affaire fiawoo – ecobank p.3 les péchés mignons …...la moisson, et au moment de la moisson, je...
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Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale
N° 307 DU 16 SPTEMBRE 2014 250 FCFA
CHRONIQUE: Opposants de tous les partis : Unissez-vous
Cour Constitutionnelle
L’opposition a boudé
la désignation des membres
Affaire Fiawoo – Ecobank
Les péchés mignons
d’Alexis AQUEREBURU
PIRATERIE: Le Togo
veut se jeter en mer
Sommet sur la sécurité maritime :
La sous région ouest africaine est confronté
depuis quelques années aux problèmes de
piraterie maritime. Le Togo notre pays, a fait
de la lutte contre ce fléau son cheval de
bataille. Elle abrite à cet effet en Octobre 2015,
un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de
l’union africaine afin de débattre sur ce mal et
de trouver les voies et moyens pour pouvoir
Faure réalise le rêve de Nicolas Lawson :
Le Togo obtient 1000 milliards de
Fcfa pour l’autoroute Lomé-Cinkassé
La présence d’in!
vestisseurs dans
un pays permet son
développement et lui
permet d’avoir une
situation écono!
mique assez stable ...
Le Boulevard Malfakassa :
Dégradé et abandonné
Essè!Zogbédji :
DODOR désavoué,
AMOU est le Chef
P.8
P.3
P.6&8
P.5
P.4
2 OPINION L’Indépendant Express N° 307 du 16 Septembre 2014
Journal édité par l’Agence de
Communication et de Presse Internationale
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Réflexions
Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale
Expression du Jour
Insolites
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RECEPISSE N°0311/14/03/07/HAAC
CHRONIQUE
Séparer
le bon grain de
l’ivraie
Les Togolais ont à nouveau un rendez! vous crucial au cours de
l’année 2015.
Il s’agit de l’élection présidentielle dont les préparatifs préoccupent
en ce moment le pouvoir et son opposition.
Dans le camp de l’opposition on se montre attentif à tous les actes
qui sont posés çà et là autour de l’organisation de cette future
échéance.
Après les législatives de 2013 qui s’étaient déroulées dans le calme
malgré le fait qu’aucune initiative n’a été entreprise en ce qui concer!
ne les réformes constitutionnelles et institutionnelles, l’on s’attendait
qu’un accord puisse être trouvé entre le pouvoir et l’opposition avant
la présidentielle.
Malheureusement, on s’achemine encore vers l’organisation de cette
fameuse échéance dans les mêmes conditions que la précédente.
L’annonce d’un dialogue entre le pouvoir et son opposition a suscité
un petit espoir chez certains Togolais qui ont pensé qu’il fallait croire
à un sursaut de patriotisme chez les politiques pour qu’enfin l’intérêt
de la population prime sur leurs intérêts égoïstes.
Il s’est agit plutôt d’un vrai faux dialogue à l’issue duquel les deux
camps se sont rejetés le tort. La majorité présidentielle arguant qu’un
tel dialogue ne devrait se faire qu’à l’assemblée nationale tout en
sachant bien que cette affaire se terminera par un vote, l’opposition
estimant que le dialogue qui recherche un consensus doit plutôt avoir
lieu dans un cadre approprié.
Ce marché de dupe s’est finalement terminé à l’assemblée nationa!
le comme certains l’ont voulu avec un résultat auquel ils s’attendaient
pour se laver de tout soupçon de n’avoir pas voulu les réformes.
Ce cinéma a eu pour objectif de fermer la page de ces réformes qui
dérangent pour ouvrir rapidement celle de l’organisation matérielle de
l’élection présidentielle de 2015 étant entendu qu’à un moment
donné les gens seront obligés d’abandonner cette affaire des réfor!
mes au risque de se faire surprendre par le camp d’en face.
C’est ce à quoi on s’attend aujourd’hui. Pendant que l’opposition s’a!
charne à réclamer qu’il est encore possible que les réformes se fas!
sent avant la présidentielle à venir, le ministre de l’Administration ter!
ritoriale monte au créneau pour affirmer haut et fort que la page de
ces réformes est tournée et qu’il faut se focaliser désormais sur les
préparatifs de l’élection.
Dans le même temps il fait déclencher le processus de préparation
par le reliquat de la CENI au grand dam de l’opposition. Comme pour
dire à l’opposition que le schéma de non retour vers les réformes
constitutionnelles est enclenché depuis le vrai faux rejet par sa majo!
rité du projet de loi envoyé par le gouvernement à l’Assemblée natio!
nale.
A présent l’opposition doit faire rapidement le deuil des réformes
constitutionnelles et insister beaucoup sur les réformes institutionnel!
les au risque de perdre tout car un échec à ce niveau risque d’entraî!
ner automatiquement celui de l’élection présidentielle quelle que soit
sa volonté de s’unir pour affronter l’actuel président avec un candidat
unique.
La machine de fraude du pouvoir est devenue tellement scientifique
qu’une absence à un seul niveau du processus électoral risque d’êt!
re préjudiciable à l’opposition.
Elle a intérêt à se presser, à s’entendre et à parler d’une seule voix
sur ce qui concerne ses droits dans le choix des personnes qui doi!
vent la représenter dans les institutions impliquées dans l’organisa!
tion et la certification des résultats.
Elle doit définir une stratégie commune de la supervision des élec!
tions surtout dans l’arrière du pays et surtout tirer les leçons des
failles qui ont permis par le passé au pouvoir de la dribler dans tout
le processus.
Elle doit aller plus vite dans son fameux conclave si elle ne veut pas
se faire surprendre par le temps comme ce fut le cas lors des légis!
latives passées.
L’heure n’est plus aux polémiques si elle veut vraiment définir une
stratégie gagnante pour cette échéance à venir.
Il faut que les opposants taisent leur égo et surtout éviter de s’affron!
ter directement ou par médias interposés.
Ils doivent aussi se méfier de ceux qui se donnent comme objectif de
les pousser à la division pour que cela profite au camp d’en face.
A présent ils savent ce qu’il y a à faire.
NASSER O.Y
Cameroun: Un homme reconnu «coupable»
d’homosexualité car il buvait du Baileys
Au Cameroun, un homme a été jugé et déclaré coupable d’homosexualité car il buvait du
Baileys, rapporte le site Pinknews.co.uk ce lundi.
Dans ce pays africain, l’homosexualité est condamnée, le code pénal interdisant «des rela!
tions sexuelles entre des personnes de même sexe».
Une liqueur considérée comme «féminine»
Mais dans ce cas, la justice a opté pour une interprétation très large de cette interdiction,
note l’avocat camerounais Michel Togue. L’homme a été condamné pour avoir bu du
Baileys, une liqueur irlandaise considérée comme «féminine».
A ThinkProgress, l’avocat camerounais a déclaré que le condamné était coiffeur pour hom!
mes, un métier ciblé dans les procès pour homosexualité.
L’ivraie est une plante annuelle dont l’aspect n’est
pas très différent de celui du blé, mais qui est
nuisible aux céréales auxquelles elle se mélange
parce qu’elle croît en abondance et peut les
empêcher de se développer. On comprend que
Jésus ait pu, dans la société agricole où il vivait,
choisir l’ivraie comme le symbole de ce que, selon
la même image, nous appellerions aujourd’hui
familièrement « la mauvaise graine », c'est!à!dire
des méchants.
La parabole de l’ivraie nous est rapportée par
Matthieu.
Il en va du Royaume des Cieux comme d’un
homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi
est venu, il a semé à son tour de l’ivraie, au beau
milieu du blé, et il s’en est allé. Quand le blé est
monté en herbe, puis en épis, alors l’ivraie est
apparue aussi. Les serviteurs sont allés trouver le
propriétaire pour lui dire : Maître, n’est!ce pas du
bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où
vient donc qu’il s’y trouve de l’ivraie ?! C’est
quelque ennemi qui a fait cela leur répond!il. Veux!
tu donc que nous allions la ramasser ? reprennent
les serviteurs. Non, dit!il, vous risquerez, en
ramassant l’ivraie, d’arracher en même temps le
blé. Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à
la moisson, et au moment de la moisson, je dirai
aux moissonneurs : Ramassez d’abord l’ivraie et
liez!la en bottes que l’on fera brûler, et puis vous
recueillerez le blé dans mon grenier.
Les disciples de Jésus lui demandent de les
éclairer sur le sens de cette parabole. Il leur dit :
Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de
l’homme " le champ, c’est le monde " le bon grain,
ce sont les sujets du Royaume " l’ivraie, ce sont
les sujets du Mauvais " l’ennemi qui la sème, c’est
le Diable " la moisson, c’est la fin du monde " et
les moissonneurs, ce sont les anges. De même
donc qu’on enlève l’ivraie et qu’on la consume au
feu, de même en sera!t!il à la fin du monde : le
Fils de l’homme enverra ses anges, qui ramasse!
ront de son Royaume tous les scandales et tous
les fauteurs d’iniquité, et les jetteront dans la
fournaise ardente : là seront les pleurs et les
grincements de dents. Alors les justes
resplendiront comme le soleil dans le Royaume de
leur Père. Entende qui a des oreilles !
L’emploi courant de notre expression : « séparer le
bon grain de l’ivraie », qui signifie séparer les bons
des mauvais, atteste certes que nous avons gardé
la mémoire de la parabole évangélique " mais il
rend évident aussi que nous avons oublié les
conseils donnés par le maître à ses serviteurs. Il
faut, selon Jésus, attendre une « fin du monde »
pour séparer le bon du mauvais grain. Mais nous
sommes à cette tâche généralement très
impatients !
Les amis sont une sale race. Ils ne sont bons qu’à deux choses : dîner en notre compagnie et prendre un
air triste devant notre tombe.
Arne GARBORG
Les femmes ont été assujetties matériellement aux hommes depuis des générations, dans le monde entier.
Elles en sont venues à se reposer sur l’homme aussi inconditionnellement qu’un enfant sur ses parents.
Onuora NZEKWU
L’héritage le plus lourd qu’un homme puisse traîner dans la vie : la pauvreté avec des prétentions
Alexander L. KIELLAND
Opposants de tous les
partis : Unissez-vous
L’Indépendant Express N° 307 du 16 Septembre 2014ACTUALITE 3
Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale
Les présidents des pays de
l’espace Union Economique
Monétaire Ouest Africain étaient
en une conférence internationale
des investisseurs le 09
Septembre dernier dans la ville de
Dubaï aux Emirats Arabes Unis.
Placée sous le thème ‘’Investir
dans l’UEMOA’’, cette conféren!
ce est organisée par la commis!
sion de l’Union dirigée par Cheick
Hadjibou Soumaré, président de
la commission. Elle est soutenu
par le cabinet Global Financial
Capital Limited (GFCL), la BOAD
et la BCEAO. Le rendez!vous éco!
nomique émirati a enregistré la
présence de six(6) chefs d’Etat de
la zone UEMOA parmi lesquels le
chef d’Etat togolais
Faure Gnassingbé.
On pouvait aussi
noter la présence de
Cheick Mohamed Bin
Rachid Al Maktoum,
vice!président et pre!
mier ministre des
Emirats Arabes Unis,
Emir de Dubaï.
L’objectif visé était
d’organiser dans la
capitale émiratie, une
conférence d’inves!
tissement qui ouvrira
la voie à une mobili!
sation de ressources
pour la réalisation de programmes d’envergure régionale, créateurs
d’emplois, de richesses
concourant à l’améliora!
tion des conditions de
vie des populations, au
développement du tissu
industriel et des servi!
ces.
En ouverture de la
conférence, Cheick
Hadjibou Soumaré a pré!
senté la situation écono!
mique de l’UEMOA et a
expliqué en quoi investir
dans ces différents pays
de la zone profiterait a
toutes les parties. Le
Faure réalise le rêve de Nicolas Lawson :
Le Togo obtient 1000 milliards de
Fcfa pour l’autoroute Lomé-CinkasséLa présence d’investisseurs dans un pays permet son dévelop!
pement et lui permet d’avoir une situation économique assez sta!
ble a!t!on l’habitude de dire. Et bien! Les chefs d’Etat de l’UEMOA
ont aussi compris cela. Une conférence internationale a donc été
organisée dans ce cadre la semaine dernière aux Emirats Arabes
Unis. Le Togo s’en est sorti plutôt bien. Le financement de l’auto!
route Lomé Cinkassé est effectif. Les bailleurs émiratis ont mis la
main à la poche. 1000 milliards de FCFA. Grosse prise pour l’éco!
nomie et la diplomatie togolaise. Bonne nouvelle.
suite à la page 6
Ses proches s’en étonnent de la
façon dont il est chargé par un de
ses meilleurs amis, journaliste de
son état. La justice ne se pronon!
ce pas clairement sur son niveau
d’implication. Ce qui est sûr, il
n’est pas inculpé, de source pro!
che de la justice. Inculpation éta!
lée dans la presse pour un motif
qui aurait définitivement conduit
Fiawoo Jonathan en prison.
Tentative de corruption de juge.
Attitude autrefois tolérée mais
aujourd’hui condamnable dans la
foulée des reformes pour atteind!
re des objectifs de gouvernance.
Me Alexsi Aquéréburu confie aux
proche n’en rien savoir sur une
histoire de 50 millions qu’aurait
débloqué Tontonvi Fiawoo pour
solliciter la clémence des juges
dans son inculpation. C’est vrai,
l’homme a fait la pluie et le beau
temps, méprisant à gauche, se
vantant à droite, détournant d’un
côté pour se gonfler de l’autre. Le
jour où nous rendions public ce
scandale financier qui portait la
signature du président de la
Chambre de commerce, nous
savions, au journal l’Indépendant
Express qu’il allait faire couler
beaucoup d’encre et de salive.
Beaucoup ont cru à un acharne!
ment sans savoir que depuis
2001, nous suivions de près un
grand prédateur du nom de
Jonathan Fiawoo.
Après avoir tenté en vain d’enfon!
cer sa compagne qui a fini par le
dénoncer, il essaie de tirer vers la
boue un de ses meilleurs amis,
l’homme qui a pris le risque de le
soutenir naïvement contre vents
et marrées, Alexis Aquéréburu qui
fait face à des difficultés, pas des
moindres.
La plainte
La citation est directe, invitant les
confrères Liberté et Combat du
Peuple à apporter les preuves des
accusations infligées dans leurs
écrits. Hier, la première comparu!
tion a eu lieu " pas d’évènement, le
procès a été naturellement ren!
voyé. Normal " Les confrères sont
sereins et attendent de pied ferme
pour apporter la vérité sur les
publications. C’est vrai, pas facile
pour un journal de se faire traîner
devant les tribunaux,
l’Indépendant Express en a vécu
l’expérience par deux.
Cela, la plainte, n’est sans doute
pas de la nature d’Aquereburu
plutôt très réservé dans les com!
bats, plus humble, ou mieux timi!
de devant des réactions d’adversi!
té. Il est sans doute poussé à bout
à engager un procès contre la
presse " Il n’est souvent pas
gagné, la confraternité s’impo!
sant, les faiblesses de la justice
comptant, les susceptibilités de
l’opinion jouant " le journaliste fini
par être la victime, soutenue par
l’opinion, c’est pourquoi, face à
tous les excès de presse, les per!
sonnes avisées s’abstiennent.
Preuve, Me Aquereburu a lui!
même défendu des journalistes à
qui l’on a collé des procès.
Soutien à la liberté de presse. Ce
qui fait que tôt ou tard, cette affai!
re finira par se trancher, non dans
l’adversité.
Les péchés mignons
d’Alexis Aquéréburu
Trop de risques encourus ont
concouru à la situation actuelle,
dans laquelle Me Aquereburu est
plongé. Le premier et le plus
important risque est le soutien
aveugle à Fiawoo Jonathan.
D’après nos investigations, c’est
dans la bonne foi totale que l’avo!
cat de Ecobank qu’était
Aquéréburu apportait son soutien
au Président de la Chambre de
commerce en prison actuelle!
ment. Il y croyait à tous les men!
songes qui lui servait un voleur
nom Tontonvi et est resté à ses
côté pendant plusieurs mois où
l’homme s’échauffait pour rentrer
dans les geôles.
Le scandale a été éclaboussé au
démarrage même de la cette acti!
vité critiquées par les membres
consulaires. Le pagne en fête. Du
coup, mal à l’aise face aux
attaques de la presse, Fiawoo,
très malin a remis le flambeau à
Alexis, vice Président de la
Chambre avant de réussir à se
faire montrer à la télévision dans
la foulée, histoire de narguer ses
détracteurs.
Ensuite, Me Aquereburu a pour!
suivi ses risque en soutenant les
dérives du président de la chamb!
re de commerce dans ses folles
ambitions de se maintenir malgré
son calendrier judiciaire assez
chargé. Du coup, ceux qui cher!
chaient la peau de Jonathan ont
ajouté celle de me Aquereburu qui
a toujours cru à cet ami qui racon!
tait qu’il n’en savait rien des fonds
d’Ecobank.
Me Aquéréburu réveillera, dans
son soutien à Fiawoo les vieux
démons. Détracteurs dans la pro!
fession d’avocats, des parties qui
ont perdu des procès que son
cabinet a défendus, adversaires
dans les institutions, organisa!
tions, associations et regroupe!
ments, concurrents sur les mar!
chés juridiques et fiscaux, tous ont
donc trouvé l’aubaine. Eau trouble
gain de pêcheurs. Les attaques
sont exacerbées plongeant l’é!
mient avocat, dont le cabinet et le
premier et le seul à avoir été grati!
fié par la distinction ISO.
Les péchés mignons, nous revien!
drons en détails sur cette affaire
dont des rebondissements sont
promis.
Me Aquéréburu, cet ancien défen!
seur des journalistes se trouve
être face à une situation qu’il n’au!
rait jamais souhaitée. Reste que la
suite puisse permettre de com!
prendre mieux ce qui s’est passé
dans cette confusion totale menée
par Jonathan Fiawoo qui ne veut
pas s’enfoncer seul. Il cherche
des compagnons de misère.
Derniers développements, Fiawoo
Jonathan demande une liberté
sous caution. Les élections à la
Chambre de commerce sont
reportées par le vice président
Meba, l’homme cde CIB INTA.
Quatre candidats sont en lice.
Entre autres, le vice Président,
MEBA, le patron d’ATS, Ahialey,
un autre membre du bureau, com!
plice des malversations à la cham!
bre, Clomégah " sulfureux, le qua!
lifie!t!on.
Un front est créé actuellement à la
chambre, contestant la présence
des membres du bureau sortant et
souhaitant la direction de la cham!
bre par des personnages nou!
veaux.
Dans tous les cas, l’atmosphère
est viciée. La ministre du com!
merce, sensée siffler la fin de la
récréation est redevable au grou!
pe de magouilleurs. 70 millions de
fonds parallèles, mise à la disposi!
tion de véhicule sur le dos de la
chambre, petits soins et avan!
tages accordés à une de ses pro!
tégées dans le bureau de la cham!
bre et petits cadeaux réguliers de
Jonathan Fiawoo. Difficile pour
Bernadette Leguezim de s’oppo!
ser au maintien d’un groupe qui a
mis la chambre à genoux.
Quant à Me Aquéréburu, il paie
son soutien aveugle à un homme
pas trop sérieux, mais attend et
reste confiant que la vérité finisse
par triompher dans cette affaire.
Carlos KETOHOU
Affaire Fiawoo – Ecobank
Les péchés mignons d’Alexis AQUEREBURUJonathan Fiawoo est en prison, à la gendarmerie nationale, réduit dans ses extravagances, a
quelques mètres de sa compagne, Elvire Grunitzky, complice dans le détournement de 2,6 milliards
de FCFA à Ecobank. L’affaire qui fait grand bruit n’a pas cessé de faire parler d’elle et a des effets col!
latéraux, et aussi des victimes. L’un des effets, est celui qui embourbe progressivement le célèbre
avocat, Me Alexis Aqueruburu. L’avocat a porté plainte, contre deux confrères, sans doute une mau!
vaise idée, mais dépassé dans les accusations à lui infligées. Part de responsabilité, trop de risque
encouru dans ce dossier. Alexis traverse une zone de turbulence. Une situation qu’on ne peut envier,
vu la carrure de l’homme.
L’Indépendant Express N° 307 du 16 Septembre 20144 SOCIETE
Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale
Selon un rapport de l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS), en
Afrique, au moins vingt six (26)
personnes meurent toutes les
heures des suites d’un accident
de circulation.
Au Togo, il a été constaté une évo!
lution des chiffres enregistrés ces
cinq (5) dernières années. La
route a tué 3010 personnes de
2009 à 2013 au Togo, selon les
récentes statistiques du ministère
de la sécurité.
Plus de 37.117 blessés ont été
enregistrés pour 26.309 acci!
dents. Le chiffre record sur cette
période a été enregistré en 2012
où 753 personnes ont péri dans
les accidents de la route et 9589
autres blessés.
Face à cette situation il a été
constaté que les accidents sont
liés aux facteurs environnemen!
taux, humains et techniques.
Les facteurs environnementaux
sont liés à l’état désastreux des
routes et aux aléas climatiques.
Les facteurs humains étant liés au
non respect des codes de la route,
les conduite en état d’ébriété, les
excès de vitesse, défaut de port
de ceinture de sécurité, usage de
téléphone portable au volant,
défaut de port de casque, condui!
te sans ou avec permis non appro!
prié. Les facteurs techniques cor!
respondent à l’état vétuste des
véhicules en circulation, la visite
technique non à jour et à la
défaillance du système de freina!
ge etc…
Vu ce constat, l’Etat doit transcen!
der pour trouver une solution adé!
quate le plus tôt possible à ces
violations flagrantes des régle!
mentations telles que présentées
par les facteurs humains et tech!
niques. Le non respect de ces
règles emporte chaque jour des
vies humaines. Les autorités doi!
vent voir plus loin que le bout de
leur nez.
Pendant la nuit, il est connu de
tous que les rues sont désertées
par la police. Alors que la circula!
tion ne s’arrête pas avec le départ
des agents qui réglementent la cir!
culation pendant la journée. La cir!
culation continue jusqu’au petit
matin. Ce fait étrange qui consiste
à ce que durant les nuits les rues
soient désertées par les agents,
doit être repensé. Il serait un peu
orthodoxe que la police suive de
près la circulation pendant la nuit.
Le gouvernement togolais à tra!
vers le Col Yark Damehane, minis!
tre de l’intérieur et de la protection
civile doit alléger la tâche à la
police nationale, en fournissant à
celle!ci les matériels plus sophisti!
qués.
Les radars de surveillance et de
contrôle sont les mieux indiqués
pour réduire ces désagréments
sur les axes routiers de la cité
togolaise. Une fois ces outils pla!
cés dans les rues la police aura
les « yeux » un peu partout pour
rappeler à l’ordre ceux qui seront
en conflit avec les règles prééta!
blies.
Cette nouvelle innovation pourra
permettre de réduire le taux des
conducteurs alcooliques qui ne
cesse de s’accroître surtout avec
la crise financière que sévit quoti!
diennement au Togo
Avec les radars, il est facile de
détecter les personnes en état d’i!
vresse qui agressent les pan!
neaux de signalisation et les limi!
tations de vitesse. Dans les pays
développés, ces contrôles se font
souvent aux feux tricolores. Ils
permettent de sauver beaucoup
de vies humaines. Une personne
ivre met et sa vie et celle d’un
autre innocent en danger. Les
codes de la route seront respectés
de même que les vitesses. Et que
les contrôles se fassent avec jus!
tesse et objectivité. Qu’on laisse
de côté le népotisme et la concus!
sion pour se concentrer sur le tra!
vail qui a été recommandé de
faire.
Il faudra que le Togo emboîte le
pas à la Côte d’Ivoire et au Ghana
qui ont fait des avancées considé!
rables dans ce domaine.
L’Etat qui est le premier garant de
la sécurité des citoyens doit y pen!
ser pour que les rues soient meu!
blées de ces outils dans les jours
à venir. Il y va dans l’intérêt des
citoyens. Cela pourrait également
être un cachet spécial pour l’an!
née 2014 décrétée par le Chef de
l’Etat comme année de la sécurité
routière. Aux grands maux, les
grands remèdes.
Hyacinthe GNAMEGLO
Sécurité routière et moyens adéquats
Accidents sur les routes :
Pourquoi pas des radars de surveillance ?Il n’existe pas nulle part au monde un pays avec un risque zéro
d’accident. Mais l’ampleur que prend le phénomène sur les routes
africaines en général et particulièrement les routes togolaises
devient inquiétante.
Fous vous en avions fait cas
dans nos précédentes paru!
tions du problème de chefferie
dans un village dans le Yoto du
nom d’Essè!Zogbédji. Un litige qui
opposait les DODOR et les
AMOU sur la question du trône.
Après plusieurs mois de conflit
autour de la chefferie, le verdict
est enfin tombé. Le problème rap!
pelons le, a exposé au grand
public les magouilles du préfet
TOUDEKA en complicité du jeune
Kossi DODOR, ravisseurs du
trône, qui veut se faire couronner
roi de force aux pays de ses
oncles. Le trône appartient désor!
mais aux Amou et c’est Amou Tété
B. qui va être intronisé.
La chefferie revient de droit aux
AMOU. Ainsi en a décidé le minis!
tre Gilbert Bawara de l’administra!
tion territoriale de la décentralisa!
tion et des collectivités locales.
Après une mission d’enquête
envoyée par le chef Agokoli,
Président des Chefs traditionnels
du Togo, dans le village d’Essè!
Zogbédji.
Comment cela est!il
arrivé ?
La mission du président des Chefs
traditionnels en question était pla!
cée sous la supervision du chef
canton GASSOU en compagnie
des autres chefs de la localité, la
police, la gendarmerie, et bien sur
le préfet TOUDEKA qui présentait
les DODOR comme roi en échan!
ge selon les villageois de
quelques hectares de terres et de
tecks, bref la mission était assez
large et technique pour savoir la
vérité.
Des questions
posées aux deux
familles à savoir les
DODOR et les
AMOU sur leurs
connaissances par
rapport à l’histoire de
la chefferie à Essè!
Zogbédji, et des
réponses ont permis
de lever l’équivoque.
La mission a tiré ses
conclusions et a
rendu compte au
chef Agokoli. Celui!ci
à son tour a fait son
rapport au ministère
de tutelle.
Pour le ministre
Bawara, les choses
étaient beaucoup
plus claires : la
famille DODOR n’a
jamais eu sa place
dans la descendance royale à
Essè!Zogbédji. Il a donc convo!
qué une délégation des deux
familles avant de remettre la chef!
ferie aux AMOU.
Gilbert Bawara a ensuite mis en
garde le jeune Kossi DODOR sur
une quelconque trouble dans le
village puis a demandé au conseil
de chefferie des AMOU de choisir
celui qui sera le nouveau chef
d’Essè!Zogbedji.
Le choix est donc porté sur AMOU
Tété B. pour être le nouveau chef
d’Essè!Zogbedji. Il sera présenté
au préfet TOUDEKA ce jeudi qui
n’aura autre solution que de trans!
mettre le dossier d’AMOU Tété B.
au ministre Bawara afin de signer
l’arrêté.
Aujourd’hui donc c’est la liesse au
sein de la famille AMOU et aussi
dans le village,
Les problèmes de chefferie sont
légions dans les villages et can!
tons du Togo " Ils débouchent sur
des conflits violents et sanglants
que les autorités ont toujours du
mal à régler.
Essè Zogbédji s’en est sorti, et a
évité le pire. Reste à Amou Tété
de rassembler les populations
autour des idéaux de développe!
ment du village.
Richard AZIAGUE
Problème de chefferie :
Essè!Zogbédji : DODOR désavoué, AMOU est le Chef
L’Indépendant Express N° 307 du 16 Septembre 2014SOCIETE 5
Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale
‘’La route du développement
passe par le développement
de la route’’ dit!on souvent. Il
n’est donc plus aujourd’hui un
secret pour personne que le gou!
vernement togolais a entamé
depuis quatre(4) ans maintenant
sa politique des grands travaux
avec la mise en place des infras!
tructures surtout dans le secteur
routier.
Pour cette perspective, et à coup
de plusieurs milliards de nos
francs, le gouvernement togolais a
lancé depuis le mois de février
2010 sa politique des grands tra!
vaux routiers. Pour la seule
année de 2013, 414 milliards de
Fcfa sont avalés par le secteur
routier contre 408,5 milliards de
Fcfa pour l’année en cours.
De tous les coins du pays, plus
d’une vingtaine de chantiers sont
ouverts. Que ce soit dans la zone
nord de Lomé ou à l’intérieur du
pays.
Tout cet argent vient en partie du
contribuable togolais et par consé!
quent tous devraient en profiter
quelle que soit la zone ou quartier
de résidence.
Mais tout porte à croire que cette
modernisation du secteur routier
au Togo se fait sous deux poids
deux mesures et c’est peut être ce
que pourraient penser les usa!
gers du boulevard Malfakassa.
Pour ceux–ci, c’est la croix et la
bannière en tout le temps, enso!
leillé ou pluvieux, le boulevard
Malfakassa est dans un état de
délabrement très avancé et est
difficilement praticable.
C’est l’un des boulevards que l’on
pourrait qualifier de ‘’nœud’’ pour
son nombre assez important d’u!
sagers qu’il enregistre mais sur!
tout pour sa situation géogra!
phique puisque cette voie sert de
canal entre la banlieue Sud!est
de Lomé et toute la zone
Portuaire, ou encore la ville de
Lomé.
La circulation sur cette voie
nécessite toute une autre maîtrise
puisqu’une simple imprudence
balance l’usager soit dans l’eau ou
au pire des cas c’est un accident
qui est enregistré, situation très
fréquente. Lors de nos prises d’i!
mages du boulevard Malfakassa
ou boulevard de la honte selon
certain, un conducteur de taxi
moto nous dépassa et lança : «
c’est une voie principale ce boule!
vard. Prenez les images et allez
leur montrer l’état défectueux
dans lequel il se trouve», et à un
autre d’ajouter «quand il s’agit de
faire la campagne électorale, ils
savent que ce boulevard ou le
quartier Adakpamé existe, bientôt
2015 on les attend dans l’eau et
dans la boue ».
Nombreux sont ces riverains qui
déplorent l’état dans lequel se
trouve ce boulevard qui semble ne
pas être dans l’agenda du ministè!
re des travaux publics. Certains
même vont jusqu'à dire que les
voies qui mènent vers les zones
où résident les barons du pouvoir
où encore les quartiers taxés de
fief du pouvoir à l’instar du quar!
tier Agoé Nyivé, Agbalépédo son
privilégiées.
Tout ceci amène à se poser la
question de savoir : Si la moderni!
sation du secteur routier se fait
selon l’humeur du gouvernement
ou la position géographique de
certaines autorités?
Lors du démarrage des grands
travaux, beaucoup étaient les usa!
gers surtout ceux du boulevard
Malfakassa qui pensaient que
leurs peines allaient être soula!
gés. Ils se réjouissaient d’avance
qu’ils se passeront des ‘’nids de
poules’’ très fréquents sur tous les
artères de Lomé. Mais ce ne serait
qu’un rêve.
Malgré qu’elle représente un véri!
table tournant et malgré qu’elle
soit très pratiquée, cette voie est
restée dans les oubliettes. La
preuve ! Trois(3) grands chantiers
d’envergures ont été ouverts et
pratiquement achevés parmi les!
quels le petit et le grand contour!
nement de Lomé.
La grande partie de ces chantiers
de larges voies convergent vers la
zone nord de Lomé, des zones où
la circulation est moins dense ou
même oubliées et au même
moment, les endroits où la circula!
tion est assez consistante sont
laissés pour compte.
Cet état défectueux du boulevard
Malfakassa est aussi dû à la
démission de certaines personnes
dont le chef MAGLO
d’Adakpamé et les membres du
Comité de Développement du
Quartier (CDQ) selon la popula!
tion du quartier d’Adakpamé.
Pour cette population le chef et les
responsables du comité de déve!
loppement du quartier, ont lors de
la construction de la voie appelée
grand contournement qui joint le
rond point CIMAO au golf club à
Agoè en passant par un endroit
du boulevard Malfakassa, vendu
les sables qui y étaient extrait à
25000f Cfa le camion.
Selon les riverains, ce sable, au
lieu d’être vendu, pouvait servir à
remblayer la chaussée. Ceci pour!
rait le rendre au moins praticable
pour tous.
Notons en passant que le projet
dénommé Projet d’Urgence de
Réhabilitation des Infrastructures
et des Services Electriques PURI!
SE a aussi confié depuis près de
deux( 2)ans maintenant le draîna!
ge des eaux pluviales des quar!
tiers Adakpamé, Akodéssewa
Kponou à l’entreprise Encotra.
Il s’agirait de la Construction de
trois collecteurs fermés et des
caniveaux ouverts dans les rues.
Le draînage des eaux pluviales
des quartiers Adakpamé,
Akodésséwa Kponou en contre!
bas du centre de santé sera assu!
ré par la construction des cani!
veaux capteurs et des collecteurs
exutoires visant à évacuer les
eaux vers le lit du fleuve Zio.
Le ministre des grands chantiers
du gouvernement (ministre des
travaux publics) en la personne de
GNONFAM Nisao est donc inter!
pellé. La construction des routes
doit profiter à tous le monde et
non à une minorité comme cela se
remarque dans tous les axes de
notre pays.
Revoir donc cette voie et l’aména!
ger au minimum, tel est le souci
des usagers du boulevard
Malfakassa. Sinon le boulevard
Malfakassa risque de ressembler
à ces monts qui portent son nom.
Malfakassa répond au nom de
cette montagne rocailleuse et
abrupte qui se situe dans la chaî!
ne de l’Atakora qui traverse le
pays en son centre. Un boulevard
qui porte son nom ne devrait pas
incarner ses caractéristiques phy!
siques.
Richard AZIAGUE
Un boulevard à l’image de sa dénomination :
Le Boulevard Malfakassa :
Dégradé et abandonnéDe l’eau, de la boue, de larges fosses avec des pierres par endroit et de petits ponts incertains réali!
sés à base de sable mis en sacs par certains riverains, bref une piste défoncée par les camions gros
porteurs, voilà comment se présente le boulevard Malfakassa. De jour comme de nuit, en saison
sèche ou pluvieuse, ce boulevard qui s’étend du quartier Bè!Kpota pour joindre le quartier
Adakpamé est dans un état de délabrement total, pour ses usagers c’est un parcours de combattant.
Un petit tour dans le quartier Adakpamé,vous laissera perplexe.
6 NATIONL’Indépendant Express N° 307 du 16 Septembre 2014
président de la commission n’est
pas allé par quatre chemins pour
présenter les richesses du sol et
du sous sol des pays partageant
le franc CFA.
Le président en exercice de
l’Union, le Docteur Thomas Yayi
Boni du Bénin a quant à lui insisté
sur l’esprit d’unanimité qui règne
entre les pays de l’union.
Du coté Emirati, la ministre d’Etat
Mme Reem Ebrahim Al Hashini a
lors de son intervention reconnu
que ‘’le 21ème siècle est celui
du continent noir et à Dubaï,
tout le monde s’accorde sur ce
principe’’. Elle a par ailleurs ras!
suré les dirigeants ouest africains
sur l’accompagnement que son
pays peut apporter à l’UEMOA
dans le cadre de ses investisse!
ments.
Mais la question qui a aussi été
soulevée par les investisseurs
Emiratis est celle de la sécurisa!
tion des investissements. A ce
sujet, le président de la BOAD,
Christian ADOVELANDE a, au
nom des chefs d’Etat de l’Union,
rassuré les investisseurs sur les
différentes dispositions prises par
les Etats pour faciliter les investis!
sements et améliorer le climat des
affaires dont le but premier est
justement de sécuriser ces inves!
tissements.
Partant donc de là, sur les 50 pro!
jets qui ont fait objet de débat à
cette conférence, 17, compte tenu
de leurs dimensions régionales,
ont été sélectionnés sur la base
de disponibilité d’études de faisa!
bilité ou de préfaisabilité avec un
impact sur la croissance et pou!
vant faire l’objet de réalisation
dans le cadre d’un partenariat
public privé (PPP).
Ainsi, 16 de ces 17 projets ont
trouvé financement et le coût total
est évalué à 10 759 milliards de
Fcfa, dont 4 160 milliards pour la
réhabilitation et la construction de
4.500 km de lignes ferroviaires et
2 600 milliards pour le prolonge!
ment sur 1000 km jusqu’à
Ouagadougou de l’autoroute
Abidjan! Yamoussoukro.
Cette conférence internationale a
profité aux différents pays y com!
pris le Togo.
Les autorités togolaises sont ren!
trées à Lomé après avoir signer
un contrat d’investissement d’un
montant de 1000 milliards portant
réalisation de la voie Lomé!
Cinkassé!frontière Burkina distant
d’environ 700km.
Cette voie stratégique est un
moteur du développement écono!
mique entre le Togo et les pays de
l’hinterland. Le Burkina!Faso, le
Niger et le mali sont les pays des!
servis par cette route à partir du
port autonome de Lomé.
Elle sera transformée en autorou!
te pour non seulement faciliter les
communications inter frontalières
mais accélérer le flux de transport
des marchandises du port de
Lomé vers ces pays. C’est une
bonne nouvelle pour le Togo.
Le Togo bénéficie par ailleurs de
cette conférence, d’un finance!
ment pour l’aménagement de
plusieurs hectares de bas!fonds
et autre pour l’aménagement
multi!usage pour la sécurité dans
les Etats membre de l’UEMOA.
Après donc que le Togo ait partici!
pé au sommet USA!Afrique et
ensuite à cette conférence d’in!
vestissement, le souhait des obs!
ervateurs de la vie socio!écono!
mique de notre pays est simple!
ment que l’on puisse voir la maté!
rialisation des décisions prises
lors de ces deux grands sommets
afin que le quotidien des togolais
puisse changer.
L’économie et la diplomatie
devront s’en frotter les mains.
Reste à réaliser dans les normes
de la gouvernance pour rassurer
les partenaires arabes qui ont
encore beaucoup à donner dans
le développement de leurs parte!
naires d’Afrique.
Plus satisfait, sera l’opposant
togolais, Nicolas Lawson. Il avait
promis au togolais la construction
de cette autoroute si ceux!ci fai!
saient de lui le président de la
République. C’est presque désor!
mais réalisé par son adversaire
Faure Gnassingbé, cette promes!
se de campagne. L’opposant
togolais est donc dans l’obligation
de chercher un autre argument de
campagne pour une élection pré!
sidentielle qui s’annonce rude,
celui de l’autoroute Lomé
Cinkassé éliminé. Si et seulement
si le Président du PRR est encore
candidat en 2015.
Richard AZIAGUE
Faure réalise le rêve de Nicolas Lawson :
Le Togo obtient 1000 milliards de
Fcfa pour l’autoroute Lomé-Cinkassé
Les conducteurs de taxis motos
ont dorénavant leur propre
mutuelle. Objectif, résoudre les
problèmes quotidiens auxquels ils
sont confrontés. Le sujet est au
centre des discussions au cours
de l’Assemblée Générale
Constitutive qui s’est tenu du 03
au 04 août 2014 à Lomé.
Après neuf mois de travail, la
Mutuelle des Conducteurs des
Taxis Motos du TOGO est devenu
un acquis. Sous la houlette de M.
Vincent KAVEGE, expert en assu!
rance dans la société
UPDATEconcept une équipe de
pilotage a sillonné le Togo pour
recenser cinq mille cinquante et un
(5051) conducteurs.
Selon le coordinateur de l’équipe
de pilotage, il ressort des discus!
sions que les conducteurs de taxis
moto sont confrontés à beaucoup
de problèmes. Parmi les 5051 per!
sonnes 2000 ne sont pas proprié!
taires de leur moto alors qu’ils ont
des charges disproportionnées au
travail qu’ils abattent quotidienne!
ment. Il urge donc, de créer une
mutuelle pour ces derniers où ils
se prendront en charge et se sen!
tent réellement intégrer.
Pour Mme Ingrid AWADE,
Présidente de la DOSI, représen!
tant le ministre du transport, à la
cérémonie d’ouverture, il faut
reconsidérer ce métier : « aujour!
d’hui le métier de taxi motos doit
être considéré comme une activité
économique de plein droit », a!t!
elle clamé avant d’ajouter que « la
lutte contre la pauvreté passe par
la professionnalisation de ce
métier. »
Pendant ces deux jours, les 97
délégués représentant les 5051
conducteurs de taxis motos du
Togo, ont élu le bureau exécutif
qui se chargera de l’élaboration du
statut.
Après ce travail, selon M. KAVE!
GE, ils vont entamer la dernière
phase qui consiste à proposer aux
conducteurs de taxis motos, les
produits et les conditions qui vont
les réglementer.
Rappelons que la nouvelle
mutuelle est une opportunité pour
les conducteurs de taxis moto de
bénéficier des différents types
d’assurance, des cotisations
retraites et de l’équin!bail couram!
ment désigné par le jargon comme
le work and pay qui permet d’avoir
accès à une moto et de l’amortir
progressivement.
La Mutuelle des Conducteurs des
Taxis Moto du Togo sera gérée
par les conducteurs eux!mêmes.
HYACINTHE GNAMEGLO
Les taxi!motos ont
désormais leur mutuelle
Suite de la page3
Ces dernières années, les
attaques de navires commi!
ses par des pirates, en particulier
dans la sous région, n’ont cessé
d’augmenter. De vastes étendues
maritimes sont ainsi concernées,
ce qui rend la prévention de telles
attaques extrêmement difficile.
Le phénomène prend de l’ampleur
en Afrique de l’ouest. Durant les
trois premiers trimestres de l’an!
née 2013, 40 attaques ont été per!
pétrées dans cet espace soit l’é!
quivalent de 7 bateaux sur 10 atta!
qués dans le monde entier selon
une enquête du Bureau
International Maritime.
La piraterie maritime touche les
principales voies de navigation et
met en danger la vie des marins,
des passagers et dont plusieurs
centaines d’entre eux sont pris en
otages chaque année.
Des millions de dollars sont ver!
sés aux pirates pour payer les ran!
çons. Ces sommes seraient divi!
sées entre les pirates, leurs chefs
et ceux qui les financent. Les ren!
seignements recueillis montrent
qu’une partie de ces fonds est
réinvestie à l’étranger par l’inter!
médiaire d’émigrants.
Le Togo est préoccupé par ce mal
et mènent depuis quelques temps
des actions à savoir la formations
des marins togolais afin de pou!
voir venir à bout de phénomène.
Présent à Malabo en Guinée
Equatoriale lors de la 25ème ses!
sion du Conseil Exécutif de
l’Union Africaine, Robert DUSSEY
ministre en charge de la diploma!
tie togolaise a émis le vœu d’orga!
niser un sommet extraordinaire : ‘’
L’organisation d’une conféren!
ce sur la sécurité maritime
serait la démonstration que
l’Afrique s’est résolument enga!
gée à faire en sorte que les
mers et les océans soit proté!
gés et sécuriser afin que les
populations profitent pleine!
ment de l’énorme potentialité
économique dont elles regor!
gent’’. C’était donc en ses termes
que Robert DUSSEY soutenait
son souhait d’organiser un som!
met sur la sécurité maritime au
mois de Juin 2014 à Malabo.
Ce sera désormais chose faite!
L’idée est validée par les chefs
d’Etat de l’Union.
Le Togo organise en Octobre
2015 le sommet extraordinaire
des chefs d’Etats et de l’Union
Africaine sur la sécurité maritime.
Elle serait intitulée ‘’Conférence
africain sur la sécurité mariti!
me’’ et connaitra la participation
des dirigeants africains et les pays
concernés par la piraterie mariti!
mes comme les Etats Unis, le
France, l’Espagne, la Grande
Bretagne etc. ...
Outre la piraterie, cette réunion
internationale s’intéressera à la
lutte contre le terrorisme, au trafic
de stupéfiants, à la pêche illicite, à
la pollution marine et à l’immigra!
tion clandestine.
L’objectif visé est de permettre
aux dirigeants ouest africains de
prendre des mesures préventives
et défensives contre cette autre
forme de criminalité.
Le continent africain riche de ses
matières premières et de son
dynamisme peut se prévaloir
aujourd’hui d’une croissance éco!
nomique forte, la piraterie en mer
et le brigandage, deux versions
d’un même fléau, continuent à
faire peser sur le principal moteur
des flux économiques panafri!
cains, "une menace toute parti!
culièrement inquiétante" a souli!
gné le chef de la diplomatie togo!
laise.
L’organisation de ce sommet sera
un grand défi que le Togo aura à
relevé surtout quand on pense
aux enjeux de la sécurité mariti!
me.
Sommet sur la sécurité maritime :
PIRATERIE: Le Togo veut se jeter en merLa sous région ouest africaine est confronté depuis quelques
années aux problèmes de piraterie maritime. Le Togo notre pays,
a fait de la lutte contre ce fléau son cheval de bataille. Elle abrite
à cet effet en Octobre 2015, un sommet extraordinaire des chefs
d’Etat de l’union africaine afin de débattre sur ce mal et de trou!
ver les voies et moyens pour pouvoir y faire face.
Suite à la page 8
L’Indépendant Express N° 307 du 16 Septembre 2014TOUS AZIMUTS 7
Mon père, j'ai commis le pêché de chair.
! Avec qui mon fils ?
! Je ne peux pas vous le dire.
! Je vais vous aider mon fils. Avec la bouchère ? avec l'épicière ou la soubrette du
notaire ?
! Je ne peux rien vous dire, mon père. Je pars.
En sortant, il rencontre son copain:
! D'où viens!tu ?
!Je viens de me confesser. Je n'ai pas eu l'absolution, mais j'ai eu trois bonnes adresses !
C'est Toto qui suit le cours de mathématiques. Le professeur demande aux élèves :
! Veuillez sortir vos équerres, je vous prie !
Le pauvre Toto se met à pleurer à chaudes larmes. Le professeur lui demande :
! Qu'est!ce qu'il y a Toto ?
! J'ai perdu mes équerres.
! Ce n'est pas grave, pourquoi pleures!tu ?
! Mon père va me faire une de ces crises lorsque je lui dirai.
! Pourquoi est!ce qu'il criait après toi ? Ce ne sont que des équerres.
! Vous ne pouvez pas savoir l'engueulade qu'il y a passée à ma sœur lorsqu'elle lui a appris qu'el!
le n'avait plus ses règles !
Santé & SexualitéBouffée de rire
Le jour de l’ovulation correspond au moment où l'ovaire expulse
un ovule. L’ovule ainsi libéré est happé par la trompe de l'utérus.
C’est là qu’il pourra éventuellement s’unir à un spermatozoïde
pour former un œuf.
Quand peut!on avoir un enfant ?
Cela dépend de plusieurs facteurs, comme la durée de vie des sper!
matozoïdes, celle de l’ovule et de période d’ovulation. Les spermato!
zoïdes survivent dans le col de l’utérus pendant 3 à 5 jours.
En revanche, l’ovule a une durée de vie de 12 heures à 24 heures.
La période de fertilité se situe donc généralement entre 4 jours avant
l’ovulation, et 24 heures après celle!ci.
Plusieurs moyens permettent de connaître le jour d’ovulation qui sur!
vient 14 jours avant les règles suivantes.
La courbe de température
La prise de la température matinale au lever permet de détecter l'élé!
vation de température qui se produit après l'ovulation lorsque le corps
jaune de l'ovaire sécrète la progestérone. C'est la progestérone qui
induit une élévation de 5 à 6 dixièmes de degré le lendemain de l'o!
vulation.
En prenant sa température tous les matins pendant un à trois cycles,
on peut déterminer si on a bien une ovulation et quand elle se produit.
Ce sera la veille du premier jour lorsque l'on constate une légère élé!
vation de température qui dure deux semaines. L'ovulation se produit
toujours la veille du premier jour de l'élévation de la température. La
période de fécondité précède de trois à quatre jours la date d’ovula!
tion.
Il est aussi important de noter sur la courbe de température, les évé!
nements qui pourraient perturber la courbe : prise de boissons alcoo!
lisées, repas très copieux, infections grippales, sorties tardives, etc.
Le test d'ovulation
Le test d’ovulation détecte la présence d'hormones dans les urines.
C'est cette hormone qui provoque la libération de l'ovule chaque mois.
On peut procéder à ce test quelques jours avant le milieu de son
cycle. Mais attention, si on attend que le test d'ovulation soit positif
pour avoir un rapport fécondant, on ne sera jamais enceinte. Les rap!
ports fécondants doivent se pratiquer AVANT l'ovulation, le plus sou!
vent pendant les quatre jours qui précèdent l'ovulation théorique.
L'ovulation se calcule d'après les cycles précédents. Elle survient 14
jours avant le début des règles.
Comment reconnaitre l’ovulation ?
Plusieurs signes précurseurs facilement observables indiquent que le
corps entre dans une période d’ovulation :
! La température corporelle augmente de 3 à 5 dixièmes de
degrés. Pour être fiable, la température doit être prise le matin,
juste après le réveil, avant de mettre le pied par terre.
! La glaire cervicale (souvent confondues avec les « pertes
blanches ») devient plus claire, plus fluide et plus abondante, dans le
but de pouvoir permettre le passage des spermatozoïdes du col de
l’utérus et de l’utérus. Son observation a longtemps été l’un des
moyens qu’avaient les femmes pour connaître leurs périodes fertiles.
! Des douleurs peuvent apparaitre dans le bas!ventre du
côté de l’ovaire qui libérera l’ovule. Ces douleurs, appelées dysmé!
norrhées, proviennent des contractions de l’utérus. Ces crampes
spasmodiques, souvent douloureuses et pénibles, peuvent précéder,
accompagner ou même suivre l’arrivée des règles.
D’autres symptômes peuvent être observés : seins tendus, sensation
de gonflement, migraines, nausées, irritabilité, difficulté de concentra!
tion, anxiété, déprime.
Chez certaines femmes, l’ovulation ne s’accompagne d’aucun symp!
tôme.
Faut!il s’inquiéter si la grossesse ne vient pas ?
"Nous voulons un enfant, nous essayons depuis plusieurs mois et je
ne suis toujours pas enceinte …quel est le problème ?"
Face à cette préoccupation, il convient de rappeler une information
essentielle : si avant 35 ans, vous n’êtes pas enceinte dans l’année,
on peut commencer à se poser des questions et à consulter. Les cou!
ples jeunes, même quand les meilleures conditions sont réunies, ont
seulement une chance sur 5 environ de procréer à chaque cycle.
Après 35 ans, comme la fertilité va vite diminuer, il vaut mieux ne pas
attendre avant de consulter son gynécologue car le temps presse.
Dans le cas où le bébé ne vient pas aussi vite qu'on l’imagine ou
qu'on l'espère, inutile de paniquer, et surtout ne pas oublier l’essentiel
" si on a des rapports sexuels réguliers, on met toutes les chances de
son côté pour tomber enceinte rapidement.
Les causes d'une stérilité sont très nombreuses. Dans 45 % des cas
les causes sont féminines, dans 45 % des cas, les causes sont mas!
culines, dans 10 % des cas, les causes sont mal connues.
Parmi les causes féminines, il y a des causes dites mécaniques, des
causes infectieuses, des causes hormonales et bien d'autres.
L'exploration d'une stérilité demande de la patience.
Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale
Terrain de Jeux2 5 8
9 1 2
9
9 5 8 2
3 5
6 2 3
1 3 8 6
8
4 2 5 9 1
5 2 1
5 3 1
1 5 3
1 3
4 6
Jeu n°173: Adulte Jeu n°173: Enfant
Sudoku : Règle du jeu
Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée elle!même en
9 blocs de 3 cases sur 3. Cette grille contient déjà quelques chif!
fres. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec des chiff!
res allant de 1 à 9 de manière que:
! chaque ligne contienne tous les chiffres de 1 à 9"
! chaque colonne contienne tous les chiffres de 1 à 9"
chaque bloc de 3 x 3 contienne tous les chiffres de 1 à 9.
Solution jeu n°172: EnfantSolution jeu n°172: Adulte
Le sudoku est une mini grille de 6 cases sur 6,
elle!même divisée en 6 blocs de 3 cases sur 2. Le but du
jeu est de la remplir avec les lettres de 1 à 6 de manière
que:
! chaque ligne contienne toutes les lettres de 1 à 6"
! chaque colonne contienne tous les lettres de 1 à 6"
!chaque bloc de 3 x2 contienne aussi tous les lettres de 1
à 6.
Sudoku : Règle du jeu
4 3 2 1 6 5
5 6 1 2 3 4
2 5 3 6 4 1
6 1 4 5 2 3
3 2 5 4 1 6
1 4 6 3 5 2
9 1 7 6 2 3 4 5 8
5 4 6 7 1 8 3 9 2
3 8 2 4 9 5 6 1 7
4 6 8 2 3 9 1 7 5
7 9 5 1 6 4 2 8 3
1 2 3 8 5 7 9 6 4
2 5 4 9 8 1 7 3 6
6 3 9 5 7 2 8 4 1
8 7 1 3 4 6 5 2 9
JEANNE d’ARC Près de Marox!
Renault!Star 22 22 08 01
SANTE Près de NOPATO 22 21 58 41
PORT Face Hôtel Sarakawa 22 27 61 88
CRISTAL Boulevard Houphet Boigny 22 20 90 91
EMMANUEL Face MIVIP Kodjoviakopé 22 21 30 98
LIBERATION Avenue Libération prolongée
22 22 25 25
GBOSSIME Face Marché Gbossimé 22 22 50 50
AVE MARIA Station Kodome près du CHU
Tokoin 22 22 33 01
YEM!BLAface à la Résidence 22 26 76 51
AEROPORT Rte de l’Aeroport SITO 22 26 21 22
INTERNATIONALE Sise Marché de Hedzranawoe
"Asiyeye", Boulevard du Haho 22 26 89 94
KOUESSAN face du stade de Kegué 23 20 04 57
KLOKPE Derrière la Foire Togo 2000 ! Quartier
Atiégou 22 61 42 42
UNION Boulevard Malfakassa, face crèmerie
BAMUDAS ! BE KPOTA 22 27 71 64
LE PROGRES Sur le tronçon CIMTOGO!non loin
du marché de Zorro!bar 22 35 86 55
BETHEL R t e
d’Adidogomé 22 25 23 70
DES ECOLES F a c e
Lycée Technique Adidogomé et près du CEG, Route
de Kpalimé 22 51 75 75
SILOE Carrefour Aflao Apédokoe Atigangomé
22 33 82 87
SOLIDARITE Rue Avédji vakpossito ! Près de la
Station Total Totsi 22 50 37 07
MATHILDA Route PATASSE ! Lomégan !
ODEF 22 51 15 34
CONFIANCE Face GTA 22 42 43 81
ORCHIDEE LLEO 2000 22 47 42 87
LA GRÂCE avant la Station SUN AGIP Agoè
22 25 91 65
TAKOE Avant la station CAP ESSO de Zongo (côté
opposé) 22 34 03 42
VITAS Agoè Assiyéyé 22 25 63 43
ESPACE VIE Agoe Logopé, face bar Plaisir 2003
22 32 87 20
LE DESTIN A côté de l'Agence ECOBANK de
Baguida 22 41 15 41
HYGEA Face Lycée publique de Baguida sur la
route d'Afanoukope (Baguida) 22 27 36 36
Pharmacies de Garde
Du 08/09/14 au 15/09/14
L’ovulation
8 NATIONL’Indépendant Express N° 307 du 16 Septembre 2014
Lauréat du prix du meilleur article de lutte contre la corruption décerné par la LIT et la Banque Mondiale
Après le recensement effectué du
08 au 30 août 2014, la distribution
des Moustiquaires Imprégnées à
longue Durée d’Action (MILDA) a
démarrée. Plusieurs fois repous!
sée, cette distribution n’a été
effective qu’au soir le vendredi
dernier.
Pour le docteur Alassane Ouattara
du centre médical de santé
d’Adidogomé que notre rédaction
a approché, la cause de ces
reports est imputée au retard
accusé par les matériels à distri!
buer à la population.
Selon les informations qui sont
parvenues également à notre
rédaction, le centre médical de
santé d’Adidogomé et le centre
Régina Pacis des sœurs de
Madiba couvrent respectivement
dix!neuf (19) et quatre (04) sites.
Ces sites ont été ouverts de
manière circonstancielle pour des!
servir les populations
d’Adidogomé.
A l’église catholique Notre Dame
de la Rédemption d’Adidogomé,
ce sont de longues files qui se for!
ment chaque jour, depuis que
cette distribution a démarré. Tous
ceux qui sont valides sont soumis
à cet impératif. Ce système facile
la distribution des moustiquaires,
selon les organisateurs.
Seuls les personnes âgées et les
femmes enceintes sont favori!
sées. Aussitôt arrivées, elles sont
immédiatement servies. Ce qui
n’est pas sans conséquences sur
ceux qui sont tenus de respecter
les rangs. Ils sont évidemment
aigris et manifestent ouvertement
leur mécontentement. Nonobstant
leur ras!le!bol manifeste, les
agents de distribution sont obligés
de mettre en application la forma!
tion reçue. En dehors des person!
nes précitées qui sont ménagées,
il faut dénoncer le fait que des per!
sonnes bien, subtilement violent
l’ordre établi. Par l’intermédiaire
d’une connaissance, elles se font
vite servir dès leur arrivée. Ce qui
agace plus encore ceux qui atten!
dent dans les rangs sous le soleil
brûlant.
A l’école primaire publique de
Wonyomé, ce lundi matin, la distri!
bution a connue un léger retard. «
Je suis venue avant mais les
matériels ne sont pas convoyés à
notre site. Alors j’ai rebroussé che!
min. Quelques heures après, on
m’a informé de l’arrivée des maté!
riels », nous a confié une dame"
avant de continuer : «dès mon
retour je me suis conformée à la
règle, celle de se mettre à la
queue leu leu. Et me voici en pos!
session des moustiquaires ».
La dame en question avait en sa
possession trois moustiquaires "
Nous avons cru à la fraude, mais
elle nous explique : « J’ai trois
enfants ajoutés à mon mari nous
sommes au nombre de cinq per!
sonnes " c’est la règle, trois mous!
tiquaires pour cinq personnes.»
Une chose est de recevoir la
moustiquaire, une autre en est
son usage.
Selon les informations reçues, de
part le passé, les moustiquaires
ne sont utilisées que lorsqu’il y a
un invité à recevoir. La mousti!
quaire a également servi de filet
pour la pêche ou pour servir sur
un terrain de football.
Le docteur Alassane Ouattara du
centre médical social
d’Adidogomé convie vivement la
population à faire bon usage des
moustiquaires. Pour que le rêve
d’une atteinte de taux zéro de
paludisme au Togo devienne un
jour une réalité.
Aussi, faut!il le rappeler, les mous!
tiquaires ne se lavent pas avec de
la javel, des savons fabriqués à
base de soude ou des détergents.
La lessive est faite par le savon de
Marseille. Le séchage doit se faire
à l’ombre.
La distribution gratuite de ces
moustiquaires, qui ont une durée
de vie de cinq ans, a été financée
principalement par Plan Togo.
Jusqu’à mardi où la distribution
prend fin, soixante huit mille quat!
re cent quatre vingt (68.480)
moustiquaires seront distribuées
par le centre médical de santé
d’Adidogomé et Régina Pacis de
Madiba.
Hyacinthe GNAMEGLO
Santé publique à Adidogomé :
Rigueur dans la distribution des moustiquaires imprégnées
Les enjeux de la
sécurité maritime.
Le domaine de la sécurité mariti!
me présente de multiples enjeux.
Ils sont d’ordre sécuritaire par rap!
port aux personnes et des biens.
Pour les marins, les passagers,
les navires, et les usagers de la
mer et des littoraux sans oublier
les nombreuses épaves en eaux
peu profondes, outre qu'elles sont
une source de pollution devien!
nent aussi une source de risque
d'accident pour d'autres navires.
L’environnement et l’aspect sani!
taire ne sont pas non plus à négli!
ger dans cette question de sécuri!
té maritime quand on sait que le
transport maritime est une source
de transferts de microbes et pro!
pagules à potentiel épidémique.
De nouveaux risques se présen!
tent avec le transport des déchets
nucléaires, d'eaux de ballast et la
circulation de navires ou sous!
marins à propulsion nucléaire, et
éventuellement armés d’engins
nucléaires.
Les enjeux de la sécurité maritime
sont surtout d’ordre économique.
La perte d'un navire et de sa car!
gaison est une perte de valeur, de
même que la pollution induite par
les naufrages, elle coûte cher aux
assureurs. Ceci est particulière!
ment vrai pour les navires géants
ou transportant des matières pré!
cieuses.
L’environnement maritime pose
des problèmes particuliers. Au vu
de tout ceci, quelles seront les
propositions des autorités togolai!
ses pour renforcer la capacité
sous régionale en matière de lutte
contre fléau ? En tout cas elles ont
encore un peu de temps afin de
bien se préparer et pour pouvoir
relever le défi qu’elle s’est don!
née, celle de la ‘’sécurité mariti!
me’’. C’est ce qu’on appelle la
diplomatie " celle qui rassemble
les Etats autours des problèmes
communs pour des solutions com!
munes/ Le Togo devrait en tirer
naturellement beaucoup d’avan!
tage et l’obligation est de mise
pour que les objectifs soient
atteints.
Richard AZIAGUE.
Sommet sur la sécurité maritime :
PIRATERIE: Le Togo
veut se jeter en merConformément aux promesses du
gouvernement, l’assemblée natio!
nale s’est réunie pour désigner les
membres de la cour constitution!
nelle. Ceci va dans le sens de la
revendication par l’opposition de
la recomposition de cette cour
inféodée au pouvoir. Pas de sur!
prises. Six des 9 membres de la
Cour constitutionnelle ont été
désignés hier par l’Assemblée
nationale. Ce sont les députés de
la majorité, du parti au pouvoir qui
ont désigné les six membres dont
les noms ne sont pas différents à
ceux qui siégeaient à cette cour
avant le vote hier.
Il s'agit de Kouami Amados!
Djoko, Maman!Sani Aboudou
Salami, Mipamb Nam!Tougli, Polo
Aregba, Mme Edwige Ablavi
Hohoueto et de Koffi Tagbé.
Les 3 dernières personnalités
seront nommées par le président
de la République. Aboudou
Assouma, l’actuel président,
contesté par l’opposi!
tion serait maintenu
d’après les informa!
tions en notre posses!
sion. Les députés de
l’opposition (ANC,
ADDI Arc En Ciel ) ont
naturellement boycotté
la séance. L’opposition
réclame des reformes
constitutionnelles et
institutionnelles dans
un cadre plus consen!
suelle. Le pouvoir
pense avoir déjà passé
cette étape et annonce
la recomposition de la
commission électorale
nationale indépendan!
te dans les prochains
jours.
Pas du tout rassurant pour l’élec!
tion présidentielle à venir. C’est la
présidentielle prévue pour 2015.
Carlos KETOHOU
Cour Constitutionnelle
L’opposition a boudé
la désignation des membres
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