538 photothérapie dynamique dans le traitement de la choriorétinite séreuse centrale chronique :...

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115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. 1S164 Maculopathies acquises 535 Acute Zonal Occult Outer Retinopathy : à propos de deux cas. Acute Zonal Occult Outer Retinopathy: cases report. STOPEK D*, MAJZOUB S, GITTEAU-LALA E, PISELLA PJ (Tours) Introduction : L’Acute Zonal Occult Outer Retinopathy (AZOOR) est une atteinte rétinienne rare dont le diagnostic repose sur l’électrorétinogramme (ERG). Matériels et Méthodes : Nous rapportons deux cas d’AZOOR présentant des tableaux cliniques polymorphes étiquetés initialement neuropathie optique inflammatoire. Observation : Le premier cas est une femme de 38 ans qui consultait en urgence pour un scotome d’apparition rapide de l’œil gauche sans baisse d’acuité visuelle. L’ensemble des examens de l’œil adelphe étaient normaux. À gauche, l’examen biomicroscopique était sans particularité. Le champ visuel objectivait un déficit fasciculaire dépassant le raphé médian. Il existait une dyschromatopsie d’axe bleu-jaune. Les potentiels évoqués visuels présentaient des latences allongées. L’imagerie orbito-cérébrale était normale. L’OCT montrait un épaississement maculaire. Les angiographies à la fluorescéine et à l’ICG étaient normales. L’ERG multifocal mettait en évidence une altération localisée des ondes a et b dont la topographie était superposable au déficit campimétrique. À l’inverse, le deuxième cas s’est révélé sous la forme d’une baisse d’acuité visuelle avec un scotome central chez une femme de 49 ans. L’examen du fond d’œil et l’OCT étaient normaux. Le diagnostic a aussi été effectué par l’ERG. Discussion : L’AZOOR est une pathologie rétinienne d’évolution péjorative touchant plutôt les femmes jeunes. En pratique, face à une suspicion de neuropathie opti- que inflammatoire, l’analyse du champ visuel doit être précise. Une atypie du sco- tome doit faire pratiquer des explorations életro-physiologiques rétiniennes. Conclusion : L’AZOOR est un diagnostic différentiel des neuropathies optiques inflammatoires qu’il est important de savoir évoquer. En effet, son diagnostic permet d’éviter des traitements corticoïdes inutiles ou tout autre traitement inapproprié. 536 À propos d’un cas d’épithéliite rétinienne aiguë avec OCT en domaine spectral. A case report: acute retinal pigment epitheliitis in Spectral Domain OCT. PAOLI V*, FRANCESCHETTI C, SUSINI A, GASTAUD P (Nice) Introduction : Décrite en 1972 par Krill et Deutman, l’épithéliite rétinienne aiguë est un syndrome rarissime, et de pathogénie peu connue. Objectifs et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 18 ans, ayant présenté une baisse d’acuité visuelle unilatérale droite, accompagnée d’un scotome central, et d’apparition rapidement progressive. L’acuité visuelle est de 2/10 faible P10 à droite, 10/10 P2 à gauche. Le fond d’œil retrouve à droite une lésion maculaire jaunâtre, bien limitée. Un bilan paraclinique complet a été réalisé, avec notamment des angiographies ICG et à la fluorescéine et des coupes maculaires en OCT Spectral Domain. Résultats : La campimétrie objective un scotome central de l’œil droit. L’angio- graphie à la fluorescéine est normale. À droite, on note sur l’ICG une discrète hyperfluorescence centrale, avec un halo hypo-fluorescent, de la taille de la lésion maculaire, sur les temps précoces et tardifs. À gauche, les examens sont normaux. L’OCT en domaine spectral retrouve à droite une hyper-réflectivité des couches exter- nes de la rétine neuro sensorielle rétro fovéolaire, avec une hypo-réflectivité franche de la jonction entre articles externes et internes des photorécepteurs. Par la suite, les OCT de contrôle ne retrouveront que la persistance de cette zone d’hypo-réflectivité. Discussion : Le diagnostic retenu est celui d’une épithéliite rétinienne aiguë, décrite par Krill et Deutman, devant le terrain, l’apparition brutale des symptômes, l’aspect du fond d’œil et les caractéristiques angiographiques en halo de la lésion. Les coupes maculaires par OCT en domaine spectral permettent d’en documenter l’aspect et d’en préciser le niveau lésionnel. Conclusion : L’épithéliite rétinienne aiguë est une affection maculaire rare, d’étio- logie indéterminée. L’OCT en Spectral Domain nous apporte des renseignements très précis sur les couches atteintes, aux phases précoces et tardives de la mala- die, et de les confronter à la clinique. 537 Complications néovasculaires du traitement par laser de la choriorétinopathie séreuse centrale : à propos de deux cas. Neovascular complication of laser treatment in serous central chorioretinopathy: about two cases. HALHAL M*, CHANA N, RAHAL R, EL SANHARAWI M, KHUC F, FORESTIER F (Villeneuve-Saint-Georges) Introduction : La néo-vascularisation choroïdienne est une complication rare mais dramatique du traitement par photocoagulation au laser de la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC). Objectifs et Méthodes : Nous rapportons le cas de deux patients suivis pour poussée bilatérale de CRSC depuis plusieurs années et ayant bénéficié, au niveau d’un œil, d’un traitement par laser focal du point de fuite. Ces deux patients ont présenté, quelques années plus tard, au niveau de l’œil traité, des néovaisseaux choroïdiens bien mis en évidence par l’angiographie à la fluores- céine, au vert d’indocyanine et à la tomographie à cohérence optique. Résultats : Un traitement, par photothérapie dynamique à la Visudyne, a été réa- lisé dans un cas ayant entraîné la fibrose du néovaisseau avec une acuité visuelle réduite à 2/10. L’abstention thérapeutique a été retenue chez le deuxième patient, qui ne souhaitait pas de traitement supplémentaire. Discussion : La CRSC, une affection fréquente de l’adulte jeune, reste dans la plupart des cas de bon pronostic. La survenue de néo-vaisseaux choroïdiens est une complication rare et grave du traitement laser des CRSC. Le mécanisme, le plus couramment admis, est une prolifération néovasculaire dans une rupture de la membrane de Bruch induite par l’effet explosif du laser. Ces cas cliniques permettent d’évoquer certaines difficultés diagnostiques de cho- riorétinopathie séreuse centrale dans les formes atypiques. Conclusion : Le pronostic, en général bénin de la CRSC, ne doit pas faire oublier un examen clinique et angiographique complet. Les paramètres de réalisa- tion du traitement laser sur le point de fuite imposent un bon respect des indica- tions dans le but de prévenir au maximum la survenue de néovaisseaux choroïdiens. 538 Photothérapie dynamique dans le traitement de la choriorétinite séreuse centrale chronique : à propos de 10 cas. Dynamic phototherapy as a treatment for chronic central serous chorioretinopathy. TEISSEIRE P*, QUINTYN JC, MAHIEU L, MATHIS A (Toulouse) Introduction : La choriorétinite séreuse centrale chronique est caractérisée par l’accumulation de liquide clair entre la rétine neurosensorielle et l’épithélium pig- mentaire provoquant un décollement sous rétinien central. Ce décollement est lié à un ou plusieurs points de diffusions sous-rétiniennes situées le plus souvent au niveau d’une zone d’altération de l’épithélium pigmentaire. Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la PDT dans le traitement de la choriorétinite séreuse centrale chronique. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective menée entre 2006 et 2008 portant sur 10 patients atteints d’une choriorétinite séreuse centrale chronique évoluant depuis plus de 3 mois. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement par PDT selon les constantes habituelles du protocole standard de la dégénérescence maculaire liée à l’âge, sur la ou les plages d’hyperperméabilité choroïdiennes. Les paramètres suivants ont été analysés avant et après le traitement : les signes fonc- tionnels, l’acuité visuelle, l’épaisseur du DSR et de la rétine maculaire à l’OCT. Résultats : Sur les 10 patients une amélioration significative avec une disparition des signes fonctionnels, un gain d’acuité visuelle et une réapplication du DSR a été observé. Nous ne notons aucune récidive. Discussion : L’évolution d’une choriorétinite séreuse centrale aiguë est le plus souvent favorable mais dans 25 à 40 % des cas il persiste un décollement macu- laire après 6 mois d’évolution, il s’agit alors d’une choriorétinite séreuse centrale chronique. Certains auteurs ont proposé de photocoaguler les points de fuite mais ce traitement peut engendrer des néovaisseaux et n’est pas possible en cas de localisation maculaire. Nous proposons son utilisation en cas de choriorétinite séreuse centrale chronique. Conclusion : La PDT semble représenter un traitement efficace dans la prise en charge de la choriorétinite séreuse centrale chronique à la fois sur le plan fonction- nel et anatomique. 539 Tâches blanches rétiniennes secondaires. Secondary retinal white dots. EL HADDAD S*, BENCHEKROUN N, IMDARY I, BERRAHO A (Rabat, Maroc) Introduction : Le syndrome des tâches blanches inflammatoires du fond d’œil regroupe plusieurs entités à caractère idiopathique. Les auteurs se proposent de relater les différentes étiologies des tâches blanches rétiniennes (non idiopathi- ques) et ce à travers des observations personnelles. Matériels et Méthodes : Il s’agit de 6 observations de patients âgés de 16 à 48 ans consultant pour des symptomatologies diverses : strabisme divergent de l’œil gauche (1 cas), baisse de l’acuité visuelle isolée (3 cas), douleur oculaire aiguë (1 cas). Une patiente a consulté pour des tuméfactions palpébrales. L’interroga- toire précis, ainsi qu’un examen ophtalmologique complété par une angiographie rétinienne ont été réalisés chez tous nos patients. Le bilan étiologique a comporté les examens suivants : numération formule sanguine, vitesse de sédimentation,

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115e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.1S164

Maculopathies acquises

535Acute Zonal Occult Outer Retinopathy : à propos de deux cas.Acute Zonal Occult Outer Retinopathy: cases report.STOPEK D*, MAJZOUB S, GITTEAU-LALA E, PISELLA PJ (Tours)

Introduction : L’Acute Zonal Occult Outer Retinopathy (AZOOR) est une atteinterétinienne rare dont le diagnostic repose sur l’électrorétinogramme (ERG).Matériels et Méthodes : Nous rapportons deux cas d’AZOOR présentant des tableauxcliniques polymorphes étiquetés initialement neuropathie optique inflammatoire.Observation : Le premier cas est une femme de 38 ans qui consultait en urgencepour un scotome d’apparition rapide de l’œil gauche sans baisse d’acuité visuelle.L’ensemble des examens de l’œil adelphe étaient normaux. À gauche, l’examenbiomicroscopique était sans particularité. Le champ visuel objectivait un déficitfasciculaire dépassant le raphé médian. Il existait une dyschromatopsie d’axebleu-jaune. Les potentiels évoqués visuels présentaient des latences allongées.L’imagerie orbito-cérébrale était normale. L’OCT montrait un épaississementmaculaire. Les angiographies à la fluorescéine et à l’ICG étaient normales. L’ERGmultifocal mettait en évidence une altération localisée des ondes a et b dont latopographie était superposable au déficit campimétrique.À l’inverse, le deuxième cas s’est révélé sous la forme d’une baisse d’acuitévisuelle avec un scotome central chez une femme de 49 ans. L’examen du fondd’œil et l’OCT étaient normaux. Le diagnostic a aussi été effectué par l’ERG.Discussion : L’AZOOR est une pathologie rétinienne d’évolution péjorative touchantplutôt les femmes jeunes. En pratique, face à une suspicion de neuropathie opti-que inflammatoire, l’analyse du champ visuel doit être précise. Une atypie du sco-tome doit faire pratiquer des explorations életro-physiologiques rétiniennes.Conclusion : L’AZOOR est un diagnostic différentiel des neuropathies optiquesinflammatoires qu’il est important de savoir évoquer. En effet, son diagnosticpermet d’éviter des traitements corticoïdes inutiles ou tout autre traitementinapproprié.

536À propos d’un cas d’épithéliite rétinienne aiguë avec OCT en domaine spectral.A case report: acute retinal pigment epitheliitis in Spectral Domain OCT.PAOLI V*, FRANCESCHETTI C, SUSINI A, GASTAUD P (Nice)

Introduction : Décrite en 1972 par Krill et Deutman, l’épithéliite rétinienne aiguëest un syndrome rarissime, et de pathogénie peu connue.Objectifs et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 18 ans,ayant présenté une baisse d’acuité visuelle unilatérale droite, accompagnée d’unscotome central, et d’apparition rapidement progressive. L’acuité visuelle est de2/10 faible P10 à droite, 10/10 P2 à gauche. Le fond d’œil retrouve à droite unelésion maculaire jaunâtre, bien limitée.Un bilan paraclinique complet a été réalisé, avec notamment des angiographiesICG et à la fluorescéine et des coupes maculaires en OCT Spectral Domain.Résultats : La campimétrie objective un scotome central de l’œil droit. L’angio-graphie à la fluorescéine est normale. À droite, on note sur l’ICG une discrètehyperfluorescence centrale, avec un halo hypo-fluorescent, de la taille de la lésionmaculaire, sur les temps précoces et tardifs. À gauche, les examens sont normaux.L’OCT en domaine spectral retrouve à droite une hyper-réflectivité des couches exter-nes de la rétine neuro sensorielle rétro fovéolaire, avec une hypo-réflectivité franche dela jonction entre articles externes et internes des photorécepteurs. Par la suite, les OCTde contrôle ne retrouveront que la persistance de cette zone d’hypo-réflectivité.Discussion : Le diagnostic retenu est celui d’une épithéliite rétinienne aiguë,décrite par Krill et Deutman, devant le terrain, l’apparition brutale des symptômes,l’aspect du fond d’œil et les caractéristiques angiographiques en halo de la lésion.Les coupes maculaires par OCT en domaine spectral permettent d’en documenterl’aspect et d’en préciser le niveau lésionnel.Conclusion : L’épithéliite rétinienne aiguë est une affection maculaire rare, d’étio-logie indéterminée. L’OCT en Spectral Domain nous apporte des renseignementstrès précis sur les couches atteintes, aux phases précoces et tardives de la mala-die, et de les confronter à la clinique.

537Complications néovasculaires du traitement par laser de la choriorétinopathie séreuse centrale : à propos de deux cas.Neovascular complication of laser treatment in serous central chorioretinopathy: about two cases.HALHAL M*, CHANA N, RAHAL R, EL SANHARAWI M, KHUC F, FORESTIER F (Villeneuve-Saint-Georges)

Introduction : La néo-vascularisation choroïdienne est une complication rare maisdramatique du traitement par photocoagulation au laser de la choriorétinopathieséreuse centrale (CRSC).

Objectifs et Méthodes : Nous rapportons le cas de deux patients suivis pourpoussée bilatérale de CRSC depuis plusieurs années et ayant bénéficié, au niveaud’un œil, d’un traitement par laser focal du point de fuite. Ces deux patientsont présenté, quelques années plus tard, au niveau de l’œil traité, desnéovaisseaux choroïdiens bien mis en évidence par l’angiographie à la fluores-céine, au vert d’indocyanine et à la tomographie à cohérence optique.Résultats : Un traitement, par photothérapie dynamique à la Visudyne, a été réa-lisé dans un cas ayant entraîné la fibrose du néovaisseau avec une acuité visuelleréduite à 2/10. L’abstention thérapeutique a été retenue chez le deuxième patient,qui ne souhaitait pas de traitement supplémentaire.Discussion : La CRSC, une affection fréquente de l’adulte jeune, reste dans laplupart des cas de bon pronostic. La survenue de néo-vaisseaux choroïdiens estune complication rare et grave du traitement laser des CRSC. Le mécanisme, leplus couramment admis, est une prolifération néovasculaire dans une rupture dela membrane de Bruch induite par l’effet explosif du laser.Ces cas cliniques permettent d’évoquer certaines difficultés diagnostiques de cho-riorétinopathie séreuse centrale dans les formes atypiques.Conclusion : Le pronostic, en général bénin de la CRSC, ne doit pas faireoublier un examen clinique et angiographique complet. Les paramètres de réalisa-tion du traitement laser sur le point de fuite imposent un bon respect des indica-tions dans le but de prévenir au maximum la survenue de néovaisseauxchoroïdiens.

538Photothérapie dynamique dans le traitement de la choriorétinite séreuse centrale chronique :à propos de 10 cas.Dynamic phototherapy as a treatment for chronic central serous chorioretinopathy.TEISSEIRE P*, QUINTYN JC, MAHIEU L, MATHIS A (Toulouse)

Introduction : La choriorétinite séreuse centrale chronique est caractérisée parl’accumulation de liquide clair entre la rétine neurosensorielle et l’épithélium pig-mentaire provoquant un décollement sous rétinien central. Ce décollement est liéà un ou plusieurs points de diffusions sous-rétiniennes situées le plus souvent auniveau d’une zone d’altération de l’épithélium pigmentaire. Le but de cette étudeest d’évaluer l’efficacité de la PDT dans le traitement de la choriorétinite séreusecentrale chronique.Matériels et Méthodes : Étude rétrospective menée entre 2006 et 2008 portantsur 10 patients atteints d’une choriorétinite séreuse centrale chronique évoluantdepuis plus de 3 mois. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement par PDTselon les constantes habituelles du protocole standard de la dégénérescencemaculaire liée à l’âge, sur la ou les plages d’hyperperméabilité choroïdiennes. Lesparamètres suivants ont été analysés avant et après le traitement : les signes fonc-tionnels, l’acuité visuelle, l’épaisseur du DSR et de la rétine maculaire à l’OCT.Résultats : Sur les 10 patients une amélioration significative avec une disparitiondes signes fonctionnels, un gain d’acuité visuelle et une réapplication du DSR aété observé. Nous ne notons aucune récidive.Discussion : L’évolution d’une choriorétinite séreuse centrale aiguë est le plussouvent favorable mais dans 25 à 40 % des cas il persiste un décollement macu-laire après 6 mois d’évolution, il s’agit alors d’une choriorétinite séreuse centralechronique. Certains auteurs ont proposé de photocoaguler les points de fuite maisce traitement peut engendrer des néovaisseaux et n’est pas possible en cas delocalisation maculaire. Nous proposons son utilisation en cas de choriorétiniteséreuse centrale chronique.Conclusion : La PDT semble représenter un traitement efficace dans la prise encharge de la choriorétinite séreuse centrale chronique à la fois sur le plan fonction-nel et anatomique.

539Tâches blanches rétiniennes secondaires.Secondary retinal white dots.EL HADDAD S*, BENCHEKROUN N, IMDARY I, BERRAHO A (Rabat, Maroc)

Introduction : Le syndrome des tâches blanches inflammatoires du fond d’œilregroupe plusieurs entités à caractère idiopathique. Les auteurs se proposent derelater les différentes étiologies des tâches blanches rétiniennes (non idiopathi-ques) et ce à travers des observations personnelles.Matériels et Méthodes : Il s’agit de 6 observations de patients âgés de 16 à48 ans consultant pour des symptomatologies diverses : strabisme divergent del’œil gauche (1 cas), baisse de l’acuité visuelle isolée (3 cas), douleur oculaire aiguë(1 cas). Une patiente a consulté pour des tuméfactions palpébrales. L’interroga-toire précis, ainsi qu’un examen ophtalmologique complété par une angiographierétinienne ont été réalisés chez tous nos patients. Le bilan étiologique a comportéles examens suivants : numération formule sanguine, vitesse de sédimentation,