663 neuropathie optique et druses de la papille : à propos d’un cas

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Vol. 31, Hors Série 1, 2008 114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie COMMUNICATIONS AFFICHÉES ŒDÈMES PAPILLAIRES 1S201 660 Neuropathie optique ischémique antérieure aiguë par choc hypotensif. Anterior neuropathy ischemic with low blood pressure. CHEBLI MF*, HAMIA D, GAROUT R, KARAOUAT F (Alger, Algérie) Introduction : La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë est une compli- cation peut survenir, bien que rarement, dans les suites opératoires, notamment sur un terrain présentant des facteurs de risque généraux. Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une NOIAA survenue chez un adulte de 49 ans, à la suite d’un choc hypovolémique en rapport avec une hémorragie digestive probable. Le patient diabétique et hypertendu depuis 3 ans insulinotraité, ayant bénéficié 15 jours auparavant d’un triple pontage corona- rien. La vision était réduite à la perception des mouvements de la main à l’œil droit ; pas de perception lumineuse à œil gauche. L’examen à la lampe à fente retrouve une mydriase réflexique œil droit et une mydriase aréflexique œil gau- che. L’examen du fond de l’œil retrouve un œdème papillaire stade 2 bilatéral. L’angiographie confirme l’œdème papillaire et les potentiels évoqués visuels (PEV) sont altérés. Un traitement corticoïdes et de trimétazidine a été institué par voie générale, un bêtabloquant par voie locale. Il n’y a pas eu d’amélioration de la vision. Discussion : La NOIAA reste une complication post-opératoire rare. Elle survient plutôt dans les suites opératoires immédiates. La responsabilité de facteurs de ris- ques vasculaires est de plus en plus retenue, la chute de la pression artérielle étant l’élément le plus incriminé. Conclusion : La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë reste une compli- cation post-opératoire rare de l’ordre de 0,05 %. Elle est de pronostic péjoratif, sur- venant le plus souvent chez l’adulte de plus de 60 ans présentant des facteurs de risques vasculaires. La compréhension de la physiopathologie est nécessaire pour la conduite thérapeutique. 661 Un cas de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë compliquant des drusen de la papille. Anterior ischemic optic neuropathy caused by optic nerve head drusen. COUZINET A*, AURIOL S, MAHIEU L, MATHIS A (Toulouse) Introduction : La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë est une cause fréquente de baisse d’acuité visuelle du sujet âgé secondaire à une occlusion des artères ciliaires postérieures. Les étiologies à rechercher sont l’artériosclérose et la maladie de Horton. Chez le sujet jeune, des causes plus rares existent telles que les druses de la papille. Nous présentons ici la démarche clinique ayant permis de porter ce diagnostic face à un œdème papillaire. Matériels et Méthodes : Un homme de 26 ans est adressé pour névrite optique de l’œil droit. L’examen retrouve une acuité visuelle à 10/10 Parinaud 2 avec sensation de brouillard. On note un déficit pupillaire afférent sans douleur à la mobilisation du globe. Au fond d’œil, il existe un important œdème papillaire diffus. Le champ visuel cinétique atteste d’un rétrécissement des isoptères avec exclusion de la tache aveugle. Une neu- ropathie optique inflammatoire est d’abord évoquée conduisant à la réalisation d’un bilan étiologique. Le scanner cérébral met en évidence des calcifications papillaires unilatérales droites. L’échographie oculaire retrouve une image hyperéchogène avec cône d’ombre confortant le diagnostic de druses profondes de la papille. La négativité du bilan ainsi que les images conduisent au diagnostic de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë non artéritique sur druses de la papille. Discussion : Chez le sujet jeune, l’œdème papillaire évoque fréquemment une neu- ropathie optique inflammatoire. Cependant, il n’existe pas de signes spécifiques per- mettant de différencier l’œdème papillaire de neuropathie optique inflammatoire à celui de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë sur druses profondes de la papille, cause rare de baisse d’acuité visuelle du sujet jeune, sans facteur de ris- que cardiovasculaire. Dans ce cas précis, l’imagerie nous a permis de porter le dia- gnostic. Conclusion : Notre présentation confirme l’importance de l’imagerie de la tête du nerf optique devant un œdème papillaire : la présence de druses de la papille est un facteur favorisant de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë non artéritique chez le sujet jeune, après élimination des diagnostics différen- tiels. 662 Innovation diagnostique instrumentale dans le suivi des pathologies non glaucomateuses du nerf optique. Diagnostic instrumental innovation in the follow-up of non glaucomatous disorders of the optic nerve. LI CALZI C*, VADALA M, DE SALVO G, RAIMONDI G, LODATO G (Palermo, Italie) Objectif : Évaluer l’utilité de la tomographie à cohérence optique (OCT) dans le suivi des patients avec des pathologies non glaucomateuses du nerf optique, en comparaison aux méthodes d’examens visuels fonctionnels tels que l’acuité visuelle (AV) et le champ visuel (CV) ; évaluer le rapport existant entre la fonction visuelle et l’épaisseur des fibres nerveu- ses de la rétine (RFNL) comme biomarqueur structural de la perte axonale. Étudier les modifications de l’épaisseur de la RNFL par rapport à la réponse au traitement et la valeur pronostique de l’OCT, en comparaison avec d’autres instruments pronostiques tels que le CV et la résonance magnétique nucléaire (RMN). Matériels et Méthodes : Douze patients atteints de pathologies non glaucomateu- ses du nerf optique avec un suivi de six mois. Tous les patients ont eu un examen ophtalmologique complet, de l’œil malade comme de l’œil sain. Après 6 mois d’évolution, ont été réévalués : l’épaisseur moyenne de la RNFL, l’AV, le « mean deviation » (MD) au CV automatisé. L’évaluation statistique a initialement inclus le test des signes pour rangs de Wilcoxon, successivement, une étude des- criptive dans le temps, au temps initial et à six mois, donc une étude sain-malade descriptive, et finalement une étude descriptive de corrélation entre les index. Discussion : L’importance de l’OCT dans l’étude des pathologies de nature neuro- ophtalmologique est soutenue par nombreuses études. Conclusion : L’OCT nous fournit des renseignements importants et utiles dans la compréhension de l’histoire naturelle des pathologies non glaucomateuses du nerf optique. Il nous montre un dommage infraclinique morphologique. L’OCT pourrait être utilisé dans les traitements expérimentaux qui ont pour but de tenter de protéger le nerf optique de la perte axonale. Il fournit une occasion unique pour mesurer la structure du système nerveux central dans une zone où il est constitué par des axo- nes rétiniens isolés non myélinisés. Noval S. et al. Acta Ophthalmology Scand 2006 ; 84 : 790-4. Fisher JB et al. Ophthalmology 2006 ; 113 : 324-32 ; pub 10, 2006. 663 Neuropathie optique et druses de la papille : à propos d’un cas. Optic neuropathy associated with optic disc drusen: a case report. MOKHTARI MA*, LAZREG S, HARIECHE M, HARTANI D (Alger, Algérie) Introduction : Les druses de la papille sont des anomalies congénitales du disque optique caractérisées par un aspect de nodules calcifiés à bords irréguliers. Les dru- ses sont le plus souvent de découverte fortuite au cours d’un examen ophtalmolo- gique de routine mais peuvent dans de rares cas réaliser une véritable neuropathie optique à caractère particulier. Matériels et Méthodes : Patiente K.L, âgée de 21 ans, aux antécédents de BAV brutale à bascule ODG ayant très bien répondu au bolus de corticoïdes, consulte pour une BAV brutale de l’OG, réduite aux perceptions lumineuses, évoluant depuis 3 jours avec un aspect de pseudo-œdème papillaire bilatéral. Résultats : L’examen ophtalmologique objective un déficit afférent pupillaire relatif de l’œil gauche ; le FO (ODG) retrouve un aspect de druses papillaires superficiel sans œdème associé. Le relevé campimétrique met en évidence une abolition du champ visuel à gauche et une quadranopsie à droite. Une enquête étiologique classique de NOIAA a été réalisée sans objectiver d’anomalies. Un traitement corticoïde a été administré, par bolus intraveineux pendant 3 jours sans relais per os. À 4 jours on a constaté une bonne récupération de l’acuité visuelle et une très nette amélioration du champ visuel. Discussion : Les druses de la papille qui semblent liées à un canal scléral étroit, peuvent être responsables de complications vasculaires. L’hypothèse étiologique de NOIAA com- pliquant des druses papillaires a donc été retenue pour 2 raisons : un bon terrain vascu- laire sous-jacent, et l’amélioration visuelle et campimétrique inhabituelle en cas de NOIAA classique. L’explication est peut-être aussi mécanique, expliquant l’effet du traitement corticoïde initial. Cependant l’évolution est souvent grevée d’accidents similaires impré- visibles qui peuvent compromettre le pronostic fonctionnel à long terme. Conclusion : Les druses de la papille sont parfois considérées comme une simple particularité du fond d’œil. On leur a pourtant attribué une complication particulière : la NOIAA qui semble avoir quelques spécificités ; comme une survenue plus pré- coce, des antécédents de déficits visuels transitoires, le bon terrain vasculaire sous- jacent, la bilatéralité et un meilleur pronostic fonctionnel. Rosen E et al. Hare fuah 2005 ; 144 : 785-9, 822. Purvin V et al. Arch Ophthalmol 2004 ; 122 : 48-53.

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Vol. 31, Hors Série 1, 2008 114e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie

COMMUNICATIONS AFFICHÉESŒDÈMES PAPILLAIRES

1S201

660Neuropathie optique ischémique antérieure aiguë par choc hypotensif.Anterior neuropathy ischemic with low blood pressure.CHEBLI MF*, HAMIA D, GAROUT R, KARAOUAT F (Alger, Algérie)

Introduction : La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë est une compli-cation peut survenir, bien que rarement, dans les suites opératoires, notamment surun terrain présentant des facteurs de risque généraux.Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une NOIAA survenue chezun adulte de 49 ans, à la suite d’un choc hypovolémique en rapport avec unehémorragie digestive probable. Le patient diabétique et hypertendu depuis 3 ansinsulinotraité, ayant bénéficié 15 jours auparavant d’un triple pontage corona-rien. La vision était réduite à la perception des mouvements de la main à l’œildroit ; pas de perception lumineuse à œil gauche. L’examen à la lampe à fenteretrouve une mydriase réflexique œil droit et une mydriase aréflexique œil gau-che. L’examen du fond de l’œil retrouve un œdème papillaire stade 2 bilatéral.L’angiographie confirme l’œdème papillaire et les potentiels évoqués visuels(PEV) sont altérés. Un traitement corticoïdes et de trimétazidine a été instituépar voie générale, un bêtabloquant par voie locale. Il n’y a pas eu d’améliorationde la vision.Discussion : La NOIAA reste une complication post-opératoire rare. Elle survientplutôt dans les suites opératoires immédiates. La responsabilité de facteurs de ris-ques vasculaires est de plus en plus retenue, la chute de la pression artérielle étantl’élément le plus incriminé.Conclusion : La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë reste une compli-cation post-opératoire rare de l’ordre de 0,05 %. Elle est de pronostic péjoratif, sur-venant le plus souvent chez l’adulte de plus de 60 ans présentant des facteurs derisques vasculaires. La compréhension de la physiopathologie est nécessaire pourla conduite thérapeutique.

661Un cas de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë compliquant des drusen de la papille.Anterior ischemic optic neuropathy caused by optic nerve head drusen.COUZINET A*, AURIOL S, MAHIEU L, MATHIS A (Toulouse)

Introduction : La neuropathie optique ischémique antérieure aiguë est une causefréquente de baisse d’acuité visuelle du sujet âgé secondaire à une occlusion desartères ciliaires postérieures. Les étiologies à rechercher sont l’artériosclérose et lamaladie de Horton. Chez le sujet jeune, des causes plus rares existent telles que lesdruses de la papille. Nous présentons ici la démarche clinique ayant permis de porterce diagnostic face à un œdème papillaire.Matériels et Méthodes : Un homme de 26 ans est adressé pour névrite optique del’œil droit. L’examen retrouve une acuité visuelle à 10/10 Parinaud 2 avec sensation debrouillard. On note un déficit pupillaire afférent sans douleur à la mobilisation du globe.Au fond d’œil, il existe un important œdème papillaire diffus. Le champ visuel cinétiqueatteste d’un rétrécissement des isoptères avec exclusion de la tache aveugle. Une neu-ropathie optique inflammatoire est d’abord évoquée conduisant à la réalisation d’un bilanétiologique. Le scanner cérébral met en évidence des calcifications papillaires unilatéralesdroites. L’échographie oculaire retrouve une image hyperéchogène avec cône d’ombreconfortant le diagnostic de druses profondes de la papille. La négativité du bilan ainsi queles images conduisent au diagnostic de neuropathie optique ischémique antérieure aiguënon artéritique sur druses de la papille.Discussion : Chez le sujet jeune, l’œdème papillaire évoque fréquemment une neu-ropathie optique inflammatoire. Cependant, il n’existe pas de signes spécifiques per-mettant de différencier l’œdème papillaire de neuropathie optique inflammatoire àcelui de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë sur druses profondes dela papille, cause rare de baisse d’acuité visuelle du sujet jeune, sans facteur de ris-que cardiovasculaire. Dans ce cas précis, l’imagerie nous a permis de porter le dia-gnostic.Conclusion : Notre présentation confirme l’importance de l’imagerie de la têtedu nerf optique devant un œdème papillaire : la présence de druses de la papilleest un facteur favorisant de neuropathie optique ischémique antérieure aiguënon artéritique chez le sujet jeune, après élimination des diagnostics différen-tiels.

662Innovation diagnostique instrumentale dans le suivi des pathologies non glaucomateuses du nerf optique.Diagnostic instrumental innovation in the follow-up of non glaucomatous disorders of the optic nerve.LI CALZI C*, VADALA M, DE SALVO G, RAIMONDI G, LODATO G (Palermo, Italie)

Objectif : Évaluer l’utilité de la tomographie à cohérence optique (OCT) dans le suivi despatients avec des pathologies non glaucomateuses du nerf optique, en comparaison auxméthodes d’examens visuels fonctionnels tels que l’acuité visuelle (AV) et le champ visuel(CV) ; évaluer le rapport existant entre la fonction visuelle et l’épaisseur des fibres nerveu-ses de la rétine (RFNL) comme biomarqueur structural de la perte axonale. Étudier lesmodifications de l’épaisseur de la RNFL par rapport à la réponse au traitement et la valeurpronostique de l’OCT, en comparaison avec d’autres instruments pronostiques tels quele CV et la résonance magnétique nucléaire (RMN).Matériels et Méthodes : Douze patients atteints de pathologies non glaucomateu-ses du nerf optique avec un suivi de six mois. Tous les patients ont eu un examenophtalmologique complet, de l’œil malade comme de l’œil sain.Après 6 mois d’évolution, ont été réévalués : l’épaisseur moyenne de la RNFL, l’AV,le « mean deviation » (MD) au CV automatisé. L’évaluation statistique a initialementinclus le test des signes pour rangs de Wilcoxon, successivement, une étude des-criptive dans le temps, au temps initial et à six mois, donc une étude sain-maladedescriptive, et finalement une étude descriptive de corrélation entre les index.Discussion : L’importance de l’OCT dans l’étude des pathologies de nature neuro-ophtalmologique est soutenue par nombreuses études.Conclusion : L’OCT nous fournit des renseignements importants et utiles dans lacompréhension de l’histoire naturelle des pathologies non glaucomateuses du nerfoptique. Il nous montre un dommage infraclinique morphologique. L’OCT pourraitêtre utilisé dans les traitements expérimentaux qui ont pour but de tenter de protégerle nerf optique de la perte axonale. Il fournit une occasion unique pour mesurer lastructure du système nerveux central dans une zone où il est constitué par des axo-nes rétiniens isolés non myélinisés.Noval S. et al. Acta Ophthalmology Scand 2006 ; 84 : 790-4.Fisher JB et al. Ophthalmology 2006 ; 113 : 324-32 ; pub 10, 2006.

663Neuropathie optique et druses de la papille : à propos d’un cas.Optic neuropathy associated with optic disc drusen: a case report.MOKHTARI MA*, LAZREG S, HARIECHE M, HARTANI D (Alger, Algérie)

Introduction : Les druses de la papille sont des anomalies congénitales du disqueoptique caractérisées par un aspect de nodules calcifiés à bords irréguliers. Les dru-ses sont le plus souvent de découverte fortuite au cours d’un examen ophtalmolo-gique de routine mais peuvent dans de rares cas réaliser une véritable neuropathieoptique à caractère particulier.Matériels et Méthodes : Patiente K.L, âgée de 21 ans, aux antécédents de BAVbrutale à bascule ODG ayant très bien répondu au bolus de corticoïdes, consultepour une BAV brutale de l’OG, réduite aux perceptions lumineuses, évoluant depuis3 jours avec un aspect de pseudo-œdème papillaire bilatéral.Résultats : L’examen ophtalmologique objective un déficit afférent pupillaire relatif del’œil gauche ; le FO (ODG) retrouve un aspect de druses papillaires superficiel sansœdème associé. Le relevé campimétrique met en évidence une abolition du champ visuelà gauche et une quadranopsie à droite. Une enquête étiologique classique de NOIAA aété réalisée sans objectiver d’anomalies. Un traitement corticoïde a été administré, parbolus intraveineux pendant 3 jours sans relais per os. À 4 jours on a constaté une bonnerécupération de l’acuité visuelle et une très nette amélioration du champ visuel.Discussion : Les druses de la papille qui semblent liées à un canal scléral étroit, peuventêtre responsables de complications vasculaires. L’hypothèse étiologique de NOIAA com-pliquant des druses papillaires a donc été retenue pour 2 raisons : un bon terrain vascu-laire sous-jacent, et l’amélioration visuelle et campimétrique inhabituelle en cas de NOIAAclassique. L’explication est peut-être aussi mécanique, expliquant l’effet du traitementcorticoïde initial. Cependant l’évolution est souvent grevée d’accidents similaires impré-visibles qui peuvent compromettre le pronostic fonctionnel à long terme.Conclusion : Les druses de la papille sont parfois considérées comme une simpleparticularité du fond d’œil. On leur a pourtant attribué une complication particulière :la NOIAA qui semble avoir quelques spécificités ; comme une survenue plus pré-coce, des antécédents de déficits visuels transitoires, le bon terrain vasculaire sous-jacent, la bilatéralité et un meilleur pronostic fonctionnel.Rosen E et al. Hare fuah 2005 ; 144 : 785-9, 822.Purvin V et al. Arch Ophthalmol 2004 ; 122 : 48-53.