petit coup de « Et moi, et moi, et moi » accompagné d’une guitare sèche… : la boucle est bouclée.

Il a l’art et la manière de charmer les belles demoiselles :le 8 juin prochain, Christophe Maé vous rendra Dingue Dingue Dingue. La scène c’est sa Terre et c’est comme à la maison qu’il partagera son paradis avec le public. Nature, spontané, généreux et sincère, le phénomène de la chanson française né à Carpentras en 1975 trace sa route avec brio.

C’est le triomphe du « Roi Soleil » dans lequel il inter-prétait Monsieur, le frère du Roi, qui l’a propulsé sur le devant de la scène. Avec un premier album vendu à plus1,5 millions d’exemplaires, Christophe Maé a rassemblé près d’1 million de spectateurs sur sa précédente tournée.

Il a également été récompensé par les plus grands prix :Victoire de la Musique en 2008, World Music Awards mais aussi cinq NRJ Music Awards dont « Artiste mascu-lin de l’année » en 2009. Johnny Hallyday lui a même fait

l’honneur de le choisir pour assurer la première partie de sa tournée des stades l’été dernier.

Un succès phénoménal

Les places pour le concert de Christophe Maé au Prisme se sont toutes vendues en trois semaines... Un enthou-siasme à l’image du succès phénoménal que rencontre partout l’artiste dont le nouvel album est sorti le 22 mars chez Warner. Pour cet opus, il a fait appel à plusieurs au-teurs dont Boris Bergman, parolier entre autres d’Alain Bashung et de Diam’s. Sur scène dans un décor épous-toufflant, accompagné de sa guitare fétiche et de son harmonica, Christophe reprendra tous ses succès pour le plus grand plaisir de ses fans.

Christophe Maé : mardi 8 juin, 20 h

CHRISTOPHE MAÉ

3 300 personnes pour un événementEvènement ! C’est en beauté que la 3e saison du Prisme va s’achever le 8 juin prochain

avec la venue exceptionnelle de Christophe Maé.

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Rendez-vous

Marc LavoineMardi 6 avril, 20 hAssis non numérotéLe crooner à la voix de velours signe son grand re-tour sur la scène musicale française, à l’occasion de la sortie de son opus « LA 75 ». Après le succès des « Duos de Marc », l’artiste est reparti en studio pour

confectionner ce nouvel album, fruit de sa collaboration avec Keren Ann, Julien Clerc... Un album dont il signe tous les textes pour le plus grand bonheur de son public. A vite découvrir sur scène !

Nicolas Canteloup« 2ème couche »(COMPLET)

Mercredi 19 mai, 20h30Assis numérotéUne nouvelle fois, le spectacle de Nicolas Canteloup

affiche « Complet » seulement quelques semaines après la mise en vente. Cette année, l’humoriste en rajoute une 2e couche en proposant un nouveau spectacle et de nouveaux personnages ! L’imitateur préféré des Français s’en donnera à cœur joie, pour le plus grand bonheur de ses fans !

Celtic LegendMercredi 27 octobre, 20h30Assis numérotéA l’occasion de son 10e anniversaire, Celtic Le-gends fait peau neuve et vous propose un tout nou-veau spectacle. Nouveau chorégraphe, nouveaux tableaux et décors, costumes et musiques, show

lumière inédit... La troupe de Celtic Legends a souhaité venir rendre hommage à son public français qui, depuis le départ, s’est montré extrêmement ouvert et réceptifà la culture celtique.

Age tendre (Saison 5)Vendredi 4 février 201114h30 et 20h15Assis numérotéLes artistes d’Age Tendre et Tête de Bois édition 2010 ont réuni près de 5 000 spectateurs au Prisme en février. Originaire du Cantal, la chanteuse Sheila

était ravie de retrouver le berceau de son enfance. Forte de ce succès confirmé, la tournée des idoles des années yé-yé revient le 4 février 2011 !

RENsEiGNEMENTsET RésERVATiON

Aurillac DéveloppementCentre de Congrès1 bis, place des Carmes 15000 Aurillacwww.aurillaccongres.comTél. : 04 71 46 86 58

Retrouvez plus d’infos et l’intégralité des photos des concerts sur le site :www.caba.fr

Le Prisme est également en ligne sur facebook :www.facebook.com/leprisme

CÉSAR, FANNy, MARIUS

Rencontre avec Francis HusterMardi 16 mars, quelques minutes avant les trois coups, Francis Huster, Metteur en scène et interprète de Panisse, a partagé avec nous sa passion pour le Théâtre.

« Fanny et Marius se sont les Ro-méo et Juliette de Marseille. Il n’y a pas de plus belle histoire d’amour sur la Canebière », raconte Francis Huster, Metteur en scène et inter-prète de la Pièce « César, Fanny, Marius ». « Ce projet date des années 70. Avec Jacques Weber, nous devions la jouer avec Daniel Darès et Hélena Bossis du Théâtre Antoine... Puis le projet n’a pu se concrétiser. Nous avons alors atten-du d’avoir la cinquantaine passée pour reprendre ce rôle ! »

« L’histoire de Pagnol est incroyable et révolutionnaire pour l’époque... Imaginez : cette jeune beur amou-reuse du fils du bistro, qui tombe en-ceinte quant il part en mer, et qui se voit contrainte d’épouser un homme riche et plus âgé. » Pour interprétrer ces rôles mythiques, Francis Huster a fait appel à des « monstres sa-crés ». « Aujourd’hui, aucun autre acteur n’est capable de faire ça, dit-il fièrement en parlant de ses cama-rades. Sur scène pendant 3 heures, Lisa Masker, qui a les mêmes ori-gines que son personnage, apporte une rage, une émotion et une force incroyable à Fanny. Arnaud Charrin est, tel Marius, tout en mouvement et en douceur. Charlotte Kady re-présentant Honorine, la mère de Fanny, offre une humanité et une sincérité sans faille au personnage. Enfin, il y a César, ce Cyrano de Bergerac du XXe siècle !

Aujourd’hui il n’aurait pas pu être incarné par quelqu’un d’autre que Jacques Weber. Jacques a cette générosité de jeu, ce charisme inouï, cette résonance qui fait de lui un homme sorti de l’époque de la pièce. Quant à moi, je ne me serais jamais vu dans le rôle de Panisse... Mais les besoins du casting ont fait que... ! » dit-il en souriant.

Jouer au service

du texte

Dans des décors incroyables repré-sentant le Bar de la Marine, le jeu des artistes est sublimé : « Sur scène, les acteurs donnent tout, ils rient, ils pleurent, ils vivent chaque mo-ment au service du texte. Pour moi être acteur, c’est aussi permettre à l’autre d’être le meilleur. Pour cela, il faut être une véritable troupe. Je regrette que 80% du Théâtre

actuel soient des One Man Show »,précise le metteur en scène.

L’homme revendique que la France, la vraie, c’est celle de Marcel Pa-gnol avec ses différentes couleurs et sensibilités. « C’est cette union et cette cohésion qui font sa force ». Il en va de même au Théâtre. « C’est un peu comme le football :intrinsèquement chacun est très bon, mais s’il n’y a pas d’esprit d’équipe, cela ne fonctionne pas ! »Ainsi le rêve de Francis Huster se-rait que « trois ou quatre troupes de Théâtre parcourent le territoire pour jouer ces dialogues sublimes que sont les Pagnol, les Molière, les Beaumarchais. Car en France, nous avons des textes puissants que l’on ne retrouve nulle partailleurs. Dans César Fanny Marius, le public passe du rire aux larmes en 20 secondes : c’est vraiment magique ! »

19 Mars 2010

PrismeAGGLOmag n°37

20 www.caba.frMars 2010

MédiathèqueAGGLOmag n°37

HEURE DU CONTE

Programme de printempsLa Section Jeunesse de la Médiathèque communautaire propose de nouveaux rendez-vous « Heure du Conte » aux enfants ! Les 3-8 ans sont attendus dans les locaux temporaires de la Médiathèque à l’ENILV, deux mercredis par mois à 16 h. Voici le programme de printemps pour cette animation gratuite et ouverte à tous.

Avril :Un mouton peut en cacher un autre...

Mercredi 28 avril- Pour les 3/6 ans : « Russell le mouton », de Rob Scotton (Nathan).Ce soir, Russell a beau se tourner, se retourner, impossible de s’en-dormir ! Quelle solution va-t-il bien pouvoir trouver pour ne pas passer une nuit blanche ?- Pour les 4/8 ans : « Lou, la brebis » de Karin Serres, illustré par Hervé Le Goff (Flammarion). Il est parfois bien difficile d’assumer son prénom, et Lou la brebis en sait quelque chose : aucun des autres moutons ne veut jouer avec elle. Mais pourrez-vous deviner qui deviendra son ami ?

Mai : Des enfants terribles !

Mercredi 12 mai - Pour les 3/6 ans : « Le Jour du gâteau », de Alan Mets (Ecole des loisirs).Chaque mercredi, Jean passe devant une fenêtre sur laquelle refroidit un beau gâteau. Mais la dame qui surveille le gâteau ressemble à une sorcière. Ce mercredi, Jean et son copain Pierre décident, malgré leur peur, de le voler...- Pour les 5/8 ans : « Le Voleur de doudous », de Alan Mets (Ecole des loisirs).La nuit, sans bruit, le voleur de doudous entre dans les maisons pour voler les doudous préférés des enfants. Et il les emporte chez lui pour les vendre aux sorcières qui habitent son pays, car (vous ne le savez sûrement pas) les sorcières adorent la soupe au doudou. Mais cette nuit, c’est MON doudou que le voleur a pris ! Soyez sûrs que je ne vais pas le laisser faire !

Mercredi 26 mai- Pour les 3/6 ans : « Dormir, moi ? Jamais ! », écrit et illustré par Vin-cent Bourgeau (Ecole des loisirs).Cet enfant est un Roi, mais chaque soir, comme beaucoup d’autres enfants, il refuse d’aller se coucher. Pour lui l’heure du coucher se transforme en bataille et son château est assiégé...

- Pour les 5/8 ans : « Le Fils de Cardamome », de Stéphane Frattini, illustré par Frédéric Pillot (Milan).Cardamome la sorcière va avoir un bébé. Plus incroyable encore, le papa n’est qu’un simple fermier ! En apprenant la nouvelle, la reine des sorcières entre dans une fureur noire : « S’il a le moindre pouvoir magique, gronde-t-elle, il faudra jeter cet enfant au dragon ! ».

a pageS

ouverTeS

Maylis De Kérangal,par Bruno Marchand

La lecture publique « A pages ouvertes » des 19, 20 et 21 mai prochains met à l’honneur l’auteure Maylis De Kérangal. Née en 1967, cette jeune auteure a été éditrice pour les édi-tions du Baron Perché et a longtemps travaillé avec Pierre Marchand aux Guides Gallimard puis au département Jeunesse. Aux éditions Verticales, elle est l’auteure de deux romans, « Je marche sous un ciel de traîne » (2000) et « La Vie voyageuse » (2003), ainsi que d’un recueil très remarqué : « Ni fleurs ni cou-ronnes » (2006) dont l’une des nouvelles a été adaptée au cinéma (Eaux troubles, court métrage, 2008).

Son dernier roman « Corniche Kennedy » publié à la rentrée 2008 a été unanimement salué par la presse et le grand public. Il s’est d’ailleurs retrouvé dans la sélection de nom-breux prix (Médicis, Femina, Wepler, France Culture/Télérama, prix Murat). C’est autour de ce texte que s’articulera la lecture de Bruno Marchand. Nous plongerons dans un monde marginal où des adolescents côtoient l’éternité en se jetant du haut d’une corniche. Défiant leur propre peur, ils font de ces plon-geons de haut vol une sorte de rite initiatique. D’une écriture syncopée, directe et sans fio-ritures dont elle seule a le secret, Maylis De Kérangal décrit ses personnages en deux ou trois touches. L’ auteure possède en outre cet art de rester sur un fil, entre accélérations et ralentissements, entre psychologie et action, entre paradis et enfer. Les failles et les ten-tations adolescentes s’expriment sur ce terri-toire de quelques centimètres qui a pour eux valeur d’infini. Un bon moment de partage en perspective. Bruno Marchand trouvera sans nul doute dans ce roman un terrain où expri-mer toute sa tonicité et son jeu de comédien.

Organisée par la Médiathèque Communau-taire en partenariat avec le Théâtre de la Ville d’Aurillac dans le cadre des Lectures« A pages ouvertes » de la Saison culturelle, cette animation est gratuite et ouverte à tous.

Maylis De Kérangallue par Bruno Marchand• Mercredi 19 mai, 18h30,Théâtre d’Aurillac• Jeudi 20 mai, 18h30,Médiathèque d’Arpajon-sur-Cère• Vendredi 21 mai, 18h30,Médiathèque de Saint-Paul-des-Landes

RESTRUCTURATION DE LA MEDIATHEQUE

Accueil temporaire :

Ancien bâtiment de l’ENILV, place du Château Saint-Etienne

http://mediatheque.caba.fr

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coupS de cœur

LivreCantal :Terra incognitade Frédéric Angot et Jean-Luc Marcastel (Créer - Brioude)

Un livre de photographies en noir et blanc de Frédéric Angot qui met en relief de façon originale et poétique les paysages mais aussi le patrimoine cantalien, sa nature et son climat. Les textes de Jean-Luc Marcas-tel accompagnent merveilleusement les images tout en sobriété, de façon sincère et authentique.

DocumentaireLes femmesqui aiment sontdangereusesde Laure Adler et Elisa Lécosse(Flammarion)

Après «Les femmes qui lisent sont dangereuses» et « Les femmes qui écrivent vivent dangereusement », ce livre explorent les archétypes, les codes de l’his-toire de l’art et leur détournement quant à la position de la femme au fil des époques. La femme y apparaît tour à tour comme sujet d’amour, de fascination, de crainte donc de danger ?

Roman JeunesseJe ne sais plus pourquoi je t’aimede Gabrielle Zevin(Albin Michel - Collection : Wiz)Après une chute dans les escaliers du lycée, Naomi est amnésique. Les quatre dernières années se sont ef-

facées. Elle tente de colmater les brèches comme elle peut, mais qui est-elle vraiment ? Voici une jolie histoire d’identité qui se lit avec plaisir. Un roman pour « adolescentes » mais que l’on ap-préciera à tout âge.

JeuxEclipsede Mirko Marchesi (Gigamic)A partir de 8 ans, 2 joueurs,durée : 15 minutes environ.Chaque joueur dispose d’une comète et

de 10 satellites assemblés par deux. Pour gagner, il faut paralyser la comète adverse. Un beau jeu qui demande de l’anticipation et de la stratégie.

DisqueRocky Gresset(Dreyfus records)Digne héritier de Django Reinhardt, ce jeune musicien de 30 ans a déjà acquis

une grande notoriété dans le jazz tzigane. Issu des communautés évangéliques des gens du voyage, son premier disque révèle un talent, un lyrisme et un swing certain. Laissez-vous emporter.

Site Internetwww.ethicle.comCe moteur de recherche écolo s’engage à planter un arbre toutes les 100 re-cherches. Leur plantation est assurée par

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MédiathèqueAGGLOmag n°37

21 www.caba.frMars 2010

ANIMATION MULTIMEDIA

Tombez les masques !Les animateurs de l’Espace Culture Multimédia de la Médiathèque Communautaire et le Centre Social de Marmiers se sont associés pour réaliser un film sur les différences culturelles au travers du regard d’enfants de plusieurs origines.

« Tombez les masques » pour mieux se connaître, se comprendre et accepter ses différences : tel est l’objectif de l’animation qui a été réalisée en ce début d’année par l’Espace Culture Multimédia (ECM) de la Médiathèque Communautaire.

Mené en partenariat avec le Centre social de Marmiers dans le cadre du programme de la Semaine Interculturelle de la Ville d’Aurillac, les 6 ateliers ont rassemblé une dizaine d’enfants de 7 à 12 ans de plu-sieurs origines ou nationalités. Certains enfants ont participé à cette animation par l’intermédiaire du CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile).

La finalité de l’exercice était de réaliser un DVD intitulé « Tombez les masques » trai-tant de la différence culturelle. Ainsi Gor (Arménien), Geina (Tchétchène), Nazim (originaire d’Algérie), Endrit, Gentrit, Sa-

mir, Ermal, Drilon et Arlinda (originaires du Kosovo) ont partagé leurs expériences, se sont interrogés sur leurs coutumes et se sont mis en scène. L’occasion pour eux de partager, de retrouver leurs copains et même de s’en faire de nouveaux ! « Avant de venir ici, j’étais déjà copain avec Endrit, explique Samir. Nous vivons dans le même quartier et l’on joue au foot ensemble ».

Des activités

multi-culturelles

Les six ateliers ludiques ont permis de dé-couvrir les différentes perceptions et goûts

de chacun. « On a fait du pain avec nos mamans, explique Nazim. Chaque pays a une recette différente ! » « Chez nous au Kosovo, on ne laisse pas reposer la pâte, explique la maman de Samir. On la met tout

de suite au four pendant 30 minutes.» Alors qu’en Algérie la pâte repose plus d’une heure. Les ingrédients aussi sont différents :en Armenie, le pain est fait à base d’eau, d’huile, de levure et de farine ; au Kosovo on utilise du sel, du bicarbonate, des yaourts, de la farine et du lait. Outre les ha-bitudes alimentaires, les enfants ont aussi comparé leurs jeux. Différences des règles pour le jeu de dame ou les jeux de cartes... :chacun a présenté son jeu fétiche à ses camarades.

Autre sujet abordé et pas des moindres : l’école ! Depuis leur arrivée en France, les enfants ont dû changer leurs habitudes. Au Kosovo ou en Arménie par exemple, il n’existe pas de cantine scolaire. Les éco-liers doivent apporter leur déjeuner de midi eux-mêmes. De plus, ils vont souvent à l’école à pied. « En France, on prend le car, ou ce sont nos parents qui nous amènent ». Au delà de ces divergences, ils retrouvent ici des habitudes similaires, notamment la fête de l’école en fin d’année ou les récréations.

L’envers du décor

« Le plus drôle lors des ateliers, c’était de passer devant la caméra et de faire la séance photo », explique Gor. Pour prépa-rer le DVD final, les enfants se sont en effet mis en scène. Devant la caméra et le micro, ils se sont présentés, ont raconté leurs ac-tivités et leur vie de famille. Ils ont égale-ment posé lors de séances photos où les animateurs de l’ECM ont laissé libre cours à leur imagination. Debout les bras croisés, accroupis le poing sous le menton, en train de danser ou de faire le poirier : ils s’en sont donnés à cœur joie.

Ainsi les enfants ont vu l’envers du décor. Ils ont notamment découvert l’utilisation du fond vert qui permet de mettre le motif de son choix en arrière-plan pour la version finale. « Pour le générique du DVD, on a aussi fait semblant de se faire passer un ballon. Sur le film, ce ballon imaginaire re-présente la terre ! », explique Elen. Le film a été présenté aux familles des enfants lors d’un repas convivial et festif à la Maison de quartier de la Montade. Une nouvelle pro-jection sera organisée courant avril.

Retrouvez « Tombez les masques » sur :http://mediatheque.caba.fr

Mag

La Maison des Ados est un nouveau lieu d’écoute et d’échanges ouvert à tous les jeunes qui ressentent le besoin de parler de leur souci ou de leur questionnement sur divers sujets. Mise en œuvre par le Centre Hospitalier Henri Mondor en par-tenariat avec le réseau Ados 15, la structure reçoit au 2e étage du

passage de la Barbantelle depuis le17 février dernier. Un lieu plutôt discret, situé en plein centre-ville. « Nous souhaitions un local facile d’accès pour les jeunes, hors du Centre Hospitalier, et qui respecte leur anonymat et leur pudeur, ex-plique Henri Donnadieu, Pédopsy-chiatre et Médecin coordinateur

du projet. Pour nous, les ados re-présentent une tranche d’âge très large, allant de 12 à 25 ans ».

Les jeunes mais également leur entourage, parents, amis, trouvent auprès de l’équipe de profession-nels de La Maison des Ados toutes les réponses à leurs interrogations.

Une psychologue, une assistante sociale, une éducatrice, du person-nel de santé et une secrétaire sont là pour aiguiller les ados ou leur fa-mille dans leur démarche.

D’autres praticiens pourront inter-venir si nécessaire. « Nous avons passé des conventions avec des médecins spécialisés en endocrino-logie (nutrition, surpoids, anorexie, etc), en gynécologie ou encore en dermatologie pour les petits soucis liés à la puberté. Ici, aucun sujet n’est écarté, de la toxicomanie aux maltraitances en passant par l’aide aux victimes, tous les jeunes sont écoutés et orientés vers des profes-sionnels. »

Lieu d’écoute

et d’échanges

En réponse à une demande du Gouvernement et fort d’un travail d’équipe, la Maison des Ados est un projet initié il y a de nombreuses an-nées par le docteur Marc Courtial, Chef du pôle de Psychiatrie infanto-juvénile de l’Hôpital. « Il a fallu du

temps pour monter un tel dispositif dont je ne fait que reprendre le flam-beau aujourd’hui, souligne H. Don-nadieu. Les Maisons des Ados ne sont pas nombreuses en France. Il en existe moins de 40. La première a été la Maison de Solenn à Pa-ris. Ces structures sont pour moi un signe de reconnaissance du « sta-tut » d’adolescent et du mal-être qui peut en découler. »

Ouverte principalement lorsque les jeunes sont libres, c’est-à-dire en fin d’après-midi, les mercredis et samedis, la Maison des Ados met à disposition une ligne directe.« Prochainement, nous proposerons également une adresse e-mail »,précise H. Donnadieu.

Quant au développement de cette structure, il est déjà envisagé l’ou-verture d’antennes à Saint-Flour et Mauriac.

Maison des AdosPassage de la Barbantelle(2e étage)Tél : 04 71 49 60 82

MAISON DES ADOS

Pour les petits et les grands problèmes

AGGLOmag n°37

Vous êtes jeunes, vous avez besoin d’aide ? Un souci ? Des questions ? N’hésitez pas à franchir la porte de la Maison des Ados,située passage de la Barbantelle à Aurillac.

22 www.caba.frMars 2010

ALBERT CAMUS

« Tu es resté Camus : bravo »La commémoration du cinquantenaire de son décès accidentel le 4 janvier 1960 a ramené quelques temps Albert Camus sous les feux de l’actualité. L’occasion de redécouvrir un écrivain qui, lorsqu’il reçoit le Prix Nobel de Littérature, rend hommage à son instituteur, Louis Germain. Dans « Le Premier Homme », récit autobiographique inachevé publié par la fille de Camus (Gallimard, 1994), un échange de courrier entre les deux hommes rend un té-moignage fort à la fois sur la personnalité de Camus et sur le rôle de l’Ecole républicaine dans ce qu’elle a pu produire de meilleur.Extrait.

« Cher Monsieur Germain,J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n’ai ni re-cherché ni sollicité. Mais quand j’en ai appris

la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans vote en-seignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces.Albert Camus »

« Alger, ce 30 avril 1959Mon cher petit,Adressé de ta main, j’ai bien reçu le livre Ca-mus qu’a bien voulu me dédicacer son auteur

Monsieur J.-Cl. Brisville. Je ne sais t’exprimer la joie que tu m’as faite par ton geste gracieux ni la manière de te remercier. Si c’était pos-sible, je serrerais bien fort le grand garçon que tu es devenu et qui resteras toujours pour moi « mon petit Camus ».Je n’ai pas encore lu cet ouvrage, sinon les premières pages. Qui est Camus ? J’ai l’im-pression que ceux qui essayent de percer ta personnalité n’y arrivent pas tout à fait. Tu as toujours montré une pudeur instinctive à dé-celer ta nature, tes sentiments. Tu y arrives d’autant mieux que tu es simple, direct. Et bon par-dessus le marché ! Ces impressions, tu me les as données en classe. Le pédagogue qui veut faire consciencieusement son métier ne néglige aucune occasion de connaître ses élèves, ses enfants, et il s’en présente sans cesse. Une réponse, un geste, une attitude sont amplement révélateurs. Je crois donc bien connaître le gentil petit bonhomme que

tu étais, et l’enfant, bien souvent, contient en germe l’homme qu’il deviendra. Ton plaisir d’être en classe éclatait de toutes parts. Ton visage manifestait l’optimisme. Et à t’étudier, je n’ai jamais soupçonné la vraie situation de ta famille. Je n’en ai eu qu’un aperçu au moment où ta maman est venue me voir au sujet de ton inscription sur la liste des candidats aux Bourses. D’ailleurs, cela se passait au mo-ment où tu allais me quitter.(…) J’ai vu la liste sans cesse grandissante des ouvrages qui te sont consacrés ou qui parlent de toi. Et c’est une satisfaction très grande pour moi de constater que ta célébrité (c’est l’exacte vérité) ne t’avait pas tourné la tête. Tu es resté Camus : bravo. (…) »Germain Louis »

Vous pouvez retrouver « Le Premier Homme » et 17 autres ou-vrages de Camus (œuvres disponibles pendant les travaux sur les 65 que compte le fonds) à la Médiathèque communautaire, place du Château St-Etienne à Aurillac.

Une partie de l’équipe de la Maison des Ados

leS eluS

Le PrésidentJacques MéZARD,

Pour prendre rendez-vous avec Jacques Mézard, Président de la CABA,

contactez le 04 71 46 86 47

Les Vice-PrésidentsVous pouvez rencontrer tout Vice-Président sur un sujet lié à

son domaine de compétence :

Roger DEsTANNEsTravaux et Réseaux

Alain CALMETTEDéveloppement Economique et Aménagement du Territoire

Prendre rendez-vous au 04 71 45 47 43

Florence MARTYPolitique de la Ville et Gens du Voyage

Michel LOURsFinances

Jean-Claude MAURELAdministration Générale et Personnel

permanence les mercredis de 10 h à 12 h.Prendre rendez-vous au 04 71 46 86 30

Vincent BEssATEnvironnement

permanence tous les premiers vendredisde chaque mois, de 8 h à 12 h.

Prendre rendez-vous au 04 71 46 86 47

Alain VEROUiLUrbanisme et Habitat

Georges JUiLLARDGrands Equipements

Jean-Pierre PiCARDSuivi de la Contractualisation

Jean-Paul NiCOLAsTechniques de Communication et Médiathèque

Xavier DALL’AGNOLTourisme

Pour les autres Vice-Présidents,vous pouvez laisser un message au 04 71 46 86 47

PratiqueAGGLOmag n°37

17 www.caba.frmars 2009

Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac3, place des Carmes - BP 501 - 15005 AURILLAC CEDEx - Accueil : 41, rue des CarmesTél : 04 71 46 86 30 - Fax : 04 71 46 86 32 - www.caba.fr - [email protected]

CENTRE TECHNIQUE COMMUNAUTAIRE

195, av. du Général Leclerc - 15000 AURILLACEau et assainissement : Tél : 04 71 46 48 50Déchets et tri sélectif : Tél : 04 71 46 48 50Urgence eau/assainissement : Tél : 04 71 46 48 60

REGIE DE L’EAU

Centre Technique Communautaire - 195, av. du G. Leclerc15000 AURILLAC - Tél : 04 71 46 86 38Horaires d’ouverture au publicdu lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13h30 à 17h30

ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

3, place des Carmes - BP 501 - 15005 AURILLAC CEDEXTél : 04 71 46 86 31

DECHETTERIE DES 4 CHEMINS

Z.A. des 4 chemins - 15250 NAUCELLESTél : 04 71 43 05 76Horaires d’ouverture au public du lundi au samedi de 8h30 à 18h30

DECHETTERIE DE L’ySER

Rue de l’Yser - 15000 AURILLACTél : 04 71 64 51 08Horaires d’ouverture au public du lundi au samedi de 8h30 à 18h30

STABUS

Guichet : 3 avenue Gambetta - Dépôt : 8 rue D. Papin15000 AURILLAC - Tél : 04 71 64 54 55

MEDIATHEQUE COMMUNAUTAIRE

Médiathèque communautaireAccueil temporaire : ancien bâtiment de l’ENILVPlace du Château Saint-Etienne - 15000 AurillacTél : 04 71 46 86 36 - Fax : 04 71 46 86 37http://mediatheque.caba.fr

CENTRE AQUATIQUE

La Ponétie - 15000 AURILLAC - Tél : 04 71 48 26 80Du lundi au vendredi : 10h30 - 19h30 (21 h le vendredi)Samedi : 10 h - 19 h Dimanche : 9 h - 13 hhttp://centreaquatique.caba.fr

OFFICE DE TOURISME

Du lundi au samedi, de 10 h à 12 h et de 13h30 à 18 h

POINT INFORMATION JEUNESSE

Accueil temporaire : ancien bâtiment de l’ENILVPlace du Château Saint-Etienne - 15000 AURILLACTél : 04 71 46 86 20 - Fax : 04 71 46 86 37http://mediatheque.caba.fr

LA PLANTELIÈRE

La Pépinière - Route de Labrousse - 15130 ARPAJON-SUR-CERETél : 04 71 43 27 72 - [email protected]

OPAH DE DEVELOPPEMENT DURABLEPACT CANTAL

9, avenue Aristide Briand - 15000 AURILLACTél : 04 71 48 32 00Permanence : le vendredi de 8 h à 12 h

MANiFEsTATiONs

• « Semaine de la Danse », du 28 mars au 1er avril, Aurillac. Rens. 04 71 48 35 03

• « Semaine du Développement Durable », du 1er au 7 avril (cf. p. 4)

• « Les déchets du jardin… au jardin », La Plantelière, 2 avril à 14 h (cf. p. 4)

• Foire du printemps, Aurillac, le 11 avril.

• « Midi Musique » aux Ecuries,7 avril à 13 h (cf. p. 17)

• Meeting Tuning, Sansac-de-Marmiesse, 11 avril. Rens. 06 35 45 92 03

• « Pirates des CABA’îles », concours de dessin, Centre Aquatique,du 11 au 25 avril (cf. p. 4)

• Portes ouvertes aux Jardins de Laroque-vieille, 9 h - 18 h, 15 et 16 mai.

• « Nuit des Musées », Aurillac, 15 mai

• Soirée Rock, Sansac-de-Marmiesse,22 mai. Rens. 04 71 41 16 31

• « Floralies des Landes »,St-Paul-des-Landes, 13 mai

sAisON CULTURELLE

Théâtre, Rens. 04 71 45 46 04

• « Nature morte dans un fossé »de Fausto Paravidino par le Collectif DRAO, 6 avril à 20h45• « Rumeurs », danse par la Cie Wejna/Sylvie Pabiot, 8 avril à 20h45• « Une Nuit de Clous d’or dans l’étain », duo chorégraphique, 27 avril à 20h45• « Ensemble AKSAK… de retour », concert, 5 mai 2010 à 20h45• « Concert de Printemps » par l’Harmonie Municipale, 7 mai à 20h45• « Faits divers en série » par le CDN de Montluçon-Auvergne, 11 mai à 20h45• 3 œuvres de Nadège Prugnard,25-26-27 mai à 20h45• « La Comtesse – Mots d’Amours, Maux d’Amours » (Festival « On connaît la Chan-son »), 28 mai à 20h45

MéDiATHÈQUE

Lectures publiques « A Pages Ouvertes »• Emmanuel Darley lu par Bruno Marchand au Théâtre, 31 mars à 18h30,1er avril à St-Paul-des-Landes (18h30),2 avril à Arpajon-sur-Cère (18h30)• « Dans la Forêt de Solotareff » par « Acteurs, Pupitres et Cie », jeune public, 6 avril à 17h30 à St-Paul-des-Landes,7 avril à 14h30 au Théâtre d’Aurillacpuis à 17h30 à la Médiathèqued’Arpajon-sur-Cère

sPORTs

• Football, 19e Tournoi Poussins,Sansac-de-Marmiesse,13 mai. Rens. 04 71 62 85 61• « Les Foulées arpajonnaises »,Vézac, 17 avril• Motocross, Vézac, 16 mai• Concours de pétanque,Velzic, 17 avril et 22 mai.Rens. 06 67 03 04 76

PRisME cf. pp. 18 - 19

EXPOsiTiONs

Musée d’Art et d’Archéologie,Rens. 04 71 45 46 10

• « Souvenir des fêtes républicainesà Aurillac » (1889-1903),jusqu’au 19 juin

• « Printemps régional de l’Antiquité Grecque et Romaine »,d’avril à juin

• « Bacchanales in Cantal »d’Alix Delmas,La Sellerie, jusqu’au 22 mai

• « Rock this town »,BD et Rock’n Roll, Les Ecuries,jusqu’au 30 avril

« Les peintres du Hasard »,peintures, dessins, poteries, scultptures…,Mairie d’ytrac, du 8 au 16 mai

AGENDA

23 www.caba.frMars 2010

Les 24 communes : Arpajon-sur-Cère, Aurillac, Ayrens, Crandelles, Giou-de-Mamou, Jussac, Lacapelle-Viescamp, Labrousse, Laroquevieille, Lascelles, Mandailles-Saint-Julien, Marmanhac, Naucelles, Reilhac, Sansac-de-Marmiesse, Saint-Cirgues-de-Jordanne, Saint-Paul-des-Landes, Saint-Simon, Teissières-de-Cornet, Velzic, Vézac, Vezels-Roussy, Yolet, Ytrac

Nos compétences : Aménagement du territoire, Collecte et traitement des déchets, Eau et assainissement, Développement économique, Environnement, Festival international de Théâtre de rue, Urbanisme et habitat,Grands équipements culturels et sportifs, Politique de la Ville, Techniques d’Information et de Communication, Transports collectifs